SPM Doc 1651325979
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SOMMAIRE
PREAMBULE
V. RENFORCEMENT D E LA SECURITE ET DE LA
DEFENSE NATIONALE...........................................................37
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PREAMBULE
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se redresser et de prendre un nouveau départ et à notre
peuple de vivre dans une Algérie démocratique et prospère,
fidèle aux valeurs de la Révolution du 1er Novembre 1954,
et où tous les algériens auront leur place.
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I - POUR L’INSTAURATION D’UNE NOUVELLE
REPUBLIQUE REPONDANT AUX ASPIRATIONS
DU PEUPLE :
a. Consacre la démocratie ;
b. Etablit une séparation stricte des pouvoirs ;
c. Renforce les pouvoirs de contrôle du Parlement ;
d. Permet un fonctionnement harmonieux des institutions :
e. Protège les droits et libertés du citoyen ;
f. Evite toute dérive autocratique à travers la mise en
place de contrepouvoirs efficaces ;
g. Consacre l’inviolabilité et l’immuabilité de la limitation
du mandat présidentiel à un seul renouvelable une fois ;
h. Limite l’immunité parlementaire aux actes et propos
intervenant dans le cadre de l’activité parlementaire.
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3- Une réforme globale de l’Etat dans tous ses
démembrements et des institutions de la République
et assurer ainsi l’avènement d’un Etat de droit au
service du peuple, un Etat moderne, efficace et légitime
par sa performance et un Etat stratège promoteur de
développement et garant de l’intérêt général.
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5- Une réforme globale de la justice pour garantir
son indépendance, sa modernisation à travers la
numérisation (e-Justice) et son efficacité à travers la
révision des méthodes de travail et de fonction des
juridictions, un traitement équitable de tous devant la
justice, et valoriser le corps des magistrats et promouvoir
leur statut et préserver leur intégrité et leur indépendance.
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territoriales dans une approche de complémentarité
(nouveau découpage administratif en phase avec les
nouvelles réalités du pays).
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II- POUR UN NOUVEAU MODELE ECONOMIQUE
BASE SUR LA DIVERSIFICATION DE LA CROISSANCE
ET L’ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE :
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budget national et d’exportation.
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(production animale, production végétale et produits
importés tels que le sucre, l’huile et le maïs) :
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Plan Qualité Tourisme, un Partenariat Public-Privé, et
l’ouverture de nouvelles lignes aux compagnies «low-cost»
pour les grandes villes du nord et le grand sud ;
c. Le développement de la formation dans les
métiers de tourisme ce dernier étant un secteur à forte
attractivité de la main d’œuvre et capable de résorber le
chômage des jeunes et promouvoir les “Jobs d’été et de
saison” ;
d. L’assouplissement des procédures d’obtention
de visas touristiques.
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e. Recenser de manière détaillée et rigoureuse
la production nationale industrielle, culturelle et
artistique et tenir un bottin mis à jour annuellement de la
production nationale industrielle artisanale.
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ménages, des administrations que du secteur économique.
B. REFORME FINANCIERE :
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et la transmission du savoir-faire ;
j. Priorité d’aide et d’assistance aux Petites et Moyennes
Entreprises notamment celles activant dans le secteur des
nouvelles technologies ;
k. Mise en place d’un organisme multi-sectoriel chargé
de la lutte contre la fraude fiscale et financière et améliorer
l’efficacité fiscale pour une couverture progressive des
dépenses de fonctionnement par les revenus de la fiscalité
ordinaire.
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l’utilisation des moyens modernes de paiement ;
g. Adopter une démarche budgétaire rénovée pour
préserver les équilibres financiers, améliorer les recettes
de la fiscalité ordinaire de sorte qu’elle puisse couvrir à
terme, l’essentiel des dépenses de fonctionnement, et
mobiliser des ressources additionnelles sur le marché
financier interne ;
h. Réformer la comptabilité de l’Etat et des collectivités
locales à travers l’élaboration d’une nouvelle nomenclature
du Plan Comptable de l’Etat ;
i. Reformer la finance locale dont la finalité est de doter
les collectivités locales de ressources plus significatives lui
permettant de jouer son rôle dans l’économie nationale ;
j. Lutter contre les fléaux financiers à travers le
renforcement du contrôle fiscal, la lutte contre la fraude
fiscale, le renforcement de la lutte contre la fraude douanière
notamment la surfacturation, la pénalisation des infractions
avérées et le renforcement du contrôle à posteriori de
l’exécution de la dépense publique (renforcement des
institutions et des organes de contrôle à l’instar de I’IGF et
la Cour des comptes) ;
k. Rationaliser les dépenses publiques à travers une
démarche de suivi et d’évaluation économiques de toute
mesure sollicitant explicitement ou implicitement le budget
de l’Etat ;
l. Moderniser l’administration du trésor qui contribuera
au financement de l’économie notamment à travers les
différents prêts ainsi que la gestion de la dette publique ;
m. Moderniser le système bancaire et financier avec
un accent sur la réforme des banques et établissements
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financiers pour améliorer leur efficacité, leur rentabilité et
leur contribution au financement de l’économie à travers :
- L’adaptation du cadre réglementaire et législatif
régissant l’activité bancaire (possibilité de l’ouverture du
secteur au privé) ;
- La modernisation du système de paiement et la
généralisation des instruments de paiement électronique
(e-paiement) ;
- Le renforcement du système d’information des banques
publiques et des acteurs des marchés financiers en vue de
leur permettre d’élever le contrôle de leurs opérations au
niveau des standards internationaux ;
- La réduction des délais d’examen et la simplification
des dossiers de crédit grâce à une décentralisation de la
prise de décision et la dynamisation du marché de crédit ;
- La diversification des produits bancaires et le
développement de la finance islamique ;
- Le développement du réseau bancaire national et
international, y compris l’ouverture de filiales à l’étranger ;
- Le développement des marchés de capitaux et de la
bourse pour offrir des alternatives aux financements des
investissements ;
- La modernisation du secteur des assurances
notamment la numérisation et la simplification des
procédures de gestion de dossiers de souscription des
assurances et de déclaration de sinistres.
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- Etablissement des actes de concession foncière en
faveur du secteur économique.
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III. POUR UNE POLITIQUE SOCIALE
ET DEVELOPPEMENT HUMAIN :
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propice à l’épanouissement du citoyen ;
- La redistribution harmonieuse des pôles de croissance
sur le territoire national ;
- Incitation au transfert des activités économiques du
littoral vers l’intérieur du pays ;
- La mise en œuvre d’une véritable politique d’urbanisme
qui tient compte des normes architecturales et préserve le
patrimoine.
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régions défavorisées ;
b. Le règlement définitif par les moyens appropriés
des problèmes de circulation dans les grandes villes et
la prise en charge effective des problèmes liés à l’état
de l’infrastructure routière et son entretien, ainsi qu’à la
circulation et la facilitation de la mobilité au service d’une
meilleure qualité de vie des citoyens et du développement
socioéconomique.
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B. EDUCATION, ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
FORMATION PROFESSIONNELLE :
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38- Homogénéisation du programme de formation,
notamment le changement de langues d’un palier à l’autre.
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partenariat avec l’entreprise, dans des spécialités
en adéquation avec le développement universel des
technologies et des métiers et avec les besoins de
l’économie nationale ;
b. L’amélioration des performances et de la gouvernance
de l’université et son ouverture sur l’environnement national
et international en fixant les missions dans des cahiers des
charges précis et adaptés aux besoins nationaux ;
c. L’amélioration de la part des formations
professionnalisantes à travers la révision de la carte
de formation des domaines et filières qui répond, à la
fois, à l’adéquation de cursus avec les besoins socio-
économiques et les besoins en matière d’encadrement et
d’infrastructures ;
d. Accroitre le taux d’utilisation des bourses
universitaires à l’étranger partout où elles sont offertes,
multiplier les échanges universitaires et les jumelages entre
universités et diversifier les partenaires et encourager le
tourisme scientifique notamment dans le palier du Doctorat ;
e. La valorisation des fonctions de professeurs
d’enseignement supérieur et de chercheur et amélioration
de leur statut ;
f. Le développement de la recherche scientifique et
technologique et valorisation du produit de la recherche,
à travers le développement le concept de «la recherche à
la demande» et la mise en place de contrats de recherche
par les universités et les centres publics de recherche,
avec les entreprises économiques afin de commercialiser
les produits, sous forme de nouvelles PME. A ce titre,
la création d’entreprises par les chercheurs et par les
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étudiants diplômés (start-up) sera encouragée ;
g. La mise en place du Conseil National de la Recherche
Scientifique et des Technologies et en faire un vecteur de
développement socio-économique à travers des relations
étroites avec le Gouvernement et les entreprises publiques
et privées ;
h. La réorganisation du système des œuvres
universitaires en vue d’assurer à l’étudiant un cadre de
vie décent et de qualité en termes d’hébergement, de
restauration et de transport ;
i. La promotion du sport universitaire à travers la
réalisation de structures dans les campus universitaires et
l’organisation de compétitions interuniversitaires régionales
et nationales.
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d. Le développement des prestations de services
électroniques à distance des caisses de sécurité sociale ;
e. Le renforcement de la fonction recouvrement et
contrôle des assujettis ;
f. Le développement de l’évaluation médico-économique
dans le domaine de l’assurance maladie ;
g. La lutte contre les abus et les fraudes sur les
prestations de sécurité sociale.
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D. EMPLOI ET LUTTE CONTRE LE CHOMAGE :
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E. SANTE PUBLIQUE:
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transmissibles hydriques, tuberculose) et division par deux
(2) des taux de mortalité infantile, maternelle et juvéno-
infantile ;
h. Numérisation de la gouvernance du système de santé
afin d’évaluer effectivement le coût des prestations des
soins et contribuer, à court terme, à formaliser le système
de contractualisation entre les établissements de santé et
les organismes de la sécurité sociale.
i. Mise en place de réseaux de laboratoires dans les
ports et aéroports pour le contrôle de qualité des produits
alimentaires et autres qui peuvent présenter un danger à
la santé publique ;
j. Placer l’Algérie, à l’horizon 2030, dans la moyenne
internationale (benchmark) pour l’ensemble des indicateurs
de référence en matière de santé publique.
F. CULTURE:
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d. Soutenir et consolider les initiatives lancées par
les jeunes artistes, en mettant en place des dispositifs
permettant d’accompagner et de promouvoir leur création ;
e. Valoriser le métier d’artiste et de tous les acteurs de
la culture et la promotion de leur rôle et statut sociaux ;
f. Promouvoir le livre et la lecture notamment dans les
milieux scolaires.
G. SPORT:
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sportifs d’élite, en matière de soutien financier et médical
notamment ;
e. Le soutien et l’assistance des clubs professionnels
par la concession de stade et l’octroi de terrains pour la
réalisation de leurs stades et infrastructures sportives pour
rentabiliser les clubs.
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IV. POUR UNE POLITIQUE ETRANGERE
DYNAMIQUE ET PROACTIVE :
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V. RENFORCEMENT DE LA SECURITE
ET DE LA DEFENSE NATIONALE :
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Cet ouvrage est édité par la Direction générale
de la Communication et de la Documentation
Présidence de la République
Diffusion gratuite
Alger, Juillet 2020
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