Vademecum APC UL 1
Vademecum APC UL 1
Vademecum APC UL 1
VADEMECUM DE
de l’approche parCOMPETENCES
L’APPROCHE PAR compétences
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SOMMAIRE
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PREAMBULE - PRESENTATION DU VADEMECUM
Objectifs
L’Université de Lorraine engage une politique volontariste de déploiement de l’approche par compétences dans
ses formations. Cette approche répond à des enjeux en termes d’insertion des étudiants, de qualité et
d’attractivité des formations, de développement de la FTLV, et de transformation pédagogique.
L’approche par compétences est une des principales évolutions attendues dans l’élaboration de la nouvelle offre
de formation de l’université de Lorraine, pour la contractualisation 2018-2022.
Cette démarche offre un cadre pour concevoir ou pour repenser des programmes1 en partant des compétences
attendues en fin de formation. Elle nécessite de reconsidérer pour partie les pratiques habituelles d’élaboration
de programmes établis dans une logique disciplinaire, et demande une réflexion collective des enseignants en
charge du diplôme.
Ce vadémécum, qui concerne l’ensemble des acteurs de la formation, vise à faciliter leur travail en proposant une
méthodologie et un outillage opérationnel. Il aborde chaque étape de la conception d’un programme axé sur le
développement des compétences : définition du référentiel de compétences, architecture de la formation, choix
des activités pédagogiques et d’évaluation adaptées.
Il s’agit d’un guide et non d’une démarche à suivre à la lettre. La réalité des programmes étant très variée,
chacun pourra faire une utilisation adaptée du vadémécum, tenant compte du contexte et de la nature de la
formation concernée, ainsi que de l’ampleur des opérations souhaitées par l’équipe.
Cadre de production :
Ce document se réfère au Cadre national des formations et aux documents de l’UL pour l’accréditation 2018 –
2022 : Note de cadrage, et Cadrage opérationnel et technique de l’offre de formation de l’UL. Il traduit la réflexion
engagée à l’UL depuis 2014 à travers le groupe de travail Approche par compétences, et à travers
l’expérimentation menée avec quatre équipes de licences généralistes. Il prend appui par ailleurs sur les
échanges avec Jacques Tardif lors de ses interventions à l’UL en novembre 2015, ainsi que sur la réflexion et la
veille menée au sein de la DFOIP/SU2IP sur les pratiques relatives à l’APC dans l’enseignement supérieur.
Principes de rédaction et d’utilisation :
Document évolutif : ce document constitue une Plusieurs niveaux de lecture : permettre une
première base ; un outillage plus complet sera utilisation adaptée aux besoins de chaque équipe.
développé selon les besoins rencontrés ; Le vadémécum comprend :
- une présentation du cadre général,
Outil pratique : document synthétique mettant en
- des fiches pratiques, pour détailler les étapes,
exergue des concepts, méthodes, exemples,
ou pour permettre d’aller plus loin.
recommandations pour s’approprier des points
clé ; Document disponible sur le blog du SU2IP :
sup.univ-lorraine.fr > Ressources > Fiches
conseil > APC
1 Le terme « programme » n’est pas à prendre dans le sens de « contenu » d’une formation. Dans le vadémécum
il doit être compris comme l’ensemble organisé des enseignements constitutifs d’une formation, d’un cursus
diplômant. Il regroupe les finalités, les contenus, les activités d’apprentissage, les modalités d’évaluation.
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1. L’APPROCHE PAR COMPETENCES A L’UL : CADRE POUR LE CONTRAT
Nous rappelons ici les orientations retenues par l’UL, définies dans les notes de cadrage pour l’accréditation.
La mise en œuvre d’une APC fait partie des critères sur lesquels reposera l’accréditation de l’offre de formation.
L’Université de Lorraine engage une politique volontariste de déploiement de l’approche par compétences dans
ses formations, qui se traduit par les objectifs suivants :
- disposer pour l’ensemble des diplômes d’un référentiel de compétences clarifiant les finalités de la
formation en termes de compétences. Le référentiel est une exigence de l’accréditation, et sera repris pour la
rédaction de la fiche RNCP. Il répond à une attente de lisibilité, en externe et en interne, et constitue un
cadre pour concevoir ou réviser le programme de la formation,
- amener les équipes à mettre en place des stratégies pédagogiques et d’évaluation qui contribuent au
développement des compétences visées.
Pour prendre en compte une nécessaire adaptation de l’APC aux contextes des diplômes, et une construction
dans la durée, deux niveaux d’engagement dans la démarche sont proposés aux équipes :
niveau 1 : niveau d’entrée dans la démarche. niveau 2 : mise en œuvre plus complète, pour les
Concerne a minima toutes les formations. équipes souhaitant aller plus loin ; déploiement à
géométrie variable à l’initiative des équipes.
Les attendus et la mise en œuvre de la démarche selon ces deux niveaux sont résumés ci-dessous.
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L’activité intégratrice permet à l’étudiant d’exercer des compétences en mobilisant ses ressources
(savoirs, savoir-faire, …) dans des situations complexes (ex. projet, étude de cas,…) dans le but de
favoriser l’intégration de ses apprentissages. La production à réaliser lui permettra de relier des
apprentissages de plusieurs UE et d’avoir une approche globale dans le traitement d’une question.
Ces activités d’intégration seront le support de l’évaluation des compétences, spécifiques et transversales, par un
jury pluridisciplinaire.
L’intégration des enseignements peut se faire durant le cursus aux différentes étapes de développement des
compétences. Au niveau 1, ce travail intégrateur se situe en fin de cycle. Les activités intégratrices pourront
être inclues dans certaines UE, ou faire l’objet d’une UE spécifique. Elles sont à prévoir dans la maquette en plus
des stages en entreprise, lorsqu’ils existent.
Ces deux niveaux font l’objet d’une présentation générale dans les pages qui suivent :
Niveau 1
Niveau 2
Les étapes des niveaux 1 et 2 sont détaillées dans les fiches pratiques.
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2. LA NOTION DE COMPETENCE, AU CŒUR DE LA DEMARCHE
Il est important de s’entendre sur ce qu’on appelle compétence. Le sens donné a des conséquences directes sur
ce que sera le référentiel, sur les choix pédagogiques et sur les modes d’évaluation.
Nous nous appuierons sur la définition donnée par Jacques Tardif :
« La compétence est un savoir-agir complexe prenant appui sur la mobilisation et la combinaison
efficaces d’une variété de ressources internes (savoirs, savoir-faire ou méthodes, attitudes, …) et externes à
l’intérieur d’une famille de situations ».
Des exemples de compétences, issus de différents référentiels,
… proches de cette définition … plus éloignés de cette définition
Interpréter des phénomènes historiques à la lumière Appliquer les normes et les protocoles d’archivage
de perspectives multiples et contradictoires
une formation ne contiendra qu’un nombre une compétence ne peut résulter du suivi d’un
restreint de compétences (en général entre 5 seul cours. La définition des compétences
et 10), chacune d’elles intégrant en revanche est à faire collectivement au niveau du
un nombre élevé de ressources. programme de formation, et non des cours.
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La compétence étant de nature complexe, il s’agit de la traiter dans sa globalité, mais aussi à partir des éléments
qui la constituent. Pour pouvoir développer plus facilement les compétences, la démarche va consister à :
- décliner chaque compétence en éléments qui permettent sa mise en œuvre : les « acquis
d’apprentissage », qui serviront à définir concrètement les objectifs des UE et des enseignements,
- d’organiser des activités d’intégration, qui viseront à intégrer les acquis d’apprentissage et à évaluer
la compétence dans sa globalité.
Les acquis d’apprentissage sont détaillés au paragraphe suivant.
Une formation axée sur le développement des compétences doit donc aussi prévoir, à côté des enseignements
disciplinaires habituels, des activités pédagogiques où l’étudiant apprend à intégrer et à mobiliser de
façon pluridisciplinaire des savoirs dans des situations d’apprentissage variées et complexes.
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4- « une famille de situations » :
La compétence est nécessairement contextualisée, c’est en situation qu’elle se construit et s’exprime, et c’est la
situation qui oriente la mobilisation des ressources.
Son caractère multidimensionnel (« savoir-agir complexe ») fait qu’on ne peut l’inférer à partir d’une seule
situation. Elle est définie pour certains types de situations comparables (« famille de situations »), qui constituent
le périmètre de la compétence.
Le référentiel permettra de délimiter, en lien avec des professionnels, ces situations types dans lesquelles on
souhaite que l’étudiant soit compétent, et ce qu’elles exigent. L’évaluation des compétences s’attachera à placer
l’étudiant dans des situations s’inspirant des situations type.
La compétence se construit dans le temps par un processus d’intégration de ressources, dans la
répétition de mises en situation variées et de complexité croissante.
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- Un sujet, l’étudiant
- Un verbe d’action qui décrit le comportement attendu chez l’étudiant
- Un contenu, objet de l’apprentissage.
Les acquis d’apprentissage sont formulés dans une perspective d’apprentissage et non dans une perspective
d’enseignement.
Dans l’identification des acquis d’apprentissage, Jacques Tardif préconise de privilégier la pertinence,
plutôt que l’exhaustivité : quels sont les acquis d’apprentissage qui concourent à la mise en œuvre de la
compétence, et qui seront considérés comme incontournables ?
1- le niveau programme
Trois niveaux pour la définition des
2- le niveau UE
acquis d’apprentissage :
3- le niveau cours.
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3. L’APPROCHE PAR COMPETENCES : PRINCIPES, ENJEUX ET BENEFICES
L’entrée par les contenus. Dans cette pratique très présente à l’université, ce sont les disciplines et les
connaissances à acquérir qui structurent l’élaboration des programmes.
L’entrée par les objectifs. Issue de la pédagogie par objectifs, cette méthode organise la formation à partir
d’objectifs pédagogiques. La dérive souvent constatée est un morcellement des enseignements.
L’entrée par les compétences :
- Ce sont les finalités de la formation, exprimées en compétences, qui guident la construction du
programme.
- La formation n’est pas le résultat d’une juxtaposition d’enseignements, mais se centre sur l’apprentissage de
l’étudiant. Elle est construite comme un parcours dans lequel les différents enseignements et situations
d’apprentissage concourent de façon cohérente au développement des compétences visées, et permettent
de les évaluer.
- Pour cela, la formation prévoit des temps d’apprentissage des ressources (savoirs, savoir-faire, attitudes…)
nécessaires à la mise en œuvre des compétences, mais également des activités où l’étudiant apprend à
mobiliser ses ressources (intégration des savoirs) face à des situations complexes et à travers lesquelles
les compétences acquises sont évaluées.
L’utilisation des compétences et des acquis d’apprentissage s’inscrit dans l’évolution fondamentale consistant à
placer l’apprenant au centre du système d’enseignement supérieur. Cette évolution constitue le fondement de
l’Espace Européen de l’Enseignement Supérieur (EEES), du processus de Bologne et du système ECTS.
Il n’y a pas un modèle unique de l’APC. Il s’agit d’un Cependant, l’appropriation de la dynamique par
processus d’évolution en continu, qui ne tous les acteurs est primordiale. Elle oblige à un
nécessite pas une transformation radicale de la réel travail d’équipe, impliquant le plus grand
formation. Les équipes qui s’y engagent sont nombre possible d’enseignants, et une forte
amenées à se demander, à partir d’une analyse de coordination des enseignements.
leurs pratiques et de leur contexte, où placer le
curseur dans cette évolution.
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Bénéfices de la démarche :
- définir et partager au sein de l’équipe - mieux valoriser les compétences transversales
pédagogique une même vision du diplômé, de haut niveau (esprit critique, réflexivité, …),
- renforcer la pertinence des objectifs de - se centrer sur l’apprentissage, des étudiants
formation au regard des besoins de acteurs de leur formation,
l’environnement socio-économique,
- renforcer l’intégration des apprentissages,
- faciliter l’orientation vers le diplôme, en rendant
- préparer l’étudiant à appréhender la complexité
plus lisibles les objectifs d’apprentissage,
des situations,
- aider les étudiants à s’insérer en leur
- renforcer la motivation des étudiants en
permettant d’identifier leurs compétences,
donnant du sens aux savoirs enseignés,
- améliorer l’image des diplômes universitaires
- renforcer la cohérence entre les objectifs visés,
auprès des employeurs,
leur évaluation et les méthodes pédagogiques.
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4. DEMARCHE DE PREMIER NIVEAU : GENERALISEE A TOUS LES DIPLOMES
Fiches
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5. DEMARCHE DE 2nd NIVEAU : DES PROCESSUS PLUS COMPLETS ET DIVERS
Ci-dessous étapes de la démarche de 2nd niveau. Des détails sont donnés dans les fiches pratiques
Le déploiement de la démarche au niveau 2 est à géométrie variable, à l’initiative des équipes. Les étapes
qui figurent dans le tableau ci-dessous ne sont donc qu’indicatives.
o la démarche sera adaptée au contexte de chaque diplôme et à l’existant
o certaines étapes peuvent être réduites, ou ne pas être mises en œuvre dans un premier temps
o de nombreux points étant interdépendants, la progression se fera de façon itérative
6. FICHES PRATIQUES
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Tous niveaux
Le référentiel est à usage externe et interne : il pourra être utilisé et diffusé en partie ou dans sa totalité,
selon qu’on l’utilise pour des partenaires extérieurs (employeurs, tuteurs en entreprise, …), des candidats à la
formation, des étudiants en formation, ou des enseignants du diplôme.
- Les compétences, formulées de façon explicite. - Les compétences, formulées de façon explicite.
- Pour chaque compétence, les niveaux - Pour chaque compétence, quelques situations
attendus en fin de formation significatives
- Les acquis d’apprentissage* attendus au niveau - Pour chaque compétence, les niveaux attendus
programme en fin de formation
- Les étapes du développement des compétences
dans le cursus
- Les acquis d’apprentissage attendus au niveau
programme
* : Chaque compétence est déclinée en acquis d’apprentissage qui assurent la concrétisation de la compétence,
et mettent en exergue les apprentissages à réaliser par l’étudiant pour que la compétence se développe.
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Tous niveaux
1- Prendre en compte le cadre institutionnel : cadre national des formations, note de cadrage de l’UL,
référentiels de compétences des mentions de licences, …
2- Définir les finalités du diplôme, en termes de poursuite d’études et d’emploi
3- Identifier les emplois que les étudiants sont susceptibles d’occuper, ainsi que les activités et les
grandes responsabilités professionnelles qu’ils pourront avoir :
compétences ou d’emploi, analyse des
tenir compte de ce qui est exigé actuellement
dossiers de candidature à la VAE (situations
et dans l’avenir pour ces emplois et activités
professionnelles, …)
réunir des informations : emplois occupés par
prendre en compte des attentes des
d’anciens étudiants, activités menées durant
partenaires socio-économiques.
les stages en entreprise, autres référentiels de
4- Définir les spécificités du diplôme visé, par rapport à d’autres diplômes proches.
5- Organiser un dialogue durant l’élaboration du référentiel :
Associer l’équipe enseignante, des Au niveau 2 : renforcer sur le lien avec les
représentants étudiants, des enseignants partenaires socio-économiques pour les
responsables de masters (articulation L/M) diplômes professionnalisant, et pour toute
nouvelle mention.
Echanger avec le conseil de perfectionnement
Organiser des rencontres (entretiens, focus
groupe…) en amont de la démarche.
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6- Prendre en compte la spécificité des formations universitaires
- Les finalités des formations universitaires ne se limitent pas à des compétences professionnelles. Elles
développent également des compétences transversales, des valeurs et des attitudes qui prépareront
l’étudiant à l’autonomie intellectuelle, à une vie sociale et citoyenne responsable.
- La plupart des formations universitaires ne ciblent pas à un métier identifié, mais permettent une insertion
ouverte vers plusieurs secteurs d’activité et sont caractérisées par des compétences larges renvoyant à des
niveaux de fonctions.
- Le référentiel de compétences doit définir autant l’aptitude professionnelle que la capacité à poursuivre des
études au niveau directement supérieur.
Pour les parcours type : définir si le référentiel comporte des compétences spécifiques à des parcours
type, ou si toutes les compétences sont communes à l’ensemble des parcours.
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Tous niveaux
L’énoncé peut être suivi de gérondifs pour souligner certaines dimensions de la compétence, sans en
alourdir la formulation.
Exemples
(référentiel de la licence AES de l’UL) : (référentiel d’architecture) :
Analyser par une démarche pluridisciplinaire une Instruire une question architecturale
structure publique ou privée - en ayant conscience des enjeux sociétaux
- en mobilisant de façon autonome et rigoureuse contemporains inscrits dans l’Histoire
des informations - en faisant preuve de posture réflexive,
- en utilisant un esprit critique d'ouverture, d'initiative
- en présentant des résultats synthétiques
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Exemple : Les compétences du référentiel d’orthophonie, université de Liège
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Tous niveaux
La compétence étant un savoir agir complexe difficile à évaluer dans toutes ses dimensions, elle sera déclinée en
acquis d’apprentissages, qui concourent, lorsqu’ils sont acquis par l’étudiant, à développer la compétence.
Un « acquis d’apprentissage » est un énoncé explicite du type de tâches à effectuer par l’étudiant ou de
situations problèmes à résoudre par celui-ci au terme d’un programme de formation ou d’une UE. (JM De Ketele).
Les acquis d’apprentissage assurent la concrétisation de la compétence et mettent en exergue les
apprentissages devant être réalisés par l’étudiant (J. Tardif).
Pour formuler des acquis d’apprentissage :
- verbes d’action signalant un niveau de maîtrise, - contextualisés ;
- centrés sur l’étudiant, formulés dans une perspective d’apprentissage - observables, évaluables.
Niveau 2 : On peut distinguer pour chaque compétence quelques situations clé (2 à 4) ou contextes dans
lesquels la compétence se met en œuvre, et décliner les acquis d’apprentissage correspondant à cette situation :
Exemple pour une compétence de la Licence mention Sciences pour la santé, UL :
Compétence : Analyser et s’adapter à une problématique de santé humaine
- en mobilisant les concepts scientifiques et technologiques des sciences biologiques, des sciences appliquées
et/ou des sciences sanitaires et sociales
- en utilisant les outils méthodologiques adaptés
- en proposant des mesures expérimentales et/ou correctives
pour la situation 1 : Acquis d’apprentissage :
Dans le cadre d’une étude - identifier les différences entre travail réel et travail prescrit en prenant en
ergonomique d’un poste de compte l’organisation du travail
travail - identifier des facteurs de risque en s’appuyant sur des connaissances
d’anatomie et de physiologie
- évaluer une ambiance de travail en utilisant de façon adéquate les appareils
de métrologie, les normes ou recommandations associées
- identifier les acteurs de la santé au travail
Pour la situation 2 : … Acquis d’apprentissage : …………
C’est-à-dire : Si l’on souhaite que l’étudiant soit capable d’« Analyser et s’adapter à une problématique de santé
humaine » dans une situation d’étude ergonomique d’un poste de travail, il faudra qu’il ait acquis les
apprentissages fondamentaux suivants : i identifier…. ; ii ………. ;
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Niveau 2
Compétence C
AAP C1 « Mettre en place des processus de gestion administrative des structures et des services offerts
par l’établissement scolaire »
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Tous niveaux
3- 4-
1- Novice 2- Débutant 5- Expert
Compétent Performant
On considère que le niveau expert n’est pas atteint en cours de formation ; il est réservé aux personnes ayant
acquis une expérience conséquente.
Novice Performant
La personne a peu ou pas d’expérience et dépend presque La personne reçoit les situations de façon globale. Il s’agit d’un
entièrement des règles qui lui sont enseignées pour accomplir changement dans le processus de perception et d’analyse qui
une tâche. La personne novice n’est pas en mesure de juger ce facilite la prise de décision puisque la personne performante
qui est le plus important dans une situation spécifique, ni de émet un nombre limité d’hypothèses de solution et se centre sur
déterminer dans quels cas il vaut mieux faire exception à la l’aspect central de la situation. Elle effectue un raisonnement
règle. conscient pour en arriver à la prise de décision.
Débutant Expert (niveau hors échelle de formation)
La personne a rencontré suffisamment de situations réelles pour La personne ne dépend plus du raisonnement conscient pour
saisir la signification de certains aspects particuliers à une passer de la compréhension d’une situation à la prise de
situation donnée. Elle a besoin d’aide pour établir les priorités et décision. Elle a un bagage imposant d’exemples de situations
faire les choix professionnels appropriés. réelles, a une « reconnaissance » intuitive de la situation et se
centre immédiatement sur les aspects importants sans formuler
Compétent d’hypothèses non productives
La personne a acquis de l’expérience et est en mesure de
comprendre les particularités d’une situation complexe. Elle peut Source : programme du doctorat professionnel en psychologie,
aussi tenir compte des buts à long terme et de la planification Université de Sherbrooke, p.9.
qu’elle a faite pour déterminer quels aspects de la situation sont
importants. La personne compétente agit de façon autonome et
est efficace dans la plupart des cas.
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Niveau 2
Pour atteindre le niveau visé pour chaque compétence en fin de cycle, par quelles étapes faire passer
l’étudiant durant son cursus, pour une acquisition graduée des compétences ?
Il est conseillé d’avoir d’abord une vue globale de ce qui est attendu de l’étudiant à la fin de chaque année, pour
ensuite s’intéresser au déploiement de chaque compétence dans le cursus. La compétence se construisant
progressivement, il faudra revenir plus d’une fois sur une compétence donnée.
Pour chaque étape de développement, ou période, où une compétence est travaillée, il s’agira de préciser les
ressources qui sont objets d’apprentissage, ainsi que les critères d’évaluation et les d’indicateurs de
développement.
S’il n’est pas possible de travailler toutes les compétences sur toute la durée du parcours, une alternative sera de
se limiter à quelques compétences, mais en veillant à travailler ces compétences sur la durée de la formation.
Voir Fiche 12 : au niveau 2, l’étalement du développement des compétences est matérialisé dans le référentiel
L1 L2 L3
Compétence 1
- Acquis d’apprentissage 1
- Acquis d’apprentissage 2
- Acquis d’apprentissage 3
Compétence 2
- Acquis d’apprentissage 1
- Acquis d’apprentissage 2
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Niveau 2
A quelle(s) compétence(s) chaque UE Quels sont les liens entre les UE ? Les contenus, les
contribue-t-elle ? Dans quelle(s) UE Quels sont les prérequis de l’UE ? méthodes pédagogiques et
travaille-t-on les ressources requises par d’évaluation sont-ils
Objectifs : mettre en lumière la
telle compétence ? adaptés aux objectifs de
dépendance de certaines UE
l’UE ? (on parle
Objectif : que toutes les entre elles en terme de pré-
« d’alignement
compétences soient réellement requis et de progression et
pédagogique »)
travaillées durant la formation, s’assurer qu’il n’y pas de
dans au moins une UE manque ou de redondance
entre UE
Cf ci-dessous, croisement
UE/compétences
NB : il est possible que certaines UE n’aient qu’une contribution marginale aux compétences visées
1- Analyser la contribution des UE aux compétences et acquis d’apprentissage visés
Etablir un tableau de croisement UE /compétences
Compétences D : contribution directe de l’UE à
C C1 C2 C3 C4 C5
UE
la compétence
UE 1 D D I I : contribution indirecte de l’UE à
UE 2 I I D D la compétence
UE 3 D D I D
………. NB : Le tableau peut être fait au
niveau acquis d’apprentissage
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Niveau 2
2CNCP : Commission nationale de la certification professionnelle, en charge du RNCP (répertoire national des
certifications professionnelles)
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Niveau 2
Les activités d’apprentissage proposées aux étudiants devraient être conçues de manière à ce qu’elles
permettent de développer réellement les compétences et les connaissances sous-jacentes visées.
Les méthodes pédagogiques sont nombreuses, et l’approche par compétences n’implique pas la mise en œuvre
exclusive de certaines méthodes, telles que l’approche par projets.
Le choix des méthodes doit découler d’une recherche de cohérence entre les compétences visées et les
modalités pédagogiques. Ce principe d’alignement pédagogique (qui porte également sur la cohérence avec les
modalités d’évaluation) doit être recherché aussi bien au niveau UE qu’au niveau cours.
Trois dimensions sont importantes à prendre en compte dans les modalités pédagogiques :
- les pédagogies actives dans lesquelles l’étudiant devient acteur dans la construction de son savoir
- les démarches faisant appel à la réflexivité
- les activités intégratrices qui soumettent l’étudiant à des situations problème réelles ou
reconstituées appelant la mobilisation de savoirs pluridisciplinaires
Caractéristiques des situations d’apprentissage cohérentes avec la logique des formations axées sur le
développement de compétences, selon J. Tardif :
- un haut degré d’authenticité
- des situations d’apprentissage qui contraignent les étudiants à réfléchir dans l’action et sur l’action
- des situations d’apprentissage qui permettent aux formateurs de fournir de la rétroaction sur l’évolution de la
formation de chaque étudiant
- un haut degré de transdisciplinarité.
Les pédagogies actives sont : (source : Face & Pile, Les méthodes actives, université de Sherbrooke)
- Une famille d’approches pédagogiques qui permettent…
o l’apprentissage en « faisant quelque chose » (ex : réfléchir, critiquer, créer) à partir des
connaissances, au-delà de l’écoute d’un exposé ou de la lecture d’un texte
o l’autoréflexion sur les actions posées
o d’appliquer, d’analyser, d’évaluer et de synthétiser (et non simplement de connaître et de
comprendre) (Anderson et al., 2000)
o des apprentissages plus significatifs, plus en profondeur.
- Des approches où les étudiants sont cognitivement actifs et au centre de leur processus d’apprentissage.
- Un continuum d’activités où les étudiants ont de plus en plus de contrôle sur leurs apprentissages :
quiz, discussions, présentations orales, études de cas, jeux de rôle, projets, etc.
Dans la démarche APC de niveau 2, une unité d’intégration pourrait être prévue à chacun des semestres,
permettant ainsi de combiner et de mobiliser les savoirs et savoir-faire acquis dans les UE du semestre en cours,
et progressivement ceux des semestres précédents.
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Tous niveaux
Au niveau 1 d’engagement dans la démarche, la principale évolution dans la maquette consiste à introduire une
(ou des) activité intégratrice pluridisciplinaire en fin de cursus. Cette introduction peut se faire avec un impact
limité sur l’ensemble du programme.
En quoi cela consiste ?
Placer les étudiants dans une situation complexe qui exige de mettre en œuvre simultanément
plusieurs compétences, transversales et disciplinaires du référentiel, les amenant à mobiliser et
intégrer de manière cohérente et simultanée des savoirs et savoir-faire multiples.
Ces activités font appel à des pédagogies actives diverses basées sur des situations problèmes
issues de contextes professionnels réels, ou simulés : projets, études de cas, recherches de
terrain, enquête à dimension pluridisciplinaire, … ou combinaison de différentes méthodes.
- créer des scénarios assez complexes, exigeant - veiller au caractère motivant pour l’étudiant
la mobilisation de nombreuses ressources
- laisser une large place à l’initiative, ne pas
- adapter la difficulté au niveau de maitrise orienter les choix, pour que l’étudiant décide de
attendu des étudiants la stratégie à adopter, justifie ses choix, et traite
la situation de façon autonome,
- proposer aux étudiants des scénarios proches
du réel (réalistes ou authentiques) - privilégier des activités qui nécessitent pour
partie des travaux en sous-groupe
- prévoir que les activités débouchent sur une
(compétences transversales de collaboration)
production concrète : poster, rapport, exposé,
carte mentale, portfolio, mémoire, … - accorder une place importante à la démarche
réflexive.
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Tous niveaux
Les évaluations de compétences ne s’opposent pas aux modalités de contrôle des connaissances, mais
se doivent de les compléter afin de clore et valider un cycle de formation (DGESIP, extrait de Référentiels
de compétences des licences).
1- Fixer les
cibles
On ne peut évaluer
correctement une compétence
en faisant une somme ou une
5- 2- Choisir les
moyenne de résultats.
Communiquer modalités
les résultats d'évaluation
L’évaluation des
compétences repose sur un
jugement qualitatif critérié,
centré sur le processus
4- Recueillir les
d’apprentissage, par un jury informations, les
3- Elaborer
collégial analyser, porter ses
un jugement instruments
Sur quelles tâches se fait l’évaluation ? Quels sont les instruments de l’évaluation ?
La compétence est démontrée par l’observation - des preuves des performances sont collectées, par
des étudiants dans le traitement de tâches l’étudiant lui-même, ou en l’observant en situation
complexes, (cf activité intégratrice) :
- l’évaluation consiste à porter un jugement global sur
- contextualisées et « authentiques » (réelles, ou le niveau de compétences, en faisant une synthèse
proches de situations réelles) des preuves recueillies sur les apprentissages.
- nécessitant la construction d’une production - pour réduire la subjectivité de ce jugement, et pour
élaborée par l’étudiant clarifier les niveaux attendus, on utilise des grilles
constituées de critères et d’indicateurs :
- s’appuyant sur la mobilisation de nombreux
acquis des différents cours, de façon articulée critères d’évaluation : c’est ce qu’on veut vérifier, ce
qui permet de dire que la compétence est maîtrisée
- pouvant comporter une forme de collaboration
entre les pairs. indicateurs : des signes visibles que l’on peut
observer, qui apportent de bonnes indications
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Exemple de critères et d’indicateurs, extrait du référentiel de compétences du Diplôme de technicien supérieur Imagerie médicale et
radiologie thérapeutique, qui comporte 10 compétences :
Pour la compétence « Rechercher, traiter et exploiter les données scientifiques et professionnelles » :
- Questionner, traiter et analyser des données scientifiques et/ou professionnelles.
- Identifier une problématique professionnelle et formuler un questionnement.
- Identifier les ressources documentaires, les travaux de recherche et utiliser des bases de données actualisées.
- Choisir des méthodes et des outils d’investigation adaptés au sujet étudié et les mettre en œuvre.
- Réaliser des publications, études et travaux de recherche dans le domaine professionnel.
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F12 – Formats de référentiel
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Format de référentiel au niveau 2 : (format pouvant être adapté)
Après avoir listé les compétences, chaque compétence fait l’objet d’une présentation plus détaillée :
Compétence 1
Domaines de ressources
Périodes
Situations Acquis d’apprentissage et
Domaine 1
Domaine 2
Domaine 3
Domaine 4
Domaine 5
niveaux
etc
Acquis d’apprentissage 1 2
Acquis d’apprentissage 3 2
Acquis d’apprentissage 1 3
Acquis d’apprentissage 2 2
Situation 2
Acquis d’apprentissage 3 1
Acquis d’apprentissage 4 2
Période : période de la formation pendant laquelle sera travaillé l’acquis d’apprentissage – Exemple : L1, L2, L3
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7. APPUI ET ACCOMPAGNEMENT DES EQUIPES PAR L’UL
- des ateliers pourront être organisés sur demande spécifiques de composantes ou de collégiums
au niveau 2 :
- un accompagnement des équipes, dans le cadre de l’axe 2 de l’appel à projets annuel de l’UL pour la
transformation des pratiques pédagogiques
- des formations sur diverses thématiques liées à la transformation pédagogique : blog du SU2IP
http://sup.univ-lorraine.fr/
Contacts SU2IP
[email protected]
Chargé de projet Approche par compétences : [email protected], tél. 06 38 61 85 87
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8. RESSOURCES COMPLEMENTAIRES – BIBLIOGRAPHIE
Vidéo des interventions de J Tardif à l’UL, novembre 2015 : sur le blog du SU2IP
http://sup.univ-lorraine.fr/category/conferences-cip/j-tardiff-2015/
Bibliographie
Développer un programme par compétences : de l’intention à la mise en œuvre.
Jacques Tardif, Pédagogie collégiale, Vol 16 N°3, mars 2003.
www.cvm.qc.ca/aqpc/AQPC%201987-2007/PDF/Volume%2016/16%283%29/Tardif,%20Jacques.pdf
Référentiels de compétences à l’université
Nadine Postiaux, Philippe Bouillard et Marc Romainville, Recherche et formation. Mis en ligne le 01 juillet 2012 -
http://rechercheformation.revues.org/185
Repenser la compétence - Pour dépasser les idées reçues : quinze propositions. 2ème édition -
Guy Le Boterf - Eyrolles, collection Ressources humaines 2010
L'Évaluation des compétences - Documenter le parcours de développement –
Jacques Tardif - Chenelière Éducation, collection Chenelière/Didactique 2006
Tuning : Contribution des Universités au Processus de Bologne
http://www.deusto-publicaciones.es/deusto/pdfs/tuning/tuning10.pdf
Des cursus professionnalisants ou par compétences à l’Université : enjeux, craintes et modalités.
Guy Le Boterf.
http://www.guyleboterf-conseil.com/Approcheparcompetencesuniversites.pdf
L’approche par compétences : un nouveau paradigme pour la pédagogie universitaire ?
Christian Chauvigné et Jean-Claude Coulet, Revue française de pédagogie, juillet 2010
http://rfp.revues.org/2169
Référentiel de compétences du logopède, université de Liège
http://www.fapse.ulg.ac.be/upload/docs/application/pdf/2014-04/referentiel-logopedie-ulg_sep2013.pdf
Colloque "La logique des compétences : chance ou danger ? Vers un cadre de qualification dans
l'enseignement supérieur », Xavier Rogiers, 2006,
http://www.bief.be/index.php?s=4&rs=22&uid=34&found=1&lg=fr
Enseigner à l'université dans une approche-programme. Prégent, R., Bernard, H. et Kozanitis, A. (2009).
Montréal, Canada : Presses internationales Polytechnique.
Portail du projet MAPES, modélisation de l’approche programme dans l’enseignement supérieur,
http://pedagogie.uquebec.ca/portail/approche-programme
Comment développer l'utilisation de grilles critériées (rubrics) dans les apprentissages ?
André Guyomar, Camilla Karnfelt, Philippe Picouet. QPES 2015 : 8eme Colloque Questions de pédagogies dans
l'enseignement supérieur
https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-01184878/document
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