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Tt LE CONTROLE HIERARCHIQUE
INTRODUCTION
Le contrôle interne au sein de l'administration constitue un pilier
fondamental pour garantir la légitimité la légalité et l'efficacité des actions
administratives.
En effet, parmi les diverses techniques de contrôles, le contrôle
hiérarchique se distingue en tant que mécanisme essentiel et son rôle consiste à
superviser les actes administratifs à différents échelons de la hiérarchie, assurant
ainsi la conformité avec les normes édictées par les autorités supérieures.
Ce sujet à un intérêt juridique, dans la mesure où il met l'accent sur les
actions de l’administration. Dès lors, comment se présente se contrôle ?
La suite de notre travail constituera à montrer d'une part, la définition et
les formes du pouvoir hiérarchique (I)et d'autres part, les caractères du pouvoir
hiérarchique (II).
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I- LES FORMES OU LES PROCEDES DU CONTROLE
Les formes du contrôle hiérarchique sont mises en relief d'une part sur le
contrôle sur les argents(A) et d'autres part sur le contrôle sur les actes (B).
A-LE CONTROLE DU POUVOIR HIERARCHIQUE SUR L'AGENT.
Le contrôle du pouvoir hiérarchique sur l'agent est un contrôle touchant
la carrière personnelle de l'agent ( la nomination, l'affectation, l'avancement, la
notation, le pouvoir disciplinaire ) (1).Mais aussi un contrôle qui doit se faire en
respectant la garantie statuaire relatif au droit de la fonction publique(2)
1- le contrôle du pouvoir hiérarchique un contrôle touchant la
carrière de l'agent
En ce qui concerne la vie personnelle ou la carrière de l'agent nous
étudierons la manière dont se faire le contrôle et les auteurs qui l'ont développé
(a ) et la porté et les limites (b)
A - la manifestation du contrôle du pouvoir hiérarchique hiérarchique.
manifestation sur la nomination
manifestation sur l'affectation
manifestation sur la notation
manifestation sur le pouvoir disciplinaire
manifestation sur le blâme .
Ce contrôle connaît une portée importante et des limites.
B- la portée et les limites
-porté et limite sur la nomination
- porté sur porté et les limites l'affectation
-porté et les limites sur la notation
Le contrôle du pouvoir hiérarchique bien qu'il s'intéresse à la vie
personnelle de l'agent doit s'exercer dans le respect de la garantie statuaire
(transition 1et 2)
2- la garantie disciplinaire
Ici nous verrons comment elle se manifestent mais aussi nous
analyserons sa portée et ses limites.
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a- manifestation
b- porté et limites
B- LE CONTROLE SUR LES ACCES DANS LE POUVOIR
HIERARCHIQUE
Le contrôle des SMS dans le pouvoir hiérarchique fit référence à la gestion et à
la régulation des autorisations et des permissions au sein d'une structure
organisationnelle ou d'un système. Il s'agit de déterminer qui a le droit d'accéder
à quelles informations, ressources ou fonctionnalités en fonction de la hiérarchie
organisationnelle.
1) Le pourvoir d'instruction et d'approbation préalable
Le pouvoir d'instruction et d'approbation préalable fait référence à la capacité
d'une personne au sein d'une organisation de donner des instructions ou
d'approuver des actions avant qu'elles ne soient mises en œuvre. Ce pouvoir est
souvent lié aux responsabilités et au niveau hiérarchique d'un individu au sein de
la structure organisationnelle.
a- un pouvoir d'instruction
Le pouvoir d'instruction fait référence à la capacité d'une personne au sein d'une
organisation de donner des ordres ou des directives à d'autres membres de
l'équipe. Ce pouvoir est souvent lié à la hiérarchie organisationnelle et aux
responsabilités spécifiques d'un individu.
Autorité hiérarchique
Le pouvoir d'instruction est souvent lié à la position hiérarchique d'une personne
au sein d’organisation. Les supérieurs hiérarchiques ont généralement le pouvoir
d'instruction sur leurs subordonnés.
Communication claire des attentes
Les individus ayant le pouvoir d'instruction sont responsables de communiquer
clairement leurs attentes et leurs directives. Une communication efficace est
essentielle pour garantir que les membres de l'équipe comprennent correctement
ce qui est attendu d'eux.
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Responsabilité
Les individus qui donnent des instructions assument une certaine responsabilité
quant aux résultats obtenus. Le pouvoir d'instruction implique souvent la
responsabilité de la prise de décision et de la performance globale de l'équipe ou
du projet.
Réactivité et agilité
L'utilisation du pouvoir d'instruction doit être équilibrée pour maintenir la
réactivité et l'agilité organisationnelles. Des instructions excessives ou trop
détaillées peuvent entraver l'autonomie et la créativité des membres de l'équipe.
Gestion des conflits
Le pouvoir d'instruction peut également être utilisé pour résoudre les conflits au
sein de l'équipe en fournissant des orientations claires et en prenant des
décisions lorsque cela est nécessaire.
b- Un pouvoir d'approbation préalable
Le pouvoir d'approbation préalable est une autorité conférée à une personne au
sein d'une organisation, lui permettant de donner son accord ou son approbation
avant la mise en œuvre d'une action, d'une décision ou d'un processus. Ce
pouvoir revêt une importance significative dans la gestion organisationnelle et
est souvent associé à des niveaux hiérarchiques spécifiques.
Contrôle préventif
Le pouvoir d'approbation préalable offre la possibilité de contrôler et
d'influencer les actions avant qu'elles ne soient exécutées. Il agit comme une
étape préventive visant à garantir la conformité, la qualité et la pertinence des
décisions.
Responsabilité accrue
La personne détenant le pouvoir d'approbation préalable assume une
responsabilité accrue, car ses décisions peuvent avoir un impact significatif sur
les opérations, les projets ou les initiatives de l'organisation.
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DOMAINES D'APPLICATION DU POUVOIR D'APPROBATION
PREALABLE
Finances
Dans 1e domaine financier, le pouvoir d'approbation préalable es Ne nécessaire
pour approuver les budgets, les dépenses importantes les investissements ct les
contrats
Projets
Pons les initiatives et les projets, l'approbation préalable peut ire requise pour le
lancement, le financement et les étapes clés du processus.
Ressources Humaines
Dans le contexte des ressources humaines, l'approbation préalable peut être
nécessaire pour les embauches, les promotions, les licenciements et d'autres
décisions relatives au personnel
Stratégie
Les décisions stratégiques, telles que les changements majeurs dans la direction
de l'entreprise, peuvent également nécessiter une approbation préalable.
AVANTAGES DU POUVOIR D'APPROBATION PREALABLE
Réduction des Risques
Alignement sur les Objectifs
Gestion de la Qualité
DEFIS ASSOCIES AU POUVOIR D'APPROBATION PREALABLE
Ralentissement des processus
Prise de Décision centralisée
2) Pouvoir d'annulation et de reformation
Le pouvoir d'annulation et de réformation fait référence à la capacité d'une
personne au sein d'une organisation de révoquer ou de modifier une décision une
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action ou un processus après qu'il a été mis œuvre. Ce pouvoir confère une
autorité significative à celle ou celui qui le détient, permettant ajuster les choix
opérationnels, stratégiques où décisionnels en fonction des circonstances
changeantes.
a -Un pouvoir d'annulation
C'est une forme d'autorité qui permet de corriger une orientation qui s'avère
inappropriée, inefficace ou non conforme aux objectifs de l'organisation.
Flexibilité décisionnelle
Le pouvoir d'annulation offre la flexibilité nécessaire pour at des décisions en
réponse à des changements de circonstances, des imprévus ou des informations
supplémentaires.
Réponse aux erreurs
Il permet de rectifier rapidement des erreurs éventuelles où des résultats non
souhaités sans compromettre davantage l'efficacité ou la réputation de
l'organisation.
DOMAINES D'APPLICATION DU POUVOIR D'ANNULATION :
Décisions opérationnelles
Projets
Contrats
AVANTAGES DU POUVOIR D'ANNULATION
Réactivité
Adaptabilité
Correction d'Orientation
DEFIS ASSOCIES AU POUVOIR D’ANNULATION :
Confiance et stabilité
Une utilisation excessive du pouvoir d'annulation peut affecter la confiance
des membres de l'organisation et créer une instabilité perçue.
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Une communication efficace
Une communication efficace sur les raisons de l'annulation est essentielle pour
minimiser la confusion et les répercussions négatives
b- Pouvoir de reformation
C'est une forme d'autorité qui permet d'ajuster et d'améliorer des éléments
spécifiques en réponse à l'évolution des besoins, des objectifs ou des
circonstances organisationnelles.
Adaptation Continue
Le pouvoir de reformation offre la possibilité d'adapter et d'ajuster constamment
les décisions et les processus pour les aligner sur les objectifs organisationnels et
les conditions changeantes.
Optimisation des Opérations
11 permet d'identifier des améliorations potentielles dans les opérations
existantes, de les réformer pour accroître l'efficacité et d'optimiser les résultats.
DOMAINES PPLICATION DU POUVOIR DE
Processus opérationnels.
Politiques internes
Stratégies d'entreprise
AVANTAGES DU POUVOIR DE REFORMATION :
Agilité Organisationnelle
Innovation Continue
Réponse aux Retours d'Expérience
DEFIS ASSOCIES AU POUVOIR DE REFORMATION :
Résistance au Changement
Évaluation Précise
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le pouvoir hiérarchique bien qu'il admet des contrôles de mise en œuvre
cependant il y a des caractéristiques propres a lui (II).
II- LES CARACTÈRES DU POUVOIR HIÉRARCHIQUE
les caractéristiques du pouvoir hiérarchique s'aperçoivent sur plusieurs angles
A- L’existence du pouvoir hiérarchique sans texte.
Cette existence se réfère à la capacité des autorités administratives
supérieures d'exercer un contrôle et une influence sur les actes de leurs
subordonnés, même en l'absence de dispositions législatives ou réglementaires
spécifiques régissant ce pouvoir. C’est-à-dire, c'est un pouvoir qui revient de
droit au supérieur et celui-ci ne peut se cacher derrière l'absence de texte pour
refuser de l'exercer. En outre, dans de nombreux systèmes, le pouvoir
hiérarchique est est implicitement reconnu comme faisant partie intégrante de la
structure administrative, même si les détails de son exercice ne sont pas
nécessairement codifiés dans des textes de loi. En effet, cette forme de pouvoir
permet aux autorités supérieures de superviser, de coordonner et de corriger les
actions des autorités subalternes au sein de l'administration qui repose souvent
sur des principes généraux du droit administratif, des traditions
jurisprudentielles et parfois sur des normes ethniques. Cela nécessite toutefois
une utilisation responsable et transparente de ce pouvoir afin d'éviter tout abus
ou arbitraire.
En sus de cela, son avantage réside dans la flexibilité qu'il offre pour faire
face à des situations variées et changeantes sans être limité par des règles
strictes.
1: L’exercice du pouvoir hiérarchique sans cause déterminée.
D'abord, L’exercice du pouvoir hiérarchique sans cause déterminée en
droit administratif sous-entend qu'il s'exerce aussi bien pour des raisons
d'opportunités que pour des raisons de légalité, il se réfère également à la
capacité des autorités administratives supérieures de contrôler et de réviser les
actes de leurs subordonnés sans qu'une raison spécifique ou prédéfinie soit
nécessaire. Cette approche offre une flexibilité considérable aux autorités
hiérarchiques, mais elle doit s'inscrire dans les limites de la légalité et du respect
des principes fondamentaux du droit administratif.
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Ensuite, Lorsqu’une autorité exerce son pouvoir hiérarchique sans cause
déterminée, elle peut intervenir pour des raisons diverses telles que la correction
d'erreurs, l'harmonisation des décisions administratives, ou la garantie de la
cohérence au sein de l'administration. Cependant, cette latitude ne signifie pas
un pouvoir arbitraire. Les décisions prises dans le cadre du pouvoir hiérarchique
doivent respecter les normes de légalité, de proportionnalité et d'équité.
Enfin, Ce type d'exercice du pouvoir hiérarchique peut être
particulièrement utile dans des situations où les circonstances spécifiques d'une
affaire ne peuvent pas être anticipées par des règles rigides. Néanmoins, il est
essentiel que cette discrétion soit utilisée de manière raisonnable et conforme
aux principes généraux du droit, afin d'éviter toute forme d'abus ou d'arbitraire.
La transparence et la justification des décisions demeurent des aspects
importants pour assurer la légitimité de l'exercice du pouvoir hiérarchique sans
cause déterminée
2: L’exercice du pouvoir hiérarchique de façon spontanée ou sans
recours.
En effet, Lorsque l'exercice du pouvoir hiérarchique se fait de façon
spontanée ou sans recours en droit administratif, cela signifie que l'autorité
administrative supérieure intervient de sa propre initiative, sans qu'une demande
ou un recours formel ne soit présenté par les parties concernées. Cette démarche
reflète souvent la volonté de l'administration de maintenir l'ordre, la cohérence
et la légalité au sein de ses services, même en l'absence de contestation ou de
problème manifeste.
En outre, Cet exercice spontané du pouvoir hiérarchique peut prendre
diverses formes, telles que la révision proactive des décisions administratives, la
correction d'erreurs apparentes, l'harmonisation des pratiques au sein de
l'administration, ou encore la mise en œuvre de réformes organisationnelles. Il
vise généralement à assurer une gestion efficace et conforme aux objectifs fixés
par l'administration.
Bien que l'exercice spontané du pouvoir hiérarchique puisse démontrer la
volonté de l'administration de s'autocontrôler et de garantir la qualité de ses
décisions, il est essentiel qu'il soit effectué dans le respect des principes du droit
administratif. Cela inclut le respect de la légalité, de la proportionnalité et de
l'équité, afin d'éviter tout abus de pouvoir.
En résumé, l'exercice du pouvoir hiérarchique de façon spontanée ou sans
recours en droit administratif témoigne de la responsabilité de l'administration à
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maintenir un fonctionnement efficace et conforme aux normes légales, même
sans pression externe.
3- La non renonciation du pouvoir hiérarchique par son titulaire.
La non-renonciation du pouvoir hiérarchique par son titulaire en droit
administratif repose sur plusieurs fondements et s'articule autour de principes
essentiels. Tout d'abord, il convient de souligner que le pouvoir hiérarchique est
intrinsèquement lié à la structure administrative, et par conséquent, il est souvent
considéré comme imprescriptible, ce qui signifie qu'il ne peut pas être
abandonné ou délaissé volontairement par l'autorité administrative.
En outre, la non-renonciation du pouvoir hiérarchique découle de
l'obligation de l'autorité administrative de maintenir l'ordre, la cohérence et la
légalité au sein de l'administration. Ainsi, renoncer à ce pouvoir pourrait
compromettre la capacité de l'autorité à exercer une supervision efficace sur ses
subordonnés et à garantir la conformité aux normes légales.
Par ailleurs, la non-renonciation du pouvoir hiérarchique est étroitement
liée à la responsabilité de l'autorité envers l'intérêt public. En conservant ce
pouvoir, l'autorité s'assure de pouvoir intervenir de manière appropriée lorsque
cela est nécessaire, que ce soit pour rectifier des erreurs, harmoniser des
pratiques administratives ou assurer une gestion efficace des ressources publique
.
En revanche, la non-renonciation du pouvoir hiérarchique est également
motivée par le besoin de maintenir la discipline et l'efficacité au sein de
l'administration. En refusant de renoncer à ce pouvoir, l'autorité administrative
peut garantir une supervision constante et réagir promptement aux situations qui
pourraient compromettre le bon fonctionnement de l'administration.
En outre, la non-renonciation du pouvoir hiérarchique découle de l'obligation de
l'autorité administrative de maintenir l'ordre, la cohérence et la légalité au sein
de l'administration. Ainsi, renoncer à ce pouvoir pourrait compromettre la
capacité de l'autorité à exercer une supervision efficace sur ses subordonnés et à
garantir la conformité aux normes légales.
Par ailleurs, la non-renonciation du pouvoir hiérarchique est étroitement
liée à la responsabilité de l'autorité envers l'intérêt public. En conservant ce
pouvoir, l'autorité s'assure de pouvoir intervenir de manière appropriée lorsque
cela est nécessaire, que ce soit pour rectifier des erreurs, harmoniser des
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pratiques administratives ou assurer une gestion efficace des ressources
publiques.
De plus, la non-renonciation du pouvoir hiérarchique est également
motivée par le besoin de maintenir la discipline et l'efficacité au sein de
l'administration. En refusant de renoncer à ce pouvoir, l'autorité administrative
peut garantir une supervision constante et réagir promptement aux situations qui
pourraient compromettre le bon fonctionnement de l'administration.
En conclusion, la non-renonciation du pouvoir hiérarchique par son
titulaire en droit administratif est ancrée dans la préservation de l'ordre, de la
légalité et de l'efficacité au sein de l'administration, assurant ainsi la protection
des intérêts publics et le respect des obligations de l'autorité envers la société
qu'elle sert.
B - Le contrôle hiérarchique implique l'absence de moyens de défense
juridique pour le subordonné, auxquels son titulaire ne peut renoncer.
En effet, selon cette idée, le subordonné ne peut pas s'opposer à la
décision de son supérieur hiérarchique, car chacun se trouve subordonné à une
autorité supérieure, à l'exception de celui qui est au sommet de la hiérarchie.
Cette pratique est instituée par la loi, qui classe les différents organes selon leur
degré de pouvoir et leurs compétences. En d'autres termes, juridiquement, le
subordonné n'a aucun fondement pour s'opposer à son supérieur, car cette
supériorité lui a été conférée par la loi. De plus, le supérieur peut annuler une
décision prise par son subordonné sans avoir à lui rendre des comptes, et le
subordonné n'a aucune possibilité de s'opposer. En résumé, le pouvoir de
l'autorité hiérarchique est étendu. Elle peut donner des instructions, des ordres,
qui sont des modalités de contrôle propres au contrôle hiérarchique.
Toutefois, même si le pouvoir du supérieur est étendu, il exerce un
contrôle disciplinaire sur lui, c'est-à-dire le pouvoir de prendre des sanctions
disciplinaires. Ici, le contrôle hiérarchique s'applique aux agents de la personne
publique. En clair, bien que le pouvoir soit large, le supérieur doit faire preuve
de retenue. De plus, le subordonné peut s'opposer si, par exemple, le supérieur
lui demande de commettre un acte interdit par la loi. Le pouvoir du supérieur ne
peut être renoncé ni transmis à une autre personne pour l'exercer.
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CONCLUSION
En conclusion, le contrôle du pouvoir hiérarchique en droit administratif
joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de l'administration. Il permet à
l'autorité supérieure de superviser et de contrôler les décisions et les actions des
autorités subordonnées, assurant ainsi la légalité, l'efficacité et la cohérence des
décisions prises au sein de l'administration.
Cependant, ce contrôle doit être exercé dans le respect des principes de
légalité et de proportionnalité, afin de préserver les droits des agents
administratifs. Les limites du pouvoir hiérarchique résident dans le fait qu'il ne
peut pas empêcher toutes les situations préjudiciables et qu'il peut varier d'un
pays à l'autre et d'une administration à l'autre. En étudiant les fondements
juridiques, les principes et les cas de jurisprudence liés à ce contrôle, nous avons
pu approfondir notre compréhension.
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