Reseau Estimation
Reseau Estimation
Reseau Estimation
ANNEE:2023-2024
PLAN DU TRAVAIL
INTRODUCTION
I- COMPREHENSION DU BRUIT DANS LES RESEAUX DE
TELECOMMUNICATION
II- TECHNIQUES D᾽ESTIMATION DU BRUIT
III- OUTILS ET METHODES DE MESURE DU BRUIT
IV- LES TYPES DE BRUIT
V- REDUCTION ET SUPPRESSION DU BRUIT DANS LES RESEAU DE
TELECOMMUNICATION
VI- ETUDE DE CAS ET APPLICATION
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’estimation du bruit ou de la présence du bruit dans les réseaux de télécommunications
l’importance de la qualité de la communication dans les réseaux de télécommunications. En
effet, le bruit peut avoir un impact négatif sur la qualité de la communication, en rendant le
signal plus difficile à comprendre pour les utilisateurs les réseaux de télécommunications sont
souvent soumis à des sources de bruit, telles que les interférences électromagnétiques, les
signaux parasites, ou encore les bruits de fond. Il est donc important de pouvoir estimer la
présence de bruit dans les réseaux de télécommunications, afin de pouvoir optimiser la qualité
de la communication. L’estimation du bruit dans les réseaux de télécommunications est un
domaine de recherche en constante évolution, qui utilise des techniques avancées telles que
l’apprentissage automatique et le traitement du signal. Cette introduction pourrait ainsi donner
un aperçu général du thème de l’étude de l’estimation du bruit ou de la présence du bruit dans
les réseaux de télécommunications, et susciter l’intérêt de l’audience pour la suite de
l’exposer
I. COMPREHENSION DU BRUIT DANS LES RESEAUX DE
TELECOMMUNICATION
Les transmissions sans fil sont omniprésentes dans notre quotidien, notamment avec
les téléphones, le Wi-Fi, la télévision et le GPS. Le débit des transmissions augmente
régulièrement grâce aux avancées technologiques et à l’utilisation de fréquences plus élevées.
Jetons un œil à l’un des principaux facteurs qui limitent ce débit : le bruit.
En langage courant, le bruit est un ou plusieurs sons qui viennent perturber notre
audition. L’idée est la même pour les transmissions. Pour comprendre l’origine du bruit,
intéressons-nous à ce qui le compose, à la température et au courant électrique.
La température est liée au mouvement des particules. Sans aucun mouvement, la
température est minimale, avec −273,15 °C (0 kelvin) : il s’agit du zéro absolu. Nos
températures habituelles indiquent donc de nombreux mouvements au niveau microscopique.
Quant au courant électrique, c’est un flux d’électrons qui circule dans un matériau conducteur.
Ce flux d’électrons est habituellement issu d’un générateur (pile, batterie, alternateur, panneau
solaire…) et est « organisé », c’est à dire qu’il est constant ou qu’il suit un motif précis (p. ex.
sinusoïdal ou carré).
Maintenant, lions ces deux notions. Lorsqu’un matériau conducteur est à température
ambiante, ses particules sont en mouvement et des électrons circulent à l’intérieur, créant
alors un courant électrique. Le flux d’électrons n’est pas « organisé » : le signal électrique est
aléatoire et ne contient pas d’information. C’est donc une nuisance, c’est pourquoi on
l’appelle « bruit ». Ce bruit particulier est appelé bruit thermique.
Par conséquent, tout récepteur crée du bruit qui vient se superposer aux signaux utiles
qu’il reçoit. Ce bruit est extrêmement faible, de l’ordre du femtowatt (millionième de
milliardième de watt), mais comme les signaux reçus par transmission sans fil sont également
très faibles, le bruit n’est absolument pas négligeable. Pour preuve, la figure représente en fait
un signal GPS masqué par le bruit dont la puissance est cent fois supérieure. La conséquence
directe est la possibilité d’erreurs lors de la transmission; il faut alors faire un compromis
entre le débit désiré et l’erreur tolérée.
Toutefois, le bruit ne fait pas n’importe quoi non plus. Comme tout phénomène
aléatoire, tel que le résultat d’un lancer de dé ou la taille d’un individu, il répond à certaines
règles liées aux probabilités et statistiques. Par exemple, lorsqu’on observe l’histogramme de
l’amplitude du signal (figure du milieu), c’est à dire la répartition de l’amplitude, nous
apercevons un motif bien connu : une Gaussienne. C’est grâce à ces règles que l’on sait
caractériser le bruit et calculer sa puissance, afin de prédire les performances d’une
transmission et d’estimer le débit atteignable
La compréhension du bruit dans les réseaux de télécommunications est essentielle
pour plusieurs raisons. Premièrement, une connaissance approfondie des différentes sources
de bruit permet de concevoir des systèmes de communication plus performants et résistants
aux perturbations. Deuxièmement, la caractérisation précise du bruit permet d'évaluer les
performances du système, d'identifier les limites de transmission et d'optimiser les paramètres
de fonctionnement. Enfin, en comprenant les propriétés du bruit, il est possible de mettre en
œuvre des techniques de traitement du signal pour réduire son impact sur la qualité de la
communication.
La gestion du bruit dans les réseaux de télécommunications implique différentes approches.
Voici quelques-unes des techniques couramment utilisées :
1. Amplification à faible bruit : Pour compenser l'affaiblissement du signal lors de la
transmission, des amplificateurs sont utilisés dans les réseaux de télécommunications.
L'utilisation d'amplificateurs à faible bruit permet de minimiser l'ajout de bruit supplémentaire
au signal.
2. Filtrage : Les filtres sont utilisés pour éliminer les fréquences indésirables ou le bruit
présent dans le signal. Différents types de filtres, tels que les filtres passe-bande, passe-haut
ou passe-bas, peuvent être utilisés en fonction des caractéristiques du bruit à atténuer.
3. Codage et modulation : Des techniques de codage et de modulation avancées sont utilisées
pour améliorer la résilience du signal face au bruit. Par exemple, des codes correcteurs
d'erreurs peuvent être utilisés pour détecter et corriger les erreurs introduites par le bruit lors
de la transmission des données.
4. Techniques d'égalisation : L'égalisation est utilisée pour compenser les effets du bruit et des
interférences dans les canaux de transmission. Cela peut être réalisé en utilisant des filtres
adaptatifs ou en appliquant des techniques de pré et post-égalisation pour restaurer la forme
d'onde du signal.
5. Techniques de réduction du bruit : Différentes méthodes de réduction du bruit sont
utilisées, telles que la réduction du bruit adaptative, la suppression du bruit basée sur le
modèle, la réduction du bruit spectral, etc. Ces techniques visent à atténuer le bruit indésirable
sans altérer de manière significative le signal utile.
En résumé, la compréhension et la gestion du bruit dans les réseaux de télécommunications
sont cruciales pour assurer des communications fiables et de haute qualité. Les techniques de
réduction du bruit, de filtrage, de codage et de modulation sont utilisées pour minimiser
l'impact du bruit sur la transmission des signaux. En combinant ces techniques avec une
conception soignée du système, il est possible d'améliorer considérablement les performances
des réseaux de télécommunications.
II- TECHNIQUES D᾽ESTIMATION DU BRUIT
L'estimation du bruit en réseau et télécommunications fait référence au processus
d'évaluation et de quantification du bruit présent dans un système de communication. Le bruit
est une perturbation indésirable qui peut affecter la qualité du signal de communication,
entraînant une dégradation des performances du système. Les techniques d'estimation du bruit
en réseau et télécommunications peuvent utiliser des modèles mathématiques, des méthodes
statistiques ou des approches basées sur le traitement du signal pour analyser les
caractéristiques du signal et extraire les informations liées au bruit. Ces estimations du bruit
sont utilisées pour prendre des décisions de conception, de planification et d'optimisation des
systèmes de communication afin de garantir des performances optimales malgré la présence
du bruit. Il existe plusieurs techniques avancées utilisées pour l'estimation du bruit en réseau
et télécommunications:
Estimation statistique : Cette technique utilise des modèles statistiques pour estimer le bruit en
analysant les caractéristiques des signaux. Des méthodes telles que l'analyse spectrale, la
corrélation et la régression peuvent être utilisées pour estimer le bruit à partir des données
disponibles.
Estimation basée sur le modèle : Dans cette approche, on utilise des modèles mathématiques
pour représenter le bruit et les signaux dans le système de télécommunications. Des
techniques telles que les modèles ARMA (AutoRégressive Moving Average) et les modèles
de Kalman peuvent être utilisés pour estimer le bruit en se basant sur ces modèles.
Par apprentissage automatique : Les techniques d'apprentissage automatique, telles que les
réseaux de neurones et les algorithmes d'apprentissage supervisé, peuvent être utilisées pour
estimer le bruit en réseau. Ces techniques peuvent apprendre à partir de données d'entrée pour
prédire le niveau de bruit dans le système de télécommunications.
Estimation par traitement du signal : Le traitement du signal offre de nombreuses techniques
avancées pour l'estimation du bruit. Des méthodes telles que la déconvolution, la détection de
signaux faibles et la suppression du bruit peuvent être utilisées pour estimer et réduire le bruit
dans les systèmes de télécommunications.
III- OUITLS ET METHODE DE MESURE DU BRUIT
A-OUTILS
Les outils de bruit en réseau et télécommunications sont utilisés pour mesurer et analyser le
bruit dans les signaux de communication. Voici quelques exemples d’outils de bruit
1. Analyseur de spectre : Cet outil est utilisé pour mesurer la puissance du signal dans
différentes fréquences. Il peut être utilisé pour détecter les interférences dans les
signaux de communication. signaux de communication.
2. Analyseur de bruit : Cet outil est utilisé pour mesurer le niveau de bruit dans un
signal. Il peut être utilisé pour détecter les anomalies dans les signaux de
communication.
3. Oscilloscope : Cet outil est utilisé pour mesurer les signaux électriques dans un
circuit. Il peut être utilisé pour détecter les variations de tension dans les signaux de
communication.
4. Analyseur de réseau : Cet outil est utilisé pour mesurer les performances du réseau, y
compris la qualité du signal, le débit de données et les temps de latence. Il peut être
utilisé pour détecter les problèmes de performance dans les signaux de
Communication.
5. Analyseur de protocole : Cet outil est utilisé pour analyser les protocoles de
communication utilisés dans les réseaux. Il peut être utilisé pour détecter
Les erreurs dans les protocoles de communications
Il existe plusieurs méthodes pour mesurer et analyser le bruit dans les signaux de
communication :
3. Mesure des variations de tension : Cette méthode consiste à mesurer les variations
de tension dans les signaux de communication à l’aide d’un oscilloscope. Elle
permet de détecter les variations de tension dans les signaux de communication.
4. Mesure des performances du réseau : Cette méthode consiste à mesurer les
performances du réseau, y compris la qualité du signal, le débit de données et les
temps de latence, à l’aide d’un analyseur de réseau. Elle permet de détecter les
problèmes de performance dans les signaux de communication.
2. Bruit de phase
Le bruit de phase provient des fluctuations aléatoires de la phase du signal. Il peut résulter de
diverses sources, notamment des variations de température, des instabilités de fréquence et
des imperfections des composants électroniques. Dans les circuits de communication, le bruit
de phase peut altérer la précision temporelle des signaux, entraînant des distorsions et des
erreurs de synchronisation.
3. Bruit d'interférence :
Le bruit d'interférence provient de diverses sources telles que d'autres appareils électroniques,
les émissions électromagnétiques, et les transmissions sans fil concurrentes. Ce type de bruit
peut perturber les transmissions, générer des erreurs de réception et réduire la qualité du
signal.
4. Diaphonie :
La diaphonie survient lorsque des signaux se propagent d'un circuit à un autre, provoquant
une interférence entre ces circuits. Cela peut résulter en une deterioration de la qualité du
signal et des erreurs de transmission.
5 Bruit quantique:
Calcul : Le SNR est calculé en divisant la puissance du signal par la puissance du bruit. Une
amélioration de 3 dB du SNR signifie que la puissance du signal est doublée par rapport à la
puissance du bruit.
Réduction du Bruit : L’isolement des sources de bruit aide à minimiser leur impact sur les
communications.
Calcul : Les gains d’antenne et les diagrammes de rayonnement peuvent être utilisés pour
calculer la directivité et l’amélioration du rapport signal/bruit pour une antenne donnée.
Conclusion
La lutte contre le bruit dans les réseaux de télécommunication implique une diversité de
techniques, chacune accompagnée de mesures spécifiques pour évaluer leur efficacité. Ces
approches sont combinées et adaptées pour répondre aux besoins spécifiques des réseaux et
peuvent être quantifiées à l’aide de calculs basés sur les propriétés des signaux, des filtres, des
codes d’erreurs, des antennes, etc.
Dans un réseau de télécommunications, la réduction du bruit implique la mise en œuvre de
diverses techniques de traitement du signal, de filtrage, de gain et de correction d’erreurs.
Voici quelques calculs et formules qui peuvent être utilisés pour réduire le bruit dans un
réseau de télécommunications :
a- Calcul du SNR (Rapport Signal/Bruit)
Le SNR (Rapport Signal/Bruit) est un paramètre clé pour évaluer la qualité du signal par
rapport au bruit dans un système de communication. Il s’agit d’un rapport qui compare la
puissance du signal à la puissance du bruit.
Formule :
SNR = (P_(signal))/(P_(bruit))
- P_(signal) : Puissance du signal
- P_(bruit) : Puissance du bruit
b- Calcul du Taux d’Erreur Binaire (BER)
Le taux d’erreur binaire (BER) est une mesure de la qualité de la transmission numérique qui
évalue le nombre d’erreurs de bits transmis par rapport au nombre total de bits transmis.
Formule :
BER = (Nombre d’erreurs de bits)/(Nombre total de bits transmis)
c- Calcul des Performances des Filtres
Pour concevoir et évaluer les performances des filtres (analogiques ou numériques) visant à
réduire le bruit, plusieurs calculs peuvent être appliqués.
- Les filtres analogiques sont conçus en utilisant des équations de conception de filtre, telles
que les équations de Butterworth, Tchebychev, ou Bessel, pour obtenir les valeurs des
composants du filtre.
- Les filtres numériques peuvent être conçus en utilisant des algorithmes comme la
transformée de Fourier discrète (TFD/DFT) pour passer du domaine fréquentiel au domaine
temporel et inversement.
- Les performances des filtres peuvent être évaluées en utilisant des mesures telles que le gain,
la réponse en fréquence, la bande passante, le facteur de qualité (Q), etc.
d- Calcul de la Puissance de Réception
Pour évaluer la puissance de réception effective par rapport au bruit, la formule de puissance
de réception peut être utilisée, prenant en compte la distance, la puissance de transmission et
les caractéristiques du canal de transmission.
- Une formule de base pour la propagation de puissance peut être :
P_(réception) = P_(émission)× ((G_(antenne)×λ)/(4π r))^2
Où :
- P_(réception) : Puissance reçue
- P_(émission) : Puissance émise
- G_(antenne) : Gain de l’antenne
- λ : Longueur d’onde du signal
- r : Distance de transmission
e- Calcul de la Probabilité de Blocage
- La formule d’Erlang B peut être utilisée pour estimer la probabilité qu’un nouvel appel
soit bloqué lorsqu’une ligne est occupée.
Conclusion
Les calculs et formules dans un réseau de télécommunications sont variés et dépendent des
besoins spécifiques de la réduction du bruit. Que ce soit pour évaluer la qualité du signal, la
performance des filtres, le taux d’erreur, la puissance de réception ou la probabilité de
blocage, l’application appropriée de ces calculs contribue à la réduction efficace du bruit et à
une communication de haute qualité.