Marketing Bancaire 1
Marketing Bancaire 1
Marketing Bancaire 1
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, COMMERCIALES ET DES
SCIENCES DE GESTION
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE GESTION
Sujet
MANISSA
Liste des tableaux
Graphique N°2 : Evolution des actifs liquides du secteur bancaire 2014-2018 ........................... 53
Graphique N°13 : Répartition de l’échantillon selon leur avis sur la qualité des services .......... 68
Graphique N°15 : Répartition de l’échantillon selon leur pensée à changer de banque .............. 70
Graphique N°18 : Répartition de l’échantillon selon la durée de la relation avec la banque ....... 71
Graphique N°21 : Répartition de l’échantillon selon leur avis sur les taux d’intérêt ................... 73
Graphique N°25 : Croisement entre les différents services de la banque et le statut juridique ... 75
Les banques occupent une place centrale dans le système économique dans chaque
pays, elles présentent l’un des principaux acteurs de financement. Institutionnellement, sont
considérées comme banques toute institution habilitée à effectuer des opérations de banque,
c’est-à-dire : la gestion de moyens de paiement, l’octroi de crédit et la réception du dépôt du
public. Economiquement ; les banques sont des intermédiaires financiers dotés du pouvoir de
création qui se traduit par la création de fonds. Les banques, pour apporter leur soutien aux
entreprises, elles proposent une panoplie de concours bancaires destinée à financer les besoins
liés au cycle quotidien de fonctionnement et d’exploitation de l’entreprise (crédit à court
terme) et les dépenses d’investissement (crédits à moyen terme et long terme). Le
financement a toujours été au centre des débats et des préoccupations des entreprises. Dans les
pays développés, plusieurs modes de financement ont été mis à la disposition des entreprises.
L’existence à la fois d’un processus de financement direct, qui relie les prêteurs et les
emprunteurs sur le marché de capitaux et d’un processus indirect, caractérisé par la relation de
financement intermédié, soulève la problématique traitant la justification de l’existence et du
rôle des banques dans le financement des entreprises. Néanmoins, l’intérêt de la relation
banque-entreprise s’inscrit dans un débat plus large que celui de l’existence des banques elles-
mêmes.
Les premiers travaux sur la relation banque-entreprise ont été initiés au début des
années cinquante dans un environnement marqué par le rationnement de crédit. L’entretien
1
Introduction générale
d’une bonne relation avec la banque a été considéré comme un facteur assurant la
disponibilité des crédits pour l’entreprise. Par la suite, les travaux de recherche s’intéressaient
particulièrement à l’existence d’une interaction entre la banque et ses clients. La relation de
dépôt semblait constituer une base de déploiement de la relation bancaire. Dans ce cas, la
banque offre des crédits, avec des conditions avantageuses, qu’aux clients avec lesquels elle a
déjà entretenu une relation, c’est-à-dire à ses déposants ou à ses anciens emprunteurs .En
outre, la banque et l’entreprise préfèrent maintenir une relation durable plutôt que de
maximiser des profits instantanés. Toutefois, certaines études ont abouti à des résultats tout à
fait contradictoires. La relation banque-entreprise peut s’établir indépendamment de
l’existence d’une relation préalable de dépôt
Objet de la recherche
L’objet de ce thème est d’analyser la relation qui existe entre la banque et sa clientèle
entreprise en d’en démontrer les caractéristiques.
Choix du sujet
Le choix de ce sujet n’est pas arbitraire, en plus de sa nécessite dans ces nouvelles
mutations économiques, les banques font partie de notre quotidien, donc un sujet d’actualité.
2
Introduction générale
Problématique
Hypothèses
H3 : La banque offre un service de qualité rendant les clients de plus en plus satisfaits.
Objectif de la recherche
L’objectif de notre recherche consiste à fournir des éléments d’analyse sur la relation
Banque-Entreprise. En d’autres termes l’objectif de notre mémoire est double : nous voulons
décrire d’une part, la notion de partenariat qui existe entre la banque et l’entreprise, et de
l’autre, nous comptons mettre l’accent sur les risques de crédits auxquels sont confrontées les
banques.
Méthodologie de la recherche
Afin de réaliser ce travail et de vérifier ces hypothèses nous avons adopté une
démarche méthodologique axée sur deux étapes : une approche théorique qui portée sur la
recherche bibliographique et documentaire corrélative à notre thème.
3
Introduction générale
Structure de la recherche
Pour essayer de répondre à notre problématique, notre travail sera scindé en trois
chapitres :
4
Chapitre 1
Cadre théorique de la recherche
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Introduction
Le marketing des services, qui était auparavant une petite niche académique occupée
seulement par une poignée de professeurs pionner, est devenu un secteur d’activité
d’envergure pour la recherche et la formation. Aujourd’hui, les services regroupent un vaste
champ d’activité allant des transports à l’administration en passant par le commerce, les
activités bancaires et assurances, l’hôtellerie, les services aux entreprises et aux particuliers, la
santé, l’éducation, etc. C’est pourquoi il est très important de mettre en place une stratégie
marketing pour les entreprises de service, afin de diminuer l’incertitude du client qui achète
quelque chose qui ne peut ni toucher ni voir.
Ce chapitre présente les fondements du marketing des services bancaires dans son
approche globale. Il est organisé en troissections, la première met en évidence les concepts
clés et les notions générales concernant la banque, la deuxième section porte sur les différents
services bancaires et la gestion des risques. Enfin, la dernière section parlera sur les notions de
marketing des services, le marketing bancaire, marketing relationnel et transactionnel.
La banque est un établissement de crédits ayant pour but principal de procurer des
services financiers à ses clients. Cette section consiste à définir la banque, son rôle et ses
fonctions, ainsi que ses types.
D'après le petit Larousse, le mot « Banque» signifie « une entreprise qui avance des
fonds, en reçoit les intérêts, escompte les effets, facilite les paiements par des prêts »1.
1
Dictionnaire Le petit Larousse 1989
2
MONNET, P. (2007). Technique bancaire-historique. P.2
5
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Le mot "banque" dérive de l'italien "banca" qui désigne un banc en bois sur lequel les
changeurs du Moyen Âge exerçaient leur activité.
Selon la Loi 90-10 relative à la monnaie est au crédit : « est considérée comme
banque, toutes entreprises ou établissements financiers qui effectuent à titre de profession
habituelle et principalement les opérations de réception de fons du public, les opérations de
crédit ainsi que la mise à la disposition de la clientèle des moyens de paiement et la gestion de
ceux-ci »3.
CHEHRIT K. définie la banque comme « une entreprise qui fait profession habituelle
de recevoir du public, sous forme de dépôts ou autrement, des fonds qu’elle emploie pour son
propre compte en opération d’escompte, en opération de crédit ou en opérations
financières »5
3
Loi 90-10
4
MONNIER, P., & MAHIER-LEFRANCOIS, S. (2010). Les techniques bancaires en 52 fiches (éd. 2). Paris:
Dunod. P. 03
5
CHEHRIT, K. (2003). Techniques et pratiques bancaires financières et boursières. Alger : Grand Alger Livres.
P. 142
6
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Il apparaît donc que la banque stricto sensu peut être définie par les quatre éléments
suivants6 :
- D’une part, la banque reçoit des fonds du public, à titre de dépôts ou autrement ;
- D’autre part, l’activité doit être assumée par la banque, ce qui exclut de la définition
les commissionnaires et courtiers ;
- En outre, la banque utilise les fonds reçus à des opérations variées, parmi lesquelles
toutes les opérations de crédit sont possibles ;
- Enfin, la banque dispose d’un monopole dans la réception des dépôts à vue ou à moins
de deux ans (ceci dans un but évident de protection des déposants).
DUPOY C. 1981 ; Quand à lui dit que les banques sont des entreprises et
établissements qui font profession habituelle de recevoir du public, sous forme de dépôt et ou
autrement des fonds qu'ils emploient pour leurs propres comptes en opérations d'escompte, en
opérations de crédits ou en opération financières.
Nous distinguons plusieurs, nous citons quelques rôles qui sont très importants :
La collecte des ressources est indispensable pour le fonctionnement d’une banque, elle
se fait grâce aux :
- dépôts des détenteurs de capitaux (Préteur ultime) utilisent pour son propre compte en
opérations de prêts aux emprunteurs ultimes ;
- dépôt dans les comptes d’épargne avec rémunération ;
6
VERNIMMEN, P. (1981). Gestion et politiques de la banque. Paris: Dalloz. P. 09
7
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
La loi 86/12 du 19 aout 1986 10 définit le crédit comme étant tout acte par lequel un
établissement habilité à cet effet met ou promet de mettre temporairement et à titre onéreux
des fonds à la disposition d’une personne morale ou physique pour le compte de celle-ci un
engagement par signature.
Les banques apportent aux agents économiques les crédits nécessaires à leurs activités
de consommation ou de production et on peut les classer comme suite :
En collectant des dépôts à plus ou moins long terme et en utilisant ces dépôts pour
consentir des crédits à plus ou moins long terme, les banques permettent la rencontre entre
une offre (dépôts) et une demande (crédits). C’est la fonction classique de l’intermédiation
bancaire.
La banque intervient souvent pour conclure des opérations soit pour le compte de ses
clients, soit pour son propre compte :
8
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Dans sa formule actuelle, l’activité bancaire peut s’analyser en quatre fonctions principales7 :
2.1. L’intermédiation
Une fonction centrale à un établissement bancaire est celle d’être l’gent des déposants
ou des épargnants. Ces fournisseurs de fonds délèguent implicitement à la banque l’autorité
d’investir leurs ressources dans des actifs financiers, notamment dans le crédit bancaire.8
Puisque « les crédits font les dépôts », nous les aborderons successivement dans cet ordre10 :
Le terme crédit doit être pris au sens large de crédit décaissé, engagement par
signature, mais également crédit-bail et locations assorties d’option d’achat.11
7
SIMON, C. J. (1994). Les banques. Paris: La Découverte.
8
MIKDASHI, Z. Les banques à l'ère de la mondialisation. Paris: Economica. P.
9
DE COUSSERGUES, S. (2005). Gestion de la banque : Du diagnistique à la stratégie. Paris: Dunod. P.
10
SIMON, C. J. (1994). Les banques. Paris: La Découverte. P. 58
9
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
On appelle crédits par caisse les crédits accordés par une banque autorisant un client à
rendre son compte débiteur. 12
Ce sont des crédits qui, à titre exceptionnel, ne sont pas assorti d'une garantie.
C’est un crédit à court terme qui répond à un besoin de trésorerie de courte durée
généralement une année. D’une façon générale, le total des crédits à court terme ne doit pas
dépasser 3 mois du chiffre d’affaire. Les règles prudentielles limitent le niveau du découvert à
15 jours du chiffre d’affaire. La durée du découvert est généralement inférieur à une année,
elle peut aller jusqu’à 18 mois pour certaines activités.14
Elle a pour objet de pallier mensuellement au décalage de courte durée entre les
recettes et les dépenses.
L’entreprise sollicite une facilité de caisse de sa banque lorsqu’elle doit faire face à
des dépenses et que les recettes seront encaissées quelques jours plus tard. Le crédit consenti
11
DE COUSSERGUES, S. (2005). Gestion de la banque : Du diagnistique à la stratégie. Paris: Dunod.
12
MONNIER, P., & MAHIER-LEFRANCOIS, S. (2008). Les techniques bancaires en 52 fiches. Paris: Dunod.
P. 286
13
CHEHRIT P. 154
14
Cours de Suretés et Garanties Bancaires. UFC. T-O
15
DEKEUWER-DEFOSSEZ, F. (1995). Droit bancaire. Paris: Dalloz.
10
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
est remboursé par les recettes attendues. Le compte du client évolue tantôt en position
créditrice et doit enregistrer obligatoirement chaque mois une position créditrice.16
- L’entreprise doit acheter un grand stock sur une courte période et vend le produit fini
durant toute l’année. Cette activité engendre des dépenses massives pour des rentrées
étalées sur une longue période ;
- L’entreprise qui fabrique pendant plusieurs mois des articles et qu’elle vend sur une
courte période (vêtements de saison, articles scolaires, parapluie…)
- Crédit relai : Le crédit-relais est un prêt à court terme pour l'achat d'un bien
immobilier. Il correspond à une avance sur la vente d'un bien immobilier qui va permettre
d'obtenir des liquidités afin de pouvoir financer la nouvelle acquisition.20
Ce prêt permet de financer l’achat d’un bien en attendant la vente d’un autre bien. La banque
va avancer sous la forme du prêt relais la somme correspondante (en général entre 70 et 80 %
du prix de vente du bien). Le prix est validé par une estimation d’un notaire et/ou d’une ou
plusieurs agences immobilières.
16
Cours de Suretés et Garanties Bancaires. UFC. T-O
17
CHEHRIT, K. (2003). Techniques et pratiques bancaires financières et boursières. Alger : Grand Alger
Livres. P. 150
18
DEKEUWER-DEFOSSEZ, F. (1995). Droit bancaire. Paris: Dalloz.
19
Cours de Suretés et Garanties Bancaires. UFC. T-O
20
BEGUIN, J. M., & BERNARD, A. (2008). L'essentiel des techniques bancaires. Paris: Eyrolles Edition
d'Organisation. P. 212
11
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
et les intérêts). Dans tous les cas de figure, le solde du prêt est remboursé in fine, c’est-à-dire
au moment ou la vente du bien est réalisée.21
On les appelle crédits spécifiques parce qu’ils financent un besoin spécifique de trésorerie,
soit les stocks ou le poste créances.
- L’escompte commercial : L’escompte est une opération qui consiste pour le banquier
à racheter à une entreprise les effets de commerce dont elle est porteuse (bénéficiaire final)
avant l’échéance et ce moyennant le paiement d’agios, le cédant restant garant du paiement. 22
L’escompte fait donc intervenir trois parties : l’entreprise bénéficiaire de l’escompte, appelée
le cédant, le débiteur de l’effet, appelé le cédé et le banquier qui est, lui, le cessionnaire.
21
MONNIER, P., & MAHIER-LEFRANCOIS, S. (2010). Les techniques bancaires : Pratiques, applications
corrigées. Paris: Dunod. P. 223
22
Cours de Suretés et Garanties Bancaires. UFC. T-O
23
BERNET-ROLLANDE, L. (2008). Principe de technique bancaire (éd. 25). Paris: Dunod. P. 292
24
Ibid P. 138 CHEHRIT
25
Cours de Suretés et Garanties Bancaires. UFC. T-O
26
Cours de Suretés et Garanties Bancaires. UFC. T-O
12
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
défaillance du débiteur. Le factor peut régler par anticipation tout ou partie du montant des
créances transférées.27
L’organisme bancaire ne procure pas les fonds, mais s’engage à rembourser celui qui
les avance au cas où le débiteur ne le ferait pas : c’est le mécanisme des cautions bancaires,
des avals…29
La perception des droits de douane afférents à des marchandises importées peut être
différée (ou même supprimée dans le cas de marchandises destinées à la réexportation) si
l’importateur fournit une caution bancaire.30
27
BEGUIN, J. M., & BERNARD, A. (2008). L'essentiel des techniques bancaires. Paris: Eyrolles Edition
d'Organisation. P. 260
28
MONNIER, P., & MAHIER-LEFRANCOIS, S. (2008). Les techniques bancaires en 52 fiches. Paris: Dunod.
P. 308
29
DEKEUWER-DEFOSSEZ, F. (1995). Droit bancaire. Paris: Dalloz. P. 70
30
DEKEUWER-DEFOSSEZ, F. (1995). Droit bancaire. Paris: Dalloz.
31
Cours de Suretés et Garanties Bancaires. UFC. T-O
32
MONNIER, P., & MAHIER-LEFRANCOIS, S. (2008). Les techniques bancaires en 52 fiches. Paris: Dunod.
P. 310
33
Cours de Suretés et Garanties Bancaires. UFC. T-O
13
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Ces cautions contiennent les cautions de soumission, les cautions de bonne exécution
et les cautions de retenue de garantie.
Cette caution signifie que d’une part (adjudication) le banquier garantit le sérieux de
l’entreprise adjudicataire et d’autre part (bonne fin) qu’elle est à même de mener dans de
bonnes conditions le chantier à sa fin.
Cette caution évite à l’entreprise de déposer des fonds en garantie lorsqu’elle se portera
candidate à l’adjudication.35
Les cautionnements bancaires sont prévus par divers dispositions de droit fiscal. Celle
qui s’applique le plus souvent concerne la T.V.A. Les commerçants qui consentent des délais
de paiement à leurs clients peuvent n’acquitter la T.V.A qu’avec un certain retard (jusqu’à 4
mois) ; à condition de souscrire des obligations cautionnées par un établissement bancaire. Il
existe aussi des cautions bancaires pour les impositions contestées, ou en matière
d’enregistrement.37
34
Cours de Suretés et Garanties Bancaires. UFC. T-O
35
BERNET-ROLLANDE, L. (2008). Principe de technique bancaire (éd. 25). Paris: Dunod. P. 310
36
BERNET-ROLLANDE, L. (2008). Principe de technique bancaire (éd. 25). Paris: Dunod. P. 311
37
DEKEUWER-DEFOSSEZ, F. (1995). Droit bancaire. Paris: Dalloz.
14
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
d’une caution bancaire. La banque se porte garant de son client à hauteur du montant de
l’impôt contesté dans l’attente d’une décision définitive.38
Le contribuable qui conteste des impôts ou des taxes doit les régler ou fournir des
garanties. La banque peut alors se porter caution avec les risques de ne pouvoir être toujours
subrogée dans les droits du Trésor.39
d. Les avals
Acte par lequel un tiers, distinct du tiré, du tireur et des endosseurs, garantit le
paiement à l’échéance d’un effet de commerce.41
Pour faciliter à son client soit la livraison de marchandises soit l’octroi de crédit par un
confrère, le banquier peut accepter (ou avaliser) un effet de commerce tiré par son client en
s’engageant de ce fait à payer à l’échéance. À cette date, le client assurera à son banquier la
couverture de l’effet par la somme prévue, ce dernier n’ayant pas en principe de décaissement
à effectuer.42
Le crédit documentaire est utilisé dans le monde entier comme instrument de paiement
dans les opérations de commerce international, pour garantir le bon déroulement des échanges
et de résoudre tout conflit d’intérêt entre l’acheteur et le vendeur ; or, le crédit documentaire
est une technique de paiement née spontanément des besoins de la pratique, il est régi tant
38
Cours de Suretés et Garanties Bancaires. UFC. T-O
39
BERNET-ROLLANDE, L. (2008). Principe de technique bancaire (éd. 25). Paris: Dunod. P. 310
40
BEGUIN, J. M., & BERNARD, A. (2008). L'essentiel des techniques bancaires. Paris: Eyrolles Edition
d'Organisation. P. 257
41
CHEHRIT, K. (2003). Techniques et pratiques bancaires financières et boursières. Alger : Grand Alger
Livres. P. 137
42
BERNET-ROLLANDE, L. (2008). Principe de technique bancaire (éd. 25). Paris: Dunod. P. 311
15
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
dans son principe que dans son fonctionnement opérationnel par les usages de commerce
international, auxquels les parties concernées décident de se soumettre sans intervention des
différentes législations internationales.43
Ce sont des crédits à moyen terme (2 à 7 ans) et long terme (plus de 7 ans) qui
financent les immobilisations de l’entreprise. Ils ont pour but de permettre aux entreprises et
aux professionnels de parfaire le financement de leurs investissements44 :
2.1.1.3. Le crédit-bail
- Conclut, sur l’indication d’une autre partie (le crédit preneur), un contrat dénommé le
"contrat de fourniture" avec une troisième partie (le fournisseur) en vertu duquel elle
acquiert un bien d’équipement, du matériel ou de l’outillage dans des termes
approuvés par le crédit preneur ;
43
BENOIT, F., & ANDRE, P. (2010). Le crédit documentaire. Paris: Vuibert. P. 216
44
BEGUIN, J. M., & BERNARD, A. (2008). L'essentiel des techniques bancaires. Paris: Eyrolles Edition
d'Organisation. P. 252
45
GERVAIS, J. F. (2004). Les clés du Leasing. Paris: Edition d'Organisation. P. 05
46
La convention internationale sur le leasing, signée à Ottawa, le 25.05.1988 est le résultat des travaux menés,
dés 1974, au sein de l’UNIDROIT (institut international pour l’unification du droit privé). En raison de
l’importance croissante que revêtait déjà le leasing dans la vie des entreprises ; le comité d’études constitué,
rédigea la convention qui fût signée en 1988. La France fût la première à la ratifier suivie de l’Italie puis le
Nigeria. La convention fut alors entrée en vigueur le 01.05.1995.
16
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
La collecte des dépôts est une mission essentielle des banques, elle représente un
enjeux considérable pour chaque établissement, car elle détermine pour chaque banque sa part
de marché, sa capacité à distribuer des crédits, sa trésorerie, son rôle sur le marché en tant que
prêteur ou emprunteur.48
Pour distribuer des crédits, les banques doivent disposer d’un montant équivalent de
ressources, qu’elles peuvent obtenir :
Mais saule la collecte rentre dans ce qui est généralement convenu de dénommé
l’intermédiation, même si cette conception doit être de plus en plus nuancée.49
Par moyen de paiement, on entend tout instrument permettant de transférer des fonds,
quel que soit le support ou le procédé technique utilisé.50
Ces moyens de paiement peuvent être classés à partir de certains critères notamment
en fonction de la nature physique de leur support. On parlera alors de support papier ou
classique, de support magnétique ou de support électronique, étant entendu que cette forme de
classification est loin d’être neutre par rapport à la stratégie des établissements financiers, et
par rapport au développement et à la banalisation des techniques informatiques et des
télécommunications.51
47
BRUNEAU Chantal, « Le crédit-bail mobilier », Edition banque, Paris, novembre 1999, page 83.
48
NARASSIGUIN, P. (2004). Monnaie, banque et banque centrale dans la zone EURO. DeBoeck.
49
SIMON, C. J. (1994). Les banques. Paris: La Découverte. P. 63
50
DE COUSSERGUES, S. (2005). Gestion de la banque : Du diagnistique à la stratégie. Paris: Dunod. P.
51
N'DAOU, M. (2008). Manuel des tehniques bancaires et financières. Paris: Séfi. P. 224
17
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Dans cette opération la banque est un bailleur et non pas un mandataire auquel des
avoirs sont confiés. Un certain nombre de vérifications doivent être conduites (identité,
domicile, capacité et nationalité) avant la formation du contrat. Le locataire se voit alors
confier une clef dont il est le seul possesseur et qui sera utilisée à chaque visite. Chaque visite
doit faire l’objet d’un enregistrement sur un registre. Pour mémoire, le contenu d’un coffre
n’est pas saisissable (saisie attribution, Avis à tiers détenteur).52
La banque va acheter ou vendre des devises (en monnaie fiduciaire) pour le compte de
son client. La banque pourra également proposer à son client des chèques de voyage, plus sûrs
que les espèces. Lors de la remise des chèques, la banque, après s’être assurée de l’identité de
l’acheteur, l’invitera à signer les chèques remis. Ces mêmes chèques doivent être contresignés
par le porteur une fois arrivés à destination. Le titulaire des chèques pourra également
formuler une opposition en cas de perte ou de vol.53
Les réformes de 1985 ont consisté à décloisonner non seulement les banques mais
aussi les marchés. Ceux-ci sont au nombre de trois principaux, en réalité fortement
interconnectés54 :
52
MONNIER, P., & MAHIER-LEFRANCOIS, S. (2008). Les techniques bancaires en 52 fiches. Paris: Dunod.
P. 68
53
MONNIER, P., & MAHIER-LEFRANCOIS, S. (2008). Les techniques bancaires en 52 fiches. Paris: Dunod.
P. 68
54
SIMON, C. J. (1994). Les banques. Paris: La Découverte. P. 68
18
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Le marché monétaire est désormais ouvert à tous les agents économiques qui peuvent
y intervenir pour se procurer des liquidités en y plaçant leurs disponibilités par l’acquisition
de ces mêmes titres ;
C’est le marché sur lequel n’interviennent que les banques et établissement financiers.
Les opérations s’y font en blanc (en compte) ou par pension ou escompte de papier (effets) ;
La banque intervient aussi sur le marché financier c’est-à-dire la Bourse des Valeurs
Mobilières : action et obligations.
La banque prend un énorme risque dans son activité. Cependant, la gestion des risques
au sein de l’entreprise est nécessaire pour éviter ou minimiser les pertes.
La gestion des risques bancaires correspond à « l’ensemble des outils, des techniques
et des dispositifs organisationnels qui permettent de mesurer et de contrôler les risques. »55
On distingue deux approches différentes dans la gestion des risques ; une première
interne portant sur les risques pris individuellement et selon leur nature (risque de crédit,
risque de marché, risque de liquidité...), quant à la seconde, elle est globale et constitue un
processus holistique, qui suppose une consolidation de tous les risques et la prise en compte
de leur interdépendance.
55
JoelBessis : « Gestion des risques et gestion Actif. Passif ». Édition Dalloz, Paris, 1995. P 01
19
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
La banque, durant l'exercice de son activité, rencontre de multiples risques qui peuvent
émaner de diverses origines.
Le tableau suivant, quantifié les risques bancaires selon leur nature, leur origine ainsi que la
manière dont ils se concrétisent.
Relations
Risque systématique Autrerisque détérioration du système bancaire
interbancaires
Source: établiparnousmême.
La lecture du tableau indique que les risques bancaires sont divers ainsi que
leurs origines et leurs concrétisations.
20
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Cette étape consiste à établir une cartographie des risques auxquels la banque est
confrontée. Cet exercice ne doit pas être limité dans le temps, vu les changements internes et
externes qui touchent le milieu bancaire et qui peuvent engendrer l'apparition de nouveaux
risques.
Elle consiste à quantifier les coûts associés aux risques identifiés dans la première
étape. La mesure du risque dépend de la nature de ce dernier, s'il est quantifiable ou non.
Lorsque les risques sont quantifiables comme dans le cas du risque de crédit et du risque de
marché, le concept le plus utilisé est celui de la Value-at-Risk. Dans le cas des risques non
quantifiables, une méthodologie objective est appliquée pour les estimer, à travers deux
variables:
Les techniques de gestion des risques visent principalement trois objectifs : éviter le
risque, transférer le risque, encourir le risque.
Cette étape consiste à mettre en œuvre la technique choisie, elle doit être réalisée par
une unité clairement désignée à cet effet, par exemple : la salle des marchés pour les risques
de marché, la direction des engagements pour le risque de crédit, ALM pour la gestion du
56
JoelBessis : Gestion des risques et gestion Actif-Passif des banques. Dalloz. Paris. 1995.. P 48
21
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Le principe fondamental de cette étape de gestion des risques est de minimiser les
coûts attribués à la mise en œuvre de la solution.
Le suivi permanant des risque est primordial, et ce afin de s'assurer que les stratégies
adoptées donnent des résultats optimaux. En effet, au fil du temps et selon les circonstances, il
se peut que les décisions initialement prises deviennent incompatibles avec la conjoncture et
de ce fait elles doivent être modifiées ou carrément remplacées.
Le marketing des services et créer pour aider l’entreprise a mieux vendre ses services,
subit une transformation radicale. il est passer d’une orientation produit/ services a une
orientation client. ce qui veux dire que le marketing des services d’aujourd’hui aide le client a
acheter et les entreprises a le suivre durant toutes la période d’achat et durant sa relation avec
l’entreprise .cette évolution a conduit a une multitude de définition du concept marketing des
services.
22
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
On peut le définir aussi comme suit « commercialisation qui ne concerne pas les bien,
mais les services et qui accorde une grande place a la qualité perçue des services offert» 58
Une autre définition peut s’ajouter « le marketing des services regroupe l’ensemble
des techniques et des outils du marketing qui permet la création et la commercialisation des
services qui assurent la satisfaction des consommateurs des services et donc d’adapter d’une
manière continue le service proposé aux besoins et désirs déterminés ».
Ils existent trois formes de marketing des services qui sont : le marketing interne,
externe et interactif.
Le marketing des services intègre une coopération étroite entre les marketeurs, les
managers opérationnels et les ressource humaines, justifiant ainsi la nécessité d’une certaine
transversalité dans les activités accomplies par chacun au sein de l’entreprise59.
Le marketing interne fait en sorte que tout employé et tout responsable adopte les
principes du marketing 60 . Il vise à former l’ensemble de son personnel dans l’optique de
lasatisfaction du client. Il ne suffit donc pas de créer un département marketing spécifique,
ilfaut mobiliser l’ensemble de l’entreprise à la pratique du marketing61.
Le marketing interne est aussi important, et même plus, que le marketing externe, car
il est inutile de promettre aux clients un excellent niveau de service si le personnel n’est pas
en mesure de l’assurer. De là, il nous convient de dire que le marketing ne réussit que si les
différents départements travaillent ensemble pour répondre aux attentes des clients, car le
57
CALLOT. P (2002), marketing des services : une construction sur les incertitudes de l’avenir, Edition : eska,
P.67.
58
Gilbert Rock et Marie Josée Ledoux, le service a la clientèle ,Edition de renouveau pédagogique INC Canada
2006,p.3.
59
LOVELOCK C, LAPERT D (2002), marketing des services, Paris, Edition : publi union, p.10
60
KOTLER et al, 2014, op cit, p.29 .
61
LENDREVIE, LINDON, LEVY (1999), mercator, paris, Edition: Dalloz, p.670.
23
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
personnel à tous les niveaux constitue l’essence même d’une organisation et leur implication
permet de mettre leurs compétences au service de l’organisation.
62
KOTLER et DUBOIS (1999), marketing management, Paris, Edition : publication, p.469.
63
KOTLER et DUBOIS (1999), marketing management, Paris, Edition : publication, p469.
64
MALAVAL P, BENAROYA C (2013), marketing bisiness to business, Paris, Edition :paerson, p.368.
65
LOVELOCK et al, 2014, op cit, p.376.
24
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Le marketing des services est complexe car il doit tenir compte des éléments suivants66:
Une deuxième définition a été faite par GOLVANT Yves, ce dernier définie le
marketing bancaire comme étant: « la conception, la mise en œuvre et la réalisation par une
banque de tous les moyens et les ressources, lui permettant de se fixer et d’atteindre de façon
rentable les objectifs de développement cohérent avec les souhaits et besoins de segments de
marché préalablement déterminé et sélectionné .»68
66
Nathalie VAN LAETHEM, « Toute la fonction marketing », Dunod, Paris, 2005. P.67.
67
BADOC Michel (2004), Réinventer le marketing de la banque et de l’assurance, Edition : Revue Banque, P.28
68
GOLVAN Yves (1998), Marketing bancaire et la planification, Edition : Technique, Paris, p.7
25
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Le marketing bancaire est définit de façon générale comme l’ensemble des actions
visant à adapter l’offre d’une banque aux besoins des consommateurs. Il concerne les actions
entreprises par les banques pour satisfaire les besoins de leurs clientèles et de ses objectifs de
rentabilité à court, moyen et long terme.
D’après les définitions que nous avons décidé d’adopter, nous pouvons affirmer que le
marketing bancaire ne peut être assimilé au marketing en général. Il constitue certes un
élément original de ce dernier tirant de lui sa philosophie et ses objectifs, mais se distingue
par une démarche et des outils spécifiques.
Le plan Marketing est un document qui conduit la société à poser les problèmes dans
leur globalité afin d’aider le décideur à analyser les diverses conséquences de ses choix et
permettre la coordination de ses activités. 69
L’utilité pratique d’un plan Marketing découle de la définition donnée dans ci-dessous,
il est élaboré pour le lancement d’un nouveau produit ou la commercialisation de produits
existants sur de nouveaux marchés. Son efficacité réside dans la cohérence et
l’interdépendance qu’il confère aux différentes décisions Marketing que l’entreprise est
appelée à prendre et qui se formule à partir d’une politiques constituant les outils du
marketing bancaire.
- Une synthèse d’informations sur lesquelles reposeront les principales décisions. Ces
informations permettent d’éclairer le problème et d’élaborer le pronostic de
l’entreprise. Ces informations concernent généralement, l’environnement, le marché,
la concurrence, le diagnostic interne, forces et faiblesses de l’entreprise.
- La détermination des objectifs, cible, etc.
- Le choix des stratégies des moyens : « le marketing-mix ».
69
Michel Badoc « Marketing Management pour la banque et l’assurance européennes »les Editions
d’organisation, paris 1986, p78.
26
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
70
MEIDAN (1996), dans ZOLLINGER M, LAMARQUE E (1999), marketing et stratégie de la banque, Paris
Edition : DUNOD, Paris, P29.
71
GOLVAN (1988), ZOLLINGER, LAMARQUE (1999) dans BENBIHI. Ouassila, la gestion de relation client
dans les banques Algériennes, mémoire Magister (2009), université d’ORAN, P23
27
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Le terme « marketing relationnel » a été utilisé pour la première fois par Berry dans
une Conférence sur le marketing des services en 1983 et a été identifié comme un processus
d'attirer, de conserver et de renforcer les relations avec la clientèle.72
Selon Evert GUMMESON «Le marketing relationnel est une interaction dans des
réseaux de relations».73
Selon Buttle (1996, 1-28) «le marketing relationnel représente la nouvelle phase dans
le monde du marketing… Lemarketing relationnel peutêtre décrit comme un outil de
gestion et de développement des relations à long terme entre un vendeur et un acheteur et qui
sont bénéfiques pour les deux côtés de l'interaction. MR souligne l'importance des clients en
les faisant se sentir spéciaux pour une entreprise.».
72
ZIDANE Karima, La valeur client de la perspective du marketing relationnel (Cas du secteur de la téléphonie
mobile en Algérie) , Revue ABAAD IQTISADIA , . UniversitéAkli Mohan Oulhadj, Bouira , Volume 7, numéro
01 ,2018, p279
73
Evert GUMMESON, Total Relationship Marketing, third edition, BH Elsevier 2008, p5.
74
P. KOTLER ,KELLER, MANCEAU ,Marketing Management, 16 èmeédition , Pearson 2018 , P23.
28
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Pour établir et maintenir une relation durable avec les clients, il faut :76
Les connaitre ;
Leur parler ;
Les écouter ;
Les récompenser pour leur fidélité ;
Les associer à la vie de l’entreprise.
Pour identifier les clients les plus profitable et agir dessus, il faut d’abord les
connaitre, la constitution d’une base de données est donc nécessaire, pour chaque client, il
faut collecter des informations sur ses identifiants, ses caractéristiques d’individu ou de foyer,
ses comportements (historique des transactions avec l’entreprise, tickets de caisse) et si
possible des variable complémentaires liées à ses préférence et attitudes. La base de données
doit être accessible à tous les niveaux de l’entreprise de manière à identifier le client et aussi
75
John EGAN, Relationship Marketing, Exploring relational strategies in marketing, Pearson, fourth edition,
September 2010 , p 34.
76
LENDREVIE.J LEVY LINDON.D , Mercator, 8 edition, Ed Dunod, Paris, 2006. P906.
29
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
pour l’enrichir en permanence avec les transactions réalisées de plus en plus souvent en multi
canal.
Toute la difficulté est de choisir le bon vecteur pour dialoguer avec le client : vaut-il
mieux leurs téléphone, leur envoyer un courrier, des mails ? Le seul conseil raisonnable a
donné, dans une optique de gestion de relation client, est de contacter chaque client a l’aide du
média qui lui convient le mieux, selon le principe qui veut que l’on s’occupe du client
d’abord, et du produit ensuite
Cela étant dit, il est nécessaire pour l’entreprise, pour rester à l’éprit du consommateur,
pour accroitre les ventes, pour fidéliser, d’essayer de développer les occasions de contact,
mais pas n’importe comment, l’entreprise doit mener une réflexion :
La communication entre l’entreprise et ses clients doit être interactive, cela signifie
que le client doit avoir les moyens de s’exprimer et questionner l’entreprise, l’entreprise doit
mettre en ouvre trois moyens :
77
Sébastien Soulez, la gestion de relation client, le marketing relationnel, L’extenso édition, Paris, 2008, p156.
30
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Des canaux d’expression et de dialogue avec la marque le plus souvent basés sur
internet : forum, formulaire de contact, commentaires dans le blog de l’entreprise, site
communautaire.
L’outil le plus utilisé et la carte de fidélité, si elle est associée à une puce, c’est à la
fois un outil de fidélisation et de collecte des données.
Quels sont les avantages de carte pour le client et pour l’entreprise ? Quelles sont les limites ?
Elle offre l’avantage d’être incitative pour les clients et d’accroitre sa fréquence de
visite et son panier d’achat.
Elle doit cependant être associée à une logique de segmentation et a des actions de
communication pour correctement fidéliser la clientèle.
Pour conserver les clients, il est inévitable de les connaître, stocker l’information dont
on dispose sur eux, l’analyser, l’enrichir, la mettre à jour et l’exploiter. Les bases de données
sont indispensables en appui d’un marketing efficace au service de l’action commerciale et de
la création de valeur dans l’entreprise
31
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
nouvelle niche dans un marché ; elle implique d'intervenir sur l'ensemble du processus de
marketing qu'il faut modifier et d'enlever le pouvoir qui est aux mains des directions des
ventes, des directions marketing et même… aux mains de l'agence de publicité. Pour pouvoir
s'occuper des clients individuellement, le marketing 1:1 requiert une approche intégrée dans
l'entreprise ; c'est la raison pour laquelle le 1:1 ne peut pas être simplement plaqué sur les
autres actions marketing. ».78
Le marketing par réseaux est le moyen le plus simple, efficace et rapide pour
développer les ventes de n’importe quelle entreprise, quels que soient ses produits, ses
services et sa taille. Car le MLM c’est d’abord l’histoire
d’un client tellement satisfait qu’il en parle à son entourage, sa famille,
ses amis, ses collègues…en suscitant leur curiosité pour tester ce produit. (Le marketing
viral).
Il s’agit encore recruter des CLIENTS DISTRIBUTEURS qui vont être rémunérés
pour partagerautourd’euxdesproduitsouservices. Ainsi les clients seront satisfaits tout en
améliorant la qualité de leurs vies, en appliquant la base suivante: «les clients de vos clients
sont aussi vos clients».
78
Jean-Marc Lehu, L’Encyclopédie du Marketing, Edition d’organisation, France, Paris, 2004, page 409.
79
Evert GUMMESON, Total Relationship Marketing, third edition, BH Elsevier 2008, p68.
32
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
80
https://www.secretsdemiel.com/blog/marketing-transactionnel-en-quoi-consiste-cette-technique-
marketing/#:~:text=Qu%27est-%20ce%20que%20le,un%20produit%20ou%20un%20service.
81
Idem
33
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Source : https://www.secretsdemiel.com/blog/marketing-transactionnel-en-quoi-consiste-cette-technique-
marketing/#:~:text=Qu%27est-%20ce%20que%20le,un%20produit%20ou%20un%20service
34
Chapitre I Cadre théorique de la recherche
Conclusion
Depuis la fin des années 70, la discipline du marketing des services s’est développée
autour d’un constat : les services différents des produits par plusieurs caractéristiques, ce qui
rend nécessaire la mise en place de stratégies et d’outils marketing spécifiques. Ce constat a
permis l’émergence d’un grand nombre de courants de recherche, et force est de constater
qu’à ce jour, la discipline est riche d’une imposante littérature.
Le marketing relationnel est un élément clé actuellement pour les entreprises, d’où le
fait de cibler, d’attirer, de retenir les clients, plus particulièrement les bons clients représentent
un facteur déterminent dans le succès de beaucoup d’entreprise.
35
Chapitre 2
Cadre méthodologique de la recherche
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Introduction
Dans cette section nous allons faire une présentation générale de la banque d’Algérie
ainsi que la BADR d’Azazga qui nous a accueilli pour la réalisation de notre enquête..
La Banque Centrale d’Algérie fut créée par la loi numéro 62-144 votée par
l’Assemblée constituante le 13 Décembre 1962, portant création et fixant les statuts de la
Banque Centrale.
Des aménagements furent apportés au cours des années 70 et le début des années 80.
La réforme du système financier, tant dans son mode de gestion que dans ses attributions,
devenait néanmoins impérative.
La loi n° 86-12 du 19 Août 1986 portant régime des banques marque l’amorce de la
refonte du système bancaire algérien.
C’est ainsi que la Banque Centrale recouvre des prérogatives en matière de définition
et d’application de la politique monétaire et de crédit, en même temps qu’étaient revus ses
rapports avec le Trésor Public.
36
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
La loi confère ainsi une large autonomie, tant organique que fonctionnelle à la Banque
Centrale, désormais dénommée Banque d’Algérie.
Le Gouverneur est nommé par décret présidentiel, les trois Vice-gouverneurs sont
nommés dans les mêmes conditions, les autres membres du Conseil d'administration sont
nommés par décret exécutif.
Les censeurs sont nommés par décret présidentiel, sur proposition du Ministre chargé
des finances.
La banque d’Algérie a pour mission de veiller à la stabilité des prix en tant qu’objectif
de la politique monétaire. Elle est chargée de régler la circulation monétaire, de diriger et de
contrôler, par tous les moyens approprie la distribution du crédit, de réguler la liquidité, de
veiller à la bonne gestion des engagements financiers à l’égard de l’étranger, de réguler le
marché des changes et de s’assurer de la sécurité et de la solidité du système bancaire.
37
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
La banque d’Algérie établit les conditions générales dans lesquelles les banques et les
établissements financiers algériens et étrangers, peuvent être autorises a se constitue en
Algérie et y opérer. Elle établit les conditions dans lesquelles cette autorisation peut être
modifiée ou retirée. La banque d’Algérie déterminé également, toutes les normes que chaque
banque doit respecter en permanence.
1 - Sept (7) Directions Générales s’occupant des départements d’études, d’inspection et des
activités bancaires
38
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Deux (2) des Directions Générales gérant des aspects spécifiques liés à l’émission de
billets et à la formation bancaire, il s’agit de :
Elle dispose, en outre d’un réseau composé de 48 agences et succursales, lui assurant
une présence effective dans chacune des wilayas du pays : les agences et succursales sont
coordonnées par trois directions régionales implantées dans les villes d’Alger, Oran et
Annaba.
Un personnel de près de 3000 agents contribue, à tous les niveaux, à la réalisation des
objectifs de la banque.
Avant d’aborder les différents types de banque, il faut définir d’abord la banque
centrale appelée aussi la banque d’Algérie :
C’est une institution qui gère la monnaie d’un pays. Elle ‚met les billets de banque
(D’où leur nom d’institution d’‚missions) met en œuvre la politique monétaire, conserve les
réserves de change d’un pays, et souvent surveille le système financier. Elle classe les
banques selon plusieurs types :
39
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Dans ces banques l’Etat est propriétaire de la totalité des actions, il prend part à toutes
les décisions. Elles exécutent les ordres de l’Etat, nous citons dans le tableau suivant ces
banques et établissements :
Une personne ou un groupe de personne est propriétaire des actions. Elles peuvent
avoir la forme d’une société anonyme. Les décisions sont prises par les actionnaires qui ont
un titre de propriété sur la banque. Parmi ces établissements, nous citons :
La banque Particularité
Cité Bank na corporation Algérie Succursale de cité Bank New York.
Arabe Bank Algérie Plc Succursale de l’Arabe Bank d’Amman (Jordanie).
Cetelem Etablissement financier, filiale du groupe BNP Paribas
Une filiale contrôlée à 100% par la société générale
Société Générale Algérie (SGA)
française.
Natexis Al Amena Une filiale du groupe Natexis France.
Trust Bank Algérie Mixage de capitaux privés internationaux et nationaux.
Arabe Leasing Algérie Etablissement spécialisé dans le leasing.
Al Salam Bank Algérie Banque à capitaux émiratis, Charia Complaint.
Caylon Algérie Filiale du groupe français « Crédit Agricole ».
Etablissement financier à capitaux Tunisiens et
Maghreb Leasing
investissement souverains
Source : Elaboré par nous-mêmes
40
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Une participation publique et privée combinée. L’Etat comme les particuliers qui sont
actionnaires ont le même droit de décision dans cette banque, nous citons :
Banque Particularité
Propriété pour 50% du groupe Saoudien (Dellah al
Bank Al Baraka d’Algérie
Baraka) et pour 50% de la banque publique (BADR).
Une filiale contrôlée à 70% par le groupe ABC de
Bahrein, 10% par la SFI (BIRD), 10% par la société
Arabe Banking corporation Algérie
arabe d’investissement (Djeddah), et 10% par des
investisseurs nationaux
Source : Elaboré par nous-mêmes
- Banque à réseaux : Ce sont des banques qui ont plusieurs agences sur le territoire
(exemple : BEA) ;
- Banque sans réseaux : Ce sont des banques uniques qui n’ont pas des agences
(exemple : CPA, AGB) ;
- Banque à distance : Ce sont des banques à accès sur internet (exemple : BNP
Paribas).
41
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
financières comme l’achat et la vente des titres. Elles octroient des crédits dont la durée est
égale à deux ans, elles doivent affecter des ressources stables ; fonds propres ou produit
d’‚mission obligataire à l’exclusion des dépôts. Elles n’ont d’ailleurs le droit de recevoir des
dépôts que d’une clientèle industrielle ou commerciale, et ne peuvent pas consentir des crédits
qu’aux entreprises dans les quelle elles ont une participation.
- Banque Universelles (Banques généralistes) : Ce sont des banques qui exercent
toutes les activités, c'est-à-dire qui n’ont pas de spécialité. Elles sont appelées aussi des
banques généralistes. Ce sont de grands conglomérats financiers regroupant les différents
types des banques, les banques de détail, des banques de financement et d’investissement et
banques de gestion d’actifs
Ce sont les individus qui disposent d'un revenu qu'ils emploient en consommation et
en épargne.
Ce sont des clients qui peuvent être les personnes physiques (individus) dont l'activité
consiste à :
- acheter des produits et les vendre tels qu'ils sont, ce qu'on appelle des commerçants
détaillants.
1
PUPION, P. C. (1999). Economie et gesion bancaire.Paris: Dunod. P. 106
42
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
La BADR agence d'AZAZGA « 571 » c'est une petite agence qui se situe a la daïra
d'AZAZGA a 30 km de la wilaya de Tizi-Ouzou. Elle est issue de la restructuration en 1982
de la BNA en deux petites banques la BADR et BNA.
Cette agence existe depuis le début des années 1970 autant que bureau périodique qui
ouvre pendant les jours de marché avec deux éléments un caissier et un chef du bureau pour
exécuter quelques opérations de caisse.
Son existence réelle autant qu'agence se fait en 1973 avec l'augmentation de l'effectif.
En 1982 l'agence change de tutelle avec la structuration de la BNA pour être une des
agences de la BADR vue la vocation agricole de la région. En l'an 2000 change de siège pour
occuper un bâtiment neuf en plein centre de la ville d'AZAZGA et qui vue son personnel
augmenter a 23 éléments.
Cette structure de la BADR se trouve dans une localité a forte concurrence puisqu'on
trouve actuellement en plein régime l'agence BDL et CNEP et a FREHA a 7 km de la ville
d'AZAZGA une autre agence BDL. Dans l'avenir proche deux agences vont s'implanter dans
le même site qui sont l'agence CPA ou son siège est en cour de construction et l'agence BNA
qui a acquis un local pas trop loin de l'agence <571>.
Elle doit être une structure dynamique, entreprenante a la recherche des affaires
porteuses qu'elle doit traitée dans le strict respect de la réglementation en vigueur.
1.4.1.1. Le directeur
43
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Ce service est placé directement sous l'autorité du directeur de l'agence. Il a été crée dans le
but de réhabiliter l'autocontrôle en agence.
A. Fonction caisse : elle a pour mission de traiter toutes les opérations de caisse libellées en
dinars et en devises:
44
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Le service crédit est le compartiment le plus important au sein d'une agence, il a pour mission
principale:
45
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
- une (1) mutuelle d'assurance agricole agréée pour effectuer des opérations de banque
qui a opté, à fin 2009, pour le statut d’établissement financier.
A fin 2018, le réseau des banques publiques demeure prédominant avec 1 151
agences, contre 1 145 en 2017 ; celui des banques privées s’établit à 373 agences contre 355 à
fin 2017 et celui des établissements financiers se stabilise à 95 agences. Le total des guichets
d’agences de tout le système bancaire, comptabilise 1 619 agences, contre 1 606 en 2017, soit
une agence pour 26 560 habitants contre une agence par 26 276 habitants en 2017
Au total, l’ensemble des agences des banques et des chèques postaux s’élève à 5 335,
soit une agence pour 2 329 personnes en 2018 contre 2 341 personnes
en 2017.
Le nombre de comptes bancaires actifs en dinars est passé de 11 665 626 comptes en
2017 à 12 000 601 comptes en 2018, soit une hausse de 2,87 %. Les personnes morales
représentent 10,04 % du total de ces comptes (soit 1 204 300 comptes en 2018) et les
personnes physiques 89,96 % (soit 10 796 301 comptes en 2018).
46
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
L’activité collecte des ressources à vue et à terme des banques a connu une
progression de 9,8 % en 2018 contre 13,1 % en 2017. En incluant les dépôts affectés en
garantie d’engagements par signature (crédits documentaires, avals et cautions), le total des
dépôts collectés à fin 2018, a augmenté de 6,7 % contre 12,7 % en 2017.
47
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Par nature de dépôts, les dépôts à vue ont augmenté de 8,5 % à fin 2018, contre 20,5
% l’année précédente, passant de 4 499,0 milliards de dinars à fin 2017 à 4 880,5 milliards de
dinars à fin 2018. Cette hausse résulte de l’augmentation des dépôts à vue du secteur des
hydrocarbures, notamment dans les banques publiques où ils se sont accrus de 19,1 %. Hors
dépôts du secteur des hydrocarbures, les dépôts à vue dans les banques ont augmenté de 5,1 %
à fin 2018 contre 8,6 % à fin 2017. Par type de banques, les dépôts à vue collectés par les
banques privées ont enregistré un accroissement supérieur à celui des dépôts collectés par les
banques publiques (12,6 % contre 8,5 %).
Ces évolutions ont fait légèrement progresser la part des dépôts à vue des banques
privées dans le total des dépôts à vue, de 16,3 % à fin 2017 à 16,9 % à fin 2018, alors que
celle des banques publiques est en léger recul passant de 83,7 % à fin 2017 à 83,1 % à fin
2018.
En ce qui concerne l’évolution des dépôts à terme, leurs encours passent de 4 708,5
milliards de dinars à fin 2017 à 5 232,6 milliards de dinars à fin 2018, soit un accroissement
de 11,1 %. Cette hausse des dépôts à terme est plus forte au niveau des banques publiques
(11,9 % contre 5,5 % en 2017) qu’au niveau des banques privées (4,0 % contre 19,3 % en
2017). Concernant les dépôts en devises, inclus dans la catégorie des dépôts à terme, ils sont
en hausse de 19,6 % pour l’ensemble du système bancaire (19,1% dans les banques publiques
et 22,4 % dans les banques privées). Ainsi, la part des dépôts à terme dans le total des dépôts
collectés (à vue et à terme), passe de 51,1 % à fin 2017 à 51,7 % à fin 2018.
Les dépôts reçus en garantie des engagements par signature des banques (crédits
documentaires, avals et cautions), sont en baisse de 21,0 % en 2018. Cette baisse concerne,
notamment, les dépôts de garantie des crédits documentaires (-28,2 %) et est plus élevée dans
les banques privées (-24,6 %) que dans les banques publiques (-19,9 %).
Enfin, à fin 2018, la part des ressources collectées par les banques publiques
prédominent toujours avec 86,2 % (85,8 % à fin 2017) du total des ressources collectées par
l’ensemble des banques. Quant aux banques privées, leur part est en baisse et passe de 14,2 %
à fin 2017 à 13,8 % à fin 2018.
Concernant la répartition des dépôts par secteur institutionnel à fin décembre 2018, les
dépôts collectés auprès du secteur public ont augmenté de 7,6 %, soit une progression plus
modérée que celle enregistrée à fin décembre 2017 (22,4%). Aussi, la part de ces dépôts dans
48
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
le total des dépôts à vue et à terme collectés par les banques, passe de 40,6 % en 2017 à 39,7
% en 2018, soit une baisse de 0,9 point de pourcentage.
De même, les dépôts collectés auprès du secteur privé, ont connu une hausse
appréciable de 11,8 % à fin 2018 contre 4,9 % à fin 2017 et 4,6 % à fin 2016. Cette évolution
s’est matérialisée par la hausse de la part des dépôts du secteur privé (entreprises privées,
ménages et associations) dans les banques, dans le total des dépôts à vue et à terme. Cette
part, qui était de 59,4 % à fin 2017, s’est établie à 60,3 % en 2018.
(**) : les dépôts en garantie des engagements par signature ne sont pas suivis par secteur
(***) : part du secteur dans le total des dépôts (hors dépôts en garantie et autres).
49
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
En ce qui concerne le secteur économique privé, la hausse des dépôts collectés auprès
des entreprises privées (17,1 % en 2018 contre 7,4 % en 2017) est plus importante que celle
des dépôts collectés au niveau des ménages et associations (9,4 % en 2018 contre 3,8 % en
2017). Aussi, à l’instar des années précédentes, bien qu’en légère baisse, comparativement à
celles de 2017 et 2016, la part des dépôts des ménages et associations par rapport au total des
dépôts du secteur privé, demeure importante (67,7 % contre 69,2 % à fin 2017 et 69,9 %).
Enfin, en termes de parts relatives, à fin 2018, les dépôts collectés à vue et à terme
auprès des entreprises et autres organismes publics, des ménages et des entreprises privées
représentent respectivement 37,2 %, 38,3 % et 18,3 % du total contre 38,0 %, 38,5 % et 17,1
% à fin 2017. Les organismes de sécurité sociale, de retraite et des assurances, les institutions
privées à but non lucratif au service des ménages et l’administration locale se partagent le
reliquat de 6,2 % à fin 2018 contre 6,4 % à fin 2017.
Les crédits bancaires à l’économie, hors rachats de créances par le trésor, ont atteint 9
974 milliards de dinars en 2018 contre 8 877,9 milliards de dinars en 2017, soit une
progression de 12,35 % (12,27 % en 2017). Le tableau ci-après décrit le profil de l’activité de
crédit à l'économie des banques (crédits rachetés par le Trésor déduits) :
50
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
La croissance des crédits à l’économie a concerné aussi bien les crédits au secteur
public, qui se sont accrus de 14,67%, que les crédits au secteur privé, qui ont augmenté de
10,16 %, contre, respectivement, 9,08% et 15,45% de hausse en 2017. En termes de
contribution à la croissance des crédits à l’économie, les crédits au secteur public ont
contribué à hauteur de 57,69 % et les crédits au secteur privé à hauteur de 42,31%.
Contrairement aux années 2015, 2016 et 2017, la progression plus faible des crédits au secteur
privé, s’est traduite par une baisse de leur part dans le total des crédits à l’économie, qui passe
de 51,4 % en 2017 à 50,43 % en 2018. Pour mémoire, cette part avait atteint 52,8 % en 2013.
Les crédits distribués par les banques publiques, fortement engagées dans le
financement des grands projets des entreprises publiques, demeurent prédominants avec 86,59
% de part de marché contre 13,41 % aux banques privées. Les banques publiques assurent la
totalité du financement direct du secteur économique public et leur part dans le financement
du secteur privé demeure importante (73,59 % contre 74,50 % en 2017).
Au cours de l'année sous revue, les crédits octroyés par les banques publiques se sont
accrus de 12,10 % contre 11,24 % en 2017. Quant au rythme d’expansion des crédits
distribués par les banques privées, quasi exclusivement au secteur économique privé, il
s’établit à 13,98 % contre 19,47 % en 2017. En l’absence de marchés financiers développés,
les crédits directs assurent la quasi-totalité du financement de l’économie à hauteur de 98,4 %.
Ils assurent la totalité du financement du secteur privé et 96,8 % de celui du secteur public
(96,3 % en 2017).
La structure de l’encours des crédits distribués par les banques à fin 2018 confirme le
niveau élevé des crédits à moyen et long termes, notamment celui des crédits à long terme liés
aux financements des investissements des entreprises publiques. Ces crédits ont atteint une
part relative de 73,1 % (74,1 % à fin 2017) du total de crédits distribués contre une part de
26,9 % pour les crédits à court terme (25,9 % à fin 2017).
A fin 2018, les crédits à moyen et long termes distribués par les banques publiques,
représentent 78,63 % du total de leurs crédits contre 79,44 % à fin 2017 et 80,74 % en 2016.
Pour les banques privées, cette part, qui avait atteint un niveau appréciable à fin 2009 (52 %),
a reculé progressivement, pour atteindre 37,1 % en 2018 contre 39,15 % à fin 2017 et 40,96 %
à fin 2016.
51
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Par maturité, les crédits à l'économie des banques et de la caisse d’épargne ont évolué
comme suit :
Concernant les crédits hypothécaires, leur encours est passé de 483,3 milliards de
dinars à fin 2016 à 561,9 milliards de dinars à fin 2017 pour atteindre 591,3 milliards de
dinars à fin 2018, soit un accroissement de 5,24 % en 2018 contre 16,26 % en 2017. Les deux
tiers (2/3) de ce type de crédit sont octroyés par la caisse d’épargne.
Au titre de l’année 2018, et sur la base des données déclarées par les banques,
l’analyse des indicateurs de solidité financière montre que la situation du secteur bancaire
demeure aussi confortable que celle de l’année précédente, à l’exception de la liquidité des
banques, en baisse au cours des dernières années. Certains indicateurs ont connu une
amélioration comme les ratios de rendement des actifs (ROA) et de rendement des fonds
propres (ROE), d’autres, notamment le ratio des créances non performantes rapportées au
total des crédits, se sont encore dégradés pour dépasser le seuil des 13 %.
A fin 2018, les banques publiques représentent 78,9 % du produit net bancaire (PNB)
total. Les banques publiques ont continué à mettre en réserves une partie de leurs résultats, ce
qui leur a permis de répondre à la réglementation prudentielle concernant la couverture des
risques bancaires (risques de crédit, opérationnel et de marché) et ce, malgré le léger recul du
52
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
ratio de solvabilité globale du secteur bancaire pour l’année 2018 par rapport à l’année
précédente.
A fin 2018, le ratio de solvabilité du système bancaire par rapport au fonds propres de
base et le ratio de solvabilité globale, sont nettement au-dessus des normes minima
recommandées par Bâle III, soit, respectivement 14,4 % et 19,1 %. Le niveau de solvabilité
du secteur bancaire en 2018 est demeuré stable par rapport à 2017 et ce, en dépit de
l’augmentation des risques de 10,8 % qui a été compensée par une hausse similaire de 10,9 %
du total des fonds propres.
Graphique N°1 : Actifs liquides des banques Graphique N°2 : Evolution des actifs
liquides du secteur bancaire 2014-2018
53
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Les actifs liquides des banques, dont 80 % sont détenus par les banques publiques, ont
connu une tendance baissière au cours des cinq dernières années, atteignant leur niveau le plus
bas en 2018.
Les actifs liquides du système bancaire ont baissé de 8,1 % en 2018. Cela a engendré
une baisse du ratio « actifs liquides/total actifs », qui est passé de 23,5 % en 2017 à 19,8 % en
2018.
La tendance à la hausse des créances non performantes, observée depuis 2015 pour
l’ensemble du système bancaire, s’est confirmée encore en 2018. Rapportées au total des
crédits, ces créances ont atteint 13,13 % en 2018, contre 12,96 % en 2017 et 12,09 % en 2016.
54
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Cette hausse du taux de créances non performantes du système bancaire, est imputable
au classement, par les banques publiques, d’une importante partie (56 %) des crédits octroyés
dans le cadre du programme d’aide à l’emploi (ANSEJ, CNAC, ANGEM), arrivés à échéance
et qui ont contribué à près de 60,0 % à la croissance de leurs crédits non performants.
C’est pourquoi, les banques publiques enregistrent une hausse importante du taux des
créances classées, qui a atteint 13,98 % en 2018 contre 13,71 % en 2017 et 12,58 % en 2016.
A l’inverse, le taux des créances classées par rapport au total des crédits est en baisse dans les
banques privées, passant de 8,55 % en 2016, à 7,79 % en 2017 et à 7,11 % en 2018.
55
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Les créances classées du secteur bancaire ont été couvertes par des provisions à
hauteur de 49,9 % en 2018 contre 52,3 % en 2017. Cette baisse du taux de provisionnement
de l’ensemble du système bancaire, résulte de la diminution de ce taux dans les banques
publiques, qui n’ont provisionné que partiellement les crédits classés octroyés dans le cadre
de l’aide à l’emploi (ANSEJ, CNAC ET ANGEM) et bénéficiant d’une garantie pouvant
atteindre 85 % par des fonds publics de cautions mutuelles. A l’inverse, les provisions pour
créances classées ont augmenté dans les banques privées au cours des trois dernières années,
où le taux de provisionnement est passé de 46,3 % en 2016 à 50,6 % en 2017 et à 57,3 % en
2018, avec une augmentation de 16,10 % du montant des provisions de ces créances en 2018
par rapport à 2017.
La rentabilité des banques est en progression en 2018. Le rendement des fonds propres
(ROE) est en forte hausse, passant de 18,8 % en 2017 à 22,4 % en 2018, en raison de
l’accroissement plus élevé des résultats (30 %) par rapport aux fonds propres moyens (9,5 %).
Le rendement moyen des actifs (ROA) s’est aussi amélioré, passant de 2,1 % en 2017 à 2,4 %
en 2018.
56
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Par type de banque, le taux de rendement des fonds propres (ROE) est en hausse, tant
dans les banques publiques que dans les banques privées. Il s’est établi à, respectivement,
22,68 % en 2018 (20,0 % en 2017) dans les banques publiques et à 21,21 % en 2018 (14,69 %
en 2017) dans les banques privées.
Comme pour le ROE, le taux de rendement des actifs (ROA) des banques, mesuré par
le ratio résultat / total des actifs moyens, est en hausse en 2018 par rapport à 2017, tant dans
les banques publiques que dans les banques privées. Il s’est élevé à, respectivement, 3,4 % en
2018 contre 2,6 % en 2017 pour les banques privées et à 2,3 % en 2018 contre 2,0 % en 2017
pour les banques publiques.
Pour l’ensemble du système bancaire, les marges et les charges bancaires ont connu
une nette amélioration en 2018.
57
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Cependant, l’évolution de ces ratios n’est pas uniforme. Dans les banques privées, la
marge bancaire a perdu 3,1 points de pourcentage en 2018 en raison d’une progression plus
élevée de leur revenu brut (+25 ,3 %) que de la marge d’intérêt (+20,1 %). En revanche, dans
les banques publiques, elle a gagné près de 08 points de pourcentage.
58
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Sur la base des données préliminaires des banques, le secteur bancaire a enregistré, au
titre de l’année 2018, un produit net bancaire (PNB) totalisant près de 575 milliards de dinars,
soit une augmentation de 14,6 % en 2018, contre 6 % en 2017. Cela est le résultat conjugué de
l’augmentation de la marge d’intérêt (+16,8 %) et de la forte baisse des charges des autres
activités (-60,4 %).
Le produit net bancaire (PNB) est réparti principalement entre les dotations aux
amortissements et la marge de profit. La part des dotations aux amortissements et provisions a
59
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
La marge de profit a évolué dans le même sens pour les deux groupes de banques.
Après une période de quasi stabilité entre 2015 et 2017, elle a progressé à 37 % en 2018
contre 32 % en 2017 pour les banques publiques. Pour les banques privées, elle est remontée à
35 % en 2018 après avoir baissé, entre 2014 et 2017, de 44 % à 29 % .
Dans cette section, nous allons présenter les différentes étapes par lesquelles nous
avons procédé pour la réalisation de notre étude, en précisant les outils de collecte de donné et
les techniques d’analyse et interprétations des résultats.
Dans l’élaboration d’un travail de recherche, pour bien mener notre travail, nous avons
eu recours à une étude empirique « qualitative de nature exploratoire », C’est une enquête qui
s'appuie et ce avec des méthodes pragmatiques. A ce sujet il existe des types et techniques de
l’enquête (l’entretien, le sondage et le questionnaire).
Nous avons adopté une démarche quantitative à travers une enquête sur terrain qui
repose sur des données empiriques collectées par questionnaire auprès de la BADR banque
60
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Comme elle est défini par (Caumont, 1998, p 45) «méthode d’investigation qui
consiste à recueillir l’information recherchée en interrogent et en écoutant un ensemble
d’individus sur leurs comportements, sur leur opinions. L’information est obtenue en utilisant
le mode déclaratif ».
2.2. L’échantillonnage
L’échantillonnage est défini par Caumont (2007, p 35) comme : « une méthode
statistique qui permet la construction d’un groupe réduit de personne afin d’aboutir une
connaissance rapprochée (ou estimations) des caractéristiques de la population à étudier »,
également le nom est donné à l’opération permettant d’effectuer sous-ensemble d’éléments
(individus ou objet) extraits d’une population de référence dont ils doivent donner une
représentation exacte.
Ou probabilistes qui renvoient à une sélection de façon où chaque sujet doit avoir
exactement la même chance que les autres d’y participer.
61
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Le questionnaire est souvent considéré comme une pièce maîtresse de toute recherche.
Il est défini par Caumont 1998. p83) comme « est une technique d’interrogation individuelle
standardisée composée d’une suite de questions présentées dans un ordre prédéfini » et par
Lambin Moerloose (2008, p 167) comme : «un instrument de mesure, d’enregistrement et de
stockage des informations recueillies directement auprès des répondants, et qui prend la forme
d’un ensemble de questions, fermées ou ouvertes »
Son choix est dû à l’intérêt d’interroger, dans une durée de temps limitée (huit semaines),
un nombre de clientèle. Pour sa réalisation on s’est appuyé tout d’abord sur les méthodes
d’élaboration des questionnaires publiées dans des ouvrages des méthodes de recherche en
gestion, à savoir :
Elles précisent la série de réponses possibles ainsi que le format des réponses. Dans ce
cas l’interrogé doit choisir une ou plusieurs réponses parmi celles qui lui sont proposées.
Exemple : quel est le types de service que vous avez recherché auprès de votre banque ?
62
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Pour réaliser notre travail on a utilisé la méthode empirique. Déroulé entre le 04 Mai
jusqu’à 10 juillet, 2022.
Le tri à plat, c’est une méthode d’analyse du type uni varié car le traitement élémentaire des
résultats consiste en une analyse individuelle des questions posées ou le dépouillement,
63
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
Dans cette section, nous allons présenter les caractéristiques de notre échantillon
constitué de 8 entreprises.
1/ Age :
Age
0%
12%
[25-35]
[35-45]
88% [45-60]
Comme on voit sur la figure 01, la population qui ont l’âge entre [35-45] ans est la
plus présente au taux 88% ensuite la tranche [25-35] ans est représenté au taux de 12%
2/ Genre :
Genre
0%
Femme
Homme
100%
Comme il est montré dans la figure 02 les clients masculins représentent 100% des
répondants
64
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
3/ Poste occupé
Poste occupé
17%
33%
Directeur
17%
Gestionnaire/Gérant
Comptable
33% Autre
Selon la figure on constate que la majorité des clients occupent un poste de directeur et
de gérant avec un taux de 33% puis, les comptables et les autres fonctions avec un taux de
17%
4/ Taille
0% Taille
0%
Nous constatant que 50% des répondants au questionnaire ont des PE et 25% d’entre eux ont des PME et un
autre quart ont des TPE
65
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
5/ Statut juridique
Statut juridique
0%
25%
EURL
50%
SARL
SP
25% SNC
Autre
0%
Selon ces résultats, nous constatons que notre échantillon est constitué de 50% des
EURL, 25% des SARL et 25% des SPA
6/ Localisation
0%
Localisation
25%
0%
Azazga
0%
Freha
75%
Bouzguene
Autre
Hors wilaya
Sur le graphique 11 on distingue que la plus part des clients se localisent sur
AZAZGA avec un taux de 75% par contre les autres régions on distingue 25%
66
Chapitre II Cadre méthodologique de la recherche
7/ Date de création
Date de création
0% 0%
Sur le graphique 12 on constate que les entreprises créent en moins de 5ans représente
50 et aussi celle qui ont étaient créé plus de 20 ans
Conclusion
La moitié de ces entreprises sont des petites entreprises, 25% sont des TPE et 25%
sont PME, ayant différents statuts juridiques et qui sont localisées, pour la majorité, hors de la
wilaya de Tizi-Ouzou.
50% de ses entreprises ont été créées il y’a plus de 20 ans et 50% autre ont été créées
il y’a moins de 5 ans.
67
Chapitre 3
Résultats de la recherche
Chapitre III Résultats de la recherche
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons exposer les résultats obtenus par notre enquête au sein de
la BADR d’Azazga. Dans la première section, nous allons faire une analyse unie variée. Dans
la deuxième, nous allons faire une analyse multi varié, et enfin dans la dernière section nous
allons présenter une synthèse de notre analyse.
L’analyse uni variée a pour but de décrire et mesurer la répartition des valeurs que
peut prendre une variable.
Graphique N°13 : Répartition de l’échantillon selon leur avis sur la qualité des services
25%
Très bonne
0%
Bonne
Moyenne
D’après les résultats, il y a 75 % des clients qui affirment que la qualité des services
est très bonne et 0% qui disent qu’elle est bonne, 25% la trouvent moyenne et enfin 0% se
disent que la qualité est très insuffisante. Nous constatons que la plus part de la population de
la BADR est satisfaite des services fournis par leur banque.
68
Chapitre III Résultats de la recherche
9/ Quel est le type de service que vous avez recherché auprès de votre banque ?
5
Epargne
4 Crédit
Assurance
3 Retrait
Virement
2
Autre
0
Service recherché
Compte tenu des résultats du graphe ci-dessus concernant les services les plus utilisés
par les clients de la BADR sont comme suit : (sachant que chaque client peut répondre de
manière multiple à cette question) Par rapport aux 08 personnes interrogées, l’épargne 0% de
pourcentage et le retrait à 37% représentent les services les plus demandés par la clientèle de
cette agence puis vient en deuxième lieu le crédit à 25% ; l’assurance à 0% et autre (compte
commercial) à 13%. Enfin les virements à 25%
69
Chapitre III Résultats de la recherche
Changer la banque
0%
Oui
Non
100%
100%
70
Chapitre III Résultats de la recherche
Autre
0 1 2 3 4 5
D’après le graphe ci-dessus, nous avons remarqué que 50% des clients de la BADR
ont choisi cette banque pour sa réputation, 25% par recommandation et 25% pour sa
proximité.
Client de la banque
0%
D’après les résultats de l’échantillon 50% des clients leurs relation avec la banque dure de plus de 10ans et
l’autre moitié dure entre 2ans et 5ans
71
Chapitre III Résultats de la recherche
25%
Mono bancarisation
Multi bancarisation
75%
On constate que 75%des clients sont en striction multi bancarisation et 25% en mono bancarisation
Accès au crédit
25%
Oui
75% Non
Selon le graphique 20 : on distingue que 75% des clients on accès au crédit de la Badr
par contre 25% d’entre eux non pas l’accès
72
Chapitre III Résultats de la recherche
Graphique N°21 : Répartition de l’échantillon selon leur avis sur les taux d’intérêt
Taux appliqués
0%
Attractifs
Moins attractifs
100% Alignés à la concurrence
D’après les résultats de l’enquête le taux d’intérêt appliqué par la Badr est 100%
attractifs
Révision d'échéance de
rembourssement
25%
Oui
Non
75%
Selon le graphique 22 : on trouve que 75% des clients n’ont pas une révision
d’échéance et 25% d’entre eux l’ont
73
Chapitre III Résultats de la recherche
GE
ETI
Plus 10ans
PME 5ans-10ans
2ans-5ans
PE
TPE
0 0,5 1 1,5 2
Nous constatons que la clientèle la plus fidèle sont des PME et les PE qui ont des relations de plus de 10 ans
avec la banque puis les PME entre 2ans et 5ans
TPE
4
EUR
2 L
GE PE SARL
0
SPA
EIT PME
D’après les résultats de la recherche et du croisement on constate que les TPE et PE ont d’autre statue juridique
et SPA se considère comme PME
74
Chapitre III Résultats de la recherche
2
1,5
EURL
1 SARL
0,5 AUTRE SPA
0 SPA SNC
EURL AUTRE
Nous observent que les entreprises SARL reçoivent (le virement, le retrait et le crédit) comme service de la part
de la banque , SPA retrait , crédit et d’autre services et aussi d’après le graphe on constate que autre les
entreprises ont des relation de retrait et de virement et d’autre services avec la BADR
1,5
0,5
0
NON
EURL
SARL
SPA OUI
SNC
AUTRE
OUI NON
Selon les résultats du croisement SPA et d’autre types d’entreprises on l’accès au crédit par contre SARL n’as
pas l’accord au crédit
75
Chapitre III Résultats de la recherche
1,5
0,5 MEDIOC…
NE SAIS…
MOYEN…
0
BONNE
EURL T BONNE
SARL
SPA
SNC
AUTRE
T BONNE BONNE MOYENNE NE SAIS PAS MEDIOCRE
Selon le résultat on constate que les entreprises SARL, SPA trouvent que la qualité de service de la banque est
très bonne et d’autres entreprises disent qu’elle est moyenne
D’après l’analyse des résultats obtenus à travers le questionnaire effectués auprès des
clients de la banque de développement rurale AZAZGA on a peut constater que :
La majorité des clients de la BADR sont satisfait des services offerts par cette banque ;
La fidélisation de la clientèle : Nous estimons que les clients de la BADR sont fidèles
vue que la plus part d’entre eux n’ont pas l’intention de changer d’agence à l’avenir,
d’ailleurs la majorité sont clients en moyenne depuis 10 ans.
d’aprèsles résultatsde l’enquête les clientèles de la BADR n’ont jamais pensé a changé
de banque
la banque principale des clients de l’agence c’est une banque publique
selon les résultats de recherche les clients de la banque l’on choisit par rapport à sa
Réputation, proximité et recommandation
75% des clients ont l’accès au crédit de la Badr-banque et le montant accordé est au
taux de 100%
76
Chapitre III Résultats de la recherche
Conclusion
Ce chapitre nous a permis d’analyser les données et les résultats de notre enquête de
recherche par questionnaire qui nous a aidés à faire une étude sur les caractéristiques de la
relation de la banque avec sa clientèle entreprises.
Ce chapitre est constitué de trois différentes sections, analyse par tri à plat, analyse par
tri croisé et une section pour la présentation des résultats.
77
Conclusion Générale
Conclusion générale
Ainsi, les stratégies bancaires suivent un double objectif : d’une part, il s’agit de
rentabiliser les clients, d’autre part, il s’agit d’offrir à ces derniers un service personnalisé,
visant à les fidéliser en répondant à leurs besoins et attentes que ce soit en terme de
financement, de conseil ou d’orientation.
Les clients des banques n’ont pas tous les mêmes attentes envers leur banque, ni la
même connaissance du fonctionnement et des possibilités d’accompagnement de celles-ci. Un
point commun cependant, tous cherchent réactivité, soutien, facilité de contact, expertise et
dialogue. Il est donc nécessaire de passer du temps à expliquer les besoins, les contraintes que
chacun rencontre et les solutions que l’on peut envisager.
78
Conclusion générale
D’abord, la relation bancaire peut être mesurée essentiellement par trois variables. Il
s’agit de la capacité de la banque d’acquérir un avantage informationnel, l’étendue temporelle
et l’exclusivité de la relation. Par la suite, les deux parties doivent identifier les déterminants
permettant une gestion interactive de la relation. Pour ce faire, il faut collaborer dans un
environnement d’affaire stable pour réduire toute résistance de la part des deux parties et les
inciter à s’engager dans des stratégies relationnelles en vue de maîtriser les coûts de transfère
et de gérer la dépendance mutuelle. Enfin, pour assurer le maintien d’un intérêt commun, les
deux parties contractantes doivent veiller à stabilité de la relation établie. Pour cela, il y a lieu
d’instaurer une confiance mutuelle, développer les relations interpersonnelles en vue
d’attendre le but souhaité de la satisfaction.
L’enquête par questionnaires avec les entreprises clientes de la BADR d’Azazga, nous
a permis de réaliser que la banque ne se limite pas à octroyer une enveloppe de crédit, mais
qu’il existe réellement un accompagnement du client qui va au-delà d’une simple transition
financière, ce qui favorise nettement la fidélisation de la clientèle car en plus de développer
une relation de confiance, l’entreprise est sûr de pouvoir compter sur sa banque à tout
moment.
Nous pouvons ainsi dire que la BADR accompagne ses clients pendant toute la durée
du prêt et joue un rôle central en termes de prévention des incidents, maîtrise budgétaire et
bancaire, résolutions de problèmes de remboursement, prise de bonnes décisions financières.
Seulement, ce concept n’est toujours pas conceptualiser au sein des banques, ce qui est
dommage, car l’obtention d’un crédit ne doit pas être considérée comme une finalité, mais
comme un moyen pouvant contribuer à la réalisation d’un projet de vie.
79
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages
2. BEGUIN, J. M., & BERNARD, A. (2008). L'essentiel des techniques bancaires. Paris:
Eyrolles Edition d'Organisation.
6. CALLOT. P (2002), marketing des services : une construction sur les incertitudes de
l’avenir, Edition : eska,
11. Evert GUMMESON, Total Relationship Marketing, third edition, BH Elsevier 2008
13. Gilbert Rock et Marie Josée Ledoux, le service a la clientèle ,Edition de renouveau
pédagogique INC Canada 2006
16. Joel Bessis : Gestion des risques et gestion Actif-Passif des banques. Dalloz. Paris.
1995.
21. LOVELOCK C, LAPERT D (2002), marketing des services, Paris, Edition : publi
union
30. NARASSIGUIN, P. (2004). Monnaie, banque et banque centrale dans la zone EURO.
DeBoeck.
31. Nathalie VAN LAETHEM, « Toute la fonction marketing », Dunod, Paris, 2005.
Bibliographie
32. N'DAOU, M. (2008). Manuel des tehniques bancaires et financières. Paris: Séfi.
Articles de revue
Lois
Mémoire
BELKHELFA Manissa
E-mail : [email protected]
Tel : 0558 60 84 58
A monsieur madame
Madame, monsieur
Je viens par la présente vous solliciter pour collaboration dans la réalisation de notre
travail de recherche universitaire, concernant la relation Banque - client « entreprise »au sein
de la Badr-banque au niveau de l’agence azazga.
Je vous remercie de bien vouloir consacrer un peu de votre temps, et je vous garantis que
les informations resteront confidentielles et que leur utilité est purement scientifique.
Je vous prie de croire, madame, monsieur, mes salutations les plus distingués.
MANISSA
Annexes
Questionnaire
Fiche signalétique
1/ Age :
o [25_35 [
o ] 35_45 [
o ] 45_60 [
2/ Genre :
o Femme
o Homme
o Gestionnaire /Gèrent
o Comptable
o Autre (précisez)
o PE 10-49
o PME 50-245
o ETI 250-499
o GE>500
5/ Statue juridique
o EURL
o SARL
o SPA
o SNC
o Autre
Annexes
6/ Localisation :
o Azazga
o Freha
o Bouzeguene
o Autre
o Hors willaya
7/ Date de création
o < 5ans
o [5_10]
o 10ans
o 20 ans
o Très bonne
o Bonne
o Moyenne
o Ne sais pas
o Médiocre
9/ Quel est le type de service que vous avez recherché auprès de votre banque ?
o Epargne
o Crédit
o Assurance
o Retrait
o Virement
o Autre
o Oui
o Non
Annexes
o Réputation
o Proximité
o Recommandation
o Autre
o [2ans-5ans [
o ] 5ans-10ans [
o Plus de 10ans
o Mono bancarisation
o Multi bancarisation
Axe3 L’impact de la dimension relationnel bancaire sur l’accès au crédit et aux diffèrent
service bancaire
o Oui
o Non
Annexes
o 100%
o 75%
o 50%
o 25%
o Attractifs
o Moins attractif
o Alignés à la concurrence
o OUI
o NON
Annexes
Effectif Pourcentage
[25-35] 1 12
[35-45] 7 88
[45-60] 0 0
Total 8 100
Effectif Pourcentage
Femme 0 0
Homme 8 100
Total 8 100
Effectif Pourcentage
Directeur 2 33
Gestionnaire/Gérant 2 33
Comptable 1 17
Autre (Précisez) 1 17
Total 8 100
Effectif Pourcentage
TPE……..0-9 2 25
PE……….10-49 4 50
PME………50-245 2 25
ETI………250-499 0 0
Ge………>500 0 0
Total 8 100
Effectif Pourcentage
EURL 0 0
SARL 2 25
SPA 2 25
SNC 0 0
Autre 4 50
Total 8 100
Annexes
Effectif Pourcentage
Azazg 6 75
Freha 0 0
Bouzguene 0 0
Autre 2 25
Hors wilaya 0 0
Total 8 100
Effectif Pourcentage
< 5ans 4 50
[5-10] 0 0
> 10ans 0 0
> 20ans 4 50
Total 8 100
Annexe N°9 : Répartition de l’échantillon selon leur avis sur la qualité des services
Effectif Pourcentage
Très bonne 6 75
Bonne 0 0
Moyenne 2 25
Ne sais pas 0 0
Médiocre 0 0
Total 8 100
Effectif Pourcentage
Epargne 0
Crédit 4
Assurance 0
Retrait 6
Virement 4
Autre 2
Total 8 100
Effectif Pourcentage
Oui 0 0
Non 8 100
Total 8 100
Annexes
Effectif Pourcentage
Pour meilleur prestation 0 0
L’autre banque est plus
0 0
proche de chez vous
La file d’attente est moins
0 0
longue
Autre 0 0
Total 0 0
Effectif Pourcentage
Une banque publique 8 100
Une banque privée 0 0
Total 8 100
Effectif Pourcentage
Réputation 4 50
Proximité 4 50
Recommandation 4 50
Autre 0 0
Total 8 100
Effectif Pourcentage
[2ans-5ans] 4 50
[5ans-10ans] 0 0
Plus de 10ans 4 50
Total 8 100
Effectif Pourcentage
Mono bancarisation 2 25
Multi bancarisation 6 75
Total 8 100
Annexes
Effectif Pourcentage
Oui 6 75
Non 2 25
Total 8 100
Effectif Pourcentage
100% 2
75%
50%
25%
Total 8 100
Annexe N°19 : Répartition de l’échantillon selon leur avis sur les taux d’intérêt
Effectif Pourcentage
Attractifs 8 100
Moins attractifs 0 0
Alignés à la concurrence 0 0
Total 8 100
Effectif Pourcentage
Oui 2 25
Non 6 75
Total 8 100
Annexes
Taille/
TPE PE PME ETI GE TOTALE
domiciliation
2ans-5ans 2 2 0 0 0 4
5ans-10ans 0 0 0 0 0 0
Plus 10ans 0 2 2 0 0 4
TOTALE 2 4 2 0 0 8
Taille/statut
EURL SARL SPA SNC AUTRE TOTALE
juridique
TPE 0 0 0 0 4 4
PE 0 0 0 0 2 2
PME 0 0 2 0 0 2
EIT 0 0 0 0 0 0
GE 0 0 0 0 0 0
TOTALE 0 0 2 0 6 8
Annexe N°23 : Croisement entre les différents services de la banque et le statut juridique
Service/statut
EURL SARL SPA SNC AUTRE TOTAELE
juridique
Epargne 0 0 0 0 0 0
crédit 0 2 2 0 0 4
assurance 0 0 0 0 0 0
retrait 0 2 2 0 2 6
virement 0 2 0 0 2 4
autre 0 0 2 0 2 4
totale 0 6 6 0 6 18
Annexes
Remerciements
Dédicace
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des graphiques
Sommaire
Introduction générale ................................................................................................................. 01
CHAPITRE I
CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE
Introduction ................................................................................................................................ 04
Section 1 : Notions générales sur la banque ............................................................................. 04
1.1. Eléments de définition de la banque ..................................................................................... 04
1.2. Le rôle de la banque ............................................................................................................. 07
1.2.1. La collecte des ressources ................................................................................................. 07
1.2.2. Distribution du crédit ........................................................................................................ 08
1.2.3. L’intermédiation bancaire ................................................................................................. 08
1.2.4. Les opérations financières ................................................................................................. 08
Section 2 : Les différents services bancaires ............................................................................ 09
2.1. L’intermédiation ................................................................................................................... 09
2.1.1. La distribution des crédits ................................................................................................. 09
2.1.1.1. Les crédits d’exploitation ............................................................................................... 10
2.1.1.1.1. Les crédits par caisse ................................................................................................... 10
2.1.1.1.2. Les crédits par signature ............................................................................................. 13
2.1.1.2. Les crédits d’investissement ........................................................................................... 16
2.1.1.3. Le crédit-bail ................................................................................................................. 16
2.1.2. La collecte des ressources ................................................................................................ 17
2.2. La gestion des moyens de paiement .................................................................................... 17
2.3. Les services ......................................................................................................................... 18
2.3.1. La location de coffre ........................................................................................................ 18
2.3.2. Le change manuel ............................................................................................................. 18
2.4. Les interventions sur le marché ........................................................................................... 18
2.4.1. Marché monétaire ............................................................................................................. 19
2.4.2. Marché interbancaire ......................................................................................................... 19
2.4.3. Le marché financier ............................................................................................................ 19
Table des matières
Conclusion .................................................................................................................................. 77
Conclusion générale ................................................................................................................... 78
Bibliographie
Annexes
Table des matières
Résumé
Summary
The objective of our research relates to the relationship bank customer ''
company '' the case of the BADR D'AZAZGA, 08 company answered a
questionnaire including/understanding 19 questions, divided into closed
questions and with multiple choices, The results of our research shows us the
characteristics of the customer-bank relationship