Tram 1
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Towards a Decision Support System for Optimizing the Location of Warehouses in a Supply Chain by Using the Bee Colony Algorithm View project
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RÉSUMÉ. Cet article présente un système de classification basé sur un raisonnement à base de
cas. Cette approche nous permet d'associer un profil de scénario des actions de régulation
pour réguler les perturbations qui apparaissent dans un réseau de transport urbain.
Les déplacements des personnes et des biens ont toujours été au centre des préoccupations
des responsables des collectivités locales. La qualité des transports est un élément essentiel
de la compétitivité. Si les exigences en matière de confort et de sécurité sont les aspects les
plus préoccupants, c’est la fiabilité et la ponctualité du transport qui retiennent le plus
souvent l’attention.
Ce travail contribue à l’avancement de la thématique de la régulation du trafic au sein d’un
réseau de transport urbain bimodal (Bus et tramway). Ce problème préoccupe de plus en plus
les compagnies de transport, d’autant plus que les usagers deviennent de plus en plus
exigeants, que la concurrence devient de plus en plus rude. Ces derniers ont peu de moyens
de prévoir l’apparition des phénomènes aléatoires qui affectent le trafic.
ABSTRACT: This paper presents a classification system based on case-based reasoning. This
approach allowed us to associate a profile of scenarios for the actions performed by the
controllers who regulate the disturbances that appear in an urban transportation system.
Movements of people are always a core concern for managers in charge of the administration
of local communities as the quality of transport is an essential element of competitiveness.
This work contributes to the advancement of the research area concerned with the regulation
of traffic in an urban transportation system (bus and tram). This problem is increasingly
important for transport companies, because of rising user expectations, heightened
competition and the fact that they have few means of planning for the largely unpredictable
traffic disturbances which they must face.
MOTS-CLÉS: Système d’aide à la régulation (SAR), Réseau de transport urbain (RTU),
régulateur, Raisonnement à base de Cas (RBC), Approche multi-critères
KEYWORDS: Decision-Making System of regulation (DMSR), urban transportation system
(UTS), regulator, Case-Based Reasoning (CBR), Multicriterion approach
1. Introduction
Le but de cette étude est d’offrir un outil d’aide pour les opérateurs de la
régulation en poste de commande centralisé (PCC) pour la gestion du trafic
au niveau des interstations et des correspondances. L’objectif principal est
d’élaborer un système d’aide à la régulation (SAR), capable de résoudre le
problème de gestion des incidents durant le parcours des véhicules (Bus ou
tramway) dans les conditions normales ou perturbées. A travers cela, la
qualité de service offert aux voyageurs est améliorée dans leurs
déplacements quotidiens. Ceci permet d’atteindre l’objectif majeur qui est la
minimisation des temps d’attentes des voyageurs dans les réseaux des
transports urbains.
Il s’agit alors, de la conception d’un SAR permettant aux régulateurs :
- de surveiller le trafic urbain (acquisition des perturbations),
- d’analyser les perturbations en enrichissant l’environnement de
supervision du régulateur du réseau par des informations pertinentes sur
le contexte (connaissances contextuelles) (Pasquier 2002 ; Brezillon
2003) qui sont organisées et structurées pour être exploité dans la
résolution de celles-ci,
- d’assurer le classement préalable des perturbations, si tel est le
souhait du régulateur,
- de fournir des alternatives de solutions,
- donner une évaluation pour chaque alternative basée sur des critères
pertinents,
- d’appliquer la solution retenue par le régulateur.
Pour la réalisation du SAR, le choix d’utiliser une approche « ingénierie
cognitive » (Millot 2003) s’est imposé en raison du rôle du régulateur dans le
processus global de régulation d’un réseau de trafic urbain.
Les systèmes de transport étant des systèmes ouverts et distribués, Il y a
naturellement recours aux systèmes multi-agents (SMA) qui permettent de
répartir les tâches entre différents agents et de les faire coopérer pour un
même but à savoir la régulation. De même, afin de doter le SAR de
mécanismes de régulation et d’apprentissage, il y a recours:
1. à la formalisation algorithmique des actions de régulation afin de
faciliter leur intégration dans le SAR,
2. à la définition d’une panoplie de critères pertinents pour
l’évaluation des actions de régulation,
3. à la proposition d'un système de Raisonnement à Base de Cas
(RBC) basé sur l'indexation par situation comportementale afin
d’appréhender le savoir-faire des régulateurs et de le faire partager
avec les autres régulateurs émergents dans le métier de la
régulation,
4. au développement d'un Système à Base de Connaissances (SBC),
particulièrement une base de règles afin de jouer le rôle de
"conseiller" pour le régulateur et fournir des solutions pertinentes
dans le cas d'afflux important de perturbations.
Enfin, la combinaison d'outil classique de la régulation identifiée par les
actions de la régulation, nouvellement formalisées (Bouamrane et al., 2006a)
et des outils de l’intelligence artificielle (SMA, RBC, SBC) représente une
première expérience dans le domaine de la régulation des réseaux de
transport multimodal.
Nous nous intéressons dans cet article au module de la régulation, et tout
particulièrement au raisonnement à base de cas (RBC).
Nous présentons dans la section deux, la problématique liée au domaine
de la régulation, nous enchaînons dans la section trois par situer cette
problématique du point de vue gestion de la connaissance et système d’aide
à la décision (SAD). Dans la section quatre, nous abordons la notion d’aide à
la décision dans les réseaux de transport urbain, dans la section cinq, nous
montrons l’opportunité de réfléchir à un raisonnement à base de cas. Les
sections six et sept sont consacrées respectivement au choix du RBC pour la
régulation d’un réseau de transport urbain, au processus d’élaboration d’un
RBC et le modèle RBC proposé. La section huit est dédiée aux principes de
l’approche proposée avec un exemple d’adaptation. Ensuite, la section neuf
présente une étude comparative basée sur deux critères montrant les
performances de l’outil proposé et du régulateur. Nous terminons cet article
par une conclusion synthétisant notre proposition.
2. Problématique
SAR
Analyse par le système
(connaissances contextuelles)
Pour situer le raisonnement basé sur les cas, il est nécessaire de remonter
aux travaux de (Minsky 1975 ; Schank 1982 ; Schank et al., 1989 ; Winston
1988) sur le paradigme du raisonnement et de la mémoire. Les évolutions les
plus récentes du raisonnement basé sur les cas sont encore largement
inspirées des directions données par ces premiers travaux.
Ce raisonnement artificiel à pour but de proposer des solutions à un
problème faisant partie d’une classe de problèmes couramment rencontrés
par le décideur. Il repose sur une base de cas où sont enregistrées les
situations déjà rencontrées et sur une mesure de similarité entre les
situations. Cette mesure de similarité doit être définie de manière assez fine
pour que les cas retrouvés aient des solutions assez proches d’une solution
du problème à résoudre.
Les différentes observations effectuées (Bouamrane 2003 ; RCATUO
2004 ; Sémitan, 2003 ; TaM 2005) au niveau des PCC régulateurs ont
montré que ces derniers adoptaient des stratégies distinctes de régulation et
que l’action de régulation retenue était différente d’une période à une autre,
d’où l’intérêt d’une hiérarchisation des cas ainsi que l’exploitation d’une
indexation par situation comportementale basée sur la notion de chronique
événementielle. En effet, c’est l’arrivée d’une perturbation à un instant
donné, pour une situation donnée qui détermine le choix du régulateur. La
notion de savoir-faire est prédominante, d’où la nécessité de prendre en
considération l’ensemble des solutions proposées par l’ensemble des
régulateurs. A première vue, cela semble lourd à gérer, mais la mise en place
de structures adéquates de filtrage permet de limiter le nombre de cas par
perturbation.
Le choix d’un raisonnement à base de cas est justifié par l’afflux
important d’informations, ce type de système raisonnant par analogie peut
décharger les régulateurs de l’ensemble des cas de perturbations familières.
Ce genre de technique à déjà fait ses preuves (Jaczynsky et al., 1997 ; Leake
1996 ; Fuchs et al., 1999). Mais peu de ces techniques sont destinées à la
régulation des réseaux de transport. En effet, seuls les travaux de Pasquier
(Brezillon et al., 2000 ; Pasquier 2002) utilisent un RBC exploitant les
graphes contextuels pour la régulation d’une ligne de métro de Paris gérée
par la RATP1.
De ce fait, et relativement aux travaux de (Lamontagne et al., 2002) qui
indique les situations pertinentes amenant au choix d’un RBC, nous
proposons ci-dessous l’opportunité du choix de cette approche pour la
régulation d’un réseau de transport urbain (Bouamrane 2006b).
1. le régulateur est généralement un ancien conducteur dont le savoir-
faire accumulé durant des années lui permet d’anticiper les
perturbations et de connaître dans la majorité des cas, quelles actions
de régulation entreprendre, dans un réseau auquel, il est habitué ;
2. toute l’expertise du régulateur est basée sur des expériences vécues,
3. différentes solutions peuvent exister pour une même perturbation,
cela dépend du régulateur au commande ;
4. le régulateur peut être confronté à de nouvelles perturbations, mais
cela concerne principalement le réseau bi-modal (mise en place d’un
tramway),
5. des archives sur les perturbations et leur régulation correspondante
existent sous forme de verbalisation, mais ne sont utilisées que dans
un but statistique,
1
RATP : Régie Autonome de Transport de Paris
6. les verbalisations peuvent être exploitées pour construire une base de
données de cas (ce qui est le cas dans cette étude). De plus, dans le
cadre de ce travail, un système expert (SBC) sert à enrichir la base de
cas dès qu’un nouveau cas est proposé et validé par le régulateur.
Les régulateurs ont une formation initiale principalement technique. Après
plusieurs années sur le terrain en tant qu’agent de maîtrise polyvalent
(conducteur, agent de manœuvre…), le futur régulateur suit une formation à la
régulation de trafic et à la gestion d’incident sur les lignes du réseau de
transport (Bus ou tramway, la formation est différente pour le moment).
Pendant cette formation, les futurs régulateurs apprennent les procédures,
ensuite, ils sont en alternance au PCC. Après cette période de formation, les
nouveaux régulateurs ont en charge la régulation d'un réseau (une ligne dans le
cas du tramway) et sont aidés par un de leurs collègues pendant les heures
d’exploitation voyageur.
Cette formation initiale fournit aux régulateurs les éléments nécessaires à la
régulation et à la gestion des incidents (Fourage 2002). Cette dernière est
complétée par l’expérience acquise pendant leur service. Chaque nouvelle
perturbation est l’occasion de se perfectionner. Pendant l’incident les
régulateurs échangent leurs points de vues, proposent diverses solutions
possibles. Le chef régulateur élabore sa stratégie à partir des procédures, de ses
expériences et de celles des autres régulateurs présents au moment de la
perturbation. Une autre période importante d’échange d’expérience entre
régulateurs a lieu après l’incident, et surtout lors des relèves. Outre, le résumé
des incidents d’exploitation ayant eu lieu, les régulateurs se relevant échangent
des informations sur des incidents particuliers ou des situations spécifiques
(Pasquier 2002).
L’ensemble de l’expérience acquise par les régulateurs, lors de la formation
initiale, lors des incidents qu’ils ont vécus ou lors d’échanges entre collègues,
garantie l’autonomie décisionnelle laissée aux régulateurs. Ainsi les
régulateurs sont des experts de haut niveau en régulation de trafic et en gestion
d’incidents.
Le réseau de la ville d’Oran se dotant prochainement d’une ligne de
tramway, les futurs régulateurs n’ont aucune expérience sur la façon de
réguler ce nouveau réseau bi-modal. A travers un module à base de RBC, il
leur est proposé une approche pour la régulation ayant des capacités
d’apprentissage afin de capitaliser l’expérience des régulateurs. Ceci étant
réalisé dans le but de faciliter la transmission du savoir-faire de certains
régulateurs expérimentés ou intervenant expert étranger à d’autres émergents
dans le métier et pour mieux réutiliser les connaissances acquises.
A cet effet, dans cette étude, la technique du RBC est adoptée pour un
réseau bi-modal, qui ne présente pas les mêmes caractéristiques qu’une ligne
de métro (système guidé), avec une interaction entre deux modes de
transport et partage des voies (bus et tramway). Pour cela, un système
d’indexation par situation comportementale est proposé. Enfin, notons que le
RBC dans le cadre du SAR permet de capitaliser l’ensemble des solutions
proposées par le régulateur, ce qui représente un apprentissage non
négligeable. Le régulateur étant le décideur final, il peut accepter ou refuser
les propositions faites par ce module (Bouamrane 2006b).
Dans le cas de la régulation d’un Bus, plusieurs types de comportement
des régulateurs vis à vis des perturbations sont observés. Pour la même
perturbation, et en fonction de l’expérience du régulateur, des solutions
différentes peuvent être obtenues (Mariné et al., 1988). Le RBC ne fait pas
état de ces différences. Pour cela, il a été introduit la notion d’index pour
pouvoir caractériser de façon individuelle chaque solution. Les sections
suivantes montrent comment est exploitée la réutilisation des expériences à
travers un RBC.
βcible
βsource
Sol(source)
αsolution Sol (cible) ?
avec :
αproblème : Ordre partiel avec lequel sont comparées la perturbation cible et la perturbation source,
βsource : Indexation de l’ensemble des solutions source en exploitant les évaluations des perturbations Indx(Source)
αsolution : Extraction de la meilleure solution (suite à l’indexation),
βcible : Coût avec lequel la solution cible a été obtenue (non considéré dans cette étude).
Etant donné une perturbation source, le système RBC a pour tâche
d’exploiter la base de cas pour résoudre cible. Ce raisonnement s’effectue en
deux phases : la recherche et l’adaptation.
1. la recherche a pour objectif de chercher dans la base de cas
Base−de−cas un cas−source=(source, Sol(source)) tel que la
perturbation source est similaire à la perturbation cible. Le
cas−source est appelé cas remémoré ou recherché.
2. l’adaptation a pour tâche de construire une solution Sol(source) de
la perturbation source.
Le modèle RBC proposé exploite une indexation basée sur une situation
comportementale. Il s'agit d'un ensemble d’indices décrivant une évolution
dans le temps d'un état à l’opposé de l’indexation basée sur une situation
instantanée qui représente un ensemble d’indices définissant un état à un
instant particulier.
L’aspect comportemental permet souvent de mieux décrire une situation
et représente pour de nombreux problèmes une composante essentielle de la
description de la situation.
La prise en compte d’un ensemble de comportements dans l’indexation a
été exploitée dans plusieurs applications basées sur le raisonnement à base
de cas ; nous citons les travaux de (Rougegrez 1994) sur la prévision de
l’évolution de feux de forêt ; (Nakhaeizadeh 1994) concernant la prévision
économique, (Schmidt et al., 1996 ; Bull et al., 1997) sur la prévision
médicale et épidémiologique ; (Ram et al.,1993 ; Fuchs et al.,1995),
respectivement sur la commande de robots mobiles et l’aide à la supervision
de processus.
Son exploitation pour la régulation d'un RTU (aide à la supervision de
processus), représente, une première tentative.
est composé
Les figures (5) et (6) montrent la structure partielle d’un cas représentant
les informations concernant une perturbation avec sa solution (dans la base
de cas).
Structure d’un cas
Notation :
Numéro d'ordre : NumO
Période de la journée (Heure creuse ou heure de pointe) : Pj
Type perturbation (Avance, Retard, Panne) : Np
Valeur perturbation (positive (retard) ou négative (avance) : Rt
N° ligne : Nl
Type véhicule (Bus standard, bus articulé ou tramway) : Tp
Charge Véhicule (Nombre de voyageurs estimé à l’instant Pt : Cv
Localisation Perturbation : Lp
NumO Pj Rt Nl Tp Np Cv Lp
Figure 5. Composition partielle d’une perturbation (source ou cible)
2
Les différents critères sont évalués entre 0 et 1 ce qui correspond à l'intervalle 0% à
100%.
Tout d’abord, on doit ranger les critères en trois catégories de poids : fort,
moyen et faible. Ensuite, vient le moment de l’évaluation de chaque solution
(indx) par rapport à chacun des critères. Les notes disponibles pour cette
évaluation sont limitées et dépendent du poids du critère. Si on évalue une
solution sur un critère de poids fort, on ne pourra mettre à cette solution
qu'une note appartenant à la série de valeurs : {10, 7.5, 5, 2.5, 0}. De même,
si le critère est de poids moyen, la note devra appartenir au barème : {8, 6.5,
5, 3.5, 2}. Finalement, si le critère est de poids faible, on ne pourra mettre à
la solution qu'une note appartenant à : {7, 6, 5, 4, 3}. Ainsi, toutes les notes
attribuées ont la même base de notation, et il n'y a pas à normer les résultats,
ni à tenir compte des poids lors de l'agrégation des résultats (Caillet 2003).
Grâce à cette notation, on construit une matrice d'évaluation, tableau (3)
avec en ligne les solutions obtenues par le biais de l'indexation et en
colonnes les critères. Dans l'exemple proposé, considérons les critères de
"régularité" et de "correspondances" comme des critères à poids fort. Le
critère de "ponctualité" aura un poids moyen.
Un seuil de veto est aussi considéré, tel que si la différence de notes soit
en valeur absolue supérieure à ce seuil, on exclue l'action qui se comporte
mal sur ce critère. Ensuite, un indice de crédibilité est accordé à l'hypothèse
" Solution 1 surclasse Solution 2 pour le critère considéré", en fonction du
niveau de préférence défini par les seuils de préférence. Cet indice de
crédibilité est fonction de d.
Cet indice de crédibilité est une image de la certitude que l'on a que
"solution 1 soit au moins aussi bonne que solution 2". On considère ainsi que
dans la zone d'indifférence, cela est réalisé (l'indice vaut 1). Si solution 2 est
fortement préféré, on considère alors que solution 1 ne peut être meilleur que
solution 2 (l'indice vaut 0). Entre ces deux zones, on suppose que cet indice
varie linéairement.
Ensuite, on définit un indice de concordance global pour l'hypothèse
"solution 1 surclasse solution 2". Son calcul est simple: il s'agit de sommer
les indices de crédibilité de cette hypothèse, pour tous les critères, pondérés
par les poids respectifs des critères (Caillet 2003).
Nous définissons un seuil de veto, que l'on note v. Si la différence de note
entre solution 1 et solution 2 est inférieure à – v, le degré de discordance
(c'est-à-dire le regret) de l'hypothèse " Solution 1 surclasse solution 2" vaut
1. Si cette différence de note est supérieure à –p, le degré de discordance
vaudra 0. Entre les deux, on impose au degré de discordance de varier
linéairement. L'indice de discordance global de l'hypothèse " Solution 1
surclasse solution 2" sera calculé en sommant les degrés de discordance pour
chacun des critères, pondérés par le poids de leurs critères respectifs.
Ensuite, on fixe différents seuils sur les indices de concordance et de
discordance, afin de déterminer des relations de préférence (forte ou faible),
et indifférence entre les solutions. Un graphe peut être déduit, et par la suite
un classement des solutions.
En considérant notre exemple avec les seuils suivant, tableau (4), nous
obtenons alors le graphe de la figure (7) où solution 2 domine solution 1 et 3;
et solution 3 domine solution 1 d'où le classement des solutions.
Seuil de Seuil de Seuil de
préférence préférence forte veto v
faible q p
Critère de 0.2 0.8 0.5
régularité
Critère de 0,8 0,3 0,5
ponctualité
Critère de 0,3 0,2 0,5
Correspondance
Solution 1
9. Conclusion
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Figure 16. Message indiquant la présence d'une solution dans la base de cas
pour la perturbation en cours (Mode automatique)