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Université Ibn-Tofail

Faculté des Sciences


Département de Physique

Cours de la Mécanique Quantique:


SMP-S4

Prof. Mohamed Gouighri


[email protected]

Année Universitaire 2019/2020

Mohamed Gouighri Cours de la Mécanique Quantique


Plan du cours
● Chap: I. Fondement Physique de la Mécanique
Quantique
● Chap: II. Bases mathématiques de la théorie
quantique
● Chap: III. Description des Phénomènes Physique
et Postulats de la Mécanique Quantique
● Chap: IV. Etude de Quelques Systèmes
Quantiques Simples
Plan du cours
● Chap: I. Fondement Physique de la Mécanique
Quantique
● Chap: II. Bases mathématiques de la théorie
quantique
● Chap: III. Description des Phénomènes Physique
et Postulats de la Mécanique Quantique
● Chap: IV. Etude de Quelques Systèmes
Quantiques Simples
LA PHYSIQUE EN 1892

La physique est définitivement constituée dans ses concepts


fondamentaux ; tout ce qu’elle peut désormais apporter,
c’est la détermination précise de quelques décimales
supplémentaires.

Il y a bien deux petits problèmes :


1 - Résultat négatif de l’expérience de Michelson
2- Corps noir,
mais ils seront rapidement résolus et n’altèrent en rien notre
confiance…
4 Lord Kelvin
LA PHYSIQUE EN 1900

1. Théorie atomique: la matière est constituée d’atomes dont la masse et la


charge sont plus ou moins connues

2. L’existence de l’électron est reconnue, on connaît sa masse et sa charge

3. La théorie cinétique des gaz est établie: PV=nRT

4. Le tableau périodique a été développé empiriquement, mais les raisons de


la périodicité ne sont pas comprises
(atomes le long d’une colonne du tableau ont les mêmes propriétés chimiques)

5
Les limites de la physique
classique
La physique classique qui explique le comportement des systèmes
physiques grâce à des modèles mécaniques à l’échelle humaine
(jusqu’à la fin du 19e siècle) n’arrive pas à expliquer les éléments
suivants:

- Le comportement des particules se déplaçant à de grandes vitesses

- Le spectre d’émission du corps noir

- Le modèle atomique.

6
1. Le comportement des particules se

déplaçant à de grandes vitesses

7
Le comportement des particules se déplaçant à de
grandes vitesses

Rapport
v2
3
c2
Expérimental

0 MeV
0 5 10 15
Energie cinétique
8
Le comportement des particules se déplaçant à de
grandes vitesses

Rapport
v2
3
c2
Expérimental
Classique
2

0 MeV
0 5 10 15
Energie cinétique
Le comportement des particules se déplaçant à de
grandes vitesses
La théorie de la relativité restreinte est née
Rapport
v2
3
c2
Expérimental
Classique
2 Relativiste
mo
m
v2
1 1- 2
c
0 MeV
0 5 10 15
Energie cinétique
Le spectre d’émission du corps noir

11
La lumière est un phénomène ondulatoire

Pratiquement toutes les propriétés connues de la lumière


- sa réflexion
- sa diffraction par les surfaces (change de direction)
- sa dispersion par un prisme (différentes couleurs)
- les phénomènes d’interférence

Peuvent être expliquées par la théorie de Maxwell et les


équations ondulatoires

…mais il y avait des problèmes…

12
La théorie ondulatoire ‘classique’ de la lumière

La lumière est une onde électromagnétique qui se déplace


à une vitesse déterminée.

Galilée ~ 1620 a été le premier à suggérer que la lumière


a une vitesse déterminée

Roemer ~ 1676 a été le premier à vérifier cette hypothèse:

La théorie de Maxwell combine les propriétés électriques


et magnétiques de la lumière
Ondes électriques et magnétiques se propagent dans
le vide à une vitesse déterminée: c = 2.997 x 108 m/s

13
Les champs électriques et magnétiques sont perpendiculaires l’un à l’autre et
perpendiculaires à la direction de propagation
de la lumière.

14
15
Mais quels étaient les problèmes de la
théorie ondulatoire de la lumière ??

Elle n’a pas pu expliquer deux phénomènes


physiques qui pouvaient être mesurés de
manière très précise:
a- Le rayonnement du corps noir

b - L’effet photoélectrique

L’explication de ces deux phénomènes a donné


naissance à un nouveau domaine des sciences:

La mécanique quantique
17
Expérience a: Rayonnement du corps noir

18
Deux questions simples
• Pourquoi lorsqu’on chauffe un objet, celui-ci émet-il de
la lumière ?

• Pourquoi la couleur de la lumière émise change-t-elle


avec la température ?
Deux questions simples

• Pourquoi lorsqu’on chauffe un objet, celui-ci émet-il de


la lumière ?

• Pourquoi la couleur de la lumière émise change-t-elle


avec la température ?
Aux basses T il émet une lumière rouge, quand T augmente , elle
vire à l’orange, puis au jaune, au blanc et enfin au bleu.

• Le problème du corps noir consiste à comprendre et décrire


mathématiquement ce qui se passe quand un morceau de fer
chauffé passe de la couleur rouge à la couleur blanche, en émettant
une quantité de lumière de plus en plus importante.
20
Le défi des plus grands esprits
• Le problème du corps noir a défié les
plus grands esprits, de Kirchhoff à
Hawkins en passant par Planck et
Einstein.

• En 1859, Kirchhoff montra que le Max Planck et Albert Einstein.


rayonnement émis par les objets qui
absorbent tout le rayonnement
incident ne dépend pas de la nature de
l’objet. Un tel objet est appelé corps
noir car à cause des températures
faibles, il est noir (il absorbe la
lumière incidente et son rayonnement
émis n’est pas visible).
21
Gustav Kirchhoff
Comment faire un corps noir

Kirchhoff a indiqué comment construire un corps noir. Il s’agit de


former une cavité dans un corps solide dont les parois sont gardées
à une température constante et uniforme T et de percer un petit
trou dans l’une de ses parois. L’ouverture est un corps noir car la
lumière qui entrera dans la cavité sera absorbée par les parois de
celle-ci. Le rayonnement qui sortira par l’ouverture sera
uniquement le rayonnement émis par le corps noir.
cavité
rayonnement émis
Modèle physique du par le corps noir
corps noir
ouverture

22
Le corps noir: résultats expérimentaux

Les chercheurs du XIXe siècle découvrirent deux propriétés


importantes du rayonnement thermique:
• Quand la température augmente,
l’intensité du rayonnement émis
par un corps augmente
rapidement.
• Plus la température du corps est
élevée, plus la longueur d’onde
associée au maximum de la
distribution du rayonnement est
courte.

23
La loi de Stefan-Boltzmann
On peut alors écrire quantitativement le premier énoncé. L’intensité
totale du rayonnement I (la puissance émise à toute les longueurs d’onde
par unité de surface) émis par le corps noir:

I   T4
Où T est la température du corps noir, exprimée en kelvin, et  est
une constante appelée de Stefan-Boltzmann.
La valeur recommandée est:  = 5,670 x 10-8 W/m2.

Joseph Ludwing
Stefan Boltzmann
25
La loi du déplacement de Wien

Le deuxième énoncé peut être remplacé par la relation:

maxT  2,898  10-3 m  K

Où max est la longueur d’onde pour laquelle l’intensité


du rayonnement émis par le corps noir à une température
T est maximale.

26
Le pic du rayonnement solaire est situé à 500 nm environ. Déterminez la
température de surface de notre Soleil.

27
Le pic du rayonnement solaire est situé à 500 nm environ. Déterminez la
température de surface de notre Soleil.

2,898 10-3 m  K 2,898 10-3


Réponse: T   = 5,8 103 K
max m 500 10-9
28
La température de la peau est voisine de 35 °C. Quelle est la
longueur d’onde du pic d’intensité du rayonnement émis par
la peau ?

Réponse: 9,41 mm

29
Nous pouvons considérer les étoiles comme des corps noirs. Le tableau
ci-dessous indique la longueur d’onde du pic de rayonnement pour trois
étoiles.
Étoile max (mm) Couleur

Sirius 0,33 Bleue


(rayon 1,71 fois celui du soleil)
Soleil 0,50 Jaune

Betelgeuse 0,83 Rouge


(rayon 900 fois celui du Soleil)

Déterminez la température de surface et l’intensité du


rayonnement émis pour ces trois étoiles.

30
Réponses:

Température Intensité
Étoile max (mm) Couleur (K)
(W/m2)

Sirius 0,33 Bleue 8,8 x 103 K 3,4 x 108

Soleil 0,50 Jaune 5,8 x 103 K 6,4 x 107

Bételgeuse 0,83 Rouge 3,5 x 103 K 8,4 x 106

31
Données expérimentales de la distribution
d’énergie du rayonnement d’un corps

• Si la température augmente, la
quantité totale d’énergie
augmente.
– Illustrée par l’aire sous la
courbe

• Lorsque la température
augmente, le pic est décalé vers
des longueurs d’onde plus
courtes.

32
Du point de vue classique, le rayonnement thermique résulte
de l’accélération des particules chargées situées près de la
surface du corps chauffé; ces particules émettent un
rayonnement, tout comme une antenne. Le spectre continu
du rayonnement émis par l’objet est lié à la distribution des
accélérations des charges électriques soumises à l’agitation
thermique.
Vers la fin du 19e siècle, il devenait évident que l’explication
classique du rayonnement thermique n’était pas satisfaisante,
le problème fondamental consistait en effet à expliquer la
distribution spectrale du rayonnement émis par un corps noir.

33
À la recherche de l’équation de la radiance
La loi de Stefan-Boltzmann et la loi du déplacement de
Wien ne présentent pas la situation complète de la
distribution d’un corps noir. Il manque l’intensité du
rayonnement en fonction de la longueur d’onde. On définit
la radiance spectrale RT(,T), de telle sorte que la puissance
émise par unité de surface dans l’intervalle de  à  + D
pour un corps noir à une température T est RT(,T) d.
L’intensité I peut être calculée en intégrant RT(,T) sur
toutes les longueurs d’onde.

 
I   RT  ,T d 
0

34
Résumé des principaux résultats expérimentaux
concernant la radiation d’un corps noir
 La radiation provenant de l’intérieur de la cavité est plus
intense que celle provenant de la paroi externe.
La radiance spectrale est identique pour tous les corps noirs à
même température peu importe le matériau dont il est fabriqué.
La position du maximum de la courbe de la radiation
spectrale change avec la température du corps noir; c’est la loi
du déplacement de Wien.
La radiation spectrale totale varie selon la quatrième
puissance de la température exprimée en Kelvin; c’est la loi de
Stefan-Boltzmann.

35
Loi du rayonnement de Wien

Wilhem Wien suggéra que l’oscillation des atomes constituant la


cavité expliquait l’émission de la radiation; l’énergie de vibration
des atomes provient du chauffage du corps noir.
Une expression de la radiance spectrale fut proposée
en 1896 par Wien:

R(,T )  A -5 e- B/ T
En septembre 1900, des mesures de rayonnement pour des
longueurs d’onde comprises entre 120 µm et 18 µm s’écartaient
de près de 50% de la loi de Wien (dans cet intervalle) !
36
La loi de Rayleigh-Jeans

• Mais en juin 1900, Lord


Rayleigh proposa une autre
expression qui concordait
mieux pour des grandes
longueurs d’onde.

R(,T )  CT  -4

John William Strutt, troisième baron


Rayleigh

37
La catastrophe
de l’ultraviolet

38 38
La catastrophe
de l’ultraviolet
• La théorie classique n’expliquait
pas les données expérimentales.

• Pour de grandes longueurs d'onde,


la loi de Rayleigh-Jeans
convenait.

• Mais elle est totalement


inadéquate pour des courtes
longueurs d’onde (tend vers
l’infini).

• Pour des très courtes longueurs


d’onde, l’observation indiquait
une énergie nulle.

• Cette contradiction est appelée


« catastrophe ultraviolette ».
39
39
Max Planck

• naît en 1858 à Keil en Allemagne.

• Il entreprend en 1889 à l’université de Berlin des


études sur les rayonnements électromagnétiques.

•Ses professeurs n’étaient autres que Helmholtz et


Kirchhoff,

• Il participa activement à l’édification de la théorie


quantique, en introduisant la constante h en 1900.

• Il n’admettra jamais l’interprétation probabiliste


de la physique quantique mais reçoit tout de même
le prix Nobel en 1918.

• Il meurt à Götingen en 1947


40
Idée géniale de Planck:
Quantification de l’énergie
 Selon Planck, les parois de la cavité se comportent
comme des petits oscillateurs harmoniques.
 Les oscillateurs ne pouvaient osciller qu’avec une
énergie représentant un multiple de hn (n :
fréquence de l’oscillateur)
 La matière ne peut émettre l’énergie radiante que
par quantités finies proportionnelles à la
fréquence.
 Le facteur de proportionnalité est une constante
universelle, ayant les dimensions d’une action
mécanique, la célèbre constante de Planck:
h = 6,626 x 10-34 J.s

41
La loi de Planck

• Pour expliquer la courbe de radiance spectrale d’un


corps noir, Planck a obtenu l’équation suivante:

2 c 2 h 1
R(  ,T )  
 5 hc
e  KT
-1

Pour les faibles fréquences et les hautes températures,


les échanges énergétiques entre la matière et le
rayonnement mettent en jeu un très grand nombre de
petits grains d’énergie: tout se passe comme si ces
échanges se faisait d’une façon continue (on retrouve la
loi de Rayleigh-Jeans).
42
L’idée de Planck représente une coupure dramatique avec la
physique classique qui permet toutes les valeurs d’énergie
pour un système physique. Un des fondements de la théorie
newtonienne est : « La nature ne présente pas de discontinuités ».
Ainsi, l’énergie serait discrète. Cependant, selon Planck,
ce n’est qu’un artifice mathématique temporaire…erreur!

43
Physique classique vs physique quantique

44
L’interprétation d’Einstein
Cette notion nouvelle de "lumière quantique" sera
reprise en 1905 par Albert Einstein. Il postule que
chaque oscillateur possède une énergie quantifiée:
nhn où n est le niveau d’énergie. Il parle ici de
quantité quantifiée, et non plus seulement d’un artifice
mathématique.
C’est la naissance du photon et le début de la
quantification de l’énergie…mais tous n’y croient pas.

Une nouvelle particule immatérielle est donc née: LE PHOTON


- Sa masse au repos est : m0 = 0
- sa vitesse dans le vide est: c = 3 108 ms-1
45
Albert Einstein
 naît en 1879 à Ulm.
 En 1905 il publie 5 mémoires dans « Ammalen der
physik »
1- une thèse physique,
2- étude sur l’effet photoélectrique
3- traite des probabilités du mouvement Brownien,
4- le plus connu est la relativité restreinte,
5- est un corollaire du précédent.
Il adopte un position marginale par rapport à la théorie
quantique.
Il reçoit en 1921 un prix Nobel de physique pour son
travail sur l’effet photoélectrique.
Il est mort en 1955 à Princeton. 46
Les principales équations
La loi du déplacement de Wien
hc
maxT   2,898  10-3 m  K
4,965k
La loi de Stefan-Boltzmann
2 5 k 4
I 2 3
T4
15c h
La loi du rayonnement de Planck
2 c 2 h 1
R(  ,T )  
5 hc
e  KT - 1
47
Expérience b: L’effet photoélectrique

48
L’effet photoélectrique

Une deuxième expérience que la physique classique et les


équations de Maxwell ne surent pas expliquer….

Hertz (1887) note que des électrons sont émis quand de la


lumière frappe un métal placé sous vide.

De plus:

2. L’énergie cinétique des électrons émis dépend uniquement


de la fréquence de la lumière (et non de son intensité)

3. Il ne semble pas y avoir de délai entre l’instant où la


lumière irradie le métal et l’éjection des électrons
49
Expérience 2: L’effet photoélectrique
Expérience:

Pour une fréquence donnée,


Déterminer l`énergie cinétique
des électrons émis en augmentant
le potentiel négatif de l’écran
jusqu’à ce que le courant
électrique mesuré soit nul

Un métal sous vide illuminé par de la lumière de courte longueur d’onde


émet des électrons; il n’en émet pas s’il est irradié par de la lumière de
longueur d’onde plus longue qu’une valeur bien déterminée
POURQUOI ??

50
Energie cinétique La pente est la même pour
tous les métaux !!

La fréquence minimale est différente


Fréquence (s-1)

Energie(max)  h(n -n 0 )
h: pente déterminée expérimentalement
Elle est identique à la constante de Planck

51
Constatations expérimentales

52
Constatations expérimentales
• Si V > 0 pour une valeur suffisamment élevée de V, tous les
photoélectrons émis atteignent l’anode, et le courant I atteint
une valeur maximale. Si on augmente davantage V le courant
demeure constant. Cependant, la valeur maximale du courant
est proportionnelle à l’intensité lumineuse.

• Si V < 0 Seulement les e- avec une énergie cinétique initiale


Ke = ½ mv2 > | eV | atteignent l’anode. Si | V | > | V0 | aucun
électron n’atteint l’anode. Le potentiel d’arrêt V0 est
indépendant de l’intensité lumineuse.

53
Ce que l’on doit expliquer
1. Émission de photoélectrons si n » n0
(fréquence seuil);
2. Présence d’un potentiel d’arrêt V0 si
| V | > | V0 | ;
i courant
3. Le potentiel d’arrêt est indépendant Si n » n0
de l’intensité lumineuse;
4. L’émission des photoélectrons est
instantanée;
5. Le courant photoélectrique est
proportionnel à l’intensité lumineuse
de la source.
I lumineuse
54
La théorie classique ondulatoire de la lumière ne peut pas
expliquer ce phénomène

Il faudrait plus de 700 ans pour qu’un rayon de lumière


d’intensité 10-10 watts/m2 arrache un électron d’une plaque
de métal

(vitesse réelle: 10-9 s…

55
Explication de Einstein en 1905:
Hypothèse: un faisceau de lumière consiste de paquets
d’énergie ‘les photons’ qui ont chacun une énergie
définie:

hc c: vitesse de la lumière dans le vide


E  hn  c= 2.998 x 108 m s-1

L’énergie d’un électron émis par un métal est la différence entre
l’énergie d’un photon et l’énergie nécessaire pour le détacher
du métal (w: travail)

1 2 u: vitesse de l’électron
Emax(electron)  hn - w  mu
2 m: masse de l’électron

Energie cinétique
56
Dualité de la nature de la lumière: onde et corpuscule
Einstein: l’énergie du photon:

1 2
E  hn  mc
2

57
Exemple 1
Calculez l’énergie d’un photon si:
a)  = 400 nm
b  = 700 nm

Remarque: 1 eV = 1,6 x 10-19 J

Solution
La lumière visible contient des photons dont l’énergie varie
entre: 1,77 et 3,1 eV
 = 400 nm 3,1 eV
 = 700 nm 1,77 eV
58
Exemple 2

L’intensité de la lumière solaire à la surface terrestre est


environ 1400 W/m2. Si l’énergie moyenne d’un photon est de
2 eV ( = 600 nm), calculez le nombre de photons frappant
une surface de 1 cm2 à chaque seconde.
Réponse
À chaque seconde 1400 J/m2 = 0,14 J/cm2

Si N est le nombre de photons de 2 eV d’énergie qui possèdent


au total 0,14 J (8,75 x 10 17 eV).

On trouve N = 4,38 x 1017 photons (à chaque seconde).

59
Exemple 3
Si la longueur d’onde maximale pour observer l’effet
photoélectrique est de 564 nm dans le cas du potassium (K),
calculez:
1242 eV  nm
a) Le travail d’extraction f f  2,20 eV
564 nm

b) Si la longueur d’onde de la lumière utilisée est de 400 nm,


déterminez l’énergie cinétique maximale des photoélectrons.
1 2
mvmax  eV0  hn -f  0,90 eV
2
Ainsi le potentiel d’arrêt (pour le potassium) est de 0,90 Volt, si la
longueur d’onde de la lumière utilisée est  = 400 nm.
60
Exemple 4
Une lumière poly chromatique comprenant 3 radiations (λ1=450
nm ; λ2= 610 nm ; λ3=750 nm) irradie un échantillon de
potassium, contenu dans une ampoule. L‘énergie d'ionisation vaut
2,14 eV (énergie nécessaire a arracher un électron de l'atome de
potassium).
1. Etablir la relation E(eV) = 1241 / λ(nm)
2. quelle(s) radiation(s) donne(nt) lieu a l'effet photoélectrique ?
3. Quelle est la vitesse des électrons expulses du métal ?
Masse de l'électron 9,1 10-31 kg.

61
Solution
Energie du photon E=hn= hc/
E (joule)= 6,62 10-34 *3 108 /  (1)
1eV=1,6 10-19 J et 1 nm = 10-9 nm
diviser l'expression (1) par 1,6 10-19 et multiplier par 109.
E (eV)= 1241 /  (nm)
Utiliser la relation précédente pour calculer l‘énergie associée a
chaque photon
E1= 1241/450=2,76 eV ; E2= 2,03 eV ; E3= 1,65 eV
Seule la radiation λ1 est suffisamment énergétique.
L‘électron arrache de l'atome emporte :
2,76-2,14 = 0,62 eV sous forme d‘énergie cinétique
0,5 mV2= 0,62*1,6 10-19 = 10-19 J
V2=10-19 /(0,5*9,31 10-31)=2,2 1011
vitesse = 4,7 105 ms-1.
62
L’effet Compton (1923)
Un autre résultat expérimental difficile
à expliquer..

Longueur d’onde
différente

Quand des rayons X traversent un film métallique, certains rayons X sont


déflectés et leur fréquence change.

L’effet peut être expliqué si on admet que les quanta de


lumière possèdent un moment

63
L’expérience de
Compton montre
que le photon se
comporte comme
une particule lors
d’une collision avec
une particule
chargée. En effet, il
y a transfert normal
d’énergie et de
quantité de
mouvement lors
d’une telle collision.

64
L’effet Compton

65
L’effet Compton

    
électron : Ee0  m0c 2 , Peo  0 électron : E e  mc 2 , Pe  mv  mvu 
 hn   hn 
0
photon : E ph  hn o , Ppho  o k photon : E ph  hn , Pph  u
c c

66
Conservation de l'énergie : (système isolé) (choc élastique)
m0
hn 0 + m0 c 2  hn + mc 2 m
v2
1-
c2
Conservation des impulsions:

   hv0   hv 
Pph0  Pe + Pph  ex  mve + e équation vectorielle
c c

67
Conservation de l'énergie : (système isolé) (choc élastique)
m0
hn 0 + m0 c 2  hn + mc 2 m
v2
1-
c2
Conservation des impulsions:

   hv0   hv 
Pph0  Pe + Pph  ex  mve + e équation vectorielle
c c

 hv0 hv
Projection / ex   mv  cos f +  cos 
c c
 hv
Projection / ey  0  mv  sin f -  sin 
c

68
L’effet Compton

 h 
 D   '-      1 - cos f 
 0 
m c

h
 2.43 pm Longueur d’onde de
m0 c Compton

69
Propriétés de la lumière: que savons nous ?

1. La lumière se comporte comme une onde


électromagnétique se propageant dans le vide à une
vitesse c= 2.99792458 x 108 m s-1. Elle est caractérisée
par une fréquence n, une longueur d’onde 

2. Planck a démontré que le champ de radiation de la lumière


échange de l’énergie avec la matière sous forme de quanta de
taille DE = hn, avec h= 6.62666 x 10-34 J s

3. Einstein a conclu que la lumière est constituée de quanta


se comportant comme des particules ayant chacun une
énergie
DE = hn, (effet photoélectrique)

4. Compton a montré que les photons de lumière se


comportent comme s’ils avaient un moment p et que le
moment est conservé
70
Et la matière?
Pour la lumière

E  mc2  hn
Pour la matière

En réarrangeant l’équation:

hn h
mc   p
c 
p: moment d’un quantum de lumière

72
Les ondes de Broglie

En se fondant sur le principe de « symétrie de la nature », de


Broglie supposa qu’on pouvait attribuer aux particules
matérielles une dualité onde-particule semblable à celle de la
lumière:
hc h
E  hn   pc   
 p
De Broglie supposa que les « ondes de matière » avaient une
longueur d’onde λ = h/p. (comme la lumière).
Cette hypothèse permet de donner aux postulats arbitraires de
Bohr une interprétation limpide: Les seules orbites autorisées sont
celles dont la circonférence contient un nombre entier de
longueurs d’ondes (ondes stationnaires).
73
Dualité onde-corpuscule

• La matière (une particule) comme la lumière (un photon)


manifeste une dualité de comportement onde-corpuscule
• Relation de de Broglie (1924):

h h
 
p mv
Longueur d`onde
impulsion
(de de Broglie)
Attribut
Attribut corpusculaire
ondulatoire
74
Cette hypothèse permet de donner aux postulats arbitraires
de Bohr une interprétation limpide: Les seules orbites
autorisées sont celles dont la circonférence contient un
nombre entier de longueurs d’ondes (ondes stationnaires).
h
 Hyp.de Broglie
p
mvr  n Hyp.de Bohr
h h nh
p  mv   r  2 r  n
  2

75
Dualité onde-corpuscule
• Pour une balle de 140 g se déplaçant à 40 m/s

p= mv=(0.14 kg)(40 m/s)=5.6 kg.m/s


= h/p=(6.626x10-34 J.s)/(5.6 kg.m/s)=1.2x10 -34 m

76
Dualité onde-corpuscule
• Pour une balle de 140 g se déplaçant à 40 m/s

p= mv=(0.14 kg)(40 m/s)=5.6 kg.m/s


= h/p=(6.626x10-34 J.s)/(5.6 kg.m/s)=1.2x10 -34 m

La propriété ondulatoire de cet objet est


imperceptible

77
Dualité onde-corpuscule
• Pour une balle de 140 g se déplaçant à 40 m/s
p= mv=(0.14 kg)(40 m/s)=5.6 kg.m/s
= h/p=(6.626x10-34 J.s)/(5.6 kg.m/s)=1.2x10 -34 m

 imperceptible

• Pour un électron se déplaçant à une vitesse v=c/100:

p= mv=(9.109x10-31 kg)(2.998x106 m/s)=2.73x10-24 kg.m/s


= h/p=(6.626x10-34 J.s)/(2.73x10-24 kg.m/s)=2.43x10 -10 m
 comparable aux dimensions atomiques 78
La dualité onde-corpuscule

orbitale électronique électron observé

nature ondulatoire nature corpusculaire

79
Une expérience avec des balles

80
Une expérience avec des ondes

81
Une expérience avec des électrons…

82
83
84
85
86
Modèle atomique de la mécanique quantique

• Les électrons voyagent sur des niveaux d’énergie.


Ils ne voyagent pas sur une mince ligne mais
plutôt dans un nuage. On parle alors de
probabilité.

Modèle
quantique de
l’atome de
sodium.
Modèle atomique de la mécanique quantique

• La théorie quantique est la probabilité de


distribution des électrons autour du noyau d’un
atome à l’état fondamental. On utilise quatre
nombres quantiques pour élaborer celle-ci.
Chaque atome possède 4 nombres quantiques
particuliers.

Modèle
quantique de
l’atome de
sodium.
Modèle atomique de la mécanique quantique

• Voici les quatre nombres quantiques :


1. n
2. l
3. ml
4. ms
Modèle atomique de la mécanique quantique

• Nombre quantique n:
Représente le nombre quantique principal description
du niveau d’énergie et taille de l’orbital niveau
d’énergie (n = 1, 2, 3, 4, 5, 6 ou 7)
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Niveau 4
Niveau 5
Niveau 6
Niveau 7
Modèle atomique de la mécanique quantique

• Nombre quantique l:
Représente le nombre quantique orbital
orbitale (l = 0 à n – 1) s  l=0
p l=1
d l=2
f l=3
Modèle atomique de la mécanique quantique

• Nombre quantique l (description de la forme de l’orbitale) :


Modèle atomique de la mécanique quantique

• Nombre quantique ml:


Représente le nombre quantique magnétique
(description de l’orientation de l’orbitale)
Modèle atomique de la mécanique quantique

• Nombre quantique ms:


Nombre quantique de spin
– Propriété de l’électron (sens de la rotation de
l’électron)
s = + ½ ou - ½
Plan du cours
● Chap: I. Fondement Physique de la Mécanique
Quantique
● Chap: II. Bases mathématiques de la théorie
quantique
● Chap: III. Description des Phénomènes Physique
et Postulats de la Mécanique Quantique
● Chap: IV. Etude de Quelques Systèmes
Quantiques Simples
Théories "classiques"
● Deux catégories d'objets: matière et rayonnement

● Théorie corpusculaire de la matière


– mécanique newtonienne (Newton, 1700)
– mécanique relativiste (Einstein, 1905)

● Théorie ondulatoire du rayonnement


– équations de Maxwell (1855)
– rayons X

● Théories insuffisantes pour expliquer certains résultats


expérimentaux
"Quanta"
● Dualité onde - corpuscule
– Einstein (1904): effet photo-électrique (photons)
– Davisson-Germer (1927): diffraction d’électrons
● Existerait-il une autre théorie ? Quelles contraintes ?

h
Einstein : E = h =  de Broglie : = 
p
h
h = 6.625 10-34 J.s =
  2
+ Retrouver la théorie classique si h 0
Chap: II. Bases Mathématiques de la
Théorie Quantique
II.1. Vecteurs et opérateurs dans l’espace de Hilbert

Espace de Hilbert: est un espace vectoriel doué de deux propriétés :


 
1- produit scalaire : à deux vecteurs u et v pris dans cet ordre correspond un
 
produit scalaire :u  v

qui est un nombre qui peut être complexe


    
Ce produit scalaire est associatif : u.(av + bw) = au.v + bu.w)

2- le produit scalaire est soumis à la condition :


 
u .v

= (v .u )*
 
Le complexe conjugué
u .u = (u .u )* c’est la norme de c’est un nombre réel.
u
Si la dimension de l’espace vectoriel est finie on peut trouver un ensemble

complet de vecteurs u tel que :
 
ui .ui = 1
  base orthonormée
ui .u j = 0 si i  j

Ils constituent une base de vecteurs unités orthogonaux deux à deux


2- Le produit scalaire:

Soit Y( r), f( r) éléments de F : le produit


 
 
scalaire de Y( r ) par f( r ) est:
 
(f,  ) =  f * (r,t)(r,t)d 3r = ( , f)*

Le produit scalaire est linéaire par rapport à Y:

(f,1Y1 +2Y2)=1 (f,Y1)+2 (f,Y2)

antilinéaire par rapport à f:


(1f1 +2f2,Y)=1*(f1,Y)+2*(f2,Y)


la norme –––––> (Y,Y)=  | Y(r;t) | d 3r = 1
2
3- Opérateurs linéaires sur F

a) Définition: A est opérateurs linéaire


F ––––––>F
Y ––––––> Y’ = AY


la fonction f = peut être considérée comme
t

l'action d'un objet mathématique A = ∂t sur la fonction Y

Un opérateur est un objet mathématique qui


transforme une fonction en une autre fonction
– Un opérateur A est linéaire si A(Y + f ) = AY + Af
A(aY ) = a ( AY )

– Opérations sur les opérateurs : ( A + B)Y = AY + BY

( AB)Y = A( BY) (aA)Y = a( AY ) (- A)Y = (-1)( AY)

– Opérateur nul A+O = A

– Opérateur unité A1ˆ = A = 1ˆ A

– Deux opérateurs sont identiques si le résultat de leur action


sur n'importe quelle fonction est identique.
   
A((r,t) + f(r,t)) = A(r,t) + Af(r,t)
Exemples: - opérateur Dérivation: DxY
  
Dx(r,t) = (r,t)
x
- opérateur multiplication par x:
 
X (r,t) = x (r,t)
b) Produit d'opérateurs:

Soient A, B deux opérateurs linéaires. 


Le produit AB sur la fonction d’onde (r,t) :
 
(AB) (r,t) = A(B (r,t) )
on fait agir B sur Y(r,t) puis A sur le résultat

En général AB ≠ BA. On appelle commutateur


de A et B l'opérateur [A,B] telle que:
[A , B] = AB - BA
   
Exp: Dx ,X (r, t) = (x - x)(r, t)
x x
    
=x (r, t) - (x(r, t)) = - (r, t)
x x
  Dx ,X  = - 1
4- Base discrète de l'espace vectoriel F

a) Définition: Soit un ensemble de fonctions Ui(r)


de F avec i  I={1,2,.., n}, I  IN. L'ensemble {Ui(r)}
est une base discrète si et seulement si:
  
-   (r )  F ! Ci iI  C tel que (r ) =  C U (r )
i i
i

- Si  Ci   C tel que  CiUi (r ) = 0 alors Ci = 0  i
i
remarque: {Ui} est orthonormée si ∀ij ∈ I =*1, 2,..., n+
  
(U,
i Uj ) =  U (r )U (r )d r = ij
* 3
i j

1 si i=j
ij =  ( Symbole de Kronecker)
0 si i j

Montrons que : (U,
i  (r )) = Ci


(U, i  CjUj )
i  (r )) = (U,
j

=  Cj (U,
i Uj ) =  C ij = C
j i
j j

Conséquences:
    
 (r ) =  CiUi (r ) =  (Ui (r ), (r ))Ui (r )
 i i
 Ui (r )iI est une base dans F si et seulement si
elle vérifie la relation de fermeture:

   
 U (r )U (r ') = (r
i
i i
*
- r ')
 
(r ) = C
i
i Ui (r )

=  (U, )U (r )
i
i i

  
=   U (r ')(r ')d r '
i
i
* 3
Ui (r )
  
=  d3
r '  (r ')  U (r ')U (r )
i
i
*
i

  
=  d r ' (r ') f(r - r ')
3

   
ou f(r - r ') est la fonction caractéristique de  (r - r ').
On a donc    
  Ui* (r ')Ui (r ) = (r - r ')
 i
    
 (r ) =  d3r ' (r ') (r - r ')

5- Base continues Orthonormée
a) Définition: Tout ensemble de fonctions {wa(r)}
où a est un indice continue (a IR) vérifiant les
relations suivantes
 
 ( a , a ' ) = a* (r ) a ' (r )d3r = ( a - a ')
  normalisation
 *     fermeture

   a (r )  a (r ') d a =  (r - r ')

est dit base orthonormée continue


Conséquences

La norme:
 
(a , a ) =  a* (r) a (r)d3r = (0)  

 a (r)  F

  (r )  F on peut écrire:
  
(r) =  C(a)a (r)da =  (a , )a (r)da
Démonstration:
      
 (r ) =  d r ' (r ') (r - r ') =  d r ' (r ')   (r ') a (r )da
3 3 *
a
  
  (r )da  (r ') (r ') d r '
* 3
= a a
 
  (r )( ,  )da =  C(a)  (r )da
*
= a a a
Produit scalaire
   
soit f(r ) =  b(a) a (r )da et soit (r ) =  C(a ') a'
(r )da '

Leur Produit scalaire


   
( f(r ), (r )) =  f (r )(r )d r
* 3

 
  b (a) (r )da  C(a ') (r )da ' d r
* * 3
= a a'
 
 b (a)da  C(a ')da '  (r ) (r ) d r
* * 3
= a a'

 b (a)da  C(a ')da '(a - a ')


*
=

 b (a)C(a)da
*
=
Cas particulier: 2
norme (Y,Y)=  C (a )C(a )da =  C(a ) da
*
II.3. Représentation de Dirac, Espace des Etats
II.3. Représentation de Dirac, Espace des Etats
2- Définitions

a) les éléments de E sont appelés vecteurs kets


et notés

à tout fonction (r )  F correspond un et un seul vecteur Ket 


(r )  

b) les vecteurs-bras notés sont les éléments de


l’ensemble dual E * de E, ce sont donc des formes
linéaires définies sur E.

L'expression est nommée bracket (crochet)


3- Propriétés

- Produit scalaire dans E :

à tout ket    on associe le bras f  E*

( f ,  ) = f  C qui est le produit scalaire


soient , 1, 2  C

la correspondance

Ket linéaire ======> Bras antilinéaire


1|f1>+2|f2> ======> *1<f1|+*2 <f2|

|f>=|f>

<f|=*<f|

 la correspondance |f> ======> <f| est une injection


mais pas surjection
4- Opérateurs linéaires :

a) Définition: A est un opérateur linéaire tel que :

A: E ------> E

|Y> ------> |Y'> = A|Y>


la matrice de A entre |f> et |Y> est formée d'éléments:
<f|(A|Y>) = (<f|A)|Y>

b) Exemple d'opérateur linéaire


i: projecteur orthogonal PY sur un ket |Y>
Soit |Y> tel que <Y|Y> = 1. On définit : PY = |Y><Y|
opérateur projection
 |f>  E : PY |f>=|Y><Y|f>
Propre : PY2 = PYPY = PY
5- Opérateur adjoint A+ de A

A: E ------> E A: Opérateur linéaire


|Y>------>|Y'> = A |Y>

A+ : E* ------> E* :
<Y|------><Y'|=<Y| A+

A+ est opérateur linéaire adjoint de A

' =A    ' =  A+

A+ est le conjugué hermitique de A


Propriétés.

 <Y|f>=<f|Y>*
 <Y|A+ |f>=(<f| A |Y>)*
 <A Y|=<Y| A + , |A Y>= A|Y>
 (A+ )+ = A
 (A)+ = *A+
 (A + B)+ = A+ + B+
 (AB)+ = B+ A+ l'ordre change
 <A f|Y> = <f|AY>
+

 Conjugaison hermitique d’une expression


(a<u|A|v>|W><Y|A|f>)+ =<f|A+ |Y><W|<v|A+ |u>a*

 L'opérateur A est dit hermitique si et seulement


si A+ = A
II.4. Calcul Matriciel et Notion de
Représentations dans L’espace des Etats
Représentation :

*Le chois d’une représentation c’est le choix d’une base


orthonormée {|Ui>} ou {|a>} où:

 les vecteurs |Y>,<Y| seront représentés par leur


composantes.

 les opérateur A , A+ .. par leur éléments de


matrice

 le calcul vectoriel devient un calcul matriciel


1- Caractérisation en notation de Dirac d’un base
orthonormée :

a. relation d’orthonormalisation :

les ensembles {|Ui>}iI IN et |a>aIR sont


dites orthonormés si :
 ij <Ui|Uj> = ij

 a,a' <a|a'>=(a - a')


Rq: <a|a> n’existe pas ((0)------->) ===>
|wa>  E
b: Relation de fermeture :
Pour    E :
 = C
i
i Ui avec Ci = Ui 

 =  C(a) a da avec C( a) = a 

 =  Ci Ui =  Ui  Ui =  Ui Ui  = (  Ui Ui ) 
i i i i

 
i
Ui Ui = 1I Base discontinue

 =  C( a ) a da =  a  a da
Base continue
=  a  a  da = (   a  a da ) 

  a a da = 1I avec 1I Opérateur identité


2- Représentations des vecteurs ket et bras

a) Ket :
 |Y>  E, |Y> est représenté par une matrice
unicolonne. Ses composantes sont les Ci dans {|Ui>}et
C(a) dans la base |a>:
 U1 ψ   . 
 

U2 ψ 
  . 
  . 
 .   

. 
  . 
  . 
 .  ψ = 
ψ =   ωα ψ 
 Ui ψ   . 
 .   
   . 
 .   . 
   
 .   . 
 
 Un ψ  dans {|Ui>} dans |a>
b) bras :

<f| E*, <f| est représenté par la matrice


uniligne. Ses composantes sont les Ci* dans {|Ui>} et
C*(a) dans la base |a>:

φ = ( φ U1 φ U2 . . . φ Ui . . . φ Un )
dans {|Ui>}

φ = (. . . . . φ ωα . . . .)
dans |a>
Afin d’obtenir le produit scalaire <f|Y> qui est un
nombre et comme |Y> est matrice unicolonne il faut <f|
soit une matrice uniligne.
<f|Y> est représenté par :
 U1 ψ 
 
 U2 ψ 
 . 
 
 . 
 . 
φ ψ = ( φ U1 φ U2 . . . φ Ui . . . φ Un )  
 Ui ψ 
 . 
 
 . 
 
 . 
 Un ψ 
Dans la représentation {|Ui>} discrète
 . 
 
 . 
 . 
 
 . 
 . 
φ ψ = (. . . . . φ ωα . . . .)  
 ωα ψ 
 . 
 
 . 
 . 
 
 . 
 

Dans la représentation |a> continue


3- Représentation des opérateur
 A11 . . A1j . A1n 
 
 A21 . . . . . 
 . . . . . . 
A= 
 Ai1 . . Aij . . 
 
 . . . . . . 
 . . . . . Ann 
 Dans la base {|Ui>}

. . . . . .
 
. . . . . .
. . . . . .
A=  
. . . A(α,α') . .
. . . . . .
  Dans la base {|a>}
. . . . . .
L’opérateur A est représenté par une matrice carrée
d'éléments:

Aij = <Ui|A|Uj> Dans la base {|Ui>}

A(a;a')= <a|A|a'> Dans la base |a>

A+ --------> (A+ij) = (A*ji) = <Uj|A|Ui>*

Rq :
 Si A est hermitique (A=A+ ), alors Aij = A*ji .

Les éléments symétriques par rapport à la diagonale Aii


sont complexes conjugués. En particulier Aii = A*ii  IR

 La trace d’un opérateur :


Tr A =  Aii =  Ui A Ui indépendante de la base choisie
i i
IV- SPECTRE D’UN OPERATEUR.
EQUATION AUX VALEURS PROPRES

1. Définition : soit A une application linéaire de x dans x


telle que: A: x ---- --> x Op. linéaire
|Y>------>|Y'>=A|Y>

l'équation A|Y> = a|Y> s’appelle "équation aux valeurs


propres a de l'opérateur A«

|Y>  x vérifiant l'équation aux valeurs propres s'appelle


ket propre.

l’ensemble de ces valeurs propres s'appelle spectre de A

 a est dite valeurs propres non dégénérée (simple) si tous


les kets |Y> correspondants sont colinéaires.
a est dite valeur propre dégénérée d’ordre g si- il
existe g kets |Yi> (i=1; 2; ...g) propres linéairement
indépendants tel que:

A|Yi> = a |Yi>

Ea : l’ensemble des kets propres |Yi> est un espace


vectoriel de dimension g (g: ordre de dégénérescence)
appelé sous espace propre de la valeurs propres a.

cas particulier Si g = 1 alors a est non dégénéré


2- Equation aux valeurs propres de A,
équation caractéristiques

soit A Opérateur linéaire

Question: quelles sont toutes les valeurs propres i


de A et les vecteurs propres |Yi> telle que :

A|Yi> = i |Yi>

soit la représentation {|Ui>}iI avec I un ensemble fini.

Soient A, , |Y> Tel que:

A|Y> = |Y>

projection cette équation sur |Ui>


A| Ψ> =  | Ψ> projection sur |Ui>

< Ui |A| Ψ> =< Ui |  | Ψ> =  < Ui | Ψ>


< Ui |A1I | Ψ> =  < Ui | Ψ> relation de fermeture

< Ui |A| Uj >< Uj |Ψ> =  < Ui | Ψ>


j

< U |A| U >< U | Ψ>


j
i j j =  < Ui | Ψ>

A C
j
ij j = Ci

  (A
j
ij - δij )Cj = 0 Système de n équations
linéaires et homogènes
Le système admet une solution non nulle si et seulement si:

équation caractéristique
det(A - I) = 0 (ou équation séculaire)

A11 -  . . A1j . A1N


A 21 A 22 -  . A2 j . A 2N
. . . . . .
c.a.d. = 0
A i1 . A ii -  A ij . A iN
. . . . . .
A N1 A NN - 

équation de degré N en 
3- Notion d’observables

a- cas d’un opérateur hermitique


soit A: E ------> E Opérateur linéaire
hermitique tel que A+ = A

i) chaque valeur propre d’un opérateur hermitique est réelle:

Démonstration: Soit |Y>  E; on a :


A|Y> =  |Y>
<Y|A+ =<Y|A =<Y|*

< Y | A | Y >=< Y | ( A | Y >) =  < Y | Y > 


    IR
= (< Y | A ) | Y >= * < Y | Y > 

autrement : <Y|A|Y> = <Y|A+|Y>* = <Y|Y>  IR


ii) Deux kets propres associés à deux valeurs propres
différentes d’un opérateur hermitique sont orthogonaux.

Démonstration:
Soit |Y>  E, <f|  E* on a :

A|Y>= |Y> et A|f>= |f> avec 

A est hermitique :

<Y| A =  <Y| et <f|A =<f| (D'après Théorème


i)

< f|A|Y > =  < f | Y >



=  < f | Y >   si    alors < f | Y > = 0
( -  ) < f | Y >= 0 

b: Définition d’un observable

Soit A=A+, soit {an} n=1, 2, 3 l’ensemble des valeurs propres de A


(spectre de A discret). gn désigne le degrés de
dégénérescence de an
Soit {|Yni> }i=1;2; gn  n sous espace propre de an (dim. En = gn).

Les |Yni> }sont linéairement indépendantes tel que :

i : A|Yni> = an |Yni>

  n, n' ( nn'): <Yni|Yn'j>= 0 où |Yn'j>  En' (espace propre


de an'  an)
 Dans En on peut toujours choisir {|Yni>}i=1,2, gn orthonormé
tel que: <Yni|Ynj> = ij
avec de tel choix on aboutit à un système orthonormé de
vecteurs propres de A vérifiant : <Yni|Yn'j> = nn'ij
Définition :

Si A est hernitique et si le système {|Yni>} de


vecteur propre de A est une base dans E alors A
est une observable.
Ceci s'exprime par la relation de fermeture:

∞ gn

 ψ
n=1 i=1
i
n ψin = 1I
c. Ensemble d’observables qui commutent

i) Théorème I: Si A, B deux opérateurs qui


commutent et si |Y> est vecteur propre de A alors
B|Y> est aussi vecteur propre de A, avec la même
valeur propre.

Démonstration:
A ψ =a ψ
 B(A ψ ) =B(a ψ )=aB ψ

⇒
A(B ψ ) =aB ψ par ce que AB = BA

c. Ensemble d’observables qui commutent
ii) Théorème II: Si deux observables A et B
commutent et si |Y1> et |Y2> sont vecteurs
propres de A de valeurs propres différentes alors:
<Y1|B|Y2> = 0

Démonstration:

A| Ψ1 >= a1 | Ψ1 >  < Ψ1 |AB | Ψ2 > = a1 < Ψ1 |B | Ψ2 >


 
A| Ψ2 >= a2 | Ψ2 >  < Ψ1 |BA| Ψ2 > = a2 < Ψ1 |B | Ψ2 >
a1  a2   0 = (a1 -a2 ) < Ψ1 |B | Ψ2 >
 

< Ψ1 |B | Ψ2 > = 0
c. Ensemble d’observables qui commutent

iii) Théorème III: Il est possible de construire une base


orthonormée de l’espace des états (E)constituée par des
vecteurs propres communs à deux observables A et B qui
commutent.

A est une observable, {|Uin>} est une base orthonormée


de E formée de vecteurs propres de A:

A|Uin> = an|Uin>

et < Uin|Uin>= nn' ij (i= 1,2,.. gn, n=1,2,...)

===> la matrice A = anI est diagonale.

Question: Quelle est la matrice de B dans la base {|Uin>}?


or d'après le théorème II, < Uin|B|Ujn’>= 0 pou n  n’,
par contre rien à dire pour n=n’ et i  j.
La matrice de B sera donc "diagonale par blocs“ où les
blocs sont formés par des matrices carré ( gnxgn)
d'éléments de B sur En : < Uin|B|Ujn’>
E 1 E 2 E 3
E 1 M11 0 0 0 0 0
E 2 0 M22 0 0 0 0
E 2 0 0 M33 0 0 0
0 0 0 . 0 0
0 0 0 0 . 0
0 0 0 0 0 .

Remarque : si an est solution simple de l’équation


caractéristique det (A - an I) = 0 alors la
diagonale de B est formée par des matrices (1x1)
c’est à dire des constantes.
d) Ensembles complets d’observables qui commutes: ECOC

i) Définition:
On dit que les observables A,B... L forment un
ensemble complet d’observables qui commutent (ECOC)
s’ils commutent deux à deux et s’il existe une et une
seule base orthonormée de E formée des vecteurs
propres communs à ces observables.

Conséquence: la donnée des valeurs propres an, bp, ...lr


des observables A,B...L formant un ECOC détermine
le vecteur propre unique commun à A,B,...L. On note
ce ket propre commun |an, bp, ..., lr> . On dit alors
que l’état dynamique du système physique (décrit par
le ket en question) est complètement spécifié par la
donnée des nombres quantiques , an, bp, ..., lr.
ii) Soit une observable A de spectre {an} avec {|Uin>} la base
de E formée des vecteurs propres de A.
- si  n, la vp an est simple alors la donnée de an détermine
de façon unique le vecteur propre correspondant.  il  une
b.o.n. de E formée de vecteurs propres de A . Alors A est
ECOC à lui seul
- Si-il  un n pour qui an est dégénéré. C.à.d., il  dans E
plusieurs bases formées de vecteurs propres de A avec an
comme valeur propre alors A n'est pas un ECOC.
soit alors B une observable tel que [ A,B] = 0. ! une b.o.n.
de E formée de vecteurs propres communs à A et B? Si oui
A,B forment un ECOC
- Si non, s'il  un couple de valeurs propres (an, bp)
correspondant à plusieurs vecteurs propres communs à A et B
indépendants alors on prend une observable C qui commute
avec A et B et ainsi de suite jusqu’à trouver une base unique
de E formée de vecteurs propres commun aux observables
A,B,C, .... qui formeront donc un ECOC
II.6. Applications

1. Représentations {|r>} et {|p>}


i) Expression d’un ket dans {|r>} et {|p>}
Dans la représentation |r>, les coefficients Cn du
développement de |Y> E sont les fonctions
d’ondes : 
ψ(r) = r ψ

Dans la représentation |p>, les coefficients Sn du


développement de |Y> E sont les fonctions d’ondes
transformées de Fourrier de Y(r):

ψ(p) = p ψ

Remarque : r et p représentent les ensembles


d’indice continue (x,y,z) et (px,py,pz)
ii) relation de fermeture et d’orthonormalisation

<r|r'> = (r - r')


orthonormalisation
<p|p'> = (p - p')

r r d3r = 1I
relation de fermeture

p p d3p = 1I


Le développement de |ψ> dans la base |r > s'écrit : ψ =  r r ψ d3r
Dans les notations de Dirac la fonction d’onde Y(r) peut
encore être explicitée de la manière suivante
 
ψ(r) = r ψ =  r r' r' ψ d3r'
   
=  δ(r -r') ψ(r')d3r'
2- Opérateurs R et P

i) Définitions:

- les opérateurs - les opérateurs


composantes X, Y, Z de composantes Px, Py, Pz de
l'opérateur vectoriel R l'opérateur vectoriel P
(opérateur position) sont (opérateur impulsion) sont
définies par: définies par:

 r X ψ =x r ψ  p Px ψ = px p ψ
 
 r Y ψ =y r ψ  p Py ψ = py p ψ
 r Z ψ =z r ψ  p P ψ =p p ψ
  z z

où x,y et z sont les 3 où px, py et pz sont les 3


indices représentant |r> indices représentant |p>
ii) Action de P dans {|r>} et action de R dans {|p>}
1 
r Pi ψ =  r p p Pi ψ d3p on a r p = e ipr/h
( 2πh )
3/2

1 

( 2πh ) 
= e
3/2
ipr/h
p i p ψ d3p

1 h ∂ 

( 2πh )  i ∂r
= 3/2
e ipr/h
p ψ d3p
i

1 h ∂ 
h 
( 2πh )  i ∂r
= 3/2
e ipr/h
d3p  p r' r' ψ d3r' rPψ = ∇ψ(r)
i i
1 h 3 ∂     3
=  i d p ∂ri  e ψ( r')
d r'
ip(r -r')/h

( 2πh )
3

h ∂  3 1   
=
i ∂ri  ψ( r')
d r'
( 2πh )
3 
e ip(r -r')/h d3p

h ∂    3   1   
=  ψ( r')
δ( r - r')
d r' car δ( r - r')
=
( 2πh ) 
e d3p
ip(r -r')/h
3
i ∂ri
h ∂ 
= ψ( r)
i ∂ri
Plan du cours
● Chap: I. Fondement Physique de la Mécanique
Quantique
● Chap: II. Bases mathématiques de la théorie
quantique
● Chap: III. Description des Phénomènes Physique
et Postulats de la Mécanique Quantique
● Chap: IV. Etude de Quelques Systèmes
Quantiques Simples
Chapitre III-
Description des Phénomènes Physique et
Postulats de la Mécanique Quantique

III.2. Postulats de la mécanique quantique

Postulat 1 : Etat du système physique

L’état dynamique d’un système physique à un


instant t donné est défini par un ket |Y(t)> de
l'espace des états E (espace vectoriel: espace
de Hilbert).
Postulat 2 : Grandeurs physiques mesurables

A chaque variable dynamique ou grandeur physique


mesurable A est attaché un opérateur A qui est
une observable de l'espace des états E

Grandeur physique ---> Opérateur


position x ---> X = X+
position r(x,y,z) ---> R = R+
impulsion px ---> Px = Px+
impulsion P(px, py, pz) ---> P(Px, Py, Pz) = P+
P2 P2
Energie E = + V(x) ---> H = + V(X)
2m 2m
Postulat 3 : mesure de A

Le résultat de mesure d’une grandeur physique A ne


peut être qu’une des valeurs propres de l’observable A
correspondante
Postulat 4 : Principe de décomposition spectrale:
Distribution statistique des résultats de mesure

a. cas de spectre discret :

La probabilité pour que la grandeur physique A


mesurée sur un système dans l’état |Y(t)> prenne
l’une des valeurs propres an , de dégénérescence gn
de l’observable A correspondante est :
2
gn C ni
P ( an ) = 
i =1 

avec Cin = <Uin|Y>


2
C ni =  U ni  C ni = U ni 
* *
et C ni = C ni C ni

gn  U ni U ni 
P ( an ) = 
i =1 
gn
 U i
n U ni 
= i =1


 Pn 
=

b. cas de spectre continue

La probabilité pour que la grandeur physique A


mesurée sur un système dans l’état |Y(t)> prenne
une valeur du spectre continue comprise entre a(a)
et a(a + da) est:
2
gn C i (a )
dP (a ) =  da
i =1 
2 2
Ci (a) = a 

Pr obabilité totale P =  P(a


n
n ) +  dP(a) = 1
Valeur moyenne d’une observable A

Définition : La valeur moyenne de la grandeur


physique A, notée <A>, où A est une observable,
est la moyenne des résultats d’un grand nombre de
mesures de A sur différents systèmes tous dans
l’état |Y>
 A
A =
 
<A> donne un ordre de grandeur (valeur moyenne) de
A mais ne donne aucune idée sur la distribution
statistique des résultats de mesures autours de <A>.
Ecart quadratique moyen. Mesure de fluctuation de la
dispersion des résultats

Définition: la quantité (DA)2 s’appelle écart


quadratique moyen. Elle est définie par:

( DA ) (A - )
2 2
= = A2 - 2 A A + A
2
A

= A2 - 2 A A + A
2

= A2 - 2 A + A
2 2

( DA )
2
= A2 - A
2
Observables incompatibles

• Relations d’incertitudes de Heisenberg


Soient deux opérateurs A et B
Le produit des fluctuations des deux opérateurs,
lors des mesures simultanées des observables A et B
pour un système caractérisé par une fonction d’onde,
vérifie l’inégalité suivante :

1
( DA) . ( DB )  A, B
2

2 2

4
Observables incompatibles
• Peut-on mesurer de manière idéale la position et la
quantité de mouvement d’une particule ?

Non ! Car X et Px ne commutent pas


      
En effet,  X , Px  ( x) =  X . -i  -  -i X  ( x)
  x   x  
  
= -i  x - ( x ) x  = i ( x)
 x x 
 X , Px  = i
Les fluctuations de X et Px sont liées par :
1 2
( DX ) . ( DPx ) 
2 2

4
Observables incompatibles (IV)
• Mesure simultanée de la position et de la quantité de
mouvement 1
( DX )  ( DPx )  2
2 2

4
Si la mesure de la position est idéale, sans incertitude ( = sans
fluctuation ), l’incertitude sur l’impulsion est infinie
Expérience de la fente

ΔZ ΔPz
Onde de
Diffraction
matière Dz de l’onde de
matière
Δz large Δz petit
Δpz petit Δpz large
Postulat 5: Evolution du système dans le temps.

L’équation de Schrödinger régit l’évolution dans le


temps du ket d’état |Y(t)> :

d
i | Y(t ) >= H (t ) | Y(t ) >
dt

H(t) est l'observable associée à l’énergie totale


du système. On l’appelle opérateur Hamiltonien
du système.
Conséquences

a- Opérateur d’évolution. U(t;to)


Soit |Y(to)>, le vecteur état du système à un
instant to donné. Connaissant |Y(to)>, l'opérateur
U(t,to) permet de donner |Y(t)>  t tel que:

| Y (t ) >= U (t , t0 ) | Y (t0 ) >


b- Equation d’évolution des valeurs moyennes et
relation d’incertitude temps- énergie.

Soit |Y>, le vecteur état du système normé ,


Calculons l'évolution de la valeur moyenne, <A>,
dans le temps:

d d
< A >= < Y (t ) | A | Y(t ) >
dt dt
Démontrer que

d A
< A >=< [ A, H ] > + < >
dt t
Le Théorème d’Ehrenfest.

On considère la valeur moyenne, dans le temps, d’une observable


A qui ne dépend pas explicitement du temps.
A t =  (t ) A  (t )
Calculons :

d A d  (t ) A  (t )
t
=
dt dt

d  (t )
. ( A  (t ) ) +  (t ) . dt ( A  (t ) )
d
=
dt

1 1
=-  (t ) H (t ) A  (t ) +  (t ) AH (t )  (t )
i i

1
=  (t ) AH (t ) - H (t ) A  (t )
i
1
=  (t )  A, H (t )   (t )
i
Plan du cours
● Chap: I. Fondement Physique de la Mécanique
Quantique
● Chap: II. Bases mathématiques de la théorie
quantique
● Chap: III. Description des Phénomènes Physique
et Postulats de la Mécanique Quantique
● Chap: IV. Etude de Quelques Systèmes
Quantiques Simples
Distribution de probabilité d’un
électron dans un atome
L’équation générale de SCHRÖDINGER

• La mécanique quantique repose sur l’équation générale

  ( x, t )  2  2 ( x, t )
  V ( x , t )  ( x, t )
i t 2m x 2
i  1 et   h /(2 )

• BORN a postulé que  (x,t)2dx donne la


probabilité au temps t de trouver la particule
à l’abscisse x
Comment résoudre
l’équation de SCHRÖDINGER ?

• Supposons que la fonction d’onde puisse se séparer


en deux fonctions dont elle est le produit :
(x,t) = f(t) · Y(x)
• En remplaçant (x,t) par le produit f(t) · Y(x) dans
l’équation générale de SCHRÖDINGER, on obtient

 1 df (t ) 2 1 d 2 ( x)
= - + V(x)
i f (t ) dt 2m  ( x) dx 2
 1 df (t ) 2 1 d 2 ( x)
= - + V(x)
i f (t ) dt 2m  ( x) dx 2

Le terme de gauche ne dépend que de t ;

celui de droite ne dépend que de x

Puisqu’ils sont égaux, ils sont nécessairement égaux à


une constante qui a la dimension d’une énergie
[V(x) est une énergie potentielle]
Le membre de gauche.

Ne dépend que du temps :

 1 df (t ) iEt
= E; Ln(f (t )) = +C
i f (t ) dt 

 iEt
f (t )  eC e 
Le membre de droite.

Ne dépend que de x :

 2 1 d 2 ( x)
-  V ( x)  E
2m  ( x) dx 2
 2 d 2 ( x)
- 2
+ V(x) ( x)  E ( x)
2m dx
C’est l’équation de SCHRÖDINGER
indépendante du temps
En résumé

 iEt
 ( x, t )  A e 
 ( x)

La constante A peu être donnée à partir de la


condition de normalisation appliquée à la particule



 |  ( x) | dx  1
2


2- Réflexion et transmission par une barrière de
potentiel

Il s’agit d’étudier le mouvement à une dimension


d’une particule soumise à un potentiel présentant la
forme simple suivante :
E
► En mécanique classique E
Le passage de la particule de la région Vo
I à la région II est impossible si
l'énergie E est inférieur à V0.

► En mécanique Quantique
Il faut résoudre l'équation de d 2 ( x) 2m
Schrödinger et étudier les états dx 2  2  E  V ( x) ( x)  0
stationnaires, états propres de
l'hamiltonien H:
Il y a deux régions (2 zones)
E (II)
(I)
- Région (I) x<0; V=0 E
Vo
2m
1 ( x)  2 E 1 ( x)  0

2mE
Posons k1  vecteur d'onde de la région (I)

1 ( x)  k12  1 ( x)  0

Solution :  1 ( x)  A1eik x  B1eik x


1 1

est la partie est la partie


incidente réfléchie
- Région(II) x>0; V= Vo
E (II)
(I)
2m E
2 ( x)  ( E  V0 ) 2 ( x)  0 Vo
2
Trois cas sont possibles

2m
1) E  V0  ( E  V0 )  0
2
2m
2) E  V0  ( E  V0 )  0
2
2m
3) E  V0  ( E  V0 )  0
2
1- Si l’énergie de la particule est supérieure
ou égale à celle de la marche E
E
E  V0 Vo
2m
posons k22  ( E  V0 )
2
2 ( x)  k22  2 ( x)  0
et la solution est :  2 ( x)  A2eik x  B2eik x
2 2

onde réfléchie
onde transmise
B2eik2 x n'est pas physique car il ne peut y avoir de
réflexion dans la région II.
Cette solution est à rejeter (elle n'a pas de signification)
donc B2 = 0
Pour (1) E  V0 (I) E
E (II)
Vo

x
 1 ( x)  A1eik x  B1eik x
1 1  2 ( x)  A2eik x
2

2
L’intensité d’onde incidente, A1
L’intensité d’onde réfléchies B1
2

L’intensité d’onde transmise A 2


2

Ces intensités sont déterminées en considérant l’hypothèse


i: la continuité de la fonction d’onde de la région (I) à (II)
ii: la continuité de la première dérivée de  : 
(I) E (II)
Pour (1) E  V0
E
Vo
i: la continuité de la fonction d’onde
de la région (I) à (II)
x
 1 ( x)  A1eik1 x
 B1e ik1x  2 ( x)  A2eik x
2

 1 (0)  2 (0)  A1  B1  A2

ii: la continuité de la première dérivée de


1 (0)  2 (0)  ik1 A1  ik1B1  ik2 A2
 k1 ( A1  B1 )  k2 A2
Des deux équations de continuité on obtient
A1  B1  A2  A2 2k1 B1 k1  k2
  et 
ik1 A1  ik1B1  ik2 A2  A1 k1  k2 A1 k1  k2
D'où les coefficients de réflexion R et de transmission T qui sont
définis :
2 2
Intensité de l ' onde réfléchie B  k k 
R  12 1 2
Intensité de l ' onde incidente A1  k1  k2 

Intensité de l ' onde transmise | A2 |2 k2 4k1k2


T  
Intensité de l ' onde incidente | A1 |2 k1 (k1  k2 )2

Est dû au fait que les ondes incidente et transmise se propagent dans


des milieux d’indices différents.
R et T sont interprètes comme des probabilités de réflexion et
de transmission de la particule par la barrière de potentiel.

2mE 2m( E  V0 )
k1  et k2 
 
2
 Vo 
 1 1 
2
 2mE  2m( E  Vo ) 
R    E 
 Vo 
2
 2mE  2m( E  Vo ) 
   1 1 
 E 
Analogie avec l’optique: R T 1
Vo
4 1
T  1 R  E
2
 Vo 
1  1  
 E
►Si E > Vo

En mécanique quantique: la probabilité de réflexion


est faible mais non nulle (réflexion partielle).

En mécanique classique il n'y a pas de réflexion car


R =0

Les deux résultats sont différents.

Exemple: si E = 2Vo
RMQ = 0.029 =3% et RMC = 0
2m E
2) E  V0  ( E  V0 )  0 (I) (II)
2 E Vo

En mécanique quantique:
2
 2mE  2m( E  Vo ) 
R   1
2
 2mE  2m( E  Vo ) 
 
la réflexion est totale R=1,

En mécanique classique:
la particule passera vers la région (II) (juste au dessus
de la hauteur) mais avec une énergie cinétique plus
faible
3- Si l’énergie de la particule est inférieure à
l’énergie de la marche 0  E  V0 E
(I) (II)
Vo
E

En mécanique classique:
la particule rebondit sur la marche et repart
dans l'autre sens, la réflexion est totale R=1,

En mécanique quantique:
L'équation de Schrödinger s'écrit,
2m
2 ( x) 
( E  V0 ) 2 ( x)  0
2
2m V0  E 
Posons 2   2 ( x)  22  2 ( x)  0
 2
E
(I) (II)
2 ( x)  22  2 ( x)  0 Vo

La solution:
 2  x   A2' e  x  B2' e  x
2 2

Le comme il faut que la fonction d'onde reste bornée à l'infini,.

 2  x   A2' e  x  B2' e  x
2 2

on doit prendre coefficient A2'  0


Les solutions sont donc: E
(I) (II)
 1  x   A1eik x  B1eik x
1 1
Vo

 2  x   B2' e  x2
E

i: la continuité de la fonction d’onde de la région (I) à (II)

 1 (0)  2 (0)  A1  B1  B2'


ii: la continuité de la première
. dérivée de

1 (0)  2 (0)  ik1 A1  ik1B1   2 B2'

B' 2 2k1 B1 k1  i 2
On obtient alors  et 
A1 k1  i 2 A1 k1  i 2
Coefficient de réflexion
E
B1 k1  i  2 (I) (II)
 Vo
A1 k1  i  2
B1 E
R 1
A1
Or la particule
.
à une probabilité de présence non nulle dans la
région de l'espace qui classiquement, lui est interdite

En mécanique quantique, la probabilité de présence de la particule


dans la région II est :

 2  x   B2' e2  x
2 2
2
Elle décroît exponentiellement avec E
x mais elle est non nulle (elle (I) (II)
s’annule rapidement avec x) Vo

Exemple: V0 - E = 1eV, x= 1Å E

Y 2
 2  x  B ' 2
2
e2 2 x
2
2

1/2
2(2m(Vo - E)) = 1.045
h
-1.045
e = 0.29 x

C- Effet Tunnel

E
(I) (II)
Vo (III)

0 L x

Il faut résoudre l'équation de Schrödinger :


d 2 1 ( x) 2mE
Région (I)  k12 1 ( x)  0 avec k12  2
dx 2

Région (II) d 2
 ( x ) 2 m
2
  22 2 ( x)  0 avec  22  2 V0  E 
dx 2

Région (III) d  3 ( x)  k 2 ( x)  0 avec k 2  2mE
2

1 3 1
dx 2 2
Effet tunnel – approche quantique

E
 1  x   A1eik x  A '1 eik x
1 1 Vo  3  x   A3eik x  A '3 eik x
1 1

0 L x
 2  x   B2e 2 x
 B '2 e  2 x

en considérant qu'il n'y a pas de dispositif réflecteur à l'infini,


on peut écrire
A'3  0
E
(I) (II)
Vo (III)

0 L x
 1  x   A1eik1 x
 A '1 e ik1x

 2  x   B2e x  B '2 e  x
2 2

 3  x   A3eik x
1
 1  x   A1eik x  A '1 e ik x
1 1
E
(I) (II)
 2  x   B2e  x  B '2 e   x
2 2
Vo (III)

 3  x   A3eik x 1
E
Conditions aux limites
0 L x
En x=0

 1  0   2  0  A1  A '1  B2  B '2
 
 1  0   2  0  ik1 A1  ik1 A '1  2 B2  2 B '2
En x=L

 2  L  3  L  B2e 2 L  B '2 e 2 L  A3eik1L


 
 2  L  3  L  2 B2e 2 L  2 B '2 e  2 L  ik1 A3eik1L
considérons un électron d'énergie 1eV et une barrière
d'énergie 2eV et de largeur 1Å. La longueur caractéristique
de pénétration vaut alors 1.96Å. La formule donne alors
T=0.78, ce qui indique que l'électron à 80% de chances de
franchir la barrière par effet tunnel.

Pour un proton, de masse 1840 fois plus grande, la longueur


de pénétration vaut 4.56 10-2Å, ce qui signifie qu'avec la
même barrière le proton a beaucoup moins de chance de
passer. En effet ici T=4 10-19.
Enfin, au niveau macroscopique on peut se demander quelle est
la probabilité pour qu'un cycliste de 70kg arrivant à 36km/h
sur une colline abrupte de 20m de haut et 50m de large. On a
alors V0=mgz=14kJ et E=3.5kJ. La longueur de pénétration du
paquet d'onde associé au cycliste vaut alors 8.2 10-38m et
donc le coefficient de transmission vaut alors: e  l  e6.10 . 1
38
2

La petitesse de la constante de Planck rend cet effet


inexistant au niveau microscopique. On ne doit donc pas
essayer de traverser un mur par effet tunnel!
Scanning tunneling electron
miscroscope
Particule de masse m dans un « puit de
potentiel infini »

0 pour 0  x  L
 ( x)  ? V ( x)  
 ailleur

V= m V=

 ( x)  0  ( x)  0
V=0
x
x=0 2 x=a
 (0)   ( L)  0
2
1°) Equation de Schrödinger des états stationnaires E>0

2
  "( x)  V ( x) ( x)  E  ( x)  ?
2m
V= V=
2
  "( x)  E V=0
2m
2mE
Posons: k2 
2 0 L

 "( x)  k 2  0
On choisi ici
Solution:  ( x)  A cos(kx)  B sin(kx)
cette solution
 Aeikx  Beikx

-31-
Solution: Quantification de l’énergie

Solution:  ( x)  A cos kx  B sin kx


- Conditions aux limites fixes V= V=

V=0
En x  0  (x  0)  0
A0
En x  L  ( x  L)  0 0 L

xL sin(kL)  0 kL  n

2mE n2 2 2
k  2
2
E
 2mL2 -32-
Norme (Carré sommable)

n
L
2
 dx  1  B  sin
2 2
x.dx V= V=
0
L
V=0
2
B
L
0 L

2 x  
2 2
 n ( x)  .sin(n ) En  2
n2
L L 2mL
n=1, 2, 3,... Etats possibles de la particule
n Nombre quantique
2 n
   sin 2 ( x)
2
Probabilité:
L L -33-
Particule dans un puits de potentiel:
solution
n 2 n
Y n  sin 2 ( x)
2
n2 2 2 Yn 
2
sin( x)
E L L L L
2mL2

0 L 0 L

-34-
Particule dans un puits de potentiel:
solution
n 2 n
Y n  sin 2 ( x)
2
n2 2 2 Yn 
2
sin( x)
E L L L L
2mL2

0 L 0 L

-35-
Particule dans un puits de potentiel:
solution
n 2 n
Y n  sin 2 ( x)
2
n2 2 2 Yn 
2
sin( x)
E L L L L
2mL2

0 L 0 L

-36-
Particule dans un puits de potentiel:
solution
n 2 n
Y n  sin 2 ( x)
2
n2 2 2 Yn 
2
sin( x)
E L L L L
2mL2

0 L 0 L
A cause du principe d’exclusion de Pauli, nous ne pouvons que
mettre 2 électrons par niveau d’énergie (un spin ↑et l’autre spin ↓) -37-
Particule dans un puits de potentiel:
solution
n 2 n
Y n  sin 2 ( x)
2
n2 2 2 Yn 
2
sin( x)
E L L L L
2mL2

0 L 0 L
A cause du principe d’exclusion de Pauli, nous ne pouvons que
mettre 2 électrons par niveau d’énergie (un spin ↑et l’autre spin ↓) -38-
 
2
h2 6.626 1034
a) En  n2  n 2  3.29  1013  n 2
8m p L2

8 1.67 1027  1 1014 
27
m p  1.67 10 kg
14
L  110 m
E1  3.29 1013 J  2.05 MeV
E2  1.31 1012 J  8.20 MeV
b) hf  E2  E1  1.31 1012  3.29  1013  9.85  1013 J
E 9.85 1013
f    1.487 1021 Hz
h 6.626 1034
c 3 108
   0.202 pm  rayon gamma
f 1.487 1031
Particule dans un puits de potentiel: à
deux dimensions
Il faut résoudre l’équation
de Schrödinger
V= V=
 2 
2

   (r )  E  (r )
2m V=0
x

knx  nx / L kn y  n y / L x=0


L
x=a

 2
La solution est:  (r )     sin(kn x)  sin(k y)
L  
x ny

 2 (kn2x  kn2y )  2 ( / L)2 2


E  (nx  ny )
2

2m 2m
-41-
-42-
Particule dans un puits de potentiel:
à trois dimensions
Equation de Schrödinger

2  2  
   (r )  E  (r )  
2m
L z y
knx  nx / L 
x L
kn y  n y / L L
knz  nz / L
3/ 2
 2
 (r )     sin(knx x)  sin(k ny y)  sin(knz z )
L
2 (kn2x  kn2y  kn2z ) 2   
2

E    (nx  ny  nz )
2 2 2

2m 2m  L 
-43-
Série 5
Exercice 1. Soit une particule quantique libre dont l’état
dynamique est décrit par la fonction d’onde suivante :

 k 2 
i  kx  t
2 m 
 ( x, t )  c(k )e 

Donnez
1. l’impulsion p de la particule ;
2. l’incertitude sur l’impulsion;
3. la densité de probabilité de présence de la particule ;
4. l’incertitude sur la position de la particule ;
Série 5
Exercice 1. Soit une particule quantique libre dont l’état
dynamique est décrit par la fonction d’onde suivante :

 k 2 
i  kx  t
2 m 
 ( x, t )  c(k )e 

Donnez
1. l’impulsion p de la particule ;

L’impulsion de la particule est donnée par .

p  k
Série 5
Exercice 1. Soit une particule quantique libre dont l’état
dynamique est décrit par la fonction d’onde suivante :

 k 2 
i  kx  t
2 m 
 ( x, t )  c(k )e 

Donnez
2. l’incertitude sur l’impulsion;

L’incertitude sur la valeur de l’impulsion p  0 puisque


pour un nombre d’onde, k, donné on connaît exactement la
valeur de l’impulsion.
Série 5
Exercice 1. Soit une particule quantique libre dont l’état
dynamique est décrit par la fonction d’onde suivante :

 k 2 
i  kx  t
2 m 
 ( x, t )  c(k )e 

Donnez
3. la densité de probabilité de présence de la particule ;

La densité de probabilité de présence de la particule est


donnée par et est indépendante de la position.

c* (k )  c(k )
Série 5
Exercice 1. Soit une particule quantique libre dont l’état
dynamique est décrit par la fonction d’onde suivante :

 k 2 
i  kx  t
2 m 
 ( x, t )  c(k )e 

Donnez
4. l’incertitude sur la position de la particule ;

D’après le principe d’incertitude d’Heisenberg : x  p 
2

L’incertitude sur la position de la particule est infinie ( x   )


puisque l’incertitude sur l’impulsion est nulle).
Série 5

Exercice-3 Une particule de masse m et d’énergie E (avec E >0) est


soumise à un puits de potentiel de profondeur V0 et de largeur a. Ce puits
est appelé « puits plat fini » et décrit par :

 a
 0 si x  2
V ( x)  
V si x  a
 0 2

1) Discuter la possibilité des états liés


2) Ecrire et résoudre l’équation de Schrödinger dans les trois régions
de l’espace
3) Calculer les coefficients de transmission et de réflexion
Série 5
Etat lié

On dit qu'un état décrit par le vecteur  est lié si

lim  ( x)  0
x 

Autrement dit, si le système se trouve dans un état lié, la


probabilité de trouver la particule du système à l'infini est
nulle.
Soit les trois cas:
• E = V0  État Intermédiaire
• E > V0  État Libre
• E < V0  État Lié
Série 5
Equation de Schrödinger des états stationnaires E>0

2
  "( x)  V ( x) ( x)  E
2m
a
Region1: x    V  0
2
 2 2mE
  "( x)  E Posons: k 2  2

2m
 "( x)  k 2  0

Solution:  1  x   B e  Beikx
ikx
Série 5
Equation de Schrödinger des états stationnaires E>0

2
  "( x)  V ( x) ( x)  E
2m
a a
Region 2 :   x   V  V0
2 2
 2
2m( E  V0 )
  "( x)  V0 ( x)  E ( x) Posons: k ' 
2

2m 2

 "( x)  k '2   0

Solution:  2  x   C eik ' x  Ceik ' x


Equation de Schrödinger des états stationnaires E>0

2
  "( x)  V ( x) ( x)  E
2m
a
Region 3: x   V  0
2
 2
2mE
  "( x)  E ( x) Posons: k2 
2m 2

 "( x)  k 2  0
Solution:  3  x   D eikx  Deikx
on posera D-=0 pour signifier qu'il n'y a pas de source de particules
à droite

Solution:  3  x   D eikx
 1  x   B eikx  B e ikx
 2  x   C eik ' x  C e ik ' x
 3  x   D eikx
Conditions de continuité imposées à la fonction d'onde et à sa dérivée
aux points de discontinuité du potentiel:
a a a a
a  ik ik  ik ' ik '
x  B e 2
 B e 2
 C e 2
 C e 2
2
a a a a
 ik ik  ik ' ik '
kB e 2
 kB e 2
 k ' C e 2
 k ' C e 2

a a a
a ik '  ik ' ik
x  C e 2
 C e 2
 D e 2
2
a a a
ik '  ik ' ik
k ' C e 2
 k ' C e 2
 kD e 2

Système de quatre équations linéaires et homogènes à cinq inconnues


a a a a
 ik ik  ik ' ik '
B e 2
 B e 2
 C e 2
 C e 2

a a a a
 ik ik  ik ' ik '
kB e 2
 kB e 2
 k ' C e 2
 k ' C e 2

a a a
ik '  ik ' ik
C e 2
 C e 2
 D e 2

a a a
ik '  ik ' ik
k ' C e 2
 k ' C e 2
 kD e 2

Les coefficients B- et D+ des ondes réfléchies et


transmises sont particulièrement intéressants. Comme ils
sont proportionnels à B+ , il est commode de définir les
facteurs de transmission At et de réflexion Ar par :

 B  Ar B

 D  At B
a a a a
 ik ik  ik ' ik '
(1) B e 2
 B e 2
 C e 2
 C e 2

a a a a
k  ik k ik  ik ' ik '
(2) B e 2  B e 2  C e 2  C e 2
k' k'
a a a
ik '  ik ' ik
(3) C e 2
 C e 2
 D e 2

a a a
ik '  ik ' k ik
(4) C e 2
 C e 2
 D e 2
k'

 k ik  k
a a a
 ik  ik '
(1)  (2) B e 2
1    B e 1    2C e
2 2

 k'  k'
 k ik  k
a a a
 ik ik '
(1)  (2) B e 2
 1    B e 2
 1    2C  e 2

 k'  k'
 k
a a
ik ' ik
(3)  (4) 2C e 2
 D e 2
1  
 k '
 k
a a
 ik ' ik
(3)  (4) 2C e 2
 D e 2
1  
 k'
 k ik  k
a a a
 ik  ik '
(1)  (2) B e 2
 1    B e 2
 1    2C  e 2

 k'  k'
 k ik  k
a a a
 ik ik '
(1)  (2) B e 2
1    B e 1    2C e
2 2

 k'  k'
 k
a a
ik ' ik
(3)  (4) 2C e 2
 D e 2
1  
 k '
 k
a a
 ik ' ik
(3)  (4) 2C e 2
 D e 2
1  
 k'

 k ik  k 2  ik ' a 
k
a a a
 ik ik
1    B e 1    D e e 1  
2 2
B e
 k'  k'  k'
 k ik  k 2 ik ' a 
k
a a a
 ik ik
1    B e 1    D e e 1  
2 2
B e
 k'  k'  k'
 k ' k  ik ' a 
B e ika eik ' a  B   e  D 
 k ' k  

 k ' k  ik ' a 
B e ika e ik ' a  B  e  D
 k ' k  
  k ' k  ik ' a  k ' k  ik ' a 
B  ei ( k ' k ) a  ei ( k ' k ) a   B   e  e 
  k ' k   k ' k  

k '2  k 2
i sin k ' a
Ar  2k ' k e  ika
k' k
2 2
cos k ' a  i sin k ' a
2k ' k
1
At  e  ika
k' k
2 2
cos k ' a  i sin k ' a
2k ' k
D'où les coefficients de
réflexion et de transmission

2
 k02  2
  sin k ' a  1
R  Ar
2
  2k ' k 
 k  2mE
 2

2
 k2 
1   0  sin 2 k ' a avec k '  1 2m( E  V )

 2k ' k   2
0

1  1
T  At  k0   2 V0
2

 k02 
2

1  
2
 sin k ' a
 2k ' k 

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