Irrigation

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Institut des Techniciens Spécialisés en Mécanique Agricole et Equipement Rural

Option: Hydraulique Rurale & Irrigation

TECHNIQUES D’IRRIGATION

2019 - 2020

BNIAICHE EL Amine
Plan du cours

1. Aperçu sur l’irrigation au Maroc

2. Techniques d’irrigation à la parcelle


 Irrigation gravitaire
 Irrigation sous pression
 Irrigation par aspersion
 Irrigation localisée
3. Les réseaux collectifs des périmètres
irrigués au Maroc
Définition de l’irrigation
Apport artificiel d’eau aux cultures, en
complément aux précipitations naturelles;
l’objectif est de créer des conditions favorables
de production, tant au point de vue quantitatif
que qualitatif.
1. APPERÇU SUR L’IRRIGATION AU MAROC
POTENTIEL DES TERRES IRRIGABLES DU MAROC

(En milliers d’ha)

682600

1.458  15 % de la S.A.U Grande Hydraulique

1.664

Irrigation pérenne 775.550

Petite & Moyenne


Potentiel irrigable 206 Hydraulique ; Privé
Irrigation saisonnière
Gestion de l ’eau d ’irrigation

Acteur: Acteurs:
9 Grands •ORMVA •ORMVA (35 %),
périmètres •(Aménagement DPA & privé
et Gestion) Exiguïté et éparpillement des
irrigués de
périmètres irrigués
milliers d ’ha
(60 % 100 ha; 5 % 1000 ha

Caractéristiques
Ressources
Sous secteur Sous secteur Ressources en
en eaux
eaux d ’origines
régularisées de la G.H de la P.M.H diverses peu ou
pas régularisées

682600 ha 775500 ha
47 % 53 %
Grands Petits ouvrages
ouvrages de
Irrigation pérenne de mobilisation et
mobilisation de distribution
et de
distribution

G.H: Grande hydraulique P.M.H: petite et moyenne hydraulique


O.R.M.V.A: Office Régional de Mise en Valeur Agricole D.P.A: Direction Provinciale d ’Agriculture
APPORTS DE L’AGRICULTURE IRRIGUEE AU MAROC
L'agriculture irriguée au Maroc, bien qu'elle n’occupe que 15 % des
superficies cultivées contribue à environ 45 % en moyenne de la valeur ajoutée
agricole et intervient pour 75 % des exportations agricoles.

Le secteur irrigué contribue en moyenne à 99% pour la production de sucre,


82% pour les cultures maraîchères, 100% pour les agrumes, 75% pour les
fourrages et 75% pour le lait.

Le secteur irrigué assure près de 120 millions de journées de travail par an
(1 million 65 mille emplois) soit 50 % des emplois agricoles. A cela il faut
ajouter l'amélioration des revenus des agriculteurs qui, grâce à l'avènement de
l'irrigation, ont été multipliés par 5 à 13 fois selon les périmètres,

Le secteur irrigué a permis le désenclavement et l'accès aux autres services


publics communaux comme l'eau potable, l'électrification, etc., ainsi que les
retombées à l'amont sur les secteurs des travaux publics, de l'industrie et des
services, et à l'aval sur le secteur de l'agro-industrie, composé notamment de
sucreries , de laiteries, ainsi qu'une série de stations de conditionnement,
d'entrepôts frigorifiques et de conserveries de fruits et légumes
Principaux Leviers de l’Etat pou la promotion de l’irrigation

I- PROGRAMME DE L’ECONOMIE D’EAU EN IRRIGATION (PNEEI)

(Reconversion des techniques d’irrigation existantes à faible


efficience d’utilisation de l’eau à l’irrigation localisée )
Consistance du Programme

-Modernisations Collectives
 Conversions collectives dans les périmètres de GH (217 940 ha)

-Modernisations Individuelles
 Conversions individuelles GH et IP (337 150 ha)
 Modernisation des réseaux prévue dans quatre ORMVA :
Tadla, Doukkala, Haouz et Tafilalet.

Superficie globale de conversion : plus de 550 000 ha.


Répartition du coût du PNEEI  37 000 Mdh
3 095 2 089
610 Modernisation coolective

1 200 Modernisation individuelle


16 206
Valorisation agricole

13 701 Renforcement de l'appui technique

Mesures d'accompagnement

Imprévus physiques et financiers

 Fonds publics (État et autres sources) : 29 608 MDh


 Équipements et études : 22 614 MDh
 Autres actions : 6 994 MDh

 Bénéficiaires : 7 293 MDh


 Équipements internes (40% du coût) : 7 293 MDh

10
II- PROGRAMME D’EXTENTION DE L’IRRIGATION (PEI)
III- PROGRAMME DE PARTENARIAT PUBLIC – PRIVE (PPP)

LA GESTION DELEGUEE DU SERVICE DE L’EAU DANS


LE CADRE DE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE

Assurer la qualité et la durabilité du service de l’eau


dans les périmètres d’irrigation par l’intèressement
des opérateurs privés à la gestion de ce service dans le
cadre de partenariat privé.

 Expérience El Guerdane (10.000 ha d’agrumes)


 Etude PPP pour 600.000 ha en grande irrigation
 Projet dessalement et irrigation Chtouka
2- TECHNIQUES D’IRRIGATION A LA PARCELLE
Irrigation gravitaire
•Sous la forme traditionnelle, l'eau est distribuée sur la
parcelle par des canaux en terre, dans les berges
desquelles sont ouvertes des brèches qui alimentent
des bassins, des planches ou des raies.
•Plusieurs contraintes majeures remettent en cause ce
mode d'irrigation: les pertes d'eau, l'importance et la
pénibilité du travail qu'exige la conduite de l'eau tant
dans les canaux d'amenée que sur le champ, la
nécessité de maintenir un bon nivellement de la
surface du sol.
•Différentes techniques ont été mises au point pour
réduire ces contraintes, grâce à la mécanisation des
organes de distribution d'eau.
1- IRRIGATION PAR SUBMERSION
 Conditions d’utilisation

• Cultures recommandées : riz; fourrages; Cuvette


arboricultures
• Cultures non recommandées : cultures à
racine tubercule
• Pentes : terrains plats sont les plus
appropriés (2%0-4%)
• Sols : Argileux (plus favorables aux rizières);
Sableux (favorables aux rizières si la dose est
importante); Limoneux (préférables pour les
autres cultures ).
2- IRRIGATION A LA RAIE (Sillon)
•Rigoles en terre pour transporter l’eau
•L’eau s’infiltre par les côtés du sillon
•Plantes cultivées sur les billons
•Cultures en lignes
billon
 Conditions d’utilisation
sillon
• Cultures recommandées : cultures en ligne (maïs,
tournesol, canne à sucre, tomates, pomme de
terre..)
• Pentes : usage courant  I = 0,05 % et I max=
0,5%
• Sols : Plupart des sols ; Mais pour sols sableux 
pertes par percolation sont importantes
Modernisation de l’irrigation à la raie
La distribution par siphon
- Siphon de vidange :
On considère un siphon de diamètre= 2
cm. En négligeant les pertes de charge
dans le siphon, calculer les pressions
relatives aux points 2 et 3?

p2 V 22 p4 V 42
  z2    z4
g 2g g 2g
p2 p4 V 42  V 22
    z4  z2
g g 2g
 0  0  0 , 5 m  -0,5 m

p2 V 22 p3 V 32
  z2    z3
g 2g g 2g
p3 p2 V 22  V 32
    z 2  z 3  0  0 , 5 m - 0,5 m  -1 m
g g 2g
Rampes à vannette Gaine souple

Gaine d’arrosage gonflée d’eau

Manchett
e souple virole

Gaine d’arrosage
dégonflée
Systèmes californiens
3- IRRIGATION PAR RUISSELEMENT (Calant)
•Bandes de terrain aménagées en pente douce
séparées par diguettes
•La lame d’eau ruisselle suivant la pente de la
planche
•Cultures  luzerne, céréales

diguette
 Conditions d’utilisation
• Taille de l’exploitation : grande
• Travaux mécanisés
• Cultures recommandées : luzerne, céréales …
• Pentes : I = 0,05 % et I max= 2%
• Sols :
 Profonds à texture limoneuse et argileuse
 Non recommandée pour les sols à
infiltration lente

 Aménagement des planches


• Les dimensions de la planche dépendent de :
 pente
 Sol
 Débit
Irrigation par aspersion
L’irrigation par aspersion est la
technique d’arrosage par laquelle l’eau
est fournie aux plantes sous forme de
pluie artificielle, grâce à l’utilisation
d’appareils (asperseurs) alimentés en
eau sous pression pulvérisant l’eau en
fines gouttelettes
Avantages et Inconvénients
Avantages:
 elle ne nécessite pas d’aménagement préalable de la surface à
irriguer ;
 elle laisse disponible pour la culture la totalité du terrain arrosable ;
 elle permet l’emploi aisé des machines ;
 elle réalise une économie d’eau importante par rapport aux
méthodes gravitaires ;
 elle permet d’irriguer à la demande.

Inconvénients:
 dans des régions très régulièrement ventées: pour des vents
supérieurs à 4 ou 5 m/s l’homogénéité de l’arrosage est
considérablement dégradée;
 avec des eaux salées sur des Plantes au feuillage sensible au sel
(risque de brûlure). Une atmosphère très sèche jointe à un
rayonnement solaire intense aggrave ce risque.
Aspersion avec rampes déplaçables

ASPERSION

Aspersion avec système enrouleur

Aspersion avec rampes automotrices


Aspersion avec rampes déplaçables

Rampe Porte rampes


1) LE SYSTÈME AVEC RAMPES DEPLAÇABLES
C’est un système d’arrosage composé d’un réseau de canalisations et
d’asperseurs. Le matériel installé peut être plus ou moins déplacé d’un
poste d’arrosage à l’autre selon le degré d’équipement décidé.
Les asperseurs
Les asperseurs sont des appareils rotatifs qui pulvérisent l’eau en assurant
sa répartition à la surface du sol.

Une buse calibrée contrôle le jet d’eau, et la tête de l’asperseur est animée
d’un mouvement rotatif permettant d’arroser la surface intérieure au cercle dont
le rayon correspond à la portée maximum du jet.

L’asperseur est caractérisé par le diamètre de sa buse, qui définit, pour une
pression déterminée, le débit de l’asperseur, la portée du jet et la répartition
de l’eau (pluviométrie) le long du jet. Il existe des asperseurs équipés d’une
seule buse (monobuse) et des asperseurs munis de deux buses (double
buses) de diamètres différents, ce qui améliore l’homogénéité de la répartition
pluviométrique sur la surface arrosée.
Types d’asperseurs à marteau (à batteur)

Dispositif de réglage
de l’angle d’arrosage
Caractéristiques
principales des asperseurs
Exemple : asperseur de
marque Rollantd– type 11
La pluviométrie d’un asperseur ()

Elle représente la vitesse avec laquelle l’arroseur projette l’eau. La


pluviométrie est imposée par le sol. Elle doit être inférieure ou égale
à la vitesse d’infiltration (k) pour éviter le ruissellement de surface.

La pluviométrie permet également d’estimer le temps d’arrosage (t)


d’un poste ou secteur en fonction de la dose d’irrigation à apporter.
En générale on définit la pluviométrie pour un ensemble d’asperseurs en
fonctionnement à un écartement déterminé, cette pluviométrie est
calculée suivant la formule:

3 q où : q : le débit de l’asperseur (m3/h)


 ( mm / h )  10 er : écartement des arroseurs sur la rampe (m)
er  el el : écartement des arroseurs entre rampes (m)

Les écartements (er*el) sont donnés par les fabricants dans le catalogue
de produits et estimés suite à des tests réalisés, soit au laboratoire, soit
sur le terrain en vue de rechercher la meilleure uniformité d’arrosage.
Répartition pluviométrique d’un asperseur
q  : en mm/h
3
  10 q : en m3/h
s S : en m2

R1 < R2 < R3 < R4 s1 < s2 < s3 < s 4


Exemple: Débit de l’arroseur: q = 5 m3/h
Rayon du jet Surface arrosée Pluviométrie de l’arroseur
R1 = 2m  s 1 = 12.57 m2  1 = 1000 x 5 / 12.57 = 397,33 mm/h
R2 = 4m  S2 = 50.27 m2  2 = 1000 x 5 / 50.27 = 99,46 mm/h
R3 = 8m  S3 = 201.06 m2  3 = 1000 x 5 / 201.06 = 24,87 mm/h
R4 = 16m  S4 = 804.25 m2  4 = 1000 x 5 / 804.25 = 6,22 mm/h
R1 < R2 < R3 < R4  s 1 < s2 < s 3 < s 4  1 > 2 > 3 >  4 d’où Si R  
Conclusion:
A mesure qu’on s’éloigne du centre de
l’arroseur, la surface à mouiller augmente et
en revanche la pluviométrie d’arrosage
diminue. D’où la nécessité de chevauchement
d’intersection ou de recoupement des jets entre
les asperseurs voisins. Graphique de répartition pluviométrique d’un arroseur
Chevauchement
des arroseurs

Profil humidifié du sol Profondeur du sol


à humidifier

écartement

Répartition pluviométrique de 2 arroseurs en chevauchement


Détermination des écartements optimums: Tests d’uniformité
Coefficient d’uniformité
Pour guider le choix de l’utilisateur, il est indispensable de déterminer un
critère significatif des performances d’un asperseur. C’est ainsi que plusieurs
coefficients ont été proposés pour rendre compte de l’uniformité de
l’arrosage parmi lesquels le plus employé est le coefficient de Christiansen
Cu: n
 
  h i  h m 
Cu  100   1  i 1 
 n  hm 
 
 
Où :hm : hauteur d’eau moyenne tombée sur le dispositif
hi : hauteur d’eau recueillie sur le ième pluviomètre
n : nombre de pluviomètres
Cu Appréciation
>94 % Excellent
86-94 % Bonne
80-85 % Acceptable
70-80 % Faible
<70 % Inacceptable
Exemple de calcul de CU pour un écartement choisi de 16*16
er 
 
n
hi  h m


Cu  100   1  i 1 
 n  hm 
el 


Pluviomètre 1 35 Hm= 31 mm
Pluviomètre 2 31 Σ |hi-hm| = 38 mm
Pluviomètre 3 28
Pluviomètre 4 30 Cu = 92 % (bonne uniformité)
Pluviomètre 5 34
Pluviomètre 6 32
Pluviomètre 7 27
Pluviomètre 8 28
Conclusion: Principe d’estimation des écartements
Pluviomètre 9 34
recommandés par les fabricants sur leurs catalogues.
Pluviomètre 10 35
Pluviomètre 11 31 A l’aide d’un logiciel, on exploite les résultats du test
Pluviomètre 12 28
pluviométrique d’un seul arroseur, le programme va lui sortir le
Pluviomètre 13 30
Pluviomètre 14 34 écartements à conseiller en fixant les critères d’appréciation
Pluviomètre 15 32
souhaités  85 % (bonne à excellente) tout en considérant les
Pluviomètre 16 27
longueurs standards des canalisations portant les asperseurs.
Les différents types d’installation
Le type d’installation est déterminé par le mode de mise en place des
canalisations et/ou le fonctionnement général de l’ensemble.
 Installation à couverture partielle
partielle::
Dans ce type d’installation le matériel approvisionné est strictement limité à
la mise en œuvre d’un poste d’arrosage. Elle correspond à
l’investissement le plus faible mais reste très exigeant en main d’œuvre.
Installation à couverture totale
totale::
Dans ce type d’installation, toutes les positions de rampes sont
matériel approvisionnées mais les asperseurs ne sont plus disposées
en ligne : chaque rampe porte un seul asperseur, et le poste
d’arrosage est cette fois constitué d’une bande d’axe perpendiculaire
aux rampes.

Clapet anti-
retour
 Installation à couverture intégrale
L’ensemble de la parcelle est couvert par des rampes semi-fixes
équipées d’asperseurs en ligne, avec une vanne de garde. Le passage
d’un poste à l’autre ne nécessite plus que des manœuvres de vannes.

Poste n° 1 Poste n° 2
Installation avec rampes souples
Pour ces équipements, la canalisation d’approche est toujours
semi fixe, mais les rampes sont souples, alimentant un seul
asperseur.

Poste n° 1 Poste n° 2
• Les canalisations
les portes rampes : ou antennes, qui relient le point d’alimentation en eau de la parcelle aux
rampes disposées sur celle-ci. Afin de faciliter leur manipulation, les portes-rampes sont
constitués d’éléments de tubes rigides à raccords rapides. Les éléments de tubes ont une
longueur de 3, 6 ou 9 m. Ils peuvent être :
• en alliage d’aluminium de 50 à 150 mm de diamètre ;
• en acier galvanisé de 80 mm à 150 mm de diamètre ;
• en polychlorure de vinyle (PVC) de 70 mm ou 100 mm de diamètre.

 les rampes : ou latérales, sont les canalisations qui portent les asperseurs. Elles sont
constituées d’éléments de tubes à raccords rapides, ou de tuyaux souples enroulables. Les
éléments de tubes ont une longueur de 3, 6 ou 9 m et sont en général :
• en alliage d’aluminium de 2 " de diamètre ;
• en polyéthylène (PE) de haute densité de 50 mm de diamètre;
• en polychlorure de vinyle (PVC) rigide de 50 mm de diamètre
Ces canalisations sont calculées pour répondre à différents objectifs tels que :
• minimiser le coût d’investissement ;
• minimiser la main d’œuvre pour le déplacement des canalisations;
• minimiser les pertes de charges sur le réseau.
 Les raccords :
Raccords à Verrouillage mécanique

allonge

Différents moyens de raccordement


de l'asperseur sur la rampe
Arroseurs escamotables
Asperseur à marteau escamotable
Asperseur à turbine

Terrain arrosé avec


des asperseurs à
turbine
Asperseur à tuyère
Arroseur s à marteau Arroseur s à turbine

Arroseur s à turbine

Arroseur s à tuyère
2) LE SYSTÈME ENROULEUR
C’est une machine d’irrigation semi-automatique constituée d’une bobine
d’enroulement de tuyau pouvant tirer pendant l’arrosage un arroseur de
pression souvent élevée (canon) et d’un ensemble d’organes.
Réglage de la vitesse
Transmission
pour
d’enroulement (boite
l’enroulement Transmission de vitesse)
régulier de pour le bobinage Ce réglage agit sur le
tuyau
débit d’eau passant dans
la turbine motrice. Selon
les cas, la vitesse
d’enroulement est
déterminée par la position
du sélecteur d’une boîte
de vitesses.
1000 * Q( m3 / h )
V( m / h ) 
Dose (mm) * E (m)
Un régulateur de vitesse permet aussi de maintenir la
vitesse d’avancement constante pendant l’arrosage.
Dispositif d’enroulement (Turbine hydraulique)
Il s’agit d’un moteur hydraulique à turbine entraîné par l’énergie hydraulique
de l’eau d’alimentation (pression et débit). Cette turbine entraîne la bobine de
l’enrouleur par l’intermédiaire d’une transmission adaptée (boite de vitesses,
chaîne de transmission,...).
Canon d’arrosage
Vitesse d ’enroulement
Régulation de la vitesse d’avancement
Vitesse d ’enroulement
Perte de Perte de
charge charge

Machine avec régulateur Machine sans régulateur

Le palpeur détecte les


rangées de spires
ajoutées pendant
l’enroulement et par
l’intermédiaire d’un
ensemble de tiges
une vanne sera
actionnée diminuant
ainsi le débit de l’eau
traversant la turbine
et par conséquent la
vitesse d’avancement
de l’enrouleur.
Débit et pression de l’enrouleur:
Pamont  Pcanon  J 2(turbine) ( 10m)  J1( flexible)  Dénivelée
Surface à irriguer S(ha) * Dose D(mm) * 10
Q( m 3 / h ) 
Tour d' eau Te(j) * durée d' arrosage  (h/j)

Pcanon

J1 h turbine

Pamont
3) LES RAMPES AUTOMOTRICES
Ce sont des bras longs d’arrosage (jusqu’à 500 m)se déplaçant de manière
automatique. Leur mouvement peut être rotatif ou rectiligne (Vmax= 2,5 - 3,5 m/mn).
Rotulage permettant la liberté
du mouvement entre 2 travées
Porte à faux
Dernière tour

Canon d’extrémité

Jeu vertical Travée


entre travées

Pentes des terrains jusqu’à 30 %


Tige
d’alignement

Boîte de
contrôle
d’alignement

Microcontact

Came solidaire
de la travée
voisine
Chaque tour interne a une tige de commande fixée entre la boîte à tour et une petite languette
sur la travée extérieure suivante. Lorsque la portée se déplace, la tige de commande active un
Cam-Switch qui alimente le contacteur en envoyant courant alternatif au moteur de
commande.
Lorsque la tige de commande se déplace suffisamment, l'interrupteur de marche est activé et
la tour commence à bouger. La tour continuera à se déplacer jusqu'à ce qu'elle soit de Dispositif de contrôle
nouveau alignée, ce qui désactive le Cam-Switch. d ’alignement
Principe de l ’avancement d ’un pivot
Motoréducteur d’une tour: Boîtier de
réduction
Triple réduction de vitesse au niveau
¾ à 1 de CV à 43 tr/mn de la roue

V max de la dernière tour


1,8-3,6 m/mn
Organes d’arrosage
Carte de busage de la rampe
e1 = e2 = e3 = e4 = e5 ; S1 < S2 < S3 < S4 < S5
Dans l’hypothèse que la perte de charge est
négligeable dans la rampe: q = q1 = q2 = q3 = q4 = q5
q q q q q
1   2   3   4   5 
S1 S2 S3 S4 S5
D1  1t  D2   2t  D3  3t  D4   4t  D5  5t
Pour faire un choix qui tient compte des conditions
imposées par le mode d’arrosage, les fabricants
proposent l’une des 2 solutions pour la répartition des
organes d aspersion sur la rampe:

• Solution 1 (figure 1) : on utilise un même type


d ’asperseur, mais les espacements sont de plus en
plus serrés en s ’éloignant du pivot;

• Solution 2 (figure2): il s ’agit de la répartition


obtenue avec des asperseurs différents: buses
différentes et écartements constants
Lieu de jonction de système corner
Rampe pivotante
principale

Système rabattable
d’arrosage de coin

Rampe pivotante
principale

Système rabattable
d’arrosage de coin Système corner
Système
corner
Système
corner

Système rabattable
d’arrosage de coin

Système
corner
Système
corner

Système corner
Système télescopique
emboitable d’arrosage de coin
Différents systèmes d’arrosage de coin
Tableau de
commande

Temporisateur
d’avancement
2  L ( dernier tour)
t min 
v max
Réglage de la vitesse
D ( mm )
d’avancement T j  
B b mm / j
Exemple:
t min
-Rampe : 350 m ; Vmax :2,035m/mn Taux d ' avacement (%) 
-Dose: 25mm ; Bb: 5 mm/j T
tmin: donnée du constructeur
Vue aérienne des parcelles arrosés par les rampes pivotantes

Arrosage des parcelles circulaires par la rampe pivotante


Rampe frontale

Groupe de pompage
embarquée

Alimentation par bouche


d’alimentation et tuyau souple
Technique d’irrigation localisée
Terminologie
• goutte:: terme utilisé en référence à l’utilisation
Irrigation goutte à goutte
d ’un type particulier de distributeur: le goutteur
• localisée:: terme choisi par l ’Organisation Mondiale pour
Irrigation localisée
l ’Alimentation et l ’Agriculture (FAO) en raison des apports d ’eau
au voisinage immédiat des plantes

Caractéristiques de l’irrigation localisée


• N’arrose qu’une fraction du sol,
• Utilise de faibles doses sous de faibles pressions,
• Met en œuvre des équipements fixes et légers,
• Ne mouille pas le feuillage,
• Convient bien à l’irrigation fertilisante,
• Totalement indépendante des autres interventions sur la culture,
• Peut être contrôlée automatiquement.
Avantages de la micro-irrigation
• Economie de l’eau : 50 à 70% par rapport au gravitaire
30 % par rapport à l’aspersion
• Economie d ’engrais : 20 à 50 %
• Augmentation du rendement : 20 à 40 %
• Economie d ’énergie et de main d ’œuvre
• Adaptation aux sols très légers et sols lourds.

Inconvénients de la micro-irrigation

• Risque d ’obstruction des distributeurs


• Sensibilité des plantes en cas de rupture imprévisible de l’alimentation
• Nécessité d ’une main d œuvre qualifiée pour la gestion de l’irrigation
Bassin de stockage

Groupe de pompage
Aides financières Equipements des exploitations agricoles en irrigation localisée
Subvention de l’investissement en système d’irrigation localisée:
(Arrété –BO-N°5914/03-02-2011)
Alimentation en eau du réseau d’irrigation

Les systèmes de
pompage utilisés en
irrigation localisée
Travaux d ’aménagement d ’un bassin de stockage
Alimentation du bassin par l ’eau du réseau collectif ou par l ’eau de la nappe
Distributeurs
Le distributeur est l’organe le plus délicat en irrigation localisée. Il se présente
sous forme d’un petit orifice de petit diamètre fixé sur la rampe.

DISTRIBUTEURS
o Débit fourni
o Principe de fonctionnement
o Dimension de la surface mouillée

MINIDIFFUSEURS/MICROASPERSEURS GOUTTEURS

Fonctionnement hydraulique Fixation de la rampe Loi débit-pression

Montés
A circuit A circuit en Intégrés Auto- Non auto-
en
régulants régulants
long court dérivation ligne
Système goutte à goutte :
• apport de l’eau de manière ponctuelle : gouttes,
• distributeurs : goutteurs,
• débit des goutteurs 1 à 8 l/h sous une pression de 1 bar,
• adapté à presque tout type de sol.
Types de goutteurs selon l’installation
Principe de pertes de charge à l’intérieur d’un goutteur

Orifices internes
du goutteur

Orifices externes
du goutteur

Goutteur intégré
1 rampe / rang de culture 2 rampes / rang de culture

1 rampe / 2 rangs de culture Disposition des


rampes par rapport
à la culture

Rampes suspendues
Classification des goutteurs selon la variation de pression

k : coefficient de débit (l/h)


x
q( l / h )  k h (m) h : pression du goutteur en m
x : coefficient du goutteur
Goutteur intégré
Goutteur intégré
Goutteur intégré
autorégulant

Le débit des goutteurs


reste relativement constant
quelque soit la variation de
pression sur la rampe

Convient pour les


terrains accidentés et les
rampes longues
Système gaine perforée ou tube poreux :
• Rampes en plastique assurent à la
fois le transport et la distribution
• Débit : 1 à 8 l/h/m sous une
pression de 0,5 à 1 bar (gaines) et
1 à 4 l/h/m (tubes poreux) sous Gaine perforée
une pression de 0,2 à 0,3 bar.
• Utilisé pour l’irrigation des
cultures en ligne

• Irrigation par bande humide,


• Les tubes poreux sont enterrés et Tube poreux
les gaines sont posées sur sol.
• Les tubes poreux sont très
sensibles au colmatage
 Système micro-aspersif ou minidifuseur:
• mode d’irrigation intermédiaire entre Microasperseur

le goutte à goutte et l’aspersion,


• ce sont des mini-asperseurs diffusant
une pluie très fine,
• distributeurs : micro-asperseurs ou
mini-diffuseurs, Microdiffuseur

• débit des micro-asperseurs : 20 à


100 l/h sous une pression de 1 bar,
• Portée 1 à 3 m
• utilisé pour l’irrigation intensive des
arbres, espaces verts, cultures
fourragères.
• type de sol : sol grossier et sol
argileux gonflant.
Stations de tête

Sans abri et contrôle manuel

Avec abri et contrôle automatique


Pour un volume donné de la solution mère Vsm, si on veut :

 augmenter le taux d’injection Tinj, on doit réduire le volume d’eau d’irrigation


par rapport au volume de la solution mère, càd diminuer le temps d’irrigation en
serrant davantage la vanne de réglage de dosage sachant que le débit d’irrigation
Qirr est constant.
 diminuer le taux d’injection Tinj, on doit augmenter le volume d’eau d’irrigation
par rapport au volume de la solution mère, càd augmenter le temps d’irrigation en
desserrant davantage la vanne de réglage de dosage sachant que le débit
d’irrigation Qirr est constant.

Pour un taux d’injection donné Tinj , on peut calculer Qasp par: Q asp  Q irr * T inj
et on procède à l’étalonnage de l’appareil (volume à écouler pendant un temps t)
avec des repérages sur la vanne de réglage.

Si le catalogue de l’appareil est disponible, à l’aide de 2 manomètres; l’un placé à


l’amont du venturi (a), l’autre à l’aval (b), on peut déterminer, connaissant le
diamètre du venturi, le débit aspiré (Qasp) de la solution mère en fonction de la
différence de pression P produite (voir catalogue) par la vanne de réglage entre
les prises (a) et (b) .
Qasp  si P ; Qasp  pour P=cste si D venturi 
MATERIEL DE FILTRATION
Objectif : empêcher et limiter tout colmatage des distributeurs

Eléments pouvant contenir l’eau d’irrigation

Microorganismes Solides en suspension Minéraux dissous

• Bacteries •Agile • Minéraux (Fe, Mn)


• Champigons •limon • Sels (Cl, K, Ca,etc.)
• Algues •sable
Colmatage physique:
Présence de particules minérales dans l’eau (argile, limon et sable)

Particules minérales

Colmatage des distributeurs et des tuyaux


Colmatage organique:
Présence de la matière inerte
plus ou moins décomposée et
toutes sorte de micro-
organismes vivants : algues,
bactéries, protozoaires, spores,
champignons

Colmatage chimique:
Présence dans l’eau des sels de
calcium, de fer , carbonates,
sodium, etc

 à craindre surtout les bactéries ferriques


2Fe++ + ½ O2 + H2O --------------- 2Fe+++ + 2OH- + Q calories
2Fe++ + 3 OH- --------------- Fe (OH)3 Hydroxyde ferrique
Moyens de lutte contre les colmatages
> Préfiltration
 Décanteurs
 Dégrossisseurs

> Matériel de filtration


* Lutte contre les obstructions minérales
 Filtres à gravier & à tamis
 Filtres hydrocyclones

* Lutte contre les obstructions organiques


 Filtres à sable

* Lutte contre les obstructions chimiques


 Chlore (eau de Javel), permanganate de potassium, composés de l ’ammonium,
cuivre et ses composés & le fer et ses composés)

> Purgeage périodique du réseau de canalisations


Décanteurs Filtre de dégrossisement à
l’entrée du bassin

Alimentation des décanteurs Bassin de stockage

Exemple de décanteurs d’eau d’un canal avant son


déversement dans le bassin
Filtre à sable

A5 A1

A2

A4 A3

Opérations de fonctionnement et de nettoyage du filtre à sable


Fonctionnement et nettoyage d’une batterie de filtres à sable
Caractéristiques des filtres à sable
• Types :
– Polyester.
– Acier inoxydable.
– Acier peint (Epoxy)
• Dimensions. 60m3/h/m2
• Sable: silice ou quartz
– Granulométrie : 10-14 mesh (maille: 1,18-1,7 mm) pour
distributeurs peu sensibles ; 14-20 mesh (maille: 0,85-1,7
mm) pour distributeurs sensibles
• PC.- 2 mce propre, jusqu’à 5 mce (colmaté)
• Vitesse de filtration: 2 à 4,5 cm /s
• Nettoyage :
– Contre-lavage.
– remplacement de sable (2 ou 3 ans)
Filtre hydro cyclone
2 Filtres hydro cyclone

4 Filtres hydro cyclone


Cartouche du
Filtres à tamis filtre Couvercle
de la
cartouche
A1

Particule
arrêtée
Maille

Disque / lamelle
Filtres à disques
Opérations de fonctionnement et de nettoyage du filtre à disques
Caractéristiques des filtres à tamis et à disques

• Types :
– Métalliques.
– En PVC.
– A position verticale, horizontale ou en “Y”
• Dimensions. Voir caractéristiques techniques.
• PC.- 1-3 mce propre, jusqu’à 5 mce (colmaté)
• Passage de tamis. 1/10 Ø distributeurs.
• Type de tamis: Nylon et acier inoxydable.
• Nettoyage :
– Eau sous pression.
– Acide et brossage.
Nécessité de contrôle de pression et de suivi des différents composantes
EQUIPEMENTS DE FERTIGATION

Objectif : apporter de l’engrais à l’eau d’irrigation

• Réservoirs d’engrais -dilueurs

• Injecteurs type Venturi

• Injecteurs hydrauliques ou électriques

TOUJOURS AVANT LES FILTRES À TAMIS


OU À DISQUES
Dilueurs

Très faible uniformité d’application.


Injecteurs Venturi
Venturi

Vannes Cuve de mélange


d’isolation d’engrais
Filtres à Ventouse
disques

Vanne d'alimentation
Vanne de réglage
équipée de régulateur
du débit d’injection
de pression
d’engrais

Q asp

Q inj

S 1S
Q inj 
2
2
2
2 g  z   H 
S 1  S 2

 z  0
Q inj
Tinj  Q 
S 1S 2
2 g  H 
Q irr . inj
S 1
2
 S 2
2
Réglage de l’injection par le
catalogue du fabricant

 L'aspiration de la
solution nécessite une
perte de charge  20 %.

 Pour les petits


modèles, il existe pour
une perte de charge
minimum, un débit
d’injecteur à partir
duquel il n y’ pas
d’aspiration d’engrais.
Injecteurs hydrauliques

Principe : Réglage à 1% ➞ 1/100 = 1 volume de Ex : Réglage à 2 % ➞ 2/100 = 2 volumes de


produit concentré pour 100 volumes d’eau. produit concentré pour 100 volumes d’eau.
Rapport ➞ 1/50.
CALIBRATION DE L’INJECTEUR
Commencer le test Lecture

5: arrêter le pompage d’eau et fermer la vanne


1-3: régler l’injecteur à un taux d’injection
alimentant la cuve.
(exemple: 1/100). Ouvrir la vanne communiquant
l’injecteur à la cuve. Fermer la vanne 2. 6: Quantité de solution injectée= lecture initiale en
la colonne de calibration (CC) - lecture finale
4: démarrer le pompage d’eau. Opérer jusqu’à ce
en la CC. Exemple: 500 ml-400 ml =100 ml =0,1 l
qu’on récupère 10 l dans la cuve.
seront injectés en 10 l d’eau d’irrigation.
Pompes doseuses électriques

•Types : Membrane et piston. Plages : 2-1 000 l/h ; Très précis.


•Energie électrique nécessaire ; Chers.

Agitateurs
des cuves
d’engrais
Formules utilisées en Fertigation
• Concentration de la solution mère (CSM)en g/l
poids d ' engrais dissout ( Pengr ) en g
C sm 
volume d ' eau de solution mère (V sm ) en l

• Taux d’ injection (Tinj) en l/m3 ou ./..


 Qinj * tinj Qinj Qinj: débit ‘injection d’engrais
  tinj: temps d’injection d’engrais
Vsm  Qirr . * tinj Qirr . Qirr.: débit d’irrigation
Tinj   Vsm: volume de la solution mère
Vsf  Pengr. Csf Csf Vsf: volume de la solution fille
*  Csm: concentration de la solution mère
 Csm Pengr. Csm
 Csf: concentration de la solution fille

Conductivité électrique. La conductivité électrique d’une solution


fertilisante est exprimée en milli siemens/centimètre
(1 mS/cm=1 dS/m). (1 g/l de sel  0,8 dS/m)
Compatibilité des engrais: Des mélanges de certains engrais peuvent conduire à une
diminution de la solubilité du mélange et la formation des précipités

a) Nitrates de calcium avec un engrais phosphaté = formation de précipités de


phosphates de calcium
Ca(NO3)2 + NH4H2PO4  CaHPO4  + …..

b) Magnesium avec phosphate mono ou di ammoniaque = formation de precipité de


phosphates de magnésiuim
Mg(NO3)2 + NH4H2PO4  MgHPO4  + …..

c) Sulfate d’amoniaque avec KCl ou KNO3 = formation de précipités de Sulfates de


potasse K2SO4
SO4(NH4)2 + KCl or KNO3  K2SO4  + …..

d) Phosphate avec le fer= formation de précipités de phosphate de fer


Séparation des cuves de mélanges en fonction de la compatibilité des engrais
Contrôle de la fertigation
pH DE L’EAU D’IRRIGATION
= Mesure de la concentration en ions hydrogène de la solution (H+)
Appareil: pH mètre
 Il influence sur la forme et la disponibilité des éléments nutritifs dans l’eau d’irrigation.
 La plage de pH de l’eau d’irrigation devrait permettre la solubilité de la plupart des
micro-éléments.
 Le pH, peut être abaissé par injection d’acide.

La plupart des végétaux


poussent bien lorsque le
pH est compris entre 5,5
et 6,5 pH, l’idéal étant
situé entre 5,8 et 6
SALINITÉ
La salinité de l’eau d’irrigation peut causer:
 l’intoxication de la plante; le colmatage des distributeurs; la pollution de la nappe
Principaux sels responsables de la salinité de l’eau:
sels de calcium (Ca 2+); de magnésium (Mg2+); de sodium (Na+); les chlorures (Cl-);
les sulfates (SO42-) et les bicarbonates (HCO3-)
Mesure de la salinité de l’eau:
matières dissoutes totales (MDT) exprimé en mg/L
conductivité électrique. La conductivité électrique est exprimée en milli
siemens/centimètre (1 mS/cm est l’équivalent de 1 de siemens par mètre (dS/m).
1 g/l de sel  0,8 dS/m)
Conductivité électrique (dS/m à 25 °C) Critère de classification de l’eau d’arrosage
< 0,7 Bonne qualité
0,7 – 2 Requiert un lavage de sels
2–3 Requiert bonnes conditions de drainage du sol et forcer le
lavage de sels avec l’arrosage
 3 Non acceptable pour l’arrosage ; provoque une
accumulation importante de sels dans le sol
pH élevé augmente le manque
de certains nutriments

Racines

Racines
Exemple :
Superficie : 1 Ha (1 secteur d’irrigation)
-- Besoins de la plante: 3 mm/j
- Densité de plantation : 5x6m = 30m2 (333 arbres/Ha)
- 1 gouteur de 4l/heure/arbre, avec 8 goûteurs par arbre
- la pluviométrie d’arrosage est de 1,06 mm/h,
- Apport engrais : - N = 10 Kg/Ha
- P205 = 10 Kg/Ha
- K20 = 13 Kg/Ha
- Engrais utilisés : - MAP (11-55-0)
- Nitrate de potasse (13-0-46)
- Ammonitrate (33,5 %)
-Salinité d’eau souhaitée : 1 g/l
Déterminer :
a- Les quantités d’engrais nécessaires et les volumes d’eau pour les dissoudre ?
b- le taux (Tinj) et le débit d’injection (Qinj) ?

- Débit = 8x4l/h x 333 arbres = 8 x 1332 l/h/ha = 10656 l/h/Ha ou 10,6 m3/h/ha
- Les besoins en eau de la plante sont de 3 mm/j, d’où un temps d’arrosage de
3/1,06 = 2h50min
PREPARATION DE LA SOLUTION

NB : Pour sécurité, le volume calculé sera majoré d’environ 5 % ce qui conduit à un


volume d’environ 154 l/Ha
CSF Q inj
59 , 5
T inj   CSM   0 , 38 kg / l
CSM Q irr .
154
CSF 1
T inj    2 , 63 . / ..
CSM 380
CSF
Q inj  Q irr .   Q irr .  T inj  10 , 6  2 , 63 . / ..  27 ,8 l / h
CSM
Contrôle de la fertigation
Contrôle de la fertigation

Tableau de contrôle
de pH/EC
CANALISATIONS

Diamètres commercialisés de tuyaux plastiques


PE PN2,5 PE PN4 PVC PN4
Dint (mm) 13,6 17,6 21 28 35,2 44 59,2 Dint (mm) 153,6 134,4 120 105,6 86,4 71,4 59,4 47,2

Dext (mm) 160 140 125 110 90 75 63 50


Dext (mm) 16 20 25 32 40 50 63

Q max (m3/h) 0,78 Q max (m3/h)


1,25 1,87 3,32 5,25 8,2 1,86 100 76,57 61,1 27,27 31,6 21,61 1,96 9,44
à v= 1,5 m/s
à v= 1,5 m/s

PVC PN6
Dint (mm) 150,6 131,8 117,6 103,6 84,6 70,6 59,2 46,8 36,4

Dext (mm) 160 140 125 110 90 75 63 50 40

Q max (m3/h) à v= 1,5 m/s 98,5 74,5 58,6 45,5 30,2 21 14,8 9,3 5,9

PVC PN10
Dint (mm) 144,5 126,6 113 99,4 81,4 67,8 57 45,2 36 28,4 20
Dext (mm) 160 140 125 110 90 75 63 50 40 32 25
Qmax (m 3/h) à v= 1,5 m/s 88,70 68,09 54,24 41,97 28,15 19,53 13,80 8,68 5,50 3,32 1,7
Caractéristiques du réseau d’irrigation

Pose des porte


rampes et départ
des rampes

Installation
des vannes
L’automatisation
Elle consiste à déclencher et à arrêter le fonctionnement de tout ou partie du réseau
d’irrigation en fonction d’indications prédéterminées ou définies en temps réel à
partir d’informations recueillies par des capteurs.
> Raisons
 Fréquence élevée des arrosages
 Installation d’irrigation fixe
 Indépendance de l’irrigation avec les autres techniques culturales
> Buts recherchés
* Diminution de la pénibilité du travail
* Optimisation de la gestion de l’eau
* Sécurité de fonctionnement
> Fonctions automatisables
* Fonctionnement et arrêt de pompe d’irrigation
* Nettoyage es filtres
* Commande de la fertigation
* Commande des postes d’irrigation
> Types d’automatisation * À circuit ouvert * À circuit fermé
Programmation électronique de la
durée

Programmation électronique du
volume

Exige :
- Compteurs avec transmission de données
- Electrovannes
- Programmateur
Programmation de la durée

Branchement du programmateur
Sortie vers
6 sorties
6 sorties aux électrovannes
l’électrovanne

Vanne
électrique
HYDRO-ORDINATEUR
Exemple de capteurs d’humidité: Tensiomètre
4- LES RESEAUX COLLECTIFS DES
PERIMETRES IRRIGUES AU MAROC
&
LES OUVRAGES D’ART

2 types de réseaux collectifs:


Aspersif et Gravitaire
Périmètre irrigué du Loukkos (Dominance du réseau aspersif)
PRD (D1D2 et D3D4 +SE1,SE3 et SE4)
PERIMETRE IRRIGUE DU Mode d’irrigation : gravitaire et aspersion
Date de mise en eau à partir de 1997
LOUKKOS SUP : 7000ha.

Superficie : 29 900 ha PLAINE KSAR et BASSES


Barrage de grade COLLINES (K1 et K2, C1 et C2)
Mode d’irrigation : aspersion
R'MEL (A, B1B2, C, D1D2 et E1E2) Date de mise en eau : 1990
Mode d’irrigation : aspersion SUP : 3700ha.
LARACHE
Date de mise en eau: à partir 1980 OUED
SUP : 14086 ha. EL MAKHAZINE
SPC SP D1/D2
SPA
DRADER Canal 55 SP 1 SP D3/D4
Nord et sud SPB1/B2
Mode d’irrigation : aspersion SP 2
Date de mise en service : 1978 SP C1/C2
SPD1/D2
SUP : 1635ha. KSAR EL KEBIR

SP K1/K2
SP E1/E2 . OUED DRADER
OUED LOUKKOS

SP NORD
SP SUD
MERJA
M1M2
EL MERJA
Mode d’irrigation : gravitaire
.MERJA ZARKA
Date de mise en service : 2005
MERJA
ZERGA .SUP : 3500ha

Dominance du réseau aspersif Canal BANI MALEK SEBOU


Un ouvrage de prise en tête du réseau. Cette prise peut être
une dérivation sur une rivière, une prise sur un barrage, une
station de relevage un captage d’eau de source ou d’eau
souterraine, etc..

Un canal principal (ou


primaire) d’adduction.
la partie de son trajet
où ne se trouve aucune
prise d’arrosage est
souvent appelée « tête
morte » ;
SPC
SPA
SP1
SPB
SPD SP2

SPE

Barrage Oued.
El makhazine

SP1 & SP2 : Stations de relevage


SPA; SPB; SPC; SPD; SPE : Stations de mise en pression
Trames d’irrigation en aspersion

La trame B a été retenue initialement à la trame A pour atteindre des objectifs tels que :
 La mise en place d’assolements prescrits afin de répondre aux objectifs de production.
 La mécanisation collective des petites exploitations agricoles et l’accès aux techniques modernes de production.
Tuyaux
préfabriqués en
béton
2- Cas de d’irrigation gravitaire:

Un ouvrage de prise en tête du réseau. Cette prise peut être une


dérivation sur une rivière, une prise sur un barrage, une station de
relevage un captage d’eau de source ou d’eau souterraine, etc..

Un canal principal (ou primaire) d’adduction.

Des canaux secondaires qui répartissent l’eau entre les différents


casiers à irriguer (Diamètre: 850 à 2200 mm; Débit: 150 à 900 l/s)

Des canaux tertiaires issus des précédents qui amènent l’eau


jusqu’aux blocs d’arrosage (Diamètre: 400 à 800 mm; Débit: 30 à
120 l/s)

Canaux quaternaires qui alimentent les parcelles (Débit: 30 l/s).


Ce réseau de canaux est assorti d’ouvrages divers destinés à
assurer :

•La régulation du plan d’eau à un endroit déterminé du


réseau ;
•La répartition des débits soit en plusieurs fractions
(partiteurs) soit par prélèvement d’une certaine quantité
déterminée (ouvrages de prise)
•La sécurité contre des débordements intempestifs dus à des
fausses manœuvres de vannes, des refus de prélèvement à
l’amont etc.
•Le franchissement d’obstacles comme les pistes, les
dépressions etc.… ;
•Des fonctions complémentaires comme le raccordement entre
ouvrages et canaux, sectionnement etc..
Par ailleurs, à côté du réseau d’irrigation l’aménagement d’un périmètre irrigué comprend aussi la
réalisation d’un réseau de drainage pour évacuer les eaux de ruissellement et/ou éviter la remontée de
la nappe et un réseau de circulation pour la surveillance et l’entretien des ouvrages, l’exploitation du
réseau, l’évacuation des récoltes etc..
Périmètre irrigué du Tadla
TRAME B: Bloc gravitaire type - 3 propriétés et 4 soles

Canal quaternaire Colature quaternaire Colature tertiaire

TRAME A
I- OUVRAGES DE TRANSPORT : CANAUX D’IRRIGATION
• Profil en long
• Pente et section d’un canal affectent sa vitesse et son débit
• V ne doit pas entraîner l’érosion du canal

• Dimensionnement
1 2 /3
n=50: maçonnerie; n= 60: béton; n=35 canaux en terre
Q  VS  SR h I  j
n V= 0,6 – 1 m/s: canal en terre ; V= 0,75-1,5 m/s:
eaux non chargées ; V= 1,5-2,5 m/s: eaux chargée
• Profil en travers: Profil trapézoïdal ; Profil semi-circulaire
Caractéristiques des profils trapézoïdaux Profils semi - circulaire

Canaux en maçonnerie: Canaux en béton:


Joint de dilatation tous les 12 m Joint de dilatation tous les 6 m
Joint de retrait tous les 4 m au niveau du radier Joint de retrait tous les 4 m pour les radiers
Canal primaire
Pose des canaux
semi-circulaires

D
Re vanche  si   850 mm
20
Re vanche  4 cm si   800 mm
Section circulaire partiellement pleine Démarche à suivre pour déterminer
le tirant d’eau dans un canal si hn  h
Uh et Qh : Vitesse moyenne et débit pour une profondeur d'eau h
UH et QH : Vitesse moyenne et débit correspondant à la section pleine H = D hn = (D/2) – Revanche (R)

- Revanche = R = 4 cm pour D  800 mm


- Revanche = R = D/20 cm pour D  850 mm
Si I (pente) et Q donnés correspondent
exactement à un diamètre sur l’abaque,
alors on peut entrer directement dans ce
tableau en calculant  avec h= hn et
chercher tous les éléments désirés, R,S, etc.

Sinon on procède ainsi:

hn ' Q hn
 n    n 
H  D Q H


h ' ' Q h
      n *
H  D Q n


h
Exemple: : Q= 70 l/s ; I=0,9 ./.. Abaque des canaux  Qn=78 l/s
D= 650 mm
Tableau des sections circulaires partiellement pleines
hn ' Q hn
 n    n 
H  D Q H hn = (D/2) – Revanche (R)

h ' ' Q h - Revanche = R = 4 cm pour D  800 mm
      n *
H  D Q n
- Revanche = R = D/20 cm pour D  850 mm

h

D 650
hn   Re v hn   40
2 2 285 Qhn 78
n     0, 438   'n  
H D 650 650 QH QH

h h Qh 70
0
, 400
 
   0 , 450  
 H  D 650    '   'n *  0,376 *  0,338
0 , 4  0 , 45
Qn 78
  0 , 425
2


D= 650 mm
h  0, 425 * 650  0, 276 m
Rev= 49 mm

h=0,276 m
Q= 70l/s
78
Exemple :
Dans un collecteur à section circulaire de diamètre D= 3 m et pente I= 0,005, s'écoule
une lame liquide de hauteur h= 2,1 m. Déterminer la vitesse moyenne V et le débit Q ?
on obtient au moyen de la table :  = 0,445 ;  = 0,2613.

On a aussi : D 2/3 = 2,08 m 2/3

D 8/3 = 18,72 m 8/3

 D 2/3 = R 2/3 = 0,445*2,08 = 0,926 m 2/3

 D 8/3 = S R 2/3 = 0,2613*18,72 = 4,89 m 8/3


1
V  R 2/3 ( I )  0,926 * 75 * 0,0707
n
 4 ,91 m / s
1
Q  SR 2 / 3 ( I )  4 ,89 * 75 * 0,0707
n
 25 ,93 m 3 / s
II- LES OUVRAGES DE REGULATION DE NIVEAU

Principe de base
Ces ouvrages permettent, lorsque le débit varie, de maintenir la ligne
d’eau des canaux entre des limites acceptables afin que:
 les prises d’eau soient correctement alimentées
 La protection des berges soit assurée

Types de régulation
 Ouvrages de régulation amont: maintiennent le niveau de
l’eau à leur amont quasiment constant et ce, quel que soit les
variations de débit (Déversoirs, Vannes AMIL)
 Ouvrages de régulation aval: maintiennent le niveau de l’eau
à leur aval quasiment constant et ce, quel que soit les variations
de débit (Vannes AVIO et AVIS, Obturateurs à disques)
TYPES DE REGULATION

Contre- Flotteur
Poids

Contre-
Flotteur Poids
Tablier
REGULATION PAR L’AMONT

• Déversoir oblique

•Vanne AMIL
c a b

En fonction des débits demandés, le plan d’eau évolue dans la zone comprise entre une horizontale à
débit nul (Q=0) et une ligne oblique à débit maximal (Qmax) parallèle au radier.
Le marnage est minimum à l’amont immédiat des ouvrages et s’accroit qu’on s’éloigne vers l’amont.
−Aux points a et b : les ouvrages de prises alimentés dans des limites acceptables.
−Au point c: nécessité de prises spéciales à fort marnage ou d’ouvrage de régulation complémentaire
- Appareils statiques : Déversoirs
Ce sont des ouvrages statiques implantés en travers d’un canal
souvent après les prises afin de réduire les variations du niveau
d’eau au droit de la dérivation. Les variations de niveau à l’amont
du déversoir sont d’autant plus faibles, pour des variations de débit
données, que la longueur de déversement sera d’autant plus
grande .
La fluctuation maximale ou marnage correspond à la différence de
niveau entre la ligne d’eau à débit nul (horizontale passant par la
crête du déversoir) et la ligne d’eau à débit maximal parallèle au
radier).
Cette méthode de régulation est simple et rustique. Cependant les
déversoirs favorisent les dépôts de sédiments qu’il faut évacuer
régulièrement par un pertuis de purge.
Le calcul du déversoir consiste à chercher la longueur l à donner
à l’ouvrage pour maintenir les variations de charge dans une
plage admissible, compte tenu des débits à transiter et des
caractéristiques géométriques du canal.
REGULATION PAR L’AMONT
Q  ml 2 g h 3 / 2
l : longueur du déversoir ;
m : coefficient  m * m1 * m 2
h : charge d' eau au dessus du seuil
m:coefficient de débit dépendant de
l’épaisseur du seuil et de sa forme
m1: coefficient fonction de
l’orientation du seuil/au courant
m2: coefficient fonction de
l'inclinaison du mur/au radier du canal

Déversoir bec de canard

Prise d’eau
Déversoirs Giraudet

Déversoir s becs de canard


Valeurs de m1 et m2 des déversoirs

Ce graphique qui traduit l’équation du déversoir montre que plus la longueur du déversoir est élevée,
plus faibles seront les écarts de charge (décrément) faisant suite à des variations données de débit.
- Appareils dynamiques : Vannes AMIL

Avantages:
• pas de risque de débordement sur les canaux
• pas de dépôt
• entretien facile
Inconvénients:
• bien connaître les débits appelés pour les
faire les réglages
• pertes d’eau par décharges
REGULATION PAR L’AVAL

• Vanne AVIO

•Vanne AVIS

• Obturateur à disque
Ouvrages de régulation
a b Revanche c

Marnage
Ligne d’eau à débit maximum Ligne d’eau à débit nul

Ouvrages de prise
QQ(5à10%)

Module à masques

Prises d ’eau sur canaux en


QQ(5à10%)
commande par l ’aval
En fonction des débits demandés, le plan d’eau évolue dans la zone comprise entre une horizontale à
débit nul et une ligne oblique à débit maximal parallèle au radier.
Le marnage est minimum à l’aval immédiat des ouvrages et s’accroit quand on s’éloigne des la vanne ..
−Aux points a et b : les ouvrages de prises alimentés dans des limites acceptables
−Au point c: nécessité de prises spéciales à fort marnage ou d’ouvrage de régulation complémentaire
Vanne AVIO installée en tête d ’un canal dérivé
ou au départ d’un pertuis:
pertuis

Vanne Avio

Vanne modulaire

Module à masques associé


à une vanne AVIO

Vanne AVIS implantée sur un canal


d ’amenée avec prise latérale:
latérale:

Vanne Avis

Vanne
modulaire
Module à masques
associé à une vanne
AVIS
Obturateur à disque noyé
III- OUVRAGES DE PARTAGE
Ils assurent la répartition des débits sur les différentes prises
alimentant les canaux secondaires, tertiaires et quaternaires
suivant les quantités demandées. On distingue :

• Module à masques

•Partiteur

• Vanne T.O.R (Tout Ou Rien)


MODULES A MASQUES

Q  mS 2gh
m : Coefficien t de débit ;
S : section de la vanne ;
h : charge de l' eau à l' amont de la vanne
MODULES A MASQUES

vannette

masque
CHOIX DES MODULES A MASQUES
Modules X1 et X2 Modules C1 et C2
Débit nominal Nombre de vannettes de L Débit nominal Nombre de vannettes de L
(l/s) 5 l/s 10 l/s 15 l/s 30 l/s (cm)
30 1 1 1 32 (l/s) 100 l/s 200 l/s 400 l/s 600 l/s 1000 l/s (cm)
60 1 1 1 1 63 1000 2 2 1 105
90 1 1 1 2 94
1100 1 1 2 114
120 1 1 1 3 125
150 1 1 1 4 156 1200 2 1 2 125
1300 1 1 1 1 134
1400 2 1 1 1 145
Modules XX1 et XX2 1500 1 2 1 1 155
Débit nominal Nombre de vannettes de L 1600 2 2 1 1 166
(l/s) 10 l/s 20 l/s 30 l/s 60 l/s 90 l/s (cm) 1700 1 1 2 1 175
30 1 1 16 1800 2 1 2 1 186
60 1 1 1 32
90 1 1 2 48 1900 1 1 1 2 195
120 1 1 1 1 63 2000 2 1 1 2 206
150 1 1 2 1 79 2100 1 2 1 1 215
180 1 1 1 2 94
210 1 1 1 1 1 109
2200 2 1 2 1 226
240 1 1 1 3 125 2300 1 1 1 1 1 235
300 1 1 1 1 2 155 2400 2 1 1 1 1 246
360 1 1 1 2 2 186 2500 1 2 1 1 1 256
420 1 1 1 3 2 217
480 1 1 1 1 4 247 2600 2 2 1 1 1 268
2700 1 1 2 1 1 276
2800 2 1 2 1 1 288
2900 1 1 1 2 1 296
3000 2 1 1 2 1 308
Modules L1 et L2
Débit nominal Nombre de vannettes de L
(l/s) 50 l/s 100 l/s 200 l/s 400 l/s (cm)
500 2 2 1 104
550 1 1 2 113
600 2 1 2 124
650 1 2 2 134
700 2 2 2 145
750 1 1 1 1 153
800 2 1 1 1 164
850 1 2 1 1 174
900 2 2 1 1 185
950 1 1 2 1 194
1000 2 1 2 1 205
1050 1 2 2 1 215
1100 2 2 2 1 226
1150 1 1 1 2 234
1200 2 1 1 2 245
1250 1 2 1 2 255
1300 2 2 1 2 266
1350 1 1 2 2 275
1400 2 1 2 2 286
1450 1 2 2 2 296
1500 2 2 2 2 307
FONCTIONNEMENT DES MODULES A MASQUES

1 masque

Déversoir
2 Q  mS 2 gh
Q  ml 2 g h 3 / 2
3 m : Coefficien t de débit ;
l : longueur du déversoir ;
S : section de la vanne ;
m : coefficien t de débit h : charge de l' eau à l' amont de la vanne
h : charge d' eau au dessus du seuil
2 masques
Pertes de charge et tolérances de niveaux des divers types de modules
Type Débit / Hmin. Hmin. Hnom. Hmax Hmax. H H
unité de Jnom./Hnom. Jmin/Hmin
largeur Q–10% Q-5% Q Q+5% +10%Q Q 10 % Q 5 % .
X1 10l/s/dm 13 13,5 17 18,5 20 7 5 6,5 5
XX1 20l/s/dm 20 21,5 27 29,5 31 11 8 10,5 8
L1 50l/s/dm 37 39,5 50 54,5 58 21 15 19 15
C1 100l/s/dm 59 62,5 79 86 92 33 23,5 30 24
CC1 200l/s/dm 94 100 126 137 146 52 37 48 38
X2 10l/s/dm 13 13,5 17,5 28 31 18 14,5 6,5 5
XX2 20l/s/dm 20 21 28 44 48 28 23 11 8
L2 50l/s/dm 37 39 51 82 89 52 43 20 15
C2 100l/s/dm 59 62 81 130 142 83 68 31 24
CC2 200l/s/dm 94 99 129 206 225 131 107 50 38
Partiteur 1/2- 1/2
Q  mb 2 g h 3 / 2
charnière

Partiteur 1/3 - 2/3

q1 
 1
q2 2
Partiteur
proportionnel
Partiteur 4 voies

Vanne tout ou rien (T.O.R)


IV- OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT
Ils permettent de surmonter les difficultés du terrain qui
s’opposent au prolongement du réseau d’irrigation comme les
pistes, les dépressions etc. On en distingue:

• Siphon inversé

• Pont Bâche

• Dalot
(1) vers (2) : Elargissement brusque, d'où pdc = V2/2g
(2) vers (3) : Contraction brusque, d'où pdc = 0,5 V12/2g
(3) :perte de charge linéaire dans la conduite = j*L
(3) vers (4) : Elargissement brusque, d'où pdc = V12/2g
(4) vers (5) : Contraction brusque , d'où pdc = 0,5 V22/2g
H1  H 2   ht  H 2   hl   hs
 2   2 
 Z 1  y1  V    Z 2  y 2  V 2    hl   h s
 2g   2 g 
  
V 2 V 2  V 2 V12 V12 V22
 Z 1  y 1   Z 2  y 2    h  
 2g
2


  0 ,5   0 ,5  jL
 2 g  2 g 2 g 2 g 2 g

V1 2 V 2
  h  1,5  1 , 5 2  jL
2g 2g
Application:
Un siphon inversé utilisé pour franchir une piste, transporte un débit de 500 l/s.

Déterminer la longueur du siphon dans les conditions suivantes :


•Le diamètre de la canalisation en charge : 950 mm
•Le diamètre du canal aval : 1350 mm
•Le tirant d’eau dans le canal aval : 47 cm
•La dénivelée entre les plans d’eau amont et aval du siphon : 14 cm
2 2 V1 : vitesse dans la canalisation en charge du siphon
v v
 h  1 , 5 1  1 , 5 2  jL V2 : vitesse dans le canal aval du siphon
2g 2g Dz : dénivelée entre la canal amont et aval = 0,14 m
J : pertes de charge linéaires dans le canalisation en charge (siphon)

Q4 h 47 S
v1  2
 0 ,7 m / s    0,35    0,245  22  S2  0,446 m2
 D1 D2 135 D
2
V(m/ s)
d’où, j(m/ m)  0,00086 1, 25
formule de scoby dans le cas des canaux en béton
D ( m)

2
Q v1
v2   1,12 m / s j ( m / m )  0 , 00086 1 , 25
 4 ,5 * 10  4
S2 D1
2 2
v v
 h  1,5 1  1,5 2
2g 2g 9 ,17 * 10  3
Alors, L    20 , 4 m
j 4 , 5 * 10  4
Ponts bâche Dalot Buse
V- OUVRAGES DE SECURITE
Les ouvrages de sécurité empêchent toute surélévation excessive
de la ligne d’eau dans un canal causée par:
 un réglage défectueux de l’ouvrage de prise en tête;
Fermeture brusque et imprévue des prises amont;
Admission d’eaux sauvages.
Ils sont installés :
 En début et en fin de tête morte;
 En tête de biefs ayant un débit de dimensionnement inférieur à
celui du bief amont
 En extrémité des canaux;
 En amont des ouvrages d’art importants (ex.siphon inversé)
On en distingue:
• Siphon de sécurité
• Déversoir de décharge
VI- OUVRAGES DIVERS
Ils assurent des fonctions complémentaires comme le raccordement
entre ouvrages et canaux, sectionnement , diminution de la vitesse
d’écoulement d’eau , etc.
• Ouvrages de raccordement

• Bassin d’amortissement

• Chutes
Par ailleurs, à côté du réseau d’irrigation l’aménagement d’un
périmètre irrigué comprend aussi la réalisation d’un réseau de
drainage pour évacuer les eaux de ruissellement et/ou éviter la
remontée de la nappe et un réseau de circulation pour la
surveillance et l’entretien des ouvrages, l’exploitation du réseau,
l’évacuation des récoltes etc..
Les ouvrages de raccordement

Ouvrages
d’angle
Bassin d’amortissement Vb 
QZ
75 n
V : Volume du bassin en m 3
Q : débit en l / s
Z : Hauteur de chute en m
n : nombre de chevaux dissipés par m 3
n  2 (ouvrages de dissipatio n)
n  2/3 (ouvrages de tranquili sation)
l  1,5Z

Ouvrage
de chute

Ouvrage de
chute

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