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COLLECTION

UNIVERS 1 &T re le

R G

Les auteurs

CBHGK @GTMSL BGMJGTGCP T? JCPW

I MSCK M L ESCRAF CS ? PK CJJC K @? JJ? MBG? PJCRRC AFPGQRCJJC

L I ML B? L W? K QGL , QRCTC D? @PGAC

Sous la direction de:

Np, K ? PACJ DMSB? L BHMBM

DITE 2014
Ce manuel est conforme au nouveau programme d’Informatique des classes de Première TI et Terminale
TI . Il porte particulierement sur le module Modélisation des systèmes d’information. Par une démarche péda-
gogique socioconstructiviste au travers d’une approche par compétences, ce manuel vient consolider à la fois les
notions de savoir et savoir-faire chez l’apprenant en vue d’une meilleure insertion socioprofessionnelle.
Cet ouvrage est divisé en 2 parties successives : La partie 1ère TI et la partie Terminale TI.
Chaque Partie s’ouvre sur une photographie illustrant le thème général de la classe et se subdivise en trois(03)
parties: deux chapitres et un projet d’Intégration.
Ø Chaque chapitre s’ouvre sur une illustration photographique de la notion abordée suivi de la liste des
leçons qui seront développées dans le chapitre
Le contenu de chaque leçon est limité à ses différents niveaux d’étude et organisé en plusieurs rubriques:
· Les Prérequis correspondent à ce que l’apprenant doit savoir avant de commencer son apprentissage.

· Les compétences spécifiques attendues chez l’élève à la fin de l’apprentissage.


· Une situation problème est présentée au début de chaque leçon afin de donner du sens à ce qui va être
fait, susciter un intérêt chez l’élève et créer la motivation nécessaire à l’apprntissage ;
· La rubrique “Test de onnaissances“ permet à l’élève de mieux comprendre les différents contenus ;
· La rubrique “Bon à savoir’’ qui détaille certains aspects du cours.
· La rubrique “ Activités“ permet de développer les savoirs faire chez l’élève à travers des cas pratiques
et d’approfondir son auto-apprentissage.
· La rubrique “Résumé“ placée à la fin de chaque chapitre présente l’essentiel à retenir.
· Les Exercices permettent à l’élève d’évaluer son niveau de compréhension et d’acquisition des dif-
férentes performances. Les exercices sont classés par thème et gradués avec des exercices à choix
multiples ainsi que des exercices à questions ouvertes et sont conçus pour évaluer les compétences
spécifiques définis en début de leçon.
Ø Le projet d’intégration survient à la fin de chaque partie après les chapitres et met l’élève face à une
situation pratique qui lui permet de mettre en exergue les connaissances engrangées tout au long des pré-
cédents chapitres.
D’une présentation particulièrement claire et soignée, chaque leçon est abondamment illustrée et comporte des
connaissances volontairement limitées à l’essentiel. Sa rédaction est centrée sur l’approche par compétence.
Ce manuel pourrait aider les enseignants dans la préparation de leur cours. Nous les remercions à l’avance pour
toutes les critiques et suggestions qu’ils voudront bien formuler à notre attention

Les auteurs
PREFACE
SOMMAIRE

PARTIE I : CLASSE DE PREMIERE TI

CHAPITRE 1 : CHOISIR UNE MÉTHODE d’ANALYSE


LEÇON 1 : Introduction aux systèmes d’information
LEÇON 2 : Les méthodes d’analyse er de conception en SI
LEÇON 3 : Étude de la méthode MERISE

CHAPITRE 2 : PRATIQUER LA MÉTHODE MERISE


LEÇON 4 : Le modèle conceptuel de données ( MCD)
LEÇON 5 : Le modèle logique de données ( MLD)
LEÇON 6 : Le modèle conceptuel de traitements (MCT)

PROJET 1 : CONCEVOIR UN SI A L’AIDE DE MERISE

PARTIE II : CLASSE DE TERMINALE TI

CHAPITRE 3 : LE DÉVELOPPEMENT DE LOGICIELS


LEÇON 7 : Le développement de logiciels
LEÇON 8 : Présentation de la méthode UML

CHAPITRE 4 : PRATIQUER LA METHODE MERISE


LEÇON 9 : Le diagramme de classe
LEÇON 10 : Le diagramme de cas d’utilisations
LEÇON 11 : Le diagramme de séquences

PROJET 2 : CONCEVOIR UN SI A L’AIDE D’UML

Références BIBLIOGAPHIQUES
PARTIE I:

CLASSE DE
PREMIERE TI
LEÇONS
Leço

Compétences spécifiques Pré-requis


► Définir les concepts de base en SI ► Décrire comment une organisation une
► Donner le rôle des SI organisation fonctionne.
► Relever la différence entre une donnée et
une information
► Identifier les composants d’un SI

Situation problème
Un lycée est une organisation dirigée par un proviseur. À ses
cotés il y’a des censeurs chargés de gérer les cycles d’enseigne-
ment. les classes vont de 6e en Terminale. À Chaque niveau, un
surveillant général est chargé de gérer la discipline . Les enseig-
nants sont chargés de dispenser les cours aux élèves dans des
salles de classe. Après chaque séquence, les élèves subissent des
évaluations qui sont notées par les enseignants pour produire
des bulletins.
- Quelles sont les personnes qui dirrigent cette organisation
- Quelles sont les données manipulées par le lycéé?
- Quels outils a t’on besoin pour manipuler toutes ces données

Au sein d’une entreprise transitent plusieurs informations. Pour gerer ce flux d’informa-
tionormation qu’elle reçoit, l’entreprise met sur pied un système d’information.. L’enjeu de celui ci
est de mettre à la disposition de l’entreprise un système destiné à collecter, mémoriser, traiter et
distribuer l’information au sein de l’organisation (avec un temps de réponse suffisamment bref).
Pour aborder la notion de Système d’information un ensemble de concepts doit être défini au
préalable.

1- QU’EST CE QU’UNE ORGANISATION ?

Pour parler d’organisation , il est dabord neccéssaire de prendre en compte la notion de


système.

1.1- Le système

Un système est un ensemble d’éléments matériels et immatériels en interaction en vue de


la réalisation d’un objectif commun et distinct de son environnement.
Exemples
• Une Chaudière qui transforme par combustion du charbon en chaleur.
• Un Système d’équations est un ensemble de plusieurs équations liant simultanément plusieurs variables.
• Le Système nerveux : combinaison de neuronnes communiquant de façon à produire une activité mo- 7
trice, la sensibilité...
1.2- L’organisation

►Définition
Une organisation est un système ouvert, finalisé, régulé, et composé d’un ensemble de
sous-systèmes en interaction pour assurer l’exercice de ses activités.
Exemples
Un lycée, une administration le MINESEC, une banque (BEAC, CCA, Régionale).

► Caractéristiques d’une organisation


Une organisation est caractérisée par:
• Un ensemble d’individus (acteurs)
• Un accord implicite ou explicite sur un ou plusieurs objectifs
• Une division du travail
• Une coordination plus ou moins formalisé de ses activités.

1.3- Décomposition systémique d’une organisation

Toute organisation peut être vue comme un système lui-même décomposé en 3 sous-sys-
tèmes en interaction: le système de pilotage, le système d’information et le le système opérant
Les interactions entre ces systèmes sont illustrées
dans la figure ci-apres :

1.3.1- Le système de pilotage ( SP)


Le système de pilotage finalise l’organi-
sation en lui fixant ses objectifs. Il analyse l’en-
vironnement et le fonctionnement interne de
l’organisation. Il permet la régulation, le control,
mais aussi l’adaptation de l’organisation à son en-
vironnement. Il conduit et décide de l’évolution
des systèmes opérants et d’information. Le sys-
Figure 1: Décomposition systémique de
tème de pilotage est encore appellé Système de l’organisation
décision ou de management.

Exemples
Dans un établissement scolaire, le proviseur, les censeurs, les surveillants généraux constituent
le système de décision.

1.3.2- Le système opérant (SO)


Le système opérant assure le fonctionnement du système en réalisant la production phy-
sique des biens et des services. Il est relié à l’environnement par des flux externes et aux autres
sous-systèmes par des flux d’information. Son activité est contrôlée par le système de pilotage.C’est

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le siège de l’activité productive de l’organisation.
Exemples
Dans un établissement scolaire, les élèves, les enseignants, le personnel d’appui, l’intendant, le
bibliothécaire constituent le système opérant.

1.3.3- Le système d’information (SI)


Le système d’information fournit aux membres de l’organisation une représentation de
l’état et du fonctionnement de celle-ci face à son environnement. Pour cela, il collecte, mémorise,
traite et communique les informations aux autres sous-systèmes.
Exemples
Dans un établissement scolaire, les censeurs, les surveillants généraux constituent le système
d’information.

Quand l’organisation fonctionne, le SO alimente le SI avec les informations concernant les


activités effectuées. Inversement, le SO a besoin des informations qu’il va puiser dans le SI. Le SP
s’appuie sur les informations mémorisées pour décider. Bon à Savoir
Chacun de ces sous-systèmes peut à son tour être
décomposé en sous-systèmes encore appellées
modules.

Test de connaissances
1) Définir les termes suivants: Organisation, Système d’information
2) Citez quelques exemples d’organisations.
3) Quelles sont les composants d’une organisation? Pour chaque composant, donnez son
rôle.

2- QU’EST CE QU’UNE INFORMATION ?

Dans tous les secteurs d’activité, l’information est devenue le « nerf de la guerre ». Disposer
de l’information nécessaire avant ses concurrents, et savoir en profiter au sein de l’entreprise, sont
des éléments qui permettent de faire la différence. Si l’on considère que l’entreprise comme un
corps social vivant, la circulation de l’information est sans aucun doute un élément vital de ce corps.
L’information est l’un des principaux éléments structurants de l’organisation.

2.1- Définitions

L’information est un élément de connaissance susceptible d’être représenté à l’aide de con-


ventions pour être conservé, traité ou communiqué.
Les données constituent la matière première de l’information, qui par un processus d’inter-
prétation attribue de la signification et du sens à une information.
Dans l’usage courant, les termes « données » et « information » sont souvent considérés
comme synonymes. Cependant, si on est précis, il apparaît que la donnée ne devient une informa-

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tion que lorsqu’elle est reçue par un être humain qui
Exemples
l’interprète.
Les données peuvent se présenter sous la forme
2.2- Rôle de l’information de mots, nombres, images, sons, etc...

Dans la gestion de l’entreprise,l’information


a surtout un rôle essentiel dans le processus de prise de décision tant au niveau des décisions opéra-
tionnelles quotidiennes qu’au niveau des grandes décisions stratégiques. Elle a également un rôle
dans la compréhension de ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.
• Lorsqu’elle circule bien, elle est un facteur de : cohésion, réactivité, innovation, adaptabilité,
implication et motivation, efficacité collective et personnelle, décision efficace, connaissance de
l’environnement…
• Quand sa circulation est difficile, c’est un facteur de : division, doute, stress, divergences,
inquiétudes, tensions, conflits de personnes et de priorités…

2.3- Les qualités d’une information

Une bonne information doit respecter les qualités suivantes :


• Fiable : elle donne une bonne représentation de la réalité
• Disponible : elle parvient au bon moment, au bon endroit et sous une forme directement
exploitable
• Accessible : elle doit être utilisable avec des temps de réponse acceptables.
• Non-redondante : Une information est redondante lorsqu’elle existe en plusieurs exem-
plaires ou lorsqu’elle peut être obtenue à partir d’autres informations.
• Actuelle : elle correspond à une réalité du moment présent
• Licite : son usage est permis par le droit
• Exacte
• Pertinente

Test de connaissances
1) Définir les termes suivants: Donnée, Information.
2) Quelle différence faites vous entre ces deux termes?
3) Quelles sont les qualités d’une bonne information?

3- QU’EST CE QUE LE SYSTÈME D’INFORMATION

3.1- Définition

Un système d’information est un ensemble d’éléments participant à la gestion, au traitement, au


transport et à la diffusion de l’information au sein de l’organisation.

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3.2- Le rôle du système d’information

Le système d’information contribue au pilotage de l’organisation et de ses activités en fournissant


de l’information. Dans le domaine du management, le Système d’information aide à la prise de dé-
cision. Il permet de contrôler l’évolution de l’organisation par la détection des dysfonctionnements
et des anomalies internes. Il a également pour finalité de coordonner l’activité des différentes com-
posantes de l’organisation (système opérant et système de décision).

3.3- Les fonctions du système d’information

Généralement, on attribut quatre fonctions au système d’information : acquisition de l’in-


formation, mémorisation de l’information, traitement de l’information et diffusion de l’informa-
tion.
• L’acquisition de l’information
L’acquisition de l’information est réalisée par la collecte et la saisie. Cette étape peut être réalisée
manuellement ou être automatisée.
• La mémorisation (ou le stockage) de l’information
La mémorisation de l’information correspond à l’enregistrement de cette dernière sous la forme de
fichiers et de bases de données. En effet, une fois saisie, l’information doit être stockée de manière
durable et stable.
• Le traitement de l’information
Le traitement de l’information correspond à la transformation du contenu ou de la forme de l’in-
formation par des programmes informatiques ou des interventions manuelles. L’information est
traitée en vue de répondre aux objectifs de l’organisation.
• La diffusion (ou la communication) de l’information
Une fois traitée, l’information doit être diffusée aux différents acteurs ou aux différentes fonctions de
l’organisation.

3.4- Composants d’un système d’information

Le système d’information coordonne, grâce à la structuration des échanges, les activités de l’organ-
isation et lui permet ainsi d’atteindre ses objectifs. Pour cela, il est constitué de:
• Les moyens humains
Les moyens humains sont composés de l’ensemble des personnes intervenant au niveau du système
d’information.
Exemples
Si l’on considère le SI d’un établissement scolaire, les moyens humains sont : les élèves, les
enseignants, le personnel administratif, le personnel d’appui, les parents d’élèves etc...

• Les moyens matériels


Les moyens matériels sont constitués des dispositifs physiques de degré de technicité plus ou moins

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poussé permettant de recevoir, manipuler, émettre l’information. Ils comprennent également les
différents supports de l’information.
Exemples
Dispositifs physiques : les ordinateurs, les moyens de communication, les photocopieuses.
Supports : papiers, magnétiques, optiques.

• Les logiciels et procédures


Les logiciels correspondent à l’ensemble des programmes d’application et de service nécessaires au
fonctionnement du système d’information (s’il est informatisé). Les procédures décrivent, quant à
elles, l’articulation entre les traitements manuels et automatisé.

Exemples
Procédures: Procédure de traitement des achats.
Logiciels: Word, Excel, etc...

• Les données
Ce sont les objets manipulés par l’organisation. Les données existent sous des formes variées
(mots, nombres, images, sons, etc.).
Exemples
Dans un établissement scolaire, les données gérées sont: les livres, les reçus de paiement, les
cartes d’identité, les bulletins de notes etc...es notes

Test de connaissances
1) Définir Système d’information
2) Quelles sont les fonctions que doit jouer le système d’information au sein de l’entreprise?

RESUMÉ
Le système d’information est le véhicule des entités de l’organisation. Sa structure est constituée de
l’ensemble des ressources (les personnels, le matériel, les logiciels, les procédures) organisées pour:
collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. Le système d’information est un sous-sys-
tème de l’organisation avec le système opérant et le système de décision. Il coordonne, grâce à
la structuration les échanges et les activités de l’organisation en lui permettant ainsi d’atteindre ses
objectifs.

12
EXERCICES

EXERCICE 1

:Répondre par vrai ou faux.

1. Les données existent sous des formes variées (mots, nombres, images, sons, etc.).

2. Les logiciels correspondent à l’ensemble des programmes d’application et de service néces-


saires au fonctionnement du système d’information (s’il est informatisé.

3. Les procédures décrivent l’articulation entre les traitements manuels et automatisé.

4. Dans un établissement scolaire, les logiciels sont: les livres, les reçus de paiement, les cartes
d’identité, les bulletins de notes.

EXERCICE 2 :

Répondre aux questions suivantes

1. Quels sont les différents composants d’un système d’information ?

2. Donnez deux fonctions d’un système d’information ?

3. Quel est le rôle d’un système d’information?

4. Y a-t-il une différence entre une donnée et une information ?

5. Présenter les sous-systèmes qui interagissent dans une organisation?

EXERCICE 3 :

Dans l’énoncé suivant, identifiez : le système de décision, le système opérant et le SI. Les logiciels
et procédures ainsi que les données manipulées.

Un établissement scolaire est considéré comme un système qui sera le plus souvent composé du
proviseur ou chef d’établissement, du censeur, du surveillant Général, de l’intendant, du person-
nel d’appui, des enseignants, des élèves et du bibliothécaire. Ce système met également en relation
plusieurs données telles les livres, et les cartes scolaires et les carnets de notes ou bulletins qui
seront précisément obtenus sur la base de certains logiciels à l’exemple de Excel et Word.

13
Leço

Compétences spécifiques Pré-requis


► Définir méthode d’analyse et de conception ► Définir SI, Organisation, Entreprise
► Donner le rôle d’une méthode d’analyse et de concep- ► Lister les fonctions d’un SI
tion ► Lister les composantes d’un SI
► Décrire les principales méthodes d’analyse et de con-
ception
► Comparer les différentes méthodes

Problème
Vous etes chef de classe, et il vous est demandé de mettre en place un moyen pour gérer la discipline
dans votre salle de classe.
• Quelle démarche allez vous adopter ?
• De quels outils allez vous utiliser ?
• Quelles sont les méthodes adaptées à la réalisation de cette tache ?

La conception d’un système d’information n’est pas évidente car il faut réfléchir à l’ensem-
ble de l’organisation que l’on doit mettre en place. La phase de conception nécessite des méthodes
permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va s’appuyer.

1- QU’EST-CE QU’UNE METHODE D’ANALYSE ET DE CONCEPTION ?

1.1- Définitions
Une méthode est une démarche reflétant une philosophie générale, proposant des outils
spécifiques pour manipuler des concepts aptes à donner une représentation fidèle des systèmes
étudiés et du réel perçu.
Une méthode d’analyse et de conception quant à elle, est un procédé qui a pour objectif
de formaliser les étapes préliminaires du développement d’un système afin de rendre ce développe-
ment plus fidèle aux besoins du client.

1.2- Les composants d’une méthode d’analyse et de conception

Une méthode d’analyse et de conception doit posséder les élements:

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• La philosophie générale fournit le support continu, constituant le guide indiquant la
manière d’aborder les problèmes dans leur environnement.
• La démarche est le mode d’emploi de la méthode. Elle propose un découpage du proces-
sus de conception en étapes cohérentes.
• Les outils aident à la conception, l’analyse et la réalisation.
• Le vocabulaire pour identifier et décrire tous les concepts.
• Un formalisme et des normes pour spécifier la représentation de diverses composantes
du système.

1.3- Rôle d’une méthode d’analyse et de conception

Le besoin d’une méthode est né de la volonté d’uniformiser la résolution de certains problèmes


en ma-ière d’analyse de systèmes. Plus explicitement, le concept de méthode d’analyse et de con-
ception de S.I. découle de la nécessité d’une concertation entre: l’utilisateur, les décideurs, les
informaticiens, la méthode et la nécessité d’une conception et d’une spécification qui aborde con-
jointement l’organisme et l’informatique. En résumé, une méthode a un double rôle:
• Elle guide et indique comment aborder les problèmes.
En ce sens, elle comprend une démarche de modélisation qui s’appuie sur des formalismes. Les
formalismes sont des concepts théoriques définis mathématiquement, d’où la mise en œuvre d’un
mode de raisonnement « consistant » qui permette vérification et validation de la modélisation. La
modélisation est le travail d’interprétation du problème à l’aide de formalismes.
• Elle propose des normes ou standards de présentation des résultats du travail concepteur.
Les normes à elles seules ne forment pas une méthode, elles sont d’une absolue nécessité car elles
garantissent:
- un langage standardisé (si des architectes ont chacun leur propre norme de présentation des
plans, comment font les constructeur pour utiliser ces plans? )
- Que le travail de conception a respecté une démarche vérifiable.

Test de connaissances
1) Définir méthode
2) Définir méthode d’analyse
3) Quelles sont les composants d’une méthode d’analyse ?
4) Quel est le rôle d’une méthode d’analyse ?

2- LA MODELISATION

2.1- Définitions
Un modèle est une représentation abstraite et simplifiée (i.e. qui exclut certains détails), d’un
objet (phénomène, processus, système, etc.) du monde réel en vue de le décrire, de l’expliquer ou de
le prévoir. En d’autres termes, c’est une représentation simplifiée d’une réalité sur laquelle on veut

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être renseigné.
L’abstraction est la représentation conceptuelle d’un objet du monde réel en ne considérant que
certains aspects importants de l’objet à un moment donné et en négligeant les détails.
La modélisation est l’opération par laquelle on définit comment une partie du monde réel est
représenté. En d’autres termes, elle consiste à créer une représentation virtuelle d’une réalité de
telle façon à faire ressortir les points auxquels on s’intéresse.

Exemples
Si on modélise une voiture de manière abstraite, on obtient la représentation suivante:

1.1- Principe de la modéli-


sation
Pour modéliser un probleme de la vie
réelle, on procède ainsi:
On part d’un énoncé informel (le besoin tel
qu’il est exprimé par le client, complété par
des recherches d’informations auprès des
experts du domaine fonctionnel, comme
les futurs utilisateurs d’un logiciel), ainsi
que de l’analyse ‘de l’existant éventuel
La phase d’analyse permet de lister les
résultats attendus, en termes de fonction-
nalités, de performance, de robustesse, de
maintenance, de sécurité, d’extensibilité, Figure 1: Modélisation d’un problème
etc.
La phase de conception permet de Bon à Savoir
décrire de manière non ambiguë, le L’existant est la manière dont les processus à traiter par
plus souvent en utilisant un langage le système se déroulent actuellement dans l‘entreprise.
de modélisation, le fonctionnement
futur du système, afin d’en faciliter la
réalisation.
Test de connaissances
1) Définir modèle, modélisation,
2) Quelle est le principe de modélisation et quelles sont ses phases ?

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3- ETUDE COMPARATIVE DE QUELQUES METHODES D’ANALYSE ET
DE CONCEPTION EN SI

Il existe de nombreuses méthodes de conception et d’analyse des SI. Chaque méthode


répond à une approche bien défini:
►Les types de méthode d’analyse
• Les méthodes cartésiennes sont basées sur les concepts et techniques de décompositions
hiérachiques des opérations.Elles préconisent d’analyser et de concevoir le système d’information
en se centrant sur les fonctions.
• Les méthodes systémiques sont entièrement centrées sur la modélisation des données.
Elles montrent que le système d’information est en relation avec d’une part, le système opération-
nel de l’organisation et d’autre part son système de pilotage.
• Les méthodes orientées-objet considèrent le logiciel comme une collection d’objets dis-
sociés, identifiés et possédant des caractéristiques. La fonctionnalité du logiciel émerge alors de
l’interaction entre les différents objets qui le constituent.

►Quelques exemples de méthodes les plus utilisées en SI


Il existe plusieurs méthodes d’analyse et de conception des systèmes d’information. Les
plus connues sont les suivants:
METHODE APPROCHE DESCRIPTION

Cette méthode est adaptée pour la gestion des projets in-


MERISE
ternes aux organisations, se limitant à un domaine précis.
Méthode d’Etude et de Ré- Elle est en revanche moins adaptée aux projets transverses
Systémique
aux organisations, qui gèrent le plus souvent des informa-
alisation pour les Systèmes
tions à caractère sociétal (environnemental et social) avec
d’Entreprise
des parties prenantes.

SADT Elle permet de décrire non seulement les tâches du projet


et leurs interactions, mais aussi le système que le projet vise
Structured Analysis De- Cartésienne
à étudier, créer ou modifier, en mettant notamment en évi-
sign Technic dence les parties qui constituent le système.

Méthode de modélisation développée en réponse à l’ap-


UML
pel à propositions lancé par l’OMG (Object Manage-
Unified Method Lan- Orientée-Objet ment Group) dans le but de définir la notation stand-
ard pour la modélisation des applications construites à
guage
l’aide d’objets.
Permet de couvrir l’ensemble des processus d’analyse et
OMT de conception en utilisant le même formalisme. L’ana-
Orientée-Objet
Object Modeling Technique lyse repose sur les trois points de vue: statique, dynami-
que, fonctionnel. donnant lieu à trois sous-modèles.

17
Test de connaissances
1) Quelles sont les différentes méthodes d’analyse
3. Donner deux méthodes d’analyse et de conception en SI.

RESUMÉ
Il existe de nombreuses méthodes d’analyse et de conception des SI.Chacune d’entre elles a
ses particularités, mais toutes se construisent autour d’une philosophie générale, une démarche, des
outils, un vocabulaire, un formalisme et des normes. De là, découlent plusieurs types de modélisation
tels que: la modélisation systémique, la modélisation cartésienne, la modélisation orientée-objet...
avec des exemples comme MERISE, UML, SADT, OMT... Le choix de la méthode d’analyse et de
conception adaptée à un problème se fait donc par rapport aux objectifs de la solution que l’on veut
développer.

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EXERCICES
EXERCICE 1 : Questions à choix multiples
1)
EXERCICE 1 : Maîtrise des concepts
1) Donner le rôle d’une méthode d’analyse et de conception.
2) Faites une étude comparative des différents types de méthode d’analyse.
3)
EXERCICE 2 :Principe de fonctionnement des concepts
1. À l’aide d’un schéma, représentez les différentes phases de la modélisation d’un problème.
Quelle est le rôle de chacune de ces phases ?
2. Donner les approches de la méthode MERISE, SADT, UML.
3. Donner trois composants d’une méthode d’analyse et de conception.

19
Leço

Compétences spécifiques
Pré-requis
► Décrire les différentes étapes du cycle de vie de ► Définir méthode d’analyse et de concep-
MERISE dans une démarche de développement d’un tion
système d’information ► Citer les principaux types de méthode
► Décrire les niveaux du cycle d’abstraction de d’analyse qui existent avec des exemples
MERISE ► Différencier les types de méthode

Problème
Votre papa est le propriétaire d’une boutique de vente et, après avoir fait un inventaire, constate de
nombreux dysfonctionnements non controlés. Il vous demande donc, si à l’aide des connaissances
que vous possédez déja, il est possible que le mode de gestion actuellement utilisé dans sa boutique
soit amélioré.
• Que lui propeseriez vous ?
• Quelle méthode lui propeseriez vous ?
• Comment mettre en oeuvre cette méthode ?

Une méthode d’analyse et de conception des SI propose en général une démarche des
modèles de conception. MERISE est la méthode la plus utilisée. Elle vise principalement les SI
construits autour des bases de données relationnelles.

1- PRÉSENTATION DE LA MÉTHODE MERISE

MERISE (Méthode d’étude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d’En-


treprise) est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets informa-
tiques. Le but de cette méthode est d’arriver à concevoir un système d’information. La méthode
MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs
modèles conceptuels et physiques. La séparation des données et des traitements assure une
longévité au modèle. En effet, l’agencement des données n’a pas à être souvent remanié, tandis que
les traitements le sont plus fréquemment.

20
Bon à Savoir
Elle tire son nom du MERISIER qui est un arbre porte-greffe.
De façon analogue, MERISE est le résultat de la greffe de
plusieurs méthodes. Une deuxième explication vient du fait
que le mot MERISE se trouvait en haut à gauche d’un dic-
tionnaire ouvert à la lettre M.
Figure 1: Le Mérisier

Test de connaissances
1) Quand parle t-on d’informatisation d’un SI ?
2) Quelles sont les étapes de la réalisation d’un SI informatisé ?
3) Quelles sont les étapes d’après MERISE, de l’informatisation d’un SI ?

2- CYCLE DE VIE OU DÉMARCHE CLASSIQUE DE MERISE

Parmi les informations qui appartiennent au système d’information, certaines doivent ou peuvent
faire l’objet d’un traitement automatisé grâce aux outils informatiques : c’est l’informatisation du
SI. Globalement, dans le cadre d’un projet SI, on distingue 4 grandes phases :
• Analyse
• Conception
• Réalisation
• Maintenance
La méthode Merise, pour assurer la cohérence du système d’information propose une démarche
d’informatisation découpant les phases de conception d’un SI en différentes étapes : l’Analyse et
conception deviennent le schéma directeur, l ’ étude préalable, et l’étude détaillé tandis que la réal-
isation devient l’étude technique, la réalisation logicielle et la mise en service

2.1- Le schéma directeur

L’informatisation d’un système d’information se fait suivant un schéma directeur qui est un plan
stratégique destiné à piloter le développement de l’informatique dans l’entreprise. Il permet de
définir de manière globale la politique d’organisation et d’automatisation du système d’in-
formation. Pour ce faire, il est nécessaire de répertorier l’ensemble des applications informatiques
existantes à modifier et à développer.
Pour rendre contrôlable et modulable ce développement, il est nécessaire de découper le système
d’information en sous-ensembles homogènes et relativement indépendants. Ces sous-ensembles
sont appelés domaines.
Exemples
Si l’on considère un supermarché, on peut recenser comme domaines: domaine d’Approvision-
nement, domaine de Vente, domaine de Comptabilité, etc...

Les résultats attendus à la fin de cette étape sont une définition précise des domaines, une
21
planification du développement de chaque domaine et un plan détaillé, année par année,
des applications qui doivent être réalisées.

2.2- L’étude préalable par domaine

L’étude préalable par domaine permet de présenter de manière générale le futur système de
gestion (modèles des données et des traitements) en indiquant les principales innovations par
rapport au système actuel, les moyens matériels à mettre en œuvre, les bilans coût – avan-
tage. Cette étude est réalisée en 4 phases :
• Une phase de recueil qui a pour objectif d’analyser l’existant afin de cerner les dysfonc-
tionnements et les obsolescences les plus frappantes du système actuel.
• Une phase de conception qui a pour objectif de formaliser et hiérarchiser les orientations
nouvelles en fonction des critiques formulées sur le système actuel et d’autre part des politiques et
des objectifs de la direction générale. Cela revient à modéliser le futur système avec une vue perti-
nente de l’ensemble.
• Une phase d’organisation dont l’objectif est de définir le système futur au niveau organ-
isationnel.
• Une phase d’appréciation dont le rôle est d’établir les coûts et les délais des solutions
définies ainsi que d’organiser la mise en œuvre de la réalisation. A cet effet un découpage en projets
est effectué.

2.3- L’étude détaillée par projet

L’étude détaillée par projet consiste d’une part à affiner les solutions conçues lors de l’étude
préalable et d’autre part à rédiger pour chaque procédure à mettre en œuvre, un dossier de spéci-
fications détaillé décrivant les supports (maquettes d’états ou d’écran) ainsi que les algorithmes
associés aux règles de gestion…
A l’issue de cette étude, il est possible de définir le cahier des charges utilisateurs qui constitue la
base de l’engagement que prend le concepteur vis à vis des utilisateurs. Le fonctionnement détaillé
du futur système, du point de vue de l’utilisateur, y est entièrement spécifié.

2.4- L’étude technique

Dans cette étape, il est question de définir complètement la structure physique des données,
les programmes, modules ou composants à réaliser, les procédures techniques de sécurité
ainsi que la planification de la réalisation

2.5- La réalisation logicielle

La réalisation logicielle a pour objectif est la production du logiciel à l’aide de langages de pro-
grammation appropriés. Ensuite on vérifie le fonctionnement du logiciel à l’aide de tests de mise
au point.

2.6- La mise en œuvre ou mise en service

La mise en oeuvre se traduit par un changement de responsabilité : l’équipe de réalisation va en


effet transférer la responsabilité du produit à l’utilisateur. Cette étape intègre en particulier la for-

22
mation des utilisateurs. Après une période d’exploitation de quelques mois, la recette définitive de
l’application est prononcée.

2.7- La maintenance
Bon à Savoir
La maintenance consiste à faire évoluer les
Chaque fois qu’on doit maintenir un logiciel, on
applications en fonction des besoins des
peut être amené à parcourir de nouveau toutes
utilisateurs, de l’environnement et des
les étapes précédentes de MERISE.
progrès technologiques.

Figure 2:Cycle de vie de MERISE

Test de connaissances
1) Quand parle t-on d’informatisation d’un SI ?
2) Quelles sont les étapes de la réalisation d’un SI informatisé ?
3) Quelles sont les étapes d’après MERISE, de l’informatisation d’un SI ?

3- LES NIVEAUX D’ABSTRACTION D’UN SI

La conception du système d’information se fait par étapes, afin d’aboutir à un système fonctionnel
reflétant une réalité physique. Il s’agit ainsi de valider une à une chacune des étapes en prenant
en compte les résultats de la phase précédente. D’autre part, les données étant séparées des trait-
ements, il faut vérifier la concordance entre données et traitements afin de vérifier que toutes les
données nécessaires aux traitements sont présentes et qu’il n’y a pas de données superflues. À cet
effet la méthode Merise préconise 4 niveaux d’abstraction :
• Le niveau conceptuel
• Le niveau organisationnel
• Le niveau logique
• Le niveau physique

3.1- Le niveau conceptuel

23
Le niveau conceptuel décrit la statique et la dynamique du système d’information en se préoccu-
pant uniquement du point de vue du gestionnaire. Il répond à la question Que fait l’organisme? (QUOI
FAIRE ?). A ce niveau, on produit un MCD (Modèle Conceptuel de données) et un MCT (Modèle
Conceptuel de traitement).

3.2- Le niveau organisationnel

Le niveau organisationnel décrit la nature des ressources qui sont utilisées pour supporter la de-
scription statique et dynamique du système d’information. Ces ressources peuvent être humaines,
matérielles ou logicielles. Cela répond à la question Qui fait quoi ? (QUI, QUAND ET Où?). On
produit un MOD (Modèle Organisationnel de Données) et un MOT (Modèle Organisationnel de
Traitements).

Bon à Savoir
Le conceptuel et l’organisationnel représentent toute l’entreprise. Les deux niveaux suivants ne
prennent en compte que la solution informatique retenue.

3.3- Le niveau logique

Le niveau logique décrit la forme que doit


prendre l’outil informatique pour être Bon à Savoir
adapté à l’utilisateur et répond à la question Le niveau logique est indépendant de l’infor-
AVEC QUOI ? Ou plus exactement AVEC matique spécifique, des langages de program-
L’AIR DE QUOI ? On produit MLT mation ou de gestion des données.
(Modèle Logique de Traitements) et un
MLD (Modèle Logique de Données).

3.4- Le niveau physique

À ce niveau on choisit les techniques. Ce niveau dépend à 100% du système informatique retenu, du
type de la base de données et des outils de développement. Il répond à la question COMMENT ?
on produit un MPD(Modèle Physique de Données) et un MPT(Modèle Physique de Traitements).
Cette succession d’étapes(ou niveaux) est appelée cycle d’abstraction pour la conception des sys-
tèmes d’information et peut se résumer par les figures suivantes :

24
Figure 3:Cycle d’abstraction de MERISE

►Recapitulatif sur les niveaux d’abstraction de merise

Niveau Statique (données) Dynamique (traite- Commentaire


ment)
MCD
MCT Indépendant du sys-
Conceptuel Quelles informations mani-
Que veut t’on faire? tème Informatique
pule t’on?
MOD et MLD MOT et MLT Indépendant du sys-
Organisationnel et
Comment structurer ces Qui fait quoi?, où et quand
tème
Logique
données? ? Choix du SGBD
MPD
MPT ou MOPT Haute connaissance du
Physique Où stocker ces données ?
Comment ? (Composants) SGBD
(Base de données)

Test de connaissances
1) Qu’appelle t’on cycle d’abstraction d’un SI ?
2) À quelle niveau d’abstractionde Merise est produit le MOT. Quelles sont les caractéristiques
de ce niveau
3) Quelle est la différence entre le niveau logique et le niveau physique ?

25

EXERCICES
EXERCICE 1 :
Définir les notions suivantes :Maintenance, MERISE,
EXERCICE 2 :
Répondre aux questions suivantes :
1. Quels sont les quatre grandes phases d’un projet SI ?
2. Donnez les quatre phases de l’étude préalable d’un domaine ?
3. En quoi consiste l’étude détaillée par projet et l’étude technique?
4. Combien de niveaux d’abstraction la méthode MERISE préconise-t-elle ?citez-les
EXERCICE 3 :
Compléter le tableau sur les niveaux d’abstraction de MERISE
Niveau Données Traitements
Conceptuel
Organisationnel
Logique
Physique

26
LEÇONS

LE N 4: LE MODÈLE CONCEPTUEL DE DONNÉES ( MCD ).............P

LEÇON 5: LE MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉES ( MLD ).....................P

LEÇON 6: LE MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS ( MCT )


Compétences spécifiques Pré-requis
► Définir les différents concepts de base d’un ► Décrire les différentes étapes du cycle
MCD. de vie de MERISE dans une démarche de
développement d’un système d’information
► Identifier les entités et les associations d’un
► Décrire les niveaux du cycle d’abstraction
problème de MERISE
► Ressortir les cardinalités d’une association
► Construire le MCD d’une situation

Problème
Le directeur du magasin SCORE à Yaoundé note diverses incompétences dans l’exercice de ses employés.
Celles-ci selon le responsable sont dues à une mauvaise organisation du magasin. Aussi décide t-il pour
cela de concevoir une nouvelle organisation de l’entreprise. Pour le suivi des différentes commandes
passées par ses clients .

Encore appelé modèle Entité-Association, le modèle conceptuel des données en abrégé


MCD est une représentation statique du système d’information de l’entreprise qui met en évidence
sa sémantique. Il a pour but d’écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système
d’information. Il s’agit donc d’une représentation des données, facilement compréhensible. Cet as-
pect recouvre les mots qui décrivent le système ainsi que les liens existants entre ces mots.

1- LES CONCEPTS DE BASE

1.1- L’entité et l’occurence d’une entité

Une Entité est la représentation commune que l’on adopte pour des objets de même na-
ture qui possèdent les mêmes caractéristiques.Une entité peut être :
• un individu comme par exemple : une personne, un client, un animal, etc.
• un objet concret comme par exemple : une matière première, un produit, etc.
• un objet abstrait comme par exemple : un service, un compte, etc.
• un lieu comme par exemple : une région, un dépôt, etc.
• un objet documentaire comme par exemple : un contrat, une facture, etc.
L’occurrence d’une entité est un objet, une chose concrète (matérielle) ou abstraite (immatérielle)
qui peut être reconnue distinctement.

28
Exemples

Entité Occurences de l’entité


ELEVE Manga, Kamdem, Bayirou, ...
PRODUIT Téléviseur, Ordinateur,Boite de chocolat ...
VOITURE 4X4, Mercedes, ...
REGION Ouest, Centre, Littoral, Sud, Est, Nord, Nord, ...

1.2- La propriété ou attribut ou champ


La propriété est une information élémentaire ou une caractéristique associée à une entité. Les
occurrences d’une entité ont les mêmes propriétés. une propriété est dite simple ou encore atom-
ique si chacune des valeurs qu’elle regroupe n’est pas décomposable. Elle est dite composée dans
le cas contraire.
► Représentation d’une entité
Une entité est représentée par un rectangle divisé en deux champs:
• Le champ du haut contient le libellé. Ce libellé est générale-
ment une abréviation pour une raison de simplification de l’écriture.
• Le champ du bas contient la liste des propriétés de l’entité.

Exemples
Dans un établissement scolaire , chaque élève peut être caractérisé par son Numéro de
matricule, son nom, son prenom, son age et sa classe.

1.3- L’identifiant
L’identifiant est une propriété particulière d’un objet telle qu’il n’ex-
iste pas deux occurrences de cet objet pour lesquelles cette propriété
pourrait prendre une même valeur. En d’autres termes, un identi-
fiant est une propriété (ou un ensemble de propriétés) permettant de
désigner une et une seule entité.
Il faut toujours souligner les identifiants. Ainsi, chaque entité doit
posséder au moins un attribut identifiant, et l’ensemble de ses at-
tributs identifiants doivent être renseignés à la création de l’entité.

29
1.4- Association ou Relation

Une association (ou relation) représente une possibilité de lien entre deux ou plusieurs entités. Pour
une association donnée, les entités sont fixées. La relation est entre les entités et a
besoin d’entités pour exister. Une association peut avoir des pro-
priétés . Elle est représentée par une ellipse reliée par des traits aux
rectangles représentant les entités. Chaque lien de la relation vers
une entité est appelé patte.

Exemple
L’association Passer entre UN CLIENT et une COMMANDE

Bon à savoir
Il peut y avoir plusieurs associations liant les mêmes entités si leurs significations sont dif-
férentes
Une maison appartient à une
ou plusieurs personnes.
Une personne peut être pro-
priétaire d’une maison et en
louer une autre.

► Les Types d’association


Une association peut lier plus de deux entités. Voici les dénominations des associations selon le
nombre d’entités intervenantes:
• Association récursive (ou réflexive) : Elle relie la même entité et porte deux pattes. Dans
ce cas, chaque patte porte le role que l’entité joue dans l’association.

Exemple
Un père est lié à son fils par la relation de parenté: “Un père est le parent de son fils”. Étant
donné que le père et le fils sont tous les deux des Personnes, on peut donc dire:”Une
Personne est le Parent d’une personne”. On en déduit alors le modèle suivant:

30
• Association binaire : Elle relie deux entités et porte deux pattes.
• Association ternaire qui relie trois entités et porte trois pattes

Exemple
Un elève étudie une matière dans une classe.

1.5- Cardinalités d’une association

Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité et la relation à laquelle
elle est reliée. La cardinalité d’une relation est composé
d’un couple comportant une borne maximale
et une borne minimale, intervalle dans lequel
la cardinalité d’une entité peut prendre sa
valeur: (min,max)
• Min : qui peut prendre les valeurs 0 et
1 et correspond à la réponse à la question : combi-
e n Bon à Savoir de fois au moins une entité de E1 est reliée à une en-
tité Il faut poser ses questions dans les deux de E2?
sens de E1 vers E2 puis de E2 vers E1. • Max : qui peut prendre les
valeurs 1 et n et correspond à la réponse à la
question : combien de fois au plus une entité de E1 est relié à une entité de E2 ?

Illustration Signification
Pour chaque occurrence de E, le modèle admet
soit l’absence de lien, soit la présence d’un seul
lien.

Pour chaque occurrence de E, le modèle admet


la présence d’un et un seul lien.

Pour chaque occurrence de E, le modèle admet


la présence d’un seul ou de plusieurs liens.

31
Pour chaque occurrence de E, le modèle admet
soit l’absence de lien, soit la présence de plu-
sieurs liens

Exemples
• Si on reprend l’exemble de la section 1.4, on a :

Une commande est défini par un numéro unique et à chaque fois qu’on passe une commande
meme si c’est la meme , le numéro est toujours différent.
• Si on prend l’exemple de la relation ternaire ci-dessus:

Test de connaissances
1) Définir Modèle Entité Association, entité, propriété, association, identifiant, cardinal
2) Quelles sont les différents types d’association ? quelle est la différence entre elles ?

2- LE DICTIONNAIRE DE DONNÉES

Le dictionnaire de données permet de regrouper dans un tableau les différentes propriétés à


manipuler. À la suite d’interviews des différents postes de travail du SI existant, on rassemble des
exemplaires de tous les documents utilisées ainsi que la description des divers fichiers en usage
actuellemnet. À partir de ces éléments, on établit la liste des données(propriétés) manipulées pour
chaque objet de gestion. Dans ce tableau, les données sont regroupées en tendances et chacune
d’entre elles permet de générer une entité ou une association.
Le dictionnaire de données est un tableau qui ressort le nom symbolique pour la propriété, la signi-
fication réelle pour ce nom symbolique, le type de cette donnée manipulée, la nature et la longueur
( nombre de caractères maximal reservé à une propriété). Parfois on peut ajouter une colonne pour
les observations.
Un dictionnaire des données doit respecter les contraintes suivantes:
•• Type:
Nature: elementaire(E),numérique(N)
Alphabétique(A), concatené(CO)
ouou calculée(CA)
alpha-numérique(AN).

32
• Tous les noms doivent être monovalués et non décomposables.
• Il ne doit pas y avoir d’homonymes, ni de synonymes.
• Les données y sont regroupées par entité.
• Les identifiants sont complètement précisés,
• Les commentaires doivent être pertinents.
Exemple
Si on considère l’exemple de la section 1.4
Nom Signification Type Longueur Nature Obser-
vation
NumCom- numéro de la commande N 7 E
mande
dateCom- date de la commande N 8 E format jj-
mande mm-aaaa
IdClient Identifiant du client AN 8 E
NOMClient nom du client AN 30
numéroClient numéro du client Test de connaissances
AN 8 E
1) Définir Modèle Entité Association, entité, propriété, association, identifiant, cardinal
2) Quelles sont les différents types d’association ? quelle est la différence entre elles ?

33
ActivitéS
ACTIVITÉ 1: LE SUPERMARCHÉ
Dans un supermarché,un client passe une commande. La commande contient une liste de pro-
duits avec pour chacun d’entre eux sa quantité. Apres avoir passé sa commande , si le client
confirme, on lui délivre une facture.Dans le cas contraire on ne lui délivre rien.
Construire le MCD modélisant cette situation.
1) Recherchons les entités
• Client est identifié par IdClient et a les attributs nomClient, prénClient,dateNaiss
• Commande est identifié par numCom et a les propriétés dateCom
• Produit est identifié par refProd et a les attributs désignation et prix
• Facture est identifié par numFact, prixTotal
2) Recherchons les associations
• Passer est entre Client et Commande
• Contenir est entre Commande et Produit et possède comme attribut quantité.
• DonnerLieu est entre Commande et Facture
3) Recherchons les cardinalités des associations.
• Association Passer
- Coté Client : (0,n) car on peut avoir des clients qui n’ont jamais passé de commandes et
un client peut passer autant de commandes qu’il désire.
- Coté Commande: (1,n) car une commande ne peut être passé qu’une et une seule fois.
• Association Contenir
- Côté Commande : (1,n) car une commande a toujours au moins un produit.
- Côté Produit: (0,n) car un produit peut se retrouver dans plusieurs commandes
• Association DonnerLieu
- Côté Commande:(0,1) car une commande ne donne pas toujours lieu à une facture.
- Côté Facture: (1,1) car une facture provient toujours d’une commande.
3) Construisons le MCD

ACTIVITÉ 2: LE CINEMA
Le cinéma est un système qui fontionne de la manière suivante: Les acteurs jouent des rôles
dans des films. Tout film a un unique réalisateur. Les films sont projetés dans des salles de
cinéma à des dates données

34
1) Recherchons les entités
• Acteur est identifié par IdActeur et a les attributs nomActeur, prenClient
• Film est identifié par titreFilm et a la propriété durée
• Salle_de_cinéma est identifié par nomSal et a l’attribut adresseSal
• Réalisateur est identifié par idRéal, nomRéal et prenRéal
2) Recherchons les associations
• Jouer est entre Acteur et Film
• Projeter est entre Film et Salle_de_cinéma
• Réaliser est entre Film et Réalisateur.
3) Recherchons les cardinalités des associations.
• Association Jouer
- Côté Acteur : (0,n) car un acteur peut jouer dans plusieurs films
- Côté Film : (0,n) car un film peut ne pas avoir d’acteurs (les documentaires n’ont pas dac-
teurs), mais peut aussi avoir plusieurs acteurs.
• Association Projeter
- Côté Film: (0,n) car un film peut ne jamais être projeté dans aucune salle
- Côté Salle_De_Cinéma: (0,n) car une salle de cinéma peut projeter plusieurs films.
• Association Réaliser
- Côté Réalisateur: (0,n) car un réalisateur peut réaliser plusieurs films.
- Côté Film: (1,1) car un film n’est réalisé que par un seul réalisateur.
3) Construction du MCD

RESUMÉ
Le modèle conceptuel de données permet de décrire un ensemble de données relatives à un
domaine défini afin de les intégrer ensuite dans une Base de Données. Cette phase est l’une
des plus importantes, il est évident qu’il faut y passer du temps.

35
ACTIVITÉS PRATIQUES
CRÉATION D’UN MODÈLE CONCEPTUEL DE DONNÉES À L’AIDE DE
WIN’DESIGN
Ces activités s’appliquent sur le modèle de l’activité 1 vu en activité théorique.
► Activité 1: Création du modèle
Après avoir lancé le logiciel Win’Design, respectez les étapes ci-dessous:
• Dans le menu Fichier, cliquez sur Nouveau
• Dans la page qui s’affiche, choisissez le module Database ensuite cliquez sur Modèle con-
ceptuel de données.

La fenêtre qui s’affiche est constitué dans sa zone de travail, du modèle que l’on vient de créer.

► Activité 2: Création des entités


• Dans la palette d’objets, selectionnez
Entité et ensuite faites un clic sur la zone de
travail. l”entité apparaitra alors comme ceci. Si
vous ne souhaitez plus insérer des entités, fait-
es un clic droit sur un espace vide de la zone
de travail.
• Pour rajouter des attributs à l’entité,
double-cliquez sur l’entité. une boite de dialogue apparait alors: personnalisez le nom puis cliquez
sur details pour les attributs.

36
ACTIVITÉS PRATIQUES
• Dans la boite de dialogue qui s’ouvre, inserer les différents attributs.
• Pour spécifier qu’un attribut est une clé primaire, cochez la case sur la ligne de l’at-
tribut.
• Lorsque vous finissez d’insérer les propriétes, validez en cliquant sur OK

Effectuez les mêmes opérations pour les au-


tres entités du modèle.

► Activité 3: CRéATION DES ASSOCIATIONS


• Dans la palette d‘objets, selectionnez associations (en 1) et insérer la dans le modèle
• Pour personnaliser la relation, on procède de la même maniere que pour les entités.
• Pour inserer les pattes de l’association, selectionnez le lien formel (en 2). Cliquez-glissez de
l’association à l’entité qu’elle doit relier.

Il apparait alors automatiquement une cardinalité(0,n)


• Pour la modifier, double-cliquez sur le lien
à modifier et selectionnez la bonne valeur de la
cardinalité comme ci-apres

• La flêche qui apparait signifie que l’entité


commande dépend fonctionnellement de l’en-
tité Client. Pour qu’elle n’apparaisse plus, dou-
ble-cliquez sur la patte correspondante et dans
37
ACTIVITÉS PRATIQUES
l’onglet Insertion, decocher la ligne “conserver la flêche”.
• Pour les autres associations, procéder de la même manière.
Ainsi , on obtiendra le modèle suivant:

► Activité 4: Impression du modèle sous forme d’image


Si vous souhaitez enregistrer le modèle correspondant sous forme d’image, afin de l’utiliser
ultérieurement dans un document ou un rapport, il faut procéder de la maniere suivante:
• Dans le menu Editer, cliquez sur “Exporter Sous Modèle”
• Dans la boite de dialogue qui apparait, sélectionnez le type de l’image ainsi que l’emplace-
ment où vous voulez enregistrer l’image et validez en cliquant sur OK

38
EXERCICES

EXERCICE 1

1) Définir les termes suivants: Entité, association, cardinalité, propriété, identifiant


2) Quelle est l’utilité de l’identifiant ?
EXERCICE 2
Soit le MCD suivant:

1) Relever les entités, les associations, les propriétés de chaque entité ainsi que la cardinalité de
chaque association et son interprétaation.
2) Est- il possible qu’un enseignant puisse dispenser 5 cours ?
EXERCICE 3
Pour chacun des énoncés suivants, faire ressortir le MCD.
1) On souhaite représenter le modèle conceptuel de données de la gestion d’une entreprise dans
laquelle chaque employé travaille dans un service particulier et possède un chef de service.
2) Dans une salle de classe, on réparti les différents élèves en groupes d’exposés.
3) Un hôpital souhaite enregistrer les informations sur les prestations faites aux patients sachant
que :
• Les médecins consultent les patients individuellement ;
• Les médecins peuvent prescrire des médicaments à travers une ordonnance pendant qu’il
consulte le patient ;
• Le médecin est assisté par au moins un infirmier chaque fois qu’il consulte.

EXERCICE 4
Le système d’information étudié concerne l’activité de gestion des locations saisonnières d’une
agence immobilière. Une analyse de l’existant a permis de dégager les entités suivantes:
Entité Objectif Propriétés
PROPRIETAIRE Regroupe toutes les informations NumPropriétaire, Nom, Prénom, Adresse1, CodePos-
relatives aux propriétaires d’appar- tal, Ville,NumTel1,NumTel2,E-mail
tements
APPARTEMENT Regroupe toutes les informations NumLocation,Catégorie : 1, 2, ou 3 étoiles,Type : T2,
des appartements meublés mis à la T3, T4,NbPersonnes,AdresseLocation,Photo,Equipe-
location ments

39
EXERCICES

LOCATAIRE Regroupe toutes les informations NumLocataire,NomLocataire,PrénomLocataire,Adres-


sur les locataires qui ont effectué au se1Locataire, Adresse2Locataire,VilleLocataire, Num-
moins une location par l’intermé- Tel1Locataire, NumTel2Locataire,E-mailLocataire
diaire de l’agence
CONTRAT Regroupe toutes les informations NumContrat, Etat : réservé, confirmé, soldé, DateCréa-
relatives à une location qui va avoir tion, DateDébut, DateFin
lieu ou qui a actuellement lieu. Une
location s’étend éventuellement sur
plusieurs semaines consécutives.
TARIF Regroupe les informations liées à la CodeTarif,PrixSemHS (prix semaine haute saison),
tarification PrixSemBS (prix semaine basse saison)

1) La propriété Equipements est destinée à décrire les principaux équipements de l’appartement :


téléviseur, lave-vaisselle, ... Quels sont les inconvénients liés à une telle propriété ?
2) Présenter le modèle conceptuel des données décrivant ce système d’information en tenant
compte des règles de gestion suivantes :
• La notion de co-propriété ne doit pas être prise en compte ce qui revient à dire que tout
appartement appartient à un et un seul propriétaire.
• A tout appartement correspond un code tarif
EXERCICE 5 : Courses de chevaux

On veut gérer une course de chevaux réalisé sur une saison, couru sur les champs de course d’une
région donné. Les données à prendre en compte sont les suivantes :
• Code type de course (tiercé, quarté, grand prix, ...)
• Libellé type de course
• Numéro de la course (chaque course est identifiée par un numéro)
• Date de la course
• Dotation de la course en francs
• Numéro du dossard attribué à un jockey pour une course donnée et le cheval concerné
• N° et nom du propriétaire du cheval - adresse du propriétaire du cheval
• Nom du cheval - sexe du cheval - date de naissance du cheval
• Nom du jockey
• Code du champ de courses - nom du champ de courses
• Adresse du champ de courses
Les règles de gestion suivantes sont à prendre en compte :
RG1 : Une course appartient à un seul type de course.
RG2 : Une course appartient à une seule catégorie de courses, un champ de course est équipé RG
3 : Pour une ou plusieurs catégories de courses.
RG4 : Une course s’effectue sur un champ de courses.
RG5 : Un propriétaire peut posséder plusieurs chevaux, mais un cheval appartient à un proprié-
taire et un seul.
RG6 : Un cheval peut courir plusieurs courses et être monté par différents jockeys, comme un
jockey peut participer à plusieurs courses.
40
EXERCICES

Travail à faire
Établir le modèle conceptuel des données.

41
Compétences spécifiques Prérequis
► Définir les concepts de base du MLD ► Décrire les différents niveaux d’abstraction
► Transformer un MCD en MLD de Merise
► construire le MCD d’une situation posée

Situation Problème

Le Modèle Logique des Données (MLD) a pour objet de décrire les enregistrements
logiques et permet d’entrevoir la structuration physique des données grâce notamment aux estima-
tions que l’on peut faire sur les volumes des enregistrements à mémoriser. Il existe plusieurs types
de modèles logiques (modèle hiérarchique, modèle réseau, modèle relationnel...). Bien que chacun
de ces modèles possède un vocabulaire spécifique, ils découlent tous d’algorithmes très proches
permettant d’obtenir 1’ensemble des constituants de chaque enregistrement logique. Ce chapitre est
consacré au modèle relationnel encore appelé Base de données relationnelle.

1- QUELQUES CONCEPTS DE BASE

1.1- La relation

C’est le concept central du MLD. Il est défini comme un tableau de données. Ce n’est pas la
relation au sens Entité-Association. On l’appelle encore table. On la représente
sous la forme suivante : R (clé Primaire, attr1, attr2,…,attrn) ou

1.2- L’attribut

C’est une colonne du tableau représentant la relation. Chaque colonne de


la relation représente donc un attribut.

1.3- Enregistrement

C’est une occurrence d’une relation. En d’autres termes, c’est une ligne du tableau.

1.4- Clé primaire

42
C’est un ensemble d’attributs dont la valeur est unique pour chaque enregistrement. Elle peut
êtresimple (si elle est composé d’un seul attribut) ou composé sinon.

1.5- Clé étrangère

C’est l’attribut d’une table qui est la clé primaire d’une autre table. On l’appelle encore clé secon-
daire.

2- PASSAGE DU MCD AU MODÈLE RELATIONNEL

Le passage du MCD au MLD se fait en fonction de règles. Celles-ci examinentles cardinalités des
pattes, le nombre de pattes d’une relation et l’existence éventuelled’informations dans la relation.
Ces règles sont de type algorithmique et peuvent donc être mises en œuvre par des outilsde génie
logiciel. La traduction des concepts de base du modèle conceptuel est régie par les règles suivantes :
• REGLE 1 : Toute entité devient une relation.

L’identifiant de l’entité devient clé primaire de la relation.C’est à dire que chaque entité du modèle
conceptuel devient une table dans le modèle logique. Les identifiants de la classe d’entité sont ap-
pelé clés de la table, tandis que les attributs standards deviennent des attributs de la table, c’est-à-dire
des colonnes.
Exemples

CLIENT(numClient, nomClient,prenCli-
ent)

• REGLE 2 : Association de type un à plusieurs :(0,1) ou (1,1) vers (0, n) ou (1,


n)

Chaque entité devient une relation comme dans le cas précédent. Puis on ajoute l’identifiant de
l’entité de cardinalité (0, n) ou (1, n) comme clé étrangère dans la table crée par l’entité de cardinalité
(1,1). En d’autres termes, la clé primaire de l’entité de cardinalité max n migre vers la table issue de
l’entité de cardinalité max 1. Une clé étrangère dans une table est marquée par le symbole #. Les
propriétés de l’association s’il en existe s’ajoutent aux attricuts de la table de cardinalité max 1.

43
Exemple

CLIENT(numClient, nomClient,prenClient)
COMMANDE(numCom, dateCom, #numClient)

• REGLE 3 : Association de type un à un :(0,1) vers (1,1)

Chaque entité devient une relation. Puis on ajoute l’identifiant de l’entité de cardinalité (0,1) comme
clé étrangère dans la table crée par l’entité de cardinalité (0,1) ou (1,1).En d’autres termes, la clé pri-
maire de l’entité de cardinalité (0,1) migre vers la table issue de l’entité de cardinalité (1,1).
Exemple

COMMANDE(numCom, dateCom)
FACTURE(numFact, #numCom)

• REGLE 4 : Association de type plusieurs à plusieurs: (0, n) ou (1, n) vers (0, n) ou


(1, n)
Chaque entité devient une relation. Puis on crée une autre table issue de l’association et ayant une
clé primaire constitué des clés primaires des différentes entités associés. Les propriétés de l’associ-
ation s’il en existe deviennent les attributs de la nouvelle table.

Exemple

COMMANDE(numCom, dateCom)
PRODUIT(refProduit, désignation, prix)
CONTENIR (#numCom, #refProduit, quantité)

44
Activité
Ressortir le modèle relationnele de la figure suivante:

Solution
CLIENT(numClient, nomClient, prenClient)
COMMANDE(numCom, dateCom, #numClient)
PRODUIT(refProduit, désignation, prix)
CONTENR(#numCom, #refProduit,quantité)
FACTURE(numFact, #numCom)

RéSUMé
Le modèle logique de données est capitaleLe passage du modèle conceptuel au Modèle Lo-
gique des Données est purement mécanique, il suffit de respecter les quelques règles énoncées
plus haut. Il n’y a plus de travail de conceptualisation ou de réflexion proprement dit. Lorsque
nous réalisons un Modèle Logique des Données nous ne faisons que détruire un Modèle
Conceptuel des Données pour recréer un autre modèle.

45
ACTIVITÉS PRATIQUES
CRÉATION D’UN MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉES À L’AIDE DE
WIN’DESIGN
Ces activités s’appliquent sur le modèle vu en activité théorique.
Pour créer le modèle logique de données, on peut procéder de deux manieres distinctes: de
manière manuelle ou par génération automatique à partir du MCD.
► Activité 1: Création du modèle logique manuellement.
• Pour créer le modèle, procéder de la même manière que pour le MCD. Mais au niveau du
choix du modèle, sélectionnez plutot modèle logique de
données.
• Il vous est alors demandé de choisir le SGBD que
vous souhaitez utiliser. Par défaut, MySql est choisi.
• Pour créer les tables , cliquez sur et ensuite,
procéder comme pour la création des entités.
• Pour définir les clés primaires, cochez
sur la ligne correspondabt à l’attribut
• Pour définir les clés secon-
daires(étrangères), définissez les dans la section
clés étrangères en indiquant les tables
qu’elles reférencient. Pour la table COM-
MANDE par exemple, on procèdera comme
suit:

► Activité 2: Génération du MLD à


partir du MCD
Cette option permet de générer automatiquement ,à ^partir d’un MCD crée au préalable, un MLD
respectant toutes les règles définis plus haut. Pour cela procéder de la manière suivante:
• Ouvrir le modèle contenant le MCD
• Dans le menu Modèle, cliquez sur“ Générer Modèle Logique”
• La boite de dialogue qui s’affiche ensuite vous présente certaines configurations à prendre
en compte avant de générer le modèle. Nottament le nom du SGBD, les controles à aplliquer....

46
ACTIVITÉS PRATIQUES

• Si votre SGBD est MySql, validez en cliquant sur OK


• Le modèle logique de données est alors généré et on obtient:

PK_CLIENT définit l’ensemble des clés primaires de la table CLIENT


L’impression d’un MLD se fait de la même manière que pour un MCD.

47
EXERCICES

Exercice 1
Lors de la rentrée scolaire, l’on enregistre dans une base de données les différents élèves de votre lycée dans leurs
classes respectives et par la suite, on affecte les professeurs dans ces classes afin d’enseigner les différentes matières
aux programmes. La description de cette base de données est la suivante :
ELEVE (Matricule, Nom_elv, Prenom_elv, date_naiss,# code_classe)

CLASSE (Code_classe, Nom_classe, cycle)


PROFESSEUR (Code_prof, Nom_prof, Pren_prof, grade)
ENSEIGNEMENT (#Code_ens, #Code_classe)
1. Proposer un nom à cette base de données et donner les noms des différentes tables.
2. Donner la clé primaire de chaque table ainsi que les clés secondaire (pour celles qui en possèdent).

3. Proposer un type de données pour chaque champ des différentes tables.

Exercice 2:
Ressortir le MLD du MCD suivant:

Exercice 3

Voici un modèle relationnel décrivant une nomenclature de conception d’un meuble. Le meuble est un ensemble
composé de sousensembles et de composants divers. Un sousensemble est élaboré grâce à un assemblage de
composants. À partir de ce modèle relationnel, procéder à du reverse engineering ou en français de la rétroingé-
nierie. C’estàdire de remonter jusqu’au modèle conceptuel en passant par le modèle logique des données.
Ensembles(CodeEnsemble, Désignation)

SousEnsembles( CodeSousEnsemble, Désignation, Longueur, Largeur, Hauteur, Prix_Unitaire)


Composants(CodeComposant, Désignation, Prix_Unitaire)
LienEnsSE(#CodeEnsemble,#CodeSousEnsemble, Qté)
LienEnsComposant(#CodeEnsemble,#CodeComposant, Qté)

LienSEComposant(#CodeSousEnsemble, #CodeComposant, Qté)

48
Compétences spécifiques Prérequis
► construire le MCT d’une situation concrète ► Décrire le cycle d’abstraction de la
méthode MERISE

Situation Problème

Tout système d’information est composé d’une base d’information et d’un processeur d’informa-
tion qui représentent respectivement sa statique et sa dynamique. A l’instar du Modèle Conceptuel
des Données qui schématise les données du système d’information, le Modèle Conceptuel des
Traitements (MCT) décrit les traitements et plus précisément toutes les activités découlant des
échanges entre le domaine étudié et le monde extérieur. Il exprime donc ce que fait le domaine sans
se poser le problème de savoir qui le fait, quand et comment.

1- DÉFINITION DES CONCEPTS DE BASE

L’élaboration d’un MCT prend en compte les éléments suivants: L’acteur, Les évènements, Les
opérations, la synchronisation, les processus

1.1- L’acteur

Un acteur est une personne morale ou physique capable d’émettre ou de recevoir des informations.
On distingue deux types d’acteurs :
• les acteurs internes qui appartiennent au système d’information étudié.
• les acteurs externes qui n’appartiennent pas au système d’information mais qui sont l’orig-
ine ou la destination de flux d’informations reçus ou émanant du système d’information. L’élève
de terminale qui effectue une demande de préinscription à la faculté de Yaoundé I est un acteur
externe.
Exemple
Soit le domaine de gestion des inscriptions à l’université de Yaoundé I qui se passe sous demande des élèves.
• Le service des inscriptions ou le service comptabilité de la faculté sont des acteurs internes.
• L’élève titulaire d’un Baccalauréat souhaitant s’inscrire dans cette faculté est un acteur externe
49
Dans le Modèle Conceptuel de Traitements, seuls les acteurs externes sont modélisés ; d’une part
parce qu’on ne cherche qu’à formaliser les traitements découlant d’interactions avec l’environne-
ment et que d’autre part, on ne cherche pas à connaître les acteurs
Boninternes
à savoir qui réalisent les traite-
ments en question.
La notion d’acteur est implicite : ils n’appa-
raissent donc pas graphiquement dans les dif-
férents modèles de traitements produits.
1.2- L’événement

L’événement matérialise un fait qui en se produisant, doit déclencher une réaction du système. Plus
précisément cette notion recouvre deux aspects :
• le fait qui survient et sa perception.
• le compte rendu de cette perception faite auprès du système d’information.

Exemples Seul le second aspect est pris en compte


La décision d’un élève de s’inscrire à la faculté de Yaoundé I dans la dynamique du système d’informa-
est le fait et le remplissage du dossier de préinscription consti- tion et correspond à la définition d’événe-
tue le compte rendu du souhait de l’élève. ment.
Du fait de cette restriction l’événement
(au sens du modèle conceptuel des traitements) est porteur d’informations qui doivent être obliga-
toirement digérées par le système d’information sans quoi il ne répondrait pas à ses objectifs. Parmi
les événements, on distingue :
• les événements déclencheurs externes sont des événements émis par un acteur externe.
Par exemple le dépôt d’un dossier de pré-inscription est un événement externe déclenché par un futur bachelier sou-
haitant intégrer un DEUG à la faculté de Bordeaux.
• les événements internes sont des événements qui surviennent lorsqu’une opération se
termine. Ce peut être par exemple l’acceptation de la pré-inscription après vérification du contenu du dossier. Un
événement interne n’a lieu d’être que si le compte rendu de la fin d’une opération doit être soit suivi
d’une nouvelle réaction du système d’information, soit de l’émission d’un message vers l’environ-
nement. Bon à savoir
Certains événements externes sont liés au temps. Par exemple, pour déclencher un traite-
ment en début d’année, on introduira l’événement « Début d’année ». L’événement « Date
actuelle est JJ/MM/AAAA » permettra d’exécuter un traitement à une date donnée.

Dans le MCT, chaque événement est identifié au moyen d’un libellé générique . Notons que l’intitulé
étant parfois long, on lui associe, sur le MCT un alias afin de le référencer plus facilement

1.3- L’opération
La réponse à l’arrivée d’un événement est le déclenchement d’un ensemble de traitements appelé
opération.
Exemple
Le traitement d’enregistrement d’une pré-inscription est une
opération déclenchée lors du dépôt de dossier de pré-inscrip-
50
Lors de son exécution une opération ne peut pas être interrompue par l’attente d’un événement
externe. Une opération est donc un ensemble d’actions accomplies par le SI en réaction à un évènement ou à
une conjonction d’évènements.
Bon à savoir
La logique d’enchaînement des actions élémentaires Il est possible d’associer à une opéra-
n’est pas toujours séquentielle (successive) et peut faire tion une durée qui représente le temps
intervenir des structures alternatives (Si .. Alors … Si- maximal qui lui est alloué pour qu’elle
non) ou itératives (Tant que …,Répéter …, Pour …). s’exécute.

1.4- La règle d’émission

La production effective d’un événement interne est soumise à une règle d’émission, c’est-à-dire
à une proposition logique qui s’applique au contenu de la base d’information après exécution de
l’opération. L’événement est produit si la proposition logique est vraie. A l’issue de l’enregistrement
d’un dossier de pré-inscription deux cas peuvent se présenter :
• soit le dossier est complet et l’événement « Pré-inscription de l’élève E à la formation F
réalisée le JJ/MM/AAAA » est émise
• soit le dossier est incomplet (certaines propriétés du MCD n’ont pas été renseignées) et
l’événement « Dossier D Mis en attente le JJ/MM/AAAA » est produite.

1.5- La synchronisation

La synchronisation représente une condition préalable au déclenchement de l’opération. La syn-


chronisation d’une opération est composée de deux éléments :
• d’une part la liste des événements (internes ou externes) qui doivent être arrivés avant de
déclencher l’opération.
• d’autre part la règle sous forme d’une proposition logique qui précise de quelle manière les
événements participent au déclenchement de l’opération. Elle est faite de ET, OU et NON qui tra-
duisent les règles d’activation.

2- FORMALISME D’UN MCT

De manière générale, les opérations dans un MCT se représentent de la manière suivante:

Figure 1: Formalisme d’un processus dans un MCT


51
3- CONSTRUCTION D’UN MCT

Comme pour le modèle conceptuel des données, il n’existe pas de méthode algorithmique permet-
tant d’aboutir à un modèle conceptuel des traitements. Si la présentation de ses concepts peut en
effet être entièrement formalisée et explicitée, leur assemblage pour résoudre un problème donné
exige des qualités d’analyse et de réflexion que seule l’expérience peut accroître. Il existe cependant
des outils ou des démarches d’aide à la conception d’un MCT.
Ainsi certains auteurs préconisent, pour faciliter la conception d’un MCT, l’élaboration d’un Modèle
Conceptuel de Communication (MCC ) encore appellé diagramme de flux.Ce modèle consiste
à recenser la liste de tous les acteurs intervenants dans le
système d’information et à schématiser les flux d’in-
formation qu’ils échangent.
• Les acteurs internes sont représentés dans
des cercles en trait plein,
• Les acteurs externes sont représentés dans
des cercles en pointillés.
• Les flux d’information sont schématisés par
Figure 2: Le diagramme de flux
des arcs en flêche entre acteurs.
L’interprétation de ce diagramme permet de mettre en évidence les événements externes du MCT.
Ainsi:
• Chaque flux échangé d’un acteur externe vers un acteur interne devient un événement dé-
clencheur externe.
• Les flux à destination d’un acteur externe deviendront des événements internes.
• Les opérations ainsi que leurs événements résultats ne sont pas aisément déductibles de ce

ACTIVITES
ACTIVITÉ 1: LOCATION DE VELO
Dans une agence de location de vélo, lorsqu’un client se présente à l’accueil, il précise le type
de vélo désiré ainsi que la durée de location. L’accueil vérifie si, en fonction du stock disponi-
ble, la location est possible et donne la réponse au client. Si la location est possible, la facture
est éditée et donnée au client..Celui ci doit payer immédiatement. Le paiement et la facture
sont ensuite transmis au service comptable. L’accueil transmet alors la demande au gestion-
naire du parc. Ce dernier va préparer le vélo demandé et le mettre à disposition du client.
1. Construction du diagramme de flux
• .Identification des acteurs: Client, Accueil, Gestionnaire, Service comptable
• Identification des flux
- Le premier flux est la demande de location.(1)
- Le deuxième flux est l’acceptation (2)
- Le troisième flux est refus de la location(1)
Dans le cas de l’acceptation :
- Le quatrième flux représentera l’édition de la facture(4)
- Le cinquième flux sera le paiement de la facture par le client.(5)

52
- Le sixième flux représente le passage de la facture et du paiement au service comptabilité.(6)
- Le septième flux est la transmission de la demande au gestionnaire du parc.(7)
- Le huitième et dernier flux est la remise du vélo au client par le gestionnaire. ( 8)

2. Construction du MCT
La transcription du diagramme de flux nous donne le MCT suivant:

ACTIVITÉ 2: DEPOT D’UN DOSSIER DE CONCOURS SOUS RESERVE


On va procéder ici par une méthode directe sans passer par le diagramme de flux.

Un élève de la classe de Tle souhaitant présenter le concours de l’ENS sous réserve d’ob-
tention du Baccalauréat. Il dépose le dossier sous -reserve . Si son dossier est complet, on
attend les résultats du BAC. et attend les résultats du Bac. L

1) recherche des associations

53
ACTIVITÉS PRATIQUES

RESUMÉ
Un modèle conceptuel de traitement part du modèle conceptuel de communication en exam-
inant les opérations conceptuelles effectuées par domaine dans le cas général et par sous-do-
maine dans le cas détaillé. Les opérations analysent les traitements des messages événements
pour les transformer en messages résultats. Elles sont enclenchées par zéro, dans le cas
d’opérations décidées par l’intervenant, un ou plusieurs messages événements. Elles émettent
zéro, un ou plusieurs messages résultats. Les conditions d’émission sont décrites sur les mes-
sages résultats.

54
ACTIVITÉS PRATIQUES
CRÉATION D’UN MODÈLE CONCEPTUEL DE TRAITEMENTS À
L’AIDE DE WIN’DESIGN
Ces activités s’appliquent sur le modèle vu en activité théorique.
► Activité 1: Création du diagramme de flux
• Après avoir démarré WinDesign, cliquez sur nouveau Document puis sur Business Process.
Choisissez ensuite Diagramme de flux.
• Pour créer un acteur, cliquez sur acteur comme indiqué en 1, puis définissez son nom et son
type(interne ou externe) comme indiqué en 2.

• Pour créer un lien, cliquer sur lien formel et lier


les deux acteurs en allant de l’acteur émetteur vers
l’acteur recepteur
• Remplissez ensuite sur le champs qui s’af-
fiche l’intitulé du message
• Effectuez les mêmes procédés pour tous les
autres acteurs et les autres flux
• On obtient alors le diagramme suivant:

55
ACTIVITÉS PRATIQUES ACTIVITÉ 2: CRÉATION DU MCT
• Lors de la création du modèle, dans le menu Business Process, sélectionnez Modèle con-
ceptuel.
• Insérer les opérations(entouré en 1) et les evenements(entouré en 2) en cliquant sur leurs
representants dans la palette d’objets, puis personnalisez leur nom. Inserer les liens de la même
manière que pour les autres diagrammes.
• Inserer les règles d’émission de l’opération en cliquant sur le bouton Condition. Puis ajoutez
succéssivement toutes les conditions de l’opération en cliquant sur Entrée.

• Pour associer une règle d’émission à un


evenement, cliquez sur lien formel et re-
liez les
• Dans la boite de dialogue qui
s’ouvre, choisissez la regle démission et
validez. Si la règle d’émission est Au-
tre chose, cliquez sur le bouton définir
pour spécifier la nouvelle règle.
• Pour insérer une synchroni-
sation, double -cliquez sur l’opération
concernée et dans la zone de texte syn-
chronisation, entrez le nom de votre syn-
chronisation.

• L’exportation du fichier se
fait d la meme maniere que dans les
fichiers précédents.

On obtiendra donc le modèle suiv-


ant:

56
EXERCICES

EXERCICE 1 :Répondre par vrai ou faux


1. Une opération peut n’être effectuée par aucun acteurs.
2. Une opération conceptuelle peut être effectuée par plusieurs intervenants.
3. Un message peut être événement de plusieurs opérations.
4. Un message peut être résultat de plusieurs opérations.
5. Plusieurs messages peuvent apparaître en même temps, de manière synchronisée.
EXERCICE 2:
Une auto-école comprend des moniteurs et des véhicules. Elle prépare des élèves à passer un permis de type
donné. Les moniteurs donnent des leçons aux élèves ; une leçon possède une durée (durlec). Les règles de
gestion sont les suivantes :
Une leçon n’est donnée que par un seul moniteur.
Un élève ne passe qu’un seul type de permis.
Une leçon est donnée que pour un seul élève.
Un élève n’apprend à conduire que sur un seul véhicule.
b) Les élèves sont présentés à l’examen du permis de conduire suivant le mode opératoire suivant :
pour être proposé, il faut avoir eu un nombre d’heures de leçons supérieur ou égal à 20 h.
la condition précédente étant satisfaite, il faut soit avoir l’avis favorable du moniteur, soit une demande
expresse de l’élève.
Ayant la liste des candidats proposés, l’auto-école consulte tous les vendredis à partir de 14 h les possibilités
d’examen de l’administration et organise en fonction de ces renseignements la convocation des candidats :
liste des candidats présentés pour l’administration et lettres de convocation pour les candidats.

Établir le modèle conceptuel des traitements.

EXERCICE 2: GESTION DES CARTES BANCAIRES


Toute personne désirant obtenir une carte bancaire doit en faire la demande auprès de sa banque. Cette de-
mande ne peut être faite auprès d’une autre banque. De plus, un client de la banque peut se voir refuser la
demande si sa situation financière pose quelques problèmes.
Chaque jour la banque transmet les demandes de ses clients au centre de gestion des cartes bancaires qui
procède à la fabrication des cartes. Dès que celles-ci sont fabriquées, le centre de gestion transmet les cartes
à la banque qui en a fait la demande.
Dès que la banque a reçu les cartes bancaires en provenance du centre de gestion, elle procède à une vérifi-
cation des cartes par rapport aux demandes.
Toute anomalie détectée entraîne le renvoi systématique de la carte concernée au centre de gestion qui procède
au remplacement de la carte erronée ou qui ne concerne pas un de ses clients.
La banque avise ensuite ses clients leur précisant que leur carte bancaire est disponible et les invite à la retirer
avant deux mois. Au-delà de ce délai, les cartes non retirées sont détruites par la banque. Un avis de prélève-

57
EXERCICES

ment de la cotisation annuelle est également adressé en même temps au client.


Chaque année, à la date anniversaire de la carte, la banque adresse à ses clients un avis de prélève-
ment de la cotisation annuelle.
1- Identifier les processus définis dans l’énoncé
2- Établir le modèle conceptuel des traitements.

58
Compétences spécifiques Prérequis
► Donner le role d’un SGBD ► Ressortir le modèle conceptuel de données d’une
► Citer quelques exemples de SGBD situation
► Utiliser le langage SQL pour créer des bases ► Ressrtir le modèle logique de données d’une
situation
de données relationnelles

Situation Problème
Votre proviseur souhaiterait stcker les informations sur les élèves dans un ordinateur de façon à ce
que la recherche des informations soit facile et accessible à tout moment. Coment peut il faire pour
passer du modèle relationnel qu’il possède et l’integrer dans l’ordinateur.

Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs, le besoin d’un système de gestion
s’est vite fait ressentir

1- LES SGBD

Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs, le besoin d’un système de gestion
s’est vite fait ressentir. La gestion de la base de données se fait grâce à un système appelé SGBD
(système de gestion de bases de données) ou en anglais DBMS (Database management system). Le
SGBD est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de gérer les bases de don-
nées, c’est-à-dire :
• Permettre l’accès aux données de façon simple
• Autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs
• Manipuler les données présentes dans la base de données (insertion, suppression, modifica-
tion, la recherche)
• L’avantage majeur de l’utilisation de bases de données est la possibilité de pouvoir être accé-
dées par plusieurs utilisateurs simultanément.
Le SGBD peut se décomposer en trois sous-systèmes :
Le système de gestion de fichiers : il permet le stockage des informations sur un support physique ;

Le SGBD interne : il gère l’ordonnancement des informations ;

Le SGBD externe : il représente l’interface avec l’utilisateur.

Quelques exemples de SGBD: Ms Office Access, Microsoft SQL server, Oracle, Sybase, MYS-
QL, PostgreSQL, Interbase...

2- LE LANGAGE SQL

59
Le moyen le plus normalisé pour transmettre la structure d’une base de données à un SGBDR est
l’utilisation du langage S.Q.L (Strutured Query Language). C’est un langage de requête normalisé
utilisé pour la gestion d’une base de données relationnelle . En fonction de leur finalité, les instruc-
tions du S.Q.L. sont regroupés dans différentes catégories, les plus connues étant le L.D.D (Langage
de Définition des Données) et le L.M.D. (Langage de Manipulation des Données). SQL a aussi
est un LCD(langage de control des données) qui permet de définir des permissions au niveau des
utilisateurs d’une base de données.

2.1- Le langage de défintion des données (LDD)

Le LDD permet de créer, modifier ou détruire des tables dans une base de données. Pour cela, il
utilise le commandes CREATE pour la création, ALTER pour la modification et DROP pour la
suppression.

2.1.1- La commande CREATE


CREATE permet de créer une Base de données ou une table. Elle s’utilise de la manière suivante:
CREATE DATABASE Nom_de_la_BD ; et CREATE TABLE Nom_de_le_table (
Nom_colonne1 Type,
Nom_colonne2 Type,
……………………..,
Nom_colonnen Type) ;
Il existe différents types pouvant être répertoriés dans trois catégories :

Catégorie TYPE Signification


Chaîne de caractères de longueur fixe avec n compris dans
CHAR(n)
l’intervalle [1 ; 16383]
Les types caractères
Chaîne de longueur variable ; n représente la longueur maxi-
VARCHAR(n)
male de la chaîne
SMALLINT Entier compris entre – 32768 et 32 767
INTEGER entier compris entre - 2E-31 et 2E 31
Les types numériques réel à n positions : chiffres, signe et marque décimale, d re-
NUMBER(n[,d]) présente le nombre de chiffres après la virgule et est facul-
tatif
Les types dates DATE Ce type intègre la date et l’heure

Exemple
Création d’une base de données Ecole et une table Elève
CREATE DATABASE Ecole ; CREATE TABLE Eleve (
Nom VARCHAR(30),
Prenom VARCHAR(20),
Date_Naiss DATE,
Sexe CHAR(1) ) ;

2.1.2- La commande DROP


DROP permet de supprimer une base de données ou une table. Elle s’utilise de la manière suivante:

60
DROP TABLE Nom_de_la_table ; pour supprimer une table
DROP DATABASE Nom_de_la_BD ; pour supprimer la BD avec les tables qu›elle conient.

Exemple
Supprimer la table Eleve puis la BD Ecole.
DROP Table Eleve ; ensuite DROP DATABASE Ecole ;

2.1.3- La commande ALTER


ALTER permet la modification des colonnes d’une table. Elle est couplée à d’autres commandes
pour effectuer une opération précise.
• DROP COLUMN permet de supprimer des colonnes d’une table
Exemple
ALTER TABLE Nom_de_la_table Supprimer la colonne Sexe dans la table élève :
ALTER TABLE Eleve
DROP COLUMN Nom_colonne ; DROP COLUMN Sexe ;

• ADD permet l’ajout de colonnes dans une table


ALTER TABLE Nom_de_la_table Exemple
Ajouter un champ Classe à la table Eleve.
ADD Nom_colonne Type;
ALTER TABLE Eleve
ADD Classe VARCHAR (15);

2.2- Le langage de manipulation des données(LMD)

Le LMD permet de d’interroger ou de modifier le contenu des tables d’une BD. Sa principale com-
mande est SELECT. Mais on a aussi les commandes INSERT, UPDATE et DELETE.

2.2.1- La commande SELECT


SELECT permet de sélectionner un ensemble de données dans une base de données suivant un
critère. On l’utilise de la manière suivante:
Bon à savoir
SELECT [DISTINCT] <liste des noms de colonnes>
Tout ce qui est […] est facultatif
FROM <listes es tables>
[Where <condition logique>] ;
• L’option DISTINCT permet de ne conserver que des lignes distinctes, en éliminant les
doublons(les valeurs répétées).
• La liste des noms de colonnes indique la liste des colonnes choisies séparées par des vir-
gules. Lorsqu’on désire sélectionner l’ensemble des colonnes d’une table il n’est pas nécessaire de
saisir la liste se ses colonnes, l’option * suffira pour réaliser cette tâche.
• La liste des tables indique l’ensemble des tables (séparées par des virgules) sur lesquelles
on opère.
• La condition logique permet d’exprimer des qualifications complexes à l’aide d’operateurs
logiques (AND, OR, ..) et de comparateurs arithmétiques (=, <=, >=, !=, …).
Exemple
Requête affichant la liste des élèves de la
BD Lister les élèves de sexe féminin de la BD
Select Distinct Nom Prenom, Classe Select Distinct * 61
From Elève; From Eleve
2.2.2- La commande INSERT
Elle permet d’insérer de nouvelles lignes dans une table.
Exemple
INSERT INTO Nom_Table(Colonne1, Insérer un nouvel élève dans la table Ecole de la
Colonne2, Colonne3, …) BD Elève
INSERT INTO Eleve(Nom, Prenom, Sexe)
VALUES (Val1, Val2, Val3, …) ;
VALUES (‘Toto ‘, ‘Titi’, ‘M’) ;

2.2.3- La commande UPDATE


UPDATE permet la modification des données ( aussi appelée mise à jour). Bref, elle consiste à modifier
des Tuples (des lignes) dans une table.

UPDATE Nom_Table Exemple


Chager la valeur Sexe de l’eleve que nous venons
SET Colonne = Valeur_ou_expression d’enregistrer.
Update Eleve
WHERE <Qualification> ; SET Sexe = ‘F’
Where Nom = ‘Toto’ ;

2.2.4- La commande DELETE :


Elle permet la suppression de données dans une table de la BD.
DELETE FROM Nom_Table Exemple
Delete From Eleve
WHERE <Qualification> ; Where Nom Like ‘Toto’ ;

RESUMé
Le Modèle Physique des Données est l’étape ultime dans le processus de gestion des don-
nées de la méthode Merise. Toute l’analyse ayant été réalisée en amont, l’essentiel du travail
de réflexion ayant été encadré par le modèle conceptuel, le passage au modèle physique n’est
qu’une simple formalité. Il peut être donné à un développeur pour qu’il puisse créer la base de
données correspondante sur un serveur de base de données quelconque.. à

62
ACTIVITES
CRÉATION D’UNE BASE DE DONNÉES DANS MS ACCEESS 2014
La création d’une base de données peut se faire de manière théorique ou pratique dans Ms
ACCESS

Traduisons
à partir du langage SQL, créons les tables du modèle logique suivant:

63
COMPETENCES

► CONSTRUIRE UN MCD À PARTIR D’UN ÉNONCÉ

► CONSTRUIRE UN MLD À PARTIR D’UN ÉNONCÉ

► CONSTRUIRE UN MCT À PARTIR D’UN ÉNONCÉ


Description du projet

Dans la bibliothèque du lycée de Mengaga, les livres sont repérés d’une manière unique par
leur code. On veut mémoriser leurs auteurs, date d’édition et éditeur, ainsi que des mots-clés
et un résumé du livre. La liste des mots-clés pourra être adaptée ou enrichie par le gestion-
naire. Certains livres peuvent être repérés par plusieurs mots-clés (par exemple XIX° et Asie).
Certains livres peuvent être présents en plusieurs exemplaires dans la bibliothèque. On veut
pouvoir mémoriser la valeur de remplacement de chaque exemplaire. Cette valeur pourra être
modifiée par le gestionnaire au fur et à mesure de l’usage d’un exemplaire.

En ce qui concerne les emprunteurs, on veut mémoriser leur nom, prénom, adresse actuelle
et n° de téléphone, ainsi qu’un n° d’ordre qui leur est attribué à leur première inscription. On
veut aussi mémoriser leur première date d’inscription. L’inscription est annuelle. Un emprun-
teur ne pourra emprunter des livres que s’il est inscrit.

On veut enfin mémoriser les emprunts. Pour chaque emprunt, il sera mémorisé l’emprun-
teur, le livre emprunté, la date d’emprunt et la date prévue de retour du livre. Lorsque le livre
est rendu, la date de retour effective est alors renseignée. Si le livre est perdu ou détruit, la
valeur de remplacement sera demandée à l’emprunteur.

TRAVAIL À FAIRE
Par groupe de cinq personnes, vous effectuerez le travail suivant:

1- Identifier les entités du système

2- Identifier les relations entre les entités

3- Identifier les propriétés des entités et des relations.

4- Réaliser le MCD correspondant à cet énoncé.

5- À partir du MCD défini précédemment le MLD et proposer éventuellement des op-


timisations au MCD.

6- Réaliser le MCT correspondant a cet énoncé.

65
7- Ecrire la requête permettant de trouver la liste des emprunts réalisés par l’emprunteur
n°127.

8- Ecrire la requête permettant de trouver la liste des emprunts réalisés par l’emprunteur
nommé Dupont au cours de l’année 2003.

9- Ecrire la requête permettant de trouver la liste des exemplaires des Trois Mousquetaires
disponibles le 17/9/2014.

10- Ecrire la requête permettant de trouver la liste des emprunteurs ayant emprunté à la fois
Les Trois mousquetaires et Madame Bovary (ensemble ou non).

11- Ecrire la requête permettant de trouver la liste des emprunteurs ayant emprunté en même
temps Les Trois mousquetaires et Madame Bovary.

66
PARTIE II:

CLASSE DE
TERMINALE
TI
LEçONS

LEÇON 7: DÉVELOPPEMENT DE LOGICIELS.............................P

LE N 8: PRÉSENTATION DE LA MÉTHODE UML...................P


Le

Compétences spécifiques Pré-requis


► Définir la notion de logiciel et donner son rôle
► Illustrer les étapes de développement d’un logiciel
► Enoncer au moins deux modèles de développent
d’un logiciel

Problème

INTRODUCTION
Le développement de logiciels est une tache qui consiste à étudier, concevoir, construire, trans-
former et à mettre au point des logiciels. C’est aussi la mise sur pied d’un système informatique
développé pour résoudre un problème donné. À ce titre, la mise sur pied d’un logiciel passe donc
par plusieurs étapes et se fait suivant un modèle de développement précis.

1- LE LOGICIEL

1.1- Qu’est-ce qu’un logiciel ?

Un logiciel est un système informatique développé ou mis en œuvre pour résoudre un problème
que rencontrent les membres d’une organisation. Il peut encore être défini comme étant un en-
semble d’informations relatives à des traitements effectués automatiquement par un appareil infor-
matique.
Le terme logiciel est dérivé du mot logique et a été créé en 1972 de la traduction du terme anglais
Software.

1.2- Le rôle du logiciel

Un logiciel permet d’automatiser les différentes activités liées aux objectifs exprimés par les
membres d’une organisation par l’entremise de l’outil informatique.Il apparait donc d’une très
grande importance en ce sens où:
• C’est un outil d’aide à la décision.
• Son automatisation permet un gain en temps ( car on demande à l’ordinateur d’exécuter

69
plus vite une tâche qui devrait être faite par l’homme).

1.3- Quelques types de logiciels

Il existe au jour d’aujourd’hui plusieurs types de logiciels. Les plus importants sont:
• Les logiciels propriétaires : Dans ce type de logiciel, l’auteur se réserve le droit de diffuser
et de modifier le logiciel. L’acquisition du droit d’utiliser le logiciel est souvent payante.
• Les partagiciels ( en anglais shareware): Ici, l’auteur peut autoriser la diffusion du logiciel.
L’utilisation prolongée du logiciel requiert un don à son auteur.
• Les gratuiciels (en anglais freeware): Ici, l’auteur autorise la diffusion et l’utilisation par aut-
rui gratuitement, mais garde le droit de modifier le logiciel.
• Le code source libre ( en anglais Open source): Il s’agit d’un logiciel dont le code source est
mis à disposition d’autrui.
• Les logiciel libres : Ce sont des logiciels sur lesquels il est possible d’effectuer des copies,
des modifications et des diffusions.
Test de connaissances
1) Après avoir défini la notion de logiciel, vous donnerez son rôle et son importance pour
une organisation.
2) Citer quatre (04) grands types de logiciels que vous connaissez.

2- LES ÉTAPES DE DÉVELOPPEMENT D’UN LOGICIEL

Le cycle de développement d’un logiciel commence avec la décision de développer le logiciel, et


se termine par sa livraison et son installation. L’approche traditionnelle de développement d’un
logiciel comprend les phases suivantes :

2.1- La phase de pré-analyse

Encore appelé analyse préliminaire, c’est la phase qui précède le développement proprement dit.
Elle répond à la question pourquoi ? :Pourquoi faut il réaliser le logiciel, et quelles sont les ressources néces-
saires ?
Dans cette phase, il est également question de définir un planning de réalisation. La réponse à cette
phase est soit :
• oui ( la décision est prise de réaliser le logiciel)
• non ( le projet est abandonné).
Au terme de cette phase, il est produit un cahier de charge du logiciel encore appelé rapport
d’analyse préliminaire ou spécification du projet. Ce document énonce les spécifications tech-
niques et administratives du projet.

2.2- La phase de d’analyse(ou de spécification)

La phase d’analyse répond à la question quoi ? et se fait en deux étapes : une analyse des besoins et une
analyse du système.

2.2.1- L’analyse des besoins


70
L’analyse des besoins permet de définir précisément quelles sont les fonctions à réaliser par le logi-
ciel. On analyse les besoins des utilisateurs, et on définit ce que le logiciel devra faire en terme de
qualités fonctionnelles (services offert), et les qualités non fonctionnelles ( sécurité, facilité d’usage, sureté,
portabilité etc.)
Au terme de cette phase, on produit un cahier de charge du logiciel et un plan de control et
d’assurance qualité(PCAQ).

2.2.1- L’analyse du système


Dans cette phase, il est question de se servir d’une méthode de spécification (analyse) pour modélis-
er le domaine et définir le problème à résoudre pour répondre aux besoins énoncés dans la partie
précédente. Au terme de cette phase, il est produit un dossier d’analyse et un plan de validation.

2.3- La phase de conception

La phase de conception répond à la question comment ? : Comment réaliser le logiciel définit par le cahier
de charge du logiciel ?. Il est question dans cette phase de proposer une solution au problème spécifié
dans la phase d’analyse. Cette solution consistera à faire :
• Une conception globale : Ici, on définit l’architecture du logicielle en décomposant le pro-
jet en modules tout en spécification les interfaces de chaque module.
• Une conception détaillée: Ici, on fait une description détaillée de chaque module.
A la fin de cette étape, il ressort un dossier de conception et un plan de test global par modules.

2.4- La phase d’implémentation (codage)

L’implémentation s’occupe du codage de chacun des modules définis lors de la phase de concep-
tion. Le résultat de cette phase est la production d’un dossier de programmation, et le code
source du logiciel.

2.5- La phase de test

La phase de test commence généralement par le test séparé de chaque module et finit par le test
complet de tout le logiciel. Le résultat de cette phase est un logiciel opérationnel, c’est à dire prêt
à l’utilisation. Le test d’un logiciel se fait en plusieurs étapes et à plusieurs niveaux :
• On réalise le test de chaque module au fur et à mesure qu’ils sont développés. Ce test se fait
avec les jeux d’essais selon le plan de test défini : on parle de test unitaire.
• On fait un test en vrai grandeur complet du système selon le plan de test global : on parle
dans ce cas de test alpha.
• On fait un test après la mise en fonctionnement opérationnelle chez les utilisateurs sélec-
tionné : on parle de test beta (beta testing).

2.6- La phase de maintenance

Une fois le logiciel opérationnel, commence la phase de maintenance. On distingue à ce niveau


trois types de maintenances à savoir :
• La maintenance corrective qui consiste à corriger les bugs après que le logiciel soit livré

71
au client.
• La maintenance adaptative qui consiste à adapter le logiciel à un environnement autre que
celui dans lequel il a été défini.
• La maintenance perfective qui consiste à étendre le logiciel en y ajoutant de nouvelles
fonctionnalités.
Test de connaissances
Apres avoir citer les différentes étapes de construction d’un logiciel, chacune des étapes et
dire quel document y est produit ?
3- QUELQUES MODÈLES DE DÉVELOPPEMENT

Un modèle de développement est un procédé typique qui permet de définir explicitement un lo-
giciel. Dans le génie logiciel on distingue plusieurs modèles de développement parmi lesquels : le
modèle en cascade, le modèle en V, le modèle en spirale, et le modèle incrémental.

3.1- Le modèle en cascade (Waterfall)

Le modèle de cycle de vie en cascade a été mis au point


dès 1966, puis formalisé aux alentours de 1970. Dans ce
modèle le principe est très simple : chaque phase se ter-
mine à une date précise par la production de certains
documents ou logiciels. Les résultats sont définis sur la
base des interactions entre étapes. Ils sont ensuite
soumis à une revue approfondie et on ne passe à la
phase suivante que s’ils sont jugés satisfaisants.

Figure 1 : modèle de cycle de vie en cascade

3.2- Le modèle en V

C’est le modèle de cycle de vie le plus connu et


certainement le plus utilisé. Il correspond à
un modèle en cascade dans lequel le dével-
oppement des tests et du logiciel sont effec-
tués de manière synchrone. Le V est par-
couru de gauche à droite en suivant les
formes de la lettre. Les activités de con-
struction précèdent celles de vérification et
de validation. Cela permet de mieux appro-
fondir la construction et de mieux planifier
Figure 2 : Le modèle en V

la remonté.

72
3.3- Le modèle incrémental

Dans le modèle précédent, le logiciel est décomposé en composants développés séparément et


intégrés à la fin du processus. Dans le modèle par incrément, un seul ensemble de composant est
développé à la fois : des incréments viennent s’intégrer à un noyau de logiciel développé au préal-
able. Chaque incrément est développé selon l’un des modèles précédents.
Le produit est délivré en plusieurs fois, de manière incrémentale, c’est à dire en le complétant au fur et à
mesure et en profitant de l’expérimentation opérationnelle des incréments précédents. Chaque incré-
ment peut donner lieu à un cycle de vie classique plus ou moins complet. Les premiers incréments peu-
vent être des maquettes(jetables s’il s’agitjuste
de comprendre les besoins des utilisateurs)
ou des prototypes (réutilisables pour passer au prochain incrément en les complétant et/ou en optimisant
leur implantation).

3.4- Le modèle en spirale

Proposé par B. Boehm en 1988, ce modèle est beaucoup plus général que le précédent. Il met
l’accent sur l’activité d’analyse des
risques . Chaque cycle de la spirale se
déroule en quatre phases :
• Détermination à partir des
résultats des cycles précédents ou de
l’analyse préliminaire, des besoins,
des objectifs du cycle, des alterna-
tives pour les atteindre et des con-
traintes.
• Analyse des risques, évalua-
tion des alternatives et, éventuelle- Figure 4: Modèle de cycle de vie en spirale
ment maquettage.
• Développement et vérifica-
tion de la solution retenue, un modèle classique (Cascade ou V) peut être utilisé ici.
• Revue des résultats et vérification du cycle suivant
L’analyse préliminaire est affinée au cours des premiers cycles. Le modèle utilise des maquettes
exploratoires pour guider la phase de conception du cycle suivant. Le dernier cycle se termine par
un processus de développement classique.

RESUMé
Le développement logiciels est la tache du génie logiciel qui concoure à la construction des
logiciels surs et de qualité. Cette construction se fait en respectant un ensemble d’étapes que
sont : la pré-analyse, l’analyse des besoins,
Test ladeconception, l’implémentation, les tests, et enfin
connaissances
la phase
1) Qu’estdecemaintenance.
qu’un modèlePar de la suite ces phases
développement de construction
logiciel ? sont prises en charge par
un Citer
2) modèleles de construction
différents (cycle
modèles de vie).
de développement de logiciel .
Pour mettre en place un logiciel, il est donc important de bien spécifier les attentes du logi-
ciel, puis de choisir un modèle de développement qui va accompagner le constructeur du
logiciel du début du projet jusqu’à l’implémentation de celui-ci. 73
EXERCICES

EXERCICE 1 : Répondre par vrai ou faux


1- Le document produit après la phase d’analyse est le cahier de charge fonctionnel .
2- La phase de conception permet de répondre à la question comment ? .
3- La maintenance perfective consiste à étendre le logiciel en y ajoutant de nouvelles fonctionnalités .
4- La conception globale permet de définir chaque module d’une application.
5- Dans le développement de logiciel on dénombre quatre étapes.
6- le développement d’un logiciel est une activité d’équipe.
7- Un modèle est une représentation d’une forme du monde réel au monde abstrait.
8- Le test est encore appelé cycle d’intégration.
9- Tout cycle de vie s’arrête au niveau de l’exploitation du logiciel.
10- Le déploiement est la dernière phase du développement d’un logiciel.

EXERCICE 2 : QCM
1- La suite d’étapes pour la construction d’un logiciel par ordre est :
a) Pré-analyse, analyse, , implémentation, conception test et maintenance
b) Pré-analyse, analyse, conception, test, implémentation et maintenance
c) Pré-analyse, analyse, conception, implémentation, test et maintenance
2- L’analyse des besoins permet de :
a) Spécifier les attentes du logiciel en termes en termes de fonctions
b) Choisir un langage de programmation
c) Choisir une méthode
3- Dans la conception détaillé, il est question de :
a) Faire une description détaillée de chaque module
b) Définir l’architecture générale du système
c) Découper le projet en modules
4- Dans la phase de test il est question de:
a) Tester d’abord le logiciel complet avant de tester module après module
b) Tester simultanément le logiciel et les modules
c) Tester d’abord les modules avant de tester le logiciel complet.
5- Dans la phase de test il est question de:
a) Tester d’abord le logiciel complet avant de tester module après module

74
EXERCICES

b) Tester simultanément le logiciel et les modules


c) Tester d’abord les modules avant de tester le logiciel complet.

EXERCICE 3 :
Définir : Développement logiciel, cycle de développement?
1- Quand faut t-il commencer la phase de maintenance ?
2- Qu’est ce qu’un prototype, quel est son rôle ?
3- Quelle est la différence entre un prototype et une maquette ?

75
Compétences spécifiques Pré-requis
► Définir les notions d’objet et de modèle ► Définir la notion de méthode
► Citer les différentes vues du langage UML ainsi que ► Ressortir les avantages et les inconvénients de
l’utilité des diagrammes y afférents l’approche MERISE
► Comparer les approches MERISE et UML

Situation poblème

Il est évident que le choix des méthodes et des outils pour concevoir et développer une application
doit être en fonction de l’environnement et du domaine d’application de celle-ci. À la fin des années
1970, le génie logiciel est venu placer la méthodologie au centre du développement logiciel. Des
méthodes comme Merise se sont alors imposées(1978). La taille des applications ne cessant alors
de croitre, la programmation structurée va alors rencontrer des insuffisances, faisant alors place à la
programmation orienté objet. Cette nouvelle technique de programmation a nécessité la conception
de nouvelles méthodes de modélisation : d’où la naissance de UML (Unified Modeling Language).

1- INTRODUCTION A LA MODÉLISATION OBJET

1.1- Qu’est ce qu’un modèle ?

Un modèle est une représentation abstraite et simplifiée (c’est-à-dire qui exclut certains détails)
d’une entité du monde réel en vue de le décrire, de l’expliquer ou de le prévoir.
Un modèle permet de réduire la complexité d’un phénomène en éliminant les détails qui n’influence
pas son comportement de manière significative. Il représente ce que le concepteur croit important
pour la compréhension du phénomène modélisé.

1.2- Pourquoi modéliser ? Bon à savoir


Modéliser un système avant sa réalisation UML hérite de plusieurs autres méthodes telles
permet de mieux comprendre le fonction- que OMT (Object Modeling Technique) ,OOSE (Object
Oriented Software Engineering) et BOOCH. Les
nement du système. C’est également le
principaux auteurs de la notation UML sont Grady
moyen de maitriser sa complexité et d’as- Booch, Ivar Jacobson et Jim Rumbaugh.
surer sa cohérence. Dans le domaine de
76
l’ingénierie du logiciel le model permet de mieux repartir les taches, et d’autoriser certaines d’entre
elles. C’est également un moyen de réduire les couts et les délais. Un modèle est enfin indispensable
pour assurer une bonne qualité de logicielle et une maintenance efficace.

1.3- L’approche orienté objet

L’approche orienté objet considère le logiciel comme une collection d’objets dissocié, identique et
possédant des caractéristiques. Une caractéristique est soit un attribut, soit une activité comporte-
mentale de l’objet (fonction). La fonctionnalité du logiciel émerge alors de l’interaction entre les
différents modèles qui le constituent. L’une des particularités de l’approche par objet est qu’elle
rapproche les données et leur traitement associé au sein d’un unique objet.

1.4- Concepts importants de l’approche objet.

L’approche objet rapproche les données et leurs traitements. Mais d’autres concepts importants
sont spécifiques à cette approche et participent à la qualité du logiciel. Nous présenterons ici les
concepts de classes, d’héritages, d’agrégation, et de polymorphisme.
· Notion de classe
Une classe est un type de données abstrait qui précise des caractéristiques (attributs et méthodes) à
toute une famille d’objets possédant ces caractéristiques.
· Encapsulation
C’est une opération qui consiste dans une modélisation objet de masquer les détails d’implémenta-
tion d’un objet en lui définissant une interface étant ici une vue externe de cet objet.
· Héritage
C’est le mécanisme de transmission des caractéristiques d’une classe (attributs et méthodes) vers
une autre classe appelée sous-classe.
· Polymorphisme
Le polymorphisme représente la faculté d’une méthode à pouvoir s’appliquer à des objets des class-
es différentes.
· Agrégation
Il s’agit d’une relation entre deux classes spécifiant que les objets d’une classe sont le composant de
l’autre classe.
Exercice d’application
1. Qu’est-ce qu’un objet, un modèle?
2. Qu’elle est l’intérêt de l’approche orienté objet ?
3. Qu’elles sont les concepts important de l’approche objet ?

2- PRÉSENTATION D’UML

UML (Unified Modeling Language) est une méthode de modélisation orientée objet développée en
réponse à l’appel à propositions lancé par l’OMG (Object Management Group) dans le but de définir la
notation standard pour la modélisation des applications construites à l’aide d’objets.

77
UML propose plusieurs vues. Toutes ces vues sont complémentaires les unes aux autres et per-
mettent de mettre en évidence différents aspects de l’application à réaliser. Parmi ces vues, on peut
citer :

2.1- La vue fonctionnelle ou interactive

Cette vue permet d’appréhender et de représenter les interactions entre les différents acteurs/utili-
sateurs et le système. Elle est représentée à l’aide des diagrammes suivant :
• Le diagramme de séquence : l’interaction est représentée ici sous forme chronologique de
scénarios
• Le diagramme de communication ou de collaboration : ce type de diagramme est utilisé pour
illustrer un cas d’utilisation ou pour décrire une opération dans un système.

2.2- La vue structurelle ou statique

Cette vue réunit :


• Les diagrammes de classes qui favorisent la structuration des données et tentent d’identi-
fier les objets/composants constituant le système à représenter, leurs attributs, opérations et méth-
odes, ainsi que les liens ou associations qui les unissent.
• Les diagrammes d’objets : qui permettent de représente les objets ou instances de classe
et leurs liens pour donner une vue du système à un instant donné.
• Les diagrammes de packages qui eux s’attachent à regrouper les classes fortement liées
entre elles en des composants les plus autonomes possibles.
• Les diagrammes de déploiement : qui vont permettre de décrire la disposition physique
des ressources matérielles qui composent le système et montre la répartition des composant sur ces
matériels.

2.3- La vue dynamique

Elle est représentée par les diagrammes telles que :


• Le diagramme d’états de transition : qui permettent de décrire le comportement interne
d’un objet à l’aide d’un automate a états finie. Grace à ces diagrammes il est possible de décrire
l’évolution (la dynamique) d’un objet du système tout au long de son cycle de vie.
• Le diagramme d’activité : c’est une sorte d’organigramme correspondant à une version
simplifiée du diagramme d’états. Ils permettent de modéliser des activités dans le système qui se
déroulent en parallèle les unes des autres.
• Le diagramme de cas d’utilisation : ils assurent la relation entre les acteurs et les objets
que le système met en œuvre. Ils permettent également de recueillir, d’analyser et de récence les
grandes fonctionnalités d’un système.

Test de connaissances
1- Quelles sont les différentes vues du langage UML ?
2- Pour chaque vue, citer les diagrammes qui la constitue en donnant pours chaque
diagramme son utilité ?

78
3- ÉTUDE COMPARATIVE DES APPROCHES UML ET MERISE

Dans cette partie, il n’est pas question d’élire qui de Merise ou d’UML est la méthode par excellence,
mais d’essayer de comprendre quels sont les apports de ces 2 démarches et en quoi elles peuvent
être complémentaires. L’étude va se faire en suivant les points forts de merise qui seront comparé
à ceux d’UML :
· Les principes
· La modélisation métier
· La démarche

3.1- Les principes

La méthode merise repose sur cinq principes fondamentaux:


• Son approche systémique
- Merise dans sa théorie systémique découpe l’entreprise en trois(03) sous-systèmes : le système
de décision, le système d’information, et le système opérant.
- UML, l’approche par cas d’utilisation constitue une approche systémique. Les cas d’utilisation
traduisent ainsi la structure du système à modéliser. Par ailleurs la structure interne du système
(composée d’objets) est modélisée par les diagrammes de collaboration.
• Les cycles de construction du système d’information
- Le cycle de vie : Pour MERISE, c’est cette période qui va de l’idée même du logiciel jusqu’à sa
mise hors service alors qu’UML ne définit pas de cycle de vie
- Le cycle d’abstraction : UML et MERISE offrent plusieurs diagrammes pour modéliser le
système à différent niveau d’abstraction. Mais à la différence de merise, il n’y a pas de diagramme
spécifique pour un niveau d’abstraction, UML laisse le soin de présenter les diagrammes cohérents
qui contiennent des objets de même niveau de préoccupation.
- Le cycle de décision : Avec MERISE les étapes de validation sont très fondamentales. UML
se soucie également d’associer étroitement les utilisateurs dans les taches d’analyse et de conception.
• Son approche fonctionnelle
MERISE propose une approche descendante où le système réel est décomposé en activités, elles-
mêmes déclinées en fonctions tandis qu’UML se démarque fortement en proposant une architec-
ture qui rend le système le plus indépendant possible des besoins. Le degré de réutilisabilité est donc
plus fort dans UML mais nécessite un plus haut niveau d’abstraction.
• La séparation données traitements
MERISE est caractérisée par les approches conjointes et parallèles des données et des traitements,
alors qu’UML au lieu de les séparer, les associe et se repose sur une approche objet qui intègre don-
nées et traitements.
• L’approche qui part du général au particulier
MERISE et MERISE appliquent une méthode de type descendante : la vision globale du sys-
tème doit être affinée par intégrations successives des différentes orientations retenues. L’avantage
d’UML réside dans le fait que le concept d’objet peut être décliné sur tout le cycle d’abstraction, ce
qui facilite une analyse ascendante.

3.2- La modélisation métier


79
Pour décrire le métier de l’entreprise, MERISE s’appuie sur les concepts de domaine, d’acteur et
de flux.
• Le domaine
Dans merise l’une des premières étapes consiste à délimiter le domaine de l’étude. Cette étape est
très importante dans merise comme dans UML car il permet de fixer les limites du cadre d’étude.
L’Acteur
La différence avec MERISE réside dans le fait que dans UML, les acteurs sont analysés du point de
vue du rôle qu’ils jouent vis-à-vis du système (la même personne peut jouer plusieurs rôles).
Les flux
La différence essentielle dans la modélisation des flux entre MERISE et UML provient de la façon
d’aborder les processus : on les découpe par fonctions dans MERISE et on les aborde par les rôles
joués par les acteurs dans UML.

3.3- La démarche
Elle s’appuie sur les modèles.Il existe des équivalences entre les modèles MERISE et ceux
d’UML :
• Le diagramme de classes et le diagramme d’objets sont proches des MCD et MOD. Les
différences fondamentales résident dans l’intégration des méthodes dans les classes et les objets.
• Le diagramme d’activités présente des similitudes avec le diagramme des flux et se rap-
proche du MCT et MOT pour fournir une vue globale de l’organisation.
Nb : les autres diagrammes tels le diagramme d’états de transitions, le diagramme de collaboration
et le diagramme de composant n’ont pas d’équivalent en MERISE.

Résumé
UML est langage de modélisation orienté objet, crée non pas en remplacement de merise, mais
plutôt dans le souci de complémentarité face à la taille des applications qui devait grandissante.
UML pour la modélisation dispose d’un ensemble de vue contenant des diagrammes qui per-
mettent de voire un système sous ses différents angles.
UML est un langage de modélisation visuelle présentant des modèles basés sur un nombre
déterminé de diagrammes en fonction de la vue et qui sont progressivement enrichis. Comme
UML n’impose pas de méthode de travail particulière, il peut être intégré à n’importe quel pro-
cessus de développement logiciel de manière transparente. UML est une sorte de boîte à outils,
qui permet d’améliorer progressivement les méthodes de travail, tout en préservant les modes
de fonctionnement et reste incontournable si l’entreprise veut utiliser les techniques objets.

80
81
EXERCICES

EXERCICE 1
Répondre par vrai ou faux
UML est une méthode systémique
UML a été créé suite à la fusion les langages de modélisation OOSE, BOOCH, et OMT.
Dans son approche, MERISE sépare les données de leurs traitements
EXERCICE 2: QRO
Qu’est-ce qu’un modèle ?
Quelles sont les particularités de l’approche orienté objet ?
Citer quatre concepts de l’approche orientée objet ?
Citer les vues d’UML qui permettent de représenter les différentes facettes d’une application à réaliser ?
Enumérez le cycle de construction d’une application d’après l’approche MERISE
EXERCICE 3:
Une entreprisse de la place voudrait informatiser sont service de gestion du personnel. Pour cela elle fait
appel à vous élèves de terminale TI. Pour ce faire vous devez au préalable modéliser le problème décrit.
Qu’elle est l’importance de la modélisation ici ?
Pour la modélisation l’un des élève de la classe propose d’utiliser une approche systémique(MERISE) un
autre par contre aimerai plutôt que ça se fasse avec une approche objet à l’occurrence de UML.
. Donner une comparaison entre ces deux approches sur la base de :
Les principes
La modélisation métier
La démarche

82
LEçONS

LEÇON 10 : LE DIAGRAMME DE CLASSE ............................................................P 80

LEÇON 11 : LE DIAGRAMME DE CAS D’UTILISATION...................................P 87

LEÇON 12 : LE DIAGRAMME DE SÉQUENCE.....................................................P 95


Compétences spécifiques Prérequis
► Définir les notions de classe et d’objet ► Définir la notion d’objet et donner ses
► Citer les différents composants d’un diagramme caractéristiques

de classe
► Représenter un diagramme de classe

Situation problème

INTRODUCTION
La spécification en UML passe par l’utilisation de plusieurs diagrammes parmi lesquels le dia-
gramme de classe. Ce dernier est considéré comme le plus important de la modélisation orienté
objet. Il est d’ailleurs le seul diagramme obligatoire dans une modélisation UML. et a pour objectif
de décrire la structure des entités manipulées par les utilisateurs du système.

1- LA NOTION DE CLASSE

1.1- Définition

Une classe est un type abstrait caractérisée par des propriétés (attributs et méthodes) communes à
un ensemble d’objets et permettant de créer des objets ayant ces propriétés. C’est l’élement de base
de la programmation orientée-objet.

1.2- Représentation graphique

Une classe est représentée par un rectangle divisé en trois sec-


tions.
• La section supérieure est le nom de la classe.
• La section centrale définit les propriétés de la classe.
• La section du bas énumère les méthodes ou opérations
Figure 1: Représentation d’une classe
de la classe.

84
Exemple

La classe voiture est représentée de la manière suivante:

1.3- Instance de classe (objet)


Une instance de classe ou objet est une entité discrète dotée d’une identité, d’un état, et d’un com-
portement que l’on peut évoquer.
Exemple
si l’on considère que Homme est une classe, on pourra dire que la personne Stève est une
instance de la classe Homme, c’est-à-dire un objet.

1.4- Caractéristiques d’une classe

Une classe définit des objets ayant des caractéristiques communes. Les caractéristiques d’un objet
permettent de spécifier son état et son comportement et sont de deux catégories:
• Etat d’un objet : Ce sont des attributs et généralement des terminaisons d’associations tous
deux réunis sous le terme de propriétés structurelles ou tout simplement propriétés qui décrivent
l’état d’un objet. ces propriétés prennent des valeurs lorsque la classe est instanciée
• Comportement d’un objet : Ce sont des fonctions qui peuvent prendre des valeurs en
entrée et modifier des attributs, ou produire des résultats. Bon à savoir
Les attributs, les terminaisons
1.5- Encapsulation et visibilité d’association, et les méthodes
constituent donc les caractéristiques
L’encapsulation permet de définir des niveaux de visibil-
d’une classes (et de ses instances).
ités des éléments d’un conteneur. Il existe quatre visibil-
ités prédéfinies :
• Public ou + : tout élément qui voit le conteneur peut également voire l’élément indiqué par
cette visibilité.
• Protected ou # : seul un élément situé dans le conteneur ou un de ses descendants peut
voire l’élément indiqué.
• Private ou - : seul un élément situé dans le conteneur peut voire l’élément.
• Package ou ~ : seul élément situé dans le même conteneur peut voire l’élément.
Dans une classe le marqueur de visibilité se situe au niveau de chacune de ses caractéristiques (aa-
tribut, terminaison d’association, opération);
Test de connaissance

2- LES RELATIONS ENTRE LES CLASSES

85
2.1- Association

Une association est une relation générique entre deux classes. Elle est représentée par une ligne
entre les classes. Sur cette ligne, un verbe à l’infinitif permet d’expliquer la sémantique de l’asso-
ciation (non obligatoire). De même, on peut aussi donner un nom de chaque coté de l’association,
afin de nommer le rôle de chacun. Une association peut être binaire (elle relie deux classe), ou alors
n-aire (lorsque elle lie plusieurs classe).
Remarque : En théorie, l’association se lit de gauche à droite. Si le verbe se lit dans l’autre sens, il
faut l’indiquer.
Exemples

2.2- Multiplicité ou cardinalité

Dans une association, la multiplicité ou cardinalité définie le nombre d’objet d’une classe cible pou-
vant être associé à un seul objet donné d’une autre classe. Une cardinalité se met au dessous d’une
terminaison d’association. Nous avons l’exemple de multiplicités suivantes :
• Exactement un : 1 ou 1...1
• Plusieurs : * ou 0...*
• Au moins un : 1..*
• De un à dix : 1..10
Exemple
Une société emploie une à plusieurs personne
Une personne est employée par une seule société

2.3- Agrégation et composition

2.3.1- Agrégation
C’est une association représentant une relation d’inclusion structurelle ou comportementale d’un
élément dans un ensemble. Elle indique une relation de contenant-contenu. Elle décrite par une
relation «possède».

86
Graphiquement, une relation d’agrégation est représentée par une ligne avec un «diamant» creux du
coté de l’agrégat.
Exemple
Une pièce est constituée de murs

2.3.1- Composition
Elle est également appelé agrégation composite, elle décrit une contenance structurelle entre les
instances. Ainsi, la destruction de l’objet composite implique la destruction de ses composants.
Graphiquement, une relation de composition est représentée par une ligne avec un «diamant» foncé
du coté de la classe composite.

Exemple
Un mur est composé de plusieurs briques.
Une brique n’appartient qu’à un mur

2.4- Généralisation et héritage

L’héritage permet la classification des objets. La généralisation quant à elle décrit une relation entre
une classe générale (classe de base ou classe parent) et une classe spécialisée (sous-classe). Ici la
sous-classe possède intégralement les caractéristiques de la classe de base, mais comporte des infor-
mations supplémentaires (attribut, opération, association).

Exemple
soit la classe polygone : elle généralise les classes rectangle,
trapèze, et losange.

87
2.5- Classe association

Une classe association possède les caractéristiques des associations et des classes, et est utilisée lor-
sque une association doit posséder des propriétés.
Exemple
l’association emploi entre une classe société, et une classe Personne possède
comme propriété le salaire et la date d’embauche.

Résumé
Le diagramme des classes identifie la structure des classes d’un système, y compris les pro-
priétés et les méthodes de chaque classe. Les diverses relations, telles que la relation d’héritage,
de généralisation, d’agrégation et de composition peuvent également exister entre les classes.
Le diagramme des classes est le diagramme le plus largement répandu dans les spécifications
d’UML. Une partie de la popularité du diagramme des classes provient du fait qu’il existe des
outils tels que ClassBuilder, Omodo for Ellipse ou Poseïdon permettant de produire directe-
ment du code source dans les principaux langages informatiques (Java, C++, et de C #, Phy-
ton…) à partir de ces modèles.

88
ACTIVITES
ACTIVITÉ 1 : GESTION D’UN HOTEL

Un hôtel est composé d’au moins deux chambres. L’hôtel héberge des personnes et est impérative-
ment dirigé par un directeur. On ne connaît que le nom et le prénom des employés, des directeurs et
des occupants. Certaines personnes sont des enfants et d’autres des adultes. L’hôtel a les caractéris-
tiques suivantes : une adresse, un nombre de pièces et une catégorie. Une chambre est caractérisée
par le nombre et de lits qu’elle contient, son prix et son numéro.

1) Identification des classes et leurs propriétés


• Hôtel a les attributs : Adresse (chaine de caractère), Nb_pieces(entier), Catégorie( chaine
de caractère)
• Chambre a attributs prix (entier), Nb_lits (de type entier), Numéro (de type entier
• Personne avec les attributs nom (chaine de caractères), prenom : chaine
• les classes Enfant et Adulte et Directeur on les mêmes caractéristiques que la classe Per-
sonne.

2) Identification des relations et des cardinalité


• Associations simples
Description Cardinalité
Héberge Un hôtel héberge plusieurs Personnes Côte Hôtel : 1, Côté personne : 0..*
Dirige Un Directeur dirige un hôtel Cote Directeur : 1, Coté hôtel : 1
• Association de généralisation :
La classe Personne généralise les classes Enfant et Adulte
• Association de composition
La classe hôtel est une classe composite de la classe Chambre : un hôtel est composé d’au moins
deux (02) chambres.
Cardinalité : coté hôtel : 1, coté Chambre : 2..*
3) Construction du diagramme de classes

89
ACTIVITÉ 2 : GESTION DES COURS DANS UN ÉTABLISSEMENT
On voudrait gérer les cours dispensé dans un lycée. Pour cela on a les renseignements suivant : Le
lycée est divisé en départements (mathématique, physique, H .G .E…), qui regroupent chacun des
enseignants spécifique. Parmi ceux-ci, l’un est chargé comme responsable du département. Chaque
enseignant ne dispense qu’une seule matière. Les élèves quant à eux suivent plusieurs matières.
Apres chaque séquence, un enseignant doit évaluer les élèves en sa matière.

1) Identification des classes et leurs propriétés.


Lycee :Nom_lycée (entier), Nom_site(Chaine de caractères)
Département :code_département, nom_département
Personne : nom (chaine de caractères), prénom (chaine de caractères)
Eleve : nom (chaine de caractères), prénom (chaine de caractères), Note (Entier)
2) Identification des relations et des cardinalité
• Association simple
Association Description Cardinalité
Un Lycée est constitué en Départe- Côte Lycée : 1 Côté Département
constitué
ment : 1..*
Un Enseignant peut être responsable Coté Enseignant : 1, Coté Départe-
Est responsable
d’un Département ment : 1
Coté Enseignant : 1, Coté matière :
Dispense Un Enseignant dispense une Matière
1
Suivre Un Elève suit plusieurs matières Cote Elève : 1, Coté Matière : 1..*
• Association de généralisation :
La classe Personne généralise les classes Elève et Enseignant
• Association de composition
Le Lycée est composé de Départements de Cardinalité : Côte Lycée : 1 Côté Département : *
• Association d’agrégation
Un Enseignant appartient à un Département

90
ACTIVITÉS PRATIQUES

91
EXERCICES

92
EXERCICES

EXERCICES 1 : Répondre par vrai ou faux


1) Le diagramme de classe fait partie de la vue statique d’UML ?
2) Le diagramme de classe est le plus rependu dans la spécification UML ?
3) Dans la construction d’un logiciel on utilise le diagramme de classe dans la phase d’implémentation ?
4) Le modèle Mercedes est une instance de la classe voiture ?
5) Dans une association, la multiplicité ou cardinalité définie le nombre de classe d’un objet cible pouvant
être associé à une seule classe donné d’un autre objet.

EXERCICE 2 : QRO
1) Quelle est la différence entre une classe, et une instance de classe ?
2) Donner la spécificité d’une relation de généralisation ?
3) Citer les phases du développement d’un logiciel ou il est possible d’utiliser un diagramme de classe ?
4) Donner la syntaxe de déclaration d’un attribut de classe
5) Donner la syntaxe de définition d’une méthode (opération)
6) Donner une représentation de chacun des composants d’un diagramme de classe suivants :
ü Une classe
ü L’agrégation
ü La composition
ü La généralisation
ü L’héritage

EXERCICES 3 : Propriété des attributs


Une personne est caractérisée par son nom, son prénom, son sexe et son âge. Les objets de classe Personne
doivent pouvoir calculer leurs revenus et leurs charges. Les attributs de la classe sont privés ; le nom, le
prénom ainsi que l’âge de la personne doivent être accessibles par des opérations publiques.
Donnez une représentation UML de la classe Personne, en remplissant tous les compartiments
adéquats.

EXERCICE 4 : Relations entre classes


Pour chacun des énoncés suivants, représenter le diagramme des classes correspondant.
1) Tout écrivain a écrit au moins une œuvre
2) Les personnes peuvent être associées à des universités en tant qu’étudiants aussi bien qu’en tant que
professeurs.
3) Un rectangle a deux sommets qui sont des points. On construit un rectangle à partir des coordonnées
de deux points. Il est possible de calculer sa surface et son périmètre, ou encore de le translater.
4) Les cinémas sont composés de plusieurs salles. Les films sont projetés dans des salles. Les projections
correspondantes ont lieu à chacune à une heure déterminée.
5) Tous les jours, le facteur distribue des recommandés dans une zone géographique qui lui est affectée.
Les habitants sont aussi associés à une zone géographique. Les recommandés sont de deux sortes : lettres
ou colis. Comme plusieurs facteurs peuvent intervenir sur la même zone, on souhaite, pour chaque
recommandé, le facteur qui l’a distribué, en plus du destinataire.
93
Compétences spécifiques Prérequis
► Décrire et représenter les différents com- ► Décrire le fonctionnement d’un système
posants d’un diagramme de cas d’utilisation
► Décrire et représenter les différentes rela-
tions entres les composant d’un diagramme de

Situation problème

UML permet de construire plusieurs modèles dans un système : certains montrent le sys-
tème du point de vue des utilisateurs, d’autres montrent sa structure interne, d’autres encore en
donnent une vision globale ou détaillée. Les modèles se complètent et peuvent être assemblés. Ils
sont élaborés tout au long du cycle de vie du développement d’un système (depuis le recueil des
besoins jusqu’à la phase de conception). Dans cette leçon, nous allons étudier l’un de ces modèles,
en l’occurrence le premier à construire : le diagramme de cas d’utilisation. Il permet de recueillir,
d’analyser et d’organiser les besoins. Avec lui débute l’étape d’analyse d’un système.

1- LES ÉLÉMENTS D’UN DIAGRAMME DE CAS D’UTILISATION

On distingue généralement deux principaux concepts dans la construction d’un diagramme


de cas d’utilisation.: l’acteur et le cas d’utilisation

1.1- Les acteurs

Un acteur est l’idéalisation d’un rôle joué par une personne externe, un
processus ou une chose qui interagit avec un système. Il se représente par un
petit bonhomme avec son nom (rôle) inscrit au dessous. Il est également pos-
sible de représenter un acteur sous la forme d’un classeur.
Exemple

Un client face au distributeur est un acteur.

94
1.2- Les cas d’utilisation

Un cas d’utilisation est une unité cohérente représentant une fonctionnalité visible de l’extérieur.
Il réalise un service de bout en bout, avec un déclenchement, un déroulement, et une fin. Un cas
d’utilisation modélise en fait un service rendu par le système sans imposer le mode de réalisation
de ce service.
Il est représenté par une ellipse contenant le nom du cas (un verbe écrit à
l’infinitif), et optionnellement au dessus du nom un stéréotype.
Exemple
Dans un système de distribution de billet de banque
l’insertion de la carte dans le distributeur constitue
un cas d’utilisation. Sa représentation est la sui-
vante:

Test de connaissances
1) Décrire et donner la représentation d’un acteur dans un diagramme de cas d’utilisation ?
2) Décrire et donner la représentation d’un cas d’utilisation dans un diagramme de cas
d’utilisation ?

2- RELATION DANS LES DIAGRAMMES DE CAS D’UTILISATION

Dans un cas d’utilisation, on distingue plusieurs types de relations :


• Les relations entre les acteurs et cas d’utilisation
• Les relations entre les cas d’utilisations
• Les relations entre les acteurs.

2.1- Relation entre acteurs et cas d’utilisation

Entre un acteur et un cas d’utilisation, on a une relation d’association, qui est un chemin de com-
munication entre l’acteur et ce cas d’utilisation. Il est représenté par un trait continu.
Exemple
Pour s’inscrire, un élève doit payer les frais d’inscriptions

2.2- Relations entre cas d’utilisation

On peut définir une relation entre deux cas d’utilisation selon plusieurs cas. On distingue alors les
relations d’inclusion, les relations d’extension, et de généralisation/spécification.

95
2.2.1- Relation d’inclusion
Un cas d’utilisation A inclut un autre cas B si le comportement décris par le cas A inclut le compor-
tement du cas B. autrement dit, le cas A dépend du cas B. cette dépendance est symbolisé par le
stéréotype « include » qui indique que le cas d
Exemple
L’accès aux informations d’un utilisateur dans un système inclut nécessairement une
phase d’authentification avec un mot de passe et un identifiant.

2.2.1- Relation d’extension


On dit qu’un cas d’utilisation A étend un autre cas B lorsque le cas d’utilisation A peut être appelé
au cours de l’exécution du cas B. l’exécution du cas B peut éventuellement entrainer
Bon à savoir l’exécution du cas A : contrairement à l’inclu-
Attention à l’orientation des flèches : si le cas sion, l’extension est optionnelle. Cette
A inclut B on trace la flèche de A vers B, mais dépendance est matérialiser par le stéréotype
si B étend A, la flèche est dirigée de B vers A. « extend ».

Exemple
Dans un système bancaire, avant d’effectuer un
virement, il faut vérifier que le compte est bien
fourni.

2.2.1- Relation de généralisation


Un cas A est une généralisation d’un cas B si et seulement si le cas B est un cas particulier du cas A.

96
Exemple
Dans le super-marché score, il est possible pour un client de payer par carte bancaire (i-card) ou alors
de payer en espèce. Autrement dit, le paiement par en espèce et par i-card sont des cas particuliers de
paiement.

2.3- Relations entre acteurs

La seule relation possible entre acteurs est la généralisation : un acteur A est la généralisation d’un
acteur A si l’acteur A peut être substitué par l’acteur B. Dans ce cas tous les cas d’utilisation acces-
sible à A le sont aussi à B, mais l’inverse n’est pas vrai.
Exemple
Le proviseur d’un lycée est avant tout un enseignant.

3- REPRÉSENTATION D’UN DIAGRAMME DE CAS D’UTILISATION

Le diagramme de cas d’utilisation est le tout premier diagramme de la méthode UML, celui où est
assurée la relation entre l’utilisateur et les objets que le système met en œuvre. Il permet de recueillir,
d’analyser, et d’organiser les besoins et de recenser les grandes fonctionnalités d’un système. C’est
donc le modèle d’UML correspondant à l’analyse du système.
Pour représenter un diagramme de cas d’utilisation, le système à modéliser apparait dans un cadre
(ce qui permet la séparation du système à modéliser du monde extérieur). Les utilisateurs (acteurs)
sont disposés à l’extérieur du cadre. Les grandes fonctionnalités du système (cas d’utilisation) sont
représentées dans le cadre représentant le système.

97
Test de connaissances
1) Citer les différentes relations dans un diagramme de cas d’utilisation ?
2) Définir les relations et donner un exemple de relation :
• Entre cas d’utilisation
• Entre acteurs
• Entre acteur et cas d’utilisation

Résumé
Le diagramme de cas d’utilisation joue un très grand rôle dans le cycle de vie d’un projet de
développement. Dans la phase d’analyse, il permet de spécifier les attentes des utilisateurs.
Ses spécifications seront modélisées par des cas d’utilisation, c’est sur ces d’utilisation que
les développeurs vont s’appuyer pour constituer le modèle du domaine. Pendant les phases
de conception et d’implémentation, les cas d’utilisation font office de garde four auprès des
développeurs leurs permettant de garder en vue les objectifs utilisateur. Et enfin les cas d’utili-
sation sont également d’une grande utilité dans la conception des tests fonctionnels du logiciel
produit, ainsi que la documentation utilisateur.

98
ACTIVITES
On considère le système suivant de gestion d’un DAB (Distributeur automatique de billets) : un
client de la banque à la possibilité d’effectuer un certain nombre de transactions parmi lesquelles :
consulter le solde de son compte, faire un retrait ou alors un transfert d’argent dans un autre compte
de la même banque. Pour effectuer les opérations de retrait et de transfert d’argent il faut avant tout
vérifier le solde du compte. Aussi faut noter que pour un souci de sécurité chaque transaction
nécessite une authentification. Modéliser cette situation par un diagramme de cas d’utilisation :

1) Recensement des acteurs du système : le Client est l’acteur principal


2) : recensement des cas d’utilisation
Dans se système, on constate que le client peut effectuer un ensemble de transaction représentées
par les cas d’utilisation suivant :
• Consulter compte :
• Effectuer virement
• Retirer argent
• Vérifier solde :
• S’authentifier :
3) Relations entre les acteurs et les cas d’utilisations
Pour effectuer une transaction par mesure de sécurité il faut avant tout s’authentifier, autrement
dit le cas d’utilisation s’authentifier est inclut dans les cas d’utilisations consulter compte, effectuer
virement, retirer argent.

Etape 3 : Construction du diagramme

99
ACTIVITÉS PRATIQUES

100
EXERCICES

EXERCICE 1 : repondre par vrai ou faux

1) Le diagramme de cas d’utilisateur permet de receuillir les besoins dans un système

2)

Exercice 2 : QRO

1) Définir : acteur, cas d’utilisation

2) Quel est le rôle du diagramme de cas d’utilisation dans une modélisation UML ?

3) Donner la différence entre une relation d’inclusion, et une relation d’etension entre deux cas d’utilisation

EXERCICE 3

Considérons le système informatique qui gère une station-service de distribution d’essence. On


s’intéresse à la modélisation de la prise d’essence par un client. Le client se sert de l’essence de la
façon suivante. Il prend un pistolet accroché à une pompe et appuie sur la gâchette pour prendre
de l’essence.

1) Qui est l’acteur du système ? le client, le pistolet ou la gâchette ?


2) Le pompiste peut se servir de l’essence pour sa voiture. Est-ce un nouvel acteur ?
3) La station a un gérant qui utilise le système informatique pour des opérations de gestion. Est-ce
un nouvel acteur ?
4) La station-service a un petit atelier d’entretien de véhicules dont s’occupe un mécanicien. Le
gérant est remplacé par un chef d’atelier qui, en plus d’assurer la gestion, est aussi mécanicien.
Comment modéliser cela ?
EXERCICE 4

Modélisez à l’aide d’un diagramme de cas d’utilisation la médiathèque suivante:

Une petite médiathèque n’a qu’une seule employée qui assume toutes les tâches :la gestion des
œuvres de la médiathèque et la la gestion des adhérents. Le prêt d’un exemplaire d’une œuvre
donnée est limité à trois semaines. Si l’exemplaire n’est pas rapporté dans ce délai, cela génère un
contentieux. Si l’exemplaire n’est toujours pas rendu au bout d’un an, une procédure judiciaire est
déclenchée. L’accès au système informatique est protégé par un mot de passe.

EXERCICE 5

Modélisez à l’aide d’un diagramme de cas d’utilisation le système informatique qui gère la dis-
tribution d’essence dans une station-service. Le fonctionnement de la distribution de l’essence
est décrit ci-après. Avant de pouvoir être utilisée par un client, la pompe doit être armée par le
pompiste. La pompe est ainsi apprêtée, mais ce n’est que lorsque le client appuie sur la gâchette

101
EXERCICES

du pistolet de distribution que l’essence est pompée. Si le pistolet est dans son étui de rangement
et si la gâchette est pressée, l’essence n’est pas pompée. La distribution de l’essence à un client
est terminée quand celui-ci remet le pistolet dans son étui. La mesure de l’essence distribuée se
fait par un débitmètre. Quatre types de carburants sont proposés : diesel, sans plomb avec un
indice d’octane de 98, sans plomb avec un indice d’octane de 95, et plombé. Le paiement peut
s’effectuer en espèces, par chèque ou par carte bancaire. En fin de journée, les transactions sont
archivées. Le niveau des cuves ne doit pas descendre en dessous de 5 % de la capacité maximale.
Sinon les pompes ne peuvent plus être armées.

102

Compétences spécifiques Prérequis


► Décrire et représenter les différents com- ► Réaliser le diagramme de cas d’util-
posants d’un diagramme de séquence isation d’une situation
► Décrire et représenter les interactions entre
les acteurs du système et le système dans un
diagramme de séquence

Problème
Vous êtes allé faire les courses avec votre maman dans un supermarché de la place. Apres avoir ter-
miné vos choix d’articles, vous vous présentez à la caisse, question de vous acquitter de vos frais de
consommation.
• Que fait la caissière ?
• De quel outil se sert-elle ?
• Décrire brièvement les interactions entre vous client, la caissière et son outil de service.
• Donner alors le scénario complet de l’opération de paiement à la caisse.

INTRODUCTION

Le diagramme de cas d’utilisation vue dans la leçon précédente permettait de décrire les interactions
entre les acteurs et le système spécifié. Lors de ces interactions, les acteurs peuvent produire des
messages qui affectent le système informatique et appellent généralement une réponse de celui-ci.
Dans UML, il est possible d’isoler chacun de ses messages et de les représenter graphiquement dans
un nouveau diagramme tout en respectant l’ordre chronologique suivant la séquence définie dans
le cas d’utilisation : il s’agit ici du diagramme de séquence.

1- PRÉSENTATION DU DIAGRAMME DE SÉQUENCE

Le diagramme de séquence permet de représenter les collaborations entre objets selon un point de
vue temporel. Dans ce diagramme, l’accent est mis sur la chronologie des envois de messages. Il
n’est pas question de décrire le contexte ou l’état des objets, mais de faire une représentation qui se
concentre sur l’expression des interactions.
Bon à savoir
L’ordre d’envoi d’un message est déterminé
Les diagrammes de séquences peuvent servir par sa position sur l’axe vertical du dia- gramme
à illustrer un cas d’utilisation. ; le temps s’écoule «de haut en bas» de cet axe.
La disposition des objets sur l’axe horizontal

103
n’a pas de conséquence pour la sens du diagramme. Les diagrammes de séquences et les diagrammes
sont l’une des vues dynamiques les plus importantes d’UML.

2- LES COMPOSANTS D’UN DIAGRAMME DE SÉQUENCE

2.1- Les objets


Les objets sont des entités appartenant au système (instance d’une classe) ou se trouvant à ses lim-
ites (acteurs). Ils représentent: soit des concepts abstraits, soit des acteurs (documentation de cas
d’utilisation). Ils sont identités par l’intermédiaire des cas d’utilisation ou des diagrammes de classe.
La représentation graphique pour un objet est similaire à une classe (un rectangle) précédée du
nom d’objet (facultatif) et d’un point-virgule (:). Un acteur est représenté par le symbole habituel :
un bonhomme
Exemple
Dans un supermarché, un client présente son panier d’articles, le caissier
enregistre tout les articles et calcul le prix à payer : les objets du système ici
sont : le client, le caissier, et la caisse automatique.

2.2- Les lignes de vie

La ligne de vie d’un objet représente la durée de son interaction avec les autres objets du diagramme.
Dans un diagramme de classe une ligne de vie est représentée par un trait interrompu court fin. Son
sens est vertical du haut vers le bas.

2.3- La période d’activation

Sur un diagramme de séquence, il est possible de représenter de manière


explicite les différentes périodes d’activité d’un objet au moyen d’une bande
rectangulaire superposée à la ligne de vie de l’objet.

3- LES MESSAGES

Un message définit une communication particulière entre les lignes de vie des objets et du système.
Il s’agit d’une opération effectuée par un acteur ou un objet sur un autre objet du système. Les mes-
sages ici sont de plusieurs natures à savoir :
• L’envoie de signal
• L’invocation d’une opération
• La création ou la destruction d’une instance.
Dans un diagramme de séquence UML, On distingue plusieurs types de messages les plus impor-
tant sont :

104
3.1- Message asynchrone (envoi de signal)

Ce genre de message n’interrompt pas l’exécution de l’expéditeur. Le message envoyé peut être pris
en compte par le récepteur à tout moment ou ignoré (jamais traité).
Graphiquement, un message asynchrone se présente par une flèche à traits pleins et à l’extrémité
allant de la ligne vie d’un objet vers un autre.

Figure 6 : Message asynchrone

3.2- Message synchrone (invocation d’une réponse)

Un message synchrone bloque l’expéditeur jusqu’à prise en compte du message par le destinataire.
Le flot de contrôle passe de l’émetteur au récepteur (l’émetteur devient passif et le récepteur actif)
à la prise en compte du message.
Graphiquement, un message synchrone se représente par un trait plein et à l’extrémité pleine par-
tant de la ligne de vie d’un objet vers un autre. Ce message peut être suivi d’une réponse qui se
représente par une flèche en pointillé.

Figure 7 : Message de création et destruction d’instance

3.3- Les messages de création et de destruction d’instance :

La création d’un objet est matérialisée par une flèche qui pointe sur le sommet d’une ligne de vie. La
destruction d’un objet quant à elle est matérialisée par une croix qui marque la fin de la ligne de vie.

105
Bon à savoir
Ne confondez pas la période d’activation d’un objet avec sa
création ou sa destruction. Un objet peut être actif plusieurs
fois au cours de son existence.

activité
Mme Mbateu vient de terminer ses achats dans le supermarché Casino. Elle se rend à la
caisse pour payer les frais de ses achats. Voici le scénario qui se passe au niveau de la caisse :

- - Une fois arrivée à la caisse, Mme Mbateu présente les articles qu’elle a choisi dans les
rayons.
- - Le caissier enregistre le numéro d’identification de chaque produit ainsi que les quan-
tités
- - La caisse affiche le prix unitaire de chaque article.
- - Lorsque tous les achats sont enregistrés, le caissier marque la fin de la vente
- - La caisse affiche le prix total des achats.
- - Le caissier annonce à Mme Mbateu le prix total à payer.
- - Mme Mbateu payer ses achats.
- - La caisse enregistre la vente et l’imprime
- - Le caissier remet le ticket de caisse à Mme Mbateu
- Questions :
- 1- Identifier les objets et les acteurs du système.
- 2- Modéliser cette situation à l’aide d’un diagramme de séquence
- Solution :
- 1- Les acteurs du système sont : la cliente Mme Mbateu et le caisier.
- Le système décrit n’a que un seul objet : la caisse.

106
EXERCICES

EXERCICE 1

1) Quel intérêt avons-nous d’utiliser un diagramme de séquence ? A quoi sert-il ?

2) Quel rapport pouvons-nous établir entre les diagrammes de séquence et les diagrammes de cas d’utili-
sation, de classes?

3) « Les diagrammes de séquence représentent l’ordre des échanges de messages entre les classes ». Ex-
pliquez cette affirmation. Etes-vous d’accord ?

4) A quel(s) moment(s) du cycle de vie d’un projet un diagramme de séquence est-il utilisé ? Quel est son
utilité à ce(s) moment(s) ?

5) Que représente une ligne de vie dans un diagramme de séquence ?

6) Quels types de messages peuvent-ils être représentés dans un diagramme de séquence ?

7) « Un diagramme de séquence fait intervenir des classes ». Expliquez cette affirmation. Etes- vous
d’accord ?

8) Un objet peut-il envoyer un message à lui-même ?

EXERCICE 2
On veut modéliser le processus d’achat des articles dans un supermarché par un client. Le déroulement
normal de l’utilisation de la caisse du supermarché est le suivant :

• le client arrive à la caisse avec ses articles à payer

• le caissier enregistre le numéro d’identification de chaque article, ainsi que la quantité si elle est supé-
rieure à 1

• la caisse affiche le prix de chaque article et son libellé

• lorsque tous les achats sont enregistrés, le caissier signale la fin de la vente

• la caisse affiche le total des achats

• le caissier annonce au client le montant total à payer

• le client choisit son mode de paiement

− liquide : le caissier encaisse l’argent, la caisse indique le montant à rendre au client

− Chèque : le caissier note le numéro de pièce d’identité du client

− carte de crédit : la demande d’autorisation est envoyée avant la saisie

• la caisse enregistre la vente et l’imprime

107
EXERCICES

• le caissier donne le ticket de caisse au client

Travail à faire :

1- identifier les différents objets du système.

2- Modéliser cette situation à l’aide d’un diagramme de séquence en ne prenant en compte que le cas
du paiement en liquide.

EXERCICE 3

Le déroulement normal d’utilisation d’un distributeur automatique de billets est le suivant :

• le client introduit sa carte bancaire

• la machine vérifie alors la validité de la carte et demande le code au client

• si le code est correct, elle envoie une demande d’autorisation de prélèvement au groupement de banques.
Ce dernier renvoie le solde autorisé à prélever.

• le distributeur propose alors plusieurs montants à prélever

• le client saisit le montant à retirer

108

ue le cas

COMPéTENCES

banques.

►RÉALISER LE DIAGRAMME DE CLASSE D’UNE SITUATION


Description du projet

L’hôpital « La Quintini » souhaite informatiser le suivi de ses patients, à travers un


nouveau système informatique de suivi. Celui-ci sera utilisé par le personnel médical
(médecin, infirmier…) et administratif (réceptionniste, comptable…). Par contre, les
fonctionnalités de chacun seront distinctes. Le personnel administratif s’occupera no-
tamment de l’édition de factures, alors que le personnel médical s’occupera du dossier
médical.

Tous les deux (personnel médical et personnel administratif) pourront lancer le pro-
cessus d’admission d’un patient. Ce processus débute lorsque le patient se présente à
l’hôpital avec un ordre d’admission. À partir de ce moment, un employé de l’hôpital
le prendra en charge. Il fera, d’abord, l’inscription administrative du patient et ensuite,
cherchera un lit pour lui. L’inscription administrative correspond à la saisie des don-
nées administratives du patient si celui-ci est un nouveau patient, ou la récupération de
ses données dans la base de données s’il s’agit d’un patient qui a déjà séjourné dans un
hôpital. Une fois que le patient sera installé dans le lit qui lui a été attribué, un infirmier
effectuera un premier contrôle médical (tension artérielle, température…) et fera la
saisie du dossier médical du patient dans le système. En parallèle, un médecin traitant
lui sera attribué. Par contre, si aucun lit n’est disponible dans l’hôpital, l’employé qui
accueille le patient devra contacter d’autres hôpitaux pour rediriger le patient vers une
autre institution.

Dans le dossier médical du système informatique, le personnel médical peut consulter


les données médicales relatives à un patient et ajouter de nouvelles données (résultat
d’examens médicaux par exemple). Les données médicales sont consultables : soit par
interrogation générale, qui ne fournit que les données de base sur l’état de santé du pa-
tient (groupe sanguin, allergies, etc.), soit par interrogation détaillée, qui donne un accès
intégral au dossier médical du patient. Cette dernière n’est ouverte qu’aux médecins (les
autres membres du personnel médical n’y ont pas accès). Le personnel administratif
n’a pas le droit de consulter les données médicales d’un patient, mais uniquement les
données administratives (qui, elles, sont interdites au personnel médical). Le personnel
administratif va pouvoir également éditer les factures correspondant aux soins prodi-

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TRAVAIL À FAIRE
gués. Si le patient possède une mutuelle, ceci impliquera l’envoi de la facture à la mutuelle.
Dans le cas contraire, la facture est envoyée au domicile du patient.

1) À partir de l’étude de cas, déterminer les acteurs du système.

2) Proposez un diagramme de cas d’utilisation pour le système informatique décrit.

3) Construisez un diagramme de séquence décrivant l’émission de la facture pour le pa-


tient X, sachant que pour émettre une facture, le gestionnaire des factures doit récupérer
auprès du gestionnaire des patients, les données relatives à un patient, et à partir de celui-ci,
son dossier administratif. C’est à partir de celui-ci que le calcul des coûts se fait, chaque in-

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Abstraction : mode de fonctionnement intellectuel requis pour comprendre la suite.

Activité : occupation de l’entreprise. L’activité est analysée en fonction des flux échangés avec les partenaires
de l entreprise.

Base de données : ensemble d’enregistrements ou de tables physiques.

Cardinalité : nombre de fois qu’une occurrence d’individu participe au minimum ou au maximum à une rela-
tion. Nombre minimum et maximum d’occurrences de patte.

Clé : information identifiant une occurrence d’enregistrement.

Concaténation : décomposition d’une information en plusieurs informations élémentaires.

Condition : circonstance ou proposition vraie ou fausse. Toujours est toujours vrai. Jamais ne l’est jamais.
Peut-être...

Contrainte : complément d’explication ou violence exercée sur les enttités, les relations et les pattes du mo-
dèle de données.

Contrainte d’intégrité fonctionnelle : patte de cardinalités minimale et maximale égales à un.

Déclaration : description des modalités d’obtention d’une information dans le déroulement d’un outil ou
d’un état.

Domaine : sous-système conceptuel de l’entreprise ayant un système d’information. Le MCD est construit
par domaine.

Donnée : information.

Enclencheur : message appelant à une réaction du récepteur.

Enregistrement : ensemble d’informations manipulées d’un bloc.

État : étape d›un outil informatique caractérisée par des informations affichées ou

à saisir dans une grille d’écran (support).

Flux : translation ou passage d’information, de matière, d’énergie, de valeur entre systèmes.

Formalisme : remplace modélisation qui n’existe pas dans le dictionnaire (Robert).

Individu : idée, objet conçu par l’esprit d’un utilisateur et lui permettant de mémoriser et structurer ses
connaissances (concept)

Information : plus petit élément de connaissance humaine

Logique : niveau logique de l’informatique. Représentation de l’informatique indépendante du SGBD ou des


systèmes informatiques.

Merise : Message : flux d’information.

Modèle : représentation graphique de concepts d’un niveau (Conceptuel, organisationnel, ..) et d’un décou-
page (communications, données ou traitements) dansla Méthode MERISE.

Occurrence : mot barbare désignant un élément d’un ensemble.

Opération : travail ou action exécutée par un intervenant (opération


conceptuelle), un poste de travail (organisationnel).

Organisationnel : 2ème niveau de la méthode. Celui-ci représente la structure de l’entreprise en postes de tra-
vail et les sites de traitement (des postes de travail) et de données.

Outil : moyen (informatique) mis à disposition d’un utilisateur pour effectuer une

ou plusieurs opérations.

Partenaire : système fonctionnel externe à l’entreprise.

Patte : rôle d’un individu dans une relation.

Poste de travail : unité d’organisation ou centre d’activité de l’entreprise. Il peut lui être associé une ou plu-
sieurs personnes, une ou plusieurs machines, un ou plusieurs outils informatiques.

Procédure : ensemble d’opérations organisées enclenchées par un message externe ou une opération sans mes-
sage événement.

Progiciel : logiciel standard prêt-à-porter par opposition au sur mesure.

Propriété : information d’individu ou de relation.

Règle de calcul : règle permettant d’obtenir des informations à partir d’autres.

Relation : association d’individus.

SGBD : Système de Gestion de Base de Données. Logiciel permettant de créer, modifier ou consulter des infor-
mations dans une base (de données).

Système : découpe de l’entreprise et de son environnement. Un domaine est un

système possédant une «mémoire».

Temps réel : mode de traitement qui permet l’admission des données et l’obtention immédiate des résultats
(traitement immédiat ou mode conversationnel).

Utilisateur : futur usager de l’informatique.

Validation : approbation des études par l’utilisateur final ou vérification de la cohérence des modèles entre eux.
Celles-ci s’effectuent aux dates suivantes : fin du conceptuel, fin

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