Cours MQ
Cours MQ
Cours MQ
5
Les limites de la physique
classique
La physique classique qui explique le comportement des systèmes
physiques grâce à des modèles mécaniques à l’échelle humaine
(jusqu’à la fin du 19e siècle) n’arrive pas à expliquer les éléments
suivants:
- Le modèle atomique.
6
1. Le comportement des particules se
7
Le comportement des particules se déplaçant à de
grandes vitesses
Rapport
v2
3
c2
Expérimental
0 MeV
0 5 10 15
Energie cinétique
8
Le comportement des particules se déplaçant à de
grandes vitesses
Rapport
v2
3
c2
Expérimental
Classique
2
0 MeV
0 5 10 15
Energie cinétique
Le comportement des particules se déplaçant à de
grandes vitesses
La théorie de la relativité restreinte est née
Rapport
v2
3
c2
Expérimental
Classique
2 Relativiste
mo
m
v2
1 1- 2
c
0 MeV
0 5 10 15
Energie cinétique
Le spectre d’émission du corps noir
11
La lumière est un phénomène ondulatoire
12
La théorie ondulatoire ‘classique’ de la lumière
13
Les champs électriques et magnétiques sont perpendiculaires l’un à l’autre et
perpendiculaires à la direction de propagation
de la lumière.
14
15
Mais quels étaient les problèmes de la
théorie ondulatoire de la lumière ??
b - L’effet photoélectrique
La mécanique quantique
17
Expérience a: Rayonnement du corps noir
18
Deux questions simples
• Pourquoi lorsqu’on chauffe un objet, celui-ci émet-il de
la lumière ?
22
Le corps noir: résultats expérimentaux
23
La loi de Stefan-Boltzmann
On peut alors écrire quantitativement le premier énoncé. L’intensité
totale du rayonnement I (la puissance émise à toute les longueurs d’onde
par unité de surface) émis par le corps noir:
I T4
Où T est la température du corps noir, exprimée en kelvin, et est
une constante appelée de Stefan-Boltzmann.
La valeur recommandée est: = 5,670 x 10-8 W/m2.
Joseph Ludwing
Stefan Boltzmann
25
La loi du déplacement de Wien
26
Le pic du rayonnement solaire est situé à 500 nm environ. Déterminez la
température de surface de notre Soleil.
27
Le pic du rayonnement solaire est situé à 500 nm environ. Déterminez la
température de surface de notre Soleil.
Réponse: 9,41 mm
29
Nous pouvons considérer les étoiles comme des corps noirs. Le tableau
ci-dessous indique la longueur d’onde du pic de rayonnement pour trois
étoiles.
Étoile max (mm) Couleur
30
Réponses:
Température Intensité
Étoile max (mm) Couleur (K)
(W/m2)
31
Données expérimentales de la distribution
d’énergie du rayonnement d’un corps
• Si la température augmente, la
quantité totale d’énergie
augmente.
– Illustrée par l’aire sous la
courbe
• Lorsque la température
augmente, le pic est décalé vers
des longueurs d’onde plus
courtes.
32
Du point de vue classique, le rayonnement thermique résulte
de l’accélération des particules chargées situées près de la
surface du corps chauffé; ces particules émettent un
rayonnement, tout comme une antenne. Le spectre continu
du rayonnement émis par l’objet est lié à la distribution des
accélérations des charges électriques soumises à l’agitation
thermique.
Vers la fin du 19e siècle, il devenait évident que l’explication
classique du rayonnement thermique n’était pas satisfaisante,
le problème fondamental consistait en effet à expliquer la
distribution spectrale du rayonnement émis par un corps noir.
33
À la recherche de l’équation de la radiance
La loi de Stefan-Boltzmann et la loi du déplacement de
Wien ne présentent pas la situation complète de la
distribution d’un corps noir. Il manque l’intensité du
rayonnement en fonction de la longueur d’onde. On définit
la radiance spectrale RT(,T), de telle sorte que la puissance
émise par unité de surface dans l’intervalle de à + D
pour un corps noir à une température T est RT(,T) d.
L’intensité I peut être calculée en intégrant RT(,T) sur
toutes les longueurs d’onde.
I RT ,T d
0
34
Résumé des principaux résultats expérimentaux
concernant la radiation d’un corps noir
La radiation provenant de l’intérieur de la cavité est plus
intense que celle provenant de la paroi externe.
La radiance spectrale est identique pour tous les corps noirs à
même température peu importe le matériau dont il est fabriqué.
La position du maximum de la courbe de la radiation
spectrale change avec la température du corps noir; c’est la loi
du déplacement de Wien.
La radiation spectrale totale varie selon la quatrième
puissance de la température exprimée en Kelvin; c’est la loi de
Stefan-Boltzmann.
35
Loi du rayonnement de Wien
R(,T ) A -5 e- B/ T
En septembre 1900, des mesures de rayonnement pour des
longueurs d’onde comprises entre 120 µm et 18 µm s’écartaient
de près de 50% de la loi de Wien (dans cet intervalle) !
36
La loi de Rayleigh-Jeans
R(,T ) CT -4
37
La catastrophe
de l’ultraviolet
38 38
La catastrophe
de l’ultraviolet
• La théorie classique n’expliquait
pas les données expérimentales.
41
La loi de Planck
2 c 2 h 1
R( ,T )
5 hc
e KT
-1
43
Physique classique vs physique quantique
44
L’interprétation d’Einstein
Cette notion nouvelle de "lumière quantique" sera
reprise en 1905 par Albert Einstein. Il postule que
chaque oscillateur possède une énergie quantifiée:
nhn où n est le niveau d’énergie. Il parle ici de
quantité quantifiée, et non plus seulement d’un artifice
mathématique.
C’est la naissance du photon et le début de la
quantification de l’énergie…mais tous n’y croient pas.
48
L’effet photoélectrique
De plus:
50
Energie cinétique La pente est la même pour
tous les métaux !!
Energie(max) h(n -n 0 )
h: pente déterminée expérimentalement
Elle est identique à la constante de Planck
51
Constatations expérimentales
52
Constatations expérimentales
• Si V > 0 pour une valeur suffisamment élevée de V, tous les
photoélectrons émis atteignent l’anode, et le courant I atteint
une valeur maximale. Si on augmente davantage V le courant
demeure constant. Cependant, la valeur maximale du courant
est proportionnelle à l’intensité lumineuse.
53
Ce que l’on doit expliquer
1. Émission de photoélectrons si n » n0
(fréquence seuil);
2. Présence d’un potentiel d’arrêt V0 si
| V | > | V0 | ;
i courant
3. Le potentiel d’arrêt est indépendant Si n » n0
de l’intensité lumineuse;
4. L’émission des photoélectrons est
instantanée;
5. Le courant photoélectrique est
proportionnel à l’intensité lumineuse
de la source.
I lumineuse
54
La théorie classique ondulatoire de la lumière ne peut pas
expliquer ce phénomène
55
Explication de Einstein en 1905:
Hypothèse: un faisceau de lumière consiste de paquets
d’énergie ‘les photons’ qui ont chacun une énergie
définie:
1 2 u: vitesse de l’électron
Emax(electron) hn - w mu
2 m: masse de l’électron
Energie cinétique
56
Dualité de la nature de la lumière: onde et corpuscule
Einstein: l’énergie du photon:
1 2
E hn mc
2
57
Exemple 1
Calculez l’énergie d’un photon si:
a) = 400 nm
b = 700 nm
Solution
La lumière visible contient des photons dont l’énergie varie
entre: 1,77 et 3,1 eV
= 400 nm 3,1 eV
= 700 nm 1,77 eV
58
Exemple 2
59
Exemple 3
Si la longueur d’onde maximale pour observer l’effet
photoélectrique est de 564 nm dans le cas du potassium (K),
calculez:
1242 eV nm
a) Le travail d’extraction f f 2,20 eV
564 nm
61
Solution
Energie du photon E=hn= hc/
E (joule)= 6,62 10-34 *3 108 / (1)
1eV=1,6 10-19 J et 1 nm = 10-9 nm
diviser l'expression (1) par 1,6 10-19 et multiplier par 109.
E (eV)= 1241 / (nm)
Utiliser la relation précédente pour calculer l‘énergie associée a
chaque photon
E1= 1241/450=2,76 eV ; E2= 2,03 eV ; E3= 1,65 eV
Seule la radiation λ1 est suffisamment énergétique.
L‘électron arrache de l'atome emporte :
2,76-2,14 = 0,62 eV sous forme d‘énergie cinétique
0,5 mV2= 0,62*1,6 10-19 = 10-19 J
V2=10-19 /(0,5*9,31 10-31)=2,2 1011
vitesse = 4,7 105 ms-1.
62
L’effet Compton (1923)
Un autre résultat expérimental difficile
à expliquer..
Longueur d’onde
différente
63
L’expérience de
Compton montre
que le photon se
comporte comme
une particule lors
d’une collision avec
une particule
chargée. En effet, il
y a transfert normal
d’énergie et de
quantité de
mouvement lors
d’une telle collision.
64
L’effet Compton
65
L’effet Compton
électron : Ee0 m0c 2 , Peo 0 électron : E e mc 2 , Pe mv mvu
hn hn
0
photon : E ph hn o , Ppho o k photon : E ph hn , Pph u
c c
66
Conservation de l'énergie : (système isolé) (choc élastique)
m0
hn 0 + m0 c 2 hn + mc 2 m
v2
1-
c2
Conservation des impulsions:
hv0 hv
Pph0 Pe + Pph ex mve + e équation vectorielle
c c
67
Conservation de l'énergie : (système isolé) (choc élastique)
m0
hn 0 + m0 c 2 hn + mc 2 m
v2
1-
c2
Conservation des impulsions:
hv0 hv
Pph0 Pe + Pph ex mve + e équation vectorielle
c c
hv0 hv
Projection / ex mv cos f + cos
c c
hv
Projection / ey 0 mv sin f - sin
c
68
L’effet Compton
h
D '- 1 - cos f
0
m c
h
2.43 pm Longueur d’onde de
m0 c Compton
69
Propriétés de la lumière: que savons nous ?
E mc2 hn
Pour la matière
En réarrangeant l’équation:
hn h
mc p
c
p: moment d’un quantum de lumière
72
Les ondes de Broglie
h h
p mv
Longueur d`onde
impulsion
(de de Broglie)
Attribut
Attribut corpusculaire
ondulatoire
74
Cette hypothèse permet de donner aux postulats arbitraires
de Bohr une interprétation limpide: Les seules orbites
autorisées sont celles dont la circonférence contient un
nombre entier de longueurs d’ondes (ondes stationnaires).
h
Hyp.de Broglie
p
mvr n Hyp.de Bohr
h h nh
p mv r 2 r n
2
75
Dualité onde-corpuscule
• Pour une balle de 140 g se déplaçant à 40 m/s
76
Dualité onde-corpuscule
• Pour une balle de 140 g se déplaçant à 40 m/s
77
Dualité onde-corpuscule
• Pour une balle de 140 g se déplaçant à 40 m/s
p= mv=(0.14 kg)(40 m/s)=5.6 kg.m/s
= h/p=(6.626x10-34 J.s)/(5.6 kg.m/s)=1.2x10 -34 m
imperceptible
79
Une expérience avec des balles
…
80
Une expérience avec des ondes
…
81
Une expérience avec des électrons…
82
83
84
85
86
Modèle atomique de la mécanique quantique
Modèle
quantique de
l’atome de
sodium.
Modèle atomique de la mécanique quantique
Modèle
quantique de
l’atome de
sodium.
Modèle atomique de la mécanique quantique
• Nombre quantique n:
Représente le nombre quantique principal description
du niveau d’énergie et taille de l’orbital niveau
d’énergie (n = 1, 2, 3, 4, 5, 6 ou 7)
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Niveau 4
Niveau 5
Niveau 6
Niveau 7
Modèle atomique de la mécanique quantique
• Nombre quantique l:
Représente le nombre quantique orbital
orbitale (l = 0 à n – 1) s l=0
p l=1
d l=2
f l=3
Modèle atomique de la mécanique quantique
h
Einstein : E = h = de Broglie : =
p
h
h = 6.625 10-34 J.s =
2
+ Retrouver la théorie classique si h 0
Chap: II. Bases Mathématiques de la
Théorie Quantique
II.1. Vecteurs et opérateurs dans l’espace de Hilbert
la norme –––––> (Y,Y)= | Y(r;t) | d 3r = 1
2
3- Opérateurs linéaires sur F
la fonction f = peut être considérée comme
t
∂
l'action d'un objet mathématique A = ∂t sur la fonction Y
1 si i=j
ij = ( Symbole de Kronecker)
0 si i j
Montrons que : (U,
i (r )) = Ci
(U, i CjUj )
i (r )) = (U,
j
= Cj (U,
i Uj ) = C ij = C
j i
j j
Conséquences:
(r ) = CiUi (r ) = (Ui (r ), (r ))Ui (r )
i i
Ui (r )iI est une base dans F si et seulement si
elle vérifie la relation de fermeture:
U (r )U (r ') = (r
i
i i
*
- r ')
(r ) = C
i
i Ui (r )
= (U, )U (r )
i
i i
= U (r ')(r ')d r '
i
i
* 3
Ui (r )
= d3
r ' (r ') U (r ')U (r )
i
i
*
i
= d r ' (r ') f(r - r ')
3
ou f(r - r ') est la fonction caractéristique de (r - r ').
On a donc
Ui* (r ')Ui (r ) = (r - r ')
i
(r ) = d3r ' (r ') (r - r ')
5- Base continues Orthonormée
a) Définition: Tout ensemble de fonctions {wa(r)}
où a est un indice continue (a IR) vérifiant les
relations suivantes
( a , a ' ) = a* (r ) a ' (r )d3r = ( a - a ')
normalisation
* fermeture
a (r ) a (r ') d a = (r - r ')
La norme:
(a , a ) = a* (r) a (r)d3r = (0)
a (r) F
(r ) F on peut écrire:
(r) = C(a)a (r)da = (a , )a (r)da
Démonstration:
(r ) = d r ' (r ') (r - r ') = d r ' (r ') (r ') a (r )da
3 3 *
a
(r )da (r ') (r ') d r '
* 3
= a a
(r )( , )da = C(a) (r )da
*
= a a a
Produit scalaire
soit f(r ) = b(a) a (r )da et soit (r ) = C(a ') a'
(r )da '
b (a) (r )da C(a ') (r )da ' d r
* * 3
= a a'
b (a)da C(a ')da ' (r ) (r ) d r
* * 3
= a a'
b (a)C(a)da
*
=
Cas particulier: 2
norme (Y,Y)= C (a )C(a )da = C(a ) da
*
II.3. Représentation de Dirac, Espace des Etats
II.3. Représentation de Dirac, Espace des Etats
2- Définitions
(r )
la correspondance
|f>=|f>
<f|=*<f|
A: E ------> E
A+ : E* ------> E* :
<Y|------><Y'|=<Y| A+
' =A ' = A+
<Y|f>=<f|Y>*
<Y|A+ |f>=(<f| A |Y>)*
<A Y|=<Y| A + , |A Y>= A|Y>
(A+ )+ = A
(A)+ = *A+
(A + B)+ = A+ + B+
(AB)+ = B+ A+ l'ordre change
<A f|Y> = <f|AY>
+
a. relation d’orthonormalisation :
= C(a) a da avec C( a) = a
= Ci Ui = Ui Ui = Ui Ui = ( Ui Ui )
i i i i
i
Ui Ui = 1I Base discontinue
= C( a ) a da = a a da
Base continue
= a a da = ( a a da )
a) Ket :
|Y> E, |Y> est représenté par une matrice
unicolonne. Ses composantes sont les Ci dans {|Ui>}et
C(a) dans la base |a>:
U1 ψ .
U2 ψ
.
.
.
.
.
.
. ψ =
ψ = ωα ψ
Ui ψ .
.
.
. .
. .
Un ψ dans {|Ui>} dans |a>
b) bras :
φ = ( φ U1 φ U2 . . . φ Ui . . . φ Un )
dans {|Ui>}
φ = (. . . . . φ ωα . . . .)
dans |a>
Afin d’obtenir le produit scalaire <f|Y> qui est un
nombre et comme |Y> est matrice unicolonne il faut <f|
soit une matrice uniligne.
<f|Y> est représenté par :
U1 ψ
U2 ψ
.
.
.
φ ψ = ( φ U1 φ U2 . . . φ Ui . . . φ Un )
Ui ψ
.
.
.
Un ψ
Dans la représentation {|Ui>} discrète
.
.
.
.
.
φ ψ = (. . . . . φ ωα . . . .)
ωα ψ
.
.
.
.
. . . . . .
. . . . . .
. . . . . .
A=
. . . A(α,α') . .
. . . . . .
Dans la base {|a>}
. . . . . .
L’opérateur A est représenté par une matrice carrée
d'éléments:
Rq :
Si A est hermitique (A=A+ ), alors Aij = A*ji .
A|Yi> = a |Yi>
A|Yi> = i |Yi>
A|Y> = |Y>
A C
j
ij j = Ci
(A
j
ij - δij )Cj = 0 Système de n équations
linéaires et homogènes
Le système admet une solution non nulle si et seulement si:
équation caractéristique
det(A - I) = 0 (ou équation séculaire)
équation de degré N en
3- Notion d’observables
Démonstration:
Soit |Y> E, <f| E* on a :
A est hermitique :
i : A|Yni> = an |Yni>
∞ gn
ψ
n=1 i=1
i
n ψin = 1I
c. Ensemble d’observables qui commutent
Démonstration:
A ψ =a ψ
B(A ψ ) =B(a ψ )=aB ψ
⇒
A(B ψ ) =aB ψ par ce que AB = BA
c. Ensemble d’observables qui commutent
ii) Théorème II: Si deux observables A et B
commutent et si |Y1> et |Y2> sont vecteurs
propres de A de valeurs propres différentes alors:
<Y1|B|Y2> = 0
Démonstration:
< Ψ1 |B | Ψ2 > = 0
c. Ensemble d’observables qui commutent
A|Uin> = an|Uin>
i) Définition:
On dit que les observables A,B... L forment un
ensemble complet d’observables qui commutent (ECOC)
s’ils commutent deux à deux et s’il existe une et une
seule base orthonormée de E formée des vecteurs
propres communs à ces observables.
r r d3r = 1I
relation de fermeture
p p d3p = 1I
Le développement de |ψ> dans la base |r > s'écrit : ψ = r r ψ d3r
Dans les notations de Dirac la fonction d’onde Y(r) peut
encore être explicitée de la manière suivante
ψ(r) = r ψ = r r' r' ψ d3r'
= δ(r -r') ψ(r')d3r'
2- Opérateurs R et P
i) Définitions:
r X ψ =x r ψ p Px ψ = px p ψ
r Y ψ =y r ψ p Py ψ = py p ψ
r Z ψ =z r ψ p P ψ =p p ψ
z z
1
( 2πh )
= e
3/2
ipr/h
p i p ψ d3p
1 h ∂
( 2πh ) i ∂r
= 3/2
e ipr/h
p ψ d3p
i
1 h ∂
h
( 2πh ) i ∂r
= 3/2
e ipr/h
d3p p r' r' ψ d3r' rPψ = ∇ψ(r)
i i
1 h 3 ∂ 3
= i d p ∂ri e ψ( r')
d r'
ip(r -r')/h
( 2πh )
3
h ∂ 3 1
=
i ∂ri ψ( r')
d r'
( 2πh )
3
e ip(r -r')/h d3p
h ∂ 3 1
= ψ( r')
δ( r - r')
d r' car δ( r - r')
=
( 2πh )
e d3p
ip(r -r')/h
3
i ∂ri
h ∂
= ψ( r)
i ∂ri
Plan du cours
● Chap: I. Fondement Physique de la Mécanique
Quantique
● Chap: II. Bases mathématiques de la théorie
quantique
● Chap: III. Description des Phénomènes Physique
et Postulats de la Mécanique Quantique
● Chap: IV. Etude de Quelques Systèmes
Quantiques Simples
Chapitre III-
Description des Phénomènes Physique et
Postulats de la Mécanique Quantique
gn U ni U ni
P ( an ) =
i =1
gn
U i
n U ni
= i =1
Pn
=
b. cas de spectre continue
( DA ) (A - )
2 2
= = A2 - 2 A A + A
2
A
= A2 - 2 A A + A
2
= A2 - 2 A + A
2 2
( DA )
2
= A2 - A
2
Observables incompatibles
1
( DA) . ( DB ) A, B
2
2 2
4
Observables incompatibles
• Peut-on mesurer de manière idéale la position et la
quantité de mouvement d’une particule ?
4
Si la mesure de la position est idéale, sans incertitude ( = sans
fluctuation ), l’incertitude sur l’impulsion est infinie
Expérience de la fente
ΔZ ΔPz
Onde de
Diffraction
matière Dz de l’onde de
matière
Δz large Δz petit
Δpz petit Δpz large
Postulat 5: Evolution du système dans le temps.
d
i | Y(t ) >= H (t ) | Y(t ) >
dt
d d
< A >= < Y (t ) | A | Y(t ) >
dt dt
Démontrer que
d A
< A >=< [ A, H ] > + < >
dt t
Le Théorème d’Ehrenfest.
d A d (t ) A (t )
t
=
dt dt
d (t )
. ( A (t ) ) + (t ) . dt ( A (t ) )
d
=
dt
1 1
=- (t ) H (t ) A (t ) + (t ) AH (t ) (t )
i i
1
= (t ) AH (t ) - H (t ) A (t )
i
1
= (t ) A, H (t ) (t )
i
Plan du cours
● Chap: I. Fondement Physique de la Mécanique
Quantique
● Chap: II. Bases mathématiques de la théorie
quantique
● Chap: III. Description des Phénomènes Physique
et Postulats de la Mécanique Quantique
● Chap: IV. Etude de Quelques Systèmes
Quantiques Simples
Distribution de probabilité d’un
électron dans un atome
L’équation générale de SCHRÖDINGER
( x, t ) 2 2 ( x, t )
V ( x , t ) ( x, t )
i t 2m x 2
i 1 et h /(2 )
1 df (t ) 2 1 d 2 ( x)
= - + V(x)
i f (t ) dt 2m ( x) dx 2
1 df (t ) 2 1 d 2 ( x)
= - + V(x)
i f (t ) dt 2m ( x) dx 2
1 df (t ) iEt
= E; Ln(f (t )) = +C
i f (t ) dt
iEt
f (t ) eC e
Le membre de droite.
Ne dépend que de x :
2 1 d 2 ( x)
- V ( x) E
2m ( x) dx 2
2 d 2 ( x)
- 2
+ V(x) ( x) E ( x)
2m dx
C’est l’équation de SCHRÖDINGER
indépendante du temps
En résumé
iEt
( x, t ) A e
( x)
| ( x) | dx 1
2
2- Réflexion et transmission par une barrière de
potentiel
► En mécanique Quantique
Il faut résoudre l'équation de d 2 ( x) 2m
Schrödinger et étudier les états dx 2 2 E V ( x) ( x) 0
stationnaires, états propres de
l'hamiltonien H:
Il y a deux régions (2 zones)
E (II)
(I)
- Région (I) x<0; V=0 E
Vo
2m
1 ( x) 2 E 1 ( x) 0
2mE
Posons k1 vecteur d'onde de la région (I)
1 ( x) k12 1 ( x) 0
2m
1) E V0 ( E V0 ) 0
2
2m
2) E V0 ( E V0 ) 0
2
2m
3) E V0 ( E V0 ) 0
2
1- Si l’énergie de la particule est supérieure
ou égale à celle de la marche E
E
E V0 Vo
2m
posons k22 ( E V0 )
2
2 ( x) k22 2 ( x) 0
et la solution est : 2 ( x) A2eik x B2eik x
2 2
onde réfléchie
onde transmise
B2eik2 x n'est pas physique car il ne peut y avoir de
réflexion dans la région II.
Cette solution est à rejeter (elle n'a pas de signification)
donc B2 = 0
Pour (1) E V0 (I) E
E (II)
Vo
x
1 ( x) A1eik x B1eik x
1 1 2 ( x) A2eik x
2
2
L’intensité d’onde incidente, A1
L’intensité d’onde réfléchies B1
2
1 (0) 2 (0) A1 B1 A2
2mE 2m( E V0 )
k1 et k2
2
Vo
1 1
2
2mE 2m( E Vo )
R E
Vo
2
2mE 2m( E Vo )
1 1
E
Analogie avec l’optique: R T 1
Vo
4 1
T 1 R E
2
Vo
1 1
E
►Si E > Vo
Exemple: si E = 2Vo
RMQ = 0.029 =3% et RMC = 0
2m E
2) E V0 ( E V0 ) 0 (I) (II)
2 E Vo
En mécanique quantique:
2
2mE 2m( E Vo )
R 1
2
2mE 2m( E Vo )
la réflexion est totale R=1,
En mécanique classique:
la particule passera vers la région (II) (juste au dessus
de la hauteur) mais avec une énergie cinétique plus
faible
3- Si l’énergie de la particule est inférieure à
l’énergie de la marche 0 E V0 E
(I) (II)
Vo
E
En mécanique classique:
la particule rebondit sur la marche et repart
dans l'autre sens, la réflexion est totale R=1,
En mécanique quantique:
L'équation de Schrödinger s'écrit,
2m
2 ( x)
( E V0 ) 2 ( x) 0
2
2m V0 E
Posons 2 2 ( x) 22 2 ( x) 0
2
E
(I) (II)
2 ( x) 22 2 ( x) 0 Vo
La solution:
2 x A2' e x B2' e x
2 2
2 x A2' e x B2' e x
2 2
2 x B2' e x2
E
B' 2 2k1 B1 k1 i 2
On obtient alors et
A1 k1 i 2 A1 k1 i 2
Coefficient de réflexion
E
B1 k1 i 2 (I) (II)
Vo
A1 k1 i 2
B1 E
R 1
A1
Or la particule
.
à une probabilité de présence non nulle dans la
région de l'espace qui classiquement, lui est interdite
2 x B2' e2 x
2 2
2
Elle décroît exponentiellement avec E
x mais elle est non nulle (elle (I) (II)
s’annule rapidement avec x) Vo
Exemple: V0 - E = 1eV, x= 1Å E
Y 2
2 x B ' 2
2
e2 2 x
2
2
1/2
2(2m(Vo - E)) = 1.045
h
-1.045
e = 0.29 x
1Å
C- Effet Tunnel
E
(I) (II)
Vo (III)
0 L x
1 3 1
dx 2 2
Effet tunnel – approche quantique
E
1 x A1eik x A '1 eik x
1 1 Vo 3 x A3eik x A '3 eik x
1 1
0 L x
2 x B2e 2 x
B '2 e 2 x
0 L x
1 x A1eik1 x
A '1 e ik1x
2 x B2e x B '2 e x
2 2
3 x A3eik x
1
1 x A1eik x A '1 e ik x
1 1
E
(I) (II)
2 x B2e x B '2 e x
2 2
Vo (III)
3 x A3eik x 1
E
Conditions aux limites
0 L x
En x=0
1 0 2 0 A1 A '1 B2 B '2
1 0 2 0 ik1 A1 ik1 A '1 2 B2 2 B '2
En x=L
0 pour 0 x L
( x) ? V ( x)
ailleur
V= m V=
( x) 0 ( x) 0
V=0
x
x=0 2 x=a
(0) ( L) 0
2
1°) Equation de Schrödinger des états stationnaires E>0
2
"( x) V ( x) ( x) E ( x) ?
2m
V= V=
2
"( x) E V=0
2m
2mE
Posons: k2
2 0 L
"( x) k 2 0
On choisi ici
Solution: ( x) A cos(kx) B sin(kx)
cette solution
Aeikx Beikx
-31-
Solution: Quantification de l’énergie
V=0
En x 0 (x 0) 0
A0
En x L ( x L) 0 0 L
xL sin(kL) 0 kL n
2mE n2 2 2
k 2
2
E
2mL2 -32-
Norme (Carré sommable)
n
L
2
dx 1 B sin
2 2
x.dx V= V=
0
L
V=0
2
B
L
0 L
2 x
2 2
n ( x) .sin(n ) En 2
n2
L L 2mL
n=1, 2, 3,... Etats possibles de la particule
n Nombre quantique
2 n
sin 2 ( x)
2
Probabilité:
L L -33-
Particule dans un puits de potentiel:
solution
n 2 n
Y n sin 2 ( x)
2
n2 2 2 Yn
2
sin( x)
E L L L L
2mL2
0 L 0 L
-34-
Particule dans un puits de potentiel:
solution
n 2 n
Y n sin 2 ( x)
2
n2 2 2 Yn
2
sin( x)
E L L L L
2mL2
0 L 0 L
-35-
Particule dans un puits de potentiel:
solution
n 2 n
Y n sin 2 ( x)
2
n2 2 2 Yn
2
sin( x)
E L L L L
2mL2
0 L 0 L
-36-
Particule dans un puits de potentiel:
solution
n 2 n
Y n sin 2 ( x)
2
n2 2 2 Yn
2
sin( x)
E L L L L
2mL2
0 L 0 L
A cause du principe d’exclusion de Pauli, nous ne pouvons que
mettre 2 électrons par niveau d’énergie (un spin ↑et l’autre spin ↓) -37-
Particule dans un puits de potentiel:
solution
n 2 n
Y n sin 2 ( x)
2
n2 2 2 Yn
2
sin( x)
E L L L L
2mL2
0 L 0 L
A cause du principe d’exclusion de Pauli, nous ne pouvons que
mettre 2 électrons par niveau d’énergie (un spin ↑et l’autre spin ↓) -38-
2
h2 6.626 1034
a) En n2 n 2 3.29 1013 n 2
8m p L2
8 1.67 1027 1 1014
27
m p 1.67 10 kg
14
L 110 m
E1 3.29 1013 J 2.05 MeV
E2 1.31 1012 J 8.20 MeV
b) hf E2 E1 1.31 1012 3.29 1013 9.85 1013 J
E 9.85 1013
f 1.487 1021 Hz
h 6.626 1034
c 3 108
0.202 pm rayon gamma
f 1.487 1031
Particule dans un puits de potentiel: à
deux dimensions
Il faut résoudre l’équation
de Schrödinger
V= V=
2
2
(r ) E (r )
2m V=0
x
2
La solution est: (r ) sin(kn x) sin(k y)
L
x ny
2m 2m
-41-
-42-
Particule dans un puits de potentiel:
à trois dimensions
Equation de Schrödinger
2 2
(r ) E (r )
2m
L z y
knx nx / L
x L
kn y n y / L L
knz nz / L
3/ 2
2
(r ) sin(knx x) sin(k ny y) sin(knz z )
L
2 (kn2x kn2y kn2z ) 2
2
E (nx ny nz )
2 2 2
2m 2m L
-43-
Série 5
Exercice 1. Soit une particule quantique libre dont l’état
dynamique est décrit par la fonction d’onde suivante :
k 2
i kx t
2 m
( x, t ) c(k )e
Donnez
1. l’impulsion p de la particule ;
2. l’incertitude sur l’impulsion;
3. la densité de probabilité de présence de la particule ;
4. l’incertitude sur la position de la particule ;
Série 5
Exercice 1. Soit une particule quantique libre dont l’état
dynamique est décrit par la fonction d’onde suivante :
k 2
i kx t
2 m
( x, t ) c(k )e
Donnez
1. l’impulsion p de la particule ;
p k
Série 5
Exercice 1. Soit une particule quantique libre dont l’état
dynamique est décrit par la fonction d’onde suivante :
k 2
i kx t
2 m
( x, t ) c(k )e
Donnez
2. l’incertitude sur l’impulsion;
k 2
i kx t
2 m
( x, t ) c(k )e
Donnez
3. la densité de probabilité de présence de la particule ;
c* (k ) c(k )
Série 5
Exercice 1. Soit une particule quantique libre dont l’état
dynamique est décrit par la fonction d’onde suivante :
k 2
i kx t
2 m
( x, t ) c(k )e
Donnez
4. l’incertitude sur la position de la particule ;
D’après le principe d’incertitude d’Heisenberg : x p
2
a
0 si x 2
V ( x)
V si x a
0 2
lim ( x) 0
x
2
"( x) V ( x) ( x) E
2m
a
Region1: x V 0
2
2 2mE
"( x) E Posons: k 2 2
2m
"( x) k 2 0
Solution: 1 x B e Beikx
ikx
Série 5
Equation de Schrödinger des états stationnaires E>0
2
"( x) V ( x) ( x) E
2m
a a
Region 2 : x V V0
2 2
2
2m( E V0 )
"( x) V0 ( x) E ( x) Posons: k '
2
2m 2
"( x) k '2 0
2
"( x) V ( x) ( x) E
2m
a
Region 3: x V 0
2
2
2mE
"( x) E ( x) Posons: k2
2m 2
"( x) k 2 0
Solution: 3 x D eikx Deikx
on posera D-=0 pour signifier qu'il n'y a pas de source de particules
à droite
Solution: 3 x D eikx
1 x B eikx B e ikx
2 x C eik ' x C e ik ' x
3 x D eikx
Conditions de continuité imposées à la fonction d'onde et à sa dérivée
aux points de discontinuité du potentiel:
a a a a
a ik ik ik ' ik '
x B e 2
B e 2
C e 2
C e 2
2
a a a a
ik ik ik ' ik '
kB e 2
kB e 2
k ' C e 2
k ' C e 2
a a a
a ik ' ik ' ik
x C e 2
C e 2
D e 2
2
a a a
ik ' ik ' ik
k ' C e 2
k ' C e 2
kD e 2
a a a a
ik ik ik ' ik '
kB e 2
kB e 2
k ' C e 2
k ' C e 2
a a a
ik ' ik ' ik
C e 2
C e 2
D e 2
a a a
ik ' ik ' ik
k ' C e 2
k ' C e 2
kD e 2
B Ar B
D At B
a a a a
ik ik ik ' ik '
(1) B e 2
B e 2
C e 2
C e 2
a a a a
k ik k ik ik ' ik '
(2) B e 2 B e 2 C e 2 C e 2
k' k'
a a a
ik ' ik ' ik
(3) C e 2
C e 2
D e 2
a a a
ik ' ik ' k ik
(4) C e 2
C e 2
D e 2
k'
k ik k
a a a
ik ik '
(1) (2) B e 2
1 B e 1 2C e
2 2
k' k'
k ik k
a a a
ik ik '
(1) (2) B e 2
1 B e 2
1 2C e 2
k' k'
k
a a
ik ' ik
(3) (4) 2C e 2
D e 2
1
k '
k
a a
ik ' ik
(3) (4) 2C e 2
D e 2
1
k'
k ik k
a a a
ik ik '
(1) (2) B e 2
1 B e 2
1 2C e 2
k' k'
k ik k
a a a
ik ik '
(1) (2) B e 2
1 B e 1 2C e
2 2
k' k'
k
a a
ik ' ik
(3) (4) 2C e 2
D e 2
1
k '
k
a a
ik ' ik
(3) (4) 2C e 2
D e 2
1
k'
k ik k 2 ik ' a
k
a a a
ik ik
1 B e 1 D e e 1
2 2
B e
k' k' k'
k ik k 2 ik ' a
k
a a a
ik ik
1 B e 1 D e e 1
2 2
B e
k' k' k'
k ' k ik ' a
B e ika eik ' a B e D
k ' k
k ' k ik ' a
B e ika e ik ' a B e D
k ' k
k ' k ik ' a k ' k ik ' a
B ei ( k ' k ) a ei ( k ' k ) a B e e
k ' k k ' k
k '2 k 2
i sin k ' a
Ar 2k ' k e ika
k' k
2 2
cos k ' a i sin k ' a
2k ' k
1
At e ika
k' k
2 2
cos k ' a i sin k ' a
2k ' k
D'où les coefficients de
réflexion et de transmission
2
k02 2
sin k ' a 1
R Ar
2
2k ' k
k 2mE
2
2
k2
1 0 sin 2 k ' a avec k ' 1 2m( E V )
2k ' k 2
0
1 1
T At k0 2 V0
2
k02
2
1
2
sin k ' a
2k ' k