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CORRIGES TYPE Ciné-Dyna 2019-2020

Ce document présente des formules sur le mouvement plan d'un objet soumis à une force centrale, notamment les formules de Binet exprimant la vitesse et l'accélération en fonction du rayon et de l'angle polaire. Il démontre certaines propriétés comme la constance du moment cinétique et du terme des aires.

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Ce document présente des formules sur le mouvement plan d'un objet soumis à une force centrale, notamment les formules de Binet exprimant la vitesse et l'accélération en fonction du rayon et de l'angle polaire. Il démontre certaines propriétés comme la constance du moment cinétique et du terme des aires.

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CORRIGES TYPE (Premier Devoir Ciné-Dyna 2019-2020) 𝒅𝓤 𝟐 𝒅𝟐 𝓤

4-) Démontrons que : 𝑽𝟐 (𝐒) = 𝑪𝟐 [( ) + 𝓤𝟐 ] et 𝜸(𝐒) = −𝑪𝟐 𝓤𝟐 (𝓤 + ).


𝒅𝜽 𝒅𝜽𝟐
Exercice ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟𝑢
Par définition : 𝑂𝑆 ⃗⃗𝑟 + 𝑟𝜃̇ 𝑢
⃗⃗ = 𝑟̇ 𝑢
⃗⃗𝑟 donc 𝑉
1
⃗⃗𝜃 or 𝒰 = et 𝐶 = 𝑟 2 𝑑𝜃

I-) Mouvement plan 𝑟 𝑑𝑡
𝜕𝑟 𝜕𝒰 𝜕𝜃 𝜃̇ 𝑑𝒰 𝑑𝒰 𝑑𝒰
1-) Donnons l’expression de K. 𝑟̇ = ∙ ∙ =− ∙ = −𝑟 2 𝜃̇ = −𝐶 soit ⃗⃗ = −𝐶 𝑑𝒰 𝑢
𝑉 ⃗⃗𝑟 + 𝐶𝒰𝑢
⃗⃗𝜃
𝜕𝒰 𝜕𝜃 𝜕𝑡 𝒰2 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃
𝑀 𝑚 𝐾
Par définition 𝐹⃗ (𝑟) = 𝐺 𝑟𝑇2 𝑢
⃗⃗𝑟 = − 𝑟2 𝑢
⃗⃗𝑟 ⟹ 𝑲 = 𝑮𝒎𝑴𝑻 𝒅𝓤 𝟐
d’où 𝑽𝟐 (𝐒) = 𝑪𝟐 [( 𝒅𝜽 ) + 𝓤𝟐 ] c’est la première formule de Binet
2-) Montrons que le moment cinétique ⃗𝑳⃗𝟎 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑺 ∧ 𝒎𝒗⃗⃗ reste constante au
cours du mouvement. De même 𝛾⃗ = (𝑟̈ − 𝑟𝜃̇ 2 )𝑢
⃗⃗𝑟 + (2𝑟̇ 𝜃̇ + 𝑟 𝜃̈ )𝑢
⃗⃗𝜃 = 𝛾𝑟 𝑢
⃗⃗𝑟 + 𝛾𝜃 𝑢
⃗⃗𝜃
𝑑𝐶
D’après le principe fondamental de la dynamique, on a : Or 𝐶 = 𝑟 2 𝜃̇ = 𝑐𝑠𝑡𝑒 donc = 0 ⟹ 2𝑟̇ 𝜃̇ + 𝑟 𝜃̈ = 0 ⟹ 𝛾𝜃 = 0 par conséquent
𝑑𝑡
𝐾 ⃗⃗
𝑑𝑣 ⃗⃗0
𝑑𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑆 ⃗⃗
𝑑𝑣
𝐹⃗ (𝑟) = − 2 𝑢
⃗⃗𝑟 = 𝑚 or 𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑚𝑣⃗
⃗⃗0 = 𝑂𝑆 ⟹ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑚
∧ 𝑚𝑣⃗ + 𝑂𝑆 ̇2 𝑑𝑟̇ 𝑑 𝑑𝒰 𝜕 𝜕𝒰 𝜕𝜃 𝜕2 𝒰
𝑟 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝛾 = 𝛾𝑟 = 𝑟̈ − 𝑟𝜃 . ⟹ 𝑟̈ = 𝑑𝑡
= 𝑑𝑡 (−𝐶 𝑑𝜃 ) = −𝐶 𝜕𝜃 ( 𝜕𝜃 ) 𝜕𝑡 = −𝐶𝜃̇ 𝜕𝜃2
⃗⃗0
𝑑𝐿 𝐾 2
⟹ = 𝑚𝑣⃗ ∧ 𝑣⃗ − 𝑟𝑢
⃗⃗𝑟 ∧ 𝑟2 𝑢 ⃗⃗ − 0
⃗⃗𝑟 = 0 ⃗⃗ ⟹ 𝑟̈ = −𝐶 2 𝑑 𝒰
𝒰2 𝑑𝜃2 et −𝑟𝜃̇ 2 = −𝐶 2 𝒰3 .
𝑑𝑡
D’où ⃗𝑳⃗𝟎 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑶𝑺 ∧ 𝒎𝒗 ⃗⃗ est un vecteur constant. 𝒅𝟐 𝓤
D’où 𝜸(𝑺) = −𝑪𝟐 𝓤𝟐 (𝓤 + 𝟐 ) c’est la deuxième formule de Binet
- Déduisons que ce mouvement s’effectue dans un plan contenant le 𝒅𝜽

centre des forces O et perpendiculaire au moment cinétique ⃗𝑳⃗𝟎 . a-) De tout ce qui précède, on a 𝛾 = 𝛾𝑟 = 𝑟̈ − 𝑟𝜃̇ 2 donc
A tout instant, 𝑂𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑣⃗ sont des vecteurs perpendiculaires à un vecteur 𝛾𝜃 = 2𝑟̇ 𝜃̇ + 𝑟 𝜃̈ = 0 D’où la composante orthoradiale 𝛾𝜃 de
contant 𝐿 ⃗⃗0 . Donc 𝑂𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑣⃗ restent dans le même plan (contenant le centre l’accélération est nulle.
⃗⃗𝟎 ). b-) L’intérêt des formules de Binet.
des forces O et perpendiculaire au moment cinétique 𝑳
L’intérêt des formules de Binet réside dans le fait que, connaissant la
3-) a-) Exprimons 𝑳𝟎 en fonction 𝒎, 𝒓 𝑒𝑡 𝜽̇.
composante radiale de l’accélération γ𝑟 , on peut, par intégration de
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑚𝑣⃗ = 𝑟𝑢
⃗⃗0 = 𝑂𝑆
𝐿 ⃗⃗𝑟 ∧ 𝑚(𝑟̇ 𝑢 ⃗⃗𝑟 + 𝑟𝜃̇ 𝑢
⃗⃗𝜃 ) = 𝑚𝑟 2 𝜃̇ 𝑢
⃗⃗𝑧 D’où 𝑳𝟎 = 𝒎𝒓𝟐 𝜽̇ l’équation différentielle, déterminer l’expression de 𝒰(θ), donc l’équation
b-) Justifions le terme constante des aires. polaire de la trajectoire 𝑟(θ).
𝟐 ̇ 𝑳𝟎
𝑪 = 𝒓 𝜽 = = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆. Cette constante est homogène à une surface II-) Étude énergétique
𝒎
par unité de temps. En fait la surface balayée par unité de temps par le 5-) Établissons l’expression de cette énergie potentielle 𝐄𝐏 (𝐫) dont la force
rayon 𝑂𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟𝑢 ⃗⃗𝑟 correspond à 2𝐶 telle que 𝐶 = ‖𝑟⃗ ∧ 𝑣⃗‖. ⃗⃗(r) dérive en la prenant par convention nulle à l’infini (𝐄𝐏 (∞) = 𝟎)
𝑭
c-) Exprimons 𝑳𝟎 en fonction de , 𝒓𝟎 , 𝒗𝟎 et 𝒔𝒊𝒏(𝜶𝟎 ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗EP (r) ⟹ 𝐹(𝑟) = − dEP (r) ⟹ dEP (r) = −𝐹(𝑟)𝑑𝑟 ⟹
𝐹⃗ (𝑟) = −𝑔𝑟𝑎𝑑 dr
A 𝑡=0 on a: ⃗⃗0 = 𝑟0 𝑢
𝐿 ⃗⃗𝑟 ∧ 𝑚𝑣⃗0 = 𝑚𝑟0 𝑣0 𝑠𝑖𝑛(𝛼0 )𝑢
⃗⃗𝑧 soit E (r) = − ∫ 𝐹(𝑟)𝑑𝑟 = K ∫ dr = − K + cste avec E (∞) = 0 alors E (r) = − K
P r2 r P P r
𝑳𝟎 = 𝒎𝒓𝟎 𝒗𝟎 𝒔𝒊𝒏(𝜶𝟎 ) 𝐊 𝒎𝑴𝑻
D’où 𝐄𝐏 (𝐫) = − 𝐫 = −𝐆
- Déduire l’expression de la constante 𝐂. 𝐫

D’après la définition de la constante des aires, on a : 𝐶 = 𝑟 2 𝜃̇ =


𝐿0
⟹ 6-) Définissons l’énergie cinétique 𝐄𝐂 du point matériel 𝑺 en fonction de
𝑚
𝒎 , 𝒓 , 𝒓̇ 𝑒𝑡 𝜽̇.
𝐿0 = 𝑚𝐶 or 𝐿0 = 𝑚𝑟0 𝑣0 𝑠𝑖𝑛(𝛼0 ) d’où 𝑪 = 𝒓𝟎 𝒗𝟎 𝒔𝒊𝒏(𝜶𝟎 )
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1 1 𝟏 𝑑𝐸 ′ (𝑟𝑚 ) 𝑑²𝐸 ′ (𝑟𝑚 ) 𝐾4
𝐸𝐶 = 2 𝑚𝑣 2 = 2 𝑚(𝑟̇ 2 + 𝑟 2 𝜃̇ 2 ) soit 𝑬𝑪 = 𝟐 𝒎(𝒓̇ 𝟐 + 𝒓𝟐 𝜽̇𝟐 ) Conclusion : 𝑑𝑡
= 0 et 𝑑𝑡²
= 𝑚3𝐶 6 > 0 donc le point d’équilibre 𝑟 =
𝑚𝐶 2
D’après la définition de la constante des aires 𝐶 = 𝑟 𝜃̇, on a : 𝑟𝑚 = 2
est stable et par conséquent la fonction 𝑬′ (𝒓) admet un minimum
𝐾
𝟏 𝑪𝟐 ′ 𝐾2 𝑚𝐶 2
𝑬𝑪 = 𝟐 𝒎 (𝒓̇ 𝟐 + 𝒓𝟐 ) 𝐸𝑚 = − 2𝑚𝐶 2 au point 𝑟 = 𝑟𝑚 = à l’équilibre.
𝐾
7-) Définissons l’énergie mécanique E. a-) Exprimons 𝒓𝒎 et 𝑬′𝒎 en fonction 𝑲 , 𝒎 , 𝒓𝟎 , 𝒗𝟎 et 𝜶𝟎 .
1 𝐶2 𝐾 𝟏 𝑪𝟐 𝑲 𝑚𝐶 2 ′ 𝐾2 𝒎(𝒓𝟎 𝒗𝟎 𝐬𝐢𝐧(𝜶𝟎 ))𝟐
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑝 = 𝑚 (𝑟̇ 2 + ) − 𝑟 soit 𝑬 = 𝟐 𝒎 (𝒓̇ 𝟐 + 𝒓𝟐 ) − 𝒓 𝑟𝑚 = 𝐾
et 𝐸𝑚 = − 2𝑚𝐶 2 or 𝐶 = 𝑟0 𝑣0 sin(𝛼0 ) donc 𝒓𝒎 = 𝑲
2 𝑟2
Oui le système est conservatif car il subit uniquement une force Et 𝑬′ = − 𝑲𝟐
𝒎 𝟐𝒎(𝒓 𝟐
conservative. On peut dire cette énergie mécanique E est une constante. 𝟎 𝟎 𝒔𝒊𝒏(𝜶𝟎 ))
𝒗

- Montrons que l’énergie mécanique E peut se mettre sous la forme : b-) Déduisons la force 𝑭′ ⃗⃗⃗⃗ qui dérive de cette énergie potentielle effective en
𝟏 𝒎𝑪𝟐 𝑲
𝑬 = 𝒎𝒓𝟐̇ + 𝑬′ (𝒓) avec 𝑬′ (𝒓) = − (énergie potentielle effective). fonction 𝑲 , 𝒎 , 𝒓 , 𝑪.
𝟐 𝟐𝒓𝟐 𝒓 ′
⃗⃗⃗⃗ = − 𝑑𝐸 (𝑟) 𝑢 1 𝑚𝐶 2 1 𝑚𝐶 2
1 2 𝐶2 𝐾 1 2 1 𝐶2 𝐾 1 2 𝑚𝐶 2 𝐾 𝐹′ ⃗⃗𝑟 = − (𝐾 − )𝑢
⃗⃗𝑟 = 2 ( ⃗⃗𝑟 d’où
− 𝐾) 𝑢
𝐸 = 2 𝑚 (𝑟̇ + 𝑟2 ) − 𝑟 = 2 𝑚𝑟̇ + 2 𝑚 𝑟2 − 𝑟 = 2 𝑚𝑟̇ + 2𝑟 2
− 𝑟 D’où 𝑑𝑡 𝑟2 𝑟 𝑟 𝑟
𝟏 𝒎𝑪 𝟐
𝟏 𝒎𝑪𝟐 𝑲 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗𝒓
𝑭′ = 𝒓𝟐 ( 𝒓 − 𝑲) 𝒖
𝑬 = 𝟐 𝒎𝒓̇ 𝟐 + 𝑬′ (𝒓) avec 𝑬′(𝒓) = 𝟐𝒓𝟐
− 𝒓 (énergie potentielle effective)

8-) Exprimons l’énergie mécanique 𝑬𝟎 de l’état initial (𝒕 = 𝟎) en fonction 10-) Limite de la fonction 𝑬 (𝒓) quand 𝒓 → 𝟎 et 𝒓 → ∞
de 𝑲 , 𝒎 , 𝒓𝟎 , 𝒗𝟎 . 𝑬′ (𝒓 → 𝟎) → ∞ et 𝑬′ (𝒓 → ∞) → 𝟎
𝟏 𝑲 - Traçons l’allure du graphe 𝑬′ (𝒓).
Par définition 𝑬𝟎 = 𝟐 𝒎𝒗𝟐𝟎 − 𝒓 correspondant à l’état initial en fonction
𝟎

III-) Étude de l’énergie potentielle effective 𝑬′ (𝒓) : équilibre stable ou


instable
9-) Montrons que la fonction 𝑬′ (𝒓) admet un minimum 𝑬′𝒎 pour 𝒓 = 𝒓𝒎 à
l’équilibre.
𝑚𝐶 2 𝐾
𝐸 ′ (𝑟) = − est l’énergie potentielle effective.
2𝑟 2 𝑟
𝑑𝐸 ′ (𝑟) 𝐾 𝑚𝐶 2 1 𝑚𝐶 2 𝑑𝐸 ′ (𝑟) 1 𝑚𝐶 2
𝑑𝑡
= 𝑟2 − 𝑟3
= 𝑟2 (𝐾 − 𝑟
) alors 𝑑𝑡
=0 ⟹ 2
𝑟𝑚
(𝐾 − 𝑟𝑚
)=0 ⟹
𝑚𝐶 2 𝑚𝐶 2 𝒎𝑪𝟐
𝐾− 𝑟𝑚
=0 ⟹ 𝑟𝑚 = 𝐾
soit 𝒓𝒎 = 𝑲
De même
𝑲𝟐
𝑬′𝒎 = 𝑬′ (𝒓𝒎 ) = − 𝟐𝒎𝑪𝟐
𝑑²𝐸 ′ (𝑟𝑚 ) 𝐾4
𝑑𝑡²
= 𝑚3 𝐶 6 > 0

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IV-) Mouvement Curviligne 𝜶 𝜶
Et comme c⃗ = c 𝑛⃗⃗ alors ⃗⃗ = − [𝒄𝒐𝒔 ( ) 𝒆
𝒏 ⃗⃗𝒓 + 𝒔𝒊𝒏 ( ) 𝒆⃗⃗𝜶 ] et
11-) Déterminer l’expression de l’abscisse curviligne 𝓢(𝑡) de 𝑺 comptée à 𝟐 𝟐

partir du point correspondant à 𝜶 = 𝟎. On donne 𝓢(𝜶 = 𝟎) = 𝟎. 𝟑 1 𝟐 𝜶


𝐜= 𝜶 et comme 𝑅𝑐 =
𝑐
alors 𝑹𝒄 = 𝟑 𝒓𝟎 𝒄𝒐𝒔 (𝟐 )
𝑑𝒮 𝟐𝒓𝟎 𝒄𝒐𝒔( )
Par définition : 𝑑𝑡 = ‖𝑉⃗⃗(𝑆)‖ = 𝑟0 𝛼̇ 𝑐𝑜𝑠 (𝛼) 𝟐
2
𝛼 𝛼 𝛼
⃗⃗𝒓
𝒆 ⃗⃗𝜶
𝒆 ⃗⃗𝒛
𝒆
alors 𝒮(t) = ∫ 𝑟0 𝛼̇ 𝑐𝑜𝑠 ( 2 ) 𝑑𝑡 = ∫ 𝑟0 𝑐𝑜𝑠 ( 2 ) 𝑑𝛼 = 2𝑟0 𝑠𝑖𝑛 ( 2 ) + 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝜶 𝜶
Le vecteur unitaire 𝑏⃗⃗ = 𝜏⃗ ∧ 𝑛⃗⃗ = ||−𝒔𝒊𝒏 (𝟐 ) 𝒄𝒐𝒔 (𝟐 ) 0 || = 𝒆
⃗⃗𝒛
𝜶
or 𝒮(𝛼 = 0) = 0 donc 𝑐𝑠𝑡𝑒 = 0 d’où 𝓢(𝒕) = 𝟐𝒓𝟎 𝒔𝒊𝒏 (𝟐 ) 𝜶
−𝒄𝒐𝒔 ( ) −𝒔𝒊𝒏 ( ) 0
𝜶
𝟐 𝟐
- Déduisons la longueur totale de la trajectoire considérée.
D’où ⃗𝒃⃗ = 𝒆
⃗⃗𝒛
La longueur totale de la trajectoire considérée correspond à 𝛼 = 𝜋
13-) Montrons que le vecteur accélération 𝛾⃗(𝑆) du point 𝑺 du point matériel
et donc 𝓵𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 = 𝓢(𝜶 = 𝝅) = 𝟐𝒓𝟎 𝑑𝑉 𝑉2
est donné par : 𝛾⃗(𝑆) = ∙ 𝜏⃗ + 𝑅 ∙ 𝑛⃗⃗ avec 𝑅𝑐 = 𝜌𝑐 le rayon de courbure de
12-) On définit la base locale (ou base de Frenet-Serret) (𝝉 ⃗⃗, ⃗𝒃⃗ ) telle que
⃗⃗, 𝒏 𝑑𝑡 𝑐
𝑑𝑉 𝑑𝜏⃗⃗
⃗⃗(𝑆) = 𝑉 ∙ 𝜏⃗
𝑉 la trajectoire. On a : 𝑉 ⃗⃗(𝑆) = 𝑉 ∙ 𝜏⃗ ⟹ 𝛾⃗(𝑆) = ∙ 𝜏⃗ + 𝑉 ∙ . Il reste à
𝑑𝑡 𝑑𝑡
a-) Signification de chaque vecteur de la base locale. 𝑑𝜏⃗⃗
chercher . Pour cela, considérons un point matériel en mouvement sur
𝑑𝑡
⃗⃗ : Vecteur unitaire tangent à la trajectoire en 𝑺 et de même sens que le
𝝉
une trajectoire curviligne contenue dans le plan (𝑥𝑜𝑦).
mouvement ;
⃗⃗
𝑑𝜏
⃗⃗ : Vecteur unitaire normal à la trajectoire en 𝑺 dirigé vers le centre de la
𝒏 Le terme 𝑑𝑡 peut s’écrire sous la
courbure que le mouvement ; ⃗⃗
𝑑𝜏 ⃗⃗ 𝑑𝛼 𝑑𝒮
𝑑𝜏
⃗⃗ : Vecteur unitaire ⊥ au plan qui contient les deux vecteurs 𝝉 forme : 𝑑𝑡 = 𝑑𝛼 ∙ 𝑑𝒮 ∙ 𝑑𝑡 . Et comme
𝒃 ⃗⃗ et 𝒏 ⃗⃗.
𝑑𝛼 1 𝑑𝒮 ⃗⃗
𝑑𝜏
b-) Déterminons l’expression de chacun des vecteurs 𝝉 ⃗⃗ et ⃗𝒃⃗ dans la
⃗⃗ , 𝒏
⃗⃗ , 𝒄 𝑑𝒮
=𝑅 ; 𝑑𝑡
= 𝑉 et 𝑑𝛼 = 𝑛⃗⃗ alors :
𝑐
⃗⃗𝒓 , 𝒆
base polaire (𝒆 ⃗⃗𝜶 ) avec 𝒄
⃗⃗ le vecteur courbure de la trajectoire puis ⃗⃗
𝑑𝜏 𝑉
= 𝑅 ∙ 𝑛⃗⃗ . Par conséquent :
𝑑𝑡 𝑐
déduire l’expression de la courbure 𝒄 et du rayon de courbure 𝑹𝒄
𝒅𝑽 𝑽𝟐
𝛼 𝛼
⃗⃗(𝑆) = 𝑟0 𝛼̇ 𝑐𝑜𝑠 ( ) [−𝑠𝑖𝑛 ( ) 𝑒⃗𝑟 + 𝑐𝑜𝑠 ( ) 𝑒⃗𝛼 ] ⟹ ‖𝑉
𝑉
𝛼
⃗⃗(𝑆)‖ = 𝑟0 𝛼̇ 𝑐𝑜𝑠 ( ) or 𝛼 ⃗⃗(𝑺) =
𝜸 ∙𝝉
⃗⃗ + ⃗⃗
∙𝒏
2 2 2 2 𝒅𝒕 𝑹𝒄
⃗⃗ (𝑆)
⃗⃗(𝑺) et de 𝜸
14-) Exprimons 𝑹𝒄 en fonction de 𝑽 ⃗⃗(𝑺)
𝑉 𝜶 𝜶
𝜏⃗ = alors 𝝉 ⃗⃗𝒓 + 𝒄𝒐𝒔 ( ) 𝒆
⃗⃗ = −𝒔𝒊𝒏 ( ) 𝒆 ⃗⃗𝜶 𝑑𝑉 𝑉2 𝑉3
⃗⃗ (𝑆)‖
‖𝑉 𝟐 𝟐 ⃗⃗(𝑆) = 𝑉 ∙ 𝜏⃗ et 𝛾⃗(𝑆) =
Par définition 𝑉 ∙ 𝜏⃗ + ⃗⃗(𝑆) ∧ 𝛾⃗(𝑆) =
∙ 𝑛⃗⃗ ⟹ 𝑉 𝑏⃗⃗ car
𝑑𝑡 𝑅𝑐 𝑅𝑐
Par définition, le vecteur unitaire normal est donné par : 3
⃗⃗ dt
d𝜏 d𝒮 −1 d𝜏
⃗⃗ 1 d𝜏 ⃗⃗ d𝝉
⃗⃗ 3 𝛼 𝛼
⃗⃗(𝑆) ∧ 𝛾⃗(𝑆)‖ = 𝑉 d’où
𝜏⃗ ∧ 𝑛⃗⃗ = 𝑏⃗⃗ avec ‖𝑏⃗⃗‖ = ‖𝜏⃗‖ = ‖𝑛⃗⃗‖ = 1 ⟹ ‖𝑉
c⃗ = dt d𝒮
= ( dt ) dt
= ⃗⃗⃗‖ dt
= c 𝑛⃗⃗ or dt
= − 2 α̇ [𝑐𝑜𝑠 ( 2 ) 𝑒⃗𝑟 + 𝑠𝑖𝑛 ( 2 ) 𝑒⃗𝛼 ] 𝑅 𝑐
‖V
𝟑
𝑽
D’où 𝐜⃗ = −
𝟑 𝜶
⃗⃗𝒓 + 𝒔𝒊𝒏 ( ) 𝒆
[𝒄𝒐𝒔 (𝟐 ) 𝒆 ⃗⃗𝜶 ]
𝜶 𝑹𝒄 =
𝜶
𝟐𝒓𝟎 𝒄𝒐𝒔( ) 𝟐 ⃗⃗(𝑺) ∧ 𝜸
‖𝑽 ⃗⃗(𝑺)‖
𝟐

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