Dégel&pd Prague

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Etude comparée : Le « Dégel soviétique » et le « Printemps de

Prague »

Introduction

Le « dégel » désigne principalement la période où, le temps se réchauffant,


température augmentant, les neiges et glaces qui ont recouvert le monde fondent, jusqu’à
disparaître ; on associe toujours cette période de dégel à la saison printanière. Le printemps
fait suite à l’hiver, période froide, où la nature ne vit que peu ou prou, tout semble endormi,
voire dans un état d’hibernation.
Il semble donc que cette appellation de « Dégel soviétique » est assez forte, puisqu’elle
implique un « réveil » que les Soviets auraient vécu. Instinctivement, nous pourrions penser à
la « glasnost » et à la « perestroïka », mis en place par Gorbatchev, dont les réformes
aboutissent, en grande partie, à la fin de l’Union soviétique. Seulement, le « Dégel
soviétique » désigne la période qui suit la mort de Staline, survenue le 5 mars 1953, la période
durant laquelle Nikita Chruščov dirigea l’Union, entre 1953 et 1964. Cette période et cette
volonté réformatrice de Chruščov ne fut pas aisée, et elle pourrait sembler similaire – mais
présente énormément de différences, avec le Printemps de Prague. Le Printemps de Prague se
nomme de cette manière, principalement parce que la période que cette dénomination désigne
se déroule plus ou moins durant le printemps de l’année 1968 en Tchécoslovaquie. Ces
dénominations, en elles-mêmes, peuvent poser question : un « dégel » induit donc un
renouveau, après une période plus ou moins longue de stagnation, dans le sens où tout est
figé, sans aucun changement possible. Telle que présentée, c’est ce qui s’est effectivement
produit avec cette période ; néanmoins, « dégel » ne sous-entend pas à un retour du « gel », et,
en d’autres termes, à un retour à la situation initiale. Quant au « Printemps de Prague », outre
le fait que les évènements auxquels fait référence cette appellation se déroulent entre le 5
janvier 1968, avec l’arrivée au pouvoir d’Aleksander Dubček, et le 21 août 1968, l’avec
l’entrée des troupes du Pacte de Varsovie 1, nous pourrions questionner le choix du toponyme
« Prague », alors que ces évènements se déroulent dans toute la Tchécoslovaquie.
1
Le Pacte de Varsovie était composé de 8 signataires : l’URSS, la RPA (Albanie), la RDA, la RPB
(Bulgarie), la RPH (Hongrie), la RPP (Pologne), la RPR (Roumanie) et enfin la République
Tchécoslovaque. Nous reparlerons de ce Pacte et de son implication dans le Printemps de Prague en
infra.
Si ces deux périodes montrent ou ont été présentées comme des volontés réformatrices du
communisme de la part de ses dirigeants, il semble, à premières vues, que ces périodes
présentent davantage de différences que de ressemblances : d’une part, la zone géographique
et donc le statut de l’Etat dans lequel ces volontés s’inscrivent. De l’autre, les réelles
motivations derrière ces réformes ne sont pas totalement similaires et les évènements mêmes,
c’est-à-dire, les réformes en elles-mêmes, également. De plus, les finalités et répercutions que
ces évènements ont eu sur leurs peuples respectifs, sur l’Europe et le reste du monde sont
également différentes.
I. Des évènements en des lieux et temporalités différentes

En effet, le Dégel soviétique réfère principalement à l’URSS, tandis que le Printemps


de Prague nous situe plutôt dans la Tchécoslovaquie. Seulement, nous devons insister sur le
fait que tous deux sont en lien avec le reste du monde.
Le Dégel soviétique se déroula en premier lieu, puisqu’il désigne la période suivant la mort de
Staline, en 1953. Quelques mois plus tard, en septembre, Chruščov prend la tête de l’URSS.
Son gouvernement a notamment permis la révélation du culte de la personnalité et la
déstalinisation partielle de l'URSS, les premiers et les plus grands succès du programme
spatial soviétique, ainsi qu'une série de réformes relativement libérales dans la politique
intérieure, mais il a également contribué à l'escalade de la guerre froide dans la crise dite des
Caraïbes, et a fait réprimer durement le soulèvement hongrois. Il a été évincé du pouvoir par
son parti en 1964, lorsque Leonid Brejnev l'a remplacé comme premier secrétaire du comité
central du PCUS (et donc chef d'État de facto). Ces 11 années se situent donc dans le territoire
de l’URSS, un des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, une des deux forces
principales mondiales de l’après-guerre, qui avait un ascendant sur une grande partie de
l’Europe de l’Est, à travers de nombreux pactes notamment. Mais donc, cette période
s’instaure à la suite de la fin du règne de Staline, qui menait fermement l’URSS ; nous
connaissons également Chruščov pour ses mémoires, dans lesquels il délivre toutes ses
connaissances autour du règne de petit père des peuples ; nous pensons notamment à cette
anecdote d’une plaisanterie que Staline raconta aux autres membres du Parti, une histoire de
fusil et d’oiseaux immobiles, reprise par Milan Kundera dans son dernier roman La Fête de
l’insignifiance2. Ce « dégel » survient également dans un contexte d’escalade à l’armement,
entre les deux géants mondiaux, qu’étaient donc l’URSS et les USA.
De son côté, le Printemps de Prague se déroule donc durant les 6 premiers mois de l’année
1968, alors que la période du Dégel soviétique est déjà passée, que Chruščov a été remplacé
par Brežněv, dont la politique de réhabilitation stalinienne différait grandement à celle mise
en place par son prédécesseur. La Tchécoslovaquie, faisant partie des Etats soviétiques les
plus à l’Ouest (Avec la RDA, la Yougoslavie de Tito étant à part), était grandement surveillée
par Moscou. Zápotocký arrive au pouvoir en Tchécoslovaquie presque simultanément à
Chruščov, et, même s’il faisait partie de l’élite communiste, critiqua la politique de
collectivisation forcée et, sous son gouvernement, le prix de près de 23 000 produits

2
baissèrent. Seulement, deux ans plus tard marque le retour de la collectivisation ; la mort de
Zápotocký et l’arrivé au poste de président de la Tchécoslovaquie de Novotný renforce le
retour à une politique proche du Stalinisme, avec notamment le retour à la centralisation.
Entre les années 1950 et les années 1960, les Tchécoslovaquie suivait plutôt une politique de
la « consommation », à l’instar de l’Europe occidentale. Nous pouvons ajouter que cette
période a permis le développement du travail féminin en Tchécoslovaquie, dans la mesure où
le revenu du foyer dépendait du nombre d’actifs dans celle-ci. Les années 1950 sont
également marquées par l’arrivée du Rock and roll en Tchécoslovaquie, et en 1967, ce sont
près de 300 000 Tchécoslovaques qui peuvent se rendre en Occident. La période qui précède
le Printemps de Prague est donc déjà tournée vers l’Occident, et vers une politique de plus en
plus libérale. En cela, les situations initiales entre le Dégel soviétique et le Printemps de
Prague sont bien différentes, et nous expliquons cela par la position de la Tchécoslovaquie
comme le pays soviétique le plus en occident, tandis que l’URSS en était le plus à l’Orient ;
tout ceci, renforcé par le fait que le premier chronologiquement permet, en grande partie, la
réalisation du second.
Nous pourrions penser que les volontés derrière le Printemps de Prague reposaient sur celles,
ou du moins se plaçaient dans la continuité de la politique mise en place par Chruščov ; nous
allons donc montrer les ressemblances et dissemblances.

II. Des volontés réformatrices divergentes

Chruščov, une volonté réformatrice venant d’en haut, sans faire l’unanimité. À la mort
de Staline, le 5 mars 1953, il organise la chute du chef de la sécurité, Lavrentiy Beria, et
devient peu après premier secrétaire du parti. À ce titre, il consolide lentement son pouvoir au
détriment du président du Conseil des ministres, Malenkov, jusqu'à ce qu'il parvienne à
l'évincer en 1955 et à le remplacer par son allié Nikolaï Boulganine. Trois ans plus tard, lors
du 20e congrès du parti communiste de l'URSS, il prononce un discours sur le culte de la
personnalité et ses conséquences, dans lequel il critique les crimes de Staline. Ce discours est
si révolutionnaire qu'il n'est pas publié à l'époque. Il ordonne également la libération de
millions de prisonniers du goulag, et, pour cette raison, il fut considéré comme un traitre pour
d’autres membres du parti. En outre, et afin d’atténuer au moins la crise du logement, il
ordonne la construction de maisons préfabriquées d'austérité, connues sous le nom de
« Khrouchtchevki » (Хрущёвка), et encourage l'amélioration de l'approvisionnement en
nourriture de la population. Il commence, avec d'autres, à assouplir soigneusement le régime
militaro-policier qui, sous Staline, était sévère, ce qui permettra un peu plus tard un
assouplissement similaire dans les satellites soviétiques de l'époque. Toutefois, il n'hésite pas
à réprimer violemment le soulèvement hongrois de 1956, qu'il considère comme un
dangereux précédent contre-révolutionnaire et une menace pour les membres du Pacte de
Varsovie dans le contexte de la guerre froide. En 1957, il évite la première tentative de coup
d'État contre lui et fait expulser les conspirateurs autour de Molotov, Malenkov et
Kaganovitch, des plus hautes fonctions du parti.
En politique étrangère, Chruščov instaure et poursuit une politique de "coexistence" entre le
capitalisme et le communisme et entre en conflit avec la Chine maoïste. Malgré sa
contribution indéniable à la modération du régime totalitaire de l'Union soviétique, il est resté
fidèle aux schémas de l'idéologie marxiste-léniniste tout au long de sa vie. Il croyait
fermement à la victoire finale du communisme et aux "commodités socialistes", ce qui l'a
amené à faire des déclarations publiques dans ce sens ainsi qu’à soutenir les insurgés de
gauche dans le monde entier. Pendant son mandat, la crise dite des Caraïbes a éclaté en 1962 à
la suite du déploiement de missiles soviétiques de moyenne portée à Cuba, que Khrouchtchev
a utilisé comme réponse au déploiement de missiles américains en Turquie et en Italie, des
États membres de l'OTAN. La tentative d'augmenter la production agricole, c’est-à-dire le
labourage des terres incultes et des steppes en friche fut, par ailleurs, un échec.
En octobre 1964, il est écarté du pouvoir par des membres éminents de la nomenklatura
soviétique qui se sentent menacés par les réformes administratives et les transferts de
personnel constants sous son règne. Après sa chute, il est accusé de "volontarisme", de
"subjectivisme" et de "solutions hâtives". Sous le nouveau Premier secrétaire Leonid Brešněv,
toutes les tentatives de réforme s'enlisent jusqu'au milieu des années 1980. Nous ajouterons
juste que Chruščov s'est rendu quatre fois en Tchécoslovaquie, en 1954, 1957, 1961 et en
1964. Ses relations avec ce pays étaient plutôt bonnes.
D’ailleurs, la mort de Staline et celle de Gottwald en Tchécoslovaquie, l’arrivée de
Chruščov en URSS ne change rien en Tchécoslovaquie. Mais, Le 5 janvier 1968, Dubček est
élu secrétaire du Parti communiste de Tchécoslovaquie. Plus tard, le 22 mars 1968, Antonín
Novotný démissionne de son poste de président de l'État et, le 30 mars, est remplacé par
Ludvík Svoboda. Le vendredi 5 avril, le Comité central du Parti communiste tchécoslovaque
(PCT) approuve le « Programme d'action libéral du PCT », qui prévoit une plus grande liberté
de la presse et une plus grande orientation de l'économie vers les biens de consommation,
libéralisant ainsi partiellement l'économie. Toutefois, le "rôle dirigeant du parti communiste"
devait être maintenu. C’est ce que nous avons nommé, a posteriori, le communisme « à visage
humain ». Bien que le Programme d'action stipule qu'il doit être mis en œuvre sous la
direction du parti communiste, l'opinion publique presse le parti de procéder rapidement à des
réformes. Les citoyens radicaux se font beaucoup plus entendre : des polémiques
antisoviétiques sont publiées dans la presse, les sociaux-démocrates tentent de former un parti
distinct et de nouveaux clubs politiques sont fondés. Les membres conservateurs du parti
réclament des mesures répressives, mais Dubček fait preuve de retenue et réaffirme le rôle
prépondérant du Parti communiste de Tchécoslovaquie. Lors d'une réunion du Parti
communiste de Tchécoslovaquie en avril, Dubček annonce un "programme d'action"
politique. Mais l'une des réalisations réformistes les plus importantes du Printemps de Prague
est l'assouplissement de la censure en février 1968 et son abolition complète le 4 mars
(officiellement confirmée par la loi n° 84 du 26 juin 1968, première abolition de la censure
dans l'histoire de la République tchèque). Le 27 juin 1968, un manifeste rédigé à l'initiative de
plusieurs membres du personnel de l'Académie tchécoslovaque des sciences (CSAS) par
l'écrivain et journaliste Ludvík Vaculík (membre du Parti communiste de Tchécoslovaquie)
est publié, sous le titre Deux mille mots (Dva tisíce slov). Vaculík y critique les éléments
conservateurs au sein du Parti communiste de Tchécoslovaquie, freinant les réformes et
suggère également que les citoyens eux-mêmes tentent activement de faire passer le
programme de réformes. Face à cela, les élites et dirigeants du pays s’opposent à ce
programme.
Si nous avons, brièvement, énoncé les différents éléments majeurs de ces réformes initiées en
Tchécoslovaquie et en URSS, il nous semble que les volontés n’étaient pas similaires, ce qui
fut mis en place non plus. De plus, il semble que cette amorce de réforme en URSS est restée
liée au pouvoir, dans le sens où c’étaient des volonté et actions mises en place par ceux à la
tête du Parti, ceux qui dirigeaient l’URSS ; au contraire, en Tchécoslovaquie, ces volontés de
réformes et de changement furent aussi celles du peuple tchécoslovaque.

III. Conséquences et réactions

L'occupation de la Tchécoslovaquie a essentiellement mis fin au processus que l'on a


appelé le Printemps de Prague. Il s'ensuivit une période au cours de laquelle les hommes
politiques accédèrent progressivement au pouvoir, puis établirent ce que l'on appelle la
normalisation, ou l'occupation soviétique du pays, qui dura jusqu'à la fin de l'année 1989.
Cette occupation a étouffé toute tentative de changement du système politique de la
république pendant 21 longues années et après l'occupation, entre autres, le dicton suivant a
circulé parmi la population : « L'amitié avec l'Union soviétique est un non-sens, tout comme il
ne peut y avoir d'amitié entre un esclave et un propriétaire d'esclaves ». L’entrée des troupes
du Pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie dans la nuit du 20 au 21 août 1968 eut un grand
retentissement dans le monde entier. Près de 750 000 soldats et environ 6 000 chars entrèrent
dans ce pays, y trouvant une résistance spontanée et pacifique de la part des
Tchécoslovaques ; pendant plusieurs jours, ils manifestèrent, firent grève, et mirent en place
des radios pirates afin de lutter contre l’envahisseur. Les troupes étaient donc composées des
autres membres du Pacte de Varsovie – dont faisait partie la Tchécoslovaquie ; ce pacte était
donc un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle ayant été signé le 14 mai 1955
par l'Albanie, la Bulgarie, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la RDA, la Pologne, la Roumanie
et l'URSS à Varsovie. Officiellement, il s'agissait d'une réaction à la création de l'Union de
l'Europe occidentale et à l'Accord de Paris permettant à l'Allemagne de l'Ouest d'adhérer à
l'OTAN. Le traité avait été conclu pour une durée de 20 ans, avec une prolongation
automatique de 10 ans pour les États qui ne l'ont pas dénoncé un an avant la date d'expiration.
L'Albanie a cessé de participer au Pacte de Varsovie en 1962 et l'a dénoncé le 13 septembre
1968 en réaction à l’invasion de la Tchécoslovaquie par les armées des cinq pays membres.
La Roumanie n'avait pas non plus participé à l'invasion.
Si les années Chruščov ont très vraisemblablement permis la tentative de « socialisme à
visage humain » de la part de la Tchécoslovaquie, en outre de la mort de Josef Staline, ce
socialisme n’a plus perduré plus de 6 mois, dû notamment par le fait que Chruščov n’était
effectivement plus le leader de l’URSS, mais que c’était Brežněv qui, même s’il s’était
montré favorable à la politique de Chruščov jusqu’à son éviction, et notamment sur les
dénonciations de la politique menée par Staline, a rétabli une politique proche de celle mise
en place par Staline. Quelques années plus tard, en URSS avec l’arrivée à la tête du Parti,
après la période de succincts succession après le mort de Brežněv, de Gorbačov, s’amorce de
grandes réformes libérales dans le pays, menant, en grande partie, à la fin de l’URSS ;
Gorbačov et son gouvernement s’étaient inspirés et appuyés sur les réformes menées par
Dubček en Tchécoslovaquie durant le Printemps de Prague.
Conclusion

Le Printemps de Prague s’est déroulée quatre années après la période que nous
connaissons sous les termes de « Dégel soviétique », ou comme une tentative de coexistence,
face à la montée de l’armement, et le risque de guerre nucléaire, dans un contexte de guerre
froide. Si la première période a grandement permis la mise en place de la seconde, et que
toutes deux montrent une certaine volonté de libéralisation de la vie de l’Etat et de son peuple,
de grandes différences subsistent. D’une part, le contexte est différent : les périodes et les
situations géographiques, ainsi que la place dans les rapports de force mondiaux ne sont pas
les mêmes. Chruščov introduit ces réformes afin de pallier aux mauvais côtés de la politique
de Staline, mais tente également de calmer les tensions avec les USA, tout en poursuivant une
politique de partielle libéralisation économique. C’est là que réside grandement les
différences : les réformes de Chruščov étaient principalement économiques, tandis que celle
de Dubček-Svoboda étaient également culturelles.
Il nous semble également que les répercutions du Printemps de Prague sur le monde sont plus
grandes, et s’inscrit également dans une dynamique de jeunesse à échelle mondiale ; comme
nous le dit Jacques Rupnik dans son article portant sur les lectures possibles du Printemps de
Prague, cette dynamique est celle également portée par les étudiant ⸱e ⸱s français ⸱es en mai,
ceux en Pologne en mars et d’autres jeunes à Berlin la même année.
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