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Ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique

Université de Sousse

Faculté des Sciences Economique et de Gestion de Sousse

RAPPORT DE STAGE

Pour l’obtention de licence appliquée en économie finance internationale

La dette extérieure en Tunisie et son effet sur la croissance


économique

Lieu de stage : Banque Internationale Arabe de Tunisie

Elaboré par : Encadré par :

Mhalla Mariem Encadreur Académique : Mr Farhani Ramzi

Encadreur professionnel : Mr Achour Wajih

Année universitaire : 2014-2015


Sommaire

Introduction générale............................................................................................1

Chapitre 1 : Présentation général de la BIAT........................................................2

Chapitre 2 : La dette extérieure et la croissance économique...........................13

Chapitre 3 : Les taches réalisées pendant la période de stage...........................26

Conclusion Générale...........................................................................................34

Bibliographie........................................................................................................35

Les annexes...........................................................................................................1
Liste des abréviations

BIAT : Banque Internationale Arabe de Tunisie

PNB : Produit Net Brut

RBE : Résultat Brut d’Exploitation

BCT : Banque Central Tunisie

TMM : Taux de marché monétaire

MD : Millions Dinars

MFI : Marché Financier international

PIB : Produit Intérieur Brut


Liste des figures

Figure (1) : PNB des banques Tunisiennes ; page 7

Figure (2) : Structure de l’agence BIAT Sousse Corniche ; page 9

Figure (3) : Encours de la dette extérieure fin Décembre 2014 ; page 15

Figure (4) : Encours de la dette publique ; page 16

Figure (5) : Origine de la dette en 2013 ; page 18

Figure (6) : Evolution de l’emprunt extérieur ; page 19

Figure (7) : Taux de croissance réel du PIB ; page 21

Figure (8) : Evolution de l’encours total des crédits ; page 31

Figure (9) : les crédits à la clientèle des banques Tunisiennes ; page 32


Liste des tableaux

Table (1) : Structure de capital de la BIAT en 2013 ; page 5

Table (2) : Chiffres clé sur l’évolution de la BIAT en 2013 ; page 6

Table (3) : Chiffre clé de la dette extérieure fin décembre 2014 ; page 15

Table (4) : Structure de la dette extérieure de la Tunisie ; page 17

Table (5) : l’Emprunt extérieur de la Tunisie ; page 19

Table (6) : Répartition des crédits octroyés par le secteur bancaire ; page 24

Table (7) : Evolution de l’encours total des crédits ; page 31


Introduction Générale :

Dans le cadre de mon projet de fin d’étude la faculté sciences économique et de gestion de
Sousse ‘’FSEGS’’ m’a permis d’effectuer un stage de 3mois, du 01/03/2015 au 31/05/2015.
Ainsi, j’ai eu l’opportunité de réaliser le stage au sein de la Banque Internationale Arabe
Tunisie BIAT au point de vente du Sousse Corniche.

Ce stage m’a permis d’une part de découvrir le monde professionnel et d’autre part la
découverte de l’univers bancaire.

Cette expérience m’a aidé à m’adapter et à m’intégrer au sein d’une équipe qui m’a donner
l’opportunité de mieux comprendre la notion de responsabilité, de l’hiérarchie et du respect de
cette dernière .

Ainsi, m’a permis d’une part de me rendre compte de l’organisation et de la charge de travail
d’un service commercial de la BIAT, de m’enrichir d’une action sur terrain et d’évoluer au
coté des personnes compétentes.

En effet, ce stage était une occasion de découvrir la structure de l’agence, la cadence,


l’ambiance et même les problèmes rencontrés. Cette expérience va certainement m’aider à
m’infiltrer et à m’intégrer plus facilement dans ma future vie professionnelle.

En outre, le planning de la formation tracé par l’agence m’a permis à la fin du stage
d’élaborer ce rapport qui établit une synthèse des taches effectuées durant mon stage au sein
de l’agence Sousse Corniche.

Pour cela, je vais tout d'abord donner dans le premier chapitre en première partie une
présentation générale de la Banque Internationale Arabe de Tunisie en relatant son histoire et
exposant son organisation. Puis en deuxième partie, je vais essayer d'expliquer le
fonctionnement de cette agence BIAT/Sousse Corniche. Dans le deuxième chapitre nous
présentons une partie théorique tel que la dette extérieure et la croissance économique en
Tunisie et enfin le troisième chapitre exposera d’une part la partie pratique qui présente les
taches effectués pendant la période de stage au sein de l’agence et d’autre part l’impact des
crédits plus précisément de consommation sur la croissance économique en Tunisie.
Chapitre 1 :

Présentation générale de la
BIAT
Introduction :

Selon l’article 2 de la loi 67-51 du 07/12/1967, on peut définir la banque comme suit :
<< Sont considérées comme banques et sont soumises de ce fait à un agrément conformément
aux termes de la présente loi, toute entreprise qui se livre à titre d’activité habituelle aux
opérations suivante :

Recevoir du public des dépôts quelle qu’en soit la durée et la forme ;


Accorder des crédits sous toutes ses formes ;
Effectuer à titre d’intermédiaire des opérations de bourse ou change ;
Assurer pour la clientèle de déposant le paiement ou recouvrement des chèques,
effets, coupons ou tout autre titre de paiement ou créance.

Ainsi, les banques, non seulement exercent le << commerce d’argent >>, mais sont
également les organismes qui produisent de la monnaie. De plus, elles jouent un rôle
économique très important ou elles contribuent à orienter l’argent de ceux qui ont
momentanément trop vers ceux qui ont besoin et présentent des garanties suffisantes, et elles
ont un grand rôle dans la sélection des projets en fonction de leur perspectives économiques.

Ce chapitre contient comme première section présentation de la Banque Internationale


Arabe de Tunisie d’une manière générale, par la suite nous présenterons dans une seconde
section l’agence BIAT/Sousse Corniche au sein de laquelle nous avons effectué le stage.
I. PRESENTATION DE LA BANQUE INTERNATIONALE ARABE
DE TUNISIE

1. Historique :

La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) est une société anonyme au capital
de 170 millions de dinars, créée en MARS 1976, suite à la fusion des succursales locales de la
société Marseillaise de crédit et de la British Bank of middle East qui était à l’époque
installées en Tunisie ou elle aura marqué l’achèvement de l’opération de « tunisification » de
l’appareil bancaire engagée au lendemain de l’indépendance.

A partir de 2007, le groupe Mabrouk acquiert progressivement toutes les parts cédées
par divers actionnaires. Allié à l’homme d’affaire Aziz Miled, il écarte le Président Directeur
Générale Chakib Nouira et le Directeur General Mr. Salaheddine LADJIMI et prend le
contrôle de 35 à 40% du capital de la banque en janvier 2009.

2. Fiche Signalétique :

 Dénomination Sociale : BANQUE INTERNATIONALE ARABE DE


TUNISIE – BIAT
 Date de constitution : 01/02/1976
 Siège sociale : Avenue Habib Bourguiba-Tunis
 Nationalité : Tunisienne
 Secteur d’activité : Banque
 Société anonyme au capital de 170.000.000 dinars
 Registre de commerce : B187881996
 Date Introduction en bourse : Septembre – 1990
 Régime Fiscal : Droit commun
 Législation particulière : Loi 2001-65 du 10/07/2001 relative aux
établissements de crédits.
3. Structure de capital :

Table (1)

Actionnaires Nombre Actions Pourcentage


Actionnaires Etrangers 1 335 447 7,86%
INTESA SANPAOLO Spa 1 014 987 5,97%
SIMET SPA 142 800 0,84%
AUTRES 177 660 1,05%
Actionnaires Tunisiens 15 664 553 92,14%
PERSONNES MORALES PRIVEES 11 323 023 66 ,61%
PERSONNES PHYSIQUES 4 341 530 25 ,53%
TOTAL 17 000 000 100%

L’évolution rapide de l’activité de la BIAT a généré des augmentations multiples du capital


social qui a passé 3millions de dinar à sa création à 170 millions de dinars à la fin de 2013, ou
elle s’est divisée sur divers actionnaires que l’on peut classer en deux types :

 Les actionnaires tunisiens (92,14% du capital) qu’ont partagés en deux catégories


 Personnes morales privées ayant 66,61% du capital
 Personne physiques ayant 25,53% du capital
 Les actionnaires étrangers : dont leur part est de 7,86% du capital.
4. Chiffres clé sur évolution de la BIAT en 2013 :

Réalisations année 2013

Table(2) Volume Variation

Chiffre en MD 31/12/2013 31/12/2012 En MD En %


PNB 440,5 381,8 58,7 15,37%
RBE 153515 127888 25627 20,04%
Total Bilan 8743,4 7882,4 861 10,92%
Total Dépôts 7099,6 6339,7 759,9 11,98%
Total engagements reçu 2.249.769 2.092.655 157114 7,51%

Le total bilan de la BIAT est passé de 7882,4 D fin de décembre 2012 à 8743,4 D en 2013,
soit une progression de 10,92%. Dans même intervalle de temps, les dépôts de la clientèle ont
progressé de 11,98% passant de 6339,7 MD à 7099,6 MD.

Au niveau des résultats exploitation, le PNB (Produit Net Brut) de la BIAT s’est situé à
440,5 MD en progression de 15,37 %. Le résultat Brut d’exploitation (RBE) de la banque a
pour sa part enregistré un accroissement de 20,04% passant de 127888 MD au 31/12/2012 à
153515MD au 31/12/2013.
Figure (1)

PNB 31/12/2013
475
425
375
325
275
225
175
125
75
25
AMEN ATB ATTIJ BH BIAT BNA BT BTE STB UBCI UIB
BANK
chiffre en MDT 256.8 171.7 251.2 207.2 441.8 327.3 181.4 28 243.7 141.3 183.7

Le produit net bancaire (PNB) des 11 banques cotées à la bourse de Tunis a continué
son essor en enregistrant une évolution de 282,6 MDT ou 13,1%, fin décembre 2013, contre
208,3 MDT ou 10,7% fin décembre 2012.

Avec une forte hausse de 27,4% de son PNB, Amen Bank a enregistré la plus forte
progression en 2013 pour atteindre un PNB de 256,8 millions de dinars.

Quant à la BIAT, elle a encore une fois chapoté le tableau des plus forts PNB de la place pour
s’établir à 441,8 millions de dinars, soit en accroissement de 15,7%.

Cette hausse est principalement due à l'augmentation des produits d'exploitation bancaire
de 16,4% à 593,9 MDT. La banque consolide ainsi sa position à la tête des banques privées en
Tunisie.
5. L’importance de la BIAT sur l’échelle nationale et internationale :

La BIAT occupe le premier rang des banques commerciales privées de la place et


globalement, le 3eme rang après deux banques publiques. Sa part de marché globale est de
l’ordre de 15%. En plus, elle fait partie des 30 principaux établissements d’Afrique du Nord.

A noter que la BIAT a remportée au titre de l’année 2010 le prix de la « meilleure


banque locale en Afrique ». Ce prix, décerné à Washington par la revue Londonienne
« Africain Bankers Magazine », récompense les banques qui ont contribué au développement
du secteur bancaire dans leur pays en mettant en place les meilleurs pratiques en la matière.

Aussi, la BIAT a également reçue au titre de l’année 2011 le prix de la banque Tunisienne
attribué par la revue économique et financière.

En effet, la réussite de la BIAT est due en majeure partie à son réseau bancaire qui est
de 148 point de vente de deux bureaux de représentations à PARIS et en LIBYE et un nombre
des employés qui dépasse 2500 en 2011.
II. AGENCE BIAT/SOUSSE CORNICHE 28

1. Présentation de l’agence BIAT SOUSSE CORNICHE :

L’agence BIAT/Sousse corniche ou l’agence 28 est l’une de premières agences placée


en zone touristique de Sousse, autour des grands hôtels, restaurants et des grandes surfaces
qui offrent une gamme importante des clients.

2. Coordonnées de l’agence :

Adresse : 89, Boulevard Abdelhamid BELKADHI. Sousse


Code postal : 4000
Téléphone : 73 214 884
Fax : 73 227 153
Email : [email protected]

3. Structure de l’agence :

L’agence est composée de 11 personnes et elle est structurée comme suit:

Figure (2)
Responsabl
e de vente

Chargé Attaché
clientèle commerciale

Caissier Commerciale Service


du guichet étranger
a) Le chef d’agence :

Le directeur d’agence est un manager puisque c’est à la fois un financier, un commercial, un


animateur d’équipe et un gestionnaire et il a le gout des contacts et est rigoureux.

b) Le chargé de clientèle :

Le chargé de clientèle admet un rôle essentiel qui consiste à développer la vente des produits
et des services bancaires.

Il est caractérisé par son pouvoir de négociation et sa capacité à argumenter pour présenter
d’une manière claire les produits de sa banque aussi bien pour les particuliers que pour les
professionnels.

Il conseille et fidélise le segment de clientèle cible dans le but de rentabiliser son portefeuille
et par la suite atteindre les objectifs de l’agence.

c) L’attaché commercial :

L’attaché commercial est chargé de développer le fond de commerce de la banque, il doit


devancer la concurrence, instaurer un climat de confiance et obtenir des rendez-vous avec les
clients.

d) Le Commercial de guichet :

Le guichetier est un contacte directe de la clientèle. Il utilise essentiellement du matériel


informatique ou les opérations sont immédiatement saisies sur les terminaux financiers et
enregistrées en temps réel sur la mémoire centrale.

 Le caissier :

Le caissier est un contracte direct de la clientèle. Sa fonction consiste à recevoir un fond de


caisse le matin qui va lui permettre de rendre la monnaie.
 Le service étranger :

Le responsable du service étranger est spécialisé dans les opérations d’échange internationaux
et de commerce extérieur

Il a pour mission de gérer les opérations d’importations et d’exportations à partir :

 De la domiciliation des titres de commerce extérieur


 Du règlement des titres de commerce extérieur
 Du règlement du virement émis à l’étranger
 De l’ouverture du crédit documentaire
 De l’effectuation des opérations de change et de transfert

4. L’activité réalisée :
Au cours de ce stage, j’ai eu l’opportunité de découvrir les différents services pour
une durée de trois mois et j’ai bien assimilé les différents taches et fonctions liées aux
opérations de guichets (retrait, versement, remise cheque, etc.) et leurs traitements via le
nouveaux système T24. Aussi, j’ai bien découvert le service monétique et les différents cartes
bancaires. De même, j’ai bien assimilé les taches de l’attaché commercial. Ainsi, j’ai
découvert les différents types de crédits.
Conclusion :

Le banque Internationale Arabe de Tunisie est la première banque Tunisienne dans le


secteur privé la BIAT a poursuivi son développement avec une progression des dépôts de
+2,81% à 5759,6MD accompagnée d’une maitrise volontaire de l’évolution des dépôts à
terme (-10,3%). Quant aux crédits, ils ont enregistré une progression de 21,31% à 4818,8MD
dans le même période.
Chapitre 2 :

La dette extérieure et la
croissance économique
Introduction :

L’endettement est un phénomène universel que l’on retrouve dans tous les pays. Or elle est
considérée comme une ressource temporaire mais aussi complexe. En effet, cette variable est
étroitement liée au déficit budgétaire.
Pour remplir ses missions, l’Etat effectue des dépenses, perçoit des impôts, emprunte,
accumule et gère une dette plus ou moins considérable.

Historiquement, l’endettement extérieur a constitué un important stimulateur de la croissance


économique et un moyen pour équilibrer le budget. D’ailleurs, la dette publique,
particulièrement la dette publique extérieure, a une existence propre en dehors du budget et
des finances publiques.
Puis, C’est un phénomène essentiel de l’économie générale du pays, tant par le rôle qu’il joue
sur le marché financier et monétaire que par ses effets de répartition ou de redistribution des
capitaux et revenus.

I : LA DETTE EXTERIEURE :

1) Définition
La dette signifiant <<devoir, ce que l’on doit à quelqu’un>> échange asynchrone (qui
n’est pas au même temps) entre deux entités (personne, groupe, entreprise, Etat).

La dette extérieure : en économie, désigne l'ensemble des dettes qui sont dues par un
pays, État, entreprises et particuliers compris, à des prêteurs étrangers.

En finance, c’est la somme des engagements financiers encore dus par un Etat, par les
collectivités publiques et par les organismes directement rattachés à l'Etat.

2) La dette extérieure Tunisienne :


La dette extérieure Tunisienne a commencé peu après l’indépendance en 1956. Par
son ampleur et ses multiples implications économiques, politiques et sociales. Or, depuis la
révolution, la dette extérieure tunisienne n’a cessé d’augmenter en 2014 elle représente une
augmentation de 11 milliards de dinars sur quatre ans (2011-2014). Par conséquent, la
situation de la Tunisie, aujourd’hui, se résume au fait que le pays s’endette pour consommer
et non pas pour investir, ainsi emprunter de l’argent à long terme pour le dépenser à court
terme est le pire cas d’endettement.

Chiffres clés fin Décembre 2014

Table(3)

Dette 2012 Décembre 2013 Décembre 2014


extérieure
Encours 19713,8 19962,7 15812,8
(MD)

Figure (3)

Encours de la dette exterieure fin décembre


2014

Dette Multilatérale
Dette Bilatérale
29%
MFI
49%

22%

Dette Multilatérale : Ensemble des dettes contractées par un État auprès d’un groupe d’États
ou d’une Institution financière internationale principalement le FMI, la Banque Mondiale ou
les banques régionales de développement

Dette Bilatérale : Ensemble des dettes contractées par un État auprès d’un autre État.

MFI : Marché financier international

a. Dette et développement
Une charge financière qui s’alourdit :

D’après les données publiées dans les rapports de la Banque Centrale de Tunisie, la dette
publique tunisienne (dette de l’Etat) est estimée pour 2014 à 41. 754 millions de dinars. Ce
qui représente 49,1% du PIB.
La dette de l’Etat représente 40,5% de l’endettement total du pays ; 23,8% de l’endettement
intérieur et 78,6% de l’endettement extérieur. Cette situation reflète bien le poids de l’Etat
dans l’économie tunisienne. En outre, une part importante de l’encours de la dette est le fait
de l’Administration publique (67,5%) et des entreprises publiques (24,4%), tandis que la part
qui revient aux entreprises privées se limite à 8,1%. L’Etat est donc le principal promoteur de
la dette extérieure.

Figure (4)

Selon ce tableau, la dette publique a augmenté de 39,3% entre 2002 et 2010. Alor qu’elle a
augmenté de 61,4% post révolution. Sans qu’aucun grand projet d’envergure nationale n’ait
été entamé et aucune des promesses de la première élection libre de la Tunisie n’ait été
réalisée.
Tous les experts le confirment, la Tunisie s’endette pour consommer, pour combler les trous
de la mauvaise gestion des dépenses du pays et remplacer les ressources qui manquent d’une
année à une autre.

b. Structure de la dette extérieure de la Tunisie :


Table (4)

Dette extérieure En %
2008 14 559,9 60,90%
2009 14 715,70 58,40%
2010 15 550,50 60,60%
2011 16 701,40 58%
2012 19 713,80 62,70%
2013 19 978,20 60,20%
2014 26 634 63,80%

Depuis 2010, la dette extérieure ne cesse de s’alourdir. Selon les données publiées par le
Ministère des finances et relatives à l’année 2013, elle aurait gonflé de +36,4% depuis la
révolte de 2011.

En trois ans (2011-2013), elle est passée de 40% de notre production nationale annuelle à
46,2% et serait, selon les prévisions du FMI (Fonds Monétaire Internationale) proche de 50%
du PIB en 2015.

c. L’Origine de la dette et sa répartition par objet :

L’origine de la dette :

Figure (5)
Origine de la dette en 2013
Monde Arabe
BM/FMI/Opec/FIDA
Banques islamiques
26.40% Marché
9.20% Japon
Europe
12.70% BAD
22.20% TURQUIE
14.60%

La Tunisie semble s'orienter vers le monde arabe. Ainsi, 4465 millions de dinars proviennent
d'accord bilatéraux ou d'institutions arabes, auxquels s'ajoutent 2464 des différentes banques
islamiques et 640 de la Turquie.

Ensuite arrivent les 3755 des institutions mondiales (FMI, BM, OPEC, FIDA), et 2138 levés
sur les marchés (dont 900 sur le marché japonais). Le Japon est par ailleurs très sollicité
(accords bilatéraux ou via la JICA), pour 1549 millions de dinars. Les pays et les institutions
européens et africains ferment la marche et semblent avoir un rôle relativement secondaire,
même si les montants avoisinent le milliard de dinars de part et d'autre.
Table (5)

Emprunt

L.F.C 2014 Novembre Taux de


2014 réalisation

Emprunt Extérieur
Financement des projets de l’Etat 439 438 99,8%
Programme d’appui budgétaire (bilatéral) 170 499,4 293,8%
Programmes d’appui budgétaire (multilatéral) 3250 2150,8 66,2%
Marché financier International 1483 1501,8 101,3%
Prêts rétrocédées 100 125 125,0%

Total 5442 4715

Figure (6)

Evolution de l'emprunt extérieur (M.D)


6442

4716
4449,9

1074,9

2012 Decembre 2013 Decembre2014 L.F.C 2014


II : LA CROISSANCE ECONOMIQUE :

1. Définition :
La croissance économique peut se définir comme « un accroissement durable de sa
dimension, accompagné des changements de structure et conduisant à l’amélioration du
niveau de vie ». Elle désigne aussi la variation positive de la production de biens et
de services dans une économie sur une période donnée, et mesure l’augmentation de la
richesse produite pendant une période donnée généralement une période longue.

En effet pour rendre compte du changement de dimension d’une économie, les économistes
ont très souvent recours à des agrégats permettant de mesurer l’évolution de l’ensemble des
productions tels que le PIB (Produit Intérieur Brut) ou le PNB (Produit National Brut).

2. Mesure de la croissance économique :

En pratique, l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la croissance économique est le PIB
qu’il est mesuré « en volume » ou « à prix constants ».

En effet, c’est un indicateur économique mesurant les richesses créées dans un pays sur une
période donnée. En outre, il correspond à la somme des valeurs ajoutées dégagées par les
entreprises financières et non financières, les collectivités publiques, les ménages, soit la
totalité de la production de biens et services réalisée sur la période considérée dans un pays
donné.

Le taux de croissance se définit alors comme la variation relative du PIB en volume d’une
année sur l’autre afin de rendre compte d’une modification de la structure d’une économie.

Cette dernière se constate notamment par l’évolution des prix, de la production et des revenus
sur une période donnée.

3. La croissance économique de la Tunisie

Le ralentissement de la croissance du PIB :


Figure (7)

La croissance du PIB a connu une contraction de -1,87% durant la première année suivant la
révolution 2011 et a été de 3% en 2013, le Gouvernement vient de réviser le taux de 2014 qui
ne serait que de 2,8% contre 3,5% prévus précédemment suite au ralentissement de l’activité
industrielle. Ce serait la 4ème année consécutive de croissance faible, une première dans
l’histoire économique tunisienne qui n’a jamais connu une période aussi longue de croissance
faible. Le ralentissement de la croissance du PIB aggrave le chômage et ralentit les recettes de
l’Etat alors que les dépenses publiques continuent leur croissance.

Donc suite au ralentissement du taux de croissance économique PIB, on pourrait donc se


demander où vas l'argent de la dette ?
La réponse n’est pas difficile : les dettes n’ont pas servi à l’investissement, ni dans
l’infrastructure, ni dans la création d’emploi. La dette a été consommée pour résorber, en
partie, le déficit commercial et renflouer artificiellement les réserves en devises. Chose
intrigante, l’Assemblée Constituante avait approuvé 27 crédits extérieurs, durant 2012, pour
une valeur globale de 7,9 Milliards de Dinars : un chiffre jamais vu dans l’histoire de Tunisie
indépendante.
III. L’EFFET DE LA DETTE EXTERIEURE SUR LA CROISSANCE
ECONOMIQUE :

1. Relation entre la dette et la croissance économique :


Le lien entre croissance économique et endettement est double : à court terme une
augmentation de l’endettement soutient la demande domestique et la croissance. Les cycles
d’endettement et de désendettement sont donc corrélés avec le cycle économique. À plus
long terme, un niveau d’endettement trop élevé entrave le potentiel de croissance.
À condition d’être contenus dans des limites raisonnables, les emprunts extérieurs utilisés
pour financer l’investissement productif tendent à accélérer la croissance. Toutefois,
l’accumulation de dettes nouvelles risque de freiner l’expansion. Une étude du FMI analyse
deux moments critiques du processus : lorsque l’accroissement de la dette ralentit la
croissance, puis lorsque sa contribution devient négative et aggrave la situation du pays.
En outre, le niveau de production d’un pays est déterminé par l’investissement par tête qui y
est effectué. En effet, tant que le niveau d’état régulier n’est pas atteint, un investissement
supplémentaire est toujours générateur de croissance économique. Or, Entre deux pays, celui
qui investit moins, a une croissance moindre.

2. La situation de la Tunisie :

D’après les dernières données communiquées par le nouveau Gouvernement et par la BCT
montrent la gravité de la situation économique et financière en Tunisie.

Le taux de croissance du PIB de 2014 a été révisé à 2,8%. La baisse de l’investissement à la


fois privé et public a pour résultat un taux d’investissement de 20% seulement du PIB. On
constate alors :

Un faible niveau d’investissement :

La baisse de l’investissement à la fois privé et public a pour résultat un taux d’investissement


de 20% seulement du PIB. Ce taux est très bas surtout que près de la moitié est allouée à la
construction et aux travaux publics. Il ne reste pas suffisamment de moyens pour les
équipements et les outils de production. Cela affaiblira la capacité de production du pays et
bloquera le recrutement et l’emploi. Le secteur industriel tunisien a été très touché par la
stagnation de la production et par la baisse des investissements de 12% depuis 2010 localisée
notamment dans l’énergie et les industries textiles.

D’ailleurs les concours du système bancaire à l’économie ont ralenti (0,8% de croissance sur
les deux premiers mois de 2014), ce qui illustre la faiblesse de l’investissement.

Or à l’heure ou l’investissement tel qu’il apparait à travers les importations de biens


d’équipement, est en panne sèche, l’endettement extérieur en devises continue d’enfler pour
financer l’expansion des importations de biens de consommation. Dit autrement, la dette
publique a nécessité de pallier à l’insuffisance de l’épargne pour doter le pays
d’infrastructures modernes évolue vers le financement de la consommation. En détournant
une part croissante des concours accordés par le système bancaire à l’économie, l’Etat
soustrait ainsi des ressources financières qui, normalement auraient du être allouées au secteur
productif marchand .par ce biais, la dette publique apparait de plus en plus comme un frein à
la croissance économique.

Paradoxalement, le phénomène s’est poursuivi en s’aggravant au cours des trois dernières


années. L’investissement public a globalement, sinon reculé. En clair l’envolée de
l’endettement public n’a donc pas financé un effort structuré en faveur des dépenses les plus
utiles à la croissance et à la préparation de l’avenir, c'est-à-dire les dépenses susceptibles de
favoriser le cheminement vers l’instauration d’un nouveau modèle économique, reposant
essentiellement sur l’investissement, le développement intégré et la baisse de la
consommation.

Un fort niveau de consommation :

Le montant global de l’endettement des ménages tunisiens s’est établi à plus de 16 milliards
de dinars en 2013, contre 7,3 milliards de dinars en 2008 et 3 milliards seulement en 2003,
selon des sources proches de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Le crédit à la consommation constitue une composante importante de l’endettement des


ménages tunisiens. Or, Les dépenses familiales ont tendance à dépasser les revenus des
ménages tunisiens et les crédits à la consommation suivent une courbe ascendante. Les crédits
de logement, les crédits pour l'acquisition de véhicules, les crédits de consommation, etc. La
liste est longue et le ménage tunisien se trouve entre l'enclume et le marteau.

Table (6)

Source : Bulletin des statistiques financières, N° 186, BCT, Avril 2014

D’après plusieurs études empiriques, environ 62% des ménages, soit un effectif de 900.000 et
20% de la population active sont aujourd’hui endettés. L’endettement des ménages dans notre
pays qui a augmenté, en moyenne annuelle glissante, tout au long de la dernière décennie de
18 points de base fait qu’il a atteint une quote-part de 21,3% du PIB au dernier trimestre 2013,
plaçant la Tunisie parmi les pays où il est considéré comme élevé eu égard au pallier de la
création de la valeur ajoutée économique.
Par rapport au revenu national disponible brut (RNDB) et le total des concours à l’économie,
l’endettement des particuliers représente, respectivement, 22,6% et 27,7% fin 2013.
Conclusion :

Les résultats obtenus suggèrent que la dette extérieure accumulée par la Tunisie entre 2010 et
2014 a diminué sa croissance nous avons présenté l’effet négatif de la mauvaise gestion de la
dette extérieure sur l’efficience productive de l’économie.

Premièrement, un effet direct dû à une mauvaise allocation de l’endettement extérieur tant que
la dette est en grande partie utilisé pour consommer et non pour investir ce qui amène à un
ralentissement de la croissance économique.

Il faut cependant cibler des projets viables, capables de créer de la richesse, surtout dans le cas
d’un pays comme la Tunisie qui manque de ressources. S’endetter pour investir serait une
chose, s’endetter pour consommer en serait une autre ! Dans le premier cas, on aide à stimuler
l’économie, alors que dans le second, on dilapide une richesse qu’on n’a pas produite, mais
qu’on doit rembourser, un jour, au prix fort.
Chapitre 3 :

Les taches réalisées pendant


la période de stage
Introduction :

Il est évident que cette période de stage m'a permis d'accroître mes connaissances en matière
d’activité bancaire et en matière d'acquérir de nouvelles techniques, par l'étude des opérations
et l'utilisation des techniques, présentées au sein de l'agence Sousse/Corniche. De même j'ai
eu l'occasion de rédiger mon premier rapport de stage, une expérience qui m'a permis de
mieux connaître les enjeux du monde de l'emploi. Une ambiance professionnelle et
décontractée a caractérisé le déroulement de cette période de stage qui par une participation
forte et générale aux opérations, m'a facilement favorisé la cohésion avec le personnel de la
banque. Ce stage m'a également permis de rencontrer des gens de différentes disciplines, et de
nouer des contacts avec des personnes de mon domaine, et surtout de faire la différence entre
les études théoriques et les réalités du terrain qui est le monde de l'emploi, tout en étant à jour
avec l'information.

I. PRESENTATION DE SERVICE COMMERCIALE :


1. L’attaché commercial :
L'attaché commercial bancaire est chargé de commercialiser des produits et des services
financiers. Il accueille, visite, prospecte et développe une clientèle de particuliers ou de
professionnels (entreprises, collectivités publiques) à laquelle il propose toute une gamme de
services (conseil, gestion de portefeuille, de trésorerie). L'attaché commercial bancaire vend,
dans son domaine, des produits et des services financiers normés et octroie des crédits dans
les limites de sa compétence. Il participe aux actions commerciales de la banque. En plus de
connaître ses produits, l'attaché commercial bancaire doit avoir le goût de la négociation et
du conseil, un esprit d'analyse et de synthèse, et un grand sens commercial.

Les missions de l’attaché commercial sont les suivantes :

 Accueillir, conseiller et orienter les clients au sein de l’agence ou par téléphone


 Répondre à leurs questions et à leurs attentes
 Suivre les comptes de ses clients quotidiennement
 Prendre contact avec sa clientèle en cas de problème
 Accueillir les clients
 Assurer la gestion de son portefeuille de clients
 fidéliser ses clients
 informer sa clientèle des nouveaux produits capables de les intéresser
 Réaliser des demandes de crédits
 négocier des autorisations de découvert
 prospecter de nouveaux clients
 vendre des produits et des services

2. les produits et les services :

Ouverture de compte : L'un des principaux services de la banque est la création d'un compte
bancaire. Or, le premier contact du client avec la banque est l’ouverture de compte

Les conditions relatives à l’identité de la clientèle : Avant d’entamer la procédure d’ouverture


de compte, le banquier doit s’assurer toujours de l’identité des personnes concernées :

 Les personnes physiques

L’identité d’une personne physique est déterminée par une pièce d’identité officielle en cours
de validité, telle que la carte d’identité nationale «CIN» qui a devenue obligatoire aujourd’hui
dans les affaires bancaires, ou d’un passeport pour les étrangers.

 Les personnes morales


Dans le cadre de l’ouverture d’un compte pour une personne morale, le banquier prend soin
de constituer le dossier juridique de celle-ci qui doit comprendre, un certain nombre de
pièces qui se diffère selon le statut de la personne morale en question : société de personnes
ou société de capitaux.

MESSAGIS : Service de banque par SMS qui permet de recevoir toutes les informations
utiles sur votre compte chèque (solde, dernières opérations..) dés qu’un mouvement est
observé.

Banque à distance ‘’BIATNET’’ : service de banque sur internet qui permet à tout client
BIAT d’accéder à son compte et même d’initier certaines opérations.
Demande de crédit :
Les informations qu’il faut recueillir avant d’accorder un crédit : Avant d’accorder un crédit
au client l'attaché commercial doit recueillir les éléments lui permettant d’apprécier sa
capacité à rembourser ses dettes (solvabilité).
Le prêteur ou l’intermédiaire de crédit va donc poser au client diverses questions lui
permettant d’apprécier sa situation financière

L’attaché commercial va également examiner les données qu’il a en sa possession, par


exemple s’il est déjà client, et interroger, le cas échéant, des partenaires ou l’assureur qui le
couvre dans le cas où il aura des difficultés de remboursement.

Par conséquent, c’est sur la base de tous les renseignements qu’il a récoltés que le prêteur
décide d’accorder ou non un crédit.

II. LES TACHES EXERCEES PENDANT LA PERIODE DE STAGE :

Durant mon stage au sein de la banque j'ai pu effectuer plusieurs tâches dans le poste que j'ai
occupé.

Services Commerciale et produits bancaires :


Au sein de ce service qui m'a paru le plus intéressant parmi tous les postes que j'ai assisté, j'ai
pu effectuer plusieurs et différentes tâches :
 Connaitre les étapes d’ouverture de comptes bancaires pour les clients.
 Classement des carnets de chèque et des dossiers
Non seulement j'ai effectué des tâches de responsabilité comme celles exercées par les
employés de la banque mais j'ai aussi effectué des tâches périphériques mais intéressantes en
même temps.
 la scénarisation des spécimens de signature des clients dans un logiciel conçu
spécialement pour cette tâche, pour permettre aux agents de vérifier à chaque
 opération la conformité de la signature avec celle qui a été déposée sur le spécimen
lors de l'ouverture de son compte.
 Destruction des cartes expirées et envoi des cartes oblitérées
 Remises des cartes capturées par le guichet et non expirées, aux clients.
 Envoi de documents par Fax aux différentes agences et succursales de la banque
BIAT.
 Comptages de l'argent et alimentation de GAB

Mon stage au sein de la banque BIAT CORNICHE a été très bénéfique et instructif. Au cours
de ces 3mois, j'ai ainsi pu observer et participer, au fonctionnement quotidien d'une agence
bancaire. Au-delà, de l'activité de chacun des services, j'ai pu constater les relations humaines
entres les différents employés de la banque, indépendamment de l'activité exercée par chacun
d'eux ; ainsi j'ai pu ressentir l'importance des relations humaines au sein de l'entreprise
et même celles nouées avec les clients par ce qu'une bonne relation induit une bonne
réputation à l'organisme et aux employés de ce dernier. En effet, l'atmosphère au sein de la
banque était très chaleureuse. A titre d'exemple, j'ai constaté qu'un air familial régnait au sein
de la banque, il y avait une absence des rapports de force entre dirigeant est subordonnés, et
une présence de l'entraide entre les différents employés. D'un autre côté je me suis rendu
compte de l'importance qu'on donnait au client en essayant de le satisfaire en mettant en
œuvre tout ce qui était possible, ce qui le fidélise de plus en plus. A travers de cette
convivialité, j'ai pu comprendre que l'activité d'une entreprise devient plus performante et plus
rentable dans une atmosphère chaleureuse et bienveillante.
III.L’IMPACT DES CREDITS DE CONSOMMATION SUR LA
CROISSANCE ECONOMIQUE :

Le crédit de consommation : accordé par des établissements bancaires à des particuliers, est
octroyé aux ménages afin de leur permettre de financer des achats de biens et services. Il
s'agira notamment de dépenses lourdes servant généralement à l'aménagement du logement,
ou encore l'achat d'une voiture… bref, des objets de la vie quotidienne le plus souvent.

Figure (8)

Evolution de l'encours total des crédits


(en MDT)

53178 57023
48895
43141
36352

2009 2010 2011 2012 2013

Table (7)

Indicateurs 2009 2010 2011 2012 2013

Agriculture &Pêch 1336 1505 1678 1760 1911


e

Industries 9941 11610 13141 13883 14756

Services et crédits 25075 30026 34076 37535 40356


aux particuliers

total 36352 43141 48895 53178 57023


Les crédits à l’économie ont augmenté en 2013, la BCT, on nous indique, en effet, que dans
cette très grosse enveloppe de crédits à l’économie 57023 MDT en 2013, les crédits au
Services et particuliers 40356MDT devient de plus en plus important. Plus précisément, dans
cette enveloppe de crédits aux particuliers, la partie de crédits à la consommation à propos de
laquelle la BCT nous avoue progresserait elle aussi de plus en plus vite.

Figue (9)

7500 Les credits à la clientele


6500

5500

4500

3500

2500

1500

500

STB BNA BIAT AB BH ATTIJARI UIB BT UBCI

31/12/2013 7234.8 6612.3 6020.5 5484.5 4069.3 3401.1 3146.8 3057.3 2128.6
(en MDT)

La BIAT se place au troisième rang en matière de crédits nets à la clientèle, elle a réalisé au
31/12/2013 un encours global de 6020.5MD, soit une évolution de 4.8 %.

En outre, la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) est l’une des plus importantes
institutions financières en Afrique du nord et la première banque privée en Tunisie.
S’appuyant sur une gamme complète des produits comme les crédits qui amène à la banque
un revenu financier profitable ainsi qu’une image de marque importante dans le marché.

Or, durant mon stage dans le service commercial où j’ai assisté, j’ai constaté que la plupart
des crédits demandés par les clients sont destinés à la consommation qu’à l’investissement.

En effet, les Tunisiens n’hésitent plus à s’endetter pour satisfaire leurs besoins et leurs envies.
Encouragés par une offre pléthorique de la part de la banque et la vente à tempérament, les
tunisiens ne résistent plus aux tentations les plus démesurées. Nos concitoyens, recourent aux
crédits pour constituer leur patrimoine et même pour couvrir leurs dépenses courantes. De
l’appartement à la voiture, en passant par les équipements électroménagers et même le
financement des études des enfants et les voyages à l’étranger, tout peut être acheté à crédit.

Ce que peut par conséquent, avoir un effet néfaste sur la croissance économique puisque les
deux autres moteurs: l'investissement et les exportations, sont presque bloqués. Donc, Le
manque de dynamisme de l’investissement a continué de freiner l’activité économique.

Conclusion :
L’endettement des pays est une chose courante et normale que tous les pays du monde
pratiquent. L’essentiel est qu’un pays doive tenir ses engagements et qu’il doit créer de la
richesse avec ces emprunts. D’ailleurs, l’endettement, peut être une bonne chose lorsque
l’argent reçu servira à la création des richesses. Hélas, Ce n’est pas le cas de la Tunisie. La
Tunisie aujourd'hui, s’endette pour consommer, pour réapprovisionner son stock en devise.

Si le peuple tunisien veut qu’on n’ait plus recours au marché international, il faut qu’il
augmente sa productivité et diminue sa consommation : pour limiter la pression de la dette il
faut augmenter la croissance avec l’investissement.
Conclusion générale :

La dette reste encore aujourd’hui un frein au développement de notre pays. Le recours à un


endettement doit être justifié non par principe, mais en priorité par des valeurs de
souveraineté, d’autogestion et d’autodétermination. Nous devons prendre conscience que les
intérêts de nos créances sont un fardeau pour l’investissement intérieur et qu’ils contribuent à
l’appauvrissement. Le recours à la dette doit rester une nécessité d’extrême urgence et non
une solution de facilité.

D’autre part, je pense que cette expérience m’a offert une bonne préparation à ma future
insertion professionnelle car elle fut pour moi une expérience enrichissante et complète qui
conforte mon désir d’exercer mon futur métier à la banque.

Je garde du stage un excellent souvenir, il constitue désormais une expérience professionnelle


valorisante et encourageante pour mon avenir.

La relation entre le secteur bancaire et l’économie de la Tunisie qui joue un rôle très
important dans son développement.

Ce stage au sein de la BIAT m’ permis d’expérimenter en total immersion le monde de


travail, il m’a ensuite permis de connaitre l’environnement bancaire tunisien.

Etant bien encadrée, motivée et encouragée grâce à la confiance dont j’ai bénéficié auprès de
toute l’équipe de l’agence Sousse Corniche il m’a permis de constater ce qui suit

Enfin, je tiens à exprimer ma satisfaction d’avoir pu travaillé dans de bonnes conditions


matérielles et un environnement agréable.

Pour conclure ce travail je tiens à vous dire que le stage est une période très importante dans
la carrière du stagiaire puisqu’il donne l’occasion de s’intégrer dans le domaine professionnel
en effet d’acquérir des connaissance dans ce domaine et d’avoir l’esprit d’équipe, la
ponctualité, l’organisation ainsi que m’a permet d’appliquer mes compétences dans le terrain
et d’avoir une idée globale sur le monde que je vais affronter.
En outre, j’ai l’occasion d’entretenir des relations amicales avec des gens compétents et
découvrir plusieurs types de client.

Bibliographie

Les livres :

- Cours de technique bancaire <<Philippe Monnier, Sandrine Mahier-Lefrançois>>

Etats financières :

- Bilan 2011, 2012, 2013

- Etat financière de 2011, 2012, 2013

- Réalisation de la BIAT : 2012 et 2013

Les sites web :

- www.google.com

- www.yahoo.fr

- www.biat.tn

- www.webmanagercentre.com

- www.tunisienumerique.com

- www.bctgov.tn

- www.turess.com

- www.ilboursa.com
Table des matières

Introduction général……………………………………………………………...1
Chapitre 1 : présentation général……………………………………………..2
Introduction ……………………………………………………………………...3
I. La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT)..................................4

1. Historique....................................................................................................4

2. Fiche signalétique.......................................................................................4

3. Structure de capital......................................................................................5

4. Chiffres clé sur évolution de la BIAT en 2013...........................................6

5. L’importance de la BIAT sur l’échelle nationale et internationale.............8

II. AGENCE BIAT/Sousse corniche...............................................................9

1. Présentation de l’agence BIAT SOUSSE CORNICHE..............................9

2. Cordonnées de l’agence..............................................................................9

3. Structure de l’agence...................................................................................9

4. L’activité réalisée......................................................................................11

Conclusion………………………………………………………………….......12
Chapitre 2 : la dette extérieure et la croissance économique………………13
Introduction 14
I. La dette extérieure.....................................................................................14

1. Définition..................................................................................................14

2. La dette extérieure Tunisienne..................................................................14


II. La croissance économique…………………………………………......20
1. Définition..................................................................................................20

2. Mesure de la croissance économique........................................................20

3. La croissance économique en Tunisie......................................................21

III. L’effet de la dette extérieure sur la croissance économique.....................22

1. La relation entre la dette et la croissance économique..............................22

2. La situation de la Tunisie..........................................................................22

Conclusion……………………………………………………………………...25
Chapitre 3 : Les taches réalisées pendant la période de stage…………......26
Introduction …………………………………………………………………….27
I. Présentation de service commercial..........................................................27

1. L’attaché commercial................................................................................27

2. Les produits et les services........................................................................28

3. Les taches exercées pendant la période de stage.......................................29

II. L’impact des crédits de consommation sur la croissance économique.....29

Conclusion…………………………………………………………………...…33
Conclusion générale…………………………………………………………...34
Bibliographie……………………………...…………………………………...35
Les annexes……………………………………………………………………………..…36

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