Mecaquantique Exos
Mecaquantique Exos
Mecaquantique Exos
16E(V0 − E) 2a p
T = 2 exp(− 2m(V0 − E))
V0 ~
Déterminer la distance r0 entre le noyau de thallium et la particule α pour laquelle l’énergie E est égale à
l’énergie potentielle électrostatique. Evaluer numériquement cette distance.
Le rayon R d’un noyau de nombre de masse A est donné par la formule R = R0 A1/3 où R0 =1,2 fm. Déterminer
la valeur numérique de R pour 208 81 T l. En déduire la valeur Vb du maximum de potentiel dans lequel évolue la
particule α à l’extérieur du noyau. En choisissant comme valeur approchée de la barrière V0 = Vb /2 évaluer
la valeur numérique du coefficient de transmission T .
En déduire un ordre de grandeur de la durée de vie moyenne τ de l’isotope radioactif du bismuth.
Exercice 3 Effet photoélectrique
Une cellule photoélectrique de cathode C est montée en série avec un générateur de tension continue G et
un ampèremètre A. Les résistances de G et A sont négligeables et la tension fournie par G est réglable. On
éclaire la cathode de la cellule avec une radiation monochromatique de longueur d’onde λ dans le vide. G est
branchée de telle manière que le courant dans A est nul lorsque la tension aux bornes de G est supérieure à
une certaine tension Us .
Pour expliquer la stabilité de l’atome, Bohr imagina que les électrons devaient parcourir des trajectoires
circulaires autour du noyau. Sur la première orbite, de rayon a0 , la quantité de mouvement de l’électron
vérifie : p = ~/a0 .
1. Afin qu’on puisse parler de trajectoire au sens classique du terme, quelle limitation doit-on imposer
aux indéterminations ∆r et ∆p pour l’orbite de Bohr considérée ?
2. Montrer que ces limitations sont incompatibles avec les inégalités de Heisenberg.
3. Que doit-on en déduire pour le modèle de Bohr ?
2
Exercice 5 Gaz quantique ou classique
Lors de la formation d’un cristal métallique, on suppose que chaque atome fournit un électron.
L’ensemble de ces électrons constitue un gaz où l’énergie de chaque électron est de l’ordre de l’eV. La
distance moyenne entre électrons est supposée égale à la distance moyenne entre atomes.
3. Reprendre les arguments développés pour le gaz hélium dans le cas du gaz d’électrons libres dans le
métal. On pourra utiliser les valeurs numériques suivantes : MCu =63 g.mol−1 et µCu =8,9.103 kg.m−3 .
4. La conduction de l’électricité dans un métal relève-t-elle de la mécanique quantique ?
On considère une particule libre qui à l’instant initial est localisée sur un intervalle de position ∆x. Pourquoi
cette localisation ne perdure pas ? Donner sa loi d’évolution temporelle.
3
Exercice 8 Oscillateur harmonique quantique
On considère une particule quantique de masse m soumise à une énergie potentielle de la forme :
1
V (x) = mω 2 x2
2
Dans un état stationnaire d’énergie E, on écrit la fonction d’onde sous la forme :
On donne
∞
Z r
2 π
exp(−αu )du =
−∞ α
Un électron d’énergie 1eV se déplace selon l’axe Ox et rencontre en x=0 une barrière de potentiel rectangulaire
de hauteur V0 = 2eV. Déterminer la largeur a de la barrière pour laquelle la probabilité de transmission de
l’électron est de 10−3 .
On rappelle l’expression approchée du facteur de transmission dans le domaine des faibles valeurs (T 1) :
16E(V0 − E) 2a p
T = exp(− 2m(V0 − E))
V02 ~
Une particule de masse m se déplaçant selon x est confinée entre 0 et a dans un puits de potentiel infini. La
particule est dans l’état stationnaire n.
1. Déterminer la probabilité Pn (α) de trouver la particule dans entre 0 et αa ou 0<α<1.
2. Commenter la dépendance en n de Pn (α).
4
Exercice 11 Accélération d’un faisceau de protons
On se propose d’étudier l’accélération d’un faisceau de protons (mp c2 = 938 MeV, q = +e) d’énergie cinétique
EC =100 keV par une différence de potentiel U0 = 1 MV. Le potentiel électrique U (x) est donc tel que :
— U (x) = U0 pour x < 0 (région 1) ;
— U (x) = 0 pour x > 0 (région 2) ;
1. Cette forme de potentiel a-t-elle un sens physique ? Comment le rendre plus réaliste ?
2. Quelles sont les énergies cinétiques et les longueurs d’onde associées des protons dans les deux régions ?
3. On veut montrer qu’une fraction des protons incidents est réfléchie lors du franchissement de la
discontinuité du potentiel. Pour cela, on décrit les protons incidents par une fonction d’onde Ψ1 (x, t)
telle que :
Ψ1 (x, t) = ϕ1 (x) exp(−iωt) = A1 exp(i(k1 x − ωt))
Vérifier que Ψ1 (x, t) est solution de l’équation de Schrödinger dans la région 1 et en déduire l’expression
de k1 .
4. On définit la densité de courant j par :
∂Ψ∗
i~ ∂Ψ
j=− Ψ∗ −Ψ
2m ∂x ∂x
Vérifier que l’on peut identifier j au nombre de protons envoyés par unité de temps et exprimer A1
en fonction du courant I de protons mesuré en ampère.
5. Quelle doit être l’expression de Ψ01 (x, t) de la fonction d’onde des protons réfléchis ? On notera A01 son
amplitude.
6. On suppose qu’aucune particule ne provient de x > 0 dans la région 2. Donner, dans ces conditions
l’expression Ψ2 (x, t) de la fonction d’onde des protons dans la région 2. On notera A2 son amplitude.
7. Déterminer les expressions de A01 et A2 en fonction de A1
8. On définit le coefficient de réflexion R = |A01 |2 / |A1 |2 comme la fraction de particules réfléchies.
Calculer R et en déduire la fraction T des particules transmises.
9. Exprimer R et T en fonction de EC et U0 . Application numérique.
10. Supposons maintenant que les protons sont accélérés en deux temps par un potentiel :
— U (x) = U0 pour x < 0 (région 1) ;
— U (x) = U0 /2 pour 0 < x < a
— U (x) = 0 pour x > a (région 2) ;
Calculer le nouveau coefficient de réflexion et en déduire une méthode pour que les particules soient
accélérées sans être réfléchies.
5
Exercice 12 Combinaison linéaire d’états stationnaires dans un puits infini
On considère la superposition de deux états stationnaires d’une particule confinée dans un puits infini de
largeur a :
πx
E1 t 2πx E2 t
Ψ = A1 sin exp −i + A2 sin exp −i
a ~ a ~
1. Donner une condition liant A1 et A2 . Montrer que A1 = A2 = √1 est solution.
a
2
2. Représenter la densité de probabilité de présence ρ = |Ψ(x, t)| pour quelques valeurs du temps bien
choisies.
3. Quelle est la période T de l’évolution de la densité de probabilité ? Calculer l’écart-type ∆E. Com-
menter la valeur de ∆E × T .
1 2 2
Une particule de masse m évolue dans un puits de potentiel harmonique V (x) = 2 mω0 x . Elle se trouve
dans l’état fondamental et a pour fonction d’onde :
Une particule est préparée à l’instant t = 0 dans l’état décrit par ϕ(x) = √12 [ϕ0 (x) + ϕ1 (x)]. Donner
l’expression de ψ(x, t). Tracer qualitativement la densité de probabilité de présence associée à ψ(x, t)
à différents instants. Commenter.
6
Exercice 14 Puits infini tridimensionnel
On cherche à décrire les états stationnaires d’une particule confinée dans une puits de potentiel de dimensions
L1 , L2 , L3 selon x, y et z. L’équation de Schrödinger tridimensionnelle indépendante du temps s’écrit :
~2
− ∆ϕ + V ϕ = Eϕ
2m
1. Montrer que ϕ(x, y, z) = ϕn1 (x)ϕn2 (y)ϕn3 (z) où ϕni correspond à une solution de l’équation de Schrö-
dinger stationnaire d’un puits unidimensionnel de largeur Li est solution de l’équation de Schrödinger
tridimensionnelle indépendante du temps. Quelle est l’énergie correspondante ? Exprimer la fonction
d’onde ψ(x, y, z, t).
2. L1 = L2 = 2L3 . trouver les deux valeurs des deux niveaux d’énergie les plus bas, ainsi que leur
dégénérescence.
7
Exercice 16 Le deuteron : puits de potentiel semi infini
2. Donner la forme de la fonction d’onde de l’état stationnaire d’énergie E dans ces deux régions de
l’espace.
3. En déduire une condition de quantification de la forme :
k
|sin(ka)| = et tan(ka) < 0
k0
√
2mV0
avec k0 = ~ .
4. Représenter graphiquement ce système d’équations et en déduire que le états liés sont quantifiés et
que leur nombre croît avec V0 . Montrer que si V0 −E, il n’y a qu’un seul état lié. Evaluer la
valeur correspondante de V0 et commenter. Quelle est la signification physique de cette inégalité ?
Pourquoi le deutéron est-il utilisé dans les accélérateurs synchrotrons de haute énergie pour produire
des neutrons ?
8
Exercice 17 Puits de potentiel rectangulaire fini
Une particule de masse m est placée dans un puits de potentiel infini V (x)=0 pour −a < x < a, la zone
extérieure étant inaccessible.
1. Retrouver le plus simplement possible les niveaux d’énergie des états stationnaires.
2. On s’intéresse aux états liés. Quelles sont les valeurs possibles de l’énergie ?
Tracer sans calcul l’allure de la fonction d’onde du fondamental. Son énergie est-elle a priori supérieure
ou inférieure à celle du puits infini de même largeur ?
On pose : √
2mE
k=
~
et p
2m(V0 − E)
K=
~
3. Ecrire l’équation de Schrödinger indépendante du temps dans les différentes zones.
4. Combien de constantes interviennent dans les amplitudes ? Lesquelles peut-on déjà éliminer ?
5. Quelles sont les conditions aux limites ?
6. Vu la forme du potentiel on admet que les fonctions d’onde des états stationnaires sont soit paires soit
impaires. En déduire que :
ka tan(ka) = Ka
ou
ka
− = Ka
tan(ka)
7. Etablir la relation
2ma2 V0
(ka)2 + (Ka)2 =
~2
8. En notant X = ka et Y = Ka déduire une méthode graphique de résolution.
9. Y a-t-il toujours des états liés. A quelle condition existe-t-il un seul état lié ?
10. Dans le cas où le puits devient très profond, retrouver les solutions du 1.
9
Exercice 18 Puits de potentiel rectangulaire fini double
On s’intéresse à une particule de masse m dans un double puits de potentiel suffisamment profond symétrique
par rapport à O. La largeur d’un puits est notée a et la profondeur V0 . La distance entre les puits est ∆. On
rappelle que les niveaux d’énergie d’un puits infini de largeur L sont donnés par
n2 π 2 ~2
En =
2mL2
10
Exercice 19 Corail quantique
En 1993, une équipe de l’entreprise IBM a réussi à déposer sur une surface métallique de cuivre 48 atomes de
fer formant un cercle de rayon R=7,1 nm en les manipulant à laide d’une pointe de microscope à effet tunnel.
La manipulation a été effectuée à une température très basse de 4 K pour ne pas que l’agitation thermique ne
désassemble la structure. Les atomes de fer forment alors une barrière quasi-infranchissable pour les électrons
libres du cuivre situés à l’intérieur du cercle (à la manière d’une barrière de corail qui coupe les vagues de
l’océan, d’où le nom imagé de "corail quantique" pour cette structure). La photo ci-dessous représente la
répartition de densité électronique (local densité of state) en fonction de la position mesurée à l’aide d’un
microscope à effet tunnel (STM : Scanning tunneling microscope).
On considère un unique électron confiné à l’intérieur du cercle formé par les atomes de fer. La fonction d’onde
de l’électron de masse m est notée ψ(M, t). On rappelle l’équation de Schrödinger vérifiée par ψ(M, t) pour
un électron soumis à une énergie potentielle V (M, t) :
∂ψ ~2
i~ =− ∆ψ + V (M, t)ψ(M, t)
∂t 2m
où ∆ désigne l’opérateur Laplacien.
On se ramène dans un premier temps à un problème à une dimension selon Ox : l’électron se trouve dans un
puits de profondeur infinie, situé entre x=0 et x=2R.
1. Expliquer le lien entre la fonction d’onde ψ(x, t) et ce que l’énoncé appelle la "densité électronique".
2. Etablir les expressions des énergies des états stationnaires de l’électron.
3. En assimilant le corail quantique à un puits unidimensionnel et en exploitant la photo, estimer l’énergie,
exprimée en eV des électrons piégés par le corail.
Se ramener à un problème unidimensionnel peut paraître critiquable. Il est possible d’affiner le modèle en
cherchant des solutions stationnaires de l’équation de Schrödinger en coordonnées cylindriques (r, θ) ne
dépendant pas de θ. On suppose que le corail quantique peut être modélisé par un puits infini circulaire de
rayon R.
11
Exercice 20 Corail quantique (suite)
4. L’examen de la photo permet-il d’affirmer que la fonction d’onde ψ(M, t) ne dépend pas de θ ? Pour-
quoi ?
5. A partir du formulaire et de la courbe ci dessous, calculer l’énergie des électrons piégés par le corail.
Le modèle unidimensionnel initial était-il suffisant ?
Formulaire :
On donne l’expression du Laplacien en coordonnées cylindriques dans le cas où ψ ne dépend que de la distance
r à l’axe :
1 ∂ ∂ψ
∆ψ = r
r ∂r ∂r
DOCUMENT :
On considère l’équation différentielle du deuxième ordre :
d2 F 1 dF
+ + F (u) = 0
du2 u du
Les solutions qui ne divergent pas pour u →0 sont de la forme F (u) = AJ0 (u)
où J0 est la fonction de Bessel de première espèce, A étant une constante
quelconque.
12
Exercice 21 Modèle du cristal unidimensionnel
On s’intéresse à un électron qui évolue dans un potentiel périodique unidimensionnel avec le profil périodique
de période a, tel que :
V (x) = 0 pour 0 < x < a − b
V (x) = V0 pour a − b < x < a
ϕ(x) = exp(iKx)u(x)
avec u une fonction périodique de période a et K ∈] − π/a; π/a[. Calculer |ϕ(x + pa)|2 avec p entier
et commenter.
4. Calculer ϕ(x + a) en fonction de ϕ(x). En déduire ϕ(a) et ϕ0 (a), et écrire deux nouvelles conditions
de continuité.
5. Donner une condition pour l’existence d’une solution sur l’ensemble du réseau (sans calcul).
Après calcul cela donne :
q2 + k2
cos Ka = cosh(qb) cos(k(a − b)) − sinh(qb) sin(k(a − b))
2kq
6. Dans la limite où b → 0 et V0 → ∞ avec bV0 = γ fixé, montrer que l’équation précédente devient :
sin(ka)
cos Ka = cos(ka) − Q
ka
avec Q = mγa/~2 . Résoudre cette équation dans les deux limites Q → 0 et Q → ∞.
7. Pour une valeur de Q quelconque, montrer qu’il existe des valeurs de l’énergie pour lesquelles cette
équation ne peut être satisfaite.
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Exercice 22 Effet Josephson (analyse de document)
Quand deux supraconducteurs sont séparés par une très fine couche d’isolant électrique, il apparaît de façon
tout à fait inattendue un courant électrique continu, dont la valeur est liée aux caractéristiques des supra-
conducteurs. Cet effet a été prédit en 1962 par Brian Josephson. Depuis, ce sandwich supra-isolant-supra est
appelé "jonction Josephson". D’où vient un tel effet ?
Quand un matériau devient supraconducteur, les électrons s’apparient en paires de Cooper et se condensent
sous la forme d’une unique onde quantique collective. Si l’isolant électrique séparant les deux supracon-
ducteurs est très fin, de l’ordre de quelques nanomètres, alors l’onde peut en quelque sorte déborder du
supraconducteur, ce qui permet aux paires d’électron de passer à travers l’isolant, par un effet quantique
appelé effet tunnel. En passant ainsi spontanément d’un supraconducteur à l’autre, les paires créent un
courant électrique. Chaque supraconducteur est caractérisé par une quantité appelée phase, à la signification
subtile. Le courant électrique dans la jonction est un courant continu dont la valeur est proportionnelle au
sinus de la différence de phase entre les deux supraconducteurs.
Si maintenant, on applique une différence de tension électrique constante entre les deux supraconducteurs,
alors un courant électrique cette fois alternatif apparaît en réaction aux variations de phases. Cet effet, qui
relie une tension continue à un courant alternatif est inhabituel. D’autant que la fréquence des courants
alternatifs ne dépend absolument pas de la taille des supraconducteurs, ni de leurs propriétés (température
critique, composition chimique). Cette fréquence dépend exclusivement de la tension appliquée et de
constantes fondamentales (la charge électrique de l’électron et le quantum d’énergie de Planck). Or une
fréquence peut se mesurer très précisément, à l’aide d’horloges atomiques, mais jusqu’à la découverte de cet
effet on ne savait pas mesurer très précisément une tension. L’effet Josephson permet ainsi de définir une
valeur référence de la tension qui sert ensuite à calibrer les appareils de mesures, et de s’assurer que 1 volt a
la même valeur en France et au Japon.
Les effets Josephson sont très sensibles à la valeur du champ magnétique, car la variation de la phase
d’un supraconducteur peut être reliée à un flux magnétique. Il est alors possible d’utiliser cette sensibilité
au champ magnétique pour construire des systèmes extrêmement précis de mesure de champ magnétique,
appelés SQUID : ces systèmes sont le moyen le plus précis pour mesurer un champ magnétique.
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Exercice 23 Effet Josephson (questions)
Questions
Le courant dû aux paires de Cooper dans une jonction Josephson est :
I = I0 sin(φ1 − φ2 )
où φ1 et φ2 sont les phases de la fonction d’onde collective de part et d’autre de la jonction. La différence de
phase obéit à l’équation suivante,
d(φ1 − φ2 )
~ = 2e(V1 − V2 )
dt
où V1 − V2 est la différence de potentiel entre les deux supraconducteurs.
1. En quoi la jonction Josephson a-t-elle un lien avec l’effet tunnel ? Comment se fait-il qu’apparaisse
une charge 2e dans l’équation d’évolution de la phase ?
2. Le texte indique qu’une tension continue entre les deux conducteurs donne lieu à un courant sinusoïdal.
Exprimer la fréquence du courant. Dépend-elle de la nature du supraconducteur utilisé ?
3. Expliquer pourquoi l’effet Josephson permet de définir une valeur de référence de la tension.
4. Que se passe-t-il quand la différence de potentiel entre les deux supraconducteurs est nulle ?
5. Lors de l’utilisation du SQUID pour détecter des champs magnétiques, la grandeur mesurée est une
tension électrique. Justifier.
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