Chapitre 9

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Cours: Pharmacologie Spéciale A3 ISVK

INSTITUT DES SCIENCES VETERINAIRES


Université de Constantine Mentouri 1

CHAPITRE 9 :
LES ANESTHESIQUES

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1. DEFINITION
L'Anesthésie est une inhibition réversible des fonctions du système nerveux
provoquée par des médicaments pour pouvoir réaliser une intervention chirurgicale
dans un état d'inconscience, en l'absence de sensations douloureuses, sans
mouvements de recul et sans réflexes végétatifs.
L'intensité de l'anesthésie va déprendre de l'intensité des stimuli douloureux, c'est-à-
dire de l'importance de la stimulation du système nocireceptifs.
Le mécanisme d’action est Complexe - Non encore complètement élucidé.

2. OBJECTIFS
1. Produire une disparition de la perception douloureuse (analgésie)
2. Déprimer la vigilance, selon les besoins
Anxiolyse, Sédation, Narcose (perte de conscience profonde).
3. Provoquer une myorésolution (dépression du tonus musculaire)
4. Assurer la sécurité de l’animal
En veillant au maintien des fonctions vitales (circulatoire, ventilatoire et thermique)
En évitant les blessures lors de la chute de l’animal (grandes espèces).
La sécurité du vétérinaire doit aussi être garantie

3. CLASSIFICATION
Selon le mode d’application, les Anesthésiques se divisent en deux grands groupes :
Anesthésiques locorégionales et généraux (au sens strict), cette dernière conçoit :
I. Les anesthésiques injectables, appelés aussi anesthésiques « fixes »,
Elles comprennent :
les barbituriques,
les anesthésiques dissociatifs,
le propofol ainsi que diverses molécules mineures
Les sédatifs analgésiques
II. Les anesthésiques gazeux ou volatils.

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4. ANESTHESIQUES GENERAUX
A) Généralités
Les anesthésiques généraux sont des composés organiques artificiels sans
parenté structurale qui induisent : une narcose, analgésie, myorelaxation
Ce sont des dépresseurs du SNC, possédant une ou plusieurs de ces 3 actions à des
degrés divers, selon les dérivés.

L’anesthésique générale consiste en une perte de conscience pharmacologique


qui : évite au sujet de sentir la douleur et de se souvenir de l'acte :
• évite (ou limite) les réactions neuro-endocriniennes réflexes à la douleur opératoire
: activation sympathique, hypersecrétion d'ADH, cortisol, aldostérone
• entraîne un relâchement musculaire suffisant pour permettre la réalisation de l'acte
chirurgical.

Les anesthésiques généraux regroupent des molécules très variées, sur le plan
chimique et celui du mécanisme d’action et des effets ; Ils sont utilisés seuls ou en
association pour plusieurs d’entre eux, afin de potentialiser leurs effets et de
limiter les risques toxiques

B) Historique
• 1844 : Claude Bernard découvre que le curare agit sur la jonction
neuromusculaire entraînant une paralysie et une baisse du tonus musculaire,
les muscles ne fonctionnent plus, deviennent mous, les poumons
s'immobilisent.
• 1846 : L’éther est utilisé pour la première fois par W.G.T.MORTON à Boston,
après, vient le chloroforme : anesthésie des animaux, gynécologie,
médecine de guerre, avec le risque de syncope mortelle, on l'abandonne alors
au profit de l'éther (1848), qui cède la place au protoxyde d'azote ( N2O),
encore utilisé comme analgésique,
• Puis un composé fluoré, l'halothane, est synthétisé : l'anesthésique par
inhalation le plus utilisé.

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• 1864 : VON BAEYER, Synthèse de l’acide barbiturique


• 1932 : anesthésie intraveineuse, utilisation de l'hexobarbital
(Evipan®)qui donne un coup d'envoi à la méthode
• 1942 : l'intocotrine, l’extrait des plantes à curare rapportées d'Amazonie en
1938, est introduit en anesthésie
• Les nouveaux composés anesthésiques intraveineux se multiplient à partir des
années 1950.

On peut distinguer selon le mode d'application :


• un anesthésique général administré par voie intraveineuse (barbiturique type
thiopental ou non barbiturique comme le propofol, l'étomidate, la kétamine) ou par
inhalation (protoxyde d'azote, halogénés comme l'halothane, l'isoflurane, le
desflurane, le sévoflurane).
• un analgésique central dérivé de la morphine : fentanyl, alfentanil, sufentanil,
rémifentanil. Cet analgésique est utilisé pour diminuer la stimulation douloureuse.
• éventuellement un curare pour accentuer le relâchement musculaire, ou une
benzodiazépine pour potentialiser les autres agents d'induction et ainsi réduire leur
posologie.

C) Propriétés physicochimiques
Les Barbituriques sont composés organiques artificiels dérivés d’un noyau base
commun : Noyau malonylurée
Structure amide, d’où de propriétés physiques et chimiques communes, notamment
Une bonne stabilité

Un caractère acide faible

Liposolubilité (Oxybarbituriques et Thiobarbituriques +++)

Ces différentes propriétés ont des conséquences importantes sur leurs propriétés
pharmacologiques

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4.1. Pharmacocinétique
Résorption
Chez les carnivores et par voie Per os, Biodisponibilité 100 %
En Intra Veineuse, on retrouve des Sels sodiques (pH : 10), avec C max immédiate

Distribution
Au niveau du Sang, la Fixation à l’albumine, qui Dépend de la liposolubilité
Au niveau SNC , la Fixation est rapide-élevée
L’Action très rapide avec les Thiobarbituriques

Les thiobarbituriques subissent une redistribution tissulaire intense, dans des


organes moins vascularisés, tissus musculaire et adipeux. Cette redistribution
s'accompagne de la disparition de l'effet anesthésique.

Ainsi, le réveil est surtout lié à cette redistribution qu’aux biotransformations


ou à l’élimination
Pour le pentobarbital, la redistribution tissulaire est plus lente, dans un délai de 0,5
à 2 heures.
Le réveil est donc lié à la fois à cette redistribution tissulaire et aux
biotransformations ou à l’élimination

Biotransformation
La plus Modérée est Hépatiques
Réactions de phase I
Hydroxylations et Désulfuration oxydative
Thiobarbituriques sont transformés en Oxybarbituriques

Elimination
Elle est Rénale par Filtration glomérulaire pour la Forme inchangée ++

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C’est une Elimination à pH dépendante


Urine acide (carnivores) : Fni > Fi ,Réabsorption tubulaire,½ vie longue
Urine alcaline (Herbivores) : Fi > Fni, ½ vie courte Elimination plus rapide
Phénomène exploité dans traitement intoxication
Demi-vie
Barbital 90 Heures, Phénobarbital 49h, Thiopental < 8h

Induction enzymatiques
Augmentation de la Biosynthèse du Cyt P450

Dégradation accélérée des barbituriques, avec diminution du temps narcose

Conséquence : augmentation de Doses pour même effet

4.2. Mécanisme d’action


Complexe non encore élucidé. Action générale repose sur :
- Blocage de l'excitabilité électrique et la propagation de la stimulation
dans le cerveau
- Inhibition des influx nerveux en direction du cortex cérébral
- il a été prouvé qu’ils agissent sur la libération et l’action de différents
neuromédiateurs, inhibiteurs notamment le GABA (Acide Gamma Amino Butyrique)
Par hyperpolarisation, inhibition de la transmission de l’influx nerveux.

Usages thérapeutiques
1.Anesthésiques généraux, 2.Anticonvulsivants , 3.Antiépileptiques,
4.Sédatifs –hypnotiques, 5.Autres usages : Euthanasie

Les barbituriques utilisés en anesthésie générale, ils sont à l’origine d’une


analgésie médiocre, il est par conséquent évident dans cet usage de les associer à
des analgésiques (du moins pour des raisons d’ordre éthique).

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D’autres anesthésiques sont employés :


Propofol, Chloral et Chloralose, Tricaïne et 2-phénoxy-éthanol,
Métomidate, Stéroïdes anesthésiques, Sédatifs analgésiques

PROTOCOLE :
1er temps :
Moitié dose théorique
Disparition reflexes

2ème temps :
Reste par petites doses
Perte totale conscience
ASSOCIATIONS :
PROTOCOLE
1er temps : injection acépromazine
2ème temps : après 30 mn
injection barbiturique
--- dose barbiturique
Anesthésie plus rapide, plus régulière

ASSOCIATIONS
Barbiturique - Alfa 2 agonistes – halothane
PROTOCOLE
Alfa 2 agoniste en prémédication
Thiopental en induction
Halothane relais
Entraine une  Anesthésie multimodale,Toxicité dispersée,Analgésie +++

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4.3. Anesthésiques inhalés


Ils sont administrés par l'air inspiré et sont également éliminés en partie par cette
voie sous réserve de disposer d’un appareillage adéquat, comportant deux types de
circuits (principal+ accessoire). Ces appareils sont utilisés surtout en chirurgie des
animaux de compagnie et chez les équidés, pas du tout chez les animaux de rente
Ils sont souvent utilisés en pratique vétérinaire dans les euthanasies.

***Les principaux anesthésiques inhalés sont des Composés organiques


artificiels, dérivent d’hydrocarbures aliphatiques halogénés
Ce sont des anesthésiques gazeux dont les principales molécules utilisées :
*Ether * Protoxyde d'azote * Halothane

**Leur pharmacocinétique est conditionné par leur : Volatilité, Faible poids


moléculaire, Lipophilie et solubilité dans le sang.

Pendant Résorption, il y a une Augmentation progressive de la concentration


alvéolaire jusqu’à un plateau, atteint en 15 mn
La vitesse d’apparition de l’effet anesthésique (induction) ou de sa disparition (réveil)
dépend directement de la solubilité de l’anesthésique dans le sang.

La distribution s’opère dans les organes les plus vascularisés (cerveau)  Tissus
riches en lipides (muscles, foie, tissu adipeux)
On observe également une redistribution tissulaire du cerveau vers ces tissus.

Déshalogénations oxydatives hépatiques des composés halogénés pendant la


biotransformation

L’arrêt d’apport de gaz anesthésique fait rapidement diminuer la pression partielle


gazeuse dans l’air alvéolaire
• Le gradient de pression partielle entre l’alvéole et le sang est alors favorable à
l’élimination pulmonaire de l’anesthésique.

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Leur mécanisme d'action Non spécifique, repose sur le blocage de l'excitabilité


électrique et la propagation de la stimulation dans le cerveau avec blocage
des canaux ioniques, de l’activité électrique et de transmission synaptique.
La vitesse avec laquelle l'action d'un anesthésique inhalé s'installe et disparaît est
très variable et dépend également du caractère lipophile de la substance.

La réponse obtenue dépend de la substance active, de l’espèce traitée, de la


posologie et de la pharmacocinétique de la molécule.
Leur action sur le système nerveux central comprend des effets dépresseurs pouvant
conduire au coma ou à la mort de l’animal du fait de l’inhibition des centres
respiratoires, d’où la nécessité de surveiller le patient pendant tout le temps de
l’anesthésie, jusqu’au réveil du malade

Les AH provoquent
Dépression respiratoire
Bronchodilatation
Dépression des réflexes (toux, spasmes)
Hypotension sévère (halothane +++) provoquée par une vasodilatation +
dépression myocardique directe (effets inotrope et chronotrope négatifs)
Saignements gênants pour le chirurgien

En cas de myopathie, le risque de hyperthermie maligne, contre indique absolument


tous les anesthésiques par inhalation

4.4. Anesthésiques injectés


Ce sont des substances appartenant à différents groupes chimiques peuvent après
administration intraveineuse inhiber la conscience et servir d'anesthésiques.
De nombreuses molécules sont utilisées parmi elles les plus utilisées chez les
animaux pour leur action sédative et anesthésique.
Thiopental ND Nesdonal ND (Barbituriques)
Midazolam (Benzodiazépine)
Kétamine

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Comme les anesthésiques inhalés, la plupart de ces substances n’agissent que sur
l’état de conscience et n’ont pas d’effet analgésique (exception : kétamine)

5. ANESTHESIQUES LOCAUX
A) Définition
Un anesthésique local (AL) se définit comme une substance qui appliquée au contact
du tissu nerveux possède la capacité de bloquer la conduction axonale. Cette
action est recherchée lorsqu'il s'agit de pratiquer une intervention douloureuse.
Au niveau moléculaire ces médicaments agissent en ralentissant la vitesse de
dépolarisation des fibres nerveuses et l’entrée de sodium (inhibition
réversible de la formation et la transmission des stimuli dans les cellules nerveuses).

Il s’agit d’une propriété fondamentale partagée avec d’autres médicaments tels que
certains anti-arythmiques et certains médicaments anti-convulsivants.
Ce mécanisme commun explique que les AL aient des applications en cardiologie
(traitement des troubles du rythme) mais aussi leurs effets indésirables parfois
graves au niveau du système nerveux central.

B) Historique
La Cocaïne (feuille du d’Erythroxylon coca) : au Pérou, connue pour ces propriété
euphorisantes (Gaedcke, 1855). Première substance connue pour avoir des
propriétés anesthésiques locales en instillation ophtalmique (Koller, 1884). Une
année plus tard, utilisée par Halsted, pour la première fois en injection. Elle n'est plus
utilisée en thérapeutique, car elle entraîne des troubles psychiques et une
dépendance extrêmement importante. En anesthésie oculaire, retrouvée en collyre.

La modification de la structure de l’acide benzoïque a donné naissance à de


nombreux médicaments que l’on classe souvent en fonction de leurs particularités
chimiques en dérivés esters, éthers ou amides.

En 1943, Lofgren en synthétisant la lidocaine, ouvrait la voie à une nouvelle famille


qui supplantera la cocaïne et ses dérivés.

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C) Classification
L'utilisation d'une Anesthésie locale peut s'effectuer par filtration dans le tissu à
anesthésier, ou par injection, le faisceau nerveux qui rassemble les fibres
sensitives provenant de la région à endormir c'est l’Anesthésie spinale (anesthésie
régionale) ou encore par application de la substance sur la peau et les muqueuses
c'est l'Anesthésie de contact.

Les principaux Anesthésiques locaux possèdent un pole lipophile (noyau aromatique)


et pole hydrophile (amine secondaire ou primaire) reliés à une chaine comportant un
lien ester ou un amide.
*chlorpromazine Xylocaïne Procaïne * Lidocaïne Benzocaïne

5.1. Mécanisme d’action et propriétés


- ils pénètrent dans l’axone sous forme de base liposoluble, entrent dans les canaux
sodiques, puis blocage après liaison à un récepteur de l’hélice transmembranaire
- Réduisent la perméabilité membranaire aux ions Na+
- Inhibent la dépolarisation et la conduction nerveuse ; là où ils sont administrés
- Rendent insensible à la douleur le territoire correspondant à cette innervation

• Demie vie: variable mais en général brève, peu d’intérêt en pratique, puisque
elle n’est pas reliée à la durée de l’effet, dépendant du tissu et l’utilisation
d’adrénaline
• Volume injecté dépend de la surface chirurgicale et de la dose maximale
autorisée

Indications :
• Explorations endoscopiques
• Interventions chirurgicales lourdes
• Petite chirurgie (écornage, castration, torsion de la caillette, amputation
d’onglon)
• Extractions dentaires

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5.2. Effets secondaires


- Effet vasodilatateur :
Ils sont souvent associés à un vasoconstricteur :
Adrénaline ou Epinéphrine

*** Mais il ne faut jamais utiliser de vasoconstricteur pour l'anesthésie locale des
extrémités : doigts, orteils, oreilles, car il y a risque de nécrose par ischémie

- Effets cardiaques : diminution de la conduction et de la force de contraction qui


conduit à de l’hypotension entrainant un choc

- Effets neurologiques : tremblements – convulsions

- Réactions Allergiques: choc anaphylactiques, rare, observé avec les curares et


le latex, ou éruption cutanée due aux conservateurs des préparations

5.3. Techniques d’Anesthésie locorégionales


- Anesthésie locale par infiltration dans le tissu à anesthésier (ID,SC) (Lidocaine, 30 à
60 minutes, Marcaine 120 à 240mn)
- Anesthésie de contact ou topique : application de la substance sur la peau et les
muqueuses (crème, collyre)
- Anesthésie locorégionales Intraveineuse en aval d’un garrot (1h)
- Anesthésie tronculaire : Injection à côté des troncs nerveux (6h)
- Anesthésie para-vertébrale : Injection dans le trou de conjugaison vertébrale
- Anesthésie spinale ou intrarachidienne soit dans l'espace épidural et elle est
appelée épidurale ou péridurale.

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Références bibliographiques
1) Bensegueni Tounsi Lynda, (2013-2014) : Cours pharmacologie spéciale, 3ème année Docteur
vétérinaire - ISVK Constantine.
2) Ben Youssef Samir, (2013-2014) : Les Anesthésiques généraux. Ecole nationale de médecine
vétérinaire. SIDI THABET
3) Cherfi Lyes er Boudiaf Samir (2017) : Guide d’anesthésie par inhalation. Laboratoires Abbvie
(73p)
4) Faure M., V. Paulmier, A. De Boyer des roches, A. Boissy, EMC Terlouw, R., Guatteo, J.
Cognié, C. Courteix, D.Durand (2015) : Douleurs animales. 2 Evaluation et traitement de la
douleur chez les ruminants. INRA Prod. Anim.,28 (3), 231-242
5) Heinz Lullmann, Klaus Mohrn, Lutz Hein (2010) : Atlas de poche de pharmacologie ;.
Médecine sciences Publications, 4éme édition. 394p
6) Kamran Samii, et Jean-Michel Senard (2014): Chapitre 13 Anesthésie locale, loco-regionale et
générale ; Cours des infermières.
7) Mansour. Amir (2017-2018) : Anesthésie locorégionale ; Cours de chirurgie A4. Institut des
Sciences Vétérinaires el Khroub : Université Mentouri Constantine1
8) Neal Jean-Michael, 2013 : pharmacologie médicale. 5e édition de boeck (114p)
9) Schordert Michel et collaborateurs, 1992 : Pharmacologie (Des Concepts Fondamentaux aux
Applications Thérapeutiques) Volume 2. Réempression. Office des Publications Universitaires
(918p)

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