Diabete de Type II Fama
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Pré-requis :
Résumé :
Mots-clés :
Glossaire :
Exercices :
1. Introduction
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Le diabète de type 2 représente la forme la plus répandue de diabète, sa fréquence croit dans
les pays développés mais aussi dans les pays en voie de développement. Il constitue un
problème majeure de santé publique, il représente la première cause d’insuffisance rénale
dans tous les pays occidentaux, d’un quart à un tiers des causes d’infarctus du myocarde chez
l’homme et chez la femme, la première cause d’artériopathie des membres inférieurs, une des
grandes causes d’accidents vasculaires cérébraux, enfin parmi les rétinopathies secondaires au
diabète (restant la première cause de cécité acquise), la majorité concernent des diabétiques de
type 2.
Il convient de prendre en compte l’ensemble des facteurs de risque cardiovasculaire des
diabétiques de type 2 : glycémie, lipides, pression artérielle, car plus de la moitiés d’entre-eux
présentent ces troubles associés d’emblée ou progressivement. Parmi-eux les néphropathes
sont ceux qui présentent le plus haut risque cardiovasculaire. On reconnaît aujourd’hui
l’importance d’un contrôle optimum de la TA pour protéger le rein comme la rétine et bien
entendu le RCV.
En France, le diabète de type 2 concerne environ 2,2 millions d’individus, 10 % de la
population au delà de 60 ans et plus de 15 % après 70 ans.
2. Définition
Le diabète de type 2 qui touche les deux sexes avec une discrète majorité masculine, concerne
surtout des individus âgés de plus de 50 ans, il est toutefois en progression chez les sujets
entre 30 et 50 ans et même en train d’apparaître comme une complication fréquente de
l’obésité de l’enfant, surtout au U.S.A.
On estime que 80 % de l’ensemble des diabétiques sont des diabètes de type 2, 80 % d’entre
eux étant en surpoids ou obèses.
Le terme diabète non insulino-dépendant a été abandonné pour diabète de type 2, car si au
moment du diagnostic et pendant au moins une décennie l’insulino-thérapie n’est pas
nécessaire au traitement, celle-ci au contraire, est souvent indispensable ou très utile (diabète
insulino- requérant ou insulino-nécessitant) après plusieurs années d’évolution, du fait d’une
insulinopénie progressive et inéluctable.
Cette forme de diabète, par sa fréquence, est responsable de la très grande majorité des
complications liées à l’ensemble des diabètes. Ainsi, ce diabète longtemps qualifié de « petit
diabète », est en réalité un redoutable et « silencieux » pourvoyeur de complications.
3. Epidémiologie
4. Physiopathologie
• Un trouble de l’insulino-sécrétion :
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5. Hérédité
Elle est fortement présente dans cette affection, l’absence d’hérédité chez un patient suspecté
de diabète de type 2, devant faire discuter une autre cause de diabète. Il existe ainsi une
concordance supérieure à 90 % chez les jumeaux monozygotes, on trouve des familles ou des
groupes ethniques très affectés par cette forme de diabète, enfin, certaines formes rares
(MODY), sont dues à des mutations monogéniques et n’entrent pas dans le cadre du diabète
de type 2. Toutefois, la plupart des diabètes de type 2 sont vraisemblablement secondaires à
des troubles polygéniques.
L’environnement joue un rôle important expliquant la forte augmentation de prévalence de
cette affection.
L’excès pondéral, l’excès d’apport calorique et principalement d’origine lipidique, la
sédentarité jouent des rôles déterminants dans l’émergence de cette affection.
De plus, parmi les obèses, ceux dans la répartition des graisses est centrale ou androïde sont
ceux qui deviennent diabétiques de type 2 (voir chapitre obésité).
6. Clinique
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amaigrissement étant l’apanage des formes les plus hyperglycémiques. Lors de poussées
hyperglycémiques, les symptômes évocateurs sont présents :
• prurit vulvaire, balanite,
• flou visuel,
• douleurs dans les membres inférieurs surtout au repos ou au coucher,
• infections cutanées ou muqueuses, bactériennes ou mycosiques, infections urinaires à
répétition ou néphropathie.
• Nombre de patients sont aujourd’hui découverts sur un dépistage systématique, dans
un contexte d’obésité, de hauts risques cardio-vasculaires,
• ou de complications de micro (insuffisance rénale, rétinopathie, neuropathie) ou
macroangiopathie (infarctus du myocarde surtout).
7. Biologie
Le diagnostic de diabète est aujourd’hui porté à partir 1,26 g/l (7mmol/l) de glycémie à jeun
(vérifiée à 2 reprises), ou d’une glycémie à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée
(même après un repas). Une glycémie entre 1,10 et 1,25 g/l doit être vérifiée, si elle est
confirmée, on parlera d’intolérance au glucose pouvant évoluer vers un diabète de type 2. Il
est alors légitime, de mettre en place des mesures de prévention pour réduire l’évolution vers
le diabète de type 2 (activité physique, modification qualitative et quantitative de
l’alimentation).
L’HGPO : elle n’a pas sa place dans le diagnostic du diabète de type 2, lorsque la glycémie à
jeun est >= 1,26 g/l contrôlée.
Cétonurie : elle est pratiquement toujours absente dans cette forme de diabète, même en cas
d’insulinopénie importante. Toutefois, sa présence signe une carence insulinique très
profonde, elle doit donc être recherchée chez tout diabétique de type 2 en cas de fortes
poussées hyperglycémiques, de perte de poids rapide, ou de symptomatologie clinique
tapageuse.
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8. Histoire naturelle
• Le diagnostic précoce d’une hyperglycémie à jeun (ITG) soit entre 1.1 et 1.25
g/litre ne doit pas être considéré comme une situation banale. Il est fréquent de mettre
en évidence dès alors une HTA, une hyperlipidémie mixte, associés à d’autres
composantes du syndrome métabolique : tour de taille élevé, obésité androïde, une
microalbuminurie, une stéatose hépatique avec anomalies enzymatiques hépatiques.
Dès ce stade le risque cardiovasculaire est important (équivalent à celui du diabète de
type 2 chez la femme) et doit être traité par des mesures préventives afin de réduire la
progression des lésions vasculaires (infracliniques) et l’évolution vers le diabète de
type 2 : ainsi des études menées récemment (DPP : Diabetes Prevention Program et
d’autres travaux nord-américains ou européens) ont montré que l’activité physique
régulière et l’hygiène alimentaire sont en mesure de réduire l’évolution vers le diabète
de type 2 et que la mise sous metformine (sans intervention hygiéno-diététique) le
réduit aussi mais dans une moindre mesure (noter qu’aujourd’hui l’AMM n’est pas
obtenue pour l’utilisation de la metformine au stade de l’ITG). C’est donc dès ce stade
que le médecin doit sensibiliser ces sujets et assurer une prise en charge efficace.
o Message 1 : le risque cardiovasculaire s’installe très tôt
o Message 2 : prévenir l’évolution vers le diabète de type 2
• Dès le diagnostic de diabète de type 2 établi (glycémie à jeun ≥1.26 g/litre) il est
indispensable de sensibiliser le patients et de ne pas considérer cette situation comme
un « petit diabète » d’autant plus que le sujet est plus jeune (<60 ans). La stratégie est
discutée au chapitre diagnostic. Il faut en effet se convaincre que toutes les données
actuelles montrent que :
o La réduction de tous les FDRCV est nécessaire et efficace dès ce stade
o Corriger l’hyperglycémie et l’HTA est très efficace pour prévenir
l’apparition ou ralentir l’évolution des atteintes rénale et rétinienne.
o Si la détérioration de l’insulinosécrétion semble inéluctable (UKPDS), le
traitement énergique des glycémies (GAJ et GPP) protège contre la
détérioration de la fonction bêta-cellulaire pancréatique et ralentit
l’escalade des antidiabétique oraux ou le passage à l’insuline (lutte contre
glucotoxicité, stress oxydant et lipotoxicité).
o Les antidiabétiques oraux (4 familles) relèvent de mécanismes d’action
différents et complémentaire, il est souvent utile de les associer (2 voire 3)
pour un effet logique et optimum
o Le RCV du diabétique étant multifactoriel, chaque FDRCV est à traiter.
L’observance du traitement médicamenteux est alors plus délicate mais
expliquer au patient qu’il est démontré que tous les FDRCV doivent être
traités pour leurs effets synergiques est un gage d’adhérence au
traitement.
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ATTENTION : Tout échec du contrôle glycémique sous ADO à fortes doses n’est pas
synonyme d’insulinopénie ou d’évolution vers un type 2 insulino-requérant, mais peut
correspondre à :
• Une maladie grave intercurrente (infectieuse, néoplasique) avec amaigrissement,
asthénie et détérioration glycémique, voire cétose modérée
• Un échec de la prise en charge d’un authentique type 2, mauvaise observance de
l’hygiénodiététique et/ou des ADO : dans ce cas on ne constate pas de perte de poids
et amélioration métabolique rapide sans changement des ADO mais sous observance
assurée ;
• Un diagnostic de type 1 lent (LADA : Latent Autoimmune Diabetes of the Adult). Il
concerne des sujets au delà de 40 ans, soit un âge faisant penser au diabète de type 2.
Il se présente en général comme un sujet mince ou en surpoids très modéré, sans
antécédent familial de diabète de type 2, échappant rapidement aux effets des
anticorps oraux (en 1 à 5 années). Le rôle de l’auto-immunité est étayé par la présence
des anticorps Ac anti GAD ( 60 % des cas). Cette entité concerne environ 10 % des
diabètes de la maturité de ce fait classés à tort comme type 2 sans surpoids. Leur
traitement repose précocement sur l’insulinothérapie. L’évolution peut en effet se faire
brutalement vers l’insulinopénie marquée avec cétose.
9. Complications métaboliques
Il s’agit de sujets très âgés, diabétiques de type 2 qui à l’occasion d’une situation favorisant la
déshydratation (infection, grande chaleur, faible accès aux apports hydriques) majorent leur
glycémie de façon très sévère, sans signe de cétose ou d’acidose, le diagnostic n’est pas fait,
l’hyperglycémie dépasse généralement 25 mmol/l (5 g/l), les troubles de conscience
s’installent, la mortalité est très élevée (20 à 40 %). Cette situation est majorée par
l’administration de diurétiques, les troubles de la soif, à l’inverse elle est prévenue par la mise
à l’insuline plus précoce des diabétiques insulino-requérants en particulier âgés.
9.2. L’acidocétose
Elle est rare chez le diabétique de type 2, elle doit faire discuter le cadre nosologique (type 1
lent LADA ou pseudo type 2), elle est le plus souvent consécutive à un facteur précipitant :
stress majeur, traumatisme, infarctus du myocarde, corticothérapie, infection grave. Elle
relève d’une prise en charge similaire à celle d’un diabétique de type 1 et repose bien entendu
sur l’insulinothérapie et l’hydratation.
Il s’agit d’une complication exceptionnelle mais redoutable. Elle requiert l’existence d’une
situation d’hypoxie tissulaire grave (insuffisance cardiaque, hépatique, voire rénale) et
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d’autres facteurs dont la prise de Biguanide. Ceci contre indique l’administration de cette
famille d’anti-diabétiques oraux, en cas d’insuffisance cardiaque ou hépatique importante et
d’insuffisance rénale.
10. Le traitement
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Ils ne sont utilisés qu’après échec ou effet insuffisant des mesures hygieno-diététiques
(HbA1c> 6,5 %).
On distingue quatre familles d’anti-diabétiques oraux :
10.2.3.1.Les insulinosécréteurs
Spécialités :
• Gliclazide : Diamicron® 80 et Diamicron LP30® (retard)
• Glimépiride : Amarel® 1 à 4 mg (monoprise)
• Glipizide : Glibénèse® 5 mg
• Glibenclamide : Daonil® 5 mg, Hemi-Daonil® 2.5 mg et Daonil® faible 1.25mg
• Répaglinide : Novonorm® 1mg, 2 mg ou 4 mg
Effets secondaires :
• Leurs complications principales : hypoglycémie iatrogène :
o par inadéquation entre l’insulino-sécrétion et le niveau glycémique ou les
apports glucidiques, ce risque serait moindre avec les Glinides. Leur durée
d’action est variable,
de quelques heures pour les Glinides (Répaglinide)
et un peu plus pour certains Sulfamides hypoglycémiants (Glipizide,
Gliclazide, Glimépiride),
jusqu’à plus de 60 heures avec d’autres sulfamides hypoglycémiants
(Glibenclamide) en particulier chez le sujet âgé (réduction
physiologique de la filtration glomérulaire), et qui plus est, en cas
d’insuffisance rénale.
o Ces hypoglycémies peuvent aussi être consécutives à l’augmentation de la
fraction libre (non liée au protéines) en cas d’introduction récente d’autres
médicaments se liant aux protéines plasmatiques (AVK, certains AINS);
réduction des apports glucidiques voire un repas sauté est souvent la cause des
événements hypoglycémiques.
• Rares ou exceptionnelles : prurit cholestase.
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10.2.3.2.Les biguanides
La Metformine : est aujourd’hui le seul représentant de cette famille, elle n’a aucune action
sur l’insulinosécrétion. Son action principale est de réduire l’excès de production hépatique de
glucose du diabétique de type 2. On assimile son action à une réduction de «
l’insulinorésistance hépatique ». Des travaux plaident pour une action sur la sensibilité à
l’insuline du muscle. Enfin, la metformine semble exercer un effet sur le poids des patients
diabétiques : effet anorexigène ou autre mécanisme. Il s’ensuit que cette molécule est très
logiquement le premier ADO à introduire chez le patient diabétique de type 2 obèse ou en
surpoids (IMC>28 kg/m2) en l’absence de contre-indication ou intolérance. En effet elle
réduit l’hyperglycémie sans exposer à l’hypoglycémie en favorisant la perte de poids
(hypoglycémie impossible en monothérapie même chez des patients au début du diagnostic
selon les nouveaux critères : 1.26g/l). L’effet pondéral favorable se confirme lorsque la
metformine est associée aux insulino-sécréteurs, au TZD ou à l’insuline.
L’étude UKPDS qui comprenait un « bras » « DT2 obèses» a permis de démontrer que le
traitement en première intention par la metformine (résultats en ITT) réduit de façon très
significative : les complications de microangiopathie et de macroangiopathie.
Posologie : les doses efficaces semblent se situer entre 1700 et 3000 mg/jour. Toutefois elles
devront être atteinte très lentement, paliers de plusieurs semaines afin de réduire les effets
secondaires digestifs surtout : surtout diarrhées et douleurs gastriques. La prise se fera en
cours ou en fin de repas. Il persiste toutefois des patients qui demeurent totalement intolérants
à la metformine malgré une progression lente des doses. L’effet ne s’exerce pas
immédiatement après la prise médicamenteuse (pas d’horaire privilégié selon les horaires des
anomalies de la glycémie).
Spécialités :
• Glucophage® 500, 850, 1000.
• Stagid®
Effets secondaires :
• Troubles digestifs : nausées, gastralgies, diarrhées. Plus marqué si pathologie sous
jacente et/ou association au IAG (Glucor®, Diastabol®)
• Risque d’acidose lactique : il serait plus théorique que réel et il est rare. Il n’est pas lié
exclusivement à la molécule : mais la prudence est indiquée chez l’insuffisant rénal,
l’insuffisance cardiaque, hépatique et tout état hypoxique (excès de production d’acide
lactique et/ou capacité d’épuration limitée.
• La metformine doit être interrompue 48h avant une chirurgie ou un examen avec
produit de contraste iodé.
• Les taux d’acide lactique sont normalement augmentés sous metformine (<3mmol/l).
• En monothérapie le risque d’hypoglycémie est nul.
On admet en général, que ces deux familles d’ADO sont celles qui possèdent l’effet
hypoglycémiant le plus marqué : -1.5 à –2% d’ HbA1C.
Ils agissent exclusivement dans le tube digestif (pas ou peu de passage systémique). L’action
consiste à bloquer partiellement la digestion des sucres complexes : polysaccharides et
amidons et d’amortir ainsi les pics post-prandiaux. La digestion est repoussée plus loin sur le
tractus digestif y compris sur la première partie du colon (action des enzymes de la flore
microbienne) d’où une production accrue de méthane et les effets secondaires : ballonnement,
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Spécialités :
• Acarbose : Glucor®
• Miglitol : Diastabol®
Effets secondaires :
• Troubles digestifs parfois très invalidants (voir ci-dessus)
• En particulier en association avec la metformine et
• Chez certains patients plus prédisposés.
Les TZD sont de découverte plus récente, elles agissent en liant un récepteur nucléaire et en
qualité d’agoniste des PPARγ (lié naturellement par des acides gras) induisent des
modifications de l’expression de molécules régulant la maturation des adipocytes et du
métabolisme adipocytaire. Il s’ensuit une action sur la sensibilité à l’insuline des adipocytes
puis sur l’insulinorésistance du muscle (par la baisse des taux d’AGL circulants) et par
ailleurs agirait en réduisant la quantité de tissu adipeux abdominal, les lipides circulants
(baisse des TG et hausse du HDL cholestérol), modestement la pression artérielle. Certains
travaux avancent un effet de protection de la cellule bêta de l’îlot de Langerhans (anti
apoptose ?). De tels effets annoncés ont conduit à la mise en place de protocoles visant à
étudier à long terme : l’effet de prévention d’apparition du diabète de type 2 chez les sujets à
risque d’une part et sur le risque cardiovasculaire des sujets diabétiques de type 2 d’autre
part.
En monothérapie (non autorisée en Europe), de par son mode d’action, le risque
hypoglycémique est nul. La puissance hypoglycémiante se situerait autour de –1% d’ HbA1c.
On constate volontiers une tendance à la prise de poids (limitée à + 2 à + 4kg) limitée par la
prise concomitante de metformine. Cette association est donc particulièrement pertinente
(IMC >28) si la metformine seule ne permet pas d’atteindre les objectifs glycémiques.
L’association aux insulino-sécréteurs est logique en cas d’impossibilité d’utiliser l’association
aux biguanides (contre indication ou intolérance de la metformine). Les effets secondaires
sont à l’origine de la contre indication, en Europe, de leur association à l’insuline.
En Europe, l’AMM n’autorise pas la monothérapie ni l’association à l’insulinothérapie.
Spécialités :
• Rosiglitazone : Avandia.®
• Pioglitazone : Actos®
Effets secondaires :
• Rétention hydro-sodée avec risque de décompensation d’une insuffisance cardiaque
sous-jacente (contre indication dès le stade 1 de l’insuffisance cardiaque) ;
• Anémie par transformation graisseuse de la moelle osseuse : rare (surveiller la NFS) ;
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10.2.3.5.L’insulinothérapie
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