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Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le

préserve)

IM IM

d-UI

(Au nom d'cAllah, «£'Infiniment Miséricordieux,

j£e Très Miséricordieux

Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le


préserve)

Biographie succincte de

Cheikh Al-Islam Mohammad bin ‘Abdil-Wahhab

QU'Allah lui fasse miséricorde

Son nom et sa généalogie et sa naissance :

Il est Cheikh Al-lsiâm et le très savant et le houmâm^ et le revivificateur de ce


qui a été oublié parmi les jalons de la Religion de l'Islam.

L'imam Abou AI-jHousayn Mojiammad bnou 'Abdil-Wahhâb bni Soulaymân bni


Alî bni Mojiammad bni Ajimad bni Râchid bni Bourayd bni Mohammad (bni
Bourayd) bni Moucharraf Al-Wojuhaynî At-Tamîmî.

jf

mîm est^ connue et Al-Boukhârî ainsi

Et sa parenté avec la célébré tribu

que Mousiim ont rappç'rté c|^Abbu.Jÿ>urayp§[b-'-qu(AII^ l'agrée- qu'il a dit : "Je

n'ai de cesse d'aimerjBanOM Tamîm^fîa^ibu) eh' rais<;]ïn..de trois choses que

J/
- \ SI

'A 11

(ta^ribu)

j'ai entendues.dCf'MessagerUJ^JJIah/f^j
J'ai entendUpie-J^ssàger q'Allah/(^}Ng^( direr: "Ils sontjles gens de ma

communauté, les'plus durs

de ré

[ 2 ]

cohtre lé Dajjâl".

Il dit : "Et leurs aumôj^s sont arrivées et le Prophète Wj^) dit alors :

■ y y < s y i

"Voici les aumônes,4^hotr^beuple"". N\

// ' , „

Il dit : "Et il y.'avait^üne captiVje^étant d'eux (de B^O-jLf Tamîm)\chez/Aichah et


le

/ ^ L J~~'\ I - 1 I ""

/,

Messager d'A[(ah ^(^3 J^\\di\t (g^-lAichéh) : "Libère-la car elle fait partie
de la descendance

^ J j

\v / /
Il est né en 1115 dë-'i',Hégire à Al-'Oqy^^^ah qui/ést go-endroit proche de la
ville de Riyad. '\\ \'\ ti i

_.

Son éducation et son APPREr^fissAbÊ de la scèncê et une mention de ses enseignants

(chouioukh) :

Il a grandi dans le giron de son père 'Abdel-Wahhâb qui était un faqîh et un


juge et donc il apprit de son père certaines sciences religieuses.

Il finit la mémorisation du Noble Coran alors qu'il n'était pas encore arrivé à
l'âge de dix ans et son père le fit guider les gens dans la prière en groupe à
l'âge de douze ans et il se maria la même année et il était assidu dans

^ N.d.t : Houmâm : Le leader courageux et généreux parmi les hommes.

^ N.d.t : Voir Al-Kawkab Al-Wahhâj charh Saliîh Al-lmâm Mousiim bni Al-Hajjâj v.24
p.l85.

^ Rapporté par Al-Boukhârî dans son Authentique n°2405 et Mousiim dans son
Authentique n°2525.

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l'acquisition de la science et donc il apprit de son père la science du fiqh selon


l'école hanbalite et l'exégèse du Coran et le hadîth et la croyance.

Et Cheikh Mohammad bin 'Abdil-Wahhâb -qu'Allah lui fasse miséricorde- était


ardent quant aux livres de Cheikh Al-lsiâm ibn Taymiyyah et de l'imam Ibn Al-
Qayyim -qu'Allah leur fasse miséricorde à tous deux- puis la ferveur le poussa
à visiter la Mosquée sacrée de la Mecque afin de s'acquitter de l'obligation du
pèlerinage et d'étancher (sa soif de science) en prenant les sciences des
savants des deux Mosquées sacrées et donc au début de son voyage il se
rendit à la Mecque et y fit le pèlerinage et rencontra les savants de la Mecque
et de Médine et parmi ceux qu'il rencontra : Cheikh 'Abdoullâh bnou Ibrâhîm
Âli Sayf et le moujiaddith ^ Mojiammad Hayât As-Sindî et il rencontra d'autres
savants qu'eux deux dans les^feùxr.Mosqüëes .sa puis retourna vers sa
région puis voyagea en/(rak,pour acquérir la^stience et il apprit le plus à
Bassora où il resta chez Cheikh MofiammatfAl-Màjmou^î.

Et Cheikh 'Abdet-Ï^ahmâii' bnou Hasa>i\ le petit-fils' cPë'- Cheikh Al-lsiâm


Mohammad bîn 'Abdj.bW^|htTâb à râpporté q^é-sonn^randrpère a^écrit Kitab At-
Tawhîd à-Bassorâ qu'il a cdmpilé^/à partir des livrès-tfe-^ hadîth qui se

trouvaient dans les écoles de Bassora

[ 6 ]

//

Ensuite il désira se tourner Vers le Châm mais il n,é put ter'piiner son voyage et
revint au Najd ôt sur le chemin de son retour versJe Najd il passa par Al-Aj 2 sâ~
où il prit la science des sâyapts qui s'y trouvaient pi^is retourna ai^Najd.

'- .

I ^

ETS(ÿi^0M6ÀtdANS.iE SENTIfR-D'Al^iSH :'

Lorsqu'il revint de son voyage dans.l'àèqyisition dé la Science et que son père


et sa famille avaient déménagé a Houraymiiâ~ qui est une région proche de la

• - I ■*

ville de Riyad à moins de cent,km, il s.é m'ît::^à.propaèér sa science et à


enseigner
aux gens ce qu'Allah lui avait facilité en terrhü' de sciences qu'il avait prises
dans les deux Mosquées sacrées et en Irak ainsi qu'à Al-Ahsâ~.

Et il était -qu'Allah lui fasse miséricorde- intelligent et éveillé et assidu dans


la
recherche de la science et dans l'appel à Allah ; courageux et brave dans le fait
de dire la vérité et de réfuter le faux.

Et il prit de certains savants -chez qui il avait appris- l'amour de la croyance et


sa grande importance et ceux parmi ses professeurs qui arrivaient en tête à ce
sujet était : Cheikh Mojiammad Hayât As-Sindî et Cheikh 'Abdoullâh bnou

N.d.t : Savant du jiadîth.

^ N.d.t : Le Livre de l'Unicité.

® Voir Ad-Dourar As-Saniyyah v.9 p.215.

Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le


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Ibrâhîm Âli Sayf lorsqu'il les avait tous deux rencontrés à Médine et ils l'avaient
tous deux orienté vers la croyance salafiyyah.

Et donc il réprouvait les innovations (religieuses) avec force et son courage


dans la réprobation des innovations (religieuses) avait paru lorsqu'il était entré
à Bassora où il réprouva les manifestations de l'association (à Allah) au moyen
des tombes et des morts et de l'adoration des arbres et des pierres car les
Rawâfid étaient prédominants à Bassora au temps du cheikh et ce jusqu'à
aujourd'hui et donc il subit des torts de la part des Rawafid et de la part de
ceux qui leur ressemblent parmi les adorateurs de tombes et donc il en sortit
et il faillit périr si ce n'était qu'Allah Le Très-Haut lui avait facilité un homme
parmi les gens d'Az-Zoubayr qui le porta et l'abreuva et le nourrit puis
l'emmena là où il voulait

Le cheikh -qu'Allah lui fàsse/mrsérlçorde- était quelqu'un qui faisait le conseil


à Allah et à Son Livré' et à/Son Me>àager ^ aÎji et aux gouverneurs

musulmans;',

■ * s

n 'Abdil-Wahhâb dans sa
des musulmans-éînsTqu'à lapasse
Voici le début; de .Choikn Al-lsiâm Moffàmmad bi

jeunesse qui a trouvé l'acéeptatLon de beaucqùR. de;gens au début ainsi qu'une

I ’j ' '• ^ ■ ■■ — , / . '

opposition dé la pltipart dés gens jusqu'à ce quê tera résulté en/ce courage et

//

en cette bravoqre èt én cétte diligence envers les gens de sa région vers

■ \ '• ■** “■

laquelle il avait déméhagé quTest IHouraymilâ~ etîl subit donc'des torts et son

/ '■ ■' ^ - '■ ■ '

père lui ordonna dé réduite'son entrain (dans la précficetioh),

Et lorsque sônTpère moutut -qu'Allah lui fasse rpiséricordè-. il] continua la


prédication et së 'mit-à:çofiseiller les^gens^ leur enseigner et à blâmer les
corrupteurs sur Terre parmi les’peryers et lés gens dés innovations (religieuses)
à tel point que certàîns',corrupteurs àe^sont rejoints à Hbufaymilâ~ pour le tuer
et se sont introduits dans sa deméure et certains partni les gens se rendirent
compte de ce que l'un d'entré eux faisait et ont chas$é ce grimpeur qui voulait
assassiner le cheikh et le cheikh fut éonseillé'de quitter Houraymilâ~ et donc il
en sortit pour se rendre à Al-'Ouyaynah et cela fut approximativement en l'an
1155 de l'Hégire.

Il rencontra alors le prince d'AI-'Ouyaynah 'Othmân bnou Al-Mou'ammar et


l'appela à appliquer la Législation d'Allah et à appeler à l'Unicité et lui promit
la
victoire et la force et la suprématie comme Allah Le Très-Haut l'a dit dans Son
Livre.

Ibn Mou'ammar accepta d'assister Cheikh Mohammad bin 'Abdil-Wahhâb et le


cheikh commença -avec un soutien d'Ibn Mou'ammar- à détruire les arbres

^ N.d.t : Cheikh Ibn Bâz -qu'Allah lui fasse miséricorde- explique le conseil à
Allah comme étant le fait de Lui
vouer une adoration exclusive et son Unicité.

4
Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le
préserve)

qui étaient vénérés chez eux et à détruire les mausolées et les tombeaux et à
réprouver le blâmable et à appliquer les peines légales.

Et parmi cela, une femme qui avait forniqué vint et reconnut (cela) auprès du
Cheikh Mohammad bin 'Abdil-Wahhâb -qui était en guise de conseiller et de
ministre et de professeur et de mufti pour Ibn Al-Mou'ammar- et il appliqua à
cette femme la peine légale ^ comme le Prophète (^j aÎji J:^) fit avec Al-

Ghâmidiyyah et lorsque cette information se répandit parmi les gens du Najd


et que cette affaire arriva (aux oreilles) du gouverneur d'AI-Ahsâ~ Soulaymân
bnou Mohammad bni 'Ouray'ir qui faisait partie de la tribu de Banou Khâlid il
écrivit à Ibn Mou'ammar le prince d'AI-'Ouyaynah lui ordonnant de tuer Cheikh
Mohammad bin 'Abdil-Wahhâb_et donc le prince d'AI-'Ouyaynah le fit savoir à
Cheikh Mohammad bin 'Abdi.l'-Wahhab..et îî (le prince) eut peur du gouverneur
d Al-Ahsâ~ car il lui donnait,une dotation anrtuélle ëf donc il eut peur de ne
plus recevoir cet argent s'il désobéissaita'u gouverneur'.d'AI-Ahsâ~.

Et il eut peur qu'jl l'attaquent donc^l fit défection au cheikh èt.lui demanda de
partir et il ordonna a un Perse de marcher'derriè|'é le cheikh et de le tuer
lorsqu'il sortirait. \ . ' ?/' -■'

Et donc lorsqu'il sortit, Allah protégea Cheikh Môhâmmad'.bin 'Abdil-Wahhâb


et ce Perse ne fut pas-à même de le tuer et Cheikh Al-Jsiâm Mohammad bin
'Abdil-Wahhâbfârriva-^ Ad-Dar'iyyah et l'imam Mohammad, bnô.u Sou'oud était
le prince d'Ad-Dar'iyyah et Cheikh Al-lsiâm MohammadVbin ‘Abdil-Wahhâb

/ ^ ■ - - - \ A ■ -,

séjourna chez |/un de ses élèves qui étajt 'Alî bnou 'Abdir-Rahmân bni
Souwaylim et donc:il alla chez lü\ et.il (Ibji/Sbuwaylinn) prifsgm'de lui et les

gens commencèrent à 'ÿenir-\/oir^le cheikh par groupes suetèssifs dans la

demeure d'Ibn Souwaylim. ■

■|

Et le prince Mojiammed bnou Sbu'oud vint à',/lui d'ans la demeure d'Ibn


Souwaylim et salua le cheikAet le questionhaVàu sujet de son prêche et il
(Cheikh Al-lsiâm) lui expliqua le prêche de:;l'Ünictté et lui rappela Allah et
espéra qu'il devienne un (imam) guide pour les musulmans et que donc Allah
lui regroupe la Religion et ce Bas-Monde ainsi qu'à sa descendance s'il
s'accrochait à cette croyance salafiyyah et Allah ouvrit la poitrine de l'imam
Mojiammad bnou Sou'oud à cet appel béni et (l'imam) fut convaincu de le
soutenir et donc ils se firent tous deux le pacte de secourir l'Unicité et d'y
appeler.
^ N.d.t : Ces peines légales légiférées en Islam ne peuvent être appliquées que
dans un état islamique par les
dirigeants et autorités dans le cadre d'un système judiciaire compétent et juste et
pas par les individus et les
particuliers que cela soit dans les pays musulmans ou autres.

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Et donc le noyau du premier état saoudien fut établi en ce jour de l'année 1158
de l'Hégire lors duquel le sabre et la plume se mirent d'accord : le sabre de
l'imam Mohammad bnou Sou'oud -qu'Allah lui fasse miséricorde- et la langue
et la plume de Cheikh Mojiammad bin 'Abdil-Wahhâb -qu'Allah lui fasse
miséricorde- et ils commencèrent à appeler à l'Unicité et à envoyer des lettres
à tous les gens dans ces régions et les villes autour de la région d'Ad-Dar'iyyah
et donc ces lettres se répandirent et en prirent connaissance ceux qui en
prirent connaissance.

Et un grand nombre de gens de vertu et de haut rang et d'autres furent les


élèves du cheikh, parmi eux : l'imam moujâhid Mohammad bnou Sou'oud et
l'imam moujâhid 'Abdel-'Azîz bnou Mohammad bni Sou'oud et son fils l'imam
moujâhid Sou'oud bnou 'Abdjl/Azîz et les firs-dë' ÇJ:ieikh Mohammad bin 'Abdil-

Wahhâb : Cheikh JHousayn / e^vCheikh 'AILet Cheikh Ibrâhîm et Cheikh

;7 .

'Abdoullâh le père de Cheikh Soulaymân.;

.J r

' I

Ainsi que son p,et;if-fifë''Abder-Rajirpan &riou Hasâii et Cheikh Housayn bnou


Ghannâm et Cheikh IHafnïd ■brioü,.:Nâsir b^^ Mou^nif^ d'autres qu'Allah

leur fasse mfséricorde.

\\
11

.NX

.J

\\

./
7/--

Les gens du .,Fauk\ comjjtèhcèrent à regroup^er--l^s compagh'ons afin de

combattre ce prêche et’les guerres et les batailleé^co>nméncèr4ht et ceux qui

7 /

commencèrent cela furent les gens du Faux et^fclpnc ceüx qui combattent le
prêche de l'Uhicité/et le délaissent et essayent de tder^sés gens àpnt tués car

“■ À **' '

ils sont des ^apostats car tls-qi'ont pas aç^pté l'Unicité et 'ont accepté
l'association (à-’Ml.ah) comme l'adorntidh, dès' arbrès et d^s idûfes qui étaient

répandue au Nâjd mais defplusjjs'adoraient'lèt_Gaverhes''ët les fèmmes stériles


s'y rendaient afin d!|itre enceintes !

//

NX/
r

Et donc le prêche se prdpagèa et /^,âh le rèçd.it victorieux,

Et l'imam Mojiammad bhojï'.Sbu'o^^d^ourura^^^ que tout le Najd s'était


rassemblé sous son commandement et après lui son fils 'Abdel-'Azîz porta le
prêche et le propagea puis aussi son fils Sou'oud et au temps de Sou'oud le
prêche et le premier état saoudien atteignirent l'apogée de leur puissance et
les deux Mosquées sacrées ainsi qu'une partie des contrées du Yémen et la
région de l'Est entrèrent dans cet état c'est-à-dire la majorité de la Péninsule
Arabique jusqu'à ce qu'il s'approche de Damas.

® N.d.t : Ceci encore revient aux états musulmans pas aux particuliers.

Cours n°01

L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le préserve)

Son décès :

Le cheikh mourut -qu'Allah lui fasse miséricorde- à la fin de l'an 1206 de


l'Hégire alors qu'il était âgé de 91 ans après qu'il ait vu ce qui le rendit
heureux
en termes de propagation de l'Unicité et de rejet des superstitions et de
l'association (à Allah) et en termes de grand nombre d'élèves et de savants qui
ont pris de lui (la science) et Allah a réformé leurs coeurs et a réformé leurs
actions et ce prêche se répandit dans tous les pays du Monde et rencontra
l'acceptation et l'éloge des gens de vertu et de véracité et de sincérité.

Qu'Allah lui fasse miséricorde et le fasse résider dans Ses larges jardins du
Paradis.

UhVm’.ij-Jamajirn%<î
. ■.'! ".Vrivf/’o J i ra b j

Quwarah o

P. cj.Sa'rif-/0.-'

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T ^Yamamah^
/ K ) H A R J

Zumaiqa.h
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Khafs Daghrah

Quwai'ij^ab

Ka'janq

'Arwa

•to. Hariq
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r. Hiiwah ^

Ses ouvrages

J I

CENTRAL NEJD

SCALEC.= KllrS
0 10 20 30 40 50
I :_I_I_I_I

'ARID-Dfstrtcts and Ceographicaf fcoturcs

Riyadh-Tovk-.n.s-Rot/tes

—-- Wadis CiT.Z’jlî)-'Sonrfy Déserts

Heighis in Metres

Chèikh^ Al-lsiâm

M o h a m mèjd bin 'Abdil-

Wàhhâfr^:^

écrit de
/ nombrêüx jduvrages sur
j;Uniçite eV le fiqh et
l'é'y^gèse'^ét le hadîth et
bio^r^aphie (du

'^l^rophète (^j # ilii J:^))

\ \ .

Jè^-^ rappel et

^f's^Oftatibn.

Et^es'&uvrages -qu'Allah
lui fasse miséricorde-
furent compilés en
plusieurs volumes par
l'Université de l'imam
Mojiammad bnou Sou'oud en sachant qu'un grand nombre des ouvrages du
cheikh -qu'Allah lui fasse miséricorde- se trouvent dans Ad-Dourar As-
Sanniyyah.

Et parmi ses ouvrages bénéfiques :

Kitâb At-Tawjiîd, Al-Ousoul Ath-Thalâthah, Kachf Ach-Choubouhât, Masâil Al-


Jâhiliyyah, Moukhtasar Sîrat Ibn Hichâm, Moukhtasar Zâd Al-Ma'âd, Al-Ousoul
As-Sittah

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L’État de la région du Najd, l’Arabie à l’époque de Cheikh Al-Islâm Mohammad bin


‘Abdil-
Wahhâb -qu’Allah lui fasse miséricorde- et le premier état saoudien :

L'empire Ottoman turc avait des poches de souveraineté dans les terres
arabiques. Il devint un peu plus qu'une coquille en Egypte et en Syrie et en Irak
au siècle.

Quant à la Péninsule Arabique, les Ottomans n'habitèrent jamais les vastes


contrées du Najd, la région où Cheikh Mojiammad bin 'Abdil-Wahhâb est né et
où il a grandi.

.\

Même s'ils contrôlaient Bagdad et Bassora en Irak, le plus proche qu'ils ont été
du Najd était à Al-Ajisâ~ en 15,92 de^ l'ère chréti_enne et ils avaient une
garnison
' I '

turque dans la ville d'AI-]iôufôùf.

/ ! ^

Cependant à peine huit ans/[ dIus tare! la-tilbù bédouine de Banou Khâlid les
attaqua et les chassa.:^eci fût approXimativernent^un siècle avant la naissance
de Cheikh Moj^fmmad bin/Àbdil-Wahhâb.

Le pouvoir politiqjJe-aü N^
s'étaient jarnàis aventurés’ aussi join.

I ■. I __

1 * *- I —

d était/pareélJé èn.minusçüile^ parc^^^ les Turcs ne

ad' bin /Abd i l-Wa h hâ b

Ibn Bichr-unVhistorien'êt oiAgraphe de Cheikh Mp^Hai

V 1 "i " '■ \ ■' . ■ 'V. / /

et de la région du Najd, le liéù de naissance ded'état saoudien- mentionne le

cas du minuscule hèhridau dé Touwayn à Soudayr èq^^jd où en\1708 de l'ère

/ ' ■ / i \ 'i

chrétienne quatre leaders/se Tai:^ient la compétition pour I obtention du droit

j I /" / II' 1, I

de gouvernéT.::;Adc.un des-.quatre''.,ne fut.asse'z puissant individuellement pour


prendre le dessus ’sur^sés rivaux^t donc ils djvisè/Sftt:''ce petit hameau en
quatre parties de'Tqanière à^ce què chacuri puisse être le.souverain d'un quart
de la ville.

Donc la prétention que Cheikh Moharrirriad. bip' 'Abdil-Wahhâb et le


gouverneur du premier^ètat , saoudien T^Aoha^qii^ ibn Sou'oud se sont
rebellés et ont pris le pouvoir â l'Empire Ottoman en Arabie est dans les faits et
historiquement fausse.
Pratiques non-islamiques et hérésies religieuses à cette époque ;

Les pratiques non-islamiques étaient très répandues dans la région : des


adeptes affluaient vers les tombes des morts demandant leur aide et offrant
des sacrifices aux habitants des tombes.

Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le


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Le mausolée avec dôme de Zayd ibn Al-Khattâb était à Al-Joubaylah, c'était un


célèbre autel et beaucoup de gens s'y rendaient pour demander son
intercession et son aide.

A Ad-Dar'iyyah près de Riyad, il y avait des tombes attribuées aux Compagnons


du Prophète {^3 jip üit Ju^) et les gens venaient de loin pour les visiter et leur

demander de les guérir.

Ibn Ghannâm rapporte qu'au petit village d'AI-Fidâ il y avait un palmier mâle et
que des femmes célibataires en embrassaient le tronc et disaient : "Ô palmier
mâle des palmiers ! Je désire un mari avant d'être stérile !". Hommes et
femmes avaient l'habitude d'y venir nuit et jour cherchant la bénédiction de
cet arbre. Ibn Ghannâm mentionne que l'arbre de tamaris était un endroit
favori pour y accrocher des vêtements lorsqu'un garçon naissait car ils
croyaient que cela le protégerait "m^ de la mort".

Près d'Ad-Dar'iyyah-ii y avait une immefise crevasse dans la montagne connue

comme étant Ghâr bint AJ-Amîr au sujet de laquelle ils croyaient qu'elle avait
été ouverte par.Allah en réponse aux pleurs d'une, fifTe d'une noble famille
demandant pé f'aide lorsqu'un ^hommè tentâl^e violer son HoTineur et donc
des gens viàjtaient la caverne et y laissaient’ dé jà viande et du pain en
offrandes. ^ '^/ //

Sur la côte de,là Mqr/Rbuge/vérs le Sud-Ouest il y avait.1^ ville d^jedda où des


gens avaient/ construit uh/ jtombeau où ils prétendaient'' qué\la mère de
l'Humanité Èye,//a femmë du f?fophète Adam, était enterrée^Le complexe
avait trois dômérét?àisLait| 150 mètres'dé long, 4 mèjtres de large et 1 mètre de
haut. L'un des dp^tnes était à“râJ:^te et un autre au-dessus du nombril et le
dernier aux pieds. Ceux qui'èardaienXIq tbmbe collèctèrenf beaucoup d'argent
de la part des visiteurs qui payaiq^ntlé prix dlentrée. , /
. ^ î, /

Dans la ville sacrée de Médirle des gens se prosternaient pour la tombe du


Prophète Mojiammad (^3 5 ^ Jjt J::^) et'frottaient leurs joues dans la

poussière. Ils faisaient des célébrations à la tombe et lui demandaient la


guérison de maladies en l'invoquant. De même avec les tombes des
Compagnons au cimetière d'AI-Baqî' près de la Mosquée du Prophète ( üii JJ

J-^3

Il y eut aussi au siècle le culte d'un saint aveugle vivant à Al-Kharâj au sud
ayant le nom de Tâj bin Chamsân. Ses adeptes en grand nombre demandaient
son aide même en son absence et immolaient des animaux pour lui. Les chefs
de villages le craignaient et des exploits miraculeux lui étaient attribués. Ils
prétendaient qu'il avait voyagé seul toute la distance d'AI-Kharâj jusqu'à Ad-

Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le


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Dar'iyyah, une distance de près de 500km avec personne pour le guider si ce


n'est sa cécité.

Ceci était donc l'environnement dans lequel Cheikh Mohammad bin 'Abdil-
Wahhâb est né et dans lequel il a grandi, (cet environnement) était loin de la
guidée contenue dans le Coran et dans l'exemple prophétique" .

10

Source: "The rise of jihadist extremism in the West" : La montée de l'extrémisme


djihadiste en Occident aux
éditions Salafi Publications à Birmingham. Version française par Dine Al-Haqq.

10
Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le
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Biographie succincte du noble grand savant salafi cheikh

SÂLIH BIN FAWZÂN BNI ‘ABDILLÂH AL-FAWZÂN

- QU’Allah le préserve -

Son nom, sa filiation et sa naissance :

Il est le cheikh : Sâlih bin Fawzân bni 'Abdillâh de la famille de Fawzân (Âli
Fawzân) parmi les gens de la région d'Ach-Chamâsiyyah à l'Est d'AI-Qasîm de la
tribu des Dawâsir Al-Wâdi'în.

Il est né dans sa région citée ci-dessus en 1354 H. et son père mourut en 1361
H. alors qu'il (le cheikh) était petit et donc il grandit au sein de sa famille :
sa
mère et ses frères.

// ;S^ ÉDUCATION ET SES ÉT^jpES \\

" ■■'W \\

'■ ' ■ \|>

// //

Il apprit le Noble Coran/et lés bases ^%tecture èt de I écriture avec le cheikh


Hamoud bin Strfayrhân Aty

-cfd'Allah lui fassé\miséricai:ide- l'imam de la

-■'■'I———h'- V

grande mosquée-dexita région comnre c%^\X l'haoitude de^.f^ire des gens à

//

■s.
a

cette époquë-là ’êf son professBUr At-Tallâl était umrécitateùr expert puis fut

' \ “— -■ ._ ■■■' /
juge dans la région de D.afiyy’ah à l'ouest de la régidp d'AI-Qasîm.//

Puis le noble ,4l^eikh,:;;rejoignit:^ l'école publique Hors deyson ouverture à Ach-

■'/ ■■ - i ^\\

Chamâsiyyah'.'én /i368Ny^;/puis il acheva ses études primaires à l'école

Faysaliyyah àlAbBduraydaih' en

Puis il rejéigniH'Jnstitut Sçtenlmciué d'AI-Bduraydah tôrs de son ouverture en


1373 H. et en fut dîpfômé e'd,1377 Hf^ //

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Puis il rejoignit la Faculté, de CJrarî'ah à Rlya^d-en. 1378 H. et en fut diplômé


en

1381 H.

Puis il obtint le degré de master dans le fiqh (la jurisprudence) en 1397 H. et sa


thèse fut sous le titre :

"Les points de divergence les plus importants dans les sujets de recherche
concernant l'héritage" à l'Université Islamique de l'Imam Mohammad bin
Sou'oud à Riyad, Faculté de la Charî'ah, puis elle fut imprimée sous forme de
livre avec le titre "At-tajiqîqât al-mardiyyah fîl-mabâhith al-fardiyyah" sous la
tutelle de son cheikh le très savant 'Abder-Razzâq 'Afîfî qu'Allah lui fasse
miséricorde.
11

Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le


préserve)

Puis il obtint le degré de doctorat en l'an 1399 H. dans le fiqh de la même


faculté, la faculté de la Charî'ah, et sa thèse fut sous le titre "Les jugements
des
nourritures : ce qui en est licite et ce qui en est illicite avec les preuves" et
elle
fut imprimée sous le titre "Les jugements des nourritures dans la Législation
Islamique".

Ses professeurs dans l’ordre des dates de leur décès qu’Allah leur fasse
miséricorde :

Le noble Cheikh Sâliji fut l'élève d'un nombre de savants et d'illustres


jurisconsultes et parmi les plus célèbres :

1. Le très savant Cheikh 'Abdoullâh bin Sâlih Al-Khalîfî qu'Allah lui fasse
miséricorde (décédé en 1383 l^ï'^

i'

2. Le très savant ,et e,x,pet:tv^dans la^H’eriçe Mps Fondements de la


jurisprudence Cheikh//Mohàmmaa ^''y^-Amin bifi, Mb'liammad Ach-Chinqîtî
qu'Allah lui fass^-npiîseTicordé (décérfe en"i393 H.) \\

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V .

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3. Son émiObnçe-CtfélSh 'Abdptiliâh b^H3^plï¥rn4iacf W qu'Allah

lui fasse miséricorde (décapé en'i402>rj et iJ'jlui lisâit (des irwesj'et assistait
à
ses cours dans Ia\grand0'rhdsqüée d'AI-Botrrayd]^b^duran.t la/période où il

étudiait à l'Institut Scletitîfi^Ke //


SN f/ >■

4. Le nobl4'Chei'kiNSâliji'|>in 'Abdir-Rahmân Às'^Soukqytjyy qp'Allah lui fasse

miséricorde (d'ëcédé'^en 14p4.H.) \\

5. Le no„ble4:theikh '^âlijTi,bin Ibi/âhînl/ Al-Bàhîlîyy qu'Allah lui fasse


miséricorde

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én;1410

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6 . Le très sa^‘Pt:CheikhyAbder^*ïlazzâp'''Afîfî qjù^Allah- kiPÏasse miséricorde


(décédé en 1415 H.) \ W

\\

7. Son éminence, le très savant et jurisconsulte et-éavant du hadîth 'Abdel-

'Azîz bin 'Abdillâh bin Bâz qtf'A lla Mulfas^B-rnisérrcorde (décédé en 1420 H.)

8 . Le noble cheikh et très savant Mohammad bin 'Abdillâh As-Soubayyil


qu'Allah lui fasse miséricorde (décédé en 1434)

Comme il étudia aussi chez d'autres chouioukh d'AI-Azhar, qui ont enseigné
dans les institutes et les facultés au Royaume d'Arabie Saoudite, la langue
arabe et ses sciences.

12
Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le
préserve)

Ses fonctions :

• Il travailla en tant qu'enseignant dans l'école de sa région Ach-


Chamâsiyyah avant de rejoindre l'institut

• Et après qu'il soit diplômé de la Faculté de Charî'ah il fut désigné comme


enseignant à l'Institut Scientifique à Riyad

• Puis il fut enseignant à la Faculté de la Charî'ah à Riyad

• Puis il fut enseignant dans les Flautes Etudes dans la Faculté des
Fondements de la jurisprudence

• Puis il fut directeur du Haut Institut de Justice et il y enseigna

• Puis membre du Cojmj.té/'Permanent pour.taj^echerche Scientifique et la


Fatwâ et membre de rAssem'bî&ades èrands Savë'nts^

/ ^ ■ j ■' ^

• Et il est aussi membre d'AI-Môtqâmma' AI-.Fiqhî.à la Sainte Ville de la

——^ ' / / / . ' '■ ’i J -- -

Mecque et membré-d'ê la 0(;jmmissjon de Gestion des Predîcateurs lors du Hajj


et délivre le s^fmonjiuvVj^TTifred^^^ gra^.ë--ÎTtosqtiée du prirîéfe Mout'ab bin
'Abdil-'Azîz à Ri'j^ad et,il y àt>Mfle sés cours de scïèrreo-(de la religion)

' \ \ ij—- /■■' // '

• Il répori^d aux questiôîis dans le prograrhméjd'une chaîne/intitulé "Nour

'alâ ad-darb" clepuis'14Ü2 H A //' //

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• Et il participe aux magazines scientifiques sôys la/orme d^ recherches et


d'études et d'articles et ae fatâwâ et de réfutations;-Cèrtains ont\été compilés
et imprimésj^i.^ ^quatre tbme’sri.Et il supervise"'des) thèses <d,e ^irtaster et de

doctorat.

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SeSouvrages :

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Le cheikh -qu'Allah lé\ préservexa^Aecrit de nombreux ouvrages dans de


nombreuses sciences parrnjjo^'uels pn^peut citèr à,titre d'exemple et pas de

manière exhaustive :

• Al-Moulakhas al-fiqhî

• Al-Irchâd ilâ sajiîji al-i'tiqâd

• L'explication d'AI-Wâsitiyyah

• Al-Bayân li akhtâ ba'd al-kouttâb

• Moukhtasar ajikâm al-janâiz

Et beaucoup d'autres ouvrages

Source : Dourous at-tafsîr fîl-masjidi al-harâm v.l p.ll à 16.

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Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le


préserve)

Les trois fondements : Al-Ousoul Ath-Thalâtah :

Introduction de Cheikh Al-Fowzôn

Toutes les louanges reviennent au Seigneur des Mondes et que les Eloges
d'Allah et Ses Salutations soient sur notre Prophète Mohammad ainsi que ses
adeptes et tous ses Compagnons.
Ceci étant dit :

Nous avons entre nos mains cette épître -l'épître des trois fondements- qui est
une épître importante et concise.

Cette épître traite d'un fondement d'une grande importance parmi les
fondements de l'Islam et c'est la croyance. Les savants donnaient de
l'importance à ces ouvrages concis.

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Ils les écrivaient et se fatiguaient à le faire de manière concise et les retoucher


puis les faisaient mémoriser à leurs élèves afin qu'ils restent comme des bases,
des fondements pour eux et comme une provision de laquelle ils profitent et
en font profiter autrui.

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Commencer par ces ouvrages concis est la base pour les étudiants en sciences
islamiques. L'étudiant en sciences islamiques commence à apprendre de
manière progressive petit-à-petit en commençant par les bases de la science
religieuse et ses fondements puis monte progressivement.\ A

Ces ouvrages concis sont donc la route vers les grands ouvrages ; ces grands
ouvrages ne peuvent donc être compris qu'après avoir compris les ouvrages
concis et puis être monté à partir d'eux de manière graduelle.

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C'est pour cela qu'ils ont dit au sujet du sens de la parole d'Allah (dont la
traduction rapprochée est) : « Devenez des savants, obéissant au Seigneur,
puisque vous enseignez le Livre et vous l'étudiez » {Sourate Âli 'Imrân, 79}
que les savants obéissants au Seigneur sont ceux qui commencent par les
petits sujets scientifiques avant les grands et donc ils s'éduquent eux-mêmes
ainsi que leurs élèves en commençant par les petits sujets puis les grands
sujets.
Ceci est une chose naturelle car dans toutes les affaires on commence par ses
fondements et ses bases puis vers ce qui est plus grand.

Quant à celui qui s'attaque à la science religieuse par le haut, il va se fatiguer


et n'obtiendra rien tandis que celui qui commence par les fondements puis
monte graduellement, celui-là -avec la Permission d'Allah- évoluera selon la
méthodologie correcte et la bonne orientation.

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Cours n°01 L'explication des trois fondements - de Cheikh Al-Fawzan (qu'Allah le


préserve)

Allah Le Très-Haut dit (ce dont la traduction du sens est) : « Ils tMnterrogent
sur les nouvelles lunes - Dis : « Elles servent aux gens pour compter le temps,
et aussi pour le Hajj [pèlerinage]. Et ce n'est pas un acte de bienfaisance que
de rentrer chez vous par l'arrière des maisons. Mais la bonté pieuse consiste
à craindre Allah. Entrez donc dans les maisons par leurs portes » {Sourate Al-
Baqarah, 189}.

Ceux-là ont questionné au sujet des nouvelles lunes : pourquoi est-ce que la
nouvelle lune commence petite puis grandit et grandit encore jusqu'à être
complète puis se réduit jusqu'à ce qu'elle redevienne une nouvelle lune ? Allah
les blâmés et les a orientés vers le fait de questionner au sujet de ce qui leur
est utile et de venir vers les demeures de la science par leurs portes.

Quant à questionner au sujet de la nouvelle lune et de ses états, de sa petite


taille et de sa grande taille, il n'y a aucun bénéfice à cela mais de plus le
bénéfice réside dans le fait de questionner au sujet de ce dont ils ont besoin et
c'est de connaître l'utilité des nouvelles lunes et c'est pour cette raison
qu'Allah a dit (ce dont la traduction du sens est) : « Elles servent aux gens pour
compter le temps ». Il leur a expliqué leur utilité et c'est qu'Allah en a fait un
moyen de compter le temps pour les adorations et les transactions et les délais

Allah les a donc orientés vers l'utilité des nouvelles lunes et ne leur a pas
répondu quant à leur questionnement au sujet de la réalité des nouvelles lunes
car il n'y a pas d'utilité à cela et pour qu'il les oriente vers ce au sujet duquel
il
leur convient de questionner et ce sont les portes de la science et pas l'arrière
de la science ni les sujets futiles dont ils n'ont pas besoin et s'ils en ont
besoin

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