Monografia Maimuna
Monografia Maimuna
Monografia Maimuna
Université Rovuma
Nampula
2022
i
MaimunaMuenta Assane
Université Rovuma
Nampula
2022
ii
Table de Matière
2.3.Public ------------------------------------------------------------------------------------------------- 33
2.3.1. Caractéristiques du public ----------------------------------------------------------------- 34
2.3.2. Échantillon------------------------------------------------------------------------------------ 35
2.4.Techniques et instruments de recueil de données-------------------------------------------- 35
2.4.1. L’observation -------------------------------------------------------------------------------- 35
2.4.2. Le questionnaire ----------------------------------------------------------------------------- 36
2.5.Méthodes d’analyse et interprétation de données-------------------------------------------- 37
Conclusion ----------------------------------------------------------------------------------------------------- 45
Proposition----------------------------------------------------------------------------------------------------- 47
Bibliographie -------------------------------------------------------------------------------------------------- 48
Appendices ---------------------------------------------------------------------------------------------------- 50
iv
Liste de Sigles
CE – Conseil de l’École;
DAP – Directeur Adjoint-Pédagogique ;
EP1 – École Primaire du 1er Degré (1ère à la 5ème classes);
EPC – École Primaire Complete (1ère à la 7ème classes);
ESG – École Secondaire Générale;
FLE – Français Langue Étrangère;
ONP – Organisation National des Professeurs;
PEA – Processus d’Enseignement/Apprentissage;
PPIV – Pratiques Pédagogiques – Quatre;
RPPIV – Rapport de Pratiques Pédagogiques – Quatre.
v
Liste de Tableaux
Déclaration
___________________________
(Maimuna Muenta Assane)
vii
Dédicace
Remerciement
Je remercie vivement mes parents pour la vie qu’ils m’ont donnée, et mes frères, sœurs et
amies, par leur appui moral et matériel.
Ensuite j’adresse mes remerciements au MA. Mateus Henriques Monteiro, mon enseignant et
directeur de recherche, pour m’avoir orienté dans la production, présentation et soutenance de
ce travail.
Finalement, je tiens à remercier tous mes collègues de classe, pour leur compagnie favorable
pendant les années de ma formation.
ix
Résumé
Introduction
Cette Mémoire est le résultatet une sorte de synthèses des compétences que nous avons acquis
au cours de notre formation. En fait, pendant la formation nous avons été soumis à des
plusieurs matières d’enseignement/apprentissage, en ayant un rapport avec le sujet
d’apprentissage du Français Langue Étrangère.
Parmi ces matières il y avait ces que nous ont conduit au contact vis-à-vis avec la réalité du
métier d’enseigner, concrètement, les pratiques pédagogiques, divisé en quatre étapes qui
correspondent aux PPI, PPII, PPIII et PPIV.
Donc, ce sont les pratiques pédagogiques qui nous ont donné une ample vision sur la
constitution d’un établissement écolier, ses constituants et la tâche de chacun de ces éléments
pour le développement de l’enseignement/apprentissage à la formation d’un Homme porteur
de valeur de la société en général et de sa communauté en particulier.
Premièrement, nous avons fait les PPI qui consistaient à l’observation de l’institution
concernant à son aspect interne et externe. Au cours de cette activité nous avons fait une
interaction avec les membres de la direction d’école.
Le point de référence de notre formation a été le stage que nous l’avons fait à l’École
Secondaire 12 de Outubro, en 2018, où nous avons eu un contact direct avec les apprenants
après une assistance de cours du professeur tuteur.
En effet, c’est au cours de stage que nous avons constaté qu’il avait, chez les apprenants une
difficulté de communiquer ou de mettre en pratique la langue française, ce qui nous a suscité
une curiosité et préliminairement nous avons vu qu’il y avait une difficulté chez les
apprenants et l`enseignant d’utiliser les nouvelles méthodes d’enseignement/apprentissage en
classe de FLE.
Ceci étant, nous avons esquissé un projet de recherche visant essentiellement à contribuer
pour le développement du processus d’enseignement/apprentissage à traves l’analyse de
mécanismes appropriés pour faciliter la mise en pratique de l’approche communicative pour
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permettre l’acquisition d’une capacité d’expression à la place d’une simple connaissance des
normes linguistiques pour les apprenants.
Les différentes étapes de notre formation nous ont conduits à l’interaction avec la réalité
d’une classe de FLE. Alors, c’est à partir de constatations autour du comportement des
apprenants dans le processus de l’enseignement/apprentissage que nous avons trouvé notre
sujet selon lequel «La mise en pratique de l’approche communicative en classe de FLE.»
Le choix de notre thème s’est fait autour des raisons théoriques et pratiques: du point de vue
théorique, le choix de ce thème se fonde sur les nouvelles tendances didactiques des langues
étrangères, concrètement l’approche communicative et l’approche interactionnelle.
La raison pratique de notre choix tient à voir avec la réalité que nous avons constatée pendant
notre stage à l'École Secondaire 12 de Outubro, dans la classe de la 10ème 1, où l’aspect de
difficultés au niveau d’interaction chez les élèves nous a été une grande inquiétude.
En fait, lors de notre stage nous avons constaté qu’il y avait une grande difficulté d’utiliser ou
de suivre les nouvelles méthodes d’enseignement/apprentissage, les méthodes qui ont comme
base l’interaction élève/professeur, élève/élève, pour stimuler l’acquisition de la compétence
linguistique et, après, la compétence communicative en FLE.
Nous avons noté que face à la situation, l’approche communicative était très importante, celle
qui était presque votée au mépris.Donc,toujours les élèves se maintenaient en silence,
n’interagissaient pas en FLE ni avec le professeur ni entre eux. Ne corrigeaient les devoirs
et, ceci étant, ils ne participaient à l’élaboration du projet de son enseignement.
Ainsi, comme résultat, les élèves montraient une volonté apparente de vouloir s’exprimer
mais il était impossible parce qu`ils n’avaient pas la compétence linguistique, surtout
l’expression orale, la plus importante dans un moment où la politique n’est que de savoir
parler pour pouvoir se communiquer, c’est-à-dire, que l’objectif principal dans
l’enseignement de FLE n’est pas la simple connaissance du fonctionnement linguistique, mais
la pratique orale.
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Face à cette situation nous avons formulé le problème suivant: «dans quelles mesure
l’approche communicative favorise-t-il l’acquisition de la compétence de communication chez
les élèves?».
Pour pré répondre à la question, nous avons formulé une sorte d’hypothèses comme il se suit
ci-dessous:
Dans ce travail nous avons tracés deux types d’objectifs, nommément: objectif général et
objectifs spécifiques. Quant à l’objectif général, le Mémoire vise analyser l’importance de
l’approche communicative dans le processus d’enseignement/apprentissage du FLE. Et
concernant les objectifs spécifiques, il vise décrire l’approche communicative, nommer les
rôles du professeur et de l’élèvedans une situation d’enseignement/apprentissage basé sur
l’approche communicative et identifier les avantages et les désavantages de l’approche
communicative dans l’enseignement/apprentissage du FLE.
D’abord,les pré-textuels, dans lesquels nous remarquons le résumé par lequel nous allons
présenter de façon synthétisée tout le contenu du Mémoire;
Ensuite, le développement, dans lequel nous allons présenter trois chapitres, le premier ayant
comme titre:référencesthéoriques, il comporte une sorte de définitions de concepts qui ayant
un lien, constituent un moyen pour la compréhension de la fonction de l’approche
communicative dans le processus d’enseignement/apprentissage du Français Langue
Étrangère, le deuxième a comme titre: cadre méthodologique, dans ce chapitre nous
décrivons, d’abord, le lieu où nous avons effectué la recherche, concrètement, l’École
Secondaire 12 de Outubro, ensuite, les techniques ou les instruments qui nous avons utilisé
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pour le recueil des données et, finalement, l’analyse et interprétation des données, où nous
faisons la vérification et la validation de nos hypothèses. Dans cette partie, aussi, nous
présentons la conclusion et la proposition de nos opinions tout pour donner notre contribution
pour le développement du processus d’enseignement/apprentissage du Français Langue
Étrangère aux écoles secondaires.
Chapitre I
Fondement Théorique
1.1.Approche conceptuelle
1.1.1. Approche
“Le terme "approche" - de l'anglais, approach-, aurait été compris comme étant des
pratiqueset des démarches d'enseignement très diverses d'où le caractère flou et mal défini de
laméthodologie que préconise l'approche communicative.” (BÉRARD, 1991).
A partir de la citation ci-dessus, nous comprenons par approche il s’agit d’un ensemble de
méthodes, dans ce cas, d’enseignement/apprentissage.
En fait et d’après les citations, l'Approche Communicative est un terme de la didactique des
langues correspondant à une vision de l'apprentissage basée sur le sens et le contexte de
l'énoncé dans une situation de communication.
Dans un analyse profonde, nous arrivons à comprendre que l’approche communicative est une
méthode d’enseignement/apprentissage de langues qui préconise l’enseignement non
seulement des règles linguistiques, mais surtout, de la langue en situation, c’est-à-dire, dans le
contexte socioculturel.
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Ceci étant, l’approche communicative considère que l’apprenant a appris la langue s’il est
capable de s’exprimer en tenant compte du moment, lieu, interlocuteur et but de
communication, ainsi que s’il est capable d’interpréter un énoncé de différentes manières
prenant comme critère d’interprétation, le contexte de son énonciation.
En effet, l’approche communicative préconise un apprentissage basé sur les interactions entre
les intervenants en classe du FLE.
L’affirmation de l’auteur fait comprendre clairement que la condition pour que l’approche
communicative soit praticable en classe du FLE ce n’est que la transformation de la classe
comme un lieu d’interaction.
Pour ajouter, nous prenons l’idée de TAGLIANTE (2004:34), affirmant que « la qualité et la
fréquence des échanges en classe entre l’enseignant et les apprenants, sur les ‘savoir
apprendre’, sont des facteurs qui facilitent l’apprentissage.»
À notre vue, la qualité des échanges se fonde sur la centration de l’apprentissage sur l’élève,
en le prenant comme un élément actif et non plus une table rase.
Ce que nous a intéressé beaucoup dans la citation que nous venons de passer, c’est le cas de
l’auteur avoir mis à l’intérieur le mot ‘négociations’. Donc, un des postulats de l’approche
communicative, c’est la négociation qui peut régner en classe entre les intervenants au
processus d’enseignement/apprentissage du FLE.
1.1.3. Autonomie
Comme nous l'avons compris, le rôle du professeur a considérablement évolué lors des
premières applications pédagogiques de l'Approche Communicative. Il n'est plus "le maître"
qui détient le savoir et qui n'autorise les interventions des "élèves" que lorsqu'ils sont
interrogés. Il devient un chef d'orchestre, limitant ses prises de parole et encourageant une
participation orale spontanée.
Dans cet esprit d'interaction et de centration sur l'apprenant, la dynamique de groupe est
également considérée comme un facteur majeur de motivation pour l'apprentissage des
langues.
Les jeux de rôles, les travaux en groupes ou par pairs sont encouragés pour instaurer une
atmosphère de confiance et de solidarité favorable à la communication. De la manière, le
"feedback" traditionnellement délivré par le professeur sera désormais produit par les
apprenants eux mêmes, monopolisant les compétences de chacun et valorisant l'échange et
l'entraide.
rôle l’élève gagnera l’esprit derecherche pour améliorer son vocabulaire et aussi au sens
commun on dit qu’ « on apprend en faisant ».
Donc, « le jeu de rôle et la simulation sont souvent utilisés comme techniques de travail en
classe de langue, et c’est pour permettre à l'apprenant de s'exprimer et de faciliter ses besoins
d'expression et de communication » (BUGUERRA et CHAPALA, s/d:22).
En fait, le jeu de rôle est un moyen qui peut stimuler les élèves à s’ouvrir et s’exprimer en
classe de FLE. Comme définissent les auteurs ci-haut, le jeu de rôle est «une interprétation
libre à partir d'un canevas imposé.»
«L’apprenant se met dans la peau de l'autre pour en jouer le rôle, ou jouer vraiment à être
l'autre.» (Ibidem).
Ça fait comprendre que le jeu de rôle est un échange de parole planifié par le professeur, fait
en classe de FLE comme une tâche obligatoire et contrôlée par le professeur.
Dans la perspective de la classe de langue il s'agit de la production simulée, fictive et jouée par
d'échanges interpersonnels, organisées autour d'une situation problème : cas à étudier,
problème à résoudre, décision à prendre, projet à discuter, conflit à arbitrer, litige, dispute,
débat, situation de conseil. (DEBYSER et CARE, 1991:65).
Cependant, dans un jeu de rôle, le professeur doit jouer le rôle d'arbitre, introduit les
explications qu'il juge nécessaire, répond aux demandes d'information, propose
éventuellement un exercice de conceptualisation.
Le professeur doit éviter des exercices de simple répétition, mécanique, doit diversifier les
activités, en tenant compte l'âge des apprenants, niveau et difficulté d'apprentissage.
Les travaux en petits groupes stimulent la participation des éléments du groupe à un débat en
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Par matériel fabriqué se désigne le matériel didactique fait par, ou conçu par l’institution
responsable pour les services de l’éducation d’un déterminé territoire, comme par exemple de
notre pays, le Ministère de l’Éducation, donc, les matériels conçus par ce ministère sont des
matériels fabriqués. C’est l’exemple du manuel Nouvelle Espace, pour le français.
Par matériel non fabriqué nous désignons le document authentique, ou encore, un document
que n’est pas conçu pour l’enseignement/apprentissage.
Par exemple si le contenu à enseigner a lien avec le tourisme, l’enseignant peut aller à une
institution de tourisme et prendre un document touristique pour présenter en classe pendant le
cours, en ce moment-là ce document prend le non de document authentique.
Le document authentique se présent sous différents types, comme montre le tableau suivant:
“Eneffet, on a pu dire que le document «authentique», donc «non pédagogique», s'est souvent
révélé être ledocument pédagogique par excellence.” (MBANZE, s/d:30).
“Contrairement aux méthodes antérieures qui étaient presque exclusivement centrées sur la
langue cibleetqui exigeaient une méthodologie très rigoureuse, l'approche communicative est
avant tout centrée surl'apprenant, placé au cœur de l'apprentissage.” (Ibidem).
À notre avis, la centration sur l’apprenant se manifeste dans le fait que l’approche
communicative privilégie l’apprenant comme étant un élément actif et jamais une table rase
ou celui qui n’a que recevoir de l’enseignant tout les connaissances.
La centration sur l'apprenant suppose que l'enseignant connaisse d'abord ses apprenants,
lesdifficultés, les habitudes d'apprentissage, ... de chacun, pour qu'il devienne vraiment
unfacilitateur, animateur, guide d'apprentissage; ou bien trouver des activités
pédagogiquesvalables pour tous les élèves de la classe. (BOUGUERRA et CHAPALA,
Op. Cit.:55).
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Dans ce cas, la centration sur l’apprenant implique un enseignementbasé sur les besoins de
l’apprenant, c’est-à-dire, l’enseignant avant de commencer son enseignement fait une
auscultation des apprenants pour connaitre le niveau de ses acquis sur le thème à enseigner,
aussi les interactions en classe avec les apprenants lui font découvrir les faiblesses de ceux-ci
en les prenant comme un principe pour son enseignement.
“L'un des points forts de l'approche communicative, d'après E. BÉRARD (1988), est
laredéfinition des objectifs d'apprentissage et les contenus.”(BOUGUERRA et CHAPALA,
s/d:29).
A notre avis, nous trouvons que l’approche communicative enseigne ce qui a un lien ou qui
peut faciliter l’acquisition de la compétence de communication: les textes de conversation et
les débats en classe avec les apprenants.
D’après E. BÉRARD (1988) cité par les auteurs ci-dessus, “en général, (…) les contenus des
cours se dessinent à partir des points de repèreque certains didacticiens ou méthodologues
appellent inventaires.”
En parlant des actes de parole, nous arrivons à constater que l’approche communicative
fonctionne en étroite relation avec la pragmatique et la sociolinguistique.
Selon AMEDEGNATO (s/d:60), “la pragmatique (...) étudie l’utilisation du langage dans le
discours, et les marques spécifiques qui, dans la langue, attestent sa vocation discursive.”
21
A notre avis, la pragmatique étudie la valeur du discours en ignorant son valeur sémantique,
c’est-à-dire, elle étudie le sens contextuelle et non pas le sens de base des mots composant un
discours. La pratique part du principe qu’un discours peut avoir beaucoup d’interprétations
dépendant du contexte.
Cette perception crée un lien avec l’approche communicative qui au lieu des règles de la
langue, se préoccupe sur le mot en contexte, sur la communication réelle et d’une situation
réelle.
Par exemple, au lieu de donner le contenu sémantique du mot “pain”isolement, nous sommes
obligés à construire une phrase où ce mot fera partie, à savoir: j’ai mangé du pain. Nous
pouvons voir, ici, que le mot pain a le sens de base. Contrairement, si nous utilisons ce mot
dans un autre acte de parole, il peut changer de sens, exemple: Monsieur Jacques a perdu son
pain à cause d’alcoolisme. Le pain référé ici n’est pas le produit alimentaire, mais l’emploi,
c’est-à-dire que, Monsieur Jacques a perdu son emploi.
Selon DUBOIS (2002:435), “la sociolinguistique est une partie de la linguistique dont le
domaine se recoupe avec ceux de l’ethnolinguistique, de la sociologie du langage, de la
géographie linguistique et de la dialectologie.”
A ce propos DUBOIS (Op. Cit), affirme qu’“on peut aussi se placer du point de vue du
destinataire. Le genre du discours utilisé est, en effet, en fonction des individus auxquels il
s’adresse.”
22
Avec cette affirmation, nous pouvons conclure que la sociolinguistique préconise que lors de
production il faut faire attention à l’interlocuteur.
Ce que l'on cherche avec ce type d'approche est de permettre à l'apprenant d'acquérir la
langueétrangère selon un rythme, ses habitudes, ses méthodes propres d'apprentissage, tout en
tenantcompte que l'apprenant, avant son apprentissage, a un vécu, une expérience, il connaît ou
il aappris d'autres langues, ... il n'est donc pas une table rase, c'est-à-dire quelqu'un qui ne
saitrien, vide ou vierge de toute connaissance ou expérience.(BOUGUERRA et
CHAPALA, s/d:33).
• La motivation;
• Le filtre affectif;
• L’aptitude;
• La différenciation des méthodes et des stratégies selon le besoin des apprenants.
En fait chaque apprenant pour que puisse apprendre ou maitriser ce qu’il est en train
d’apprendre, il faut qu’il soit motivé. Cette motivation peut être intérieur ou extérieur à lui,
dans le premier cas, les matériels scolaire comme l’existence des pupitres en classe, la bonne
relation avec son enseignant peut lui motiver à apprendre, dans le deuxième peut être le cas
d’une promesse d’offre de quelque chose que lui est importante s’il passade de classe, donc,
ça peut lui motiver à apprendre.
23
L’affectivité d’un apprenant compte beaucoup pour le succès de son apprentissage, il tien
beaucoup à voir avec les conditions morales qu’il charge dès chez lui, son contentement ou
mécontentement, sa possibilité de vaincre ses difficultés. Il arrive que l’apprenant vienne de la
maison sans rien manger ou avec d’autresproblèmes qui entravent son apprentissage.
L’enseignement de langue commence avec l’exploitation des acquis de l’apprenant, donc tout
apprenant par le simple fait d’appartenir dans une communauté il a connaissance d’un moyen
de communicationlangagière par lequel il a une compétencelangagière, outre, l’acquisition de
la compétence communicative est un approfondissement de la compétence langagière que
comprend la compréhension et expression écrite, la compréhension et expression orale.
Bien sûr que, les exercices sont un moyen très important pour l’acquisition de la langue, ces
activités peuvent être de traduction de textes, de combinaison, de compléter, de parler, de lire,
d’écouter ou d’écrire, ils permettent la découverte chez l’apprenant.
24
Parler de l’interaction en classe de langue c’est dire que l’enseignant n’est pas un maitre, un
savant mais celui qui oriente le processus d’enseignement/apprentissage, vers la découverte,
dans ce cas l’apprenant participe activement dans l’élaboration de son projet d’apprentissage.
“Pour ne pas être trop exhaustif dans l'examen du terme "interaction", nous pouvons dire
toutd'abord que ce terme embrasse diverses disciplines traitant la communication: la
sociologie,l'anthropologie, la psychiatrie et tant d'autres.” (Ibidem).
mot “kunhepa” au Centre du pays il signifie “mentir” mais au Nord signifie “faire de relations
sexuelles.”
En fait, nous ne pouvons ne pas accepter que l’interaction présuppose l’existence de deux
interlocuteurs échangeant réciproquement la parole. Si d’un côté il n’y a pas de réaction, nous
pouvons donc affirmer qu’il n’y a pas d’interaction. Pour visualiser ce processus, nous allons
faire l’usage le schéma suivant:
À ce propos, “une modification quelconque de l'un d'eux entraîne une modification de tous les
autres.” (BOUGUERRA et CHAPALA, s/d:38).
En parlant justement d’une classe, en dirait qu’elle est un système composé de deux éléments
de nature différente nommément: l’enseignant et les apprenants qui sont régit par unmême
objectif. Donc, de cette manière, ils doivent cultiver une interaction fondée dans la
communication.
Comme affirme SCHIFFER, (1984), cité par les auteurs ci-dessus, “les relations réciproques
dans la classe sont déterminées par la communication entre, d'une part, l'enseignant et les
enseignés, et d'autre part, les enseignés eux-mêmes.”
renoncer.”
“Alors, en didactique des langues le concept d'interaction doit être entendu plutôt
commeéchanges communicatifs qui comprennent aussi et surtout les procédures stratégiques
etdiscursives de la communication entre les partenaires qui constituent la classe.” (Ibidem).
Pour ajouter, nous disons que les échanges communicatifs constituent le principal moyen pour
l’apprentissage d’une langue étrangère telle que le français.
“Éduquer est une mise en marche d’un processus de multiples fluxes communicatifs. Le
système deviendra plus éducatif si l’interaction devenir commune à tous les interactants et ça
fera à ce que les élèves puissent développer une véritable compétence de
communication.”(KÁPLUN, 1999: 74).
En guise de conclusion du présent chapitre, il convient dire qu’il est important la mise en
pratique de l’approche communicative dans l’enseignement/apprentissage d’une langue
étrangère, en général et du français, en particulier, parce qu’elle priorise l’enseignement basé
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sur les actes de parole, au lieu d’enseigner ou donner les contenus sémantiques de quelques
mots.
Chapitre II
Méthodologie
2.1.Type de recherche
Le type de recherche de ce Mémoire est déterminé en fonction des objectifs à atteindre. Donc,
en fonction des objectifs visés par cette recherche elle est explicative.
Pour comprendre qu’est-ce qu’une recherche explicative, nous avons recouru la définition de
GIL (2001:168), qui affirme le suivant:
Une recherche est dite explicative lorsqu’elle se préoccupe d’identifier les facteurs
qui déterminent et qui contribuent pour l'occurrence d’un problème ou phénomène, il
renforce en disant que c’est le type de recherche qui approfondie le plus la
connaissance de la réalité, une fois qu’elle explique les causes et les raisons des
évènements.
Bien sûr, avec la présente recherche nous voulons expliquer dans quelle mesure l’approche
communicative peut favoriser l’acquisition rapide de la compétence de communication chez
les apprenants et quelles sont les conséquences du non mise en pratique de cette approche
dans l’enseignement/apprentissage d’une langue étrangère comme est le cas du français.
Selon ce que nous avons écouté de l’ancien directeur de l’école, dr. Tinga, l’École Secondaire
12 de Outubro est comme ça appelée à cause d’être localisée un peu près d’une montagne qui
a le même nom “Nampaco” à gauche de la route déjà référée ci-haut.
Elle a commencé à fonctionner avec les 1er, 2ème et 3ème ans de scolarité du système portugais
à la charge de missionnaires, à l’époque elle s’appelait “EscolaComunitária”.
Quelques années après elle a devenu une école publique en fonctionnant de la 1erà la 5ème
classes du Système National de l’Éducation. Dès l’année de 1997 elle a devenu École
Primaire et Complete (EPC), lors de l’introduction des 6ème et 7ème classes. Aujourd’hui elle
fonctionne avec deux niveaux: le primaire et le secondaire, depuis 2007.
En 2007, c’est le début du niveau secondaire avec l’introduction de la 8ème classe. En 2008, il
s’introduit la 9ème; en 2009 la 10ème et en 2011 la 11ème classe.
Les deux écoles qui fonctionnent comme salles annexes sont la Primaire de Mutomote et la
Communautaire de l’APEA.
Il est très important de souligner que l’institution où nous avons fait les PPIV a besoin
d’augmenter les salles de cours, car le niveau primaire fonctionne au dehors et toute la 11ème
classe est obligée à étudier pendant le soir à cause de cette difficulté que nous avons référé.
30
Parmi les six blocs, un constitue le bloc administratif et les cinq sont composés de salles de
cours avec la distribution suivante:
Normalement, on sait tout d’abord que quelconque qui soit une institution, soit publique soit
privée, il faut avoir une structuration. Tel est le cas de l’École Secondaire 12 de Outubro.
En sachant que cette école est d’un côté une EPC et d’autre une ESG, elle est tétée par un
directeur suivi par trois adjoints: le DAP de l’EPC, le DAP de l’ESG et le chef du secrétariat
de l’école.
Malgré l’introduction du 2ème cycle de l’enseignement secondaire, il n’y a pas encore une
structuration propre de ce cycle et les enseignants qui donnent au premier cycle ce sont les
mêmes qui donnent au deuxième cycle.
31
Et en sachant aussi que pour que la gestion des activités scolaires soit effective et efficiente,
l’école doit avoir un ensemble d’organismes qui vont aider à ce processus, et le cas de cette
institution d’enseignement, on trouve la structure suivante:
Le Conseil de l’École ;
La Direction de l’École ;
Le Conseil Pédagogique ;
Le Syndicat de l’ONP ;
Le Groupe de Combat au SIDA (Génération BIZ) ;
Le Groupe de Donneurs de Sang ;
La Cellule du Parti.
Pour mieux comprendre l’hiérarchie de ces composants de la structure de cette école nous
avons un organigramme dans les appendices de ce Mémoire.
Comme nous avons signalé à l’avance, l’École Secondaire de 12 de Outubro fonctionne avec
beaucoup de difficultés, tels que le manque de salles de cours qui oblige la 11ème classe à faire
cours pendant le soir à l’EPC de Mutomote et les autres à l’École Communautaire.
Cependant, cette école fonctionne en trois périodes, le matin, l’après-midi et le soir et avec
deux niveaux d’enseignement/apprentissage: le niveau primaire complète, c’est-à-dire de la
1èreà la 7ème classes, le niveau secondaire que nous avons fait référence avant ce point.
Le niveau secondaire fonctionne avec les deux cycles d’enseignement à citer le premier à
partir de la 8ème à la 10ème clases et le deuxième cycle qui comporte seulement la 11ème classe
introduite dans l’année en cours.
Le niveau secondaire se concentre moins un quart pour 7 heures et l’entrée dans la classe est à
7 heures jusqu’à 12 heures et 5 minutes.
32
Nous avons observé qu’à cause de la distance entre l’école et chez quelques élèves, tel que ces
qui habitent dans des quartiers de la ville de Nampula, les premiers temps ne sont pas
accomplis totalement, c’est-à-dire, les cours des premiers temps commencent un peu en retard
par rapport à l’emploi du temps en fonctionnement à l’école.
D’abord nous nous rappelons que la salle de classe est la partie de l’école réservée aux
exercices scolaires.
Normalement la salle de classe doit être grande et spacieuse, à proportion des élèves que l’on
y doit recevoir. Mais, ce qui se vérifie dans notre réalité les classes sont trop nombreuses et
que l’espace devient insuffisant pour le déplacement normal de l’enseignant pour vérifier les
travaux de chaque apprenant.
Il est clair aussi qu’une salle de cours est un lieu qui doit comporter l’équipement propre qui
permet la réalisation d’un cours, tel est par exemple:
“La classe est constituée d’un déterminé nombre d’élèves qu’oscille, normalement, entre 15 à
30 étudiants. ” (TAVARES, 2002:141).
Nous avons travaillé avec la 10ème classe “2” qui fait ses cours dans la salle no9, le quatrième
bloc de salles de cours, au matin.
33
La classe était composée de 132 apprenants qui se présentaient toujours uniformisés dont 62
sont hommes et 70 femmes, un nombre très élevé tient compte des dimensions de la classe qui
étaient égales à quelque salle d’une école.
Si les salles de classe sont petites et avec beaucoup d'élèves, il sera difficile que les
enseignants puissent maintenir le contrôle. Alors, le comportement des élèves dans
ces types de salles peut être résultat du mécontentement et conséquemment de sa
difficulté de se concentrer.
La structure de la classe est composée par le chef de la classe, son adjointe, la cheftaine
d’hygiène et les chefs de groupes, pour ne pas parler du directeur de la classe qui est un
enseignant et deux représentants des chargés de l’éducation qui accompagnent le quotidien de
la classe.
Selon la réalité de la salle no9 où étudie la 10ème “2” nous avons observé que presque la moitié
des apprenants s’asseyent au sol, à cause de chaises qui sont insuffisantes et le nombre des
élèves.
“La classe doit être constituée par un nombre déterminé d’étudiants qui, aisément, établiront
entre eux un réseau de rapport plus concret de sympathie, d’antipathie, d’indifférence,
d’ambivalence, qui seront à la base de ses attitudes et de ses comportements.” (TAVARES,
2002:141).
2.3.Public
“Un public se définit comme la réunion d'individus ayant en commun le fait d'effectuer
unapprentissage linguistique dans une situation donnée. Le degré
d'homogénéité/hétérogénéitéde ce public peut être extrêmement variable quant à l'âge, la
culture, la langue maternelle, lesbesoins, etc. ...”. (BOUGUERRA et CHAPALA, s/d:83).
D'après MARCONI et LAKATOS (1999:23),“un public est une réunion d'individu ayant en
commun le fait d'effectuer un apprentissage donné par exemple un apprentissage
linguistique.”
Alors, pour l’élaboration de ce Mémoire notre public était composé d’apprenants de la 10ème
“2”en nombre de 132, desquels 62 hommes et 70 femmes et, quant aux professeurs, nous
avons travaillé avec un univers populationnel composé par 2 professeurs du FLE.
Nous avons choisi ce public étant donné que ce sont des élèves débutant dont l’apprentissage
ou l’acquisition de la compétence de communication dépend extrêmement d’un essai de la
langue. Alors, ce travail va permettre d’évaluer le niveau et l’origine de difficulté qu’ils ont au
niveau de la langue française.
Il s’agissait d’un public captif1 constitué d’apprenants qui n’étaient en classe que pour
accomplir le programme de l’école et pour passer de classe.
Comme affirme TANGLIANTE (2001:62) “…un public est dit captif lorsqu'il suit un certain
apprentissage par imposition ou par obligation de quelqu'un d'autre.”
En fait, pour enseigner les apprenants qui nous avons eu comme public, il fallait faire un
grand effort pour la mise en pratique de ce que se dit en didactique: la perspective
communicative. Donc, ils ne parlaient pas, ils s’absentaient systématiquement et, souvent, ils
ne faisaient pas de devoirs.
En faisant une appréciation générale, nous avons constaté que les élèves étaient préoccupés à
vouloir apprendre la langue française, malgré quelques uns qui étaient des indisciplinés, parce
que nous avons constaté qu’à la fin du trimestre quelques-uns savaient formuler un acte de
parole.
1
Élève ou enseigné, sujet qui reçoit un enseignement imposé par l'institution. Il s'agit le plus souvent d'adolescent
scolaire, donc public contraint et captif.
35
2.3.2. Échantillon
Comme nombre représentatif des élèves, nous avons adressé notre questionnaire à une classe,
il s’agit de la 10ème 2, comme nous avons dit à l’avance, composée par 132apprenants où nous
avons choisi 50, desquels 30 du sexe masculin et 20 féminin et concernant les enseignants,
nous avons trouvé suffisant travailler avec les deux, un du cours diurne et l’autre du cours
nocturne.
Le choix de l’échantillon a été intentionnel, donc, la classe choisie était celle où nous avons
fait le stage et ils s’agissaient des apprenants qui nous les connaissons déjà.
Pour le recueil de données nous avons utilisé l’observation et l’enquête par questionnaire.
Le choix de ces techniques s’est justifié par le fait qu’ila permis de faire un recueil de données
divers: l’observation a favorisé l’acquisition d’informations libres de quelque influence
intentionnel, ou encore, avec une marge de crédibilité, tandis que, le questionnaire nous a
permis d’ausculter à chacun des élèves et des professeurs ceux qui nous ont donné son point
de vue sur le sujet de recherche, l’interview nous a aidé à faire une confrontation de données.
En ce qui concerne les instruments, nous pouvons dire que nous n’avions pas des instruments
sophistiqués et dans ce sens nous avons utilisé ces que nous avions disponibles, comme la vue
pour l’observation et les papiers, les stylos pour le questionnaire et l’interview.
2.4.1. L’observation
Pendant la lecture de quelques ouvrages nous avons trouvé qu’il y a deux types d’observation:
directe et indirecte. La première il s’agit de l’observation dont les données sont recueillies de
façon caché, l’observé ne sait pas qu’il est en train d’être observé. Tandis que la deuxième,
désigne une observation dans laquelle les données sont fournies par l’observé, donc, l’observé
sait qu’il est en train d’être observé.
36
Parmi les deux types d’observation nous avons privilégié l’observation directe par les
avantages qu’elle offre, à savoir, la fiabilité des informations, qui n’ont pas aucune influence
de l’observé’, mais elle présente un inconvénient, parce que pour éviter déranger les activités
normales des observés où l’observateur est engagé comme un membre, il est difficile faire la
prise de note de tous événement, ce qui conduit à l’oubli.
L’observation directe nous a aidé beaucoup à faire la recueil de données en classe sur la mise
en pratique de l’approche communicative dans l’enseignement/apprentissage du FLE, une
fois, qu’elle nous a permis d’être vis-à-vis avec les éléments enquêtés, nous étions un membre
actif de la classe et nous vivions les mêmes situations avec nos enquêtés.
2.4.2. Le questionnaire
GIL (2001:128) affirme que “le questionnaire est une technique de recherche composée par
un nombre de questions présentées à l’écrit ayant l’objectif de connaître des opinions, des
sentiments, des croyances et d’autres situations de la vie.”
La différence du questionnaire réside dans le type des questions, donc nous trouvons les
questionnaires avec des questions fermées, semi-fermées et ouvertes. Les premières questions
se référent à ceux qui exigent une réponse limité. Par exemple, oui ou non, les deuxièmes
tiennent à voir avec le questionnaire qui présente un nombre de propositions desquelles
l’enquêté choisi une celle qu’il croit que correspond à son opinion et, les dernières se référent
à des questions où l’enquêté est libre de donner son opinion.
Parmi tout, nous avons choisi le questionnaire avec des questions fermées et ouvertes.
Fermées pour les apprenants et ouvertes pour les enseignants. Ce choix avait été motivé par la
simplicité qu’elles offrent pour l’interprétation et parce que nous considérons le thème en
étude comme étant un thème simple.
En fait, nous avons cru que, les questions ouvertes permettraient de les enquêtés se manifester
librement et donner avec un approfondissement la réalité de l’approche communicative, alors
que, les questions fermées éviteront des confusions chez l’enquêté lors de la réponse du
questionnaire.
Concernant l’interprétation des données, nous privilégions l’usage des méthodes suivantes:
Selon GIL (2001),“l’induction part de l’observation de faits que l’on désire connaître ses
causes pour après les comparer à fin de découvrir les relations existantes et procéder la
généralisation.”
Cette méthode nous a permis d’analyser les comportements de divers professeurs et élèves,
d’étudier les réponses de nos enquêtés pour après avoir une seule idée sur le sujet en question.
“Cette méthode permet, au chercheur, d’entrer sur les détails des donnés du travail statistique
à fin d’avoir des réponses aux enquêtes et elle cherche établir les relations nécessaires entre
les données obtenus et les hypothèses grâce à cette analyse.”(MARCONI et LAKATOS,
1999 :37)
Nous avons préféré d’utiliser cette méthode parce que nous en avions besoin pour la
vérification des hypothèses que nous avions formulé pour cette recherche. À travers cette
méthode nous avons analysé les données obtenues dans le terrain.
La méthode bibliographique cherche à expliquer des faits en tenant comme base des références
théoriques et d’autres sources. La théorie est comprise comme toute généralisation relative aux
phénomènes physiques ou sociaux établies avec la rigueur scientifique nécessaire pour servir
de base à l’interprétation de la réalité. (MARCONI et LAKATOS, 2003 :113).
Avec cette méthode nous avons expliqué les faits en tenant comme base des références
théoriques et d’autres sources.
Chapitre III
Analyse et interprétation de données
Nous commençons le chapitre,d’abord, nous allons parler de façon résumée de ce que les
apprenants nous ont montré sur le thème, ainsi que les enseignants, ensuite, nous allons faire
39
une appréciation des réponses données par les enquêtés sur chaque questions ou groupe de
questions ayant un même but, finalement, nous allons faire une vérification des hypothèses.
3.1.Sur le public
Comme nous avons dit dans le chapitre précédant, ce Mémoire vise analyser l’importance de
l’Approche Communicative dans l’enseignement/apprentissage du FLE et, ceciétant, nous
avons fait un travail qui a consisté dans l’enquête d’un groupe représentative de 50 apprenant
de la 10 classe 1, École Secondaire 12 de Outubro, en 2018. Encore pour cette enquête nous
avons questionné deux enseignants du FLE de la mêmeécole.
D’une manière générale, nous avons constaté que les enquêtés ont resté impressionné face au
thème, pour les apprenants, surtout, parce qu’il aborde les relations entre les enseignants et
eux et, pour les enseignants, parce qu’il touche une partie très importante pour
l’enseignement/apprentissage d’une langue étrangère – l’interaction apprenant-professeur.
Ils ont considéré le thème comme une étude ayant beaucoup de rapport avec ce qu’ils faisaient
dans leur quotidien et l’impression qu’ils nous ont donné nous garantissait leur collaboration
dans le fournissement des informations.
Le questionnaire dirigé aux apprenants n’avait que six questions dont les réponses
étaientfermées et ouvertes, organisées en groupe d’accord avec l’objectif à atteindre.
Question numéro 1, 2 et 3
Pour la deuxième question, concrètement, est-ce que pour éviter de commettre des fautes il est
préférable s’abstenir de parler en classe? Des 50 apprenants enquêtés, 43,correspondant à
86%,ont répondu affirmativement en justifiant qu’en cas d’une faute ils son ris par ses
collègues. Les 7,correspondant à 14%,ont dit que non en justifiant que même sans savoir
parler bien la langue française, ils essayaient d’en parler parce qu’ils aimaient beaucoup cette
langue.
Pour la troisième question, à savoir, est-ce que l’enseignant vous donne la parole pour
s’exprimer pendant les cours en classe ? 48 apprenants,correspondant à 96%,des 50 enquêtés
ont répondu positivement, les 2,correspondant à 4%, ont dit que non. Il importe référer que
pour cette question nous avons demandé une justification.
À travers ces questions, nous voulions analyser dans quelles mesures les travaux en
autonomie, particulièrement le jeu de rôle, favorisent l’acquisition de la compétence de
communication chez les apprenants.
Pour la quatrième question, concrètement, est-ce que l’enseignant vous donne des travaux
pour la maison? Les 50 enquêtés,correspondant à 100%, ont répondu affirmativement.
Pour la cinquième question: est-ce que vous faites les travaux à la maison que votre
enseignant vous donne ? À cette question,42 des enquêtés,correspondant à 84%, ont dit que
non, en justifiant que les questions des travaux à la maison sont très difficiles et ils n’ont pas
ni de grammaires ni d’autres matériel didactique de la langue français. Les 8 ont répondu
affirmativement, en disant que l’enseignant les oblige.
Pour la sixième question: est-ce que vousfaitesdes débats en classe avec vos collègues? Les
50 enquêtés, correspondant à 100%, ont dit que non.
41
Tel comme dans le cas des apprenants, ces questions avaient comme intention analyser dans
quelle mesure l’approche communicative, à travers les interactions, favorise l’acquisition de
la compétence de communication chez l’apprenant.
Question numéro 1, 2 et 3
Pour la deuxième question, à savoir, est-ce que vos apprenants sont interactifs? Pour cette
question,tous les enseignantsreprésentant à 100%, ont répondunégativement, en justifiantque
pour la 10ème classe il s’agit des apprenants encore débutants qui ne savent pas parler français.
Pour la troisième question, concrètement, est-ce que l’interaction en classe du FLE crée un
désordre et attarde l’acquisition de la compétence communicative chez les apprenants
débutants?Pour cette question 1 enseignant,correspondant à 50%, a répondu affirmativement,
en justifiant que n’est pas possible d’interagir avec des apprenants débutant, l’autre,
42
Pour la quatrième question: est-ce que les apprenants sont capables de travailler en
autonomies en classe du FLE? Les 2 enseignants, correspondant à 100%, ont répondu
négativement, en justifiant que les apprenants n’ont pas de compétence communicative.
Pour la cinquième question: est-ce que les travaux en autonomie facilitent l’acquisition de la
compétence communicative en français?Les 2 enseignants,correspondant à 100%, ont
répondu positivement, en justifiant que les travaux en autonome facilitent la découverte chez
les apprenants.
Pour la sixième question: est-ce que les travaux en autonomie ne créent pas une paresse chez
les apprenants?Pour cette question, 1 enseignant,correspondant à 50%, a répondu
positivement, en affirmant que l’autonomie pour les apprenants débutant signifie un moment
de loisir. Tandis que l’autre, aussi,correspondant à 50%, a répondu négativement, en justifiant
que les travaux en autonomie facilitent la découverte chez les apprenants.
Question numéro 7 et 8
Pour laseptième question: est-ce que les apprenants participent au jeu de rôle en classe du
FLE ?Pour cette question, 1 enseignant,correspondant à 50%, a répondu positivement, tandis
que l’autre, aussi,correspondant à 50%, a répondu négativement.
Pour la huitième question:d’après votre expérience, est-ce que le jeu de rôle ne crée pas des
contradictions entre les apprenants lors des échanges de parole ?Pour cette question,les 2
enseignants,correspondant à 100%, ont répondu positivement, avec la justification que les
apprenants ont l’habitude de rire les autres en cas de faute.
de communication? 2 -
3.4.VérificationdesHypothèses
En regardant attentivement aux réponses données tant par les apprenants ainsi que par les
enseignants, nous arrivons à la perception que l’approche communicative est indispensable
pour l’enseignement/apprentissage du FLE, une fois qu’elle préconise un enseignement
interactif où l’apprenant n’apprend que pour l’essai-erreur.
Ceci étant et, en faisant une confrontation des réponses, nous constatons que la plupart a
répondu pour l’approche communicative, condition par laquelle nous affirmons que les
réponsesvérifientles hypothèses.
Dans le questionnaire aux apprenants, le cas de n’est pas discuter avec les sujets
d’apprentissage en classe, justifie la difficulté que les apprenants nous ont montré au niveau
de la compétence de communication, révèle aussi la difficulté que les enseignants ont de faire
usage l’approche communicative, ça indique que si les enseignants commencent à faire des
cours à travers l’approche communicative le résultat serait satisfaisant.
44
Dans le questionnaire destiné aux enseignants, la question “est-ce que l’interaction favorise
l’acquisition de la compétence de communication?” ainsi que les autres de la même nature,ont
été répondues positivement, en montrant que l’approche communicative favorise l’acquisition
de la compétence de communication dans la mesure où elle préconise un enseignement
interactif entre professeur-élève et élève-élève, en classe du FLE, favorise l’acquisition de la
compétence de communication dans la mesure où elle privilégie un enseignement basé sur
l’autonomie et favorise l’acquisition de la compétence de communication dans la mesure où
elle préconise un enseignement basé sur le jeu de rôle, chez l’élève en classe du FLE.
Conclusion
En guise de conclusion il nous convient d’abord de dire que les nouvelles tendances
didactiques préconisent un enseignement/apprentissage interactif, en parlant concrètement de
l’approche communicative, elle se préoccupe beaucoup par l’emploi de la langue en contexte
et non nécessairement la connaissance des règles linguistiques.
45
Les réponses du questionnaire pour les apprenants montre de forme explicite que les
apprenants ne sont pas actifs devant le processus d’enseignement/apprentissage une foisqu’ils
ne font pas des débats et ne discutent pas avec ses collègues les sujets d’apprentissage en
classe, malgré l’acceptation que l’enseignant leurs donnela parole pour s’exprimer pendant les
cours en classe.
Proposition
n’enseigne pas mais il soit un guide, un orienteur, celui qui conduira l’apprenant vers la
découverte, il nous convient de proposer le suivant:
− Les enseignants du FLE devraient continuer donner des travaux à la maison aux
apprenants et les corriger toujours en les évaluant;
− Les enseignants du FLE devraient évaluer les apprenants qui interagissent toujours en
classe pendant les cours pour motiver les autres ;
− Les enseignants du FLE devraient donner des travaux en autonomie ;
− Les enseignants du FLE devraient enseigner comment traiter les informations
obtenues de la lecture ou de l’internet.
− Les enseignants du FLE devraient enseigner aux apprenants comment utiliser les
nouvelles technologies d’informations.
Bibliographie
DEBYSER, Francis, CARE, Jean-Marc. Jeu, langage et créativité: les jeux dans la classe de
français. Hachette FLE. Paris.1991.
GIL, António Carlos. Como Elaborar Projecto de Pesquisa. 4.ed., São, Paulo, Atlas. 2001.
SCHIFFLER, Ludger. Pour un enseignement interactif des langues étrangères. France, 2008.
Appendices