670-Article Text-2418-1-10-20210726
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ISSN : 2665-7473
Volume 4 : Numéro 3
AIT-BELLA Hicham
Doctorant chercheur
FSJES Mohammedia, Université Hassan II
Laboratoire de recherche en Performance Economique et Logistique (PEL), Maroc
[email protected]
LAKHYAR Zouhair
Enseignant chercheur
FSJES Mohammedia, Université Hassan II
Laboratoire de recherche en Performance Economique et Logistique (PEL), Maroc
[email protected]
Résumé
Durant la dernière décennie et jusqu’à présent, la pauvreté et les activités génératrices de revenus,
au Maroc, évoluent dans deux sens opposés. La pauvreté est en baisse continue alors que, les projets
générateurs de revenus sont en expansion forte. Ce constant, nous a poussé à supposer la présence
d’une relation de dépendance par laquelle les AGR contribuent dans l’amélioration des conditions
de vie des populations vivant dans des situations difficiles et par voie de conséquence dans la
réduction de la pauvreté.
Dans ce contexte, nous avons réalisé une étude statistique en suivant une approche qualitative pour
le cas des projets générateurs de revenus financés par l’Agence de Développement Social (ADS)
dans la région de Casablanca-Settat, ce qui nous a permis de confirmer la présence d’un effet positif
des AGR sur le niveau de vie des individus et bien évidemment sur la pauvreté. La relation existante
entre nos deux facteurs, n’est pas directe et nécessite le développement des activités porteuses,
rentables et pérennes, la chose qui dépend à son tour du milieu des AGR, l’appui technique
notamment la formation des porteurs de projets et les conditions de travail au sein des projets.
Mots clés : Activités Génératrices de Revenus (AGR) ; pauvreté ; atténuation de la pauvreté ;
Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) ; Agence de Développent Social
(ADS) ; statistiques.
Abstract
During the past decade and until now, poverty and income generating activities,in Morocco, are
evolving in two opposite directions. Poverty is in continuous decrease while, income generating
activities are in a strong expanding. This constant led us to suppose the presence of a dependent
relation, through which income generating activities contribute in improving life conditions of
populations living in difficult situations and consequently in reducing poverty.
In this context, we conducted a statistical study following a qualitative approach for the case of
income-generating projects financed by the Social Development Agency (ADS) in the region of
Casablanca-Settat, which allowed us to confirm the presence of a positive effect of Income
Generating Activities (IGA) on the standard of living of individuals and obviously on poverty. The
existing relationship between our two factors is not direct and requires the development of profitable
and sustainable activities, which in turn depends on the environment of the IGAs, the technical
support, particularly the training of project leaders and the working conditions within the projec
Keywords : Income Generating Activities (IGA) ; poverty ; poverty alleviation ; National
Initiative for Human Development (INDH) ; Social Development Agency (ADS) ; statistics.
Introduction
L’atténuation de la pauvreté, l’amélioration du niveau de vie, l’inclusion socioéconomique des
populations marginalisées, sont des fondements incontournables dans les visions et les
stratégies actuelles du développement et sont des notions clés pour atteindre les objectifs du
développement durable (ODD) 1 . Comme tous les pays en développement où la pauvreté
demeure un phénomène complexe qui touche une large proportion des populations tant que
dans le milieu urbain que dans celui rural, le Maroc a affiché une grande volanté dès le début
des années 2000 pour améliorer le niveau de vie des marocains vivant en dessous du seuil de
pauvreté et pour stimuler le processus de développement du continent africain tout en jouant le
rôle d’un acteur stratégique.
Cette volanté qui s’inscrit dans le cadre de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD) a donné le lieu à la naissance d’une initiative ambitieuse baptisée «
Initiative Nationale pour le Développement Humain » (INDH). Cette initiative lancée par sa
majesté le roi Mohammed VI constitue un grand chantier de lutte contre la vulnérabilité, la
précarité, l’analphabétisation, la pauvreté et toute forme d’exclusion sociale par le biais d’une
panoplie de programmes visant à optimiser le processus de développement humain, social et
économique au Maroc (HILMI, y., & NAJI, F. 2016).
Dans ce cadre, les Activités Génératrices de Revenus (AGR) ont été apparus comme un levier
de création de la richesse et d’atténuation de la pauvreté. Elles sont considérées comme l’une
des solutions les plus adoptées durant les dernières années pour prôner le développement. Cette
grande importance accordée aux projets générateurs de revenus a remis en cause leur rentabilité
et leur contribution dans l’amélioration des conditions de vie des individus et par voie de
conséquence dans la réduction de la pauvreté.
Dans ce contexte, il nous a paru très utile de mener une réflexion scientifique permettant de
cerner la relation existante entre les activités génératrices de revenus et l’atténuation de la
pauvreté. Par ailleurs, nous viserons par le présent article à appréhender la mesure dans laquelle
un projet peut éradiquer la pauvreté tout en essayant de déterminer les facteurs liés aux AGR
dont l’impact sur le niveau de vie des individus est très fort. Pour ce faire, notre problématique
s’articulera sur : Existe-elle une relation entre les activités génératrices de revenus et
l’atténuation de la pauvreté ? ont-elles amélioré le niveau de vie des bénéficiaires ? quels
1
Les Objectifs de Développement Durable (ODD), également nommés Objectifs mondiaux, sont un appel mondial
à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix
et la prospérité.
La pauvreté monétaire est donc considérée comme l’approche la plus dominante, elle est
largement mobilisée par les chercheurs et les décideurs publics. Cela provient dans une large
mesure de son ancienneté, la raison pour laquelle, elle continue d’être utilisée dans nos jours
sous des formes plus développées par la banque mondiale.
Quant à l’approche multidimensionnelle, le niveau du bien-être des individus est défini sur la
base de plusieurs composantes et non seulement sur les ressources matérielles tels que le revenu
et les dépenses de consommation. D’où cette approche est dite non monétaire (Bertin, 2005).
Ainsi pour A.SEN, la pauvreté monétaire ne fait que la moitié du chemin, vue qu’elle définit ce
phénomène comme un faible revenu et non comme une incapacité d’avoir le bien-être (Bertin,
2005). Autrement dit, selon cette approche la pauvreté a plusieurs dimensions dans le sens où
le revenu seulement ne peut pas refléter le niveau réel du bien-être et donc, il est indispensable
d’adopter une vision plus large qui fait entrer une multitude de composantes qui sont liées à
l’éduction, la nutrition, la santé, le logement, l’habillement, etc.
En l’occurrence, il existe d’autres approches de la pauvreté, mais nous avons traité seulement
celles considérées comme les plus utilisées pour appréhender le niveau de pauvreté et identifier
les pauvres au niveau mondiale. Cette panoplie au niveau des composantes susceptibles de
mesurer le niveau du bien-être des individus, explique clairement la complexité de ce
phénomène et la raison pour laquelle il existe une infinité de définitions de la pauvreté.
1.2. La dynamique de la pauvreté au Maroc
La dynamique de la pauvreté au Maroc a affiché une tendance générale baissière durant les
dernières années. Au niveau national la pauvreté est passée de 15,3% en 2001 à 1,7% en 2019.
Par milieu de résidence, elle est passée respectivement de 7,6% en 2001 à 0,5% en 2019 dans
le milieu urbain et de 15,3% en 2001 à 1,7% en en 2019 dans le milieu rural. Ces résultats
s’expliquent principalement par les grandes stratégies de développement qui ont été adoptées
par les décideurs publics dans le cadre de parvenir aux objectifs du millénaire pour le
développement.
Ainsi, d’après la figure 1 en dessous, on constate que la pauvreté a reculé considérablement
dans les deux milieux mais avec un rythme de baisse plus important dans le milieu urbain, soit
un taux de baisse de 93% dans le milieu urbain durant la période comprise entre 2001 et 2019
contre une baisse de 84% dans le monde rural durant la même période. A partir de ce constat,
on peut dire que la pauvreté au Maroc c’est un phénomène qui touche plus les populations
rurales.
Source : construit par les auteurs à partir des données de ENCDM, HCP
2
INDH (2007). « Guide des activités génératrices de revenus. »
subvenir à leurs besoins vitaux et à améliorer leur qualité de vie de manière durable, à travers
les revenus qu’elles produisent (Hmimida, 2016). Elles visent à court terme la création des
nouvelles ressources économiques par la production, la transformation et la commercialisation
des produits et/ou des services et à long terme, l’amélioration de la situation économique et
sociale des individus et l’atténuation de la pauvreté.
2.2. La dynamique de la pauvreté au Maroc
Les activités génératrices de revenus ont été fortement expansé avec le lancement de l’Initiative
Nationale pour le Développement Humain (INDH) en 2005 comme l’une des instruments
adoptés pour lutter contre la pauvreté. Abstraction faites de la situation économique et sociale
du pays, on peut dire que le bilan d’appui et de promotion des AGR est satisfaisant sur le plan
quantitatif. A ce stade, l’INDH a contribué dans la création de 9400 projets générateurs de
revenus durant la période comprise entre 2005 et 2018. 64% de ces projets ont été développés
dans le milieu rural en faveur de plus de 110.000 bénéficiaires dont la moitié sont des femmes3.
Quant à l’Agence de Développement Social (ADS), elle a financé entre 2015 et 2018 plus 247
activités en faveur de 1159 bénéficiaires dont 48% sont des femmes4.
Cependant, ces chiffres montrent d’une manière claire l’importance qu’accorde les acteurs de
développement aux activités génératrices de revenus, la chose qui constitue une raison
principale pour laquelle nous avons décidé de mener cette recherche afin de mesurer la
réalisation des objectifs préconisés par la promotion des AGR.
3. RELATION ENTRE AGR ET ATTENUATION DE LA PAUVRETE : UNE
ANALYSE STATISTIQUE
3.1. Problématisation et hypothèses
Dans les deux parties précédentes du présent article, nous avons montré que la pauvreté et les
activités génératrices de revenus évoluent dans deux sens opposés, puisque la pauvreté a connu
une tendance baissière entre 2000 et 2019, alors que les AGR ont fortement expansé durant la
même période. Ce constat, nous a poussé à supposer la présence d’un effet positif des projets
générateurs de revenus sur le niveau de vie des populations pauvres.
Cependant, l’atténuation de la pauvreté par la promotion des projets générateurs de revenus
n’est pas automatique, ceci implique que la réussite d’une AGR dans l’amélioration des
conditions de vie des bénéficiaires dépond d’une panoplie des facteurs qui peuvent être liés aux
3
INDH, « Présentation de la Phase III 2019-2023 » p 17.
4
Bilans de l’agence de développement social pour les années 2015, 2016, 2017, et 2018 publiées dans le site
officiel ; www.ads.ma
porteurs des projets, aux bénéficiaires et ainsi qu’aux acteurs de développement. Cette
diversification au niveau des facteurs, nous a conduit à formuler des hypothèses par lesquelles
nous supposons l’existence des relations de dépendance entre notre variable d’intérêt
« atténuation de la pauvreté » et les principaux facteurs conditionnant la réussie d’une AGR,
notamment le milieu dans lequel les activités ont été développées, la formation et
l’accompagnement des porteurs de projets, les conditions de travail au sein des projets, la nature
des porteurs de projets. Par ailleurs, Les hypothèses formulées dans le cadre de cette étude sont :
H 1 : il serait fort probable que le milieu exerce un effet sur la réduite d’une AGR dans
l’amélioration des conditions de vie des individus.
H 2 : il serait fort probable que la formation des porteurs de projets et des bénéficiaires
augmente les chances des AGR dans l’atténuation de la pauvreté.
H 3 : il serait fort probable que des conditions de travail favorables au sein d’une AGR
constituent un facteur impactant la réussite d’une AGR.
H 4 : il serait fort probable que la rentabilité et la pérennité d’une AGR dépend de la
nature des porteurs de projets.
Dans la suite de ce travail, nous allons mener une étude statistique par laquelle nous chercherons
à confirmer ou infirmer la présence d’une relation de dépendance entre les AGR et l’atténuation
de la pauvreté.
3.2. Approche méthodologique
Afin de parvenir aux objectifs de cette étude, nous allons suivre une approche méthodologique
qualitative qui passera essentiellement par deux niveaux d’analyses statistiques. Le choix de
cette approche est dû principalement à la nature et aux objectifs de notre étude qui met en
relations des variables qualitatives binaires. En effet, l’étude sera réalisée à partir :
D’une analyse descriptive des données par le biais des tableaux à plat ;
Et d’une analyse basée sur des tableaux croisés pour tester l’exitance d’une relation de
dépendance entre les variables à l’aide du test de Chi-deux tout en mesurant la force des
relations par le coefficient Phi de cramer.
Pour ce faire, nous mobilisons les données d’un programme de promotion des activités
génératrices de revenus financées par l’Agence de Développement Social (ADS) dans la région
de Casablanca-Settat. Les données utilisées concernent 29 activités financées dans les
différentes provinces de la région. Elles ont été collectées à l’aide d’un recensement et donc,
notre analyse portera sur toute la population, la chose qui nous permettra d’entamer une analyse
avec un risque d’échantillonnage nulle.
Revue ISG www.revue-isg.com Page 135
Revue Internationale des Sciences de Gestion
ISSN : 2665-7473
Volume 4 : Numéro 3
Nb % cit.
Urbain 18 62,1% 62,1%
Rural 11 37,9% 37,9%
Total 29 100,0%
Nb % cit.
Oui 19 65,5% 65,5%
Non 10 34,5% 34,5%
Total 29 100,0%
Figure N°4 : Répartition des AGR selon les conditions de travail au sein des projets
Conditions_Travail
Nb % cit.
Oui 20 69,0% 69,0%
Non 9 31,0% 31,0%
Total 29 100,0%
Nb % cit.
Personne Physique 25 86,2% 86,2%
Personne Morale 4 13,8% 13,8%
Total 29 100,0%
Nb % cit.
Oui 17 58,6% 58,6%
Non 12 41,4% 41,4%
Total 29 100,0%
acceptable mais loin d’être suffisant pour pouvoir réduire la pauvreté d’une manière permettant
de stimuler le processus de développement humain, social et économique.
3.4. A Analyse de la dépendance et vérification des hypothèses
Dans cette partie, nous allons chercher d’une part à tester l’existence d’une relation de
dépendance entre les variables explicatives et la variable à expliquer tout en mesurant la force
de liaison et d’autre part, à valider ou à rejeter les hypothèses formulées précédemment.
Figure N°7 : H 1 : L’atténuation de la pauvreté et le milieu
pérennes. Pour cela, on a mesuré cette relation par les principaux déterminants de la réussite
d’une AGR notamment, le milieu, la formation, les conditions de travail au sein des projets et
la nature des porteurs de projets.
A la lumière du test de dépendance de Chi-deux et le coefficient Phi de cramer, nous avons pu
constater d’une part l’existence d’une relation de dépendance très forte reliant le milieu, les
conditions de travail et la formation avec l’atténuation de la pauvreté et d’autre part, la présence
d’une relation de dépendance faible entre la nature du porteur de projet et la réussite d’une AGR
dans la réduction de la pauvreté.
A l’issu de ces relations, nous déduisons que la réussite d’une AGR dans l’atténuation de la
pauvreté dépend fortement :
Des spécificités de chaque milieu, car certaines chaines des valeurs et filières sont plus
spécifiques au milieu urbain, alors que d’autres sont plus spécifiques au milieu rural ;
Des conditions de travail au sein des projets développés, notamment les machines
nécessaires aux taches des activités et les infrastructures ;
Et de l’appui technique, principalement la formation des bénéficiaires et des porteurs de
projets. Cela veut dire que l’appui aux porteurs de projets ne doit pas être limité au
financement mais, il doit contenir aussi une assistance technique en matière
d’accompagnement et de formation des populations cibles dès les étapes d’identification
des filières porteuses et de soumission des projets jusqu’à l’étape de déblocage du
montant de financement.
Quant à la faible relation trouvée entre les variables nature des porteurs de projets et atténuation
de la pauvreté, on peut dire que la contribution d’un projet dans l’amélioration du niveau de vie
des individus n’est pas liée au fait que le porteur est une personne physique ou une personne
morale. Toutes choses égales par ailleurs, que ce soit un projet est individuel ou porté dans le
cadre d’une association, coopérative ou regroupement d’intérêt économique, il n’aura aucun
impact sur les chances de réussite.
Conclusion
Nous avons essayé par la présente étude à vérifier l’existence d’une relation de dépendance
entre les activités génératrices de revenus et l’atténuation de la pauvreté. Pour ce faire, la
recherche a été commencée par l’analyse des tendances de la pauvreté et des activités
génératrices de revenus au Maroc. Dans ce contexte, nous avons pu constater que les deux
facteurs évoluent dans deux sens opposés, la pauvreté est en baisse continue alors que les AGR
sont en expansion forte. Ce constat nous a poussé à supposer la présence d’une relation par
laquelle les projets générateurs de revenus contribuent dans la réduction de la pauvreté.
Les analyses statistiques effectuées dans cette étude confirment le fait qu’il existe une relation
entre les activités génératrices de revenus et l’atténuation de la pauvreté. Cette relation stipule
que les projets générateurs de revenus constituent un moyen d’insertion socioéconomique des
populations marginalisées, d’amélioration des conditions de vie des individus vivant dans des
situations difficiles et par conséquent d’atténuation de la pauvreté.
Finalement, dans le but de promouvoir les activités génératrices de revenus et d’améliorer leur
efficacité, leur rentabilité et leur pérennité afin d’assurer le développement des projets concrets
qui peuvent contribuer réellement dans l’augmentation du niveau de vie des individus et dans
l’atténuation de la pauvreté, nous proposons les pistes d’améliorations suivantes :
Organiser des ateliers participatifs pour adapter les objectifs des programmes aux
filières porteuses ;
Analyser la dynamique des chaines de valeurs afin d’identifier les projets porteurs ;
Prioriser les activités à fort potentiel de développement ;
Adapter les projets aux spécifiés et aux opportunités de chaque milieu ;
Accorder plus d’importance à l’appui technique et notamment l’accompagnement
et la formation ;
Aider les porteurs de projets à favoriser leurs conditions de travail au sein des
activités développées.
Enfin, il est important à signaler que notre étude n’est pas exhaustive et que la compréhension
de l’impact des AGR sur la pauvreté n’est pas pour autant totalement élucidée vu l’absence des
données sur certaines d’autres variables considérées comme des déterminants cruciaux de la
réussite des AGR dans l’amélioration du niveau de vie des individus, comme le niveau scolaire
des bénéficiaires, leur expérience dans la réalisation des AGR, etc. d’où, une étude incluant ces
variables pourra contribuer davantage dans l’élucidation du rôle des projets générateurs de
revenus dans l’atténuation de la pauvreté.
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