TD Génétique Bactérienne
TD Génétique Bactérienne
TD Génétique Bactérienne
TD DE GENETIQUE BACTERIENNE
UE Génétique 2
(B2S4BCP2)
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TD I. Isolement de bactérie mutantes
QCM 1 Parmi les propositions suivantes concernant Escherichia coli, indiquez celle(s) qui est(sont) exacte(s), sinon corrigez les erreurs :
QCM 2 Parmi les propositions suivantes à propos d'une bactérie en division, indiquez le(s) phénomène(s) qui est (sont) observé(s) lors
de son déroulement ?
A. Accroissement de volume cellulaire
B. Apparition d'un septum transversal
C. Duplication du chromosome bactérien
D. Apparition d'un fuseau de division
E. Allongement de la cellule.
QCM 3 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) exacte(s), sinon corrigez les erreurs :
EXERCICE 4
Expliquez ce qu'est une bactérie auxotrophe.
Décrivez la différence entre un milieu minimum et un milieu complet.
EXERCICE 5 Une souche d’E. coli répliquée sur plusieurs boîtes de milieu minimum supplémenté en un ou plusieurs nutriment(s) parmi
les suivants : T, L, B1, B, F, C. Les résultats sont indiqués dans le tableau suivant (+ : croissance bactérienne ; - : absence de croissance
bactérienne) :
Parmi les propositions suivantes concernant cet énoncé, indiquez celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A. La souche est prototrophe pour B1.
B. La souche est prototrophe pour C.
C. La souche est auxotrophe pour T.
D. La souche est prototrophe pour L.
E. La souche peut pousser sur milieu minimum supplémenté en B.
EXERCICE 6 On étudie la prototrophie et l’auxotrophie pour les nutriments suivants : T (thréonine), L (leucine), B1 (thiamine), B (biotine),
F (phénylalanine) et C (cystéine). On détermine le phénotype de plusieurs clones d’E. coli par la méthode des répliques sur différents
milieux supplémentés en nutriments :
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :
A. Le clone 1 est auxotrophe pour C.
B. Le clone 1 est auxotrophe pour L.
C. Le clone 2 est prototrophe.
D. Le clone 3 est doublement auxotrophe.
E. Ces données sont insuffisantes pour déterminer complètement le phénotype du clone 3.
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EXERCICE 7 On considère une culture d’E. coli contenant un certain nombre de souches différentes. Un échantillon dilué de cette
culture, étalé sur un milieu solide complet (m. minéral + glucose + arginine + leucine + proline + phénylalanine + histidine) donne
naissance à 6 colonies. Cette boite mère est répliquée sur 6 milieux différents. Déterminez le génotype de chacune des différentes
souches.
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TD 2. La régulation génétique chez les bactéries
+ = gène sauvage
- = protéine inactive
oC = le répresseur ne peut se fixer sur l’opérateur (opérateur constitutif)
o0 = le répresseur ne peut se détacher de l’opérateur
iS = le répresseur ne peut se détacher de l’opérateur (super répresseur)
F = gène situé sur le plasmide F (sexduction)
EXERCICE 1 :Mettre une croix (+) lorsqu'une synthèse des enzymes actives (β-galactosidase et perméase) est possible.
EXERCICE 2 : Mettre une croix (+) dans les cases correspondant à des situations où une synthèse a lieu.
EXERCICE 3 Mettre une croix (+) lorsqu'une synthèse des enzymes actives (β-galactosidase et perméase) est possible.
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TD 3 . Les transferts horizontaux d'information génétique chez les bactéries
QCM 1 Parmi les propositions suivantes concernant la conjugaison bactérienne, indiquez celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A. Le chromosome sexuel, appelé facteur F, n’est jamais épisomal.
B. Les bactéries F+ sont porteuses à leur surface de structures, appelées pili, impliquées dans l’établissement et le maintien du contact
entre les cellules bactériennes.
C. Les bactéries F+ et F- sont porteuses de pili sexuels.
D. Lorsque les bactéries F+ transfèrent leur facteur F à une bactérie réceptrice F-, elles le perdent et deviennent F-.
E. Les bactéries qui contiennent un facteur F intégré dans leur génome sont appelées Hfr.
F. L’intégration du facteur F ne peut se faire qu’en un seul endroit du génome d’E. coli.
QCM 2 Parmi les propositions suivantes concernant le phénomène de transduction, indiquez celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A. La transduction permet un transfert de matériel génétique entre deux bactéries.
B. Elle s’effectue par l’intermédiaire d’un plasmide.
C. Elle s’effectue par l’intermédiaire d’un phage.
D. La transduction spécialisée est utile comme outil de cartographie génétique.
E. Dans la bactérie receveuse, l’ADN exogène est toujours sous forme épisomale.
QCM 3 Deux souches d’E. coli A-B-C+D+E+F+ et A+B+C+D+E-F-, doublement auxotrophes pour des marqueurs différents sont mélangées.
Parmi les propositions suivantes concernant cette conjugaison, indiquez celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A. Les phénotypes des bactéries peuvent être déterminés par la méthode des répliques.
B. Il n’est pas possible d’obtenir des bactéries prototrophes par cette conjugaison.
C. Les clones A+B+C+D+E-F- poussent sur un milieu minimum supplémenté par F.
D. Les clones A-B+C+D+E+F+ ne poussent pas sur un milieu contenant A.
E. Les clones prototrophes poussent sur un milieu minimum.
QCM 4 Chez E. coli, quatre souches Hfr transmettent les marqueurs A, B, C, D, M, N, P, Q, T, W et X dans l’ordre indiqué :
Souche 1 : QWDMT
Souche 2 : AXPTM
Souche 3 : BNCAX
Souche 4 : BQWDM
Toutes ces souches Hfr dérivent de la même souche F +. Indiquer l’ordre des marqueurs sur le chromosome circulaire de la souche F +
originale :
A. AXPTMBNCDWXA.
B. QWDMTPXACNBQ.
C. QWDMBNCAXDWQ.
D. MDXQBNCAXTPM.
E. WDMCAXQDPTMW.
QCM 5 Deux souches d’E.coli, Hfr et F-, différant entre elles par des caractères d’auxotrophie ou de prototrophie vis-à-vis de certains
nutriments, sont incubées ensemble en milieu liquide, puis étalées sur un milieu complet et des milieux supplémentés en différents
nutriments. La souche Hfr est sensible à la streptomycine et la souche F- est résistante à la streptomycine.
Des expériences de transfert interrompu montrent l’apparition progressive des recombinants suivants (dans l’ordre chronologique) :
1. [arg+, bio-, try-, met-, his- ]
2. [arg+, bio-, try-, met+, his- ]
3. [arg+, bio+, try-, met+, his- ]
4. [arg+, bio+, try+, met+, his- ]
5. [arg+, bio+, try+, met+, his+ ]
QCM 6 Deux souches d’E. coli, l’une Hfr : A+B+C+D-E-F+ et l’autre F- : A-B-C+D-E+F+, différant entre elles par des caractères d’auxotrophie
ou de prototrophie vis-à-vis de certains nutriments, sont incubées ensemble en milieu liquide, puis étalées sur un milieu complet et des
milieux supplémentés en différents nutriments. Des expériences de transfert interrompu montrent l’apparition progressive des
recombinants suivants (dans l’ordre chronologique).
1. A-B-C+D-E-F+
2. A+B-C+D-E-F+
3. A+B+C+D-E-F+
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A. La souche Hfr donneuse est prototrophe pour A, B, C, et F.
B. Le facteur F est localisé entre les gènes A+ et B+ de la souche Hfr.
C. Les trois types de recombinants poussent sur milieu complet.
D. Pour les recombinants de type 2, le milieu minimum nécessaire à l’obtention de colonies doit contenir les nutriments A, C et F.
E. On peut mettre en évidence le transfert d’un caractère d’auxotrophie lorsque la souche receveuse est prototrophe pour le caractère
considéré.
EXERCICE 7 On dispose de 4 souches Hfr comme indiqué en annexe et d’une souche F–, porteuse d’une mutation responsable du
phénotype [gal–] et résistante à la rifampicine (un antibiotique).
NB : pour Hfr1 ou Hfr2, thr (thréonine) est donc très proche de l’origine de transfert.
On rappelle que le passage du chromosome entier exige 90 minutes.
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TD 4. Complémentation de gènes
QCM 2 Grace à la technique de sexduction avec des plasmides F’ des expériences de recombinaison fonctionnelle ont été
réalisées sur 9 souches de phages mutés. Quelle(s) est(sont) la(les) bonne(s) réponse(s)
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 0 + + 0 + + + + +
2 0 + + 0 + 0 + +
3 0 + + 0 + 0 +
4 0 + + + + +
5 0 + 0 + +
6 0 + 0 +
7 0 + +
8 0 +
9 0
QCM 3 Dix mutants ponctuels du phage T4 sont analysés deux à deux par étude de complémentation. On obtient les résultats indiqués
dans le tableau suivant, (+ : complémentation ; - : absence de complémentation) :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 - - + - - - - + + +
2 - + + - + - + + +
3 - + + + + + - -
4 - + - + + + +
5 - + - + + +
6 - + + + +
7 - + + +
8 - + +
9 - -
10 -
Ces mutants sont étudiés deux à deux par co-infection de la souche B d’E. coli. Le lysat obtenu est dilué puis étalé sur la souche K12
d’E. coli. On constate la présence ou l’absence de plages de lyse sur la souche K12.
Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A. Présence de plages de lyse avec les mutants 1 et 2.
B. Présence de plages de lyse avec les mutants 2 et b.
C. Présence de plages de lyse avec les mutants a et 2.
D. Présence de plages de lyse avec les mutants 1 et a.
E. Présence de plages de lyse avec les mutants 1 et b.
QCM 4 On désire étudier la région rII du phage T4. Les mutants rII sont capables de lyser rapidement la souche B d’E. coli, mais non
la souche K12. On réalise une co-infection de la souche B par deux mutants rIIa et rIIb. Quand le lysat obtenu est dilué 4.10 7 fois et
testé sur la souche B d’E. coli, 10 plages de lyse sont comptées. Quand le lysat est dilué 2.105 fois et testé sur la souche K12 d’E. coli,
5 plages de lyse sont observées.