Généralités Sur Les Fonctions - 1er S - Sunudaara

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Accueil » Généralités sur les fonctions - 1er S
Exo PC 4e
Histoire 4e
Généralités sur les fonctions - 1er S SVT 4e
Classe: Première Science de La Vie 4e

Science de la terre 4e
I Définition de fonctions et applications
Exo SVT 4e
I.1 Définition
Exos Sciences de la Vie
⋅ Soient E et F deux ensembles, on appelle fonction toute relation qui associe à tout élément de E 4e
au plus un élément de F .
Exos sciences de la terre
4e
Troisième
PC 3e
Cours PC 3e
Cours Physique 3e
Cours Chimie 3e
Exo PC 3e
Exos Physique 3e
Exos chimie 3e
BFEM PC
Histoire
Maths 3e
Cours Maths 3e
Exos maths 3e
BFEM Maths
QCM Maths 3e
SVT 3e
Science de La Terre 3e
Science de La Vie 3e
Exo SVT 3e
BFEM SVT
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Page 1 sur 31
:
Lycée
⋅ On appelle fonction d'une variable réelle à valeurs réelles une application qui à tout élément x
d'une partie D de R associe un réel et un seul noté f(x) Seconde
Math 2nd
− Le réel y = f(x) est appelé image de x par f Cours Maths 2nd
Exo maths 2nd
− x est un antécédent de y Devoir Maths 2nd
PC 2nd
− La partie D est appelée ensemble de définition de la fonction. Cours PC 2nd
Exo PC 2nd
⋅ Soit f une fonction définie sur D, et E ⊂ D, alors f(E) désigne l'ensemble des images des Cours SVT Seconde
éléments de E . Première
Notation
Maths 1ere
Cours Maths 1ere
f : D⟶R Exos Maths 1ere
x ⟼ f(x) Devoir Maths 1ere
PC Première
I.2 Ensemble de définition
Cours PC 1ere
Soit f une fonction d'une variable réelle x, on appelle ensemble de définition de f l'ensemble noté Exo PC Première
Df = {x ∈ R / f(x) existe } Cours SVT Première
Terminale
Exemple 1 : Maths Terminale
La fonction identité x ⟼ x est définie sur D = R Cours Maths TS
Exos Maths Terminale
La fonction élévation au carré x ⟼ x2 est définie sur D = R Devoir Maths Terminale
PC Terminale
1
La fonction inverse x ⟼ x est définie sur D = R∗ = R ∖ {0} Cours PC Terminale
Exo PC Terminale
La fonction racine carré x ⟼ √x est définie sur D = R+ = [0; +∞[ SVT Terminale
Exemple 2 :
Exos SVT Terminale
Philosophie
Déterminer l'ensemble de définition des fonctions suivantes.
Cours Philo
Savoir-faire Philo
a) f(x) = x2 − 5x
Texte Philo
Exo Philo
b) g(x) = √x2 − 4x + 3
Histoire
2x + 1 Géographie
c) h(x) =
x2 − 4
⎧
2x + 1
⎪
⎪
si x<0
⎪ x −1
2
d) k(x) = ⎨
⎪
⎪
Connexion utilisateur
⎪
⎩
√x2 − x
si x≥0
x−9 Nom d'utilisateur *
Solution
a) Nous savons que x2 − 5x est un polynôme de degré deux, donc ∀ x ∈ R ; x2 − 5x existe.

Mot de passe *
Ainsi, Df = R
b) On a g(x) existe si, et seulement si, x2 − 4x + 3 ≥ 0. Créer un nouveau compte

Demander un nouveau mot de
Soit le trinôme du second degré suivant : x2 − 4x + 3 passe
On a ∆ = b2 − 4ac = 16 − 12 = 4 Se connecter
4−2
∆ > 0 donc le trinôme admet deux racines distinctes x1 et x2 telles que x1 = = 1 et
2
4+2
x2 = = 3.
2
Ainsi, le trinôme est du signe de a à l'extérieur des racines et du signe de −a à l'intérieur.
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:
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a étant positif, donc x2 − 4x + 3 ≥ 0 sur ]−∞ ; 1] ∪ [3 ; + ∞[.
D'où, Dg =] − ∞ ; 1] ∪ [3 ; + ∞[
c) On a :
h(x) existe ⇔ x2 − 4 ≠ 0
⇔ (x − 2)(x + 2) ≠ 0
⇔ x ≠ 2 ou x ≠ −2
D'où, Dh = R ∖ {−2 ; 2}
2x + 1
d) Pour x < 0 , k1 (x) =
x2 − 1
on a :
k(x) existe ⇔ x2 − 1 ≠ 0
⇔ (x − 1)(x + 1) ≠ 0
⇔ x ≠ 1 ou x ≠ −1
donc, Dk1 =] − ∞ ; − 1[∪] − 1 ; 0[
√x2 − x
pour x ≥ 0 , k2 (x) =
x−9
on a
k(x) existe ⇔ x2 − x ≥ 0 et x − 9 ≠ 0
⇔ x(x − 1) ≥ 0 et x ≠ 9
⇔ x ≥ 1 et x ≠ 9
donc, Dk2 = {0} ∪ [1 ; 9[∪]9 ; + ∞[
D'où, Dk = Dk1 ∪ Dk2 =] − ∞ ; 0] ∪ [1 ; + ∞[∖{−1 ; 9}

Remarque :
Il ne faut pas confondre f appelé fonction ; avec f(x) (désigné aussi par y) qui est le réel associé par
f à un élément donné x.
Page 3 sur 31
:
I.3 Courbe représentative d'une fonction
Soit f une fonction définie sur Df
La courbe représentative de f notée Cf dans un repère est l'ensemble des points M(x, f(x)) avec
x ∈ Df
On dit que y = f(x) est une équation de cette courbe dans le repère considéré.
On note
{M ( ) tel que x ∈ Df et y = f(x)}

x
y
I.4 Application
I.4.1 Définition
On appelle application de A vers B toute relation de A vers B qui associe tout élément de A, un et
un seul élément de B.
Remarque :
f : I⟶R
x ⟼ f(x)
Pour que f soit une application il faudrait que I ⊂ Df .
Toute application est une fonction. La réciproque est fausse.

I.4.2 Applications injectives, surjectives, bijectives
a) Application injective ou injection

Une application f : E ⟶ F est dite injective si, et seulement si, deux éléments différents de
l'ensemble de points E ont des images différentes dans F .
Remarque :
Une application f : E ⟶ F n'est pas injective s'il y a deux éléments différents de E qui ont la
même image dans F .
b) Théorème de caractérisation de l'injection
Une application f : E ⟶ F est dite injective si, et seulement si,
x ≠ x′ ⇒ f(x) ≠ f(x′ )
ou encore f est dite injection si, et seulement si,
f(x) = f(x′ ) ⇒ x = x′
Exemple :
f : [1 ; + ∞[ ⟶ R
x ⟼ x2
′
Page 4 sur 31
:
Soient x et x′ dans [1 ; + ∞[ , alors
f(x) = f(x′ ) ⇒ x2 = x′2
⇒ x = x′
d'où f est injective

c) Application surjective ou surjection
Une application f : E ⟶ F est dite surjective si, et seulement si,
∀ y ∈ F , ∃ x ∈ E tel que f(x) = y
Exemple :
f : R⟶R
x ⟼ x2
f n'est pas surjective car si y < 0, alors on aura x2 = y < 0 ; ce qui est impossible.
g : [1 ; + ∞[ ⟶ R
x ⟼ x2 − 4
g(x) = y ⇔ x2 − 4 = y
⇔ y + 4 = x2 impossible si, y < −4
g(x) = −7 ⇔ x2 − 4 = −7
⇔ x2 = −3 impossible
donc g n'est pas surjective
h : R ∖ {2} ⟶ R ∖ {1}
x+1
x⟼
x−2
x+1
h(x) = y ⇔ =y
x−2
⇔ x + 1 = yx − 2y
⇔ x − yx = −1 − 2y
⇔ x(1 − y) = −1 − 2y
−1 − 2y 1 + 2y
⇔ x= = avec y ≠ 1
1−y y−1
donc h est surjective

d) Application bijective ou bijection
Soit f une application de A vers B
f : A⟶B
x ⟼ f(x) = y
f est dite bijective si f est à la fois injective et surjective.
Page 5 sur 31
:
e) Théorème de caractérisation
Une application f : A ⟶ B est bijective si, et seulement si,
∀ y ∈ B , il existe un unique x ∈ A tel que f(x) = y
Si f est bijective, alors elle admet une bijection réciproque que l'on note f −1 qui va de B vers A.
f(x) = y si, et seulement si, x = f −1 (y)
II Opérations sur les fonctions

II.1 Égalité de deux fonctions
Soient f et g deux fonctions définies respectivement sur Df et Dg
On dit que les deux fonction f et g sont égales si, et seulement si,
Df = Dg et ∀ x ∈ Df , f(x) = g(x)
Df = Dg
f=g ⇔{
∀ x ∈ Df , f(x) = g(x)
II.2 Somme de deux fonctions

Soient f et g deux fonctions définies respectivement sur Df et Dg
On définit sur D = Df ∩ Dg la somme f + g par
∀ x ∈ D , f + g : x ⟼ f(x) + g(x)
Page 6 sur 31
:
On peut aussi écrire
∀ x ∈ D , (f + g)(x) = f(x) + g(x)
Exemple :
1 1
soit f : x ⟼ et g : x ⟼ deux fonctions définies sur l'intervalle ]−2 ; 2[
x+2 x−2
1 1 x−2+x+2 2x
La somme f + g : x ⟼ + = = 2 est définie sur ]−2 ; 2[
x+2 x−2 (x + 2)(x − 2) x −4
II.3 Produit d'une fonction par un réel
f une fonction définie sur D et pour tout réel k, le produit d'un réel k par la fonction f est noté : kf et
se définit par
∀ k ∈ R , ∀ x ∈ D , kf : x ⟼ kf(x)
On peut aussi écrire le produit kf d'un réel k par une fonction f
∀ k ∈ R , ∀ x ∈ D , (kf)(x) = kf(x)
II.4 Produit de deux fonctions
On définit sur D = Df ∩ Dg le produit fg par ∀ x ∈ D , fg : x ⟼ f(x)g(x)
On peut aussi écrire ∀ x ∈ D , (fg)(x) = f(x)g(x)

Exemple :
1 1
soit f : x ⟼ et g : x ⟼ deux fonctions définies sur l'intervalle ]0 ; 1[
x x−1
1 1 1
Le produit fg : x ⟼ . = est définie sur ]0 ; 1[
x x−1 x(x − 1)
Remarque :
Le produit fg peut donner une fonction nulle sans qu'aucune des deux fonctions f et g soit
identiquement nulle.
Exemple :
0 si x ∈ [0 ; 1] x si x ∈ [0 ; 1]
f : x⟼{ et g : x ⟼ {
x si x ∈ [1 ; 2] 0 si x ∈ [1 ; 2]
Le produit fg x ⟼ 0 si x ∈ [0 ; 2] est la fonction nulle sur [0 ; 2] bien que ni f ni g ne soit la

fonction nulle.
II.5 Quotient de deux fonctions
f
On définit sur D = Df ∩ Dg , le quotient tel que pour tout x de D tel que g(x) ≠ 0 par
g
f f(x)
: x⟼
g g(x)
On peut aussi écrire
f(x)
∀ x ∈ D ; g(x) ≠ 0 , ( ) (x) =
f
g g(x)
Exemple :
1 1
soit f : x ⟼ et g : x ⟼ deux fonctions définies sur l'intervalle ]−1 ; 1[
x+1 x−1
Page 7 sur 31
:
1
f x+1 x−1
Le quotient : x⟼ = est définie sur ]−1 ; 1[
g 1 x+1
x−1
Remarque :
f x−1
Le quotient : x⟼ est même définie sur ]−1 ; 1]
g x+1
III Composition de deux fonctions
Soient f et g deux fonctions numériques de la variable x ∈ R définies respectivement sur Df et Dg .
Soit D l'ensemble des éléments x de Df tels que f(x) ∈ Dg .
La composée g ∘ f ("g rond f ") est la fonction numérique, d'ensemble de définition D, définie par
(g ∘ f)(x) = g[f(x)] (on remplace x par l'expression de f(x) dans g(x)).
Dans l'écriture g ∘ f la première application est f et la seconde est g.
De même, (f ∘ g)(x) = f[g(x)] (on remplace x par l'expression de g(x) dans f(x)).
On a :
x ∈ Df
(g ∘ f)(x) = g[f(x)] ∃ ⇔ {
f(x) ∈ Dg
x ∈ Dg
(f ∘ g)(x) = f[g(x)] ∃ ⇔ {
g(x) ∈ Df
Exemple :
1
Soit f : x ⟼ x2 − 1 et g : x ⟼
x
On a Df = R et Dg = R∗ = R ∖ {0}
Pour tout x ∈ Df = R tel que f(x) ≠ 0 c'est-à-dire pour x2 − 1 ≠ 0 ou encore pour

x ∈ D = R ∖ {−1 ; 1}, la composée g ∘ f des deux applications f et g est
1
(g ∘ f)(x) = g[f(x)] = g[(x2 − 1)] =
x2 − 1
g ∘ f : R ∖ {−1 ; 1} ⟶ R
1
x⟼
x2 − 1
Exemple :
Soit :
f : ] − 1 ; 1] ⟶ R
1−x
x⟼
1+x
Calculons f ∘ f = f 2
On a : ∀ x ∈ ] − 1 ; 1]
2( ) = ( ∘ )( )
Page 8 sur 31
:
f 2 (x) = (f ∘ f)(x)
1−x
= f[ ]
1+x
1−x
1−
1+x
=
1−x
1+
1+x
1+x−1+x
1+x
=
1+x+1−x
1+x
= x
et donc,
f 2 : ] − 1 ; 1] ⟶ R
x⟼x
Propriété :
La composition des applications est associatives (h ∘ g) ∘ f = h ∘ (g ∘ f) mais attention! elle n'est

pas commutative g ∘ f ≠ f ∘ g
Exemple :
Soit :
f : R⟶R
x ⟼ 2x + 3
et
g : R⟶R
x ⟼ x2
alors, ∀ x ∈ R , (g ∘ f)(x) = g[2x + 3] = (2x + 3)2 = 4x2 + 12x + 9
et ∀ x ∈ R , (f ∘ g)(x) = f[x2 ] = 2x2 + 3
et donc,
g∘f : R⟶R
x ⟼ 4x2 + 12x + 9
et
f∘g : R⟶R
x ⟼ 2x2 + 3
Par conséquent, g ∘ f ≠ f ∘ g (même si les deux composée existent)

Attention !
Il ne faut pas confondre le produit de deux fonctions et la composition de ces deux fonctions.
Exemple :
1
Considérons les deux fonctions f : x ⟼ x − 1 et g : x ⟼ , ces deux fonctions sont
x2 + 1
définies sur D = R
La fonction produit fg est la fonction
−1
Page 9 sur 31
:
x−1
fg : x ⟼
x2 + 1
La fonction composée g ∘ f est la fonction
1
(g ∘ f)(x) = g[f(x)] = g[(x − 1)] =
(x − 1)2 + 1
1
Soit g ∘ f : x ⟼
x2 − 2x + 2
IV Les formules de changement de repère (par translation)
Le plan est muni d'un repère (O; i ⃗, j ⃗) et Cf est la courbe représentative de y = f(x) dans ce
repère.
Soit Ω le point de coordonnées (a, b) dans le repère (O; i ⃗, j ⃗).
−−→
Alors, OΩ = ai ⃗ + bj ⃗
Quelle est l'équation de la courbe Cf dans le nouveau repère (Ω; i ⃗, j ⃗) ?
Désignons par (x, y) les (anciennes) coordonnées d'un point M du plan dans le repère (O; i ⃗, j ⃗)
−−→
Vectoriellement, on peut écrire OM = xi ⃗ + yj ⃗ et par (X, Y ) les (nouvelles) coordonnées du
même point M dans le repère (Ω; i ⃗, j ⃗)
−−→
De même, vectoriellement ΩM = Xi ⃗ + Y j ⃗
−−→ −−→ −−→

La relation de Chasles OM = OΩ + ΩM donne par passage aux coordonnées
x = X+a = x−a
{ ou encore {
X
y = Y +b Y = y−b
qui sont les formules de changement de repère (par translation)

V Restriction et prolongement d'une fonction
⋅ Soit f une fonction numérique de la variable réelle x.
On dit que f1 est une restriction de f sur un intervalle I de R si, et seulement si,
I ⊂ Df et ∀ x ∈ I , f1 (x) = f(x)
la restriction de f sur peut être notée f/I

Exemple :
∣ x2 − 4 ∣
a) f(x) = ∣ ∣
∣ x ∣
Soit f1 la restriction de f sur [−2 ; 0[
x2 − 4
On a f1 (x) =
x
⎧
⎪
x2 − 4x
⎪ 2 si x≤0
b) g(x) = ⎨
x −1
⎪
⎪
⎩
√x2 + x si x>0
Soient g1 et g2 les restrictions de g respectivement sur ]0 ; + ∞[ et sur ]−∞ ; − 1[∪] − 1 ; 0]
x2 − 4x
alors on a : g1 (x) = √x2 + x et g2 =
x2 − 1
⋅ Soit f une fonction numérique de la variable réelle x définie sur I.

On dit que f1 est un prolongement de f sur un intervalle J de R si, et seulement si,
⊂ et ∀ ∈ , ( )= ( )
Page 10 sur 31
:
I ⊂ J et ∀ x ∈ I , f(x) = f1 (x)
Exemple :
1
h(x) = x2 sin , Dh = R ∖ {0}
x
⎧
⎪
1
⎪ x sin x
2 si x≠0
Soit h1 (x) = ⎨
⎪
⎪
⎩
0 si x=0
alors on a : I = R ∖ {0} et J = R
ainsi, h1 est un prolongement de h sur R
VI Parité et éléments de symétrie

VI.1 Parité d'une fonction
⋅ On dit qu'une fonction f est paire si, et seulement si, les deux conditions suivantes sont vérifiées
C1 : si x ∈ Df alors − x ∈ Df
C2 : ∀ x ∈ Df ; f(−x) = f(x)
⋅ On dit qu'une fonction f est impaire si, et seulement si, les deux conditions suivantes sont vérifiées
C1 : si x ∈ Df alors − x ∈ Df
C2 : ∀ x ∈ Df ; f(−x) = −f(x)
Exemple :
Étudier la parité des fonctions suivantes :
a) f(x) = x2
b) g(x) = x√x2 − 1
2x
c) h(x) =
x2 − 4
x2 + 1
d) k(x) =
x−2
Solution
a) On a Df = R
C1 : x ∈ R alors − x ∈ R
C2 : ∀ x ∈ R ; f(−x) = (−x)2 = x2 = f(x)
d'où f est paire
b) Dg =] − ∞ ; − 1] ∪ [1 ; + ∞[
C1 :
x ∈ Dg ⇒ x ≤ −1 ou x ≥ 1
⇒ −x ≥ 1 ou − x ≤ −1
⇒ −x ∈ Dg
C2 : ∀ x ∈ Dg ; g(−x) = (−x)√(−x)2 − 1 = −x√x2 − 1 = −g(x)
donc, g est impaire
Page 11 sur 31
:
c) Dh = R ∖ {−2 ; 2}
C1 :
x ∈ Dh ⇒ x ≠ −2 et x ≠ 2
⇒ −x ≠ 2 et − x ≠ −2
⇒ −x ∈ Dh
2(−x) −2x 2x
C2 : ∀ x ∈ Dh ; h(−x) = = =− 2 = −h(x)
(−x)2 − 4 x2 − 4 x −4
donc, h est impaire
d) Dk = R ∖ {2}
C1 : −2 ∈ Dk or 2 ∉ Dk , donc k n'est ni paire ni impaire.

VI.2 Centre de symétrie - axe de symétrie
VI.2.1 Centre de symétrie
⋅ On dit que S ( ) est centre de symétrie pour Cf si, et seulement si, les deux conditions
a
b
suivantes sont vérifiées
C1 : si x ∈ Df alors 2a − x ∈ Df C1 : si a − x ∈ Df alors a + x ∈ Df
{ ou {
C2 : ∀ x ∈ Df , f(2a − x) + f(x) = 2b C2 : ∀ x ∈ Df , f(a + x) + f(a − x) = 2b
⋅ On dit que S ( ) est centre de symétrie pour Cf si, et seulement si, l'expression de Cf dans le
a
b
repère (S; i ⃗, j ⃗) est celle d'une fonction impaire.
Page 12 sur 31
:
x=X+a
Avec la formule de changement de repère, on aura {
y=Y +b
Exemple :
2x2 − 5x − 2
Soit f la fonction définie par f(x) =
x−3
3
Montrer que I ( ) est le centre de symétrie.
7
Solution
1er méthode :
On a : Df = R ∖ {3}
C1 :
3 − x ∈ Df ⇒ 3−x≠3
⇒ −x ≠ 0
⇒ x≠0
⇒ x+3≠3
⇒ 3 + x ∈ Df
C2 :
2(3 − x)2 − 5(3 − x) − 2 2(3 + x)2 − 5(3 + x) − 2

f(3 − x) + f(3 + x) = +
(3 − x) − 3 (3 + x) − 3
2x2 − 12x + 18 − 15 + 5x − 2 2x2 + 12x + 18 − 15 − 5x − 2

= +
−x x
−2x2 + 7x − 1 + 2x2 + 7x + 1
=
x
14x
=
x
= 14
= 2 × 7)
donc, I est centre de symétrie pour Cf
Page 13 sur 31
:
2em méthode :
2x2 − 5x − 2
Soit f(x) = =y
x−3
x=X+3
En considérant le repère (I; i ⃗, j ⃗), on aura {
y=Y +7
Ce qui donne :
2(X + 3)2 − 5(X + 3) − 2

Y +7 =
(X + 3) − 3
2X 2 + 12X + 18 − 5X − 15 − 2
=
X
2X 2 + 12X + 18 − 5X − 15 − 2 − 7X
⇒ Y =
X
2X 2 + 1
=
X
2X 2 + 1
Y = ∃ ⇔ X≠0
X
2X 2 + 1
Sur (I; i ⃗, j ⃗), on a f(X) =
X
C1 :
X ∈ Df ⇒ X≠0
⇒ −X ≠ 0
⇒ −X ∈ Df
2(−X)2 + 1 2X 2 + 1 2X 2 + 1
C2 : ∀ X ∈ Df ; f(−X) = = =− = −f(X)
−X −X X
donc, f est impaire ; d'où I est centre de symétrie.

VI.2.2 Axe de symétrie
⋅ On dit que la droite d'équation x = a est axe de symétrie pour Cf si, et seulement si, les deux
conditions suivantes sont vérifiées
C1 : si x ∈ Df alors 2a − x ∈ Df C1 : si a + x ∈ Df alors a − x ∈ Df
{ ou {
C2 : ∀ x ∈ Df , f(2a − x) = f(x) C2 : ∀ x ∈ Df , f(a + x) = f(a − x)
Page 14 sur 31
:
⋅ On dit que x = a est un axe de symétrie pour Cf si, et seulement si, l'expression de Cf dans le
repère (S; i ⃗, j ⃗) où S ( ) est celle d'une fonction paire.
a
b
Exemple :
Soit f la fonction définie par f(x) = 2x2 − 5x + 1.
5
Montrer que sa courbe représentative admet la droite d'équation x = comme axe de symétrie
4
Solution
5 5
Df = R, donc ∀ x ∈ Df , + x ∈ Df et − x ∈ Df
4 4
donc, C1 est vérifiée
pour la condition C2 on a :
2
5 5 5
f( + x) = 2( + x) − 5 ( + x) + 1
4 4 4
25 25
= + 5x + 2x2 − − 5x + 1
8 4
17
= − + 2x2
8
et
2
5 5 5
f( − x) = 2( − x) − 5 ( − x) + 1
4 4 4
25 25
= − 5x + 2x2 − + 5x + 1
8 4
17
= − + 2x2
8
5 5
Puisque f ( + x) = f ( − x) ∀ x ∈ R ; C2 est vérifiée.
4 4
5
Donc la droite d'équation x = est bien axe de symétrie pour Cf .
4
Remarques :
⋅ Si f est paire, alors l'axe des ordonnées est un axe de symétrie.
Ainsi, pour étudier une fonction paire f , il suffit de l'étudier sur E = Df ∩ [0 ; + ∞[.
Si (Cf1 ) est la courbe représentative de la restriction de f à E , la courbe (Cf ) représentant les
Page 15 sur 31
:
variations de la fonction f , s'obtient en complétant (Cf1 ) par symétrie par rapport à l'axe y ′ Oy.
⋅ Si f est impaire, alors l'origine du repère (O) est le centre de symétrie.
Ainsi, pour étudier une fonction impaire f , il suffit de l'étudier sur E = Df ∩ [0 ; + ∞[.

variations de la fonction f , s'obtient en complétant (Cf1 ) par symétrie par rapport à l'origine O.
⋅ Pour étudier une fonction admettant le point S ( ) comme centre de symétrie, il suffit de
a
b
l'étudier sur E = Df ∩ [a ; + ∞[.
variations de la fonction f , s'obtient en complétant (Cf1 ) par symétrie par rapport au point S ( ).
a
b
⋅ Pour étudier une fonction admettant la droite d'équation x = a comme axe de symétrie de la
courbe représentative de f , il suffit de l'étudier sur E = Df ∩ [a ; + ∞[.

variations de la fonction f , s'obtient en complétant (Cf1 ) par symétrie par rapport à l'axe x = a.
⋅ Pour un axe de symétrie, il est nécessaire que le repère soit orthogonal.
⋅ Attention! La plupart des fonctions ne sont ni paires, ni impaires et donc n'admettent ni axe de
symétrie, ni centre de symétrie.
⋅ Toute fonction f définie sur une partie E de R admettant le point (O) pour centre de symétrie est
la somme d'une fonction paire et d'une fonction impaire et cette décomposition est unique.
En effet : si f = g + h où g est paire et h est impaire, on a
f(x) = g(x) + h(x) et f(−x) = g(x) − h(x)
d'où,
1 1
g(x) = [f(x) + f(−x)] et h(x) = [f(x) − f(−x)]
2 2
Réciproquement, les fonctions g et h ainsi déterminées à partir de f sont respectivement paire et

impaire et vérifient f = g + h.
Exemple :
Soit f la fonction définie sur R par f(x) = 2x3 + 5x2 − x + 1.
Cette fonction f est la somme
− de la fonction g paire g : x ⟼ 5x2 + 1
− et de la fonction h impaire h : x ⟼ −2x3 − x

VI.3 Périodicité
⋅ On dit qu'une fonction f est périodique de période T si, et seulement si, les deux conditions
suivantes sont vérifiées
C1 : si x ∈ Df alors x + T ∈ Df
{
C2 : ∀ x ∈ Df , f(x + T ) = f(x)
⋅ Si T est une période pour f , tout multiple de T non nul (c'est-à-dire 2T , 3T , 4T ...) est aussi une
période pour f . Dans les cas usuels, l'une des périodes positives est plus petite que toutes les autres,
Page 16 sur 31
:
c'est ce nombre qui est appelé plus précisément période de la fonction f et sera noté T (et par
conséquent T doit être le plus petit possible)
⋅ Pour ω ≠ 0, on reconnait la période des fonctions trigonométriques suivantes :
2π
− la fonction x ⟼ cos(ωx + φ) admet pour période T =
|ω|
2π
− la fonction x ⟼ sin(ωx + φ) admet pour période T =
|ω|
π
− la fonction x ⟼ tan(ωx + φ) admet pour période T =
|ω|
Exemple :
Déterminer les périodes des fonctions suivantes :
π x
f(x) = sin 2x , g(x) = sin(3x + ) , h(x) = cos( )
5 3
k(x) = 4 sin 3x + 5 cos 2x , m(x) = tan 3x , κ(x) = cos2 x

Solution
2π
la fonction f a pour période T = =π
2
2π
la fonction g a pour période T =
3
2π
la fonction h a pour période T = = 6π
1
3
la fonction k(x) = 4 sin 3x + 5 cos 2x est la somme de deux fonctions de périodes respectives
2π
T1 = et T2 = π
3
donc 3T1 = 2π et T2 = π sont aussi des périodes respectives de sin 3x et cos 2x
alors le P P CM de 3T1 et de T2 est à la fois période de sin 3x et de cos 2x
ainsi, T = P P CM(2π ; π) = 2π est la période de la fonction k
π
la fonction m a pour période T =
3
Pour déterminer la période de la fonction κ(x) = cos2 x, il est nécessaire de linéariser cette
1 + cos 2x
expression trigonométrique, puisque cos2 x = , l fonction κ admet pour période
2
2π
T= =π
2
Remarques :
Pour étudier une fonction f de période T , il suffit de l'envisager sur E = Df ∩ [α ; α + T [ avec α
réel quelconque.
Si (Cf1 ) est la courbe représentative de la restriction de f à E , la courbe (C) représentant les

variations de la fonction f , s'obtient en complétant (Cf1 ) par les arcs de courbe qui s'en déduisent
par les translations de vecteur ku ⃗ avec k ∈ R et u ⃗ ( )

T
0
VII Variation d'une fonction
VII.1 Taux de variation
On appelle taux de variation d'une fonction f de x1 à x2 noté Txx12 , le rapport entre (f(x2 ) − f(x1 ))
et (x2 − x1 )
On a
( )− ( )
Page 17 sur 31
:
f(x2 ) − f(x1 )
Txx12 =
x2 − x1
Exemple :
Calculer les taux de variation des fonctions suivantes :
x2 − 4x + 4
f(x) = x3 , g(x) = x2 , h(x) =
x−1
Solution
f(x) = x3 , on a Df = R et
f(x2 ) − f(x1 )
Txx12 =
x2 − x1
x32 − x31
=
x2 − x1
(x2 − x1 )(x22 + x2 x1 + x21 )

=
x2 − x1
= x22 + x2 x1 + x21
g(x) = x2 , Dg = R
on a :
f(x2 ) − f(x1 )
Txx12 =
x2 − x1
x22 − x21
=
x2 − x1
(x2 − x1 )(x2 + x1 )
=
x2 − x1
= x2 + x1
x2 − 4x + 4
h(x) = , Dh = R ∖ {1}
x−1
on a :
( )− ( )
Page 18 sur 31
:
f(x2 ) − f(x1 )
Txx12 =
x2 − x1
x22 − 4x2 + 4 x21 − 4x1 + 4

−
x2 − 1 x1 − 1
=
x2 − x1
x1 x22 − 4x2 x1 + 4x1 − x22 + 4x2 − 4 − x21 x2 + 4x2 x1 − 4x2 + x21 − 4x1 + 4
=
(x2 − 1)(x1 − 1)(x2 − x1 )
x1 x22 − x22 − x21 x2 + x21

=
(x2 − 1)(x1 − 1)(x2 − x1 )
x1 x2 (x2 − x1 ) − (x2 − x1 )(x2 + x1 )

=
(x2 − 1)(x1 − 1)(x2 − x1 )
(x2 − x1 )(x1 x2 − x2 − x1 )
=
(x2 − 1)(x1 − 1)(x2 − x1 )
x1 x2 − x2 − x1
=
(x2 − 1)(x1 − 1)
1
= 1−
(x2 − 1)(x1 − 1)
VII.2 Définition
Soit I un intervalle de R
⋅ On dit qu'une fonction f est croissante sur I si, et seulement si,
∀ x , y ∈ I ; si x ≤ y ⇒ f(x) ≤ f(y) (ou si x ≥ y ⇒ f(x) ≥ f(y))
⋅ On dit qu'une fonction f est décroissante sur I si, et seulement si,
∀ x , y ∈ I ; si x ≤ y ⇒ f(x) ≥ f(y) (ou si x ≥ y ⇒ f(x) ≤ f(y))
Page 19 sur 31
:
⋅ On dit qu'une fonction f est constante sur I si, et seulement si,
∀ x , y ∈ I ; f(x) = f(y)
VII.3 Propriétés
Soit I un intervalle de R ; x1 , x2 ∈ I
f(x2 ) − f(x1 )
Soit Txx12 = le taux de variation de x1 à x2 , d'une fonction f.
x2 − x1
⋅ Si f est croissante (↗) alors on a :
si x1 ≤ x2 ⇒ f(x1 ) ≤ f(x2 ) ou si x1 ≥ x2 ⇒ f(x1 ) ≥ f(x2 )
Ainsi, (x2 − x1 ) et (f(x2 )) ont même signe
Donc,
Txx12 ≥ 0
⋅ Si f est décroissante (↘) alors on a :
si x1 ≤ x2 ⇒ f(x1 ) ≥ f(x2 ) ou si x1 ≥ x2 ⇒ f(x1 ) ≤ f(x2 )
Ainsi, (x2 − x1 ) et (f(x2 ) − f(x1 )) sont toujours de signes contraires.
Page 20 sur 31
:
Donc,
Txx12 ≤ 0
En conclusion on a :
− Si Txx12 ≥ 0 sur un intervalle I alors f est ↗ sur I.
− Si Txx12 ≤ 0 sur un intervalle I alors f est ↘ sur I.

VII.4 Tableau de variation
a) Soit f la fonction définie sur R par f(x) = x2 .
Montrer que f ↗ sur [0 ; + ∞[ et f ↘ sur ]−∞ ; 0].
Soit Txx12 = x2 + x1
On a :
− sur [0 ; + ∞[ , x1 ≥ 0 et x2 ≥ 0
alors, x2 + x1 ≥ 0 ⇒ Txx12 ≥ 0
donc, f est croissante sur [0 ; + ∞[
− et sur ]−∞ ; 0] , x1 ≤ 0 et x2 ≤ 0
alors, x2 + x1 ≤ 0 ⇒ Txx12 ≤ 0
donc, f est décroissante sur ] − ∞ ; 0]
Enfin, les variations de f sont représentées dans le tableau ci-après, souvent appelé tableau des
variations de f
x −∞ 0 +∞
f ↘ ↗
0
b) Soit g la fonction définie sur R par g(x) = x2 − 4x + 3.
Montrer que g ↗ sur [2 ; + ∞[ et g ↘ sur ]−∞ ; 2].
En effet,
( )− ( )
Page 21 sur 31
:
g(x2 ) − g(x1 )
Txx12 =
x2 − x1
x22 − 4x2 + 3 − x21 + 4x1 − 3

=
x2 − x1
x22 − x21 − 4x2 + 4x1

=
x2 − x1
(x2 − x1 )(x2 + x1 ) − 4(x2 − x1 )

=
x2 − x1
(x2 − x1 )[(x2 + x1 ) − 4]
=
x2 − x1
= x2 + x1 − 4
donc, Txx12 = x2 + x1 − 4
ainsi, sur [2 ; + ∞[ , x1 ≥ 2 et x2 ≥ 2
alors x2 + x1 − 4 ≥ 0 ⇒ Txx12 ≥ 0
d'où, g est croissante sur [2 ; + ∞[
et sur ]−∞ ; 2] , x1 ≤ 2 et x2 ≤ 2
donc, x2 + x1 − 4 ≤ 0 ⇒ Txx12 ≤ 0
d'où, g est décroissante sur ] − ∞ ; 2]
Enfin, les variations de g sont représentées dans le tableau ci-après
x −∞ 2 +∞
g ↘ ↗
−1
VIII Courbe d'une fonction - fonctions associées

1
VIII.1 Graphe de x2 , , √x et de x3
x
Le graphe d'une fonction f est l'ensemble des points M ( ) du plan vérifiant x ∈ Df et y = f(x)
x
y
On note (Cf ) = {M ( ) tel que x ∈ Df et y = f(x)}

x
y
a) Soit f(x) = x2 , Df = R
− Parité
f est paire, alors l'axe des ordonnées est un axe de symétrie.
Donc on peut étudier f sur [0 ; + ∞[.
− Monotonie
Soit Txx12 = x2 + x1
On a :
Page 22 sur 31
:
sur [0 ; + ∞[ , x1 ≥ 0 et x2 ≥ 0
alors x2 + x1 ≥ 0 ⇒ Txx12 ≥ 0
donc f est croissante sur [0 ; + ∞[
− Tableau de variation
x 0 +∞
Txx12 +
f ↗
0
− Graphe
1
b) Soit g(x) = , Dg = R ∖ {0}
x
− Parité
C1 :
x ∈ Dg ⇒ x≠0
⇒ −x ≠ 0
⇒ −x ∈ Dg
1 1
C2 : ∀ x ∈ Df ; g(−x) = = − = −g(x)
−x x
donc g est impaire ; d'où O est centre de symétrie.
Ainsi, on pourra étudier la fonction g sur ]0 ; + ∞[.
− Monotonie
Page 23 sur 31
:
On a
g(x2 ) − g(x1 )
Txx12 =
x2 − x1
1 1
−
x2 x1
=
x2 − x1
x1 − x2
=
x1 x2 (x2 − x1 )
−(x2 − x1 )
=
x1 x2 (x2 − x1 )
1
= −
x1 x2
sur ]0 ; + ∞[ , x1 ≥ 0 et x2 ≥ 0
1
alors, x1 x2 ≥ 0 ⇒ ≥0
x1 x2
1
donc, Txx12 = − ≤0
x1 x2
d'où, g est décroissante sur ]0 ; + ∞[
x 0 +∞
Txx12 −
g ↘
− Graphe
Page 24 sur 31
:
c) Soit h(x) = x3 , Dh = R
− Parité
h est impaire, donc le point O est centre de symétrie.
Ainsi, l'étude de h peut se faire sur [0 ; + ∞[.
− Monotonie
Soit Txx12 = x22 + x2 x1 + x21
On a :
sur [0 ; + ∞[ , x1 ≥ 0 et x2 ≥ 0
alors, x22 + x2 x1 + x21 ≥ 0 ⇒ Txx12 ≥ 0
donc, h est croissante sur [0 ; + ∞[
x 0 +∞
Txx12 +
h ↗
0
− Graphe
d) Soit k(x) = √x , Dk = [0 ; + ∞[.
− Parité
k n'est ni paire ni impaire ; la condition C1 n'est pas vérifiée.
Page 25 sur 31
:
− Monotonie
On a :
k(x2 ) − k(x1 )
Txx12 =
x2 − x1
√x 2 − √x 1
=
√x22 − √x21
√x 2 − √x 1
=
(√x2 − √x1 )(√x2 + √x1 )
1
=
√x 2 + √x 1
sur [0 ; + ∞[ , x1 ≥ 0 et x2 ≥ 0
1
alors, √x2 + √x1 ≥ 0 ⇒ ≥0
√x 2 + √x 1
donc, Txx12 ≥ 0
d'où, k est croissante sur [0 ; + ∞[
x 0 +∞
Txx12 +
k ↗
0
− Graphe
VIII.2 Fonctions associées

Soit f une fonction définie sur une partie I de R.
Page 26 sur 31
:
Les fonctions g , h , k , m et ℓ définies par :
g(x) = −f(x) , h(x) = |f(x)| , k(x) = f(x) + a , m(x) = f(x − a) et ℓ(x) = f(x − a) + b
sont appelées fonctions associées à f.
a) g(x) = −f(x)
x x
Soient M ( ) et M ′ ( ) deux points du plan.
f(x) g(x) = −f(x)
Alors M et M ′ sont symétriques par rapport à l'axe des abscisses (x′ Ox).
Donc Cg et Cf sont symétriques par rapport à (x′ Ox).
b) h(x) = |f(x)|
On a h(x) = {
f(x) si f(x) ≥ 0 ⇒ Cg = Cf
−f(x) si f(x) ≤ 0 ⇒ Cg est symétrique de Cf par rapport à (x′ Ox)
c) k(x) = f(x) + a
x x
f(x) f(x) + a
−−−→ 0 −−−→
On a MM ′ ( ) ⇒ MM ′ = a. j ⃗
a
donc M ′ = t (M)
a.j ⃗
Ainsi, Ck est l'image de Cf par la translation de vecteur a. j ⃗.
Par exemple, si k(x) = f(x) + 2, alors Ck est l'image de Cf par la translation de vecteur 2j ⃗.
d) m(x) = f(x − a)
x x+a
f(x) m(x + a) = f(x)
−−−→ −−−→
On a MM ′ ( ) ⇒ MM ′ = a. i ⃗
a
0
donc M ′ = t (M)
a.i ⃗
Ainsi, Cm est l'image de Cf par la translation de vecteur a. i ⃗.

Exemple :
m(x) = f(x − 2), donc Cm est l'image de Cf par la translation de vecteur 2i ⃗.
e) ℓ(x) = f(x − a) + b
x−a x
M( ) et M ′ ( ) deux points donnés.
f(x − a) f(x − a) + b
−−−→ −−−→
Alors MM ′ ( ) ⇒ MM ′ = a. i ⃗ + b. j ⃗
a
b
donc M ′ est l'image de M par la translation de vecteur a. i ⃗ + b. j ⃗ ; M ′ = t (M)

a.i ⃗+b.j ⃗
d'où, Cℓ est l'image de Cf par la translation de vecteur a. i ⃗ + b. j ⃗.

Exemple
Soit f la fonction définie sur R ∖ {1} par :
3 +2 2 −1
Page 27 sur 31
:
x3 + 2x2 − 1
f(x) =
x−1
Représenter Cg , Ch , Ck , Cm et Cf1 les courbes respectives des fonctions g , h , k , m et f1

définies par :
g(x) = −f(x) , h(x) = |f(x)| , k(x) = f(x) + 2 , m(x) = f(x − 2) et f1 (x) = f(x + 1) + 2
Solution
Auteur: Diny Faye & Seyni Ndiaye

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Commentaires
Mor talla Cissé (non vérifié) J'aime ce site
jeu, 09/05/2019 - 20:19 J'aime ce site
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Anonyme (non vérifié) Excellent travail

jeu, 12/09/2021 - 23:36 Excellent travail
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Classe: Première Science de La Vie 4e

a) Nous savons que x2 − 5x est un polynôme de degré deux, donc ∀ x ∈ R ; x2 − 5x existe.

b) On a g(x) existe si, et seulement si, x2 − 4x + 3 ≥ 0. Créer un nouveau compte

Ainsi, le trinôme est du signe de a à l'extérieur des racines et du signe de −a à l'intérieur.

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a étant positif, donc x2 − 4x + 3 ≥ 0 sur ]−∞ ; 1] ∪ [3 ; + ∞[.

donc, Dk1 =] − ∞ ; − 1[∪] − 1 ; 0[

donc, Dk2 = {0} ∪ [1 ; 9[∪]9 ; + ∞[

D'où, Dk = Dk1 ∪ Dk2 =] − ∞ ; 0] ∪ [1 ; + ∞[∖{−1 ; 9}

{M ( ) tel que x ∈ Df et y = f(x)}

Pour que f soit une application il faudrait que I ⊂ Df .

Toute application est une fonction. La réciproque est fausse.

a) Application injective ou injection

ou encore f est dite injection si, et seulement si,

f(x) = f(x′ ) ⇒ x2 = x′2

d'où f est injective

∀ y ∈ F , ∃ x ∈ E tel que f(x) = y

⇔ y + 4 = x2 impossible si, y < −4

donc g n'est pas surjective

donc h est surjective

f est dite bijective si f est à la fois injective et surjective.

∀ y ∈ B , il existe un unique x ∈ A tel que f(x) = y

f(x) = y si, et seulement si, x = f −1 (y)

II Opérations sur les fonctions

II.2 Somme de deux fonctions

On définit sur D = Df ∩ Dg la somme f + g par

∀ x ∈ D , (f + g)(x) = f(x) + g(x)

On peut aussi écrire le produit kf d'un réel k par une fonction f

II.4 Produit de deux fonctions

On définit sur D = Df ∩ Dg le produit fg par ∀ x ∈ D , fg : x ⟼ f(x)g(x)

On peut aussi écrire ∀ x ∈ D , (fg)(x) = f(x)g(x)

Le produit fg x ⟼ 0 si x ∈ [0 ; 2] est la fonction nulle sur [0 ; 2] bien que ni f ni g ne soit la

On peut aussi écrire

Soit D l'ensemble des éléments x de Df tels que f(x) ∈ Dg .

Dans l'écriture g ∘ f la première application est f et la seconde est g.

Pour tout x ∈ Df = R tel que f(x) ≠ 0 c'est-à-dire pour x2 − 1 ≠ 0 ou encore pour

La composition des applications est associatives (h ∘ g) ∘ f = h ∘ (g ∘ f) mais attention! elle n'est

alors, ∀ x ∈ R , (g ∘ f)(x) = g[2x + 3] = (2x + 3)2 = 4x2 + 12x + 9

et ∀ x ∈ R , (f ∘ g)(x) = f[x2 ] = 2x2 + 3

Par conséquent, g ∘ f ≠ f ∘ g (même si les deux composée existent)

La fonction produit fg est la fonction

La fonction composée g ∘ f est la fonction

Soit Ω le point de coordonnées (a, b) dans le repère (O; i ⃗, j ⃗).

Quelle est l'équation de la courbe Cf dans le nouveau repère (Ω; i ⃗, j ⃗) ?

−−→ −−→ −−→

qui sont les formules de changement de repère (par translation)

la restriction de f sur peut être notée f/I

Soit f1 la restriction de f sur [−2 ; 0[

Soient g1 et g2 les restrictions de g respectivement sur ]0 ; + ∞[ et sur ]−∞ ; − 1[∪] − 1 ; 0]

⋅ Soit f une fonction numérique de la variable réelle x définie sur I.

ainsi, h1 est un prolongement de h sur R

VI Parité et éléments de symétrie

C2 : ∀ x ∈ R ; f(−x) = (−x)2 = x2 = f(x)

d'où f est paire

C2 : ∀ x ∈ Dg ; g(−x) = (−x)√(−x)2 − 1 = −x√x2 − 1 = −g(x)

donc, g est impaire