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Soudage

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L’Expo Permanente

Fournisseurs industriels
… Soudage de métaux : les principaux procédés
Soudage de métaux : les principaux procédés
Techniques, définitions,matériel et équipements de protection.

Publié le 28/05/2015 par Feriel BELCADHI


Soudage de métaux : les principaux procédés Soudage de métaux : les principaux procédés
La définition du soudage de métaux ? Un moyen d’assemblage de pièces de manière
permanente. Une technique qui permet la continuité métallique entre les pièces soudées. Il
existe 3 types de soudures :

- La soudure homogène : les métaux de base ou éventuellement le métal d’apport


sont de même nature.

- La soudure hétérogène de type A : association de métaux de base de même


nature avec un métal d’apport d’une autre nature.

- La soudure hétérogène de type B : les métaux de base et le métal d’apport sont


de nature différentes.

Selon les caractéristiques des matériaux à souder, l’énergie du soudage sera différente. Ce
guide pratique se propose de passer en revue les principaux procédés de soudage ainsi que le
matériel requis et les équipements individuels de protections propres aux soudeurs.

Le soudage à l’arc électrique (générique)


Soudage TIG
Soudage MIG-MAG
Le soudage plasma
Le soudage laser
Le soudage orbital
Equipements individuels de protection du soudeur
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Le soudage à l’arc électrique (générique)

La soudure à l’arc est par définition un procédé d’élévation de température au point de fusion
obtenu grâce à l’utilisation d’un arc électrique. C’est l’échauffement créé par la résistivité des
métaux en contact avec l’électricité qui élève la température au point de soudure jusqu’à
obtenir la fusion du métal.

Beaucoup de procédés de soudage utilisent l’arc électrique comme source d’énergie de fusion
car la chaleur de l’arc peut être facilement concentrée et maîtrisée. Le soudage à l’arc
électrique se décline donc en différentes méthodes : soudure MIG-MIG, soudure TIG, soudure
plasma…

Le matériel de soudure à l’arc se compose de plusieurs éléments :

- Le poste à souder (générateur électrique).Existent aussi des postes à souder


électriques portatifs.

- L’électrode soudure : Le vecteur de transport de l’énergie électrique. Elle peut


être soit fusible (c’est-à-dire que l’électrode fond et devient donc un métal d’apport)
soit non fusible (c’est-à-dire que l’électrode ne fond pas).

- Le fil à souder : Le fil à souder est le métal d’apport qui permet la liaison entre
les deux pièces à souder ; il sert également de conducteur pour le courant électrique.

- La baguette à souder : La baguette à souder sert (comme le fil à souder ou


l’électrode fusible) de métal d’apport. Elle permet la liaison entre deux éléments
métalliques à assembler.
Le métal d’apport dans le processus de soudage n’est pas systématiquement nécessaire. La
soudure de pièces métalliques minces peut se passer d’élément d’apport. Les procédés du
soudage à l’arc se déclinent en différentes techniques : comme le soudage MIG-MAG, ou le
soudage plasma.

Qu’il s’agisse de souder de l’aluminium, cuivre, acier, inox, zinc, or, fonte, chaque métal
nécessite un mode de soudure selon sa structure et selon l’épaisseur des pièces à souder.

Idem pour la soudure plastique, ou la soudure PVC.

En savoir plus
Soudage TIG

La soudure TIG est un procédé de soudage à l’arc avec une électrode non fusible, en présence
(ou pas) d’un métal d’apport. TIG est un acronyme de Tungsten Inert Gas. Tungstène désigne
l’électrode et le gaz inerte, le type de gaz plasmagène utilisé. L’arc se crée entre l’électrode et
la pièce à souder sous protection gazeuse.

Évolution du soudage semi-automatique, la soudure TIG remplace le fil fusible par une
électrode non fusible en conservant l’avantage de la protection de la zone de soudage sous un
gaz de protection.

Puisque l’électrode est non fusible, la soudure TIG nécessite l’apport de métal.

Souder au TIG nécessite la mise en action une électrode de soudage non fusible en tungstène
incorporée dans la torche.

Le gaz est stocké dans une bouteille raccordée à la torche. Le débit et la pression sont
contrôlés grâce à une électrovanne.
Le poste à souder électrique TIG est un générateur relié par un câble à la pièce à souder et par
un fil à la torche de soudage. Une unité de contrôle semi-automatique ou automatique permet
de faire varier l’intensité du courant de soudage en fonction de l’arc désiré et de la taille de la
baguette de métal d’apport.

La torche à souder TIG est équipée d’une buse en céramique permettant de diriger le flux de
gaz sur la zone de soudage.

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Soudage MIG-MAG

Le soudage MIG – MAG est un procédé de soudage semi-automatique. La fusion des métaux
est obtenue par l’énergie générée par un arc électrique qui éclate entre un fil électrode fusible
et les pièces à assembler. Les acronymes MIG et MAG signifient respectivement Metal inert
gas et Metal active gas. La différence entre les deux tient à la composition du gaz.

Le procédé MIG utilise un gaz neutre qui ne réagit pas avec le métal fondu, contrairement au
procédé MAG. Le MIG-MAG est utilisé systématiquement lorsqu’on recherche du rendement
(soudage en continu) ou de fortes épaisseurs de cordons comme pour les charpentes
métalliques.

Le matériel requis est composé généralement d’un poste à souder MIG-MAG avec un
dévidoir continu de fil de soudage. Le gaz est conditionné dans des bouteilles reliées à la
torche à souder.

Le soudage plasma

Largement utilisé en construction mécanique, l’arc plasma est un procédé de soudage très
performant. Le plasma est un gaz ionisé. Le procédé du soudage au plasma nécessite
l’utilisation d’un arc électrique qui assure le soudage du métal, mais l’énergie générée est ici
est bien plus grande. Cette énergie permet de fondre localement la pièce à assembler et le fil
d’apport métallique pour constituer le bain de fusion, puis après refroidissement, le cordon de
soudure.
Les avantages du soudage plasma résident dans la qualité et la précision des soudures, peu
visibles. Ce procédé permet également de souder des pièces de très fine épaisseur (0.05 mm
dans le cas du micro-plasma). Le matériel nécessaire pour le soudage plasma est composé de
divers éléments : une électrode de soudage non fusible incorporée dans la torche. Un fil de
soudage fusible, et bien sûr le gaz conditionné en bouteilles raccordées à la torche.

Le soudage laser
L’énergie est générée par un faisceau laser qui augmente très fortement et très rapidement la
température des matériaux à souder. Le soudage laser permet une grande précision et une
grande rapidité. De plus, la soudure réalisée par le biais de ce procédé n’est quasi pas visible.

C’est pourquoi ce procédé est préconisé pour une application nécessitant une précision
extrême aussi bien dans les domaines industriels, automobile par exemple, médical voire pour
l’orfèvrerie. Le soudage laser se fait par le biais d’une machine de soudage laser.

Ce procédé n’implique pas plusieurs éléments distincts, comme c’est le cas pour les
différentes techniques de soudage à l’arc électrique.

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Le soudage orbital
Il s’agit d’un procédé de soudage particulier qui implique la rotation en continu à 360° d’un
arc autour d’une pièce de forme cylindrique. Les formes cylindriques telles que les tubes
rendent difficile le soudage manuel mais pas impossible. Le soudage orbital mécanisé permet
la maîtrise de l’opération avec des paramètres de soudage programmés.

La plupart des métaux peuvent être soudés par le biais de ce procédé : les aciers les plus durs,
les plus résistants à la chaleur et à la corrosion, les aciers au carbone non alliés et peu alliés,
les alliages au nickel, ainsi que le titane, le cuivre, l’aluminium et leurs alliages.
Il existe plus de 70 procédés de soudage différents, et chacun correspond à une utilisation
précise. Voici une liste des plus courants :

Soudage à l’arc avec électrode enrobée (procédé SMAW), aussi appelé soudage manuel avec
électrode enrobée (MMAW)
Soudage à l’arc sous gaz avec électrode de tungstène (procédé GTAW), ou soudage TIG
Soudage à l’arc avec fil-électrode fourré (procédé FCAW)
Soudage à l’arc sous gaz avec fil-électrode plein (procédés GMAW, MIG et MAG)
Soudage plasma (procédé PAW), coupage plasma (procédé PAC) et gougeage plasma
Soudage à l’arc sous flux en poudre (procédé SAW)
Soudage par points par résistance ou soudage par points
Coupage air-arc au carbone (procédé AAC) et gougeage à l’arc avec électrode en carbone et
jet d’air
Soudage, coupage (OFC) et chauffage au gaz (les mélanges de combustibles composés
d’oxygène-acétylène [oxyacétylène] ou d’oxygène-propane [oxy-propane] sont les plus
couramment utilisés)

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