(Électronique Numérique1) Moussaoui
(Électronique Numérique1) Moussaoui
(Électronique Numérique1) Moussaoui
M. Moussaoui
Pr M. MOUSSAOUI, 1
ENSA, Tanger
Chapitre I
Pr M. MOUSSAOUI, 2
ENSA, Tanger
Définitions
1. Les états logiques
• Une variable booléenne est une grandeur qui peut, à des moments
différents, avoir la valeur 1 ou 0.
• Les variables booléennes servent souvent à représenter un état d’un
système
EX: une lampe est soit à ’1’ (pour allumée) ou soit à ’0’ (pour éteinte).
2. Les variables logiques
• Une variable logique est une grandeur qui ne peut prendre que les
deux états logiques. Ils s'excluent mutuellement. Nous les symboliserons
par 0 ou 1.
3. Les fonctions logiques
• Une fonction logique est une variable logique dont la valeur dépend
d'autres variables.
• Les circuits logiques comprennent souvent plusieurs entrées pour une seule
sortie. On appelle table de vérité le tableau donnant la valeur de la sortie pour
toutes les combinaisons possibles en entrée.
B A X C B A X D C B A X
0 0 ? 0 0 0 ? 0 0 0 0 ?
0 1 ? 0 0 1 ? 0 0 0 1 ?
0 0 1 0 ?
1 0 ? 0 1 0 ?
0 0 1 1 ?
1 1 ? 0 1 1 ? 0 1 0 0 ?
1 0 0 ? 0 1 0 1 ?
0 1 1 0 ?
1 0 1 ?
0 1 1 1 ?
1 1 0 ? 1 0 0 0 ?
1 1 1 ? 1 0 0 1 ?
1 0 1 0 ?
1 0 1 1 ?
Table de vérité: deux entrées, Trois entrées,
1 1 0 0 ?
quatre entrées
1 1 0 1 ?
1 1 1 0 ?
Pr M. MOUSSAOUI, 1 1 1 1 ? 4
ENSA, Tanger
Les fonctions logiques
élémentaires
Pr M. MOUSSAOUI, 5
ENSA, Tanger
Le "ou" logique (OR)
A B X
0 0 0
0 1 1 notation usuelle
(ancienne notation US)
1 0 1
1 1 1
la table de vérité notation normalisée IEEE
(ancienne notation européenne)
Pr M. MOUSSAOUI, 6
ENSA, Tanger
Le "et" logique (AND)
A B X
0 0 0
0 1 0 notation usuelle
1 0 0
1 1 1
la table de vérité
notation normalisée IEEE
Pr M. MOUSSAOUI, 7
ENSA, Tanger
L'inverseur logique (NOT)
B X
0 1 notation usuelle
1 0
la table de vérité
Pr M. MOUSSAOUI, 8
ENSA, Tanger
L'opération "non ou" (NOR)
X = A+ B
• De manière générale, la fonction de sortie d’une porte NON-OU à n entrées est
active (niveau 1) uniquement lorsque toutes les entrées sont inactives (niveau
0). La sortie d’une porte NON-OU est inactive (niveau 0) si une seule des
entrées est active (niveau 1).
A B X
0 0 1
0 1 0 notation usuelle
1 0 0
1 1 0
la table de vérité
Pr M. MOUSSAOUI, notation normalisée IEEE
9
ENSA, Tanger
L'opération "non ou" (NOR)
X = A + B = A.B
Pr M. MOUSSAOUI, 10
ENSA, Tanger
L'opération "non et" (NAND)
X = A.B
notation usuelle
A B X
0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0 notation normalisée IEEE
la table de vérité
Pr M. MOUSSAOUI, 11
ENSA, Tanger
L'opération "non et" (NAND)
X = A.B = A + B
• Nous verrons par la suite que la structure interne de cette porte est
très simple ce qui fait que structurellement, les autres portes sont
réalisées à partir de structures NAND.
Pr M. MOUSSAOUI, 12
ENSA, Tanger
L'opération "ou exclusif" (XOR)
• La sortie d'une porte OU exclusif est au niveau haut seulement lorsque les deux
entrées sont à des niveaux logiques différents. Une porte OU exclusif n'a
toujours que deux entrées. On veut dire par là qu'il n'existe pas de portes OU
exclusif à trois ou quatre entrées.
la table de vérité
notation normalisée IEEE
Pr M. MOUSSAOUI, 13
ENSA, Tanger
L'opération ET inclusif (XNOR)
X = A ⊕ B = A.B + A.B
A B X
0 0 1
0 1 0
notation usuelle
1 0 0
1 1 1
la table de vérité
Pr M. MOUSSAOUI, notation normalisée IEEE
14
ENSA, Tanger
L'opération ET inclusif (XNOR)
X = A ⊕B = A ⊕B + A ⊕ B
Pr M. MOUSSAOUI, 15
ENSA, Tanger
Algèbre de BOOLE
Pr M. MOUSSAOUI, 16
ENSA, Tanger
Propriétés des fonctions NON, ET, et OU
Pr M. MOUSSAOUI, 17
ENSA, Tanger
Propriétés des fonctions NON, ET, et OU
Pr M. MOUSSAOUI, 18
ENSA, Tanger
Propriétés des fonctions NON, ET, et OU
• Théorème de De Morgan
– Les théorèmes de De Morgan se révèlent d'une grande utilité pour
simplifier des expressions comprenant des sommes ou des produits de
variables complémentés.
– Voici ces deux théorèmes:
A + B = A.B
A.B = A + .B
• Ce théorème peut se généraliser à plus de deux variables.
Pr M. MOUSSAOUI, 19
ENSA, Tanger
Quelques propriétés des fonctions NON ET et
NON OU
• Les propriétés des fonctions NON ET et NON OU se déduisent des propriétés
des fonctions élémentaires NON, ET, et OU.
Pr M. MOUSSAOUI, 20
ENSA, Tanger
Propriétés de la fonction OU exclusif
• A B=B A (commutativité)
• A (B C)= (A B)C= A B C (associativité)
• A 0=A A 1=Ā
• A A=0 A Ā=1
• A A’=Ā Ā’
• Utilisations courantes de la fonction OU exclusif
– Détection de deux éléments binaires différents
A B =1 A≠B
Pr M. MOUSSAOUI, 21
ENSA, Tanger
Opérateurs complets
• Un opérateur logique est dit complet s’il permet de réaliser les trois
fonctions de base de l’algèbre de Boole et, par conséquent, toutes
les fonctions logiques. Par exemple, l’opérateur NON ET est complet.
Il en est de même pour l’opérateur NON OU.
• En effet,
Pr M. MOUSSAOUI, 22
ENSA, Tanger
Simplification des fonctions logiques
• Dès qu'on dispose de l'expression d'un circuit logique, il peut être possible de
la minimiser pour obtenir une équation comptant moins de termes ou moins
de variables par terme.
• Cette nouvelle équation peut alors servir de modèle pour construire un circuit
entièrement équivalent au circuit original mais qui requiert moins de portes.
(a)
(b)
Pr M. MOUSSAOUI, 23
ENSA, Tanger
Simplification algébrique
• Simplifier
( )
X = A + C .(B + D )
Pr M. MOUSSAOUI, 25
ENSA, Tanger
Méthode de Karnaugh
Pr M. MOUSSAOUI, 26
ENSA, Tanger
Méthode de Karnaugh (exemple)
No C B A X Equation minterme
1 0 0 0 0
2 0 0 1 0
3 0 1 0 1 C BA
4 0 1 1 1 C BA
5 1 0 0 0
6 1 0 1 0
7 1 1 0 0
8 1 1 1 1 CBA
X = C BA + C BA + CBA
Pr M. MOUSSAOUI, 27
ENSA, Tanger
La méthode des tables de
Karnaugh
Pr M. MOUSSAOUI, 28
ENSA, Tanger
Introduction
• Théorème d'adjacence
– Le concept nécessaire à la compréhension des tables de Karnaugh est
l'adjacence logique. Deux mots binaires sont dits adjacents s'ils ne
diffèrent que par la complémentarité d'une, et seulement une, variable. Si
deux mots sont adjacents sont sommés, ils peuvent être fusionnés et la
variable qui diffère est éliminée.
– Par exemple, les mots ABC et AB C sont adjacents puisqu'ils ne diffèrent
que par la complémentarité de la variable C. Le théorème stipule donc
que
ABC + AB C = AB
Pr M. MOUSSAOUI, 29
ENSA, Tanger
La construction de la table de Karnaugh
B A X B
0 0 1 A 0 1
BA
0 1 0 0 1 0
1 0 0 1 0 1
1 1 1 BA
Pr M. MOUSSAOUI, 30
ENSA, Tanger
La construction de la table de Karnaugh
C B A X
0 0 0 1 CBA
0 0 1 1 C BA CB
0 1 0 1 CBA A 00 01 11 10
0 1 1 0 0 1 1 1 0
1 0 0 0 1 1 0 0 0
1 0 1 0
1 1 0 1 CB A
1 1 1 0
Pr M. MOUSSAOUI, 31
ENSA, Tanger
La construction de la table de Karnaugh
D C B A X
0 0 0 0 0
0 0 0 1 1 D C BA
0 0 1 0 0 DC
0 0 1 1 0 BA 00 01 11 10
0 1 0 0 0
0 1 0 1 1 DCBA 00 0 1 0 0
0 1 1 0 0 01 0 1 0 0
0 1 1 1 0
1 0 0 0 0 11 0 1 1 0
1 0 0 1 0
1 0 1 0 0 10 0 0 0 0
1 0 1 1 0
1 1 0 0 0
1 1 0 1 1 DC B A
1 1 1 0 0
1 1 1 1 1 DCBA
CB
A 00 01 11 10
0 0 1 0 0
1 0 1 0 0 X = CB
Exemple de Réunion de doublet
réunion de deux 1 provoque l'élimination d'une variable
Pr M. MOUSSAOUI, 33
ENSA, Tanger
Réunion de quartets (groupes de quatre)
DC
BA 00 01 11 10
00 0 0 0 0 CB
A 00 01 11 10
01 0 0 0 0 0 0 1 1
0
11 1 1 1 1 X = BA 1 0 0 1 1 X=C
10 0 0 0 0
DC DC
BA 00 01 11 10 BA 00 01 11 10
00 0 0 0 0 00 1 0 0 1
01 0 0 0 0
01 0 1 1 0
X = CA 11 0 0 0 0
X = CA
11 0 1 1 0
0 0 0 0 10 1 0 0 1
10
DC DC
BA 00 01 11 10 BA 00 01 11 10
00 0 0 0 0 00 1 0 0 1
01 1 1 1 1 01 1 0 0 1
11 1 1 1 1 X=A 11 1 0 0 1
X=C
10 0 0 0 0 1 0 0 1
10
Pr M. MOUSSAOUI, 35
ENSA, Tanger
Le processus de simplification au complet
Pr M. MOUSSAOUI, 36
ENSA, Tanger
Exemple
X = A B C D + A B C D + A B C D + A B CD + ABC D + ABCD
Pr M. MOUSSAOUI, 37
ENSA, Tanger
Exemple
X = B D + AC
Pr M. MOUSSAOUI, 38
ENSA, Tanger
Exercice
Pr M. MOUSSAOUI, 39
ENSA, Tanger
Chapitre II
Arithmétique Binaire
Pr M. MOUSSAOUI, 40
ENSA, Tanger
Représentation numérique de l’information
• De manière générale tout nombre N exprimé dans une base b peut se décomposer
sous la forme polynomiale suivante
– avec
– S est le signe du nombre
– ai est le symbole de rang i, ai N et 0 ≤ai< b
– an est le symbole de poids le plus fort (MSB : Most Significant Bit si b = 2), et a−m est le
symbole de poids le plus faible (LSB : Least Significant Bit si b = 2)
• Le nombre N(b) s’exprime en numérotation de position par Sanan−1…a0 , a−1…a−m. Les
symboles anan−1…a0 et a−1…a−m représentent respectivement la partie entière et la
partie fractionnaire de N.
Pr M. MOUSSAOUI, 41
ENSA, Tanger
Conversions entre bases de numération
• Les bases de numération les plus utilisées sont la base décimale (b = 10), la base
binaire (b = 2), et les bases dérivées de la base binaire : base octale (b = 8) et base
hexadécimale (b = 16).
• La numération binaire utilise les 2 bits 0 et 1, la numération octale utilise 8 chiffres :
0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, et la numération hexadécimale utilise 16 symboles : 0, 1, 2, ..., 9,
A, B, C, D, E, F (les symboles A à F ont pour équivalents décimaux les nombres 10 à
15).
• Les conversions les plus utilisées sont les suivantes
– base b vers base 10
– base 10 vers base b
– base 2 vers base 2^n (8 ou 16)
– base 2^n (8 ou 16) vers base 2
Pr M. MOUSSAOUI, 42
ENSA, Tanger
Base b vers base 10
• Pour convertir un nombre d’une base b vers la base décimale, on utilise la méthode dite des
additions qui consiste à utiliser la représentation du nombre sous forme polynomiale (équation
1).
• Exemple 1 :
conversion du nombre binaire entier N(2) = 1101 0011(2) en base 10.
• Exemple 2 :
conversion du nombre binaire fractionnaire N(2) = 110011,1001(2) en base 10
Pr M. MOUSSAOUI, 43
ENSA, Tanger
Base 10 vers base b
• Pour effectuer une conversion d’un entier décimal dans une autre base on applique la méthode
des divisions successives : on effectue des divisions successives du nombre par cette base, les
restes successifs forment alors le nombre converti.
• A titre d’exemple, dans le cas d’une conversion d’un nombre décimal en son équivalent binaire,
on réalisera des divisions successives par 2. Les restes de ces divisions formeront le nombre
converti dans la base 2.
• Exemple 1 : conversion de N(10) = 52 en base 2
Pr M. MOUSSAOUI, 44
ENSA, Tanger
Base 10 vers base b
Pr M. MOUSSAOUI, 45
ENSA, Tanger
Nombres fractionnaires
• Pour convertir un nombre fractionnaire de la base 10 vers une autre base, il faut procéder en deux
étapes. La partie entière du nombre est convertie comme indiqué précédemment ; la partie
fractionnaire du nombre est convertie par multiplications successives : on multiplie
successivement la partie fractionnaire par la base cible, en retenant les parties entières qui
apparaissent au fur et à mesure.
Pr M. MOUSSAOUI, 46
ENSA, Tanger
Problème du maintien de la résolution lors d’un
changement de base
• Soit (anan−1…a0,a−1…a−m)(10) et (apap−1…a0,a−1…a−k)(b) les numérotations de position
d’un même nombre N exprimé respectivement en base 10 et en base b. La résolution
Pr M. MOUSSAOUI, 47
ENSA, Tanger
Base 2 vers base 2^n
• Pour la partie entière, le regroupement part du bit de poids le plus faible, et pour la
partie fractionnaire, du bit de poids le plus fort (de la virgule). Lorsqu’un groupe est
incomplet, on le complète avec des 0.
Pr M. MOUSSAOUI, 48
ENSA, Tanger
Base 2 vers base 2^n
Pr M. MOUSSAOUI, 49
ENSA, Tanger
Base 2^n vers base 2
Pr M. MOUSSAOUI, 50
ENSA, Tanger
Représentation binaire des nombres signés
• Les systèmes numériques doivent être capables de traiter des nombres positifs et négatifs.
L’utilisation d’une représentation signée suppose l’utilisation d’un format (nombre de bits) fixé au
préalable.
• Représentation en complément à 2
– Le complément à 2 est le mode de représentation le plus utilisé en arithmétique binaire et
donc dans les ordinateurs pour coder les nombres entiers.
– Dans cette représentation, les nombres positifs se représentent par leur valeur binaire
naturelle. Par exemple +6 est représenté par 0000 0110 sur un format de 8 bits.
• La représentation des nombres négatifs s’obtient comme suit :
– On part de la représentation binaire naturelle de l’opposé arithmétique du nombre à coder
(nombre positif),
– On calcule son complément à 1 (CA1) ou complément restreint. Celui-ci est obtenu en
inversant tous ses bits,
– On en déduit son complément à 2 (CA2) ou complément vrai en ajoutant 1 au niveau du
LSB.
Pr M. MOUSSAOUI, 51
ENSA, Tanger
Représentation binaire des nombres signés
Pr M. MOUSSAOUI, 52
ENSA, Tanger
Représentation binaire des nombres signés
– Exemple, pour n = 4,
Pr M. MOUSSAOUI, 53
ENSA, Tanger
Extension d’un nombre codé en CA2
• L’extension d’un nombre codé sur n bits à un format sur n+k bits est réalisé comme
suit :
– Si le nombre est positif, on complète les k bits de poids forts par des 0. Par exemple,
– Si le nombre est négatif, on complète les k bits de poids forts avec des 1. Par
exemple,
Pr M. MOUSSAOUI, 54
ENSA, Tanger
Opérations arithmétiques
• Addition
– on additionne symbole par symbole en partant des poids faibles, et en propageant
éventuellement une retenue.
– Si le format des nombres est fixe, le résultat de l’addition peut donner lieu à un dépassement
de capacité.
• Soustraction
– La soustraction, en arithmétique binaire, est le plus souvent appliquée sur des nombres
signés. Dans ce cas, cette opération se ramène dans tous les cas à une addition.
– Dans le cas où les nombres sont codés en complément à 2, l’addition de 2 nombres
exprimés sur n bits fournit toujours un résultat correct, sauf dans le cas où le résultat n’est
pas représentable sur les n bits.
• Deux indicateurs renseigne sur la validité des résultats obtenus : la retenue (carry C)
et le débordement (overflow OVF).
– L’indicateur C signale la présence d’une retenue au niveau des poids forts;
– l’indicateur OVF indique que le résultat de l’opération n’est pas représentable dans le
système du complément à 2 sur le format défini au départ.
Pr M. MOUSSAOUI, 55
ENSA, Tanger
Opérations arithmétiques
• Pour que le résultat d’une opération sur n bits soit correct dans la méthode du
complément à 2, il faut que les retenues de rang n et de rang n+1 soient identiques.
Pr M. MOUSSAOUI, 56
ENSA, Tanger
Multiplication des nombres non signés
• Lorsque les nombres ne sont pas signés, le principe est le même qu’en décimal et fait intervenir
des produits partiels de bits, des additions et des décalages. A titre d’exemple, la multiplication de
2 nombres de 4 bits non signés, A et B, se décompose comme suit :
Pr M. MOUSSAOUI, 57
ENSA, Tanger
Modules et familles
électroniques
Pr M. MOUSSAOUI, 58
ENSA, Tanger
Modules et éléments logiques
• Les modules logiques sont les puces (chips) dans lesquelles les circuits électroniques sont
réalisés
• Un module comporte souvent plusieurs éléments logiques.
• Il existe quatre catégories des modules logiques . Selon la densité d’intégration (nombre de porte
ou de transistors internes par circuits ou par mm²).
Pr M. MOUSSAOUI, 59
ENSA, Tanger
Opérateurs logiques
Pr M. MOUSSAOUI, 60
ENSA, Tanger
Opérateurs logiques TTL
Pr M. MOUSSAOUI, 61
ENSA, Tanger
Familles logiques
Pr M. MOUSSAOUI, 63
ENSA, Tanger
Caractéristiques des portes logiques
• chaque niveau logique correspond plutôt à une plage de tension, comme par
exemple [0V,2.5V] pour le niveau 0 et [2.5V, 5V] pour le niveau haut.
• Temps de propagation: Pour simplifier, nous allons raisonner à partir de l'exemple
d'un inverseur logique en comparant l'évolution du niveau de tension en entrée à son
évolution en sortie.
– tpHL est le retard, lors du passage de la sortie du niveau haut (1) au niveau bas (0).
– tpLH est le retard, lors du passage de la sortie du niveau bas (0) au niveau haut (1).
• Ces retards sont comptés entre des instants pour lesquels on considère que les
niveaux de tension correspondent à une transition de niveau logique.
Pr M. MOUSSAOUI, 64
ENSA, Tanger
Fonctions et circuits
combinatoires
Pr M. MOUSSAOUI, 65
ENSA, Tanger
Définitions
Pr M. MOUSSAOUI, 66
ENSA, Tanger
Les opérateurs arithmétiques
Pr M. MOUSSAOUI, 67
ENSA, Tanger
Addition de deux bits
Pr M. MOUSSAOUI, 68
ENSA, Tanger
Additionneur complet
• Pour additionner deux nombres binaires à plusieurs bits, une technique consiste à
additionner successivement les bits de même poids avec la retenue de l’addition
précédente. L’opérateur de base, appelé additionneur complet, doit alors prendre
en compte une retenue entrante Ck −1.
Pr M. MOUSSAOUI, 69
ENSA, Tanger
Additionneur complet
• Les équations logiques correspondantes peuvent s’écrire :
• L’additionneur complet peut, par exemple, être réalisé à partir de deux demi-
additionneurs et d’un opérateur OU.
Pr M. MOUSSAOUI, 70
ENSA, Tanger
Addition de deux nombres binaires
Le temps de calcul du résultat est donc directement proportionnel à la taille des nombres
manipulés et donc au nombre d’étages du dispositif, soit n.
Pr M. MOUSSAOUI, 71
ENSA, Tanger
Additionneur à retenue anticipée (carry look-
ahead adder)
• Le principe de l’additionneur à retenue anticipée consiste à calculer toutes les
retenues en parallèle.
• L’équation logique de la retenue sortante de l’additionneur complet peut s’écrire :
Pr M. MOUSSAOUI, 72
ENSA, Tanger
Additionneur à retenue anticipée (carry look-
ahead adder)
• On observe que :
– Lignes 1 et 2 : la retenue sortante Ck est à 0,
– Lignes 3 à 6 : la retenue entrante Ck −1 est propagée vers la
sortie, Ck=Ck−1. Ces 4 lignes de la table de vérité sont
caractérisées par la relationPk=Ak Bk=1. Pk est ici appelé
terme de propagation de retenue.
– Lignes 7 à 8 : une retenue sortante à 1 est délivrée en sortie.
Ces 2 lignes sont caractérisées par la relation Gk=Ak.Bk=1. Gk
est appelé terme de génération de retenue. C’est encore
l’expression de la retenue Rk en sortie d’un demi-additionneur
• Dans le cas de l’addition de 2 nombres A et B de n bits, le bit de retenue de
rang k est donc donné par la relation Ck=Gk+Ck−1Pk.
Pr M. MOUSSAOUI, 73
ENSA, Tanger
Additionneur à retenue anticipée (carry look-
ahead adder)
• Le principe des additionneurs à retenue anticipée consiste à calculer :
– Les couples (Pk,Gk) à l’aide de demi-additionneurs, pour 0 ≤ k ≤ n − 1,
Pr M. MOUSSAOUI, 74
ENSA, Tanger
Additionneur à retenue anticipée (carry look-
ahead adder)
Pr M. MOUSSAOUI, 75
ENSA, Tanger
Les opérateurs de
comparaison
Pr M. MOUSSAOUI, 76
ENSA, Tanger
Les opérateurs de comparaison
Pr M. MOUSSAOUI, 77
ENSA, Tanger
Les opérateurs de comparaison
• soit encore :
Pr M. MOUSSAOUI, 78
ENSA, Tanger
Les opérateurs de comparaison
Pr M. MOUSSAOUI, 79
ENSA, Tanger
Exemple de comparateurs
Pr M. MOUSSAOUI, 80
ENSA, Tanger
Exemple de comparateurs
Pr M. MOUSSAOUI, 81
ENSA, Tanger
Les opérateurs de transcodage
Pr M. MOUSSAOUI, 82
ENSA, Tanger
Les opérateurs de transcodage
• Définition
– On désigne par opérateur de transcodage un opérateur qui traduit une information dans un
code donné (codeur ou encodeur) ou bien qui, au contraire, permet d’extraire une ou des
informations à partir d’un code donné (décodeur) ou bien encore réalise la conversion d’un
code vers un autre (convertisseur de code ou transcodeur).
• Les codeurs
– Une seule entrée du codeur doit normalement être activée à la fois. Dans le cas
où le code en sortie est le code binaire pur, le circuit correspondant possède N
entrées et n sorties, avec
2n−1 < N ≤ 2n
Pr M. MOUSSAOUI, 83
ENSA, Tanger
Exemples de codeurs
Equations logiques :
Pr M. MOUSSAOUI, 84
tableau: table de vérité réduite du codeur 10 vers 4
ENSA, Tanger
Exemples de codeurs
Equations logiques :
Pr M. MOUSSAOUI, 85
ENSA, Tanger
Codeur prioritaire
• Ce type de codeur fixe un ordre de priorité entre les entrées. Dans le cas d’un encodage en
binaire pur, le codeur prioritaire donne en général la priorité à l’entrée de poids le plus élevé. Par
exemple, si les entrées 2, 8 et 9 sont activées simultanément, le codage de sortie correspondra à
l’entrée 9. Ce circuit permet de détecter le rang du premier bit positionné à 1 dans un mot
d’entrée.
• Exemple : encodeur prioritaire 4 vers 2
– l’entrée E3 correspond à l’entrée la plus prioritaire, et l’entrée E0 correspond à l’entrée la
moins prioritaire
Pr M. MOUSSAOUI, 86
ENSA, Tanger
Les décodeurs
Pr M. MOUSSAOUI, 87
ENSA, Tanger
Les principaux types de décodeurs
Pr M. MOUSSAOUI, 88
ENSA, Tanger
Les décodeurs binaires
– Ce type d’opérateur permet d’associer une sortie parmi 2^n avec une information d’entrée
codée sur n bits.
Pr M. MOUSSAOUI, 89
ENSA, Tanger
Les décodeurs binaires
• Exemple 2 : décodeur 3 vers 8
• Contrairement à l’exemple précédent, on associe la valeur logique "1" lorsque le rang
de la sortie active correspond à la valeur binaire présentée en entrée (sorties actives
à 1). La table de vérité comporte 8 sorties qui correspondent aux mintermes des
variables d’entrée
Les sorties du décodeur sont
données par les relations
suivantes
Pr M. MOUSSAOUI, 90
ENSA, Tanger
Les décodeurs binaires
Pr M. MOUSSAOUI, 91
ENSA, Tanger
Le décodeur BCD
• Le code BCD est utilisé pour coder les dix chiffres décimaux. Ce code à 4
bits laisse donc inutilisées 6 combinaisons sur les 16 possibles. Lorsqu’une
combinaison, comprise entre 0 et 9, est appliquée sur les entrées ABCD (A
est le bit de poids fort), la sortie correspondante est validée. Les sorties
restent au repos (niveau 1 par exemple) dans le cas où une combinaison
comprise entre 10 et 15 est appliquée sur les entrées.
Pr M. MOUSSAOUI, 92
ENSA, Tanger
Le décodeur BCD
• Table de vérité:
Pr M. MOUSSAOUI, 93
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Les transcodeurs
Pr M. MOUSSAOUI, 94
ENSA, Tanger
Les transcodeurs
• Ces transcodeurs existent sous la forme de circuits standard proposés par les
fabricants sous les références XX 46 à XX 49.
Pr M. MOUSSAOUI, 95
ENSA, Tanger
Les transcodeurs
Pr M. MOUSSAOUI, 96
ENSA, Tanger
Les transcodeurs
Pr M. MOUSSAOUI, 97
ENSA, Tanger
Les opérateurs d’aiguillage
Pr M. MOUSSAOUI, 98
ENSA, Tanger
Les multiplexeurs
• Ce sont des opérateurs à N = 2^n entrées d’information ou de données,
E0,E1,…,EN−2,EN−1, n entrées de sélection ou d’adressage An−1,An−2,...,A0, et
une sortie S. L’affichage d’une adresse permet de sélectionner une entrée de
données parmi N, pour l’aiguiller vers la sortie S.
Pr M. MOUSSAOUI, 99
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Les multiplexeurs
Pr M. MOUSSAOUI, 100
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Les démultiplexeurs
• Ces opérateurs, comme leur nom l’indique, réalisent la fonction inverse des
multiplexeurs. Ils possèdent une entrée d’information ou de données, n entrées de
sélection, et N = 2^n sorties.
• L’affichage d’une adresse sur les entrées de sélection permet de sélectionner la
sortie vers laquelle l’entrée sera aiguillée. Le démultiplexeur peut, tout comme le
multiplexeur, être doté d’une entrée de validation des sorties.
• Exemples de démultiplexeurs
• En pratique, les fabricants de circuits intégrés standard proposent dans leurs
catalogues des circuits pouvant être utilisés en tant que décodeurs ou en tant que
multiplexeurs (cf. références XX 137, XX 138, XX 139).
Pr M. MOUSSAOUI, 101
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Exemples de démultiplexeurs
• la table de vérité du tableau et le schéma illustrent le fonctionnement d’un
décodeur/démultiplexeur 1 vers 4. Les circuits intégrés XX 139 comportent deux
décodeurs/démultiplexeurs de ce type.
Lorsque ce circuit est utilisé en décodage, l’entrée G , active à 0, est utilisée pour valider ou non les
sorties. Dans ce mode de fonctionnement, les sorties sont également actives à la valeur logique 0.
En mode démultiplexage, A et B sont les entrées d’adresse et G joue le rôle d’entrée d’information.
Pr M. MOUSSAOUI, 102
ENSA, Tanger
Applications des démultiplexeurs
Pr M. MOUSSAOUI, 103
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