Copie de Mhalla-Meriem-PFE-1
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Université de Sousse
RAPPORT DE STAGE
Introduction générale............................................................................................1
Conclusion Générale...........................................................................................34
Bibliographie........................................................................................................35
Les annexes...........................................................................................................1
Liste des abréviations
MD : Millions Dinars
Table (3) : Chiffre clé de la dette extérieure fin décembre 2014 ; page 15
Table (6) : Répartition des crédits octroyés par le secteur bancaire ; page 24
Dans le cadre de mon projet de fin d’étude la faculté sciences économique et de gestion de
Sousse ‘’FSEGS’’ m’a permis d’effectuer un stage de 3mois, du 01/03/2015 au 31/05/2015.
Ainsi, j’ai eu l’opportunité de réaliser le stage au sein de la Banque Internationale Arabe
Tunisie BIAT au point de vente du Sousse Corniche.
Ce stage m’a permis d’une part de découvrir le monde professionnel et d’autre part la
découverte de l’univers bancaire.
Cette expérience m’a aidé à m’adapter et à m’intégrer au sein d’une équipe qui m’a donner
l’opportunité de mieux comprendre la notion de responsabilité, de l’hiérarchie et du respect de
cette dernière .
Ainsi, m’a permis d’une part de me rendre compte de l’organisation et de la charge de travail
d’un service commercial de la BIAT, de m’enrichir d’une action sur terrain et d’évoluer au
coté des personnes compétentes.
En outre, le planning de la formation tracé par l’agence m’a permis à la fin du stage
d’élaborer ce rapport qui établit une synthèse des taches effectuées durant mon stage au sein
de l’agence Sousse Corniche.
Pour cela, je vais tout d'abord donner dans le premier chapitre en première partie une
présentation générale de la Banque Internationale Arabe de Tunisie en relatant son histoire et
exposant son organisation. Puis en deuxième partie, je vais essayer d'expliquer le
fonctionnement de cette agence BIAT/Sousse Corniche. Dans le deuxième chapitre nous
présentons une partie théorique tel que la dette extérieure et la croissance économique en
Tunisie et enfin le troisième chapitre exposera d’une part la partie pratique qui présente les
taches effectués pendant la période de stage au sein de l’agence et d’autre part l’impact des
crédits plus précisément de consommation sur la croissance économique en Tunisie.
Chapitre 1 :
Présentation générale de la
BIAT
Introduction :
Selon l’article 2 de la loi 67-51 du 07/12/1967, on peut définir la banque comme suit :
<< Sont considérées comme banques et sont soumises de ce fait à un agrément conformément
aux termes de la présente loi, toute entreprise qui se livre à titre d’activité habituelle aux
opérations suivante :
Ainsi, les banques, non seulement exercent le << commerce d’argent >>, mais sont
également les organismes qui produisent de la monnaie. De plus, elles jouent un rôle
économique très important ou elles contribuent à orienter l’argent de ceux qui ont
momentanément trop vers ceux qui ont besoin et présentent des garanties suffisantes, et elles
ont un grand rôle dans la sélection des projets en fonction de leur perspectives économiques.
1. Historique :
La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) est une société anonyme au capital
de 170 millions de dinars, créée en MARS 1976, suite à la fusion des succursales locales de la
société Marseillaise de crédit et de la British Bank of middle East qui était à l’époque
installées en Tunisie ou elle aura marqué l’achèvement de l’opération de « tunisification » de
l’appareil bancaire engagée au lendemain de l’indépendance.
A partir de 2007, le groupe Mabrouk acquiert progressivement toutes les parts cédées
par divers actionnaires. Allié à l’homme d’affaire Aziz Miled, il écarte le Président Directeur
Générale Chakib Nouira et le Directeur General Mr. Salaheddine LADJIMI et prend le
contrôle de 35 à 40% du capital de la banque en janvier 2009.
2. Fiche Signalétique :
Table (1)
Le total bilan de la BIAT est passé de 7882,4 D fin de décembre 2012 à 8743,4 D en 2013,
soit une progression de 10,92%. Dans même intervalle de temps, les dépôts de la clientèle ont
progressé de 11,98% passant de 6339,7 MD à 7099,6 MD.
Au niveau des résultats exploitation, le PNB (Produit Net Brut) de la BIAT s’est situé à
440,5 MD en progression de 15,37 %. Le résultat Brut d’exploitation (RBE) de la banque a
pour sa part enregistré un accroissement de 20,04% passant de 127888 MD au 31/12/2012 à
153515MD au 31/12/2013.
Figure (1)
PNB 31/12/2013
475
425
375
325
275
225
175
125
75
25
AMEN ATB ATTIJ BH BIAT BNA BT BTE STB UBCI UIB
BANK
chiffre en MDT 256.8 171.7 251.2 207.2 441.8 327.3 181.4 28 243.7 141.3 183.7
Le produit net bancaire (PNB) des 11 banques cotées à la bourse de Tunis a continué
son essor en enregistrant une évolution de 282,6 MDT ou 13,1%, fin décembre 2013, contre
208,3 MDT ou 10,7% fin décembre 2012.
Avec une forte hausse de 27,4% de son PNB, Amen Bank a enregistré la plus forte
progression en 2013 pour atteindre un PNB de 256,8 millions de dinars.
Quant à la BIAT, elle a encore une fois chapoté le tableau des plus forts PNB de la place pour
s’établir à 441,8 millions de dinars, soit en accroissement de 15,7%.
Cette hausse est principalement due à l'augmentation des produits d'exploitation bancaire
de 16,4% à 593,9 MDT. La banque consolide ainsi sa position à la tête des banques privées en
Tunisie.
5. L’importance de la BIAT sur l’échelle nationale et internationale :
Aussi, la BIAT a également reçue au titre de l’année 2011 le prix de la banque Tunisienne
attribué par la revue économique et financière.
En effet, la réussite de la BIAT est due en majeure partie à son réseau bancaire qui est
de 148 point de vente de deux bureaux de représentations à PARIS et en LIBYE et un nombre
des employés qui dépasse 2500 en 2011.
II. AGENCE BIAT/SOUSSE CORNICHE 28
2. Coordonnées de l’agence :
3. Structure de l’agence :
Figure (2)
Responsabl
e de vente
Chargé Attaché
clientèle commerciale
b) Le chargé de clientèle :
Le chargé de clientèle admet un rôle essentiel qui consiste à développer la vente des produits
et des services bancaires.
Il est caractérisé par son pouvoir de négociation et sa capacité à argumenter pour présenter
d’une manière claire les produits de sa banque aussi bien pour les particuliers que pour les
professionnels.
Il conseille et fidélise le segment de clientèle cible dans le but de rentabiliser son portefeuille
et par la suite atteindre les objectifs de l’agence.
c) L’attaché commercial :
d) Le Commercial de guichet :
Le caissier :
Le responsable du service étranger est spécialisé dans les opérations d’échange internationaux
et de commerce extérieur
4. L’activité réalisée :
Au cours de ce stage, j’ai eu l’opportunité de découvrir les différents services pour
une durée de trois mois et j’ai bien assimilé les différents taches et fonctions liées aux
opérations de guichets (retrait, versement, remise cheque, etc.) et leurs traitements via le
nouveaux système T24. Aussi, j’ai bien découvert le service monétique et les différents cartes
bancaires. De même, j’ai bien assimilé les taches de l’attaché commercial. Ainsi, j’ai
découvert les différents types de crédits.
Conclusion :
La dette extérieure et la
croissance économique
Introduction :
L’endettement est un phénomène universel que l’on retrouve dans tous les pays. Or elle est
considérée comme une ressource temporaire mais aussi complexe. En effet, cette variable est
étroitement liée au déficit budgétaire.
Pour remplir ses missions, l’Etat effectue des dépenses, perçoit des impôts, emprunte,
accumule et gère une dette plus ou moins considérable.
I : LA DETTE EXTERIEURE :
1) Définition
La dette signifiant <<devoir, ce que l’on doit à quelqu’un>> échange asynchrone (qui
n’est pas au même temps) entre deux entités (personne, groupe, entreprise, Etat).
La dette extérieure : en économie, désigne l'ensemble des dettes qui sont dues par un
pays, État, entreprises et particuliers compris, à des prêteurs étrangers.
En finance, c’est la somme des engagements financiers encore dus par un Etat, par les
collectivités publiques et par les organismes directement rattachés à l'Etat.
Table(3)
Figure (3)
Dette Multilatérale
Dette Bilatérale
29%
MFI
49%
22%
Dette Multilatérale : Ensemble des dettes contractées par un État auprès d’un groupe d’États
ou d’une Institution financière internationale principalement le FMI, la Banque Mondiale ou
les banques régionales de développement
Dette Bilatérale : Ensemble des dettes contractées par un État auprès d’un autre État.
a. Dette et développement
Une charge financière qui s’alourdit :
D’après les données publiées dans les rapports de la Banque Centrale de Tunisie, la dette
publique tunisienne (dette de l’Etat) est estimée pour 2014 à 41. 754 millions de dinars. Ce
qui représente 49,1% du PIB.
La dette de l’Etat représente 40,5% de l’endettement total du pays ; 23,8% de l’endettement
intérieur et 78,6% de l’endettement extérieur. Cette situation reflète bien le poids de l’Etat
dans l’économie tunisienne. En outre, une part importante de l’encours de la dette est le fait
de l’Administration publique (67,5%) et des entreprises publiques (24,4%), tandis que la part
qui revient aux entreprises privées se limite à 8,1%. L’Etat est donc le principal promoteur de
la dette extérieure.
Figure (4)
Selon ce tableau, la dette publique a augmenté de 39,3% entre 2002 et 2010. Alor qu’elle a
augmenté de 61,4% post révolution. Sans qu’aucun grand projet d’envergure nationale n’ait
été entamé et aucune des promesses de la première élection libre de la Tunisie n’ait été
réalisée.
Tous les experts le confirment, la Tunisie s’endette pour consommer, pour combler les trous
de la mauvaise gestion des dépenses du pays et remplacer les ressources qui manquent d’une
année à une autre.
Dette extérieure En %
2008 14 559,9 60,90%
2009 14 715,70 58,40%
2010 15 550,50 60,60%
2011 16 701,40 58%
2012 19 713,80 62,70%
2013 19 978,20 60,20%
2014 26 634 63,80%
Depuis 2010, la dette extérieure ne cesse de s’alourdir. Selon les données publiées par le
Ministère des finances et relatives à l’année 2013, elle aurait gonflé de +36,4% depuis la
révolte de 2011.
En trois ans (2011-2013), elle est passée de 40% de notre production nationale annuelle à
46,2% et serait, selon les prévisions du FMI (Fonds Monétaire Internationale) proche de 50%
du PIB en 2015.
L’origine de la dette :
Figure (5)
Origine de la dette en 2013
Monde Arabe
BM/FMI/Opec/FIDA
Banques islamiques
26.40% Marché
9.20% Japon
Europe
12.70% BAD
22.20% TURQUIE
14.60%
La Tunisie semble s'orienter vers le monde arabe. Ainsi, 4465 millions de dinars proviennent
d'accord bilatéraux ou d'institutions arabes, auxquels s'ajoutent 2464 des différentes banques
islamiques et 640 de la Turquie.
Ensuite arrivent les 3755 des institutions mondiales (FMI, BM, OPEC, FIDA), et 2138 levés
sur les marchés (dont 900 sur le marché japonais). Le Japon est par ailleurs très sollicité
(accords bilatéraux ou via la JICA), pour 1549 millions de dinars. Les pays et les institutions
européens et africains ferment la marche et semblent avoir un rôle relativement secondaire,
même si les montants avoisinent le milliard de dinars de part et d'autre.
Table (5)
Emprunt
Emprunt Extérieur
Financement des projets de l’Etat 439 438 99,8%
Programme d’appui budgétaire (bilatéral) 170 499,4 293,8%
Programmes d’appui budgétaire (multilatéral) 3250 2150,8 66,2%
Marché financier International 1483 1501,8 101,3%
Prêts rétrocédées 100 125 125,0%
Figure (6)
4716
4449,9
1074,9
1. Définition :
La croissance économique peut se définir comme « un accroissement durable de sa
dimension, accompagné des changements de structure et conduisant à l’amélioration du
niveau de vie ». Elle désigne aussi la variation positive de la production de biens et
de services dans une économie sur une période donnée, et mesure l’augmentation de la
richesse produite pendant une période donnée généralement une période longue.
En effet pour rendre compte du changement de dimension d’une économie, les économistes
ont très souvent recours à des agrégats permettant de mesurer l’évolution de l’ensemble des
productions tels que le PIB (Produit Intérieur Brut) ou le PNB (Produit National Brut).
En pratique, l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la croissance économique est le PIB
qu’il est mesuré « en volume » ou « à prix constants ».
En effet, c’est un indicateur économique mesurant les richesses créées dans un pays sur une
période donnée. En outre, il correspond à la somme des valeurs ajoutées dégagées par les
entreprises financières et non financières, les collectivités publiques, les ménages, soit la
totalité de la production de biens et services réalisée sur la période considérée dans un pays
donné.
Le taux de croissance se définit alors comme la variation relative du PIB en volume d’une
année sur l’autre afin de rendre compte d’une modification de la structure d’une économie.
Cette dernière se constate notamment par l’évolution des prix, de la production et des revenus
sur une période donnée.
La croissance du PIB a connu une contraction de -1,87% durant la première année suivant la
révolution 2011 et a été de 3% en 2013, le Gouvernement vient de réviser le taux de 2014 qui
ne serait que de 2,8% contre 3,5% prévus précédemment suite au ralentissement de l’activité
industrielle. Ce serait la 4ème année consécutive de croissance faible, une première dans
l’histoire économique tunisienne qui n’a jamais connu une période aussi longue de croissance
faible. Le ralentissement de la croissance du PIB aggrave le chômage et ralentit les recettes de
l’Etat alors que les dépenses publiques continuent leur croissance.
2. La situation de la Tunisie :
D’après les dernières données communiquées par le nouveau Gouvernement et par la BCT
montrent la gravité de la situation économique et financière en Tunisie.
D’ailleurs les concours du système bancaire à l’économie ont ralenti (0,8% de croissance sur
les deux premiers mois de 2014), ce qui illustre la faiblesse de l’investissement.
Le montant global de l’endettement des ménages tunisiens s’est établi à plus de 16 milliards
de dinars en 2013, contre 7,3 milliards de dinars en 2008 et 3 milliards seulement en 2003,
selon des sources proches de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
Table (6)
D’après plusieurs études empiriques, environ 62% des ménages, soit un effectif de 900.000 et
20% de la population active sont aujourd’hui endettés. L’endettement des ménages dans notre
pays qui a augmenté, en moyenne annuelle glissante, tout au long de la dernière décennie de
18 points de base fait qu’il a atteint une quote-part de 21,3% du PIB au dernier trimestre 2013,
plaçant la Tunisie parmi les pays où il est considéré comme élevé eu égard au pallier de la
création de la valeur ajoutée économique.
Par rapport au revenu national disponible brut (RNDB) et le total des concours à l’économie,
l’endettement des particuliers représente, respectivement, 22,6% et 27,7% fin 2013.
Conclusion :
Les résultats obtenus suggèrent que la dette extérieure accumulée par la Tunisie entre 2010 et
2014 a diminué sa croissance nous avons présenté l’effet négatif de la mauvaise gestion de la
dette extérieure sur l’efficience productive de l’économie.
Premièrement, un effet direct dû à une mauvaise allocation de l’endettement extérieur tant que
la dette est en grande partie utilisé pour consommer et non pour investir ce qui amène à un
ralentissement de la croissance économique.
Il faut cependant cibler des projets viables, capables de créer de la richesse, surtout dans le cas
d’un pays comme la Tunisie qui manque de ressources. S’endetter pour investir serait une
chose, s’endetter pour consommer en serait une autre ! Dans le premier cas, on aide à stimuler
l’économie, alors que dans le second, on dilapide une richesse qu’on n’a pas produite, mais
qu’on doit rembourser, un jour, au prix fort.
Chapitre 3 :
Il est évident que cette période de stage m'a permis d'accroître mes connaissances en matière
d’activité bancaire et en matière d'acquérir de nouvelles techniques, par l'étude des opérations
et l'utilisation des techniques, présentées au sein de l'agence Sousse/Corniche. De même j'ai
eu l'occasion de rédiger mon premier rapport de stage, une expérience qui m'a permis de
mieux connaître les enjeux du monde de l'emploi. Une ambiance professionnelle et
décontractée a caractérisé le déroulement de cette période de stage qui par une participation
forte et générale aux opérations, m'a facilement favorisé la cohésion avec le personnel de la
banque. Ce stage m'a également permis de rencontrer des gens de différentes disciplines, et de
nouer des contacts avec des personnes de mon domaine, et surtout de faire la différence entre
les études théoriques et les réalités du terrain qui est le monde de l'emploi, tout en étant à jour
avec l'information.
Ouverture de compte : L'un des principaux services de la banque est la création d'un compte
bancaire. Or, le premier contact du client avec la banque est l’ouverture de compte
L’identité d’une personne physique est déterminée par une pièce d’identité officielle en cours
de validité, telle que la carte d’identité nationale «CIN» qui a devenue obligatoire aujourd’hui
dans les affaires bancaires, ou d’un passeport pour les étrangers.
MESSAGIS : Service de banque par SMS qui permet de recevoir toutes les informations
utiles sur votre compte chèque (solde, dernières opérations..) dés qu’un mouvement est
observé.
Banque à distance ‘’BIATNET’’ : service de banque sur internet qui permet à tout client
BIAT d’accéder à son compte et même d’initier certaines opérations.
Demande de crédit :
Les informations qu’il faut recueillir avant d’accorder un crédit : Avant d’accorder un crédit
au client l'attaché commercial doit recueillir les éléments lui permettant d’apprécier sa
capacité à rembourser ses dettes (solvabilité).
Le prêteur ou l’intermédiaire de crédit va donc poser au client diverses questions lui
permettant d’apprécier sa situation financière
Par conséquent, c’est sur la base de tous les renseignements qu’il a récoltés que le prêteur
décide d’accorder ou non un crédit.
Durant mon stage au sein de la banque j'ai pu effectuer plusieurs tâches dans le poste que j'ai
occupé.
Mon stage au sein de la banque BIAT CORNICHE a été très bénéfique et instructif. Au cours
de ces 3mois, j'ai ainsi pu observer et participer, au fonctionnement quotidien d'une agence
bancaire. Au-delà, de l'activité de chacun des services, j'ai pu constater les relations humaines
entres les différents employés de la banque, indépendamment de l'activité exercée par chacun
d'eux ; ainsi j'ai pu ressentir l'importance des relations humaines au sein de l'entreprise
et même celles nouées avec les clients par ce qu'une bonne relation induit une bonne
réputation à l'organisme et aux employés de ce dernier. En effet, l'atmosphère au sein de la
banque était très chaleureuse. A titre d'exemple, j'ai constaté qu'un air familial régnait au sein
de la banque, il y avait une absence des rapports de force entre dirigeant est subordonnés, et
une présence de l'entraide entre les différents employés. D'un autre côté je me suis rendu
compte de l'importance qu'on donnait au client en essayant de le satisfaire en mettant en
œuvre tout ce qui était possible, ce qui le fidélise de plus en plus. A travers de cette
convivialité, j'ai pu comprendre que l'activité d'une entreprise devient plus performante et plus
rentable dans une atmosphère chaleureuse et bienveillante.
III.L’IMPACT DES CREDITS DE CONSOMMATION SUR LA
CROISSANCE ECONOMIQUE :
Le crédit de consommation : accordé par des établissements bancaires à des particuliers, est
octroyé aux ménages afin de leur permettre de financer des achats de biens et services. Il
s'agira notamment de dépenses lourdes servant généralement à l'aménagement du logement,
ou encore l'achat d'une voiture… bref, des objets de la vie quotidienne le plus souvent.
Figure (8)
53178 57023
48895
43141
36352
Table (7)
Figue (9)
5500
4500
3500
2500
1500
500
31/12/2013 7234.8 6612.3 6020.5 5484.5 4069.3 3401.1 3146.8 3057.3 2128.6
(en MDT)
La BIAT se place au troisième rang en matière de crédits nets à la clientèle, elle a réalisé au
31/12/2013 un encours global de 6020.5MD, soit une évolution de 4.8 %.
En outre, la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) est l’une des plus importantes
institutions financières en Afrique du nord et la première banque privée en Tunisie.
S’appuyant sur une gamme complète des produits comme les crédits qui amène à la banque
un revenu financier profitable ainsi qu’une image de marque importante dans le marché.
Or, durant mon stage dans le service commercial où j’ai assisté, j’ai constaté que la plupart
des crédits demandés par les clients sont destinés à la consommation qu’à l’investissement.
En effet, les Tunisiens n’hésitent plus à s’endetter pour satisfaire leurs besoins et leurs envies.
Encouragés par une offre pléthorique de la part de la banque et la vente à tempérament, les
tunisiens ne résistent plus aux tentations les plus démesurées. Nos concitoyens, recourent aux
crédits pour constituer leur patrimoine et même pour couvrir leurs dépenses courantes. De
l’appartement à la voiture, en passant par les équipements électroménagers et même le
financement des études des enfants et les voyages à l’étranger, tout peut être acheté à crédit.
Ce que peut par conséquent, avoir un effet néfaste sur la croissance économique puisque les
deux autres moteurs: l'investissement et les exportations, sont presque bloqués. Donc, Le
manque de dynamisme de l’investissement a continué de freiner l’activité économique.
Conclusion :
L’endettement des pays est une chose courante et normale que tous les pays du monde
pratiquent. L’essentiel est qu’un pays doive tenir ses engagements et qu’il doit créer de la
richesse avec ces emprunts. D’ailleurs, l’endettement, peut être une bonne chose lorsque
l’argent reçu servira à la création des richesses. Hélas, Ce n’est pas le cas de la Tunisie. La
Tunisie aujourd'hui, s’endette pour consommer, pour réapprovisionner son stock en devise.
Si le peuple tunisien veut qu’on n’ait plus recours au marché international, il faut qu’il
augmente sa productivité et diminue sa consommation : pour limiter la pression de la dette il
faut augmenter la croissance avec l’investissement.
Conclusion générale :
D’autre part, je pense que cette expérience m’a offert une bonne préparation à ma future
insertion professionnelle car elle fut pour moi une expérience enrichissante et complète qui
conforte mon désir d’exercer mon futur métier à la banque.
La relation entre le secteur bancaire et l’économie de la Tunisie qui joue un rôle très
important dans son développement.
Etant bien encadrée, motivée et encouragée grâce à la confiance dont j’ai bénéficié auprès de
toute l’équipe de l’agence Sousse Corniche il m’a permis de constater ce qui suit
Pour conclure ce travail je tiens à vous dire que le stage est une période très importante dans
la carrière du stagiaire puisqu’il donne l’occasion de s’intégrer dans le domaine professionnel
en effet d’acquérir des connaissance dans ce domaine et d’avoir l’esprit d’équipe, la
ponctualité, l’organisation ainsi que m’a permet d’appliquer mes compétences dans le terrain
et d’avoir une idée globale sur le monde que je vais affronter.
En outre, j’ai l’occasion d’entretenir des relations amicales avec des gens compétents et
découvrir plusieurs types de client.
Bibliographie
Les livres :
Etats financières :
- www.google.com
- www.yahoo.fr
- www.biat.tn
- www.webmanagercentre.com
- www.tunisienumerique.com
- www.bctgov.tn
- www.turess.com
- www.ilboursa.com
Table des matières
Introduction général……………………………………………………………...1
Chapitre 1 : présentation général……………………………………………..2
Introduction ……………………………………………………………………...3
I. La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT)..................................4
1. Historique....................................................................................................4
2. Fiche signalétique.......................................................................................4
3. Structure de capital......................................................................................5
2. Cordonnées de l’agence..............................................................................9
3. Structure de l’agence...................................................................................9
4. L’activité réalisée......................................................................................11
Conclusion………………………………………………………………….......12
Chapitre 2 : la dette extérieure et la croissance économique………………13
Introduction 14
I. La dette extérieure.....................................................................................14
1. Définition..................................................................................................14
2. La situation de la Tunisie..........................................................................22
Conclusion……………………………………………………………………...25
Chapitre 3 : Les taches réalisées pendant la période de stage…………......26
Introduction …………………………………………………………………….27
I. Présentation de service commercial..........................................................27
1. L’attaché commercial................................................................................27
Conclusion…………………………………………………………………...…33
Conclusion générale…………………………………………………………...34
Bibliographie……………………………...…………………………………...35
Les annexes……………………………………………………………………………..…36