Evolution de L Homme
Evolution de L Homme
Evolution de L Homme
Sommaire
Chapitre 1. Pré-requis
Chapitre 2. L’histoire évolutive de l’homme
Synthèse
Exercices
Glossaire
Annexe : Utilisation de phylogène
Séquence 6 – SN02 1
Exercice 1 Comprendre les principes qui permettent d’établir des relations de parenté
Séquence 6 – SN02 3
4 Séquence 6 – SN02
Monter que l’on peut établir, à partir de cette molécule, une relation de
parenté entre ces trois espèces animales.
D’après ces données moléculaires, les espèces les plus apparentées
sont :
L’homme et la carpe
L’homme et le mouton
la carpe et le mouton
Séquence 6 – SN02 5
Temps
A1
Temps
A1
A2
Embryon protégé
D Amnios absent
par un amnios
A 0 1 0 1 0
B 0 1 1 1 1
C 0 0 1 0 0
D 0 1 1 1 0
Quelles sont les deux espèces les plus étroitement apparentées ?
Justifier la réponse.
Situez les sur l’arbre et localiser leur plus récent ancêtre commun.
Quelle nouveauté évolutive ont-ils hérité de cet ancêtre commun ?
Situer cette acquisition en plaçant sur l’arbre, à l’endroit qui convient,
un rond contenant la lettre du caractère.
6 Séquence 6 – SN02
Temps
Homme
Chimpanzé 100 %
Gorille 99 %
Macaque 87 %
Cebus 75 %
Saïmiri 72 %
Séquence 6 – SN02 7
Les chimpanzés
n’utilisent pas d’outils,
ont des comportements stéréotypés,
ont une culture qu’ils se transmettent de génération en génération,
ont des comportements résultant d’un apprentissage.
Os
Cartilage
8 Séquence 6 – SN02
A Pour débuter
L’idée que sur le plan évolutif, Homo sapiens peut être regardé comme
toute autre espèce est une idée assez récente. C’est une idée qui a
émergée au cours du 19e siècle. C’est dans l’œuvre de Darwin, l’origine
des espèces, publié en 1859 que l’idée de parenté entre l’homme et le
singe est pour la première fois formulée.
Si cette idée est devenue un fait scientifique aujourd’hui bien établi, de
nombreuses idées reçues cependant continuent d’être véhiculées.
Testez vos représentations sur l’évolution de l’homme. Répondre par
oui ou non et justifiez votre choix. Il est conseillé de ne pas regarder
les corrections et de revenir sur ces propositions après avoir étudié
ce chapitre. Vous mesurerez ainsi l’évolution des représentations qui
étaient les vôtres au départ.
L’hominisation a un but :
l’homme
L’hominisation est un
processus
Séquence 6 – SN02 9
Le logiciel a déjà été utilisé dans les classes antérieures. Une fiche tech-
nique est cependant à votre disposition à la fin de la séquence.
Aide
* Le toupaïe ne fait pas partie du groupe des primates. C’est un extra-groupe qui sert de référence. Le dernier
ancêtre commun aux primates et au toupaïe est plus ancien que le dernier ancêtre commun à tous les primates.
Il ne possède donc aucun des caractères dérivés des primates.
** Le rhinarium désigne le museau ou la truffe humide avec des vibrisses.
10 Séquence 6 – SN02
Aide
Séquence 6 – SN02 11
À retenir
Les caractères dérivés des primates sont le pouce opposable aux autres
doigts, le remplacement des ongles par des griffes et l’acquisition de la
vision binoculaire liée au recouvrement des champs visuels et donc à la
migration des orbites vers l’avant.
Cela signifie que les différents taxons appartenant au groupe des primates
ont hérité ces caractères d’un ancêtre commun.
Dans ce groupe des primates, l’homme appartient au taxon des hominoïdes
dont le caractère dérivé est la disparition de la queue.
Les plus proches parents de l’homme sont donc les autres hominoïdes.
Primates
Haplorrhiniens
Simiiformes
Catarrhiniens
Hominoïdes
Orang-Outan
Chimpanzé
Babouin
Toupaïe
Bonobo
Homme
Tarsier
Gorille
Gibon
Maki
Saki
Perte de la queue
Narines écartées
Ancêtres communs
Innovations évolutives
12 Séquence 6 – SN02
Les plus proches parents de l’homme sont les autres hominoïdes. Afin
de préciser les relations de parenté au sein des hominoïdes, nous allons
utiliser des données moléculaires.
Orang-Outan 0 16,7
Gibbon 0
Questions Les scientifiques s’appuient sur les données moléculaires pour établir
des relations de parenté. Expliquer, en utilisant vos connaissances,
les bases scientifiques sur lesquelles s’appuie cette méthode.
Identifier et formuler les limites de cette méthode.
Choisir parmi les arbres phylogénétiques suivant (A, B ou C) celui qui
est en accord avec les données moléculaires présentées ci-dessus.
Vous devez justifier votre choix.
Séquence 6 – SN02 13
Chimpanzé
Bonobo
Gorille
Orang-Outan
Arbre B
Gorille
Chimpanzé
Bonobo
Homme
Orang-Outan
Arbre C
Gorille
Chimpanzé
Bonobo
Orang-Outan
Homme
14 Séquence 6 – SN02
Homme
Chimpanzé
Bonobo
Gorille
Orang-Outan
14 millions actuel
d’années
Remarque
Séquence 6 – SN02 15
16 Séquence 6 – SN02
Platyrrhiniens Catarrhiniens
Cercophithécoïdes Hominoïdes
Hylobatoïdes Hominides
Ouranopithécus
Sivapithécus Dryopithécus
Proconsul Dernier ancêtre
6 Ma commun de l’homme
et du chimpanzé
9 Ma
14 Ma
16 Ma Dernier ancêtre commun aux Hominides
19 Ma Dernier ancêtre commun aux Hominoïdes
25 Ma Dernier ancêtre commun aux Catarrhiniens
40 Ma
Séquence 6 – SN02 17
Caractères crâniens : permet d’identifier et La rubrique les hominides actuels vous per-
nommer les structures du crane à observer. mettra d’obtenir des données générales sur
l’homme et le chimpanzé et d’observer les dif-
férentes parties du squelette que vous pouvez
déplacer.
Comparaisons anatomiques présentent les res-
semblances et les différences entre l’homme et Ce logiciel vous permettra également de mesu-
le chimpanzé. rer l’angle facial.
18 Séquence 6 – SN02
Séquence 6 – SN02 19
20 Séquence 6 – SN02
Forme de
l'arrière
Bourrelets sus-orbitaires
du crâne
Très prononcés ou réduits
Position du
trou occipital
Séquence 6 – SN02 21
Aspect de la face
CRÂNE
Capacité crânienne
Forme de l’arcade
dentaire et aspect des
canines
COLONNE VERTEBRALE
(nombre de courbures)
Forme du BASSIN
Capacité de préhension
des pieds et mains
22 Séquence 6 – SN02
Chimpanzé Homme
Mode
de déplacement
Utilisation d’outils
Transmission
d’une culture
Question Identifier dans le tableau complété (doc 8), par un code couleur
légendé, les caractères anatomiques spécifiques à l’Homme en
prenant les critères suivants :
À retenir
Séquence 6 – SN02 23
–8 millions Actuel
d'années
24 Séquence 6 – SN02
Remarque
Séquence 6 – SN02 25
P. aethiopicus
H. flores
H. sapiens
H. neanderthalensis
A. africanus
H. heidelbergensis
H. modesiensis
1
H. antecessor
A. bareighazaii
Ardipithecus ramidus
A. afarensis
P.
A. gami
A. anamansis
2
H. erectus
H. georgicus
H. ergaster
H. habilis
H. rudolfensis
3
K. platyops
4
6
Orrorin tugenensis
7 Sahelanthropus tchadensis
Chlororapithecus
9
26 Séquence 6 – SN02
Fossile Référence
Séquence 6 – SN02 27
Durée de vie
estimée
Lieu de vie
Volume cranien
Angle facial
Bourrelets
sus-orbitaires
(+ ou -)
Forme de la man-
dibule (en u ou v
ou intermédiaire)
Position du trou
occipital
Mode
de déplacement
Aptitude à la
course
(+ ou -)
Utilisation
d’outils
Nommer et coller
le schéma
correspondant
Feu
Art
Sépultures
28 Séquence 6 – SN02
Séquence 6 – SN02 29
30 Séquence 6 – SN02
Caractéristiques du crâne :
Capacité crânienne : 550 680 cm3
Très faible bourrelet sus-orbitaire
Prémolaires à 2 racines et molaires de taille
réduite
Canine et incisive développées
Trou occipital presque centré
Crête nucale d’insertion des muscles
Comportement :
Bipède encore arboricole (membrs antérieurs plus longs que les membres postérieurs,
doigts longs, pied vouté non propulsif). Omnivore.
Moulage endocrânien montrant une vascularisation développée au niveau de l’aire de
Broca, aire du langage articulé mais larynx trop peu développé pour permettre d’utiliser
une grande gamme de sons.
L’espèce présentait un fort dimorphisme sexuel, les femelles étant beaucoup plus
petites que les mâles.
Australopithecus afarensis
Séquence 6 – SN02 31
Homo erectus
32 Séquence 6 – SN02
Homo sapiens
Séquence 6 – SN02 33
Il n’existe pas une succession linéaire d’ancêtres aboutissant à l’homme mais une multitude
d’espèces ancestrales dont le succès évolutif repose sur des bipédies plus ou moins dévelop-
pées, des mâchoires plus ou moins robustes et des cerveaux plus ou moins volumineux, sans
oublier l’usage d’outils. C’est une évolution en mosaïque qui décline les caractères fondamen-
taux de notre lignée évolutive (Pascal Picq, paléoanthropologue).
Les plus anciens australopithèques sont datés de - 4 Ma et les plus récents de -1 Ma. Tous les
fossiles d’australopithèques ont été découverts en Afrique (Afrique de l’est, du sud et au Tchad).
Plusieurs espèces d’australopi-
thèques ont été identifiées et ont en
commun une petite taille, un crâne
de faible volume (380 à 500 cm3
selon les espèces), un trou occipital
avancé et une arcade dentaire à mi
chemin entre celle du chimpanzé et
la mâchoire parabolique du genre
Homo.
Les australopithèques sont bipèdes
mais la bipédie n’est pas aussi
aboutie que celle du genre Homo ;
ils marchent en balançant les bras
et roulant les hanches.
Certains caractères anatomiques
(longueur des bras, doigts recour-
bés…) laissent penser qu’ils
devaient conserver la capacité de
grimper aux arbres et de se suspen-
dre aux arbres.
Entre -4 et -3 Ma plusieurs espèces
d’australopithèques ont cohabité
et entre -2,5 Ma et -1 Ma certains d’entre eux ont cohabité avec les premiers représentants du
genre Homo qui apparaît il y a 2 ma environ.
Le genre Homo regroupe l’homme actuel et des espèces fossiles qui se caractérisent par une face
réduite (plane), un dimorphisme sexuel peu marqué sur le squelette, un style de bipédie avec
trou occipital avancé et aptitude à la course à pied, une mandibule parabolique. La production
d’outils complexes (industrie lithique) et une variété des pratiques culturelles sont associées au
genre Homo mais de façon non exclusive.
L’appartenance d’Homo habilis au genre Homo est discutée. Le premier représentant du genre
homo serait, selon certains auteurs, Homo ergaster.
Ceux-ci présentent une anatomie témoignant d’une bipédie exclusive et aboutie et d’une apti-
tude à la course, une réduction du dimorphisme sexuel, un volume endocranien (900 cm3) large-
ment supérieur à celui des australopithèques.
Homo ergaster est associé à deux cultures préhistoriques : l’Oldowayen et l’Acheuléen (bifaces,
nombreux outils) et apprend à maîtriser le feu.
34 Séquence 6 – SN02
Caractéristiques du crâne :
Capacité crânienne : 9000 à 1000 cm3
Bourrelet sus-orbitaire en forme de
visière
Yeux écartés
Canine et incisive développées
Dents massives et émail épais
Trou occipital centré
Mandibule parabolique haute et
robuste
Comportement :
Faible dimorphisme sexuel. Omnivore.
Forte vascularisation de l’aire de Broca et position base du larynx favorable à la
parole.
Bipède, taillé pour la course. Grottes et cabanes.
<< Inventeur » du feu entretenu. premiers rituels.
Les populations d’Ergaster restés en Afrique ont elles aussi évoluées et seraient à l’origine d’une
nouvelle espèce, Homo Heidelbergensis. Les formes européennes d’Homo heidelbergensis pour-
raient être à l’origine des Homo neanderthalensis alors que les formes africaines auraient donné
naissance aux Homo sapiens anciens.
Séquence 6 – SN02 35
-2 -2.2
-1.9
-2.4
-1.8
-1.8
Caractéristiques du crâne :
Capacité crânienne : 1500 à 1750 cm3
Crâne étiré vers l’arrière et terminé par un
chignon
Comportement :
Omnivore. Bipède.
Huttes.
Culte rendu aux morts : offrandes et ensevelissement.
36 Séquence 6 – SN02
Comportement :
Bipède.
Outils très diversifiés, sculptures et peintures, jeux vidéo...
Culte rendu aux morts : offrandes et ensevelissement.
Habite dans des cabanes, des grottes, des immeubles, des
pavillons...
Séquence 6 – SN02 37
38 Séquence 6 – SN02
À retenir
Séquence 6 – SN02 39
6
7
8 les
9 chromosomes 6 6 6
1110
12
7
8
7
8
7
8
Q des singes...
9 9 9
1110
12 1110
12 1110
12
le chromosome
2 de l'homme
H Chromosome
humain
Chromosome
H C H Cp Cq H C H C H C H C C correspondant
1 2 3 4 5 6 chez le chimpanzé
Zone
différente
Perte
H C H C H C H C H C H C d’un fragment
7 8 9 10 11 12 de chromosome
Ajout
d’un fragment
de chromosome
H C H C H C H C H C H C
13 14 15 16 17 18 Duplication
d’un fragment
de chromosome
H C H C H C H C X Retournement
d’un fragment
19 20 21 22 HC Y HC de chromosome
40 Séquence 6 – SN02
Homme 0
Chimpanzé 1 fusion 0
1 fusion
Gorille 1 inversion 0
1 inversion
1 fusion
Orang-outan 2 inversions 1 inversion 0
2 inversions
Questions Montrer que les donnes présentées dans les documents ci-dessus
confirment les conclusions établies au cours de l’activité 1 et 2.
Aide
Document 20 a Portion d’ADN codante pour la protéine NAD pour différents Primates.
Document 20 b Tableau de comparaison des gènes codants NAD pour ces Primates.
Nombre d’homologies par séquence.
Séquence 6 – SN02 41
Questions Utiliser les documents ci-dessus afin d’apporter une réponse argu-
mentée au problème posé.
À retenir
42 Séquence 6 – SN02
Gorille Homme
Foetus de chimpanzé Chimpanzé adulte La croissance des zones de la tête chez le chimpanzé
Foetus d'humain Humain adulte : position du La croissance des zones de la tête chez l'homme
trou occipital
Séquence 6 – SN02 43
44 Séquence 6 – SN02
À retenir
c) L’influence de l’environnement
Séquence 6 – SN02 45
À retenir
46 Séquence 6 – SN02
Séquence 6 – SN02 47
Australopithèques
H. néanderthalensis
Homo habilis Homo sapiens
Homo erectus
Australopithecus Homo
heidelbergensis 1 Ma
Australopithecus boisei Homo
robustus Homo ergaster
rudolfensis Homo
habilis
Australopithecus 2 Ma
aethiopicus
Australopithecus
garhi
Australopithecus 3 Ma
africanus Australopithecus
Australopithecus Australopithecus bahrelghazali
afarensis anamensis
4 Ma
Ardipithecus
ramidus
5 Ma
6 Ma
48 Séquence 6 – SN02
Séquence 6 – SN02 49
Le genre Homo
n’a pas toujours comporté qu’une seule espèce
est apparu il y a 8 Ma
est caractérise par une mandibule en U
se caractérise par une bipédie exclusive
Les australopithèques
ont vécu entre 6 et 4 Ma
se caractérisent par une bipédie exclusive
ont vécu hors d’Afrique
ont pu rencontrer des homininés appartenant au genre Homo
Les primates
se caractérisent par une absence de queue
possèdent un pouce opposable aux autres doigts
possèdent une vision binoculaire
ont un nez à la place d’une truffe
Les hominoïdes
sont apparus y a 55 Ma
sont apparus en Afrique
sont plus diversifiés aujourd’hui qu’il y 10 Ma
se caractérisent par une absence de queue
50 Séquence 6 – SN02
C’est en 1974 que fut découvert le fossile connu sous le nom de Lucy,
célèbre représentant des australopithèques afarensis, les australopi-
thèques de l’Afar.
L’Afar est une vaste région désertique située entre l’Ethiopie et Djibouti
mais à l’époque ou y vivaient les australopithèques, le climat y était
plus clément et l’environnement devait se composer de zones humides
arborées.
La découverte de Lucy eut un retentissement important, en partie lié à la
qualité du fossile retrouvé : une cinquantaine d’os soit presque la moitié
d’un squelette complet !
Séquence 6 – SN02 51
Traces
d'hipparion
Traces de
carnivores
G2/3-22 G2/3-18
G2/3-21 G2/3-20 G2/3-25
G2/3-19 G2/3-24
G1-31
G1-29
G1-30 G1-27
G1-25 G1-34
G1-28 G1-33
G1-26
52 Séquence 6 – SN02
Apparition
Espèces Face Cerveau (cm3) Bipédie
présumée il y a …
Question Utiliser les données ci-dessus afin de montrer que l’évolution au sein de
la lignée humaine peut être qualifiée d’évolution en mosaïque.
Séquence 6 – SN02 53
54 Séquence 6 – SN02
Séquence 6 – SN02 55
56 Séquence 6 – SN02
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
1 – Choisir une collection. 8 – Établir des parentés. Construire un arbre phylogénétique
2 – Observer. 9 – Ouvrir un fichier de Cliquer sur le menu « établir des parentés ».
3 – Comparer. séquences. Les colonnes et les lignes peuvent être déplacées pour regrouper les
4 – Construire une matrice de 10 – Ouvrir un fichier de groupes caractères de mêmes états : cliquer sur « Organiser le tableau » puis sur le
caractères. emboités. nom de l’espèce ou sur le caractère et déplacer.
5 – Afficher le tableau de référence 11 – Imprimer. « Choisir les taxons » puis cliquer sur le nom de l’espèce.
de la collection choisie. 12 – Copier. En cliquant sur un caractère dans la matrice, un code couleur apparaît.
6 – Polariser et coder les états de 13 – Enregistrer. L’ hypothèse de départ est que toutes les espèces choisies ont une
caractères de la matrice. 14 – Ouvrir un fichier origine commune (un même ancêtre commun). Toutes les branches
7 – Classer dans des groupes 15 – Choix possibles sont réunies au même nœud.
emboités. 16 – Choisir une sous collection Cliquer sur la branche à déplacer avec le bouton gauche de la souris.
Sans lâcher ce bouton, déplacer la souris de façon à venir faire le
branchement là où on le souhaite. Si le branchement est possible, une
croix apparaît.
Construire une matrice de caractères Les outils pour construire un arbre Vérification de l’arbre
Sélectionner une collection : fichier/Sélectionner collection OK. En mode exploration. («choix»)
Cliquer sur « construire ». Annuler la dernière opération Lorsque l’on clique sur un nœud représentant
Sélectionner les espèces en cliquant sur chacune d’elles. Un nouveau un ancêtre, la liste de ses états de caractères
Déplacer les branches
clic sur la figure enlève l’espèce de la sélection. apparaît (telle qu’elle peut être déduite de l’arbre
Choisir les caractères dans le menu déroulant. Relier toutes les branches au même nœud dessiné). Si le groupe des descendants partage
Remplir le tableau en cliquant dans chacune des cases et en utilisant un état dérivé commun exclusif, les branches sont
les informations qui apparaissent en bas, à droite de l’écran. Permuter des branches autour d’un nœud. mises en vert. En jaune : états dérivés communs
Vérifier le tableau et corriger si nécessaire. Cliquer sur cette icône puis se placer sur non exclusifs.
Polariser et coder les états des caractères un nœud et cliquer .
Après avoir construit et validé une matrice de caractères, cliquer sur Accéder au menu permettant de Sinon, une mise en garde est affichée et l’arbre
l’icône « Polariser ». choisir le mode de représentation est à modifier.
Choisir un taxon extragroupe pour afficher les états primitifs (menu de l’arbre (avec ou sans boites), de donner un
déroulant). Les fossiles apparaissent en rouge et l’extragroupe choisi nom aux boites et de choisir le mode de travail
en bleu. (exploration ou édition) Les dates sont celles du premier fossile ayant cet
«copier l’état actuel» permet de comparer des état.
Séquence 6 – SN02
Colorer les états primitifs comme ceux de l’extragroupe, puis changer
de couleur pour colorer les états dérivés. arbres
57
Cliquer sur « vérifier » à la fin.