Belguebli Moad PFE
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Mémoire
En vue de l’obtention du diplôme de
MASTER EN GENIE DES PROCEDES
Spécialité : Génie DE L’Environnement
Intitulé du mémoire
Présenté par :
BELGUEBLI MOAD Encadré par :
BELHABCHI OUSSAMA Pr KHALAF HUSSIEN
:ملخص
الملح في مستحلب النفط الخام مشكلة رئيسية وجهاز نزع الملح االلكتروستاتيكي في
وحدات معالجة النفط الخام هو العملية الالزمة التي تسمح لتنقية المنتوج من ناحية
إال أن العديد من العوامل. أو انسداد المعدات النفطية من جهة اخرى/ومنع التآكل و
) و هدفنا... العميل كميائي, مياه الغسيل، وتشمل (درجة الحرارة،تؤثر على هذه العملية
في هذا العمل هو التحقق من الحسابات و أبعاد جهاز نزع الملح و دراسة تأثير العوامل
الرئيسية لجهاز نزع الملح االلكتروستاتيكي و ذلك إليجاد حل فعال بغية التوصل إلى
.الحصول على منتج يفي بمعايير ومتطلبات العمل العالمية
. معالجة النفط ألخام ومستحلب والملح, الملحية:الكلمات الرئيسية
Résumé :
L'émulsion de sel dans le brut est un problème majeure et le dessalage électrostatique dans
les unités de traitement du pétrole brut est une opération nécessaire, qui permet de purifier
le produit d'une part et de prévenir contre la corrosion et/ou le bouchage des équipements
pétrolières d'une autre part, néanmoins plusieurs paramètres en jeu lors de cette opération,
citons par (la température, desémulsufiants , l'eau de lavage…….) ,Notre objectif est de
vérifier les calcules de dimensionnement de dessaleur et étudier l’influence les paramètres
clés de dessalage électrostatique pour trouver une solution efficace afin d'arriver à obtenir
un produit que répond aux normes et aux exigences commerciales.
Mots clés : dessalage, pétrole brut, traitement, émulsion, sels.
Abstract:
The salt in the crude emulsion is a major problem and the electrostatic desalting in crude
oil treatment is an operation of crude oil is a necessary operation that can purify the
product on the one hand and prevent against corrosion and / or clogging of the oil facilities
of a further part. However, several parameters involved in this operation included in
(temperature,
Desémulsufiants, water washing .......).
Our objective is to verify the calculations for sizing the desalter and study the influence of
the key parameters of electrostatic desalting to find an effective solution to reach and get a
product that answered standards and business requirements.
SOMMAIRE
Résumé
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction Générale……………………………………………………………….….1
II.1.INTRODUCTION………………………………………………………………………….….22
II.1.1. Formation des hydrocarbures………………………………………..……………………...22
II.1.2. Définition et origine du pétrole brut………………..…………………………………….....23
II.1.3 COMPOSITION DE PETROLE BRUT………...…..…………………………………..…...24
III.4.2.criticite du dessaleur…………….…………………………………………………………..54
III.4.3.process associe…………………….………………………………………………………...55
III.4.4. Echangeur de préchauffage………………….……………………………………………...55
III.4.5. Vanne de mélange………………………….……………………………………………….55
III.4.6. Produit chimique………………………………….……………………………….………..55
III.4.7. Eau de lavage………………………….……………………………………………………56
III.4.8. By-pass de l’unité……………………………….………………………………………….56
III.4.9.dispositifs de contrôle de niveau………………………………….…………………………56
III.4.10.dispositifs de contrôle de pression…………………………….…………………………...57
III.4.11. dispositifs de contrôle de température………………………………….…………………57
III.4.12. vannes manuelles………….………………………………………………………………57
III.8.2. Conclusion……………………………………………………………………………….....68
IV.1 Problématique…………………………………………………………………………………69
IV. Caractéristiques générales du pétrole brut et du dessaleur avec cas design et cas actuel……...69
IV.1.Calcul et vérification………………………………………………………………………….69
IV.2.Commentaire…………………...……………………………………………………….........70
IV.3.Bilan matière……………………………………………………………………………..…...70
IV.4 .Commentaire………………………………………………………………………….……...72
IV.5.Taux de lavage………………………………………………………………………………...72
IV.5.1.Calcul de la vitesse de décantation………………………………………………………....73
IV.5.2.Calcul du diamètre des gouttelettes d’eau……………………………………………….....73
IV.5.3.Calcul de coefficient de résistance………………………………………………………….74
IV.5.4.Détermination de la densité à température de service………………………………………76
IV.5.5.Calcul du temps de décantation…………………………………………………………….77
IV.5.6.Calcul du temps de séjour………………………………………………………………......77
IV.5.7.Calcul du volume du dessaleur……………………………………………………………..78
Sommaire
IV.8. Optimisation………………………………………………..…………………...…................82
IV.8.1.Etude expérimentale des paramètres de dessalage………………………………………….83
IV.8.2.Remarque…………………………………………………………………………………....83
IV.8.3.Dimensionnement…………………………………………………………………………...83
IV.8.4.Calcul teneur en eau de lavage……………………………………………………………...83
IV.8.4.1.Méthode de calcul…………………………………………………………………………83
IV.8.4.2.Méthode de calcul de l'eau de lavage……………………………………………………..84
INTRODUCTION
Le pétrole brut contient souvent de l’eau, des sels inorganiques, des solides en
suspension et des traces de métaux solubles dans l’eau. La première étape de traitement
consiste à éliminer ces contaminants par dessalage/déshydratation pour réduire la
corrosion, le colmatage, l’encrassement des installations et empêcher l’empoisonnement
des catalyseurs dans les unités de production. Le dessalage électrostatique est une méthode
typique pour éliminer les sels du pétrole brut qui comporte deux étapes essentiels :
Notre travail a été réalisé dans le centre de séparation et de compression (CSC) au niveau
de la région de RHOURDE NOUSS.
CSC-RNS
Introduction Générale 2
Du dessaleur (P10-VA-21-01/02).
CSC-RNS
CHAPITRE I présentation de la direction régionale et de CSC 3
Chapitre I
PRESENTATION DE LA DIRECTION REGIONALE ET DE CSC
CSC -RNS
CHAPITRE I présentation de la direction régionale et de CSC 4
I.1.2. Historique :
La première découverte du gaz à RHOURDE NOUSS a été en 1956. Le premier puits
RN1, foré en 1962, a mis en évidence la présence du gaz riche en condensât au niveau de
plusieurs réservoirs. Après la découverte de l’huile sur le puits RN4 un centre de traitement
d’huile a été construit et mis en exploitation l’année 1966. Les grandes étapes qui ont
ponctué le développement de la région de RHOURDE NOUSS sont :
Tableau I -1 : représente le développement de la région de Rhourde Nouss [1]
CSC -RNS
CHAPITRE I présentation de la direction régionale et de CSC 5
- RHOURDE-NOUSS Nord-est.
- RHOURDE-NOUSS sud-est.
- RHOURDE-NOUSS sud-ouest.
-RHOURDE-CHOUFF.
- RHOURDE-ADRA.
- RHOURDE-HAMRA.
- HAMRA.
D’autres champs, de moindre importance, ont été découverts et seront développés dans le
futur, il s’agit de :
- Champ de Rhourde-Hamra Sud-est
- Champ de Rhourde-Nouss 3
- Champ de Mouilah
- Champ de Meksem
- Champ de Draa Allal
- Champ d ’Elketaia
- Champ de Rhourde Adra Sud-est
CSC -RNS
CHAPITRE I présentation de la direction régionale et de CSC 6
• Service Intervention
Il contient trois (03) sections :
• Section Intervention Usine ;
• Section Intervention Champ ;
• Section Intervention GPL.
Le rôle de ce service est de :
CSC -RNS
CHAPITRE I présentation de la direction régionale et de CSC 7
• Cellule Environnement
Le rôle de cette cellule est de veiller au respect des directives en matière
d’environnement, de signaler toutes les anomalies et sensibiliser l’ensemble du personnel
sur l’importance de préserver l’environnement.
CSC -RNS
CHAPITRE I présentation de la direction régionale et de CSC 8
I.3.4.Puits ré injecteurs:
CSC -RNS
CHAPITRE I présentation de la direction régionale et de CSC 9
I.4.1. La Phase A :
Cette usine est traiter le gaz brut au niveau du 4 train identique chacun comporté un
ensemble des équipements pour but de : réaliser une bonne séparation afin de récupérer le
maximum du condensât (C5+), assurer la compression du gaz (partie HP) vers la phase B
et le recyclage du gaz sec traité (C1 et C2) vers la réinjection et l’expédition. Le cinquième
train (U-70) fait seulement le traitement de la partie haut pression «HP» du gaz brut.
L’usine existante traité actuellement une charge de 46 million Standard m3/j de gaz brut
avec une production de 2690 tonne/j du condensât.
I.4.2. La Phase B :
Les installations de cette usine sont conçues pour récupérer le GPL contenus dans le gaz de
vente produit par l’usine (phase A).
Le GPL produit est envoyé dans un pipeline vers HAOUDH ELHAMRA (HEH), le
condensat résultant du fractionnement est renvoyé vers stockage dans la phase A, et le gaz
résiduaire est aussi renvoyé aux installations de la phase A pour être dirigé vers la vente ou
la réinjection.
Actuellement l’usine (phase B) est en by passe après l’incident de décembre 2009
(éclatement d’un train).
CSC -RNS
CHAPITRE I présentation de la direction régionale et de CSC 10
stocké dans le bac de stockage de brut dans le système 22 avant expédition. L'objectif
prioritaire de cette installation est la production d'huile.
I.4.4.CPF(QH) :
La nouvelle installation de traitement de Quartzite de Hamra (QH) est conçue pour traiter
11 millions Standard m3/jour de gaz (base sèche) provenant de 33 puits de production dans
quatre (4) champs, dans la région de RHOURDE NOUSS. L’usine a une production
nominale de 10 millions Standard m3/jour et produit du gaz résiduaire sec ayant un Pouvoir
Calorifique Supérieur (PCS) entre 9 800 et 9 900 kcal/sm3 et un contenu de CO2 inférieur à
2,0 % molaire.
Le gaz d’exportation est envoyé vers le gazoduc GR4 du réseau de transport TRC.
• Comprimer le CO2 à 207 barg et le réinjecter dans un puits déplété.
• Condensat non stabilisé à diriger vers la phase A.
• Gaz (associé) lourd à diriger vers la phase A.
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CHAPITRE I présentation du la direction régionale et 11
de CSC
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CHAPITRE I présentation du la direction régionale et 13
de CSC
I.6.2.Utilités :
Les utilités assurent les besoins du procèsse de ce complexe.
CSC-RNS
CHAPITRE I présentation du la direction régionale et 14
de CSC
Le gaz produit est envoyé à la torche BP, et l'huile séparée est dirigée vers le ballon de
drainage fermé, tandis que l'eau séparée est envoyée vers le séparateur CPI pour diminuer la
teneur en hydrocarbure jusqu’à 10 ppm avant son envoi vers les bassins d'évaporation.
Gaz combustible :
Le gaz combustible provient du séparateur tri-phasique MP. Pour démarrer l’unité de
production de gaz combustible, on dispose aussi du gaz provenant de l'usine existante de
Traitement de Gaz, via le gazoduc.
Il alimente deux réseaux de distribution, un réseau HP qui sont les turbines à gaz et les
garnitures mécaniques des compresseurs et un réseau BP qui sont le four de la stabilisation,
certaines capacités, les réservoirs (balayage) et les torches.
Azote :
Cette unité produit, stocke et distribue de l'azote gazeux nécessaire aux types d’utilisations
suivantes :
- En marche normale continue, l'azote assure l'étanchéité des garnitures des compresseurs du
système 23 ainsi que le contrôle de la pression dans le bac d’eau brute.
- Il est aussi utilisé pour pressuriser les circuits et capacités lors des phases d'arrêts et de
démarrage des divers systèmes du CSC, aussi utilisé pour éteindre le four de la stabilisation
pour l’arrêt d’urgence.
CSC-RNS
CHAPITRE I présentation du la direction régionale et 15
de CSC
CSC-RNS
CHAPITRE I présentation du la direction régionale et 16
de CSC
L’effluent provient des puits est devisé sur trois manifolds selon les pressions des puits.
Les opérations de collecte sont les suivantes :
La production au niveau du manifold MP avec une pression de service de 40 bar.
La production au niveau du manifold BP avec une pression de service de 20 bar.
La production au niveau du manifold TBP avec une pression de service de 6 bar.
Cette charge va être ensuite envoyée vers le système de séparation qui comporte trois
séparateurs en cascade pour une séparation tri-phasique : l’huile, l’eau et le gaz.
Ces derniers sont prévus, chacun correspondant aux pressions des différents gisements
exploités. Les gaz en tête des différents étages de séparation sont envoyés vers l’unité de
compression, l’huile récupérée du séparateur TBP est envoyée vers le dessaleur et la colonne
de stabilisation du brut, en fin ; l’eau de production de chaque séparateur est envoyée vers
l’unité de traitement des eaux de production.
Tous d’abord on commence par le premier séparateur de moyen pression (P≈40 bar) où la
charge provient du manifold MP va subir a une détente pour séparer.
- Les gaz : qui vont subir a une compression dans le deuxième étage de turbocompresseur ;
après leur passage dans le ballon d’aspiration de compresseur ; pour atteindre les 80 Bar ; c’est
la pression nécessaire pour l’expédition du gaz vers la phase ‘’A’’.
- l’eau : c’est la phase aqueuse qui est collectée dans le système de traitement des eaux usées.
- L’huile : est envoyée vers le deuxième séparateur après le passage dans les tubes de
l’échangeur de chaleur jusqu’à l’obtention d’une pression de 20 bar, elle est réchauffée par le
brut stabilisé provenant du fond de la colonne de stabilisation et qui circule dans la calandre de
l’échangeur (G02-GA-20-01).
Dans le deuxième séparateur BP (P≈20 bar), la charge qui vient du manifold BP va se
mélanger avec l’huile sortant du séparateur MP ; la même opération de séparation sera faite :
- les gaz : vont subir une compression dans le premier étage du turbocompresseur, la pression
augmentera de 20 à 40 bar ; ensuite ils passeront dans le deuxième étage avec les gaz sortant
du séparateur MP pour atteindre les 80 Bar, a la fin de l’expédition.
- L’huile : après sa détente de 20 Bar à 06 Bar, se dirige vers le troisième séparateur.
Le troisième séparateur TBP permet la séparation de l'huile, de l'eau et du gaz provenant du
manifold TBP et du séparateur BP. Il reçoit aussi l'huile recyclée depuis le stockage off-spec et
l'huile recyclée depuis la pompe d’alimentation de la stabilisation lors du débit minimal, le
ballon d’aspiration du compresseur BP, et le ballon d’aspiration du compresseur TBP 2 ème
étage.
Le gaz produit est expédié vers le ballon d'aspiration du compresseur TBP pour y être
comprimé dans le premier étage du moto-compresseur où la pression augmente de 06 à 10 bar
puis dans le deuxième étage pour atteindre 20 bar ; ensuite il rentre dans le turbocompresseur
dans le but d’une compression jusqu’au pression d’expédition.
Les eaux produites dans les trois séparateurs (MP, BP et TBP) sont dirigées vers le ballon de
flash d’eau de production dans l’unité de traitement des eaux.
L’huile séparée est expédiée au dessaleur.
CSC-RNS
CHAPITRE I présentation du la direction régionale et 17
de CSC
Avant que l’huile venue de séparation passerait dans l’unité de dessalage, elle doit subir une
augmentation de pression pour pouvoir arriver au dessaleur ; pour cela une pompe est installée
directement après le séparateur TBP afin d’accroitre la pression de 06 à 20 bar pour éviter le
Dégazage dans le dessaleur, ensuite elle pousse cette huile vers le premier étage du dessaleur
après qu’elle soit préchauffée dans les tubes de l’échangeur (P10-GA-21-01) par le brut
stabilisé sortant du fond de la colonne et circulant dans la coté calandre de l’échangeur ; Ce
préchauffage a pour but de faciliter la séparation en diminuant la viscosité de l’huile. Le brut
va rentrer dans la vanne de mélange avec l’eau de lavage ; 3% par rapport au débit du brut et
l’eau de recyclage ; 5% par rapport au débit du brut en injectant une quantité de des
émulsifiants de 0.6 l/h qui permet de casser l’émulsion eau –brut.
Le mélange quittant la vanne va traverser le fond du premier étage du dessaleur (P = 16 bar et
T = 65°C) dont l’opération de dessalage commencera. Le mélange brut-eau-sels ce déplace
vers le haut de la cuve sous forme d’une émulsion où il est mis en contact avec les électrodes
plats. Les gouttelettes d'eau sont ionisées par la charge électrique et fusionnent pour former
des grosses gouttes d'eau qui tombent ensuite par gravité vers le bas de la cuve.
Une deuxième vanne de mélanger installée avant le deuxième étage du dessaleur fusionnera le
brut provenant du premier étage avec l’eau de lavage ; 7% par rapport au débit du brut et l’eau
de recyclage ; 10% par rapport au débit du brut. Le mélange formé s’injecte dans le deuxième
étage pour compléter l’opération de dessalage (P= 14.9 bar et T= 65°C). Selon le chemin
préférentiel la quantité de des émulsifiants ne peut pas introduire dans le deuxième étage
(P1>P2). L’eau qui décante au fond du dessaleur est réinjectée avec les pourcentages
mentionné précédemment, la quantité restante ; en excès ; est collectée avec les eaux usées.
Ensuite l'huile dessalée est stabilisée par la colonne de stabilisation. La plus grande partie 75%
de l'huile dessalée est d'abord préchauffée par l'échangeur (P10-GA-21-02) à l’aide de l’huile
provenant du fond de la colonne de stabilisation avant qu’elle alimente celle-ci par le milieu et
le reste de l'huile dessalée sert de reflux. La colonne permet de régler la tension de vapeur du
brut par dégazage, c’est la stabilisation du brut ; selon les normes la TVR doit égale à 10 psi
en hiver et 7 psi en été.
Le gaz produit au niveau de la tête de colonne (P= 5 bar et T=35°C) est expédié vers le ballon
d'aspiration du compresseur TBP pour y être comprimé. Ce gaz peut aussi être envoyé à la
torche BP en cas d’indisponibilité du système de compression afin de maintenir une
production d'huile stabilisée. Le liquide du plateau de tête est soutiré puis envoyé dans le
séparateur d’eau (P10-VA-21-03) où l'eau est séparée des hydrocarbures et dirigée vers le
ballon de flash d’eau de production tandis que les hydrocarbures sont renvoyés vers la colonne
par gravité.
L’huile stabilisée au fond de la colonne est soutirée par une pompe et alimente le four qui joue
le rôle d’un rebouilleur extérieur dont la température interne peut atteindre 400°C.
Les hydrocarbures bi-phasiques liquide/vapeur en sortie du rebouilleur sont retournés au fond
de la colonne.
Le brut stabilisé récupéré au fond de la colonne est envoyé dans le train de préchauffe du brut
constitué des trois échangeurs (P10-GA-21-01), (P10-GA-21-02) et (G00-GA-20-01).
Le four permet d'atteindre la température requise pour ajuster la tension de vapeur du brut
dans la colonne.
CSC-RNS
CHAPITRE I présentation du la direction régionale et 18
de CSC
Après leur passage dans la batterie des échangeurs ; coté calandre ; le brut dessalé et stabilisé
va être stocké dans les bacs de stockage on-spec s’il est dans les normes avant son expédition
vers HAOUD EL-HAMRA, sinon il va être stocké dans les bacs de stockage off-spec afin de
le retraiter.
CSC-RNS
CHAPITRE I présentation du la direction régionale et 19
de CSC
I.8.2.Eau de dilution :
De l'eau de lavage et de l'eau de recyclage sont ajoutées à la conduite d'admission du dessaleur
afin de réduire la concentration saline dans la saumure, un simple remplissage par
transvasement d'eau dans une émulsion eau dans huile produit peu de contact entre la saumure
et l'eau de dilution. Si une énergie en mesure de cisailler les gouttelettes d'eau ajoutée en
gouttes d'émulsion est prévue pour le mélange, les conditions pour la coalescence de l'eau
ajoutée avec l'eau salée fortement concentrée finement dispersée dans le pétrole brut est alors
améliorée [4].
La méthode la plus communément utilisée consiste à créer une chute de pression, ce qui
convertit l'énergie hydraulique en énergie nécessaire au cisaillement des petites gouttes.
La chute de pression est réalisée en faisant passer le flux d'admission par les vannes de
mélange (P10-21-PDV-10/11). Le degré d'émulsion est contrôlé en variant la chute de
pression de la vanne, en ouvrant et en fermant la vanne suivant les besoins. Si la chute de
pression crée est trop grande, les gouttes d'eau produites seront trop fines, ce qui rendra
difficile le processus de coalescence et l'élimination des émulsions.
CSC-RNS
CHAPITRE I présentation du la direction régionale et 20
de CSC
I.8.4.Les électrodes :
Le dessaleur à polarité double utilise des composants électriques CA et CC pour offrir des
performances de déshydratation maximales (électrode anode et cathodes).
Les électrodes alimentées par un transformateur monophasé de 400 volts au primaire et
25kV au secondaire établissent un champ électrostatique à l'intérieur de la cuve et permettent
le contact entre le système électrique et les liquides de procédé.
La rangée d'électrodes est composée de plaques composites suspendues verticalement à une
distance de 5 pouces les unes des autres. Elles sont suspendues juste au-dessus de l'axe de la
cuve.
L'aménagement électrique CA/CC crée un champ de plaque-à-plaque CC et un champ de
plaque-à-terre CA. Ainsi, les avantages de mouvement des gouttes et de charge des gouttes
dans un champ CC sont associés à la capacité de rupture de film et de résistance à la corrosion
d'un champ CA.
Le champ CA est le plus efficace pour éliminer les grosses gouttes qui sont regroupées
ensemble. Les très petites gouttes ne sont pas considérablement affectées par le champ. Par
conséquent, le champ CA est le plus efficace pour les émulsions à forte teneur d'eau au niveau
du distributeur d'admission et pour les grosses gouttes qui s'accumulent à l'interface.
Le champ CC est alors disponible pour coalescer les très petites gouttes résiduelles, Ces
gouttes s'approchent de la plaque la plus proche, se chargent, et sont soit coalescées avec le
film sur la plaque soit repoussées vers la plaque opposée sur une trajectoire de collision avec
des gouttes de charge opposée de cette plaque.
Le système de composants électrique tout entier est submergé dans la phase huileuse si bien
que le brut à forte teneur en eau circule entre les plaques chargées. Là, le champ
électrostatique provoque une coalescence considérable de gouttes d'eau dispersées.
Alors que les gouttes d'eau dispersées dans le mélange coalescent en gouttes plus grosses, elles
se stabilisent contre le débit montant d'huile. L'huile est déshydratée alors que l'eau entraînée
est d'abord coalescée par le champ électrostatique puis séparée par gravitation [3].
La coalescence électrostatique passe généralement par un mécanisme de polarisation des
CSC-RNS
CHAPITRE I présentation du la direction régionale et 21
de CSC
Gouttes, un alignement des gouttes polarisées, et un "chaînage" de ces gouttes le long des
lignes de force des champs électrostatiques. Ces chaînes conductrices provoquent des
décharges électriques ou des formations fréquences d'arc entre les électrodes. Ces arcs font
Partie du processus normal, et parce qu'ils sont submergés dans l'huile, ils ne causent aucun
dommage.
CHAPITRE II
Généralité sur Pétrole Brut
II.1. Introduction :
Le pétrole est un liquide plus ou moins visqueux d’origine naturelle, mélange complexe
d’hydrocarbures, principalement utilisé comme source d’énergie. Il contient des
hydrocarbures saturés, à chaînes linéaires, ramifiés ou cycliques, ainsi que des traces de
soufre, d’azote, d’oxygène, d’eau salée et de métaux (Fer, Nickel). On le trouve en grandes
quantités dans des gisements enfouis sous la surface des continents ou au fond des mers.
L’exploitation de cette source d’énergie fossile est l’un des piliers de l’économie
industrielle car le pétrole fournit la quasi-totalité des carburants liquides.
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 23
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 24
Au-delà de 3000 m, la fraction de gaz devient plus forte car le phénomène de pyrolyse
Est plus important et conduit à une dégradation de l’huile produite. C’est la «fenêtre à gaz»
Dans la zone de la «fenêtre à huile», il peut également y avoir formation d’hydrogène
sulfuré lors de la dégradation thermique du kérogène. Ce composé peut aussi être
obtenu par un phénomène de réduction des sulfates par les hydrocarbures.
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 25
Cyclohexane Cyclopentane
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 26
Les aromatiques se présentent dans le pétrole sous forme de BTX (Benzène, Toluène, Xylène),
naphtalène, anthracène, pyrène,… etc
CH2-CH2-CH2-CH3
La composition chimique du pétrole brut est donnée par la teneur en paraffine, oléfine,
naphtène et en aromatique dite le PONA de la fraction pétrolière.
II.3. Les différents composés contenus dans le brut :
II.3.1. Composés sulfurés :
Pratiquement tous les pétroles contiennent du soufre. La teneur de ce dernier augmente
avec l’augmentation de la température d’ébullition de la fraction pétrolière.
II.4.1.Classification chimique :
Cette méthode est basée sur la prédominance d’hydrocarbures qui constitue le pétrole, on
distingue :
• Le pétrole paraffiniques (Etats unies).
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 27
II.4.2.Classification industrielle :
Le pétrole est classé selon la densité en :
• Pétrole léger avec d1515< 0,828. (c’est la température de l’eau à 15 °C
Et aussi la température de brut a 15 °C)
• Pétrole moyen avec 0,828 < d1515 < 0,884.
• Pétrole lourd avec d1515 > 0,884.
II.4.3.Classification technologique (marchande) :
Cette méthode est basée sur la connaissance de la [6] :
• Teneur en soufre.
• Teneur en paraffine.
• Teneur potentielle en produits clairs.
II.4.3.2.Teneur en paraffine :
En trois groupes d'après leur teneur en paraffine.
- peut paraffiniques lorsque la teneur en paraffine est 1,5%.
- paraffiniques lorsqu’a teneur en paraffine varie entre 1,5 et 6%.
- très paraffiniques lorsque la teneur en paraffines est de plus 6% de paraffines.
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 28
II.5.4.Nature de sel :
Dans les bruts salés, les sels pris en considération sont essentiellement des chlorures dont
la répartition est approximativement :
• MgCl2 (chlorure de magnésium) = 20%,
• CaCl2 (chlorure de calcium) = 10%,
• NaCl (chlorure de sodium) = 70%.
Ces sels se présentent soit sous forme de cristaux, soit ionisés dans l’eau présente dans le
brut.
Les sont présents soit :
• Sous forme de cristaux.
• Ionisés dans l’eau présente dans le brut.
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 29
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 30
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 31
Le principe de la distillation est simplement basé sur le fait que les températures
d’ébullition des différents alcanes sont bien séparées d’un groupe d’alcane à l’autre, on
parle d’un fractionnement par coupe (se n’est pas que les alcalins uniquement).
Le fait que tous les hydrocarbures ne passent pas tous à l'état vapeur et gazeux à la même
température est lié à la masse molaire de la molécule considérée, un hydrocarbure est
d'autant plus volatil que sa masse molaire est faible (nombre d'atomes de carbone petit).
Industriellement, cette distillation se fait dans une tour de 40 à 60 mètres de hauteur,
comportant jusqu'à 50 plateaux. On chauffe dans le four le brut à 370°C et on l'envoie dans
la tour où règne une pression égale à la pression atmosphérique: c'est la distillation
atmosphérique.
Les produits récoltés aux différents étages (le moins volatil en bas et le plus volatil en
haut) sont des mélanges de propriétés voisines, ce sont les coupes [7] :
• En tête de colonne, on récupère les produits les plus volatils à l'état gazeux (C1-
C4).
• La température d'ébullition du mélange décroît avec sa hauteur dans la colonne et
on sépare les gazoles (C13-C20), le kérosène (C10-C13), matière première du
carburéacteur, puis le naphta (C5-C10), qui permettra de produire les essences
ordinaire et super.
• En fond de colonne : les hydrocarbures les plus lourds (C>20, à plus de 20 atomes
de carbone par molécule), appelés « résidus atmosphériques ». Ce sont ceux dont le
point d'ébullition est le plus élevé. Pour subir une séparation plus poussée, ils
doivent être distillés sous vide.
Les coupes plus précises peuvent souvent être obtenues avec des fourchettes de
températures différentes, qui correspondent à des hauteurs particulières de récupération
dans la colonne de distillation.
• Les coupes C1-C4 : les mélanges d’alcanes avec des molécules de CH4 à C4H10)
(ce sont les plus les plus légères), sont gazeux à température et pression ordinaires,
ils sont le plus généralement utilisés comme gaz combustibles (usages domestique
et industriel) et comme matières premières pour la pétroléochimie.
• Les coupes C5-C6: ébullition 20-60 °C Donnent des éthers de pétrole et des
solvants
• Les coupes C6-C7: (ébullition 60-100 °C) Donnent du naphta léger ou du white-
spirit, sont essentiellement utilisées comme solvants.
• La coupe C6-C11 (ébullition 60-200 °C) Donne l’essence, base de la fabrication
des carburants, et également, pour la partie appelée naphta (C6-C10), la matière
première soumise au vapocraquage pour la pétroléochimie.
• La fraction C11-C16 (ébullition 180-280 °C), Donne le kérosène, principalement
utilisée comme carburant dans les turboréacteurs et les moteurs diesel et comme
combustible (fioul léger) pour le chauffage domestique.
• La fraction supérieure à C18 (ébullition >350 °C) Constitue le résidu
atmosphérique et est utilisée comme combustible (fioul lourd) pour le chauffage
industriel (centrales thermiques). Soumise à une distillation sous pression réduite,
elle fournit des huiles lubrifiantes légères (C18-C25, ébullition 300-400 °C) et
lourdes (C26-C36, ébullition 400-500 °C). Les résidus de cette distillation sous
vide sont des asphaltes.
Il existe d’autre traitements complémentaires pour valoriser le brut de façon à produire le
plus possible de molécules à haute valeur, mais le principe est le même, utilisation de la
différence entre les caractéristiques des molécules pour obtenir le produit voulu.
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 32
II.8.1.GAZ ET BRUT :
Le gaz naturel et le pétrole brut sont souvent associés et extraits simultanément des mêmes
gisements ou encore des mêmes zones de production.
Les hydrocarbures liquides proviennent du pétrole brut pour une proportion moyenne de
l'ordre de 80 % ; les 20 % restants, parmi les fractions les plus légères, le propane et le
butane sont presque toujours liquéfiés pour en faciliter le transport.
II.8.2.GAZ NATUREL :
C’est le mélange d’hydrocarbures à l’état gazeux aux conditions du réservoir.
C’est un gaz riche en méthane (de 70% à 100%) et principalement composé
d’hydrocarbure gazeux (de C1 à C5). Il contient aussi en quantité moindre, des molécules
plus lourdes sous forme gazeuse (azote, dioxyde de carbone, sulfure d'hydrogène.)
La production de ce gaz produit généralement des hydrocarbures liquides, cette
liquéfaction se produit lors de la détente dans les installations de production. C’est
pourquoi on caractérise souvent un gaz naturel par la quantité de condensat associé
II.8.5.GAZ ASSOCIÉ :
Lors de la mise en production de pétrole brut, les produits issus du réservoir sont stabilisés
en surface (pour évacuer les gaz qui sont dissous dans le liquide), le gaz ainsi libéré est
appelé gaz associé. Le potentiel qu’un brut a de produire du gaz associé est par définition,
appelé GOR (gaz oïl ratio)
GOR = total gaz produit (SCF or m3)/ huile produite (bbl or m3)
CSC-RNS
CHAPITRE II Généralité sur Pétrole Brut 33
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 34
CHAPTRE III
Dessalage du pétrole brut
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 35
Dans les bruts salés, les sels pris en considération sont essentiellement des chlorures dont
la répartition est approximativement [8] :
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 36
III.1.4.3. L’émulsion :
Une émulsion est une suspension des petites gouttelettes d'un liquide dans un second
liquide. Les liquides, dans une émulsion stable, peuvent seulement être séparés par un
procédé de traitement. Cela signifie que l’émulsion stable ne peut pas être séparée par
décantation dans quelques ballons que ce soit [8].
Figure III-2 Effet du des émulsifiants sur l’émulsion Eau / Brut [8]
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 37
III.1.4.7 .Suspension :
Le pétrole brut contient des petites quantités des matières solides telles que des grains de
sable. Ces matières solides et les gouttelettes d'eau sont en suspension dans l'huile.
III.1.4.8 .Interface :
L’interface est l’endroit, dans un ballon, où deux liquides se rencontrent. Dans un dessaleur
il y a trois liquides et ainsi il y a deux interfaces. Au fond du navire il y a de l'eau. En plus
de l'eau il y a l'émulsion et en plus de l'émulsion il y a de l’huile.
Ces deux interfaces sont appelées « interface huile/émulsion » et « interface
émulsion/eau ». L'interface « émulsion/eau » est utilisée pour détecter le niveau d'eau dans
le dessaleur.
Figure III -3 : Attraction et déformation des gouttes d’eau sous l’effet d’un champ électrique
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 38
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 39
III.1.5.2. Coalescence :
L’émulsion eau-brut est constituée par une phase continue (le brut) et une phase dispersée
(l’eau sous forme des gouttelettes), asphaltènes et solides finement divises comme le
sulfure de fer qui sont adsorbés à l’interface eau/huile, formant un film visible au
microscope. Ces agents stabilisent l’émulsion. La difficulté de la coalescence est donc liée
étroitement à la teneur en asphaltènes des bruts traites d’une part, et a la présence de
salissures ou de sédiments d’autre part.
La coalescence est provoquée par un
champ électrostatique. Elle s’effectue par
le biais des forces d’attraction des
gouttelettes entre elles, dues à la polarité
des molécules d’eau (qui tendent à
s’orienter) et de l’agitation créée par le
champ électrique dont les agents des
émulsifiants sont utilisés pour compléter
son action. La force d’attraction F des
gouttelettes alignées est égale à : [9]
F=KE r2 (r/d) 2
Avec :
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 40
III.1.5.3 .L’Emulsion :
Lorsque l’huile et l’eau se séparent en couches. L’huile flotte sur le dessus et l’eau se
dépose au fond. L’espace ou les deux couches se touchent est appelé « niveau d’interface
». Ici, l’huile et l’eau peuvent former une « couche d’émulsion » ou les fines molécules
d’eau et d’huile sont intimement liées et difficilement séparables.
L’épaisseur de la couche d’émulsion peut varier de quelques centimètres à prés d’un mètre.
Une épaisse couche d’émulsion peut provoquer un mauvais fonctionnement dans le
procédé de dessalage électrostatique, comme une surcharge de la charge électrique, des
donnés erratiques de courant et une eau d’effluent huileuse. Cette couche doit être
minimisée ou contrôlée.
Un agent dés émulsifiant peut être utilisé pour briser la couche d’émulsion ou pour
prévenir l’épaississement de la couche. Dans les cas extrêmes, toute l’eau et la couche
d’émulsion doivent être vidangées du dessaleur et établir un nouveau niveau d’eau.
L'émulsion est un mélange de deux liquides non miscibles l'un est dispersé sous forme des
gouttelettes dans l'autre et stabilisé par un agent émulsifiant. Les gouttelettes constituent la
phase interne. Le liquide entourant les gouttelettes est appelé phase externe ou continue.
L’émulsion se crée lorsqu'il y a une agitation suffisante pour disperser un liquide dans
l'autre. Une goutte d'eau dans l'huile va prendre la forme pour laquelle la surface est
minimale c'est à dire la sphère [9].
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 41
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 42
Nous pouvons donc résumer l’opération de dessalage par les schémas suivant :
III.1.5.4 .Décantation :
Les gouttelettes d’eau rassemblées en grosses gouttes, se décantent au fond du dessaleur,
sous l’effet de la gravité et la densité qui est supérieure à celle du brut.
La décantation est régie par la loi de STOKES:
𝑉 1 (𝜌𝑒 − 𝜌𝑏 ) 𝐷2
𝑑 = ⌊ 18 𝑔 𝜌𝑏
∙ 𝑉 ⌋
𝑐
Avec :
Vd: Vitesse de décantation (m/s).
D: Diamètre de la goutte d’eau (m).
𝞺e: Masse volumique de la phase dispersée (eau).
𝞺b ; Masse volumique de la phase continue (brut).
𝑉𝑐 : Viscosité cinématique de la phase continue (Pa .s).
𝑔: Accélération de la pesanteur.
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 43
A) Tension superficielle :
La stabilité augmente si on diminue la tension superficielle. La formation et la stabilisation
des émulsions sont en grande partie contrôlées par les propriétés de l’interface séparant les
deux phases immiscibles. A l'interface, les molécules des deux phases s’agencent de façon
à minimiser l’énergie libre inter faciale. La grandeur physique qui donne une mesure de
cette énergie par unité d’aire est la tension inter faciale, Plus la tension inter faciale entre
les deux phases n’est faible, plus leur affinité l'une pour l'autre est forte, et plus il est aisé
d’augmenter la surface les séparant et donc de former une émulsion.
B) Viscosité de l'huile :
La viscosité joue un rôle double. Si l'huile à une viscosité importante, pour une agitation
donnée on ne pourra pas briser l'eau en gouttes aussi plus nombreuses ou fines qu'avec une
huile de basse viscosité. D’un autre coté la viscosité peut maintenir des bulles plus grosses
en suspension et les petites gouttes vont avoir plus de difficulté à décanter. Les bruts à
hautes viscosité retardent l’effet des émulsifiants. En général la haute viscosité induit une
émulsion plus stable.
C) Solubilité de l'agent émulsifiant :
L’activité de l’agent émulsifiant est liée, d'une part, à la vitesse de migration vers
l'interface et à sa performance une fois qu'il a atteint sa place d'autre part. Plus l'émulsifiant
est soluble dans la phase continue moins l'émulsion est stable. La présence de produits
chimiques, appelés tensioactifs, facilite la formation d'une émulsion, en abaissant la
tension inter faciale entre les deux phases en présence.
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 44
D) Quantité d'eau :
La quantité d'eau est directement liée à la stabilité. La quantité d'eau nécessaire dépend de
l’émulsifiant, la viscosité de l’huile et du sel contenu dans l’eau. Chaque brut est différent
et il est difficile de dégager des tendances.
E) Age de l'émulsion : Au tout début du mélange eau/huile l’émulsion est
relativement instable. Au cours du temps, l’agent émulsifiant migre vers la surface
huile/eau. Ceci produit de plus en plus épais et plus dur à casser qu’un film
fraichement produit.
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 45
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 46
Précisons enfin qu’une pratique courante consiste à injecter l’eau de lavage pour partie au
refoulement de la pompe de charge, pour partie à la vanne de mélange.
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 47
Les eaux usées et les contaminants qu’elles contiennent sont repris à la partie inférieure du
bac de décantation et acheminés vers l’unité d’épuration des eaux usées.
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 48
III.3.2.Dessaleur électrostatique :
Les dessaleurs électrostatiques sont les équipements les plus utilisés offshores pour mettre
les bruts aux spécifications commerciales. Ils créent dans le brut des champs électriques
importants, pouvant aller jusqu’à 10.000V/cm. Ces champs sont généralement pulsés, c’est
à dire de sens constant mais d’amplitude variable. Les plus anciens dessaleurs,
comportaient deux nappes d’électrodes horizontales, et induisaient donc deux champs, un
primaire entre les électrodes, et un secondaire entre l’électrode inférieure et l’interface
eau/huile (type « lowvelocity » de Pétro lite).
Les plus récents sont composés de grilles verticales servant d’électrodes, entre les quelles
le mélange à traiter est introduit. Le champ primaire est conservé, mais il est
perpendiculaire à l’écoulement, et ne gêne pas la décantation des gouttes, les champs
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 49
Secondaires sont nombreux, entre les électrodes et l’interfaces mais également entre les
nappes d’électrodes (type « bi-Electric » de Petro lite).
Les gouttes d’eau soumises aux champs électriques, se comportent comme des dipôles.
Elles s’alignent suivant les lignes de champs (floculation). Une fois rapprochées, les micro-
claquages électriques entre elles, provoquent rapidement leur coalescence.
On distingue deux types de Dessaleur électrostatique :
Le Löw-velocity
- Distribution du produit entrée dans l'eau en pied de capacité et sur toute sa longueur.
- Accepte BSW jusqu'à 20 à 30 %.
- Possibilités de lavage.
Le Bi-Electric
- Distribution dans champ électrique.
- BSW maxi 10 %.
- Le champ électrique moyen est d'environ 1000 volts / cm.
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CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 50
L'émulsion quitte le distributeur par des trous places tout le long. L'émulsion, se déplaçant
lentement, forme souvent des doigts d'émulsion se déplaçant vers le haut du dessaleur. Ces
doigts d'émulsion traversent de bas en haut l'eau sans toucher les gouttelettes d’eau. Le
haut de ces doigts d’émulsions arrive alors entre les électrodes qui cassent l'émulsion en
gouttelettes d’eau et en huile. Ces gouttelettes se polarisent puis coalescent. L’huile
continue son chemin vers le haut et quitte les dessaleurs par la sortie. Souvent ce sont deux
sorties jumelles situées sur le sommet du dessaleur. La sortie huile est connectée à un
collecteur multi orifices localise à l'intérieur du dessaleur. L’eau quitte le dessaleur par des
sorties jumelles au fond du dessaleur. Les deux sorties eau sont connectées à un collecteur
multi orifices localise à l'intérieur du dessaleur.
On peut adjoindre un second étage en série à une installation de dessalage si :
- La teneur en sel du brut est très élevée.
- On cherche des performances de dessalage élevée.
- En temps de maintenance et nettoyage périodique (important) des dépôts de fond de
ballon, la configuration a deux étages permet de fonctionner sur un seul, jusqu’à la fin des
opérations.
- On cherche à diminuer le débit d’eau utilisé qui est beaucoup moins important.
III.3.3.1.a. Avantage :
- Très bonne efficacité.
- Compacité, temps de séjour autour de 8 min pour les plus récents.
- Marche dégradée possible.
- Indicateurs de dysfonctionnement en temps réel.
- Réglage possible et facile.
- Limitent la consommation des produits chimiques.
III.3.3.1.b. Inconvénients :
- Teneur en eau limitée à l’entrée (15-20% maxi).
- Nécessité de deux étages si BSW élevé.
- Phase gaz interdite, d’où le plus souvent nécessite d’ajouter une pompe en amont.
- coût, consommation électrique.
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CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 51
La teneur en hydrocarbures de l’eau en sortie du dessaleur ne doit pas dépasser 200 ppm.
Le plus souvent, l’augmentation de la dose d’additifs des émulsifiants est un bon moyen
pour compenser la perte d’efficacité du dessaleur.
Les performances de l’unité sont contrôlées en déterminant les paramètres suivants :
- Teneur en sels du brut de charge et du brut dessalé;
- Teneur en chlorures des eaux de tête de la distillation atmosphériques;
- Teneur en eau du brut dessalé;
- Teneur en hydrocarbures des eaux issues du dessaleur.
III.3.5.Le distributeur :
Le distributeur ressemble à une boîte avec un sommet pointu qui dirige le fluide sur la
pleine longueur du ballon
L’efficacité du dessaleur :
Elle est exprimée par la formule suivante :
𝑺𝒆 − 𝑺𝒔
𝑬= ∗ 𝟏𝟎𝟎
𝑺𝒆
Avec :
E : Efficacité de dessaleur en %.
Se : Teneur en sel du brut à l’entrée du dessaleur.
Ss : Teneur en sel du brut à la sortie du dessaleur.
Cette efficacité varie en moyenne entre 85 et 95 %.
Bilan de matière du dessaleur :
Qb+ Qr+Qw=Qd+Q’W
Avec :
Qb: débit de brut à dessaler (m3/h).
Qw: débit d’eau de lavage (m3/h).
Qd: débit de brut dessalé (m3/h).
Q’w: débit d’eau de purge (m3/h).
Qr: débit d’eau de recyclage (m3/h).
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CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 52
Amener le BSW d'entrée à un taux tel que la population des gouttelettes d'eau entre
les électrodes soit assez nombreuse pour que ces gouttes puissent se rencontrer et
coalescer.
Diluer l'eau de gisement pour abaisser la teneur en sel
Pour répondre à ces besoins, il faut créer une émulsion eau de lavage/brut à traiter, de
bonne qualité, c'est-à-dire pas trop fine et surtout bien régulière. On place donc en aval du
point d'injection un mécanisme de mélange du type [9]:
Mélangeur statique,
Mélangeur dynamique,
Vanne de mélange.
III.3.7.Mélangeurs statiques :
Plutôt appréciés en raffinerie et partout où le débit à traiter est relativement constant.
Il est constitué par des lamelles de métal torsadées dans un sens, alternées avec d'autres,
torsadées dans l'autre sens, le tout logé dans une manchette de longueur 10 à 15 fois le
diamètre.
Le flot projeté dans un sens, puis dans l'autre, est violemment agité. L'émulsion est
fonction de la vitesse du liquide et du "pas" des ailettes.
Actions :
O Augmenter le débit de dés émulsifiants.
O Vérifier la décantation en amont du dessaleur
O Vérifier la position de l’interface eau / brut dans le dessaleur
O Vérifier le débit d’eau de lavage
O Vérifier la DP vanne de mixage
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 53
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 54
III.4.2.CRITICITE DU DESSALEUR :
Toutes les fonctions sont essentielles pour la production si l’on considère qu’elles sont
nécessaires pour réaliser les spécifications requises du produit en sortie.
Une fonction est néanmoins plus ou moins critique suivant qu’il est nécessaire d’arrêter la
production en cas de perte de cette fonction ou bien s’il est possible de fonctionner en
marche dégradée durant un certain temps.
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 55
III.4.3.PROCESS ASSOCIE :
Les procédés associés que l’on a l’habitude de rencontrer sur un dessaleur sont les
suivants :
Echangeur de préchauffe de la charge (huile et eau) ;
Vanne de mélange ;
Produit chimique : dés émulsifiants ;
Eau de lavage ;
By-pass de l’unité.
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 56
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 57
Soupapes de sécurité
Soupapes PSV (Pressure Security Valve) : Les soupapes de sécurité évacuent l’éventuel
sur plus d’énergie du système à protéger afin de limiter la pression maximale dans
l’appareil qu’elles protègent à une pression admissible par celui-ci.
Une soupape est un organe de sécurité dont le fonctionnement est exceptionnel. Sa position
normale est la position fermée.
Une soupape est conçue pour évacuer un débit gazeux car à volume égal on évacue plus
d’énergie (pneumatique) en phase gaz qu’en phase liquide [10].
Manomètres
Les dessaleurs possèdent aussi des manomètres
Pour le contrôle de la température, sont placés des transmetteurs de température ainsi que
des thermomètres.
CSC-RNS
CHAPTRE III Dessalage du pétrole brut 58
CSC-RNS
CHAPTRE III Partie environnement bassin d’évaporations 59
CSC-RNS
CHAPTRE III Partie environnement bassin d’évaporations 60
En général, la réglementation traduit les efforts de l’état pour atteindre les objectifs
fondamentaux en matière de protection de l’environnement et le développement durable.
Cette réglementation a pour but de :
Etablir un régime de responsabilité environnementale et un système de contrôle
environnemental ;
Définir les engagements de l’état, des établissements et entreprises publics, des entreprises
privées, des associations et des citoyens, en matière de protection de l’environnement et de
développement durable ;
Prévoir les mesures d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques et de lutte
contre la désertification ;
Harmoniser le cadre juridique national avec les conventions internationales ayant trait à
la protection de l’environnement et au développement durable ;
Intégrer le développement durable dans les politiques publiques et adopter une stratégie
nationale de protection de l’environnement ;
Renforcer la protection et préservation des ressources et des milieux naturels, de
prévenir et de lutter contre les pollutions et les nuisances.
Le gouvernement algérien a élaboré une référence réglementaire à propos des valeurs
limites des rejets d’effluents liquides industriels. Ces normes de rejets ont été résumées
dans le journal officiel de la république Algérienne (N° 26) et son énoncé est comme suit
CSC-RNS
CHAPTRE III Partie environnement bassin d’évaporations 61
CSC-RNS
CHAPTRE III Partie environnement bassin d’évaporations 62
Tableau III -3 : Tolérance des valeurs limitent des paramètres de rejets d’effluents
liquides industriels pour le raffinage du pétrole (Industrie de l’énergie).
Paramètres Unité Valeurs Tolérances aux valeurs
Limites limites anciennes
installations
Débit d’eau m 3
/t 1 1,2
Température °C 30 35
pH - 5,5 - 8,5 5,5 - 8,5
DBO5 mg/l 25 30
DCO mg/l 100 120
MES mg/l 25 30
Azote total mg/l 20 25
Huiles et graisses mg/l 15 20
Phénol mg/l 0,25 0,5
Hydrocarbures mg/l 5 10
Plomb mg/l 0,5 1
Chrome 3+ mg/l 0,05 0,3
Chrome 6+ mg/l 0,1 0,5
Une petite quantité d'huile peut causer des odeurs et le goût désagréable, ainsi
l'eau peut ne pas être utilisée dans le système de production de l'eau potable. Les
hydrocarbures, sont connus pour leur propriété cancérigène.
Présence d'huile ou d'hydrocarbures sous forme visible à la surface de l'eau est
répréhensible du point de vue esthétique (Pollution visuel).
CSC-RNS
CHAPTRE III Partie environnement bassin d’évaporations 63
Pour les écosystèmes, la couche d'huile flottante est dangereuse car elle peut
nuire directement les animaux aquatiques tels que les poissons et les oiseaux
aquatiques. Elle peut détruire les algues et ainsi détruire les sources de
nourriture des animaux aquatiques [12].
Même si l’huile est biodégradable, il contribue à la demande biologique en
oxygène (DBO) importante.
Une petite quantité d'hydrocarbures peut se propager sur une large zone de la
surface de l'eau. API rapporte que seulement 40 litres d'huile peuvent couvrir 1
km2 de la surface de l'eau sous forme de visible film. Il peut nuire à la
photosynthèse et le transfert d'oxygène et provoque donc un effet préjudiciable
au marine ou l'écologie de l'eau.
L'hydrocarbure contribue à la demande biochimique en oxygène très élevé
(DBO) et est relativement difficile pour la biodégradation, qui est autoépuration
(ou auto purification) naturelle principale processus. Ainsi, il peut durer
relativement longtemps dans l'eau et causer des effets à long terme [13].
À cet effet, il est obligatoire de séparer ou enlever l'huile des eaux usées avant de les
jeter. Dans Un Pays européens, standard pour les hydrocarbures dans les effluents est
normalement de 5 mg/l et 10 mg/l pour l’Algérie. La première étape de la conception de
traitement des eaux usées huileuses est d'avoir des bonnes connaissances de base sur les
types et les caractéristiques des eaux huileuses.
Où
P = Productivité en huile du tambour ou du disque (relative à une surface m3/s)
CSC-RNS
CHAPTRE III Partie environnement bassin d’évaporations 64
A-Objectif :
Le système 44 a pour but de flasher les eaux produites et les envoyés ensuite vers le
séparateur CPI, Ce système assure aussi une récupération des hydrocarbures et les envoyés
vers le drainage fermé (système 57).
B-Procédé :
Ballon de flash des eaux de production (4K0-VD-44-01) récupère :
Les eaux de production des trois séparateurs (MP, BP et TBP) du système 20.
L'eau du séparateur (P10-VA-21-03) associé à la tête de la colonne de stabilisation
(P10-CB-21-01).
L'eau de lavage du brut issue des dessaleurs (P10-VA-21-01/02).
L'eau récupérée au niveau du système 57 (du ballon de drain fermé (0C1-VL-57-
01)).
Le ballon de flash des eaux de production assure la désorption du gaz contenu dans
l’eau et la séparation entre les hydrocarbures/eau par décantation.
Ce ballon jouera pleinement son rôle de séparateur, lors de fonctionnements dégradés des
autres équipements, Alors il récupère une quantité importante d’huile.
L’eau séparée est envoyée vers le séparateur CPI (0C2-UO-56-01) pour d’avantage
traitement jusqu'à une teneur en hydrocarbure de 10 ppm, ensuite l’eau traitée est envoyé
vers les quatre bassins d’évaporation (193-RP-56-01A/B/C/D).
L'huile récupérée du ballon (4K0-VD-44-01) est dirigée vers le ballon de drains fermés
(0C1-VL-57-01) et le gaz produit est envoyé à la torche BP.
CSC-RNS
CHAPTRE III Partie environnement bassin d’évaporations 65
CSC-RNS
CHAPTRE III Partie environnement bassin d’évaporations 66
Ces analyses sont basées sur les valeurs du pH et les teneurs en hydrocarbures dans les
eaux traitées.
Tableau III -4 : Analyses des eaux huileuses à la sortie de CPI (travaille sur
laboratoire de CSC)
Durée Teneur en HC pH DCO [mg/l] MES [mg/l]
[mg/l]
1er jour 183 5.6 800 Trace
éme
2 jour 46.2 5.77 600 Trace
éme
3 jour 31.4 5.78 800 Trace
4éme Jour 202 5.94 / /
éme
5 Jour 120 6.01 / /
éme
6 Jour 198 5.7 / /
CSC-RNS
CHAPTRE III Partie environnement bassin d’évaporations 67
Figure III -29 : arriver d’eau à partir d’un CPI au bassin d’évaporation
CSC-RNS
CHAPTRE III Partie environnement bassin d’évaporations 68
qui se déplace à partir d'une surface terrestre entraînera des taux d'évaporation plus élevés
pour les petits bassins.
Apres une certain periode eau va évaporer et tout ce qu'il va rester et une quantitée de brute
et de sel sous forme solide.
Trace de Trace de
Trace
soufre sels
de brut
Figure III -31 : sediment restent au fond de bassin apres vaporisation d’eau
Un problème potentiel posé par les bassins d'évaporation provient de leur attrait pour la
sauvagine migratrice. Si les bassins d'évaporation contiennent du pétrole ou d'autres
hydrocarbures à la surface, les oiseaux qui atterrissent dans les bassins pourraient se
couvrir d'huile et subir des dommages. Couvrir les bassins avec des filets permet d'éviter ce
problème.
III. 8.2.Conclusion :
On remarque que la majorité des valeurs sont hors normes de moins de 10 ppm, ce qui
signifié que les trois unités de traitement des eaux huileuses ne fonctionnent pas
correctement, ainsi que la qualité des rejets liquides non conforme aux exigences et
règlements algériens.
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 69
CHAPITRE IV
Partie calcul et interprétation des résultats
IV. Problématique :
L’entrainement d’eau émulsionnée, les sels et les sédiments dans le brut est un problème
majeur qui endommage les équipements dans les usines de traitement de brut. Le dessalage
dans ces unités est une opération nécessaire pour purifier le produit d'une part et de
prévenir contre la corrosion et le bouchage des équipements d'autre part, néanmoins
plusieurs paramètres réagissent sur cette opération.
Dans ce chapitre on va présenter les données et les résultats du calcul, les étapes sont les
suivantes :
Faire les analyses de la salinité, la teneur en eau WC, le BSW, la viscosité et la densité
du brut.
Le bilan matière au niveau de chaque étage du dessaleur dans le cas design et actuel.
Calcul de la vitesse de décantation.
Calcul des caractéristiques électriques du dessaleur.
L’efficacité du dessaleur et du dessalage dans le cas actuel et dans le cas design.
Optimisation.
Etude expérimentale des paramètres de dessalage.
Calcul du gain apporté par l’optimisation de la quantité de dés émulsifiants.
IV .2.Calcul et vérification :
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 70
3-Dessaleur :
- Pression de service (bar) 16 14,9 16 15
- Température de service (°C) 65 64 46,2 44,9
IV.3.Commentaire :
Pour le cas design, le traitement se fait pour des conditions extrêmes d’un BSW et une teneur en
sel à l’entrée du dessaleur supérieur à celles du cas actuel, les analyses de laboratoires montrent que
la salinité et le BSW à la sortie des deux étages de dessaleur sont élevés par-apport à ceux du cas
design.
IV.4.Bilan matière :
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 71
𝑄𝑏 = 𝑄𝑒 (1 − 𝑊𝐶𝑒 )
𝑄𝑤 = 𝑋𝑄𝑒
𝑄𝑟 = 𝑌𝑄𝑒
𝑄𝑝 = 𝑄𝑒 + 𝑄𝑤 + 𝑄𝑟 − 𝑄𝑑
𝑄𝑒𝑎𝑢
𝑊𝐶𝑠 = = (𝑄𝑑 − 𝑄𝑏 )/𝑄𝑑
𝑄𝑑
𝑊𝐶𝑠 𝑄𝑑 = 𝑄𝑑 − 𝑄𝑏
𝑄𝑏 = 𝑄𝑑 (1 − 𝑊𝐶𝑠 )
𝑄𝑑 = 𝑄𝑏 /(1 − 𝑊𝐶𝑠 )
𝑊𝐶𝑠
𝑄𝑑 = 𝑄𝑏 (1 + )
1 − 𝑊𝐶𝑠
Avec :
𝑄𝑒 : Débit Total du brut à l’entrée.
𝑄𝑏 : Débit du brut pur.
𝑄𝑤 : Débit d’eau de lavage.
𝑄𝑟 : Débit d’eau de recyclage.
𝑄𝑝 : Débit d’eau de purge.
𝑊𝐶𝑒 : Le pourcentage d’eau dans le brut à l’entrée du dessaleur.
𝑊𝐶𝑠 : Le pourcentage d’eau dans le brut à la sortie du dessaleur.
Les calculs des débits dans le cas design et cas actuel sont résumés dans le tableau
IV.2 ci-dessous :
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 72
IV.5 .Commentaire :
D’après le tableau les débits pour le cas design sont supérieurs aux débits du cas actuel car
la quantité de brut traitée par l’unité est plus faible que celle prévue par le design. En effet,
le nombre des puits exploités dans la région a augmenté de 06, et la composition du brut a
changé avec le temps, il est devenu plus léger.
IV.6.Taux de lavage :
Le taux de lavage dépend du débit de l’eau utiliser pour le lavage de brut et le débit de brut
à traiter en le résume dans la relation suivante :
𝐃é𝐛𝐢𝐭 𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐥𝐚𝐯𝐚𝐠𝐞
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚𝐯𝐚𝐠𝐞 =
𝐃𝐞𝐛𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐛𝐫𝐮𝐭 𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐞𝐫
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 73
Pour le cas design, le traitement se fait pour des conditions extrêmes d’un BSW et une teneur en sel
à l’entrée du dessaleur supérieur à celles du cas actuel, les analyses de laboratoires montrent que la
salinité et le BSW à la sortie des deux étages de dessaleur sont élevés par-apport à ceux du cas
design.
Avec :
𝑉𝑑 : Vitesse de décantation (m/s) ;
𝜌 𝑒 : Densité de phase dispersée (eau);
𝜌 𝑏 : Densité de phase contenue (brut) ;
𝐷: Diamètre de la particule d’eau ;
𝑔 : Accélération de la pesanteur (9 ,81 m/s2).
Nous commençons par le calcul du coefficient de résistance.
Les mêmes auteurs ont également étudié l'effet de la teneur en eau sur la taille des
gouttelettes. Les données ont été utilisées pour calculer la taille des gouttelettes en fonction
de la teneur en eau de sortie, résultant la formule suivante :
𝒅𝒑 = 𝒅𝒎(𝟏%) . 𝑾𝟎,𝟑𝟑
𝒄
𝒅𝑚(1%) : Diamètre minimum des gouttelettes d’eau en (µm) qui doit être décantée pour
avoir un BSWs de 1%.
𝝂 : viscosité dynamique de l’huile (CP).
𝒅𝒑 : Diamètre minimum de la gouttelette d’eau qui doit être décantée pour un BSWs
donnée.
𝑾𝑪 : Teneur en eau sortie voulue.
Les résultats du calcul du diamètre de la gouttelette d’eau sont résumés dans le
tableau ci-dessous :
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 74
𝑉𝑑 ∙ 𝐷𝑝
Re =
𝜈𝑐
Ou :
𝑉𝑑 = Vitesse de décantation.
𝐷𝑝 = Diamètre de la particule d’eau.
𝜈𝑐 = Viscosité cinématique du pétrole.
Aussi le coefficient de résistance dépend du régime d’écoulement comme mentionné dans
le Tableau si dessous :
Tableau IV-4 : Valeur du coefficient (ϕ) en fonction du régime d’écoulement
Régime d’écoulement Re Φ
Laminaire Re ≤0.2 24/Re
Transitoire 0.2< Re <500 18.5/Re0.6
Turbulent Re≥500 44
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 75
T(c°) 15 20 40 60 80 100
(CP)
3
2.5
Vicositée (cP)
2
1.5
1
0.5
0
0 20 40 T (c°) 60 80 100 120
Par Projection :
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 76
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 77
Vitesse de décantation 1.49 .10-3 1.49 .10-3 2,29 . 10-3 1,98 . 10-3
(m/s)
Reynolds (Re) 0.11 0.11 0.20 0.17
Le Re≤0.2 dans tout les cas de calcul, donc le régime est un régime laminaire.
ℎ
𝑇𝑑 =
𝑉𝑑
Où :
𝑇𝑑 : Temps de décantation (sec).
h : Distance entre l’électrode basse et l’interface en (m).
Vd : Vitesse de décantation (m/sec)
Tableau IV-9 : Résultats du calcul du temps de décantation
𝑉
𝑡𝑠 =
𝑄𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡
Où :
tS : Temps de séjour.
V : Volume de la capacité (m3)
Q total: Débit volumique de la charge.
QTotal entrant = Qb + Qw + Qr
Qr : Débit d’eau de recyclage. (m3/h)
Qb : Debit de brut à dessaler (m3/h).
Qw : Debit d’eau de lavage (m3/h).
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 78
𝜋 𝐷2 𝐿 4𝜋𝐷3
Volume = +
4 3𝐱8
Tableau IV-10 : Calcul du volume du dessaleur [19]
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 79
𝑿 . 𝑺𝑳
𝑩𝑺𝑾𝒔 × (𝑺𝒆 + ( 𝟏𝟎𝟎 ))
𝑺𝒐𝒑𝒕 =
𝑩𝑺𝑾𝒆 + 𝑿
Où :
𝑺𝒐𝒑𝒕 : Teneur en sel théorique optimale du brut à la sortie du dessaleur mesurée en (mg/l).
Se : Teneur en sel du brut à l’entrée du dessaleur mesuré en (mg/l).
SL : Teneur en sel de l’eau injectée en (mg/l).
X : quantité d’eau injectée par rapport au brut mesurée en (% vol).
Les résultats du calcul de la teneur en sel théorique optimale du brut à la sortie du dessaleur sont
représentés dans le tableau.
Tableau IV-13 : Résultat de la teneur en sel théorique optimale à la sortie du dessaleur
Données BSWe BSWs Se SL X(%Vol) Sopt
𝑆𝑒 − 𝑆𝑠
𝐸𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑖𝑡é𝑒 = × 100
𝑆𝑒 − 𝑆𝑜𝑝𝑡
Tableau IV-14 : Résultat du calcul de l’efficacité du dessalage
Données Se Ss (mg/l) Sopt
(mg/l) (mg/l) Efficacités (dessalage
%)
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 80
𝑆𝑒 − 𝑆𝑠
𝐸= × 100
𝑆𝑝𝑒
Les résultats du calcul de l’efficacité de dessalage sont représentés dans le tableau :
Tableau IV-15 : Résultat du calcul de l’efficacité de dessaleur
Données Se Ss (mg/l)
(mg/l) Efficacités (dessaleur %)
IV .7.4.Commentaire :
D’après le tableau on remarque que l’efficacité du premier étage dans le cas actuel est
assez faible par rapport au cas design avec un écart supérieur à 12%, ce qui influe sur la
salinité du brut à la fin du procédé ; cet écart exige une vérification concernant les
paramètres du 1er étage.
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 81
Le champ électrique entre les deux électrodes est donné par la formule suivante :
𝑼
𝑬𝟏 =
𝑳
Où :
E1 : champ électrique entre les électrodes (volts/cm)
U : tension du courant en volts, U = 16000 volts [20].
L : distance entre les électrodes. L = 12.15 cm
16000
𝑬𝟏 =
12.15
E1 = 1316,87 volts/cm
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 82
410
y = 1.4257x + 375.17
400
390
A
380
370
0 5 10 15 20 25
X (%Vol)
IV.8.4 .Interprétation :
Après le calcul des champs électriques, on remarque que le champ électrique entre les électrodes et
le champ électrique entre le niveau de l’interface (eau-brut) et les électrodes sont inférieurs au
champ critique Ec : E2<E1<Ec.
Donc le dessaleur a un fonctionnement normal du point de vue électrique.
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 83
IV.9.Optimisation :
IV.9.1.Etude expérimentale des paramètres de dessalage :
D’après les calculs du dessaleur on constate que l’efficacité actuelle est inférieure à celle prévue
par le cas design surtout pour le premier dessaleur écart =12.16% (voir le tableau), aussi d’après le
calcul électrique on peut conclure que le problème déjà posé se suite non pas au niveau de
l’équipement selon les résultats du calcul électrique, mais dû au changement des paramètres
opératoires (voir le tableau)
Pour améliorer le rendement du dessaleur il y a sept paramètres mise en jeux :
- Température de dessalage ;
- Taux d’eau de lavage ;
- Nature d’eau de lavage ;
- Perte de charge dans la vanne de mélange ;
- Nature, taux et point d’injection de dés émulsifiants ;
- Niveau de l’interface eau/brut ;
- Temps de séjour.
Dans cette partie on va étudier l’effet des trois paramètres suivants sur l’efficacité du 1 er étage du
dessaleur :
La température ;
Taux d’injection d’eau de lavage ;
Quantité de dés émulsifiants injectée.
On va simuler l’opération de dessalage au niveau du laboratoire parallèlement avec la collecte des
résultats de la variation réelle au niveau de la salle de control.
- Notre méthode de travail est basée sur la réalisation de l’opération de dessalage au niveau du
laboratoire ; en variant un paramètre et en fixant les deux autres et cela pour les trois paramètres
(température ; eau de lavage ; quantité de dés émulsifiants).
- La quantité du brut à dessaler dans chaque expérience est 100ml ; on injecte le pourcentage d’eau
de lavage et la quantité de dés émulsifiant selon le plan de variation de chaque paramètre ; après
l’agitation de 10min dans un agitateur magnétique on fait la décantation dans une ampoule et on
extraira le brut dessalé.
Après chaque essai on va mesurer la salinité du brut dessalé.
- Les résultats obtenus sont représentés sur la partie des résultats et discussions en tenant compte
des paramètres pris le 4/03/2018.
- La salinité du brut à dessaler 1755 mg/l.
- La salinité d’eau de lavage 985 mg/l.
IV.9 .2.Remarque :
En ce qui concerne les expériences au niveau du laboratoire ; le champ électrique est considéré
constant.
IV.9 .3.Dimensionnement :
Le dimensionnement d’un dessaleur électrostatique est fonction de la surface d'électrodes
nécessaire. Surface d'électrode est fonction de la nature du brut, du débit, BSW final.
Les essais dessalage sont réalisés :
En labo : pour dégrossir les problèmes (intégrer T°, temps de séjour etc.).
Pilotes : en modélisant un pseudo procédé.
Champ : optimiser les réglages (lavage, etc.).
En général le temps de rétention choisit est en moyenne de 10 à 30 mn.
La teneur en HC de l'eau sortie est de 500 PPM (volume)
Le rendement du dessalage est de 75 à 90 % pour le meilleur des cas (c’est le rapport de la salinité
entrée sortie).
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 84
20 + 8 = 28 % (maxi 30 %)
La teneur en sel de l'eau entrée avec 20 % d'eau douce sera de :
(8% x 180 gr/l) + (20% x 0) = teneur moyenne x 28 %
Soit une Teneur moyenne salinité = 180 x 0.08 = 51.4 g/l
(Entrée Löw Velocity) 0.28
Attention ces valeurs de salinité d'eau après lavage sont obtenues avec un rendement vu du
dessaleur de 100%.
Si l’on prend un rendement de 70 % on aura une teneur à l’entrée du LV de 51.4 / 0.7 = 73 g/l
La salinité du brut est de 0,005 x 180 = 900 mg / l sur la sortie LV. (Spécification = 60 mg/l)
Il faudra donc diluer, si eau douce, à :
teneur brut sortie = 900 = 15
spec. 60
Il faudra injecter 15 fois plus d'eau douce que d'eau de gisement à l'entrée.
Dans le cas de 10% de BSW entrée, cela signifie qu’il faut rajouter 1.5 fois le volume d’huile en
eau.
Si l’on a un dessaleur Low Velocity, on peut augmenter le BSW à l’entrée jusqu’à une valeur
inférieure à 30 %. Le BSW du brut étant de 10 %, on obtient 30-10 = 20% eau de lavage maxi.
Si l’on utilise de l’eau douce, la teneur moyenne en sel sera de :
x = ( 180 x 10 ) + ( 0 x 20 ) = 60 gr/l
30
Avec un BSW de 0.5% en sortie on obtient une salinité de
0.5 x 60000 = 300 mg/l.
100
N’étant pas aux spécifications, il faudra un deuxième étage de dessalage.
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 85
Tableau IV-19 : Salinité du brut et l’efficacité en fonction du taux d’eau de lavage (travaille sur
laboratoire de CSC)
X (%vol) Salinité (mg/l) Efficacité%
10 122.58 93.63
15 83.69 95.66
20 63.46 96.7
25 51.11 97.35
30 42.77 97.78
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 86
35 279.5 86.75
40 230.39 89.8
45 195.69 90.2
50 119.41 94.4
60 56.22 97.5
65 19.09 98.8
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 87
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 88
Le nombre des gouttes de des émulsifiant qui correspond au cas optimum est ce qui donne
BSW permanant. Les résultats sont résumés dans le tableau :
Tableau IV-22 : Variation de BSW en fonction de nombre des gouttes de des émulsifiant
Nombre 1 2 3 4 5 6
des gouttes
Bsw 0.01 0.08 0.16 0.24 0.25 0.25
(%)
On trace le graphe de BSW en fonction de nombre des gouttes de des émulsifiant.
0.3
0.25
0.2
0.15
Series1
0.1
0.05
0
1 2 3 4 5 6
Figure IV-13 : Variation de BSW en fonction de nombre des gouttes de des émulsifiant
CSC-RNS
CHAPITRE IV Partie calcul et interprétation des résultats 89
D’où :
V =28.5 x 1.4 x 10 -3 =0.4 l
0.1
La quantité utilisée pour chaque dessaleur est : 0.4 l/h.
Quantité consommé par jour :Q’ dej = 0.4 x 1 x 24=9.6 l/j.
Quantité consommé par an : Q’ déan =9.6 × 365= 3504l/an
503.26 $ = 70 662.7366 da
On ne prend pas 8.76 futs mais on prend 9 futs (on prend un chiffre rond) Le gain
9×70662.7366 =635 964.6294 DA
- Ce n’est pas un gain vraiment important mais si on généralise l’opération sur tous les
régions ou il y’a un dessalage le gain deviendrait plus significatif.
IV.12.2.Conclusion :
Notre étude économique a révélé que LE CSC qui était sous garantie pendant deux ans,
était face à des pertes considérables estimé à 635 964.6294 DA durant ces années passées.
Donc l’utilisation du taux de des émulsifiant de 0.6 l/h en premier dessaleur exigé par le
design était pour des raisons financières.
CSC-RNS
CONCLUSION Générale 90
CONCLUSION GENERALE
CSC-RNS
La liste des SYMBOLES ET LES ABREVIATIONS
Notations
A Coefficient de proportionality /
BSW Basic Sediment and Water
𝞺c Densité de la phase continue /
𝞺d Densité de la phase dispersée /
Dp Diamètre de la gouttelette d’eau m
E Efficacité de dessaleur Fraction
E Champ électrique entre les électrodes V/cm
E1 Champ électrique entre l’électrode inférieur et le niveau d’eau V/cm
EC Electrode inférieure /
EC Champ critique V/cm
g Acceleration de pesanteur m2/s
l Distance entre l’électrode inférieure et le niveau d’eau m
Q Debit de la charge m3/h
Re Nombre de Reynolds /
Se Salinité d’entrée mg/l
Se Teneur en sel dans le brut à l’entrée de dessaleur mg/l
Ss Salinité de sortie mg/l
T La température °C
Td Temps de décantation sec
𝑡𝑠 Temps de séjour sec
U La tension du courant volt
V Volume de capacité de dessaleur m3
νC Viscosité cinématique du pétrole Cst
VD Vitesse de décantation m/s
WC Water cut %
X Taux de lavage Fraction
Y Teneur en eau dans le brut à l’entrée de dessaleur mg/l
La liste des SYMBOLES ET LES ABREVIATIONS
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUE
[3]- Projet développement du champ of Rhourde nouss CTH ; Document Finaux Manuel
descriptif des systèmes ; Volume 1 JGC Algérie S.P.A.
[5]- Institue algérien de pétrole école de Boumerdes Unité de formation et recherche Ga,
raffinage et pétrochimie ; (2015) traitement pétrole.
[6]- TOM 2 (1998) j.p. wauquier le raffinage du pétrole brut procédés de séparation ;
Edition Technip.
[8]- Total ; manuel de formation ; Cour EXP-PR-EQ090 ; les équipements ; les dessaleurs.
(2007).
[9]- Traitement de pétrole brut par un system dessalement Chap 7 arnold. (2008).
[14]- Québec (2008) Guide sur les séparateurs eau-huile, ministère du développement
durable, de l'Environnement des parcs, direction des politiques de l'eau.
Référence bibliographique
[16]- data book des fournisseurs Vol 57Projet Développement du champ de Rhourde
Nouss CTH ; Document finaux III ; Mars 2011 JGC Algérie S.P.A.
[17]- jean pierre wauquier, Procède des séparations sous la coordination d’Edition technip.
A1
ANNEXES
A2
ANNEXES
A3
ANNEXES
A4
ANNEXES
A5
ANNEXES
Bassin d’évaporations
A6
ANNEXES
A7