Cours - TS
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CHIMIE
Termi
nal
eS
Mai 2021
FANOMEZANTOKY Emilson
CHIMIE
Première partie :
CHIMIE ORGANIQUE
PHYSIQUE CHIMIE
CHAPITRE I
ANALYSE ÉLÉMENTAIRE
D'UN COMPOSÉ ORGANIQUE
I– GÉNÉRALITÉS
Cx Hy Oz Nt
~4~
TERMINALE S
Elle permet de connaître les proportions des différents éléments d'un com-
posé organique, et sa formule brute.
~5~
PHYSIQUE CHIMIE
12 x y 16 z M
= = =
%C %H %O 100
Dans cette formule, la masse molaire M peut être déterminée par la densité
de vapeur du composé par rapport à l'air :
M = 29×d
a b c d
= = =
nA nB nC nD
a MA b M B c M C d MD
= = =
mA mB MC mD
Pour les gaz, on peut utiliser aussi le volume et le volume molaire. La rela-
tion devient :
a Vm b V m c Vm d Vm
= = =
vA vB vC vD
~6~
TERMINALE S
II– APPLICATIONS
16 z M
La relation en pourcentage massique s'écrit : =
%O 100
16 14 n+18
On obtient alors : =
26,7 100
1600
⇒ 14 n+18 =
26,7
⇒ 14 n = 42 soit n= 3
3 n−1
C n H2 n O + O2 → n CO2 + n H 2 O
2
1 n M A n MCO2
= ⇒ =
n A n CO2 mA m CO2
~7~
PHYSIQUE CHIMIE
14 n + 16 44 n
=
1 2,45
⇒ 2,45(14 n + 16) = 44 n
⇒ 34,3 n + 39,2 = 44 n
~8~
TERMINALE S
CHAPITRE II
NOMENCLATURE DES
MOLÉCULES ORGANIQUES
~9~
PHYSIQUE CHIMIE
I– NOMENCLATURE
1– Chaîne carbonée :
La chaîne carbonée est dite saturée si elle présente au moins une liaison
multiple (double ou triple).
2– Carbone fonctionnel
Par exemple, pour l'alcool, le carbone fonctionnel est le carbone qui porte
le groupe –OH.
3– Chaîne principale
4– Substituant ou ramification
~10~
TERMINALE S
5– Nomenclature :
Exemple 1 :
~11~
PHYSIQUE CHIMIE
CH 2−CH 3
CH 3−CH 2−CH−CH−CH−OH
CH 3−CH 2−CH2 CH 2−CH 3
CH 2−CH 3
CH 3−CH
6 2
−CH−CH−CH−OH
7 5 4 3
CH 3−CH 2−CH2 CH 2−CH 3
2 1
Exemple 2 :
CH 3
CH 3−CH−C−CH−CH 2−CH3
CH 3 O
~12~
TERMINALE S
– Chaîne principale :
CH 3
1 2 3 4 5 6
CH 3−CH−C−CH−CH 2−CH3
CH 3 O
hexan-3-one
– Substituants :
– méthyle en positon 2
– méthyle en position 4
Le nom de la molécule est : 2,4–diméthylhexan-3-ol
Exemple 3 :
OH O
CH 3−CH−CH−CH 2−CH 3 CH 3−CH−C−CH 3
CH 2−CH 3 CH 2−CH−CH 3
CH 3
~13~
PHYSIQUE CHIMIE
CHAPITRE III
NOTION ÉLÉMENTAIRE
DE STÉRÉOCHIMIE
I– TYPES DE CARBONE
1) Carbone tétraédrique :
H
: liaison dans le plan
H C : liaison en avant du plan
H : liaison en arrière du plan
H
Représentation en perspective :
H H H H
H H H C C H
H H H H
Représentation de Newman :
rotation
~14~
TERMINALE S
2) Carbone trigonal
C'est un carbone qui possède une double liaison covalente, donc qui est lié
à trois éléments.
Exemple : C4H8
H 3−C=C−CH 3
H H
Configuration :
H3 C CH 3 H3 C H
C C C C
H H H CH 3
3) Carbone linéaire
C'est un carbone qui possède une triple liaison covalente (ou deux double
liaisons covalentes), qui est donc lié à deux éléments.
Exemple : C2H2
H −C ≡ C −H
~15~
PHYSIQUE CHIMIE
III– ISOMÉRIE
Lorsque les molécules possèdent la même formule brute mais leurs struc-
tures sont différentes, on dit qu'elles sont isomères.
Exemple : C4H10
Exemple : C4H10O
Exemple : C3H6O
CH 3−C−CH 3 O
CH 3−CH 2−C
O H
Propanone Propanal
Propan−2−one
~16~
TERMINALE S
H
∗
H3 C C COOH
OH
Représentation en perspective :
H H
C C
CH 3 COOH COOH CH 3
OH OH
Représentation de Fisher :
~17~
PHYSIQUE CHIMIE
H
H H
C CH 3 OH
CH 3 CH 3 OH
COOH
OH COOH COOH
1 2
~18~
TERMINALE S
CHAPITRE IV
LES ALCOOLS
I– RAPPELS
R−OH
La nomenclature des alcools est exactement la même que celle des alcanes,
mais il faut remplacer le suffixe -e par -ol, précédé de l'indice de position.
Exemple :
1 2 3 4 4 3 2 1
CH 3−CH−CH 2−CH 3 CH 3−CH−CH−CH 3
CH 3 CH 3 OH
2-Méthylbutane 3-Méthylbutan-2-ol
~19~
PHYSIQUE CHIMIE
H R1 R1
R C OH R C OH R C OH
H H R2
1– Propriétés physiques :
Exemple :
Molécules Température d'ébullition
Butane – 0,5
Butanol
~20~
TERMINALE S
2– Propriétés chimiques :
1
R−CH2 −OH + Na → R−CH 2 −O Na + H
2 2
B – DÉSHYDRATATION :
– Intermoléculaire :
– Intramoléculaire :
R CH CH 2 R CH CH 2 + H2 O
H OH
3n
Cn H2 n+2 O + O → nCO 2 + (n+1) H2 O
2 2
~21~
PHYSIQUE CHIMIE
D – OXYDATION MÉNAGÉE :
O O
R−CH 2 −OH R−C R−C
H OH
O
R−CH−OH R−C
R1 R1
Remarque : Pour l'oxydation en excès, on utilise des oxydants forts tels que
le KMnO 4 et le K 2 Cr 2 O 7 . Pour les oxydants faibles, on peut utiliser le
MnO2 et CrO3.
~22~
TERMINALE S
Test d'identification :
H OH
R−CH−CH−R 1
R−CH=CH−R 1 + H OH
OH H
R−CH−CH−R 1
Règle de Markovnikov :
APPLICATION :
~23~
PHYSIQUE CHIMIE
H
CH 3−C−CH2−OH
CH 3
CH 3−C=CH 2 + H OH
CH 3 OH
CH 3−C−CH 3
CH 3
Schiff
A C +
Alcool ( I) Aldéhyde
D'où :
OH
CH 3−CH−CH 2−OH
CH 3−C−CH 3
CH 3
CH 3
A : 2-Méthylpropan-1-ol B : 2-Méthylpropan-2-ol
O
CH 3−CH−C
CH 3 H
C : 2-Méthylpropanal
~24~
TERMINALE S
F – ESTÉRIFICATION :
O O
R−C + R '−OH R−C + H2 O
OH O−R '
Rendement de la réaction :
nP
r= ×100
n Ri
n P est le nombre de mole de l'un des produits.
n Ri est le nombre de mole initial de l'un des réactifs.
~25~
PHYSIQUE CHIMIE
C'est l'action des ions OH– sur un ester ; elle donne un ion carboxylate et
un alcool suivant la réaction :
O O
R−C + NaOH R−C + R '−OH
O−R ' O−Na
Cette réaction est lente mais elle est totale. Elle est utilisée pour la fabrica-
tion des savons.
Le savon est dur lorsque le cation de la base utilisée est l'ion Na + ; il est
mou lorsque le cation est l'ion potassium K + .
~26~
Deuxième partie :
CHIMIE GÉNÉRALE
PHYSIQUE CHIMIE
CHAPITRE I
LA SOLUTION AQUEUSE
I– INTRODUCTION
C'est la quantité de soluté (en mol) dissous dans un litre de solution. Elle
est exprimée en mol/l.
ni
C=
v
2 – Concentration massique :
m
Cm =
v
3 – Normalité :
~28~
TERMINALE S
C
N=
n∗
4 – La dilution :
C×V
C' =
V+ v
1– Définition
pH =−log [H 3 O+ ]
~29~
PHYSIQUE CHIMIE
Cette relation est équivalente à [H3 O+ ] = 10−pH et est valable pour que
10−6 mol/ l ≼ [H3 O + ] ≼ 10−1 mol /l .
log ()
a
b
= log( a) − log( b)
3– Mesure de pH
À 25°C, le pH de l'eau pure est égal à 7. L'eau pure contient dont des ions
+ −7
H 3 O+ tel que [H3 O ] = 10 mol /l .
1– Autoprotolyse de l'eau
~30~
TERMINALE S
+ − −7
[H3 O ] = [OH ] = 10 mol / l
1– Solution acide
L'ion responsable du caractère acide d'une solution est l'ion H 3O+.Une so-
lution est acide si elle contient plus d'ion H3O+ que d'ions OH–.
+ − + 2
[H3 O ] ≻ [OH ] ⇒ [ H3 O ] ≻ Ke
⇒ 2 pH ≺ 14
D'où : pH ≺ 7
2– Solution basique
[H3 O+ ] ≺ [OH−] ⇒ [ H3 O+ ]2 ≺ Ke
~31~
PHYSIQUE CHIMIE
+ 2 −14 + 2 −14
⇒ log ([H 3 O ] ) ≺ log(10 ) ⇔ −log[ H 3 O ] ≻−log(10 )
⇒ 2 pH ≻ 14
D'où : pH ≻ 7
3 – Solution neutre
Une solution est neutre si elle contient autant des ions H 3O+ que des ions
OH–.
0 7 14 pH
~32~
TERMINALE S
CHAPITRE II
ACIDES ET BASES
I– DÉFINITIONS
HA A − + H+
+ +
B + H BH
Cl
− −
Cl Al Cl AlCl 4
Cl
H N H H+ NH 4
+
H
(Base )
~33~
PHYSIQUE CHIMIE
1– Acide fort
Un acide est dit fort lorsqu'il est totalement ionisé (ou dissocié) dans l'eau.
HX + H 2 O → H3 O + + X −
C = 0,1mol /l
HCl
pH = 1
− Ke 10−14 −13
[OH ] = +
= −1
= 10 mol/ l
[H3 O ] 10
– Électroneutralité de la solution :
∑[cation] = ∑[anion ]
~34~
TERMINALE S
+ − −
[H3 O ] = [OH ] + [Cl ]
– Conservation de matière :
− −
C = [HCl ] + [Cl ] ⇒ [HCl ] = C −[Cl ] = 0
Conclusion :
pH =−log (n C A )
2– Base forte
Une base est dite forte lorsqu'elle est totalement dissociée dans l'eau.
~35~
PHYSIQUE CHIMIE
MOH → M + + OH−
C = 0,001 mol /l
NaOH
pH = 11
H 3 O+ ; OH− ; Na + ; NaOH(éventuel)
– Électroneutralité de la solution :
+ + −
[H3 O ] + [Na ] = [OH ]
– Conservation de matière :
Conclusion :
~36~
TERMINALE S
La soude est totalement dissociée dans l'eau, elle est donc une base
forte.
NaOH → Na + + OH−
pH = 14 + log (n C B )
1– Acide faible
Un acide est dit faible lorsqu'il n'est pas totalement dissocié dans l'eau.
AH + H2 O H 3 O+ + A−
~37~
PHYSIQUE CHIMIE
CH 3 COOH + H2 O CH 3 COO− + H3 O+
ou
O O +
CH 3−C + H2 O CH3−C −
+ H3 O
OH O
O
R− C
OH
2 – Base faible
Une base est dite faible lorsqu'elle est partiellement ionisée dans l'eau.
+ −
BH + H2 O BH 2 + OH
~38~
TERMINALE S
+ −
NH 3 + H 2 O NH 4 + OH
R N R1
R2
3 – Couple acide/base
CH 3 COOH + H2 O CH 3 COO− + H3 O+
− +
CH 3 COOH CH3 COO + H
~39~
PHYSIQUE CHIMIE
4 – Degré d'ionisation
C'est le taux d'espèce ionisé dans la solution. Il est exprimé par la relation :
[espèce conjuguée ]
α=
C0
[CH3 COO− ]
α= = 0,04 soit 4%
0,01
5 – Constante d'acidité Ka
C'est une constante qui exprime la force acide d'un couple. Elle est notée
Ka et définie par la relation :
pKa =−log Ka
Un acide est d'autant plus fort que sa Ka est élevée, donc le pKa est faible.
~40~
TERMINALE S
CHAPITRE III
DOSAGE ACIDO-BASIQUE
I– INDICATEURS COLORÉS
II– LA NEUTRALISATION
Neutraliser un acide par une base (ou inversement, une base par un acide)
consiste à mettre en présence des quantités équivalentes de l'acide et de la
~41~
PHYSIQUE CHIMIE
À l'équivalence :
n A = n B ⇔ CA V A = CB V B
2– Dispositif expérimental
~42~
TERMINALE S
19,5 20 20,5 21 22 24 26 28 30
4,2 7,0 9,3 10,0 10,5 10,9 11,0 11,1 11,2
Pour déterminer le point d'équivalence, on trace la courbe pH = f(V B),
puis on détermine le point d'inflexion de la courbe à l'aide de la méthode
de tangente.
12
10
8
E
6
0
0 5 10 15 20 25 30 35
~43~
PHYSIQUE CHIMIE
Point d'équivalence :
À l'équivalence : C A V A = CB V B
CB V B 0,1×20
On déduit : CA = = = 0,1mol /l
VA 20
Conclusion :
~44~
TERMINALE S
14
12
10
8 E
6
4
2
0
0 5 10 15 20 25 30 35
Point d'équivalence :
À l'équivalence : C A V A =CB V B
CB V B 0,01×20
On déduit : CA = = = 0,01mol /l
VA 20
Demi-équivalence :
( )
−
[CH 3 COO ]
pH = pKa + log
[CH 3 COOH]
~45~
PHYSIQUE CHIMIE
−
Or [CH 3 COOH] = C A −[CH 3 COO ]
[CH 3 COO−]
=1
CA −[ CH 3 COO− ]
D'où : pH = pKa B
Conclusion :
Lors de la neutralisation d'un acide faible avec une base forte, le mélange
obtenu à l'équivalence est une solution de sel dont le pH est supérieur à 7.
~46~
TERMINALE S
14
12
10
8
6 E
4
2
0
0 5 10 15 20 25 30
Demi-équivalence :
~47~
PHYSIQUE CHIMIE
Le pKa du couple (C2 H 5)2 NH+2 /(C 2 H5 )2 NH est alors : pKa = 10,8
Conclusion :
~48~
TERMINALE S
Remarque :
~49~
PHYSIQUE
Première partie :
MÉCANIQUE
PHYSIQUE CHIMIE
RAPPELS MATHÉMATIQUES :
Dérivée d'une fonction composée
I– DÉFINITIONS
1. Dérivée première :
2. Dérivée seconde :
3. Fonction composée :
Une fonction composé est une fonction f(x) formée par d'autres fonc-
tions U(x).
~52~
TERMINALE S
Exemples : 1) f (x ) = ( x 2−1)3
U = x 2−1 ⇒ U' = 2 x
⇒ f '( x) = 2 x( x 2−1)2
2
2) f ( x) = ⇔ f ( x ) = 2( 3 x−2)−2
3 x−2
U = 3 x−2 ⇒ U ' = 3
3
⇒ f '(x) = 3(3 x−2)−2−1 =
(3 x−2)
U = 2 x 2−3 ⇒ U' = 4 x
U = 2 x−1 ⇒ U ' = 2
~53~
PHYSIQUE CHIMIE
RÈGLE 4 : Multiplication
RÈGLE 5 : Fraction
3 x2
Exemple : f (x) =
(x−2)
U = 3 x2 ⇒ U ' = 6 x
V = x−2 ⇒ V ' = 1
2
6 x(x −2)−1(3 x )
⇒ f '(x) =
( x−2)2
3 x 2−12 x 3 x(x−4)
⇒ f '(x) = =
(x−2)2 ( x−2)2
~54~
TERMINALE S
CINÉMATIQUE DU POINT
La cinématique consiste à analyser de façon purement mathématique le
mouvement d'un corps en les assimilant à des points sans se préoccuper
des causes de ce mouvements. Les grandeurs physiques de la cinématique
sont le temps, la position, la vitesse et l'accélération.
I– RAPPELS
1– Vecteur position
a) Coordonnées cartésiennes :
La position d'un point mobile M à un instant donné, est définie dans un re-
père orthonormé R (O , ⃗i , ⃗j ) par le vecteur position ⃗
OM .
M0
M1
y M
⃗j
O x
⃗i
⃗
OM 0 , ⃗OM1 et ⃗
OM sont les vecteurs positions respectivement à la date t 0,
t1 et t.
~55~
PHYSIQUE CHIMIE
Équations horaires :
Le vecteur position ⃗
OM doit exprimer avec leurs composantes x et y.
⃗
OM = x ⃗i + y ⃗j ou ⃗
{
OM x (t)
y (t )
Équation de la trajectoire :
Exemple :
⃗
{
OM x = 2 t + 3
y =4t +2
x−3
t=
2
y=4 ( )
x−3
2
− 4 = 2 x−4
~56~
TERMINALE S
y = 2 x−4
Ceci est l'équation d'une droite, mais la trajectoire n'est pas la droite dans
sa totalité ; c'est en fait la demi-droite correspondant à t ≽ 0 (physique-
ment le temps est une grandeur positive ou nulle) c'est à dire x ≽ 3 ;
y ≽ 2.
y
−4 −2 0 2 4 x
−2
−4
b) Coordonnées curvilignes :
O' M0
M1
M
⃗j
O ⃗i
~57~
PHYSIQUE CHIMIE
~~ ~
O ' M0 , O ' M1 et O ' M sont les positions du mobile en abscisse curvi-
ligne respectivement à t0, t1 et t.
c) Coordonnées angulaires :
{
y M
OM x = R cos θ
⃗
y = R sin θ
θ M0
O x
y x
sin θ = et cos θ =
R R
s =~
M0 M = R θ
2– Vecteur vitesse
d⃗
OM
⃗v =
dt
~58~
TERMINALE S
dx dy
ẋ = et ẏ =
dt dt
D'où : ⃗v = ẋ ⃗i + ẏ ⃗j
Remarque :
– Le vecteur vitesse détermine le sens du mouvement :
• direction : tangente à la trajectoire ;
• sens : celui du déplacement.
– La vitesse est la norme du vecteur vitesse :
v = ‖⃗v ‖= √ ẋ + ẏ
2 2
3– Vecteur accélération
d ⃗v
⃗a =
dt
d ẋ d ẏ
ẍ = et ÿ =
dt dt
L'expression du vecteur accélération s'écrit :
⃗a = ẍ ⃗i + ÿ ⃗j
a = ‖⃗a‖ = √ ẍ 2 + ÿ 2
~59~
PHYSIQUE CHIMIE
APPLICATION :
⃗
{
OM x = t−1
y = 2 t 2−3 t
x et y sont en mètre et t en seconde.
1- Déterminer l'équation cartésienne de la trajectoire du mobile. Don-
ner sa nature.
2- Où se trouve le mobile à la date t = 0s ?
3- Donner l'expression de la vitesse du mouvement en fonction de t.
En déduire la vitesse initiale.
4- Vérifier que l'accélération du mouvement est constante.
Solutions :
1- Équation de la trajectoire :
t = x+1
D'où : y = 2 x 2 + x−1
~60~
TERMINALE S
x( 0) = 0−1 =−1
y (0) = 2( 0)2−3( 0) = 0
Le mobile M se trouve au point M 0 (−1 ;0) .
d⃗
OM dx ⃗ dy ⃗
Par définition : ⃗v = = i+ j
dt dt dt
d(x−1) ⃗ d(2 t 2 −3 t) ⃗
⇒ ⃗v = i+ j
dt dt
⇒ v = 1 ⃗i + (4 t−3) ⃗j
v = √ 12 + (4 t−3)2
v 0 = 3,16 m/ s
4- L'accélération du mouvement :
d ẋ ⃗ d ẏ ⃗
Par définition : ⃗a = i + j
dt dt
d(1) ⃗ d( 4 t−3) ⃗
donc : ⃗a = i + j
dt dt
d'où : ⃗a = 4 ⃗j
~61~
PHYSIQUE CHIMIE
a = √ (0 2 + 4 2 ) = 4
2
a = 4 m/s
REMARQUE :
x−x 0 d
Équation : v= ⇔ v=
t−t 0 t
~62~
TERMINALE S
dx ⃗
⃗v = i = ẋ ⃗i
dt
⇒ v= (
d 1 2
dt 2 )
at + v 0 t+ x 0 = at+ v 0
v = at + v 0
v−v0
a=
t−t 0
~63~
PHYSIQUE CHIMIE
v 2 −v 02 = 2 a(x−x 0 )
ds d dθ
La vitesse est alors : v = = (R θ) =R
dt dt dt
v = R θ̇
θ −θ 0
Équation : θ̇ = ⇔ θ̇ = Δθ
t−t 0 Δt
2π
T= ω avec ω = θ̇
1
N= = ω
T 2π
~64~
TERMINALE S
⃗a = a N ⃗n + a T τ⃗
v2
avec a N = R θ̇2 = et a T = R θ̈
R
a⃗T
M
a⃗n
θ
O
APPLICATION :
Énonce 1 :
Un mobile est animé d'un MRUV sur une portion rectiligne horizontale AB
de longueur L = 16m. Il part en A à l'instant t = 2s avec une vitesse 10
m/s, et passe en B avec la vitesse de 6 m/s.
a) Calculer l'accélération algébrique du mouvement entre A et B.
b) Établir l'équation v(t) donnant la vitesse v en fonction du temps t.
c) Établir l'équation horaire x(t) sachant que A est pris comme origine
de l'axe.
d) À quel instant passe-t-il en B ?
A ⃗v B x
xA xB
~65~
PHYSIQUE CHIMIE
Solution :
a) Accélération :
v 2B−v 2A = 2 a( x B−x A )
Or x B−x A = L
2 2
donc v B−v A = 2 a L
v 2B−v2A
d'où a= A.N. : a = – 2m/s²
2L
b) Expression de v(t) :
v−v A = a( t − t A )
On obtient alors :
v = a(t−t A ) − v A
⇒ v = −2(t−2)−10
v =−2 t + 14
c) Expression de x(t) :
1
x = at 2 + v 0 t + x 0
2
~66~
TERMINALE S
1
x = a ( t−t A )2 + v A ( t−t A ) + x A
2
1 2
= (−2)(t−2) + 10(t−2) + 0
2
d'où x = −2 t + 10 t −24
dx
Par définition v = , c'est-à-dire x = ∫ v dt
dt
0 = −t 2A + 14 t A + C
⇒ C = 22 −14×2 = −24
d'où x =−t 2 + 14 t − 24
d) Instant tB :
v B−14
v B = −2 t B + 14 ⇒ tB =
−2
6−14
tB = = 4s tB = 4 s
−2
~67~
PHYSIQUE CHIMIE
Énonce 2 :
⃗
{
OM x = A cos( π t)
y = A sin (π t)
avec A = 0,1 m
1) Montrer que la vitesse du mouvement est constante et la calculer.
2) Montrer que son accélération est aussi constante. Donner sa valeur.
3) Quelle est la nature de la trajectoire ? Que représente A ?
4) Quelles sont la direction et le sens du vecteur accélération ?
Solution :
1) Vitesse
d⃗
OM dx ⃗ dy ⃗
Par définition ⃗v = = i+ j
dt dt dt
d d
⃗v = [A cos(π t)] ⃗i + [ A sin (π t)] ⃗j
dt dt
⇒ ⃗v = −A π sin(π t ) ⃗i + A π cos(π t) ⃗j
~68~
TERMINALE S
2) Accélération
Le vecteur accélération est définie par :
d ⃗v d ẋ ⃗ d ẏ ⃗
⃗a = = i+ j
dt dt dt
d d
= [−A π sin (π t )] ⃗i + [ A π cos(π t)] ⃗j
dt dt
3) Nature du mouvement :
() ()
2 2
y x
⇒ sin 2 (π t)+cos 2 (π t) = +
A A
() ()
2 2
y x
⇒ 1= +
A A
~69~
PHYSIQUE CHIMIE
y 2 +x 2
⇒ =1
A2
2 2 2
d'où y + x =A
y
aT
A aN x
O
1– Définition
2 – Équation horaire
~70~
TERMINALE S
x = x m sin (ω t + φ)
x : élongation à la date t [m]
x m : amplitude du mouvement [m]
ω : pulsation [rad/s]
φ : phase initiale [rad]
Les constantes φ et x m sont déterminées à partir des conditions initiales.
2π
ω = 2πN =
T
3– Vitesse
d⃗
OM dx ⃗
⃗v = = i = ẋ ⃗i
dt dt
x = x m sin (ω t + φ) ⇒ ẋ = x m ω cos(ω t + φ)
v = ẋ = x m ω cos(ω t + φ)
Remarque :
~71~
PHYSIQUE CHIMIE
4 – Accélération
d v ⃗ d ẋ ⃗
⃗a = i= i = ẍ ⃗i
dt dt
d
⇒ a= [x ω cos(ω t + φ)]
dt m
2
a = ẍ = −x m ω sin(ω t + φ)
Remarque :
ẍ =−ω2 x
Et finalement, on obtient :
ẍ + ω2 x = 0
EXEMPLE :
Solution :
~72~
TERMINALE S
x = x m sin (ω t + φ)
2π
La pulsation est : ω = = 2 π rad/s
T
x0
x 0 = x m sin(ω×0 + φ) ⇒ sin φ =
xm
v0
v 0 = x m ω cos(ω×0 + φ) ⇒ cos φ =
xm
sin φ x ω 3π
On déduit que : tan φ = = 0 = 1 soit φ = π ou −
cos φ v0 4 4
1,41cm
Et x m = = 2 cm
cos π
( )
4
d'où : x = 2 sin (2 π t + π ) cm
4
~73~
PHYSIQUE CHIMIE
DYNAMIQUE
CHAPITRE I :
Mouvement du centre
d'inertie d'un solide
m1⃗
GA 1 + m 2 ⃗
GA 2 +...+ mi ⃗
GA i = 0
On obtient alors :
m 1 (⃗
GO+⃗
OA 1 ) + m2 (⃗
GO+ ⃗
OA 2) + ... + m i ( ⃗
GO+ ⃗
OA i ) = 0
⇒ (m 1 +m 2 +...+m i ) ⃗
GO + m 1 ⃗
OA 1 + m2 ⃗
OA 2 + ... + m i ⃗
OA i = 0
OG ∑m i = ∑m i ⃗
⇒ −⃗ OA i
⃗
∑m i ⃗
OA i
d'où : OG =
∑m i
~74~
TERMINALE S
II – QUANTITÉ DE MOUVEMENT
⃗p = m ⃗v
⃗
∑⃗F = ddtp
IV – PRINCIPE D'INERTIE
Dans un référentiel Galiléen, si ∑⃗F = ⃗0 alors :
• le solide est à l'état statique (au repos) ou ;
• le centre d'inertie G est en MRU.
V – REPÈRE GALILÉEN
~75~
PHYSIQUE CHIMIE
étoiles fixes.
•Référentiel géocentrique : c'est un référentiel dont le centre est ce-
lui de la terre et les trois axes sont deux à deux parallèles à ceux
de Copernic.
∑⃗F = m ⃗a
m : masse du système étudié [kg]
a : accélération du centre d'inertie du système [m/s²]
OBJECTIF :
– Calcul de force ;
– Calcul de l'accélération
VIII – APPLICATIONS
~76~
TERMINALE S
– Repère : Galiléen
– Système : {solide (m)}
– R , Poids ⃗P , frottement ⃗f
Forces appliquées : Réaction ⃗
– TCI :
∑⃗F = m ⃗a ⇒ ⃗P + ⃗R + ⃗f = m ⃗a
– Projection :
y
⃗f ⃗
R
⃗a
α
x
⃗P
| | |
⃗P P sin α + R⃗ 0 + ⃗f −f = m×⃗a a
−P cosα R 0 0 |
Le TCI devient :
suivant x : P sin α − f = m a (1)
suivant y : −P cos α + R = 0 (2)
f
a = g sin α −
m
~77~
PHYSIQUE CHIMIE
– Repère : Galiléen
– Système : {véhicule (M)}
– Forces appliquées : Réaction ⃗
R , Poids ⃗P
– TCI :
∑⃗F = M⃗a ⇒ ⃗P + ⃗
R = M ⃗a
– Projection :
y
α
⃗
R ⃗
aN
x
⃗
aN
α ⃗
aT
⃗P
| |
⃗P 0 + ⃗R R sin α = M×⃗a a N
−P R cos α 0 |
On obtient les deux équations suivantes :
suivant x : R sin α = M a N (3)
suivant y : R cos α − P = 0 (4)
Et on déduit :
Ma N Mg
sin α = et cos α =
R R
sin α a N
⇒ tan α = =
cos α g
v² v²
Avec a N = , finalement on obtient : tan α =
r rg
~78~
TERMINALE S
⃗P
| |
⃗P 0 + ⃗T T sin α = m×⃗a a
−P T cosα 0 |
On obtient :
suivant x : T sin α = m a (5)
suivant y : T cosα − P = 0 (6)
Et on déduit :
ma mg
sin α = et cosα =
T T
a
d'où tan α =
g
~79~
PHYSIQUE CHIMIE
4– Pendule conique
– Repère : Galiléen y
– Système : {boule (m)}
– Forces appliquées : ⃗P et ⃗
T ⃗
T α
– ⃗ ⃗
TCI : P + T = m ⃗a
x
– Projection : a⃗N
|
−P |
⃗P 0 + ⃗T T sin α = m×⃗a a N
T cosα 0 | ⃗P
On obtient :
suivant x : T sin α = m a N (7)
suivant y : T cosα − P = 0 (8)
Et on déduit :
ma N mg
sin α = et cosα =
T T
sin α a N r θ̇2
⇒ = =
cosα g g
On sait par ailleurs que le rayon est r = L sin α (voir fig.), on obtient :
2
sin α L θ̇ sin α
=
cosα g
g
d'où : cos α = ( θ̇ = ω)
Lω²
~80~
TERMINALE S
CHAPITRE II :
Interaction
gravitationnelle
GmM
F 1 = F2 =
d2
⃗
F1 ⃗
F2
m
M
⃗
F 2 = ⃗P
m ( Terre)
⃗
F1
z
~81~
PHYSIQUE CHIMIE
GmM T
F 1 = F2 =
(R T +z)²
GmM T GM T
mg = donc g =
( R T + z) ² ( R T + z) ²
GM T
g0 =
R 2T
Soit un satellite de masse m qui gravite autour de la Terre sur une tra-
jectoire circulaire.
(S)
z
⃗P
RT
Terre
~82~
TERMINALE S
– Repère : Galiléen
– Système : {satellite (m)}
– Forces appliquées : Poids ⃗P
– TCI : ⃗P = m ⃗a
– Projection :
|
⃗P P = m×⃗a a N
0 aT |
On déduit alors :
P = m aN et aT = 0
dv
⇒ aT = = 0, c'est-à-dire v est constante
dt
Le mouvement du satellite est un MCU.
2– Vitesse du satellite
On obtient : g = maN
v² v² g 0 R 2T
aN = = et g =
r (R T +z) (R T +z)2
d'où :
v = RT
√ g0
R T +z
~83~
PHYSIQUE CHIMIE
CHAPITRE III :
Mouvement dans le champ
de pesanteur uniforme
∑⃗F = m ⃗a ⇒ ⃗P = m ⃗a
⇒ m ⃗g = m ⃗a
d'où ⃗a = ⃗g
{
1
x = a x t ² + v0 x t + x 0
⃗
OM 2
1
y = a y t ² + v0 y t + y 0
2
|
a y =−g |
⃗a = ⃗g a x = 0 ; v⃗0 v0 x = v 0 cos α ; ⃗
v0 y = v 0 sin α |
OM x 0 = 0
y0 = 0
~84~
TERMINALE S
D'où :
{ x = (v0 cosα)t
1
y = − g t ² + (v 0 sin α) t
2
(1)
(2)
3 – ÉQUATION DE LA TRAJECTOIRE
( ) ( )
2
1 x x
y =− g + v 0 sin α
2 v0 cosα v0 cosα
d'où :
g
y =− x ² + (tan α )x
2 v cos2 α
2
0
4 – PORTÉE DU TIR
g sin α
y =− x+ x=0
2 2
2 v cos α
0
cos α
~85~
PHYSIQUE CHIMIE
x
( 2
−g
2
2 v cos α
0
x+
sin α
cos α
x =0
)
C'est-à-dire :
−g sin α
x=0 ou x+ =0
2 2
2 v cos α
0
cos α
−g sin α
xP + =0
2 2
2 v cos α
0
cos α
v02 sin(2α)
OP = x P =
g
5 – FLÈCHE DU TIR
ẏ = −g t + v 0 sin α
~86~
TERMINALE S
v 0 sin α
⇒ tS =
g
( ) ( )
2
1 v sin α v0 sin α
h =− g 0 + v 0 sin α
2 g g
2
v sin α
d'où : h= 0
2g
Remarque:
xP
y S = h et xS =
2
~87~
PHYSIQUE CHIMIE
CHAPITRE IV :
Mouvement d'une particule chargée
dans un champ électrostatique uniforme
I – RAPPELS
U=⃗
E .⃗
AB
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _
(B )
d ⃗E
(A)
+ + + + + + + +
Caractéristiques de ⃗E :
– direction : perpendiculaire aux plaques
– Sens : vers la plaque négative
U
– Intensité : E =
d
2 – Force électrostatique
~88~
TERMINALE S
⃗F = q ⃗
E
Caractéristiques de ⃗F :
– direction : même direction que ⃗E
– sens : si q ≻ 0 ⇒ même sens à ⃗E
si q ≺ 0 ⇒ sens contraire à ⃗E
– intensité : F = |q|E
Remarque : Le poids de la particule est négligeable devant la force électro-
statique.
1 – Équation horaire
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _
(B )
v⃗0
O ⃗E x
(A )
+ + + + + + + +
Calcul de l'accélération :
~89~
PHYSIQUE CHIMIE
⇒ q ⃗E = m ⃗
a
q ⃗E
d'où ⃗a =
m
– projection :
|a
v
⃗a 0 ; v⃗0 0
0 | |
OM 0 0
; ⃗
0
{ x = v0 t
y=
qE
2m
t²
(1)
(2)
2– Équation de la trajectoire :
x
t=
v0
qE
⇒ y= 2
x²
2mv0
3– Déviation angulaire α
~90~
TERMINALE S
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _
v⃗S
S
v⃗0 α
O
I x
+ + + + + + + +
tan α = ( )
dy
dx x → xS
et x S = L
dy qE
Or = 2
x
dx m v0
qEL
d'où tan α = 2
m v0
~91~
PHYSIQUE CHIMIE
CHAPITRE V :
Théorème de
l'accélération angulaire
I – RAPPELS
1 – Énergie cinétique
1
Translation : EC = mv ²
2
1
Rotation : EC = J Δ θ̇2
2
Le moment d'inertie d'un système par rapport à son centre varie selon
la forme du système.
Cerceau (anneau) : JG = m r ²
1
Disque (cylindre) : JG = mr ²
2
2
Sphère (boule) : JG = mr ²
5
1
Règle (Tige) : JG = ML 2
12
Théorème de Huygens :
On considère un axe (Δ) passant par un point O du système. Le mo-
ment d'inertie du système par rapport à (Δ) s'écrit :
~92~
TERMINALE S
J Δ = J G + m( OG)²
L'effet de rotation que produit une force ⃗F sur un système mobile au-
tour d'un axe (Δ) est le moment de la force ⃗F par rapport à cet axe. Si
d est la distance entre la droite d'action de la force et l'axe (Δ), il est
noté :
M Δ = ±F×d
⃗F
Démonstration :
Le théorème de l'énergie cinétique pour un système en rotation s'écrit :
~93~
PHYSIQUE CHIMIE
1
Δ EC = ∑ W ( F⃗ext ) ⇔ J Δ ( θ̇ 2f − θ̇ 2i ) = ∑M Δ ( ⃗F ).θ
2
On obtient donc :
JΔ 2 2
( θ̇ −θ̇ ) = ∑M Δ ( ⃗F )
2θ f i
J Δ θ̈ = ∑M Δ ( ⃗F )
Énonce du théorème :
∑M Δ (⃗F ) = J Δ θ̈ (TAA)
TAA :
Le cylindre effectue un mouvement de rotation, on peut appliquer le
TAA.
~94~
TERMINALE S
R ; ⃗f
– Forces appliquées : ⃗P ; ⃗
– TAA : M Δ ( ⃗P ) + M Δ (⃗R ) + M Δ ( ⃗f ) = J Δ θ̈
⃗
R
⃗f
α
⃗P
⃗
R et ⃗P passent par l'axe, leurs moments sont nuls.
M Δ ( ⃗f ) = f ×r
a 1
θ̈ = et J Δ = mr ²
r 2
1 a
⇒ f ×r = mr ²×
2 r
ma
⇒ f= (1)
2
TCI :
~95~
PHYSIQUE CHIMIE
ma
−mg sin α + =−m a
2
⇒ a ( )
1
2
+1 = g sin α
2
d'où : a = sin α
3
⃗
R
⃗f
α
⃗P
~96~
TERMINALE S
CHAPITRE VI :
Oscillateur harmonique
I – DÉFINITION
– Les oscillations sont dites libres lorsque le système une fois, le sys-
tème, écarté de sa position d'équilibre est abandonné à lui-même.
~97~
PHYSIQUE CHIMIE
d'équation horaire :
x = x m sin (ω t + φ)
Finalement, on obtient :
ẍ + ω ² x = 0
⃗
R
⃗
T ⃗a
x
O
⃗P
a) Équation différentielle :
~98~
TERMINALE S
T = k x et a = ẍ
On obtient : −kx = m ẍ
k
d'où : ẍ + x=0
m
b) Équation différentielle :
L'énergie mécanique du système est la somme de l'énergie potentielle
et l'énergie cinétique :
E m = E PP + E PE + E C
E PP = mg z = 0 car z = 0
1
E PE = k x ²
2
1 1
EC = m v ² = m ẋ ²
2 2
1 1
⇒ Em = k x ² + m ẋ ² (1)
2 2
~99~
PHYSIQUE CHIMIE
1 1
E m = k x 2m sin 2 (ω t + φ) + m x 2m ω2 cos 2 (ω t + φ)
2 2
k
Et en remplaçant ω ² = , on obtient :
m
1 1
E m = k x 2m sin 2 (ω t + φ) + k x 2m cos2 (ω t + φ)
2 2
1 2
⇒ Em = k x m [sin 2 (ω t + φ) + cos2 (ω t + φ)]
2
1
d'où : E m = k x 2m (2)
2
dEm
=0
dt
d 1
(
dt 2
1
k x ² + m ẋ ² = 0
2 )
1 1
⇒ k 2 x ẋ + m 2 ẋ ẍ = 0
2 2
⇒ ẋ ( kx + m ẍ ) = 0
~100~
TERMINALE S
k
ẍ + x =0
m
d) Période du mouvement :
ω=
√ k
m
La période s'écrit :
T = 2π
√ m
k
x'
T⃗0
⃗
T
x0 à vide
x à l'équilibre
en mouvement
⃗P xm
⃗P
état initial
x
Système en équilibre :
~101~
PHYSIQUE CHIMIE
⇒ ⃗P + T⃗0 = ⃗0
Projection suivant x : P − T0 = 0
mg − kx 0 = 0 (CE)
Système en mouvement :
Théorème du centre d'inertie : ∑⃗F = m ⃗a
⇒ ⃗P + ⃗T = m ⃗a
Projection suivant x : P −T = ma
Lorsque le système est en mouvement, l'allongement du ressort
vaut X = x+ x 0 , la tension du ressort est T = k (x+ x 0 ). On
obtient alors :
mg − k( x+ x 0 ) = m a ⇔ mg − kx − kx 0 = m a
Et comme a = ẍ et mg − kx 0 = 0, il reste :
−k x = m ẍ
k
ẍ + =0
m
b) Étude énergétique :
~102~
TERMINALE S
1 1
E m = mg z + k X ² + m v ²
2 2
1 1
E m = mg (x m−x) + k( x+ x 0 ) ² + m ẋ ²
2 2
1 1 2 1
⇒ Em = mgx m −mgx + kx ² + kxx 0 + x 0 + m ẋ ²
2 2 2
1 1 1
E m = mgx m + k x ² + k x 0 + m ẋ ² (2)
2 2 2
1 1 1 2
et on a déjà montré que k x ² + m ẋ ² = k x m .
2 2 2
1 2 1 2
D'où : E m = mgx m + kx + kx
2 m 2 0
d
dt( 1
2
1
2
1
mgx m + k x ² + k x 20 + m ẋ ² = 0
2 )
⇒ 0 + k ẋ x + 0 + m ẍ ẋ = 0
⇒ ẋ (kx + m ẍ) = 0
~103~
PHYSIQUE CHIMIE
k
ẍ + =0
m
Un pendule pesant est un système en rotation autour d'un axe (Δ) qui
ne passe pas par le centre de gravité G. Pour des oscillations de faible
amplitude, c'est-à-dire pour θ faible, le pendule pesant est un O.H.
⃗
R
La masse du système est : M = ∑m i
O G
θ G : centre d'inertie du système.
– Système : {(M)}
– Forces appliquées :
– TAA : ∑ MΔ ( ⃗F ) = J Δ θ̈ ⇒ M Δ ( ⃗P ) + M Δ ( ⃗
R ) = J Δ θ̈
M Δ (⃗R ) = 0 car ⃗
R passe par l'axe (Δ)
M Δ (⃗P ) = −P×OG sin θ
On obtient : −Mg OG sin θ = J Δ θ̈
~104~
TERMINALE S
Mg OG
θ̈ + θ=0
JΔ
Un pendule simple est un système formé par une boule (m) de dimen-
sion négligeable accrochée à l'extrémité d'un fil inextensible de lon-
gueur L. En utilisant le TAA, la période du pendule simple s'écrit :
TS = 2 π
√ J0
mgl
L
Et comme J 0 = mL ², elle devient :
m
Ts = 2 π
√ L
g
T = TS ⇒ 2π
√ JΔ
Mg OG
= 2π
√ L
g
JΔ
d'où : L=
M×OG
~105~
PHYSIQUE CHIMIE
Étude énergétique :
1
Em = EC + E P ⇒ Em = J Δ θ̇2 + Mg z
2
θ
G
z
1
⇒ Em = J θ̇ 2 + Mg OG−Mg OG cos θ
2 Δ
dEm
= J Δ θ̇ θ̈ + Mg OG θ̇ sinθ = 0
dt
θ̇( J Δ θ̈ + Mg OG θ) = 0
Mg OG
θ̈ + θ=0
JΔ
Pendule de torsion :
~106~
TERMINALE S
TAA : M Δ (⃗P ) + M Δ ( ⃗T ) + MΔ ( ⃗
C) = J Δ θ̈
M Δ (⃗T ) = M Δ ( ⃗P ) = 0 et MΔ ( ⃗
C) =−Cθ
⇒ −C θ = J Δ θ̈
C
d'où : θ̈ + θ= 0
JΔ
⃗
C
~107~
Deuxième partie :
PHYSIQUE NUCLÉAIRE
PHYSIQUE CHIMIE
CHAPITRE I
Masse et énergie :
Réaction nucléaire
1– RAPPELS
c) Isotopes :
d) Élément :
~110~
TERMINALE S
1 12 g
1 u .m . a = ×
12 N A
1 u = 1,67.10−27 kg
2– RELATION D'EINSTEIN
E = m c²
1 u = 931,5 MeV /c ²
3– ÉNERGIE DE LIAISON
a) Défaut de masse :
~111~
PHYSIQUE CHIMIE
Δ m = Z .m P + ( A−Z). m N −m ( X )
mP : masse du proton
mN : masse du neutron
b) Énergie de liaison par nucléon :
L'énergie de liaison par nucléon d'un noyau est définie par la formule
suivante :
Δ m×c ²
EL =
A
~112~
TERMINALE S
CHAPITRE II
Radioactivité :
Réaction nucléaire
I– RADIOACTIVITÉ
1– Définition :
2– Loi de conservation :
1 – Radioactivité alpha α :
Des noyaux sont dites radioactifs α s'ils expulsent des noyaux d'hélium.
~113~
PHYSIQUE CHIMIE
A A' 4
Z X → Z' Y + He + γ
2
Caractéristiques de la particule α :
Ces particules sont expulsées avec des vitesses relativement modestes
(20.000 km/s)et sont arrêter par quelques centimètres d'air ou par une
feuille de papier, mais elles sont très ionisantes et donc dangereuses.
Des noyaux sont dits radioactifs β− s'ils émettent des électrons −10 e et
d'une particule appelée antineutrino ν (particule neutre et sans
masse). D'après les lois de désintégration de Soddy, l'équation s'écrit :
A A' 0
Z X → Z' Y + −1 e + ν
Les particules β− sont assez peu pénétrantes avec des vitesses attei-
gnant les 290.000 km/s. Elles sont arrêtées par quelques millimètres
d'aluminium.
3– Radioactivité β+ :
Des noyaux sont dits radioactifs β+ s'ils émettent des positons +10e (ce
sont des particules portant une charge +e) et des neutrinos.
Les particule β+ sont une durée de vie très courte. Lorsqu'elles ren-
contre un électron, les deux particules s'annihilent pour donner de
l'énergie sous forme d'un rayonnement électromagnétique γ .
~114~
TERMINALE S
la date t.
dN =−λ N dt
dN
= −λ dt
N
N = eK e−λ t = C×e−λ t
à t=0, N = N0 ⇒ C = N 0
−λ t
d'où : N = N0 e
Remarque :
Le nombre de noyaux N et la masse m de l'échantillon sont reliés par la
formule :
m
N= N
M A
~115~
PHYSIQUE CHIMIE
de la masse :
m = m 0 e −λ t
N0
N ( T) =
2
N0 1
= N 0 e−λ T ⇒ = e −λ T
2 2
−ln 2 = −λ T
ln 2
d'où : T=
λ
Remarque :
Si on pose t = nT , avec est un entier naturel. La loi de décroissance
radioactive peut s'écrire sous la forme :
N = N 0 e−λ nT = N 0 exp − ( ln 2
T
×nT )
N0
⇒ N = N 0 e−n ln 2 =
en ln 2
~116~
TERMINALE S
N0
N=
2n
dN
A =−
dt
d −λ t −λ t
A =− N e = λ N0 e
dt 0
d'où : A = λ N = A 0 e −λ t
Remarque :
Le Curie (Ci) est une autre unité de mesure de l'activité.
1 Ci = 3,7.1010 Bq
~117~
PHYSIQUE CHIMIE
2– Fusion :
E lib = ∑ E Pr − ∑E Ré = ( ∑m Pr − ∑ m Ré )×c ²
~118~
Troisième partie :
OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE
PHYSIQUE CHIMIE
LENTILLE MINCE :
Image d'un objet
à travers une lentille
I– DESCRIPTION
1– Définition :
axe optique
2– Représentation schématique :
axe optique
~120~
TERMINALE S
3– Condition de Gauss :
« Pour avoir une image nette, les rayons lumineux doivent passer au
voisinage de l'axe principal, ainsi ces rayons sont peu déviés. L'objet est
alors très petite dimension. »
II– PROPRIÉTÉS
O
L
F'
O
~121~
PHYSIQUE CHIMIE
F'
O
LD
1
C=
f'
1– Lentille convergente :
Soit un objet réel AB de hauteur 1cm, placé à 6cm devant une lentille
convergente de distance focale f ' = 4cm.
~122~
TERMINALE S
O F' A'
A
B'
2– Lentille divergente :
B
B'
O
A F' A'
~123~
PHYSIQUE CHIMIE
1 1 1
= +
OA ' OA f '
Lentilles accolées :
C = C1 + C2
Exemple :
Soit un objet AB de 2cm de hauteur, placé à 6cm devant une lentille
convergente de distance focale f ' = – 4cm.
1 1 1 10
= + =− ⇒ OA ' =−2,4 cm
OA ' −6 −4 24
OA ' −2,4
A'B' = ×AB ⇒ A ' B ' = ×2 = 0,8 cm
OA −6
~124~
TERMINALE S
OA ' −2,4
Le grandissement est γ = = = 0,4
OA −6
~125~
Quatrième partie :
ÉLECTROMAGNÉTISME
PHYSIQUE CHIMIE
I. AIMANT
1. Définition :
~128~
TERMINALE S
A B A I B
5. Courant-courant :
I I'
CONCLUSION :
– Ces phénomènes observés sont appelés phénomènes d'interaction
magnétique.
– Le courant électrique se comporte comme un aimant créant à ses
alentours un champ magnétique.
~129~
PHYSIQUE CHIMIE
1. Définition
⃗
B ⃗
B
~130~
TERMINALE S
a) Étude expérimentale :
q ≻0
⃗v Résultat :
– Trajectoire : cercle
– Vitesse : constante
⃗
B
b) Force de Lorentz :
⃗
Fm = q ⃗v ∧⃗B
Caractéristiques de ⃗
Fm :
– Direction : ⃗
Fm ⊥ ⃗v et ⃗
Fm⊥ ⃗
B
– Intensité : F m = |q|v B
– Sens : (⃗v , ⃗
B,⃗
Fm ) forment un trièdre direct (on utilise la règle
de la main droite)
Image
~131~
PHYSIQUE CHIMIE
REMARQUE
Produit de deux vecteurs.
Il existe deux types :
- produit scalaire
- produit vectoriel
⃗c
Soient 2 vecteurs ⃗b et ⃗c . ⃗b
Produit scalaire :
a est le produit scalaire de ⃗b et ⃗c , on écrit : ⃗
Si ⃗ a=⃗
b . ⃗c
a vaut : a = bc cos( ⃗
Le module de ⃗ b; ⃗
c)
Produit vectoriel :
Si ⃗ a=⃗
a est le produit vectoriel de ⃗b et ⃗c , on écrit : ⃗ b∧⃗c
a vaut : a = bc sin( ⃗b ;⃗c )
Le module de ⃗
a=⃗
La relation ⃗ b∧⃗c signifie que le vecteur ⃗
a est à la fois perpen-
⃗
diculaire aux vecteurs b et ⃗c .
~132~
TERMINALE S
dv
a⊥ ⃗v signifie : – a T = = 0 donc v=constante
dt
– a = aN
|q|v B v ² ⃗
v
⇒ = ⃗
aN
m r ⃗
aT
mv
d'où r=
|q|B
Nord géographique
D
⃗
I ⃗
BH
BV Nord magnétique
~133~
PHYSIQUE CHIMIE
D : déclinaison
I inclinaison
BT : champ magnétique terrestre
Composante de ⃗
BT :
– BV : composante verticale
– BH : composante horizontale
B H = B T cos( I)
a) Solénoïde :
⃗
B
axe du solénoïde
I
Caractéristiques de ⃗
B à l'intérieur su solénoïde :
– Direction : parallèle à l'axe du solénoïde
– Sens : règle de la main droite (2e règle)
– Intensité :
µ NI
B= 0 N : nombre de spires
L
N
où n = est le nombre de spires par mètre.
L
~134~
TERMINALE S
NI
B = µ0
2R
⃗
B
c) Fil rectiligne :
I
B = µ0
2π d
~135~
PHYSIQUE CHIMIE
~136~
TERMINALE S
1) Étude expérimentale
Expérience 1 :
Résultat :
Bobine – Passage d’un courant à tra-
vers la bobine au cours du
déplacement brusque de l’ai-
déplacement brusque
de l'aimant mant.
mA – Le sens du courant dépend
du sens de déplacement
Expérience 2 :
Bobine Résultat :
– Passage du courant à tra-
vers la bobine
rotation uniforme
mA de l'aimant
Expérience 3 :
2) Interprétation
~137~
PHYSIQUE CHIMIE
champ uniforme ⃗B .
n ;⃗
Φ = NSB cos(⃗ B)
n⃗ : vecteur unitaire normale à la surface S
Φ : Flux [Weber W]
3) Loi de Faraday
La variation de flux d’induction à travers la surface de l’induit entraîne l’ap-
parition d’un courant induit. L’induit se comporte donc comme un généra-
teur de force électromotrice (f.e.m) induite.
dΦ
e =− [V]
dt
tel que Φ = Φinduit
~138~
TERMINALE S
Remarque :
Loi de Lenz :
Le sens du courant induit est tel que par ses effets il s’oppose à la cause
qui lui donne naissance. Le courant induit crée un champ induit ⃗Binduit
qui s’oppose à la variation Δ ⃗B de l’inducteur.
Loi de Pouillet (circuit fermé)
e=R i
e : induit (V)
R : résistance du circuit
i : intensité
~139~
PHYSIQUE CHIMIE
V. AUTO-INDUCTION
1) Expérience et observation
On considère le circuit électrique suivant :
K Observation :
i À la fermeture de l’interrupteur K, la
B
L1 lampe L1 s’éclaire la première.L’éclat de
L2 L2 croît progressivement et devient iden-
tique à celui de L1 après quelques ins-
tants.
L1 et L2 sont deux lampes À la fermeture de K, L1 s’éteint la pre-
identiques mière. L’éclat de L2 diminue progressive-
ment et s’éteint après quelques instants.
En régime permanent (sans bobine), L1 et L2 sont traversées par un courant
de même intensité. Donc la bobine s’oppose à l’installation du courant
dans le circuit.
2) Interprétation
Le courant i, en parcourant les spires de la bobine, crée en tout point un
champ magnétique ⃗B , et qui donne naissance à une f.e.m appelée f.e.m au-
to-induite
La bobine joue en même temps le rôle d’un inducteur (inductrice) et d’in-
duit : c’est le phénomène d’auto-induction.
Loi de Lenz-Faraday :
La f.e.m d’auto-induction est proportionnelle à l’opposé de la dérivée de
l’intensité du courant par rapport au temps.
di
e =−L [V]
dt
~140~
TERMINALE S
~141~
PHYSIQUE CHIMIE
(
P=i r i − L
di
dt )
1 di²
⇒ P=r i ² + L [W]
2 dt
Cette puissance est la somme de la puissance thermique ou puissance
joule P J et la puissance électromagnétique P m :
1 di²
PJ=r i ² et Pm = L
2 dt
dE
Comme P = , on peut écrire : dE = P dt
dt
1 di ²
Donc : dE = r i ² dt + L ×dt
2 dt
D’où : dE = r i ² dt + d ( )
1
2
Li ²
~142~
TERMINALE S
VII. CONDENSATEUR
1) Définition
Un condensateur est constitué de deux conducteurs métalliques (arma-
tures) en influence mutuelle, séparés par un isolant (diélectrique).
On notera qu’un circuit série comportant un condensateur est un circuit
ouvert. Il ne laisse donc pas passer un courant permanent. Un condensa-
teur ne peut s’utiliser qu’en courant variable ou en régime transitoire.
solant plaque
− +
V
1
A 2
K
DC
– Charge du condensateur :
Fermons K en 1 : L’ampèremètre A traversé par un courant i dévie vers
un chiffre quelconque. Lorsque le condensateur est chargé, on a :
U CD = E= U D − U C
~143~
PHYSIQUE CHIMIE
1 1 1
• en série : = + + .. .
C C1 C2
• en parallèle : C =C1 + C2 + .. .
~144~
TERMINALE S
~145~
PHYSIQUE CHIMIE
1) Étude expérimentale
a) Dispositif expérimental
On se propose de charger un condensateur par un générateur G et le dé-
charger dans une bobine. On ferme l’interrupteur K en position 1 pour la
charge du condensateur, et en position 2 pour la décharge.
Le circuit à étudier est le circuit série comprenant :
– un condensateur de capacité C ;
– une bobine d’inductance L et de résistance r=0 (purement inductif).
Ce circuit est appelé circuit LC.
− +
C 1
2
K
L
C D
U CD
À l’instant t :
– la tension aux bornes du condensateur est UAB=u
– la tension aux bornes de la bobine est :
~146~
TERMINALE S
di
U CD = r i − e =−e = L
dt
Comme U AB − U CD = 0 , on a :
q di
U AB = U CD ⇒ =L
C dt
dq
Or i =−
dt
q d2q
donc : =−L
C dt ²
1
soit : q̈ + q=0
LC
~147~
PHYSIQUE CHIMIE
~148~
TERMINALE S
a) Tension sinusoïdale :
Un générateur de tension sinusoïdale maintient entre ses bornes une ten-
sion de la forme :
u = U max cos (ω t + φ u )
u change alternativement du signe en fonction du temps
Une tension sinusoïdale est périodique de période T et de fréquence N tel
que :
2π
ω = 2 π N=
T
Les tensions alternatives sont de plusieurs types :
– Tension à basse fréquence (TBF), N ≺ 2000 Hz
– Tension à haute fréquence (THF), N ≻ 2000Hz
b) Régime sinusoïdal forcé :
a) Intensité instantanée :
Si u = U max cos (ω t + φ u ) est la tension aux bornes du générateur, l’intensi-
té instantanée du courant qui circule dans le circuit s’écrit :
i = I max cos(ω t + φ i )
Le déphasage ente u et i est alors :
Δ φ = φ u −φ i
~149~
PHYSIQUE CHIMIE
Remarque :
• si Δ φ ≻ 0 , u est en avance de phase par rapport à i.
• si Δ φ ≺ 0 , u est en retard de phase par rapport à i.
• si Δ φ ≻ 0 , u et i sont en phase.
• Δ φ = π , u et i sont en opposition de phase.
• Δ φ = π , u et i sont en quadrature de phase.
2
b) Intensité efficace
U max
U=
√2
U max est appelée aussi tension de crête.
3) Impédance
~150~
TERMINALE S
Le générateur pour alimenter le circuit maintient entre ses bornes une ten-
sion efficace constante U.
Le dipôle comprend :
– un conducteur ohmique de résistance R ;
– une bobine d’inductance L et de résistance interne r ;
– un condensateur de capacité C.
i
R (L ; r) C
u
A- Notion d’impédance
1) Circuit électrique
Lorsqu’un circuit électrique est alimenté par un régime alternatif sinusoï-
dal, les récepteurs peuvent être de n’importe quel type.
Tous les récepteurs peuvent représenter un couplage mixte, composé de
résistance R et/ou de condensateur C et/ou d’inductance L.
~151~
PHYSIQUE CHIMIE
2) Impédance
L’impédance Z est par définition le quotient entre la tension u et l’in-
tensité i, dans un montage alimenté en régime sinusoïdal alternatif, en te-
nant compte de l’angle de déphasage entre les grandeurs u et i.
U
Z= [Ω]
I
~152~
TERMINALE S
⇒ Z = R + ( r + jL ω ) +( jC1ω )
Z=(R +r )+j ( L ω −
Cω )
1
⇒
√ ( )
2
2 1
Z = (R +r) + L ω −
Cω
4) Déphasage :
5) Puissance moyenne
~153~
PHYSIQUE CHIMIE
{
cos(a+b)= cos a . cos b − sin a . sin b
cos(a−b )= cos a . cos b + sin a . sin b
⇒ cos( a+b ) + cos( a−b )= 2 cos a . cos b
{b = ω t + φ
On remplace : a = ω t ⇒
{ ( a+b )=2 ω t + φ
( a−b )=−φ
Um Im Um I m
On a : P = cos(2 ω t + φ ) + cos(φ )
2 2
On constate que P est la somme de deux termes : un terme de sinusoïde
mais de fréquence double et un terme constant.
La puissance moyenne est définie par :
T
1
<P>= ∫ P (t) dt
T 0
T
1 U I
⇒ <P>= ∫ m m [ cos(ω t+φ ) + cos φ ]
T 0 2
[ ]
T
1 U I sin(ω t +φ )
= × m m ω + cos φ × t
T 2 0
=
2T
[
U m Im sin (ω T+ φ )
ω + cos φ ×T −
sin (ω ×0 +φ )
ω − cos φ ×0 ]
Um I m Um I m
Or ω ×T =2 π et = × = UI
2 √2 √2
⇒ <P>=
T
[
UI sin (2 π )
ω
sin(0)
+cos φ ×T − ω ]
UI
= ×cos φ ×T
T
~154~
TERMINALE S
6) Facteur de puissance
B- Résonance d’intensité
1) Propriétés de résonance
Lorsqu’on varie la fréquence du générateur, on observe deux sinusoïdes de
même fréquence mais on remarque que l’amplitude de la sinusoïde visuali-
sant i passe par un maximum puis décroît. La fonction I=f(N) passe par
un maximum pour une valeur de N=N0 : c’est la résonance d’intensité. On
dit que le dipôle RLC est résonateur et le générateur est excitateur. Dans ce
cas, le courant est limité par les résistances du circuit :
U
I0=
R +r
On déduit alors :
1
Lω0 − =0
Cω 0
2) Bande passante
La bande passante est limitée par les fréquences où la tension (ou l’intensi-
té) tombe à sa valeur efficace (70,7% de sa valeur maximale).
La largeur de la bande passante est donnée par :
Δ N = N 2−N 1
~155~
PHYSIQUE CHIMIE
I (A )
I m=I0
N(Hz )
0 N1 N0 N2
3) Facteur de qualité
L’acuité (lucidité) des courbes de résonance est caractérisée par le facteur
de qualité du circuit, noté Q.
N0 Lω 0
Q= =
Δ N R+r
4) Phénomène de surtension
~156~