La Problematique
La Problematique
La Problematique
LA PROBLEMATIQUE :
C’ést une pathologie évolutive de l’appareil locomoteur qui peut toucher les membres inférieurs
comme les membres supérieur.
La maladie évolue par une déminéralisation des os et peut être spontanée ou provoquée par :
Un traumatisme
Une fracture
Une luxation
Une entorse des ligaments.
En d’autres termes, l’algodystrophie est une maladie des os qui provoque une douleur mécanique
souvent accompagnée par des troubles trophiques. Ces traumatismes vont provoquer des perturbations
vasomotrices qui vont ensuite dérégler le système nerveux végétatif sympathique.
Algodystrophie de type I : il s'agit de la forme la plus fréquente. Elle fait souvent suite à un
traumatisme, mais ce dernier n'est pas systématique. Les douleurs se manifestent sur une zone
importante, voire sur tout un membre. Les troubles de circulation (œdème, chaleur) sont fréquents, de
même que la décalcification osseuse et l'érythème cutané ;
C’est en phase chaude que le médecin du sport devra évoquer devant une évolution inhabituelle post-
traumatique cette pathologie très spécifique. Attention des formes cliniques inhabituelles peuvent
modifier la succession de ces phases.
2) Phase froide On parlera moins des phases froides ou des phases séquellaires, qui sont de
découvertes tardives et qui associent souvent une impotence fonctionnelle étendue en loco-régional,
avec une association de type syndrome post-traumatique anxiogène, et l’addition de perturbations
psychologiques.
3) Phase de chronicité Une algodystrophie sur 5 passes en phase invalidante et chronique avec de
véritables handicaps et une désocialisation possible mais surtout avec de nombreux problèmes d’ordre
psychologiques.
Les causes et mécanismes exacts de la survenue d’une algodystrophie ne sont pas encore tout à fait
connus. Néanmoins, il semble que dans l’algodystrophie on retrouve une hyperactivité du système
nerveux sympathique, associée à une modification vasculaire.
Personne n’y a pensé, donc il n’y a pas eu d’examen spécifique pour diagnostiquer cette
algodystrophie.
une hyper-sudation ou une chaleur anormale par rapport au côté contre-latéral est
retrouvée.
Devant ces signes inhabituels, penser à l’algodystrophie, c’est demander des examens
complémentaires.
La radiographie standard
En phase chaude post-traumatique immédiate, les radiographies sont souvent normales. Par contre, au
bout d’une évolution plus tardive, de plus de 1 mois, on retrouve des images systématiques et
caractéristiques de déminéralisation loco-régionale de type moucheté. Le côté contre-latéral étant
normal, on pense à une déminéralisation de type algodystrophie en éliminant
bien entendu les différents diagnostics différentiels (ostéoporose, tumeur osseuse, etc.).
L’échographie :
Examen permettant d’éliminer un diagnostic différentiel.
La scintigraphie osseuse :
Très sensible mais peu spécifique. Pour nous, le recours à cette exploration doit être systématique, tant
les signes d’hyperfixation sont évidents. Toutefois, il faut s’aider du contexte clinique pour affirmer
l’algodystrophie en cas d’examen négatif à l’inverse se méfier aussi des diagnostics différentiels
comme la fracture de fatigue.
L’IRM :
Permet certes un diagnostic précoce et rapide en montrant des œdèmes, voir des perturbations
fracturaires trabéculaires, mais ces signes peuvent également être non spécifiques et pouvoir
évoquer fracture de fatigue, ou périostite.
L’ostéodensitométrie :
Afin d’éliminer un syndrome douloureux ostéoporotique.
Le bilan biologique : n’est pas indispensable, mais permet d’évoquer un diagnostic différentiel. En
tout état de cause, il n’existe pas de perturbation particulière.