Procédés Fabrication VEP1
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Pr.R.BENMESSAOUD
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Chapitre1 : Introduction à la science des matériaux
Introduction
La réalisation des structures minces dures et rigides (Ailes d'avions, Ailes de pales,….) nécessite le choix d’un matériau
possédant les propriétés suivantes:
La science des matériaux regroupe les domaines qui étudient la matière qui constitue les objets. Cela va des roches (en géologie) aux
métaux en passant par les matériaux de construction (génie civil), les polymères (plastiques, caoutchouc, peintures, résines), les céramiques, les
verres... De nombreux concepts sont communs à tous ces domaines, cela fait intervenir à la fois de la chimie et de la physique (physico-
chimie).
Lesprincipaux domainessont :
la métallurgie ;
la chimie;
lespolymères;
lessemi-conducteurs;
la physique;
la corrosion ;
la cristallographie ;
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Principaux domaines de la science des matériaux
Métallurgie
Elle s'intéresse à la composition, l’élaboration des matériaux métalliques et les moyens de leur extraction et transformation.
Chimie
Elle étudie la composition de la matière et les processus d'obtention et de transformation.
Les propriétés mécaniques macroscopiques d'un matériau sont fonction des propriétés microscopiques. L’élément chimique
constituant le matériau et les liaisons entre leurs atomes influencent sa résistance mécanique, sa température de fusion,…
• Liaison covalente
Elle est crée par la mise en commun d'un ou plusieurs électrons afin de compléter la couche extérieure atomique pour
que l’entité atteint un niveau de stabilité.
Exemple 1 (Cl) : L'atome du chlore possède 7 électrons sur la couche externe. La mise en commun d'un électron de chaque
atome entraîne une liaison covalente.
• Liaison covalente
Exemple 2 (Ge): Le germanium possède 4 électrons sur la couche périphérique, chaque atome se combine avec 4 atomes.
Chacune de ces quatre atomes partage un électron avec l'atome centrale afin de compléter 8 électrons sur la couche
supérieure.
• Liaison ionique
Dans une liaison ionique, l'atome gagne ou donne un ou plusieurs électrons pour compléter sa couche
électronique extérieure.
Dans cette liaison, un atome devient un ion positif alors que l'atome récepteur devient un ions négatif.
La liaison entre les deux atomes est une conséquence de l'attraction entre les ions de charges opposés.
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Principaux domaines de la science des matériaux Chimie Liaisonsatomiques
• Liaison ionique
La liaison ionique se caractérise par une force de cohésion importante reliant les deux ions.
Exemples: Al2O3, MgO, CaO, etc.
Laliaison métallique est observée au niveau desmatériaux qui présentent un caractère délocalisé desélectronsde valence.
Dans un nombre de molécules à liaison covalente, le centre de la charge positive n'est pas confondu avec le centre de
charge négative. Ce qui donne lieu à la formation d'un dipôle. La liaison de Van der Waals est due à l'attraction de ces
molécules polarisée.
Cesliaisons sont de faible intensité. Elles assurent la cohésion des macromolécules qui seprésentent dans les polymères par
exemple.
Matériaux amorphes
A l'état solide, les atomes de ces matériaux sont distribués dans le volume sans respecter une
répartition organisée. On peut dire que la répartition des particules est aléatoire.
Matériaux cristallins
A l'état solide, le matériau cristallin est formé par la répétition d'un motif cristallin élémentaire
dans les trois directions de l'espace. Lesatomes sontsituéssur des emplacements spécifiques du motif.
Les matériaux céramiques (Oxydes, nitrures, carbures…) sont formés à partir des liaisons covalentes ou ioniques. L'intensité de
ces liaisons est très forte ce qui explique la dureté de ces matériaux et leur température de fusion très élevée.
Céramiques traditionnelles
Argile : L'argile utilisé est dit Kaolin (Al2O3, 2SiO2). C'est un produit naturel obtenu grâce aux facteurs
naturels d'érosion ce qui lui donne une granulométrie très fine. Le mélange de l'argile et l'eau donne lieu à
unepate plastique qui présente unetrès forte rétraction après séchage.
Feldspath (Minéral à structure en lamelles, à éclat vitreux) : Il peut être potassique (Orthose : K2O, Al2O,
6SiO2) ou sodique (Albite: Na2O,Al2O3, 6SiO2). Il donne lieu à la phase vitreuse qui se forme après
sa fusion à une température relativement faible. Cette phase permet de cémenter lesgrains et réduire la
porosité.
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Classification des matériaux Selon les liaisons atomiques Matériaux céramiques
Céramiques traditionnelles
Le tableau suivant illustre quelques types de céramiques traditionnelles et leurs applications
Type Caractéristiques Utilisation
Terre cuite Porosité 15 à 20% Briques, poterie,
T° Cuisson : 950-1050 °C conduite de fumées
Faïences Porosité : 10 à 15% Equipement sanitaire
T° Cuisson : 950 – 1020 °C Vaisselles
Porcelaines Porosité 0 à 2% Vaisselles- isolant
T° Cuisson : 1100 à 1400 °C électriques
Céramiques industrielles
Ils sont utilisés en industrie en raison de leurs caractéristiques particulières par rapport au métaux ordinaires:
Exemples
Réfractaire est une nomination qui est donnée aux matériaux qui présentent une forte résistance à un facteur physique, ou chimique
(Insensibilité à la température, insensibilité au substances corrosives).
Cette dénomination est généralement réservée aux matériaux qui présentent une haute température de fusion. Les réfractaires sont
indispensables pour l'industrie de la fonderie et la sidérurgie (ferrous metallurgy). Ils sont principalement utilisés pour former des
enceintes chauffées à haute température pour assurer la fusion des métaux ou des traitements thermiques (Four de fusion– four de
traitement thermique).
Ils se caractérisent par :
• Rigidité à chaud.
• Pouvoir isolant important.
• Résistance aux chocs thermiques.
Matériau réfractaire
Polychlorure de vinyle
(PVC)
La faible intensité des liaisons de Van der Waals qui contribue à la formation des polymères
thermoplastiques, explique la résistance mécanique et thermique faible de ces matériaux par rapport aux
céramiques et aux métaux.
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Classification des matériaux Selon les liaisons atomiques Les polymères (Matériaux plastiques)
Ils sont constitués des macromolécules obtenues par la mise en liaison des motifs élémentaires par une réaction de
polymérisation. Ces liaisons sont rompues par l'effet de la température, elles et se construisent à basse température. La
réversibilité de formation des liaison donne la possibilité de recycler ces plastiques.
Il sont obtenus à partir d'une réaction de polymérisation irréversible qui donne lieu à un solide rigide qui ne fond pas à
haute température mais se décompose (se brule par carbonisation). Ils sont obtenus à partir d'un mélange de résine (réagissant)
et d'un réactif (catalyseur activant la polymérisation).
Les polymères thermodurcissables sont très utilisés pour la réalisation des pièces minces par moulage (Réservoirs, Coques ….).
Dans ce cas, la résine est mélangée à des éléments de renforcement (fibre de verre). La polymérisation est amorcée dès
l'ajout du catalyseur provoquant la solidification du mélange.
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Classification des matériaux Selon les liaisons atomiques Les matériaux métalliques
Ce sont des matériaux qui font intervenir une liaison métallique. L'intensité moyenne de la liaison métallique donne à ceux-ci
une résistance mécanique moyenne et une température de fusion intermédiaire.
Structure et Composition
Lesmatériau métalliques ont une structure dite cristalline d’où le nom des matériaux cristallins: les atomes occupent des
positions géométriques ordonnées (ordre à grand distance).
Engénéral, un matériau cristallin se compose d'une multitude de petits volumes polyédriques appelés
grainsou cristaux.
La taille des grains varie entre quelques microns à quelques centaines de microns. Levolume du grain est
limité par desjointsde grains.
Un plan est désigné par trois indices (hkl) appelés indices de Miller. Chaque
indice est l’inverse de la coordonnée du point d'intersection du plan sur un
axe.
Cubique centrée
Cubique à faces centrées
Eneffet, les 8 atomes situés au sommets du cube sont communs à 8 mailles, on ne considère que 1/8 de
l'atome qui appartient à la maille, l'atome du centre appartient par contre en entier à la maille.
Sur une telle structure, les plans les plus denses sont les plans (111) et les directions les plus denses sont
[111]
Dans la structure (CC) les sphères représentant les atomes sont en contact
dansla direction [111].
Volume la maille :
Le plan cristallographique le plus dense est le plan (110). Les directions les plus denses sont les
directions[110].
On trouve plusieurs matériaux qui se cristallisent dans la structure (CFC) : Fer, Cu, Ni, Ag, Al….
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Lien utile: https://youtu.be/ONWWBJIu4vY
Classification des matériaux Les matériaux métalliques Structures cristallines
Compacité de la maille (CFC)
3
Volume des atomes : Va 4 ( R 3 )
4
Volume de la maille : VM a3
Une charge électrique (Q) dans l'espace donne lieu à un champ électrique (E) qui donne lieu à un
champ de force.
Expression du champ électrique en un point de l'espace situé à une distance (r) de la charge (Q):
Q 1 e
E
4 0 r 2 r
Si une charge (q) est située à une distance (r) de la charge (Q), elle sera soumise à une force
électrostatique :
F q E q Q 1 er
4 0 r 2
Q 1
On associe à cette force une énergie potentielle grad(U ) Fu e
électrostatique appelée couramment potentiel électrique (U). 4 0 r 2 r
Il représente l'énergie potentiel dérivant de cette force est que va Force appliquée à une charge unitaire.
posséder une particule de charge unitaire. Pr.BENMESSAOUD /ENSAM-CASABALNCA 2020/2021
Modèle électrostatique de la cohésion des matériaux Rappel : Champ électrostatique – Potentiel électrostatique
Avec r la distance qui sépare le centre de la charge Q et le point où le potentiel est calculé. C'est le potentiel d'une
charge unitaire.
En considérant deux atomes simples (chaque atome possède 1 électron), elles seront stables suite à l'équilibre des efforts
qui seront appliqués. Les charges électriques de même signe créent une force résultante de répulsion à laquelle on associe
un potentiel électrostatique de répulsion (Ur).
Lescharges de signe opposées résultent uneforce d'attraction donnant lieu à unpotentiel électrostatique d'attraction (Ua).
Potentiel d'attraction
A l'échelle atomique, le potentiel d'attraction que possède une particule située à une distance (x) est donné par
la loi de Coulomb :
A
Ua
x
Le coefficient A dépond des charges électriques. Il est négatif en raison de l'orientation da la force
d'attraction.
Potentiel de répulsion
Force de
répulsion
x0
Force
d’attraction
L'énergie (𝑈0) représente l'énergie de cohésion. C'est l'énergie qu'il faut fournir pour libérer une particule
de sa liaison atomique (dissocier les deux particules). Si la particule sera soumise à une faible force à sa
position d'équilibre, elle retournera à sa position initiale.
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Modèle électrostatique de la cohésion des matériaux Modélisation Electrostatique des forces de cohésion
Force de
répulsion
T1 T
2
T3
x0
Force
d’attraction
• La valeur (𝑈0) reflète l'intensité de la liaison interatomique. C'est l'énergie à fournir pour rompre cette
liaison.
• Cette valeur devient importante pour les matériaux à liaison covalente (Céramiques par exemple).
• Ce qui justifie la température de fusion de ces matériaux et leurs résistance mécanique.
• La valeur de (𝑈0) reste intermédiaire pour les matériaux métalliques.
Ténacité • Connue aussi sous le nom de "résilience", elle reflète la capacité d'un
matériau à résister au choc.
• Si des pièces ont pour fonction le découpage des pièces par poinçonnage
par exemple, elles doivent avoir une bonne ténacité.
• Exemple :
L'acier est plus tenace que la fonte.
La fonte est plus tenace que le verre.
• La variation de la géométrie ou la température ,par exemple, d'une pièce peut avoir une influence sur
lesrésultatsobtenus.
• Pour remédier à ce problème, les organismes de normalisation impose pour chaque essai
mécanique desprocéduresexpérimentalesà respecter.
• Chaque norme d'un essai impose des contraintes sur les dimensions des éprouvettes, les conditions
de montage, les efforts, la température ….
Objectif
L'essai de traction permet d'évaluer l'élasticité d'un matériau et son aptitude à la déformation (ductilité). Le
test permettra d'identifier des paramètres numériques intrinsèquement liés au matériau testé.
Définitions
Principe de l'essai
L'essai de traction consiste à imposer une force de traction Fsur une éprouvette et de mesurer l'allongement
(e) observé pour chaque valeur de la pression appliquée.
L L0 L
e
L0 L0
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Essai de traction Machine de traction
La machine de traction est équipée de deux mors, un mors est fixé sur
le bâti de la machine, le deuxième mors est entrainé en mouvement
par un système mécanique ou hydraulique.
Machine de traction
Le point C correspondant, lui, à la charge ultime. Après rupture de l'éprouvette et reconstitution de celle-ci, on mesure 𝑳𝒖
et 𝑺𝒖 respectivement longueur entre repères et section minimale ultimes. L’allongement relatif total ou A (%)de
l'éprouvette est l'allongement de rupture :
où 𝑳𝒖 est la longueur de l'éprouvette après rupture. Il caractérise la ductilité du matériau. Cet allongement est la
somme de l'allongement réparti 𝑨𝒓 jusqu'au maximum de la charge et de l'allongement localisé de striction 𝑨𝒛 :
La striction est la réduction de section maximale de l'éprouvette rompue c'est-à-dire dans la section de rupture . Le
coefficient de striction traduit l'aptitude à la déformation à froid.
𝗌(% )
𝗌(% )
Pour tracer la courbe de traction conventionnelle, on a considéré précédemment que la section (𝑺𝟎) reste la même
durant le cycle de chargement ce qui n'est pas réaliste.
La courbe de traction rationnelle fait appelle à deux nouvelles variables, la contrainte vraie (σ) qui est tracée en
fonction de la déformation rationnelle (ε).
Contrainte vraie (σ)
F
Elle est calculée à chaque instant par le rapport entre la force appliquée et la section instantanée:
S
Enconsidérant que chaque volume d'une partie de l'éprouvette reste constant : S0L0=SL=S(L0+ΔL)
S0 S
S 0 F (1e) R(1 e)
L 1e S0
1
L0
dL Lf
dL Lf L L
d (t) ln ln 0 ln(1 e)
L L0 L
L0 L0
La différence entre (ε) et (e) devient importante au-delà de 20% de la déformation
• Le principe des essais de mesure de dureté consiste à enfoncer un pénétrateur dans le métal à essayer.
• La charge est constante et on mesure la dimension de l’empreinte.
• Elle est d’autant plus grande que le métal est plus dur.
• La dureté H s’exprime par le rapport de la force sur la surface de l’empreinte:
Les essais les plus classiques sont les essais de Brinell, Vickers et Rockwell.
• Le principe de cet essai consiste à imprimer dans la pièce à essayer une bille en acier ou en carbure de tungstène de diamètre (D) sous une
charge (F), et mesurer le diamètre de l'empreinte laissée sur la surface après enlèvement de la charge
Elle s’écrit:
0,102 2 F
HB
D(D D² d ² )
Avec:
Remarque
Pour spécifier le principe d'obtention de la valeur d'une dureté, on indique le signe (HB), (HBS) ou (HBW) après le
valeur obtenue
Paramètres de la bille
Dans l’essai proposé par Brinell, le pénétrateur est une bille en acier trempé ou en carbure de tungstène. Son diamètre D
vaut normalement 10 mm, cependant d'autres diamètres peuvent être utilisés (5 mm, 2,5 mm et 1 mm).
La bille est enfoncée avec une charge F (normalement 3 000 kgf avec 1kgf=9.806 N).
Conditions opératoires
La force est appliquée sans choc et progressivement, de manière à atteindre en 15s la charge maximale. La force est
maintenue à sa valeur finale pendant 10 à 15s. Le diamètre est par la suite mesuré à l’aide d’un appareil optique
approprié.
A partir des essais expérimentaux de traction et de dureté sur des aciers, le tracé des points (HB) et (Rm) montre
que l'approximation de la résistance mécanique (Rm) des aciers peut être effectuée en utilisant la relation linéaire
suivante :
𝑅𝑚=C× HB
Avec:
C=3.62 pour HB< 175
C=3.62 pour HB> 175
𝐹(𝑁)
Cette formule est obtenue pour un rapport d'essai =294
𝐷 2 (𝑚𝑚 2)
Mesure
Pour évaluer la dureté du matériau, on mesure la diagonale moyenne laissée dans l'empreinte sur la surface après enlèvement
de la charge.
La dureté de Vickers est proportionnelle au rapport F/S avec S la surface de l'empreinte considérée comme pyramidal
La surface doit être traitée et bien préparée avant les opérations de mesure
Afin de réduire l'influence des déformations aux bords, la distance entre le centre d’une empreinte et le bord de la
pièce ou le centre d’une autre empreinte doit être supérieure à (2,5 x d)
Pratiquement, le chargement le plus utilisé sur les machines de mesure est (294 N) (30Kgf)
Relation entre les propriétés mécaniques et la dureté de Vickers
Dans le cas des aciers, l'expérience montre que la dureté de Vickers dépend de la limite élastique (𝑅𝑒) et la résistance
mécanique (𝑅𝑚 )
On a HV= Re + Rm Avec =1,4 =1,6 pour les aciers standards
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Essai de dureté Mesure de dureté par pénétration Essai de ROCKWELL
Principe
Le principe de l’essai consiste à imprimer en deux temps, dans la couche superficielle de la pièce à tester, la forme d'un
pénétrateur normalisé (bille ou conne) et de mesurer la profondeur de l'empreinte
Pour obtenir la surface à tester, on applique en premier temps une précharge 𝐹0 faible égale à 10 Kg (par exemple)
et en deuxième temps une deuxième charge (𝐹1)
On mesure par la suite la distance e qui sépare les deux positions successives occupées par l'extrémité du pénétrateur
L'utilisation de la précharge permet d'éliminer les erreurs dues au défaut géométriques de la surface de mesure
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Essai de dureté Mesure de dureté par pénétration Essai de ROCKWELL
Procédure de mesure
Le pénétrateur est appliqué sur la surface de la pièce avec une précharge 𝐹0. Il descend alors à un niveau qui sert
d’origine aux mesures de profondeur.
Une surcharge 𝐹0 est appliquée, pour atteindre la valeur de la charge totale d’essai F
On mesure alors à l’aide d’un comparateur l’accroissement h de la profondeur de pénétration, entre le début et la
fin de l’essai sous précharge 𝐹0.
La dureté Rockwell est un nombre sans dimension compris entre 0 et 100 (ou 130), défini comme le complément de h à
une profondeur de référence de 0,2 mm(resp. 0,26 mm) partagée en 100 (resp. 130) graduations identiques.
Uncomparateur gradué directement en unités Rockwell permet de suivre la position du pénétrateur et de faire une
lecture immédiate du résultat.
Le graphe suivant présente une correspondance empirique approximative entre différentes échelles de
dureté et la résistance à la traction
Introduction
• Les résultats obtenus à partir des essais de traction et de dureté risquent d'être insuffisants puisque la
rupture peut être obtenue en dessous de la limite élastique dans des conditions particulières qui rendent
le matériau fragile.
• Les paramètres de ténacité déterminés par l'essai de traction n'ont plus de sens lorsque la charge
s'applique très rapidement.
• On parle de choc lorsque la durée d'application de la charge est de l'ordre de 1/100 de seconde.
• La résistance au choc ou résilience est caractérisée par le quotient de l'énergie nécessaire pour rompre
l'éprouvette en un seul coup par l'aire de la section rompue
• Un moyen de caractérisation de la fragilité du métal sous l'action d'un choc est l'essai de résilience sur
une éprouvette entaillée.
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Essai de dureté Mesure de dureté par pénétration Essais de résilience Principe
Le principe consiste à rompre, d’un seul coup de mouton pendule, une éprouvette entaillée en son milieu et
reposant sur deux appuis.
On détermine l’énergie W absorbée dont on déduit la résilience, elle est notée KCU ou KCV en (J/cm2) selon
l’entaille de l’éprouvette utilisée
Le couteau étant libéré, il brise l'éprouvette et remonte à une hauteur (h1) qui correspond à une énergie potentielle W1
L'éprouvette entaillée en U (NF A 03-156) L'éprouvette entaillée en V (NF A 03-161) (la plus utilisée)
KU : Energie absorbée par la rupture (Joule) KV : Energie absorbée par la rupture (Joule)
KCU : Résilience (J/cm²) KVU : Résilience (J/cm²)
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Essai de dureté Mesure de dureté par pénétration Essais de résilience
Résilience et type de matériau
Les matériaux métalliques et particulièrement les aciers sont caractérisés par un comportement globalement
ductile à des températures normales. Cependant, s'ils sont sollicités à des basses températures (typiquement
en dessous de -10/-50 °C), ils révèlent un comportement fragile.
L'évolution de la résilience change rapidement dans une gamme de température relativement étroite , c'est la
zone de transition ductile-fragile. À la température de transition ductile-fragile, l'écart plastique (Rm, Re)
s'approche de zéro. L'énergie de rupture par choc mesurée au mouton-pendule de Charpy, décroît
fortement jusqu'à une valeur proche de zéro.