Version Finalee

République Tunisienne
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université de Carthage
INSTITUT DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES DE

CARTHAGE
Mémoire en vue de l’obtention du master professionnel en

Comptabilité
LES START-UPS EN TUNISIE : CONDITIONS,

AVANTAGES ET INCIDENCES
Elaboré par :
Safa FARES
Encadrant académique :
M. Wajdi ABDELHADI
Année universitaire : 2022-2023

Remerciements
Je voudrais tout d’abord adresser mes plus sincères remerciements à
Monsieur Wajdi Abdelhadi
En ce qui concerne sa convivialité, ses conseils avisés et la manière de m'aider à
trouver du courage et de l'inspiration tout au long du processus de rédaction de
mon mémoire.
Je tiens également à remercier tous les professeurs enseignants de l’institut

des hautes études commerciales de Carthage.
Pour leurs efforts et leurs contributions à ma formation.
Pour finir j’exprime mes sincères remerciements et ma gratitude aux membres
du jury pour l'honneur qu'ils m’ont accordé en acceptant de juger ce travail.
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Dédicace
À ma chère mère qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, sa chaleur
maternelle, sa présence, son soutien, ses encouragements, tous les sacrifices
consentis ainsi que ses précieux conseils.
À mon cher père pour tous ses sacrifices et toute la confiance placée en moi,
Je tenais à le remercier pour les valeurs nobles qu’il m’avait inculqué, ainsi que
son soutien sans faille tout au long de ma vie.
À ma chère sœur qui n'a jamais cessé de m'encourager et me soutenir en
témoignage de ma gratitude et mon éternel attachement.
A tous ceux dont l’oubli n'est pas celui du cœur Je dédie ce modeste travail.
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Liste des abréviations
AT : Accident de travail.
CERT : Le Centre d'Etudes et de Recherche des Télécommunications
CIVP : Le Stage d'Initiation à la Vie Professionnelle.
CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
CSS : Contribution Spéciale de solidarité.
DGELF : Direction Générale des Etudes et de la Législation Fiscales
F.P : Frais professionnels.
INNORPI : Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle.
IRPP : L'impôt sur le revenu des personnes physiques.
IS : Impôt sur les sociétés.
SA : Société anonyme.
SICAR : Société d'investissement en capital à risque.
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Liste des Tableaux
Tableau 1 : Les objectifs de croissance................................................................................... 26
Tableau 2 : Tableau synoptique sur les avantages accordés par Start-up Act ........................ 54
Tableau 3 : Informations relatifs à la société X durant 2021 et 2022 ..................................... 57
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Liste des Figures
Figure 1: La cible de la recherche ........................................................................................... 64
Figure 2 Connaissance des avantages fiscaux ......................................................................... 64
Figure 3 : Connaissance des avantages fiscaux ....................................................................... 65
Figure 4 : L’obtention du Label Start-up ................................................................................ 65
Figure 5 : L’obtention des avantages accordés par Start-up Act ........................................... 66
Figure 6: Satisfaction au niveau de processus pour accéder aux avantages............................ 66
Figure 7 : Réinvestissement des économies ............................................................................ 67
Figure 8: L’impact des avantages sur l’activité de start-up .................................................... 68
Figure 9 : Influence des avantages sur la décision des entrepreneurs ..................................... 69
Figure 10 : Investir dans des start-ups en Tunisie ................................................................... 69
Figure 11: Investisseurs bénéficier des avantages................................................................... 70
Figure 12 : Raisons pour investir en Tunisie .......................................................................... 70
Figure 13: Influence des avantages sur la décision des investisseurs ..................................... 71
Figure 14 : Efficacité des avantages ........................................................................................ 72
Figure 15 Efficacité des avantages .......................................................................................... 72
Figure 16 : Prolongation des avantages .................................................................................. 73
Figure 17 : Prolongation des avantages .................................................................................. 73
Figure 18 : les principaux défis qui doit relever la Tunisie..................................................... 74
Figure 19: Recommander la Tunisien ..................................................................................... 75
Figure 20: Recommander la Tunisien ..................................................................................... 75
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Sommaire
Remerciements ......................................................................................................................... 2
Dédicace..................................................................................................................................... 3
Liste des abréviations ............................................................................................................... 4
Liste des Tableaux .................................................................................................................... 5
Liste des Figures ....................................................................................................................... 6
Sommaire .................................................................................................................................. 7
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 9
PREMIER CHAPITRE : Le cadre juridique, et comptable régissant les Start-ups en

Tunisie
Introduction : ...................................................................................................................... 13
Section 1 : Définition du Start-up : ................................................................................... 13
Section 2 : Startup’Act : cadre juridique régissant les startups en Tunisie : ............... 17
Section 3 : Le cadre comptable des start-ups en Tunisie : .............................................. 29
DEUXIEME CHAPITRE : LES AVANTAGES ACCORDÉS AUX STARTUPS ET AUX

INVESTISSEURS EN TUNISIE
Introduction : ...................................................................................................................... 35
Section 1 : Les avantages accordés à la Start-up : ........................................................... 35
Section 2 : Les avantages accordés aux actionnaires des start-ups : ............................. 45
Section 3 : Les causes et les conséquences fiscales du retrait de Label Start-up : ........ 50
TROIXIEME CHAPITRE : CAS PRATIQUE : SIMULATION D’ÉCONOMIE

D’IMPÔT ET ENQUÊTE PAR QUESTIONNAIRE
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Introduction : ...................................................................................................................... 57
Section 1 : Cas pratique 1 : Simulation de l’économie d’impôt personne morale : ..... 57
Section 2 : Cas pratique 2 : Simulation de l’économie d’impôt personne physique .... 59
Section 3 : Enquête par questionnaire :............................................................................ 62
CONCLUTION GENERALE ............................................................................................... 79
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 80
ANNEXES ............................................................................................................................... 82
TABLE DES MATIERES ..................................................................................................... 87
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INTRODUCTION GENERALE
’écosystème mondial des startups est un environnement complexe et dynamique

composé de plusieurs acteurs qui travaillent ensemble pour encourager la création et
la croissance des startups. Ceux-ci comprennent des incubateurs, des accélérateurs,
des investisseurs, des hubs de coworking, des universités et des centres de recherche.
Le développement de l'écosystème mondial des startups est stimulé par la technologie et

l'innovation, ainsi que par les changements dans les modèles économiques et l'évolution des
préférences des consommateurs. Les startups sont un élément clé de la croissance économique
mondiale, offrant de nouvelles solutions, produits et services qui changent la façon dont nous
vivons et travaillons.
Les États-Unis sont largement considérés comme le centre de l'écosystème mondial des
startups, avec des hubs bien établis dans des villes comme San Francisco, New York, Boston ,
Austin et Californie dont il’ y a La Silicon Valley qui a été un moteur clé de l'innovation
technologique mondiale depuis des décennies.
L'écosystème des startups de la Silicon Valley est largement reconnu comme l'un des plus
dynamiques et influents au monde. Située dans la région de la baie de San Francisco, en
Californie, la Silicon Valley abrite un grand nombre d'entreprises technologiques, de start-ups
et de centres de recherche de premier plan.
Cependant, d'autres pays, notamment la Chine, l'Inde, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France,

Singapour et le Canada, ont également développé des écosystèmes de startups dynamiques.
Ces écosystèmes offrent des avantages tels que des incitations fiscales, des financements
publics, des partenariats avec les grandes entreprises, une forte culture entrepreneuriale et une
communauté de startups bien établie. Les startups ont ainsi la possibilité de trouver des
financements, des talents, des clients et des partenaires, tout en étant soutenues par des
structures spécialisées dans leur développement.
Dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), plusieurs pays se démarquent par
leurs écosystèmes de startups dynamiques tels que Émirats arabes unis, Jordanie et Liban.
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L’Afrique aussi connaît une croissance significative de son écosystème des startups, avec
plusieurs pays qui se distinguent par leur dynamisme et leur impact, comme L'Afrique du Sud
qui est un leader en matière d'écosystème des startups en Afrique. Johannesburg et Le Cap sont
les principaux centres d'activité, avec une forte concentration de startups technologiques. Le
pays bénéficie d'un solide réseau d'incubateurs, d'accélérateurs, de financements et d'initiatives
gouvernementales pour soutenir les entrepreneurs.
Le développement de l'écosystème mondial des startups a également créé de nouveaux modes

de financement, tels que le crowdfunding, les plateformes de prêt et les plateformes de capital-
risque en ligne. Les investisseurs du monde entier sont de plus en plus disposés à investir dans
des startups, ce qui a créé un environnement compétitif pour les startups cherchant à lever des
fonds.
Dans l'ensemble, l'écosystème mondial des startups est en constante évolution et est un élément
clé de la croissance économique mondiale. Les startups offrent des opportunités pour
l'innovation, la croissance et la création d'emplois dans le monde entier, stimulant ainsi
l'économie mondiale.
La Tunisie, 8éme dans le classement des pays africains avec le meilleur écosystème pour les
Start-ups en 20221, son écosystème des startups est en plein essor. Depuis quelques années, le
pays a connu une véritable explosion de l'entrepreneuriat et de l'innovation, portée par un certain
nombre de facteurs tels que l'ouverture du marché tunisien, l'essor des technologies de
l'information et de la communication et la création d'un environnement plus favorable à
l'entrepreneuriat.
L'écosystème des startups en Tunisie se compose d'un ensemble d'acteurs tels que les
entrepreneurs, les investisseurs, les incubateurs, les accélérateurs, les institutions publiques et
les partenaires du secteur privé. Tous ces acteurs jouent un rôle essentiel dans la création et la
croissance des startups en Tunisie.
L'écosystème des startups en Tunisie est en constante évolution, et le gouvernement tunisien a

mis en place plusieurs initiatives pour soutenir le développement de ce secteur en plein essor.
L'une des initiatives clés est le Start-up Act, un cadre juridique et fiscal conçu pour stimuler la
création et la croissance des startups en Tunisie.
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1
Source : StartupBlink
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Le Start-up Act offre une gamme d'avantages fiscaux pour les startups et les investisseurs, y
compris des exemptions fiscales, des incitations à l'investissement et des mesures pour faciliter
les formalités administratives. Ces avantages fiscaux visent à encourager les entrepreneurs et
les investisseurs à créer et à développer des startups en Tunisie, en leur offrant un
environnement plus favorable à l'innovation et à la croissance.
Cependant, malgré les progrès réalisés dans le domaine de l'entrepreneuriat en Tunisie, il reste
encore de nombreux défis à relever. Parmi les principaux défis auxquels les startups sont
confrontées en Tunisie figurent la difficulté d'accès au financement, le manque de soutien et
d'accompagnement pour les entrepreneurs, les lourdeurs administratives et réglementaires et le
manque de visibilité et de reconnaissance de la part de la société.
En partant de ce qui précède, nous allons aborder la problématique suivante :
Quels sont les avantages fiscaux, financiers et sociaux accordés aux start-ups ? Et dans
quelle mesure ces avantages contribuent-t-elle à impulser l’investissement et aider les
investisseurs ?
Et pour répondre, nous allons présenter dans un premier temps à définir les startups, et étudier
son cadre juridique et comptable.
Et puis dans un second temps, un autre chapitre sera consacré aux avantages accordés aux
startups et ces actionnaires en Tunisie.
Après on va présenter un cas pratique qui porte sur une simulation d’économie d’impôt grâce
aux avantages accordés, et une enquête par questionnaire sur l’efficacité des avantages accordés
par Start-up Act sur les investisseurs et les start-ups.
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PREMIER CHAPITRE :
LE CADRE JURIDIQUE ET
COMPTABLE, RÉGISSANT LES START-
UPS EN TUNISIE
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PREMIER CHAPITRE : LE CADRE JURIDIQUE,
ET COMPTABLE RÉGISSANT LES START-UPS
EN TUNISIE
Introduction :
L'innovation et l'entrepreneuriat sont considérés comme les piliers du développement
économique dans le monde entier, et la Tunisie n’échappent pas à cette tendance.
Depuis plusieurs années, le pays a pris des mesures importantes pour renforcer son écosystème
des startups et encourager l'entrepreneuriat. Dans ce contexte, le gouvernement tunisien a lancé
le Start-up Act en 2018, un cadre juridique et fiscal conçu pour stimuler la création et la
croissance des startups en Tunisie.
A travers ce premier chapitre, on va présenter le cadre juridique et fiscal régissant les Start-ups
en Tunisie : Start-up Act.
- Nous commencerons tout d'abord par définir la notion du Start-up selon différents approches.
- Nous dresserons ensuite le cadre juridique des Start-ups en Tunisie.
- Finalement, nous étudions le cadre comptable des Start-ups en Tunisie.
Section 1 : Définition du Start-up :

Une connaissance satisfaisante de la notion Start-up permettra à l’entrepreneur et l’investisseur
mieux saisir les opportunités et les défis qui lui sont associés. En comprenant la notion de
startup, les investisseurs et les entrepreneurs peuvent mieux évaluer les opportunités
d'investissement, prendre des décisions éclairées et établir des partenariats solides.
C’est pour cette raison que nous avons jugé opportun d’appréhender, dans le cadre de cette
première section, la notion du Start-up telle qu’elle a été définie par des écrivant, du
connaisseurs de domaine et finalement par la loi Tunisienne régissant les Start-ups en Tunisie.
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1. L’Origine du mot Start-up :
Au préalable, il convient de définir ce qu’est une start-up, aucune définition précise de cet objet
n’existe dans la littérature du fait de sa nature particulière et de ses multiples champs
d’application, à titre d’illustration, une start-up des réseaux sociaux ne ressemble pas à une
start-up du secteur de la santé.
Le mot startup, d’origine anglo-américaine, signifie littéralement « démarrer ». Au fil du temps,

le terme « start-up » a été employé pour désigner les jeunes entreprises qui viennent de se lancer
sur le marché.
Selon, Patrick Fridenson, historien français spécialisé dans l'histoire économique et de

l'entreprise, cette notion apparait aux yeux de tous à la suite de l’apparition des fonds de capital-
risque en 19462, les start-ups ont par définition « une perspective de croissance forte, utilisent
une nouvelle technologie et ont un besoin de financement conséquent ». Selon lui, la start-up
est pionnière dans son segment de marché, est liée à une notion d’exploration d’une activité sur
un marché existant ou nouveau dont le profil de risque n’est pas connu et est par conséquent
difficile à évaluer.
Les premières startups ont vu le jour aux États-Unis dans la Silicon Valley dans les années 20,
mais c’est en 1976 que le terme « startup » est utilisé pour la première fois par le célèbre
magazine Forbes dans un de ses articles, qui mentionne « le business peu reluisant d'investir
dans des startups dans le domaine de l'informatique. »3 L'émergence du terme "startup" est
étroitement liée à la révolution technologique et à l'essor de l'industrie de l'informatique. Les
premières startups étaient souvent des entreprises axées sur la technologie, cherchant à
développer des produits ou des services innovants, en particulier dans le domaine des logiciels
et de l'électronique.
Au fil du temps, le terme "startup" a évolué pour englober un large éventail d'entreprises à
croissance rapide, pas seulement dans le secteur de la technologie. Aujourd'hui, les startups
peuvent opérer dans divers domaines tels que la santé, les services financiers, le commerce
électronique, les transports, l'énergie, etc.
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2
http://www.capital.fr/bourse/actualites/au-fait-c-est-quoi-une-start-up-1063221
3
Magazine Forbes, 1976
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2. La Définition des Startups à travers le monde :
Une startup est une nouvelle entreprise innovante, généralement à la recherche d'importantes
levées de fonds d'investissement, avec très fort potentiel éventuel de croissance économique, et
de spéculation financière sur sa valeur future (création d'entreprise). Sa phase de recherche et
de développement de produit innovant, de test d'idée, de validation de technologie, ou de
modèle économique, est plus ou moins longue, avant sa phase commerciale, et son taux de
risque d'échec est très supérieur à celui d'autres entreprises, de par son caractère novateur, sa
petite taille et son manque de visibilité.
Les startups s’établissent généralement dans des pépinières d'entreprises / incubateur

d'entreprises / technopoles, sur des marchés innovants (en particulier à partir des années 1990,
avec la célèbre nouvelle économie / économie numérique /bulle Internet / bulle spéculative /
histoire d'Internet).
Elles peuvent être financées par diverses formes de Capital-risque /Business Angel / Fonds
commun de placement dans l'innovation...
2.1 La définition de la notion Start-up dans des livres connus :
Ces définitions proviennent de livres populaires sur l'entrepreneuriat et les startups, écrits par
des experts renommés dans le domaine. Ils mettent tous l'accent sur l'innovation, la croissance
rapide et la recherche de solutions novatrices dans un environnement incertain, caractéristiques
essentielles des startups.
"The Lean Start-up: How Today's Entrepreneurs Use Continuous Innovation to Create
Radically Successful Businesses" par Eric Ries : "Une startup est une institution humaine
conçue pour créer un nouveau produit ou service dans des conditions d'incertitude extrême."4
"Zero to One: Notes on Startups, or How to Build the Future" par Peter Thiel et Blake
Masters : "Une startup est la poursuite d'une idée innovante, avec la conviction que cette idée
a le potentiel de transformer un secteur entier de l'économie."5
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4
Ries Eric, The Lean Start-up: How Today's Entrepreneurs Use Continuous Innovation to Create Radically
Successful Businesses, Crown Business, 2011.
5
Peter Thiel, Blake Masters, Zero to One: Notes on Start-ups, or How to Build the Future, 2014.
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"Startup Communities: Building an Entrepreneurial Ecosystem in Your City" par Brad
Feld : "Une startup est une entreprise conçue pour croître rapidement et cherchant à résoudre
un problème commercial de manière innovante et durable."6
"The Art of Start-up Fundraising: Pitching Investors, Negotiating the Deal, and
Everything Else Entrepreneurs Need to Know" par Alejandro Cremades : "Une startup est
une entreprise en phase de démarrage qui propose un produit ou un service innovant et qui
cherche à obtenir du financement pour accélérer sa croissance."7
2.2 La définition du Start-up par des personnes expertes dans le domaine :
La définition sur laquelle on s'entend, que l'on soit de San Francisco, Tunis, Singapour ou Paris,
est celle de Steve Blank, un entrepreneur, auteur et professeur qui a grandement influencé le
domaine des startups et du développement d'entreprises. Son travail sur la méthodologie Lean
Startup et la recherche de modèle d'affaires a contribué à façonner l'approche moderne de la
création et de la croissance des startups, «Une startup est une organisation temporaire à la
recherche d'un modèle d'affaires reproductible et évolutif."
Cette définition met l'accent sur le caractère temporaire de la startup, suggérant qu'elle est en
phase de développement et d'exploration pour trouver un modèle d'affaires viable et scalable.
Elle souligne également l'importance de la reproductibilité, ce qui signifie que le modèle
d'affaires doit pouvoir être appliqué et reproduit avec succès, ainsi que l'évolutivité, indiquant
que la start-up vise à croître rapidement et à s'étendre dans de nouveaux marchés ou segments.
Interprétation que l’on peut rapprocher de celle de Dave McClure, un investisseur et

entrepreneur américain, est connue pour sa définition de startup qu'il a formulée sous la forme
d'un acronyme appelé "AARRR". Cette définition se concentre sur les métriques et les étapes
clés de croissance des startups, « Une startup est une entreprise qui cherche à résoudre un
problème pour lequel la solution n'est pas évidente et le succès n'est pas garanti, tout en
optimisant et en itérant sur son modèle d'entreprise en se basant sur les retours de ses
utilisateurs. »8
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6
Feld Brad, Start-up Communities: Building an Entrepreneurial Ecosystem in Your City, 2020.
7
Cremades Alejandro, The Art of Start-up Fundraising: Pitching Investors, Negotiating the Deal and Everything
Else Entrepreneurs Need to Know, 2016.
8
McClure, Dave. "Start-up Metrics for Pirates: AARRR!" Présentation lors de la conférence Web 2.0 Expo, San
Francisco, 2007.
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Cette définition d'une startup selon Dave McClure met l'accent sur l'importance de la
croissance, de l'acquisition de clients et de l'optimisation de l'expérience utilisateur pour
favoriser le succès d'une startup.
2.3 La définition du Start-up Selon la Loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 régissant

les Start-ups en Tunisie :
« Est considérée comme Startup, toute société commerciale constituée conformément à la

législation en vigueur, ayant obtenu le label Startup conformément aux conditions prévues par
la présente loi. ».
A la fin du cette section on peut dire que les start-ups se distinguent des entreprises
traditionnelles par leur agilité, leur capacité à s'adapter rapidement aux évolutions du marché et
à expérimenter de nouvelles approches. Elles ont généralement une structure organisationnelle
plus flexible, favorisant la prise de décision rapide et l'autonomie des équipes. Il convient de
noter que la définition exacte d'une startup peut varier en fonction des contextes et des pays.
Cependant, dans l'ensemble, le concept de startup est devenu synonyme d'entreprises à fort
potentiel de croissance, axées sur l'innovation, l'agilité et la recherche de solutions novatrices
pour répondre aux besoins changeants du marché.
Section 2 : Startup’Act : cadre juridique régissant les startups en

Tunisie :
I- Définition du Start-up Act :
Les Startup Acts sont des instruments juridiques nouveaux et complets visant à favoriser la
création et le développement des startups en prenant en compte leurs besoins spécifiques.
Créer en 2018, Start-up Act Tunisie, est conçu pour faciliter le lancement et le développement
des startups de Tunisie, ce cadre intègre 20 mesures structurées autour d'un label de mérite et
de nombreux avantages pour les entrepreneurs, les investisseurs et les startups.
Il se matérialise principalement par :
1. La loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups.
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2. Le décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018 fixant les conditions, les procédures et les délais
d'octroi et de retrait du label startup et le bénéfice des incitations et avantages pour les startups
et l'organisation, les prérogatives et les modalités de fonctionnement du comité de labélisation.
4. Les Circulaires de la Banque Centrale de Tunisie n° 2019-01 et 2019-02.
5. Arrêté du chef du gouvernement du 12 février 2019, portant nomination de membres du

comité de labélisation des startups.
II- Le cadre juridique des Start-ups :
1. Les conditions d’octroi du Label Start-up :
Le Label Startup est un label de mérite accordé à toute société de droit tunisien qui respecte les
critères de labélisation.
1.1 Personne morale :
Selon l’article 3 de la loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups, le label Startup est
octroyé à la société qui remplit les conditions suivantes :
 L’existence de la société ne doit pas dépasser huit ans (8) depuis la date de sa
constitution.9
 Les ressources humaines de la société, ainsi que le total de son actif et son chiffre
d’affaires annuel ne doit pas dépasser des plafonds fixés par le décret gouvernemental.
 Le capital de la société doit être détenu à plus de deux tiers (2/3) par des personnes
physiques, des sociétés d’investissement à capital risque, des fonds collectifs de
placement à risque, des fonds d’amorçage et de toute autre organisme d’investissement
selon la législation en vigueur ou par des start-ups étrangères.
 Le modèle économique de la société doit être à forte dimension innovante, notamment
technologique, le marché cible de l'entreprise doit être important et homogène, la
solution fournie doit être adaptée au marché, le produit doit avoir un niveau minimum
d'avancement (POC) et l'équipe en charge doit être capable de mettre en œuvre le projet
correctement.
 L’activité de la société est à fort potentiel de croissance économique.10
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9
Pour les sociétés déjà existantes avant l’obtention du Label, la validité du Label correspondra à la période restante
des 8 années. Cette période restante sera décomptée à partir de la date d’immatriculation de la société au Registre
National des Entreprises.
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1.2 Personne physique :
Selon l’article 4 de la loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups, toute personne
physique qui désire créer une Startup, peut solliciter l’obtention du label Startup lorsqu’elle
satisfait aux conditions prévues par les points 4 et 5 de l’article 3 de la présente loi qui se résume
comme suit :
 Le modèle économique de la société doit être à forte dimension innovante, notamment

technologique, le marché cible de l'entreprise doit être important et homogène, la
solution fournie doit être adaptée au marché, le produit doit avoir un niveau minimum
d'avancement (POC) et l'équipe en charge doit être capable de mettre en œuvre le projet
correctement.
 L’activité de la société est à fort potentiel de croissance économique.11
Dans ce cas, il lui est accordé un Pré-label d’une durée de six (6) mois. L’obtention du label
Startup est subordonnée à la constitution de la société et la satisfaction aux autres conditions de
l’article 3 de la présente loi, c’est-à-dire il faut créer une société qui remplit les conditions
applicables aux personnes morales avant l’expiration de la durée du Pré-label.
Dans le cas où la personne physique qui désire créer une Startup est un salarié, son employeur,
public ou privé, n’est pas en droit de s’opposer à la constitution de la société.
 Selon l’article 3 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, les plafonds relatifs à l’effectif,
au total bilan et au chiffre d’affaires annuel pour la société souhaitant obtenir le label startup
sont fixés comme suit :
 Un effectif ne dépassant pas cent (100) salariés
 Un total bilan ne dépassant pas quinze (15) millions de dinars
 Un chiffre d’affaire annuel ne dépassant pas quinze (15) millions de dinars.12
 Selon l’article 8 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, toute personne désirant obtenir
le label startup a le droit d’y postuler une (1) fois tous les six (6) mois selon les conditions
et procédures précitées.
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10
Loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups. Article 3, Journal officiel de la République Tunisienne, 20
avril 2018.
11
avril 2018.
12
Décret gouvernemental tunisien n° 2018-840 du 11 octobre 2018. Article 3.
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2. Les procédures d’octroi du Label Start-up :
2.1 Personne morale :
Selon l’article 4 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, La société désirant obtenir le Label
Startup est tenue de déposer une demande via le portail électronique des Startups accompagnée
des documents suivants :
 Un extrait du registre de commerce et de la carte d’identification fiscale,

 Une copie des statuts de la société et du registre des actionnaires,
 Une attestation d’adhésion à la caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) avec une
liste nominative des salariés,
 Une copie des états financiers de l’année précédant la date de dépôt de ladite demande.13
La demande est remplie selon un formulaire élaboré par la direction de l’économie numérique
comportant, notamment, les éléments inhérents au modèle économique dudit projet dont :
 Les aspects d’innovation et les facteurs différentiant,

 Les facteurs de concrétisation du fort potentiel de développement économique,
 Les qualifications scientifiques et techniques et l’expérience de l’équipe en charge du
projet,
 Selon le cas, tout prix ou récompense obtenus et tout brevet d’invention déposé.14
2.2 Les personnes physiques :
Toute personne physique désirant créer une Startup peut solliciter l’obtention du label Startup
sous réserve de répondre aux conditions prévues par les points 4 et 5 de l’article 3 de la loi
N°2018-20 du 17 avril 2018 relative aux Startups. Dans ce cas, il lui est accordé un Pré-label
d’une durée de six (06) mois.
L’obtention du label Startup est conditionnée par la constitution de la société et la satisfaction

des autres conditions de l’article 3 de la loi, avant l’expiration de la durée du Pré-label.
Si la personne physique désirant créer une Startup est un salarié, son employeur, public ou
privé, n’est pas en droit de s’opposer à la constitution de la société.
Toute personne physique désirant obtenir le Label Startup doit déposer une demande selon le
même formulaire suscité.
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13
14
Décret gouvernemental tunisien n° 2018-840 du 11 octobre 2018. Article 4
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Selon l’article 6 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, le Pré-label est valable pour une
durée de six (06) mois durant laquelle le titulaire procède à la constitution de la société tout en
respectant les conditions citées aux points 1, 2 et 3 de l’article 3 de la loi n°2018-20 sus
indiquée.
Avant l’expiration de la durée précitée, le titulaire du Pré-label est tenu de compléter son dossier
en déposant les documents cités au paragraphe premier de l’article 4 du Décret Gouvernemental
N°2018- 840 du 11 octobre 2018 via le portail électronique des Startups. Une réponse est
formulée par voie électronique dans un délai maximum de trois (03) jours à compter de la date
de complétude du dossier. En cas du dépassement du délai mentionné au paragraphe premier
de cet article sans toutefois compléter ledit dossier, le Pré-label devient caduc. Toute personne
désirant obtenir le Label Startup a le droit d’y postuler une (01) fois tous les six (06) mois selon
les conditions et procédures précitées.15
Remarque :
Le comité de labélisation étudie les demandes d’obtention du label startup pour le cas des
sociétés remplissant les conditions 1, 2 et 3 de l’article 3 de la loi n° 2018-20 susvisée et les
demandes d’obtention du label startup formulées par les personnes physiques.
3. Délai d’attribution du Label Start-up :
Selon l’article 5 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, une réponse est formulée pour toute
demande d’obtention du Label Startup dans un délai maximum de trente (30) jours à partir de
la date de dépôt des demandes. La non-réponse dans un délai de soixante (60) jours, à compter
de la date de dépôt de la demande, est réputée avis favorable à l’octroi du Label. Le Ministre
en charge de l’économie numérique est tenu, dans ce cas, d’accorder le Label Startup sans avoir
à prendre l’avis du comité de labélisation.16
Selon le même article, dans le cas de la société qui dépose une demande d’obtention du label
Startup tout en satisfaisant les conditions 1, 2 et 3 de l’article 3 de la loi et qui réussit à réaliser
une levée de fonds auprès de sociétés d’investissement à capital risque, de fonds collectifs de
placement à risque, de fonds d’amorçage ou de tout autre organisme d’investissement selon la
législation en vigueur ayant conclu des conventions à cet effet avec le ministère en charge de
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l’économie numérique, ladite société est réputée vérifier les conditions 4 et 5 de l’article 3 de
la loi sans requérir l’avis dudit comité. Le cas échéant, le ministre chargé de l’économie
numérique prend la décision de lui attribuer le label Startup.
Selon l’article 7 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, le Ministre en charge de l’économie

numérique octroie le Label Startup, dans un délai de trois (03) jours, à la société vérifiant les
conditions des points 1, 2 et 3 de l’article 3 de la loi n°2018-20 et ayant réussi à lever des fonds
auprès de sociétés d’investissement à capital risque, de fonds collectifs de placement à risque,
de fonds d’amorçage ou de tout autre organisme d’investissement selon la législation en vigueur
et ce conformément aux dispositions de l’article 6 de ladite loi.17
 Les décisions d’octroi du label startup sont publiées sur le portail électronique des startups.
 Dans le cas de refus d’une demande, le comité de labélisation est tenu de motiver la décision
de refus et de la notifier au postulant par voie électronique.
III- Les encouragements et avantages accordés au promoteur de la Start-

up ; conditions et procédures :
1. Congés :
Selon l’article 8 de la loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups, tout promoteur
d’une Startup, agent public ou salarié d’une entreprise privée, peut bénéficier du droit au congé
pour création de Startup pour une durée d’une année renouvelable une seule fois.
Ils peuvent bénéficier de ce droit, trois au plus, des fondateurs-actionnaires exerçant à plein-
temps dans la Startup concernée. L’employeur, public ou privé, n’est pas en droit de s’opposer
au départ de l’agent bénéficiaire d’un congé pour création de Startup. Toutefois, l’agent doit
obtenir une autorisation écrite préalable de l’employeur privé employant moins de cent (100)
salariés.18
L’agent public ou le salarié d’une entreprise privée bénéficiant d’un congé pour création de
Startup conserve sa relation contractuelle et règlementaire avec son employeur, sans toutefois
percevoir ni rémunération ni avantages au titre de son emploi d’origine. Il ne bénéficie pas
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17
18
avril 2018.
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également de droit aux congés payés durant la période du congé pour création de Startup et
ceux conformément à l’article 9 de la loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups.
 Au terme du congé pour création de Startup, l’agent public ou le salarié d’une

entreprise privée a le droit de réintégrer son emploi ou son corps d’origine, même en
surnombre. Ce surnombre est résorbé à la première vacance venant à s’ouvrir dans
le corps ou l’emploi considéré.
 Le promoteur a le droit de demander de mettre fin au congé pour création de Startup,
de sa propre initiative, au cours de la période dudit congé.19
Selon l’article 15 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, le postulant pour un congé pour
création de Startup doit remplir les conditions suivantes :
 Etre titulaire et compter trois (3) années d’ancienneté dans son emploi d’origine
 Présenter l’autorisation écrite préalable dans le cas de l’employeur privé
employant moins de cent (100) salariés,
 Déposer une demande via le portail électronique des start-ups dans un délai
d’un (1) mois au maximum à compter de la date d’obtention du label,
 S’engager à être employé à plein-temps au sein de ladite startup.20
Selon l’article 15 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, le postulant pour un congé pour
création de startup dépose une demande électronique unifiée au titre de la startup concernée. La
demande est munie des données et justificatifs nécessaires dont la date proposée de départ
effectif de l’emploi d’origine. Cette date doit se situer entre un mois et demi, au moins et six
(6) mois, au plus, à partir de la date de dépôt de ladite demande.21
La direction de l’économie numérique vérifie l’éligibilité des titulaires de la demande précitée

et se prononce dans un délai ne dépassant pas quinze (15) jours à partir de la date de réception
de ladite demande. En cas d’accord, les employeurs d’origine en sont informés par voie écrite.
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 Dans le cas d’un agent public bénéficiant d’un congé pour création de startup,
son employeur d’origine est tenu, dès sa notification par la direction de l’économie numérique,
de prendre les mesures nécessaires vis-à-vis de la situation réglementaire dudit agent.
 En cas de fin du congé pour création de startup ou son arrêt sur demande du
bénéficiaire, ce dernier exprime son souhait de réintégrer sa fonction ou son corps d’origine via
le portail électronique des startups. La direction de l’économie numérique se charge d’en
informer l’employeur d’origine par voie écrite. L’employeur d’origine est tenu de notifier
l’agent ou le salarié concerné pour réintégrer sa fonction ou son corps d’origine dans un délai
de trente (30) jours à compter de la date de notification sous peine d’être considéré en situation
d’abandon de poste.
 En cas de retrait du label d’une startup, ses promoteurs se voient déchus du droit au congé
pour création de startup au titre de ladite startup. La direction de l’économie numérique
informe les employeurs d’origine de la décision de retrait par voie écrite. Les employeurs
d’origine sont tenus de notifier les agents ou les salariés concernés pour réintégrer leurs
fonctions ou leurs corps d’origine dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de
notification sous peine d’être considéré en situation d’abandon de poste.
2. Bourses :
Selon l’article 10 de la loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups, tout promoteur
d’une Startup peut bénéficier d’une bourse de Startup pour une durée d’une seule année. Ils
peuvent bénéficier de cette bourse, trois au plus des fondateurs-actionnaires exerçant à plein-
temps dans la Startup intéressée. Un fondateur-actionnaire de plusieurs Startups ne peut
bénéficier de plus d’une seule bourse de Startup dans la même période. Les montants alloués
au titre de bourse de Startup proviennent des ressources du Fonds national de l’emploi, de dons
et de toutes autres ressources prévues par la législation et la réglementation en vigueur.22
Selon l’article 17 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, le postulant pour une bourse de
startup doit remplir les conditions suivantes :
 Obtention du label startup par la société dans laquelle il est fondateur et

actionnaire,
 Ne pas avoir bénéficié d’une bourse de startup au courant des trois (3) années
écoulées à compter de la date du dépôt de la demande,
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Loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups. Article 10, Journal officiel de la République Tunisienne,
20 avril 2018.
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 Déposer une demande via le portail électronique des startups dans un délai d’un
(1) mois à compter de la date d’obtention du label startup sans toutefois dépasser un (1) an
à compter de la date de la constitution de la société,
 S’engager à être employé à plein-temps au sein de ladite startup.
Le montant de la bourse de startup est fixé pour les salariés sur la base du revenu mensuel
moyen net pour les douze (12) derniers mois à compter de la date d’obtention du label startup.
Ce montant est compris entre mille (1000) dinars et cinq mille (5000) dinars net par mois. Pour
les non-salariés, le montant mensuel net de la bourse est fixé à mille (1000) dinars.
Les postulants pour la bourse de startup déposent une demande électronique unifiée au titre de
la startup concernée. La demande est munie des données et des justificatifs nécessaires. La
structure chargée des startups vérifie l’éligibilité de la demande et se prononce dans un délai ne
dépassant pas quinze (15) jours à partir de la date de réception de ladite demande. Les dossiers
approuvés sont transmis par voie électronique à l’agence nationale de l’emploi et du travail
indépendant.
La bourse est versée à partir de la date d’obtention du label startup. Dans le cas des salariés
bénéficiant d’un congé pour création de startup, la bourse est versée à compter de la date du
départ effectif de l’emploi d’origine. L’agence nationale de l’emploi et du travail indépendant
verse ladite bourse mensuellement et dans la limite de douze (12) mois.
Dans le cas du retrait du label startup, l’agence nationale de l’emploi et du travail indépendant
est notifiée par voie électronique et les mesures nécessaires sont prises pour l’arrêt immédiat
du versement de ladite bourse.23
3. Le CIVP et le programme d’emploi :
Toute personne nouvellement diplômée qui est légalement éligible à bénéficier des programmes
d’emploi prévus par les règlements en vigueur, et qui crée une startup, peut conserver le droit
de bénéficier de ces programmes, et ce, pour une durée maximale de trois (3) ans à compter de
la date d’octroi du label Startup. Ainsi que toute personne nouvellement diplômée qui est
légalement éligible aux programmes d’emploi prévus par les règlements en vigueur, et qui a
conclu un contrat de travail avec une startup, a le droit de choisir entre la jouissance immédiate
de ces programmes ou son report.
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Elle peut, en cas de report, se prévaloir de ces programmes après le terme du contrat de travail
conclu avec la startup, dans un délai maximum de trois (3) ans à compter de la date de début du
contrat de travail, et ceux conformément à l’article 11 de la Loi n° 2018-20 du 17 avril 2018,
relative aux Startups.
IV- Les obligations des Start-up pendant la validité de Label :

Selon l’article 7 de la loi° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups, La start-up est tenu
de :
 La réalisation d’objectifs de croissance relatifs au nombre des ressources humaines, au total

de l’actif et au chiffre d’affaires annuel, fixés par décret gouvernemental.
 La tenue d’une comptabilité conformément à la législation et à la réglementation en
vigueur, et la mise à disposition du ministère chargé de l’économie numérique de ses états
financiers, et ce, au plus tard le 31 mars de l’année suivant celle de l’exercice concerné.
 La notification au ministère chargé de l’économie numérique de tout changement survenu
concernant les éléments cités à l’article 3 de la présente loi, et ce, dans un délai d’un mois
à compter de la date dudit changement.24
Selon l’article 9 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, toute startup est tenue, durant la
durée de validité du label, de réaliser cumulativement des objectifs de croissance inhérents à
l’effectif, au total bilan et au chiffre d’affaires annuel comme suit :
Durée Effectif Chiffre d’affaires ou Total

bilan
Au bout de trois (03) ans de Supérieur ou égal à dix (10) Supérieur ou égal à trois cent
la date d’octroi du Label employés. (300) mille dinars.
Au bout de cinq (05) ans de la Supérieur ou égal à trente Supérieur ou égal à un (01)
date d’octroi du Label (30) employés. million de dinars.
Tableau 1 Les objectifs de croissance25
 Le chiffre d’affaires annuel ou le total bilan sont calculés compte-tenu des états financiers
de la startup pour l’année écoulée et des états plus récents, le cas échéant.
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avril 2018.
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V- Les missions du ministère chargé de l’économie numérique :
Selon l’article 5 de la loi° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups, Les services
compétents du ministère chargé de l’économie numérique sont chargés par les missions
suivantes : La réception et le tri des demandes d’obtention du label Startup tout en vérifiant la
satisfaction des demandes provenant des sociétés, aux conditions 1, 2 et 3 de l’article 3 de la
loi° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups.
 La gestion du Portail électronique des Startups en tant qu’interlocuteur unique des

Startups pour les procédures administratives qui leur sont propres.
 L’appui aux Startups et le suivi du bénéfice des incitations et des avantages octroyés en
vertu de la présente loi.27
 Le ministre chargé de l’économie numérique peut conférer toutes les missions citées ci-
dessus à une entité disposant des compétences techniques nécessaires, et ce, en vertu d’une
convention conclue à cet effet.
VI- De l’organisation, des prérogatives et des modalités de

fonctionnement du comité de labélisation :
1. La composition du comité de labélisation :
Selon l’article 11 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, le comité de labélisation est

composé de :
 Un président parmi les compétences reconnues dans les domaines de

l’investissement et de l’innovation et disposant d’une expérience dans la gestion et la
direction,
 Deux (2) cadres représentant les ministères et structures publiques en relation
avec l’innovation, l’économie numérique, l’entrepreneuriat et le financement et disposant
de la compétence et de l’expérience dans les domaines sus-indiqués,
 Quatre (4) compétences du secteur privé parmi les spécialistes dans les
domaines du financement, de l’accompagnement et de l’entrepreneuriat innovant.28
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2. Modalités de fonctionnement du comité de labélisation :
Selon l’article 12 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, le comité de labélisation délibère

sur les dossiers qui lui sont soumis à travers une plateforme électronique exclusivement dédiée
au président, aux membres et au secrétariat permanent et équipée d’un mécanisme de signature
électronique. L’octroi ou le retrait du label startup requiert l’avis favorable d’au moins cinq (5)
membres dudit comité. Le vote se fait par voie électronique.29
Le comité se réunit, le cas échéant, afin d’auditionner le prétendant au label ou le représentant

légal de la startup conformément aux dispositions du paragraphe 2 de l’article 7 de la loi n°
2018-20 susvisée. Le quorum n’est atteint qu’en présence de cinq (5) membres du comité y
compris le président.
Le président peut, en cas d’empêchement, déléguer la présidence du comité à l’un des membres
de son choix et envoie, le cas échéant, une notification électronique. Le vote ne peut pas faire
l’objet de délégation. En cas d’absence d’un des membres du comité trois fois successives et
sans motif, il est considéré démissionnaire et sera remplacé conformément à la même
composition et aux mêmes procédures mentionnées à l’article 11.
3. Les obligations du comité de labélisation :

 Les membres du comité sont tenus par le respect du caractère secret des données
et des délibérations et par l’obligation de retenue et le secret professionnel lors de l’exercice
de leurs fonctions.
 En cas de conflit d’intérêt sur un dossier en cours, le membre du comité
concerné est tenu d’en informer le président du comité par voie électronique de sa propre
initiative et sans délais. Il doit s’abstenir d’émettre un avis et de voter sur ledit dossier. Le
président et tout membre du comité ainsi que tout prétendant au Label Startup peuvent
émettre une réserve pour conflit d’intérêts.
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 La direction de l’économie numérique assure le secrétariat permanent du
comité de labélisation et prend en charge, notamment, la préparation de l’ordre du jour du
comité, l’envoi des invitations, l’élaboration des procès-verbaux des réunions, la
préparation des réponses et le suivi des dossiers.
 Le comité de labélisation étudie les demandes d’obtention du Label Startup
pour le cas des sociétés remplissant les conditions 1,2 et 3 de l’article 3 de la loi n°2018-20
sus-indiquée et les demandes d’obtention du Label Startup formulées par les personnes
physiques. Ledit comité ne peut émettre un avis favorable qu’après avoir auditionné le
postulant. Dans le cas d’avis favorable dudit comité, le ministre en charge de l’économie
numérique décide l’octroi du Label Startup pour les sociétés et du Pré-label pour les
personnes physiques.
 Dans le cas de refus d’une demande, le comité de labélisation est tenu de
motiver la décision de refus et de la notifier au postulant par voie électronique.30
4. Les missions du comité de labélisation :
Selon l’article 6 de la loi° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups, le comité de
labélisation est une comité technique créer par le ministère chargé de l’économie numérique
qui statue sur la satisfaction des demandes d’obtention du label Startup, aux conditions citées
aux points 4 et 5 de l’article 3 ci-dessus.
Le Pré-label et le label Startup sont octroyés par décision du ministre chargé de l’économie
numérique, sur avis conforme du Comité technique. Les attributions, l’organisation et le
fonctionnement du Comité, sont fixés par décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018.31
Remarque : Selon l’article 6 de la loi° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups, sont
réputées avoir satisfait aux conditions citées aux points 4 et 5 de l’article 3 selon la présente loi,
sans avoir à recourir audit de le comité de labélisation, les sociétés ayant déposé une demande
d’obtention du label Startup, ayant satisfait aux conditions 1, 2 et 3 de l’article 3 de la présente
loi, ayant obtenu un financement provenant des sociétés d’investissement à capital risque, de
fonds collectifs de placement à risque, de fonds d’amorçage ou de tout autre organisme
d’investissement selon la législation en vigueur et ayant conclu des conventions à cet effet
avec le ministère chargé de l’économie numérique.
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avril 2018.
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Section 2 : Le cadre comptable des Start-ups en Tunisie :
Les start-ups en Tunisie sont tenus d’une comptabilité conformément au système comptable
des entreprises en Tunisie.
La tenue de la comptabilité s’appuie sur des pièces justificatives et comporte la tenue des livres
comptables ainsi que l’élaboration et la présentation des états financiers et ce conformément
aux dispositions de la loi n°96-112 du 30 décembre 1996 relatives aux systèmes comptables
des entreprises en Tunisie.32
1. Les livres comptables :
Les entreprises qui sont soumises aux dispositions de la loi n°96-112 du 30 décembre 1996
relatives aux systèmes comptables des entreprises en Tunisie tels que les Start-ups doivent tenir
des livres comptables qui comportent : un journal-général, un grand livre et un livre
d’inventaire. Elles sont tenues également d’établir une balance.33
Le journal-général : Toute opérations découlant des transactions de l’entreprise et des effets

des événements liés à son activité et qui ont un impact sur ses résultats et ses performances
financières sont portées sur le journal-général.34
L’enregistrement doit se faire chronologiquement opération par opération et jour par jour et
doit être appuyé de pièces justificatives.35
Le grand livre : Les écritures du journal-générale sont portées sur le grand livre et ventilées
selon le plan des comptes de l’entreprise.36
La balance : La balance est établie périodiquement et au moins une fois par exercice et doit
comporter les totaux des opérations et les soldes ouverts dans le grand-livre.37
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Loi n°96-112 du 30 décembre 1996 relatives aux systèmes comptables des entreprises en Tunisie. Article 3,
Journal officiel de la République Tunisienne, 30 décembre 1996.
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35
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Le livre d’inventaire : L’opération d’inventaire doit être réalisée, au moins une fois par
exercice, à l’effet de vérifier l’existence des éléments d’actifs et de passifs et de s’assurer de
leur valeur Les éléments sont regroupés sur le livre d’inventaire selon la nature de chaque
élément inventorié et le mode de son évaluation.
Le livre d’inventaire est tenu d’une manière, conforme aux normes comptables, permettant la
justification de tous les éléments des états financiers.38
2. Les états financiers :
Les états financiers doivent présenter de manière fidèle la situation financière réelle de la Start-
up, ses performances et tout changement de sa situation financière, et doivent refléter
l’ensemble des opérations découlant des transactions de la Start-up et des effets des événements
liés à son activité.39
Ces états financiers comprennent généralement :
 Le bilan : Constitue une représentation à une date donnée, de la situation

financière de l’entreprise sous forme d’actif et passifs et de capitaux propres. L’actif et le passif
sont regroupés ou divisés d’après le degré d’incertitude relatif au montant et au moment de la
réalisation ou de la liquidation éventuelle.
 L’état de résultat : Retrace les revenus et gains et les charges et pertes

découlant d’un exercice comptable complet engendrant le résultat net de l’exercice et reflétant
ainsi la performance financière et la rentabilité de la start-up. L’information sur la performance
est utile pour évaluer la rentabilité de l’entreprise et sa capacité à générer des flux de trésorerie
à partir des ressources qu’elle contrôle. Elle est aussi utile pour évaluer l’efficacité avec laquelle
la Start-up a utilisé ces ressources et sa capacité à employer des ressources supplémentaires.
 L’état de flux de trésorerie : Retrace l’évolution de la situation financière au

cours de l’exercice comptable. Il fournit des informations sur les activités d’exploitation, de
financement et d’investissement de l’entreprise, ainsi que sur les effets de ces activités sur sa
trésorerie.
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 Notes aux états financières : Ces états doivent être détaillés par des
informations explicatives et supplémentaires présentés sous forme de notes permettant une
meilleure intelligibilité des états financiers. Ces notes font partie intégrante des états financiers.
 Autres informations : D’autres informations financières et non financières

dont la publication est de nature à rendre plus utile l’information, pourraient être communiquées
sous forme de rapport ou rapport séparés complétant les états financiers.40
Ces états financiers sont élaborés et présentés périodiquement, au moins une fois par an, et en
adoptant les mêmes méthodes, sauf pour les cas spécifiques dans le système comptable et ce
conformément aux normes comptables et aux dispositions de la loi n°96-112 du 30 décembre
1996 relatives aux systèmes comptables des entreprises en Tunisie.41
Les Start-ups établissent leurs états financiers en dinar tunisien, à l’exception des entreprises
autorisées en application des dispositions de l’article 3 de la loi n°96-112 du 30 décembre 1996
relatives aux systèmes comptables des entreprises en Tunisie.42
Conclusion :
Il est important de souligner que les startups sont soumises à un cadre juridique spécifique qui
leur permet de bénéficier de certains avantages et facilités. Cela comprend des régimes fiscaux
et des incitations conçus pour encourager l'innovation et la croissance économique.
Ces avantages visent à attirer des investissements dans les startups, à stimuler l'innovation et à
favoriser la création d'emplois. Ils permettent aux startups de mobiliser plus facilement des
fonds pour financer leur croissance et de réinvestir leurs bénéfices dans leur développement,
sans être alourdies par une charge fiscale excessive.
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Décret gouvernemental tunisien n° 96-2459 du 30 décembre 1996, portant approbation du cadre conceptuel de
la comptabilité
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En conclusion, le cadre juridique et comptable des startups offre des opportunités uniques et
des avantages spécifiques pour ces entreprises en démarrage. Cependant, il est essentiel de
comprendre et d'évaluer attentivement ces réglementations et avantages pour maximiser les
opportunités tout en restant conformes aux lois et aux obligations comptables.
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DEUXIEME CHAPITRE :
LES AVANTAGES ACCORDÉS

AUX START-UPS ET AUX
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DEUXIEME CHAPITRE : LES AVANTAGES ACCORDÉS AUX
STARTU-PS ET AUX INVESTISSEURS EN TUNISIE
Introduction :
Les avantages fiscaux et financiers occupent une place importante dans la vie politique,
économique et sociale d’un pays et elle a, notamment, un impact direct sur l’investissement et
la croissance économique. Ils peut-être un simulateur d’investissement surtout pour les pays
qui optent pour des mesures fiscales incitatives minutieusement établies et appliquées.
L'introduction d'un pays offrant des avantages fiscaux financiers et sociaux pour les entreprises
peut jouer un rôle crucial dans la stimulation de l'investissement, la promotion de
l'entrepreneuriat et le développement économique. Ces mesures incitatives, offrent un ensemble
d'avantages attrayants qui encouragent l'établissement et la croissance des entreprises sur le
territoire.
En offrant des incitations financières et fiscales, un pays peut attirer des investisseurs nationaux
et étrangers, favoriser la création d'emplois, attirer des talents qualifiés et soutenir un
développement régional équilibré. Dans cette perspective, il est essentiel de comprendre les
avantages dans un pays pour saisir l'impact positif qu'ils peuvent avoir sur l'économie nationale.
Start-up Act Tunisie, offre de sa part des avantages importants pour les Startups et les
investisseurs. Ces avantages jouent un rôle essentiel dans le soutien et la croissance de ces
entreprises émergentes. Ces mesures incitatives visent à stimuler l'entrepreneuriat, favoriser
l'innovation et renforcer le tissu économique du pays, le gouvernement cherche à attirer et à
encourager les entrepreneurs à investir et à développer leurs activités sur le territoire.
Section 1 : Les avantages fiscaux, financiers et sociaux accordés à la

Start-up :
Les avantages accordés aux startups en Tunisie revêtent une importance considérable tant pour
les entreprises en démarrage que pour l'économie dans son ensemble, ils offrent une incitation
concrète pour les entrepreneurs à se lancer dans de nouvelles entreprises. Ces mesures allègent
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les contraintes financières auxquelles sont confrontées les startups au début de leur parcours.
Cela encourage les individus à prendre des risques, à développer leurs idées et à concrétiser leur
vision entrepreneuriale.
La start-up labellisée bénéficie de ces avantages des incitations et avantages pendant la durée
de validité du label «Start-up», qui ne peut excéder une durée de 8 ans à compter de la date de
constitution de la société.
1. Le portail des Start-ups :
Le portail des startups en Tunisie est une plateforme en ligne dédiée à l'écosystème des startups
dans le pays. Il sert de point d'accès centralisé pour les entrepreneurs, les investisseurs, les
experts, les partenaires commerciaux et toute personne intéressée par le domaine des startups
en Tunisie.
Le portail des startups offre une gamme de ressources et de services pour soutenir les
entrepreneurs dans leur parcours entrepreneurial. Il fournit des informations sur les programmes
d'incubation, les opportunités de financement, les événements, les formations et les concours
spécifiquement destinés aux startups.
De plus, le portail peut proposer des outils en ligne permettant aux startups de créer et de gérer
leur profil, de rechercher des partenaires potentiels, de se connecter avec des mentors et
d'accéder à des ressources pratiques telles que des guides juridiques, des modèles de plan
d'affaires, des informations fiscales, etc.
Le portail des startups en Tunisie est généralement géré par des organismes gouvernementaux,
des incubateurs, des accélérateurs ou des associations spécialisées dans le soutien aux startups.
Son objectif principal est de centraliser les informations et les ressources pour faciliter le
développement et la croissance des startups en Tunisie.
Il est recommandé aux entrepreneurs et aux acteurs de l'écosystème des startups en Tunisie de
consulter régulièrement le portail des startups pour rester informés des dernières opportunités,
des événements et des actualités concernant l'écosystème des startups dans le pays car ce portail
évoluera pour intégrer d’autres fonctionnalités afin de faciliter les opérations administratives
des Startups.
Page | 36
2. L’Exonération de l’impôt sur les sociétés :
2.1 Pour les Start-ups ayant obtenu leur label au début de l’année :
L'impôt sur les sociétés (IS) est un impôt prélevé sur les bénéfices réalisés par les sociétés et
les entreprises. Il constitue une source importante de revenus pour les gouvernements et joue
un rôle clé dans le financement des services publics et des infrastructures.
Et selon l’article 19, de la loi° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups, la Startup
bénéficie, pendant la durée de validité du label Startup de l’exonération de l’impôt sur les
sociétés.43
2.2 Pour les Start-ups ayant obtenu son label en cours d’année :
Une société qui obtient le label startup en cours d’année bénéficie de l’exonération de l’IS à
partir de la date d’obtention dudit label. Les bénéfices réalisés antérieurement à l’obtention du
label demeurent soumis à l’IS conformément à la législation en vigueur.
De ce fait, en cas de tenue d’une comptabilité analytique, les bénéfices réalisés avant et après
la date d’obtention du label sont déterminés sur la base de cette comptabilité.
A défaut de comptabilité analytique, les bénéfices réalisés antérieurement à la date d’obtention
du label sont déterminés sur la base d’un pourcentage obtenu par le rapport entre le chiffre
d’affaires réalisé à partir du 1er janvier jusqu’à la date d’obtention du label startup et le chiffre
d’affaires global réalisé durant l’exercice.
Concernant les acomptes provisionnels, la DGELF a précisé que la startup du cas d’espèce
ayant obtenu son label au cours de l’exercice 2019, demeure tenu de payer les acomptes
provisionnels au cours de la même année, calculés sur la base de l’IS dû au titre des bénéfices
de l’exercice 2018. Les acomptes provisionnels payés en 2019 sont imputables sur l’IS dû au
cours de l’exercice 2020. Au cas où la société dégage un crédit d’impôt provenant des acomptes
provisionnels, il peut faire l’objet d’une demande de restitution conformément à la législation
fiscale en vigueur.44

43
20 avril 2018.
44
InFirst Auditors, Avantages fiscaux et financiers, 2020
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3. Les charges salariales et patronales :
3.1 La prise en charge par l’Etat des charges salariales et patronales :
Les charges sociales et patronales font référence aux cotisations et aux contributions financières
que les employeurs doivent verser aux organismes de sécurité sociale pour financer la
protection sociale et les prestations sociales des travailleurs, cependant, elles représentent
également un coût pour les employeurs et peuvent avoir un impact sur le coût du travail.
Et selon l’article 19, de la loi° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups, La Startup
bénéficie, pendant la durée de validité du label Startup de la prise en charge par l’Etat des
cotisations patronales et salariales au régime légal de sécurité sociale qui sont imputées sur les
ressources du Fonds national de l’emploi.45
3.2 Conditions de bénéficier de la prise en charge salariales et patronales :
La startup souhaitant bénéficier de la prise en charge par le fonds national de l’emploi des
contributions patronales et salariales au régime légal de la sécurité sociale doit déposer un
dossier via le portail électronique des startups accompagnés des données et justificatifs
nécessaires. Le dossier est transmis, par voie électronique, à l’agence nationale de l’emploi et
du travail indépendant qui s’en charge et ce conformément aux conditions et procédures
requises prévues au décret n° 2012-2369 du 16 octobre 2012.46
4. Compte spécial en devise :
Les comptes spéciaux en devise font référence à des comptes bancaires ou des instruments
financiers libellés dans une devise étrangère, ces comptes spéciaux en devise offrent plusieurs
avantages et utilisations importantes. Le compte spécial en devise ou en dinars convertible
permet à son utilisateur de loger ces avoirs régulièrement acquis à l'étranger. Il leur permet ainsi
d'honorer ces dépenses en Tunisie ou à l'étranger, en dinars ou dans une devise choisie.

45
20 avril 2018.
46
Décret gouvernemental n° 2018-840 du 11 octobre 201. Article 19
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Les bénéficiaires de l'ouverture des comptes spéciaux en devises et en dinars convertibles selon
le Circulaire aux intermédiaires agrées n° 87-37 sont :
 Les personnes physiques de nationalité tunisienne transférant leur résidence habituelle de

l'étranger en Tunisie, les personnes physiques ou morales tunisiennes bénéficiant de
l'amnistie de change prévue par la loi N° 86- 83 du 1er septembre 1986 ainsi que toute autre
personne physique ou morale de nationalité tunisienne pour ses avoirs acquis régulièrement
à l'étranger.
 Les personnes physiques de nationalité étrangère résidentes en Tunisie.
 Les personnes morales étrangères pour leurs établissements résidents en Tunisie.47
Et parmi ces derniers, les startups qui ont le droit d’ouvrir un compte spécial en devises, auprès
d’intermédiaires agréés, et ceux conformément à l’article 17, de la loi° 2018-20 du 17 avril
2018 relative aux startups qui prévoit « Sous réserve des dispositions du code des changes et
du commerce extérieur, toute Startup a le droit d’ouvrir un compte spécial en devises, auprès
d’intermédiaires agréés, qu’elle alimente librement en devises provenant de la participation à
son capital, de l’émission d’obligations convertibles en actions ou d’avances en comptes
courants associés et, d’une manière générale, de toutes les autres catégories assimilées à des
fonds propres conformément à la réglementation en vigueur, ainsi que de ses produits
d’exploitation. »48
Selon l’article premier du Circulaire aux Intermédiaires Agréés n° 2019-01 portant sur les
comptes Start-ups en devise, toute société résidente, ayant le label « startup » délivré
conformément à la réglementation en vigueur, peut pour les besoins de son activité se faire
ouvrir auprès des Intermédiaires Agréés des comptes en devises appelés «comptes start-up».
En cas de retrait du label «start-up» ou lorsque la durée de validité du label est expirée, le
titulaire du «compte start-up en devise» doit procéder, sans délai, à la clôture dudit compte.49

47
Circulaire aux intermédiaires agrées n° 87-37
48
20 avril 2018.
49
Circulaire aux Intermédiaires Agréés n° 2019-01 portant sur les comptes Start-ups en devise. Article 1
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5. La Carte Technologique :
La Carte Technologique est une carte Visa Internationale utilisable exclusivement sur internet,
permet à son utilisateur le règlement de ces transactions et achats en ligne sur des sites étrangers
à concurrence d'une allocation annuelle autorisée.
L’article unique du Circulaire aux Intermédiaires Agréés n°9102-0250 portant sur les transferts
aux titres des opérations courantes donne droit aux startups d’obtenir une carte technologique,
le montant de l’allocation annuelle maximale est fixé à cent mille dinars (100.000 DT) pour
toute société résidente ayant obtenu le Label « Startup » conformément à la réglementation en
vigueur. Dans ce cas, l’intermédiaire agréé doit exiger une copie de la décision du ministre en
charge de l’économie numérique pour l’octroi du label « startup », en cours de validité.
6. Statut douanier privilégié :
L’opérateur économique agréé est un statut accordé à toute entreprise établie en Tunisie,
exerçant une activité en relation avec le commerce extérieur, ayant la confiance de
l’administration des douanes et remplissant des conditions minimales.
 L’octroi du statut de l’opérateur économique agréé catégorie «Simplification des

procédures douanières» est subordonné aux conditions suivantes :
 Avoir une situation douanière en règle notamment pour les trois dernières années qui
précèdent la date de dépôt de la demande de bénéfice, on entend par situation douanière en
règle le fait de ne pas commettre des infractions douanières graves ou répétées durant la
période concernée.
 Avoir une situation fiscale régularisée.
 Avoir une situation financière solvable pour les trois dernières années qui précèdent la
date de dépôt de la demande de bénéfice, aussi bien pour l’entreprise que pour ses dirigeants.
 Tenir une comptabilité commerciale conformément à la législation en vigueur et une

comptabilité matière informatisée et répondant aux exigences des contrôles douaniers.

50
Circulaire aux Intermédiaires Agréés n° 2019-02. Article 1
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 Adoption de procédures fiables et acceptées par les services des douanes pour
l’archivage des registres et des informations de l’entreprise en vue de les protéger contre la
perte, la destruction ou l’intrusion.51
 En sus des conditions édictées à la catégorie «Simplification des procédures douanières»,

l’entreprise désirant obtenir le statut de l’opérateur économique agréé catégorie «Sécurité
et sûreté» doit remplir les conditions suivantes :
 respecter les normes de sécurité et de sûreté afférentes notamment à la protection des
locaux, des personnes et de la totalité de la chaine logistique des marchandises prises en
charge par ses soins.
 disposer des moyens et équipements nécessaires à l’exercice de son activité et adopter

un système logistique fiable.52
 L’entreprise ayant obtenu le statut de l’opérateur économique agréé

catégorie «Simplification des procédures douanières» bénéficie des simplifications des
formalités administratives avec les services douaniers qui consistent notamment à :
 Lui permettre d’enlever immédiatement ses marchandises sans être soumises à des
contrôles physiques aux points frontaliers et ce, moyennant des déclarations simplifiées
établies conformément aux dispositions du code des douanes ou des déclarations en détail
orientées automatiquement au circuit vert.
 Lui permettre de disposer de ses marchandises dès l’expiration d’un délai fixé par la
convention si elle n’a pas été avisée par les services des douanes de la décision de procéder
à un contrôle physique de ses marchandises.
 La domiciliation de toutes ses opérations douanières à un bureau régional de douane

dénommé “bureau de rattachement”.
 La désignation d’un interlocuteur unique parmi les officiers de la douane dans le bureau
de rattachement de l’entreprise, chargé notamment de résoudre les difficultés qu’elle peut
rencontrer et de la soutenir, le cas échéant, dans l’accomplissement des formalités
douanières.
 Le dépôt d’une déclaration anticipée avant l’arrivée des marchandises.53

51
Codes des douanes Tunisien, 2017.
52
Page | 41
L’administration des douanes peut accorder d’autres facilitations à l’entreprise ayant obtenu le
statut de l’opérateur économique agréé catégorie «Simplification des procédures douanières» et
ce selon la nature de l’activité de l’entreprise concernée ou bien selon l’évolution des
procédures en matière douanière.
 Les entreprises ayant obtenu le statut de l’opérateur économique agréé catégorie «Sécurité
et sûreté» bénéficient, selon leurs domaines d’activités, des simplifications suivantes :
 Priorité dans le traitement des dossiers et des déclarations douanières.
 Accomplissement des formalités douanières en dehors des horaires normaux de travail
selon les possibilités disponibles.
 Facilitation des procédures de transit par l’adoption des meilleures pratiques en la

matière.
 Remplacement des garanties financières par tout autre mode accepté par
l’administration des douanes conformément à la législation en vigueur.54
statut de l’opérateur économique agréé catégorie «Sécurité et sûreté» et ce selon la nature de
l’activité de l’entreprise concernée.
 En sus des facilitations accordée aux deux catégories précédentes «Simplification des
procédures douanières» et «Sécurité et sûreté», les titulaires du statut de l’opérateur
économique agréé catégorie «Complet » bénéficient des facilitations suivantes :
 Accomplissement des formalités de dédouanement de la marchandise avant son arrivée.
 Facilitation des procédures de contrôles techniques après accord des organismes

concernés.55
statut de l’opérateur économique agréé catégorie «Complet » et ce selon la nature de l’activité
de l’entreprise concernée.

53
54
55
Codes des douanes Tunisien, 2017
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Au sens de l’article 20 la loi n° 2018-20 du 17 avril 2018, relative aux Startups, Toute
Startup est considérée comme opérateur économique agréé au sens des dispositions du
code des douanes.56
7. Exemption des procédures d’homologation et de contrôle technique de

CERT à l’importation :
Le CERT est un organisme chargé de l'homologation et du contrôle technique des équipements

de télécommunication importés en Tunisie.
Le Contrôle Technique à l’Importation est effectué, selon la nature du produit, par les différents
services Techniques du Centre.
Et, sont soumis à l’Homologation préalable les équipements terminaux des télécommunications
importés ou fabriqués en Tunisie et destinés à la commercialisation ou l’utilisation publique
ainsi que les équipements terminaux radioélectriques qu’ils soient destinés ou non à être
connectés à un réseau public de Télécommunications.57
Les Startups sont exemptées des procédures d'homologation et de contrôle technique du

CERT à l'importation.
8. Souplesse dans l’émission d’obligations convertibles en actions :
Les obligations convertibles en actions (OCA) sont des obligations classiques qui ont la
particularité de se transformer en actions. Cela permet ainsi aux souscripteurs ou investisseurs
de participer à la future expansion de la société émettrice.
Selon l’article 16 de la Loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux Startups, nonobstant les
dispositions de l’article 344 du code des sociétés commerciales, les Startups, habilitées
légalement à émettre des obligations convertibles en actions, sont autorisées à procéder à
plusieurs émissions d’obligations convertibles en actions, indépendamment des délais
d’option pour la conversion.58

56
20 avril 2018.
57
Décret gouvernemental n° 2020-48 du 23 janvier 2020.
58
20 avril 2018.
Page | 43
9. Frais de dépôt de brevet :
9.1 Prise en charge de dépôt de brevet :
Selon l’article premier de la loi n° 2000-84 relative aux Brevets, toute invention d'un produit
ou d'un procédé de fabrication peut être protégée par un titre, dénommé brevet d'invention qui
est délivré par l'Organisme chargé de la propriété Industrielle et ce, dans les conditions
déterminées par la présente loi.59
Le brevet est délivré pour les inventions nouvelles impliquant une activité inventive et
susceptibles d'application industrielle. Le brevet confère à son titulaire ou à ses ayants droit un
droit d’interdire l’exploitation pour une durée de 20 ans. Sont interdits aux tiers, sans le
consentement du titulaire du brevet ou de ses ayants droit :
 La fabrication, l'offre, la mise dans le commerce, l'utilisation ou bien

l'importation ou la détention aux fins précitées du produit objet du brevet ;
 L’utilisation du procédé de fabrication objet du brevet ;
 L’offre, la mise dans le commerce, l'utilisation ou bien l'importation ou la
détention aux fins précitées du produit obtenu directement par le procédé objet du brevet.
Toute atteinte portée aux droits du titulaire du brevet, constitue un délit de contrefaçon qui
engage la responsabilité civile et pénale de son auteur.
A partir de la deuxième année à compter du dépôt d’une demande de brevet, des taxes annuelles
sont à payer pour le maintien en vigueur d’un brevet. Ces taxes viennent à échéance le dernier
jour du mois de la date du dépôt de la demande de brevet et sont payables par anticipation pour
l’année à venir.
Exemple : date de dépôt : 10 Avril 2021 2ème annuité : jusqu’au 30 Avril 2022
Elles peuvent encore être valablement acquittées dans un délai de six mois à compter de la date
d’échéance, sous réserve du paiement simultané d'une surtaxe.
 Le montant de la taxe annuelle à payer augmente progressivement avec la durée de vie

du brevet.60

59
Loi n° 2000-84 relative aux Brevets, 2000.
60
Guide du déposant de brevet d’invention, INNORPI, 2016.
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Pour les start-ups, Le ministère chargé de l’économie numérique s’en charge des
formalités de dépôt et prend en charge les frais d’enregistrement des brevets pour les
Startups au niveau national. Il s’en charge également des formalités de dépôt et prend en
charge les frais d’enregistrement au niveau international dans la limite des ressources
disponibles et dans le respect des règles de justice et d’équité ceux conformément à
l’article 12 de la loi n° 2018-20 du 17 avril 2018, relative aux Startups.61
Ceci intervient après une évaluation préliminaire et après avis de la structure chargée de la
propriété industrielle. Le ministère peut se faire assister par des experts en recherche
scientifique pour l’aider dans l’opération d’évaluation. Les ressources citées proviennent des
participations du fonds de développement des communications et des technologies de
l’information et de la communication, de dons et de toutes autres ressources prévues par la
législation et la réglementation en vigueur.
9.2 Conditions de bénéficier de la prise en charge de frais de dépôt :

Selon le décret gouvernemental n° 2018-840 du 11 octobre 2018, la startup souhaitant
bénéficier de la prise en charge par le ministère chargé de l’économie numérique des procédures
de dépôt et des frais d’enregistrement des brevets d’invention au profit des startups aux niveaux
national et international, doit présenter une demande via le portail électronique des startups
munie des pièces justificatives du brevet d’invention et d’un devis précisant le montant de
l’enregistrement dudit brevet aux niveaux national ou international.62
Section 2 : Les avantages accordés aux actionnaires des start-ups :
L'existence des avantages pour les investisseurs des startups revêt une grande importance pour
plusieurs raisons, tels que l’encouragement à l’investissement du faite que les avantages fiscaux
et financiers incitent les investisseurs à soutenir financièrement les startups.
Investir dans les startups comporte généralement un niveau de risque plus élevé que les
investissements traditionnels. Les avantages peuvent atténuer ce risque et encourager les
investisseurs à allouer des fonds aux startups.

61
20 avril 2018.
62
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I. Dégrèvement financier :
Depuis la réforme des avantages fiscaux en 2017, le législateur tunisien a quasiment castré le
mécanisme du dégrèvement financier consistant à la déduction de l’assiette de l’impôt sur le
revenu des personnes physiques ou de l’impôt sur les sociétés, les revenus ou les bénéfices
réinvestis dans la souscription au capital initial ou à son augmentation des sociétés éligibles.
Actuellement seuls quelques secteurs d’activité bénéficient du dégrèvement financier, et ce,

nonobstant le minimum d’impôt ou sous réserve de ce minimum.
1. Participation directe dans le capital de la Start-up :
Les revenus ou les bénéfices réinvestis dans le capital initial ou à l’augmentation du capital des
startups sont totalement déductibles de la base imposable, dans la limite du revenu ou du
bénéfice soumis à l’impôt sans l’application du minimum d’impôt.52
2. Participation Indirecte dans le capital de la Start-up :
Les revenus ou les bénéfices, réinvestis dans la souscription au capital des sociétés
d’investissement à capital risque ; placés auprès des sociétés d’investissement à capital risque
sous forme de Fonds à capital risque, Fonds collectif de placement à risque et Fonds
d’amorçage sont totalement déductibles de la base imposable, dans la limite du revenu ou du
bénéfice soumis à l’impôt sans l’application du minimum d’impôt.63
Condition : Les sociétés d’investissement à capital risque doivent employer 65% au moins de
leur capital libéré ou de tout montant mis à leur disposition, dans le capital des startups ou dans
des obligations convertibles en action sans intérêt émises par les startups.
3. Les conditions pour bénéficier du dégrèvement financier :
3.1 Conditions communes pour bénéficier du dégrèvement financier :
Ces conditions sont fixées par les articles 21 et 22 du décret gouvernemental n° 2018-840 du
11 octobre 2018 :
 la personne souhaitant bénéficier de la déduction doit être en situation régulière à l’égard

de l’administration fiscale et des caisses de sécurité sociale.
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63
20 avril 2018.
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 Tenir une comptabilité conformément à la législation en vigueur pour les personnes
exerçant une activité industrielle ou commerciale ou une profession non commerciale
telle que définie dans le code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de
l’impôt sur les sociétés.
 Présentation, à l’appui de la déclaration de l’impôt sur le revenu des personnes
physiques ou de l’impôt sur les sociétés, d’une copie du label attribué à la startup dans
laquelle la participation a eu lieu et d’une attestation de libération du capital souscrits
ou tout autre document équivalent,
 Le non réduction du capital souscrit pendant une période de cinq (5) ans à partir du 1er
janvier de l’année qui suit celle de la libération du capital souscrit, sauf en cas de
réduction pour résorption des pertes,
 L’émission d’actions nouvellement émises et le non cession des actions ou des parts
sociales qui ont donné lieu au bénéfice de la déduction, avant la fin des deux années
suivantes celle de la libération du capital souscrit,
 La non stipulation dans les conventions conclues avec les promoteurs de garanties hors
projet ou de rémunérations qui ne sont pas liées aux résultats du projet objet de
l’opération de participation des sociétés d’investissement à capital risque,
 Affectation des bénéfices ou des revenus réinvestis dans un compte spécial au passif du
bilan non distribuable sauf en cas de cession des actions ou des parts sociales ayant
donné lieu au bénéfice de la déduction, et ce, pour les sociétés et les personnes exerçant
une activité industrielle ou commerciale ou une profession non commerciale telle que
définie dans le code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur
les sociétés.64

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3.2 Conditions spécifiques pour bénéficier du dégrèvement financier :
Ces conditions sont fixées par l’article 22 du décret gouvernemental n° 2018-840 du 11 octobre
2018 :
A- Dégrèvement au titre des bénéfices réinvestis directement dans le capital des

start-ups :
 Dépôt d’une déclaration d’investissement auprès de la direction de l’économie

numérique via le portail électronique des startups conformément à un formulaire prévu
à cet effet
 Présentation, à l’appui de la déclaration de l’impôt sur le revenu des personnes

physiques ou de l’impôt sur les sociétés, d’une copie du label attribué à la start-up, dans
laquelle la participation a eu lieu et d’une attestation de libération du capital souscrits
ou tout autre document équivalent.65
B. Dégrèvement au titre des bénéfices réinvestis à travers les SICARs :
 Dépôt d’une déclaration d’investissement auprès de la direction de l’économie

numérique via le portail électronique des start-ups conformément à un formulaire prévu
à cet effet,
 Engagement des SICARs ou des gestionnaires de FCPR ou de fonds d’amorçage ou de

tout autre organisme d’investissement, d’utiliser le capital social libéré ou les montants
déposés sous forme de fonds à capital risque ou les parts libérées conformément aux
dispositions de l’article 13 de la loi n°2018-20 et ce à travers la participation au capital
social des startups via l’acquisition d’actions ou de parts sociales nouvelles ou
anciennes ou via l’intervention au profit des startups, dans lesquelles ils détiennent au
moins 5% du capital, par le biais de souscription à des obligations convertibles en
actions sans intérêts, l’octroi d’avances en comptes courants associés sans intérêts et
d’une façon générale tout autre forme de quasi -fonds propres sans intérêts.65

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II- Exonération de l’impôt sur la plus-value :
1. Personne physique :
Selon l’article 14 de la loi n° 2018-20 du 17 avril 2018, relative aux Startups, sont exonérés de
l’impôt sur la plus-value, les bénéfices provenant de la cession des titres relatifs aux
participations dans les Startups.66
2. Personne morale :
La rédaction l’article 14 de la loi 2018-20 du 17 avril 2018, relative aux Startups, laisse déduire
que les personnes physiques dont les titres de participation dans les startups sont rattachés à un
actif professionnel ne pourraient pas bénéficier de l’avantage de l’exonération de l’impôt
sur la plus-value provenant de la cession des titres relatifs aux participations dans les start-ups,
puisque l’exonération des bénéfices provenant de la cession de ces titres s’est limitée à l’impôt
sur la plus-value et n’a pas été étendue à l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
La rédaction de cet article laisse déduire également que les bénéfices provenant de la cession
des titres de participations dans les Startups réalisés par les personnes morales sont imposables
à l’impôt sur les sociétés.67
III- Les apports en nature :
L’article 15 de la loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux Startups, prévoit que nonobstant
les dispositions des articles 100 et 173 du code des sociétés commerciales, et dans le cas d’un
apport en nature, les actionnaires d’une Startup sont habilités à choisir le commissaire aux
apports afin d’évaluer ledit apport.68
IV- Le Fonds de garantie des Startups :
Le fonds de garantie des Start-ups est un mécanisme de garantie pour les participations des
fonds d'investissement et autres organismes d'investissement réglementés dans les startups. Ce
mécanisme ne peut être activé qu'en cas de liquidation amiable de la startup objet de la garantie.
Selon l’article 18 de la loi n° 2018-20 du 17 avril 2018, relative aux Startups, ce mécanisme a

66
20 avril 2018.
67
BDO, START-UP ACT en Tunisie, 2022
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pour objectif de garantir les participations des sociétés d’investissement à capital risque, des
fonds collectifs de placement à risque, des fonds d’amorçage et de tout autre organisme
d’investissement selon la législation en vigueur, au capital des Startups dans la limite d’un taux
fixé par une convention conclue à cet effet entre le ministre chargé de l’économie numérique et
le ministre chargé des finances. Ce mécanisme intervient uniquement en cas de liquidation
amiable des Startups.
.
Le bénéfice de cette garantie n’est pas cumulable avec celle du fonds national de garantie. Le
mécanisme de garantie, est financé par une dotation financière imputée sur les ressources du
Fonds de développement des communications et des technologies de l’information et de la
communication, par des dons et par toutes autres ressources prévues par la législation et la
réglementation en vigueur.
La gestion du mécanisme de garantie est confiée à la Société tunisienne de garantie en vertu
d’une convention conclue entre le ministère chargé de l’économie numérique, le ministère
chargé des finances et la Société tunisienne de garantie.
Le financement du mécanisme de garantie « Fonds de garantie des startups » visant à garantir

les participations des sociétés d’investissement à capital risque, des fonds collectifs de
placement à risque, des fonds d’amorçage et de tout autre organisme d’investissement selon la
législation en vigueur dans les startups, tel que stipulé dans l’article 18 de la loi n° 2018-20 du
17 avril 2018, relative aux startups.69
Section 3 : Les causes et les conséquences fiscales du retrait de Label

Start-up :
Le retrait du label Startup peut avoir des causes et des conséquences significatives tant pour la
startup elle-même que pour les investisseurs qui y ont placé leur argent. Perdre le statut de
startup peut être le résultat de divers facteurs.
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20 avril 2018.
69
20 avril 2018.
Page | 50
1. Les causes du retrait du Label Start-up :
Selon l’article 10 du décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018, la direction de l’économie

numérique procède à des opérations de contrôle périodique afin de vérifier le respect par les
startups des conditions et des engagements juridiques exigés en vertu de la loi et élabore, à cet
effet, des rapports qu’elle soumet au comité de labélisation.
En cas de manquement à un des engagements cités à l’article 7 de la loi n° 2018-20 loi n° 2018-
20 du 17 avril 2018, relative aux Startups, un avertissement est adressé par voie électronique à
la startup pour se conformer aux conditions juridiques dans un délai d’un (1) mois à compter
de la date d’envoi dudit avertissement.
Passé ce délai et en cas de non-conformité persistante, un questionnaire électronique est envoyé

au contrevenant tout en lui accordant un délai de quinze (15) jours pour la réponse. Le
contrevenant peut être convoqué pour se présenter devant le comité de labélisation et être
auditionné. Le questionnaire électronique est réputé procès-verbal d’audition.
Ces engagements sont les suivants :
 Ne tient pas une comptabilité conformément à la législation et à la réglementation en

vigueur
 Ne met pas à la disposition du ministère chargé de l’économie numérique ses états
financiers, et ce, au plus tard le 31 mars de l’année suivant celle de l’exercice concerné
 Ne notifie pas au ministère chargé de l’économie numérique tout changement dans les
éléments qui ont conditionné l’octroi du label et ce, dans un délai d’un mois à compter
de la date dudit changement.
 Ne réalise pas les objectifs cités par l’article 9 du Décret gouvernemental n° 2018-840
du 11 octobre 2018.
Le ministre chargé de l’économie numérique peut, sur demande dudit comité, ordonner de
dresser un constat pour vérifier le respect par les startups des conditions juridiques.
En cas de non-réponse au questionnaire ou d’absence ou si le comité de labélisation estime que

les motifs avancés sont insuffisants ou sur la base du constat précité, ledit comité émet un avis
conforme de retrait du label. Le ministre chargé de l’économie numérique décide le retrait du
label et la décision est notifiée au contrevenant par voie électronique.70

70
Décret gouvernemental n° 2018-840 du 11 octobre 2018. Article 10.
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2. Les conséquences du retrait du Label Start-up :
Le retrait du label Start-up entraine une déchéance fiscale aussi bien pour la Start-up que pour
ses actionnaires.
La déchéance fiscale entraine le paiement de l’impôt qui aurait dû être payé par la startup et par
les investisseurs dans les startups, majoré des pénalités de retard prévues par les articles 81 et
82 du code des droits et procédures fiscaux. Les délais de prescription commencent à courir à
compter du 1er janvier de l’année qui suit celle au cours de laquelle l’opération donnant lieu à
l’exigibilité de l’impôt a été réalisée c’est-à-dire l’année de constatation du manquement aux
conditions et/ou aux engagements requis pour bénéficier du Label Startup.71
 Les avantages fiscaux offrent un levier financier significatif aux startups, leur permettant
de mobiliser des fonds et de réinvestir dans leur développement, sans être trop pénalisées
par les charges fiscales, c’est pour ça qu’il est essentiel que les startups et les investisseurs
comprennent bien les règles et les réglementations entourant ces avantages fiscaux.
Le tableau synoptique ci-dessous détaillera de manière concise les avantages spécifiques

accordés aux startups en Tunisie. :
Avantages accordées
Avantages fiscaux accordés aux
Aux promoteurs de la Start-up

Start-ups en Tunisie
Congés : Le promoteur de la start-up qu’il soit agent de la fonction publique ou salarié

d’une entreprise privée. Ce droit au congé peut être donné à (03) personnes au maximum
exerçant à plein temps dans la STARTUP concernée en qualité de fondateur –actionnaire.
Bourses : Le promoteur de la start-up qu’il soit agent de la fonction publique ou salarié

d’une entreprise privée. Ce droit à la bourse peut être donné à (03) personnes au maximum
exerçant à plein temps dans la STARTUP concernée en qualité de fondateur –actionnaire.
Page | 52
Dégrèvements financiers :
 Participation Directe dans le capital de la start-up : Les revenus ou les bénéfices

réinvestis dans le capital initial ou à l’augmentation du capital des startups sont
100% déductibles de la base imposable, dans la limite du revenu ou du bénéfice
soumis à l’impôt sans l’application du minimum d’impôt
 Participation Indirecte dans le capital de la start-up : Les revenus ou les bénéfices :
Aux actionnaires de la Start-up
Réinvestis dans la souscription au capital des sociétés d’investissement à capital

risque ; Placés auprès des sociétés d’investissement à capital risque sous forme de
: Fonds à capital risque Fonds collectif de placement à risque Fonds d’amorçage
sont 100% déductibles de la base imposable, dans la limite du revenu ou du
bénéfice soumis à l’impôt sans l’application du minimum d’impôt.
Exonération de l’impôt sur la plus-value sur cession des titres : les Personnes
Physiques dont les titres de participation dans la Startup sont rattachés à un actif
professionnel ne pourraient pas bénéficier de cet avantage puisque l’exonération des
bénéfices provenant de la cession de ces titres s’est limitée à l’impôt sur la plus-value et
n’a pas été étendue à l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
Fonds pour Garantir les participations : C’est un mécanisme de garantie des

participations des fonds d’investissement et autres organismes d’investissement
réglementés dans les Startups. Ce mécanisme n’est activable qu’en cas de liquidation
amiable de la Startup objet de la garantie.
Page | 53
Exonération de l’impôt sur les sociétés : Exonération d’impôt sur les sociétés, durant la
validité du label startup qui est de 8 ans au maximum à compter de la date de constitution.
Prise en charge des frais de dépôt des brevets : Le Ministère Chargé de l’économie
numérique se charge des frais et des formalités de dépôt à l’INNORPI des brevets au niveau
National & International.
Prise en charge des Cotisations sociales (Employé & Employeur) : Prise en charge par
l’État des cotisations patronales et salariales au régime légal de sécurité sociale qui sont
imputées sur les ressources du Fonds national de l’emploi, pendant la durée de validité du
label Startup.
A la start-up
Emission d’obligations convertibles en actions Nonobstant l’art 344 du code des

sociétés commerciales : les Startups, habilitées légalement à émettre des obligations
convertibles en actions, sont autorisées à procéder à plusieurs émissions d’obligations
convertibles en actions, avant même l'expiration du délai ou des délais d'option pour la
conversion de(s) précédente(s) émissions.
Ouverture d’un compte spécial en devise : La Startup a le droit d’ouvrir un compte spécial
en devises, auprès d’intermédiaires agréés
Une carte technologique internationale : avec une allocation pouvant atteindre 100 000
dinars pour toute société résidente ayant obtenu le Label « Startup.
Avoir le statut d’opérateur économique agréé : Toute Startup est considérée comme
opérateur économique agréé au sens des dispositions du code des douanes.
Tableau 2 : Tableau synoptique sur les avantages accordés par Start-up Act
Page | 54
Conclusion :
Il est clair que les avantages accordés par Start-up Act jouent un rôle crucial dans le soutien à
l'innovation, à la croissance et à la compétitivité des startups. Pour conclure, les avantages
fiscaux, financiers et sociaux offrent une réelle opportunité pour les startups et les investisseurs
d'alléger leur charge fiscale et de mobiliser des ressources financières supplémentaires pour
soutenir leur croissance. Cependant, il est essentiel de naviguer dans ces avantages avec
prudence et de veiller à la conformité aux réglementations fiscales. En intégrant ces avantages
de manière stratégique dans la gestion financière de la startup, il est possible de maximiser les
bénéfices et de favoriser le succès à long terme de l'entreprise.
Page | 55
TROIXIÉME CHAPITRE :
CAS PRATIQUE :
SIMULATION D’ÉCONOMIE
D’IMPÔT ET ENQUÊTE PAR
QUESTIONNAIRE
Page | 56
TROIXIÉME CHAPITRE : CAS PRATIQUE : SIMULATION
D’ÉCONOMIE D’IMPÔT ET ENQUÊTE PAR QUESTIONNAIRE
Introduction :
L'écosystème des start-up en Tunisie se distingue par ses fondations solides. La Tunisie offre
un cadre réglementaire innovant et complet, des mécanismes de financement en évolution et
une abondance de talents et de ressources humaines. Ces atouts bénéficient non seulement aux
jeunes entrepreneurs tunisiens et étrangers, mais également aux investisseurs.
Section 1 : Cas pratique 1 : Simulation de l’économie d’impôt personne

morale :
La société X est une SA de droit Tunisien, travaillant depuis 1985, soumis à l’IS au taux 15%,
elle a réalisé au cours des années 2021 et 2022 les opérations et les résultats suivants :
Années 2021 2022
Opérations
Chiffre d’affaires global 1.000.000 2.000.000
H.T
Résultat global 340.000 460.000
imposable
Souscription à 40.000* 30.000*
l’augmentation du
capital d’une start-up
Souscription au capital 10.000 50.000
d’une SICAR placé sous
forme de FCR.*
Tableau 3 : Informations relatifs à la société X durant 2021 et 2022
- La SICAR emploi 65% de son capital libéré dans le capital des startups ou dans des
obligations convertibles en action sans intérêt émises par les startups.
Page | 57
- En 2022, la société X a vendu des titres dans une start-up en réalisant 12.000dt de plus-
value.
- Les montants libérés au cours des années 2021 et 2022 suite à l’opération de souscription
à l’augmentation du capital d’une start-up, se présentent comme suit :
 2021 : 1/4 du montant souscrit
 2022 : 2/4 du montant souscrit
1. Calcul de l’Impôt dû sans tenir compte des avantages fiscaux cités par
la loi 2018-20 relatifs aux start-ups :
Impôt dû : Résultat imposable* taux d’imposition IS + taux CSS
 En 2021 : = 340.000*(15% + 1%) = 54.400DT

 En 2022 : = 460.000*(15% + 1%) = 73.600DT
2. Calcul de l’Impôt dû compte tenu des avantages fiscaux cités dans la

loi 2018- relatifs aux start-ups :
Le dégrèvement financier dont elle peut bénéficier la société X est dans la limite du revenu ou
du bénéfice soumis à l’impôt qu’elle a réinvesti directement et indirectement dans des startups
qui sont (40.000 DT * ¼) + 10.000dt = 20.000 DT en 2021 et (30.000 DT* 2/4) + 50.000 DT
= 65.000 DT en 2022, et sans l’application du minimum d’impôt.
Impôt dû : = (Résultat fiscal – Dégrèvement financier)* (taux d’imposition IS + taux CSS)
 En 2021 : = (340.000-20.0000)*(15% + 1%) = 51.200DT.

 En 2022 : = (460.000-65.000)*(15% + 1%) = 63.200 DT.
 La plus-value sur cession des actions émis dans une start-up réalisés en 2022 sont
imposables puisque la rédaction l’article 14 de la loi 2018-20 laisse déduire que les
personnes physiques dont les titres de participation dans la Startup sont rattachés à un actif
professionnel ne pourraient pas bénéficier de cet avantage puisque l’exonération des
bénéfices provenant de la cession de ces titres s’est limitée à l’impôt sur la plus-value et n’a
pas été étendue à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, ceci laisse déduire que
également bénéfices provenant de la cession des titres de participations dans les Startups
réalisés par les personnes morales sont imposables à l’impôt sur les sociétés.
Page | 58
 Si la SICAR dont la société a souscrit, n’a pas employer 65% de son capital libéré dans
le capital des startups ou dans des obligations convertibles en action sans intérêt émises
par les startups, la société X n’aura pas la possibilité de bénéficier du dégrèvement
financier.
3. L’économie d’impôt réalisé grâce aux avantages fiscaux dont elle

bénéficié la société X cités dans la loi 2018-20 relatifs aux start-ups :
Economie d’impôt = IS du sans avantages fiscaux – IS du avec avantages fiscaux.
 En 2021 : 54.400 - 51.200 = 3.200 DT

 En 2022 : 73.600 - 63.200 = 10.400 DT
Section 2 : Cas pratique 2 : Simulation de l’économie d’impôt personne

physique :
Le gérant de la société X, a réalisé au cours de l’exercice 2022 les revenus suivants :
- Un salaire mensuel brut imposable égal à 4.000 D
- Le Gérant de la société a réalisé une souscription au capital d’une Start-up pour un

montant de 6.000 D totalement libéré.
- Le gérant a vendu également des titres d’une start-up réalisant une plus-value de
15.000DT.
- Le gérant de la société X est marié, père de deux enfants à charge âgés de 21 et 19 ans.
1. Détermination de l’impôt à payer par le gérant de la société X au titre de

l'année 2022 compte tenu des avantages cités par la loi 2018-20 relatifs aux
start-ups :
1.1 Détermination des revenus nets catégoriels :
Salaire brut ……………………… : 48.000 D

(4000*12)
CNSS (9.18%) + AT (0.5%)………: 4.646,4D
Salair imposable …………………: 43.353,6 D
Page | 59
Déduction F.P 10% ……………... : 2.000 D
(Plafonnés à 2000 D)
Revenu global imposable ………... : 41.353,6 D
Déductions au titre de Réinvestissement au capital d’une start-up :
(100% nonobstant la limite du minimum d’impôt) 6.000 D
Déduction chef de famille : 300 D

Déduction enfant à charge : 100 D
(1 seul enfant âgé de moins de 2 ans)
Déduction communes……………… : 6400 D
= Revenu net imposable ……………: 34.953,6 D
CSS (1%) …………………………… : 349,536 D
IRPP dû selon le barème : (34.953,6 DT* 26.2%) = 9.157,843 DT

CSS dû = 35.4953,6* 1% = 349,536 DT
1.2 Détermination des revenus de valeurs mobiliers :
Les plus-values sur cession des titres dans des start-up sont totalement exonérées.
 Impôt sur la plus-value à payer = 0

 Le total d’impôt à payer par le gérant de la société X est la somme entre l’IRPP à
payer au titre de revenus nets catégoriels, l’impôt payer sur la cession des actions et
CSS = 9.157,843 DT+ 0 DT + 349,536 = 8.808,307 DT.
2. Détermination de l’impôt à payer par le gérant de la société X au titre de

l'année 2022 sans tenir compte des avantages cités par la loi 2018-20 relatifs
aux start-ups :
2.1 Détermination des revenus nets catégoriels :
Salaire brut ……………………… : 48.000 D

(4000*12)
Page | 60
CNSS (9.18%) + AT (0.5%)……... : 4.646,4D
Salair imposable …………………: 43.353,6 D
Déduction F.P 10% ……………... : 2.000 D

(Plafonnés à 2000 D)
Revenu global imposable ………... : 41.353,6 D
Déduction chef de famille : 300 D

Déduction enfant à charge : 100 D
(1 seul enfant âgé de moins 2 ans)
Déduction communes……………… : 400 D
Revenu net imposable ………………: 40.953,6 D
CSS (1%) …………………………… : 409,536 D
 IRPP dû selon le barème : 40.953,6DT* 26.2% = 10.729,843 DT

 CSS dû = 40.953,6 * 1% = 409,536 DT
2.2 Détermination des revenus de valeurs mobiliers :
Plus-value sur cession des actions …………. : 15.000D
Moins abattement …………………………... : 10.000 D
=……………………………………………... : 5.000 D
Impôt à payer au titre de cession des actions = 5.000DT * 10% = 500.DT.
 Le total d’impôt à payer par le gérant de la société X est la somme entre l’IR à payer au
titre de revenus nets catégoriels, l’impôt payer sur la cession des titres et CSS =
10.729,843 DT + 500 DT + 409,536 DT = 11.639,379 DT
3. L’économie d’impôt réalisé grâce aux avantages fiscaux dont il a bénéficié le
gérant de la société X cité dans la loi 2018-20 relatifs aux start-ups :
Economie d’impôt = Impôt à payer sans avantages fiscaux – Impôt dû avec avantages
fiscaux.
= 11.639,379 DT- 8.808,307 DT = 2.831,071DT
Page | 61
 Remarque :
Pour pouvoir bénéficier du dégrèvement financier la société X et le gérant doivent respecter

les conditions citées dans l’article 21 et 22 de Décret gouvernemental n° 2018-840 du 11
octobre 2018.
Section 3 : Enquête par questionnaire :
I- Mise en contexte :
Dans le cadre de mon mémoire, nous avons procédé à une enquête auprès des entrepreneurs et
des investisseurs en Tunisie, pour but de collecter des avis, de façon anonyme, à propos
l’efficacité des avantages accordées par Start-up Act Tunisie.
Nous avons décidé de pratiquer une enquête en ligne, plus précisément à l’aide d’un
questionnaire composé d’une vingtaine de questions, parce qu’il s’agit d’un moyen simple et
rapide pour entrer en contact avec un maximum des connaisseurs de l’écosystème des Start-ups
en Tunisie. L’enquête par questionnaire est moins personnelle étant donné qu’elle est constituée
de questions et de données brutes, et non d’observations obtenues à la suite de longues
discussions informelles. Malgré cela, cette enquête est assurément plus objective car elle est
composée des réponses authentiques des personnes interrogées.
1. Sélection des entrepreneurs et investisseurs interrogés :
Au total, 15 entrepreneurs différents, ont répondu à l’enquête en ligne, essentiellement des

promoteurs des Start-ups en Tunisie qui sont naturellement les personnes qui correspondent le
plus au profil recherché. Par ailleurs, on trouve 5 investisseurs de différents ont répondu à
l’enquête en ligne.
2. Modalités du questionnaire :
Le questionnaire se penche sur le sujet suivant : «L’efficacité des avantages accordés par Start-
up Act sur les investisseurs et les start-ups en Tunisie ». Pour ce faire, différentes thématiques
sont abordées. Après avoir fait l’état des lieux concernant les informations générales des
entrepreneurs et des investisseurs interrogé, l’enquête sonde ses intervenants sur la loi Start-up
Act, suivi de l’efficacité des avantages accordés par ce loi sur les promoteurs des Start-ups et
les investisseurs dans les Start-ups et termine en traitant les limites de ces avantages et les
attentes des investisseurs et les start-ups.
Page | 62
II- Résumé et analyse des résultats de l’enquête :
Titre de l’enquête : L’efficacité des avantages accordés par Start-up Act sur les startups,
et les investisseurs en Tunisie.
A l’aide de cette enquête, nous désirons découvrir la pertinence des avantages accordées par
Start-up Act ainsi leurs limites, et les attentes et recommandations des connaisseurs de
l’écosystème des Start-ups en Tunisie. Cette enquête est divisée sur trois parties, chaque partie
traite une idée à l’aide des questions homogènes est bien précisés. Elle contient 18 questions
partagées comme suit :
Partie 1 : Collecte des informations générales sur la relations des entrepreneurs et des
investisseurs qui ont répondu à l’enquête avec l’écosystème des startups en Tunisie : 3 questions
Partie 2 : Collecte des informations sur les avantages qui ont profité, leur degré de satisfaction
et l’effet de ces avantages sur leur activité : 10 questions, (6 questions dédiés u entrepreneurs
et 4 questions dédiés aux investisseurs.)
Partie 3 : Collecter des informations sur les limites des avantages accordés par Start-up Act,
ces limites et les attentes et les recommandations de ces entrepreneurs et investisseurs : 5
questions
1. Analyse de la première partie :

1.1 (Q1) Question 1 : Vous êtes (20 réponses)
Nous voulons savoir par cette question, qui a répondu à notre questionnaire :
Sur la base de 30 personnes ciblées par des courriers électroniques (e-mail) et de 60 de vues sur
les réseaux sociaux (LinkedIn et Facebook). Nous avons reçu 20 réponses en totalité. Nous
avons collecté des réponses auprès des deux catégories de personnes : 75% des répondants sont
des entrepreneurs, 20% des investisseurs, et 5% des personnes intéressé par le domaine
d’investissement.
Page | 63
5% 0%
Entrepreneur
20% Investisseur
Interessé par le domaine

d'investissemen t
75%
Intéresseé par le domaine
d'entreprenariat
Figure 1: La cible de la recherche
1.2 (Q2) Question 2 : Êtes-vous au courant des avantages offerts par Start-up Act en
Tunisie ? (20 réponses)
Nous voulons savoir par cette question si ces personnes qui ont répondu à l’enquête sont
au courant et connait bien les avantages de Start-up Act que notre questionnaire porte sur.
 Nous avons ajouté un résumé sur Start-up Act et les avantages offerts par ce cadre
juridique pour les personnes qui ont répondu par non.
 Entrepreneurs :
Êtes-vous au courant des avantages offerts par Start-up Act en

Tunisie ?
20%
Oui
Non
80%
Figure 2 Connaissance des avantages fiscaux
Parmi les répondants, 80% d’entre eux sont aux courants des avantages offerts par Start-up
Act tandis qu’un seul entrepreneur ne connait pas ces avantages.
Page | 64
 Investisseurs :
Êtes-vous au courant des avantages offerts aux startups en

Tunisie ?
0%
Oui
Non
100%
Figure 3 : Connaissance des avantages fiscaux
Tous les investisseurs qui ont répondu à l’enquête sont aux courants des avantages accordés
par Start-up Act.
1.3 (Q3) Question 3 : Vous avez obtenu (15 réponses)
On a posé cette question aux entrepreneurs pour savoir s’ils sont réellement impliqués dans
le cadre juridique des startups en Tunisie.
Vous avez obtenu

Le label startup Le pré-label Aucun
20%
0%
80%
Figure 4 : L’obtention du Label Start-up
80% des entrepreneurs répondants ont obtenu le label startups ce qui permet à leur réponses
prochains d’être plus fiables et pertinents puisque ils sont l’un des parties prenantes importantes
pour l’analyse des avantages accordées par Start-up Act.
On a posé la question « Pourquoi » pour les 20% entrepreneurs qui ont répondu par « aucun »
sur cette question et ils ont répondu par qu’ils opèrent en tant que catalyseur. (3 réponses)
Page | 65
2. Analyse de la deuxième partie :
2.1 Questions dédié entrepreneurs :
2.1.1 (Q 4) Question 4 : Avez-vous bénéficié des avantages accordés par Start-up Act en
tant que startup/entrepreneur ? (12 réponses)
Cette question est posée pour les entrepreneurs qui ont obtenu le Label Startup.
L’objectif de cette question est de savoir si tous les avantages accordés par Start-up sont
réellement accessibles.
Avez-vous bénéficié des avantages accordées par

Start-up Act en tant que startup/entrepreneur ?
33%
Oui
Non
67% Certains
0%
Figure 5 : L’obtention des avantages accordés par Start-up Act
67% des personnes répondus ont bénéficié des avantages accordés par Start-up Act, tandis
que 33% ont bénéficié par certains des avantages ce qui peut expliquer que ces avantages ne
sont pas toujours appliqués pour les startups qui ont obtenus le Label Start-up.
2.1.2 (Q5) Question 5 : Si vous avez bénéficié des avantages accordés par la Start-up
Act en Tunisie, avez-vous été satisfait du processus pour accéder à ces avantages
? (12 réponses)
Si vous avez bénéficié des avantages accordés par la

Start-up Act en Tunisie, avez-vous été satisfait du
processus pour accéder à ces avantages ?
33%
Oui
Non
67%
Figure 6: Satisfaction au niveau de processus pour accéder aux avantages
Page | 66
Seulement 67% des entrepreneurs qui ont bénéficié des avantages accordés par Start-up Act
sont satisfaits du processus pour accéder à ces avantages, Cela suggère qu'il y a un pourcentage
significatif d'entrepreneurs qui expriment leur insatisfaction quant à ce processus, la complexité
administratif et l’accessibilité limitée peuvent être des raisons d’insatisfactions des 33% des
entrepreneurs répondants.
On a demandé une explication facultatif pour la réponse non pour les personnes qui ont répondu
par « Non », certains d’entre eux a mentionné la réponse suivante : « Pas de coordination avec
l’administration fiscale »
(Q6) Question 6 : Si vous avez bénéficié des avantages fiscaux accordés par la Start-up
Act en Tunisie, avez-vous investi une partie de ces économies dans le développement de
votre startup ? (12 réponses)
On a voulu connaitre par cette question si les avantages fiscaux ont contribué au développement
de leur start-ups.
Si vous avez bénéficié des avantages fiscaux

accordés par la Start-up Act en Tunisie, avez-vous
investi une partie de ces économies dans le
développement de votre startup ?
Oui Non
33%
67%
Figure 7 : Réinvestissement des économies
2.1.3 (Q7) Question 7 : Si vous avez répondu "oui" à la question précédente, pouvez-
vous expliquer brièvement comment ces économies ont été utilisées pour
développer votre startup ? (4 réponses)
Cette question était dédiée aux entrepreneurs qui ont répondus par « oui » sur la question
précédente, et voilà leurs réponses :
- Faire des économies sur les frais de la CNSS, a permis d'investir plus dans le marketing.
(3 réponses)
Page | 67
- Le non-paiement d’impôt permet de consacrer de l’argent à la recherche et
développement. (1 réponse)
2.1.4 (Q8) Question 8 : Les avantages accordés par la Start-up Act en Tunisie, ont-ils
eu un impact positif sur votre activité ? (12 réponse)
Cette question est qualifié très importante pour notre recherche puisqu’elle répond à notre
objectif initiale.
Les avantages accordés par la Start-up

Act en Tunisie, ont-ils eu un impact
positif sur votre activité ?
33%
Oui
Non
67%
Figure 8: L’impact des avantages sur l’activité de start-up
Cette réponse indique que 67% des personnes interrogées ont répondu affirmativement à la
question de savoir si les avantages accordés par la Start-up Act en Tunisie ont eu un impact
positif sur leur activité. Cela suggère qu'une majorité significative des personnes interrogées
ont bénéficié des avantages de cette loi et en ont constaté les effets positifs sur leur start-ups.
Tandis que 33% des répondeurs semblent qu’ils n’ont pas constaté un impact positif sur leur
activité grâce aux avantages accordés par Start-up Act.
On a demandé facultativement aux personnes qui ont répondu par « Oui » à la question
précédant d’expliquer brièvement en quoi ces avantages ont eu un impact positif sur leur
activité, et les réponses étaient comme suit :
- « Financièrement ça a un impact positif. »

- « Toujours moins impôt est bon pour un entrepreneur »
Page | 68
2.1.5 (Q9) Question 9 : Dans quelle mesure les avantages ont-ils influencé votre décision
de décider créer une startup en Tunisie ? (12 réponse)
On a voulu connaitre par cette question si les avantages disponibles encouragent réellement
les entrepreneurs et s’ils ont un impact positif sur leurs décisions de créer une start-up en
Tunisie.
Dans quelle mesure les avantages ont-ils

influencé votre décision de décider créer de une
startup en Tunisie ?
33% 33% Extremement

Un peu
Pas du tout
34%
Figure 9 : Influence des avantages sur la décision des entrepreneurs
Une analyse des résultats montre que 34% des personnes interrogées ont déclaré que les
avantages ont influencé leur décision de manière marginale, 33% ont affirmé qu'ils ont
été influencés de manière significative et 34% ont déclaré que les avantages n'ont pas du
tout influencé leur décision.
2.2 Questions dédié aux investisseurs :

2.2.1 (Q10) Question 10 : Avez-vous investi dans une startup en Tunisie ? (5 réponses)
L’objectif de cette question est de s’assurer que les réponses sur les questions suivantes
vont être plus pertinentes et fiables vu qu’ils sont impliqués dans le contexte.
0% Avez-vous investi dans une startup en Tunisie ?
Oui Non
100%
Figure 10 : Investir dans des start-ups en Tunisie
Page | 69
Tous les investisseurs répondants ont investis dans des start-ups en Tunisie.
2.2.2 (Q11) Question 11 : Si vous avez investi dans une startup en Tunisie, avez-vous
bénéficié de certains avantages fiscaux ou autres offerts par la Start-up Act ? (4
réponses)
Cette question a pour objectif de connaitre si les avantages accordés pour les investisseurs
dans les start-ups en Tunisie sont réellement applicable.
Si vous avez investi dans une startup en Tunisie,

avez-vous bénéficié de certains avantages fiscaux ou
autres offerts par la Start-up Act
0%
Oui Non
100%
Figure 11: Investisseurs bénéficier des avantages
Tous les investisseurs répondants ont bénéficié des avantages fiscaux offerts par Start-up Act
pour les investisseurs ce qui signifie que ces avantages sont probablement applicable en réalité.
2.2.3 (Q12) Question 12 : Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous
investissez dans une startup en Tunisie ? (4 réponses)
On a voulu connaitre d’un point de vu d’un investisseur quels sont les avantages qui peuvent
à encourager des investisseurs à investir dans les start-ups en Tunisie.
Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous investissez

dans une startup en Tunisie ?
Impact social ou envirommental positif
Equipe experimenté et compétante
idée innovante et unique
Potentiel de croissance et de rentabilité
Avantages fiscaux
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
Figure 12 : Raisons pour investir en Tunisie
Page | 70
Personne des investisseurs répondants ont suggérer les avantages fiscaux comme l’un des
raisons qu’ils investissent en Tunisie, on peut constater par ça que les avantages fiscaux
accordés aux investisseurs des start-ups en Tunisie ne semblent pas intéressant pour les
investisseurs et ne donnent aucun effet d’encouragement sur eux.
De plus, personne des investisseurs répondants ont suggérer que les idées innovantes et uniques
ce qui signifie que les start-ups en Tunisie ont besoin de plus des idées innovantes et créatif.
Toutefois, l’impact social ou environnemental, la qualité des équipes des start-ups, et le
potentiel de croissance et de rentabilité semblent avoir un effet positif sur la décision des
investisseurs répondants à investir en Tunisie.
2.2.4 (Q13) Question 13 : Dans quelle mesure les avantages du Start-up Act pour les
investisseurs ont-ils/peuvent influencer votre décision d'investir ou de créer une
startup en Tunisie ? (4 réponses)
En posant cette question, on peut évaluer dans quelle mesure cette législation spécifique
a eu un impact sur la décision des investisseurs de s'engager dans le secteur des startups
en Tunisie.
Dans quelle mesure les avantages du Start-up Act

pour les investisseurs ont-ils/peuvent influencé votre
0% décision d'investir ou de créer une startup en Tunisie
?
Extremement
50% 50%
Un peu
Pas du tout
Figure 13: Influence des avantages sur la décision des investisseurs
50% seulement des investisseurs interrogées ont répondu "un peu", cela suggère qu'il y a un
certain niveau d'influence, bien que modéré, des avantages du Start-up Act sur leur décision.
Page | 71
3. Analyse de la troisième partie :
3.1 (Q14) Question 14 : Selon vous, les avantages ont-ils été efficaces pour encourager la
création et le développement des startups en Tunisie ? (20 réponses)
A- Entrepreneurs : (15 réponses) B- Investisseurs : (5 réponses)
Selon vous, les avantages ont-ils Selon vous, les avantages ont-ils
été efficaces pour encourager la été efficaces pour encourager la
création et le développement des création et le développement des
startups en Tunisie ? startups en Tunisie ?
0% 0% 0%
Très efficace Très efficace
40% 40% Efficace 40% Efficace
Peu efficace 60% Peu efficace
20% Pas du tout Pas du tout

efficace efficace
Figure 14 : Efficacité des avantages Figure 15 : Efficacité des avantages
40% des entrepreneurs interrogées estiment que les avantages du Startup Act ont été peu
efficaces pour encourager la création et le développement des startups en Tunisie, tandis que
40% estiment qu'ils ont été très efficaces. Cela suggère une division d'opinions quant à l'impact
des avantages accordés par le Startup Act sur l'écosystème des startups en Tunisie.
Tandis que 40% des investisseurs estiment que les avantages du Startup Act ont été peu
efficaces et 60% estiment qu'ils n'ont pas du tout été efficaces pour encourager la création et le
développement des startups en Tunisie. Cela suggère un partage d'opinions négatives quant à
l'impact des avantages accordés par le Startup Act sur l'écosystème des startups en Tunisie.
Page | 72
3.2 (Q15) Question 15 : Pensez-vous que ces avantages devraient être prolongés ou
modifiés pour mieux répondre aux besoins des startups, entrepreneurs et investisseurs
en Tunisie ? (20 réponses)
Pensez-vous que ces avantages Pensez-vous que ces avantages

devraient être prolongés ou devraient être prolongés ou
modifiés pour mieux répondre aux modifiés pour mieux répondre aux
besoins des startups et besoins des investisseurs en
entrepreneurs en Tunisie ? Tunisie ?
0% 0%
Oui Oui
Non Non
100% 100%
Figure 16 : Prolongation des avantages Figure 17 : Prolongation des avantages
Tous les entrepreneurs et les investisseurs répondants ont répondu par « oui », cette
unanimité suggère un consensus parmi les répondants sur la nécessité d'apporter des
ajustements ou des améliorations aux avantages existants.
3.3 (Q16) Question 16 : Y a-t-il d'autres mesures fiscales ou politiques que vous pensez
que le gouvernement tunisien devrait prendre pour encourager l'entrepreneuriat dans
les startups en Tunisie ? (20 réponses)
L’objectif de cette question est de connaitre les attentes et les recommandations fiscales
de principales parties prenantes de l’écosystème des start-ups en Tunisie.
A- Entrepreneurs : (15 réponses)
Voilà les recommandations des entrepreneurs répondants :
- Une structure d’accompagnement solide et un fond d’investissement public

- Digitaliser les procédures
- Loi de freelance et autoentrepreneur
- Donner accès au Stripe, PayPal, Wise, etc.
- Souplesse au niveau de loi de change, carte technologique...
Page | 73
- Facilitation des processus administratifs (surtout pour les investisseurs étrangers)
- Visa startups pour accéder aux marchés internationaux et surtout les salons internationaux.
- Prise en considération de la taille de l’entreprise et soutien financier
- Allègement de formalités administratives
B- Investisseurs : (5 réponses)
- Instaurer une gouvernance publique privée sur l'écosystème des startups
- Allègement de formalités administratives
- Des mesures fiscales spécifiques pour encourager les investissements étrangers.
L’allégement des formalités administratifs et la digitalisation des procédures étaient les

recommandations les plus cités par les répondants.
3.4 (Q17) Question 17 : Selon vous, quels sont les principaux défis que doit relever la
Tunisie pour devenir un hub régional pour les startups et attire les investisseurs ? (20
réponses)
On a voulu connaitre par cette question plus des recommandations auprès des investisseurs
et des entrepreneurs pour améliorer l’écosystème des start-ups en Tunisie.
Selon vous, quels sont les principaux défis que doit relever la Tunisie pour
devenir un hub régional pour les startups et attire les investisseurs ?
Etablir des partenariats avec des entreprises et des… 25,00%
Renforcer les infrastructures et les compétances 20,00%
Améliorer l'environnement et réglementaire 35,00%
Favoriser l'innovation de la création 30,00%
Figure 18 : les principaux défis qui doit relever la Tunisie
On a donné aux répondants la possibilité d’écrire d’autres recommandations et voici leurs

réponses :
- Trouver des solutions pour les devises

- Tester des nouvelles approches économiques.
- Encourager les paiements et les déclarations en lignes dans tous les domaines publiques et
privé.
- Monnaie électronique.
Page | 74
3.5 (Q18) Question 18 : Recommanderiez-vous la Tunisie comme un bon endroit pour créer
ou investir une startup, compte tenu des avantages disponibles ? (20 réponse)
Cette question vise à connaitre d’après l’expérience de ces entrepreneurs et investisseurs dans
le domaine des start-ups en Tunisie, si c’était globalement une expérience favorable et les
avantages peuvent avoir un effet positif en globalité et donc ils peuvent la recommander à
d’autres personnes.
Recommanderiez-vous la Recommanderiez-vous la
Tunisie comme un bon endroit Tunisie comme un bon endroit
pour créer une startup, compte pour investir dans une startup,
tenu des avantages disponibles ? compte tenu des avantages
disponibles ?
0%
Oui Oui
Non Non
40%
60%
100%
Figure 19: Recommander la Tunisien Figure 20: Recommander la Tunisien
pour créer une start-up pour investir dans une start-up en Tunisie
On a demandé aux personnes qui ont recommandé la Tunisie comme un endroit favorable
pour créer ou d’investir dans une start-up en Tunisie de préciser pourquoi et voilà leur
réponses :
- Talent pool.
- Riche, appui du gouvernement (Startup Act, Fly Wheel) pour les Startups et les structures
d'accompagnement.
- Avantages fiscaux et sociaux
- Ecosystème dynamique couvrant pratiquement toute la chaîne de valeur
- Processus de labellisation accessible à tous en majorité digital.
- Ecosystème en développement
- Coût des facteurs de production
Page | 75
- Accord commerciaux avec plusieurs pays européens et la proximité de l’Europe
On a demandé aussi aux personnes qui n’ont pas recommandé la Tunisie comme un
endroit favorable pour créer ou d’investir dans une start-up en Tunisie de préciser
pourquoi et voilà leur réponses :
- Cadre socio-économique défavorable qui fait fuir les investisseurs.

- Tickets d'investissement très réduit
- Accès difficile aux terminaux en télécommunications pour les solutions hardware
- Salaire non compétitifs pour les talents
- L’indisponibilité de la monnaie électronique
- Trop de contraintes, beaucoup de théorie et peu de pratiques
- Infrastructure limitée
- Processus administratif lourd
- Beaucoup d'obstacles à lever en matière de réglementation du change
- L'absence d’instruments financiers comme les preferred shares, les bons SAFE…
- Environnent défavorable
- Plusieurs avantages ne sont pas accessibles.
 Il est important de noter que cette analyse est basée sur une petite pourcentage des
entrepreneurs et des investisseurs, une évaluation plus approfondie et une collecte de
données supplémentaires auprès d'un échantillon plus large seraient nécessaires pour
comprendre les raisons spécifiques de leur insatisfaction et pour formuler des
recommandations visant à améliorer le processus et la satisfaction des investisseurs. Et des
entrepreneurs.
III- Conclusion de l’enquête :
Grace à cette enquête, nous avons eu l’opportunité de ramasser, examiner et interpréter diverse
informations touchants à des sujets variés. Nous avons eu l’occasion de découvrir un domaine
complexe et évolutif et de distinguer les l’effet positifs des avantages données aux startups et
les difficultés, et les obstacles auquel sont confrontés les entrepreneurs et les investisseurs en
Tunisie et les recommandations et les attentes de ces derniers liés au cadre juridique des start-
ups en Tunisie.
Page | 76
Dans le but de maximiser l’efficacité de notre enquête, nous proposons une synthèse qui reprend
les différents sujets que nous avons traités au niveau du questionnaire. Nous voulons donc
revoir les points principaux de cette enquête :
 Nous avons remarqué que la majorité des répondants à cette enquête sont des entrepreneurs
qui ont obtenu le Label Start-up qui leurs donne l’accès aux avantages accordés par Start-up
Act. Nous avons eu des difficultés à avoir des réponses auprès des investisseurs.
 Satisfaction moyenne des entrepreneurs : Les réponses indiquent que les entrepreneurs sont
moyennement satisfaits des avantages accordés par le Startup Act. Cela suggère que ces
mesures n'ont pas pleinement répondu à leurs attentes et aux besoins spécifiques de leurs
startups.
 Insatisfaction des investisseurs : Les investisseurs, quant à eux, se sont révélés peu satisfaits,
voire pas du tout satisfaits des avantages accordés par le Startup Act. Cette perspective
négative peut s'expliquer par plusieurs facteurs, tels que l'inefficacité des incitations fiscales,
des procédures administratives lourdes ou un manque de soutien adéquat pour les
investissements.
 Pessimisme ambiant : Les résultats du questionnaire reflètent un certain niveau de
pessimisme parmi les entrepreneurs et les investisseurs. Ce sentiment peut être attribué à une
combinaison de facteurs, tels que le manque d'accès au financement, l’indisponibilité d’une
monnaie électronique, et les procédures administratives lourdes.
 Les procédures administratifs lourds, semblent être le problème les plus mentionnées auprès
des entrepreneurs et des investisseurs aussi, ce qui nécessite des actions auprès l’Etat
tunisienne pour alléger ces procédures lourds tels que la digitalisation de tous les services, et
la simplification des procédures.
 L’indisponibilité des moyens de paiement en ligne et des monnaies électroniques constitue
aussi un problème pour les deux acteurs de l’écosystème des start-ups, ce problème semble
perturber les investisseurs étrangers qui ont une grande importance dans le développement
de l’écosystème des start-ups en Tunisie.
 Recommandations de modification ou de prolongation des avantages : Les réponses
indiquent que majorité des acteurs du secteur des startups et des investisseurs estiment que
les avantages du Startup Act devraient être prolongés ou modifiés pour mieux répondre aux
besoins.
 Importance de l'évaluation continue : Les résultats soulignent l'importance d'une évaluation
continue de l'efficacité des avantages accordés par le Startup Act. Il est essentiel de recueillir
Page | 77
les feedbacks des entrepreneurs et des investisseurs pour identifier les lacunes et les
possibilités d'amélioration, afin de soutenir davantage la création et le développement des
startups en Tunisie.
En résumé, l’enquête a mis en évidence un niveau de satisfaction généralement moyenne

parmi les entrepreneurs concernant les avantages accordés par le Startup Act. Cependant, les
réponses des investisseurs ont révélé une perception plus négative. Ces résultats soulignent
la nécessité de prendre en compte les opinions et les recommandations des acteurs clés de
l'écosystème des startups pour optimiser les avantages et renforcer l'attrait de la Tunisie en
tant que destination d'investissement. Il est essentiel de prendre en compte les préoccupations
des entrepreneurs et des investisseurs, de simplifier les procédures administratives, de
renforcer l'accès au financement et de créer un environnement plus favorable à l'innovation
et à la croissance des startups. Des mesures concrètes doivent être prises pour inverser la
tendance pessimiste et promouvoir un écosystème entrepreneurial dynamique et attractif en
Tunisie.
Conclusion :
En conclusion, la simulation d'économie d'impôts offre une perspective précieuse sur les
conséquences fiscales potentielles de différentes décisions financières, ce qui permet aux
individus et aux entreprises de prendre des décisions éclairées. Ces simulations permettent de
prévoir les économies d'impôts potentielles qui pourraient découler grâce aux avantages
accordés aux investisseurs.
Par ailleurs, l'enquête par question portant sur l'efficacité des avantages accordés aux startups
et aux investisseurs révèle l'importance de l'évaluation continue des politiques de soutien
économique. Les avantages et les incitations destinés à encourager l'investissement dans les
startups ont un impact significatif sur l'écosystème entrepreneurial, mais il est crucial de
mesurer leur efficacité pour garantir des résultats positifs à long terme.
Page | 78
CONCLUSION GENERALE
Les startups ont acquis une place importante dans l'économie tunisienne ces dernières années,
en contribuant à la création d'emplois, à l'innovation et à la croissance économique.
Et pour encourager leur développement, les autorités publiques ont mis en place un cadre
juridique avantageux, Start-up Act qui offre une gamme d'avantages pour les startups et les
investisseurs,
Start-up Act en Tunisie offre des avantages intéressants pour ces entreprises nouvellement
créées et leurs actionnaires. Cependant, pour assurer leur pérennité, il est important que ces
derniers respectent les obligations fiscales et comptables qui leur sont imposées.
Cependant, malgré les progrès réalisés dans le domaine de l'entrepreneuriat en Tunisie, il reste
encore de nombreux défis à relever, car la loi régissant les start-ups en Tunisie ne répond pas à
tous les besoins des startups et des investisseurs.
Dans l'ensemble, il est important de reconnaître les limites et les contraintes des avantages
accordés aux startups en Tunisie. Les autorités publiques doivent travailler pour simplifier et
améliorer la loi applicable aux startups. Les startups et les investisseurs, quant à eux, doivent
être conscientes des contraintes administratives et fiscales et s'assurer de respecter les
conditions pour bénéficier des avantages disponibles.
En outre, cette étude peut être utile pour les décideurs politiques, les investisseurs et les
entrepreneurs qui cherchent à comprendre l'écosystème des startups en Tunisie et à explorer les
possibilités d'investissement et de collaboration dans ce domaine en plein essor.
Page | 79
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages:
Cremades Alejandro, (2016), “The Art of Start-up Fundraising: Pitching Investors,

Negotiating the Deal and Everything Else Entrepreneurs Need to Know”.
Feld Brad, (2020), “Start-up Communities: Building an Entrepreneurial Ecosystem in Your

City”.
McClure, Dave, (2007), “Start-up Metrics for Pirates: AARRR!" Présentation lors de la
conférence Web 2.0 Expo, San Francisco ».
Peter Thiel, (2014), “Blake Masters, Zero to One: Notes on Start-ups, or How to Build the
Future”.
Ries Eric, (2011), “The Lean Start-up: How Today's Entrepreneurs Use Continuous Innovation
to Create Radically Successful Businesses, Crown Business”.
Textes juridiques & réglementaires :
« Arrêté du chef du gouvernement du 12 février 2019, portant nomination de membres du

comité de labélisation des startups. », 2019.
« Circulaire aux Intermédiaires Agréés n° 2019-01 portant sur les comptes Start-ups en
devise », 2019.
« Circulaire aux Intermédiaires Agréés n° 2019-02 », 2019.
« Circulaire aux intermédiaires agrées n° 87-37 »

« Code des douanes Tunisien, », 2017
« Décret n° 2018-840 du 11 octobre 2018 fixant les conditions, les procédures et les délais
d'octroi et de retrait du label startup et le bénéfice des incitations et avantages pour les startups
et l'organisation, les prérogatives et les modalités de fonctionnement du comité de
labélisation. », 2018
« Décret gouvernemental n° 2020-48 du 23 janvier 2020 », 2020.

« Décret gouvernemental tunisien n° 96-2459 du 30 décembre 1996 », portant approbation
du cadre conceptuel de la comptabilité, 1996.
Page | 80
« Loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 relative aux startups » Journal officiel de la République
Tunisienne, 2018.
« Loi n°96-112 du 30 décembres 1996 relatives aux systèmes comptables des entreprises
en Tunisie, Journal officiel de la République Tunisienne », 1996.
« Loi n° 2000-84 relative aux Brevets », 2000.
Webographie :
https://startup.gov.tn/fr/startup_act/discover , Start-up Tunisia, Consulté le 15 mars 2023.
https://www.startupblink.com/, StartupBlink, Consulté le 03 mai 2023.
Autre documents :
BDO, (2020), « START-UP ACT en Tunisie ».

INNORPI, (2016), « Guide du déposant de brevet d’invention. »
InFirst Auditors, (2020), « Avantages fiscaux et financiers. »
Magazine Forbes, (1976)
Page | 81
ANNEXES
Annexe 1 : Barème de l’Impôt sur le Revenu
Tranches en dinars Taux de la Taux effectifs à la limite

tranche
supérieure de la tranche
0 à 5000 0% 0%
5.000,001 à 20.000 26% 19,50%
20.000,001 à 30.000 28% 22,33%
30.000,001 à 50.000 32% 26,20%
Au-delà de 50.000 35% -
Annexe 2 : Questionnaire
Q1 : 1. Vous êtes
 Entrepreneur
 Investisseur
 Intéressé(e) par le domaine d’entreprenariat
 Intéressé(e) par le domaine d’investissement
Q 2 : Êtes-vous au courant des avantages offerts par Start-up Act en Tunisie ?
 Oui
 Non
 Certains
Q 3 : Vous avez obtenu
 Le label Start-up
 Le pré-label
 Aucun
Page | 82
Q 4 : Avez-vous bénéficié des avantages accordées par Start-up Act en tant que
startup/entrepreneur ?
 Oui
 Non
 Certains
A- Entrepreneurs :
Q 5 : Si vous avez bénéficié des avantages accordés par la Start-up Act en Tunisie, avez-vous été
satisfaits du processus pour accéder à ces avantages ?
 Oui
 Non
Q 6 : Si vous avez répondu "non" à la question précédente, pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Q7 : Si vous avez bénéficié des avantages fiscaux accordés par la Start-up Act en Tunisie, avez-
vous investi une partie de ces économies dans le développement de votre startup ?
 Oui
 Non
Q 8 : Si vous avez répondu "oui" à la question précédente, pouvez-vous expliquer brièvement
comment ces économies ont été utilisées pour développer votre startup ?
Q 9 : Comment évaluez-vous l'efficacité des avantages accordés par la Start-up Act en Tunisie ?
 Très efficace
 Efficace
 Peu efficace
 Pas du tout efficace
Q 10 : Si vous avez répondu "peu efficace" ou "pas efficace du tout" à la question précédente,
veuillez préciser les raisons
Q 11 : Dans quelle mesure les avantages ont-ils influencé votre décision de décider créer de une
startup en Tunisie ?
 Ont eu une grande influence sur ma décision

 Ont eu une certaine influence sur ma décision
 N'ont pas eu d'influence sur ma décision
Page | 83
Q 12 : Les avantages accordés par la Start-up Act en Tunisie, ont-ils eu un impact positif sur votre
activité ?
 Oui
 Non
Q 13 : Si oui, pouvez-vous expliquer brièvement en quoi ces avantages ont eu un impact positif
sur votre activité ?
Q 14 : Si non, pouvez-vous expliquer pourquoi ces avantages n'ont pas eu d'impact positif sur
votre activité ?
Q 15 : Selon vous, les avantages du Startup Act ont-ils été efficaces pour encourager la création et
le développement des startups en Tunisie ?
 Très efficace
 Efficace
 Peu efficace
Q 16 : Pensez-vous que ces avantages devraient être prolongés ou modifiés pour mieux répondre
aux besoins des startups et entrepreneurs en Tunisie ?
 Oui
 Non
Q 17 : Y a-t-il d'autres mesures fiscales ou politiques que vous pensez que le gouvernement
tunisien devrait prendre pour encourager l'entrepreneuriat dans les startups en Tunisie ?
Q 18 : Selon vous, quels sont les principaux défis que doit relever la Tunisie pour devenir un hub
régional pour les startups et attirer les investisseurs ?
 Favoriser l'innovation et la créativité
 Améliorer l'environnement réglementaire et fiscal pour les entreprises
 Renforcer les infrastructures et les compétences
 Établir des partenariats avec des entreprises et des organisations étrangères
Q 19 : Recommanderiez-vous la Tunisie comme un bon endroit pour créer une startup, compte
tenu des avantages disponibles ?
 Oui
 Non
Q 20 : Si oui, pourquoi recommanderiez-vous la Tunisie comme un endroit favorable pour lancer

une startup ?
Page | 84
Q 21 : Si non, pourquoi ne recommanderiez-vous pas la Tunisie comme un endroit favorable pour
lancer une startup ?
2- Investisseurs :
Q 22 : Avez-vous investi dans une startup en Tunisie ?
 Oui
 Non
Q 23 : Si vous avez investi dans une startup en Tunisie, avez-vous bénéficié de certains avantages
fiscaux ou autres offerts par la Start-up Act ?
 Oui
 Non
Q 24 : Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous investissez dans une startup en
Tunisie ?
 Avantages fiscaux
 Potentiel de croissance et de rentabilité.
 Idée innovante et unique.
 Equipe expérimentée et compétente.
 Impact social ou environnemental positif.
Q 25 : Dans quelle mesure les avantages du Start-up Act pour les investisseurs ont-ils/peuvent
influencer votre décision d'investir ou de créer une startup en Tunisie ?
 Extrêmement
 Un peu
 Pas du tout
Q 26 : Selon vous, les avantages ont-ils été efficaces pour encourager la création et le
développement des startups en Tunisie ?
 Très efficace
 Efficace
Page | 85
 Peu efficace
Q 27 : Pensez-vous que les avantages devraient être prolongés ou modifiés pour mieux répondre
aux besoins des investisseurs en Tunisie ?
 Oui
 Non
Q 28 : Y a-t-il d'autres mesures fiscales ou politiques que vous pensez que le gouvernement
tunisien devrait prendre pour encourager l'investissement dans les startups en Tunisie ?
Q 29 : Recommanderiez-vous la Tunisie comme un bon endroit pour investir dans une startup,
compte tenu des avantages disponibles ?
 Oui
 Non
Q 30 : Si oui, pourquoi recommanderiez-vous la Tunisie comme un endroit favorable pour lancer

une startup ?
Q 31 : Si non, pourquoi ne recommanderiez-vous pas la Tunisie comme un endroit favorable pour

lancer une startup ?
Page | 86
TABLE DES MATIERES
Remerciements ......................................................................................................................... 2
Dédicace..................................................................................................................................... 3
Liste des abréviations ............................................................................................................... 4
Liste des Tableaux .................................................................................................................... 5
Liste des Figure......................................................................................................................... 6
Sommaire .................................................................................................................................. 7
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 9
PREMIER CHAPITRE : Le cadre juridique, et comptable régissant les Start-ups en

Tunisie
.................................................................................................................................................. 13
Introduction : ...................................................................................................................... 13
Section 1 : Définition du Start-up : ................................................................................... 13
1. L’Origine du mot Start-up : ....................................................................................... 14
2. La Définition des Startups à travers le monde :......................................................... 15
2.1 La définition de la notion Start-up dans des livres connus : .............................. 15
2.2 La définition du Start-up par des personnes expertes dans le domaine : ................ 16
2.3 La définition du Start-up Selon la Loi n° 2018-20 du 17 avril 2018 régissant les
Start-ups en Tunisie :..................................................................................................... 17
Section 2 : Startup’Act : cadre juridique régissant les startups en Tunisie : ............... 17
I- Définition du Start-up Act : ....................................................................................... 17
II- Cadre juridique des Start-ups : ..................................................................................... 18
1. Les conditions d’octroi du Label Start-up : ........................................................... 18
Page | 87
1.1 Personne morale : ................................................................................................ 18
1.2 Personne physique : ........................................................................................ 19
2. Les procédures d’octroi du Label Start-up : .......................................................... 20
2.1 Personne morale : ........................................................................................... 20
2.2 Les personnes physiques : .............................................................................. 20
3. Délai d’attribution du Label Start-up : ................................................................... 21
III- Les encouragements et avantages accordés au Start-ups ; conditions et procédures :

22
1. Les avantages accordés au promoteur de la Start-up : ...............................................
1.1 Congés : .......................................................................................................... 22
1.2 Bourses : ......................................................................................................... 24
1.3 Le CIVP et le programme d’emploi : ............................................................. 25
2. Les obligations de Start-up pendant la validité de Label : ..................................... 26
IV- Les missions du ministère chargé de l’économie numérique : .............................. 27
V- De l’organisation, des prérogatives et des modalités de fonctionnement du comité

de labélisation : ................................................................................................................. 27
1. La composition du comité de labélisation : ........................................................... 27
2. Modalités de fonctionnement du comité de labélisation : ..................................... 28
3. Les obligations du comité de labélisation : ............................................................ 28
4. Les missions du comité de labélisation : ................................................................ 29
Section 2 : Le cadre comptable des Start-ups en Tunisie : ............................................. 29
1. Les livres comptables : .............................................................................................. 30
2. Les états financiers : .................................................................................................. 31
Conclusion : ..................................................................................................................... 32
Page | 88
DEUXIEME CHAPITRE : LES AVANTAGES ACCORDES AUX STARTUPS ET AUX
.................................................................................................................................................. 35
Introduction : ...................................................................................................................... 35
Section 1 : Les avantages accordés à la Start-up : ........................................................... 35
1. Le portail des Start-ups : ............................................................................................ 36
2. L’Exonération de l’impôt sur les sociétés : ............................................................... 37
2.1 Pour les Start-ups ayant obtenu leur label au début de l’année :............................. 37
2.2 Pour les Start-ups ayant obtenu son label en cours d’année : ............................ 37
3. Les charges salariales et patronales : ......................................................................... 38
4. Compte spécial en devise : ........................................................................................ 38
5. La Carte Technologique : .......................................................................................... 40
6. Statut douanier privilégié : ........................................................................................ 40
7. Exemption des procédures d’homologation et de contrôle technique de CERT à

l’importation : ................................................................................................................... 43
8. Souplesse dans l’émission d’obligations convertibles en actions : ........................... 43
9. Frais de dépôt de brevet : ........................................................................................... 44
Section 2 : Les avantages accordés aux actionnaires des start-ups : ............................. 45
I. Dégrèvement financier : ............................................................................................ 46
1. Participation directe dans le capital de la Start-up : ............................................... 46
2. Participation Indirecte dans le capital de la Start-up : ........................................... 46
3. Les conditions pour bénéficier du dégrèvement financier : ................................... 46
3.1 Conditions communes pour bénéficier du dégrèvement financier : .................... 46
3.2 Conditions spécifiques pour bénéficier du dégrèvement financier : ................... 48
Page | 89
A- Dégrèvement au titre des bénéfices réinvestis directement dans le capital des
start-ups : ................................................................................................................ 48
B. Dégrèvement au titre des bénéfices réinvestis à travers les SICARs : ........... 48
II- Exonération de l’impôt sur la plus-value : ................................................................... 48
1. Personne physique : ............................................................................................... 49
2. Personne morale : ................................................................................................... 49
IV- Les apports en nature : ........................................................................................... 49
V- Le Fonds de garantie des Startups : ....................................................................... 49
Section 3 : Les causes et les conséquences fiscales du retrait de Label Start-up : ........ 50
1. Les causes du retrait du Label Start-up : ................................................................... 51
2. Les conséquences du retrait du Label Start-up : ........................................................ 52
Conclusion : ..................................................................................................................... 55
TROIXIEME CHAPITRE : CAS PRATIQUE : SIMULATION D’ECONOMIE

D’IMPOT ET ENQUETE PAR QUESTION
.................................................................................................................................................. 57
Introduction : ...................................................................................................................... 57
Section 1 : Cas pratique 1 : Simulation de l’économie d’impôt personne morale : ..... 57
1. Calcul de l’IS dû sans bénéficier des avantages fiscaux cités dans la loi 2018-20 relatifs
aux start-ups : .................................................................................................................... 58
2. Calcul de l’IS dû compte tenu des avantages fiscaux cités dans la loi 2018- relatifs aux
start-ups : ........................................................................................................................... 58
3. L’économie d’impôt réalisé grâce aux avantages fiscaux dont elle bénéficié la société
X cité dans la loi 2018-20 relatifs aux start-ups : ............................................................. 59
Section 2 : Cas pratique 2 : Simulation de l’économie d’impôt personne physique .... 59
1. Détermination de l’impôt à payer par le gérant de la société X au titre de l'année 2022

compte tenu des avantages cités par la loi 2018-20 relatifs aux start-ups : ...................... 59
Page | 90
1.1 Détermination des revenus nets catégoriels : ..................................................... 59
1.2 Détermination des revenus de valeurs mobiliers : ............................................. 60
2. Détermination de l’impôt à payer par le gérant de la société X au titre de l'année 2022

sans tenir compte des avantages cités par la loi 2018-20 relatifs aux start-ups : .............. 60
2.1 Détermination des revenus nets catégoriels : ..................................................... 60
2.2 Détermination des revenus de valeurs mobiliers : ............................................. 61
3. L’économie d’impôt réalisé grâce aux avantages fiscaux dont il a bénéficié le gérant
de la société X cité dans la loi 2018-20 relatifs aux start-ups : ......................................... 61
Section 3 : Enquête par questionnaire :............................................................................ 62
I- Mise en contexte : ...................................................................................................... 62
1. Sélection des entrepreneurs et investisseurs interrogés : ....................................... 62
2. Modalités du questionnaire : .................................................................................. 62
II- Résumé et analyse des résultats de l’enquête : ...................................................... 63
1. Analyse de la première partie : .............................................................................. 63
1.1 (Q1) Question 1 : Vous êtes (20 réponses) ..................................................... 63
1.2 (Q2) Question 2 : Êtes-vous au courant des avantages offerts par Start-up Act
en Tunisie ? (20 réponses) ........................................................................................ 64
1.3 (Q3) Question 3 : Vous avez obtenu (15 réponses) ...................................... 65
2. Analyse de la deuxième partie : ............................................................................. 66
2.1 Questions dédié entrepreneurs : ...................................................................... 66
2.1.1 (Q 4) Question 4 : Avez-vous bénéficié des avantages accordés par Start-

up Act en tant que startup/entrepreneur ? (12 réponses) ..................................... 66
2.1.2 (Q5) Question 5 : Si vous avez bénéficié des avantages accordés par la
Start-up Act en Tunisie, avez-vous été satisfait du processus pour accéder à ces
avantages ? (12 réponses) ..................................................................................... 66
Page | 91
(Q6) Question 6 : Si vous avez bénéficié des avantages fiscaux accordés par la
Start-up Act en Tunisie, avez-vous investi une partie de ces économies dans le
développement de votre startup ? (12 réponses).................................................. 67
2.1.3 (Q7) Question 7 : Si vous avez répondu "oui" à la question précédente,

pouvez-vous expliquer brièvement comment ces économies ont été utilisées pour
développer votre startup ? (4 réponses) ............................................................... 67
2.1.4 (Q8) Question 8 : Les avantages accordés par la Start-up Act en Tunisie,
ont-ils eu un impact positif sur votre activité ? (12 réponse) .............................. 68
2.1.5 (Q9) Question 9 : Dans quelle mesure les avantages ont-ils influencé votre
décision de décider créer une startup en Tunisie ? (12 réponse) ........................ 69
2.2 Questions dédié aux investisseurs : .............................................................. 69
2.2.1 (Q10) Question 10 : Avez-vous investi dans une startup en Tunisie ? (5

réponses) ................................................................................................................ 69
2.2.2 (Q11) Question 11 : Si vous avez investi dans une startup en Tunisie, avez-
vous bénéficié de certains avantages fiscaux ou autres offerts par la Start-up Act ?
(4 réponses) ........................................................................................................... 70
2.2.3 (Q12) Question 12 : Quelles sont les principales raisons pour lesquelles
vous investissez dans une startup en Tunisie ? (4 réponses) ................................. 70
2.2.4 (Q13) Question 13 : Dans quelle mesure les avantages du Start-up Act pour
les investisseurs ont-ils/peuvent influencer votre décision d'investir ou de créer une
startup en Tunisie ? (4 réponses) ........................................................................... 71
3. Analyse de la troisième partie : .............................................................................. 72
3.1 (Q14) Question 14 : Selon vous, les avantages ont-ils été efficaces pour
encourager la création et le développement des startups en Tunisie ? (20 réponses)72
3.2 (Q15) Question 15 : Pensez-vous que ces avantages devraient être prolongés
ou modifiés pour mieux répondre aux besoins des startups, entrepreneurs et
investisseurs en Tunisie ? (20 réponses) ................................................................... 73
Page | 92
3.3 (Q16) Question 16 : Y a-t-il d'autres mesures fiscales ou politiques que vous
pensez que le gouvernement tunisien devrait prendre pour encourager l'entrepreneuriat
dans les startups en Tunisie ? (20 réponses) ............................................................. 73
3.4 (Q17) Question 17 : Selon vous, quels sont les principaux défis que doit
relever la Tunisie pour devenir un hub régional pour les startups et attire les
investisseurs ? (20 réponses) ..................................................................................... 74
3.5 (Q18) Question 18 : Recommanderiez-vous la Tunisie comme un bon endroit

pour créer ou investir une startup, compte tenu des avantages disponibles ? (20
réponse) ..................................................................................................................... 75
III- Conclusion de l’enquête : ............................................................................... 76
Concluison………………………………………………………………………………….76
CONCLUTION GENERALE ............................................................................................... 79
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 80
ANNEXES ............................................................................................................................... 82
Annexe 1 : Barème de l’Impôt sur le Revenu ........................................................... 82
Annexe 2 : Questionnaire ........................................................................................... 82
TABLE DES MATIERES ..................................................................................................... 87
Page | 93
Je certifie que le présent mémoire-projet est uniquement et totalement le résultat d’un travail
personnel de recherche et que toutes les sources auxquelles j’ai pu me référer sont clairement
indiquées dans le corps du texte et figurent dans la liste bibliographique en annexe.
Je déclare avoir été informé(e) des conséquences disciplinaires en cas de plagiat ou de

manipulation intentionnelle des données collectées.
Date :
Signature :
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République Tunisienne

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

INSTITUT DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES DE

Mémoire en vue de l’obtention du master professionnel en

LES START-UPS EN TUNISIE : CONDITIONS,

Année universitaire : 2022-2023

Monsieur Wajdi Abdelhadi

En ce qui concerne sa convivialité, ses conseils avisés et la manière de m'aider à

trouver du courage et de l'inspiration tout au long du processus de rédaction de

Je tiens également à remercier tous les professeurs enseignants de l’institut

Pour leurs efforts et leurs contributions à ma formation.

Pour finir j’exprime mes sincères remerciements et ma gratitude aux membres

du jury pour l'honneur qu'ils m’ont accordé en acceptant de juger ce travail.

son soutien sans faille tout au long de ma vie.

À ma chère sœur qui n'a jamais cessé de m'encourager et me soutenir en

témoignage de ma gratitude et mon éternel attachement.

CERT : Le Centre d'Etudes et de Recherche des Télécommunications

CIVP : Le Stage d'Initiation à la Vie Professionnelle.

CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

CSS : Contribution Spéciale de solidarité.

DGELF : Direction Générale des Etudes et de la Législation Fiscales

F.P : Frais professionnels.

INNORPI : Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle.

IRPP : L'impôt sur le revenu des personnes physiques.

IS : Impôt sur les sociétés.

SICAR : Société d'investissement en capital à risque.

Tableau 3 : Informations relatifs à la société X durant 2021 et 2022 ..................................... 57

Figure 2 Connaissance des avantages fiscaux ......................................................................... 64

Figure 3 : Connaissance des avantages fiscaux ....................................................................... 65

Figure 4 : L’obtention du Label Start-up ................................................................................ 65

Figure 5 : L’obtention des avantages accordés par Start-up Act ........................................... 66

Figure 6: Satisfaction au niveau de processus pour accéder aux avantages............................ 66

Figure 7 : Réinvestissement des économies ............................................................................ 67

Figure 8: L’impact des avantages sur l’activité de start-up .................................................... 68

Figure 9 : Influence des avantages sur la décision des entrepreneurs ..................................... 69

Figure 10 : Investir dans des start-ups en Tunisie ................................................................... 69

Figure 11: Investisseurs bénéficier des avantages................................................................... 70

Figure 12 : Raisons pour investir en Tunisie .......................................................................... 70

Figure 14 : Efficacité des avantages ........................................................................................ 72

Figure 15 Efficacité des avantages .......................................................................................... 72

Figure 16 : Prolongation des avantages .................................................................................. 73

Figure 17 : Prolongation des avantages .................................................................................. 73

Figure 18 : les principaux défis qui doit relever la Tunisie..................................................... 74

Figure 19: Recommander la Tunisien ..................................................................................... 75

Figure 20: Recommander la Tunisien ..................................................................................... 75

Liste des abréviations ............................................................................................................... 4

Liste des Tableaux .................................................................................................................... 5

Liste des Figures ....................................................................................................................... 6

INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 9

PREMIER CHAPITRE : Le cadre juridique, et comptable régissant les Start-ups en

Section 1 : Définition du Start-up : ................................................................................... 13

Section 2 : Startup’Act : cadre juridique régissant les startups en Tunisie : ............... 17

Section 3 : Le cadre comptable des start-ups en Tunisie : .............................................. 29

DEUXIEME CHAPITRE : LES AVANTAGES ACCORDÉS AUX STARTUPS ET AUX

Section 1 : Les avantages accordés à la Start-up : ........................................................... 35

Section 2 : Les avantages accordés aux actionnaires des start-ups : ............................. 45

TROIXIEME CHAPITRE : CAS PRATIQUE : SIMULATION D’ÉCONOMIE

Section 1 : Cas pratique 1 : Simulation de l’économie d’impôt personne morale : ..... 57

Section 2 : Cas pratique 2 : Simulation de l’économie d’impôt personne physique .... 59