Cours Hydrogéologie L3 Aquaculture
Cours Hydrogéologie L3 Aquaculture
Cours Hydrogéologie L3 Aquaculture
Introduction à limnologie
Hydrodynamisme
Limnologie
La surface approximative des lacs, sur notre planète, est de 20000 km2. Leurs origines
sont variées: tectonique, volcanique, glaciaire, artificielle.
Température
Température
La thermocline : C’est la zone de transition thermique rapide entre les eaux superficielles
(généralement plus chaudes et oxygénées) et les eaux profondes (généralement plus
froides et anoxiques et parfois plus salées).
Température
Température
Les lacs dimictiques appartiennent à un type largement répandu dans les régions
tempérées à saisons contrastées, avec des hivers relativement froids. Ce sont des lacs
dont les eaux profondes sont à une température constante de + 4°C (C’est à cette
température que l’eau atteint son maximum de densité) et dont les eaux de surface se
réchauffent et se refroidissent alternativement.
En été, les eaux de surface sont chaudes et légères et flottent sur les eaux profondes. En
automne, elles se refroidissent progressivement et s'enfoncent lorsqu'elles atteignent +4°C
: ce brassage se poursuit jusqu'à la réalisation de l'homothermie, à + 4°C. Après quoi la
température des eaux de surface s'abaisse de nouveau, et ce refroidissement réalise une
stratification stable. Une couche de glace peut même se former en surface. Au printemps,
les eaux de surface se réchauffent et un second brassage se produit lorsqu'elles
franchissent le seuil de + 4°C. Après quoi se met en place la stratification estivale.
Les brassages ont aussi pour résultat de faire descendre des eaux de surface riches en
oxygène. Il s'agit là d'un processus essentiel d'oxygénation des eaux profondes.
L’oxygène dissous
1. Les échanges avec l’atmosphère
(absorption - évasion) Le phénomène de la diffusion de l’oxygène entre le
lac et l’atmosphère est relativement lent. Toutefois,
l’agitation de l’eau par le vent facilite les échanges en
augmentant la surface de contact par la création de
vagues et de remous. L’eau à la surface du lac peut
donc se recharger facilement en oxygène.
2. La photosynthèse
Température/ O2 dissous
Température/ O2 dissous
Sténotherme
Un organisme qui ne tolère que des
variations de température de faible amplitude
autour des valeurs moyennes, à l'opposé
d'eurytherme.
Température/ O2 dissous
Les estuaires
Les estuaires ont fait dans le monde l’objet de nombreuse étude par suite de la variété
des problèmes qui s’y posent de différente points de vue: dynamique (marée), physico-
chimique (mélange des eaux douces et salées), sédimentologique (dépôt de vase et
ensablement), biologique par suite de leur faune euryhaline, et pratique , pour finir,
puisque beaucoup d’estuaires servent de grande ports, fluviaux et marins (ensablement,
pollution etc).
Donald w. Pritchard , grand spécialiste des estuaires, donnait en 1967 une définition plus
précise, basée sur des considérations scientifiques.
Les estuaires
La marée dynamique
Le volume total de ces eaux alors beaucoup plus grand que lors du flot et donne lieu à des
courants violents dits « courant de décharge », beaucoup plus forts que ceux du à la
marée. L'importance de ces courants est due au volume des eaux fluviales, à l'amplitude
de la marée et aux conditions topographiques.
Les différences d'amplitude sont dues à la force de Coriolis, due à la rotation de la terre,
qui entraîne l'eau sur la gauche du courant, dans l'hémisphère sud et sur la droite dans
l'hémisphère nord .
La marée dynamique
Aux modifications de niveau dues aux marées s'ajoutent d'autres variations dues aux vents
qui vont provoquer une élévation du niveau de la mer toute en s'amplifiant au fond de
l'estuaire: c'est la marée barométrique.
Les courants de marée sont d'autant plus importants que le volume du fleuve sera grand,
que la pente sera plus forte et l'estuaire plus profond. Dans les estuaires assez longs la
marée se propage avec un certain retard, il arrivera sauvent qu’une particule en
suspension ne puisse arriver à la mer. Elle sera reprise par le prochain flot. Les particules
décriront un mouvement oscillatoire d'amont en aval, mais avec une résultante générale
vers l'aval.
La marée de salinité
C'est la pénétration des eaux salées qui se mélangent avec les eaux douce du fleuve. Elle
peut être rapide, avec passage brusque des eaux douces aux eaux salées ou, au
contraire, se faire très lentement sur de grandes distances. Ceci dépend de nombreux
facteurs:
Les eaux salées, étant plus dense, cheminent par le fond et occupent généralement les
creux et les fosses des estuaires, où il se produit une véritable stratification des eaux. La
topographie de l'embouchure, sa pente, ses courbes ou méandres, les obstacles, la
turbulence des eaux, etc., favorisent le brassage et le mélange des eaux.
Les estuaires
Les modalités de pénétration de la marée de salinité ainsi que le degré de mélange des eaux
marines et fluviales permettent de répartir les estuaires en trois grandes catégories :
Les estuaires
Les estuaires
Les estuaires à coin salé
C'est le cas lorsque le fleuve par son débit a plus de puissance que la marée : l'eau douce
fluviale s'écoule au-dessus de l'intrusion saline. Entre l'eau salée et l'eau douce, un fort
gradient de densité et de salinité caractérise l'halocline. Des échanges diffusifs se produisent à
l'interface mais ne perturbent pas fondamentalement la stratification et le gradient de salinité
reste suffisamment élevé pour donner naissance à des courants de densité. Il en résulte une
circulation résiduelle étagée qui représente le mouvement des masses d'eau, abstraction faite
des allées et venues liées aux courants de flot et de jusant. L'écoulement se fait vers l'amont
au fond, sur environ le tiers ou le quart de la hauteur de la tranche d'eau, avec une vitesse
décroissante. A l'extrémité amont de l'intrusion marine, le point nodal est le point de
convergence où s'annule le courant de fond qui remonte l'estuaire et le courant fluvial qui, sur
toute la tranche d'eau, le descend.
Cycle d’évolution
d’un estuaire
Par suite de la quantité des sédiments reçus, les
estuaires sont des domaines où la terre avance
généralement sur la mer.
La figure suivante montre les différents stades
d'évolution des estuaires.
La température
La température
La température
Les eaux de surface des océans en contact avec l'atmosphère sont soumises aux
rayonnements solaires, à l'évaporation, aux transferts par convection au contact de l'air mis
en mouvement par les vents et à d'autres phénomènes. De ce fait, leur température varie
des pôles à l'équateur. La température de congélation de l'eau de mer à une salinité de 35
%o (S = 35) est de —1,9 °C.
Les variations annuelles de température vont de 1 à 3 degrés dans le cas des eaux
polaires et intertropicales, mais cet écart est plus important en zone tempérée (8 °C pour la
Manche et 13 °C pour la Méditerranée par exemple). En revanche, les fluctuations diurnes
dépassent rarement 1 °C du fait de la forte chaleur spécifique de l'eau (voir plus loin) et
n'affectent qu'une couche inférieure à 1 m de profondeur (hors influence des vagues et
courants). Les eaux littorales très peu profondes et a fortiori les eaux confinées (baies,
lagunes, lacs, bassins d'élevage), dont l'inertie thermique est moindre, reflètent plus vite et
plus intensément que les eaux du large les variations de température de l'atmosphère. Ces
zones peu profondes suivent la température de l'air et sont plus chaudes (l'été) ou plus
froides (l'hiver) que les eaux, même côtières, des mers ou océans.
La température
Equateur thermique
Equateur géographique
La température
Les vents favorisent les échanges thermiques par brassage des eaux sous l'effet des
vagues. Les courants peuvent également ramener en surface des eaux à des
températures différentes. Des variations de température rapides peuvent donc survenir
malgré la forte chaleur spécifique de l'eau. En mer, les courants dominants amènent des
eaux chaudes ou froides loin de leur origine (le golfe du Mexique reçoit des eaux chaudes
venues du Sud, tandis qu'à la même latitude la côte californienne reçoit des eaux froides
venues du Nord). L'équateur thermique ne coïncide pas avec l'équateur géographique, il se
situe au nord de celui-ci.
La température
La température des eaux de surface affecte la formation des brouillards, des brises
marines, des précipitations, mais aussi celle de toutes les masses d'air qui les
surmontent. Elle joue donc un rôle capital dans l'atmosphère terrestre. La chaleur des
eaux peut ainsi modifier la masse d'air qui la surplombe sur des distances de 35 à 40
km : les températures de surface des eaux tropicales déterminent ainsi la genèse des
cyclones tropicaux.
La température
La température des eaux de surface est en train d'augmenter dans tous les grands
ensembles océaniques. Au cours des 100 dernières années, on a d'abord enregistré
une période de réchauffement (1910-1945), suivie d'une période de refroidissement.
Mais depuis les années 1970, la température des eaux de surface n'a fait
qu'augmenter. Au niveau mondial, la surface de l’océan (jusqu’à 75m) s’est
réchauffée de plus de 0,1 °C/décennie depuis 1971.
L'eau des océans s'est déjà réchauffée jusqu'à une profondeur d'au moins 3000 m.
Les océans ont absorbé la plus grande partie de la chaleur ajoutée au système
climatique : entre 1971 et 2010, les océans ont absorbé 93% du surplus d’énergie
engendré par le réchauffement climatique (les sols ont absorbé 3%, la fonte des
glaces 3% et l’atmosphère 1%). On s'attend à ce que le réchauffement terrestre à long
terme soit plus élevé que le réchauffement océanique.
La salinité
La salinité
Nous avons vu que l'eau de mer est constituée de 96,5 % d'eau pure et 3,5 %
d'autres substances comme les sels, les gaz dissous et les substances
organiques. L'eau est le milieu naturel où le plus grand nombre de substances
(minérales, organiques, à l'état gazeux, liquide ou solide) peuvent se dissoudre
et entrer en réactions.
L'eau marine est salée, la salinité est exprimée en partie pour mille (S %o)
représentant la masse (en grammes) de substances solides par kilo (kg) d'eau
de mer quand les ions iodure et bromure sont remplacés par leur équivalent de
chlorure, les carbonates convertis en oxydes et toute la matière organique
oxydée.
La salinité
La teneur moyenne en sels est de 35 ups (35 g/kg) dans l'océan (de 33 à 37), mais le
nord de la mer Rouge en contient 42, tandis que certains golfes de la mer Baltique
sont à 4 ups.
La salinité
La conductivité
La conductivité électrique (EC) est une expression numérique de la capacité d’une
solution à conduire le courant électrique.
La plupart des sels minéraux en solution sont de bons conducteurs. Par contre, les
composés organiques sont de mauvais conducteurs. La conductivité électrique
standard s’exprime généralement en millisiemens paramètre (mS/ m) à 20 °C. La
conductivité d’une eau naturelle est comprise entre 50 et 1500 μS/cm.
La turbidité
La mesure de la turbidité permet de préciser les informations visuelles sur l’eau. La
turbidité traduit la présence de particules en suspension dans l’eau (débris
organiques, argiles, organismes microscopiques…).
Les désagréments causés par une turbidité auprès des usagers sont relatifs car
certaines populations sont habituées à consommer une eau plus ou moins trouble et
n’apprécient pas les qualités d’une eau très claire. Cependant une turbidité forte peut
permettre à des micro-organisme de se fixer sur des particules en suspension.
La turbidité
La turbidité
La pH (Potentiel d’Hydrogène)
Le pH mesure l'acidité en utilisant une échelle logarithmique : une diminution de la
valeur du pH d'une unité correspond à une augmentation d'un facteur 10 de la
concentration en ion hydrogène, c'est-à-dire de l'acidité. Le pH de l'eau de mer varie
entre 7,9 et 8,3 selon les zones.
L’oxygène dissous
L’eau absorbe autant d’oxygène que nécessaire pour que les pressions partielles
d’oxygène dans le liquide et dans l’air soient en équilibre. La solubilité de l’oxygène
dans l’eau est fonction de la pression atmosphérique (donc de l’altitude), de la
température et de la minéralisation de l’eau : la saturation en O2 diminue lorsque la
température et l’altitude augmentent.
L’oxygène dissous
Les conditions communément utilisées sont 5 j (on ne peut donc avoir qu’une
dégradation partielle) à 20°C, à l’abri de la lumière et de l’air ; on parle alors de la
DBO5. Cette mesure est très utilisée pour le suivi des rejets des stations d’épuration,
car elle donne une approximation de la charge en matières organiques
biodégradables.
La DCO peut être réalisée plus rapidement que la DBO (oxydation « forcée ») et donne
une image de la matière organique présente, même quand le développement de
micro-organismes est impossible (présence d’un toxique par exemple).
MO = (2 DBO5 + DCO) / 3
HYDROGEOLOGIE dr. HafsaouI imed
Semestre 1 LICENCE Aquaculture et pisciculture
L’oxygène dissous
L’oxydabilité est une mesure similaire à la DCO, utilisée dans le cas de faible
concentration en matière organique (DCO < 40 mg/l d’ O2). L’oxydant requis est le
permanganate de potassium.
Vagues et houles
Les vagues et les houles forment deux types d’oscillations à la surface de la mer,
existant soit au large soit près de la côte. Ces deux mouvements sont le résultat de
l’énergie mécanique du vent. Les temps caractéristiques (périodes) : vagues (environ
1 seconde), houle (environ 10 secondes), raz marées (environ 1000 secondes),
marées (environ 12 à 24 heures), tempêtes (environ 1 à 2 jours), courants (environ 1
mois). La figure 1 ci-dessous indique la terminologie couramment utilisée pour
désigner les diverses caractéristiques d’une houle ou vague. La période est le temps
de passage de deux crêtes ou de deux creux successifs devant un point fixe. La
célérité ou la vitesse de phase est le quotient de la longueur d’onde par la période.
Vagues et houles
* Les vagues : Elles sont observées dans la zone
d’action du vent ou dans son voisinage immédiat,
Force Hauteur des
donc les vagues sont causées par les vents Etat de la mer
du vent vagues
locaux, leur régime est très varié et leurs
directions peuvent-être également variée d’un 0 Plate 0m
instant à un autre. Lorsque le vent souffle la
1 Ridée < 0,3 m
surface de la mer présente une apparence très
complexe d’où on observe un chevauchement de 2 Belle 0,3 à 0,6 m
crêtes et de creux qu’on peut mettre en évidence
3 Peu agitée 0,6 à 1,0 m
par stéréographie (photographie aérienne).
4 Agitée 1,0 à 1,5 m
* La houle : C’est le résidu de l’action des vagues
en absence de l’action directe des vents, et bien 5 Houleuse 1,5 à 2,5 m
loin des aires de génération des vagues. La houle 6 Très houleuse 2,5 à 3,5 m
est un phénomène de tempête au large qui se
propage jusqu’aux côtes. La prédiction de la houle 7 Grosse 3,5 à 6,0 m
est à la base de la sécurité de la communication
8 Très grosse 6,0 à 12 m
maritime, ainsi que les installations littorales. Les
vagues et la houle présentent toutes les deux le 9 Enorme > 12 m
phénomène d’oscillation malgré la différence dans
certaines propriétés, telle que la période.
Vagues et houles
Ondes ou houle de Stokes
Ceux sont des ondes théoriques. Un examen sommaire des théories des mouvements
ondulatoires dans une mer sur laquelle ne souffle aucun vent, a permis à Stokes de
définir la trajectoire des particules d’eau. Celles-ci se déplacent suivant des cercles
ouverts (figure 2). En plus de la trajectoire des particules d’eau ainsi décrite, ces
dernières sont animées d’un déplacement horizontal dans le sens de propagation de
l’onde ; mouvement ainsi confirmé grâce à un flotteur témoin.
Figure 2. Trajectoire des particules superficielles et profil d’une houle à la surface de l’eau.
Vagues et houles
Houle de Gerstner (Ondes crinoïde)
Dans ce cas les particules d’eau suivent la trajectoire de cercles fermés dont le
diamètre est inversement proportionnel à la profondeur (Fig. 3). Cependant, les ondes
sont caractérisées par une atténuation au fur et à mesure qu’on descend en
profondeur. Ce type d’ondes est rencontré dans les eaux profondes. On signale
qu’une eau est considérée comme profonde lorsque la profondeur z>/2.
r = r0.e-kZ
r : Diamètre,
ro : Diamètre initial,
k : Coefficient de proportionnalité, en fonction de la viscosité,
Z : Profondeur.
Figure 3. Trajectoire des particules d’eau et profil d’une houle dans une eau profonde.
HYDROGEOLOGIE dr. HafsaouI imed
Semestre 1 LICENCE Aquaculture et pisciculture
Vagues et houles
Ondes stationnaires
C’est la superposition de plusieurs houles d’origines distinctes. Ce principe trouve
une application simple dans le cas de deux houles de même longueur d’onde (),
même hauteur (H), mais se propageant en sens inverse : houle incidente et houle
provenant de sa réflexion sur un obstacle. Dans ce cas, on obtient ce qu’on appelle
une onde stationnaire et l’égalité des phases en tous points, supprime toute
apparence de déplacement d’ondes.
Vagues et houles
Vagues et houles
Vagues et houles près de la côte
Au voisinage de la côte, le premier phénomène observé sur une houle ou une vague
venant du large est la disparition de ces deux mouvements à courtes crêtes sur les
plages et ceci par petit fond. Le mouvement circulaire des particules, s’étire en
ellipses dont le grand axe devient parallèle à la direction de la propagation. En se
rapprochant du rivage les ellipses sont de plus en plus allongés et tendent vers une
droite le long de laquelle se produisent des déplacements linéaires.
Vagues et houles
Vagues et houles
La cambrure (Y), est la limite du rapport H/Z avant le déferlement de la vague ou de la
houle. Le déferlement se produit lorsqu’une vague s’approche du rivage, et le
frottement du fond fait progressivement décroître la longueur d’onde () de la vague
de (A) en (B) puis en (C). Le fond ne commence à influer sur la vague qu’à partir du
moment où la profondeur de l’eau (Z) devient égale à la moitié de la longueur d’onde
() de la vague. Cette diminution de la longueur d’onde s’accompagne d’une
augmentation proportionnelle de la hauteur des vagues, qui paraissent s’empiler au
fur et à mesure qu’elles s’approchent du rivage. Lorsque cette hauteur (H) est égale au
¾ de la profondeur (Z), la lame bascule sur elle-même et la vague se brise : c’est le
déferlement.
Vagues et houles
Marées
La marée est le mouvement montant (flux ou flot) puis descendant (reflux ou jusant)
des eaux des mers et des océans ; causé par l'effet conjugué des forces de gravitation
de la lune et du soleil. Lorsque la terre et ces deux astres sont sensiblement dans le
même axe, c'est-à-dire lors de la pleine lune et de la nouvelle lune, les marées sont de
plus grandes amplitudes (vives eaux) ; au contraire, lors du premier et du dernier
quartiers, l'amplitude est plus faible (mortes eaux). Selon l'endroit, il peut y avoir un
cycle de flux et de reflux une fois ou deux fois par jour. Les marées les plus faibles de
l'année se produisent normalement aux solstices d'hiver et d'été, les plus fortes aux
équinoxes.
Les solstices : Points de la sphère céleste où le soleil atteint une déclinaison extrême
de +23°27’ ou -23°27’, instant où le soleil atteint ce point. Astronomiquement le
solstice définit le début de l’été ou le début de l’hiver (20-21 juin, 21-22 décembre dans
l’hémisphère Nord). Les solstices sont deux moments de l’année où le soleil atteint
ses positions les plus méridionale et septentrionale par rapport au plan de l’équateur.
Les équinoxes de mars et de septembre sont les deux moments de l'année où le jour
et la nuit sont approximativement de même durée. Lors des équinoxes, le soleil se
lève exactement à l'Est et se couche exactement à l'Ouest et sa déclinaison est nulle.
Marées
Marées
Il s'ensuit une déformation de la surface des mers. Une explication historique très
répandue ajoute que la Lune et la Terre tournent autour du centre d'inertie de
l'ensemble Terre-Lune et cette rotation provoque une autre déformation, par force
centrifuge, ce qui explique qu'il y ait deux marées par jour.
Marées
La terre se déforme de manière correspondante (sa partie liquide), prenant alors une
forme de "ballon de rugby". Au point le plus proche de la lune, les roches se
soulèvent moins que l'eau car elles sont attachées beaucoup plus rigidement au
centre de la terre. Lorsque les deux effets (forces d’attraction lunaire et solaire) se
superposent, les marées sont ainsi les plus fortes, donc à leur maximum.
Pour la Terre, seule la Lune et le Soleil ont des impacts significatifs, qui s'additionnent
ou se contrarient selon les positions respectives de la Terre, de la Lune et du Soleil.
En fait, la Lune est beaucoup plus proche de la Terre que le Soleil, mais a aussi une
masse beaucoup plus petite, de telle sorte que leurs attractions sont d'ordres de
grandeur comparables : celle du Soleil est environ la moitié de celle de la Lune. Les
autres corps célestes sont trop éloignés pour que leur influence soit sensible.
Marées
Les marées océaniques sont les grands mouvements des masses océaniques
soumises à la gravitation lunaire et, dans une moindre mesure, celle du soleil. Les
marées atmos-phériques s'exerçant sur le globe terrestre sont négligeables. La marée
se manifeste essentiellement sur les côtes maritimes, où la mer monte ou se retire
suivant un cycle lié, d'une part à la rotation de la Terre et à sa révolution autour du
Soleil, d'autre part à la rotation de la Lune autour de la Terre. Ce cycle complet (marée
basse et marée haute) dure environ 12 heures 25 minutes.
Le marnage
C’est, pour un jour donné et dans un intervalle pleine mer/basse mer, la différence de
hauteur d'eau entre le niveau de la pleine mer et celui de la basse mer. Le marnage
varie continuellement. La zone alternativement couverte et découverte par la mer,
limitée par ces deux niveaux lorsqu'ils sont à leur maximum, est appelée l'estran ou
zone de marnage, ou encore « zone de balancement des marées »; on utilise aussi de
plus en plus l'anglicisme zone intertidale. Ne pas confondre avec l'amplitude qui est la
différence de hauteur à mi-marée.
Marées
Marées
Marée en Méditerranée
La Méditerranée est plus connue pour la faiblesse de ses marées que pour leur
intensité. Pourtant, à l'encontre des idées reçues, ces marées existent et engendrent
en moyenne des variations de 40 cm, mais qui sont souvent masquées par les
conditions atmosphériques. En effet un vent contraire ou, surtout, une pression
atmosphérique plus forte que la moyenne réduisent l'effet des marées, allant jusqu'à
les rendre invisibles. On observe ainsi des régions d'amplification de la marée où le
marnage (différence de hauteur entre une basse mer et une pleine mer successives)
atteint des valeurs importantes, de près de 2 m dans le Golfe de Gabès (Tunisie). On
observe également des régions de très faibles amplitudes correspondant à des points
amphidromiques (points de marnage nul) autour desquels tourne la marée, comme en
mer Adriatique et au Sud de la Sicile. L'influence de l'Atlantique se fait sentir aux
abords du détroit de Gibraltar, mais s'atténue rapidement plus à l'Est du détroit.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Terre
Photomontage comparatif des
tailles des planètes telluriques:
Mercure
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Terrestrial_planet_size_comparisons_edit.jpg
Histoire de la terre:
• Le Big bang Une gigantesque explosion a
provoqué la dissociation de la matières de l’univers
extrêmement condensée et chaude.
« La terre=
PLANETE BLEUE »
Caractéristiques de la terre:
1. croûte continentale
2. croûte océanique
3. manteau supérieur
4. manteau inférieur
5. noyau externe
6. noyau interne
http://www.keepschool.com/cours-fiche-la_terre_et_le_systeme_solaire.html
•La Terre est entourée d’une enveloppe « atmosphère »
qui la protège des agressions du cosmos
Ar
O2
N2
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Atmosphere_layers-fr.svg
• La terre a connu trois ères principales, toutes
précédées par l’ère azoïque :
http://www.dinosoria.com/derive_continent.htm
• Le Paléozoïque, est une ère géologique qui s'étend de -541 à -
252,2 millions d'années. Anciennement appelée Ère Primaire (ou
Ère des Poissons), elle est la première ère du Phanérozoïque.
Son début correspond classiquement à l'apparition de
nombreux animaux à coquilles dures,
• Le Mésozoïque, appelé anciennement Ère secondaire (ou Ère
des Reptiles), est une ère géologique qui s'étend de −252,2 à
−66,0 Ma , au cours de laquelle apparaissent des espèces de
mammifères et de dinosaures.
• Le Cénozoïque est la troisième ère géologique du
Phanérozoïque et la plus récente sur l'échelle des temps
géologiques. Débutant il y a 66 millions d'années, après
l'extinction du Crétacé, il est précédé par le Mésozoïque et se
poursuit de nos jours. Son nom signifie « nouvelle vie »
http://www.dinosoria.com/derive_continent.htm
• Les périodes géologiques modifiants la carte des
continents:
http://pubs.usgs.gov/publications/text/wegener.htm
Selon la théorie d’Alfred Wegener 1912
http://pubs.usgs.gov/publications/text/wegener.htm
L’origine des océans:
• la Terre est l’unique planète dans le système solaire
à être recouverte d’une immense quantité d’eau
http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/intro.pt/planete_terre.html
Chapitre 5: Aménagements
des systèmes aquatiques
Semestre 1 LICENCE Aquaculture et pisciculture
Avant
aménagement
Après
aménagement
HYDROGEOLOGIE dr. HafsaouI imed
Semestre 1 LICENCE Aquaculture et pisciculture