Capture D'écran . 2023-12-28 À 10.57.57
Capture D'écran . 2023-12-28 À 10.57.57
Capture D'écran . 2023-12-28 À 10.57.57
UNIVERS 1 &T re le
R G
Les auteurs
DITE 2014
Ce manuel est conforme au nouveau programme d’Informatique des classes de Première TI et Terminale
TI . Il porte particulierement sur le module Modélisation des systèmes d’information. Par une démarche péda-
gogique socioconstructiviste au travers d’une approche par compétences, ce manuel vient consolider à la fois les
notions de savoir et savoir-faire chez l’apprenant en vue d’une meilleure insertion socioprofessionnelle.
Cet ouvrage est divisé en 2 parties successives : La partie 1ère TI et la partie Terminale TI.
Chaque Partie s’ouvre sur une photographie illustrant le thème général de la classe et se subdivise en trois(03)
parties: deux chapitres et un projet d’Intégration.
Ø Chaque chapitre s’ouvre sur une illustration photographique de la notion abordée suivi de la liste des
leçons qui seront développées dans le chapitre
Le contenu de chaque leçon est limité à ses différents niveaux d’étude et organisé en plusieurs rubriques:
· Les Prérequis correspondent à ce que l’apprenant doit savoir avant de commencer son apprentissage.
Les auteurs
PREFACE
SOMMAIRE
Références BIBLIOGAPHIQUES
PARTIE I:
CLASSE DE
PREMIERE TI
LEÇONS
Leço
Situation problème
Un lycée est une organisation dirigée par un proviseur. À ses
cotés il y’a des censeurs chargés de gérer les cycles d’enseigne-
ment. les classes vont de 6e en Terminale. À Chaque niveau, un
surveillant général est chargé de gérer la discipline . Les enseig-
nants sont chargés de dispenser les cours aux élèves dans des
salles de classe. Après chaque séquence, les élèves subissent des
évaluations qui sont notées par les enseignants pour produire
des bulletins.
- Quelles sont les personnes qui dirrigent cette organisation
- Quelles sont les données manipulées par le lycéé?
- Quels outils a t’on besoin pour manipuler toutes ces données
Au sein d’une entreprise transitent plusieurs informations. Pour gerer ce flux d’informa-
tionormation qu’elle reçoit, l’entreprise met sur pied un système d’information.. L’enjeu de celui ci
est de mettre à la disposition de l’entreprise un système destiné à collecter, mémoriser, traiter et
distribuer l’information au sein de l’organisation (avec un temps de réponse suffisamment bref).
Pour aborder la notion de Système d’information un ensemble de concepts doit être défini au
préalable.
1.1- Le système
►Définition
Une organisation est un système ouvert, finalisé, régulé, et composé d’un ensemble de
sous-systèmes en interaction pour assurer l’exercice de ses activités.
Exemples
Un lycée, une administration le MINESEC, une banque (BEAC, CCA, Régionale).
Toute organisation peut être vue comme un système lui-même décomposé en 3 sous-sys-
tèmes en interaction: le système de pilotage, le système d’information et le le système opérant
Les interactions entre ces systèmes sont illustrées
dans la figure ci-apres :
Exemples
Dans un établissement scolaire, le proviseur, les censeurs, les surveillants généraux constituent
le système de décision.
8
le siège de l’activité productive de l’organisation.
Exemples
Dans un établissement scolaire, les élèves, les enseignants, le personnel d’appui, l’intendant, le
bibliothécaire constituent le système opérant.
Test de connaissances
1) Définir les termes suivants: Organisation, Système d’information
2) Citez quelques exemples d’organisations.
3) Quelles sont les composants d’une organisation? Pour chaque composant, donnez son
rôle.
Dans tous les secteurs d’activité, l’information est devenue le « nerf de la guerre ». Disposer
de l’information nécessaire avant ses concurrents, et savoir en profiter au sein de l’entreprise, sont
des éléments qui permettent de faire la différence. Si l’on considère que l’entreprise comme un
corps social vivant, la circulation de l’information est sans aucun doute un élément vital de ce corps.
L’information est l’un des principaux éléments structurants de l’organisation.
2.1- Définitions
9
tion que lorsqu’elle est reçue par un être humain qui
Exemples
l’interprète.
Les données peuvent se présenter sous la forme
2.2- Rôle de l’information de mots, nombres, images, sons, etc...
Test de connaissances
1) Définir les termes suivants: Donnée, Information.
2) Quelle différence faites vous entre ces deux termes?
3) Quelles sont les qualités d’une bonne information?
3.1- Définition
10
3.2- Le rôle du système d’information
Le système d’information coordonne, grâce à la structuration des échanges, les activités de l’organ-
isation et lui permet ainsi d’atteindre ses objectifs. Pour cela, il est constitué de:
• Les moyens humains
Les moyens humains sont composés de l’ensemble des personnes intervenant au niveau du système
d’information.
Exemples
Si l’on considère le SI d’un établissement scolaire, les moyens humains sont : les élèves, les
enseignants, le personnel administratif, le personnel d’appui, les parents d’élèves etc...
11
poussé permettant de recevoir, manipuler, émettre l’information. Ils comprennent également les
différents supports de l’information.
Exemples
Dispositifs physiques : les ordinateurs, les moyens de communication, les photocopieuses.
Supports : papiers, magnétiques, optiques.
Exemples
Procédures: Procédure de traitement des achats.
Logiciels: Word, Excel, etc...
• Les données
Ce sont les objets manipulés par l’organisation. Les données existent sous des formes variées
(mots, nombres, images, sons, etc.).
Exemples
Dans un établissement scolaire, les données gérées sont: les livres, les reçus de paiement, les
cartes d’identité, les bulletins de notes etc...es notes
Test de connaissances
1) Définir Système d’information
2) Quelles sont les fonctions que doit jouer le système d’information au sein de l’entreprise?
RESUMÉ
Le système d’information est le véhicule des entités de l’organisation. Sa structure est constituée de
l’ensemble des ressources (les personnels, le matériel, les logiciels, les procédures) organisées pour:
collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. Le système d’information est un sous-sys-
tème de l’organisation avec le système opérant et le système de décision. Il coordonne, grâce à
la structuration les échanges et les activités de l’organisation en lui permettant ainsi d’atteindre ses
objectifs.
12
EXERCICES
►
EXERCICE 1
1. Les données existent sous des formes variées (mots, nombres, images, sons, etc.).
4. Dans un établissement scolaire, les logiciels sont: les livres, les reçus de paiement, les cartes
d’identité, les bulletins de notes.
EXERCICE 2 :
EXERCICE 3 :
Dans l’énoncé suivant, identifiez : le système de décision, le système opérant et le SI. Les logiciels
et procédures ainsi que les données manipulées.
Un établissement scolaire est considéré comme un système qui sera le plus souvent composé du
proviseur ou chef d’établissement, du censeur, du surveillant Général, de l’intendant, du person-
nel d’appui, des enseignants, des élèves et du bibliothécaire. Ce système met également en relation
plusieurs données telles les livres, et les cartes scolaires et les carnets de notes ou bulletins qui
seront précisément obtenus sur la base de certains logiciels à l’exemple de Excel et Word.
13
Leço
Problème
Vous etes chef de classe, et il vous est demandé de mettre en place un moyen pour gérer la discipline
dans votre salle de classe.
• Quelle démarche allez vous adopter ?
• De quels outils allez vous utiliser ?
• Quelles sont les méthodes adaptées à la réalisation de cette tache ?
La conception d’un système d’information n’est pas évidente car il faut réfléchir à l’ensem-
ble de l’organisation que l’on doit mettre en place. La phase de conception nécessite des méthodes
permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va s’appuyer.
1.1- Définitions
Une méthode est une démarche reflétant une philosophie générale, proposant des outils
spécifiques pour manipuler des concepts aptes à donner une représentation fidèle des systèmes
étudiés et du réel perçu.
Une méthode d’analyse et de conception quant à elle, est un procédé qui a pour objectif
de formaliser les étapes préliminaires du développement d’un système afin de rendre ce développe-
ment plus fidèle aux besoins du client.
14
• La philosophie générale fournit le support continu, constituant le guide indiquant la
manière d’aborder les problèmes dans leur environnement.
• La démarche est le mode d’emploi de la méthode. Elle propose un découpage du proces-
sus de conception en étapes cohérentes.
• Les outils aident à la conception, l’analyse et la réalisation.
• Le vocabulaire pour identifier et décrire tous les concepts.
• Un formalisme et des normes pour spécifier la représentation de diverses composantes
du système.
Test de connaissances
1) Définir méthode
2) Définir méthode d’analyse
3) Quelles sont les composants d’une méthode d’analyse ?
4) Quel est le rôle d’une méthode d’analyse ?
2- LA MODELISATION
2.1- Définitions
Un modèle est une représentation abstraite et simplifiée (i.e. qui exclut certains détails), d’un
objet (phénomène, processus, système, etc.) du monde réel en vue de le décrire, de l’expliquer ou de
le prévoir. En d’autres termes, c’est une représentation simplifiée d’une réalité sur laquelle on veut
15
être renseigné.
L’abstraction est la représentation conceptuelle d’un objet du monde réel en ne considérant que
certains aspects importants de l’objet à un moment donné et en négligeant les détails.
La modélisation est l’opération par laquelle on définit comment une partie du monde réel est
représenté. En d’autres termes, elle consiste à créer une représentation virtuelle d’une réalité de
telle façon à faire ressortir les points auxquels on s’intéresse.
Exemples
Si on modélise une voiture de manière abstraite, on obtient la représentation suivante:
16
3- ETUDE COMPARATIVE DE QUELQUES METHODES D’ANALYSE ET
DE CONCEPTION EN SI
17
Test de connaissances
1) Quelles sont les différentes méthodes d’analyse
3. Donner deux méthodes d’analyse et de conception en SI.
RESUMÉ
Il existe de nombreuses méthodes d’analyse et de conception des SI.Chacune d’entre elles a
ses particularités, mais toutes se construisent autour d’une philosophie générale, une démarche, des
outils, un vocabulaire, un formalisme et des normes. De là, découlent plusieurs types de modélisation
tels que: la modélisation systémique, la modélisation cartésienne, la modélisation orientée-objet...
avec des exemples comme MERISE, UML, SADT, OMT... Le choix de la méthode d’analyse et de
conception adaptée à un problème se fait donc par rapport aux objectifs de la solution que l’on veut
développer.
18
►
EXERCICES
EXERCICE 1 : Questions à choix multiples
1)
EXERCICE 1 : Maîtrise des concepts
1) Donner le rôle d’une méthode d’analyse et de conception.
2) Faites une étude comparative des différents types de méthode d’analyse.
3)
EXERCICE 2 :Principe de fonctionnement des concepts
1. À l’aide d’un schéma, représentez les différentes phases de la modélisation d’un problème.
Quelle est le rôle de chacune de ces phases ?
2. Donner les approches de la méthode MERISE, SADT, UML.
3. Donner trois composants d’une méthode d’analyse et de conception.
19
Leço
Compétences spécifiques
Pré-requis
► Décrire les différentes étapes du cycle de vie de ► Définir méthode d’analyse et de concep-
MERISE dans une démarche de développement d’un tion
système d’information ► Citer les principaux types de méthode
► Décrire les niveaux du cycle d’abstraction de d’analyse qui existent avec des exemples
MERISE ► Différencier les types de méthode
Problème
Votre papa est le propriétaire d’une boutique de vente et, après avoir fait un inventaire, constate de
nombreux dysfonctionnements non controlés. Il vous demande donc, si à l’aide des connaissances
que vous possédez déja, il est possible que le mode de gestion actuellement utilisé dans sa boutique
soit amélioré.
• Que lui propeseriez vous ?
• Quelle méthode lui propeseriez vous ?
• Comment mettre en oeuvre cette méthode ?
Une méthode d’analyse et de conception des SI propose en général une démarche des
modèles de conception. MERISE est la méthode la plus utilisée. Elle vise principalement les SI
construits autour des bases de données relationnelles.
20
Bon à Savoir
Elle tire son nom du MERISIER qui est un arbre porte-greffe.
De façon analogue, MERISE est le résultat de la greffe de
plusieurs méthodes. Une deuxième explication vient du fait
que le mot MERISE se trouvait en haut à gauche d’un dic-
tionnaire ouvert à la lettre M.
Figure 1: Le Mérisier
Test de connaissances
1) Quand parle t-on d’informatisation d’un SI ?
2) Quelles sont les étapes de la réalisation d’un SI informatisé ?
3) Quelles sont les étapes d’après MERISE, de l’informatisation d’un SI ?
Parmi les informations qui appartiennent au système d’information, certaines doivent ou peuvent
faire l’objet d’un traitement automatisé grâce aux outils informatiques : c’est l’informatisation du
SI. Globalement, dans le cadre d’un projet SI, on distingue 4 grandes phases :
• Analyse
• Conception
• Réalisation
• Maintenance
La méthode Merise, pour assurer la cohérence du système d’information propose une démarche
d’informatisation découpant les phases de conception d’un SI en différentes étapes : l’Analyse et
conception deviennent le schéma directeur, l ’ étude préalable, et l’étude détaillé tandis que la réal-
isation devient l’étude technique, la réalisation logicielle et la mise en service
L’informatisation d’un système d’information se fait suivant un schéma directeur qui est un plan
stratégique destiné à piloter le développement de l’informatique dans l’entreprise. Il permet de
définir de manière globale la politique d’organisation et d’automatisation du système d’in-
formation. Pour ce faire, il est nécessaire de répertorier l’ensemble des applications informatiques
existantes à modifier et à développer.
Pour rendre contrôlable et modulable ce développement, il est nécessaire de découper le système
d’information en sous-ensembles homogènes et relativement indépendants. Ces sous-ensembles
sont appelés domaines.
Exemples
Si l’on considère un supermarché, on peut recenser comme domaines: domaine d’Approvision-
nement, domaine de Vente, domaine de Comptabilité, etc...
Les résultats attendus à la fin de cette étape sont une définition précise des domaines, une
21
planification du développement de chaque domaine et un plan détaillé, année par année,
des applications qui doivent être réalisées.
L’étude préalable par domaine permet de présenter de manière générale le futur système de
gestion (modèles des données et des traitements) en indiquant les principales innovations par
rapport au système actuel, les moyens matériels à mettre en œuvre, les bilans coût – avan-
tage. Cette étude est réalisée en 4 phases :
• Une phase de recueil qui a pour objectif d’analyser l’existant afin de cerner les dysfonc-
tionnements et les obsolescences les plus frappantes du système actuel.
• Une phase de conception qui a pour objectif de formaliser et hiérarchiser les orientations
nouvelles en fonction des critiques formulées sur le système actuel et d’autre part des politiques et
des objectifs de la direction générale. Cela revient à modéliser le futur système avec une vue perti-
nente de l’ensemble.
• Une phase d’organisation dont l’objectif est de définir le système futur au niveau organ-
isationnel.
• Une phase d’appréciation dont le rôle est d’établir les coûts et les délais des solutions
définies ainsi que d’organiser la mise en œuvre de la réalisation. A cet effet un découpage en projets
est effectué.
L’étude détaillée par projet consiste d’une part à affiner les solutions conçues lors de l’étude
préalable et d’autre part à rédiger pour chaque procédure à mettre en œuvre, un dossier de spéci-
fications détaillé décrivant les supports (maquettes d’états ou d’écran) ainsi que les algorithmes
associés aux règles de gestion…
A l’issue de cette étude, il est possible de définir le cahier des charges utilisateurs qui constitue la
base de l’engagement que prend le concepteur vis à vis des utilisateurs. Le fonctionnement détaillé
du futur système, du point de vue de l’utilisateur, y est entièrement spécifié.
Dans cette étape, il est question de définir complètement la structure physique des données,
les programmes, modules ou composants à réaliser, les procédures techniques de sécurité
ainsi que la planification de la réalisation
La réalisation logicielle a pour objectif est la production du logiciel à l’aide de langages de pro-
grammation appropriés. Ensuite on vérifie le fonctionnement du logiciel à l’aide de tests de mise
au point.
22
mation des utilisateurs. Après une période d’exploitation de quelques mois, la recette définitive de
l’application est prononcée.
2.7- La maintenance
Bon à Savoir
La maintenance consiste à faire évoluer les
Chaque fois qu’on doit maintenir un logiciel, on
applications en fonction des besoins des
peut être amené à parcourir de nouveau toutes
utilisateurs, de l’environnement et des
les étapes précédentes de MERISE.
progrès technologiques.
Test de connaissances
1) Quand parle t-on d’informatisation d’un SI ?
2) Quelles sont les étapes de la réalisation d’un SI informatisé ?
3) Quelles sont les étapes d’après MERISE, de l’informatisation d’un SI ?
La conception du système d’information se fait par étapes, afin d’aboutir à un système fonctionnel
reflétant une réalité physique. Il s’agit ainsi de valider une à une chacune des étapes en prenant
en compte les résultats de la phase précédente. D’autre part, les données étant séparées des trait-
ements, il faut vérifier la concordance entre données et traitements afin de vérifier que toutes les
données nécessaires aux traitements sont présentes et qu’il n’y a pas de données superflues. À cet
effet la méthode Merise préconise 4 niveaux d’abstraction :
• Le niveau conceptuel
• Le niveau organisationnel
• Le niveau logique
• Le niveau physique
23
Le niveau conceptuel décrit la statique et la dynamique du système d’information en se préoccu-
pant uniquement du point de vue du gestionnaire. Il répond à la question Que fait l’organisme? (QUOI
FAIRE ?). A ce niveau, on produit un MCD (Modèle Conceptuel de données) et un MCT (Modèle
Conceptuel de traitement).
Le niveau organisationnel décrit la nature des ressources qui sont utilisées pour supporter la de-
scription statique et dynamique du système d’information. Ces ressources peuvent être humaines,
matérielles ou logicielles. Cela répond à la question Qui fait quoi ? (QUI, QUAND ET Où?). On
produit un MOD (Modèle Organisationnel de Données) et un MOT (Modèle Organisationnel de
Traitements).
Bon à Savoir
Le conceptuel et l’organisationnel représentent toute l’entreprise. Les deux niveaux suivants ne
prennent en compte que la solution informatique retenue.
À ce niveau on choisit les techniques. Ce niveau dépend à 100% du système informatique retenu, du
type de la base de données et des outils de développement. Il répond à la question COMMENT ?
on produit un MPD(Modèle Physique de Données) et un MPT(Modèle Physique de Traitements).
Cette succession d’étapes(ou niveaux) est appelée cycle d’abstraction pour la conception des sys-
tèmes d’information et peut se résumer par les figures suivantes :
24
Figure 3:Cycle d’abstraction de MERISE
Test de connaissances
1) Qu’appelle t’on cycle d’abstraction d’un SI ?
2) À quelle niveau d’abstractionde Merise est produit le MOT. Quelles sont les caractéristiques
de ce niveau
3) Quelle est la différence entre le niveau logique et le niveau physique ?
25
►
EXERCICES
EXERCICE 1 :
Définir les notions suivantes :Maintenance, MERISE,
EXERCICE 2 :
Répondre aux questions suivantes :
1. Quels sont les quatre grandes phases d’un projet SI ?
2. Donnez les quatre phases de l’étude préalable d’un domaine ?
3. En quoi consiste l’étude détaillée par projet et l’étude technique?
4. Combien de niveaux d’abstraction la méthode MERISE préconise-t-elle ?citez-les
EXERCICE 3 :
Compléter le tableau sur les niveaux d’abstraction de MERISE
Niveau Données Traitements
Conceptuel
Organisationnel
Logique
Physique
26
LEÇONS
Problème
Le directeur du magasin SCORE à Yaoundé note diverses incompétences dans l’exercice de ses employés.
Celles-ci selon le responsable sont dues à une mauvaise organisation du magasin. Aussi décide t-il pour
cela de concevoir une nouvelle organisation de l’entreprise. Pour le suivi des différentes commandes
passées par ses clients .
Une Entité est la représentation commune que l’on adopte pour des objets de même na-
ture qui possèdent les mêmes caractéristiques.Une entité peut être :
• un individu comme par exemple : une personne, un client, un animal, etc.
• un objet concret comme par exemple : une matière première, un produit, etc.
• un objet abstrait comme par exemple : un service, un compte, etc.
• un lieu comme par exemple : une région, un dépôt, etc.
• un objet documentaire comme par exemple : un contrat, une facture, etc.
L’occurrence d’une entité est un objet, une chose concrète (matérielle) ou abstraite (immatérielle)
qui peut être reconnue distinctement.
28
Exemples
Exemples
Dans un établissement scolaire , chaque élève peut être caractérisé par son Numéro de
matricule, son nom, son prenom, son age et sa classe.
1.3- L’identifiant
L’identifiant est une propriété particulière d’un objet telle qu’il n’ex-
iste pas deux occurrences de cet objet pour lesquelles cette propriété
pourrait prendre une même valeur. En d’autres termes, un identi-
fiant est une propriété (ou un ensemble de propriétés) permettant de
désigner une et une seule entité.
Il faut toujours souligner les identifiants. Ainsi, chaque entité doit
posséder au moins un attribut identifiant, et l’ensemble de ses at-
tributs identifiants doivent être renseignés à la création de l’entité.
29
1.4- Association ou Relation
Une association (ou relation) représente une possibilité de lien entre deux ou plusieurs entités. Pour
une association donnée, les entités sont fixées. La relation est entre les entités et a
besoin d’entités pour exister. Une association peut avoir des pro-
priétés . Elle est représentée par une ellipse reliée par des traits aux
rectangles représentant les entités. Chaque lien de la relation vers
une entité est appelé patte.
Exemple
L’association Passer entre UN CLIENT et une COMMANDE
Bon à savoir
Il peut y avoir plusieurs associations liant les mêmes entités si leurs significations sont dif-
férentes
Une maison appartient à une
ou plusieurs personnes.
Une personne peut être pro-
priétaire d’une maison et en
louer une autre.
Exemple
Un père est lié à son fils par la relation de parenté: “Un père est le parent de son fils”. Étant
donné que le père et le fils sont tous les deux des Personnes, on peut donc dire:”Une
Personne est le Parent d’une personne”. On en déduit alors le modèle suivant:
30
• Association binaire : Elle relie deux entités et porte deux pattes.
• Association ternaire qui relie trois entités et porte trois pattes
Exemple
Un elève étudie une matière dans une classe.
Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité et la relation à laquelle
elle est reliée. La cardinalité d’une relation est composé
d’un couple comportant une borne maximale
et une borne minimale, intervalle dans lequel
la cardinalité d’une entité peut prendre sa
valeur: (min,max)
• Min : qui peut prendre les valeurs 0 et
1 et correspond à la réponse à la question : combi-
e n Bon à Savoir de fois au moins une entité de E1 est reliée à une en-
tité Il faut poser ses questions dans les deux de E2?
sens de E1 vers E2 puis de E2 vers E1. • Max : qui peut prendre les
valeurs 1 et n et correspond à la réponse à la
question : combien de fois au plus une entité de E1 est relié à une entité de E2 ?
Illustration Signification
Pour chaque occurrence de E, le modèle admet
soit l’absence de lien, soit la présence d’un seul
lien.
31
Pour chaque occurrence de E, le modèle admet
soit l’absence de lien, soit la présence de plu-
sieurs liens
Exemples
• Si on reprend l’exemble de la section 1.4, on a :
Une commande est défini par un numéro unique et à chaque fois qu’on passe une commande
meme si c’est la meme , le numéro est toujours différent.
• Si on prend l’exemple de la relation ternaire ci-dessus:
Test de connaissances
1) Définir Modèle Entité Association, entité, propriété, association, identifiant, cardinal
2) Quelles sont les différents types d’association ? quelle est la différence entre elles ?
2- LE DICTIONNAIRE DE DONNÉES
32
• Tous les noms doivent être monovalués et non décomposables.
• Il ne doit pas y avoir d’homonymes, ni de synonymes.
• Les données y sont regroupées par entité.
• Les identifiants sont complètement précisés,
• Les commentaires doivent être pertinents.
Exemple
Si on considère l’exemple de la section 1.4
Nom Signification Type Longueur Nature Obser-
vation
NumCom- numéro de la commande N 7 E
mande
dateCom- date de la commande N 8 E format jj-
mande mm-aaaa
IdClient Identifiant du client AN 8 E
NOMClient nom du client AN 30
numéroClient numéro du client Test de connaissances
AN 8 E
1) Définir Modèle Entité Association, entité, propriété, association, identifiant, cardinal
2) Quelles sont les différents types d’association ? quelle est la différence entre elles ?
33
ActivitéS
ACTIVITÉ 1: LE SUPERMARCHÉ
Dans un supermarché,un client passe une commande. La commande contient une liste de pro-
duits avec pour chacun d’entre eux sa quantité. Apres avoir passé sa commande , si le client
confirme, on lui délivre une facture.Dans le cas contraire on ne lui délivre rien.
Construire le MCD modélisant cette situation.
1) Recherchons les entités
• Client est identifié par IdClient et a les attributs nomClient, prénClient,dateNaiss
• Commande est identifié par numCom et a les propriétés dateCom
• Produit est identifié par refProd et a les attributs désignation et prix
• Facture est identifié par numFact, prixTotal
2) Recherchons les associations
• Passer est entre Client et Commande
• Contenir est entre Commande et Produit et possède comme attribut quantité.
• DonnerLieu est entre Commande et Facture
3) Recherchons les cardinalités des associations.
• Association Passer
- Coté Client : (0,n) car on peut avoir des clients qui n’ont jamais passé de commandes et
un client peut passer autant de commandes qu’il désire.
- Coté Commande: (1,n) car une commande ne peut être passé qu’une et une seule fois.
• Association Contenir
- Côté Commande : (1,n) car une commande a toujours au moins un produit.
- Côté Produit: (0,n) car un produit peut se retrouver dans plusieurs commandes
• Association DonnerLieu
- Côté Commande:(0,1) car une commande ne donne pas toujours lieu à une facture.
- Côté Facture: (1,1) car une facture provient toujours d’une commande.
3) Construisons le MCD
ACTIVITÉ 2: LE CINEMA
Le cinéma est un système qui fontionne de la manière suivante: Les acteurs jouent des rôles
dans des films. Tout film a un unique réalisateur. Les films sont projetés dans des salles de
cinéma à des dates données
34
1) Recherchons les entités
• Acteur est identifié par IdActeur et a les attributs nomActeur, prenClient
• Film est identifié par titreFilm et a la propriété durée
• Salle_de_cinéma est identifié par nomSal et a l’attribut adresseSal
• Réalisateur est identifié par idRéal, nomRéal et prenRéal
2) Recherchons les associations
• Jouer est entre Acteur et Film
• Projeter est entre Film et Salle_de_cinéma
• Réaliser est entre Film et Réalisateur.
3) Recherchons les cardinalités des associations.
• Association Jouer
- Côté Acteur : (0,n) car un acteur peut jouer dans plusieurs films
- Côté Film : (0,n) car un film peut ne pas avoir d’acteurs (les documentaires n’ont pas dac-
teurs), mais peut aussi avoir plusieurs acteurs.
• Association Projeter
- Côté Film: (0,n) car un film peut ne jamais être projeté dans aucune salle
- Côté Salle_De_Cinéma: (0,n) car une salle de cinéma peut projeter plusieurs films.
• Association Réaliser
- Côté Réalisateur: (0,n) car un réalisateur peut réaliser plusieurs films.
- Côté Film: (1,1) car un film n’est réalisé que par un seul réalisateur.
3) Construction du MCD
RESUMÉ
Le modèle conceptuel de données permet de décrire un ensemble de données relatives à un
domaine défini afin de les intégrer ensuite dans une Base de Données. Cette phase est l’une
des plus importantes, il est évident qu’il faut y passer du temps.
35
ACTIVITÉS PRATIQUES
CRÉATION D’UN MODÈLE CONCEPTUEL DE DONNÉES À L’AIDE DE
WIN’DESIGN
Ces activités s’appliquent sur le modèle de l’activité 1 vu en activité théorique.
► Activité 1: Création du modèle
Après avoir lancé le logiciel Win’Design, respectez les étapes ci-dessous:
• Dans le menu Fichier, cliquez sur Nouveau
• Dans la page qui s’affiche, choisissez le module Database ensuite cliquez sur Modèle con-
ceptuel de données.
La fenêtre qui s’affiche est constitué dans sa zone de travail, du modèle que l’on vient de créer.
36
ACTIVITÉS PRATIQUES
• Dans la boite de dialogue qui s’ouvre, inserer les différents attributs.
• Pour spécifier qu’un attribut est une clé primaire, cochez la case sur la ligne de l’at-
tribut.
• Lorsque vous finissez d’insérer les propriétes, validez en cliquant sur OK
38
EXERCICES
►
EXERCICE 1
1) Relever les entités, les associations, les propriétés de chaque entité ainsi que la cardinalité de
chaque association et son interprétaation.
2) Est- il possible qu’un enseignant puisse dispenser 5 cours ?
EXERCICE 3
Pour chacun des énoncés suivants, faire ressortir le MCD.
1) On souhaite représenter le modèle conceptuel de données de la gestion d’une entreprise dans
laquelle chaque employé travaille dans un service particulier et possède un chef de service.
2) Dans une salle de classe, on réparti les différents élèves en groupes d’exposés.
3) Un hôpital souhaite enregistrer les informations sur les prestations faites aux patients sachant
que :
• Les médecins consultent les patients individuellement ;
• Les médecins peuvent prescrire des médicaments à travers une ordonnance pendant qu’il
consulte le patient ;
• Le médecin est assisté par au moins un infirmier chaque fois qu’il consulte.
EXERCICE 4
Le système d’information étudié concerne l’activité de gestion des locations saisonnières d’une
agence immobilière. Une analyse de l’existant a permis de dégager les entités suivantes:
Entité Objectif Propriétés
PROPRIETAIRE Regroupe toutes les informations NumPropriétaire, Nom, Prénom, Adresse1, CodePos-
relatives aux propriétaires d’appar- tal, Ville,NumTel1,NumTel2,E-mail
tements
APPARTEMENT Regroupe toutes les informations NumLocation,Catégorie : 1, 2, ou 3 étoiles,Type : T2,
des appartements meublés mis à la T3, T4,NbPersonnes,AdresseLocation,Photo,Equipe-
location ments
39
EXERCICES
►
On veut gérer une course de chevaux réalisé sur une saison, couru sur les champs de course d’une
région donné. Les données à prendre en compte sont les suivantes :
• Code type de course (tiercé, quarté, grand prix, ...)
• Libellé type de course
• Numéro de la course (chaque course est identifiée par un numéro)
• Date de la course
• Dotation de la course en francs
• Numéro du dossard attribué à un jockey pour une course donnée et le cheval concerné
• N° et nom du propriétaire du cheval - adresse du propriétaire du cheval
• Nom du cheval - sexe du cheval - date de naissance du cheval
• Nom du jockey
• Code du champ de courses - nom du champ de courses
• Adresse du champ de courses
Les règles de gestion suivantes sont à prendre en compte :
RG1 : Une course appartient à un seul type de course.
RG2 : Une course appartient à une seule catégorie de courses, un champ de course est équipé RG
3 : Pour une ou plusieurs catégories de courses.
RG4 : Une course s’effectue sur un champ de courses.
RG5 : Un propriétaire peut posséder plusieurs chevaux, mais un cheval appartient à un proprié-
taire et un seul.
RG6 : Un cheval peut courir plusieurs courses et être monté par différents jockeys, comme un
jockey peut participer à plusieurs courses.
40
EXERCICES
►
Travail à faire
Établir le modèle conceptuel des données.
41
Compétences spécifiques Prérequis
► Définir les concepts de base du MLD ► Décrire les différents niveaux d’abstraction
► Transformer un MCD en MLD de Merise
► construire le MCD d’une situation posée
Situation Problème
Le Modèle Logique des Données (MLD) a pour objet de décrire les enregistrements
logiques et permet d’entrevoir la structuration physique des données grâce notamment aux estima-
tions que l’on peut faire sur les volumes des enregistrements à mémoriser. Il existe plusieurs types
de modèles logiques (modèle hiérarchique, modèle réseau, modèle relationnel...). Bien que chacun
de ces modèles possède un vocabulaire spécifique, ils découlent tous d’algorithmes très proches
permettant d’obtenir 1’ensemble des constituants de chaque enregistrement logique. Ce chapitre est
consacré au modèle relationnel encore appelé Base de données relationnelle.
1.1- La relation
C’est le concept central du MLD. Il est défini comme un tableau de données. Ce n’est pas la
relation au sens Entité-Association. On l’appelle encore table. On la représente
sous la forme suivante : R (clé Primaire, attr1, attr2,…,attrn) ou
1.2- L’attribut
1.3- Enregistrement
C’est une occurrence d’une relation. En d’autres termes, c’est une ligne du tableau.
42
C’est un ensemble d’attributs dont la valeur est unique pour chaque enregistrement. Elle peut
êtresimple (si elle est composé d’un seul attribut) ou composé sinon.
C’est l’attribut d’une table qui est la clé primaire d’une autre table. On l’appelle encore clé secon-
daire.
Le passage du MCD au MLD se fait en fonction de règles. Celles-ci examinentles cardinalités des
pattes, le nombre de pattes d’une relation et l’existence éventuelled’informations dans la relation.
Ces règles sont de type algorithmique et peuvent donc être mises en œuvre par des outilsde génie
logiciel. La traduction des concepts de base du modèle conceptuel est régie par les règles suivantes :
• REGLE 1 : Toute entité devient une relation.
L’identifiant de l’entité devient clé primaire de la relation.C’est à dire que chaque entité du modèle
conceptuel devient une table dans le modèle logique. Les identifiants de la classe d’entité sont ap-
pelé clés de la table, tandis que les attributs standards deviennent des attributs de la table, c’est-à-dire
des colonnes.
Exemples
CLIENT(numClient, nomClient,prenCli-
ent)
Chaque entité devient une relation comme dans le cas précédent. Puis on ajoute l’identifiant de
l’entité de cardinalité (0, n) ou (1, n) comme clé étrangère dans la table crée par l’entité de cardinalité
(1,1). En d’autres termes, la clé primaire de l’entité de cardinalité max n migre vers la table issue de
l’entité de cardinalité max 1. Une clé étrangère dans une table est marquée par le symbole #. Les
propriétés de l’association s’il en existe s’ajoutent aux attricuts de la table de cardinalité max 1.
43
Exemple
CLIENT(numClient, nomClient,prenClient)
COMMANDE(numCom, dateCom, #numClient)
Chaque entité devient une relation. Puis on ajoute l’identifiant de l’entité de cardinalité (0,1) comme
clé étrangère dans la table crée par l’entité de cardinalité (0,1) ou (1,1).En d’autres termes, la clé pri-
maire de l’entité de cardinalité (0,1) migre vers la table issue de l’entité de cardinalité (1,1).
Exemple
COMMANDE(numCom, dateCom)
FACTURE(numFact, #numCom)
Exemple
COMMANDE(numCom, dateCom)
PRODUIT(refProduit, désignation, prix)
CONTENIR (#numCom, #refProduit, quantité)
44
Activité
Ressortir le modèle relationnele de la figure suivante:
Solution
CLIENT(numClient, nomClient, prenClient)
COMMANDE(numCom, dateCom, #numClient)
PRODUIT(refProduit, désignation, prix)
CONTENR(#numCom, #refProduit,quantité)
FACTURE(numFact, #numCom)
RéSUMé
Le modèle logique de données est capitaleLe passage du modèle conceptuel au Modèle Lo-
gique des Données est purement mécanique, il suffit de respecter les quelques règles énoncées
plus haut. Il n’y a plus de travail de conceptualisation ou de réflexion proprement dit. Lorsque
nous réalisons un Modèle Logique des Données nous ne faisons que détruire un Modèle
Conceptuel des Données pour recréer un autre modèle.
45
ACTIVITÉS PRATIQUES
CRÉATION D’UN MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉES À L’AIDE DE
WIN’DESIGN
Ces activités s’appliquent sur le modèle vu en activité théorique.
Pour créer le modèle logique de données, on peut procéder de deux manieres distinctes: de
manière manuelle ou par génération automatique à partir du MCD.
► Activité 1: Création du modèle logique manuellement.
• Pour créer le modèle, procéder de la même manière que pour le MCD. Mais au niveau du
choix du modèle, sélectionnez plutot modèle logique de
données.
• Il vous est alors demandé de choisir le SGBD que
vous souhaitez utiliser. Par défaut, MySql est choisi.
• Pour créer les tables , cliquez sur et ensuite,
procéder comme pour la création des entités.
• Pour définir les clés primaires, cochez
sur la ligne correspondabt à l’attribut
• Pour définir les clés secon-
daires(étrangères), définissez les dans la section
clés étrangères en indiquant les tables
qu’elles reférencient. Pour la table COM-
MANDE par exemple, on procèdera comme
suit:
46
ACTIVITÉS PRATIQUES
47
EXERCICES
►
Exercice 1
Lors de la rentrée scolaire, l’on enregistre dans une base de données les différents élèves de votre lycée dans leurs
classes respectives et par la suite, on affecte les professeurs dans ces classes afin d’enseigner les différentes matières
aux programmes. La description de cette base de données est la suivante :
ELEVE (Matricule, Nom_elv, Prenom_elv, date_naiss,# code_classe)
Exercice 2:
Ressortir le MLD du MCD suivant:
Exercice 3
Voici un modèle relationnel décrivant une nomenclature de conception d’un meuble. Le meuble est un ensemble
composé de sousensembles et de composants divers. Un sousensemble est élaboré grâce à un assemblage de
composants. À partir de ce modèle relationnel, procéder à du reverse engineering ou en français de la rétroingé-
nierie. C’estàdire de remonter jusqu’au modèle conceptuel en passant par le modèle logique des données.
Ensembles(CodeEnsemble, Désignation)
48
Compétences spécifiques Prérequis
► construire le MCT d’une situation concrète ► Décrire le cycle d’abstraction de la
méthode MERISE
Situation Problème
Tout système d’information est composé d’une base d’information et d’un processeur d’informa-
tion qui représentent respectivement sa statique et sa dynamique. A l’instar du Modèle Conceptuel
des Données qui schématise les données du système d’information, le Modèle Conceptuel des
Traitements (MCT) décrit les traitements et plus précisément toutes les activités découlant des
échanges entre le domaine étudié et le monde extérieur. Il exprime donc ce que fait le domaine sans
se poser le problème de savoir qui le fait, quand et comment.
L’élaboration d’un MCT prend en compte les éléments suivants: L’acteur, Les évènements, Les
opérations, la synchronisation, les processus
1.1- L’acteur
Un acteur est une personne morale ou physique capable d’émettre ou de recevoir des informations.
On distingue deux types d’acteurs :
• les acteurs internes qui appartiennent au système d’information étudié.
• les acteurs externes qui n’appartiennent pas au système d’information mais qui sont l’orig-
ine ou la destination de flux d’informations reçus ou émanant du système d’information. L’élève
de terminale qui effectue une demande de préinscription à la faculté de Yaoundé I est un acteur
externe.
Exemple
Soit le domaine de gestion des inscriptions à l’université de Yaoundé I qui se passe sous demande des élèves.
• Le service des inscriptions ou le service comptabilité de la faculté sont des acteurs internes.
• L’élève titulaire d’un Baccalauréat souhaitant s’inscrire dans cette faculté est un acteur externe
49
Dans le Modèle Conceptuel de Traitements, seuls les acteurs externes sont modélisés ; d’une part
parce qu’on ne cherche qu’à formaliser les traitements découlant d’interactions avec l’environne-
ment et que d’autre part, on ne cherche pas à connaître les acteurs
Boninternes
à savoir qui réalisent les traite-
ments en question.
La notion d’acteur est implicite : ils n’appa-
raissent donc pas graphiquement dans les dif-
férents modèles de traitements produits.
1.2- L’événement
L’événement matérialise un fait qui en se produisant, doit déclencher une réaction du système. Plus
précisément cette notion recouvre deux aspects :
• le fait qui survient et sa perception.
• le compte rendu de cette perception faite auprès du système d’information.
Dans le MCT, chaque événement est identifié au moyen d’un libellé générique . Notons que l’intitulé
étant parfois long, on lui associe, sur le MCT un alias afin de le référencer plus facilement
1.3- L’opération
La réponse à l’arrivée d’un événement est le déclenchement d’un ensemble de traitements appelé
opération.
Exemple
Le traitement d’enregistrement d’une pré-inscription est une
opération déclenchée lors du dépôt de dossier de pré-inscrip-
50
Lors de son exécution une opération ne peut pas être interrompue par l’attente d’un événement
externe. Une opération est donc un ensemble d’actions accomplies par le SI en réaction à un évènement ou à
une conjonction d’évènements.
Bon à savoir
La logique d’enchaînement des actions élémentaires Il est possible d’associer à une opéra-
n’est pas toujours séquentielle (successive) et peut faire tion une durée qui représente le temps
intervenir des structures alternatives (Si .. Alors … Si- maximal qui lui est alloué pour qu’elle
non) ou itératives (Tant que …,Répéter …, Pour …). s’exécute.
La production effective d’un événement interne est soumise à une règle d’émission, c’est-à-dire
à une proposition logique qui s’applique au contenu de la base d’information après exécution de
l’opération. L’événement est produit si la proposition logique est vraie. A l’issue de l’enregistrement
d’un dossier de pré-inscription deux cas peuvent se présenter :
• soit le dossier est complet et l’événement « Pré-inscription de l’élève E à la formation F
réalisée le JJ/MM/AAAA » est émise
• soit le dossier est incomplet (certaines propriétés du MCD n’ont pas été renseignées) et
l’événement « Dossier D Mis en attente le JJ/MM/AAAA » est produite.
1.5- La synchronisation
Comme pour le modèle conceptuel des données, il n’existe pas de méthode algorithmique permet-
tant d’aboutir à un modèle conceptuel des traitements. Si la présentation de ses concepts peut en
effet être entièrement formalisée et explicitée, leur assemblage pour résoudre un problème donné
exige des qualités d’analyse et de réflexion que seule l’expérience peut accroître. Il existe cependant
des outils ou des démarches d’aide à la conception d’un MCT.
Ainsi certains auteurs préconisent, pour faciliter la conception d’un MCT, l’élaboration d’un Modèle
Conceptuel de Communication (MCC ) encore appellé diagramme de flux.Ce modèle consiste
à recenser la liste de tous les acteurs intervenants dans le
système d’information et à schématiser les flux d’in-
formation qu’ils échangent.
• Les acteurs internes sont représentés dans
des cercles en trait plein,
• Les acteurs externes sont représentés dans
des cercles en pointillés.
• Les flux d’information sont schématisés par
Figure 2: Le diagramme de flux
des arcs en flêche entre acteurs.
L’interprétation de ce diagramme permet de mettre en évidence les événements externes du MCT.
Ainsi:
• Chaque flux échangé d’un acteur externe vers un acteur interne devient un événement dé-
clencheur externe.
• Les flux à destination d’un acteur externe deviendront des événements internes.
• Les opérations ainsi que leurs événements résultats ne sont pas aisément déductibles de ce
ACTIVITES
ACTIVITÉ 1: LOCATION DE VELO
Dans une agence de location de vélo, lorsqu’un client se présente à l’accueil, il précise le type
de vélo désiré ainsi que la durée de location. L’accueil vérifie si, en fonction du stock disponi-
ble, la location est possible et donne la réponse au client. Si la location est possible, la facture
est éditée et donnée au client..Celui ci doit payer immédiatement. Le paiement et la facture
sont ensuite transmis au service comptable. L’accueil transmet alors la demande au gestion-
naire du parc. Ce dernier va préparer le vélo demandé et le mettre à disposition du client.
1. Construction du diagramme de flux
• .Identification des acteurs: Client, Accueil, Gestionnaire, Service comptable
• Identification des flux
- Le premier flux est la demande de location.(1)
- Le deuxième flux est l’acceptation (2)
- Le troisième flux est refus de la location(1)
Dans le cas de l’acceptation :
- Le quatrième flux représentera l’édition de la facture(4)
- Le cinquième flux sera le paiement de la facture par le client.(5)
52
- Le sixième flux représente le passage de la facture et du paiement au service comptabilité.(6)
- Le septième flux est la transmission de la demande au gestionnaire du parc.(7)
- Le huitième et dernier flux est la remise du vélo au client par le gestionnaire. ( 8)
2. Construction du MCT
La transcription du diagramme de flux nous donne le MCT suivant:
Un élève de la classe de Tle souhaitant présenter le concours de l’ENS sous réserve d’ob-
tention du Baccalauréat. Il dépose le dossier sous -reserve . Si son dossier est complet, on
attend les résultats du BAC. et attend les résultats du Bac. L
53
ACTIVITÉS PRATIQUES
RESUMÉ
Un modèle conceptuel de traitement part du modèle conceptuel de communication en exam-
inant les opérations conceptuelles effectuées par domaine dans le cas général et par sous-do-
maine dans le cas détaillé. Les opérations analysent les traitements des messages événements
pour les transformer en messages résultats. Elles sont enclenchées par zéro, dans le cas
d’opérations décidées par l’intervenant, un ou plusieurs messages événements. Elles émettent
zéro, un ou plusieurs messages résultats. Les conditions d’émission sont décrites sur les mes-
sages résultats.
54
ACTIVITÉS PRATIQUES
CRÉATION D’UN MODÈLE CONCEPTUEL DE TRAITEMENTS À
L’AIDE DE WIN’DESIGN
Ces activités s’appliquent sur le modèle vu en activité théorique.
► Activité 1: Création du diagramme de flux
• Après avoir démarré WinDesign, cliquez sur nouveau Document puis sur Business Process.
Choisissez ensuite Diagramme de flux.
• Pour créer un acteur, cliquez sur acteur comme indiqué en 1, puis définissez son nom et son
type(interne ou externe) comme indiqué en 2.
55
ACTIVITÉS PRATIQUES ACTIVITÉ 2: CRÉATION DU MCT
• Lors de la création du modèle, dans le menu Business Process, sélectionnez Modèle con-
ceptuel.
• Insérer les opérations(entouré en 1) et les evenements(entouré en 2) en cliquant sur leurs
representants dans la palette d’objets, puis personnalisez leur nom. Inserer les liens de la même
manière que pour les autres diagrammes.
• Inserer les règles d’émission de l’opération en cliquant sur le bouton Condition. Puis ajoutez
succéssivement toutes les conditions de l’opération en cliquant sur Entrée.
• L’exportation du fichier se
fait d la meme maniere que dans les
fichiers précédents.
56
EXERCICES
►
57
EXERCICES
►
58
Compétences spécifiques Prérequis
► Donner le role d’un SGBD ► Ressortir le modèle conceptuel de données d’une
► Citer quelques exemples de SGBD situation
► Utiliser le langage SQL pour créer des bases ► Ressrtir le modèle logique de données d’une
situation
de données relationnelles
Situation Problème
Votre proviseur souhaiterait stcker les informations sur les élèves dans un ordinateur de façon à ce
que la recherche des informations soit facile et accessible à tout moment. Coment peut il faire pour
passer du modèle relationnel qu’il possède et l’integrer dans l’ordinateur.
Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs, le besoin d’un système de gestion
s’est vite fait ressentir
1- LES SGBD
Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs, le besoin d’un système de gestion
s’est vite fait ressentir. La gestion de la base de données se fait grâce à un système appelé SGBD
(système de gestion de bases de données) ou en anglais DBMS (Database management system). Le
SGBD est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de gérer les bases de don-
nées, c’est-à-dire :
• Permettre l’accès aux données de façon simple
• Autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs
• Manipuler les données présentes dans la base de données (insertion, suppression, modifica-
tion, la recherche)
• L’avantage majeur de l’utilisation de bases de données est la possibilité de pouvoir être accé-
dées par plusieurs utilisateurs simultanément.
Le SGBD peut se décomposer en trois sous-systèmes :
Le système de gestion de fichiers : il permet le stockage des informations sur un support physique ;
Quelques exemples de SGBD: Ms Office Access, Microsoft SQL server, Oracle, Sybase, MYS-
QL, PostgreSQL, Interbase...
2- LE LANGAGE SQL
59
Le moyen le plus normalisé pour transmettre la structure d’une base de données à un SGBDR est
l’utilisation du langage S.Q.L (Strutured Query Language). C’est un langage de requête normalisé
utilisé pour la gestion d’une base de données relationnelle . En fonction de leur finalité, les instruc-
tions du S.Q.L. sont regroupés dans différentes catégories, les plus connues étant le L.D.D (Langage
de Définition des Données) et le L.M.D. (Langage de Manipulation des Données). SQL a aussi
est un LCD(langage de control des données) qui permet de définir des permissions au niveau des
utilisateurs d’une base de données.
Le LDD permet de créer, modifier ou détruire des tables dans une base de données. Pour cela, il
utilise le commandes CREATE pour la création, ALTER pour la modification et DROP pour la
suppression.
Exemple
Création d’une base de données Ecole et une table Elève
CREATE DATABASE Ecole ; CREATE TABLE Eleve (
Nom VARCHAR(30),
Prenom VARCHAR(20),
Date_Naiss DATE,
Sexe CHAR(1) ) ;
60
DROP TABLE Nom_de_la_table ; pour supprimer une table
DROP DATABASE Nom_de_la_BD ; pour supprimer la BD avec les tables qu›elle conient.
Exemple
Supprimer la table Eleve puis la BD Ecole.
DROP Table Eleve ; ensuite DROP DATABASE Ecole ;
Le LMD permet de d’interroger ou de modifier le contenu des tables d’une BD. Sa principale com-
mande est SELECT. Mais on a aussi les commandes INSERT, UPDATE et DELETE.
RESUMé
Le Modèle Physique des Données est l’étape ultime dans le processus de gestion des don-
nées de la méthode Merise. Toute l’analyse ayant été réalisée en amont, l’essentiel du travail
de réflexion ayant été encadré par le modèle conceptuel, le passage au modèle physique n’est
qu’une simple formalité. Il peut être donné à un développeur pour qu’il puisse créer la base de
données correspondante sur un serveur de base de données quelconque.. à
62
ACTIVITES
CRÉATION D’UNE BASE DE DONNÉES DANS MS ACCEESS 2014
La création d’une base de données peut se faire de manière théorique ou pratique dans Ms
ACCESS
Traduisons
à partir du langage SQL, créons les tables du modèle logique suivant:
63
COMPETENCES
Dans la bibliothèque du lycée de Mengaga, les livres sont repérés d’une manière unique par
leur code. On veut mémoriser leurs auteurs, date d’édition et éditeur, ainsi que des mots-clés
et un résumé du livre. La liste des mots-clés pourra être adaptée ou enrichie par le gestion-
naire. Certains livres peuvent être repérés par plusieurs mots-clés (par exemple XIX° et Asie).
Certains livres peuvent être présents en plusieurs exemplaires dans la bibliothèque. On veut
pouvoir mémoriser la valeur de remplacement de chaque exemplaire. Cette valeur pourra être
modifiée par le gestionnaire au fur et à mesure de l’usage d’un exemplaire.
En ce qui concerne les emprunteurs, on veut mémoriser leur nom, prénom, adresse actuelle
et n° de téléphone, ainsi qu’un n° d’ordre qui leur est attribué à leur première inscription. On
veut aussi mémoriser leur première date d’inscription. L’inscription est annuelle. Un emprun-
teur ne pourra emprunter des livres que s’il est inscrit.
On veut enfin mémoriser les emprunts. Pour chaque emprunt, il sera mémorisé l’emprun-
teur, le livre emprunté, la date d’emprunt et la date prévue de retour du livre. Lorsque le livre
est rendu, la date de retour effective est alors renseignée. Si le livre est perdu ou détruit, la
valeur de remplacement sera demandée à l’emprunteur.
TRAVAIL À FAIRE
Par groupe de cinq personnes, vous effectuerez le travail suivant:
65
7- Ecrire la requête permettant de trouver la liste des emprunts réalisés par l’emprunteur
n°127.
8- Ecrire la requête permettant de trouver la liste des emprunts réalisés par l’emprunteur
nommé Dupont au cours de l’année 2003.
9- Ecrire la requête permettant de trouver la liste des exemplaires des Trois Mousquetaires
disponibles le 17/9/2014.
10- Ecrire la requête permettant de trouver la liste des emprunteurs ayant emprunté à la fois
Les Trois mousquetaires et Madame Bovary (ensemble ou non).
11- Ecrire la requête permettant de trouver la liste des emprunteurs ayant emprunté en même
temps Les Trois mousquetaires et Madame Bovary.
66
PARTIE II:
CLASSE DE
TERMINALE
TI
LEçONS
Problème
INTRODUCTION
Le développement de logiciels est une tache qui consiste à étudier, concevoir, construire, trans-
former et à mettre au point des logiciels. C’est aussi la mise sur pied d’un système informatique
développé pour résoudre un problème donné. À ce titre, la mise sur pied d’un logiciel passe donc
par plusieurs étapes et se fait suivant un modèle de développement précis.
1- LE LOGICIEL
Un logiciel est un système informatique développé ou mis en œuvre pour résoudre un problème
que rencontrent les membres d’une organisation. Il peut encore être défini comme étant un en-
semble d’informations relatives à des traitements effectués automatiquement par un appareil infor-
matique.
Le terme logiciel est dérivé du mot logique et a été créé en 1972 de la traduction du terme anglais
Software.
Un logiciel permet d’automatiser les différentes activités liées aux objectifs exprimés par les
membres d’une organisation par l’entremise de l’outil informatique.Il apparait donc d’une très
grande importance en ce sens où:
• C’est un outil d’aide à la décision.
• Son automatisation permet un gain en temps ( car on demande à l’ordinateur d’exécuter
69
plus vite une tâche qui devrait être faite par l’homme).
Il existe au jour d’aujourd’hui plusieurs types de logiciels. Les plus importants sont:
• Les logiciels propriétaires : Dans ce type de logiciel, l’auteur se réserve le droit de diffuser
et de modifier le logiciel. L’acquisition du droit d’utiliser le logiciel est souvent payante.
• Les partagiciels ( en anglais shareware): Ici, l’auteur peut autoriser la diffusion du logiciel.
L’utilisation prolongée du logiciel requiert un don à son auteur.
• Les gratuiciels (en anglais freeware): Ici, l’auteur autorise la diffusion et l’utilisation par aut-
rui gratuitement, mais garde le droit de modifier le logiciel.
• Le code source libre ( en anglais Open source): Il s’agit d’un logiciel dont le code source est
mis à disposition d’autrui.
• Les logiciel libres : Ce sont des logiciels sur lesquels il est possible d’effectuer des copies,
des modifications et des diffusions.
Test de connaissances
1) Après avoir défini la notion de logiciel, vous donnerez son rôle et son importance pour
une organisation.
2) Citer quatre (04) grands types de logiciels que vous connaissez.
Encore appelé analyse préliminaire, c’est la phase qui précède le développement proprement dit.
Elle répond à la question pourquoi ? :Pourquoi faut il réaliser le logiciel, et quelles sont les ressources néces-
saires ?
Dans cette phase, il est également question de définir un planning de réalisation. La réponse à cette
phase est soit :
• oui ( la décision est prise de réaliser le logiciel)
• non ( le projet est abandonné).
Au terme de cette phase, il est produit un cahier de charge du logiciel encore appelé rapport
d’analyse préliminaire ou spécification du projet. Ce document énonce les spécifications tech-
niques et administratives du projet.
La phase d’analyse répond à la question quoi ? et se fait en deux étapes : une analyse des besoins et une
analyse du système.
La phase de conception répond à la question comment ? : Comment réaliser le logiciel définit par le cahier
de charge du logiciel ?. Il est question dans cette phase de proposer une solution au problème spécifié
dans la phase d’analyse. Cette solution consistera à faire :
• Une conception globale : Ici, on définit l’architecture du logicielle en décomposant le pro-
jet en modules tout en spécification les interfaces de chaque module.
• Une conception détaillée: Ici, on fait une description détaillée de chaque module.
A la fin de cette étape, il ressort un dossier de conception et un plan de test global par modules.
L’implémentation s’occupe du codage de chacun des modules définis lors de la phase de concep-
tion. Le résultat de cette phase est la production d’un dossier de programmation, et le code
source du logiciel.
La phase de test commence généralement par le test séparé de chaque module et finit par le test
complet de tout le logiciel. Le résultat de cette phase est un logiciel opérationnel, c’est à dire prêt
à l’utilisation. Le test d’un logiciel se fait en plusieurs étapes et à plusieurs niveaux :
• On réalise le test de chaque module au fur et à mesure qu’ils sont développés. Ce test se fait
avec les jeux d’essais selon le plan de test défini : on parle de test unitaire.
• On fait un test en vrai grandeur complet du système selon le plan de test global : on parle
dans ce cas de test alpha.
• On fait un test après la mise en fonctionnement opérationnelle chez les utilisateurs sélec-
tionné : on parle de test beta (beta testing).
71
au client.
• La maintenance adaptative qui consiste à adapter le logiciel à un environnement autre que
celui dans lequel il a été défini.
• La maintenance perfective qui consiste à étendre le logiciel en y ajoutant de nouvelles
fonctionnalités.
Test de connaissances
Apres avoir citer les différentes étapes de construction d’un logiciel, chacune des étapes et
dire quel document y est produit ?
3- QUELQUES MODÈLES DE DÉVELOPPEMENT
Un modèle de développement est un procédé typique qui permet de définir explicitement un lo-
giciel. Dans le génie logiciel on distingue plusieurs modèles de développement parmi lesquels : le
modèle en cascade, le modèle en V, le modèle en spirale, et le modèle incrémental.
3.2- Le modèle en V
la remonté.
72
3.3- Le modèle incrémental
Proposé par B. Boehm en 1988, ce modèle est beaucoup plus général que le précédent. Il met
l’accent sur l’activité d’analyse des
risques . Chaque cycle de la spirale se
déroule en quatre phases :
• Détermination à partir des
résultats des cycles précédents ou de
l’analyse préliminaire, des besoins,
des objectifs du cycle, des alterna-
tives pour les atteindre et des con-
traintes.
• Analyse des risques, évalua-
tion des alternatives et, éventuelle- Figure 4: Modèle de cycle de vie en spirale
ment maquettage.
• Développement et vérifica-
tion de la solution retenue, un modèle classique (Cascade ou V) peut être utilisé ici.
• Revue des résultats et vérification du cycle suivant
L’analyse préliminaire est affinée au cours des premiers cycles. Le modèle utilise des maquettes
exploratoires pour guider la phase de conception du cycle suivant. Le dernier cycle se termine par
un processus de développement classique.
RESUMé
Le développement logiciels est la tache du génie logiciel qui concoure à la construction des
logiciels surs et de qualité. Cette construction se fait en respectant un ensemble d’étapes que
sont : la pré-analyse, l’analyse des besoins,
Test ladeconception, l’implémentation, les tests, et enfin
connaissances
la phase
1) Qu’estdecemaintenance.
qu’un modèlePar de la suite ces phases
développement de construction
logiciel ? sont prises en charge par
un Citer
2) modèleles de construction
différents (cycle
modèles de vie).
de développement de logiciel .
Pour mettre en place un logiciel, il est donc important de bien spécifier les attentes du logi-
ciel, puis de choisir un modèle de développement qui va accompagner le constructeur du
logiciel du début du projet jusqu’à l’implémentation de celui-ci. 73
EXERCICES
►
EXERCICE 2 : QCM
1- La suite d’étapes pour la construction d’un logiciel par ordre est :
a) Pré-analyse, analyse, , implémentation, conception test et maintenance
b) Pré-analyse, analyse, conception, test, implémentation et maintenance
c) Pré-analyse, analyse, conception, implémentation, test et maintenance
2- L’analyse des besoins permet de :
a) Spécifier les attentes du logiciel en termes en termes de fonctions
b) Choisir un langage de programmation
c) Choisir une méthode
3- Dans la conception détaillé, il est question de :
a) Faire une description détaillée de chaque module
b) Définir l’architecture générale du système
c) Découper le projet en modules
4- Dans la phase de test il est question de:
a) Tester d’abord le logiciel complet avant de tester module après module
b) Tester simultanément le logiciel et les modules
c) Tester d’abord les modules avant de tester le logiciel complet.
5- Dans la phase de test il est question de:
a) Tester d’abord le logiciel complet avant de tester module après module
74
EXERCICES
►
EXERCICE 3 :
Définir : Développement logiciel, cycle de développement?
1- Quand faut t-il commencer la phase de maintenance ?
2- Qu’est ce qu’un prototype, quel est son rôle ?
3- Quelle est la différence entre un prototype et une maquette ?
75
Compétences spécifiques Pré-requis
► Définir les notions d’objet et de modèle ► Définir la notion de méthode
► Citer les différentes vues du langage UML ainsi que ► Ressortir les avantages et les inconvénients de
l’utilité des diagrammes y afférents l’approche MERISE
► Comparer les approches MERISE et UML
Situation poblème
Il est évident que le choix des méthodes et des outils pour concevoir et développer une application
doit être en fonction de l’environnement et du domaine d’application de celle-ci. À la fin des années
1970, le génie logiciel est venu placer la méthodologie au centre du développement logiciel. Des
méthodes comme Merise se sont alors imposées(1978). La taille des applications ne cessant alors
de croitre, la programmation structurée va alors rencontrer des insuffisances, faisant alors place à la
programmation orienté objet. Cette nouvelle technique de programmation a nécessité la conception
de nouvelles méthodes de modélisation : d’où la naissance de UML (Unified Modeling Language).
Un modèle est une représentation abstraite et simplifiée (c’est-à-dire qui exclut certains détails)
d’une entité du monde réel en vue de le décrire, de l’expliquer ou de le prévoir.
Un modèle permet de réduire la complexité d’un phénomène en éliminant les détails qui n’influence
pas son comportement de manière significative. Il représente ce que le concepteur croit important
pour la compréhension du phénomène modélisé.
L’approche orienté objet considère le logiciel comme une collection d’objets dissocié, identique et
possédant des caractéristiques. Une caractéristique est soit un attribut, soit une activité comporte-
mentale de l’objet (fonction). La fonctionnalité du logiciel émerge alors de l’interaction entre les
différents modèles qui le constituent. L’une des particularités de l’approche par objet est qu’elle
rapproche les données et leur traitement associé au sein d’un unique objet.
L’approche objet rapproche les données et leurs traitements. Mais d’autres concepts importants
sont spécifiques à cette approche et participent à la qualité du logiciel. Nous présenterons ici les
concepts de classes, d’héritages, d’agrégation, et de polymorphisme.
· Notion de classe
Une classe est un type de données abstrait qui précise des caractéristiques (attributs et méthodes) à
toute une famille d’objets possédant ces caractéristiques.
· Encapsulation
C’est une opération qui consiste dans une modélisation objet de masquer les détails d’implémenta-
tion d’un objet en lui définissant une interface étant ici une vue externe de cet objet.
· Héritage
C’est le mécanisme de transmission des caractéristiques d’une classe (attributs et méthodes) vers
une autre classe appelée sous-classe.
· Polymorphisme
Le polymorphisme représente la faculté d’une méthode à pouvoir s’appliquer à des objets des class-
es différentes.
· Agrégation
Il s’agit d’une relation entre deux classes spécifiant que les objets d’une classe sont le composant de
l’autre classe.
Exercice d’application
1. Qu’est-ce qu’un objet, un modèle?
2. Qu’elle est l’intérêt de l’approche orienté objet ?
3. Qu’elles sont les concepts important de l’approche objet ?
2- PRÉSENTATION D’UML
UML (Unified Modeling Language) est une méthode de modélisation orientée objet développée en
réponse à l’appel à propositions lancé par l’OMG (Object Management Group) dans le but de définir la
notation standard pour la modélisation des applications construites à l’aide d’objets.
77
UML propose plusieurs vues. Toutes ces vues sont complémentaires les unes aux autres et per-
mettent de mettre en évidence différents aspects de l’application à réaliser. Parmi ces vues, on peut
citer :
Cette vue permet d’appréhender et de représenter les interactions entre les différents acteurs/utili-
sateurs et le système. Elle est représentée à l’aide des diagrammes suivant :
• Le diagramme de séquence : l’interaction est représentée ici sous forme chronologique de
scénarios
• Le diagramme de communication ou de collaboration : ce type de diagramme est utilisé pour
illustrer un cas d’utilisation ou pour décrire une opération dans un système.
Test de connaissances
1- Quelles sont les différentes vues du langage UML ?
2- Pour chaque vue, citer les diagrammes qui la constitue en donnant pours chaque
diagramme son utilité ?
78
3- ÉTUDE COMPARATIVE DES APPROCHES UML ET MERISE
Dans cette partie, il n’est pas question d’élire qui de Merise ou d’UML est la méthode par excellence,
mais d’essayer de comprendre quels sont les apports de ces 2 démarches et en quoi elles peuvent
être complémentaires. L’étude va se faire en suivant les points forts de merise qui seront comparé
à ceux d’UML :
· Les principes
· La modélisation métier
· La démarche
3.3- La démarche
Elle s’appuie sur les modèles.Il existe des équivalences entre les modèles MERISE et ceux
d’UML :
• Le diagramme de classes et le diagramme d’objets sont proches des MCD et MOD. Les
différences fondamentales résident dans l’intégration des méthodes dans les classes et les objets.
• Le diagramme d’activités présente des similitudes avec le diagramme des flux et se rap-
proche du MCT et MOT pour fournir une vue globale de l’organisation.
Nb : les autres diagrammes tels le diagramme d’états de transitions, le diagramme de collaboration
et le diagramme de composant n’ont pas d’équivalent en MERISE.
Résumé
UML est langage de modélisation orienté objet, crée non pas en remplacement de merise, mais
plutôt dans le souci de complémentarité face à la taille des applications qui devait grandissante.
UML pour la modélisation dispose d’un ensemble de vue contenant des diagrammes qui per-
mettent de voire un système sous ses différents angles.
UML est un langage de modélisation visuelle présentant des modèles basés sur un nombre
déterminé de diagrammes en fonction de la vue et qui sont progressivement enrichis. Comme
UML n’impose pas de méthode de travail particulière, il peut être intégré à n’importe quel pro-
cessus de développement logiciel de manière transparente. UML est une sorte de boîte à outils,
qui permet d’améliorer progressivement les méthodes de travail, tout en préservant les modes
de fonctionnement et reste incontournable si l’entreprise veut utiliser les techniques objets.
80
81
EXERCICES
►
EXERCICE 1
Répondre par vrai ou faux
UML est une méthode systémique
UML a été créé suite à la fusion les langages de modélisation OOSE, BOOCH, et OMT.
Dans son approche, MERISE sépare les données de leurs traitements
EXERCICE 2: QRO
Qu’est-ce qu’un modèle ?
Quelles sont les particularités de l’approche orienté objet ?
Citer quatre concepts de l’approche orientée objet ?
Citer les vues d’UML qui permettent de représenter les différentes facettes d’une application à réaliser ?
Enumérez le cycle de construction d’une application d’après l’approche MERISE
EXERCICE 3:
Une entreprisse de la place voudrait informatiser sont service de gestion du personnel. Pour cela elle fait
appel à vous élèves de terminale TI. Pour ce faire vous devez au préalable modéliser le problème décrit.
Qu’elle est l’importance de la modélisation ici ?
Pour la modélisation l’un des élève de la classe propose d’utiliser une approche systémique(MERISE) un
autre par contre aimerai plutôt que ça se fasse avec une approche objet à l’occurrence de UML.
. Donner une comparaison entre ces deux approches sur la base de :
Les principes
La modélisation métier
La démarche
82
LEçONS
de classe
► Représenter un diagramme de classe
Situation problème
INTRODUCTION
La spécification en UML passe par l’utilisation de plusieurs diagrammes parmi lesquels le dia-
gramme de classe. Ce dernier est considéré comme le plus important de la modélisation orienté
objet. Il est d’ailleurs le seul diagramme obligatoire dans une modélisation UML. et a pour objectif
de décrire la structure des entités manipulées par les utilisateurs du système.
1- LA NOTION DE CLASSE
1.1- Définition
Une classe est un type abstrait caractérisée par des propriétés (attributs et méthodes) communes à
un ensemble d’objets et permettant de créer des objets ayant ces propriétés. C’est l’élement de base
de la programmation orientée-objet.
84
Exemple
Une classe définit des objets ayant des caractéristiques communes. Les caractéristiques d’un objet
permettent de spécifier son état et son comportement et sont de deux catégories:
• Etat d’un objet : Ce sont des attributs et généralement des terminaisons d’associations tous
deux réunis sous le terme de propriétés structurelles ou tout simplement propriétés qui décrivent
l’état d’un objet. ces propriétés prennent des valeurs lorsque la classe est instanciée
• Comportement d’un objet : Ce sont des fonctions qui peuvent prendre des valeurs en
entrée et modifier des attributs, ou produire des résultats. Bon à savoir
Les attributs, les terminaisons
1.5- Encapsulation et visibilité d’association, et les méthodes
constituent donc les caractéristiques
L’encapsulation permet de définir des niveaux de visibil-
d’une classes (et de ses instances).
ités des éléments d’un conteneur. Il existe quatre visibil-
ités prédéfinies :
• Public ou + : tout élément qui voit le conteneur peut également voire l’élément indiqué par
cette visibilité.
• Protected ou # : seul un élément situé dans le conteneur ou un de ses descendants peut
voire l’élément indiqué.
• Private ou - : seul un élément situé dans le conteneur peut voire l’élément.
• Package ou ~ : seul élément situé dans le même conteneur peut voire l’élément.
Dans une classe le marqueur de visibilité se situe au niveau de chacune de ses caractéristiques (aa-
tribut, terminaison d’association, opération);
Test de connaissance
85
2.1- Association
Une association est une relation générique entre deux classes. Elle est représentée par une ligne
entre les classes. Sur cette ligne, un verbe à l’infinitif permet d’expliquer la sémantique de l’asso-
ciation (non obligatoire). De même, on peut aussi donner un nom de chaque coté de l’association,
afin de nommer le rôle de chacun. Une association peut être binaire (elle relie deux classe), ou alors
n-aire (lorsque elle lie plusieurs classe).
Remarque : En théorie, l’association se lit de gauche à droite. Si le verbe se lit dans l’autre sens, il
faut l’indiquer.
Exemples
Dans une association, la multiplicité ou cardinalité définie le nombre d’objet d’une classe cible pou-
vant être associé à un seul objet donné d’une autre classe. Une cardinalité se met au dessous d’une
terminaison d’association. Nous avons l’exemple de multiplicités suivantes :
• Exactement un : 1 ou 1...1
• Plusieurs : * ou 0...*
• Au moins un : 1..*
• De un à dix : 1..10
Exemple
Une société emploie une à plusieurs personne
Une personne est employée par une seule société
2.3.1- Agrégation
C’est une association représentant une relation d’inclusion structurelle ou comportementale d’un
élément dans un ensemble. Elle indique une relation de contenant-contenu. Elle décrite par une
relation «possède».
86
Graphiquement, une relation d’agrégation est représentée par une ligne avec un «diamant» creux du
coté de l’agrégat.
Exemple
Une pièce est constituée de murs
2.3.1- Composition
Elle est également appelé agrégation composite, elle décrit une contenance structurelle entre les
instances. Ainsi, la destruction de l’objet composite implique la destruction de ses composants.
Graphiquement, une relation de composition est représentée par une ligne avec un «diamant» foncé
du coté de la classe composite.
Exemple
Un mur est composé de plusieurs briques.
Une brique n’appartient qu’à un mur
L’héritage permet la classification des objets. La généralisation quant à elle décrit une relation entre
une classe générale (classe de base ou classe parent) et une classe spécialisée (sous-classe). Ici la
sous-classe possède intégralement les caractéristiques de la classe de base, mais comporte des infor-
mations supplémentaires (attribut, opération, association).
Exemple
soit la classe polygone : elle généralise les classes rectangle,
trapèze, et losange.
87
2.5- Classe association
Une classe association possède les caractéristiques des associations et des classes, et est utilisée lor-
sque une association doit posséder des propriétés.
Exemple
l’association emploi entre une classe société, et une classe Personne possède
comme propriété le salaire et la date d’embauche.
Résumé
Le diagramme des classes identifie la structure des classes d’un système, y compris les pro-
priétés et les méthodes de chaque classe. Les diverses relations, telles que la relation d’héritage,
de généralisation, d’agrégation et de composition peuvent également exister entre les classes.
Le diagramme des classes est le diagramme le plus largement répandu dans les spécifications
d’UML. Une partie de la popularité du diagramme des classes provient du fait qu’il existe des
outils tels que ClassBuilder, Omodo for Ellipse ou Poseïdon permettant de produire directe-
ment du code source dans les principaux langages informatiques (Java, C++, et de C #, Phy-
ton…) à partir de ces modèles.
88
ACTIVITES
ACTIVITÉ 1 : GESTION D’UN HOTEL
Un hôtel est composé d’au moins deux chambres. L’hôtel héberge des personnes et est impérative-
ment dirigé par un directeur. On ne connaît que le nom et le prénom des employés, des directeurs et
des occupants. Certaines personnes sont des enfants et d’autres des adultes. L’hôtel a les caractéris-
tiques suivantes : une adresse, un nombre de pièces et une catégorie. Une chambre est caractérisée
par le nombre et de lits qu’elle contient, son prix et son numéro.
89
ACTIVITÉ 2 : GESTION DES COURS DANS UN ÉTABLISSEMENT
On voudrait gérer les cours dispensé dans un lycée. Pour cela on a les renseignements suivant : Le
lycée est divisé en départements (mathématique, physique, H .G .E…), qui regroupent chacun des
enseignants spécifique. Parmi ceux-ci, l’un est chargé comme responsable du département. Chaque
enseignant ne dispense qu’une seule matière. Les élèves quant à eux suivent plusieurs matières.
Apres chaque séquence, un enseignant doit évaluer les élèves en sa matière.
90
ACTIVITÉS PRATIQUES
91
EXERCICES
►
92
EXERCICES
►
EXERCICE 2 : QRO
1) Quelle est la différence entre une classe, et une instance de classe ?
2) Donner la spécificité d’une relation de généralisation ?
3) Citer les phases du développement d’un logiciel ou il est possible d’utiliser un diagramme de classe ?
4) Donner la syntaxe de déclaration d’un attribut de classe
5) Donner la syntaxe de définition d’une méthode (opération)
6) Donner une représentation de chacun des composants d’un diagramme de classe suivants :
ü Une classe
ü L’agrégation
ü La composition
ü La généralisation
ü L’héritage
Situation problème
UML permet de construire plusieurs modèles dans un système : certains montrent le sys-
tème du point de vue des utilisateurs, d’autres montrent sa structure interne, d’autres encore en
donnent une vision globale ou détaillée. Les modèles se complètent et peuvent être assemblés. Ils
sont élaborés tout au long du cycle de vie du développement d’un système (depuis le recueil des
besoins jusqu’à la phase de conception). Dans cette leçon, nous allons étudier l’un de ces modèles,
en l’occurrence le premier à construire : le diagramme de cas d’utilisation. Il permet de recueillir,
d’analyser et d’organiser les besoins. Avec lui débute l’étape d’analyse d’un système.
Un acteur est l’idéalisation d’un rôle joué par une personne externe, un
processus ou une chose qui interagit avec un système. Il se représente par un
petit bonhomme avec son nom (rôle) inscrit au dessous. Il est également pos-
sible de représenter un acteur sous la forme d’un classeur.
Exemple
94
1.2- Les cas d’utilisation
Un cas d’utilisation est une unité cohérente représentant une fonctionnalité visible de l’extérieur.
Il réalise un service de bout en bout, avec un déclenchement, un déroulement, et une fin. Un cas
d’utilisation modélise en fait un service rendu par le système sans imposer le mode de réalisation
de ce service.
Il est représenté par une ellipse contenant le nom du cas (un verbe écrit à
l’infinitif), et optionnellement au dessus du nom un stéréotype.
Exemple
Dans un système de distribution de billet de banque
l’insertion de la carte dans le distributeur constitue
un cas d’utilisation. Sa représentation est la sui-
vante:
Test de connaissances
1) Décrire et donner la représentation d’un acteur dans un diagramme de cas d’utilisation ?
2) Décrire et donner la représentation d’un cas d’utilisation dans un diagramme de cas
d’utilisation ?
Entre un acteur et un cas d’utilisation, on a une relation d’association, qui est un chemin de com-
munication entre l’acteur et ce cas d’utilisation. Il est représenté par un trait continu.
Exemple
Pour s’inscrire, un élève doit payer les frais d’inscriptions
On peut définir une relation entre deux cas d’utilisation selon plusieurs cas. On distingue alors les
relations d’inclusion, les relations d’extension, et de généralisation/spécification.
95
2.2.1- Relation d’inclusion
Un cas d’utilisation A inclut un autre cas B si le comportement décris par le cas A inclut le compor-
tement du cas B. autrement dit, le cas A dépend du cas B. cette dépendance est symbolisé par le
stéréotype « include » qui indique que le cas d
Exemple
L’accès aux informations d’un utilisateur dans un système inclut nécessairement une
phase d’authentification avec un mot de passe et un identifiant.
Exemple
Dans un système bancaire, avant d’effectuer un
virement, il faut vérifier que le compte est bien
fourni.
96
Exemple
Dans le super-marché score, il est possible pour un client de payer par carte bancaire (i-card) ou alors
de payer en espèce. Autrement dit, le paiement par en espèce et par i-card sont des cas particuliers de
paiement.
La seule relation possible entre acteurs est la généralisation : un acteur A est la généralisation d’un
acteur A si l’acteur A peut être substitué par l’acteur B. Dans ce cas tous les cas d’utilisation acces-
sible à A le sont aussi à B, mais l’inverse n’est pas vrai.
Exemple
Le proviseur d’un lycée est avant tout un enseignant.
Le diagramme de cas d’utilisation est le tout premier diagramme de la méthode UML, celui où est
assurée la relation entre l’utilisateur et les objets que le système met en œuvre. Il permet de recueillir,
d’analyser, et d’organiser les besoins et de recenser les grandes fonctionnalités d’un système. C’est
donc le modèle d’UML correspondant à l’analyse du système.
Pour représenter un diagramme de cas d’utilisation, le système à modéliser apparait dans un cadre
(ce qui permet la séparation du système à modéliser du monde extérieur). Les utilisateurs (acteurs)
sont disposés à l’extérieur du cadre. Les grandes fonctionnalités du système (cas d’utilisation) sont
représentées dans le cadre représentant le système.
97
Test de connaissances
1) Citer les différentes relations dans un diagramme de cas d’utilisation ?
2) Définir les relations et donner un exemple de relation :
• Entre cas d’utilisation
• Entre acteurs
• Entre acteur et cas d’utilisation
Résumé
Le diagramme de cas d’utilisation joue un très grand rôle dans le cycle de vie d’un projet de
développement. Dans la phase d’analyse, il permet de spécifier les attentes des utilisateurs.
Ses spécifications seront modélisées par des cas d’utilisation, c’est sur ces d’utilisation que
les développeurs vont s’appuyer pour constituer le modèle du domaine. Pendant les phases
de conception et d’implémentation, les cas d’utilisation font office de garde four auprès des
développeurs leurs permettant de garder en vue les objectifs utilisateur. Et enfin les cas d’utili-
sation sont également d’une grande utilité dans la conception des tests fonctionnels du logiciel
produit, ainsi que la documentation utilisateur.
98
ACTIVITES
On considère le système suivant de gestion d’un DAB (Distributeur automatique de billets) : un
client de la banque à la possibilité d’effectuer un certain nombre de transactions parmi lesquelles :
consulter le solde de son compte, faire un retrait ou alors un transfert d’argent dans un autre compte
de la même banque. Pour effectuer les opérations de retrait et de transfert d’argent il faut avant tout
vérifier le solde du compte. Aussi faut noter que pour un souci de sécurité chaque transaction
nécessite une authentification. Modéliser cette situation par un diagramme de cas d’utilisation :
99
ACTIVITÉS PRATIQUES
100
EXERCICES
►
2)
Exercice 2 : QRO
2) Quel est le rôle du diagramme de cas d’utilisation dans une modélisation UML ?
3) Donner la différence entre une relation d’inclusion, et une relation d’etension entre deux cas d’utilisation
EXERCICE 3
Une petite médiathèque n’a qu’une seule employée qui assume toutes les tâches :la gestion des
œuvres de la médiathèque et la la gestion des adhérents. Le prêt d’un exemplaire d’une œuvre
donnée est limité à trois semaines. Si l’exemplaire n’est pas rapporté dans ce délai, cela génère un
contentieux. Si l’exemplaire n’est toujours pas rendu au bout d’un an, une procédure judiciaire est
déclenchée. L’accès au système informatique est protégé par un mot de passe.
EXERCICE 5
Modélisez à l’aide d’un diagramme de cas d’utilisation le système informatique qui gère la dis-
tribution d’essence dans une station-service. Le fonctionnement de la distribution de l’essence
est décrit ci-après. Avant de pouvoir être utilisée par un client, la pompe doit être armée par le
pompiste. La pompe est ainsi apprêtée, mais ce n’est que lorsque le client appuie sur la gâchette
101
EXERCICES
►
du pistolet de distribution que l’essence est pompée. Si le pistolet est dans son étui de rangement
et si la gâchette est pressée, l’essence n’est pas pompée. La distribution de l’essence à un client
est terminée quand celui-ci remet le pistolet dans son étui. La mesure de l’essence distribuée se
fait par un débitmètre. Quatre types de carburants sont proposés : diesel, sans plomb avec un
indice d’octane de 98, sans plomb avec un indice d’octane de 95, et plombé. Le paiement peut
s’effectuer en espèces, par chèque ou par carte bancaire. En fin de journée, les transactions sont
archivées. Le niveau des cuves ne doit pas descendre en dessous de 5 % de la capacité maximale.
Sinon les pompes ne peuvent plus être armées.
102
►
Problème
Vous êtes allé faire les courses avec votre maman dans un supermarché de la place. Apres avoir ter-
miné vos choix d’articles, vous vous présentez à la caisse, question de vous acquitter de vos frais de
consommation.
• Que fait la caissière ?
• De quel outil se sert-elle ?
• Décrire brièvement les interactions entre vous client, la caissière et son outil de service.
• Donner alors le scénario complet de l’opération de paiement à la caisse.
INTRODUCTION
Le diagramme de cas d’utilisation vue dans la leçon précédente permettait de décrire les interactions
entre les acteurs et le système spécifié. Lors de ces interactions, les acteurs peuvent produire des
messages qui affectent le système informatique et appellent généralement une réponse de celui-ci.
Dans UML, il est possible d’isoler chacun de ses messages et de les représenter graphiquement dans
un nouveau diagramme tout en respectant l’ordre chronologique suivant la séquence définie dans
le cas d’utilisation : il s’agit ici du diagramme de séquence.
Le diagramme de séquence permet de représenter les collaborations entre objets selon un point de
vue temporel. Dans ce diagramme, l’accent est mis sur la chronologie des envois de messages. Il
n’est pas question de décrire le contexte ou l’état des objets, mais de faire une représentation qui se
concentre sur l’expression des interactions.
Bon à savoir
L’ordre d’envoi d’un message est déterminé
Les diagrammes de séquences peuvent servir par sa position sur l’axe vertical du dia- gramme
à illustrer un cas d’utilisation. ; le temps s’écoule «de haut en bas» de cet axe.
La disposition des objets sur l’axe horizontal
103
n’a pas de conséquence pour la sens du diagramme. Les diagrammes de séquences et les diagrammes
sont l’une des vues dynamiques les plus importantes d’UML.
La ligne de vie d’un objet représente la durée de son interaction avec les autres objets du diagramme.
Dans un diagramme de classe une ligne de vie est représentée par un trait interrompu court fin. Son
sens est vertical du haut vers le bas.
3- LES MESSAGES
Un message définit une communication particulière entre les lignes de vie des objets et du système.
Il s’agit d’une opération effectuée par un acteur ou un objet sur un autre objet du système. Les mes-
sages ici sont de plusieurs natures à savoir :
• L’envoie de signal
• L’invocation d’une opération
• La création ou la destruction d’une instance.
Dans un diagramme de séquence UML, On distingue plusieurs types de messages les plus impor-
tant sont :
104
3.1- Message asynchrone (envoi de signal)
Ce genre de message n’interrompt pas l’exécution de l’expéditeur. Le message envoyé peut être pris
en compte par le récepteur à tout moment ou ignoré (jamais traité).
Graphiquement, un message asynchrone se présente par une flèche à traits pleins et à l’extrémité
allant de la ligne vie d’un objet vers un autre.
Un message synchrone bloque l’expéditeur jusqu’à prise en compte du message par le destinataire.
Le flot de contrôle passe de l’émetteur au récepteur (l’émetteur devient passif et le récepteur actif)
à la prise en compte du message.
Graphiquement, un message synchrone se représente par un trait plein et à l’extrémité pleine par-
tant de la ligne de vie d’un objet vers un autre. Ce message peut être suivi d’une réponse qui se
représente par une flèche en pointillé.
La création d’un objet est matérialisée par une flèche qui pointe sur le sommet d’une ligne de vie. La
destruction d’un objet quant à elle est matérialisée par une croix qui marque la fin de la ligne de vie.
105
Bon à savoir
Ne confondez pas la période d’activation d’un objet avec sa
création ou sa destruction. Un objet peut être actif plusieurs
fois au cours de son existence.
activité
Mme Mbateu vient de terminer ses achats dans le supermarché Casino. Elle se rend à la
caisse pour payer les frais de ses achats. Voici le scénario qui se passe au niveau de la caisse :
- - Une fois arrivée à la caisse, Mme Mbateu présente les articles qu’elle a choisi dans les
rayons.
- - Le caissier enregistre le numéro d’identification de chaque produit ainsi que les quan-
tités
- - La caisse affiche le prix unitaire de chaque article.
- - Lorsque tous les achats sont enregistrés, le caissier marque la fin de la vente
- - La caisse affiche le prix total des achats.
- - Le caissier annonce à Mme Mbateu le prix total à payer.
- - Mme Mbateu payer ses achats.
- - La caisse enregistre la vente et l’imprime
- - Le caissier remet le ticket de caisse à Mme Mbateu
- Questions :
- 1- Identifier les objets et les acteurs du système.
- 2- Modéliser cette situation à l’aide d’un diagramme de séquence
- Solution :
- 1- Les acteurs du système sont : la cliente Mme Mbateu et le caisier.
- Le système décrit n’a que un seul objet : la caisse.
106
EXERCICES
►
EXERCICE 1
2) Quel rapport pouvons-nous établir entre les diagrammes de séquence et les diagrammes de cas d’utili-
sation, de classes?
3) « Les diagrammes de séquence représentent l’ordre des échanges de messages entre les classes ». Ex-
pliquez cette affirmation. Etes-vous d’accord ?
4) A quel(s) moment(s) du cycle de vie d’un projet un diagramme de séquence est-il utilisé ? Quel est son
utilité à ce(s) moment(s) ?
7) « Un diagramme de séquence fait intervenir des classes ». Expliquez cette affirmation. Etes- vous
d’accord ?
EXERCICE 2
On veut modéliser le processus d’achat des articles dans un supermarché par un client. Le déroulement
normal de l’utilisation de la caisse du supermarché est le suivant :
• le caissier enregistre le numéro d’identification de chaque article, ainsi que la quantité si elle est supé-
rieure à 1
107
EXERCICES
►
Travail à faire :
2- Modéliser cette situation à l’aide d’un diagramme de séquence en ne prenant en compte que le cas
du paiement en liquide.
EXERCICE 3
• si le code est correct, elle envoie une demande d’autorisation de prélèvement au groupement de banques.
Ce dernier renvoie le solde autorisé à prélever.
108
►
ue le cas
COMPéTENCES
banques.
Tous les deux (personnel médical et personnel administratif) pourront lancer le pro-
cessus d’admission d’un patient. Ce processus débute lorsque le patient se présente à
l’hôpital avec un ordre d’admission. À partir de ce moment, un employé de l’hôpital
le prendra en charge. Il fera, d’abord, l’inscription administrative du patient et ensuite,
cherchera un lit pour lui. L’inscription administrative correspond à la saisie des don-
nées administratives du patient si celui-ci est un nouveau patient, ou la récupération de
ses données dans la base de données s’il s’agit d’un patient qui a déjà séjourné dans un
hôpital. Une fois que le patient sera installé dans le lit qui lui a été attribué, un infirmier
effectuera un premier contrôle médical (tension artérielle, température…) et fera la
saisie du dossier médical du patient dans le système. En parallèle, un médecin traitant
lui sera attribué. Par contre, si aucun lit n’est disponible dans l’hôpital, l’employé qui
accueille le patient devra contacter d’autres hôpitaux pour rediriger le patient vers une
autre institution.
110
TRAVAIL À FAIRE
gués. Si le patient possède une mutuelle, ceci impliquera l’envoi de la facture à la mutuelle.
Dans le cas contraire, la facture est envoyée au domicile du patient.
111
Abstraction : mode de fonctionnement intellectuel requis pour comprendre la suite.
Activité : occupation de l’entreprise. L’activité est analysée en fonction des flux échangés avec les partenaires
de l entreprise.
Cardinalité : nombre de fois qu’une occurrence d’individu participe au minimum ou au maximum à une rela-
tion. Nombre minimum et maximum d’occurrences de patte.
Condition : circonstance ou proposition vraie ou fausse. Toujours est toujours vrai. Jamais ne l’est jamais.
Peut-être...
Contrainte : complément d’explication ou violence exercée sur les enttités, les relations et les pattes du mo-
dèle de données.
Déclaration : description des modalités d’obtention d’une information dans le déroulement d’un outil ou
d’un état.
Domaine : sous-système conceptuel de l’entreprise ayant un système d’information. Le MCD est construit
par domaine.
Donnée : information.
État : étape d›un outil informatique caractérisée par des informations affichées ou
Individu : idée, objet conçu par l’esprit d’un utilisateur et lui permettant de mémoriser et structurer ses
connaissances (concept)
Modèle : représentation graphique de concepts d’un niveau (Conceptuel, organisationnel, ..) et d’un décou-
page (communications, données ou traitements) dansla Méthode MERISE.
Organisationnel : 2ème niveau de la méthode. Celui-ci représente la structure de l’entreprise en postes de tra-
vail et les sites de traitement (des postes de travail) et de données.
Outil : moyen (informatique) mis à disposition d’un utilisateur pour effectuer une
ou plusieurs opérations.
Poste de travail : unité d’organisation ou centre d’activité de l’entreprise. Il peut lui être associé une ou plu-
sieurs personnes, une ou plusieurs machines, un ou plusieurs outils informatiques.
Procédure : ensemble d’opérations organisées enclenchées par un message externe ou une opération sans mes-
sage événement.
SGBD : Système de Gestion de Base de Données. Logiciel permettant de créer, modifier ou consulter des infor-
mations dans une base (de données).
Temps réel : mode de traitement qui permet l’admission des données et l’obtention immédiate des résultats
(traitement immédiat ou mode conversationnel).
Validation : approbation des études par l’utilisateur final ou vérification de la cohérence des modèles entre eux.
Celles-ci s’effectuent aux dates suivantes : fin du conceptuel, fin