Reseau Estimation

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 17

THEME:

ETUDE DE L᾽ESTIMATION DU BRUIT OU DE LA PRESENCE DE


BRUIT DANS LES RESEAU DE TELECOMMUNNICATION

N⁰ NOMS ET PRENOMS MATRICULES


1 DEMTALE MABILA BIBIANE 22RTE013IU
2 KENMOE MOVOLO BRICE
3 MAHAMAT HASSAN
4 MBI MATHIEU JACQUE
5 NDONGO NKODO MARCEL.D
6 NKALI MICHEL
7 TSOUNGUI PATRICK WILFRIED

EXAMINATEUR: Dr. DASSI

ANNEE:2023-2024
PLAN DU TRAVAIL
INTRODUCTION
I- COMPREHENSION DU BRUIT DANS LES RESEAUX DE
TELECOMMUNICATION
II- TECHNIQUES D᾽ESTIMATION DU BRUIT
III- OUTILS ET METHODES DE MESURE DU BRUIT
IV- LES TYPES DE BRUIT
V- REDUCTION ET SUPPRESSION DU BRUIT DANS LES RESEAU DE
TELECOMMUNICATION
VI- ETUDE DE CAS ET APPLICATION
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’estimation du bruit ou de la présence du bruit dans les réseaux de télécommunications
l’importance de la qualité de la communication dans les réseaux de télécommunications. En
effet, le bruit peut avoir un impact négatif sur la qualité de la communication, en rendant le
signal plus difficile à comprendre pour les utilisateurs les réseaux de télécommunications sont
souvent soumis à des sources de bruit, telles que les interférences électromagnétiques, les
signaux parasites, ou encore les bruits de fond. Il est donc important de pouvoir estimer la
présence de bruit dans les réseaux de télécommunications, afin de pouvoir optimiser la qualité
de la communication. L’estimation du bruit dans les réseaux de télécommunications est un
domaine de recherche en constante évolution, qui utilise des techniques avancées telles que
l’apprentissage automatique et le traitement du signal. Cette introduction pourrait ainsi donner
un aperçu général du thème de l’étude de l’estimation du bruit ou de la présence du bruit dans
les réseaux de télécommunications, et susciter l’intérêt de l’audience pour la suite de
l’exposer
I. COMPREHENSION DU BRUIT DANS LES RESEAUX DE
TELECOMMUNICATION

Les transmissions sans fil sont omniprésentes dans notre quotidien, notamment avec
les téléphones, le Wi-Fi, la télévision et le GPS. Le débit des transmissions augmente
régulièrement grâce aux avancées technologiques et à l’utilisation de fréquences plus élevées.
Jetons un œil à l’un des principaux facteurs qui limitent ce débit : le bruit.
En langage courant, le bruit est un ou plusieurs sons qui viennent perturber notre
audition. L’idée est la même pour les transmissions. Pour comprendre l’origine du bruit,
intéressons-nous à ce qui le compose, à la température et au courant électrique.
La température est liée au mouvement des particules. Sans aucun mouvement, la
température est minimale, avec −273,15 °C (0 kelvin) : il s’agit du zéro absolu. Nos
températures habituelles indiquent donc de nombreux mouvements au niveau microscopique.
Quant au courant électrique, c’est un flux d’électrons qui circule dans un matériau conducteur.
Ce flux d’électrons est habituellement issu d’un générateur (pile, batterie, alternateur, panneau
solaire…) et est « organisé », c’est à dire qu’il est constant ou qu’il suit un motif précis (p. ex.
sinusoïdal ou carré).
Maintenant, lions ces deux notions. Lorsqu’un matériau conducteur est à température
ambiante, ses particules sont en mouvement et des électrons circulent à l’intérieur, créant
alors un courant électrique. Le flux d’électrons n’est pas « organisé » : le signal électrique est
aléatoire et ne contient pas d’information. C’est donc une nuisance, c’est pourquoi on
l’appelle « bruit ». Ce bruit particulier est appelé bruit thermique.
Par conséquent, tout récepteur crée du bruit qui vient se superposer aux signaux utiles
qu’il reçoit. Ce bruit est extrêmement faible, de l’ordre du femtowatt (millionième de
milliardième de watt), mais comme les signaux reçus par transmission sans fil sont également
très faibles, le bruit n’est absolument pas négligeable. Pour preuve, la figure représente en fait
un signal GPS masqué par le bruit dont la puissance est cent fois supérieure. La conséquence
directe est la possibilité d’erreurs lors de la transmission; il faut alors faire un compromis
entre le débit désiré et l’erreur tolérée.
Toutefois, le bruit ne fait pas n’importe quoi non plus. Comme tout phénomène
aléatoire, tel que le résultat d’un lancer de dé ou la taille d’un individu, il répond à certaines
règles liées aux probabilités et statistiques. Par exemple, lorsqu’on observe l’histogramme de
l’amplitude du signal (figure du milieu), c’est à dire la répartition de l’amplitude, nous
apercevons un motif bien connu : une Gaussienne. C’est grâce à ces règles que l’on sait
caractériser le bruit et calculer sa puissance, afin de prédire les performances d’une
transmission et d’estimer le débit atteignable
La compréhension du bruit dans les réseaux de télécommunications est essentielle
pour plusieurs raisons. Premièrement, une connaissance approfondie des différentes sources
de bruit permet de concevoir des systèmes de communication plus performants et résistants
aux perturbations. Deuxièmement, la caractérisation précise du bruit permet d'évaluer les
performances du système, d'identifier les limites de transmission et d'optimiser les paramètres
de fonctionnement. Enfin, en comprenant les propriétés du bruit, il est possible de mettre en
œuvre des techniques de traitement du signal pour réduire son impact sur la qualité de la
communication.
La gestion du bruit dans les réseaux de télécommunications implique différentes approches.
Voici quelques-unes des techniques couramment utilisées :
1. Amplification à faible bruit : Pour compenser l'affaiblissement du signal lors de la
transmission, des amplificateurs sont utilisés dans les réseaux de télécommunications.
L'utilisation d'amplificateurs à faible bruit permet de minimiser l'ajout de bruit supplémentaire
au signal.
2. Filtrage : Les filtres sont utilisés pour éliminer les fréquences indésirables ou le bruit
présent dans le signal. Différents types de filtres, tels que les filtres passe-bande, passe-haut
ou passe-bas, peuvent être utilisés en fonction des caractéristiques du bruit à atténuer.
3. Codage et modulation : Des techniques de codage et de modulation avancées sont utilisées
pour améliorer la résilience du signal face au bruit. Par exemple, des codes correcteurs
d'erreurs peuvent être utilisés pour détecter et corriger les erreurs introduites par le bruit lors
de la transmission des données.
4. Techniques d'égalisation : L'égalisation est utilisée pour compenser les effets du bruit et des
interférences dans les canaux de transmission. Cela peut être réalisé en utilisant des filtres
adaptatifs ou en appliquant des techniques de pré et post-égalisation pour restaurer la forme
d'onde du signal.
5. Techniques de réduction du bruit : Différentes méthodes de réduction du bruit sont
utilisées, telles que la réduction du bruit adaptative, la suppression du bruit basée sur le
modèle, la réduction du bruit spectral, etc. Ces techniques visent à atténuer le bruit indésirable
sans altérer de manière significative le signal utile.
En résumé, la compréhension et la gestion du bruit dans les réseaux de télécommunications
sont cruciales pour assurer des communications fiables et de haute qualité. Les techniques de
réduction du bruit, de filtrage, de codage et de modulation sont utilisées pour minimiser
l'impact du bruit sur la transmission des signaux. En combinant ces techniques avec une
conception soignée du système, il est possible d'améliorer considérablement les performances
des réseaux de télécommunications.
II- TECHNIQUES D᾽ESTIMATION DU BRUIT
L'estimation du bruit en réseau et télécommunications fait référence au processus
d'évaluation et de quantification du bruit présent dans un système de communication. Le bruit
est une perturbation indésirable qui peut affecter la qualité du signal de communication,
entraînant une dégradation des performances du système. Les techniques d'estimation du bruit
en réseau et télécommunications peuvent utiliser des modèles mathématiques, des méthodes
statistiques ou des approches basées sur le traitement du signal pour analyser les
caractéristiques du signal et extraire les informations liées au bruit. Ces estimations du bruit
sont utilisées pour prendre des décisions de conception, de planification et d'optimisation des
systèmes de communication afin de garantir des performances optimales malgré la présence
du bruit. Il existe plusieurs techniques avancées utilisées pour l'estimation du bruit en réseau
et télécommunications:
Estimation statistique : Cette technique utilise des modèles statistiques pour estimer le bruit en
analysant les caractéristiques des signaux. Des méthodes telles que l'analyse spectrale, la
corrélation et la régression peuvent être utilisées pour estimer le bruit à partir des données
disponibles.
Estimation basée sur le modèle : Dans cette approche, on utilise des modèles mathématiques
pour représenter le bruit et les signaux dans le système de télécommunications. Des
techniques telles que les modèles ARMA (AutoRégressive Moving Average) et les modèles
de Kalman peuvent être utilisés pour estimer le bruit en se basant sur ces modèles.
Par apprentissage automatique : Les techniques d'apprentissage automatique, telles que les
réseaux de neurones et les algorithmes d'apprentissage supervisé, peuvent être utilisées pour
estimer le bruit en réseau. Ces techniques peuvent apprendre à partir de données d'entrée pour
prédire le niveau de bruit dans le système de télécommunications.
Estimation par traitement du signal : Le traitement du signal offre de nombreuses techniques
avancées pour l'estimation du bruit. Des méthodes telles que la déconvolution, la détection de
signaux faibles et la suppression du bruit peuvent être utilisées pour estimer et réduire le bruit
dans les systèmes de télécommunications.
III- OUITLS ET METHODE DE MESURE DU BRUIT
A-OUTILS
Les outils de bruit en réseau et télécommunications sont utilisés pour mesurer et analyser le
bruit dans les signaux de communication. Voici quelques exemples d’outils de bruit

1. Analyseur de spectre : Cet outil est utilisé pour mesurer la puissance du signal dans
différentes fréquences. Il peut être utilisé pour détecter les interférences dans les
signaux de communication. signaux de communication.

2. Analyseur de bruit : Cet outil est utilisé pour mesurer le niveau de bruit dans un
signal. Il peut être utilisé pour détecter les anomalies dans les signaux de
communication.
3. Oscilloscope : Cet outil est utilisé pour mesurer les signaux électriques dans un
circuit. Il peut être utilisé pour détecter les variations de tension dans les signaux de
communication.

4. Analyseur de réseau : Cet outil est utilisé pour mesurer les performances du réseau, y
compris la qualité du signal, le débit de données et les temps de latence. Il peut être
utilisé pour détecter les problèmes de performance dans les signaux de
Communication.
5. Analyseur de protocole : Cet outil est utilisé pour analyser les protocoles de
communication utilisés dans les réseaux. Il peut être utilisé pour détecter
Les erreurs dans les protocoles de communications

B- METHODES DE MESURE DU BRUIT

Il existe plusieurs méthodes pour mesurer et analyser le bruit dans les signaux de
communication :

1. Mesure de la puissance du signal : Cette méthode consiste à mesurer la puissance du


signal dans différentes fréquences à l’aide d’un analyseur de spectre. Elle permet de
détecter les interférences dans les signaux de communication.

2. Mesure du niveau de bruit : Cette méthode consiste à mesurer le niveau de bruit


dans un signal à l’aide d’un analyseur de bruit. Elle permet de détecter les anomalies
dans les signaux de communication.

3. Mesure des variations de tension : Cette méthode consiste à mesurer les variations
de tension dans les signaux de communication à l’aide d’un oscilloscope. Elle
permet de détecter les variations de tension dans les signaux de communication.
4. Mesure des performances du réseau : Cette méthode consiste à mesurer les
performances du réseau, y compris la qualité du signal, le débit de données et les
temps de latence, à l’aide d’un analyseur de réseau. Elle permet de détecter les
problèmes de performance dans les signaux de communication.

5. Analyse des protocoles de communication : Cette méthode consiste à analyser les


protocoles de communication utilisés dans les réseaux à l’aide d’un analyseur de
protocole. Elle permet de détecter les erreurs dans les protocoles de communication.

IV- LES TYPES DE BRUIT


Les different types de bruit dans les réseaux de télécommunication.
1. Bruit thermique (ou bruit de Johnson-Nyquist) :
Le bruit thermique, également connu sous le nom de bruit de Johnson-Nyquist, est le résultat
des mouvements thermiques aléatoires des électrons dans les conducteurs et les composants
électroniques. Il se produit à toutes les températures au-dessus du zéro absolu. Ce phénomène
conduit à une agitation aléatoire des charges électriques et induit une composante de bruit
aléatoire dans tous les circuits électroniques. L'effet Cumulatif du bruit thermique peut
impacter la qualité des transmissions en ajoutant du bruit à un signal utile, compromettant
ainsi la clarté de la communication.

2. Bruit de phase
Le bruit de phase provient des fluctuations aléatoires de la phase du signal. Il peut résulter de
diverses sources, notamment des variations de température, des instabilités de fréquence et
des imperfections des composants électroniques. Dans les circuits de communication, le bruit
de phase peut altérer la précision temporelle des signaux, entraînant des distorsions et des
erreurs de synchronisation.
3. Bruit d'interférence :
Le bruit d'interférence provient de diverses sources telles que d'autres appareils électroniques,
les émissions électromagnétiques, et les transmissions sans fil concurrentes. Ce type de bruit
peut perturber les transmissions, générer des erreurs de réception et réduire la qualité du
signal.
4. Diaphonie :
La diaphonie survient lorsque des signaux se propagent d'un circuit à un autre, provoquant
une interférence entre ces circuits. Cela peut résulter en une deterioration de la qualité du
signal et des erreurs de transmission.

5 Bruit quantique:

Dans le contexte des communications quantiques, le bruit quantique résulte de fluctuations


aléatoires quantiques qui impactent la transmission d'informations quantiques.
6. Bruit atmosphérique
Dans les communications sans fil, le bruit atmosphérique, tel que le bruit thermique dans
l'atmosphère et les interférences causées par des phénomènes météorologiques, peut
influencer sur la qualité des communications sans fil.

V- REDUCTION ET SUPPRESSION DU BRUIT DANS LES RESEAU


DE TELECOMMUNICATION
Réduire et supprimer le bruit dans les réseaux de télécommunication est essentiel pour
maintenir des communications de haute qualité. Ceci implique la compréhension des
différentes sources de bruit et l’application de techniques de traitement du signal et de
conception réseau pour minimiser leur impact. Voici quelques techniques de réduction et de
suppression du bruit, ainsi que des explications sur la manière dont certaines de ces
techniques peuvent être quantifiées avec des calculs.
1- Filtrage analogique et numérique
Réduction du Bruit : Les filtres analogiques et numériques permettent de réduire le bruit en
éliminant ou en atténuant les fréquences indésirables.
Calcul : Les filtres analogiques sont calculés en utilisant des équations de conception de filtre,
telles que les équations de Butterworth, Tchebychev, ou Bessel pour obtenir les valeurs des
composants du filtre. Les filtres numériques peuvent être conçus en utilisant des algorithmes
comme la transformée de Fourier discrète (TFD/DFT) pour passer du domaine fréquentiel au
domaine temporel et inversement.
2- Techniques de Codage et de Détection d’Erreurs
Réduction du Bruit : Les techniques de codage et de détection d’erreurs permettent de détecter
et de corriger les erreurs introduites par le bruit.
Calcul : Pour évaluer l’efficacité d’un code correcteur d’erreurs, on peut utiliser des mesures
telles que le taux d’erreur binaire (BER), qui donne le pourcentage d’erreurs introduites dans
un flux de données. Le BER peut être mesuré expérimentalement ou calculé à partir des
propriétés du code utilisé.
3- Amélioration du Rapport Signal/Bruit (SNR)
Réduction du Bruit : L’amélioration du SNR peut être réalisée en augmentant la puissance du
signal ou en réduisant le niveau du bruit.

Calcul : Le SNR est calculé en divisant la puissance du signal par la puissance du bruit. Une
amélioration de 3 dB du SNR signifie que la puissance du signal est doublée par rapport à la
puissance du bruit.

4- Isolation des Sources de Bruit

Réduction du Bruit : L’isolement des sources de bruit aide à minimiser leur impact sur les
communications.

Calcul : L’impact spécifique de l’isolement peut être difficile à quantifier de manière


générale, mais peut être mesuré par des comparaisons de performances avant et après
l’application de mesures d’isolement.
5- Antennes et Directivité
Réduction du Bruit : L’utilisation d’antennes directionnelles peut permettre une réception
sélective et s’avérer utile pour réduire l’impact du bruit.

Calcul : Les gains d’antenne et les diagrammes de rayonnement peuvent être utilisés pour
calculer la directivité et l’amélioration du rapport signal/bruit pour une antenne donnée.
Conclusion
La lutte contre le bruit dans les réseaux de télécommunication implique une diversité de
techniques, chacune accompagnée de mesures spécifiques pour évaluer leur efficacité. Ces
approches sont combinées et adaptées pour répondre aux besoins spécifiques des réseaux et
peuvent être quantifiées à l’aide de calculs basés sur les propriétés des signaux, des filtres, des
codes d’erreurs, des antennes, etc.
Dans un réseau de télécommunications, la réduction du bruit implique la mise en œuvre de
diverses techniques de traitement du signal, de filtrage, de gain et de correction d’erreurs.
Voici quelques calculs et formules qui peuvent être utilisés pour réduire le bruit dans un
réseau de télécommunications :
a- Calcul du SNR (Rapport Signal/Bruit)
Le SNR (Rapport Signal/Bruit) est un paramètre clé pour évaluer la qualité du signal par
rapport au bruit dans un système de communication. Il s’agit d’un rapport qui compare la
puissance du signal à la puissance du bruit.
Formule :

SNR = (P_(signal))/(P_(bruit))
- P_(signal) : Puissance du signal
- P_(bruit) : Puissance du bruit
b- Calcul du Taux d’Erreur Binaire (BER)
Le taux d’erreur binaire (BER) est une mesure de la qualité de la transmission numérique qui
évalue le nombre d’erreurs de bits transmis par rapport au nombre total de bits transmis.
Formule :
BER = (Nombre d’erreurs de bits)/(Nombre total de bits transmis)
c- Calcul des Performances des Filtres
Pour concevoir et évaluer les performances des filtres (analogiques ou numériques) visant à
réduire le bruit, plusieurs calculs peuvent être appliqués.
- Les filtres analogiques sont conçus en utilisant des équations de conception de filtre, telles
que les équations de Butterworth, Tchebychev, ou Bessel, pour obtenir les valeurs des
composants du filtre.
- Les filtres numériques peuvent être conçus en utilisant des algorithmes comme la
transformée de Fourier discrète (TFD/DFT) pour passer du domaine fréquentiel au domaine
temporel et inversement.
- Les performances des filtres peuvent être évaluées en utilisant des mesures telles que le gain,
la réponse en fréquence, la bande passante, le facteur de qualité (Q), etc.
d- Calcul de la Puissance de Réception
Pour évaluer la puissance de réception effective par rapport au bruit, la formule de puissance
de réception peut être utilisée, prenant en compte la distance, la puissance de transmission et
les caractéristiques du canal de transmission.
- Une formule de base pour la propagation de puissance peut être :
P_(réception) = P_(émission)× ((G_(antenne)×λ)/(4π r))^2
Où :
- P_(réception) : Puissance reçue
- P_(émission) : Puissance émise
- G_(antenne) : Gain de l’antenne
- λ : Longueur d’onde du signal
- r : Distance de transmission
e- Calcul de la Probabilité de Blocage

La probabilité de blocage dans un système de communication peut être calculée en utilisant


des modèles tels que la formule d’Erlang B pour les systèmes de files d’attente.

- La formule d’Erlang B peut être utilisée pour estimer la probabilité qu’un nouvel appel
soit bloqué lorsqu’une ligne est occupée.
Conclusion
Les calculs et formules dans un réseau de télécommunications sont variés et dépendent des
besoins spécifiques de la réduction du bruit. Que ce soit pour évaluer la qualité du signal, la
performance des filtres, le taux d’erreur, la puissance de réception ou la probabilité de
blocage, l’application appropriée de ces calculs contribue à la réduction efficace du bruit et à
une communication de haute qualité.

VI. ETUDE DE CAS ET APPLICATIONS


a. Étude de cas
Une entreprise de télécommunications souhaite évaluer le niveau de bruit dans
son réseau afin d’optimiser la qualité des communications pour ses clients. Pour ce faire,
elle met en place une étude de cas dans une zone urbaine dense où le bruit
électromagnétique est susceptible d’interférer avec les signaux des télécommunications.
L’entreprise installe des capteurs de bruit à différents endroits stratégiques du
réseau, tels que les antennes relais, les câbles souterrains et les équipements de
commutation. Ces capteurs mesurent en continu le niveau de bruit électromagnétique
ambiant et transmettent les données à un système central de traitement.
À l’aide d’algorithmes d’analyse de données, l’entreprise évalue la présence du
bruit dans le réseau, identifie les sources potentielles d’interférence et établit des
corrélations avec la qualité des communications. Elle peut ainsi prendre des mesures
correctives telles que l’isolation des équipements sensibles, la modification des
fréquences utilisées ou l’optimisation de la puissance des signaux.
b. Applications

L’estimation du bruit ou de la présence du bruit dans les réseaux de


télécommunications trouve des applications dans divers domaines :
 Optimisation des réseaux : les opérateurs de télécommunications peuvent utiliser
ces techniques pour améliorer la qualité des appels, la vitesse de transmission
des données et la fiabilité des connexions ;
 Déploiement des réseaux sans fil : l’estimation du bruit est essentielle lors du
déploiement de réseaux sans fils tels que la 5G, car elle permet de minimiser les
interférences et d’optimiser l’utilisation du spectre radioélectrique ;
 Maintenance préventive : en surveillant en continu le niveau de bruit dans les
réseaux, les opérateurs peuvent détecter les problèmes potentiels avant qu’ils
n’affectent la qualité des services ;
 Sécurité des communications : en identifiant les sources de bruit potentielles, les
opérateurs peuvent renforcer la sécurité des communications en protégeant les
réseaux contre les attaques par brouillage.
CONCLUSION
Pour conclure sur le thème de l’étude de l’estimation du bruit ou de la présence du bruit dans
les réseaux de télécommunications, nous pourrions parler des points clés de l’exposé. Nous
pourrions expliquer que l’estimation du bruit est un enjeu important pour la qualité de la
communication dans les réseaux de télécommunications, et que des techniques avancées telles
que l’apprentissage automatique et le traitement du signal sont utilisées pour y parvenir. Nous
pourrions également souligner l’importance de la recherche continue dans ce domaine, afin
d’améliorer la qualité de la communication dans les réseaux de télécommunications. Enfin,
nous pourrions inviter l’audience à poser des questions ou à poursuivre la discussion sur ce
thème.

Vous aimerez peut-être aussi