PRESQUE UN HOMME - Mary Wood Allen Modif 28 Oct 2020 (48p) A5
PRESQUE UN HOMME - Mary Wood Allen Modif 28 Oct 2020 (48p) A5
PRESQUE UN HOMME - Mary Wood Allen Modif 28 Oct 2020 (48p) A5
82. Si vous êtes une jeune femme; consacrez votre moralité. Si vous êtes
un jeune homme, consacrez votre moralité, consacrez votre esprit, consacrez
vos pensées, consacrez votre coeur, consacrez votre âme, consacrez tout
ce que vous êtes et laissez Christ oeuvrer au travers de cela. Comme c’est
glorieux ! Vous avez des rivières à traverser, vous avez des–des ponts à
traverser, vous avez des–vous avez des bruyères, vous avez des fourrés, vous
avez des forêts, vous avez des lieux obscurs, vous avez de hautes collines,
vous avez de hautes montagnes. Et que faites-vous ? L’un de ces jours vous
vous tiendrez certainement là, vous regarderez en arrière et vous verrez d’où
vous êtes venus et vous serez jugés d’après la voie que vous aurez suivie.
Centrez votre–tout votre, tout votre esprit ainsi que toutes vos pensées sur
cette Etoile polaire, le Centre de Dieu, et ne vous En éloignez pas. Tenez-
vous-en juste à cela. Elle vous conduira exactement comme Elle a conduit les
mages, directement à Christ.
141. Que ces femmes qui sont ici ce soir, Seigneur, et qui éprouvent des
difficultés pour s’empêcher de suivre le train du monde, que leurs cheveux
poussent, et qu’elles s’habillent comme des dames, et qu’elles ôtent leur
maquillage et tous ces trucs, ces choses artificielles, qui montrent… Cela–
cela prouve en quelque sorte qu’elles ne sont pas en bonne santé, et le…
qu’il–qu’il–qu’il y a quelque chose qui cloche. Et puisse ce soir cette petite
Lumière mystique, Seigneur, qui les a poussés à lever leur main… puissent-ils
dire : « Seigneur, je me détourne des choses du monde ce soir. »
142. Ces hommes qui n’avaient pas eu la–la–la chose véritable qui ferait
qu’ils soient en mesure de parler à leurs femmes et les amener à se détourner
[de leurs voies] et des choses qu’elles font. Puissions-nous tous ensemble,
Seigneur, prendre simplement un autre chemin ce soir, étant avertis par Dieu,
par ce petit Message inhabituel de–de la Lumière de Dieu qui frappe nos
coeurs. Puissions-nous prendre un autre chemin ce soir et–et vivre pour Toi
le reste de nos jours, aller–rentrer chez nous avec Toi par un autre chemin
que celui que nous avions emprunté jusqu’ici. Accorde-le, Seigneur. Fais de
nous de meilleurs chrétiens, chaque chrétien qui est ici ce soir, Père, qui T’a
accepté et qui croit en Toi. Aussi, ont-ils essayé de mener une vie chrétienne;
mais qu’ils prennent un autre chemin ce soir, qu’ils reçoivent ce Don.
LES DONS DE DIEU TROUVENT TOUJOURS LEURS PLACES
JEFFERSONVILLE IN USA Dim 22.12.63
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Presque un Homme
PREFACE
Après ces choses, il arriva que la femme de son maître porta les yeux sur
Joseph, et dit: Couche avec moi!
Il refusa, et dit à la femme de son maître: Voici, mon maître ne prend avec
moi connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout
ce qui lui appartient.
Il n’est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m’a rien interdit,
excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un aussi grand
mal et pécherais-je contre Dieu?
Quoiqu’elle parlât tous les jours à Joseph, il refusa de coucher auprès
d’elle, d’être avec elle.
Un jour qu’il était entré dans la maison pour faire son ouvrage, et qu’il n’y
avait là aucun des gens de la maison,
Elle le saisit par son vêtement, en disant: Couche avec moi! Il lui laissa son
vêtement dans la main, et s’enfuit au dehors.
(Ge. 39 : 7-12)
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PRESQUE UN HOMME
par
MARY WOOD-ALLEN M. D.
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PRÉLUDE
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était amené à ne penser qu’à lui-même, et son œil perdait son éclat, ses
pieds trébuchaient souvent, et les jours et les nuits ne lui faisaient aucun
plaisir.
Alors qu’il atteignait les sommets de la maturité, il rencontra une créature
scintillante qui sourit très joyeusement quand il lui offrit son amour, et elle
dit triomphalement : « Je me suis gardée pure pour toi » ; et lui, connaissant
ses sombres secrets, ne put répondre, mais se contenta de baisser la tête
et de garder silence. Et, ainsi silencieux, il n’entendait plus la musique
enivrante de sa jeunesse, mais au lieu de cela, il lui vint aux oreilles le
bruit des sanglots d’une femme au cœur brisé, et les pleurs d’enfants
se lamentant au sujet du droit d’aînesse qui leur avait été perdu dans la
jeunesse rebelle de leur père. Et l’homme dit en soupirant :
« Ô si j’avais encore mon innocence,
Mon honneur intact ! Mais mon souhait est vain. »
Mais l’autre garçon fit la sourde oreille à la musique qui enivre le cerveau,
et il écouta avec son âme les mélodies heureuses du futur. Et son œil
devenait plus brillant et sa force augmentait et ses voies étaient droites et
pures, et alors qu’il s’approchait des sommets de la maturité, il rencontra
quelqu’un dont la robe brillait d’éclat et qui murmura : « Je me suis gardée
pure pour toi. »
Et il répondit avec joie : « Et moi pour toi » ; et ainsi leurs vies devinrent
une, et la mélodie des voix d’enfants heureux se rapprocha de plus en plus,
et il entendit la douce voix de la mère chantant à son bébé, et il contempla
les visages lumineux et roses qui, à chaque regard et geste, le remerciaient
pour leur don naturel de santé et d’honneur ; il bénit le grand Créateur de
Qui il avait reçu le don merveilleux d’une paternité potentielle, et il rendit
grâces d’avoir écouté sagement la voix de l’ange lui ordonnant de garder
son don pour ceux dont la vie, dans les années à venir, devraient être sa
possession la plus sacrée.
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Par Mary Wood-Allen M. D.
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« Oh ! certainement. »
8. « Alors assieds-toi ici et feuillette le Youth’s Companion
pendant que je termine ma lettre. »
Pendant quelques instants, il y eut un silence, puis le Docteur, posant
sa plume, se tourna vers le garçon et lui dit aimablement : « C’est toi
Carl Woodford, n’est-ce pas ? »
« Oui m’dame. »
9. « Cela fait si longtemps que je ne t’ai plus vu, au point que tu
as grandi et que je ne te reconnais presque plus. Tu deviens presque
un homme. Tu dois avoir quinze ans. »
« Pas encore. J’aurai quinze ans en juin prochain. »
« Presque un homme », dit doucement le Dr Barrett en regardant
pensivement le feu dans la cheminée. Après un moment de silence,
elle demanda : « Carl, qu’est-ce que c’est, être un homme ? »
10. Le garçon se redressa d’un air gêné, alors qu’il répondit.
« Eh bien ! c’est avoir grandi, et travailler à son propre compte. »
« Bien, ce n’est pas tout à fait cela, dit le Docteur en souriant, car j’ai
grandi et je travaille à mon propre compte, et pourtant je ne suis pas
un homme. »
« Peut-être que cela signifie avoir une moustache », dit Carl, avec une
légère rougeur couvrant son visage.
« Cela a certainement un rapport avec ça, mais Mme Flynn a une
moustache, et elle n’est pas un homme. »
« Bien, alors je ne sais pas comment l’expliquer », dit Carl.
11. « Tu as étudié la grammaire, veux-tu bien analyser le mot
homme ? »
« Homme est un nom commun, genre masculin, troisième… »
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es le premier à être venu dans la maison de ton père. Après que ta vie
a commencé, tu étais encore trop petit pour être visible à l’œil nu, et
tu aurais été perdu si tu étais venu au monde. Mais une maison avait
été préparée pour toi dans le corps de ta mère, où tu grandissais jour
après jour. La nourriture qu’elle mangeait te nourrissait aussi bien
qu’elle-même. L’air qu’elle respirait, c’était la vie pour toi aussi bien
que pour elle. »
35. « Tu as vu l’oiseau mâle apporter de la nourriture à l’oiseau
femelle alors qu’elle couve ses œufs, et attend que les oisillons sortent,
et tu as pensé que c’était beau de regarder comment il lui apporte ses
tendres soins. C’est de la même manière que ton père veillait sur ta
mère et toi. Il pourvoyait à tout ce qui était le plus agréable possible,
il a ôté de son chemin tous les soucis, afin qu’elle soit heureuse et
te rende donc heureux. Son amour pour elle a revêtu une nouvelle
et étrange tendresse qu’il n’avait pas connue auparavant. Et elle, en
te gardant au chaud et tout près dans l’enceinte de son corps, elle
pensait à toi et t’aimait. Elle se demandait à quoi tu ressemblerais
; elle rêvait de toi ; elle s’imaginait pouvoir sentir tes doigts bouger ;
elle a préparé tes petits vêtements, dont chaque point de tissage avait
été fait en pensant tendrement au bébé qu’elle n’avait jamais vu. Puis
un jour, elle a crié à cause de la grande douleur qu’elle éprouvait dans
son corps, mais avec une joie dans le cœur : ‘Ô mon bébé arrive.’ »
36. « Puis, pendant de longues heures, elle a souffert, descendant
presque jusqu’aux portes de la mort, pour que tu aies la vie. Mais
elle n’a jamais murmuré; malgré toute la peine et la douleur qu’elle
éprouvait dans son corps, son âme même était pleine de joie à l’idée
que bientôt elle te tiendrait dans ses bras. Quand toutes ces heures de
péril et d’angoisse étaient passées, et que tu étais dans les bras de ta
mère, ton père est venu et s’est penché sur vous deux avec un amour
sans mesure. Et en contemplant ton petit visage, ils ont compris ce
que les Écritures signifiaient quand Elles ont dit : ‘Et les deux seront
une seule chair’. En effet, n’es-tu pas un accomplissement vivant
de cette Parole ? Tu es une partie de chacun d’eux, une partie
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unie dans un être vivant qui leur appartient tous deux. Puis, pour
la première fois, ils ont pu prendre conscience, même faiblement, du
tendre et ardent amour de leur Père céleste qui leur avait accordé de
connaître par expérience Ses sentiments envers ses enfants. »
37. De grosses larmes remplirent les yeux du garçon pendant
qu’elle parlait, et alors d’une voix étranglée, il dit : « Je ne pense
pas que je puisse me montrer encore désobéissant, Dr Barrett. Je
ne comprenais pas tout cela comme maintenant. Vous savez, nous
n’entendons parler de ces choses que parmi les garçons, et j’en étais
arrivé à penser qu’il y avait une raison pour laquelle je devrais avoir
honte de mon père et de ma mère ; mais tout me semble si différent
maintenant. J’aimerais que vous puissiez parler aux autres garçons
comme vous m’avez parlé. »
38. « Ce n’est peut-être pas possible que je le fasse, bien que je
doive être heureuse de le faire, mais tu peux les aider à avoir une
conception plus correcte de ces sujets. Tu peux surtout les aider à
traiter les femmes et les filles avec plus de respect qu’ils ne le font
d’habitude, car tu peux voir à quel point causer préjudice à une
fille, c’est causer préjudice au monde entier. »
« Je ne saisis pas très bien », dit Carl.
« Tu peux comprendre que celui qui aurait causé préjudice à ta mère,
dans son enfance, aurait causé préjudice à tous ses enfants, n’est-ce
pas ? »
« Oh ! oui. »
39. « Et ce préjudice pourrait être transmis aux générations
futures. Il y avait une pauvre fille, il y a environ cent ans de cela,
dont les gens de bien ne prenaient pas soin, et à qui les méchants
faisaient du tort ; aujourd’hui, elle est connue comme une ‘mère
des criminels’, et personne ne peut dire où le mal prendra fin. Tu te
sentirais très indigné si tu apprenais que quelqu’un avait causé un
préjudice à ta mère dans sa jeunesse, et tu ressentirais la même chose
si quelqu’un faisait du tort à tes sœurs. »
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49. Quelques mois plus tard, Mlle Bell et Mlle Lane firent de
nouveau appel au Dr Barrett.
« Venez-vous avec un autre problème ? », demanda le docteur.
« Non, nous venons pour vous faire rapport des progrès et pour
apprendre, si possible, juste pour vous dire comment les choses ont
évolué. Il y a un merveilleux changement dans l’école. Les filles
et les garçons ne sont pas moins amicaux, mais c’est sans cette
sentimentalité idiote qui était si insupportable. À présent, ce ne sont
plus que de vrais et bons camarades, et ils semblent s’entraider à être
ordonnés, polis et studieux. Comment avez-vous fait ? »
50. « Peut-être que tout le mérite ne revient pas à moi seule, mais
je dirai que j’ai donné à Carl l’instruction, dont je pensais, qu’il avait
besoin, et qu’il a transmis le bon message. Plusieurs garçons sont
venus me voir, une fois par mois, pour étudier ce qui les concerne, et
je peux voir qu’ils ont grandi pour avoir du respect pour eux-mêmes
et une profonde considération pour toutes les femmes. Carl était ici
hier soir, et il a déclaré : ‘ Dr. Barrett, je suis si heureux que Mlle
Bell m’ait envoyé auprès de vous avec cette note, car ce que vous
m’avez dit ce soir-là a changé toute ma vie ; ça, j’en suis certain. Je
me sens tellement plus propre de fonds en comble, et j’ai tellement
plus de respect pour moi-même. Et je pense si différemment des filles
et des femmes, et en particulier de ma mère, et je me rends compte,
comme je ne l’ai jamais fait auparavant, combien c’est important
d’être presque un homme.’ »
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Presque un Homme
UN PASSAGE ET UN DON
51. Trois passages délimitent le chemin de l’existence terrestre :
un à l’entrée que nous appelons la porte de la naissance ; un autre à
la sortie que nous appelons la porte de la mort ; et enfin un autre à
l’entrée du merveilleux Pays des Adolescents, que nous appelons la
porte de la masculinité ou de la féminité. À chacune de ces portes,
un merveilleux don est offert à chaque individu. À la porte de la
naissance, c’est le don de la vie terrestre ; à la mort, c’est le don de
la vie sans fin ; et à la porte qui s’ouvre sur le Pays des Adolescents,
c’est le don de la vie créatrice. Vous voyez que chaque don est un don
de vie.
52. Le chemin de la vie terrestre, qui commence au passage de
la porte de la naissance, passe par la prairie ensoleillée de l’Enfance,
mais aussi par un pays étrange et mystérieux que nous avons appelé le
Pays des Adolescents, avant d’atteindre les Sommets de la Maturité.
Ce Pays des Adolescents a la particularité que ses habitants ne sont
ni des enfants ni des adultes, et pourtant, avec l’inexpérience des
enfants, ils ont beaucoup de désirs et d’émotions des adultes. Cela
constitue un élément très dangereux ; tandis qu’une autre source de
danger, c’est le fait qu’une orientation adéquate n’est pas toujours
donnée pendant cette période de transition, ou, si elle est offerte,
elle est fièrement rejetée par ceux qui pensent qu’être dans leur
« adolescence » les rend plus sages que ce qui est écrit.
53. Lorsque nous visitons des pays étrangers, nous sommes
reconnaissants de recevoir des conseils et des directives, surtout si
nous ne connaissons pas la langue; ainsi, si nous n’engageons pas un
guide, au moins nous achetons un guide de voyage . Il me semble donc
que nous ne devons pas nous rebeller contre les guides de voyage (2)
au Pays des Adolescents, sachant que celui qui a voyagé dans un pays
(2) Ouvrage destiné à aider les voyageurs par des informations générales ou pratiques.
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peut en montrer les beautés, et mettre en garde contre les dangers que
le voyageur inexpérimenté ne reconnaîtrait pas.
54. Nous pouvons visiter l’Angleterre, l’Italie ou l’Allemagne
à plusieurs reprises et, à chaque voyage, nous pouvons profiter
de nos expériences passées, mais nous ne passons par le Pays des
Adolescents qu’une seule fois, et les leçons que nous tirons de ce
voyage, nous pouvons les utiliser seulement au profit des autres. C’est
pourquoi, sur les Sommets de la Maturité, de nombreuses personnes
sont impatientes d’allumer un phare (3) pour ceux qui sont encore
dans leur « adolescence ». Ils aideraient volontiers les autres à éviter
les petits chemins où ils ont rencontré des catastrophes, car ils ont
appris une vérité très solennelle selon laquelle, c’est dans la jeunesse
que l’individu détermine ce que sera sa maturité.
55. Les semences, semées dans la prairie ensoleillée de l’Enfance
et dans les vastes champs du Pays des Adolescents, sont récoltées
dans les hautes terres de la Maturité ; et la récolte est toujours
plus abondante que la graine semée. Le caractère colérique et les
grimaces de l’enfance se renforcent dans la rudesse, la mauvaise
humeur et l’attitude réservée de l’homme. L’oisiveté et l’évitement
de la jeunesse deviennent l’inconstance, et le manque de fiabilité dans
l’adulte. La négligence du devoir et la recherche inlassable du plaisir
du garçon peuvent être récoltées dans la dissipation, et la ruine de la
vie chez l’adulte. C’est donc une chose très sérieuse de passer par son
« adolescence », et le jeune sage acceptera tout guide qui lui montrera
un chemin sûr. Puis-je revendiquer le privilège d’agir pendant un petit
moment à ce titre ?
56. Le Roi de ce pays a édicté des lois qui le gouvernent et qui en
constituent la sagesse ; Il a construit des chemins où l’on peut marcher
en toute sécurité. Les lois que le Roi a édictées ne sont pas dures et
cruelles, mais elles sont bénéfiques ; et Il ne renie aucun véritable
bien. Il dit au voyageur : « Tu m’appartiens, et Je désire ton plus
(3) Puissant dispositif lumineux qui signale aux marins la proximité d’une côte.
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73. C’est un fait vraiment merveilleux que Dieu nous ait créés
de sorte que le résultat de nos actes ne se limite pas à nos propres
vies, mais qu’il laisse son empreinte sur ceux qui viendront après
nous. Nous ne sommes pas des unités séparées, mais des maillons
d’une chaîne de transmission interminable. De ce fait, nos vies ont des
conséquences bien plus importantes que si leurs résultats s’arrêtaient
à nous-mêmes. Si nous nous soucions de l’avenir de notre pays,
prenons à cœur la pensée qu’il sera ce que nous en avons fait nous-
mêmes. La Bible exprime la même idée de plusieurs façons. « Ce
qu’un homme sème, c’est ce qu’il moissonne », ne veut pas juste
dire que son avenir sera influencé par sa conduite, mais que son futur
dans ses enfants sera un tableau dont il est lui-même l’auteur.
74. Les hommes écrivent des testaments et lèguent à leurs enfants
leur or, leurs maisons ainsi que leurs terres, mais parfois, contrairement
à leur testament, ils lèguent à leurs enfants une demeure corporelle de
qualité inférieure, et d’une constitution si médiocre qu’elle se délabre
précocement par une maladie, ou tombe en ruine dès le début de la
vie.
75. Cela nous semblerait plutôt amusant que quelqu’un s’asseye et
écrive son testament, en disant : « Je lègue à ma fille Mary ma peau
au teint jaune, couverte de plaques et de boutons, conséquence
de mes propres mauvaises habitudes de la vie. Je lègue à mon fils
John, les effets de la vie de débauche que j’ai menée pendant ma
jeunesse, avec une passion similaire pour les liqueurs et le tabac.
Je lègue à mon fils Harry mon tempérament colérique, irritable
ainsi que la goutte rhumatismale que j’ai attrapée pour avoir
désobéi aux lois de la physiologie ; et à ma fille Elizabeth, mon
tremblement des nerfs, ainsi qu’une nature aux mœurs relâchées.
» Mais en réalité, c’est ce que beaucoup de parents font, et les enfants
trouvent cela triste plutôt qu’amusant.
76. Par contre, si quelqu’un a mené une vie de droiture et de
haute moralité, et qu’il a obéi aux lois de la physiologie, ses enfants
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des nerfs dérangés, et qui ne sont pas parfois faibles d’esprit. Des
systèmes nerveux endommagés, ce sera peut-être la conséquence
de cette complaisance, pour plusieurs générations à venir. Les
enfants, dont les parents consomment du tabac, meurent souvent
de la paralysie infantile. J’ai connu deux cas où le bébé pleurait
sans arrêt, jusqu’à ce qu’on ait placé la pipe de tabac entre ses
lèvres. »
80. Le Dr. Pidduck soutient que jamais le péché du père n’est
puni sur ses enfants de façon plus remarquable que le péché de
la consommation du tabac. « La débilité (7), l’hypocondrie (8),
l’hystérie (9), l’aliénation mentale (10), le nanisme (11), la tuberculose,
la mauvaise santé chronique, ainsi que les morts prématurées des
enfants des fumeurs invétérés, témoignent amplement sur la faiblesse
et l’instabilité de la condition physique transmise par ces habitudes
pernicieuses. »
81. Les effets de l’alcool sur l’enfant sont aussi notoires, et les
témoignages viennent de toutes parts que les dégénérescences ne se
limitent pas qu’à l’individu, mais se transmettent aux générations
suivantes. Parfois on constate cette influence dans le retard de
croissance, tant mentale que physique. Le Dr. Langden Downe signale
plusieurs cas de ce genre, où les enfants avaient atteint l’âge de 22 ans,
mais restaient toujours de petits enfants, avec une stature identique,
capable uniquement de se tenir à côté d’une chaise, d’émettre quelques
sons monosyllabiques, et de s’amuser avec des jouets.
82. Le Dr. F.R. Lees, en parlant des dommages que l’alcool inflige
au foie, dit : « Et souvenez-vous-en, quels que soient les dommages
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