I-Introduction: 1 - Notion de Compressibilité
I-Introduction: 1 - Notion de Compressibilité
I-Introduction: 1 - Notion de Compressibilité
Dans ce TP nous allons étudier un phénomène très répandu qui se produit au niveau des sol
destinés a accueillir des ouvrages divers donc soumis a des charges importantes et se phénomène se
manifeste par une compressibilité et des tassement au niveau de ce sol .
et il s’avère que le comportement d’un sol soumis des charges n’est pas si simple.
Si un sol constituait un milieu homogène isotrope et parfaitement élastique, il n’y aurait pas de
problèmes et on appliquerait la loi de l’élasticité. Hélas tel n’est pas le cas, le sol est un milieu dont les
compositions sont hétérogènes et de caractéristique mal connu et finalement difficile a maîtriser. Dans
le soucis de trouver des solutions, des recherches ont été menées par certains spécialiste notamment
TERZAGHI. Grâce a ces principes bien des méthodes sont nées de nouveau appareils d’analyse et
d’essais ont vu le jour.
Lorsqu’un sol est soumis à une charge, ses particules adoptent une structure plus compacte. Cette
capacité qu’ont les sols d’être comprimés dépend de leur nature et de leur porosité. Comme la
conception des fondations vise à éviter les tassements excessifs susceptibles de nuire à la stabilité et à
l’efficacité des ouvrages, nous nous intéressons à quelque méthodes d’évaluation du tassement.
Dans les sols pulvérulents, le tassement est évalué à l’aide de méthodes empiriques basées sur des
essais de terrain ; dans les sols cohérents, ce sont plutôt les résultats de l’essai de consolidation, un
essai en laboratoire, qui servent à évaluer le tassement.
1- Notion de Compressibilité :
la compressibilité est le phénomène de diminution du volume cela dépend des contraintes effectives
dues aux surcharges a différentes profondeurs l’essai œdométrique permet d’évaluer l’amplitude des
tassements des ouvrages ainsi que leur évolution dans le temps.
Du point de vue de la physique, il est utile de comparer le comportement d’un sol chargé à celui de
tout autre matériau qui fléchit sous une charge. La similitude perd cependant de sa pertinence lors du
relâchement des charges, parce que, contrairement aux matériaux utilisés en construction, les sols ne
sont pas des matériaux homogènes ayant un comportement élastique dans un intervalle de chargement
normal. Les déformations subies par les matériaux élastiques s’annulent lors du relâchement de la
charge, alors que le tassement des sols n’est jamais complètement réversible. Ce phénomène dépend
surtout de la nature poreuse du sol.
Car la compressibilité n’est possible que s’il y a expulsion de l’eau et de l’air occupant les vides du
sol. En milieu saturé, la compressibilité d’un sol est donc directement reliée à sa perméabilité qui, on
le sait, dépend de la grosseur de ses particules.
un sol est sur consolidé lorsque il a subit au cours de son histoire une pression supérieure a l’actuelle
pression due au poids des terres .
c’est un sol en cours de consolidation sous son poids propre il s’agit de remblais récents mal ou non
compactés ou bien d’une vase .
donc on suppose que la variation de volume touche seulement la variation de l’indice des vides
(vs constante ) , par unité de surface on a :
vs=v(1+e)=(hxs)/(1+e)=h/(1+e)
h/(1+e)=(h+Dh)/(1+e+De)
sc est appelée pression de consolidation qui est proportionnelle a l’indice des vides et au coefficient
de proportionnalité Cc (indice de compression ).
Pression de consolidation c’est la pression maximale qu’a subi le sol durant son histoire et qui a
permis sa consolidation .c’est la pression qui correspond a l’intersection des deux branches de la
courbe de chargement .
Module oedométrique :
Le module oedométrique noté E’ varie suivant les pressions de un à quelques milliers de « Bar ».
C’est une analogie du module de Young E . Ces valeurs sont bien inférieures néanmoins à celles des
modules de Young des aciers et des bétons. Les argiles ont des modules oedométriques plus faibles
encore. Mais là, il convient de faire la distinction entre les argiles normalement consolidées et les
argiles surconsolidées.
* Le tableau ci-dessous donne la comparaison des modules de Young de l’acier et du béton avec les
modules oedométrique E’ de différents types de sols soumis à des contraintes inférieures à 10 Bar.
* les figures ci-dessous indiquent l’allure des courbes oedométriques pour trois types de sols
différents : sable, argile et vase.
coefficient de compressibilité volumétrique :
mV = ( Ds/1+e)/Ds
7- But de l’assai :
La méthode d’essai est choisie pour les terrains qui pourraient être saturés lors de fortes pluies, on se
place ainsi dans les conditions les plus défavorables du point de vue de la déformabilité des sols sous
des surcharges ponctuelles ou permanentes .
- La compressibilité est un phénomène de diminution de volume. Cela dépend des contraintes
effectives dues aux surcharges à différentes profondeurs. Ainsi, l’essai oedométrique permet d’évaluer
l’amplitude des tassements des ouvrages ainsi que leurs évolutions dans le temps. Le but de l’essai
étant de déterminer quelque caractéristiques du sol, à savoir :
- le coefficient de compression Cc
- le module oedométrique E’
- le coefficient de gonflement Cg
1- Description de l’apareillage :
-le moule oedométrique ou moule de consolidation
différentes variantes dans la conception du moule oedométrique , mais qui répondent toutes au
principe défini dans le paragraphe précédant , et représenté sur la coupe schématisé si suivant.
Coupe schématisée du moule oedométrique
- L’éprouvette est retenu latéralement par une paroi lisse indéformable . Elle est comprise entre deux
pierres poreuses ou entre deux disques en métal fritté , avec possibilité pour l’eau de circuler .
- L’effort de compression s’exerce verticalement sur l’éprouvette par l’intermédiaire d’un couvercle
ou d’un piston rigide qui répartit l’effort .
Moule de Terzaghi:
Il comprend essentiellement :
- Une goupille pouvant bloquer l’ensemble piston cylindre suivant deux positions telles que le
logement destiné à l’éprouvette d’essai ait une hauteur de 12-24 mm
- Une base comprenant un conduit d’évacuation d’eau et dans laquelle se visse le collier de serrage
du cylindre.
- une rondelle en caoutchouc assurant une parfaite étanchéité de l’ensemble cylindre base .
- deux pierres poreuses bien encastrées jusqu’à affleurement , l’une dans la base du moule l’autre
dans le piston creux .
Avec un tel moule oedométrique les dimensions de l’éprouvette d’essai sont de 7 cm pour le diamètre
, de 1,9 cm pour la hauteur. Les charges sont transmises à l’éprouvette par l’intermédiaire du piston et
les déplacements du piston par rapport au cylindre fixe , la lecture sur un comparateur nous donne la
déformation. Le drainage vertical est assuré , l’eau s’écoulant librement entre le conduit d’évacuation ,
la pierre poreuse inférieure , l’éprouvette d’essai et la pierre poreuse supérieure , la partie inférieure
perforée du piston et les trous de goupille .
- Le bâti de consolidation
comprenant essentiellement un levier qui permet de transmettre les charges, le bâti de consolidation
doit être rigide et doit appliquer les charges suivant l’axe du piston . Ces exigences étant satisfaites, il
admet de nombreuse s variantes de forme et de gabarit .
- Les poids
les poids nécessaires pour l’obtention des charges successives d’un essai complet constituent une
série , chaque bâti de consolidation doit avoir sa série complète.
Ce sont des disques plats fendus , permettant leur centrage et leur superposition sur le plateau de
charge du bras de levier, pour nous les poids se constituent de :
0,25 – 0,5 – 1 – 2 – 4 ( bar ).