Conversations Avec Dieu Aux Ado
Conversations Avec Dieu Aux Ado
Conversations Avec Dieu Aux Ado
Ariane Éditions
Table des matières
Préface v
Enfin, des réponses, 1 1
Le moment de vérité, 2 5
Les « changeurs », 3 14
Le dialogue commence, 4 17
Le monde tel qu'il est, 5 25
Adolescents sous pression, 6 34
Être ce qu'on choisit, 7 40
Le plus grand désir des adolescents, 8 46
Le sexe, 9 58
Dieu, 10 73
Le succès, 11 96
L'amour, 12 102
La drogue, 13 121
L'école, 14 125
Les parents, 15 134
L'avenir, 16 146
La souffrance et la mort, 17 151
Autres mystères, 18 173
Une dernière question, 19 196
En terminant 203
Préface
j'ai parfois été envahie, au cours des années, par le flot de mes
émotions, la somme de mes questions et la furieuse passion par
laquelle ces dernières étaient attisées. durant toute ma vie, ces
questions ont touché un éventail de sujets... de «qui est dieu et
où irai-je en mourant ? » à « qu'est-ce que je fais ici ? », de «
pourquoi est-ce que je déteste autant mon corps ? » à « pour-
quoi tant de honte à propos du sexe ? » en passant par « pour-
quoi la guerre ? »... d'innombrables questions ! j'ai bouillonné de
résistance devant les réponses de l'école et des gens auxquels
on me référait. certaines me faisaient vibrer et m'encoura-
geaient. mais bien d'autres m'adressaient un message du genre:
nous n'avons pas le choix, c'est le patriarcat, la vie n'a qu'une
seule raison d'être, sur laquelle nous devons nous concentrer
pour réussir (et certaines de ces réponses donnaient une défini-
tion de la « réussite »).
j'y retrouvais des messages d'intolérance et de jugement,
d'exclusion et de compétition, tous en porte-à-faux avec mes
sentiments. ils semblaient confus et trompeurs, incohérents et
hypocrites. et pourtant, ces opinions formaient la base de ce
qu'on m'enseignait. on me signalait que nous étions séparés,
que nous étions meilleurs ou pires que les autres, qu'il y avait
une telle pénurie de tout qu'il fallait nous battre pour en avoir le
plus possible, qu'il était mal de désirer autre chose que ce que
mes enseignants, ma communauté ou la société trouvaient bien.
ces messages et beaucoup d'autres, je les absorbais... non pas
sans résistance ni confusion, et je les essayais tout de même,
comme des vêtements, à certains moments. quelques-uns pen-
dant une milliseconde, avant de les écarter, d'autres pendant
des années, et je finissais aussi par les balayer. il y en a d'autres
que je retourne encore dans ma tête.
à l'époque, j'ai également choisi de ne pas revenir à la religion
que j'avais abandonnée, dès l'âge de 12 ans, parce que je per-
cevais l'hypocrisie de ses messages, sa rigidité et son exclusivi-
té.
le plus difficile, en la quittant, avait été de devoir établir une
relation entièrement nouvelle avec dieu. faute de religion, je ne
savais pas par où commencer. et même si j'étais croyante, j'ai
mis des années, après mes adieux à la religion, à me relier à
nouveau d'une façon claire et juste à mon dieu redéfini. un jour,
après une tournée d'un an et demi, alors que j'étais assise seule
dans mon jardin, un lieu où j'aime me reposer pour réfléchir, un
conflit intérieur a jailli de mon double sentiment : je me sentais à
Préface
alanis morissette
Enfin, des réponses !
Imagine que tu puisses poser n'importe quelle question à Dieu.
Ou bien...
Ou...
qu'à te faire réfléchir. Cet ouvrage n'a pas pour but de te donner
« les réponses » : ce serait la dernière chose dont tu as besoin.
Il te mettra plutôt en contact avec tes propres réponses. Du
moins, je l'espère.
Tu sais que tu vis dans une société qui essaie sans cesse d'utili-
ser l'énergie qui a créé un problème pour le résoudre -, qui fait
appel au meurtre pour empêcher les gens de tuer -, qui recourt à
la violence pour mettre un terme à la violence, qui choisit l'injus-
tice au nom de la justice, l'inégalité au nom de l'égalité, l'intolé-
Enfin des réponses !
Ici même.
Tout de suite.
Avec ce livre.
Le moment de vérité
Tu dis la vérité. C'est pour ça que tu es super.
Ils ne sont pas prêts. Les gens qui vivent et respirent ces idées,
je veux dire. Les gens qui ne jurent que par elles. Ils ne sont pas
prêts. Pour le changement, pour les réponses qui le créeraient.
Pas la plupart, en tout cas.
Pourquoi des lois aussi stupides ? Si c'est toi qui nous as créés,
qui t'a créé, toi ?
Cette question m'a été envoyée par une jeune femme nommée
Varinia.
Alors, parce que Dieu est le Créateur, cela signifie que vous êtes
tous créateurs, vous aussi. Vous avez un libre arbitre, tout
comme moi. Si je ne vous l'avais pas donné, vous ne pourriez
pas créer, mais seulement réagir. Si vous ne pouviez que suivre
mes ordres, vous ne seriez pas créateurs, mais obéissants.
Mais que dire de ces humains qui ont fait de leur libre arbi-
tre des choses qui ont profondément blessé les autres ?
Ce fut le cas de bien des gens, et il est vrai que j'aurais pu les
en empêcher. Si je ne l'ai pas fait, c'est parce que le Processus
de la Vie est l'expression du libre arbitre. Tout ce qui ne l'est pas
appartient, non pas à la vie, mais à la mort.
Conversations avec Dieu pour adolescents
Comment ?
Est-ce ainsi que tu le conçois ? Que plus une chose est incroya-
ble, plus elle est croyable ?
Voilà les paroles qui ont surgi, et voilà comment opère le pro-
cessus.
À suivre …
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