Photogrammétrie Par Drone Aerien
Photogrammétrie Par Drone Aerien
Photogrammétrie Par Drone Aerien
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MÉMOIRE
par
Vincent CHATELON
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JURY
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MÉMOIRE
par
Vincent CHATELON
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JURY
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Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
ESGT - 2014 Vincent CHATELON
Remerciements
Enfin, à toutes les personnes, famille, amis, connaissances, qui m'auront soutenu,
de près ou de loin, dans l'élaboration de ce mémoire et sans lesquels je n'aurai sans doute
pas pu mener à bien l'achèvement de ce travail. Je tiens à leur exprimer toute ma
gratitude et ma reconnaissance !
好好学习, 天天向上!1
1
"Hao hao xuexi, tian tian xiang shang" : Proverbe Chinois, très célèbre en Chine. Intraduisible littéralement,
son sens, en Français, serait proche de "Bien étudier, jour après jour, est la garantie d'une vie enrichissante".
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Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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Littéral Définition/traduction
aperture Ouverture Caractéristique de la prise de vue : diamètre du diaphragme (mm)
APN Appareil Photographique Numérique
càd c'est-à-dire
DGAC Direction Générale de l'Aviation Civile
DGPS Differential GPS (GNSS) méthode de calcul de coordonnées GNSS par double différences
DOP Dilution Of Precision (GNSS) coefficients d'affaiblissement de la précision
DSM Digital Surface Model cf MNS
FPV First Person View Vol en Immersion
GCP Ground Control Point Point de Contrôle Sol
GDOP Global Dilution Of Precision (GNSS) coefficients d'affaiblissement de la précision globale
GIS Geographic Information System Système d'Information Géographique (cf 'SIG')
GLONASS Global'naya Navigatsionnaya Sputnikovaya Sistema Système de navigation satellitaires Russe
GNSS Global Navigation Satellite System Système de Navigation Mondial par Satellite
GPS Global Positioning System (GNSS) Système de Positionnement Mondial : constellation de satellites de navigation des E-U
GSD Ground Sampling Distance Résolution : dimension d'un pixel au sol
HDOP Horizontal Dilution Of Precision (GNSS) coefficients d'affaiblissement de la précision horizontale
IMU Inertial Measurement Unit Centrale inertielle
INS Inertial Navigation System Centrale inertielle
IRS Inertial Reference System Centrale inertielle
ISO (Sensibility) International Organization for Standardization "Sensibilité ISO" = Caractéristique de la prise de vue : sensibilité lumineuse du capteur
MNS Modèle Numérique de Surface
MNT Modèle Numérique de Terrain
NPPK Network Post Processing Kinematic Post-traitement Cinématique en Réseau (méthode de calcul de positionnement GNSS)
NRTK Network Real Time Kinematic Cinématique temps réel en réseau (méthode de calcul de positionnement GNSS)
offsets Compensations
overlap recouvrement taux de recouvrement entre les clichés et les bandes
PDOP Position Dilution Of Precision (GNSS) coefficients d'affaiblissement de la précision de position
pix pixel unité élémentaire d'une image numérique ou d'un capteur
PPA Point Principal d'Autocollimation Projection orthogonal du centre optique de la caméra sur son plan image
PPK Post Processing Kinematic Post-traitement Cinématique (méthode de calcul de positionnement GNSS)
PPP Precise Point Positionning (GNSS) méthode GNSS de détermination de coordonnées (Positionnement de point précis)
PPP Point Principal de Perspective Point correspondant au centre optique de l'ensemble de l'optique de la caméra
RBF Réseau de Base Français
RDOP Relative Dilution Of Precision (GNSS) coefficients d'affaiblissement de la précision relative (càd : entre récepteur mobile et sa base)
RGF Réseau Géodésique Français
RGP Réseau GNSS Permanent
RINEX Receiver Independent Exchange Format format d'échange indépendant pour les données d'observation brutes GNSS
RRF Réseau de Référence Français
RTK Real Time Kinematic Cinématique temps réel (méthode de calcul de positionnement GNSS)
SBAS Satellite-Based Augmentation System (GNSS) Système d'augmentation de performances basé sur les satellites
Shutter (speed) Obturateur (vitesse de l') Caractéristique de la prise de vue : durée d'ouverture de l'obturateur (s)
SIG Système d'Information Géographique Ensemble de couches de données géo-référencées
TDOP Temporal Dilution Of Precision (GNSS) coefficients d'affaiblissement de la précision Temporelle
to offset Compenser
UAS Unmanned Areal System Système Aérien sans Pilote embarqué
UAV Unmanned Aerial Vehicle Sigle militaire du drone (Véhicule Aérien sans Pilote embarqué)
UERE User Equivalent Range Error Erreur théorique de mesure de distance
VDOP Vertical Dilution Of Precision (GNSS) coefficients d'affaiblissement de la précision verticale
VTOL Vertical Take Off and Landing Décollage et Atterrissage Vertical
WAAS Wide Area Augmentation System (GNSS) Système d'aide à la navigation GPS
WGS 84 World Geodetic System (GNSS) Système Géodésique mondial, mise à jour de 1984
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Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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Glossaire
Base photogrammétrique (B) : Distance (m) entre 2 sommets de prises de vue successives.
Peut aussi s’exprimer en pourcentage par rapport à l’emprise du cliché au sol.
Corrélation : assemblage des clichés les uns par rapport aux autres par calcul de
coefficients de corrélation permettant d'effectuer les transformations géométriques des images
et de les assembler entres elles.
Point d’appui : « point » du sol, visible sur un ou plusieurs clichés, et dont les coordonnées
terrain sont connues.
Recouvrement (Rlo et Rla) : portion d’un cliché dont l’emprise au sol est identique à un
autre, par rapport à l’emprise totale. Il existe 2 types de recouvrements : longitudinal (entre 2
clichés successifs) et latéral ou « inter-bandes » (entre 2 bandes contigües). Ils peuvent s’exprimer
en distance (m) ou en pourcentage et leur valeur vaut : Rlo = 1-B ;
Rla = Emprise latérale du cliché - Distance interbandes
R= ( )
∗ℎ ( )
Vitesse de finesse maximale : vitesse, d'un aéronef à voilure fixe, pour laquelle le rapport
! "#
est minimum lorsque l'aéronef plane (moteur coupé). Le taux de chute est
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Remerciements ................................................................................................. 5
Liste des Abréviations, Sigles et Anglicismes : ................................................ 6
Glossaire ............................................................................................................ 7
Table des matières............................................................................................ 8
Introduction : .................................................................................................. 10
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Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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Conclusion ....................................................................................................... 53
Bibliographie ................................................................................................... 54
Table des annexes........................................................................................... 56
Liste des figures ............................................................................................... 79
Liste des tableaux : ......................................................................................... 80
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Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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Introduction :
Le Travail de Fin d'Études (TFE), dont ce mémoire est issu, est effectué dans le cadre de la
troisième et dernière année d'études à l'ESGT. Il vient en achèvement du cursus d'ingénieur et
permet de mettre ses connaissances au service d'une entreprise au cours d'un stage de recherche
thématique sur 5 mois. Le thème de mon stage est ainsi la définition d'une solution de
photogrammétrie par drone ne nécessitant pas l’utilisation de points d’appui au sol et la
conception du protocole d'exploitation pour l'entreprise Hélicéo.
Hélicéo est une start-up Nantaise créée officiellement le 18 Mars 2014 qui a pour objectif
de concevoir, réaliser et vendre des drones de photogrammétrie aérienne de qualité
professionnelle. Cette entreprise est basée au Nord de Nantes, dans le quartier de la Chantrerie,
au sein d'un groupement de sociétés innovantes, le Hub-Creatic. Le projet est le fruit de plus
d'une année de réflexion et d'étude de la part de son créateur Jean-François BAUDET, qui a voulu
pousser l'exploitation des nouvelles technologies et les possibilités des drones, pour les mettre au
service du géomètre-topographe (GT). En effet, en concevant un appareil performant capable
d'effectuer des relevés photogrammétriques de précision centimétrique, l'apport d'Hélicéo pour
le monde de la topographie, par rapport à la photogrammétrie classique, est principalement de
trois ordres. Tout d'abord la possibilité d'être entièrement autonome en fournissant une chaine
de solution métier complète qui va de la préparation du plan de vol au rendu photogrammétrique
(stéréoscopie, nuage de points, ortho-photo, etc...) en passant par la réalisation des prises de vue
et leur exploitation. Ensuite, de pouvoir fournir un rendu photogrammétrique complet de
précision élevée et quantifiable grâce à des procédures simples et intuitives mais surtout
complètes et précises, le tout sans nécessiter le besoin de points d'appui au sol.
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Parallèlement à cela, les militaires ont travaillé sur des concepts de drones grandeur
nature, qui sont des modèles de type avion pour la plupart, dont la caractéristique principale était
d'être piloté à distance et non par une personne à bord, pour effectuer des missions sensibles,
potentiellement à risque.
Les progrès électroniques de ces dernières années ont permis d'améliorer notablement
les techniques de commande par onde, d'élargir les possibilités, de simplifier le pilotage (système
de stabilisation et d'aide au pilotage embarqué) et surtout de réduire les coûts, rendant accessible
l'activité au plus grand nombre. Aujourd'hui, le drone est une nouvelle branche de
l'aéromodélisme orienté tout public ! C'est partant de cette base, que des drones professionnels
se développent afin d'effectuer des opérations de plus en plus complexes.
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Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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L'élément permettant au drone de se mouvoir est son moteur. Le principe des moteurs
électriques est de créer un champ électromagnétique tournant qui engendre un couple sur un axe
(le rotor) doté d'électro-aimants (bobines de fil de cuivre parcourues par un courant électrique).
Pour les moteurs classiques à courant continu, ces électro-aimants sont alternativement attirés
par des aimants permanents fixés à la cage du moteur (le stator). Le courant étant continu, le
passage de l'alimentation d'une bobine à l'autre se fait par le frottement de "balais" (contacts
métalliques ou en carbone, conduisant l'électricité), alimentés en tension électrique, sur un
collecteur fixé sur l'axe du moteur et dont chaque contact est relié à une des bobines. Cette
technologie est simple à mettre en œuvre et à exploiter. Cependant elle engendre un rendement
et des performances limitées dues aux pertes au niveau des contacts, ainsi qu'une usure de ces
derniers à cause des frottements.
Le moteur est alimenté et piloté par son contrôleur. Ce dernier est alimenté en courant
continu (par une batterie ou une alimentation stabilisée) qu'il convertit en courant alternatif sur 3
phases. Il est caractérisé par une tension (U en Volt) et une intensité (I en Ampère) maximales,
soit par une puissance (P en Watt) maximale : P = U x I. Il est commandé par le récepteur. Son
rendement n'est également pas parfait (donc forcément inférieur à 1) car de l'énergie est dissipée
par effet Joule sous forme de chaleur.3
2
Anglicisme qui signifie "sans balais"
3
pour en savoir plus, consulter le site « http://www.moteurindustrie.com/brushless/technique.html »
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Cependant, ces accumulateurs nécessitent des conditions d'utilisation très strictes : lors
de la recharge, la tension d'un élément ne doit pas dépasser 4,2 V, ni en décharge descendre sous
2,5 V. Si ces prescriptions ne sont pas respectées, l'élément subit une réaction chimique qui le
détériore de façon irrémédiable. Ces accumulateurs acceptent des charges rapides si l'on respecte
ces conditions. Aussi, lors de la charge chaque élément doit être contrôlé indépendamment. Le
pack comporte pour cela une prise d'équilibrage. La recharge est faite par la méthode dite
"courant constant, tension croissante", jusqu'à atteindre la tension maximale (4,2V) puis "tension
constante, courant décroissant". La charge est considérée comme terminée lorsque le courant de
charge descend sous la barre
des C/30.
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- son nombre d'éléments, qui détermine la tension nominale du pack. Par exemple : 4S,
signifie qu'il y a 4 éléments, soit une tension nominale : U = 4 x 3,7 = 14,8 V
Deux autres éléments importants à connaitre, mais non indiqués pour les batteries
industrielles, sont :
- le rendement global sur un cycle d'utilisation (une charge et une décharge, en %),
- le nombre nominal de cycles possibles pour les utilisations courantes, autrement dit sa
durée de vie.
Pour cela, il est nécessaire d'effectuer par nous-mêmes des tests en laboratoire afin de
sélectionner nos batteries sur des critères de performance et de fiabilité.
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Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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Enfin, certains appareils, y compris des drones professionnels, disposent d'un module dit
FPV4 (Vol en immersion) qui permet un retour vidéo en temps réel, issu du drone, vers la station
sol. L'utilisateur peut, selon la configuration et les besoins, soit visionner un point de vue de
l'appareil en mode "pilote" (vue du nez de l'aéronef) soit en mode "contrôle" qui permet de suivre
la caméra de prise de vue dans les mêmes conditions que celles utilisées pour la prise des clichés.
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First Person View : "Vision à la Première Personne"
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Il existe 2 principaux types de drones sur le marché : ceux à voilure fixe, qui ressemblent à
des avions, et ceux à voilure tournante, simple ou multi-rotor (couramment jusqu'à 8). Ces 2 types
ont des performances et des caractéristiques très différentes.
Les drones à voilure fixe sont utilisés couramment pour effectuer de longues distances (ex
: suivi de réseau EDF) ou faucher de grandes surfaces. Ils décollent, soit lancés à la main, soit par
une catapulte. L'atterrissage se fait sur le ventre de l'appareil, à sa vitesse minimale de vol – ce
qui engendre des problèmes de casse réguliers – après une procédure d'approche assez
complexe.
Figure 8 : Illustration des différentes phases de vol d'un drone à voilure fixe, problématiques associées
(Sources : Trimble, USArmy, Youtube)
Les drones à voilure tournante sont plus polyvalents : ils peuvent être utilisés n'importe
où, puisqu'ils décollent et atterrissent en douceur et verticalement. Cependant, ils sont moins
efficaces car n'ont pas de voilure et donc ne planent pas. Ils doivent en permanence créer une
poussée d'air pour compenser leur poids. Et se déplacent plus lentement. Ils ont donc moins
d'autonomie (durée de vol : de 15 à 20 min) et une endurance (distance parcourue) très limitée.
Dans le monde professionnel ils sont plus polyvalents et ne sont pas utilisés que pour de la
photogrammétrie mais aussi et surtout pour
effectuer des prises de vues aériennes, par les
photographes, reporters ou cinéastes. L'objectif
de ces appareils est plus souvent visuel que pour
effectuer des mesures.
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I.3 Réglementation :
Si le drone ouvre la voie à un immense champ de possibilités, son utilisation est
également susceptible d'engendrer nuisances et dérives, sans parler des menaces terroristes. Il
est donc indispensable de prévoir des règles encadrant l'usage de cette pratique, surtout
lorsqu'elle est utilisée dans un cadre professionnel.
La France a été le premier pays au monde à légiférer sur les drones - dès Avril 2012 - après
plusieurs mois de concertation entre le gouvernement et la Direction Générale de l'Aviation Civile
(DGAC) par l'arrêté du 11 Avril 2012 encadre les règles de conception, d'utilisation et
d'autorisation de vol des drones aériens. Il fixe également les règles concernant les personnes
autorisées et aptes à les piloter. Deux branches bien séparées sont prévues par ce texte : les
aéronefs volant à but de loisir, d'une part, et à but professionnel, d'autre part. Vu le sujet de ce
mémoire, et la complexité relative de l'arrêté, nous nous limiterons ici au cadre qui nous intéresse
et nous contenterons ici d'effectuer une synthèse des éléments utiles à notre domaine.
- S-2 : hors vue directe, hors zone peuplée, distance maximale drone / télé-pilote : 1 km,
hauteur de vol maximale : 50 m (jusqu'à 150 m dans certaines conditions) ; ce scénario sera
souvent utilisé en France pour des levés locaux en zone rurale ;
- S-3 : vue directe, en zone peuplée, distance horizontale maximale de 100 m, ce scénario
sera souvent retenu pour des levés urbains d'architecture, par exemple.
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- Le S1 est le cas du drone dans le cadre d'une enceinte d'aéromodélisme, donc à vue, et
hors du public.
- Le S4 élargit l'utilisation du drone via une distance illimitée. Mais la masse au décollage
est réduite à 2kg et les capacités du télé-pilote sont soumises à des conditions très strictes :
détention d'un brevet d'aptitude au vol avion ou hélicoptère avec 100 h de pratique.
Il existe également un scénario S2+ qui est une extension du scénario S2 avec une hauteur
de vol maximale élevée à 150m au lieu de 50.
L'exploitant est également soumis au respect d'obligations légales, dont les principales
sont les suivantes :
Pour plus d'information, le lecteur pourra se référer au tableau récapitulatif de la DGAC complet
(annexe 1).
Au niveau international, la législation concernant les drones est très variable selon les
pays. Aux États-Unis par exemple, les drones existent depuis longtemps dans le monde militaire
mais les drones civils sont, en l'état actuel, tout simplement interdits. Une ouverture du marché
aux drones civils est prévu mais pas avant 2015. Dans d'autres pays, tel que le Pérou par exemple,
les drones ne sont pas directement prévus par la législation et sont donc tolérés.
Enfin, afin d'être autorisé au pilotage d'un drone, la réglementation Française impose au
télé-pilote une connaissance de base dans le domaine de l'aéronautique, validé par l'obtention
d'un brevet théorique de pilote organisé par la DGAC : brevet ULM ou Pilote Privé Avion (PPL(A) )
ou Hélicoptère (PPL(H) ), afin de disposer des notions de bases aériennes, de climatologie et de
fonctionnement mécanique.
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Cela nous donnera, en conditions de vol réelles, les caractéristiques du vecteur en termes
de performances de vol : autonomie, vitesse et donc l’endurance (distance parcourue par vol).
Durant la première période de mon stage, lorsque tout était à créer, le gros de mon
travail aura été de réaliser cette soufflerie : recherche et découpe d'un conduit de 31cm de
section, commande de l'instrumentation (hélice et moteur
propulsifs, contrôleur associé, banc dynamométrique,
anémomètre) montage et sécurisation de l'ensemble.
L'ensemble de ce travail m'aura pris environ 2 semaines à
temps plein, de la conception, à la réalisation en passant par la
recherche des équipements et outils nécessaires.
La conception de forme de notre vecteur a été réalisée par notre collègue Ingénieur en
structure des matériaux et par ailleurs passionné de modélisme. La masse maximale souhaitée ne
doit pas dépasser 4 kg pour satisfaire à certaines normes de la DGAC5 (scénario S-3). La forme
ainsi définie nous donne « la vitesse air » (vitesse relative non par rapport au sol mais par rapport
à l'air) la plus efficace, qui correspond à la vitesse de finesse maximale (rapport entre la distance
horizontale parcourue et l'altitude perdue, drone planant, moteur à l'arrêt) ainsi que la trainée
induite. De là, en plus d'avoir un appareil performant, aérodynamiquement parlant, nous pouvons
en déduire la poussée nécessaire du moteur sur la plage de fonctionnement nominale, ce qui
nous permettra de sélectionner la chaine de propulsion qui aura les meilleures performances
autour de ce point de fonctionnement.
De plus, le drone Hélicéo exploite un concept novateur : le principe d'un vecteur à voilure
fixe mais "V-TOL 6 ", c'est-à-dire à décollage et atterrissage verticaux, associant ainsi les
performances des drones à voilure fixe, avec la fiabilité et la polyvalence des multi-rotors.
Critères de notation :
Type de Voilure Multi- Drone
(note de 0 à 10 en fonction des performances)
Vecteur Fixe rotor Hélicéo
Décollage 3 9 9 Facilité, gestion des contraintes
Atterrissage 1 8 7 Fiabilité, précision,
Endurance 9 4 8 Distance parcourue, surface levée par mission
Autonomie 8 5 7 Durée du vol
Polyvalence 3 6 9 Diversité des missions possibles
Vol Statique 0 9 8 Capacité de travail en vol statique
Tableau 1 : Avantages/Inconvénients des différents types de Drones, devant conduire à la solution Hélicéo
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Direction Générale de l'Aviation Civile
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Vertical Take-Off and Landing
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Pour l'utilisation du drone, les informations de télémétrie sont capitales. Il faut en effet :
Cela est possible par un contrôle en temps réel des caractéristiques du vol grâce à
l'instrumentation. Il ne reste qu'à fixer les indicateurs et programmer des seuils d'alerte au niveau
de la station de contrôle à partir de laquelle l'utilisateur suivra en temps réel le déroulement de la
mission du drone. Les paramètres à surveiller seront les suivants :
- Tension de batterie basse : pour une batterie 4S, la tension nominale est de 14,8 V. Nous
fixerons un seuil d'alerte autour de 12,8 V (3,2 V/élément) soit 90 % de la capacité de la batterie,
afin de conserver une marge de sécurité suffisante (10 %) pour permettre au drone de revenir à
sa base, sachant que la tension de destruction serait de 10 V (2,5 V/élément).
- vitesse GPS (= Vitesse sol), afin de ne pas risquer une fréquence de prise de vue
supérieure à la vitesse maximale de l'APN (Appareil Photographique Numérique) et de conserver
les spécifications de la mission (position des photos, taux de recouvrement, effet de filé) ;
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***
La Professionnalisation :
***
Verticalisation :
Les domaines d’emploi du drone seront ciblés par la livraison d’une solution métier pour
le Géomètre-Topographe. L’objectif est de couvrir la totalité des besoins du marché de la
topographie : longue distance, précision, polyvalence, fiabilité et optimisation de tous les
éléments de la chaîne : efficacité vecteur, performance de restitution, simplicité d'emploi.
*****
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"La photogrammétrie est une technique qui consiste à effectuer des mesures dans une
scène, en utilisant la parallaxe obtenue entre des images acquises selon des points de vue
différents. Recopiant la vision stéréoscopique humaine, elle a longtemps exploité celle-ci pour
reconstituer le relief de la scène à partir de cette différence de points de vue. Actuellement, elle
exploite de plus en plus les calculs de corrélation entre des images désormais numériques. Cette
technique repose entièrement sur une modélisation rigoureuse de la géométrie des images et de
leur acquisition afin de reconstituer une copie 3D exacte de la réalité."9
- son géoréférencement (ce qui la rend superposable à une carte, avec la possibilité de
pouvoir associer à chaque pixel ses coordonnées terrain dans le système de référence local),
- le modèle numérique de surface (MNS) : altitude (Z) des éléments de surface pour
chaque couple de coordonnées (X,Y) de l’image.
Ainsi, le résultat final est identique à un nuage de points colorisés des éléments de surface
dont le modèle est 2D +1, c'est à dire qu'à chaque (X,Y) au sol, on admet qu'il n'existe qu'un seul
Z. Ce qui est une simplification de la réalité mais permet un traitement efficace de la plupart des
éléments.
La solution Hélicéo souhaite s'affranchir des points d'appui sol ce qui correspond à
effectuer un géoréférencement direct des images. Nous verrons dans le troisième chapitre la
méthodologie imposée pour parvenir à cet objectif.
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Très bonne définition du site Wikipedia au 16 Février 2014.
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Chaque type de besoin nécessite l'emploi de l'outil approprié, essentiellement pour des
raisons économiques. Actuellement les drones émergent et sont surtout employés sur des
chantiers de taille réduite. L'avion ou l'hélicoptère de photogrammétrie demeurent d'actualité.
Cependant, avec la raréfaction des carburants, et l'amélioration des performances dronistiques, il
est prévisible qu'à moyen et long terme, les drones grignotent petit à petit des parts de marché
aux aéronefs plus lourd. Quant aux satellites, les marchés ne sont, pour le moment pas
compatibles : des satellites sont en permanence employés mais pour des utilisations souvent très
spécifiques nécessitant des capteurs complexes et lourds. Souvent pour des chantiers de très
grande taille, à l'échelle d'un pays ou de la planète notamment (cf avènement de l'image aérienne
avec Google Earth).
Mission type :
Voici un exemple de mission de
Résolution < 8 cm
photogrammétrie aérienne proposée par le service du Surface 3 à 12 km²
cadastre de Rennes, qui fait effectuer actuellement ce Longitudinal 80 %
Recouvrement
genre d'opération par un avion de photogrammétrie Latéral 60 %
spécialisé et qui se montre intéressé par la solution Tableau 2 : Nature de travail photogrammétrique courant
dronistique.
Nous allons à présent dresser un état de l'art des drones de photogrammétrie à voilure
fixe existant actuellement et comparer leurs différentes caractéristiques avec le projet Hélicéo :
10
Rappels : la résolution est la taille de la projection d'un pixel au sol ; la précision, relative ou absolue, est la
valeur de l'écart entre les valeurs calculées et les valeurs vraies.
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RVB = Rouge, Vert et Bleu : les 3 couleurs élémentaires qui composent la lumière visible
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LIght Detecting And Ranging : méthode de mesure de distance par faisceaux laser
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Le Sirius de MAVinci est le seul drone à proposer un géoréférencement direct des images
sans point d'appui sol. Il utilise pour cela un récepteur GNSS RTK mais l'analyse du site du
constructeur ne fait ni apparaitre la méthodologie utilisée, ni les tests effectués leur permettant
de justifier leur précision de 5 cm et l'on ne sait pas s'il s'agit d'une précision absolue ou relative.
Le Lehmann fait apparaitre un capteur de 41 Mpix ce qui est énorme et peut paraitre très
intéressant, surtout compte tenu du prix. Cependant, il s'agit en fait d'un capteur miniature issu
d'un Smartphone Nokia, ce qui doit interpeler quant à la possibilité de pouvoir exploiter
réellement une telle finesse. Surtout pour ensuite permettre d'en extrapoler des mesures. Et quid
du traitement de l'effet de filé ? Contacté sur ces questions, le fabriquant n'a pas donné de
réponses.
L’on peut remarquer que les caractéristiques de vol et de tenue au vent sont globalement
du même ordre d'un appareil à l'autre. Les 2 sont liés : plus le drone volera vite, moins il sera
sensible au vent. Les indications de tenue au vent, sur les sites constructeurs, sont souvent
flatteuses. Qu'en est-il de la réalité ? Et quand bien même le vol serait possible, les données
resteraient-elles exploitables ? Les performances annoncées auront été testées par Hélicéo au
préalable. En outre, à l'issue des premiers tests, le potentiel de vitesse maximale du vecteur est
supérieur à 200 km/h !
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Le principe de cette opération consiste donc à redéfinir les paramètres de prises de vue
de manière à déduire l’aérotriangulation préalablement à la création de l’orthophoto. C’est-à-dire
qu’il faut que pour chaque cliché, l’on puisse connaitre avec précision la position du centre
optique ainsi que l’orientation de la matrice du capteur dans le repère terrain. Pour cela, nous
devrons appareiller notre drone avec un récepteur GNSS très précis ainsi qu’une centrale
inertielle (IMU). Ces appareillages ne peuvent pas, par nature, nous donner les informations qui
nous intéressent (le centre de phase de l’antenne GNSS n’est pas au même point que le centre
optique, et l’IMU ne donne pas directement les angles de tendance de la matrice de l’APN), il est
donc nécessaire d’effectuer un calibrage global de l’instrumentation dans le drone de manière à
déterminer les formules de passage permettant d’obtenir les données nécessaires à partir de
celles mesurées par l’instrumentation. Bien sûr, l’APN sera calibré afin que les clichés obtenus
puissent être corrigés des déformations optiques de manière à pouvoir utiliser les modèles
mathématiques de la perspective conique pour chaque image.
L'appellation courante des 3 angles d'attitude est : roulis, tangage et cap (ou dérive ou
lacet), respectivement en anglais : Roll, Pitch, Yaw/Heading. En mathématique, les notations
respectives sont les lettres Grecques suivantes : ω (petit omega), ϕ
(petit phi), κ (petit kappa) (cf figure 10, ci-contre).
27
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La précision du géoréférencement des images sera dégradée par l'ensemble des éléments
de la chaine de mesure et de traitement, et dépendra de façon très importante de la
méthodologie utilisée.
L'erreur résultante entre les coordonnées d'un point terrain calculé par rapport à ses
coordonnées réelles, peuvent se déterminer en corrigeant toutes les erreurs selon l'équation
suivante : G,H,I = (J, K, L)M "é N (J, K, L)!"
= ?( OPQ(G,H,I) , " (R,S,T), UVPW , U " X , AéYZVPW( ,[) , \ P ]/OPQ, \ !_U /!`" )
AéYZVPW( ,[) : erreur de pointé issue de la résolution de la solution (taille du pixel au sol)
\ !_U /!`" : erreur de filé due au déplacement du drone durant le temps d'ouverture
de l'obturateur. (Sources disponibles dans la section bibliographie, en fin de rapport)
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Dans notre exemple, le cliché APN1, pris à l'instant T'1, se trouve entre les positions GNSS
T1 et T2. Pour connaitre la position "GNSS" à l'instant précis T'1, l'on effectuera une simple
(Gcd ,Hcd ,Icd )e(Gcf ,Hcf ,Icf )
(J a b , K a b , L a b ) =
g
interpolation :
Et l'on raisonne de même pour T'2, dont la position sera interpolée entre T10 et T11 et
ainsi de suite...
Les coordonnées ainsi obtenues seront celles utilisées et à partir desquelles nous
effectuerons les transformations dues aux offsets de positionnement entre le points GNSS et le
centre optique de la caméra. Puis pour obtenir le fichier de coordonnées des clichés qui
comprendra 4 colonnes de ce type : N° du cliché - latitude - longitude - hauteur ellipsoïdale.
Le référentiel utilisé est donc dans un premier temps celui du récepteur soit le WGS 84.
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Ceux-ci sont de 2 types : les performances (qualité, taille et résolution du capteur, qualité
de l'optique, largeur de la prise de vue, rapidité) pour la qualité photogrammétrique d'une part et
la forme (dimension, poids, solidité), pour l'intégration de l'appareil dans le drone d'autre part.
En terme de performances et de qualité brute, les appareils de type Reflex sont les
meilleurs (résolution capteur élevée, optique de qualité, capteur plein format...), cependant leur
poids et volume demeurent actuellement encore trop élevés et grèveraient de manière
rédhibitoire les performances du drone (poids, aérodynamisme donc : autonomie, endurance,
maniabilité, etc...). Cependant les APN compacts ont évolués de manière importante et des
modèles quasi-professionnels, à optique interchangeable et grand capteur (APS-C13 de la société
Sony, notamment) sont apparus, concurrençant directement, en termes de qualité et
performance les APN reflex, tout en permettant un gain de poids et de volume remarquable.
Le graphique ci-dessous (figure 15) montre l'intérêt d'un grand capteur et notamment
l'intérêt du capteur APS-C qui offre un ratio 3/2, comme le 24x36, et non 4/3, ce qui est plus
intéressant pour une utilisation photogrammétrique. En effet, en mettant la grande longueur
perpendiculairement à l'axe du vol, l'impact sur la largeur de fauchée est plus important. Les
clichés seront pris à une fréquence plus élevée mais le nombre de bandes, donc d'allers-retours,
effectués par le drone seront réduits et le plan de vol sera ainsi optimisé (Surface fauchée
maximale pour distance et temps de vol minimaux). Contrairement aux capteurs plus petits qui,
pour les hautes résolutions, engendrent une taille de photosites si fine qu'ils sont souvent
inexploitables à 100%.
13
Advanced Photo System type Compact
30
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Cela nous permet de calculer l'équivalence en distance focale par rapport aux capteurs
24x36 mm² : Pour le 10 mm, l'équivalence est de 10x1,53 = 15,3 mm et pour le 16 mm, elle est de
16x1,53 = 24.5mm.
De plus, la réglementation concernant l'utilisation des drones impose des hauteurs de vol
maximales (50 ou 150 m). Le drone étant limité en autonomie, la surface fauchable par vol est
donc directement liée à l'angle d'ouverture de l'objectif, car l'on fera moins d'allers-retours sur
une zone donnée en fauchant large qu'en fauchant étroit. Un objectif grand-angle est donc à
privilégier afin de satisfaire à ce besoin, au détriment de la résolution, pour une hauteur de vol et
un capteur donnés.
reste acceptable pour une résolution de 5 à 10 cm. Il faudra par contre veiller à ne pas trop
dépasser cette durée d'ouverture), tout en gardant une luminosité de l'image importante pour
avoir un contraste et un résultat exploitable. Pour ce critère, la taille de la matrice même - et pas
seulement sa définition - doit être nécessairement prise en compte : plus le capteur sera grand,
plus la luminosité captée sera importante, et donc la qualité du cliché. En partie pour les mêmes
raisons - vitesse de déplacement et pourcentage de recouvrement - il faudra tenir compte de
l'intervalle de temps entre chaque prise de vue. En poussant même jusqu'à la prise en compte du
vent, étant donné que la constante de vol sera plus une vitesse air qu'une vitesse sol14 !
14
Voir Chapitre 1-4.2 concernant les informations de vol des aéronefs.
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Le cahier des charges impose, pour le récepteur GNSS une précision centimétrique, la plus
fine possible, ainsi qu'un poids le plus faible possible pour l'implémentation dans le drone.
Le besoin de précision a lieu lors du post-traitement des images. Ainsi, il n’est pas
nécessaire de recourir à des méthodes GNSS temps réel. S'il n'en est pas besoin, nous nous en
passerons volontiers car ces méthodes imposent des contraintes supplémentaires liées à la
communication en temps réel entre la base et le mobile et l'impossibilité éventuelle de liaisons
radio dans certaines zones (montagnes, proximité de lignes à haute tension, de transformateurs,
etc...). De plus existe-t-il de potentiels risques de perturbations et d’interférences pouvant fausser
les valeurs de l'instrumentation ou les données de contrôle, tous ces éléments transitant
également par onde. S'affranchissant des méthodes temps réel, nous limitons les risques et
garantissons l'autonomie de l'utilisateur. De plus, les méthodes utilisant le post-traitement sont
toujours plus précises que leurs homologues temps réel, car le fait de traiter les données en
différé permet de s'affranchir de certaines erreurs susceptibles d'intervenir et potentiellement
indétectables et incorrigeables sur le fait.
En temps réel, il est cependant nécessaire d'avoir un contrôle permanent du drone durant
toute la durée de sa mission, dès lors qu'il est sous tension, et à fortiori du décollage à
l'atterrissage. Ce contrôle doit permettre, via la télémétrie, de surveiller le bon déroulement de la
mission. Le système d'autopilotage en a également besoin pour orienter le cheminement du
drone. Pour cela une précision métrique suffit et il n'y a donc pas besoin d'effectuer de mesures
différentielles, ni d'avoir un capteur de haute précision. Dès lors, deux choix sont possibles : soit
l'utilisation du même récepteur précis renvoyant en temps réel la position, de précision métrique,
à la station sol et au module d'autopilotage, soit ce dernier intègrera son propre récepteur.
Le cahier des charges ainsi retenu imposera l'utilisation d'un récepteur GNSS bi-
fréquence avec une antenne dont le centre de phase est de précision sub-centimétrique.
L'utilisation d'un récepteur compatible uniquement avec la constellation GPS peut suffire à
obtenir la précision voulue. Cependant nous veillerons à avoir un système compatible avec les
autres (GLONASS - Russe, Galiléo - Européen, Compass - Chinois) pour des raisons de redondance
satellitaire suffisante. Nous développerons d'avantage ce sujet, ainsi que la méthodologie devant
être employée dans le chapitre suivant. Enfin, nous veillerons à avoir un taux de rafraichissement supérieur
no
à 20 Hz (50 ms, soit à 80 km/h, un déplacement du drone de : ∗ 5 ∗ 10qg = 1,1 m), afin de pouvoir
i.j
interpoler la position du drone au moment précis de la prise du cliché, en admettant que ce dernier ait une
trajectoire rectiligne sur 0,05 s. (Seuls les tests permettrons de valider ou non cette hypothèse)
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Où : ea/ek = erreur d'angle ω (autour de l'axe x, roulis) ou ϕ (axe y, tangage)/ erreur d'angle κ
(autour de z : axe de lacet) ;
ero/erp : erreur résiduelle due à ω / à ϕ ; erop : erreur résiduelle cumulée selon ω et ϕ ;
erk=f(i,j) : erreur selon κ (fonction de la position du pixel dans la matrice avec (i,j) tels que pour
PPA, (i,j) = (0,0), en mm ) ;
ER : erreur résiduelle globale due aux imprécisions d'orientations angulaires externes
La formule générale de cette erreur (ER, ici en mètre) en fonction de la hauteur de vol (h), de la
distance focale de l'APN (F), des erreurs d'angle d'attitude(sur ω, ϕ et κ) ainsi que de la position du pixel sur
la matrice (donc sa distance avec le PPA) est : (démonstration en annexe 3)
z| |g + |||g ∗ tan κ
>A = ℎ ∗ u√2 ∗ tanw ω,ϕ x + ~
F
15
Plus d'info sur http://www.ferdinandpiette.com/blog/2011/05/le-filtre-de-kalman-etendu-principe-et-
exemple/
33
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m
ax in V)
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+ -
De
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Ca
Pr
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Vi
(Z
IS
D
Sony RX1R CMOS 24 1.70 482 0.6 35 45.8 154.3 1.00 100-1600 Full HD 28ips 2500 qualité capteur et optique, capteur plein format pas de grand angle, poids, prix
Sony NEX-7 CMOS, APS-C 24 1.11 516 0.6 24 56.3 225.0 1.80 100-800 Full HD 50ips 750 super qualité, grand angle éq 15mm possible fin de série
Sony HX-50V BSI CMOS 20 0.43 245 0.8 24 56.3 225.0 30.00 80-400 Full HD 50ips 272 qualité image 20Mpix et zoom 30x ! taille capteur
Sony RX100 II BSI CMOS 20 1.00 269 0.24 28 52.1 192.9 3.57 100-1600 Full HD 28ips 557 compact, qualité, capteur micro 4/3 lourd et zoom limité de série
Sony Alpha 5000 CMOS, APS-C 20 1.11 398 0.89 24 56.3 225.0 3.13 100-1600 Full HD 50ips 465 bonne perf, entièrement paramétrable qualité de l'optique de série
Sony Alpha 5000 CMOS, APS-C 20 1.11 494 0.89 15 67.4 360.0 1.80 100-1600 Full HD 50ips 1265 Ultra grand angle, capteur APS-C, 20 Mpix un peu lourd
Sony WX300 BSI CMOS 18.2 0.43 166 0.81 25 55.2 216.0 20.00 80-400 Full HD 50ips 215 bonne qualité d'image, bon zoom et léger taille capteur
Panasonic Lumix TZ40 BSI CMOS 18.1 0.43 198 0.81 24 56.3 225.0 20.00 100- 400 Full HD 60ips + nbreuses
270 réactivité,
possibilités
stabilisateur,"LEICA" lissage excessif
Panasonic Lumix TZ60 BSI CMOS 18.1 0.43 240 0.62 24 56.3 225.0 30.00 100-400 Full HD 50ips + nbreuses
400 réactivité,
possibilités
stabilisateur,"LEICA" lissage excessif
Ricoh GR CMOS, APS-C 16.2 1.11 245 0.38 28 52.1 192.9 1.00 100-1600 Full HD 50ips + nbreuses
590 capteur APS-C, focale fixe
possibilités grand angle limité
Tableau 6 : Extrait du comparatif justifiant la sélection de l'APN (Sources : Lesnumeriques.com et sites constructeurs APN)
A l'issu du comparatif (voir tableau 6), le Sony Alpha 5000 couplé à l'objectif SEL_10-18
semble être le bon compromis sur les rapports qualité/définition et poids/largeur_fauchée, avec
les caractéristiques suivantes : Capteur APS-C, 20 Mpix, ultra grand-angle équivalent à 15,3 mm,
intervalle de prise de vue inférieur à une seconde (0,89 s). Il dispose également d'une sensibilité
ISO réellement exploitable de 100 à 1600, essentiellement due à son capteur APS-C. Cela nous
permettra de régler l'ouverture du diaphragme sur une valeur faible de manière à améliorer la
netteté des images, malgré l'irrégularité possible du relief
34
Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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Une matrice de calcul (cf annexe 4), entièrement créée pour Hélicéo permet de mettre en
évidence le gain que permet l'objectif ultra grand-angle, par rapport à ce que promet la
concurrence. Hélicéo sera pour le moment le seul fabriquant de drone à proposer une fauchée de
prise de vue aussi large. Voici un extrait de ce tableur, pour une mission type de 2x3 km² de
surface avec un recouvrement longitudinal de 80% et transversal de 60 %, à titre d'illustration :
On voit que le temps de mission est largement plus faible (-36 %) et le nombre de photos
est divisé par 2,5 (ce qui correspond à une réduction de 61%) en passant de près de 5000 clichés à
moins de 2000 ! On passe d'une résolution de 4 à 6,4 cm (+ 60 %) ce qui reste une valeur tout à
fait acceptable.
Le tableur de planification de mission, dont est issu le tableau 7, est fourni en annexe 4.
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Cette méthode de calcul de position GNSS permet d'obtenir des coordonnées précises
jusqu'à 2 cm en (X,Y) et 5 cm en Z, par post-traitement, en respectant certaines conditions et
procédures. Le drone étant en mouvement, il sera nécessaire de pouvoir enregistrer les données
satellitaires à une fréquence suffisante afin de pouvoir ensuite interpoler de façon précise la
position du centre de perspective de l'APN, au moment précis de la prise de vue. La fréquence
d'échantillonnage doit donc être d'environ 20 Hz, car en dessous de 50 ms nous pouvons
admettre que le déplacement du drone est exactement linéaire et donc interpoler "exactement"
la position du capteur au moment précis de la photographie, entre 2 positions GPS (à 10 Hz : 2,2
m ; à 20 Hz : 1,1 m, etc...). Les tests en vol permettront de définir la fréquence d'échantillonnage
nécessaire du récepteur GNSS (10Hz, 20Hz, 50Hz, peut-être...).
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positionnée sur un point connu, afin de faciliter son rattachement. En cas d'impossibilité (pas de
point connu à proximité ou doute sur sa précision) il sera toujours possible d'effectuer le
rattachement par post-traitement via la méthode du NPPK16 entre la base et des stations du
RGP17. A l'international, l'on pourra prévoir d'exploiter la méthode PPP18 qui est une méthode
cinématique, temps réel, ne nécessitant qu'un seul récepteur. Cette méthode utilise des données
d'amélioration satellitaire, comme le WAAS ou le SBAS19. Elle est d'autant plus fiable et précise
que les observations sont moyennées sur une période importante, mais tout de même moins que
les méthodes différentielles classiques.
Le choix de la solution a été fait conformément au cahier des charges explicité au chapitre
II. Nous avons étudié les récepteurs GNSS de 3 marques : Trimble, Septentrio et Hemisphere.
Globalement les spécifications sont, aux choix du client et identiques d'une marque à l'autre, la
compatibilité avec les constellations existantes (GPS, GLONASS) ou à venir (Galiléo, Compass), la
précision du centre de phase de l'antenne, le format des données en sortie (NMEA pour le
positionnement temps réel et Rinex pour le post-traitement), et la nature (RS232) et le nombre de
ports de sortie, pour l'enregistrement et l'exploitation des données.
Ce qui a le plus guidé notre choix a été la contrainte de masse nécessaire pour
l'intégration dans le drone. En effet, au delà du récepteur (dont le poids
dépasse rarement quelques dizaines de grammes) l'antenne GNSS est à
considérer dans le bilan de masse. Ces dernières font couramment
plusieurs centaines de grammes, mais l'une d'entres elles sort du lot : il
s'agit de la solution PA300 de la marque Hemisphere (illustration ci-
contre), qui est un récepteur GNSS dont l'antenne est intégrée. Le centre de
phase est de précision centimétrique. L'ensemble ne pesant que 133g, alors
que le poids minimum d'une antenne de précision, seule, Figure 17 : Récepteur GNSS PA300 avec antenne intégrée
Sources : http://hemispheregnss.com
est de près de 200g (Trimble travaille actuellement sur
une antenne miniature qui ne pèsera que 120g). Il est bi-fréquence (L1, L2), compatible GPS,
GLONASS, et Galiléo, possède un taux d'échantillonnage de 20Hz, 2 sorties RS232. Il est
également compatible avec les techniques d'amélioration de positionnement temps réel SBAS
(précision jusqu'à 30cm) ce qui pourra être un plus appréciable pour la fiabilité du contrôle du
pilotage en mode automatique.
16
Network Post-Processing Kinematik : méthode de levé cinématique par post-traitement en réseau
17
Réseau GNSS Permanent
18
Precise Point Positioning : Positionnement de point précis
19
Systèmes d'amélioration de positionnement GNSS temps réel
37
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20
les IMU dérivant avec le temps, elles ne fournissent pas d'orientations absolues, mais une tendance
d'accélération angulaire
38
Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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Ainsi si nous n'utilisons pas de point d'appui, il est nécessaire de trouver une autre
solution afin d'effectuer les orientations externes qui permettront d'aboutir à un
géoréférencement direct des images de qualité.
Le GPS embarqué quant à lui permet de définir l'ordre de traitement des images, en plus
de donner l'échelle donc le géoréférencement des images.
Pour permettre cette procédure de travail, il faut bien entendu un logiciel de traitement
compatible avec les données en entrée, qui soit capable d'effectuer une corrélation automatique
sans point d'appui sol et sans données inertielles. Nous avons évalué plusieurs logiciels de
photogrammétrie dont Micmac21, Photomodeler22, PMS3D23, Photoscan24 et Pix4D. Nous avons
retenu ce dernier logiciel Pix4D, Suisse, qui permet de faire de la photogrammétrie rapprochée et
verticale, possède un support utilisateur efficace ainsi qu'un bon tutoriel en ligne. Son principal
défaut d'être entièrement en Anglais (support, tutoriel et mode d'emploi) et de ne proposer
aucun service en Français ce qui pourra être un frein pour l'utilisateur final confronté à d'éventuel
questionnement concernant le logiciel.
21
logiciel gratuit mais dont le fonctionnement est optimisé pour un environnement Linux d'où un manque
d'ergonomie sous Windows, sources : http://combiencaporte.blogspot.fr/2013/10/micmac-tutoriel-de-
photogrammetrie-sous.html
22
Logiciel de photogrammétrie rapprochée, typiquement pour obtenir des nuages de points d'objets proches.
N'est pas optimal pour de la photogrammétrie aérienne verticale : http://www.photomodeler.com/index.html
23
Très bon logiciel, mais nécessite le moteur graphique d'Autocad (Géomedia SA) pour fonctionner et ne sait
pas faire de corrélation automatique ce qui pour nous est rédhibitoire.
24
Logiciel de photogrammétrie rapproché, essentiellement. Il permet également la calibration automatique et
manuel des APN.
39
Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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La calibration consiste à déterminer les paramètres internes de l'appareil photo que sont
les coordonnées du centre de perspective (projection du point S sur la matrice du capteur (P), voir
figure 20, ci-dessous), la distance focale, ainsi que les paramètres de la distorsion due aux
imperfections des éléments de l'objectif (coefficients du polynôme de distorsion, radiaux
(K1,K2,K3) et transversaux (T1, T2)). Pour cela nous allons photographier un réseaux de cibles
connues précisément sur le terrain.
En connaissant les formules de passage des coordonnées d'un point M (X,Y,Z) vers les
coordonnées de son image m (x,y) sur le capteur (matrice de pixels), ainsi que les valeurs des
coordonnées de plusieurs points de l'espace, et mesurés dans l'image, nous pouvons en
déterminer les constantes de l'APN pour les mêmes caractéristiques de prise de vue (ensemble
[capteur + objectif] avec diamètre de l'ouverture et distance focale précis et identiques pour
chaque cliché).25
25
Plus d'information concernant la géométrie de l'image et les formules de projection :
http://fad.ensg.eu/moodle/course/view.php?id=314 (cours en ligne de Mme Laure CHANDELIER, ENSG)
40
Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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terrain avec précision. Le polygone idéal est un objet en 3 dimensions de Figure 21 : cible de
calibration géométrique
grande taille afin de pouvoir obtenir un recul suffisant de manière à se trouver
dans les mêmes conditions de prises de vue que celles envisagées. De la sorte, les paramètres de
prise de vue (focale, notamment) doivent être strictement identiques. Les points de ce polygone
doivent être régulièrement répartis dans l'espace et sur plusieurs plans. Idéalement, on dispose
de cibles types fixées de manière pérenne puis mesurées avec précision.
Le mur choisi est la façade Est du bâtiment où se trouvent les locaux de l'entreprise
Hélicéo. Ce mur est intéressant car il dispose d'éléments visibles pérennes et pointables assez
précisément tels que des angles de fenêtre, les coins des panneaux bétons, les angles de façade.
De plus, les piliers visibles au fond du parking permettent d'obtenir une différence de profondeur.
L'intérêt est également de disposer d'un mur fixe dans le temps (à moins que le bâtiment soit
démoli...) disposant de points caractéristiques ne nécessitant pas de positionner des cibles, et très
proches des locaux pour des questions pratiques.
Le relevé de points rayonnés est effectué par visées laser à l'aide d'un tachéomètre Leica
TCRP1201 et porte sur les points de l'image suivante :
Figure 22 : Mur de Calibration Hélicéo, croix violette : points levés (angles de fenêtres, de bloc béton ou pilier)
Les coordonnées calculées des points sont listées dans l'annexe 6, ainsi qu'un descriptif
plus précis de la procédure.
41
Mémoire de fin d'Études : Définition d'une Solution de Photogrammétrie par Drone Aérien
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On commence par photographier le mur sous différents angles puis l'on effectue un
assemblage des images après avoir éventuellement sélectionné les points d'appui relevés sur le
mur. Plus le nombre de points et la redondance d'informations seront élevés, meilleure sera la
qualité de la calibration. Quand à la précision de pointé nécessaire, il faut qu'elle soit cohérente
avec les besoins : ici le mur mesure 52.15 m de largeur, la largeur de la matrice est de 5456 pix. En
ayant un recul de sorte à ce que toute la largeur du bâtiment soit vue sur la largeur de la matrice,
la résolution d'un pixel sur le mur est donc de
kg.bk M
A= k•kj
= 0.00956 ≈ 1 @s/h F, ce qui doit correspondre à la précision de la
mesure puis du pointé sur les images à l'étape de calibration. A l'issue du traitement on obtient
un nuage de points du mur de calibration, ainsi que les paramètres de calibration de l'APN Alpha
5000 avec l'objectif 10 mm en mode focale fixe, mise au point à l'infini.
42
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La matrice du cap teu r (en vert) est de La correction géomét rique ob tenue Le princi pe d u ré-échantillonnage bi-
forme rectangulaire « parfaite ». On est effectuée en u tilisant les cu bique uti lisé est fiab le et permet la
peut remarquer un e défo rmation de co efficien tsd u polynôme de dis torsion transformation géométrique sans q u’il y ait
l’image (en noir ) en for me de b arill et, K1, K 2 et K3 qu i sont spéci fiques p our de per te d’info rmations notable.
représ entant un objet de forme une distance focale donnée. Elle Cepend an t, l’o n voit que les b ords
géométriq ue rectangul aire. permet de corriger la géométrie de deviennent des p ointes et une image étant
Ce d éfaut géométriq ue est dû à l’image par un ré-échantil lonnage de par défaut d e forme rectangulaire, un
l’imperfection d e l’ens emb le optique l’image de manière à ce que la recadrage (bordure rouge) est n écess aire
et à sa non prise en compte lors de la photo graphie soi t vraimen t la afin de ne cons erver que la partie de
prise et de l’enregistrement des projection d’un monde en 3D sur une l’image juste et explo itable, c’est-à-dire où
pho tos. matrice de pixels 2D, selon la for mule tous les pixels contiend rons des don nées
mathématique de la perspective géométriquement j ustes. En tou te rigueur,
co nique. la fiche de calibratio n finale du capteur
devra intégrer, et éventuellement pour
Le résultat donne une forme d ’image plusieurs configuration s (d istances
non régulière (la matr ice n ’est plus de focales ,, objecti f, capteur), la résolution
forme rectan gulaire) mais l’image a résiduelle du capteur. L’on voit sur le
une géométrie ju ste par rappo rt au schéma que le centre de l’image ne s ubit
monde réel. quasiment p as de mod ification
co ntrairement aux bord s où les pixels sont
étirés . De cette mani ère, la fines se du
capteur n ’es t plus la même s ur toute sa
surface et il pourra être néces saire de
déterminer d an s que lles proportions cette
dégradation a lie u.
Cette étape est soit réalisée directement par le logiciel de photogrammétrie utilisé, et
ainsi transparente pour l'utilisateur, soit elle sera à développer informatiquement, puis à intégrer
à notre solution, n'étant pas exclu qu'Hélicéo développe son propre logiciel de photogrammétrie
dans le futur. La gestion des déformations géométriques pour tous les clichés, préalablement aux
traitements photogrammétriques, devraient conduire à un gain sensible d'efficacité et de rapidité
de traitement pour le logiciel traitant ensuite la corrélation automatique.
43
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Par contre, étant donnée l'arrivée tardive (mi-Juin) de cette problématique, remettant en
cause le choix de l'Alpha 5000, aucun test présenté dans ce rapport n'aura été effectué avec
l'Alpha 6000, acquis le 21 Juin. Cependant, les procédures mises en œuvre sont bien sûr
extrapolables au nouveau matériel.
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- Valider la solution drone par survol et mesure d'un réseau de points connus
- Créer un gabarit de fiche de calibration type qui sera fourni au client avec chaque
appareil, indiquant, entre autres les performances de l'appareil en terme de précision. Chaque
fiche devra être effectuée avant la vente de chaque appareil, et avant/après le passage en
révision (cf annexe 10).
Le principe est de créer un réseau de points connus, relevable au sol par GPS (donc en
faisant attention aux occlusions : arbres, bâtiments, etc...) et dans l'optique qu'ils soient visibles
du ciel, par l'APN jusqu'à au moins 150 m de hauteur. On veillera donc que la représentation du
point au sol soit d'une dimension et présente un contraste suffisant pour pouvoir être pointé
manuellement de façon précise. Par exemple, si l'on veut une précision de pointé de 5 cm, on
essayera de prendre un point au sol au milieu d'un élément d'une taille 2 ou 3 fois plus grande. (la
résolution sol peut descendre autour de 5 cm) En pointant le centre de la tache visible du ciel, la
précision de pointé par rapport au sol sera ainsi de l'ordre de quelques cm.
La zone choisie est illustrée ci-dessous, avec en rouge, les croix des positions
approximatives des points levés ainsi que leur numéro. Le point RBF utilisé est la base gauche de
la droite jaune, qui ne sert qu'à donner une idée des dimensions de la zone, qui fera environ 2 km
par 1 km. 37 points ont ainsi été mesurés.
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comportait lui que 23 sites. Figure 26 : Plaque apposée sur tout point
géodésique IGN
Le GPS26 nous donne des coordonnées absolues dans le système géodésique WGS 84
(World Geodetic System 1984) avec l'ellipsoïde de révolution IAG GRS 80 comme référence. Il sera
nécessaire d'effectuer la conversion de coordonnées afin d'obtenir les valeurs en coordonnées
Lambert 93, système de coordonnées Français légal. Nous utiliserons pour cela le logiciel libre
Circé.
III.2.3 Création d'un réseau de calibration de la solution dronistique : levé GNSS par
méthode PPK
Le levé GPS a été effectué le 18-06-2014 à l'aide de 2 récepteurs GNSS bi-fréquence Leica
GPS System 500. Nous avons stationné la base sur le point RBF 4412204 situé au Nord de la
commune de Petit Mars. (fiche de la station en annexe 10) durant toute la durée du levé,
fractionné en 2 parties : une le matin, une l'après-midi. La base sera rattachée en Lambert93
grâce aux stations du RGP de Carquefou (CARQ) et de Châteaubriant (CHBR) située à
respectivement 11 km au Sud et 37 km au Nord. De cette manière nous pourrons évaluer la
qualité du rattachement par réseau RGP, étant donné que nous connaissons la position de la
station réelle.
Exploitation avec RTK lib après récupération des données GPS mesurée à la base et au
mobile, et conversion du format propriétaire Leica vers le format standard Rinex.
Démarche et calcul des coordonnées GPS des points (-> annexe 9). Traitement GNSS en 3
étapes :
1- Rattachement de la Base avec les stations RGP (méthode NPPK) : CARQ seul/CHBR
seul/CARQ+CHBR -> comparaisons des résultats avec les coordonnées réelles, conclusion.
26
Abus de langage courant signifiant : "récepteur GNSS". Historiquement le système GPS ayant été le 1er à
être opérationnel, et étant toujours le plus utilisé, la très grande majorité des récepteurs GNSS utilise le
système GPS. D'où cet abus de langage qui perdure dans la vie courante ("GPS" de voiture, de téléphone...)
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2- Rattachement du mobile avec la base comme pivot (PPK) : calcul et listing des
coordonnées, en fonction des distances des lignes de base.
3- Rattachement du mobile avec les stations du RGP (en utilisant la solution donnant le
meilleur résultat, vu en 1-) NPPK : calcul des coordonnées, et comparaison avec la méthode
précédente.
Une autre méthode de levé GNSS existe, il s'agit du "Precise Point Positioning"
(Positionnement Précis de Point ou PPP). Cette méthode est en pleine effervescence car elle
apporte aux méthodes courantes (RTK, NRTK, PPK et NPPK) quelques avantages dont le principal
est de ne nécessiter l'utilisation que d'un seul appareil d'où, réduction du coût d'exploitation,
indépendance vis-à-vis des réseaux permanents et affranchissement des liaisons GSM ou modem.
Cependant, après recherches sur le sujet, cette méthode n'est actuellement pas aussi précise que
les méthodes différentielles (de l'ordre de 10 cm au mieux contre 2 à 3 cm par post-traitement en
différentiel). C'est pourquoi durant ce stage nous n'aurons pas approfondi cette méthode. Le but
du mémoire n'étant pas d'effectuer des approfondissements sur le fonctionnement de toutes les
méthodes, mais la mise en œuvre de la meilleure solution exploitable pour notre solution drone.
Cependant, cette méthode pourra éventuellement être utilisée pour rattacher la station
de base GNSS dans le cas où cette dernière serait dans une zone totalement dépourvue de réseau
de stations permanentes et où il ne soit pas possible de la stationner sur un point connu fiable, ce
qui peut être un cas courant dans de nombreux pays.27
27
Plus d'info sur cette méthode : lire l'article de la revue XYZ N°138, p41 à 49.
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- Station mobile de contrôle : permet le suivi en temps réel des caractéristiques du vol, de
l'état du drone et de l'avancement de la mission grâce aux informations de télémétrie (voir §
I.4.3). Elle est également reliée à la base GNSS servant de pivot pour la mission dont elle effectue
l'enregistrement des données d'observation. Via cette station nous contrôlerons les étapes
d'initialisation, la vérification du GDOP de la base (pivot) et du mobile (drone) GNSS.
- Récepteur GNSS base "pivot" : il s'agit d'une antenne GNSS fixe durant toute la durée de
la mission. De préférence positionnée sur un point connu, elle peut également être rattachée par
post-traitement, soit en NPPK si des réseaux sont disponibles, soit en PPP dans le cas contraire,
avec une précision moindre dans ce cas.
La solution n'ayant pu être obtenue dans le délai imparti, et les contretemps dus aux
problèmes techniques liés à l'APN (alpha 5000) ont fait que ces tests n'auront pu être effectués.
Sera décrite dans les lignes qui suivent, la procédure de vérification du fonctionnement de
l'instrumentation de la solution drone finale, étape préalable à la calibration en vol.
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L'utilisateur peut donc prévoir à l'avance la durée de son vol, et s'assurer qu'elle est
compatible avec l'autonomie de son appareil. Tous ces éléments devront être implémentés dans
le programme d'autopilotage afin d'être transparents à l'utilisateur, ce dernier pouvant y avoir
accès. Le programme traitera également les données de télémétrie, et les alertes nécessaires au
bon déroulement de la mission, décrites au Chapitre I. Actuellement il s'agit d'une solution
existante via le logiciel Mission Planner (cf quelques illustrations de la planification de mission
annexe 11). Ce logiciel est libre mais n'est pas très efficace et présente divers défauts
ergonomiques. C'est de lui que seront définies toutes les positions GPS de prise des clichés.
Le point stationné par le pivot GNSS sera le point géodésique N° 4412204 du RBF. Se
trouvant dans une zone dégagée, donc de qualité pour la réception des satellites, nous
implanterons à quelques mètres de là le trièdre support du drone. Nous démarrons l'initialisation
de ces 2 appareils (récepteurs GNSS) puis nous installons la station de contrôle à proximité, de
préférence dans une zone ombragée pour assurer le confort de l'utilisateur. Si l'on imagine la
station comme étant une table pliante ergonomique avec siège intégré, nous pourrons également
prévoir en option la présence d'un parasol. L'utilisateur suivra, sur un écran d'ordinateur portable,
l'avancement de la mission, et devant l'importance de ces informations, il est crucial de prévoir un
système complet où l'utilisateur n'aura pas de problème pour visionner les éléments, donc il faut
fournir les moyens de s'affranchir des reflets lumineux de quelque sorte qu'ils soient.
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La base est reliée de manière filaire à la station, et le drone communique par onde.
Cependant, pour des questions de fiabilité et d'efficacité, toutes les données
photogrammétriques du drone (photos et observations GNSS) sont enregistrées dans ce dernier
et ne transitent pas par onde. Une fois l'initialisation des récepteurs validée, on peut démarrer la
mission, en cliquant sur le bouton "Démarrer mission" :
- démarrage d'un compte à rebours visuel et sonore de 10 s que l'on peut interrompre à
tout moment. Cela permet à l'opérateur de surveiller le bon déroulement.
- Dès que le drone dépasse 2 m de hauteur (environ 1 s), les turbines commencent à
ralentir, pour stopper l'accélération, mais continuent de compenser le poids du drone.
- Le drone effectue donc sa mission de prise de clichés sur toute la zone. L'ordre de
déclenchement des clichés est envoyé par le contrôleur intégré au drone, de façon automatique,
connaissant sa position approximative grâce au positionnement GNSS temps réel.
Une fois cela fait, il désactive la propulsion du drone mais n'éteint pas l'instrumentation :
il repositionne le drone sur son support tel qu'il était dans sa position de départ et le laisse
observer les satellites quelques instant avant d'achever la mission.
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Les données acquises sont les observations brutes GNSS de la base et du drone ainsi que
les clichés. Le post-traitement consistera à effectuer les opérations suivantes :
- détermination des coordonnées de la base, par méthode NPPK ou PPP (facultative, si elle
est stationnée sur un point connu)
- création du fichier de positionnement précis des clichés par interpolation (cf § II.4)
- Traitement des données via Pix 4D (cf annexe 7) et obtention du nuage de points, MNS,
et de l'orthophoto.
- Manuellement on pointe ensuite sur le nuage de points, les points connus de la zone de
calibration : ce ne sont pas des points d'appui mais bien des points de contrôle dont le but est de
déterminer la précision effective de la solution photogrammétrique. A l'issus, on rempli le second
tableau de la fiche de calibration Hélicéo (cf annexe 10) et l'on obtient la précision.
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Conclusion
Ce TFE aura été pour moi une expérience unique et très enrichissante !
Tout d'abord, l'entreprise m'accueillant étant en cours de création lors du début de mon
stage (l'immatriculation officielle a eu lieu le 18 Mars 2014) j'ai eu la chance de pouvoir vivre en
direct l'histoire passionnante qu'est la création d'entreprise, étant le premier "employé" de
l'entreprise. M. BAUDET, son PDG, m'a également fait confiance à de nombreuses reprises en me
consultant pour certaines questions techniques ou pour me faire rencontrer des intervenants
externes (fournisseurs, industriels...) ou assister à des salons. Ces témoignages de confiance à
mon égard ont été pour moi très gratifiants, et je l'en remercie encore.
Ensuite, ce stage m'aura permis de mettre mes compétences au service d'une entreprise
dont le cadre d'activité m'intéresse beaucoup, ayant depuis très jeune une passion pour le
modélisme et un intérêt particulier pour les aéronefs volants. Et qui plus est recoupant nombre
de domaines d'activités de ma formation initiale.
Il m'a, par là-même, permis de montrer mes capacités techniques de futur ingénieur-
géomètre et mon savoir faire autour d'une variété de domaines importante (levé topographique
de précision, relevé et traitement GNSS, traitement et principe photogrammétriques,
approfondissement de notions aérodynamiques et de pilotage), ayant dû, en l'occurrence,
effectuer mes recherches et mes travaux topographiques et photogrammétriques de manière
totalement autonome, étant le seul topographe de l'entreprise.
En ce qui concerne les objectifs à atteindre, le résultat conduit à une solution qui n'a pas
encore pu être testée ! Les 20 semaines consacrées à la mission, entre autres, de définir une
solution de photogrammétrie par drone aérien ne nécessitant pas l'utilisation de point d'appui,
ainsi que d'expliciter des protocoles de contrôle et de validation, auront été intenses mais le
résultat correspondant à l'attente de mon maitre de stage a tout lieu de me satisfaire et j'ai hâte
de suivre et de participer à la suite de ce travail. Il ne reste plus qu'à finir d'acquérir tous les
éléments constitutifs de la solution, à les interfacer et à mettre en œuvre le système
d'autopilotage. A cette issue, les premiers tests pourront être effectués et leurs résultats me
permettront de finaliser la mise au point de la solution. Dans cette optique j'aurai la chance de
pouvoir continuer sur le sujet étant donné que M. BAUDET m'a offert la possibilité d'intégrer
l'entreprise à l'issue de mon stage.
Merci à tous de votre lecture, m'excusant par avance des éventuelles imperfections sur le
fond ou la forme que je m'efforcerai de corriger si besoin.
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Bibliographie
Drones :
http://dronologue.fr/category/applications-civiles/topographie-applications-civiles/
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Aviation-et-developpement-durable,7307-.html
http://homepages.laas.fr/bvandepo/wiki/doku.php?id=descriptionmanta
Le Précis du Pilote ULM et Avion léger, Thierry du Puy de Goyne, Yves Plays, Patrice Barcouda,
224p, Juil 2003, édition Cépaduès ;
La réglementation ULM - Pilotés et Télépilotés : Drones, Daniel Casanova et Patrick Vacher, 132p,
Déc 2013, édition Cépaduès ;
400 Questions, Pilotes ULM et Drones, Thierry Gobert, 171p, Déc 2013, édition Cépaduès
Site internet :
http://ulm-acupt.com/qcm/qcm.html
http://fly.azur.free.fr/FlyAzur-QCM.html
http://www.etampes-formation-ulm.com/qcm/
http://www.airshoot-technologie.com/contents/fr/d66_reglementation-drone.html
http://blogs.univ-tlse2.fr/archeodrone/photogrammetrie-par-correlation-dense/
Photogrammétrie :
http://www.pms3d.com/Telechargement-fr.htm
https://support.pix4d.com/categories/20101483-Knowledge-Base
http://combiencaporte.blogspot.fr/2013/10/micmac-tutoriel-de-photogrammetrie-sous.html
https://sites.google.com/site/ltgefi/basedocs/linformatique-de-a-a-z/forme/acquisition-d-image-
par-analyse-de-flux-video/de-la-deuxieme-a-la-troisieme-dimension#TOC-parametres
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MOBILE MAPPING SYSTEMS – STATE OF THE ART AND FUTURE TRENDS Dr. Klaus Peter Schwarz and Dr. Naser El-Sheimy
2005
IMU/GNSS :
http://www.safran-group.com/site-safran/defense/defense-
aeronautique/modernisation/avions-54/)
http://igscb.jpl.nasa.gov/
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Annexe 8 : Levé de la zone de calibration par GPS ; méthodologie et mise en œuvre ...................67
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Le Diplôme suivant est délivré pour un résultat à l'examen supérieur à 90%. Il est
nécessaire afin de pouvoir donner des cours d'instruction théorique en étant reconnu par la
DGAC. (càd : formation agréée DGAC)
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(1) : ERω = h * tan ω,or est petit, d'où : tan ω = ω , soit : ERω = h * ω
ϕ = ω , soit : ERϕ = h * ω = ERω, on posera : ω,ϕ =
ω
(2) : ERϕ = h * tan ϕ or ϕ = ω
…†κ :
(4) : tan eκ = ‡ avec D = ‰ ∗ z| |g + |||g, où D est la distance sol (m), (i,j) la
position du pixel sur la matrice (mm²), F est la distance focale (mm) et h la hauteur de vol
(m)
:
>Aκ = ∗ z| |g + |||g ∗
‰
(4) <=> κ
On souligne que l'erreur résiduelle selon Kappa est fonction essentiellement de la
position du pixel sur la matrice par rapport à l'image du nadir.
(5) : >A = >Aω,ϕ + >Aκ est l'erreur maximale que peut atteindre la position
horizontale (X,Y) du point au sol déterminée à partir d'une prise de vue aérienne et des
valeurs d'orientation externe données par l'instrumentation de bord (valeurs IMU
d'attitude), soit :
:
(5) <=> >A = √2 ∗ ℎ ∗ tanw ω,ϕ x + ‰ ∗ z| |g + |||g ∗ tan κ
z| |f e|[|f ∗186 κ
<=> >A = ℎ ∗ Š√2 ∗ tanw ω,ϕ x + ‹
‰
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Point X Y Z Gi Dh
001a 1021.998 4971.626 115.607 158.0153 35.903
002 1021.812 4972.91 109.526 156.8447 34.78
003 1021.807 4972.911 106.162 156.8505 34.776
004 1021.795 4972.907 102.646 156.8716 34.772
005 1014.827 4972.899 109.523 168.1306 30.891
006 1014.816 4972.894 106.16 168.1544 30.891
007 1014.817 4972.892 102.642 168.1541 30.893
008 1008.542 4972.842 102.649 180.6 28.47
009 1008.534 4972.842 106.165 180.6162 28.467
010 1008.532 4972.838 109.526 180.6231 28.471
011 1003.779 4972.863 109.497 191.1912 27.399
012 1003.783 4972.865 106.163 191.1821 27.397
013 1003.783 4972.866 102.647 191.1813 27.396
014 996.545 4972.85 102.642 208.0571 27.369
015 996.546 4972.846 106.157 208.0555 27.373
016 996.545 4972.843 109.533 208.0568 27.376
017 990.536 4972.833 109.533 221.3409 28.769
018 990.543 4972.831 106.16 221.3238 28.768
019 990.546 4972.827 102.648 221.3165 28.77
020 984.544 4972.813 102.646 232.9096 31.273
021 984.538 4972.811 106.155 232.9176 31.278
022 984.537 4972.81 109.534 232.9179 31.279
023 978.541 4972.792 109.533 242.5142 34.653
024 978.543 4972.803 106.163 242.5234 34.642
025 977.754 4972.804 102.613 243.6475 35.136
101 1020.47 4972.906 112.184 158.809 33.957
102 1018.97 4972.905 112.186 161.1154 33.076
103 1017.467 4972.901 112.188 163.5505 32.24
104 1015.965 4972.898 112.188 166.1095 31.455
105 1014.466 4972.895 112.188 168.7899 30.724
106 1012.964 4972.886 112.189 171.6074 30.053
107 1011.465 4972.88 112.184 174.5379 29.444
108 1009.964 4972.875 112.186 177.588 28.898
112 996.898 4972.84 112.193 207.24 27.337
113 995.406 4972.834 112.194 210.6651 27.552
116 990.908 4972.83 112.195 220.5583 28.651
117 989.399 4972.824 112.19 223.6779 29.17
118 987.896 4972.82 112.19 226.671 29.754
119 986.395 4972.817 112.192 229.5419 30.397
120 984.9 4972.816 112.194 232.2792 31.097
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Vues sous Autocad des points relevés : (dans l'ordre : de face, de dessus, perspective)
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5°)
6°)
1°) M enu : Project -> New Project… (ctrl +N)
2°) Sélection du typ e de travail photogrammétrique : Nadirale ou Obliqu e
Choi x du no m du p ro jet et du l ieu de des tinatio n
« Next »
3°) Sélection des images consti tutives du p ro jet : « Ad d images » - Sélection – « Ouvrir »
« Next »
4°) Choix d u système de co ordonnées dans leq uel sont géo référencées les images
5°) Ch oix éventuel du fi chie r de géo référencement des images
6°) Choi x du fichier de cali brat ion de l ’ap parei l photographi que
« Next » - « Fini sh »
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Traitement : Création du nuage de poi nt,
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de l’O rthomosaïque et du MNS
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8°)
9°)
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La méthode GNSS par post-traitement PPK a été utilisés pour ce levé. Le but est d'obtenir
les coordonnées précises du réseau de points que nous utiliserons plus tard pour la calibration du
drone, puis pour l'évaluation de sa précision. Faute de disposer d'un récepteur GNSS fournissant
des données dans un format standard (RINEX28), et ne possédant pas le logiciel payant (en
l'occurrence Leica Géo Office, (LGO) ) permettant de traiter les données. J'ai en vain essayé de
traiter les données avec le logiciel gratuit RTKlib ainsi que de les convertir via le convertisseur
Rinexpresso. N'ayant pas eu le temps de revenir faire ce traitement à l'ESGT avant l'issue du rendu
de ce mémoire, je me contenterai donc de décrire ici la méthode et le principe du travail.
Nous disposons d'une base et d'un mobile bi-fréquence de type Leica System 500. La base
sert de pivot et est stationnée avec précision sur le point géodésique N° 4412204 du RBF (cf
annexe 9). On effectue l'enregistrement des observations brutes de la base et du mobile une fois
leur période d'initialisation achevée avec une fréquence de 1Hz sur L1 et L2.
Pour la base, l'enregistrement des données est continu sur toute la période d'observation.
Nous contrôlons et notons tous les quarts d'heure, le nombre de satellites visibles et le cas
échéant calculés sur L1 et sur L2 (si différents), ainsi que la valeur du GDOP. Pour le mobile,
l'enregistrement se fait par séquence de 30 s minimum, stationné sur le point, après vérification
d'un GDOP <3 et d'une réception d'au moins 6 satellite sur L1 et L2. Un peu d'attente s'avéra
parfois nécessaire. Parfois également, à cause des occlusions, ces prescriptions n'auront pu être
atteintes, et les points en questions auront donc été abandonnés. L'essentiel n'étant pas le
nombre de points levés mais leur qualité (précision, visibilité et pérennité).
a) On récupère les données des stations permanentes. Nous utiliserons les stations du
RGP, étant un réseau d'utilisation libre (fourni par l'IGN) : "http://rgp.ign.fr/DONNEES/diffusion/",
on précise : l'intervalle de volume des données (début fin d'observation) et leur type : ici GPS seul
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Description du format RINEX 2.10 : http://rgp.ign.fr/DONNEES/format/rinex.php
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L1+L2. Nous utiliserons les stations de Carquefou (CARQ) et de Châteaubriant (CHBR) située à
respectivement 11 km au Sud et 37 km au Nord.
c) Comparaison avec les coordonnées réelles du point levé grâce aux coordonnées
ETRS89, indiquées sur la fiche de station. Conclusion et validation le cas échéant.
2° Rattachement du mobile avec la base comme pivot (méthode PPK) : traitement via LGO
sur le même principe. Calcul et listing des coordonnées, en indiquant les distances des lignes de
base (ldb) pour chaque point.
3° Rattachement du mobile avec les stations du RGP (méthode NPPK) : calcul des
coordonnées, et comparaison avec la méthode précédente.
- Numéros des points (37 points levés) - (X,Y,Z)2° - (X,Y,Z)3° - écart obtenu (DX,DY,DZ) -
distance ldb -
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4ème étape : illustration du plan de vol, de la position de prise des clichés, avec
illustration de l'emprise des cliché sur la zone. Possibilité de paramétrer les éléments à l'aide des
différents onglets :
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RESUME
Mots clés : photogrammétrie, drone, MNS, APN, capteur, GNSS, perspective, géoréférencement
direct
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SUMMARY
Photogrammetry is a methodology which uses the characteristics of reproducing the parallax for the
relief, so the third dimension. UAVs allow boarding instrumentation via an air carrier. The coupling
of these two concepts gives the idea of photogrammetry by drone.
In this thesis, will be presented the arguments leading to the achievement of an effective drone
vector, and all the methodology needed for the performance of the solution. From protocols choice
of instrumentation to the validation of the solution, through all procedures for individual validation,
implementation and control. All leading to dronistique operatively photogrammetry solution,
dispensing with the use of ground control point and control their behavior using a dedicated
protocol. This internship was made in the context of entrepreneurship.
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