Biochimie Struc Cours 9
Biochimie Struc Cours 9
Biochimie Struc Cours 9
BIOLO IE MAROC
www.biologie-maroc.com
ie Struc
im tur
ch
Bio
al
e
SCIENCES DE LA
VIE
• Pr. Y. BAKRI
• Faculté des Sciences -Agdal
• Université Mohammed V– Rabat- Maroc
I - Les oses : (Monosaccharides) :
1- Plan de base des oses
2- Appellation des oses
3- Dissimétrie moléculaire-pouvoir rotatoire
4- Diversité des oses
5- Filiation des oses
6- Formule complète et simplifiée
7- Filiation des D-aldoses
8- Filiation des D-cétoses
9- Structure cyclique des oses
10- Conformation spatiale des oses
11- Propriété des oses
12- Oses d'intérêt biologique
IV- Polysaccharides
A- les homopolysaccharides :
1- Polysaccharides de réserve
2- Polysaccharides de structure
B- les héteropolysaccharides :
C- Exemples de polysaccharides
V- Hétérosides
Les Glucides
I- Introduction :
Ce sont les molécules les plus abondantes à la surface du globe.
Les glucides peuvent être oxydés pour produire de l'énergie dans les processus
métaboliques.
Chez les animaux et les plantes, des polymères glucidiques (glycogène, amidon) servent de
réservoir energétique.
D’autres polymères (cellulose, chitine...) sont aussi trouvés dans les parois cellulaires (rôle
de protection)
Les sucres interviennent dans les interactions entre les cellules d’un même organisme
Les sucres sont utilisées par des microorganismes pour infecter les organismes hôtes
Classification des Glucides
Aldoses
* n-1 fonctions alcools 1 fonction aldéhyde sur C1
oses = (CH2O)n * 1 fonction carbonyle
Fraction glucidique
+
Fraction non glucidique
= aglycone
II- Les oses :
1 - Plan de base des oses
Alcool primaire
Fonction carbonyle CH2OH
CHO CO
ALDOSE CETOSE
On distingue deux familles d'oses, définies par les deux fonctions du carbonyle.
Miroire
1 1
1
1
2 2
2 2
3 3
3 3
La molécule est dite chirale (non superposable à sa propre image dans un miroir).
Elle présente une activité optique : une solution de glycéraldéhyde fait "tourner" le plan de
polarisation de lumière qui la traverse.
b – Pouvoir rotatoire spécifique, Loi de Biot :
α
-α +α
Source
lumière Oeil
Toute molécule chirale possède la particularité d’être optiquement active ou douée de pouvoir rotatoire :
Traversée par un faisceau de lumière polarisée plan, elle provoque la rotation du plan de polarisation de la lumière.
[α] est le pouvoir rotatoire spécifique de la substance étudiée, l est la longueur de la cuve polarimétrique
et C la concentration de la solution étudiée.
* Lorsque la rotation est vers la droite le composé est dit dextrogyre et son pouvoir rotatoire est positif
* Lorsque la rotation est vers la gauche le composé est dit levogyre et son pouvoir rotatoire est négatif
NB :
Le pouvoir rotatoire d’un mélange de substances est la somme des pouvoirs rotatoires de chaque substance.
α = Σ[α
αi l Ci]
c – Convention de FISCHER- Projection de FISCHER
2 2
2 H C OH OH C H
HO C H
3 3 3
CH2OH CH2OH CH2OH
Perspective
Miroire
Aldotriose (molécule chirale)
C2 est asymétrique
Les carbones C1, C2 et C3 sont dans le plan vertical et l’angle C1 C2 C3 a le sommet pointé
vers l’observateur
Appartenance à la série D ou L
NB:
Ils ont les même propriétés chimiques mais le pouvoir rotatoire est différent.
1CHO 1CHO
2 2
H C OH OH C H
3 3
CH2OH CH2OH
D-glycéraldéhyde L- glycéraldéhyde
c.2 - L’érythrose
1 1
CHO CHO
2 2
H C OH HO C H Les carbones C2 et C3 sont
asymétriques
3 -> 2 centres de chiralité
H C OH HO 3C H
4 4
CH2OH CH2OH
D- Erythrose L-Erythrose
c.3- Cas de la dihydroxyacétone
2
C O
Aucun carbone asymétrique
3
CH2OH
1CH OH 1CH OH
2 2
3 HO 3C
H C OH H
4 4
CH2OH CH2OH
4- Diversité des oses
La diversité des oses provient des différentes configurations absolues des carbones asymétriques
a - Configuration absolue
Tout carbone asymétrique (C*) est définit par sa configuration absolue qui décrit l'arrangement
dans l'espace des atomes ou groupes fonctionnels auxquels il est lié (ses substituants).
NB : Un mélange équimoléculaire des deux énantiomères d'une même molécule est appelé :
mélange racémique (n'a pas d'activité optique).
* Chaque carbone asymétrique peut exister sous deux états structuraux distincts
(deux configurations absolues),
3 3
CH2OH CH2OH
Cahnsim.swf
D-glycéraldéhyde L- glycéraldéhyde
La nomenclature R/S est très précise mais peu parlante, surtout lorsqu'on en arrive à un
nombre élevé de carbones. C'est pourquoi elle est assez peu utilisée en biochimie.
a.2 – Filiation et série de Fischer
La grande majorité des oses naturels appartient à la série D de Fischer, mais des oses de série L
existent également.
Tout aldose dérive théoriquement d'un glycéraldéhyde par une ou plusieurs étapes d'insertion d'un
chaînon asymétrique H-C-OH, selon le principe dit de la filiation des oses (voir Synthèse de Kiliani-
Fischer).
* L'ose appartient à la série D de Fischer si sur le carbone n-1 le OH est à droite sur la projection
de Fischer.
* L'ose appartient à la série L si sur le carbone n-1OH est à gauche sur la projection de Fischer.
Attention !
L'activité optique d'une molécule est la somme algébrique des activités optiques des C* qui la composent.
b – Configuration relative des oses
La configuration relative d'une molécule décrit globalement les configurations absolues des
C*. Elle permet d'attribuer un nom commun à la molécule.
Il existe un nom commun pour chaque
Deux carbones asymétriques adjacents combinaison de configurations.
ayant la même configuration absolue, R ou S, Ex : le ribose est un aldopentose dont les trois
carbones asymétriques ont la même configuration
forment un couple érythro, tandis qu'ils absolue: ils sont érythro deux à deux.
1 1 2 2
CHO CHO H C OH HO C H
2 2 3 3
H C OH HO C H H C OH HO C H
3 3
H C OH H C OH 4
H C OH HO 4C H
4 4 5 5
CH2OH CH2OH CH2OH CH2OH
D-érythrose D-thréose L-Ribose
D-Ribose
c – Cas d’isomérie
Epimérie :
Deux épimères sont deux isomères ne différant que par la configuration absolue d'un seul C*.
1 1
CHO CHO
Le D-glucose et le 2 2
H C OH H C OH
D-galactose sont épimères
3 3
HO C H HO C H
au niveau du carbone 4.
4 4
H C OH HO C H
5 5
H C OH H C OH
6 6
CH2OH CH2OH
D-glucose D-galactose
Enantiomérie : Deux isomères différant par la configuration absolue de tous leurs carbones
asymétriques sont images l'un de l'autre dans un miroir sont appelés énantiomères.
1 1
CHO CHO
2 2
H C OH OH C H
3 3
HO C H H C HO
4 4
H C OH OH C H
5 5
H C OH OH C H
6 6
CH2OH CH2OH
D-glucose L-glucose
Diastéréoisomèrie :
La différence porte sur un nombre de C* compris entre 1 et leur nombre total x de C*.
1 1
CHO CHO
2 2
H C OH H C OH
Diastéréoisomères
3 4
Le D-glucose et le D-gulose sont HO C H H C OH
6 6
CH2OH CH2OH
D-glucose D-gulose
5 – Filiation des oses
a- Synthèse cyanhydrique de Kiliani Ficher (sucre à n C
Sucre à n+1C)
Etape 1
N C H
N N
+
1 1
C C
H O
1 2 2
C H C OH HO C H
2 3 3
H C OH H C OH H C OH
3 4 4
H C OH H C OH H C OH
4 5 5
CH2OH CH2OH CH2OH
50% 50%
Ose à 4 carbones
Aldotetrose 2 cyanhydrines épimères (5C)
Synthèse cyanhydrique de Kiliani Ficher
Etape 2
N
H NH H O
1
C
1C 1C
2 H2 2 H2O 2
H C OH H C OH H C OH
3 3 3
H C OH H C OH H C OH
T°, P
4 NH3
H C OH 4 4
H C OH H C OH
5 5 5
CH2OH CH2OH CH2OH
Ose à 5 carbones
cyanhydrine imine
Aldopentose
b- Dégradation de WÖHL-ZEMPLEN (sucre à n C
Sucre à n-1C)
Hydroxylamine
H2N OH
N C H
+
N
H O H N OH
C C C
H O
H C OH H C OH H C OH C
H C OH H C OH H C OH H C OH
H2O
H C OH C O C O
CH2OH
CH2OH H C OH
CH2OH
Formule complète Formule simplifiée CH2OH
D-glycéraldehyde
TETRULOSE
CH2OH
C O
D-erythrulose
CH2OH CH2OH
D-erythrose D-thréose
CHO CHO CHO CHO
ALDOPENTOSES
PENTULOSES
C O C O
C O C O C O C O
HEXULOSES
CH2OH CH2OH CH2OH CH2OH CH2OH CH2OH CH2OH CH2OH
D-Allose D-glucose D-gulose D-galactose CH2OH CH2OH CH2OH CH2OH
D-Altrose D-mannose D-idose D-talose D-pscicose D-fructose D-sorbose D-tagatose
9 – Structure cyclique des oses :
Les oses ne sont pas des structures rigides et rectilignes. La structure linéaire ne permet pas
d’expliquer les propriétés des oses.
a – Objection à la forme linéaire
Les aldéhydes et les cétones sous forme hydratée, réagissent avec 2 molécules d’alcool
pour donner des Acétals alors que les oses se combinent seulement avec 1 seule
molécule d’alcool pour donner un Hémiacétal.
2 alchools
aldéhyde H O R’
H OH
O R’ OH
R C + H2O + R C
R C R’ OH
H OH O R’
Acétal
OH
aldose 1 alchool H
H OH
O + R’ OH R C
R C + H2O R C O R’
H OH
Hémiacétal
α-D-glucose β-D-glucose
H O H HO H
H OH OH
1C 1C OH 1C 1C
H 2C OH 2
H C OH H 2 C OH H 2C OH
3 3
HO C H 3
HO C H HO 3 C H HO C H
+ H2O - H2O OU
H 4C OH 4
H C OH H 4C OH H 4C OH
5 5
H 5C OH H C OH H 5C H C
6 6 6 6
CH2OH CH2OH CH2OH CH2OH
Forme aldéhyde vraie Hydrate d’aldéhyde Hémiacétal
Forme cyclique
Pont oxydique 1-5
Forme cyclique selon Tollens
Forme linéaire
b-2 . Principaux cycles des oses
Compte-tenu de la flexibilité du squelette carboné et des angles de courbure permis par les
atomes, les cycles les plus répandus dans la nature comportent :
* 5 atomes (4 carbones et 1 oxygène) = furanoses.
Anomère β 6 CH2OH
5 Anomère α H
(OH en trans) (OH en cis) O
6 5
CH2OH 4 1 OH
6 CH2OH 6 CH2OH C
D-glucose - H2O 2 OH
O O 3 H
5
5
1 H 1 OH
4 OU 4 C
α-D-Glcp C
2 H
2 OH β-D-Clcp
3 3
α-D-glucopyranose β-D-glucopyranose
CH2OH CH2OH
Aldohexopyranose
H O H O OH
H
Plan H H
OH H OH H Perspective
OH OH H
OH
H OH H OH
+ Formation de furanose (C1-C4)
6 6
1 CHO CH2OH CH2OH
6
5 O H +H O 5 H OH OH
5 4 2 1 4 2
2 HOH2C 3 CHO OH C 4 O
2 1 C1
2 H
3 3 3
4
α-D-glucofuranose β-D-glucfuranose
CH2OH CH2OH
Aldohexofuranose
HO H HO H O
O H OH
Plan
OH H
OH H Perspective
H OH H H
H H OH
OH
b-3-2 Cyclisation des cétoses:
Anomère β 6C
5 Anomère α H
(OH en trans) (OH en cis) O
6 OH
CH2OH
5 2C
D-fructose OU OH
6 4
6 O O - H2O 3 CH2OH
1 OH 1
5 CH2OH 5
2C 2C β-D-frup
α-D-frup 4 CH2OH
4 OH 1
3 3
α-D-fructopyranose β-D-fructopyranose
H H
H O CH2OH O OH
H
Plan H H
H H H OH Perspective
Cétohexopyranose OH OH CH2OH
OH
OH OH OH H
+ Formation de furanose (C2-C5)
1 CH OH 6CH OH 6CH OH
2
2 1 2
2 OH O CH2OH OH OH OH
6 5 4 1 C
2C O HOH2C C CH2OH 5 C
3 2 5
+ H2O 4 2 CH2OH
3 O 4 3 3 1
5
- H2O
6
CH2OH Anomère α Anomère β
D-fructose (OH en trans) (OH en cis)
HOH2C 6 HOH2C 6 O
O 1
CH2OH OH β-D-fruf
α-D-fruf 5
2C 5 C
4 CH2OH
4 OH 1
3
3
α-D-fructofuranose β-D-fructofuranose
CH2OH CH2OH O
O CH2OH OH
Plan
H OH H OH
H CH2OH Perspective
Aldohexofuranose H OH
OH OH H
H
* Conclusions sur la structure cyclique:
Les groupes OH qui se trouvent à droite dans la RF sont en dessous du plan horizontal formé par
le cycle dans la RH
Les groupes qui se trouvent à gauche dans la RF sont au dessus du plan du cycle dans la RH.
L’anomère α d’un D ose est celui qui possède le pouvoir rotatoire le plus élevé.
Ceci correspond à la position « trans » de l’OH en C1 pour les alodoses et C2 pour les cétoses
par rapport au CH2OH porté par le Cn-1.
En conclusion, l’anomère α a son groupement OH anomérique orienté vers le bas dans la série D
et vers le Haut dans la série L et inversement pour l’anomère β.
Règle 3 :
Quand on cyclise un ose, si l’OH entrant dans le pont oxidique est situé à droite, le CH2 OH terminal
sera au-dessus du plan du cycle. S’il est à gauche, le CH2OH sera en dessous du plan.
Cette règle est valable quelque soit le OH entrant dans le cycle.
C – Mutarotation (cas du D-Glucose)
Le glucose (glucopyranose ou glucofuranose) peut se présenter sous 2 formes avec des pouvoirs rotatoires
différents : α-D-Glc, β-D-Glc. La modification du pouvoir rotatoire s’appelle la mutarotation.
Ces transformations entre cycles pyranes et furane et entre l’anomère α et β se font dans des conditions de
douce acidité.
α-D-Glcp CH2OH CH2OH β-D-Glcp
O H O OH
H H
OH OH
OH OH H
OH
OH CH2OH OH
OH H
H C
OH
O
OH
α-D-Glcf CH OH CH2OH
β-D-Glcf
2
OH
CHOH O H O
CHOH OH
OH OH
OH H
OH OH
10 – Conformation spatiale des oses :
la structure plane impliquerait des tensions considérables
Elle est incompatible avec les données cristallographiques du cycle pyrane.
*La forme bateau qui est moins stable car elle implique des encombrements stériques importants.
CH2OH
b– Formes C1 et C4 :
H O OH
H
4 1 β-D-Glup
OH H
OH H
X Y
H OH
OH
1
4
HO CH2OH
CH2OH
OH
HO
Forme OH
OH
Bateau OH 4
1
4C OH 1C
1 4
c– Formes enveloppe :
3
La forme C2-endo
2
et C3-endo 1 1
du β-D-ribose
11 – Propriété des oses :
a- Propriétés physiques :
* Les oses sont solubles dans l’eau car présentent plusieurs groupes OH
* Les solutions aqueuses concentrées sont visqueuses, c’est des sirop (cristallisation difficile)
* La cristallisation est facilité par ajout d’alcool (méthanol ou éthanol) où les oses sont peu solubles.
* Les oses sont solubles dans le méthanol mais insolubles dans l’éther
Migration
de partage sur couche mince
Chaque ose a un pouvoir rotatoire spécifique qui permet de l’identifier Ose X Ose Y Témoin
Les aldoses et les cétoses sont irréversiblement réduits en alditols par addition d'hydrure.
Agents alcalins : Borohydrures alcalins (NaBH4, LiBH4)
Les noms des alditols s'obtiennent en remplaçant le suffixe -ose par le suffixe -itol.
Par exemple le D-glucose donne le D-glucitol (D-sorbitol) et le D-mannose donne le D-mannitol, etc...
CH2OH
O OH OH H OH H H
C NaBH4 C
OH OH OH
O OH
OH H OH
OH
OH OH OH
Forme Forme CH2OH
cyclique ouverte
H C OH C O HO C H
NaBH4 NaBH4
OH
γ OH O
OH
α
D-glucose CH2OH
β
Acide D-gluconique OH
γ-gluconolactone
– Oxydation par les sels de métaux lourds :
Le pouvoir réducteur des aldoses
Réaction d'oxydation des aldoses par la liqueur de Fehling : à chaud en milieu alcalin, l'oxyde cuivrique (bleu)
est réduit en oxyde cuivreux (rouge brique) insoluble, tandis que l'aldose s'oxyde en acide aldonique.
Exp : Action de la liqueur de fehling avec les sels cuivriques (à chaud en présence d’un ose réducteur)
60°C 60°C
* La même réaction d'oxydation provoque la coupure oxydante du squelette carboné des cétoses.
CH2OH COOH
Acide oxalique
C O COOH
[HNO3] H2O COOH
+
D-fructose
60°C
Acide tartrique
CH2OH COOH
b.1.3 – Réaction d’addition et de substitution :
– Réaction avec les alcools et les phénols (addition) : formation d’oside
Exp : Action du méthanol sur le glucose
CH2OH CH2OH
méthanol
O OH O OCH3
CH3OH
OH OH
H
OH H+/H2O OH H
déméthylation
OH OH
D-glucose β-méthyl-O-D-glucopyranoside
Un O-glycoside n'a pas de pouvoir réducteur (il ne réduit pas les oxydes métalliques)
Formation de O-Hétérosides
O OH O NH-R
H2N-R
OH OH
H
Formation de N-Hétérosides
OH OH H
OH OH
D-glucose α ou β-N-D-glucopyranoside (Imine cyclique)
Les imines formées par les oses tendent vers un équilibre anomérique (mutarotation), avec des formes α et β.
Les imines cycliques ou glycosylamines N-substituées, ou encore N-glycosides. Comme les O-glycosides,
les N-glycosides entrent dans la composition de nombreuses molécules biologiques, dont les plus connues sont
les nucléosides et les nucléotides, constitutifs des acides nucléiques (Cf. cours AN).
– Action des thiols (substitution)
CH2OH CH2OH
Les aldoses donnent des S-Héterosides
O OH O S-R Les cétoses ne se combinent pas
HS-R
OH OH
OH H H
OH
OH OH Formation de S-Hétérosides
D-glucose α ou β-S-D-glucopyranoside
b.2 – Propriétés dues à la fonction alcool :
b.2.1 – déshydratation en milieu acide :
En milieu acide concentré et à chaud, les oses (à partir de 5 C) sont déshydratés en furfural ou dérivé du furfural
H H H H H H H H
HO C C OH C C HO C C OH C C
[H+] [H+]
H H H H
C C C C C C C C
3H2O H 3H2O
H CHO CHO HOH2C CHO HOH2C CHO
OH OH O OH OH O
Les Furfurals et dérivés se condensent avec des phénols pour donner des produits colorés utilisés pour
la caractérisation et le dosage colorimétrique des oses.
CH2OH CH2O P
H
D-glucose O OH O OH
HO P OH
OH + D-glucose 6 P
OH
OH H H
O OH
OH OH
b.2.3 – Formation d’éthers :
Les plus utilisés sont les éthers méthyliques pour la détermination de la structure des cycles
et les enchaînement des holosides
Agents méthylants : ICH3/Ag2O ou SO4(CH3)2/NaOH
Perméthylation
CH2OH
CH2OCH3 CH2OCH3
O OH
O OCH3 O OH
ICH3 HCl dilué
OH
OCH3 OCH3
H Ag2O
OH H H
OCH3 OCH3
OH
OCH3 OCH3
β D-glucopyranose 2.3.4.6 tetra O-méthyl- 2.3.4.6 tetra O-méthyl-D-
β 1 méthyl D-glucopyranoside glucopyranose
b.2.4 – Oxydation de la fonction alcool primaire :
après protection de la fonction carbonyle, on obtient un acide uronique = Ac. Alduronique
O OH O OCH3 O OCH3 O OH
CH3OH
HNO3
OH OH OH OH
HCl
OH H OH H H H
OH OH
OH OH OH OH
D-glucose D-méthylglucoside Acide glucuronique
O
Aldéhyde formique
OH
O O
OH OH OH
Acide formique
* Fonction aldéhyde :
IO4-
R-CHOH-CHO R-CHO + HCOOH + IO3-
* Fonction cétone :
IO4-
R C CH2OH R-COOH + HCHO + IO3-
O
* Fonction acide :
IO4-
R-CHOH-COOH R-CHO + CO2 + IO3-
* Fonction amine :
IO4-
R C CHOH R’ R-CHO + HOC-R’ NH3 + IO3-
NH2
CHO
– Oses sous forme cyclique :
* Ose réducteur OH
CH2OH CH2OH + H C
O
O OH O O
IO4- CH2OH
OH OH C OU
OH H OH CHO H O OH OH
OH OH +H C
Ester formique OH H O
D-glucose
Hexose D-arabinose
OH
Pentose
* Ose non réducteur
+ Cycle pyranose
CH2OH CH2OH
O OCH3 O OCH3 OH
2 IO4-
OH C dialdéhyde + H C + 2IO3H + H2O
OH H H O
O H C
OH O H
+ Cycle furanose
+ Aldopentose
dialdéhyde
CH2OH O OCH3 CH2OH O OCH3
OH IO4- HIO3 + H2O
+
H
H
C C
OH
O H O H
+ Aldohexose
O
CH2OH C O OCH3
H
O OCH3 O
CHOH
+ H C + 2 HIO3 + 2 H2O
H
OH 2 IO4- H
C C
H
O H O H
OH trialdéhyde
+ Cétohexose
dialdéhyde
CH2OH O OCH3 O
CH2OH OCH3
OH IO4-
+ HIO3 + H2O
CH2OH
CH2OH
C C
OH
O H O H
b.3 – Propriétés dues à un groupement alcool et un groupement carbonyle voisisns :
b.3.1 – Action de la phényl hydrazine : Formation d’osazones
* A froid : Obtention de phényl hydrazone * A chaud : Obtention d’osazone
H2N-NH-C6H5 H2N-NH-C6H5
H H H
H H
R
R C C R C C C C + NH3 + H2N-C6H5
O N-NH-C6H5 O N-NH-C6H5
OH OH
H
R
C C
osazone
N-NH-C6H5
H5C6-NH-N
b.3.2 – Isomérisation alcaline
EPIMERISATION
Conversion Conversion
O O
H OH OH OH H
H H
C H2C C
C C
H C C O HO C H
OH C OH OH C
R R R
R R
Aldose
Cétose correspondant Aldose
Épimère en C2
11- Oses d'intérêt biologique
Les oses naturels et leurs dérivés sont de la série D.
a- Trioses
Les formes les plus importantes des trioses sont des dérivés phosphorylés
dérivés du catabolisme du du fructose 1-6 diphosphate
CHO CH2O P
glyceraldehyde-phosphate C O Dihydroxyacétone-phosphate
CH2O P CH2OH
b- Tétroses
Le seul tétrose d'intérêt est le D-érythrose. Son ester-4-phosphate est l'un des intermédiaires de la
photosynthèse et de dégradation de l'acide phospho-gluconique.
CHO
CH2O P
c- Pentoses
HOH2C
- le D-xylose, dans bois dont et polyosides de matrices OH
O
extracellulaires animales.
OH
H
HO
P OH2C OH
- le D-ribulose cétopentose trouvé à l'état de O
ribulose-1,5-diphosphate qui est fondamental dans
les réactions de photosynthèse.
CH2O P
OH HO
d- Hexoses
Les hexoses importants, isomères de la série D, sont le glucose, deux de ses épimères le galactose et le
mannose ainsi qu'un cétose, le fructose et des dérivés aminés.
- le D-glucose
CH2OH
- le D-galactose
entre dans la constitution du lactose du lait des OH O H
mammifères. H
OH H
H OH
H OH
CH2OH
- le D-mannose
H O H
Peu abondant à l'état libre si ce n'est dans l'écorce H
OH OH
d'orange, il entre dans la constitution de polymères tels OH
OH
les mannanes, ou encore de glycoprotéines.
H H
- le D-fructose CH2OH
O CH2OH
Ce sont des oses dans lesquels une fonction alcool a été substituée par une amine. Les plus importantes sont
des hexosamines, dérivés du glucose ou du galactose par substitution sur le C2 :
Les osamines ont les mêmes propriétés que les oses (propriétés réductrices, formes
cycliques,…) et les propriétés des amines (basique : fixation d'un proton).
On les trouve essentiellement dans :
- sous forme polymérisée, par exemple dans la chitine (squelette des arthropodes)
- dans la confection de la muréine (paroi des bactéries)
- dans les glycoprotéines.
CH2OH
CH2OH CH2OH
O
O O
(H,OH)
(H,OH)
OH
O
NH-COH3
NH2 NH-COCH3
CH3-CH-COOH
D-glucosamine N-acétyl α D-glucosamine Acide N-acétyl muramique
CH2NH2 O
O
H2N CH2OH
O
(H,OH) H3C-NH (H,OH)
CH2OH (OH,COOH)
NH2
Les oligosaccharides sont des enchaînements covalents de 2 à quelques dizaines d'unités monosaccharidiques,
liées entre elles par la Liaison O-glycosidique
1 – Liaison O-glycosidique :
La liaison O-glycosidique est un acétal formé entre deux oses.
Elle aboutit à la formation d’un disaccharide (ou dioside) est un oligosaccharide formé de 2 oses,
un trisaccharide (ou trioside) est formé de 3 oses, etc...
CH2OH
O
H
α-D-glcp
OH
OH
CH2OH
CH2OH
OH
OH O O
H O CH2OH
H
H O
OH O (H,OH)
OH
H β-D-fruf
H OH
OH H CH2OH
β-D-galp D-glcp OH
OH H
Dans le lactose, la liaison O-glycosidique unit le Dans le saccharose, la liaison glycosidique unit le
carbone anomérique C1 d'un D-galactopyranose carbone anomérique C1 d'un D-glucopyranose au
au carbone C4 d'un D-glucopyranose. carbone anomérique C2 d'un D-fructofuranose
2 - Diversité d'enchaînements :
CH2OH CH2OH
OSE A
O O
O OH
OSE B
OH OH
OH OH
OH OH
A peut-être lié par son carbone anomérique α ou β à chacune des 4 fonctions alcool de B
A et B peuvent être liés par leurs carbones anomériques selon 4 combinaisons de configurations :
La liaison glycosidique bloque la forme anomère de l'ose dans une conformation α ou β : cet ose
est non réducteur.
Si la liaison n'engage pas pour le deuxième ose sa fonction semi-acétalique nous aurons les deux
formes anomères et donc le diholoside est réducteur.
Nomenclature et convention
Pour les cétoses le carbone anomérique est en position 2, il suffit d'adapter cette formule
générique et pour le cétose, remplacer 1 par 2.
La nomenclature se fait de droite à gauche ou de haut en bas
CH2OH
CH2OH
OH O Pour le lactose, le nom systématique complet est :
H O
H
OH O H
(H,OH) β-D-Galactopyranosyl-(1->4)-D-glucopyranose
OH
H
Le nom abrégé est : β-D-Galp-(1->4)-D-Glcp
OH
β-D-galp D-glcp OH
CH2OH
O
H
α-D-glcp
OH
OH
α-D-glucopyranoside β-D-Fructofuranosyl O
CH2OH
Le nom abrégé est : α-D-Glcp-(1->2)-β-D-Fruf O
β-D-fruf
H OH
H CH2OH
OH H
CH2OH
OH O
α-D-galp
H
OH
OH2C
OH O
H
α-D-glcp
OH
OH
OH
O
CH2OH
O
β-D-fruf
H OH
H CH2OH
OH H
α-D-Galactopyranosyl-(1->6)-α-D-glucopyranosyl-(1->2)-β-D-fructofuranoside
α-D-Galp-(1->6)-α-D-Glcp-(1->2)-β-D-Fruf
Cas d'oligosaccharides ramifiés :
Lorsqu’un même résidu d'une chaîne oligo- ou polysaccharidique est lié à plusieurs
autres résidus il y’a création d’une ramification.
L'écriture la plus simple consiste à mettre les différentes chaînes sur des lignes
différentes, la chaîne la plus longue est la chaîne principale.
6
α-D-Glcp-(1->4)-α-D-Glcp
α-D-Glcp-(1->4)-α chaîne principale de 3 résidus
L’autre écriture de ce même oligoside peut décrire toute la structure en une seule ligne.
La chaîne secondaire est écrite entre crochets [ ] , immédiatement à gauche du résidu porteur de la
ramification.
Il faut couper la liaison par hydrolyse acide et on se retrouve avec un mélange d'oses.
Ose 4 Ose 3
HCl
Ose 1 Ose 2 Ose 3 Ose 4
Hydrolyse acide
Oligoside
Ose 2 Ose 1
Mélange d’oses
Donc il faut faire une séparation des oses par technique de chromatographie
+ AgNo3
Migration
Migration
Cuve de Chromatographie
Mélange d’oses
Témoins +Révelateur
Mélange d’oses
Témoins
+ Détection
b) Chromatographie en phase gazeuse.
3 acteurs : solvants: gaz (azote-argon) Phase stationnaire: silice dans la colonne. un soluté
Détection
Infra rouge
Spectrometrie
Masse
Temps (min)
4-2) Détermination de la nature des oses.
a- Perméthylation ou méthylation complète d’un héxose suivie d’une hydrolyse acide
Pyranose Furanose
CH2OH CH2OH
ALDOSE O (H,OCH3)
(H,OCH3)
CH2OH
OCH3 OCH3
O
CETOSE
CH2OH CH2OH
Bilan
2HIO4- + 1 HCOOH 1 HIO4-
4-3) Détermination du mode de liaison des oses
a) Liaison oside-oside (diholoside)
Dans le cas d'un aldose, sa fonction réductrice est portée par le carbone 1.
Dans le cas d'un cétose, sa fonction réductrice est porté par le carbone 2.
Diholoside
Liqueur de Fehling
Aldose-Aldose Test négatif
1-1’ Solution reste bleue
Liqueur de Fehling
Aldose-cétose Test négatif Les 2 fonctions
1-2 réductrices restent
Liqueur de Fehling bloquées
Cétose-Cétose Test négatif
2-2’
b) Liaison oside-ose
Liqueur de Fehling
Aldose-Aldhexose Test
Positif
1-> x (2,3,4,5,6)
Rouge
Liqueur de Fehling
Cétose-Aldhexose Test
2-> x (2,3,4,5,6) Positif
Rouge
Conservation des propriétés réductrices pour le deuxième ose.
4-4) Détermination d’hydroxyles engagés dans la liaison osidique
Perméthylation suivie d’hydrolyse acide
Planche 24
Voir aussi
Planche 25
IV- Polysaccharides
Les galactanes sont des polymères de D-galactose et les xylanes des polymères de D-xylose.
Certains noms sont moins évocateurs : les chitosanes sont des polymères de D-glucosamine.
Les homopolysaccharides peuvent être linéaires (amylose, cellulose, chitine) ou ramifiés (amylopectine,
glycogène).
- l'amylose qui représente 20% de l'amidon est soluble dans l'eau tiède et
cristallise par refroidissement.
L'hydrolyse de l'amidon coupe le polymère en chaînes assez courtes : les dextrines qui
sont réductrices.
O O O
(α1->4).
Maltose
O
O
O
L’amylose a une structure hélicoïdale par rotation autour O
O
de la liaison glycosidique (α1->4)
O
Chaque hélice a 6 glucoses par tour. O
O
O
O
a-2- L'amylopectine
L'amylopectine se distingue par un nombre de glucose supérieur mais surtout par une structure ramifiée.
Sur la chaîne principale (α1->4) des points de branchement, se répétant environ tous les 20 à 30 résidus,
sont formés par une liaison (α1->6) où le carbone anomérique appartient à la ramification.
CH2OH CH2OH
O O
Ramification latérale (α1->6)
O Isomaltose
(α1->6)
O O O
Extrémité réductrice
b- Glycogène :
Le glycogène est un polyglucose que les animaux mettent en réserve dans le cytosol des hépatocytes et
dans les muscles.
-Le nombre de résidus est plus important que l’amylopectine (60000 résidus)
- les branchements ont lieu tous les 8 à 12 résidus et même de 3 à 5 au centre de la molécule
Cette structure est donc plus compacte et plus "buissonante" que celle de l'amylopectine.
c- L'inuline
d- Les dextranes
Réserves des bactéries et levures, ce sont des polymères d'α-D-glucose liés par des liaisons (α1->6),
avec d'occasionnels branchements sur les C3 ou C4.
e- Degradation enzymatique de l’amidon et du glycogène
Dégradation enzymatique de l'amidon
Les α-amylases sont des (α1->4) endoglycosidases (bleue) qui agissent sur des polymères de glucose d'au
moins trois résidus.
Les α-amylases sont des (α1->4) exoglycosidases (rouge) libèrent des maltoses des extrémités non réductrices
Amylopectine
Dégradation du glycogène
* Dans le foie et le muscle, une glycogène-phosphorylase activée le glucagon dans le foie, ou l’adrénaline
dans le muscle, dégrade séquentielleement le glycogène en libérant un résidu α-glucose1phosphate.
2- Polysaccharides de structure
a- Cellulose :
C’est les polysaccharides constitutifs de la paroi végétale. Il constitue également un revêtement extracellulaire
chez quelques animaux invertébrés appelés tuniciers.
Dans la paroi végétale, la cellulose est étroitement associée à d'autres polysaccharides de structure : les
hémicelluloses et les pectines.
Dans la cellulose, les liaisons glucosidiques sont de type β(1->4), ce qui limite significativement les possibilités
de rotation des résidus consécutifs .
En comparaison avec l'amylose ces liaisons résultent en une conformation rigide beaucoup plus étirée, dans
laquelle chaque résidu est retourné d'environ 180°par rapport à ses voisins.
1 4
O
CH2OH β-D-Glcp
1
4
HO OH
O Structure de la cellulose
β(1->4)
OH
CH2OH
β-D-Glcp 1 4 n
Liaisons
hydrogène
Celle-ci est réalisée par des β-glucosidases (les cellulases). Cette hydrolyse conduit au cellobiose qui sera
hydrolysé en glucose par les cellobiases. L'escargot possède des cellulases en abondance, les mammifères
en sont dépourvus et ne peuvent assimiler l'herbe sauf les herbivores qui abritent dans leur tube digestif des
bactéries saprophytes qui produisent les β- glucosidases nécessaires.
c- chitine :
Elle diffère de la cellulose que par le C2 du glucose : son hydroxyle est remplacé par le groupement
acétylamine (voir les osamines). Ce polymère GlcNac(β1->4) a la même structure que la cellulose.
On le trouve dans le squelette extérieur des invertébrés (crustacés, mollusques, insectes).
B- les héteropolysaccharides : polymères de 2 ou plusieurs types d’oses
Le même principe s'applique pour classer les galactoarabanes, les galactomannanes etc...
Les ramifications sont communes chez les hétéropolysaccharides, mais elles suivent des schémas simples.
Structure alternée
Structure en blocs
- Les carraghénates, gélifiants employés dans l'industrie alimentaire : ce sont des polymères
linéaires d'unités diosidiques de galactose sulfaté (carrabiose) lié au galactose.
- les algues brunes fournissent les alginates, faits d’acides β-D-mannuronique et α-L-guluronique.
V- Héterosides
On regroupe sous ce nom des molécules résultant de l'association covalente de glucides avec d'autres types
de molécules et on les désigne très souvent sous le terme de glycoconjugués :
-les protéoglycannes (PG) : polyosides très longs (les glycosaminoglycannes ou GAG) associés à une
protéine en restant très majoritaires (> 90%)
- les glycoprotéines (GP) : protéines portant des chaînes glucidiques courtes (1 à 20%)
- les protéines glyquées : produits de la fixation chimique d'une unité de glucose. L'hyperglycémie du
diabète insulinique favorise la fixation de cet ose sur les protéines plasmatiques (marqueur du diabète).
I- Les glycoprotéines
Les osides sont fixés sur les protéines par deux types de liaisons formées par condensation :
- la liaison N-osidique qui s'établit en général entre le dérivé N-acétylglucosamine et la fonction amide de
l'asparagine (acide aminé)
- la liaison O-osidique est plus diverse. Elle s'établit par le dérivé N-acétylgalactosamine et la fonction alcool de
la sérine ou de la thréonine.
Protéine Protéine
CH2OH
CH2OH
O
O O Asn Ser ou
O Thr
Glc-NAc Gal-NAc NH-COCH3
NH-COCH3
Les résidus d'asparagine ne sont pas tous glycosylés. Seuls ceux inclus dans la séquence consensus Asn-X-
Ser/Thr, où X représente un quelconque aminoacide.
Les O-glycoprotéines
Tous les résidus de sérine ou de thréonine ne sont pas glycosylés, contrairement au cas des N-glycoprotéines,
on ne connaît pas de séquence consensus.
Ce sont des molécules en général très volumineuses, composées par l'association covalente de
protéines et de polymères glucidiques appartenant à la famille des glycosaminoglycannes (GAG).
Les GAG résultent de la polycondensation linéaire d'unités d'osamines et d'acides uroniques qui peuvent
être sulfatés.
La majorité de ces composés se trouvent dans la matrice extracellulaire (tissu conjonctif), dans les
membranes plasmiques et quelques-uns sont intracellulaires.
Les peptidoglycannes
Les peptidoglycannes forment la paroi des bactéries qui leur donne leur forme et les protège.
Les lectines
Ces protéines reconnaissent de manière spécifique un séquence de résidus glucidiques. On les trouve dans
les végétaux, les cellules animales, les bactéries et les virus.
+ Les agglutinines des plantes (la ricine de grain de blé provoque l'agglutination létale des hématies).
- le pouvoir infectieux de bactéries et virus repose sur l'adhérence à la cellule hôte qui est
réalisé par la reconnaissance des GP de l'hôte.
Bon courage
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