XAna
XAna
XAna
1 Z 1 2
Exercice 8 [correction]
Z
2 [ 02965 ]
xf (x)dx 6 f (x)dx Calculer
0 3 0 Z 1 Z 1
dx p
p et x(1 − x) dx
0 x(1 − x) 0
n=0
(4n + 1)(4n + 3) est bornée.
Montrer que la série de terme général un converge.
Exercice 15 [ 02949 ] [correction]
Etudier la limite quand n → +∞ de
Exercice 20 [ 02958 ] [correction]
n n
X k Soit (un ) une suite réelle strictement positive telle que la série de terme général
n un converge.
k=1 +∞
P
On note le reste d’ordre n : Rn = uk .
k=n+1
Exercice 16 [ 02950 ] [correction] Etudier la nature des séries de termes généraux un /Rn et un /Rn−1 .
Soit (un )n>1 une suite d’éléments de R+? .
On pose ! !
n n
1 X 1 X Exercice 21 [ 02959 ] [correction]
vn = uk et wn = 2 kuk
nun n un Soit (un )une suite réelle strictement positive et strictement croissante.
k=1 k=1
+?
Nature de la série de terme général
On suppose que (vn ) tend vers a ∈ R .
Etudier la convergence de (wn ). un+1 − un
un
Exercice 17 [ 02951 ] [correction]
Soit (un )n>0 la suite définie par u0 ∈ [0, 1] et
Exercice 22 [ 02960 ] [correction]
∀n ∈ N, un+1 = un − u2n Soit u ∈ RN telle que u0 ∈ ]0, 1] et que, pour un certain β > 0 et pour tout n ∈ N,
On dit qu’elle enveloppe strictement le réel A s’il existe une suite (θn )n>1
Exercice 25 [ 02964 ] [correction] d’éléments de ]0, 1[ telle que pour tout entier naturel n :
Calculer
∞
X 1 3 1 1 A − (u0 + u1 + · · · + un ) = θn+1 un+1
− + +
n=0
4n + 1 4n + 2 4n + 3 4n + 4
a) Donner un exemple de série divergente qui enveloppe A > 0.
Donner un exemple de série convergente qui enveloppe un réel.
Donner un exemple de série convergente qui n’enveloppe aucun réel.
Exercice 26 [ 03045 ] [correction]
b) Démontrer que, si la série de terme général un enveloppe strictement A, alors
Pour n ∈ N? , soit
n elle est alternée.
X 1
fn : x ∈ ]n, +∞[ → Démontrer que A est alors compris entre deux sommes partielles consécutives.
x−k c) Démontrer que, si la série de terme général un est alternée et que, pour tout
k=1
Soit a > 0. Montrer qu’il existe un unique réel, noté xn tel que fn (xn ) = a. entier n ∈ N?
Déterminer un équivalent de xn quand n → +∞. A − (u0 + u1 + · · · + un ) est du signe de un+1 , alors, elle enveloppe strictement A.
d) Démontrer que, si la série de terme général un enveloppe A et si la suite de
terme général |un | est strictement décroissante, alors, la série est alternée et
Exercice 27 [ 03047 ] [correction] encadre strictement A.
Soit (un ) une suite complexe telle que pour tout p ∈ N? , upn − un → 0. Peut-on
affirmer que la suite (un ) converge ?
Exercice 31 [ 03207 ] [correction]
Soit E l’ensemble des suites réelles (un )n>0 telles que
Exercice 28 [ 03057 ] [correction] un+2 = (n + 1)un+1 + un
On note (zn )n>1 la suite de terme général
a) Montrer que E est un espace vectoriel de dimension 2.
it b) Soient a et b deux éléments de E déterminés par
zn = 2n exp √
n ( (
a0 = 1 b0 = 0
Etudier et
n a1 = 0 b1 = 1
2n − 1 2n − 2 2n − n Y 2n − k
lim ··· = lim
n→+∞ zn − 1 zn − 2 zn − n n→+∞ zn − k
k=1 Montrer que les deux suites (an ) et (bn ) divergent vers +∞.
On définit ϕ : R2 → R2 par
Exercice 55 [ 03439 ] [correction]
On considère la fonction f : R → C 2π-périodique donnée par ϕ(x, y) = (y + f (x), x + f (y))
ix Montrer que ϕ est un C 1 -difféomorphisme de R2 dans lui-même.
f (x) = sur ]−π, 0[ ∪ ]0, π[ , f (0) = 1 et f (π) = 0
eix − 1
Développer f en série de Fourier.
Exercice 61 [ 02976 ] [correction]
On munit Rn de sa structure euclidienne canonique. Soit f : Rn → Rn une
Exercice 56 [ 02979 ] [correction] application de classe C 1 telle que f (0) = 0.
On considère l’équation On suppose que df (x) est orthogonale pour tout x ∈ Rn .
y0 = x + y2 Montrer que f est orthogonale.
Soit y une solution maximale définie sur un intervalle I.
a) Montrer que I est majoré. On pose b = sup I.
b) Montrer que y est croissante au voisinage de b. Quelle est la limite de y en b ? Exercice 62 [ 03050 ] [correction]
c) Trouver un équivalent de y au voisinage de b. Soit ϕ ∈ C 1 (Rn , Rn ) telle que dϕ(0) soit inversible.
Montrer qu’il existe un voisinage V de 0 tel que la restriction de ϕ à V soit
injective.
Exercice 57 [ 03069 ] [correction]
Résoudre l’équation différentielle
p
xy 0 = x2 + y 2 + y
Corrections Enfin
2
Z 1
1
2 f (t) dt − >0
Exercice 1 : [énoncé] 0 2
a) Pn réalise une bijection strictement décroissante de [0, 1] vers [−n, 1]. donne
2
b) Pn+1 (xn ) = xn+1 − (n + 1)xn + 1 6 Pn (xn ) = 0 donc xn+1 6 xn . La suite (xn ) 1 1
Z Z
n 1
est décroissante et minorée, elle converge donc vers un réel ` ∈ [0, 1]. Si ` > 0 alors 2 f (t) dt >2 f (t) dt − (3)
0 0 2
0 = Pn (xn ) → −∞, c’est absurde. On conclut ` = 0.
xn
c) nxnn = n1 xn−1 → 0 donc xnn = o(nxn ) puis sachant xnn − nxn + 1 = 0, on obtient Les relations (2) et (3) permettent alors de conclure.
n
xn ∼ 1/n.
d) Ecrivons xn = n1 + εnn avec εn → 0.
n
Exercice 3 : [énoncé]
Puisque xnn = nxn − 1, on a (1+ε n)
nn = εn .
On peut écrire
(1 + εn )n = exp(n ln(1 + εn )) = exp(nεn + o(nεn )). R1 1
tn f (t) dt
n
Z
Or nεn = n (1+ε n)
nn . 0
R1 = (n + 1)tn f (t) dt
Puisque εn → 0, pour n assez grand, |1 + εn | 6 2 et la relation précédente donne 0
tn dt 0
n
|nεn | 6 n2n−1 → 0.
Par le changement de variable u = tn+1
On en déduit nεn → 0 puis (1 + εn )n → 1 et enfin εn ∼ n1n .
Finalement R1 1
tn f (t) dt
Z
1 1 1 0
= f (u1/(n+1) ) du
xn = + n+1 + o R1
t n dt
n n nn+1 0 0
Exercice 2 : [énoncé] R1
tn f (t) dt
0
Par un argument géométrique (trapèze sous la courbe) la concavité donne R1 → f (1)
0
tn dt
Z x
f (0) + f (x)
x 6 f (t) dt
2 0
Rx Exercice 4 : [énoncé]
On en déduit xf (x) 6 2 0
f (t) dt − x donc On a n
Z 1
2t
1 1 x 2n In = dt
1 + t2
Z Z Z
1 0
xf (x)dx 6 2 f (t) dt dx − (1)
0 x=0 t=0 2 où l’on remarque que la fonction t 7→ 2t/(1 + t2 ) croît de [0, 1] sur [0, 1].
Introduisons
Or
Z 1 n Z π/2
Z 1 Z x 1 1 1 Z 1 Z 1 2 2t
(sin x)n dx
Z Z Z
Jn = dt =
f (t) dt dx = f (t) dx dt = (1 − t)f (t) dt = f (t) dt− tf (t) dt 0 1 + t2 1 + t2 t=tan x/2 0
x=0 t=0 t=0 x=t t=0 0 0
On sait √
La relation (1) donne alors π
Jn ∼ √
Z 1 Z 1 2n
1
3 xf (x) dx 6 2 f (t) dt − (2) (via nJn Jn+1 = π/2 et Jn ∼ Jn+1 , cf. intégrales de Wallis)
0 0 2
On vérifie aisément que la suite (un ) est bien définie et que pour tout n > 2 Soit ε > 0.
Puisque la suite (an ) converge vers `, il existe p0 tel que
1
6 un 6 1 ∀p > p0 , |ap − `| 6 ε
M +2
Supposons la convergence de la suite (un ). Sa limite est strictement positive. En et alors
n−1 +∞
résolvant l’équation définissant un+1 en fonction de un , on obtient
X X kε
k n−p |ap − `| 6 ε kp =
p=p0
1−k
k=1
1
an = − un − 1 Pour n assez grand
un+1
0 −1
pX
On en déduit que la suite (an ) converge. k n−p |ap − `| = C te k n 6 ε et k n |α0 | 6 ε
Inversement, supposons que la suite (an ) converge vers une limite `, ` > 0. p=0
Exercice 9 : [énoncé]
La fonction t 7→ P (t)/Q(t) est définieet continue sur R. Exercice 11 : [énoncé]
Pour |t| → +∞, P (t)/Q(t) = O 1/t2 car deg(P/Q) 6 −2. a) Par intégration par parties
R P
Par suite l’intégrale R Q converge. Z x Z x
0 0 0
Les pôles de la fraction P/Q sont complexes conjugués non réels et les parties 2
f (t) dt = f (x)f (x) − f (0)f (0) − f (t)f 00 (t) dt
polaires correspondantes sont deux à deux conjuguées. On en déduit que 0 0
P/Q = 2Re(F ) où F est la fraction rationnelle obtenue en sommant les parties Puisque f et f 00 sont de carrés intégrables, la fonction f f 00 est intégrable.
polaires relatives aux pôles de partie imaginaire strictement positive. Puisque f 02 est positive, l’intégrale partielle
Considérons un pôle a = α + iβ avec α ∈ R et β > 0. Z x
1
Pour les éléments simples de la forme (X−a) m avec m > 1, on a f 0 (t)2 dt
h i +∞ 0
dt 1 1
R
R (t−a)m
= − m−1 (t−a)m−1 = 0.
−∞ converge ou tend vers +∞ quand x → +∞.
1
Pour les éléments simples de la forme X−a on a Dans les deux cas
R A dt R A t−α+iβ h iA
= −A (t−α)2 +β 2 = ln |t − a| + i arctan t−α
Z x x
. Quand A → +∞, on
Z
−A t−a β
R A dt −A f 0 (x)f (x) = f 0 (0)f (0) + f 0 (t)2 dt + f (t)f 00 (t) dt
obtient −A t−a → iπ. 0 0
R A P (t)
admet une limite quand x → +∞.
R P R P
Puisque R Q = lim −A Q(t) dt, on obtient R Q = 2Re(σ)π avec σ la somme
A→+∞
1 Or Z x
des coefficients facteurs des éléments simples avec a de parties imaginaires 1
X−a
f 0 (t)f (t) dt = f (x)2 − f (0)2
strictement positive. 0 2
donc si f 0 (x)f (x) ne tend par vers 0 quand x → +∞, l’intégrale précédente Exercice 13 : [énoncé]
diverge et donc Montrons que la série étudiée est divergente. Notons Sn la somme partielle de rang
1 n de cette série. Nous allons construire deux suites (an ) et (bn ) de limite +∞ telles
f (x)2 → +∞
2 que Sbn − San ne tend pas zéros ce qui assure la divergence de la série étudiée.
ce qui est incompatible avec l’intégrabilité de f 2 sur R. Soit n > 1 fixé. Les indices k vérifiant
Ainsi
π √ π
f 0 (x)f (x) −−−−−→ 0 2nπ − 6 k 6 2nπ +
x→+∞ 4 4
et on en déduit que f 0 est de carré intégrable sur R+ et sont tels que
Z +∞ Z +∞ √ 1
0 2 0
f (t) dt = f (0)f (0) − f (t)f 00 (t) dt Re(ei k
)> √
0 0
2
L’étude sur R −
est identique avec Posons alors
Z 0 0 2 2
an = E ((2nπ − π/4) ) et bn = E ((2nπ + π/4) )
Z
0 0
2
f (t) dt = −f (0)f (0) + f (t)f 00 (t) dt
−∞ −∞
On a √
b) Par ce qui précède bn
X ei k
Sbn − San = √
Z Z
02 00
f =− ff k
k=an +1
R R
Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz et donc par construction
Z Z Z
f 02 6 f2 f 002 1 X
bn
1
R R R Re (Sbn − San ) > √ √
2 k=a k
n+1
Exercice 12 : [énoncé] √
Puisque un → 0, il revient au même d’étudier la nature de la série de terme Puisque la fonction t 7→ 1/ t est décroissante, on a la comparaison intégrale
général bn
vn = u2n + u2n+1 1 X
Z k+1
dt √ p √
Re (Sbn − San ) > √ √ = 2 bn + 1 − an + 1
Or 2 k=a +1 k t
n
sin(ln 2n) sin(ln(2n + 1)) − sin(ln 2n)
vn = +
2n(2n + 1) 2n + 1 Or
p √ bn − an 2nπ 2 π
D’une part bn + 1 − a n + 1 = √ √ ∼ →
sin(ln 2n) 1
bn + 1 + a n + 1 4nπ 2
=O
2n(2n + 1) n2 donc Sbn − San ne tend par 0 et l’on peut conclure que la série étudiée diverge.
et d’autre part en vertu du théorème des accroissements finis, il existe c compris
entre ln 2n et ln(2n + 1) tel que
sin(ln(2n + 1)) − sin(ln 2n) cos(c) (ln(2n + 1) − ln 2n)
1 Exercice 14 : [énoncé]
= =O Introduisons la série entière de somme
2n + 1 2n + 1 n2
+∞
x4n+3
On en déduit que vn = O 1/n2 et donc la série de terme général vn est
X
S(x) =
absolument convergente donc convergente. n=0
(4n + 1)(4n + 3)
On vérifie aisément que son rayon de convergence est égale à 1 et que sa somme avec uk (n) −−−−−→ e−k .
n→+∞
est définie et continue sur [−1, 1] par convergence normale. On peut alors présumer
Sur ]−1, 1[
+∞ n n +∞
X x4n+2 k 1 e
S 0 (x) =
X X
−−−−−→ e−k = =
n=0
4n + 1 n n→+∞ 1 − 1/e e−1
k=1 k=0
Pour x 6= 0
+∞
0 X Il ne reste plus qu’à l’établir. . .
1 0 1 Puisque ln(1 + x) 6 x pour tout x > −1, on a
S (x) = x4n =
x n=0
1 − x4
n
k
On en déduit que sur ]−1, 1[ 1− = exp (n ln(1 − k/n)) 6 e−k
n
Z x
0 dt
S (x) = x et donc on a déjà
0 1 − t4 n n
X k 1
6
puis n 1 − 1/e
Z x Z t k=1
du
S(x) = t De plus, pour N ∈ N, on a pour tout n > N
0 0 1 − u4
Par intégration par parties n n
X k
N
X −1
k
n N
X −1
La série de terme général Sn est une série à termes positifs divergente donc λ
un ∼
n
X n
X n1/α
Sk ∼ a kuk avec λ > 0. P P
k=1 k=1 Si α ∈ ]0, 1[, un converge et si α > 1, un diverge.
Par suite
n
1 X Exercice 18 : [énoncé]
Sk ∼ awn Si
P
un Pconverge alors en notant S sa somme (strictement positive), vn ∼ un /S
n2 un
k=1
et donc vn converge. P P
La relation (?) dévient alors Supposons désormais que un diverge et montrons qu’il en est de même de vn .
Par la décroissante de t 7→ 1/t, on a
n+1
wn = vn − awn + o(wn ) Z Sn
dt Sn − Sn−1 un
n 6 6
Sn−1 t Sn−1 Sn−1
et en on en déduit que
1 a En sommant ces inégalités
wn ∼ vn → Z Sn
dt X uk
n
a+1 a+1 6
S1 t Sk−1
k=2
Or Z Sn
Exercice 17 : [énoncé] dt
= ln Sn − ln S1 → +∞
Dans le cas où u0 = 0, la suite est nulle. On suppose désormais ce cas exclu. S1 t
a) La suite (un ) est à termes dans ]0, 1] car l’application x 7→ x − x2 laisse stable
car Sn → +∞ donc par comparaison Sun−1
P n
diverge.
cet intervalle.
Puisque
La suite (un ) est décroissante et minorée donc convergente. Sa limite ` vérifie un un 1
` = ` − `2 et donc ` = 0. = = vn
Sn−1 Sn − un 1 − vn
Finalement (un ) décroît vers 0 par valeurs strictement supérieures. P
Si vn 6 →0 alors vn diverge.
Si vn → 0 alors vn ∼ Sun−1
P
1 1 un − un+1 u2
n
et à nouveau vn diverge.
− = = 2 n 3 →1 Finalement
P
un et
P
vn ont la même nature.
un+1 un un un+1 un − un
P
Exercice 19 : [énoncé] et puisque la série à termes positifs (un+1 − un ) converge, il en est de même de
n P
P vn .
Posons vn = uk − nun . On a
k=1 Si (un ) diverge alors un → +∞.
Par la décroissance de t → 1/t,
vn+1 − vn = n(un − un+1 ) > 0 Z un+1
un+1 − un dt
> = ln(un+1 ) − ln(un )
La suite (vn ) est croissante et majorée donc convergente. Posons ` sa limite. un un t
On a
1
P
un − un+1 = (vn+1 − vn ) P ln(un ) → +∞, la série à terme positif
Puisque (ln(un+1 ) − ln(un )) diverge et
n donc vn aussi. P
donc Finalement, la nature de la série vn est celle de la suite (un ).
+∞ +∞ +∞
X X 1 1X
(uk − uk+1 ) = (vk+1 − vk ) 6 (vk+1 − vk )
k n
k=n k=n k=n Exercice 22 : [énoncé]
ce qui donne Posons vn = uβn . La suite (vn ) vérifie vn ∈ ]0, 1] et vn+1 = sin(vn ) pour tout n ∈ N.
1 Puisque la fonction sinus laisse stable l’intervalle ]0, 1], on peut affirmer que pour
un 6 (` − vn )
n tout n ∈ N, vn ∈ ]0, 1].
n
P De plus, pour x > 0, sin x 6 x donc la suite (vn ) est décroissante.
On en déduit 0 6 nun 6 ` − vn et donc nun → 0 puis uk → `. Puisque décroissante et minorée, (vn ) converge et sa limite ` vérifie sin ` = ` ce qui
k=1
Finalement
P
un converge. donne ` = 0.
Finalement (vn ) décroît vers 0 par valeurs strictement supérieures.
On a
1 3
1 1 (vn − vn+1 )(vn+1 + vn ) 6 vn × 2vn 1
Exercice 20 : [énoncé] 2 − 2
= 2 2 ∼ 4
→
RR Rn−1 −Rn
vn+1 vn vn vn+1 vn 3
un
un = Rn−1 − Rn et la décroissance de t → 1/t, Rnn−1 dt t 6 =R .
R Rn−1 dt PRR n
Rn−1 dt
n
Par le théorème de Cesaro,
Rn t = ln Rn−1 − ln Rn donc la série à termes positifs Rn t diverge car
ln Rn → −∞ puisque Rn → 0. 1X
n−1
1 1
1
− 2 →
P
Par comparaison de séries à termes positifs, un /Rn diverge. n 2
vk+1 vk 3
un un un 1 k=0
Rn = Rn−1 −un = Rn−1 P
1−un /Rn−1 .
√
Si un /Rn−1 6 →0 alors un /Rn−1 diverge.P 1
et donc → 13 . On en déduit vn ∼ 3
puis
Si un /Rn−1 → 0 alors Run−1n
∼Run
n
et donc un /Rn−1 diverge encore. nvn2 n1/2
P
Dans tous les cas, un /Rn−1 diverge. λ
un ∼
n1/2β
avec λ > 0.
Exercice 21 : [énoncé] P P
Pour β ∈ ]0, 2[, vn converge et pour β > 2, vn diverge.
Posons
un+1 − un
vn =
un
Exercice 23 : [énoncé]
Si (un ) converge alors, en posant ` sa limite, La suite (un ) est à terme strictement positifs car u0 > 0 et la fonction
1 x 7→ ln(1 + x) laisse stable l’intervalle ]0, +∞[.
vn ∼ (un+1 − un ) Puisque pour tout x > 0, ln(1 + x) 6 x, la suite (un ) est décroissante.
`
Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 4 juin 2013 Corrections 15
Or n
N N 2N +1 N xn > n +
X 1 X1 X 1 X 1 ea −1
4 =2 =2 −2
4n + 2 2n + 1 k 2k
n=0 n=0 k=1 k=1 On en déduit
Par le développement n ea n
xn ∼ n + =
n
X 1 ea − 1 ea − 1
= ln n + γ + o(1)
k
k=1
k 1
2 t t Puisque 0 6 6 n,
|zn − k| = (2n)2 − 4nk cos √ + k 2 = (2n − k)2 + 8nk sin2 √ (2n−k)2
n 2 n
n 2 Xn
2kt2
X k 1 1 1
on obtient + O = O =O →0
n (2n − k)2 (2n − k)2 n n2 n
1X 8nk 2 t k=1 k=1
ln Pn = − ln 1 + sin √
2 (2n − k)2 2 n Finalement −2 ln Pn est encadré par deux quantités de limite (2 − 2 ln 2)t2 . On en
k=1
déduit
Sachant sin2 u = u2 + O(u4 ), on peut écrire
Pn → exp (ln 2 − 1)t2
t2
2 t 1
sin √ = +O
2 n 4n n2
Exercice 29 : [énoncé]
Ainsi On remarque
n +∞ +∞
2kt2
1X k 1 X 1 n 1X k
ln Pn = − ln 1 + + O n e k = ϕ
2 (2n − k)2 (2n − k)2 n k2 n n
k=1 k=n k=n
avec ϕ : x 7→ x12 e1/x . Puisque θn+2 > 0 et θn+1 − 1 < 0, on peut affirmer que un+2 et un+1 sont de
La fonction ϕ est décroissante en tant que produit de deux fonctions décroissantes signes opposés.
positives. Par suite Puisque A − Sn = θn+1 un+1 est du signe de un+1 , les réels A − Sn et A − Sn+1
Z (k+1)/n Z k/n sont de signes opposés et donc A est encadré par Sn et Sn+1 .
1 k c) Puisque A − Sn est du signe de un+1 , on peut écrire A − Sn = θn+1 un+1 avec
ϕ(t) dt 6 ϕ 6 ϕ(t) dt
k/n n n (k−1)/n θn+1 ∈ R+ .
Puisque A − Sn+1 = (θn+1 − 1)un+1 est du signe de un+2 et puisque un+1 et un+2
En sommant et en exploitant l’intégrabilité de ϕ au voisinage de +∞ sont de signes opposés, on a θn+1 − 1 6 0 et donc θn+1 ∈ [0, 1].
Z +∞ +∞ Z +∞ On ne peut rien dire de plus, sauf à savoir que A − Sn est non nul pour tout n ∈ N.
1 1/t X 1 k 1 1/t En effet pour un = (−1)n et A = 1, la série de terme général un est alternée et
2
e dt 6 ϕ 6 2
e dt
1 t n n (n−1)/n t pour n pair : A − Sn = 1 − 1 = 0 est du signe de un+1 .
k=n
pour n impair : A − Sn = 1 − 0 = 1 est du signe de un+1 .
Or Si en revanche, on suppose A − Sn 6= 0 pour tout n ∈ N, obtenir θn+1 ∈ ]0, 1[ est
Z +∞
1 1 h i+∞ Z +∞
1 1 h i+∞ désormais immédiat.
1/t 1/t
e t dt = −e = e − 1 et e t dt = −e →e−1 d) Par l’absurde, supposons un+1 , un+2 > 0.
1 t2 1 (n−1)/n t2 (n−1)/n
On a A − Sn 6 un+1 donc A − Sn+1 6 0 puis A − Sn+2 6 −un+2 et donc
Par encadrement |A − Sn+2 | > |un+2 |. Or |A − Sn+2 | 6 |un+3 | et |un+3 | < |un+2 |, c’est absurde et
+∞ donc un+1 et un+2 ne sont pas tous deux strictement positifs. Un raisonnement
X 1 n
lim n e k =e−1 symétrique établit qu’ils ne sont pas non plus tous deux strictement négatifs et
n→+∞ k2
k=n donc la série de terme général un est alternée à partir du rang 1 (on ne peut rien
affirmer pour le rang 0).
Puisque A − Sn+1 = A − Sn − un+1 , on a
Exercice 30 : [énoncé] − |un+1 | − un+1 6 A − Sn+1 6 |un+1 | − un+1 .
a) Pour un = (−1)n , la série de terme général un est divergente et puisque ces Si un+1 > 0 alors A − Sn+1 6 0 et donc du signe de un+2 .
sommes partielles valent 0 ou 1, elle enveloppe tout réel de l’intervalle [0, 1]. Si un+1 < 0 alors A − Sn+1 > 0 et donc à nouveau du signe de un+2 .
Pour un = (−1)n /(n + 1), la série de terme général un satisfait le critère spécial Enfin A − Sn+1 n’est pas nul, car sinon
des séries alternées et donc elle converge et la valeur absolue de son reste est A − Sn+3 = A − Sn+1 − (un+2 + un+3 ) = −(un+2 + un+3 ) est de signe strict
inférieure à son premier terme. Cette série enveloppe donc sa somme, à savoir ln 2. opposé à un+2 et n’est donc pas du signe de un+4 .
Pour un = 1/2n , la série de terme général un converge. Puisque un → 0, le seul On peut alors exploiter le résultat du c) et affirmer que la série de terme général
réel qu’elle peut envelopper est sa somme, or un encadre strictement A.
+∞ n +∞
X 1 X 1 X 1 1
− = = n
2k 2k 2k 2
k=0 k=0 k=n+1
Exercice 31 : [énoncé]
n’est pas inférieur à un+1 . Cette série convergente n’enveloppe aucun réel. a) Il est immédiat de vérifier que E est un sous-espace vectoriel de l’espace RN des
b) Posons pour la suite de notre étude suites réelles. L’application
ϕ : E → R2 définie par ϕ(u) = (u0 , u1 ) étant un isomorphisme (car un élément de
n
X E est déterminé de façon unique par la donnée de ses deux premiers termes), on
Sn = uk
peut affirmer que l’espace E est de dimension 2.
k=0
b) Il est immédiat de vérifier que les suites (an ) et (bn ) sont formés d’entiers
On a naturels, qu’elles sont croissantes à partir du rang 1 et qu’elles sont à termes
θn+2 un+2 = A − Sn+1 = A − Sn − un+1 = (θn+1 − 1)un+1 strictement positifs à partir du rang 2.
Par le critère spécial des séries alternées, on peut borner ce reste par la valeur Exercice 33 : [énoncé]
absolue de son premier terme Notons f la limite simple de la suite (fn ). Cette fonction f est évidemment
convexe.
1 Par l’absurde, supposons la convergence non uniforme sur un segment [a, b] inclus
|` − cn | 6
bn bn+1 dans I.
Il existe alors ε > 0 et une suite (xn ) d’éléments de [a, b] tels que
On peut ainsi écrire |fn (xn ) − f (x)| > 2ε pour tout naturel n.
1
cn = ` + O Par compacité, on peut extraire de (xn ) une suite convergente et, quitte à
bn bn+1 supprimer certaines des fonctions fn , on peut supposer que (xn ) converge. Posons
On a alors x∞ sa limite.
1 Soit α > 0 tel que [a − α, b + α] ⊂ I (ce qui est possible car l’intervalle I est
an + rbn = bn (cn + r) = bn (` + r) + O
bn+1 ouvert).
Sachant bn → +∞, on peut affirmer Pour tout fonction convexe ϕ, la croissance des pentes donne :
∀x 6= y ∈ [a, b], ϕ(a)−ϕ(a−α)
α 6 ϕ(y)−ϕ(x)
y−x 6 ϕ(b+α)−ϕ(b)
α (?).
an + rbn → 0 ⇔ r = −` Par convergence simple, fn (x∞ ) → f (x∞ ).
Pour n assez grand, |fn (x∞ ) − f (x∞ )| 6 ε donc Puisque α1 = α0 , on obtient alors par récurrence que la suite (αn ) est
|fn (xn ) − fn (x∞ ) + f (x∞ ) − f (xn )| > ε décroissante.
fn (xn )−fn (x∞ ) f (x∞ )−f (xn ) ε Etant aussi minorée par 0, elle converge et en passant la relation de récurrence à
puis xn −x∞ + x∞ −xn > x∞ −xn −
−−−−→
n→+∞
+∞.
la limite, on obtient
f (x∞ )−f (xn )
Or la suite x∞ −xn est bornée en vertu de (?) et la suite fn (xxnn)−f n (x∞ )
−x∞ αn → 1/4
fn (a)−fn (a−α)
aussi puis α 6 fn (xxnn)−fn (x∞ )
−x∞ 6 fn (b+α)−f
α
n (b)
et les termes encadrant On en déduit que la suite de fonctions (fn ) converge simplement vers la fonction
convergent. x 2
On obtient ainsi une absurdité. f : x 7→
2
De plus
Exercice 34 : [énoncé] βn 2 1
x2
fn (x) − f (x) = αn x −x + αn −
a) On vérifie sans peine que la suite (fn ) est bien définie. 4
2 3/2 Puisque βn 6 2, on a pour tout x ∈ [0, 1] et en exploitant eu 6 1 + u
f1 (x) = x, f2 (x) = x ,. . .
3
0 6 xβn − x2 = x2 e(βn −2) ln x − 1 6 (βn − 2)x2 ln x
Si f (x) = αxβ alors
x √ Puisque la fonction x 7→ x ln x est minorée par −1/e sur [0, 1],
√
Z
β/2 2 α β/2+1
Φ(f )(x) = α t dt = x
β+2 2 − βn
0 0 6 xβn − x2 = x 6 2 − βn
e
Ainsi fn (x) = αn xβn avec
et ainsi
√
1
2 αn βn |fn (x) − f (x)| = αn (2 − βn ) + αn −
αn+1 = et βn+1 = +1 4
βn + 2 2
et ce majorant uniforme tend vers 0.
On a Il y a donc convergence uniforme de la suite de fonctions (fn ) vers f .
2n − 1
βn = →2 b) La relation
2n−1 Z xp
et, pour n > 1, fn+1 (x) = fn (t) dt
√ 0
2 αn
αn+1 = 1 donne à la limite
4 − 2n−1 Z x p
f (x) = f (t) dt
On a √ √ 0
2 αn+1 2 αn p
αn+2 − αn+1 = − d’où l’on tire f dérivable et f 0 (x) = f (x).
4 − 21n 1
4 − 2n−1 √
Pour l’équation différentielle y 0 = y, il n’y a pas unicité de la solution nulle en 0,
2
Or 2n > 2n−1 donne car outre la fonction nulle, la fonction y : x 7→ x2 est justement solution.
2 2
1 6 1
4 − 2n 4 − 2n−1
donc Exercice 35 : [énoncé]
√
P P P
2 √ Puisque an > 0 et an (1 + |xn |) converge, les séries an et an xn sont
αn+2 − αn+1 6 1 αn+1 − αn
4− 2n−1
absolument convergentes.
n=1
(x − n) (x + n)2
intégrable, on peut appliquer le théorème de convergence dominée pour affirmer
Par convergence uniforme sur [−1/2, 1/2], la fonction f˜ est continue en 0. Z n
x n
2 Z +∞
2
r
π
On peut aussi écrire h(x) = x12 + h̃(x) avec h̃ continue en 0. lim cos dx = e−x /2 dx =
n→+∞ 0 n 0 2
La fonction g = f − h se prolonge donc par continuité en 0.
Par périodicité, g se prolonge en une fonction continue sur R.
Pour t ∈ [0, h/δ[, on a fn (t) → 1. L’intégrabilité de f assure que un (x) est bien définie.
Pour t ∈ ]h/δ, 1], on a fn (t) → 0. Puisque f 0 est intégrable, la fonction f converge en +∞ et, puisque f est aussi
Enfin, pour t = h/δ, fn (t) = F (0) → F (0). intégrable, f tend vers 0 en +∞. Par intégration par parties, on obtient alors
Ainsi la suite de fonctions (fn ) converge simplement sur [0, 1] vers f définie par n
Z +∞
un (x) = − (sin t)n+1 xf 0 (xt) dt
si t ∈ [0, h/δ[ n+1 0
1
f (t) = F (0) si t = h/δ n+1
Posons gn (x) = |sin t| xf 0 (xt) dt.
0 si t ∈ ]h/δ, 1]
Chaque fonction gn est continue par morceaux.
La suite de fonctions (gn ) converge simplement vers une fonction continue par
Les fonctions fn sont continues et la limite simple f est continue par morceaux.
morceaux, nulle en chaque x 6= π/2 + kπ.
Enfin
La fonction limite simple est continue par morceaux.
∀t ∈ [0, 1] , |fn (t)| 6 1 = ϕ(t)
Enfin on a la domination
avec ϕ continue par morceaux et intégrable.
Par convergence dominée, |gn (x)| 6 xf 0 (xt) = ϕ(t)
Z 1 Z h/δ avec la fonction ϕ intégrable.
h
In → f (t) dt = 1 dt = Par convergence dominée
0 0 δ Z +∞
En sommant ces inégalités b) On vient déjà d’obtenir une convergence simple de la suite de fonctions (un )
vers la fonction nulle. Montrons qu’en fait il s’agit d’une convergence uniforme.
1
Z (n+1)/n √ 1 Par changement de variable
F n(δt − h) dt 6 Sn 6 In
n 1/n n n
Z +∞
un (x) = − (sin(u/x))n+1 f 0 (u) du
et n+1 0
Z (n+1)/n √
Z 1 √
F
n(δt − h) dt = F
n(δ(t + 1/n) − h) dt Soit ε > 0. Puisque la fonction f 0 est intégrable, il existe A ∈ R+ tel que
1/n 0 Z +∞
Par convergence dominée, on obtient de façon analogue à ce qui précède, la limite |f 0 (u)| du 6 ε
A
de ce terme et on conclut
h et alors
Sn ∼ √
δ n Z A
n+1
|un (x)| 6 M |sin(u/x)| du + ε avec M = max |f 0 (u)|
0 u∈[0,A]
Supposons par l’absurde que A n’est pas intérieur à Dn (C). Il existe donc une suite Puisque m − x −−−−−→ +∞, pour m assez grand, on a a = m − x > ln n0 et donc
m→+∞
(Ap ) de matrices non diagonalisables convergeant vers A. Puisque les matrices Ap il existe n ∈ N? vérifiant |a − ln n| 6 ε i.e.
ne sont pas diagonalisables, leurs valeurs propres ne peuvent être deux à deux
distinctes. Notons λp une valeur propre au moins double de Ap . Puisque Ap → A, |m − ln n − x| 6 ε
par continuité du déterminant χAp → χA . Les coefficients du polynôme
caractéristique χAp sont donc bornés ce qui permet d’affirmer que les racines de Par suite {m − ln n/(m, n) ∈ Z × N? } est dense dans R.
χAp le sont aussi (car si ξ est racine de P = X n + an−1 X n−1 + · · · + a1 X + a0 , on
a |ξ| 6 max (1, |a0 | + |a1 | + · · · + |an−1 |)). La suite complexe (λp ) étant bornée, on
Exercice 48 : [énoncé]
peut en extraire une suite convergente (λϕ(p) ) de limite λ. On a alors
Considérons l’ensemble B = ln A = {ln a/a√ ∈ A}.
Ap − λϕ(p) In → A − λIn . Or les valeurs propres de A étant simples, on a
Pour tout x, y ∈ B, x+y = ln a+ln b
= ln ab ∈ B.
dim ker(A − λIn ) 6 1 et donc rg(A − λIn ) > n − 1. La matrice A − λIn possède 2 2
En raisonnant par récurrence, on montre que pour tout x, y ∈ B, on a la propriété
donc un déterminant extrait non nul d’ordre n − 1. Par continuité du
déterminant, on peut affirmer que pour p assez grand rg(Aϕ(p) − λϕ(p) In ) > n − 1 kx + (2n − k)y
et donc dim ker(Aϕ(p) − λϕ(p) In ) 6 1 ce qui contredit la multiplicité de la valeur ∀n ∈ N, ∀k ∈ {0, . . . , 2n } , ∈B
2n
propre λϕ(p) . C’est absurde et on conclut que la matrice A est intérieure à Dn (C).
Soit x ∈ ]inf A, sup A[. Il existe a, b ∈ A tels que a < x < b.
On a alors ln a < ln x < ln b avec ln a, ln b ∈ B.
Exercice 46 : [énoncé] On peut écrire ln x = λ ln a + (1 − λ) ln b avec λ ∈ ]0, 1[.
Posons alors kn la partie entière de λ2n et xn = exp k2nn ln a + 1 − k2nn ln b
Par l’absurde supposons A 6= E.
Il existe un élément a ∈ E tel que a ∈ / A. Par translation du problème, on peut Il est immédiat que xn → x avec pour tout n ∈ N, xn ∈ A.
supposer a = 0. Si, dans cette suite, il existe une infinité d’irrationnels, alors x est limite d’une
Posons n = dim E. suite d’éléments de A ∩ (R\Q).
Si Vect(A) est de dimension strictement inférieure à n alors A est inclus dans un Sinon, à partir d’un certain rang, les termes de la suite xn sont tous rationnels.
hyperplan de E et son adhérence aussi. C’est absurde car cela contredit la densité Le rapport xn+1 /xn est alors aussi rationnel ; mais
de A. kn+1 k
xn+1 a n+1 − 2nn kn+1 kn 1
Si Vect(A) est de dimension n, on peut alors considérer (e1 , . . . , en ) une base de E 2
= avec n+1 − n = 0 ou n+1
formée d’éléments de A. xn b 2 2 2
Puisque 0 ∈ / A, pour tout x ∈ A, on remarque : ∀λ ∈ R− , −λx ∈ / A (car sinon, par kn+1 kn 1
convexité, 0 ∈ A). S’il existe une infinité de n tels que 2n+1 − 2n = 2n+1 alors il existe une infinité de
Par convexité de A : ∀λ1 , . . . , λn > 0, λ1 + · · · + λn = 1 ⇒ λ1 e1 + · · · + λn en ∈ A n ∈ N tels que
a 21n
et donc : ∀λ ∈ R− , ∀λ1 , . . . , λn > 0, λ1 + · · · + λn = 1 ⇒ λ(λ1 e1 + · · · + λn en ) ∈
/ A. ∈Q
Ainsi ∀µ1 , . . . , µn 6 0, µ1 e1 + · · · + µn en ∈
/ A. b
Or la partie {µ1 e1 + · · · + µn en /µi < 0} est un ouvert non vide de A et donc et puisque l’élévation au carré d’un rationnel est un rationnel, le nombre a/b est
aucun de ses éléments n’est adhérent à A. Cela contredit la densité de A. lui-même rationnel. Or les racines carrées itérés d’un rationnel différent de 1 sont
irrationnelles à partir d’un certain rang.
Il y a absurdité et donc à parti d’un certain rang kn+1 = 2kn .
Exercice 47 : [énoncé] Considérons à la suite (x0n ) définie par
Soient x ∈ R et ε > 0. 0
kn0
Il existe n0 ∈ N? tel que 1/n0 6 ε. kn
x0n = exp ln a + 1 − ln b avec kn0 = kn + 1
Pour a > ln n0 et n = E(ea ) > n0 , on a ln n 6 a 6 ln(n + 1). 2n 2n
On en déduit
On obtient une suite d’éléments de A, convergeant vers x et qui, en vertu du
|a − ln n| 6 ln(n + 1) − ln n = ln(1 + 1/n) 6 1/n 6 1/n0 6 ε raisonnement précédent, est formée d’irrationnels à partir d’un certain rang.
On vérifie par le calcul AY1 = aY1 − bY3 , AY2 = aY2 − bY4 + Y1 AY3 = aY3 + bY1 et converge, on a par le théorème de Fubini,
AY4 = bY2 + aY4 + Y3 . !
+∞ +∞
et que la matrice A est semblable dans Mn (R) à la matrice
on obtient an
X X
T ? f (t) = m+1
tm
avec m=0 n=1
n
O B
a 1 b 0 La fonction f est donc développable en série entière sur ]−1, 1[.
0 a 0 b c) Si f (t) = 0 sur [−1/2, 1/2] alors le développement en série entière de f sur
T = −b 0 a 1
]−1, 1[ est nul et on en déduit que f est nulle sur ]−1, 1[.
0 −b 0 a Or
+∞
Pour Pp = diag(p, 1, p, 1, . . . 1), on obtient a1 X an
f (t) = +
1 − t n=2 n − t
?0
T∞
Pp−1 T Pp → = A∞ +∞
O B avec t 7→
P an
définie et continue au voisinage de 1. On en déduit que a1 = 0.
n−t
n=2
avec On peut alors reprendre l’étude du b) et, sachant a1 = 0, on peut affirmer que f
a 0 b 0 est développable en série entière sur ]−2, 2[. Or ce dernier développement étant
0 a 0 b nul, on obtient comme ci-dessus a2 = 0 etc. Au final, la suite (an )n∈N? est nulle.
T∞ =
−b 0 a
0
0 −b 0 a
Or dans Mn (C), la matrice A∞ est semblable est à diag(λ, λ, λ̄, λ̄, B) qui n’est pas Exercice 52 : [énoncé]
semblable à A pour des raisons de dimensions analogues à ce qui a déjà été vu. a) a = α + iβ avec α > 0 et β ∈ R.p
1
Les matrices réelles A et A∞ ne sont pas semblables dans Mn (C) ni a fortiori a + n = |a + n| eiθn avec |a + n| = (α + n)2 + β 2 = n + α + O n et
β
= nβ + O n12 .
dans Mn (R). θn = arctan a+n
On en déduit que la classe de similitude de A n’est pas fermée
n
P
un = a exp ln |a + k| + iθk =
n k=1 n n
β
ln 1 + αk + O k12 + i 1
P P P
Exercice 51 : [énoncé] a exp ln k + k + O k2 .
k=1 k=1 k=1
a) Pour t ∈ R\N? , Ainsi un = an! exp (α ln n + iβ ln n + χ + o(1)) et donc un ∼ A(a)n!na avec
an 1 1 na = exp(a ln n) et A(a) ∈ C? .
6 a2n + R +∞
n−t 2 (n − t)2 b) Notons H = {z ∈ C, Rez > 0}. Pour z ∈ H, on a Γ(z) = 0 tz−1 e−t dt.
Rn n
Par convergence dominée, on montre que Γ(z) = lim 0 tz−1 1 − nt
P an ?
donc n−t est absolument convergente. La fonction f est définie sur R\N .
dt.
n→+∞
b) Pour |t| < 1, R n z−1 t n
1
dt = nz 0 uz−1 (1 − u)n du puis par
R
Par changement de variable, 0 t 1−
+∞
an 1
+∞ X+∞
an tm R n x−1n n nz n!
1 − nt
X X
f (t) = = intégrations par parties successives 0 t dt = z(z+1)...(z+n) .
n 1 − t/n n=1 m=0 nm+1 1
n=1 On en déduit que pour z = a, Γ(z) = A(a) .
|an tm | na n!
Puisque
P
converge pour tout n > 1 et puisque On en déduit en particulier que Γ(z) 6= 0 mais aussi que a(a + 1) . . . (a + n) ∼ Γ(a) .
nm+1
m>0
+∞
XX |an tm | X |an | Exercice 53 : [énoncé]
= Rπ
m=0
nm+1 n − |t| a) La fonction f est paire donc bn = 0 et an = 2
f (t) cos(nt) dt.
n>1 n>1 π 0
2 sin(nα)
On obtient a0 = 2απ et an = nπ pour n ∈ N? . et en particulier
La série de Fourier est alors M
∀t ∈ [nα, (n + 1)α] , |ϕ0 (t)| 6
(nα)3/2
α 2 X sin(nα) cos(nt)
+ Par l’inégalité des accroissements finis, on a alors
π π n
n>1
Z α 2 Z α √
sin (nα + t) sin2 (nα)
M α
En vertu du théorème de Dirichlet, celle-ci converge en tout point vers la 2
− 2
dt 6 t 3/2
dt = 3/2 M
0 (nα + t) (nα) 0 (nα) n
régularisée de f car la fonction f est de classe C 1 par morceaux.
Puisque la régularisée de f n’est pas continue, cette convergence ne peut pas être puis
uniforme. +∞ Z +∞
α
sin2 (nα + t) sin2 (nα) √ X √
b) La régularisée de f prend respectivement les valeurs 1 et 1/2 en 0 et α. X 1
2
− 2
dt 6 M α 3/2
=C α
c) Par la formule de Parseval 0 (nα + t) (nα) n
n=0 n=1
+∞
a20 Ainsi
Z
1 1X 2
f (t)2 dt = + a Z +∞
sin2 t π−α √
2π 2π 4 2 n=1 n dt = + O( α)
0 t2 2
On en déduit après calculs et quand α → 0+ , on obtient
+∞
sin2 (nα) α(π − α) +∞
sin2 t
Z
X π
2
= 2
dt =
n=1
n 2 0 t 2
2
d) La fonction ϕ : t 7→ sint2 t est intégrable sur ]0, +∞[ car continue, prolongeable
par continuité en 0 et dominée par t 7→ t12 en +∞. Exercice 54 : [énoncé]
En découpant l’intégrale Soit P un polynôme solution.
Le polynôme P est non nul, on peut introduire son degré n et l’écrire
+∞ +∞ Z (n+1)α +∞ Z α
sin2 t sin2 t sin2 (nα + t)
Z
n
X X
dt = dt = dt X
0 t2 n=0 nα
t2 n=0 0
(nα + t)2 P = ak X k avec an 6= 0
k=0
et donc
+∞ +∞ Z
Puisque P (eit ) = 1 pour tout t ∈ R, on a P (eit )P (eit ) = 1.
+∞
sin2 t sin2 (nα) X α sin2 (nα + t) sin2 (nα)
Z
X Mais
dt = + − dt n X
n
t2 n2 α (nα + t)2 (nα)2 X
0 n=0 n=0 0 P (eit )P (eit ) = ak ā` ei(k−`)t
k=0 `=0
On a
2 sin t et en développant on obtient
ϕ0 (t) = (t cos t − sin t)
t3 an ā0 eint + (an ā1 + an−1 ā0 ) ei(n−1)t + (an ā2 + an−1 ā1 + an−2 ā2 ) ei(n−2)t + · · · +
Puisque ϕ0 est continue et puisque (an ān + · · · + a0 ā0 ) + · · · = 1
On en déduit an ā0 = 0, an ā1 + an−1 ā0 = 0,. . . ,
t3/2 ϕ(t) −−−−→ 0 et t3/2 ϕ(t) −−−−→ 0 an ān−1 + an−1 ān−2 + · · · + a1 ā0 = 0 et (an ān + · · · + a0 ā0 ) = 1
t→0+ t→+∞
Puisque an 6= 0, on obtient successivement a0 = 0, a1 = 0,. . . , an−1 = 0 et
il existe M ∈ R+ vérifiant 2
|an | = 1
M Ainsi P (X) = aX n avec |a| = 1.
∀t ∈ ]0, +∞[ , |ϕ0 (t)| 6 Inversement, un tel polynôme est solution.
t3/2
Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 4 juin 2013 Corrections 28
(eix − 1)f 0 (x) + ieix f (x) = i Si l’intégrale [a,b[ y 2 (t) dt converge, on peut prolonger par continuité y en b en un
R
donc
1
Exercice 56 : [énoncé] ∼b−x
y(x)
a) Si I n’est pas majoré alors pour x > 1, y 0 > 1 + y 2 puis
puis
y 0 (x) 1
>1 y(x) ∼
1 + y 2 (x) b−x
En intégrant,
arctan(y(x)) − arctan(y(1)) > x − 1
Exercice 57 : [énoncé]
ce qui est absurde car la fonction arctan est bornée. On peut remarquer que la quantité xy 0 − y est le numérateur de la dérivée de y/x.
Sur I ⊂ R+? , l’équation différentielle étudiée est équivalente à l’équation Exercice 58 : [énoncé]
r Par la règle de Sarrus
y 0 1 y 2
= 1+ b c a
x x x
c a b = 3abc − (a3 + b3 + c3 )
Posons z(x) = y(x)/x et on est amené à résoudre a b c
1p
z0 = 1 + z2 En factorisant
x
1
a3 + b3 + c3 − 3abc = (a + b + c) (a − b)2 + (b − c)2 + (c − a)2
Cette équation à variables séparables équivaut à
2
z0 1
√ = Soit y une solution de l’équation différentielle étudiée sur un intervalle I.
1+z 2 x Par ce qui précède on a
Une fonction z en est solution sur I ⊂ R+? si, et seulement si, il existe λ ∈ R
y 00 + y 0 + y = 0 ou y 00 = y 0 = y
vérifiant
argsh(z(x)) = ln x + λ l’alternative étant à comprendre valeurs par valeurs.
et nous obtenons pour solution générale Montrons que cette alternative vaut en fait sur l’intervalle.
Par l’absurde, supposons qu’il existe t1 , t2 ∈ R tel que
z(x) = sh(ln x + λ)
(y 00 + y 0 + y)(t1 ) = 0 et (y 00 + y 0 + y)(t2 ) 6= 0
puis
e2λ x2 − 1 Pour fixer les idées, supposons t1 < t2 et considérons
y(x) = xsh(ln x + λ) =
2eλ
t0 = sup {t 6 t2 /(y 00 + y 0 + y)(t) = 0}
qui a un sens sur R+? pour tout λ ∈ R.
Sur I ⊂ R−? , une étude semblable conduit à la solution générale Par continuité on a
2
x −e 2µ (y 00 + y 0 + y)(t0 ) = 0
y(x) = xsh(− ln |x| + µ) =
2eµ et par construction, pour tout t ∈ ]t0 , t2 ]
−?
qui a un sens sur R pour tout µ ∈ R.
(y 00 + y 0 + y)(t) 6= 0
Il reste à déterminer les éventuelles solutions sur R.
Sachant que quand x → 0, et donc
2λ 2
e x −1 1 x −e 2 2µ
1 y 00 (t) = y 0 (t) = y(t)
= − e−λ + o(x) et = − eµ + o(x)
2eλ 2 2eµ 2 La résolution sur l’intervalle ]t0 , t2 ] de l’équation y 0 = y donne
on peut raccorder par continuité une solution sur R+? définie à partir de λ et une y(t) = λet avec λ 6= 0
solution sur R−? définie à partir de µ sous la condition µ = −λ et la fonction
obtenue est alors dérivable en 0 et solution de l’équation différentielle étudiée. et par passage à la limite quand t → t0 on obtient
Finalement, les solutions sur R de l’équation étudiée sont les fonctions
(y 00 + y 0 + y)(t0 ) = 3λet0 6= 0
e2λ x2 − 1
x 7→
2eλ C’est absurde.
Exercice 59 : [énoncé] ϕ est continue dérivable et ϕ0b (y) = 1 − f 0 (y)f 0 (b − f (y)) donc ϕ0b (y) > 0 car
Notons f1 , . . . , fn les fonctions composantes de f et D1 , . . . , Dn les opérateurs de |f 0 (y)f 0 (b − f (y))| 6 k 2 < 1. Par conséquent ϕ est strictement croissante. De plus
dérivées partielles. f étant k lipschitzienne : |f (t) − f (0)| 6 k |t| donc |f (t)| 6 k |t| + |f (0)| puis
L’antisymétrie de la matrice jacobienne de f donne |f (b − f (y))| 6 k |b − f (y)| + |f (0)| 6 k 2 |y| + ` par suite
∀i, j ∈ {1, . . . , n} , Di (fj ) = −Dj (fi ) ϕb (y) > (1 − k 2 )y − ` −−−−−→ +∞ et ϕb (y) 6 (1 − k 2 )y + ` −−−−−→ −∞
y→+∞ y→−∞
Exploitons cette propriété pour établir que les dérivées partielles de f sont donc ϕb réalise une bijection de R vers R. Par conséquent :
constantes
y = ϕ−1
(
Soient i, j, k ∈ {1, . . . , n}. Par antisymétrie b (a)
ϕ(x, y) = (a, b) ⇔
x = b − ϕ−1
b (a)
Dk (Dj fi ) = −Dk (Di fj )
Finalement, l’application ϕ est bijective et de classe C 1 . De plus
Par le théorème de Schwarz, puis par antisymétrie
0
f (x) 1
Dk (Dj fi ) = −Di (Dk fj ) = Di (Dj fk ) Jacϕ(x,y) =
1 f 0 (y)
A nouveau par le théorème de Schwarz et par antisymétrie et det(Jacϕ(x,y) ) = f 0 (x)f 0 (y) − 1 6= car |f 0 (x)f 0 (y)| 6 k 2 < 1 donc ϕ est un
C 1 -difféomorphisme.
Dk (Dj fi ) = Dj (Di fk ) = −Dj (Dk fi )
Ainsi toutes les dérivées partielles de Dj fi sont nulles et donc Dj fi est constante. ϕ(t) = f (a + t(b − a))
En posant ai,j la valeur de cette constante, on obtient
La fonction ϕ est de classe C 1 et sa dérivée est donnée par
Jac(f ) = (ai,j )16i6n,16j6n = A ∈ Mn (K) antisymétrique
ϕ0 (t) = df (a + t(b − a)) .(b − a)
Enfin en intégrant, on obtient
Puisque f (b) − f (a) = ϕ(1) − ϕ(0), on a
f (x) = Ax + b avec b = f (0) Z 1
f (b) − f (a) = df (a + t(b − a)) .(b − a) dt
0
et donc et donc
Z 1 ∀a, a0 ∈ Rn , df (a) = df (a0 )
kf (b) − f (a)k 6 kdf (a + t(b − a)) .(b − a)k dt 6 kb − ak
0
La différentielle de f est donc constante. Notons ` l’endomorphisme orthogonal
égal à cette constante.
Pour poursuivre supposons que l’on sache la fonction f bijective. En reprenant des calculs semblables à ceux initiaux
Puisque f est de classe C 1 et puisque son jacobien ne s’annule pas (car le
déterminant d’une matrice orthogonale vaut ±1), on peut, par le théorème
Z 1 Z 1
n
d’inversion globale, affirmer que f est un C 1 difféomorphisme de Rn vers Rn et que ∀a ∈ R , f (a) = f (0) + df (0 + t.a).a dt = `(a) dt = `(a)
0 0
−1
∀y ∈ Rn , d(f −1 )(y) = [ df (x)] avec x = f −1 (y) Il ne reste plus qu’à démontrer le résultat sans supposer la fonction f
bijective. . . ce que je ne sais pas simplement argumenter !
Puisqu’en tout point, la différentielle de f est orthogonale, il en est de même de la On peut cependant, on peut exploiter le théorème d’inversion locale et les idées
différentielle de f −1 . suivantes :
L’étude précédente appliquée à f −1 donne alors L’application f réalise un C 1 difféomorphisme d’un ouvert U de Rn contenant 0
vers un ouvert V contenant aussi 0.
∀c, d ∈ Rn , f −1 (d) − f −1 (c) 6 kd − ck Ce qui est embêtant pour poursuivre, c’est qu’on ne sait pas si cet ouvert V est
convexe. . . Cependant, il existe une boule ouverte B(0, R) incluse dans V et quitte
Cette propriété et la précédente donne
à restreindre l’ouvert U , on peut désormais supposer que f réalise un C 1
∀a, b ∈ Rn , kf (b) − f (a)k = kb − ak difféomorphisme d’un ouvert U contenant 0 vers l’ouvert B(0, R). On a alors
comme dans l’étude qui précède
Sachant f (0) = 0, on obtient
∀a, b ∈ U, kf (b) − f (a)k 6 kb − ak
n
∀a ∈ R , kf (a)k = kak
et
et alors la relation ∀c, d ∈ B(0, R), f −1 (d) − f −1 (c) 6 kd − ck
2 2 2 ce qui assure
kf (b) − f (a)k = kf (b)k − 2(f (a) | f (b)) + kf (a)k
∀a, b ∈ U, kf (b) − f (a)k = kb − ak
permet d’établir
∀a, b ∈ Rn , (f (a) | f (b)) = (a | b) On en déduit
∀a, b ∈ U, (f (a) | f (b)) = (a | b)
Soient a, b, h ∈ Rn . Pour t 6= 0,
Sachant que les f (b) parcourent un ouvert de Rn centré en 0, on peut comme au
1 dessus conclure que la différentielle de f est constante sur l’ouvert U .
(f (a + t.h) − f (a)) | f (b) = (h | b)
t Pour x0 ∈ Rn , on reprend l’étude avec l’application g : x 7→ f (x0 + x) − f (x0 ) et
on obtient que la différentielle de f est localement constante puis constante car
et donc à la limite quand t → 0 continue. On peut alors enfin conclure.
( df (a).h | f (b)) = (h | b)
ψ est de classe C 1 et dψ(0) = 0̃, il existe donc une boule B centrée en 0 telle que
1
∀x ∈ B, k dψ(x)k 6
2
Par l’inégalité des accroissements finis, on a alors
1
∀x, y ∈ B, kψ(y) − ψ(x)k 6 ky − xk
2
Pour x, y ∈ B, si ϕ(x) = ϕ(y) alors ψ(y) − ψ(x) = y − x et la relation précédente
donne
1
ky − xk 6 ky − xk
2
d’où l’on tire y = x.
Cas général :
Considérons l’application θ = (dϕ)−1 (0) ◦ ϕ qui est de classe C 1 par composition.
Pour celle-ci
dθ(0) = (dϕ−1 )(0) ◦ dϕ(0) = IdRn
Par l’étude précédente, il existe V voisinage de 0 tel que la restriction de θ au
départ de V soit injective et alors, par un argument de composition, la restriction
de ϕ au départ de ce même voisinage V est aussi injective.