Les Figures Harmoniques Vagues D'eliott Et de Wolfe
Les Figures Harmoniques Vagues D'eliott Et de Wolfe
Les Figures Harmoniques Vagues D'eliott Et de Wolfe
Résumé
Le trading des figures harmoniques permet de déterminer les points de forte probabilité
de changements de tendance sur les marchés financiers. Cette approche suppose que
les modèles ou les cycles des marchés, comme de nombreux modèles et cycles de la
vie, se répètent régulièrement. L'essentiel est d'identifier ces tendances et d'ouvrir ou
de fermer une position en se basant sur une forte probabilité que la même action
historique sur les prix se reproduise.
Il est important de noter que le trading des patterns harmoniques fonctionne sur
n'importe quelle période de temps - intrajournalière, quotidienne, hebdomadaire ou
mensuelle. Certains analystes estiment que les meilleures opportunités ou signaux
d'entrée apparaissent sur les graphiques quotidiens pour ouvrir des positions de swing
trading. Toutefois, sur les graphiques 1 heure et 4 heures, les figures harmoniques
permettent également d'identifier d'excellentes opportunités pour le trading à court
terme ou le daytrading. Il est également intéressant de constater que cette méthode
fonctionne sur le long terme.
Le principe le plus important et le plus utile pour le trading des harmoniques est la
capacité à différencier divers types de mouvements cycliques des prix qui respectent
des conditions spécifiques en termes de structure et de relations numériques. Les
mouvements de prix représentent des cycles de croissance et de baisse. Comme de
nombreux processus cycliques dans la vie, ces mouvements peuvent être quantifiés
grâce aux relations relatives qu'ils présentent sur la base des ratios de Fibonacci et
analysés pour définir des situations techniques uniques. De cette manière, les
transactions sont exécutées dans les zones où le rythme naturel du marché est en train
de changer (PRZ= Potential Reversal Zone).
La psychologie de masse est la principale raison pour laquelle ces figures fonctionnent
souvent.
les zones harmoniques (PRZ) sont d’excellentes opportunités pour définir les actifs
rentables (stocks, Fx…), mais ils ne fonctionnent pas tout le temps. Il est essentiel
d’étudier le cours dans la PRZ et surveiller les signes qui invalide ces figures comme :
formation de chandeliers de continuation sur PRZ – Gaps et cloture de corp de
chandelier au dessus ou dessous de cette zone...malgré ces signes en peux voir
comeme le changement de la tendance dans certain cas, alors il faut toujours surveiller
ces zones et attendre une confirmation avant de se positioner .
Le point le plus significatif dans tous les modèles harmoniques est le point médian (B) :
-le point B distingue les figures Bat (Chauve souris) de la structure Gartley ;
- En peut prendre une position au niveau du point B (achat ou vente), Mais il faut bien
serveiller l’action de prix sur ce point et l’idéal d’attendre une barre de prix avant
d’exécuter un trade au niveau de retracements (61.8% ,50%..), en peut aussi se
positioner au niveau de ce point (sans attendre la barre de confirmation) mais si et
uniquement si on y sur un niveau de support ou résistance .
Au niveau de la PRZ, en peut voir plus de confirmation sur la probabilité de
renversement potentiel de prix en utilisant les volumes ou d’autre indicateurs de
divergences…
Le Gartley est une formation de prix complexe basée sur des ratios de Fibonacci connus.
Il porte le nom de son inventeur H. M. Gartley, le père du trading des figures
harmoniques. Il est parfois appelé Gartley 222 et sert à déterminer les signaux d'achat
et de vente en mesurant les inversions de prix à la hausse ou à la baisse.
La figure harmonique ABCD est une formation d'inversion de prix en 4 points, la jambe
A à B est le premier mouvement de prix. Après un bref retracement du point B au point
C, la configuration complète la jambe C à D, qui est de la même longueur que AB.
Simplement, une fois les jambes AB et BC établies, vous projetez la longueur AB à partir
du point C… Bien que les cours de prix ne sera pas toujours exactement équivalent, les
jambes AB=CD seront généralement assez proches pour déterminer les points de
retournement. Parfois, ce modèle sera exact, mais c’est mieux d’attendre que la jambe
du CD soit au moins égale à la jambe AB.
Dans cette figure le point C sera un niveau définissant l’achèvement du modèle. Bien
que la projection BC soit critique, le nombre harmonique le plus significatif est le point
d’achèvement exact de l’AB=CD.
La figure Bat est un modèle de prix bien connu qui a été découvert par Scott Carney en
2001. Il est considéré comme l'un des modèles les plus précis, car il a un taux de réussite
plus élevé dans ses signaux par rapport à d'autres modèles harmoniques. Comme les
autres formations de ce type, elle est composée de 5 points d'oscillation appelés X, A,
B, C et D.
La figure Crabe est un autre modèle harmonique de 5 points défini par Scott Carney en
2000. Il est considéré comme l'un des modèles les plus précis, car il fournit des
inversions de prix assez proches de ce qu'indiquent les ratios de Fibonacci. Sa présence
indique qu'il y a une forte probabilité que le marché change de direction dans la zone
du point D (PRZ).
A noter : Cette figure nécessite un stop loss très faible et une action de cours
généralement volatile dans la PRZ et le modèle AB=CD n’est pas aussi important dans
cette zone pour le crabe que les autres modèles.
Les principales caractéristiques de ce modèle sont les suivantes :
Le modèle harmonique en papillon est une formation de prix composée de 5 points qui
définissent 4 fluctuations de prix. Il a été découvert par Bryce Gilmore. Cependant, les
relations exactes (définies par les ratios précis de Fibonacci) entre les mouvements qui
composent le modèle ont été définies par Scott Carney dans son livre "The Harmonic
Trader". Leur présence indique qu'il y a une forte probabilité que le marché change de
direction.
A noter : Il est important de noter que cette figure de papillon est similaire à la figure
Gartley, parce que le point B est si critique dans la validation de la structure comme un
modèle harmonique. Pour un Butterfly, le point B doit posséder un retracement de 78,6
%.
Cette figure compose de 5 points dans la structure (X, A, B, C, D), le point de départ de
la structure (0) peut être le début de tout mouvement impulsif. Il a été découvert par
Scott Carney et montré pour la première fois dans son livre, Harmonic Trading of the
Financial Markets : Volume Two. Le modèle 5-0 nécessite une formation réciproque AB
= CD pour définir l'achèvement du modèle.
A noter : 5-0 est la structure unique qui possède un alignement précis des ratios de
Fibonacci pour valider le modèle. Bien que ce modèle soit considéré comme un modèle
de retracement, comme le retracement à 50 % est le nombre le plus critique dans la
zone d’inversion potentielle, les mesures des différents pieds de prix sont légèrement
différentes de celles du modèle Bat pattern ou du modèle Gartley.
Le schéma harmonique Shark est une formation de prix découverte en 2011 par Scott
Carney,. Il s'agit d'un modèle composé de 4 fluctuations de prix qui est essentiellement
un modèle 5.0 émergent. Le modèle Shark présente une certaine similitude avec le
modèle harmonique Crab et peut être identifié par l'oscillation très étendue du point C.
Sa présence dans le graphique indique qu'il y a une forte probabilité de changement de
direction des prix autour du point C où le modèle est complété.
A noter : Cette figure <Shark Pattern> dépend du puissant retracement à 88,6 % et du
Rapport de Réciprocité à 113 %, elle fonctionne extrêmement bien en retentant les
points de support/résistance (0,886/1,13) comme une forte réaction de contre-
tendance.
Conclusions
Le trading des figures harmoniques est une autre technique d’analyse sur les marchés,
simialire au technique du chartisme qui basé sur la reconnaissance de figures chartistes,
sauf que le trading des harmonique intègre des nombres de fibo spécifiques dans
chaque figure pour qu’elle soit valide , cette technique est rentable mais il nécessite de
la patience, de la pratique et beaucoup de travail pour maîtriser les différents schémas
et une gestion strict de money management.
Les mouvements de prix qui ne s'alignent pas sur les mesures appropriées des modèles
entraînent l'invalidation de ces modèles et peuvent amener des traders inexpérimentés
à prendre de mauvaises décisions sur la base de formations non valables.
Gartley, Butterfly, Bat et le Crab sont parmi les figures harmoniques les plus familiers
aux traders qui utilisent l'analyse technique et le price action. Les entrées sont
effectuées dans la zone potentielle PRZ, lorsque la confirmation des prix indique un
possible retournement du marché, et les stop loss sont placés en dehors du niveau de
Fibonacci significatif le plus proche (pour le modèle) qui n'a pas été atteint par les
extensions/retracement BC ou XA dans la zone D.
•
Le trading des vagues de Wolfe (Wolfe Waves)
Selon Ralph Nelson Elliott, le marché a une structure de vagues et est soumis à certains
mouvements pendulaires. Beaucoup d'autres chercheurs sont d'accord avec lui et certains
d'entre eux comme Bill Wolfe ont développé leurs propres théories des vagues.
Le taux de réussite de cette stratégie de trading est élevé, mais l'apprentissage des vagues
de Wolfe est assez complexe, cette stratégie n'est donc pas recommandée pour les traders
débutants.
Les vagues de Wolfe sont utilisées pour prédire l'orientation du prix, elles forment un
modèle d'action des prix composé de 5 vagues qui oscillent pour trouver un prix
d'équilibre, elles peuvent se développer dans n'importe quelle période de temps, de 1
minute jusqu'au graphique mensuel.
• Canal dans une tendance haussière (pour une Wolfe Wave baissière)
• Canal dans une tendance baissière (pour une Wolfe Wave haussière)
• Canal horizontal lorsque les prix se consolident.
Pour être considérée comme une vague de Wolfe, les règles suivantes doivent être
respectées :
• Les points 3-4 doivent rester dans le canal créé par les points 1-2
• Les vagues 1-2 et 3-4 sont symétriques
• Le point 4 est dans le canal créé par les points 1-2
• Il y a un temps régulier entre toutes les vagues
• La vague 5 dépasse la ligne de tendance créée par les points 1-3 et constitue le
point d'entrée.
Quand un retournement se matérialise sur le point 5, vous pouvez vendre sur un modèle
de Wolfe haussier ou acheter sur un modèle de Wolfe baissier. La ligne crée à partir des
points 1 et 4 donne la cible de profit.
La ligne qui relie les points 1 et 4 nous montre l'EPA (Estimate Price at Arrival), l'estimation
du prix à l'arrivée. Quand elle est très raide, le cours a moins de chance de l'atteindre.
La convergence des lignes 1-3 et 2-4 nous montre l'ETA (Estimated Time of Arrival),
l'estimation du temps pour atteindre la ligne EPA. En théorie, le prix devrait atteindre l'EPA
à cette date, mais dans la pratique cela fonctionne rarement.
Le Stop Loss est placé quelques pips au-dessus la nouvelle ligne de tendance 1-3-5.
Le Take Profit est fixé par l'EPA, qui est le point final d'une ligne tracée à partir des points
1 et 4 et poursuivie dans le futur, à la recherche d'un alignement vertical avec l'ETA qui est
le point de convergence des lignes 1-3-5 et 2-4.
Total 100%
Le tableau 1 montre le comportement du modèle, veuillez noter que les vagues de Wolfe
ne sont pas filtrées en fonction du volume au point 5, de la pente des lignes ou de la
plupart des autres considérations (comme la tendance des prix menant au modèle). Wolfe
laisse entendre qu'il y a d'autres critères qu'il utilise pour choisir les meilleures
configurations de trading.
Le plus haut ultime est le point le plus haut avant que les prix chutent d'au moins 20 %.
35% des 6 269 motifs analysés ont atteint le sommet ultime.
15 % ont été stoppés, mais ont touché la ligne EPA en premier avant de redescendre en
dessous du plus bas au point 5. Cela indique à quel point il est dangereux de conserver
une position pour plus de gains une fois qu'elle a atteint l'objectif EPA.
49% des positions ont été stoppées alors qu'elles se dirigeaient vers le sommet ultime.
Cela se produit lorsque le prix arrive sur le point 5, augmente un peu, puis redescend en
dessous du point 5.
1% des données sont manquantes car le cours n'avait plus de données avant d'atteindre
l'un ou l'autre des autres indices de référence.
Critères Résultats
Pourcentage atteignant la ligne EPA 41%
Pourcentage atteignant le point 2 36%
Pourcentage atteignant le point 4 56%
Taux d'échec de 5 % 16%
Délai moyen pour atteindre la ligne EPA 14 jours
Délai moyen pour atteindre le sommet ultime 81 jours
Le tableau 2 découpe les statistiques différemment. 41% des vagues de Wolfe ont atteint
la ligne EPA. Il s'agit d'une mesure différente de celle du tableau 1 où 15 % ont atteint la
ligne EPA. Cette mesure montre le nombre de motifs qui ont touché la ligne EPA sur le
chemin de l'ultime high. Le sommet ultime n'a pas été atteint, et la position n'a pas été
arrêtée avant d'atteindre la ligne EPA.
Pour mettre la performance en perspective visuelle, vous pouvez voir le pourcentage de
motifs qui ont atteint les points 2 et 4.
Le taux d'échec de 5 % est un comptage du nombre de modèles qui voient les prix
augmenter de moins de 5% à partir du point 5 avant de tomber en dessous du point 5.
Les autres lignes du tableau 2 indiquent le temps qu'il faut pour atteindre la ligne EPA et
le maximum ultime. (en jours calendaires et pas en barres de prix).
La théorie des vagues d'Elliott (1/2)
Ralph Nelson Elliott (1871-1948), comptable de formation, consacra la fin de sa vie à
l'étude du mouvement des marchés financiers. La théorie qui porte son nom fut
élaborée à la fin des années 30 aux Etats-Unis.
Pour bâtir cette dernière, Monsieur Elliott basa sa réflexion sur l'analyse
des mouvements du Dow Jones et s'inspira de deux personnages : Charles Dow,
duquel il repris en partie ses recherches sur le cycle des cours et Leonardo Fibonacci,
le mathématicien italien auquel il emprunta sa théorie sur le nombre d'or.
Pour Elliott, l'hypothèse de départ était que les cours n'évoluaient pas de manière
désordonnée mais tout comme la nature, selon des cycles harmonieux ascendants et
descendants qui pouvaient être modélisés. L'analogie des vagues fût ainsi toute
trouvée pour décrire les mouvements des cours.
Ses recherches qui firent l'objet de plusieurs ouvrages vers la fin des années 30
restèrent assez longtemps dans l'oubli. Le grand public et les analystes ne
redécouvrirent la méthode qu'avec les publications de l'américain Robert Prechter qui
la remis au goût du jour dans les années 80 et qui s'en fit un porte parole.
La décomposition en vagues
Les marchés évoluent suivant des cycles haussiers ou baissiers, néanmoins même
quand le mouvement est haussier des phases de correction alternent avec les phases
de progression et vice-versa quand le mouvement est à la baisse.
La particularité de la théorie est que cette décomposition est quasi infinie, chaque
vague pouvant se décomposer elle même en vagues de plus petite période, et chaque
ensemble de vagues pouvant être la composante d'un mouvement de plus grande
ampleur.
Principes de notation
Dans la théorie d'Elliott, la notation à une importance particulière. En effet en fonction
de la période de temps avec laquelle on décompose les mouvements de cours en
vagues on utilisera un formalisme précis.
Appellation Notation Période de temps
Supercycle (I) (II) (III)... (A) (B) Plusieurs décennies
Cycle I II III... A B C Quelques années
Primaire 1 2 3 ... a b c Environ 1 an
Intermédiaire (1) (2) (3)... (a) (b) (c) Quelques mois
Mineure 1 2 3 ... a b c Quelques semaines
Minute i ii iii ... a b c Quelques jours
La vague d'impulsion
Le schéma ci-contre représente la vague d'impulsion par défaut, la vague parfaite. Elle
se décompose en 5 sous vagues, notées 1,2,3,4,5.
Pour valider la formation d'un tel mouvement, Elliott a posé un certain nombre de
règles. Concernant la vague d'impulsion les règles sont au nombre de deux et doivent
impérativement être suivies pour que la vague soit valide :
2) La vague n°3 ne doit pas avoir la plus faible amplitude parmi les trois sous vagues
d'impulsion 1,3 et 5. D'ailleurs on remarque fréquemment que la vague 3 est celle qui
a l'amplitude la plus forte, alors que la vague 1 qui apparaît à la fin d'une tendance
baissière est généralement de faible amplitude (un rebond après la chute) et de durée
assez courte.
Les extensions
La figure la plus fréquente est la formation d'une extension sur une des sous vagues
d'impulsion 1,3 ou 5. Dans ce cas la vague d'impulsion ne compte plus 5 vagues mais
9 vagues, l'une d'entre elles se décomposant en 5 sous vagues.
Généralement l'extension ne se rencontre que sur une des trois vagues 1,3,5, mais
dans certains cas assez rares on constate une extension sur deux vagues.
Elliott ayant été fortement inspiré par les travaux de Fibonacci, il applique toute une
série de règles qui permettent de prévoir l'amplitude des vagues basés sur les travaux
du célèbre mathématicien.
Dans le cas des extensions il a observé que la vague qui fait l'objet de l'extension a
une amplitude 1,618 fois ou 2 fois supérieure aux autres vagues.
Les invalidations
Les invalidations sont traditionnellement rencontrés à la suite d'une très forte avancée
de la vague 3, par conséquent elles se produisent sur la vague d'impulsion suivante la
n°5.
Le constat est que l'avancée produite par la vague précédente est si puissante que
cette dernière vague ne parvient pas à dépasser le sommet de la vague d'impulsion
précédente.
La vague de correction
A la différence des vagues d'impulsion qui se développe en 5 sous-vagues, les vagues
correctives comptent trois sous vagues (A,B et C).
Rappelons au passage que les vagues correctives, sont celles qui vont à l'inverse de
la tendance principale.
Ainsi sur ce schéma du cycle complet, les vagues d'impulsion sont représentées en
bleu, les vagues correctives en rouge.
Les vagues 1,3,5,A,C peuvent donc se décomposer en 5 sous-vagues, tandis-que les
vagues 2,4,B sont obligatoirement composées de 3 sous-vagues.
De toutes les vagues, ce sont probablement les vagues correctives qui sont les plus
difficiles à analyser, en effet il existe une multitude de configurations différentes qui
rend leur identification difficile. Nous passerons en revue les principales formations.
Dans cette figure, c'est le fait que la vague "a" qui ne se forme qu'en trois vagues qui
donne si peu de puissance au mouvement. Ainsi la "b" qui la suit, revient généralement
au même niveau que le début de la "a". De même la "c" ne se hisse que légèrement
au dessus de la "a". Dans certains cas on peut même remarquer une vague "b" assez
puissante qui repasse au dessus du départ de la "a".
Suivant les ratios de Fibonacci, là aussi, Eliott a fait des constations d'amplitude :
Ainsi il a remarqué que la vague "b" retrace généralement entre 61,8 et 161,8% de la
vague "a". Généralement, les trois vagues a,b,c ont des amplitudes égales.
La correction en Zigzag
Plus puissante que la précédente, la correction en zigzag doit sa force au fait que la
vague A se décompose en cinq vagues et non en 3 comme dans la correction à plat.
Dans ce schéma en 5,3,5 (décomposition), c'est une véritable vague de correction de
la tendance principale qui se développe. C'est également la décomposition d'une
vague corrective la plus fréquemment rencontrée.
En ce qui concerne les amplitudes, donc les objectifs que l'on peut quantifier sur les
cours. De manière générale, les vagues A et C ont la même amplitude ou tout du moins
elle est très proche (la vague C est 0,618 ou 1,618 fois aussi grande que la vague A).
La théorie d'Elliott est très complexe et demande une longue adaptation et beaucoup
d'observation pour en tirer la quintessence ou tout du moins ne pas se tromper dans
le décompte des vagues. Cette petite présentation vous a enseigné les règles de base
qui vous permettront de réaliser vos premières lectures et mieux comprendre les
analyses elliotistes.