2 Preparation A La Lecture Et Decouverte Des Fables Etudiees

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PRÉSENTATION DU DÉROULEMENT DE LA SÉQUENCE :

PRÉPARATION À LA LECTURE ET DÉCOUVERTE DES FABLES ÉTUDIÉES

AVANT LA LECTURE

1. La Fontaine et la fable pour les élèves (rappel des connaissances)

Les « classiques » étant ces livres dont on sait inévitablement quelque chose avant de
les lire (à cet égard, leur lecture constitue d’ailleurs parfois une surprise, tant ils s’éloignent
du ouï-dire), l’enseignant cherchera à savoir ce que savent les élèves de La Fontaine et de
l’œuvre qu’ils s’apprêtent lire. Peut-être ont-ils déjà rencontré La Fontaine, à l’école ou
ailleurs? Les réponses varieront bien entendu en fonction du niveau socioculturel des
élèves. L’objectif n’est pas de mesurer ce niveau, mais bien de découvrir et de faire
découvrir aux élèves eux-mêmes les traces qu’a laissées cette œuvre dans leur mémoire.

L’enseignant soumet donc les élèves, à l’oral ou à l’écrit, à un court questionnaire


d’activation des connaissances (Falardeau, 2003) :

Questionnaire de préparation à la lecture

! Que savez-vous de Jean de La Fontaine et de son œuvre?

! Connaissez-vous Le Corbeau et le renard, La Cigale et la fourmi?

! Qui était le Roi-Soleil?

! Les noms d’Ésope et de Phèdre évoquent-ils quelque chose pour vous?

! Selon vous, qu’est-ce qu’une fable?

L’enseignant, dans un premier temps, pourra donc noter pêle-mêle au tableau les
réponses des élèves : par exemple, des titres de fables, des citations célèbres, la mention
d’une époque, etc4. La classe fera ensuite le ménage dans ces données (qui peuvent être

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Canvat et Vandendorpe (1993) ainsi que Canvat, Collès et Dufays (2006) suggèrent, pour découvrir la place
de La Fontaine dans la culture des élèves, de récolter une citation par élève; cependant, comme les Fables
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rares dans certaines classes, auquel cas l’enseignant peut intervenir) pour que chacun puisse
commencer le travail sur la base d’un minimum d’informations, par exemple : La Fontaine
est un auteur qui a vécu en France au XVIIe siècle (une époque que l’on surnomme souvent
« époque classique »; c’est l’époque où la France est dirigée par un roi du nom de Louis
XIV, parfois surnommé Roi-Soleil, qui s’est particulièrement intéressé aux arts); il a écrit
des fables en vers dont plusieurs sont toujours célèbres : La Cigale et la fourmi, Le
Corbeau et le renard, Le Lièvre et la tortue... Si les élèves n’ont jamais entendu parler
d’Ésope et de Phèdre, l’enseignant indique qu’ils y reviendront et découvriront eux-mêmes
qui étaient ces hommes. Il note enfin les caractéristiques que présente, selon les élèves, le
genre de la fable, sans valider ou invalider leurs réponses pour l’instant.

Ce rappel et cette réorganisation des connaissances des élèves sont préalables à la


présentation des Fables.

2. La Fontaine dans le monde culturel et médiatique contemporain

Pour présenter les Fables aux élèves, nous avons choisi de suivre la proposition de
Canvat, Collès et Dufays (2006) de commencer par l’aval plutôt que par l’amont, autrement
dit de faire de l’histoire littéraire « à rebours » en partant des traces que laisse encore
l’œuvre de La Fontaine dans la culture contemporaine5. Cela permettra de prendre
conscience de la postérité de cette œuvre et de son importance pour le déchiffrage du
monde culturel et médiatique contemporain. Cette démarche est pertinente dans la mesure
où les élèves, comme tous les lecteurs, lisent à partir de ce qu’ils sont; elle permet donc
d’ancrer le travail dans leurs propres références culturelles.

À la faveur d’une période de lecture, les élèves se voient remettre un dossier


contenant divers documents contemporains faisant référence de façon explicite à une fable
de La Fontaine (cf. Annexe I) :

! Une réécriture sous forme de bande dessinée : « La Cigale et la fourmi », deux


planches du bédéiste Gotlib;

n’ont pas toujours conservé la même place dans la scolarité primaire au Québec qu’en Europe, nous
suggérons un questionnement plus ouvert.
5
Cependant, nous ne suivrons pas, comme eux, un parcours linéaire allant de l’aval à l’amont. Nous
procèderons plutôt par oscillations.
6

! Une réécriture « expérimentale » : « La Cimaise et la fraction », réécriture de R.


Queneau selon la méthode oulipienne S+7;

! Deux réécritures « jeunesse », tirées de la littérature de jeunesse québécoise : un


extrait du Grand rôle de Marilou Polaire de Raymond Plante et une fable « à la
manière de La Fontaine » tirée de Ding, dong! de Robert Soulières : « La
Chantale et Amélie »6;

! Des allusions parodiques dans les journaux : quelques caricatures récentes tirées
de journaux à grande diffusion (ex. S. Chapleau dans La Presse et H. Philippe
dans La Tribune);

! (Projection par canon.) Des allusions dans la publicité : affiches publicitaires et


annonces télévisées (ex. Volkswagen, Desjardins, Badoit, Boursin, etc.).

Les élèves prennent connaissance de chaque document. L’enseignant leur donne des
informations sur la provenance des documents et la classe échange à leur sujet. Ils tentent, à
partir d’indices textuels ou graphiques et de leur connaissance des titres de La Fontaine,
d’identifier les fables concernées. L’enseignant demande aux élèves capables de les
identifier de résumer les fables-sources et indique celles qui sont méconnues. Les élèves
commentent l’effet produit par le mode de référence aux fables dans les documents textuels
ou visuels : comique, ludique, effet de connivence et sous-entendu (les caricatures,
notamment, recèlent des critiques que seule une interprétation faisant appel à la source
lafontainienne peut permettre de bien comprendre).

La classe réfléchit ainsi à la postérité de La Fontaine, qui imprègne aujourd’hui


encore non seulement la mémoire collective et la production littéraire, mais encore les
productions médiatiques les plus quotidiennes. L’enseignant précise que le succès des
Fables n’a pas été que posthume, qu’il a été retentissant du vivant même de l’auteur, durant
lequel les Fables ont connu pas moins de quarante éditions ou réimpressions (Lebrun,
2000), ce qui est exceptionnel. Entre La Fontaine et nous, par ailleurs, ce succès ne s’est
jamais démenti : au XVIIIe siècle, les Fables ont été publiées une centaine de fois et ont été
parmi les premières œuvres françaises modernes à connaitre la consécration scolaire (id.).
Aujourd’hui, les éditions des Fables sont pratiquement innombrables et prennent les formes
6
C’est Pouliot (2007) qui a attiré notre attention sur ces deux réécritures.
7

les plus diverses : albums illustrés, livres-CD, livres sobres ou couvertures dorées, pour
enfants, adolescents, adultes, spécialistes ou amateurs, etc. (l’enseignant aura soin d’avoir
en sa possession quelques éditions de toutes sortes, pour montrer que le même texte a pu
être à l’origine d’objets forts différents). Nul doute, donc, que cette œuvre puisse être
considérée comme marquante dans la perspective de l’histoire littéraire et éditoriale.

La lecture de quelques fables-sources (par exemple, pour reprendre les plus connues
et les plus reprises, La Cigale et la fourmi et Le Corbeau et le renard, que l’enseignant peut
lire à voix haute en levant les difficultés relatives au lexique) peut par ailleurs être
l’occasion de cristalliser les premières intuitions concernant le genre de la fable.
L’enseignant revient sur les caractéristiques génériques énumérées précédemment par les
élèves (s’il y en a) et leur demande de confronter leurs réponses aux textes lus. Les élèves
devraient pouvoir compléter et clarifier ces caractéristiques: par exemple, la présence
d’animaux doués de parole, la disposition en poèmes, le fait qu’il s’agit d’histoires (certains
noteront sans doute qu’une leçon est tirée de cette histoire), la présence de dialogues...
Notons qu’il s’agit encore de critères définitoires très provisoires.

3. La Fontaine par lui-même : introduction du fil conducteur de la séquence

Un côté moins connu des Fables est que celles-ci sont largement autoréférentielles et
que La Fontaine prend même plaisir à y parler de son art. Ce faisant, il fournit une foule
d’indications sur ses intentions (du moins ses intentions déclarées) et sur la nature de ses
écrits.

L’enseignant remet aux élèves et lit avec eux la dédicace « À Monsieur le Dauphin »
(ÀMD) et les vers liminaires de la fable Le Pâtre et le lion (P&L)7. Il aide les élèves à
surmonter les difficultés lexicales, notamment en recourant au contexte linguistique, mais
aussi les difficultés d’ordre référentiel : qui est le Dauphin? et Ésope? et Phèdre? Il
décortique ces deux textes avec les élèves en attirant leur attention sur divers éléments qui
seront repris dans la suite : la déférence au fils du roi, la notion d’imitation, la mention de
plusieurs caractéristiques génériques (brièveté, présence d’une morale, d’un récit,
d’animaux parlants...). Finalement, il attire l’attention des élèves sur deux intentions
formulées par La Fontaine dans chacun des deux textes : l’auteur, nous dit-il, cherche à
7
Ces deux textes figurent rarement dans les éditions jeunesse, il faudra donc les remettre aux élèves.
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« instruire » et à « plaire/agréer ». L’enseignant mène alors une brève discussion sur le sens
de ces mots dans le contexte de l’écriture et sur les procédés que peut employer l’auteur
pour atteindre ses objectifs :

! Question : selon ce qu’affirme l’auteur et selon les fables lues, comment La


Fontaine fait-il pour produire des textes qui peuvent être à la fois considérés
comme instructifs et agréables (divertissants, plaisants) ?

La Fontaine affirme qu’il se « ser[t] d’animaux pour instruire les hommes » (ÀMD),
car leurs histoires « contiennent des vérités qui servent de leçons » (ÀMD); ainsi, dans les
fables, « le plus simple animal nous [...] tient lieu de maître » (P&L). Les élèves peuvent-ils
identifier l’une de ces leçons dans les fables lues d’entrée de jeu? Par ailleurs, La Fontaine
affirme aussi qu’une « morale nue apporte[rait] de l’ennui » (P&L); aussi choisit-il de
raconter, en « imitateur » d’Ésope et de Phèdre notamment, des histoires divertissantes pour
faire entendre ses morales, puisque « le conte fait passer le précepte avec lui » (P&L). Pour
être divertissantes, ces histoires ne doivent pas être trop sérieuses ou épiques; aussi choisit-
il de « tracer en [...] vers de légères peintures » (ÀMD), ce qu’il juge plus susceptible
d’« agréer » le dauphin. Il fuit par ailleurs « le trop d’étendue » (P&L), la brièveté tenant
davantage l’ennui à distance. Voilà plusieurs éléments à explorer avec les élèves : une
morale jointe à un texte narratif où sont inclus des dialogues, l’imitation d’autres auteurs,
un genre bref, un texte poétique, des personnages qui sont des animaux qui parlent
(comme) des hommes et qui vivent de petites aventures...

PENDANT LA (RE)LECTURE

4. Lecture individuelle et travail de compréhension coopératif

Les élèves entament la lecture des Fables proprement dite. L’enseignant donne à lire
de quinze à vingt fables, dont La Cigale et la fourmi, Le Corbeau et le renard, La
Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf, Le Lion et le rat, Le Loup et l’agneau,
La Poule aux œufs d’or, Le Lièvre et la tortue, Le Pot de terre et le pot de fer, Le Loup et le
chien, Les Animaux malades de la peste, Le Renard et La cigogne, Le Renard et le bouc, Le
Rat de ville et le rat des champs, Le Petit Poisson et le pêcheur, La Laitière et le pot au lait,
La Mort et le bûcheron. Les élèves lisent d’abord les fables individuellement, en tentant de
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les comprendre de leur mieux. Ils sont invités à parler des difficultés rencontrées, des fables
qui leur ont plu ou déplu, de l’impression que leur ont laissée les personnages. Puis, ils
forment des dyades. Chaque dyade se voit attribuer une fable; les deux élèves la relisent
ensemble, discutent de leur compréhension et tentent de paraphraser leur fable en recourant
aux notes de bas de page et au dictionnaire pour résoudre les problèmes de lexique sur
lesquels le contexte n’aura pu leur permettre de faire la lumière. S’ensuit un retour en
groupe, où chaque équipe est invitée à dire aux autres ce qu’elle a compris de sa fable.
L’enseignant lit ensuite quelques fables à voix haute, au choix des élèves, en reformulant
ou paraphrasant au besoin certains passages, pour donner à entendre la « voix » du texte.
À la manière de Jean de La Fontaine :
La Chantale et Amélie
ANNEXE I
DES REPRISES CONTEMPORAINES DE LA La Chantale qui durant tout le mois
FONTAINE avait joué
se trouva fort dépourvue
lorsque le voyage fut venu.
En effet, pas une seule petite tablette
chocolatée
La Cimaise et la Fraction elle n’avait vendue
pour le voyage à New York,
La cimaise ayant chaperonné bien entendu.
Tout l'éternueur, Elle alla crier son désespoir chez Amélie,
Se tuba fort dépurative sa voisine
Quand la bixacée fut verdie : qui, elle, avait vendu deux cent tablettes
Pas un sexué pétrographique morio de chocolat
De mouffette ou de verrat. comme si elle travaillait à l’usine.
Elle alla crocher frange La Chantale lui demanda :
Chez la fraction sa volcanique, — Vous pourriez bien me prêter
La processionnant de lui primer quelques dollars pour le voyage ?
Quelque gramen pour succomber Je vous rembourserai intérêt et capital
Jusqu'à la salanque nucléaire. Et, en prime, je ferai vos bagages.
« Je vous peinerai, lui discorda-t-elle, Amélie n’est pas prêteuse,
Avant l'apanage, folâtrerie d'Annamite, C’est là son moindre défaut.
Interlocutoire et priodonte. » Par contre, la Chantale est un peu téteuse.
La fraction n'est pas prévisible ; Alors, Amélie sauta sur l’occasion
C'est là son moléculaire défi. et lui fit un petit sermon.
« Que ferriez-vous au tendon cher ? — Que faisiez-vous pendant que je
Discorda-t-elle à cette énarthrose. m’esquintais
— Nuncupation et joyau à tout vendeur, à parcourir rues et ruelles pour vendre
Je chaponnais, ne vous déploie. du chocolat ?
— Vous chaponniez ? j'en suis fort — Je jouais à la marelle, aux serpents
alarmante. et aux échelles
Eh bien ! débagoulez maintenant. » avec Gladys, Florence et Michelle,
dit Amélie.
Source : Queneau R. (1973), dans Oulipo, La — Vous jouiez ! J’en suis fort aise.
Littérature potentielle. Paris : Gallimard Vous voulez aller à New York, ma chère,
(« Folio »). Eh bien, marchez maintenant !
Source : Soulières, R. (2005). Ding dong ! (pp.87-
89) Saint-Lambert : Soulières.
7 — Vous chantiez. Et bien! dansez
Une histoire pour embellir la vie maintenant !
En entendant les spectateurs prendre Dans La neige, la pauvre Marilou-
place dans la salle de l’école, Marilou et ses cigale dans en chantant sa mélodie d’été.
amis ont un trac fou. Les notes s’entrechoquent comme des
Manon Lasource a assisté aux glaçons.
répétitions de cette nouvelle fable. Elle a C’est alors que Boris Pataud arrive,
jugé que la bande avait eu une idée déguisé en maringuoin qui porte un
extraordinaire. Tout le monde sera-t-il de costume de marin.
cet avis ? — Que faites-vous donc, madame la
Marilou glisse son nez dans une fente Cigale ? dit-il en soulevant sa
du rideau. Toute l’école est là, des plus casquette.
petits jusqu’aux plus grands. Il y a aussi les — J’essaie de chanter... Picot ! Picot !
professeurs, des parents et le directeur, fredonne Marilou.
Octave Poisson.[...] En roulant les épaules, le capitaine
Enfin, après les trois coups, le rideau Boris déclare à haute voix :
s’ouvre, et le spectacle commence. Les — J,ai justement besoin d’une artiste
soeurs Carboni installent le décor de l’été. sur mon bateau. Dans quelques
Elles font bondir un gros soleil et voler minutes, on appareille vers les mers du
quelques oiseaux autour des arbres qu’elles Sud. Et vous chantez très bien.
ont bricolés. Évidemment, la frileuse cigale ne se
La cigale se met à chanter sur un fait pas prier. Elle dit « Youpi ! » et
rythme sud-américain : accepte l’invitation du maringuoin, qui
— Picot ! Picot par-ci ! Picot ! Picot l’entraîne en dansant sur son bateau.
par-là ! Dans sa cabane, la fourmi grogne.
La fourmi rouge, fidèle à son rôle, On entend alors la voix espiègle de
ramasse un plein sac d’ordures en suant Marilou Polaire, qui conclut l’histoire :
beaucoup. — Et c’est ainsi que la vaillante Fourmi
Soudainement, l’hiver arrive. Jojo et A passé l’hiver avec ses
Zaza secouent les arbres. Grâce à un cochonneries
inégnieux processus dont elles seules Pendant que la Cigale dans les pays
connaissent le secret, les feuilles chauds
tourbillonnent. Chantait Picot Picot !
Aussitôt, la fourmi s’enferme dans sa
maison.
Et que fait la fragile cigale ? Quand la
neige tombe, elle ne chante plus.
Grelottante, Marilou se rend à la cabane de
Ti-Tom, qui sourit de toutes ses dents.
— Bonjour, fourmi. Vous n’auriez pas
quelques grains à me prêter pour
subsister jusqu’à la saison
nouvelle ?
— Je ne suis pas prêteuse, réplique Ti-
Source : Plante, R. (1997).
Tom. Que faisiez-vous au temps Le grand rôle de Marilou Polaire
chaud ? (p.55-61). Montréal :
— Je chantais. La Courte échelle.
DES ALLUSIONS DANS LES JOURNAUX

Hervé Philippe (10-02-2011), La Tribune


S. Chapleau (15-01-2011), La Presse Source : www.cyberpresse.ca
Source : www.cyberpresse.ca

DES ALLUSIONS DANS LA PUBLICITE


(projection)

Publicité télévisée pour les caisses


Affiche publicitaire pour Wolkswagen populaires Desjardins (1988)

Source : www.youtube.com
Publicité télévisée pour Interurbain Bell Publicité télévisée pour l’eau minérale Badoit :
(1990) La cigale et la fourmi (2000)

Source : www.youtube.com Source : www.journaldunet.com

Dans la même série publicitaire : La grenouille et le


boeuf, Le lièvre et la tortue et le corbeau et le renard.
Cf. www.youtube.com

Publicité télévisée pour le fromage Boursin :


Le corbeau et « les » renards (2000)

Source : www.mefeedia.com

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