Guide Genre
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P R O M O T I O N D E L’ É G A L I T É E N T R E H O M M E S E T F E M M E S : L E S B O N N E S P R AT I Q U E S D E S P R O J E T S D E C O O P É R AT I O N T E C H N I Q U E D E L’ O I T
LES BONNES PRATIQUES DES PROJETS
DE COOPÉRATION TECHNIQUE DE L’OIT
UN OUTIL
P O U R
Le Bureau de l’OIT pour l’égalité entre hommes et femmes L’ÉGALITÉ
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REMERCIEMENTS IV
INTRODUCTION 1
PROMOTION DE L’ÉGALITÉ ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES
DANS LES ACTIVITÉS DE COOPÉRATION TECHNIQUE DE l’OIT 3
IDENTIFICATION D’UNE BONNE PRATIQUE D’INTÉGRATION DE LA DIMENSION DE GENRE 5
COMPOSANTS D’UNE BONNE PRATIQUE D’INTEGRATION DE LA DIMENSION DE GENRE 7
Analyse de genre 8
Évaluation des besoins en matière de parité 9
Planification selon le genre 10
Action spécifique au genre 10
Renforcement des capacités en matière de parité 11
Suivi et évaluation de l’intégration de la dimension de genre 11
Partage de connaissances en matière d’intégration de la dimension de genre 12
Expertise en matière d’égalité 13
Des ressources appropriées 13
ÉTUDES DE CAS 14
Étude de cas n° 1 : Améliorer les conditions de travail et de vie des travailleurs
de l’économie informelle par la promotion de l’égalité d’accès
au travail décent (Kenya, Rwanda, Tanzanie, Ouganda) 15
Étude de cas n° 2 : Élimination de la servitude pour dettes (Inde, Népal, Pakistan) 18
Étude de cas n° 3 : Promouvoir les droits des peuples indigènes par l’égalité d’accès
à l’éducation et au travail décent (Honduras, Guatemala,
Nicaragua) 22
Étude de cas n° 4 : Améliorer l’égalité d’accès à la protection sociale et aux soins de
santé de qualité par la promotion des droits (Bénin, Burkina Faso,
Guinée, Sénégal) 25
Étude de cas n° 5 : Protéger les filles et les garçons de l’exploitation dans le travail
domestique via une réforme juridique et politique intégrant
la dimension de genre (Cambodge, Indonésie) 29
Étude de cas n° 6 : Favoriser l’égalité des chances dans l’emploi par l’autonomisation
des femmes (Yémen) 33
Étude de cas n° 7 : Promouvoir l’égalité des chances dans l’emploi par le dialogue
social et le développement de politiques (Rwanda) 36
Étude de cas n° 8 : Étendre l’assurance maladie aux travailleurs de l’économie
informelle au travers de l’égalité d’accès aux systèmes de
protection sociale (Philippines) 39
Étude de cas n° 9 : Réduire le déficit de travail décent parmi les travailleuses et
les travailleurs de l’économie informelle par le dialogue social
sur la parité et l’emploi (Equateur) 43
Étude de cas n° 10 : Accès au travail décent respectant la parité par le développement
des compétences et la formation professionnelle (Arménie,
Azerbaïdjan, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie) 47
Étude de cas n° 11 : Promouvoir le travail décent pour les travailleuses et les
travailleurs par un meilleur accès à la formation (Inde) 51
III
REMERCIEMENTS
IV
INTRODUCTION
Bien que les cas étudiés dans cette publication soient liés à leur
contexte, ils présentent des éléments qui peuvent être facilement adap-
tés et appliqués à d’autres situations. Tout au long du document, nous
nous efforçons donc de mettre en valeur des aspects reproductibles.
1
En 1999, le Directeur général a présenté la politique de l’OIT en matière d’égalité entre les hommes et les
femmes. Celle-ci indique que des mesures visant à renforcer la parité doivent être mises en place au sein du
personnel du BIT, dans ses actions et sa structure. Cette politique qui est rendue opérationnelle par le Plan
d’action de l’OIT pour l’ Intégration du principe d’égalité entre hommes et femmes, confie la responsabilité de
son application à l’ensemble du personnel du BIT, à tous les niveaux hiérarchiques.
1
Compilation des études de cas
Le Bureau pour l’égalité entre hommes et femmes a compilé des
études de cas, en collaboration avec des collègues qui travaillaient
dans les structures extérieures de l’OIT, à partir d’une sélection de
projets mis en œuvre depuis 2002. Elles présentent un échantillon
représentatif des activités conformes aux quatre objectifs stratégiques
de l’OIT dans toutes les régions du globe. Les 11 projets portent sur
des objectifs qui vont de la promotion de l’égalité des chances dans
le monde du travail au Yémen, à la promotion des droits sociaux et
économiques des populations indigènes dans les pays d’Amérique
centrale, en passant par la lutte contre la servitude pour dettes en Asie
du Sud.
Structure de la publication
Cette publication présente la stratégie globale de l’OIT en matière de
promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes, au travers de
la coopération technique ; elle souligne les critères essentiels d’identifi-
cation d’une bonne stratégie d’intégration de la dimension de genre.
Elle recense également certains des composants les plus pertinents
d’une telle stratégie.
2
PROMOTION DE L’ÉGALITÉ ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES
DANS LES ACTIVITÉS DE COOPERATION TECHNIQUE DE l’OIT
L’OIT considère l’égalité entre les hommes et les femmes comme partie intégrante de sa
vision d’un travail décent pour toutes les femmes et tous les hommes et comme un prin-
cipe fondamental pour la réalisation de ses quatre objectifs stratégiques:
Au fil des décennies, l’OIT a réalisé avec ses mandants des progrès
considérables dans la promotion de l’intégration de la dimension de
genre dans la coopération technique, en tant que stratégie destinée à
favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes dans le monde du
travail. Afin de consolider cette stratégie, le Conseil d’administration de
l’OIT a décidé 2 que l’Organisation devait prendre des mesures supplé-
mentaires afin que tous les programmes et projets de coopération
technique, ainsi que les accords de l’OIT avec les donateurs, intègrent
systématiquement la dimension de genre.
2
Lors de sa 292e session en mars 2005
3
Intégration du principe d’égalité entre hommes et femmes
dans le cycle de projet
4
Tripartisme: une bonne pratique transversale
Le tripartisme et le dialogue social sont au cœur même de l’action de
l’OIT. Il n’est donc pas étonnant qu’on les retrouve d’un projet à l’autre,
contribuant à chaque fois à faire progresser la parité entre hommes et
femmes, même si cet aspect n’a pas été nécessairement souligné dans
toutes les études de cas.
Les bonnes pratiques des stratégies d’intégration de la dimension de genre dans les
opérations de coopération technique sont des outils utiles parce qu’elles sont riches
d’enseignements constructifs pour les spécialistes du développement. Mais, comme dans
la plupart des stratégies, il faut les appréhender et les interpréter en fonction du contexte
auquel elles s’appliquent. Cela rend souvent leur identification et leur reproduction diffici-
les, étant donné que les éléments plutôt génériques de la pratique doivent être isolés et
considérés dans une perspective et un environnement totalement différents. La liste
ci-dessous est destinée à faciliter ce processus et à fournir des indications sur certains cri-
tères généraux permettant d’identifier une bonne pratique d’intégration de la dimension
de genre dans les projets de coopération technique.
Stratégie:
définir des objectifs et des actions intégrant la dimension
de genre
Une stratégie d’intégration de la dimension de genre doit être planifiée
dès le départ comme un moyen d’améliorer l’objectif global du projet.
Il y a une raison à cela : si l’approche adoptée passe par des tentatives
désordonnées d’intégrer la dimension de genre pendant la phase de
mise en œuvre du projet au lieu de mettre en place un plan prédéfini
et des actions concertées, il s’agit non pas d’une stratégie mais plutôt
d’une méthode empirique par tâtonnements dont l’impact est difficile
à contrôler et à évaluer. Cela ne veut pas dire qu’une stratégie en
matière de parité, ainsi que les activités qui lui sont liées, ne doivent
pas être sujettes à la révision ou aux ajustements pendant toute la
phase de mise en œuvre du projet. Bien au contraire, la flexibilité
et l’adaptabilité sont des qualités essentielles pour le succès de toute
stratégie et pour que les activités débouchent sur les résultats
attendus.
5
Pratique:
fixer des objectifs réalistes dans un délai raisonnable
L’objectif ultime de l’intégration de la dimension de genre est d’attein-
dre la parité dans un contexte donné. Cependant, pour les besoins de
la mise en œuvre du projet (et dans l’intérêt des personnes qui en sont
chargées), la route de l’égalité doit passer par des réalisations et des
activités concrètes. Pour la plupart des projets, il ne faut pas espérer
pouvoir atteindre l’égalité entre hommes et femmes au cours d’une
phase de mise en œuvre sur un ou deux ans. Il convient de prendre en
compte ce paramètre et de définir des résultats réalistes contribuant à
faire progresser la parité par le biais des moyens et des mécanismes
disponibles dans le contexte du projet.
Approche spécifique:
définir et documenter des éléments spécifiques de la stratégie
Non seulement il est plus facile de mettre en œuvre une stratégie
d’intégration de la dimension de genre si ses éléments et activités
spécifiques sont clairement décrits et enregistrés, mais elle s’applique
aussi mieux au projet en question. Une stratégie qui établit mécanique-
ment que «la dimension de genre sera intégrée à tous les aspects du
projet » ne peut être considérée comme une bonne pratique.
Approche systématique:
intégrer la parité dans toutes les phases du projet
Une approche d’intégration de la dimension de genre afin de pro-
mouvoir l’égalité entre hommes et femmes doit s’appliquer à toutes
les phases du cycle du projet – de la conception et de la mise en œuvre
au suivi et à l’évaluation. Elle ne doit pas apparaître comme un sous-
composant isolé. L’impact de la composante de genre peut se diluer
facilement si la parité est prise en compte lors de la phase de concep-
tion mais pas pendant la mise en œuvre ou si elle est négligée
au moment de l’évaluation. De même, si la question du genre est
introduite de manière sporadique au cours de la mise en œuvre mais
qu’elle est omise lors de la conception du projet, l’approche peut diffi-
cilement être qualifiée de stratégique et elle sera sans doute pauvre
en enseignements pour d’autres. En outre, si l’intégration correcte de
la dimension de genre dans le projet échoue, l’optimisation de ses
résultats risque aussi d’être remise en cause.
6
Possibilité de mesure:
suivre l’impact du projet en matière d’égalité entre hommes
et femmes
Afin que la question de genre ne soit pas « considérée comme établie »,
il faut disposer de mécanismes de suivi et d’évaluation, notamment
des indicateurs permettant d’évaluer le succès du projet et les résultats
obtenus en matière de promotion de la parité. Faute de tels mécanis-
mes, les projets ont peu de chances de mesurer le succès de leurs
stratégies d’égalité. En outre, si des ressources ont été affectées à
l’intégration de la dimension de genre, une mesure de leur impact doit
être prévue.
• Analyse de genre
• Ressources appropriées
7
Figure 1: Intégration de l’égalité entre les hommes et les femmes dans le cycle du projet
Les résumés des bonnes pratiques présentées ci-dessous comportent des références aux
différentes études de cas illustrant leur application aux projets.
Analyse de genre
Bien qu‘une analyse de genre puisse être effectuée à n’importe quel stade du projet, son
efficacité est optimale si elle intervient au début des phases de planification et de concep-
tion. Ainsi, elle peut éclairer les phases qui suivent, notamment la mise en œuvre, le suivi
et l’évaluation.
Avant tout, l’analyse de genre est un outil qui sert à identifier les différents rôles ainsi
que les besoins spécifiques des hommes et des femmes dans un contexte donné et dans
le cadre d’un projet. Dans le contexte de l’OIT, l’analyse de genre doit porter sur les para-
mètres clés suivants :
8
Les études de cas n° 2 et 5 constituent de bons exemples de projets
ayant intégré des analyses de genre exhaustives dans la stratégie de
lutte contre la servitude pour dettes et contre le travail des enfants
en Asie. Ces analyses ont contribué à mieux faire comprendre aux
partenaires impliqués dans la mise en œuvre comment les différences
entre les femmes et les hommes, les jeunes filles et les jeunes garçons
peuvent avoir une influence dans des cas d’asservissement pour
dettes et d’exploitation par le travail.
L’analyse de genre et l’évaluation des besoins sont de précieux outils analytiques qui
permettent de renforcer le potentiel d’un projet, afin de répondre aux divers intérêts des
femmes et des hommes, pendant toute la durée du projet, à seule fin de promouvoir les
droits fondamentaux et l’égalité d’accès à un emploi décent.
Au Rwanda (étude de cas n° 7), les activités du projet ont mis l’accent
sur la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes et sur la
parité dans les syndicats et dans les structures de dialogue social.
9
Planification selon le genre
Les résultats de l’analyse de genre et de l’évaluation des besoins doivent servir à alimen-
ter la planification stratégique de toute intervention du projet. La planification selon le
genre consiste essentiellement à développer une stratégie décrivant les modalités de la
promotion de l’égalité entre hommes et femmes dans les activités du projet, par des mesu-
res et des dispositions organisationnelles spécifiques, notamment des engagements
concernant l’équilibre de la représentation des hommes et des femmes dans les activités
du projet et la mise à disposition de ressources et d’expertise appropriées.
10
En Asie Centrale et au Caucase (étude de cas n° 10), le projet a mis en
œuvre un programme de formation des journalistes concernant les
comportements stéréotypés dans toute la région.
11
Les études de cas n° 1 et 4 montrent comment les projets ont incor-
poré le contrôle participatif sensible aux questions de genre, ainsi que
les stratégies d’évaluation.
Comme le démontrent les études de cas, les « bonnes pratiques » et les « enseignements
tirés » sont de précieuses sources de connaissances, permettant au personnel du projet de
tirer parti des expériences recueillies dans le cadre d’autres projets et de les appliquer
à leur propre travail, notamment à l’intégration du principe d’égalité entre hommes et
femmes dans les différents domaines liés à l’emploi sur lesquels l’OIT intervient par le
biais de la coopération technique.
Le partage des connaissances relatives aux différentes approches qui a servi à promouvoir
l’égalité entre les hommes et les femmes dans les activités de coopération technique de
l’OIT permet à l’ensemble de l’Organisation de capitaliser ses expériences.
12
Expertise en matière d’égalité
La dimension transversale de tous les aspects précités réside dans la nécessité d’attirer
des spécialistes des questions de genre, afin d’appliquer systématiquement les divers
éléments à une stratégie de promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes. A
moins de disposer d’une expertise suffisante, il sera difficile de mettre en œuvre les
éléments précités de manière structurée. Le fait d’établir des liens avec des experts facilite
les activités promotionnelles et les activités de sensibilisation en faveur d’un travail sur
l’égalité entre les hommes et les femmes. Ceci se vérifie dans les activités du projet ainsi
que dans le soutien technique et les conseils prodigués au personnel du BIT, à ses man-
dants, afin qu’ils intègrent les questions de genre au cycle de projet et qu’ils encouragent
l’égalité entre les hommes et les femmes dans le monde du travail. Une telle approche
peut se révéler très utile, particulièrement lorsque les activités techniques sont centrées
sur la promotion des conventions essentielles de l’OIT en matière d’égalité, notamment la
Convention sur l’égalité de rémunération, 1951 (N° 100); la Convention sur la discrimina-
tion, 1958 (N° 111); la Convention sur les Travailleurs ayant des responsabilités familiales,
1981 (N° 156); et la Convention sur la protection de la maternité, 2000 (N° 183).
13
ÉTUDES DE CAS
Les études de cas présentées dans les pages suivantes illustrent la façon de travailler de
l’OIT avec ses mandants – ministères, organisations patronales et syndicales – et avec
d’autres partenaires concernés pour la promotion de l’égalité entre les hommes et les
femmes, en tant que partie intégrante de l’Agenda pour le travail décent.
Ces études de cas concernent 11 projets de coopération technique mis en œuvre par l’OIT
au cours de ces dernières années, dans toutes les régions du monde.
Même s’ils s’attachent à différents aspects du travail décent, ils s’appliquent tous à conce-
voir et à mettre en œuvres des stratégies d’intégration de la dimension de genre visant à
plus grande d’égalité entre les hommes et les femmes. Certains éléments de ces stratégies
ont été identifiés comme de bonnes pratiques permettant à d’autres d’en tirer des
enseignements et de s’en inspirer.
Chaque étude de cas commence par une description générale du projet, puis indique com-
ment il a contribué à l’égalité entre hommes et femmes dans le monde du travail et ensuite
elle présente les bonnes pratiques clés adoptées dans les stratégies d’intégration de la
dimension de genre.
14
ÉTUDE DE CAS Améliorer les conditions de travail et de vie des
N° 1 travailleurs de l’économie informelle par la promotion
de l’égalité d’accès au travail décent (Kenya, Rwanda,
Tanzanie, Ouganda)
Bonnes pratiques:
• Analyse de genre
• Ressources appropriées
• Actions spécifiques
• Partage de connaissances
PROJET
15
Comment le projet a contribué à l’égalité entre hommes et femmes au travail
Au Kenya, par exemple, des efforts ont été déployés pour que les fem-
mes et les hommes interviennent à tous les stades de la planification,
de la mise en œuvre et du suivi des activités du projet. Au Rwanda, les
femmes ont représenté 30 pour cent des personnes inscrites aux sémi-
naires et aux ateliers. Elles ont constitué également au moins 50 pour
cent des participants de quatre sur dix groupes locaux de projet. En
Tanzanie, les comités pour la parité – réunissant trois hommes et trois
femmes – ont veillé à une représentation équitable pendant la mise en
œuvre du projet. De même, les Ougandaises ont représenté 50 pour cent
ou plus de tous les participants dans quatre des huit filiales nationales
de la Société d’épargne et de crédit rural/urbain (National Rural/Urban
Savings and Credit Society) qui a été créée dans le cadre du projet.
Dans les quatre pays concernés, le projet a permis de créer des structu-
res permanentes pour les questions de parité au sein des instances diri-
geantes des coopératives et des syndicats.
Analyse de genre:
appréhender la dimension de genre du projet
16
Ressources appropriées et expertise adéquate :
Intégrer la dimension de genre aux activités globales du projet
Suivi :
contrôler systématiquement l’impact du projet en matière de parité
17
ÉTUDE DE CAS Élimination de la servitude pour dettes
N° 2 (Inde, Népal, Pakistan)
Bonnes pratiques :
• Analyse de genre
Dans toute l’Asie du Sud, il s’avère que du fait des problèmes de pau-
vreté, des déséquilibres dans les relations de pouvoir, de l’omission des
droits humains et des droits du travail, les personnes pauvres sont expo-
sées à la servitude pour dettes: un réseau d’obligations économiques et
sociales les empêche de bénéficier totalement des initiatives de dévelop-
pement mises en œuvre par les gouvernements et les organisations par-
tenaires, ce qui les enferme dans la pauvreté.
Dans ce contexte, le projet PEBLISA 4 a été lancé pour lutter contre l’en-
dettement et le travail forcé, dans le cadre des initiatives visant à réduire
la pauvreté dans les pays du projet. En testant un ensemble intégré de
services économiques et sociaux au niveau communautaire en faveur
des familles victimes de cet asservissement et celles susceptibles de
l’être, PEBLISA visait à développer des approches reproductibles pour
l’éradication de ces pratiques.
Forma en que el proyecto promovió la igualdad entre los sexos en el mundo del trabajo
4 Comment le dans
Mis en œuvre projet a contribué
le cadre à l’égalité
du Programme hommes
de partenariat / femmes
OIT/Pays-Bas dans le monde du travail
2004-06
18
Comment le projet a contribué à l’égalité entre hommes et femmes au travail
Analyse de genre :
identifier les inégalités fondées sur le genre
Une des plus vastes analyses de genre a été réalisée dans la région de
Tamil Nadu, en Inde ; l’équipe de projet a conduit des exercices d’étude
participatifs avec les femmes et les hommes de cette région, afin de
comprendre les facteurs contribuant aux dépenses des ménages, les
événements de la vie et les relations de pouvoir dans les familles et les
communautés.
19
Planification selon le genre:
fixer des objectifs réalisables pour l’intégration des questions
de genre
Afin d’intégrer une dimension de genre dans toutes les activités du pro-
jet, le PEBLISA a mis au point un plan d’action pratique pour chaque site
d’application. Un atelier sous-régional sur la dynamique de genre, qui
s’est tenu à New Delhi à la fin du projet précédent du PEBLISA, a permis
aux partenaires impliqués dans la mise en œuvre d’établir un plan
d’action et des stratégies de réalisation en réponse aux inégalités entre
les sexes. Les plans d’action comportaient des objectifs spécifiques d’in-
tégration des questions de genre dans un délai donné, énuméraient des
activités pratiques à appliquer pour chaque élément et fournissaient des
indicateurs pour la mesure des résultats obtenus.
Les ateliers suivants ont été organisés sur les sites du projet, à l’inten-
tion des groupes clients, constitués à la fois de femmes et d’hommes. En
Inde, par exemple, le projet a assuré des sessions de formation et de
motivation aux questions de genre pour des « comités de soutien mas-
culins » en les axant sur le partage équitable des prises de décisions
au sein de la famille, notamment en ce qui concerne l’utilisation des
économies. Au Népal, l’organisation partenaire du PEBLISA a pris l’ini-
tiative de sensibiliser les bénéficiaires du projet à la parité en soulevant
la question de l’autonomisation sociale des femmes lors de discussions
avec les femmes de la région et leurs époux.
Suivi :
mesurer les performances du projet et son impact en termes
de parité
20
Partage des connaissances :
diffuser les techniques d’intégration de la dimension de genre
21
ÉTUDE DE CAS Promouvoir les droits des peuples indigènes par l’égalité
N° 3 d’accès à l’éducation et au travail décent (Guatemala,
Honduras, Nicaragua)
Bonnes pratiques :
22
Au Nicaragua, la proportion des femmes et des hommes qui ont obtenu
leur diplôme élémentaire dans les cours de formation de l’ETEDPI a res-
pectivement augmenté de 82% et 71%. Au Honduras, la parité hommes
femmes a été atteinte dans les activités participatives de recherche sur
les communautés relatives au développement d’une méthodologie pour
« l’éducation au travail », auprès des populations indigènes. Au
Guatemala, une femme est la tête du conseil de direction de la jeune
Fédération nationale du tourisme communal, organisation créée avec le
soutien de l’ETEDP constituée de 28 communautés indigènes qui gèrent
27 destinations touristiques communautaires. La fédération fournit des
opportunités de travail décent et facilite le dialogue entre le gouverne-
ment et le secteur de tourisme privé.
23
Lors de la création de la Fédération nationale du tourisme communal au
Guatemala, la parité a été intégrée à l’objectif général de la fédération,
qui visait à renforcer les initiatives touristiques de la communauté et à
protéger les ressources culturelles et naturelles des indigènes. La fédé-
ration a également adopté un plan d’action afin d’impliquer 28 commu-
nautés indigènes dans la concrétisation des objectifs politiques sur les
opportunités de travail décent, l’égalité hommes femmes et les droits
des enfants dans la gestion de 27 projets touristiques communautaires.
24
ÉTUDE DE CAS Améliorer l’égalité d’accès à la protection sociale et
N° 4 aux soins de santé de qualité par la promotion des droits
(Bénin, Burkina Faso, Guinée, Sénégal)
Bonnes pratiques :
• Analyse de genre
6
Financé par la Fondation pour les Nations Unies (FNU) et le Programme BIT/STEP Stratégies et Techniques
contre l’exclusion sociale et la pauvreté
25
Comment le projet a contribué à l’égalité entre hommes et femmes au travail
26
Renforcement des capacités :
sensibiliser à l’égalité d’accès aux soins de santé
Suivi :
contrôler systématiquement les utilisateurs et les services
27
Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités, le pro-
jet a facilité la création et la gestion d’un réseau régional de partage des
connaissances intitulé «Action concertée entre les acteurs soutenant le
développement de systèmes de micro-assurance en Afrique ». Au travers
de son site Web (www.concertaction.org), de forums bi-annuels, d’ate-
liers et de lettres d’information, le réseau a promu de manière efficace
l’interaction et l’échange d’expériences entre les spécialistes et les
défenseurs de la micro-assurance de santé.
28
ÉTUDE DE CAS Protéger les filles et les garçons de l’exploitation dans
N° 5 le travail domestique via une réforme juridique et
politique intégrant la dimension de genre (Cambodge,
Indonésie)
Bonnes pratiques :
• Analyse de genre
• Ressources appropriées
Le travail domestique des enfants sévit dans toute l’Asie et il a été long-
temps considéré comme « faisant partie intégrante du développement
de l’enfant ». La pauvreté économique, l’exclusion sociale et l’accès dif-
ficile à l’éducation rendent les filles et les garçons vulnérables au travail
domestique, particulièrement dans les familles rurales. Dans ce
contexte, la seconde phase du projet 7 a été lancée dans le cadre des ini-
tiatives pour la protection des filles et des garçons face au travail domes-
tique.
7
Mis en œuvre dans le cadre du programme de partenariat OIT/Pays-Bas 2004-2006. Le projet s’est concentré
sur huit pays d’Asie de l’Est et du Sud-E st, dont le Cambodge, la Chine, l’Indonésie, la RDP du Laos, la
Mongolie, les Philippines, la Thaïlande et le Vietnam.
29
Comment le projet a contribué à l’égalité entre hommes et femmes au travail
Analyse de genre :
comprendre les différentes formes d’exploitation et d’abus
30
Au Cambodge et en Indonésie, le projet a organisé quatre ateliers de for-
mation consacrés au renforcement des capacités des partenaires
sociaux et des appareils nationaux afin qu’ils puissent lutter contre le
travail des enfants, défendre cette cause et être mieux armés pour inté-
grer la dimension de genre dans ces actions.
8
3-R Training of Trainers : Empowerment for Children, Youth and Families Rights, Responsibilities and
Representation (Formation pour les formateurs).
31
Partage des connaissances sur l’intégration de la dimension
de genre
32
ÉTUDE DE CAS Favoriser l’égalité des chances dans l’emploi
N° 6 par l’autonomisation des femmes (Yémen)
Bonnes pratiques :
• Analyse de genre
9
Mis en œuvre dans le cadre du Programme de partenariat OIT/Pays-Bas 2004-06
33
Comment le projet a contribué à l’égalité entre hommes et femmes au travail
34
En termes de renforcement des capacités au sein du Ministère des
Affaires sociales et du Travail spécifiquement, le projet a permis de met-
tre en place des mécanismes favorisant le dialogue, les échanges et la
collaboration sur les questions de parité parmi les directorats concernés.
Il s’agit notamment de réunions de coordination entre les différents
directorats du ministère, afin qu’ils intègrent les questions de genre
dans leurs programmes de travail respectifs et identifient des initiatives
conjointe : partage de données ventilées par sexe et d’informations sur
les emplois, suivi des conditions de travail des femmes et des hommes,
actions de formation, notamment.
35
ETUDE DE CAS Promouvoir l’égalité des chances dans l’emploi
N° 7 par le dialogue social et le développement de politiques
(Rwanda)
Bonnes pratiques :
• Analyse de genre
• Ressources appropriées
10
Mis en œuvre dans le cadre du Fonds de partenariat de l’OIT pour l’égalité entre hommes et femmes avec
des ressources prises sur le budget du BIT
36
Comment le projet a contribué à l’égalité entre hommes et femmes au travail
Analyse de genre :
étude intégrant la dimension de genre comme base
pour le suivi du projet
37
Renforcement des capacités :
activités spécifiques de formation et de sensibilisation
concernant l’emploi des femmes et la parité
Un des objectifs importants fixés pour le projet était d’inciter les diffé-
rents partenaires à coopérer étroitement et à forger des partenariats.
Ainsi, grâce à lui, le ministère rwandais du travail a noué des alliances
avec des institutions et des organisations ayant une expertise indéniable
en matière de parité dans le contexte du Rwanda, notamment le minis-
tère pour la promotion de l’égalité entre hommes et femmes et de la
famille (MIGEPROF) qui a pour mission de définir et coordonner la mise
en œuvre des politiques nationales dans ce domaine. Une collaboration
a également été engagée avec d’autres organisations internationales,
comme le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme
(UNIFEM) et le fonds canadien pour le développement et la parité. Enfin,
grâce à un échange d’expériences, le projet a pu profiter des enseigne-
ments tirés des autres projets de l’OIT. En juillet 2005, par exemple, au
cours d’un séminaire commun avec le projet SYNDICOOP de l’OIT (voir
Etude de cas N° 1) des connaissances ont pu être partagées au sujet des
mesures d’intégration de la dimension de genre dans les initiatives
visant à la réduction de la pauvreté parmi les travailleurs de l’économie
informelle.
Pour en savoir plus sur le projet, veuillez contacter : Bureau subrégional de l’OIT
pour la République centrafricaine (Yaoundé): [email protected]
38
ETUDE DE CAS Étendre l’assurance maladie aux travailleurs de l’économie
N° 8 informelle au travers de l’égalité d’accès aux systèmes
de protection sociale (Philippines)
Bonnes pratiques :
• Analyse de genre
• Ressources appropriées
Le projet 11 a été lancé en 2003 pour combler ce déficit. Il avait pour but
d’améliorer la qualité de vie des travailleurs de l’économie informelle et
de leur famille en leur offrant un meilleur accès aux services et aux pres-
tations de santé, par le biais de systèmes de micro-assurance.
11
Mis en œuvre avec le soutien du Gouvernement norvégien.
39
Comment le projet a contribué à l’égalité entre hommes et femmes au travail
Analyse de genre :
identifier le besoin de couvertures de santé
des femmes et des hommes
Bien que le projet ait eu comme objectif initial de faire bénéficier essen-
tiellement les femmes de l’économie informelle de la micro-assurance
santé, l’évaluation des besoins a mis en évidence l’importance de
l’implication des hommes afin de permettre aux membres de la famille
de s’aider mutuellement et d’accéder aux systèmes de santé.
40
Renforcement des capacités :
sensibiliser aux questions d’égalité entre hommes et femmes
et de santé
Les partenaires impliqués dans la mise en œuvre ont acquis une exper-
tise technique en matière d’égalité pour appuyer l’intégration de la
dimension de genre dans les activités du projet. Un consultant spécia-
lisé a été engagé pour fournir une assistance technique et élaborer les
supports de formation. De plus, l’atelier du projet sur la « La dimension
de genre dans la protection sociales aux Philippines » s’est concentré sur
le renforcement des capacités d’intégration de la dimension de genre
pour le personnel du projet et les partenaires sociaux.
42
ETUDE DE CAS Réduire le déficit de travail décent parmi les travailleuses
N° 9 et les travailleurs de l’économie informelle par le dialogue
social sur la parité et l’emploi (Equateur)
Bonnes pratiques :
• Analyse de genre
12
Mis en œuvre avec le soutien du Département pour le Développement International du Royaume Uni
43
Comment le projet a contribué à l’égalité entre hommes et femmes au travail
Analyse de genre :
intensifier les efforts de sensibilisation
44
Un autre volet de la stratégie était un programme de formation pour les
formateurs sur les thèmes de l’égalité entre hommes et femmes et de
l’emploi. Plus de 20 participants ont bénéficié de cette initiative et sont
susceptibles de constituer une équipe d’experts en mesure de répercu-
ter le programme de formation à d’autres femmes et hommes dans les
organisations tripartites.
Pour le renforcement des capacités, le projet a axé ses efforts sur les
comités et commissions sur la parité et l’emploi au niveau national et
provincial, en mettant en avant une approche participative et de consen-
sus lors des réunions de travail et ateliers les concernant.
Une des composantes clé du projet est l’accent mis sur le partage des
connaissances. Les comités locaux et nationaux ont constitué des struc-
tures efficaces pour faire partager les informations sur les activités et
résultats du projet à un vaste public.
45
Dans le cadre de sa stratégie de partage des connaissances, le projet a
envoyé une délégation de représentants du gouvernement et des syndi-
cats participer à un séminaire sur les techniques de négociation organisé
par le Bureau subrégional de l’OIT à Santiago (Chili) et le Centre interna-
tional de formation de l’OIT de Turin (Italie) pour les représentants d’or-
ganisations d’employeurs et de travailleurs. Le but était de favoriser les
relations enter la délégation et les représentants des Commissions
tripartites sur l’égalité des chances dans le Cône sud. Cette initiative a
été propice à l’échange de bonnes pratiques, notamment en ce qui
concerne la négociation collective intégrant les questions d’égalité entre
hommes et femmes. La méthodologie appliquée lors de la formation a
été reprise ultérieurement dans un séminaire national organisé en
Equateur pour les représentants du gouvernement.
46
ETUDE DE CAS Accès au travail décent respectant la parité par
N° 10 le développement des compétences et la formation
professionnelle (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie,
Kazakhstan, Kirghizistan, Russie)
Bonnes pratiques :
• Analyse de genre
• Ressources appropriées
• Actions spécifiques
Le projet a été mis en œuvre avec Ies services nationaux pour l’emploi,
les organismes de formation technique et professionnelle, les organisa-
tions d’employeurs et les syndicats d’Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie,
Kazakhstan, Kirghizistan et Russie.
13
Mis en œuvre dans le cadre du Programme de partenariat OIT/Pays-Bas 2004-06
47
Comment le projet a contribué à l’égalité entre hommes et femmes au travail
Analyse de genre :
s’appuyer sur les enseignements tirés lors du montage du projet
48
Planification selon le genre :
double approche pour favoriser l’égalité entre hommes et femmes
Actions spécifiques :
renforcer les capacités et les partenariats
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La préparation de tous les outils et matériels destinés au renforcement
des capacités a bénéficié du soutien de l’OIT et des spécialistes des
questions de genre de la région. La conception des outils de formation
destinés aux media a permis d’établir une étroite collaboration avec les
experts du Moscow Centre for Gender Studies (Centre d’études sur la
parité), la Higher School of Economics et la représentation régionale de
la Fédération internationale des journalistes.
Pour en savoir plus sur le projet, veuillez contacter : Bureau subrégional de l’OIT
pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale (Moscou): [email protected]
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ÉTUDE DE CAS Promouvoir le travail décent pour les travailleuses et
N° 11 les travailleurs par un meilleur accès à la formation (Inde)
Bonnes pratiques:
Forma en que el
14
Mis en œuvre avec le soutien du Département du Travail des États-unis (USDOL).
51
Comment le projet a contribué à l’égalité entre hommes et femmes au travail
52
En 2004, le projet a organisé un « atelier de sensibilisation aux questions
de genre » avec la participation de responsables du gouvernement,
d’organisation non gouvernementales et de membres d’Instituts de for-
mation professionnelle du Central Board of Workers’.
Suivi :
évaluer systématiquement les performances du projet
et son impact en termes de parité
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L’équipe de projet a également évalué les activités des organismes de
formation, tant publics que non gouvernementaux (ONG), révisant les
plans de formation, effectuant régulièrement des visites sur le terrain
pendant les cours et en collectant des informations via des rapports
d’avancement réguliers. Les performances du projet et son impact en
termes de parité ont pu également être évalués à la lumière des résul-
tats obtenus par les stagiaires lors des contrôles de connaissances
internes et externes et leur niveau d’aptitude à l’emploi à la fin des pro-
grammes de formation.
Par ailleurs, une base de données a été créée au NVTI afin de collecter,
compiler et diffuser des informations sur le développement des compé-
tences des femmes de l’économie informelle.
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