Memoire m2

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE SAAD DAHLAB DE BLIDA 1


FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE MECANIQUE

Projet de Fin d’Etudes


Pour l’obtention du Diplôme de Master spécialité énergétique
Option : Energétique

Conception d’un échangeur de chaleur tubulaire multitubes Réalisé


par :

Messous Faiz Dr.Salhi

Ziani Abdelillah co-promoteur :

Dr. Roudane

Année universitaire 2019/2020


Remerciements

Nos remerciements vont tout premièrement à Allah tout puissant pour


la volo té, la sa té et la patie e u’il ous a do é du a t tous es
années.

Ce travail de thèse a été réalisé au sein du Département de Mécanique de


l’U ive sité Saad Dahla de Blida.

Ce t avail est ’au ait pu voi le jou sa s l’aide de o euses


personnes. Nous tenons donc ici à remercier tous ceux qui, de prés ou de
loin, ont contribué à la réalisation de cette étude.

Et tout d’a o d ot e p o oteu , M M.Salhi , Professeur au


département de mécanique, Université de Saad dahleb blida . Nous
exprimons toute notre reconnaissance à lui pour son soutient et sa
gentillesse.

A Mr M.Roudane , professeur au département de mécanique


université de Saad dahleb blida. Nous exprimons notre remerciement à lui
pour son aide et sa gentillesse.

Nous tenons également à remercier profondément notre encadreur,


Mr Ahmed , ingénieure en mécanique département de maintenance
i dust iel à l’e t ep ise atio ale des à la égio de HASSI MESSAOUD.

Nous voudrions remercier les membres du jury pour leur précieux temps
accordé à la lecture et à la critique de ce travail.

Nous exprimons nos remerciements à Mr Messous Mohamed Réda ,


Nous exprimons notre remerciement à lui pour son aide et sa gentillesse
Nous exprimons nos remerciements à Mr Ziani seyfedine , Nous
exprimons notre remerciement à lui pour son aide et sa gentillesse .

En fin, nos remerciements vont également à tous ceux et celles qui de


p és ou de loi os o t appo té aide et e ou age e t, u’ils t ouve t i i
l’exp essio de ot e p ofo de g atitude.
Dédicaces

Je tiens à dédier ce modeste travail à tous ceux qui me


sont chers à ceux qui ont fait de moi ce que je suis
mes très chers parents pour qui je ’ou lierai ja ais leur
grande affection ; leur soutien et leur encouragements ;
tout le long de ma vie.

Je dédie ce travail, à mes très chers frères, et à mes très


chers sœurs,

 Et toute ma famille.
 A tout mes collègues de la promotion 2019-2020.
 A tous ceux qui me sont chères.
 Bien sure à mes amis
 Et à tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin, à ma formation.

Abdelillah
Dédicaces

Je tiens à dédier ce modeste travail à tous ceux


qui me sont chers à ceux qui ont fait de moi ce
que je suis mes très chers parents pour qui je
’ou lierai ja ais leur gra de affe tio ; leur
soutiens et leur encouragements ; tout le long de
ma vie.

Faiz
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‫ﺜﺎ‬ ‫ﺮآ‬ ‫‪ ،‬ا ﻬـ ف ﻬﺎ هﻮ ا ﺼﻮل‬ ‫ﻰ إ ﺎرا و وا إ ﺼـﺎ‬ ‫ه ا ﺮ‬
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‫‪Mc ADAMS, KERN.‬‬
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‫اول و‬ ‫ﻜــﺎ ا ــﺎ ﻻ ا ــﺮار ــ ‪ ،‬ا ﺮوض ‪،‬ا‬ ‫ا ﻜ ﻤﺎت ا ﻤﻔﺘﺎﺣﻴﺔ‪ :‬ﺼ‬
‫ﺎ ل ‪ ، TEMA‬ا ﺼ ا ﺮاري‪. ε-NTU, LMTD ،‬‬ ‫ا‬
RÉSUMÉ :

Le document a examiné une révision de la conception d'un échangeur de chaleur à tube


et calandre. Le travail effectué dans ce mémoire réside d’un problème technique. Il s’agit d’un
échangeur de chaleur multitubulaires de type contre-courant. La conception d'un échangeur de
chaleur à deux fluides a pour but de récupérer la chaleur perdue.

La première méthode d’analyse exploitée est la méthode de différence de température


logarithmique moyenne DTLM, elle permet de déterminer les paramètres, énergétiques de cet
équipement, en fonction des températures d’entrée et de sortie des deux fluides. Ces
paramètres dimensionnels fondamentaux prennent compte des propriétés thermiques et
physiques des fluides et du matériau de l'échangeur de chaleur. La méthode du nombre
d’unités de transfert NUT est la deuxième méthode appliquée, permet de calculer le
coefficient d’échange global de l’échangeur U, ainsi que l’efficacité recherchée E.
. Notre objectif consiste dans la conception d’échangeur on nous aident avec plusieurs
méthodes :
Méthode de SIEDER : pour déterminer le coefficient de transfert par convection.
Corrélation de Mc ADAMS : pour calculer le nombre de nusselt.
Méthode de KERN : pour calculer les déférents diamètres.

Les résultats obtenus par ces méthodes montrent que l’échangeur fonctionne loin de ces
performances de conception. Donc une vérification de l’équipement (maintenance,
nettoyage).

MOTS CLÉS: Conception d'échangeurs de chaleur tubulaire , Performance, Tableaux et


graphiques TEMA, conception thermique, ε-NTU, LMTD.
ABSTRACT:

The paper considered a review for the design of a shell and tube heat exchanger.
Therein, popular analytical techniques such as log mean temperature difference (LMTD) and
effectiveness-number of transfer units (ε-NTU) were considered in the analysis. In the design,
analysis, performance charts and tables describing the performance of the shell and tube heat
exchanger in terms of crucial dimensionless parameters were developed. These fundamental
dimensionless parameters account for the thermal & the physical properties of the fluids and
the heat exchanger (HX) material. Using the information from the performance charts and
tables, a basic design for the shell and tube heat exchanger can be readily formulated. The
basic design involves choosing an appropriate number of transfer units (NTU) and capacity
rate ratio for a given application. The NTU and capacity rate ratio can then be extrapolated to
develop a detailed design for the shell and tube heat exchanger. Since NTU and capacity rate
ratio accounts for all the significant physical and thermal properties of the heat exchanger,
performance tables and charts would certainly help in maximizing the performance and
minimizing the cost of the shell and tube heat exchanger. In the case considered herein, both
LMTD and ε-NTU techniques yield the same exact results.

KEYWORDS: Shell and Tube Heat Exchanger Design, Performance Tables and
Performance Charts for Shell & Tube Heat Exchang.
Liste des matières

Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

1. PRESENTATION DE L’ORGANISATION OURHOUD………………………………2

1.1 Histoire de l’organisation …………………………………………..……………………2

1.2. Localisation géographique du champ ……………………………………………………3

1.3. Localisation géographique du champ……………………………………….……………3

1.4. Organigramme de la direction champ OURHOUD ………………………..……………4

1.5. Composition du champ OURHOUD ……………………………………………………5

1.6. Caractéristiques du réservoir du champ OURHOUD ……………………………..……5

1.7. Répartition du centre de production et bases de vie………………………………………6

2. Description du procédé au niveau du CPF………………………………………………7

2.1. procédé de traitement d’huile………………………………………………..……………7

a- Slug catcher…………………………………………………………………….……………7

b- Séparateur ………………………………………………………………...…………………8

c- Echangeur ……………………………………………………………………………..……8

d- Dessalage ……………………………………………………………………………..……9

e- Colonne de Stabilisation …………………………………………..………………………9

f- Le four ……………………………………………………………………….……………10

g- Les bacs de stockage (Figure 4 :5) ………………………..………………………………10

2.2. procédé de traitement du gaz ……………………………………………………………10

a. Compresseur over Head (têtes de colonnes) ………………………….…………………11

b. Recompression ……………………………………………………………….……………11

c. Dés hydrateur et régénération de glycol ……………………………...……………………12

d. La turbine (Les deux turbocompresseurs) …………………………………………………12

e. Compresseur d’injection de gaz ……………………………………..……………………12

2.3. Traitement des eaux huileuses (eau de production) ……………………………..………12


a.Dégazeur ……………………………………………………………………………………13

b. Le bac de décantation ……………………………………………………...………………13

c. Les filtres fins …………………………………………………………...…………………13

d. Le filtre à cartouche ………………………………………………….……………………14

e. Système de lavage des filtres fins …………………………………………………………14

f.Produits Chimiques Utilisés …………………………………..……………………………14

g. Système d’injection d’eau …………………………………………………………………15

h. Partie stockage et expédition ………………………………………………………………15

3. Généralités sur la maintenance ………………………….……………………………16

3. 1. Les différentes formes de maintenance …………………..…………………………16

a- La maintenance corrective…………………………………………...……………………16

b-Maintenance préventive ………………………………………………..…………………17

3.2. Objectifs visés par la maintenance préventive ……………………….………………17

3.3. Différents niveaux de maintenance ……………………………..……………………..17

conclusion ………………………………………………………………...………………….19

Chapitre II : Généralité sur le transfert de chaleur

1. Introduction ………………………………………………………………………………..20

2. Les modes de transfert thermique ………………………………………………………….20

3. Transfert de chaleur par conduction……………………………………………….……….20

4. Transfert de chaleur par rayonnement …………………………………………………….22

4.1. Réception du rayonnement par un solide ………………………………………………..23

5. Transfert thermique par convection………………………………………………………..24

5.1. Définitions ……………………………………………………………………………….24

a- La convection libre ou naturelle ………………………………………………..…………25

b- La convection forcée ………………………………………………………..…………….26

c- Régime d’écoulement ……………………………………………………………………..26


5.2. Expression du flux de chaleur ………………………………………..………………….27

5.2.1. Calcul du flux de chaleur en convection forcée …………………………..…………..27

A. Le nombre de Nusselt …………………………………………………………….……….28

B. Nombre de Reynolds ……………………………………………………….……………..28

C. Le nombre de Prandtl ……………………………………………………..………………28

5.2.2. Calcul du flux de chaleur en convection naturelle ………………………..…………..29

A. Le nombre de Grashof …………………………………………………………………….29

B. Le nombre de Rayleigh …………………………………………………..……………….29

5.3. Le coefficient de convection ……………………………………..…………………….30

5.3.1 Calcul le nombre de Nusselt en convection forcée ……………..…………………….30

A. Flux externe ……………………………………………………………………………….30

5.3.2. Calcul le nombre de Nusselt en convection naturelle ………………….……… …….31

A. Pour une plaque verticale ……………………………………………………………...…31

B. Pour une plaque horisentale ………………………………………………………………32

6. Conclusion…………………………………………………………………………...…….33

Chapitre III : Généralité sur les échangeurs de chaleur

1. Introduction ………………………………………………………………………………..34

2. Définition d’un échangeur thermique………………………………………..…………….34

3. Les différentes fonctions de l’échangeur de chaleur ……………………….……………..34

3.1. Réfrigération……………………………………………………………….…………….35

3.2. Réchauffage………………………………………………………………………...……35

3.3. Condensation………………………………………………………………………….…35

3.4. Vaporisation…………………………………………………………………….………..35

4. Notions fondamentales ……………………………………………………………………………..36

5. Classement suivant les types d’échange…………………………………………….….….36

5.1. Type de contact ……………………………………………………………………….…36


5.1.1. Échangeurs à contact direct………………………………………………………….…36

5.1.2. Échangeurs à contact indirect……………………………………………………….….37

5.2. type d’échange de fluides ……………………………………………………………..…37

5.2.1. Echangeur sans changement de phase ………………………………………….….….37

5.2.2. Echangeur avec changement de phase ………………………………………….….….37

5.3 . Le type d’écoulement « circulation » ……………………………………….…….……38

a. Ecoulement co-courants………………………………………………………………38

b. Ecoulement contre courants…………………………………………………………..39

c. Ecoulement des fluides croisés avec ou sans brassage ……………………..………..39

d. Echangeur 1-2 ………………………………………………………………………..40

e. Echangeur 2-4 ………………………………………………………………………..41

5.4 Le type de technologies ……………………………………………………………….…42

5.4.1. Echangeur à plaque …………………………………………………………………...42

5.4.2. Echangeur à ailette…………………………………………………………………….43

5.4.3. Echangeur à tube………………………………………………………………..…….45

5.4.3.1. Echangeur monotube…………………………………………………………..……46

5.4.3.2. Echangeur à tube coaxiaux…………………………………………………...………46

5.4.3.3. Echangeur multitubulaire…………………………………………………….………47

5.4.3.3.1. Échangeur à tubes séparés …………………………………………………………47

5.4.3.3.2. Échangeur à tubes rapprochés ……………………………………………………..47

5.4.3.3.3. Echangeur à tube et calandre ………………………………………………………47

A. Echangeur à plaques tubulaires fixes ………………………………………………..47

B. Echangeur à tubes en U ………………………………………………...……………48

C. Les échangeurs type KETTLE (AKT) ………………………………………………48

D. Echangeur de chaleur à tête flottante …………………………………………..……49

6. Description de l’échangeur tubulaire ………………………………………….………….51

6.1. La calandre ………………………………………………………………….…………..51


6.2. Plaque tubulaire …………………………………………………………………………51

6.3. Faisceau tubulaire ……………………………………………………………………….52

6.4. Chicane …………………………………………………………………..……………….52

6.5. Boite de distribution et boite de retour ………………….……………………………….53

7. Classification des échangeurs ………………………………..……………………………55

7.1. Classement technologique ………………………………………………………………56

7.2. Classement suivant le mode de transfert de chaleur …………………………………….56

7.3. Classement suivant le procédé de transfert de chaleur …………………….…………….56

7.4. Classement fonctionnel ………………………………………………….………………56

7.5. Classement suivant la nature du matériau de la paroi d’échange………………...………57

8. Phénomène d’encrassement ………………………………………………………….……57

8.1. Aspects économiques et environnemental de l’encrassement ……………….……….…58

8.2. Apparition et développement de l’encrassement ………………………….….…………59

8.3. Les différents types d’encrassement…………………………………………………..…60

8.3.1. Corrosion…………………………………………………………………………….…60

8.3.2. L’encrassement biologique…………………………………………………….………61

8.3.3. L’encrassement par réaction chimique……………………………………...………….61

8.3.4. L'entartrage………………………………………………….…………………………62

8.3.5. L’encrassement particulaire …………………………………………..……………….62

8.3.6. Encrassement par solidification ……………………………………………………….62

8.4. Facteur principaux affectant l’encrassement …………………………………………….62

8.4.1. Vitesse d’écoulement………………………………..…………………………………63

8.4.2. Température……………………………………………………………………………63

8.4.3. Nature de surface et de matériaux de fabrication …………….………………………63

8.4.4. Nature de la charge…………………………………………………………………….63

8.4.5. Présence de l’oxygène et du souffre…………………………….…………………….63

8.5. Mécanismes de l’encrassement …………………………………………………………63


8.5.1. Initialisation……………………………………………………...…………………….64

8.5.2. Transfert des particules à la paroi …………………………………………………….64

8.5.3. Adhésion des particules ………………………………………………………………64

8.5.4. Réentraînement des particules déposées ……………………………………………..64

8.5.5. Vieillissement du dépôt ……………………………………………..……………….64

8.6. Effet de l’encrassement ………………………………………………..……………….65

9. Application sur les échangeurs ………………………………………………………….65

9.1. Le coefficient du transfert thermique U ……………………………..…………………65

9.2. Effet de l’encrassement : fouling……………………………………………………….66

9.3. Application sur les échangeurs de chaleur ………………………………..………….66

a. Réfrigération et réchauffage ……………………..……………………………….………67


b. Condensation et vaporisation …………………………….….……………….………….67
9.4. Méthode DTLM …………………………………………………………………………68

9.5. Méthode -NTU Efficacité –NTU……………………………………………………….70

10. Conclusion………………………………………………………………...………….72

Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire


1. Introduction………………………………………………………………...……………...73
2. Etude de la conception d’un échangeur…………………………………………………....73
2.1. Analyses d’étude de redimensionnement………………………………………………..73

2.1.1. Analyse thermique…………………………………………………………..…………………..73

2.1.2. Analyse hydraulique……………………………………………………………………..……..73


2.1.3. Etude mécanique…………………………………………………………..…..…...…………..74

2.1.4. Optimisation économique pour une puissance à transférer…………...………………….74


2.2. Hypothèses d’étude d’un échangeur ………………………………………………..….74

3. Bilan thermique d’un échangeur thermique……………………………………..…………74

4. Evaluation du coefficient d’échange global …………………………………………….…76

4.1. Estimation de coefficient d’échange par convection…………………………………….78


4.1.1. Les nombres adimensionnels…………………………………………………………..78

4.1.1.1. Nombre de REYNOLDS…………….………………………….…………………..78


4.1.1.2. Nombre de PRANDTL……………….……………………………………………..79

4.1.1.3. Nombre de NUSELT……………………………………………………….……….79


5. Méthode de dimensionnement d’un échangeur …………………………………………..79

5.1. La méthode de Différence de Température Logarithmique Moyenne « DTLM »…...80

5.1.1. L’efficacité……………………………………………………………….…..……….83

5.2. La méthode de Nombre d’Unité de Transfert « NUT »……………………………..….84

5.2.1. Relation entre NUT L’efficacité………………………………………………….…..85


6. Bilan hydraulique……………………………………………………………….……..86

6.1. Pertes de charge…………………………………………………………………86

7. Sélection du modèle de la conception………………………………………………..……87

7.1. Côté calandre ……………………………………………………………………………87

7.1.1. Écoulement laminaire …………………………………………………………..……..87


7.1.2. Écoulement turbulent …………………...……………………………………………..88

7.2. Côté tubes …………………………………………………………………………….….88

7.2.1. Ecoulement laminaire ………………...……………………………………….………88

7.2.2. Ecoulement turbulent …………………………………...……………………………..88

7. Conclusion ………………………………………………………….…………………….89

CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Conception d’un échangeur de chaleur…………………………………...…………………. 90

Données : …………………………………………………………………………………….92

Etape1 : Coté paroi (Huile)…………………………………………………….……………..92

Etape2 : Coté tubes (kérosène)………………………………………………………………..92

Etape3 : Calcule les flux ……………………………………….…………………………….93

Etape4 : Choisi le type d’écoulement et calculer DTLM ……………………………………94

Etape 5 : Détermination la surface totale extérieure des tubes et autre paramètre …………...….98
Etape 6 : Rapport de la longueur au diamètre de la calandre ……..………………………..99

Etape 7 : Paramètre des chicanes …………………………………………………………..102

Etape 8 : Détermination Coefficient de transfert thermique par convection …………….....104

Etape 9 : Les paramètres de la calandre ……………………………………………....…….105

Etape10 ………………………………………………………………………………..….…106

Etape 11 : Le coefficient thermique global …………………………………………..……..106

Etape 12 : Vérification les chutes de pression ……………………………………..……….107

*Pour les tubes ………………………………………………………………..…………….107

*Pour la calandre :…………………………………………………………..……….………109

Etape 13: phase de la construction ……………………………….………..……………….110

Etape 14: les épaisseurs des tôles ……………………………………..……………………111

Etape 15: Conception par ordinateur ………………………..…………….………………..114

Etape 16: Estimation des couts ……………………………………………………….…….120

Conclusion générale ……………………………………………………………………….121

Réference de bibliographie ………………………………………………………………..122

Liste de symbole …………………………………………………………………………124


Liste des figures

Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

Figure (I.1) : SONATRACH et ses associés dans le projet Ourhoud ……………...............3


Figure(I.2) : localisation champ ourhoud ……………………………………………….......3
Figure (I.3) : organigramme de direction champ OURHOUD ……………………………....4
Figure (I.4) : vue de l’usine plus base de vie……………………………….………………...7
Figure (I.5) : schémas d’un train de traitement d’huile ……………………………………..8
Figure (I.6) : Il y a trois échangeurs deux opérationnel et l’un de secours. ……………….. .9
Figure (I.7) : le four plus colonne de stabilization …………………………………….…..10
Figure (I .8) : traitement des eaux ………………………………………………………....13
Figure (I.9) : Les principaux types de maintenance………………………………………....16

Chapitre II : Généralité sur le transfert de chaleur

Figure (II.1): La conduction…………………………………………………………………..20


Figure (II.2): Transfert de chaleur par conduction dans un mur multicouche………………..21
Figure (II.3): Le schéma électrique d’une résistance thermique. …………………………….22
Figure(II.4) : longueur d’ondes électromagnétiques ………………………………………....23
Figure (II.5) : L’énergie thermique du soleil……………………………………………….23
Figure (II.6): les trois modèles de rayonnement par un solide………………………………..23
Figure (II.7) : transfert thermique par convection ……………………………………………24
Figure(II.8) : convection naturelle d’une plaque chaude. ………………………………….25
Figure (II.9) : convection forcée d’une plaque chaude ……………………………………. ..26
Figure (II.10):représentation l’écoulement d’un Régime laminaire…………………….….26.
Figure (II.11):représentation l’écoulement d’un Régime turbulent………………..………..27
Figure(II.12) : Représentation graphique de coefficient moyen
de transfert thermique pour a plaque plane avec écoulement laminaire et turbulent………30
Figure (II.13):convection sur une plaque verticale. ……………………………………..….32
Figure (II.14):convection sur une plaque horizontale. …………………………………...…32
Figure (II.15): convection sur une plaque horizontale avec un flux ascendant. …………....33

Chapitre III : Généralité sur les échangeurs de chaleur

Figure (III.1) : l’allure de condensation …………………………………………………….35


Figure (III.2) : l’allure de Vaporisation ……………………………………………….…...36
Figure (III.3) : Distribution des températures dans un échangeur tubulaire co-courant…...38
Figure(III.4) : Distribution des températures dans un échangeur tubulaire ou à plaques à
contre courants. ………………………………………………………………………………39
Figure (III.5) : Exemples d’échangeurs à courants croisés. ………………………………...40
Figure (III.6) : Schéma d’un échangeur 1-2 ………………………………………………..41
Figure (III.7) : Schéma d’un échangeur 2-4 ………………………………………………..41
Figure (III 8) : Echangeur à plaque. ……………………………………………………….42
Figure (III. 9) : Exemple d’un échangeur à Plaques …………………………………….….43
Figure( III.10) : Echangeur à ailette….. …………………………………………………....44
Figure (III.11) : Différents formes d’ailette. ……………………………………………….45
Figure (III.12) : Echangeur monotube en serpentin. ……………………………………….46
Figure (III.13) : Echangeur à tube coaxiaux. ……………………………………….………46
Figure (III.14) : Échangeur à tube séparé. ………………………………………………….47
Figure (III.15): Échangeur à tubes rapprochés. ………………………………………….…47
Figure (III.16) Échangeur à plaque tubulaire fixe. …………………………………………48
Figure (III.17): Échangeur à tube en U…………..…………………………………..…….48
Figure (III.18) : Échangeur type Kettle ……………………………………………………49
Figure (III.19) : Échangeur à tête flottante. …………………………………………….…. 50
Figure (III.20) : Principe de l'échangeur Tubulaire (TOTAL) ………………………………50
Figure (III.21) : Calandre d’un échangeur tubulaire. ……………………………………....51
Figure (III.22) : Plaque tubulaire d’un échangeur thermique à tube et calandre…………....51
Figure III.23 : Exemple de faisceau tubulaire …………………………………….……….52
Figure III.24 : Position des tubes. ……………………………………………….………….52
Figure (III.25) : Chicane d’un échangeur tubulaire. …………………………..………….. .53
Figure (III.26) : Boite de distribution d’un échangeur tubulaire. …………………………...53
Figure (III.27) : Echangeur tubulaire à deux passages. ………………..………………….....53
Figure (III.28) : Echangeur tubulaire à simple passage. ……………………………………54
Figure (III.29) : Échangeur à faisceaux tubulaires. ………………………………………. 54
Figure (III.30) : Exemple d’un échangeur multitubulaires a tété flottante
de Sonatrach (organisation Ourhoud) lieu de stage …………………………..…………...55
Figure (III.31) : Fiche technique de l’échangeur thermique
ORGANISATION OURHOUD (SONATRACH ) …………………………...………….55
Figure (III. 32) : Echangeur de chaleur sale et propre ………………………...…………....57
Figure (III.33) : Etapes d’un mécanisme d’encrassement. ………………………………......59
Figure (III.34) : nettoyage par réaction chimique. ……………………………………….…61
Figure (III.35) : Représentation schématique des phases de depot
et de réentraînement de l’encrassement dans le cas d’un liquide. ….. …………………….64
Figure (III.36) : deux fluides ayant même m et Cp ………………………………...……...67
Figure (III.37) : Condensation …………………………………………………...……...…67
Figure(III.38) : vaporisation ……………………………………………………………….67
Figure (III.39) : Démonstration pour deux fluides co-courants …………………….…..… 68
Figure(III.40) : Echangeurs co-courants. ……………………………………………….…68
Figure(III.41) : Echangeurs contre courants …………………………………………...…68
Figure (III.42) : abaques pour trouver le facteur de correction F d’un échangeur……...…….70

Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

Figure III.1 : Résistance d’encrassement thermique. …………………….………………....77


Figure III.2 : Distribution de température dans un échangeur contre courant…………….….81
Figure III.3 : Distribution de température dans un échangeur Co-courant. ……….…….…81
Figure III.4 : Abaque d’un échangeur thermique. …………………………….…………....82

Chapitre V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (IV.1) : les types des échangeurs dans le norme TEMA …………………………...91
figure (IV.2) : Echangeur thermique multitubulaire contre-courant …………………..…... 94
Figure (IV.3) : Arrangement des tubes ………………………………………………….....95
Figure (IV.4) : Arrangement des tubes carré …………………………………………….....95
Figure (IV.5) : courbe de l’allure de l’échangeur a contre-courant ……………………..… 97
Figure (IV.6) : Graphe de facteur de correction……………………………………….............98
Figure (IV.7): Echangeur a deux passages ……………………………………………..…...99
Figure (IV.8) : Tube de faisceau. ………………………………………………...…...….100
Figure (IV.9) : coupe chicane ……………………………………………………………..102
Figure (IV.10) : Types de chicanes d’échangeur de chaleur. ……………………...……..103
Figure (IV.11) : Effet de la coupe du petit et du grand chicane. ………………...………..103
Figure (IV.12) : orientation de coupe de la chicane. ……………………………...……...103
Figure (IV.13) : Distribution du flux coté calandre. ………………………………………104
Figure (V.14) : Coefficient de transfert thermique par convection graphiquement…...….105

Figure (V.15) : Variation du nombre des unités transférées en fonction de l’efficacité pour
quelques valeurs du rapport des chaleurs spécifiques………………………………………107

Figure (IV.16) : Diagramme de moody . ……………..…………………..………………108

Figure (V.17) : caractéristique de la couronne…………………..…………………..………111

Figure (V.18) : Chicane…………………………………………………………..…………114

Figure (V.19) : plaque tubulaire……………………………………………………………..114

Figure (V.20) : Faisceau tubulaire sans tubes……………………………………...………..115

Figure (V.21) : Faisceau tubulaire…………………………………………….……….……115

Figure (V. 22) : Canal de retournement………………………………………….………….115

Figure (V.23) : Canal de distribution………………………………………….….…………116

Figure (V. 24) : Plaque tubulaire……………………………….………………….………..116

Figure (V.25) : la calandre………………………………………………………….……….117

Figure (V.26) : Renfort et patte de fixation…………………………………………………117

Figure (V. 27) : Les tubes…………………………………………………………………...118

Figure (V.28) : Système de fixation boulons _ écrou……………………….………………118

Figure (V.29) : Echangeur de chaleur tubulaire multitube vue de face………………..……119


Figure (V.30) : Echangeur de chaleur tubulaire multitube vue de cote………….………….119

Liste des tableaux

Chapitre II : Généralité sur le transfert de chaleur

Tableau(II.1) : Exemples de conductivité des fluides…………………………..……….21

Tableau (II.2) : Exemples de connectivité des fluides…………………………………..24

Chapitre III : Généralité sur les échangeurs de chaleur

Tableau(III.1) : efficacité………………………………………………….………...………71

Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

Tableau IV.1 : Les résistances d’encrassement…………………………………….……78


Tableau IV.2 : Principe de méthode DTLM……………………………….……….………80

Tableau IV.3 : Principe de méthode NUT……………………………………..……...……..84


Tableau IV.4 : La relation entre NUT et E…………………………………………….…….86

Tableau IV.5 : La relation entre NUT et E dans des cas particuliers………………..………86

CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Tableau (V.1) : coefficient d’encrassement………………………………………...………..93

Tableau (V.2) : Le coefficient du transfert thermique global U……………………..………93

Tableau (V.3) : Les paramètres des tubes selon les diamètres. (TEMA)…………………....96

Tableau (V.4) : Les distances entre les tubes selon TEMA…………………………...……..96

Tableau (V. 5) : Les constantes pour déterminer le diamètre de tube de faisceau dans le…99

Tableau (V.6) : Nombre des trous du plaque tubulaire .…………………………………..101

Tableau (V.7): Les constantes pour déterminer le diamètre de tube de faisceau dans les de
TEMA……………………………………………………………………………………….102

Tableau (V.8) : Espace entre les chicanes et la calandre…………………...………………104

Tableau (V. 9) : Chute de pression acceptable de conception de l’échangeur de chaleur….108

Tableau (V.10) : Température maximale de dilatation des matériaux. ……………………110

Tableau (V.11) : L’épaisseur des Chicanes……………………………………………..….111

Tableau (V.12) : L’épaisseur de la tôle de la calandre……………………………………..112

Tableau (V.13): Le diamètre des trous dans les Plaques tubulaires………………………..112

Tableau (V.14) : L’épaisseur des Plaques tubulaires……………………………….………113

Tableau (V.15) : Le nombre et le diamètre des barres de fixation………………..………..113


INTRODUCTION GENERALE
Dans le contexte énergétique actuel, la hausse des prix de l’énergie et la raréfaction des
sources d’énergies fossiles poussent les sociétés industrielles d’aujourd’hui à devenir de
plus en plus performante aussi bien sur l’aspect financier et environnemental que sur l’aspect
maitrise de l’énergie. Ce dernier point essentiel aujourd’hui, conduit les industriels dans une
recherche des meilleurs rendements de leurs processus et une baisse de leur consommation
énergétique devenus indispensables. L’objectif de performance énergétique par la maitrise
et la rationalisation de l’énergie pour une meilleure efficacité passe en particulier par
l’optimisation des différents organes process. à partir d’une situation bien définie,la rentabilité
ne peut être garantie que par le recours à des solutions techniques optimales offrant
le meilleur rendement possible par une gestion dynamique des systèmes. C’est là
qu’intervient encore, et ceci depuis toujours, l’échangeur de chaleur. Celui-ci est un élément
essentiel de la stratégie de performance énergétique.
Sans conteste l’échangeur de chaleur occupe une place primordiale et indispensable dans
tous les systèmes thermiques, qu’il soit pour un usage industriel (chimie, on s’accorde à dire
que plus de 90/ de l’énergie thermique utilisée dans les procédés industriels transite au moins
une fois par un échangeur de chaleur.

Dans le cadre de notre mémoire de fin d’étude on a fait ce travail qui a pour thème
conception d’échangeur de chaleurs tubulaires multitubes. Notre objectif consiste dans la
conception d’échangeur on nous aident avec plusieurs méthodes :
Méthode de SIEDER : pour déterminer le coefficient de transfert par convection.
Corrélation de Mc ADAMS : pour calculer le nombre de nusselt.
Méthode de KERN : pour calculer les déférents diamètres.

On a fait ce travail Dans ce contexte. notre objectif et de vouloir réaliser une bonne
conception pour bien bénéficier de lui (échangeur de chaleur) avec des calculs exacte
Dans le premier on va aborder du transfert de chaleur en général et les lois qui le gouverne
Puis dans le deuxième chapitre II on va définir de l’échangeur de chaleur et son principe de
fonctionnement et donner ces différentes classification dans le troisième chapitre on a
mentionner toutes le lois qui vont nous aider pour faire une bonne conception de l’échangeur
Et pour le quatrième et le dernier (chapitre) on a montré comment faire une conception d’un
échangeur de chaleur tubulaire à contre-courant.
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

I.1-PRESENTATION DE L’ORGANISATION OURHOUD :

I.1.1.Histoire de l’organisation :

L’Organisation OURHOUD (crée en 1997, début de production 2003) est l'Opérateur


délégué chargé du développement et de l'exploitation du champ OURHOUD acquise par
SONATRACH et les partenaires ont conçu l'Organisation OURHOUD comme un instrument
doté de pouvoirs et procédures fiables approuvés par toutes les parties et l'ont doté de moyens
matériels et ont affecté du personnel de haut niveau pour assurer son efficacité.
L'Organisation OURHOUD à se tirer profit de toute l'expérience acquise par Sonatrach et les
partenaires (Anadarko, Cepsa, Agip, Maersk, Conoco, Philips, Talisman) au bénéfice du
projet et de la diversité culturelle.
La création de l’organisation Ourhoud est illustrée par les dates suivantes :
 09 Janvier 97 : Signature de l'Accord Cadre d'utilisation. Sonatrach désignée comme
opérateur.
 01 Juillet 97 : Création de l'Organisation Ourhoud (Opérateur délégué par Sonatrach).
 01 Août 98 : Présentation du Dossier ELA (Exploitation Licence Association) au
Ministère.
 27 Octobre 98 : Signature par les parties de la Procédure d'Opérations Unitisées
(P.O.U).
 21 Avril 99 : Attribution du permis d'exploitation par le Ministère.
 25 Mars 2000 : Début des travaux de préparation du site des installations de
Production (plateformes, routes, puits d'eau, piste d'atterrissage) par GCB, ERGTS et
ENAGEO.
 05 Juillet 2000 : Émission de la Lettre d'Intention à JGC/INITEC pour Le Projet EPC.
 10 Août 2000 : Signature du Contrat EPC avec JGC/INITEC Dates Clés
contractuelles : First-Oïl : 04 Janvier 2003 Réception Provisoire : 10 Mai 2003.
 14 Août 2000 : Signature de 2 Contrats avec GEPCO pour la réalisation de deux bases
de vie.
 2003 : Débuts de production.
Le champ devrait être unifié en 2005, mais en février 1997 une participation par pourcentage
fut convenue d'une manière à ce que trois opérateurs étrangers pourront développer le champ
en association avec SONATRACH. Cette exploitation d’un champ qui regroupe plusieurs
blocs et connu sous le nom d’initiation de champ et son objectif est de permettre un
développement optimum de gisement dans son ensemble.
SONATRACH est associée à six compagnies étrangères dans la mesure où le gisement
chevauche trois blocs. Sur le bloc 404, SONATRACH est associée à Anadarko (qui a comme
associé Agip et Maersk) dont le contrat est signé le 23/10/1989.
Sur le bloc 406, la compagnie nationale est associée à l'espagnole Cepsa dont le contrat est
signé le 26/05/1992.Tandis que sur le bloc 405, elle est associée à Burlington Ressource (qui a
comme associé Talisman) dont le contrat est signé 24/11/1992.

2
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

Figure (I.1) : SONATRACH et ses associés dans le projet Ourhoud

I.1.2. Localisation géographique du champ :

Ce gisement est localisé dans les blocs 404/406A/405 du bassin de Ghadamès et


contient une huile légère sous saturée dans les grés du TRIAS Argilo Gréseux Inférieur
(TAGI), pigée dans une structure anticlinale faillée. Le réservoir possède des caractéristiques
petro physiques de grande qualité.

I.1.3.Localisation géographique du champ


 Sud/Est de l’Algérie
 320Km de Hassi massaoud
 1200 km d’ALGER
 Périmètre d’exploitation : 263.4 Km
 Superficie du réservoir : 140 Km
 Profondeur moyen: 3180 m
 Production de pétrole :
3
108567(E03Sm )

Figure(I.2) : localisation champ ourhoud

3
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

I.1.4. Organigramme de la direction champ OURHOUD :

Figure (I.3) : organigramme de direction champ OURHOUD.

4
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

I.1.5. Composition du champ OURHOUD :

Le champ d’OURHOUD comprend de :

 65 puits de production d’huile.


 09 puits injecteurs de gaz (07 en WAG-1 de gaz).
 38 puits injecteurs d'eau (04 en WAG-34 d’eau).
 09 puits producteurs d’eau de l’ALBIEN/BAREMIEM.
 08 puits producteurs d’eau du MIOPLIOCENE.
 Un centre de traitement de brut (CPF ou Central Processing Facilities).
 Un réseau de collecte et dessertes.
 Une base industrielle.
 Une base de vie pour le personnel OURHOUD.
Une base de vie pour le personnel de sous-traitant

I.1.6. Caractéristiques du réservoir du champ OURHOUD :


 Température du réservoir : 102° C.
 Hauteur totale: 80-100 m.
 Pression du réservoir: 348 bars (-2978 SS).
 Perméabilité moyenne : 200 md.
 Pression du réservoir: 348 bars (-2978 SS).
 Porosité moyenne: 16 %.
 Perméabilité moyenne: 200 md.
 Degré API: 42, 5.
 GOR: 64 m3/m.
 Gradient de pression : 1,02 psi/m.

Désigne des installations :

 Production huile : 320 000 bbl/j


 Injection d’eau : 280 000 bbl/j
 Réinjection gaz : 3.2 millions m3/j

Eau :

 Compressibilité: 4,3*10-8 psi-1.


 Viscosité : 2,75 Cp à 25°C.
 Salinité moyenne : 352,925 g/l.
 Densité : 1,224 Kg/l à 20°C.
 Résistivité : 5,94 Ohm/Cm2/m à 20°C.

5
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

 PH : 4,5.
Gaz :

 Compressibilité : 1,16*10-4 psi-1.

I.1.7. Répartition du centre de production et bases de vie:

Il y a sept (7) stations satellites, quatre (4) au sud du CPF et trois (3) au nord, chacune
d’elles collectant les fluides d’un groupe de cinq à neuf puits.

Les lignes de collecte transportent les effluents des puits venant des puits de production
vers les sept satellites, où les fluides d’un groupe de puits (4 à 6 puits) seront collectés au
niveau de chacune des stations satellites. Des installations de test (Débitmètres
multiphasiques) sont disposées à chaque station satellite. Des lignes principales de collecte
transportent les effluents des puits de chaque station satellite vers la station CPF. Des lignes
principales et des lignes de collecte sont également disposées pour l’eau de dilution, l’eau
d’injection, le gaz d’injection et le gaz lift pour les envoyer vers les puits (puits de
réinjection pour le gaz et l’eau de réinjection, et puits de production pour le gaz lift et l’eau
de dilution).

Tous les effluents des puits sont traités à la station CPF pour produire une huile stabilisée.
Le traitement consiste dans pré séparation dans le slug catcher, une séparation, un dessalage,
suivi par une stabilisation aux niveaux des trois trains de traitement 10,20, et 30 de la station
CPF .L’huile stabilisée est stockée dans les bacs de stockage.

A partir des bacs de stockage, il est repris par une pompe d’expédition et est acheminé par
un pipe de 24'' vers la pipe 30’’ OH3 (de SH/TRC) situé à environ 21 Km du CPF.
De là, le pétrole brut produit est acheminé jusqu'à HAOUD EL HAMRA.
Les gaz associés sont comprimés et séchés, une certaine quantité est utilisée pour le fuel
gaz (utilisé pour les consommations interne de la station CPF) âpres l’avoir fait passer par
l’unité compression, et le reste est comprimé à la pression du gaz lift, puis a la pression du gaz
de réinjection. Le gaz lift est distribué vers les puits producteurs BP, de façon à maintenir le
débit de la tête du puits. Alors que le gaz de réinjection est réinjecté dans le gisement pour
augmenter la production de ce dernier.

L’eau de production (l’eau séparée du brut) est réinjectée dans le réservoir après traitement
dans l’unité eaux huileuses pour augmenter la production du gisement.

L’eau de l’aquifère Albien Barrémien est aussi injectée vers le réservoir pour maintenir
un volume adéquat et maintenir la pression du gisement.

Et l’eau de l’aquifère Mio-Pliocène est traitée et utilisée ensuite comme eau de service ou
de dilution pour diluer le brut sortant du gisement étant donné qu’il contient une grande
quantité de sel.

6
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

Figure (I.4) : vue de l’usine plus base de vie

1. Arrivées des lignes de collecte principales (trunk line) où il y a les gars des racleurs.
2. Slug catcher.
3. Trains de traitement d’huile.
4. Bac offspec pour le stockage du brut non conforme aux normes.
5. Bacs de stockage du pétrole brut qui est prêt pour l’exportation.
6. Système de traitement de gaz.
7. Système de traitement des eaux pour l’injection.
8. Sale de contrôle.
9. Laboratoire.
10. Bac de stockage pour l’eau d’incendie.
11. Base industrielle.
12. Base de vie OURHOUD.
13. Département hygiène et sécurité environnement (HSE).
14. Magasin.

2. Description du procédé au niveau du CPF :

2.1. procédé de traitement d’huile:

a-Slug catcher:
Le slug catcher est un assemblage de plusieurs tuyaux qui sont utilisés comme des séparateurs
longs (prés-séparation tri-phasique) et pour stabiliser l’écoulement du fluide pour éviter la
détérioration des équipements au niveau des trains de séparation(minimise les effets

7
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

hydrodynamiques), généralement inclinés. Il fonctionne à une pression de 21barset une


température variant entre 55-720c, avec une alimentation environ de 2800m3/h.

Le pétrole brut provenant des différents puits arrive au CPF à travers 7 satellites, le contenu
de ces derniers est réuni au niveau du slug catcher

Le traitement d’huile au niveau d’un train passe par les équipements suivants :

Figure (I.5) : schémas d’un train de traitement d’huile

b- Séparateur :
C’est un séparateur tri- phasiques, qui sépare le gaz, l’huile et l’eau.. L’eau est envoyée
vers l’unité de traitement des eaux. Le gaz est dirigé vers le système de recompression et
l’huile vers le 1er et le 2ème dessaleur qui sont en série.

c-Echangeur
A l’intérieur de l’échangeur il se passe un transfert de chaleur entre le huile (pétrole) qui
vient pour le premier échangeur du slug catcher et le 2eme du premier séparateur
(fluide froid) et l’huile qui nous vient du four (fluide chaud) cette opération permet de ne pas
gaspille de l’énergie et profiter de l’énergie déjà excitante pour aider à refroidir le l’huile qui
part au bac de stockage

8
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

Figure (I.6) : Il y a trois échangeurs deux opérationnel et l’un de secours.

d- Dessalage :

Pratiquement, tous les pétroles bruts contiennent des quantités importantes de sel et des
impuretés étrangères qui doivent être éliminées pour réduire la corrosion et protéger les
installations de traitement situées en aval.

Les dessaleurs opérants à 800c et 19-20bars, comprennent deux coalesceurs électrostatiques


en série. L’eau de dilution Moi-pliocène est injectée dans le 2ème dessaleur et est passée à
travers des vannes mélangeuses. L’huile ainsi mélangée, est envoyée vers le 2ème dessaleur et
passe à travers des vannes mélangeuses, afin de diluer le sel contenu dans l’huile. Cette eau
est ensuite séparée par l’action d’un champ électrostatique et pompée dans le 2ème dessaleur
où elle agit comme lavage préliminaire et dilue le sel contenue dans l’huile. Ensuite, l’huile
sera refroidie par l’échangeur de chaleur et sa pression sera diminuée grâce à une vanne
jusqu'à 6 bars, pour être prête à entrer dans la colonne.

e- Colonne de Stabilisation :
Une stabilisation du brute dans une colonne de stabilisation (stripper) est le
réchauffement du brute jusqu’à 1580c (température du fond de la colonne) pour diminuer sa
teneur en gaz et obtenir la TVR (tension de vapeur Reid) inferieur a 9

9
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

f- Le four :
Il joue le rôle d’un rebouilleur (Interstage Heater), à la sortie de la colonne de
stabilisation, une partie du brut est envoyée vers un four pour l’utiliser ensuite comme
moyen pour réchauffer la colonne de stabilisation.

Le pétrole brut ainsi traité, ramené aux spécifications de transport et de


commercialisation (BSW, TVR, salinité) est envoyé vers les bacs de stockage.

Figure (I.7) : le four plus colonne de stabilisation

g- Les bacs de stockage :

Il y a trois réservoirs ayant chacun une capacité de 37960m3. Leur capacité est
suffisante pour une journée maximum de production avec les trois trains. Il est prévu que
l’huile traitée sera toujours expédiée vers un bac de stockage, le second bac de stockage sera
plein de produits finis pour vérifier la qualité et le troisième servira à l’expédition.

I.2.2. procédé de traitement du gaz :

Les gaz associés provenant des étages de séparation et des colonnes de stabilisation des
trains. Suscités sont repris par une série de compresseurs de gaz afin de ramener leur pression
à 270-300 bars.

10
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

Il y a deux trains (un en opération, un en secours) de compresseurs de tête de colonne


de stabilisation, qui sont suivis par quatre trains de compression (deux en opération, un en
secours, un en cours de réalisation). Ceux-là alimentent un seul système de déshydratation
qui utilise du Tri-Ethylène Glycol (TEG) pour déshydrater le gaz de système. Le gaz est
comprimé dans trois trains (un en opération, un en secours, un future) appelés Compresseurs
Boosters (entraînés pas des turbomoteurs) pour produire le Gaz Lift.
Le dernier étage de compression permettant d’atteindre la pression de réinjection est
assuré par deux trains de compression injection gaz (un en opération, un en secours).
Des moteurs électriques ont été choisis pour assurer l’entraînement des compresseurs
de tête de la colonne de stabilisation ainsi que les recompresseurs et les compresseurs
d’injection gaz. Pour éviter que le liquide passe dans les compresseurs le gaz passe par un
ballon aspirateur qui éliminera les traces du liquide qu’il contient par décantation avant de
passer dans chaque compresseur, et le refoulement de chaque compresseur est refroidi par un
aéroréfrigérant. Donc l’unité de compression est composée de 5 parties rassemblées en série
pour augmenter la pression, et chaque partie est composée de 2 a 4 compresseurs du même
genre pour augmenter le débit de la compression:
 Compresseur des têtes de colonnes de stabilisation
 Recompresseurs
 Des hydrateur et régénération de glycol
 Les deux turbocompresseurs (Compresseur Booster et compresseur gaz lift)
 Compresseur d’injection de gaz

a. Compresseur over Head (têtes de colonnes) :


Le compresseur de tête de la colonne de stabilisation (OVER-HEAD) est conçu pour
comprimer les gaz de têtes des trois colonnes de stabilisation. Le compresseur OVER-HEAD
en marche prend sa pression d’aspiration de la pression de tête de la colonne de stabilisation à
6 bars et comprime le gaz jusqu'à 12bars. Cela permet au gaz d’avoir une pression
suffisamment haute pour être mélangé dans un collecteur avec le gaz venant des séparateurs
du premier et deuxième étage.

b. Recompression :

Les gaz des séparateurs du premier et deuxième étage sont combinés et mélangés
avec les gaz des têtes des colonnes de stabilisation comprimés et refroidis. Le flux est dirigé
vers le système de recompression qui comprend trois compresseurs. Ces derniers sont
entraînés par des moteurs électriques.
La pression d’aspiration est de 12 bars afin de récupérer le gaz des têtes de colonnes de
stabilisation et le gaz des séparateurs. Le compresseur est conçu pour comprimer ces gaz à
une pression de 38 bars.

11
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

c. Dés hydrateur et régénération de glycol :


Les vapeurs de ballon (scrubber) situé au refoulement du recompresseur, sont dirigées vers
le ballon tampon de déshydratation ou les condensats liquides sont éliminés. Ce liquide est
envoyé vers le slug catcher de production BP sous control de niveau de fond du ballon. Tout
le gaz sortant du ballon tampon de déshydratation, est séché dans le dés hydrateur.

Le gaz s’élève a travers la section a garnissage de la colonne et le glycol régénéré alimente


le sommet de ce garnissage. Le glycol absorbe l’eau en s’écoulant du haut en bas a contre
courant du gaz. Le glycol riche est soutiré au fond de la colonne. Le gaz est séché pour éviter
toute formation d’hydrate dans le gaz lift et le système de gaz d’injection et par conséquent,
éviter la corrosion dans les réseaux et les systèmes de distribution de gaz lift et de gaz
d’injection.

Le glycol riche en eau, passe sous contrôle de niveau dans la section de régénération du
glycol, ou il est régénéré à l’aide de gaz de stripping. Le glycol pauvre est pompé pour
retourner vers la colonne de déshydratation.

d. La turbine (Les deux turbocompresseurs):


Ils incluent deux trains de compression entraînés par une turbine à gaz, avec un arbre commun
pour chacun des deux compresseurs Booster et gaz lift.
Un train est en service et l’autre en secours. La pression d’aspiration dans le premier train (le
compresseur Booster) est de 38.5 bars, ce qui autorise une perte de charge de 0.5 bar dans le
dés hydrateur, les ballons et lignes associés. La pression de refoulement est de 99 bars. Et
dans le deuxième train (le compresseurs gaz lift), La pression d’aspiration est de 97bars, et la
pression de refoulement est de 200 bars.

e. Compresseur d’injection de gaz :


Comporte deux trains de compression entraînés par des moteurs électriques. Un train est en
service, l’autre en secours. La pression d’aspiration est de 200bar et la pression de
refoulement est de 300bars.

I.2.3. Traitement des eaux huileuses (eau de production) :


Etant donné que le pétrole sortant des puits contient de l’eau, l’eau est séparée du pétrole
et des flux gazeux dans les trains de séparation, puis traitée dans le système de traitement
d’eau huileuse (nommé ci-après OWTS) avant d’être reprise pour la réinjection dans le
gisement.
L’eau séparée du fluide provenant des puits est constituée principalement d’eau de formation
(TAGI) et de petites quantités d’eau de dilution des puits de forage (Albien/Barrémien) et
d’eau de dilution de l’unité de dessalage (Mio-Pliocène).

L’huile et les matières en suspension contenues dans l’eau produite sont éliminées au cours
du traitement dans l’OWTS. L’eau produite a une salinité extrêmement élevée. La
concentration des matières sèches dissoutes est de 353.000 mg/l en équivalant Na Cl. La

12
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

quantité d’eau huileuse à traiter dans l’OWTS est de 22 000 m3/jour pour une production
d’eau maximale de 15100 m3/jour en cas d’injection d’eau maximale.

L’eau huileuse provenant des différents ballons séparateurs du CPF est envoyée dans un
dégazeur ou elle va subir une séparation de l’huile par décantation.

Figure (I .8) : traitement des eaux

a. Dégazeur :
Le dégazeur est divisé en 2 compartiments par une paroi qui laisse passer l’huile qui monte
au-dessus de son niveau supérieur et emprisonne l’eau qui s’est décantée dans le premier
compartiment.

Pour éviter l’écoulement d’eau dans le deuxième compartiment, on doit placer une vanne
de niveau qui garde le niveau convenable du 1er compartiment pour une bonne séparation.
L’eau est en suite envoyé du 1er compartiment du dégazeur vers un bac, et l’huile est envoyée
du 2ème compartiment vers le slug catcher pour la retraiter.

b. Le bac de décantation :
L’eau du dégazeur est déversée dans un bac ou elle va être dégazée, le gaz séparé de cette
eau est évacué vers la torche atmosphérique. Un temps de séjour permettra la décantation des
matières suspendues qui se sont entraînées avec l’eau. A l’intérieur du bac il y a un ski mer
flottant qui récupérera les traces d’huile qui se sont décantées au-dessus de l’eau. Cette huile
est envoyée vers le drain ouvert.

c. Les filtres fins :


Il y a trois filtres fins, deux en service et un en lavage. Quand l’eau arrive dans ces filtre elle
passe du haut vers le bas du filtre par une matière très affine a l’huile ce qui permettra
d’éliminer le maximum d’huile qui est resté dans l’eau.

13
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

Les filtres fins ont un système de lavage automatique qui se déclenchera a partir d’une
certaine valeur de P entre l’entrée du filtre et sa sortie. Cette P est due a l’accumulation de
l’huile dans la matière absorbante ce qui rendra le passage de l’eau a l’intérieur du filtre plus
difficile (diminution du débit sortant). Le système de lavage se déclenchera pour un seul filtre
à la fois.

d. Le filtre à cartouche :
Afin d’éliminer les matières suspendues dans l’eau telles que la matière absorbante d’huile
qui vient des filtres fins ou bien le sable. L’eau doit passer dans des filtres à cartouche juste
après les filtres fins.

e. Système de lavage des filtres fins :


Dès que les instruments de mesure détecteront la P dont on a parlé dans les filtres fins,
l’un de ces derniers entre en phase de lavage qui se fait en contre courant c’est à dire passage
de l’eau de lavage (qui est l’eau qui provient du bac de décantation) du bas vers le haut.

L’eau récupérée du haut du filtre fin est traitée dans le système de lavage des filtres fins qui
comprend les installations suivantes :

 Bac collecteur des eaux de lavage.


 Floculateur.
 Flotteur des gaz dissout(DGF).
 Bac a boue.

f. Produits Chimiques Utilisés :


Les produits chimiques suivants sont consommés dans le système de traitement d’eau
huileuse des installations d’OURHOUD.

 Agent Dés émulsionnant : L’agent dés émulsionnant est injecté en amont du


dégazeur d’eau de production.

 Poly électrolyte-3 : La poly électrolyte 3 est injectée en amont du floculateur


du package de traitement d’eau de production.

 Désoxygénant : Le désoxygénant est injecté en amont de la cuve d’eau de


production et en aval des filtres fins de l’ABWTS.

 Biocide : Le biocide est injecté en amont de la cuve d’eau de production et en


aval des pompes d’eau de l’Albien/Barrémien.

 Inhibiteur de Corrosion :Il est nécessaire d’utiliser un inhibiteur de corrosion


pour l’eau de production traitée afin de prévenir la corrosion engendrée par la
salinité élevée. L’inhibiteur de corrosion est à injecter en amont de la cuve
d’eau de production traitée.

14
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

 Inhibiteur d’Entartrage : Il est nécessaire de traiter le système d’injection


d’eau avec un inhibiteur d’entartrage destiné à éviter l’entartrage du circuit. Il
doit aussi être injecté en amont des pompes d’injection d’eau.

Dans la tête de chaque bac de stockage on injecte du fuel gaz pour éviter le contacte de
l’eau avec l’air ce qui risque de lui permettre d’entraîner avec elle de l’oxygène qui donne un
milieu favorable de vie pour les bactéries. La pression du gaz injecté est régulée par une
vanne d’entrée, et s’il y a une surpression le gaz sera évacué vers la torche atmosphérique
Toute huile récupérée dans le système de traitement des eaux huileuses ou bien dans celui de
lavage des filtres fins est envoyée vers slug catcher pour la faire réintégrer dans le système de
traitement de brut. L’eau traitée rencontra l‘eau qui vient du système eau Albian/Barrémien
dans une même conduite qui va au système de réinjection d’eau pour augmenter la pression
des eaux à réinjecter dans le gisement a l’aide des pompes booster.

g. Système d’injection d’eau :

Le système d’injection d’eau est destiné à maintenir la pression du gisement en utilisant


l’eau produite et l’eau d’Albian/Barremian.
L’eau produite traitée et l’eau d’Albian/Barremian sont mélangées avant d’être introduites
dans les pompes d’injection d’eau. Les pompes refoulent l’eau vers les conduites principales
d’eau d’injection qui distribuent l’eau vers les vingt (20) puits d’injection du champ à une
pression de 200 bar. Produits Chimiques Utilisés sont :
 Biocide
 Inhibiteur de corrosion
Distribuée aux puits ré injecteurs d’eau.

h. Partie stockage et expédition :


Le produit (pétrole brut) venant du fond de la colonne de stabilisation (ligne de 12) est
expédié vers le stockage en cédant ses colories à l’huile venant des puits dans les échangeurs
de production BP, 10/20/30-HA.-20-01 A/B (55°C), et dans échangeurs inter étage 10/20/30-
HA.-20-02 A/B (80°C). Les refroidissements final se fait à l’aide d’un aéro-réfrigérant
10/20/30-HC-21-01 à 65°C, dans les conditions les plus chaudes en été et vers 36-55°C dans
les conditions hivernales. Le pétrole brut alimente les bacs de stockage, 301/302/303-TA-22-
01, sous control de niveau FC-LC de la colonne de stabilisation. Les bacs de stockage sont
trois réservoirs ayant chacun une capacité de 37970m3. Chaque bac de stockage à une
capacité suffisante pour une journée maximum de production avec les trois trains. Il est prévu
que l’huile traitée sera toujours expédiée vers un des bacs de stockage. Un second bac de
stockage sera plein de produit fini pour vérifie la qualité et le troisième servira à l’expédition.
(Bac à toit flottant).

15
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

I.3. Généralités sur la maintenance :


Les installations et les équipements se détériorent sous l'action de multiples causes,
surcharge en cours de fonctionne, mauvaise exploitation, action des agents corrosifs agent
chimique, atmosphériques, été…..

Ces détériorations peuvent être à l'origine des arrêts de fonctionnement (panne), de la


diminution de production, de la mauvaise qualité des produits fabrique, l'augmentation du
coût de façon générale, permettant de conserver le matériel de façon à assurer son
fonctionnement continuel tout gardant la qualité des produits.

La maintenance est définie comme étant l'ensemble des actions (dépannage, graissage,
visites, réparations,…) permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou
en mesure d’assurer un service déterminé.

Maintenir c'est donc effectuer des opérations qui permettent de conserver le potentiel du
matériel pour assurer la continuité et la qualité de la production de cet équipement.

I.3.1. Les différentes formes de maintenance :


Les principaux types de maintenance sont représentés sur l’organigramme ci-dessous:

Figure (I.9) : Les principaux types de maintenance

a- La maintenance corrective :
Ensemble des activités réalisées après la défaillance d'un bien, ou la dégradation de sa
fonction, pour lui permettre d'accomplir une fonction requise, au moins provisoirement.

Note: la maintenance corrective comprend en particulier:

- La localisation de la défaillance et son diagnostic.

- La remise en état avec ou sans modification.

- Le contrôle du bon fonctionnement.

16
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

b-Maintenance préventive :
Dans la définition de la maintenance préventive, nous incluons l’ensemble des contrôles,
visites et les interventions de maintenance effectuées préventivement.

La maintenance préventive comprend :

 Les contrôles ou visites systématiques.


 Les expertises, les actions et les remplacements effectués à la suite de contrôles ou des
visites.
 Les remplacements systématiques.
 La maintenance conditionnelle ou les contrôles non destructifs.
 Différents types de maintenance préventive :

I.3.2. Objectifs visés par la maintenance préventive :


 Améliorer la fiabilité du matériel.
 Garantir la qualité des produits.
 Améliorer l’ordonnancement des travaux.
 Assurer la sécurité des humains.
 Améliorer la gestion des stocks.
 Améliorer le climat de relation humaine.

I.3.3. Différents niveaux de maintenance :


Les opérations à réaliser sont classées, selon leur complexité, en cinq niveaux. Les niveaux
pris en considération sont ceux de la norme NF X60-010 pour chaque niveau, la liste des
opérations précisées est donnée à titre d’illustration.

1er niveau de maintenance :

Il s’agit essentiellement de contrôle et de relevés des paramètres de fonctionnement des


machines :

 Niveau d’huile moteur


 Niveau d’eau
 Indicateur de colmatage
 Niveau de la réserve de combustible
 Niveau de la réserve d’huile
 Régime du moteur
 Température de l’eau de refroidissement

17
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

 Température d’échappement
 Nettoyage des filtres
 Contrôle visuel de l’état des organes
 Contrôle auditif des bruits de marche

eme
2 niveau de maintenance :

 Remplacement des filtres à gazole


 Remplacement des filtres à huile moteur
 Remplacement des filtres à air
 Vidange de l’huile de moteur
 Analyse de liquide de refroidissement
 Contrôle des points signalés pour le 1er niveau
 Contrôle des batteries
 Ces opérations sont réalisées par un technicien ayant une formation spécifique. Ce
dernier suit les instructions de maintenance qui définissent les tâches, la manière et les
outillages spéciaux. Les pièces de rechange sont essentiellement du type
consommable, filtres, joints, huile, liquide et refroidissement.

3eme niveau de maintenance :

Il s’agit de maintenance préventive, curative, de réglage et de réparations mécaniques ou


électriques mineurs. Les opérations réalisées peuvent nécessiter un diagnostic de panne :

 Réglage des jeux de soupape.


 Réglage des injecteurs.
 Contrôle endoscopique des cylindres.
 Contrôle des sécurités du moteur.
 Contrôle des refroidisseurs et du démarreur.
 Remplacement des injecteurs.
 Contrôle et réglage de la carburation.
 Contrôle et réglage de la régulation de puissance.
 Contrôle er révision de la pompe.
 Contrôle des turbocompresseurs.
 Remplacement d’une résistance de chauffage.
 Contrôle de l’isolement électrique.
 Remplacement des sondes et capteurs.
 Remplacement d’une bobine de commande.
 Remplacement d’un disjoncteur.

eme
4 niveau de maintenance :

Il s’agit d’opérations ou complexes à l’exception de la reconstruction de l’équipement :

 Déculassage (révision, rectification).

18
Chapitre I : Présentation champ Ourhoud

 Contrôle d’alignement du moteur/alternateur.


Changement des pôles d’un disjoncteur HT.

5eme niveau de maintenance :

Il s’agit d’opérations lourdes de rénovation ou de reconstruction d’un équipement. Ces


opérations entrainant le démontage de l’équipement et son transport dans un atelier spécialisé.

I.4.Conclusion :
Tout au long de ce stage pratique, on a pu découvrir la région d'Ourhoud, ces différents
départements en particulier département maintenance service mécanique ainsi que les rôles et
la structure de ces différents services.

On a aussi pu suivre le processus d'exploitation des hydrocarbures du puits jusqu'à leur


expédition. Et l’entretien des installations avec une maintenance prédictive et curative pour
les garder toujours en bonne état de service.

19
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

II.1. Introduction :
La thermodynamique permet de prévoir la quantité totale d’énergie qu’un système doit échanger avec
l’extérieur pour passer d’un état d’équilibre à un autre.
La thermique (ou thermocinétique) se propose de décrire quantitativement (dans l’espace et dans le
temps) l’évolution des grandeurs caractéristiques du système, en particulier la température, entre l’état
d’équilibre initial et l’état d’équilibre final.
Donc, dans ce chapitre, nous présentons des généralités sur le phénomène de transfert thermique tel
qu’un certain nombre de définitions et théories à ce phénomène.

II.2. Les modes de transfert thermique [2]


Le transfert thermique se fait :
Par conduction.
Par convection.
Par rayonnement.

Dans la pratique, il est rare qu'une situation particulière ne concerne qu'un seul mode; le
plus souvent, deux sinon trois modes entrent.

En réalité tout échange thermique s’effectue simultanément sous ces trois formes mais,
généralement, l’une d’elles est prédominante et les autres peuvent être négligées.

II.3. Transfert de chaleur par conduction:

La conduction est le mécanisme de transfert de chaleur dans lequel l'énergie thermique est transférée d'un
point à un autre par l'interaction entre les atomes ou les molécules de la matière. La conduction se produit
dans les solides, les liquides et les gaz (figure (I.1)).

Les atomes se transmettent la chaleur de proche en proche

Figure (II.1): La conduction

20
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

Plus la surface d’échange est importante, plus le transfert de chaleur


est important.

Exemple des valeurs de conductivité thermique des materiaux

Tableau(II.1) : Exemples de conductivité des fluides[23]

Conductivité thermique
Matériaux (W·m-1·K-1)
Valeurs pour une température de 20 °C
Aluminum (pureté de 99,9%) 237

Carbone 129

Platine 71,6

Acier doux 46

Acier inoxydable (18% Chrome, 8% Nickel) 26

Eau 0,6

Bois de pin (parallèle aux fibres) 0,36

Bois de pin (perpendiculaire aux fibres) 0,15

Air (100 kPa) 0,0262

C’est le cas des murs réels constitués de plusieurs couches de matériaux différents et où le ne
connaît que les températures Tf1 et Tf2 des fluides en contact avec les deux faces du mur de
surface latérale S :

Figure (II.2): Transfert de chaleur par conduction dans un mur multicouche.

21
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

En régime permanent, le flux de chaleur se conserve lors de traversée du mur et s’écrit :

(II.1)

D’où

(II.2)

Nous avons considéré que les contacts entre les couches de différentes natures étaient parfaits
et qu’il n’existait pas de discontinuité de température aux interfaces. En réalité, compte-tenu
de la rugosité des surfaces, une micro-couche d’air existe entre les creux des surfaces en
regard et créée une résistance thermique R (l’air est un isolant) appelée résistance thermique
de contact. La formule précédente s’écrit alors μ

(II.3)

Le schéma électrique équivalent est le suivant :

Figure (II.3): Le schéma électrique d’une résistance thermique.

- Une résistance thermique ne peut être définie qu’entre deux surfaces isothermes
- Cette résistance thermique de contact est négligée si le mur comporte une paroi isolante ou
si les parois sont jointes par soudure. [24]

II.4. Transfert de chaleur par rayonnement :

La radiation thermique est l'émission d'énergie thermique par un corps, sous forme d'ondes
électromagnétiques, du fait de sa température. Tout corps dont la température est supérieure
au zéro absolu émet de l'énergie thermique. Les ondes électromagnétiques voyageant dans le
vide, aucun milieu n'est nécessaire au transfert par radiation. La figure suivante indique la
plage, en longueur d'onde, de la radiation thermique comparée aux radiations émises par
d'autres moyens (rayons X, rayons δ, rayons cosmiques, etc.) (figure II.4).

22
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

Figure(II.4) μ longueur d’ondes électromagnétiques

L'énergie thermique du soleil atteint la Terre par radiation. Les ondes électromagnétiques
voyageant à la vitesse de la lumière, la radiation est le mécanisme d'échange de chaleur le
plus rapide (figure II.5). [5]

Figure (II.5) : L’énergie thermique du soleil

II.4.1. Réception du rayonnement par un solide :

Quand un rayon incident d’énergie frappe un corps à la température T, une partie , ρ T de


l’énergie incidente est réfléchi par la surface S, une autre partie α T est absorbée par le
corps qui s’échauffe et le reste τ T est transmis et continue son chemin :

Figure (II.6): les trois modèles de rayonnement par un solide.

23
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

II.5. Transfert thermique par convection:

II.5.1. Définitions :

La convection est un phénomène d'échange de chaleur dans lequel lachaleur est transférée
d'une surface solide vers un fluide (ou un gaz) en mouvement. La convection se compose de
deux éléments :
 Transfert d'énergie causé par un mouvement moléculaire aléatoire (diffusion).
 Transfert d'énergie par un mouvement volumique ou macroscopique du fluide
(advection).
Le coefficient de transfert thermique par convection (h) dépend du mouvement du
fluide, de la géométrie et des propriétés thermodynamiques et physiques (figure II.7). [6]
Les molécules sont en mouvement.

Les molécules chaudes se mélangent avec les molécules froides et leurs transmettent de
la chaleur :

Figure (II.7) : transfert thermique par convection.

Tableau (II.2) : Exemples de facteur de convection des fluides[23]

Fluide hed , hid (W / m² K)

Eau de rivière 3 000 – 12 000

Eau de mer 1 000 – 3 000

Eau refroidissement (tour) 3 000 – 6 000

Eau de ville (dureté faible) 3 000 – 5 000

Eau de ville (dureté élevée) 1 000 – 2 000

Condensats de vapeur d’eau 1 500 – 5 000

24
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

Vapeur d’eau (sans traces) 4 000 – 10 000

Vapeur d’eau (traces d’huiles) 2 000 – 5 000

Saumure 3 000 – 5 000

Air, gaz industriels 5 000 – 10 000

Fumées 2 000 – 5 000

Vapeurs organiques 5 000

Liquides organiques 5 000

Hydrocarbures légers 5 000

Hydrocarbures lourds 5 000

Liquid organique bouillant 2 5000

Liquid chauffage 5 000

Solutions salines 3 000 – 5 000

En principe, il existe deux modes de transfert thermique par convection :

a) La convection libre ou naturelle :

Le mouvement du fluide le long de la surface solide est dû aux poussées induites par les
changements dans la densité du fluide résultant de la différence de température entre le solide
et le fluide. Lorsqu'une plaque chaude est immergée dans un fluide froid, les particules de
fluide en contact avec la plaque se réchauffent et leur densité diminue, ce qui provoque leur
mouvement vers le haut (figure II.8).

Figure(II.8) μ convection naturelle d’une plaque chaude.

25
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

b) La convection forcée :

Un moyen extérieur, comme un ventilateur ou une pompe, est employé pour accélérer le
mouvement du fluide au niveau de la surface du solide. Le mouvement rapide des particules
du fluide sur la face du solide permet d'atteindre une valeur maximum du gradient de
température, ce qui augmente le taux d'échange thermique. Dans la figure suivante, l'air est
forcé au-dessus d'une plaque chaude (figure II.9). [7]

Figure (II.9) μ convection forcée d’une plaque chaude

c) Régime d’écoulement :

Compte-tenu du lien entre le transfert de masse et le transfert de chaleur, il est nécessaire


de considérer le régime d’écoulement. Considérons à titre d’exemple l’écoulement d’un fluide
dans une conduite : [4]

 Régime laminaire :

L’écoulement s’effectue par couches pratiquement indépendantes.


Entre deux filets fluides adjacents les échanges de chaleur s’effectuent donc μ
- Par conduction uniquement si l’on considère une direction normale aux filets fluides.
- Par convection et conduction (négligeable) si l’on considère une direction non normale aux
filets fluides.

Figure (II.10):représentation l’écoulement d’un Régime laminaire.

26
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

 Régime turbulent :

L’écoulement n’est pas unidirectionnel μ


L’échange de chaleur dans la zone turbulente s’effectue par convection et conduction dans
toutes les directions. On vérifie que la conduction est généralement négligeable par rapport à
la convection.

Figure (II.11):représentation l’écoulement d’un Régime turbulent.

II.5.2. Expression du flux de chaleur :

Quel que soit le type de convection (libre ou forcée) et quel que soit le régime d’écoulement
du fluide (laminaire ou turbulent), le flux de chaleur ϕ est donné par la relation dite loi de
NEWTON :

(II.4)

: Le flux de chaleur W.
h μ Coefficient d’échange par convection W/m². °c
S : La surface m²
: La déférence de la température °c ou K
Le problème majeur à résoudre avant le calcul du flux de chaleur consiste à déterminer h qui
dépend d’un nombre important de paramètres μ caractéristiques du fluide, de l’écoulement, de
la température, de la forme de la surface d’échange,... [24]

II.5.2.1. Calcul du flux de chaleur en convection forcée :

L’application de l’analyse dimensionnelle montre que la relation liant le flux de chaleur


transféré par convection aux variables dont il dépend peut être recherchée sous la forme d’une
relation entre trois nombres adimensionnels : [24]

Définis par :

27
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

A. Le nombre de Nusselt :[21]

(II.5)

(II.6)
Nu : Nombre de Nusselt
L : Longueur caractéristique m
K : Conductivité thermique W·m-1/°c

B. Nombre de Reynolds : [8]

(II.7)
Re : Nombre de Reynolds.
: La viscosité cinématique Kg / ms
ρ : Masse volumique kg/m3
µ : Viscosité dynamique kg /m.s
V : Vitesse de fluide m/s

Diamètre hydraulique :

Pour les écoulements internes la dimension caractéristique du système à utiliser dans le


calcul du nombre de Reynolds est le diamètre hydraulique [m] qui est donné par :

(II.8)

Pour les écoulements externes, la dimension caractéristique est la longueur du système dans
la direction de l’écoulement.

C. Le nombre de Prandtl :

Le nombre de Prandtl est défini comme

(II.9)

Pr : Nombre de Prandtl
α : Diffusivité thermique m²/s

(II.10)

28
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

II.5.2.2. Calcul du flux de chaleur en convection naturelle :

Dans le cas d’un transfert de chaleur par convection naturelle le long d’une plaque
plane, le coefficient de convection dépend des caractéristiques du fluide μ , ρ, , Cp, β, g, de
la paroi caractérisée par la longueur L, et de l’écart de température ΔT aux bornes du film ce
que l’on peut traduire par une relation du type μ

( )

Dans le système M, L, T, θ, Q, cette relation entre 8 grandeurs se réduit à une relation entre
trois nombres adimensionnels :

Définis par :

A. Le nombre de Grashof :

(II.11)

(II.12)

Le nombre de Grashof joue un rôle identique à Re en convection forcée.


Le rapport de détermine quelle type de convection on a :

 <<1 convection forcée.

 >>1 convection naturelle.

 ≈1 convection mixte.

B. Le nombre de Rayleigh :

Le nombre de Rayleigh regroupe les nombres de Prandtl et Grashof est donné par

(II.13)

29
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

II.5.3. Le coefficient de convection :

Le coefficient de convection est déterminé si le flux de chaleur et le profil de


température (T∞ et Tp) sont connus :
( ) (II.14)
En général, il est déterminé par un coefficient d’échange adimensionnel appelé le nombre de
Nusselt (Nu) [22]
(II.15)

II.5.3.1 Calcul le nombre de Nusselt en convection forcée : [7]

̅
̅̅̅̅ (II.16)

A. Flux externe : Rec=5.105

(II.17)

 Le nombre moyen de Nusselt :

Figure(II.12) : Représentation graphique de coefficient moyen de transfert thermique pour a


plaque plane avec écoulement laminaire et turbulent.

 Ecoulement laminaire :

⁄ ⁄
0.6 ≤Pr ≤ 50 (II.18)
30
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

 Ecoulement turbulent :

⁄ ⁄
0. 6 ≤Pr ≤ 60 (II.19)
5.10 ≤ Re
5

 Coefficient de frottement d’une plaque plane en régime laminaire:

⁄ (II.20)

 Coefficient de frottement d’une plaque plane en régime turbulent:

⁄ 5.105≤ReL≤107 (II.21)

II.5.3.2. Calcul le nombre de Nusselt en convection naturelle : [3]

(II.22)

A. Pour une plaque verticale :

Rax,c≈109

Le nombre de Rayleigh :

(II.23)

Le nombre de Nusselt :

 Cas genirale :

(II.24)

31
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

Figure (II.13):convection sur une plaque verticale.

 Ecoulement laminaire :

( ⁄ )
⁄ ⁄ (II.25)
[ ⁄ ]

 Ecoulement turbulent :


̅̅̅̅ { } si : RaL≤1013 (II.26)

⁄ ⁄
[ ]

B. Pour une plaque horisentale :

a) Pour un flux descendant :

Figure (II.14):convection sur une plaque horizontale.


̅̅̅̅ si :105≤RaL≤1010 (II.27)

b) Pour un flux ascendant :

32
Chapitre II : Généralité sur les transferts de chaleur

Figure (II.15): convection sur une plaque horizontale avec un flux ascendant.


si :104≤RaL≤107 (II.28)


si :107≤RaL≤1011 (II.29)

II.6.Conclusion:
La connaissance du phénomène de transfert thermique est très importante dans le
domaine industriel en générale.

Les propriétés thermiques permet de modéliser les transferts thermiques dans des
systèmes. Ainsi que l’étude du bilan d’échange thermique (Dimensionnement , Calculer
l’énergie et Améliorer la qualité.

33
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.1. Introduction :

Dans les sociétés industrielles, l’échangeur de chaleur est un élément essentiel de toute
politique de maîtrise de l’énergie. Une grande part (90 %) de l’énergie thermique utilisée dans
les procédés industriels transite au moins une fois par un échangeur de chaleur, aussi bien
dans les procédés eux-mêmes que dans les systèmes de récupération de l’énergie thermique de
ces procédés. On les utilise principalement dans les secteurs de l’industrie (chimie,
pétrochimie, sidérurgie, agroalimentaire, production d’énergie, etc.), du transport (automobile,
aéronautique), mais aussi dans le secteur résidentiel et tertiaire (chauffage, climatisation, etc.).
Le choix d’un échangeur de chaleur, pour une application donnée, dépend de nombreux
paramètres : domaine de température et de pression des fluides, propriétés physiques et
agressivité de ces fluides, maintenance et encombrement. Il est évident que le fait de disposer
d’un échangeur bien adapté, bien dimensionné, bien réalisé et bien utilisé permet un gain de
rendement et d’énergie des procédés.[9]

Ce chapitre présente des généralités sur les différents types d’échangeur, en donnant leurs
propriétés, domaines d’utilisation, …etc.

III.2. Définition d’un échangeur thermique :

Un échangeur de chaleur est un dispositif permettant de transférer de l'énergie thermique


d'un fluide vers un autre, sans les mélanger. Le flux thermique traverse la surface d'échange
qui sépare les fluides. La plupart du temps, on utilise cette méthode pour refroidir ou
réchauffer un liquide ou un gaz qu'il est impossible ou difficile de refroidir ou chauffer
directement, par exemple l'eau d'un circuit primaire de refroidissement de centrale nucléaire.

Chaque fois qu’on a besoin de réchauffer ou de refroidir un fluide à l’aide d’un autre
fluide on utilise les échangeurs thermiques.

Ces dispositifs permettent le transfert de chaleur entre les deux fluides à des
températures différentes. Ils doivent présenter une grande surface d'échange de chaleur
pour une grande efficacité thermique.

Les matériaux composant l'échangeur thermique doivent être les plus conducteurs possible afin de
favoriser l'échange thermique.

III.3. Les différentes fonctions de l’échangeur de chaleur :


Les procédés des industries pétrolières, pétrochimiques ou chimiques demandent souvent
que les fluides soit réchauffés ou refroidis avec ou sans changement de phase. [10]
34
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Les différentes fonctions suivantes sont responsables de ce changement :

III.3.1. Réfrigération :
Ils refroidissent un liquide ou un gaz par circulation d’un fluide auxiliaire qui peut être un
fluide de procédé ou de l’eau associé au fonctionnement de compresseur pour la réfrigération
des gaz comprimés.

III.3.2. Réchauffage :
Leur rôle est de chauffer un fluide de procédé par de la vapeur d’eau ou un autre fluide
chaud. Ces termes sont surtout employés dans le cas du réchauffage d’un produit stocké pour
en assurer son pompage.
III. 3.3. Condensation :
Les condenseurs assurent la condensation totale ou partielle de vapeur par circulation d’eau
ou de fluide de procédé suffisamment froid, les aérocondenseurs assurent simultanément la
condensation de vapeur et le refroidissement des condensais, le plus souvent par circulation
d’eau.

Figure (III.1) : l’allure de condensation.


III.3.4. Vaporisation :
Les évaporateurs assurent la vaporisation totale ou partielle d’un liquide du procédé, l’apport
de chaleur étant assuré par de la vapeur d’eau ou un fluide chaud.

35
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Figure (III.2) : l’allure de Vaporisation.

III.4. Notions fondamentales :


L’échangeur de chaleur est un équipement qui permet d’assurer un transfert de
chaleur d’un fluide chaud à un fluide froid sans contact direct entre les deux fluides.
Le même fluide peut conserver son état physique (liquide ou gazeux) ou se présenter
successivement sous les deux phases : c’est le cas des condenseurs, évaporateurs,
bouilleurs, ou des tours de refroidissement. En principe, pour les échangeurs les plus
courants dans l’industrie, les deux Fluides s’écoulent dans des espaces séparés par
une paroi ou cloison à faible inertie thermique au travers de laquelle les échanges se
font par conduction. En effet, la chaleur que l’un des fluides cède à la paroi par
convection le long de la surface de contact est transférée par conduction et, est cédée
à l’autre fluide par convection le long de l’autre face. Le rayonnement n’intervient de
manière significative que s’il existe des différences de température très importantes
entre un fluide et la paroi.

III.5. Classement suivant les types d’échange :


Il existe en générale quatre critères pour classer les échangeurs thermiques.
Ce classement se fait selon:
Le type de contact.
Le type d’échange de fluides.
Le type de l’écoulement des fluides.
Leurs technologies « la géométrie ».

36
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.5.1. Type de contact :


III.5.1.1. Échangeurs à contact direct :

Le type le plus simple comprend un récipient (ou canalisation) dans lequel les deux fluides
sont directement mélangés et atteignent la même température finale.

Exemples :

- les réchauffeurs d'eau (injection de vapeur d'eau sous pression).

- les dés réchauffeurs industriels et les condenseurs à injection (centrale thermique).[3]

III.5.1.2. Échangeurs à contact indirect :

En principe, pour les échangeurs les plus répondus dans l'industrie, les deux fluides,
désignés par 1 et 2, s'écoulent dans des espaces séparés par une paroi ou cloison, à faible
inertie thermique. La chaleur que le fluide 1 cède à la paroi, par convection le long de la
surface de contact, traverse l'épaisseur de la paroi par conduction et est cédé au fluide 2 par
convection le long de l'autre face.

Les processus de transfert présentent une réciprocité : convection (1) conduction (paroi),
convection (2).le flux de chaleur échangé s'exprime par le produit d'une conductance globale
constante le long de l’échangeur, et de la différence entre les températures moyennes T1et T2
des fluides. [3]

III.5.2. type d’échange de fluides :

Ce type de classement consiste le changement de phase des fluides « diphasiques


ou monophasiques » qui est dut aux températures et les pressions élevées. On distingue
deux types :

III.5.2.1. Echangeur sans changement de phase :


Les échangeurs de chaleur sans changement de phase correspondent aux
échangeurs dans lesquels l'un des fluides se refroidit pour réchauffer le deuxième fluide
sans qu'il y ait changement de phase.

III.5.2.2. Echangeur avec changement de phase :


Les échanges avec changement de phase sont caractérisés par trois cas différents:

37
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

 L'un des fluides se condense alors que l'autre se vaporise : ces


échangeurs sont rencontrés dans les machines frigorifiques.
 Le fluide secondaire se vaporise en recevant de la chaleur du fluide
primaire, lequel ne subit pas de changement d'état. Ils sont appelés
évaporateurs.
 Le fluide primaire se condense en cédant sa chaleur latente au fluide
secondaire plus froid, lequel ne subit pas de transformation d'état.
III.5 .3. Le type d’écoulement « circulation » : [11]
Dans les échangeurs à fluide séparés, les modes de circulation des fluides peuvent se rangèrent
deux catégories On peut distinguer 3 modes d’écoulement différents :

a) Ecoulement co-courants (Ecoulement des deux fluides parallèles et de

même sens) :

Il s’agit d’échangeurs dits à co- courants ou la température de fluide froid ne peut pas être
supérieure à la température de sortie du fluide chaud. Les températures des fluides évoluent
pendant leur traversée longitudinale de l’échangeur, à moins que l’un des fluides ne subisse
un changement de phase.

La figure (II.1) donne l’évolution qualitative de ces températures le long d’un échangeur
tubulaire à co-courants très simple, la longueur de l’échangeur a été portée en abscisse, les
températures sont repérées à l’aide d’indices e signifiant entrée et s sortie, 1 désignant le
fluide chaud et 2 le fluide froid.

Figure (III.3) : Distribution des températures dans un échangeur tubulaire co-courant. [11]

38
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

b) Ecoulement contre courants (Ecoulement des fluides parallèles mais de

sens contraires) :

Il s’agit d’échangeurs à contre courants ou la température du fluide froid peut dépasser la


température de sortie du fluide chaud. Cette disposition est l’une des plus favorables pour
l’échange thermique.

L’avantage de l’échangeur à contre courant sur l’échangeur à co-courant est de nécessiter,


pour un même flux de chaleur, des surfaces d’échanges plus faibles.

Figure(III.4) : Distribution des températures dans un échangeur tubulaire ou à plaques à


contre courants. [11]

c) Ecoulement des fluides croisés avec ou sans brassage :

Les deux fluides s’écoulent perpendiculairement l’un à l’autre (Figure (II.5)), le fluide non
brassé est canalisé : c’est celui dont la veine est divisée entre plusieurs canaux parallèle
distincts et de faible section .l’autre fluide circule librement entre les veines et peut être
considéré comme partiellement brassé du fait des tourbillons générés par les tubes. Le
brassage a pour effet d’homogénéiser les températures dans les sections droites de la veine
fluide. Sans cela, les températures varient non seulement avec la direction de l’écoulement,

39
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

mais aussi dans la section de veine. Une représentation schématique d’échangeur à courant
croisés est donnée par la figure (II.5)

Figure (III.5) : Exemples d’échangeurs à courants croisés.

Les trois écoulements décrits, sont rarement utilisés dans toute leur simplicité.

En effet, un échangeur se réduit rarement à un tube unique ou deux plaques ; néanmoins,


l’étude de ces cas élémentaires, dans le cadre d’une première approche, est nécessaire :
l’échangeur industriel étant en général constitué par un grand nombre de tubes ou de plaques
créant ainsi des problèmes supplémentaire.

Par ailleurs, la conception des échangeurs de chaleur introduit le choix entre deux géométries
élémentaires principales :

♦ Les tubes qui fixent l’espace dévolu seulement à l’un des deux fluides.

♦ Les plaques, planes ou corrigées, choisies pour un fluide qui impose la même géométrie
pour l’autre.

Souvent, le choix des combinaisons entre différents types d’échangeurs dans les installations
industrielles résulte de contingences technologiques et économiques. [12]

d) Echangeur 1-2 :

C’est l’échangeur à faisceau le plus simple : le fluide circulant dans l’enveloppe effectue un
seul passage tandis que le fluide circulant dans le tube effectue 2 (ou 2n) passages :

40
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Figure (III.6) : Schéma d’un échangeur 1-2.

Une passe en tube s’effectue à co-courant avec l’écoulement en calandre tandis que l’autre
s’effectue à contre-courant. L’écoulement co-courant est moins efficace que l’écoulement à
contre-courant, l’échangeur 1-2 a donc une efficacité comprise entre celle d’un échangeur
tubulaire fonctionnant à co-courant et celle d’un échangeur tubulaire fonctionnant à contre-
courant.

e) Echangeur 2-4 :

Lorsque l’échangeur 1-2 ne permet pas d’obtenir une efficacité supérieure à 0,75, on cherche
à se rapprocher davantage de l’échangeur à contre-courant en effectuant 2 (ou plus) passages
en calandre. L’échangeur 2-4 comporte une chicane longitudinale de sorte que le fluide en
enveloppe effectue 2 passages. Le fluide dans le tube effectue 4 (ou 4n) passages.

Figure (III.7) : Schéma d’un échangeur 2-4.

 Même sens « co-courants ».


 Sens contraire « contre-courant ».
 Echangeur à courant croisée le mouvement des fluides est croisé

41
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.5.4. Le type de technologies :


Les principaux types d’échangeurs rencontrés sont les suivants :

 A PLAQUE.
 A AILLETE.
 A TUBE : monotubes, coaxiaux ou multitubulaires.

III.5.4.1. Echangeur à plaque :


Ces échangeurs ont été étudiés à l’origine pour répondre aux besoins de l’industrie
laitière.

Un échangeur à plaques est constitué d'un ensemble de plaques métalliques embouties au


travers des quelles s'effectue le transfert de chaleur entre deux fluides

Les plaques sont serrées entre un bâti fixe et un bâti mobile. Elles sont positionnées et
guidées par 2 barres support inférieur et supérieur.

Les bâtis maintiennent les plaques serrées au moyen de tirants. Les deux barres guides
sont elles même supportées par un pied support.

Un joint par plaque assure l'étanchéité de l'échangeur ainsi que la répartition des fluides
dans les canaux formés par deux plaques.

Figure (III 8) : Echangeur à plaque.

Le raccordement des fluides s'effectue généralement sur le bâti fixe de l'appareil.

42
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

L'emboutissage des plaques en chevrons ou en cannelures (industries


alimentaires) favorise la turbulence des fluides et assure une bonne tenue à la
pression.

Les fluides circulent


alternativement entre les
plaques. Grâce aux
corrugations l'écoulement
est souvent turbulent même
à faible vitesse, générant
ainsi des coefficients
d'échange très élevés
.

Figure (III. 9) : Exemple d’un


échangeur à plaques.

Ce type d’échangeur est caractérisé par :

 Simple et fiable.
 Grande durée de vie et pratiquement pas de panne.
 Absence de pièces en mouvement « sécurité de fonctionnement ».
 Peu de maintenance nécessaire.
 Faible risque de contamination de l'air frais en cas de bonne conception.
 Exécution en divers matériaux et nombreuses combinaisons possibles.
 L'échangeur présente une perte de charge relativement importante, surtout
à de grands débits.

III.5. 4.2. Echangeur à ailette :


Les échangeurs à ailettes sont utilisés dans le cas d’un échangeur liquide-gaz,
par exemple les radiateurs des voitures.

Ce type est caractérisé par :


 Faciles à nettoyer à l'aide d'un jet d'eau haute-pression sans déformer les
ailettes.
 Transfert de chaleur uniforme et fiable.
 Aucune corrosion entre le tube et les ailettes.
 Les ailettes sont résistantes aux vibrations.
 Parfaitement adaptés aux applications industrielles.
 Plus complexes à dimensionner.

43
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Figure( III.10) : Echangeur à ailette.

Les ailettes sont des plaques minces ou des lames métalliques de différentes formes,
construites d’un métal très bon conducteur « cuivre, aluminium… », Par exemple dans les
batteries de tubes à ailettes, elles sont fixées sur des conduits circulaires ou rectangulaires.
Elles permettent d'augmenter l'échange thermique entre un corps solide et le milieu
environnant en faisant augmenter la surface d'échange. Dans la conception des échangeurs
de chaleurs industriels à faisceaux de tubes à ailettes indépendantes, on distingue deux
catégories essentielles d'ailettes : ailettes transversales et longitudinales. La forme des
ailettes transversales, peut être carrée, rectangulaire, circulaire, elliptique, etc.

 Ailettes transversales :

Ailettes continue. Ailettes indépendant.

44
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Ailettes annulaire. Ailettes spirale.

Ailettes à fils préformés. Ailettes poinçonnées.

Ailettes en brosse.

 Ailettes longitudinales :

Type d’ailettes longitudinal.

Figure (III.11) : Différents formes d’ailette.

III.5.4.3. Echangeur à tube :


C’est le type d’échangeurs le plus répandu. Ils représentent presque la moitié des
échangeurs thermiques dans l’industrie. Il présente un certain nombre d’avantages:
 Facilités au niveau de la fabrication et de la maintenance.
45
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

 Utilisé à des pressions élevées et à de fortes températures.

On distingue trois catégories d’échangeurs à tube :

III.5.4.3.1. Echangeur monotube :


Pour lesquels le tube est placé dans un réservoir, et a généralement la forme d’un
Serpentin.

Figure (III.12) : Echangeur monotube en serpentin.

III.5.4.3.2. Echangeur à tube coaxiaux :


La configuration la plus simple est celle dans laquelle les deux fluides
s’écoulent soit dans le même sens soit en sens contraire dans des tubes coaxiaux
(ou concentriques).

En pratique, les échangeurs à tubes coaxiaux ne permettent pas d’obtenir des


surfaces d’échange de grande étendue.

Figure (III.13) : Echangeur à tube coaxiaux.

46
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.5.4.3.3. Echangeur multitubulaire:


III.5.4.3.3.1. Échangeur à tubes séparés :

À l’intérieur d’un tube de diamètre suffisant (de l’ordre de 100 mm) se trouvent placés
plusieurs tubes de petit diamètre (8 à 20 mm) maintenus écartés par des entretoises.
L’échangeur peut être soit rectiligne, soit enroulé.

Figure (III.14) : Échangeur à tube séparé.

III.5.4.3.3.2. Échangeur à tubes rapprochés :

Pour maintenir les tubes et obtenir un passage suffisant pour le fluide extérieur au tube,
on place un ruban enroulé en spirale autour de certains d’entre eux. Les tubes s’appuient les
uns sur les autres par l’intermédiaire des rubans.

Figure (III.15): Échangeur à tubes rapprochés.

III.5.4.3.3.3. Echangeur à tube et calandre :


A- Echangeur à plaques tubulaires fixes :

Dans ce cas, les plaques tubulaires peuvent être directement soudées sur la calandre.

47
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Figure (III.16) Échangeur à plaque tubulaire fixe.

B- Echangeur à tubes en U :

Le faisceau est constitué de tubes coudés en forme d'épingle, il n'est donc porté que par
une seule plaque tubulaire. Ce système permet la libre dilatation du faisceau. En revanche, le
nettoyage des tubes est difficilement réalisable autrement que par voie chimique.

Figure (III.17): Échangeur à tube en U.

C-Les échangeurs type KETTLE (AKT) : TOTAL [23]

Cet appareil, est utilisé quand il s'agit de vaporiser partiellement ou totalement


un liquide et, est conçu pour assurer la séparation des deux phases. Le liquide à
vaporiser vient baigner le faisceau tubulaire à l'intérieur duquel circule le fluide chaud.
Un déversoir maintient le niveau liquide juste au-dessus du faisceau, sauf dans le cas
des générateurs de vapeur

48
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

La calandre est d'un diamètre nettement supérieur à celui du faisceau, ce qui


aménage une zone de désengagement de la vapeur et permet d'éviter les entraînements
de liquide. La vapeur produite sort par la ou les tubulures situées sur la partie
supérieure de la calandre.

Le liquide non vaporisé passe au-dessus du barrage et il est soutiré de l'appareil


généralement sous contrôle de niveau (les prises de niveau apparaissent sur le schéma).

Ici, le faisceau (à deux passes) est du type en U mais on utilise également des fonds
flottants.

Ce type d'appareil tolère des taux de vaporisation élevés. Mais le temps


de séjour du liquide y est relativement grand, ce qui favorise l'encrassement.[100]

1. fond calandre 5. calandre


2. déversoir 6. plaque fixe
3. support de l'appareil 7. plaque partage
4. tube en U de faisceau

Figure (III.18) : Échangeur type Kettle

D- Echangeur de chaleur à tête flottante : [23]

L'une des plaques tubulaires est fixe, bloquée entre les brides de la calandre et de la
boîte de distribution. La seconde plaque, d'un diamètre inférieur, porte la boîte de retour et
peut coulisser librement à l'intérieur du capot qui ferme la calandre.

49
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Figure (III.19) : Échangeur à tête flottante.

1. 1.cloison de couvercle de tête flottante 11. chicane


2. couvercle calandre 12. tube de faisceau
3. couvercle tête flottante 13. piquage sur calandre
4. plaque flottante 14. bride calandre
5. bride calandre 15. plaque fixe
6. contre bride de tête flottante 16. boite distribution
7. calandre 17. piquage sur boite distribution
8. plaque support 18. couvercle de boite distribution
9. entretoises et tirants 19. plaque partage sur boite
10. support de l'appareil

Ce type est appelé échangeur multitubulaire ou à faisceau de tubes. Il dispose


fréquemment un faisceau de tubes à l’intérieur d’une enveloppe dénommée
"calandre", l’un des fluides circulant à l’intérieur des tubes et l’autre autour des
tubes à l’intérieur de la calandre.

Un des fluides circule dans un faisceau de tubes monté sur deux plaques tubulaires.

Ce faisceau est logé dans une calandre munie de tubulures d’entrées et de sortie pour
le fluide circulant à l’extérieur des tubes
du faisceau.

Ce fluide suit un trajet imposé


entre les chicanes.

Celles-ci ont pour rôle entre


autres de supporter les tubes
du faisceau afin d’éviter leurs
déformation.[23]

Figure (III.20) : Principe de


l'échangeur Tubulaire (TOTAL)

50
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.6. Description de l’échangeur tubulaire :


Cet appareil est constitué d’un faisceau de tubes monté sur deux plaques
tubulaires et portant un certain nombre de chicane. A chaque extrémité sont fixées
les boites de distribution qui assurent la circulation du fluide à l’intérieur du
faisceau tubulaire.

La calandre est munie de tubulure d’entrée et de sortie pour la seconde fluide


qui circule à l’extérieur des tubes suivant le chemin imposé par les chicanes.

Tous les éléments entrant dans la construction de cet échangeur, ont été publiése
par la
T.E.M.A « Standart of Tubular Exchanger Manufacturer Association », qui
spécifie les caractéristiques mécanique et thermique correspondant aux divers
conditions de fonctionnement.

III. 6.1. La calandre :

C’est l’enveloppe métallique entourant le faisceau tubulaire. L’acier au


carbone est le matériau le plus couramment utilisé couramment pour la construction
des calandres. A chaque extrémité sont soudées les brides qui porteront le
couvercle et la boite de distribution. Les tubulures d’entrée et de sortie sont soudées
avec plaque de renforcement ou non, selon la pression de service. Enfin la calandre
pourra être équipée d’anneaux pour le levage et portera la plaque d’identité de
l’appareil.

Figure (III.21) : Calandre d’un échangeur tubulaire.


III.6.2 . Plaque tubulaire :

Ceux sont des plaques percées supportant les tubes à leur extrémité, leurs
épaisseurs varient entre 5 et 10 cm.

Figure (III.22) : Plaque tubulaire d’un échangeur thermique à tube et


calandre.

51
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.6.3. Faisceau tubulaire :


Les tubes constituant le faisceau sont placés selon une disposition soit au pas
carré, soit au pas triangulaire. Ce pas triangulaire permet de placer environ 10% de
tubes de plus que le pas carré sur une plaque tubulaire de diamètre donnée, mais en
contre partie, la disposition des tubes rend impossible leur nettoyage extérieur. Il
faut avoir recourese au nettoyage chimique et réserver leur emploi pour des fluides
propres.

Figure III.23 : Exemple de faisceau tubulaire

(a) (b)
Figure III.24 : Position des tubes.

a. Pas triangulaire.
b. Pas carré.

III.6.4. Chicane :
Le faisceau de tubes porte également des chicanes transversales qui ont pour but de :
 Eviter qu'il ne suive un chemin préférentiel on plaçons des
cloisonnements sur le trajet du fluide.
 Créer la turbulence en augmentant la vitesse du fluide, et améliorer
ainsi le transfert de chaleur à l’extérieur du tube.
52
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

 Assurer la rigidité du faisceau, pour éviter des phénomènes de vibration.


Les chicanes transversales sont généralement constituées d’un disque ayant
un diamètre légèrement inférieur à celui de la calandre.

A sa partie basse la chicane renferme une lumière qui évite les stagnations du
fluide.

Figure (III.25) : Chicane d’un échangeur tubulaire.

III.6.5. Boite de distribution et boite de retour :


La circulation dans le faisceau est assurée par l’adjonction d’une boite de
distribution, portant les brides d’entré et de sortie, et d’une boite de retour.

Figure (III.26) : Boite de distribution d’un échangeur tubulaire.

La boite de distribution porte un cloison qui sépare les chambres d’entrée et


de sortie du fluide circulant à l’intérieur des tubes ce qui l’oblige à passer tout
d’abord par une première moitié des tubes, ensuite ce fluide est récupéré par la
boite de retour et retourne par la seconde moitié : on dit c’est un appareil à deux

passage.

Figure (III.27) : Echangeur tubulaire à deux passages.

Si la boite de distribution ne contient pas un cloison et le fluide passe dans les


tubes d’échangeur de l’entré vers la sortie on dit que c’est un appareil à un simple
53
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

passage.

Figure (III.28) : Echangeur tubulaire à simple passage.

Le montage des constituants précédents apparaissent dans la figure en dessous :

Figure (III.29) : Échangeur à faisceaux tubulaires.

1. Faisceau tubulaire
2. Enveloppe (calandre)
3. Intérieur tube
4. Chicane
5. Raccord évent
6. Intérieur boite de distribution
7. Plaque tubulaire
8. Raccord vidange
9. Intérieur enveloppe

L’échangeur tubulaire est caractérisé par :


 La résistance aux fortes pressions.
 Un très bon coefficient de transfert.
 Economique
 L’acceptation des grands écarts de température.
 La difficulté du nettoyage.
 La sensibilité aux vibrations.

54
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Figure (III.30) : Exemple d’un échangeur multitubulaires a tété flottante de Sonatrach


(organisation Ourhoud) lieu de stage .

Figure (III.31) : Fiche technique de l’échangeur thermique ORGANISATION OURHOUD


(SONATRACH)

III.7. Classification des échangeurs : [25]

Il existe plusieurs critères de classement des différents types d’échangeurs.

55
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

On cite les plus importants :

III.7.1. Classement technologique :

Les principaux types d’échangeurs rencontrés sont les suivants :

✓ à tubes : monotubes, coaxiaux ou multitubulaires ;

✓ à plaques : à surface primaire ou à surface secondaire ;

✓ autres types : contact direct, à caloducs ou à lit fluidisé.

III.7.2. Classement suivant le mode de transfert de chaleur :

Les trois modes de transfert de chaleur (conduction, convection, rayonnement) sont couplés
dans la plupart des applications (chambre de combustion, récupération sur les fumées, etc.) ;
il y a souvent un mode de transfert prédominant. Pour tout échangeur avec transfert de
chaleur à travers une paroi, la conduction intervient.

III.7.3. Classement suivant le procédé de transfert de chaleur :

Suivant qu’il y a ou non stockage de chaleur, on définit un fonctionnement en récupérateur


ou en régénérateur de chaleur :

✓ transfert sans stockage, donc en récupérateur, avec 2 ou n passages et un


écoulement en général continu ;

✓ transfert avec stockage, donc en régénérateur, avec un seul passage et un


écoulement intermittent, la matrice de stockage étant statique ou dynamique.

III.7.4. Classement fonctionnel :

Le passage des fluides dans l’échangeur peut s’effectuer avec ou sans changement de phase ;
suivant le cas, on dit que l’on a un écoulement monophasique ou diphasique. On rencontre
alors les différents cas suivants :

✓ les deux fluides ont un écoulement monophasique ;

✓ un seul fluide à un écoulement avec changement de phase, cas des évaporateurs ou


des condenseurs ;

56
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

✓ les deux fluides ont un écoulement avec changement de phase, cas des évapo-
condenseurs.

III.7.5. Classement suivant la nature du matériau de la paroi d’échange :


On retiendra deux types de paroi :

✓ les échangeurs métalliques en acier, cuivre, aluminium ou matériaux spéciaux :


superalliages, métaux ou alliages réfractaires .

✓ les échangeurs non métalliques en plastique, céramique, graphite, verre, etc.

III.8. Phénomène d’encrassement :


L'encrassement qui, sous sa forme la plus générale, peut être défini comme l'accumulation
d'éléments solides indésirables ou de substances non désirées sur une interface, affecte un
grand nombre d'opérations industrielles (Figure (II.32).
Ce dépôt qui évolue dans le temps, peut être constitué de cristaux, de sédiments, de résidus
biologiques, des produits d’une réaction chimique.

Figure (III. 32) : Echangeur de chaleur sale et propre


57
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Il est très important de considérer ce phénomène d’encrassement pour être en


mesure de choisir un échangeur thermique qui ait les dimensions appropriées, car
l’encrassement peut réduire considérablement la capacité de transmission de chaleur et
d'augmenter la chute de pression. Un nettoyage et un entretien périodiques sont requis.
Comme l’encrassement et les difficultés de maintenance augmentent avec le temps, les
nettoyages doivent être fréquents.

Il est souvent important de prévoir certains types de cloisons qui filtrent les impuretés de
fluides caloporteurs avant son admission dans l’échangeur afin de réduire les risques
d'encrassement.
Il a été démontré au cours des longues années passées dans la recherche de moyens de lutte
contre l’encrassement, que ce dernier était lié aux conditions opératoires, aux propriétés
physico-chimiques des fluides mis en jeu, à la géométrie du système ainsi qu’à la nature des
surfaces. La connaissance de l’origine du phénomène est un facteur déterminant pour
répondre aux variations de ces paramètres. [19]

III.8.1. Aspects économiques et environnemental de l’encrassement :

Des efforts considérables sont fournis pour analyser le phénomène d'encrassement. Durant le
fonctionnement, l’échangeur de chaleur devient encrassé avec l’accumulation des dépôts
d’une ou plusieurs espèces sur les surfaces de transfert de l’échangeur. En conséquence, la
résistance thermique augmente, ceci fait baisser les performances de l’échangeur.

La couche d’encrassement bloque le passage du fluide et augmente la surface rugueuse, est


ainsi réduit le taux de transfert de chaleur. L’ampleur de l’encrassement sur la surface
d’échange thermique par un fluide donné, dépend du type de transfert de chaleur (ébullition,
condensation), le type de fluide (liquide, gaz) ou la nature de la surface et le type du matériau
utilisé.
Les inconvénients économiques de 1’encrassement sont attribués à :
 De grosses pertes d’énergie provoquées par l’inefficacité thermique.

 Le coût élevé de maintenance pendant la période de nettoyage des échangeurs.

 De grosses pertes de production durant la période d’arrêt pour le nettoyage.


Les dépenses relatives à toutes les causes d'encrassement, se traduisent par :
 Une surdimensionnement des appareils, en bureau d'études.

58
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

 Une dépense d'énergie supplémentaire.

 Le remplacement du matériel corrodé.

 Des couts d’arrêt d’installation (nettoyage, démontage). [13]


III.8.2. Apparition et développement de l’encrassement :
La formation des dépôts se fait en trois étapes :
 Le transport diffusif du matériau et de ses précurseurs à travers la couche limite en
proche paroi.

 L’adhérence et l’arrachement du matériau à la surface (propre ou encrassée).

 Le transport convectif de celui-ci loin de la surface.

Figure (III.33) : Etapes d’un mécanisme d’encrassement. [14]

De manière idéalisée, la Figure (II.33) permet de visualiser ces trois étapes majeures d’un
mécanisme d’encrassement.
La première partie (A) correspond à la phase d’initiation. Cette période dépend largement du
type de dépôt et varie de quelques minutes à quelques semaines, par exemple dans les
systèmes de climatisation. La deuxième partie (B) correspond à l’accroissement de ce dépôt
résultant d’une compétition entre le mécanisme de dépôt et l’arrachement. Le taux
d’encrassement diminue graduellement tandis que l’arrachement augmente, pour finalement
aboutir à un équilibre en (C) et une hauteur d’encrassement constante.

59
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.8.3. Les différents types d’encrassement :


Il est possible de classer l’encrassement selon le mécanisme qui contrôle la vitesse de dépôt «
régime d’écoulement », selon les conditions d’utilisation des équipements d’échange
thermique
Il existe six grands types d'encrassement différents :
 Encrassement par corrosion.

 Encrassement biologique.

 Encrassement par réaction chimique.

 Encrassement par précipitation (entartrage).


 Encrassement particulaire.
 Encrassement par solidification.
Quel que soit le phénomène d’encrassement considéré, il est plus ou moins critique selon la
nature des fluides employés et/ou la conception des échangeurs.

Dans les situations réelles d'encrassement, il est bien évident que ces différents mécanismes
interagissent ou se superposent de manière plus ou moins complexe.

III.8.3.1. Corrosion :
L’encrassement par corrosion est le résultat d’une réaction chimique ou électrochimique
entre la surface de transfert de chaleur et le fluide en écoulement. Les produits qui se forment
et s’accumulent sur la surface créent l’encrassement.
I1 existe différents types de corrosion :
 La corrosion uniforme caractérisée par une perte d’épaisseur régulière mais dont la
vitesse n’est pas forcément proportionnelle au temps ;

 La corrosion par piqûres où l’attaque est limitée à des zones de très petites surfaces.

 La corrosion fissurante à l’échelle microscopique intergranulaire ou transgranulaire.

 La corrosion sélective où seul un élément d’un alliage subit une attaque sélective.

60
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.8.3.2. L’encrassement biologique :


L’encrassement biologique est dû au développement de micro-organismes qui créent un film
encrassant au contact de la surface d’échange, il peut être causé par trois grands types de
micro-organismes :
 Les bactéries dont le développement est dû à un apport nutritif de type hydrocarbures.

 Les algues dont le développement est dû à la présence d’énergie solaire avec


photosynthèse.

 Les champignons dont le développement est dû aux changements des conditions


ambiantes telles que l’humidité, la température ou le pH. [15]

III. 8.3.3. L’encrassement par réaction chimique :


L’encrassement par réaction chimique est dû à la présence d’une réaction chimique au
voisinage d’une surface d’échange.

Les produits solides ainsi formés s’y déposent. Il s’agit le plus souvent d'une réaction de
polymérisation qui implique la formation d’un dépôt de haut poids moléculaire.
Les vitesses de telles réactions chimiques dépendent fortement de la température, de la
pression, de la concentration et de la présence d’éléments catalyseurs. Toutefois, la vitesse
globale du mécanisme de dépôt dépend aussi de la dynamique des phénomènes de surface et
de transfert. Il est rencontré dans les industries alimentaires, nucléaire et dans les procédés de
raffinage du pétrole. [24]

Figure (III.34) : nettoyage hydraulique.


61
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.8.3.4. L'entartrage :
L'entartrage d’une surface d'échange est généralement associé à la production d’un solide
cristallin à partir d’une solution liquide il dépend donc fortement de la composition des eaux
industrielles. L’entartrage se matérialise par une formation d’incrustations adhérentes et dures
sur les surfaces d’échanges généralement métalliques.
Il est produit principalement par la dissipation des sels inorganiques dans le processus
d’écoulement présente une super saturation durant réchauffement ou le refroidissement Pour
qu’il y ait entartrage, deux conditions doivent être remplies:
 La limite de solubilité du sel contenu dans l’eau doit être dépassée.

 La vitesse de dépôt doit être suffisamment rapide.


Ce type d’encrassement est conditionné par une grande vitesse de déposition et un excès de
concentration par rapport à la limite de solubilité.

III.8.3.5. L’encrassement particulaire :


Il s’agit du dépôt puis de l’accumulation, sur les surfaces d’échange, de particules
transportées par l’écoulement de fluides industriels tels que :
 L'eau des chaudières contenant des produits de corrosion ;

 L'eau des tours de refroidissement ;


Les écoulements gazeux chargés de particules tels les résidus solides de combustion, ou les
poussières résultant de l'incinération de déchets ménagers.

III.8.3.6 Encrassement par solidification :


I1 s’agit de la solidification d’un liquide pur au contact d’une surface d’échange sous-
refroidie (formation d’une couche de glace à l’intérieur des conduites forcées ou de givre) ou
du dépôt d’un constituant à haut point de fusion d’un liquide au contact d’une surface de
transfert de chaleur froide (dépôt d’hydrocarbures paraffiniques).
Une vapeur peut également se déposer sous une forme solide sans passer par l’état liquide
(formation du givre).

III.8.4. Facteur principaux affectant l’encrassement :


L’ampleur de l’encrassement sur la surface d’échange thermique, pour un fluide donné,
dépend des paramètres suivants :

62
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.8.4.1 Vitesse d’écoulement :


Une vitesse d’écoulement élevé du fluide minimise tous les types d’encrassement.
Cependant une grande vitesse d’écoulement requiert une puissance de pompage énorme et
peut contribuer à l’érosion du métal.

III.8.4.2. Température :
La température fluide-métal est un paramètre important. Dans le cas de produits
polymérisables contenant des chaînes insaturées (oléines), une surchauffe peut provoquer une
réticulation des gommes présentes. Ce phénomène s’intensifie en présence d’un catalyseur qui
va favoriser beaucoup plus que les réactions de polymérisation. Il n’est alors, plus possible de
dissoudre les gommes par auto nettoyage.
Le phénomène de réticulation des gommes se rencontre généralement dans les bouilleurs. La
vitesse d’une réaction chimique est aussi fonction de vitesse de la température.[17]

III.8.4.3. Nature de surface et de matériaux de fabrication :

La rugosité de la paroi du tube et le taille des cavités sur la paroi contribuent à l’initiation de
l’encrassement. Un bon choix des matériaux de construction évitera l’encrassement par
corrosion.

III.8.4.4. Nature de la charge :


Une charge plus ou moins lourde et contenant des éléments chimiques polymérisables peut
conduire à un encrassement par polymérisation. Industriellement, la teneur en oléfine dans les
essences est limitée de 1 à 2% afin de remédier aux problèmes de bouchage des équipements.

III.8.4.5. Présence de l’oxygène et du souffre :


Selon les études réalisées sur la polymérisation du styrène sur les jets fuels, la formation du
dépôt par réaction chimique est favorisée par la présence de l’oxygène et du soufre dans la
charge d’alimentation.

III.8.5. Mécanismes de l’encrassement :


Cinq phases ont été identifiées dans l’apparition et le développement de l’encrassement :
(Figure (II.35)).
63
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Figure (III.35) : Représentation schématique des phases de dépôt et de réentraînement de


l’encrassement dans le cas d’un liquide. [14]

III.8.5.1. Initialisation :
Cette phase est associée au temps nécessaire avant de pouvoir observer la formation d’un
dépôt encrassant sur la surface d’un échangeur propre.

III.8.5.2. Transfert des particules à la paroi :


Les particules sont transportées jusqu’au voisinage de la paroi grâce aux forces extérieures
(thermiques, électriques, … etc.).

III.8.5.3. Adhésion des particules :


Les particules transférées à la paroi peuvent s’y maintenir grâce aux forces d’adhésion dues à
l’attraction moléculaire (forces de Van Der Wales), aux forces électriques ou capillaires.

III.8.5.4. Réentraînement des particules déposées :


Il est classique de supposer que le mécanisme de réentraînement est lié aux forces de
cisaillement s’exerçant sur le dépôt. Lorsque la force aérodynamique est supérieure aux forces
d’adhésion d’une particule, le réentraînement se produit par érosion. Lorsqu’il concerne un
agglomérat de particules, il correspond à un phénomène d’écaillage.

III.8.5.5. Vieillissement du dépôt :


Le vieillissement du dépôt caractérisé par un changement de texture et une usure dudit dépôt.
Une fois le dépôt est posé sur la surface, le vieillissement commence.

64
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Les propriétés mécaniques de ce dépôt seront modifiées durant cette phase, à cause du
changement de cristal ou de la structure chimique, par exemple, l'empoisonnement lent du
micro-organisme causé par la corrosion à la surface affaiblira et appauvrira la couche du
bio-encrassement.
La réaction chimique attire la surface du dépôt pour modifier la composition chimique du
dépôt, et de cette façon changer les propriétés mécaniques.

III.8.6. Effet de l’encrassement :


L’encrassement des échangeurs thermiques induit un certain nombre d’effets indésirables
ayant un coût économique ou environnemental non négligeable, ainsi :

 L’encrassement diminuant le coefficient de transfert thermique, le coût pour obtenir


un coefficient de transfert thermique voulu augmente.
 L’encrassement peut provoquer un écart de température supérieur à la normale et ainsi
augmenter les consommations énergétiques. Ceci peut aussi engendrer des pannes des
équipements (surchauffe des compresseurs).
 Les coûts d’entretien sont plus élevés afin de supprimer les dépôts d’encrassement
avec des produits chimiques et des dispositifs antisalissure ou mécanique ou encore le
remplacement des équipements corrodés.
 Les coûts de consommation d'eau, d’électricité et de carburant augmentent pour
compenser les effets de l’encrassement.
 Des pertes de production liées aux arrêts d’exploitation planifiés ou non, causés par
l’encrassement entraînent une augmentation des coûts d’exploitation.
L’encrassement apporte aussi un risque environnemental. En effet, dans la référence il est
montré que, lorsqu’il y a de l’encrassement, pour compenser la perte d’efficacité des
échangeurs, la production est activée entraînant ainsi une augmentation de l’émission de
dioxyde de carbone. [18]

III.9. Application sur les échangeurs :

III. 9.1. Le coefficient du transfert thermique U :

U= (III.1)

U : Coefficient d’échange global W/m². °c


65
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Rtotal: Résistance thermique totale m².°c/W

Loi de fourier :

Q= ∆T/R (III.2)

 Calculer la résistance pour convection

Fluides : R = 1/hA (convection) (III.3)

 Calculer la résistance pour conduction

Paroi : R= Ln (conduction) (III.4)

La somme de la résistance thermique

Rtotale =∑Ri =1/hiAi +Ln +1/ heAe (III.5)

Pour une paroi mince Rparoi =0

Équation de la résistance thermique

1 1 1
R   (III.6)
UA U i Ai U e Ae

III.9.2. Effet de l’encrassement : fouling

Accumulation d’éléments solides indésirables ou de substances solides sur la paroi.

1 R fi ln( De / Di ) R fe 1
R     (III.7)
hi Ai Ai 2 kL Ae he Ae

Rf : facteur d’encrassement [ ]

III.9.3. Application sur les échangeurs de chaleur :

A partir des billons énergétiques de deux fluides, on trouve :

Q  mc Cpc (Te ,c  Ts ,c )  m f Cp f (Ts , f  Te , f )  m h fg (III.8)

66
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

On pose :

mc Cpc  Cc et m f Cp f  C f (III.9)

Sachant que CC ET CF représentent les débits calorifiques [w ]

Les cas de fonctionnent d’un échangeur :

a- Réfrigération et réchauffage

Figure (III.36) : deux fluides ayant même m et Cp

b- Condensation et vaporisation

Figure (III.37) : Condensation Figure(III.38) : vaporisation

67
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

III.9.4. Méthode DTLM :

T1  T2
TLMTD  (III.10)
ln(T1 / T2 )

Figure (III.39) : Démonstration pour deux fluides co-courants

Fig
ure
(III.40) : Echangeurs co-courants. Figure(III.41) : Echangeurs contre courants.

68
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

ΔTLMTD valable pour écoulements parallèle et contre courants

ΔTLMTD contre> ΔTLMTD parallèle

Écoulement des fluides croisés :

Pour appliquer les méthodes sur les autres échangeurs, on a besoin d’ajouter un facteur de
correction.

Q  U Ap F TLMTD
(III.11)

F=1(parallèle et contre)

0<f<1

Le facteur de correction F déterminé graphiquement en utilisant les deux coefficients


suivants :

t 2  t1 T T
P ; R 2 1
T1  t1 t 2  t1 (III.12)

Avec : 0 et 0

69
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Figure (III.42) : abaques pour trouver le facteur de correction F d’un échangeur.[18]

III.9.5. Méthode -NTU Efficacité –NTU :


L’efficacité est donnée par :

Q
 = (III.13)
Qmax
70
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

Le flux de chaleur déterminé a partir des billons énergétiques:

Q  mc Cpc (Te ,c  Ts ,c )  m f Cp f (Ts , f  Te , f )  m h fg


(III.14)

 La variation de température maximale

Tmax  (Te ,c  Te , f )
(III.15)

 Le rapport de capacités calorifiques

C min
C
C max (III.16)

 Flux chaleur maximal possible

Qmax  Cmin Tmax   m Cp min (Te ,c  Te , f ) (III.17)

Q   Qmax (III.18)

 Nombre d’unités transferts

UAp
NTU 
C min (III.19)

A ce moment, on peut facilement déterminer l’efficacité à partir les corrélations suivantes


selon le cas étudiés.

Tableau(III.1) : Efficacité

Echangeur Efficacité  NTU


s

Co-
courants

Contre-
courants

1Plaques
et 2, 4, 6,
8 tubes

71
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR

2 fluides
croises et
non
brasses

2 fluides
croises, 1
brasse

2 fluides
croises, 1
brasse

C=0(Con-
Evap)

III.10. Conclusion:
Les échangeurs de chaleurs sont utilisés principalement dans les
secteurs de l’industrie (Chimie, pétrochimie, sidérurgie, agroalimentaire,
production d'énergie, etc.), du transport (automobile, aéronautique), mais aussi
dans le secteur résidentiel et tertiaire (chauffage, climatisation, etc.).
Le choix d'un échangeur de chaleur pour une application donnée,
dépend de nombreux paramètres : domaine de température et de pression des
fluides, propriétés physiques et agressivité de ces fluides, maintenance et
encombrement. II est évident que le fait de disposer d'un échangeur bien
adapté, bien dimensionné. Bien réalisé et bien utilisée permet un gain de
rendement et d'énergie des procédé.

72
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire
IV.1Introduction:

La conception d’un échangeur de chaleur quel que soit sa technologie est déterminé par
un certain nombre de propriétés thermodynamiques, la procédure de calcul nécessite
l’utilisation de corrélations pour les calculs thermiques. [19]

Dans ce chapitre, nous allons présenter les différentes méthodes de dimensionnement


d'un échangeur de chaleur et nous donnerons les principales lois pour calculer le différent
paramètre d’un échangeur.

IV.2.Etude de la conception d’un échangeur :

Lors du dimensionnement d’un échangeur, l’objectif est de déterminer les différentes


paramètres de fonctionnement (nombre de tubes, longueur des tubes, diamètre de la
calandre…) qui lui permettront d’échanger une puissance donnée avec un minimum de
surface d’échange et le moins de pertes de pression. [19]

Etude de dimensionnement d’échangeur thermique est basée sur :

 Discipline thermique.
 La mécanique des fluides.
 Technologie des matériaux.
 Architecture.

IV.2.1.Analyses d’étude de redimensionnement:

L’étude de redimensionnement est basé sur plusieurs analyses on site :

IV.2.1.1Analyse thermique:
 Les deux coefficients d’échanges intérieur et extérieur.
 Coefficient d’échange global U.
 Les températures de sorties des fluides et la température de la paroi.
 Déterminer la surface d’échange thermique.
 Déterminer flux échangé
 Evaluer la distribution des températures des deux fluides (entrée et sortie).

IV.2.1.2Analyse hydraulique:
 Evaluation des pertes de charges dans l’appareil.

73
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

IV.2.1.3Etude mécanique:
 Calcul des efforts et contraintes en fonction de la température et pression.

IV.2.1.4.Optimisation économique pour une puissance à transférer :


 Surface d’échange faible donc la vitesse des fluides élevée « pompe ».
 Surface d’échange grande donc la vitesse des fluides faible.

Tous ces calculs seront effectués sur la base de certaines hypothèses qui nous facilite les
calcules thermiques.

IV.2.2.Hypothèses d’étude d’un échangeur:

Les hypothèses d’étude aussi dite de calcul nous permettons de simplifier les équations
thermiques utilisées pour le dimensionnement d’un échangeur thermique. [20]

d. .
 Régime permanent: = 0.
 Les caractéristiques des fluides (ρ, µ, λ, cp) sont constantes.
 Les débits des deux fluides sont constants.
 Les températures sont variables dans l’échangeur.
 La pression peu variable.
 La section de passage est constante.
 Les fluides sont monophasiques « pas de changement de phase ».
 Le transfert thermique s’effectue à travers d’une paroi « par conduction ».
 Le transfert thermique ne s’effectue que par convection et conduction
«le transfert par rayonnement négligeable »
 Le flux de chaleur perdu par le fluide est intégralement reçu par l’autre fluide
« échangeur adiabatique ».

Le dimensionnement d’échangeur thermique est basé sur certaines analyses, il est


nécessaire de les connaitre avant l’étude d’échangeurs thermiques.

IV.3. Bilan thermique d’un échangeur thermique :

Le dimensionnement des échangeurs repose principalement sur un calcul de bilan


thermique mais également sur la prise en compte des pertes de charges. [20],[21]

La puissance d’un échangeur thermique est le flux de chaleur perdu par le fluide chaud
et le flux de chaleur gagné par le fluide froid pendant leur traversée de l’échangeur, et s’écrit
sous la forme suivante qui implique la notion de conservation de l’énergie:
74
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

P = ṁc * cpc * (Tc1 – Tc2 ) = ṁf * cpf * (Tf2 – Tf1 ) (IV.1)

Le débit thermique unitaire de chaque fluide est déterminé par l’équation suivante :

qt = ṁ * cp (IV.2)

Pour le fluide chaud l’équation de débit unitaire s’écrit :

qtc = ṁc * cpc (IV.3)

Et celle du fluide froid est :

qtf = ṁf * cpf (IV.4)

Donc l’équation du bilan thermique « puissance » devient :

P = qtc ∗ Tc – Tc = qtf ∗ Tf – Tf1 ) (IV.5)

Si : qtc < qtf Donc qtc = qtmin


Et si : qtf < qtc Donc qtf = qtmin

Nous avons remarqué que le fluide qui a le plus petit débit thermique unitaire accuse le
changement de température le plus important. C’est donc de lui que dépend la quantité de
chaleur maximale qui pourra être échangée, et l’on dit d’une manière imagée qu’il commande
le transfert.

Cette quantité de chaleur maximale dite la puissance maximale est définit par :

Pmax = qtmin* Tmax

Soit :
Tmax=Tc1–Tf1

75
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

L’équation de puissance maximum devient :

Pmax = qtmin* Tmax (IV.6)

IV.4.Evaluation du coefficient d’échange global: [21]

La connaissance du coefficient d’échange global est très importante dans les calculs
des échangeurs de chaleur qui est définit par :

dØ = U * dS * (Tc − Tf) (IV.7)

Le coefficient d’échange global de transfert de chaleur met en jeu trois résistances [21]:

a. La convection dans le fluide chaud est régie par un coefficient de convection


hc permettant de définir une résistance thermique convective appelée Rth1 :

1
Rth1 =
hc

b. La convection dans le fluide froid est régie par un coefficient de convection hf


permettant de définir une résistance thermique convective appelée Rth2 :

1
Rth2 =

c. La conduction à travers la paroi solide d’épaisseur e et de conductivité


thermique λ, permettant de définir une résistance thermique de conduction
appelée Rth3 :
e
Rth3 =

L’équation de coefficient d’échange globale est définit par

U= (IV.8)

76
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

La performance réelle de l’échangeur sera déduite dans les calculs de coefficients


d’échange global:

d. Rec dit la résistance d’encrassement coté fluide chaud.


e. Ref dit la résistance d’encrassement coté fluide froid.

Figure IV.1 : Résistance d’encrassement thermique.

En ajoutant les résistances d’encrassement l’équation de coefficient d’échange


thermique globale devient :

U= (IV.9)

De sorte que le flux thermique transféré du fluide chaud au fluide froid est donné
par l’expression:

Ø= (IV.10)

77
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

Des mesures comparatives entre les conditions de mise en service, puis le fonctionnement
au cours du temps, ont permis de déduire les valeurs des résistances d’encrassement :

Tableau IV.1 : Les résistances d’encrassement.[21]

Eau de mer à T < 50°C Re = 10-4 m²°c/W


Eau de mer à T > 50°C Re = 2*10-4 m²°c/W
Eau de ville à T < 50°C Re = 2*10-4 m²°c/W
Eau de ville à T > 50°C Re = 3.5*10-4 m²°c/W
Eau de rivière Re = 3.5 à 7*10-4 m²°c/W
Liquides refrigerants Re = 1.8*10-4 m²°c/W
Fioul Re = 4 à 9*10-4 m²°c/W
Essence, kerosene Re = 2*10-4 m²°c/W

IV.4.1. Estimation de coefficient d’échange par convection : [22]


L’estimation des coefficients d’échangeur convectif est basée sur la connaissance des
nombres adimensionnels.

IV.4.1.1.Les nombres adimensionnels:

Les nombres adimensionnels (ou grandeur adimensionnelle) sont des grandeurs


physiques sans dimension. Elle est constituée du produit ou rapport de grandeurs à
dimensions. L'analyse dimensionnelle permet de définir ces grandeurs sans dimension, de
telle façon que le rapport des unités équivaut à un (1).

IV.4.1.1.1.Nombre de REYNOLDS:

Le nombre de Reynolds nous permet de savoir la nature de l’écoulement si


l’écoulement est laminaire ou turbulent. Il est défini comme suite :

∗ ∗ ∗
Re= = (IV.11)

La vitesse pour calculer le nombre de REYNOLDS est définit par le rapport de débit
volumique à la section de passage:

Q
V= (IV.12)
Sp

78
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

Tel que la section de passage est :

π * D²
Sp = *n (IV.13)
4

IV.4.1.1.2.Nombre de PRANDTL :

Le nombre de PRANDTL caractérise les propriétés thermiques des fluides. Il est


définit par :


Pr = (IV.14)

= (IV.15)

IV.4.1.1.3.Nombre de NUSELT :

Le nombre de NUSELT est le rapport de la quantité de chaleur échangée par convection


à la quantité de chaleur échangée par conduction :

h *D (IV.16)
Nu =
k
A partir des corrélations thermiques et le nombre de REYNOLDS et PRANDTL de
chaque fluide on déduit le nombre de NUSELT de chaque fluide puis on détermine le
coefficient d’échange convectif de chaque fluide.

IV.5.Méthode de dimensionnement d’un échangeur : [20], [21]


L'étude d'un échangeur peut se faire selon deux méthodes différentes :
a. Méthode de la différence moyenne logarithmique : DTML.
b. Méthode du nombre d'unité de transfert : NUT, appelée méthode de
l'efficacité.

79
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

La première méthode est destinée au dimensionnement d'un appareil qui n'existe pas
encore, cela en connaissant les quatre températures des fluides (entrée et sortie de
l'échangeur), c'est-à-dire on recherche la géométrie (conception) de l'échangeur.

La deuxième méthode qui est utilisée pour simuler un échangeur existant, dont on
connait les températures d’entrée des deux fluides et on recherche les températures de sortie.

IV.5.1.La méthode de Différence de Température Logarithmique


Moyenne « DTLM » : [26]
Le déroulement de calcule de cette méthode peut être schématisé comme suite :

Tableau IV.2 : Principe de méthode DTLM.[26]

Détermination de température moyenne caractéristique a


partir des températures d’entées et de sorties de chaque
fluides.

Calcule de ∆Tlm et le coefficient correctif F.

Calcule de la puissance échangée.

Calcule de la surface d’échangeur.

L’étude de la différence moyenne de température dans un échangeur thermique


s’effectuera en supposant que le coefficient global de transfert est constant en tout point, ainsi
que les chaleurs spécifiques des fluides et qu’il n’y a ni pertes thermiques, ni changement de
phases au cours du transfert. Dans ces conditions l’expression de la puissance thermique ou
du flux de chaleur transférer du fluide chaud au fluide froid à travers une surface est exprimée
par :

P = U * S * ∆Tlm (IV.17)
80
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

Soit :

∆Tlm = (IV.18)

Pour un échangeur contre-courant ∆Tlm est sous la forme :

Figure IV.2 : Distribution de température dans un échangeur contre-courant.

(IV.19)
ΔTLM =

Et pour un échangeur Co-courant ∆Tlm est sous la forme

(IV.20)

ΔTLM =

Figure IV.3 : Distribution de température dans un échangeur Co-courant.

81
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

(IV.21)
ΔTLM =

Remarque :

Pour les échangeurs plus complexes que le type contre-courant ou co-courants pur, la
puissance évaluée selon la méthode DTLM ne représente plus exactement la différence de
température moyenne effectuée.
On continue cependant à calculer ∆Tlm comme s’il s’agissait d’un échangeur à contre-
courant ou co-courant pur, en corrigeant le résultat obtenu, par l’introduction d’un facteur dit
facteur correctif F tenant compte de la véritable configuration des écoulements.

Donc la puissance évacuée dans l’échangeur est sous la forme :

P = U * S * F * ∆Tlm (IV.22)

F est le Facteur de correction pour le cas d’un échangeur constitué d’une calandre et un
multiple de 2 passes de tubes.
La littérature fournit les valeurs de "F" sous la forme d’abaques pour la plupart des
configurations courantes d’écoulements.

Figure IV.4 : Graphe de facteur de correction.

82
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

IV.5.1.1.L’efficacité [20]:

L’efficacité d’un échangeur de chaleur est définie comme le rapport du flux de chaleur
réellement échangé entre les deux fluides, au flux maximum qui pourrait être échangé dans
l’échangeur.

P
E= 0<E<1 .(IV.23)
Pmax

D’où :

E= =

Dans le cas de qtc  qtf ce qui implique que qtc = qmin on dit que le fluide chaud
commande le transfert :

E= (IV.24)

Si qtf  qtc ce qui implique que qtf = qmin on dit que le fluide froid commande le transfert :

(IV.25)
E=

83
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

IV.5.2.La méthode de Nombre d’Unité de Transfert « NUT » :[20]

Tableau IV.3 : Principe de méthode NUT. [26]

Estimation de températures de sorties de chaque fluides

Calcule de coefficient d’échange global

Détermination de NUT et de l’efficacité

Calcule de températures de sorties de chaque fluides

La méthode NUT permet d'apporter une réponse élégante et rapide à la plupart des
problèmes qui se posent dans les études d’ingénierie relatives aux échangeurs en particulier
aux échangeurs à faisceau et calandre.

Ceux-ci se repartissent en deux grandes classes :

 Des problèmes de conception dans lesquels les températures d'entrée et une


température de sortie sont imposées, les débits étant connus. La question est :
sélectionner le modèle d'échangeur le plus approprie, et chercher sa taille, c'est-
adire la surface S nécessaire pour obtenir la température de sortie désirée.
La méthode à employer consiste à calculer R et E puis NUT d'où l'on tire S.
 Des problèmes de performances où les données sont le modèle et la taille de
l’échangeur, les débits et les températures d'entrée.
II s'agit alors de déterminer la puissance et les températures de sortie.

Le nombre d’unités de transfert relatif au fluide qui possède le petit débit thermique
unitaire est habituellement désigné par NUT.


NUT = (IV.26)

84
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

Dans la modélisation des échangeurs, le nombre NUT et R le facteur de déséquilibre


jouent un rôle important dans la détermination de l’efficacité de l’échangeur thermique.

Le facteur de déséquilibre est déterminé par :

R= (IV.27)

Dans le cas de qtc  qtf ce qui implique que qtc = qmin on dit que le fluide chaud
commande le transfert :

(IV.28)
R=

Si qtf  qtc ce qui implique que qtf = qmin on dit que le fluide froid commande le transfert :

R= (IV.29)

IV.2.1.Relation entre NUT L’efficacité:

Le facteur de déséquilibre R relit le nombre d’unité de transfert NUT et l’efficacité E


pour les différents types d’échangeur thermique tel que R est :

0<R<1
Cette relation est déterminée dans le tableau si dessous :

85
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

Tableau IV.4 : La relation entre NUT et E. [20]

Type NUT E
d’échangeur
Co-courant
- ∗ ∗ ∗ ∗

Contre T∗
courant ∗ ∗ T∗

Courant
∗ ∗
croisé

Cas particuliers :
Tableau IV.5 : La relation entre NUT et E dans des cas particuliers.[20]

Type d’échangeur NUT→ ∞ R=1


Co-courant E= E= ∗

Contre courant E→1 E=


Courant croisé E= =

IV.6.Bilan hydraulique:
IV.6.1.pertes de charge:

Les deux fluides qui traversent l’appareil s’écoulent sous l’effet d’un potentiel
mesuré par la différentielle de pression ∆P entre l’entrée et la sortie et que l’on appelle la
perte de charge.
La valeur de cette perte de charge est fonction de la vitesse de circulation des fluides et
de leurs caractéristiques physiques : densité et viscosité, ainsi que la géométrie de l’appareil.
La dualité transfert de chaleur-perte de charge est marquée par le fait que l’accroissement
du nombre de Reynolds provoque simultanément une augmentation du transfert et de la
chute de pression. Il est d’usage courant de considérer en première approximation qu’on
devra limiter la perte de charge à une valeur inferieure à 1 kg/cm2 pour les appareils
industriels travaillant sur le refoulement de pompes. Par contre, lorsque la circulation se

86
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

fait naturellement par gravite, la perte de charge maximale est imposée par la hauteur
hydrostatique disponible à l’entrée de l’appareil.

 Coté tubes :
La relation des chutes de pression est donnée par :

  V
2
L NP
PT   4 f  4N P 
 Di  2 (IV.30)
 Coté calandre :
La relation des chutes de pression est donnée par :

f Gs  Nb  1 De
PS  0 ,14
 
2  eq s f 
 p
  (IV.31)

Tel que : Gs = (IV.32)


Gs : la vitesse massique .

IV.7.Sélection du modèle de la conception :

La sélection du modèle de transfert de chaleur est déterminée par le processus de transfert de


chaleur (sensible, condensation, ébullition), la géométrie de la surface (côté tube, côté
calandre), le régime d'écoulement (laminaire, turbulent, stratifiant, annulaire) et l'orientation
de la surface (vertical, horizontal). Les principales caractéristiques des modèles sont résumées
ci-dessous:

IV.7.1.Côté calandre :
IV.7.1.1Écoulement laminaire :

La méthode de Nusselt est utilisée pour la condensation horizontale dans des conditions de
stratification où le film liquide s'écoule par gravité avec une influence minimale due au
cisaillement de vapeur. Il s'agit de la méthode par défaut CC-THERM.

La méthode Eissenberg est applicable à la condensation sur les bancs de tubes et prend en
compte le comportement d'épaississement de la couche de condensat. Cela fournit la prévision
de coefficient de transfert de chaleur la plus conservatrice par rapport aux méthodes de
Nusselt et Kern pour la condensation sur un seul tube. La plage d'application est pour les

87
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

nombres de Reynolds compris entre 1800 et 2000.

*La méthode Kern :


Kern a adapté l'équation de Nusselt pour permettre l'évaluation des conditions du fluide à la
température du film. Cette méthode nécessite que le film soit en flux rationalisé avec une
plage de nombres de Reynolds de 1800 à 2100.

IV.7.1.2.écoulement turbulent :

La méthode Colburn est basée sur une corrélation de données industrielles pour une large
gamme de fluides dans des échangeurs de chaleur utilisant des conceptions de pas de tube
standard.
La plage d'application est que les nombres de Reynolds se situent dans la plage 2000 à E06,
ce qui donne des résultats avec un écart + 20% sûr. Il fournit une bonne méthode pour la
vérification des coefficients de transfert de chaleur dérivés de l'ordinateur.

La méthode McNaught prend en compte les effets du transfert de chaleur contrôlé par
cisaillement et la combinaison des effets de gravité et de cisaillement. Il s'agit de la méthode
par défaut CC-THERM.

IV.7 .2.Côté tubes :


IV.7.2.1. Ecoulement laminaire :

L'équation Seider Tate est applicable aux tuyaux horizontaux et verticaux impliquant des
liquides organiques, des solutions aqueuses et des gaz avec un écart maximal de ± 12%. Ce
n'est pas conservateur pour l'eau. Le domaine d'application est pour les nombres de Reynolds
compris entre 100 et 2100

La méthode VDI-Mean Nusselt est applicable au comportement de transfert de chaleur


impliquant des bancs de tubes. Les constantes de corrélation sont disponibles pour les
applications avec des nombres de Reynolds compris entre 10 et 2E06.

IV.7.2.2.Ecoulement turbulent :

L'équation Sieder Tate (CC-THERM par défaut) est recommandée lors du chauffage et du
refroidissement de liquides impliquant de grandes différences de température et lors du
chauffage de gaz dans des conduites horizontales ou verticales avec un écart maximal de ±
12%. Ce n'est pas conservateur pour l'eau.
Application aux liquides organiques, solutions aqueuses et gaz avec nombre de Reynolds Re>
10000, nombre de Prandtl 0,7 <Pr <700 et L / D> 60 (par exemple pour L = 3 pieds, D = 0,5
pouce et L> = 4 pieds, D> = 0,75), chauffage ou refroidissement.

La méthode de Colburn considère les applications avec un coefficient de transfert de chaleur

88
Chapitre IV : Les méthodes de conception d’un échangeur tubulaire

variable (U) en supposant que la variation de U est linéaire avec la température et en dérivant
une expression pour la vraie différence de température en conséquence.

L'équation Dittus-Boelter est recommandée pour une utilisation générale en notant l'écart
type ± 12%. Applicable aux liquides et aux gaz avec un nombre Reynolds Re> 10000, un
nombre Prandtl 0,7 <Pr <160 et L / D> 10, c'est-à-dire adapté aux applications avec des
longueurs de tube plus courtes.

La méthode ESDU (Engineering Sciences Data Unit) est applicable aux liquides et aux gaz
impliquant le nombre de Reynolds 40000 <Re <106 et le nombre de Prandtl 0,3 <Pr <300,
cette méthode donne un calcul plus précis. Bien que cela ne soit pas mentionné dans le texte,
il est suggéré d'utiliser L / D> 60. Pour les nombres de Prandtl <100, l'équation de Dittus-
Boelter est adéquate.

La méthode VDI-Mean Nusselt détermine le coefficient de transfert de chaleur moyen pour


toute la banque de tubes, par opposition à un seul tube en écoulement transversal, et il a été
établi qu'elle était en corrélation avec la vitesse maximale entre les tubes plutôt que la vitesse
en amont et présente un intérêt plus spécifique aux concepteurs d'échangeurs de chaleur.

IV.8.CONCLUSION:

Dans ce chapitre nous avons fait l’étude, le dimensionnement de l’échangeur


par la méthode de :

DTLM
NUT

Ces deux méthodes permettent d’obtenir au même résultat. Cependant la


seconde connait une plus grande utilisation dans la pratique. En effet la
connaissance des températures de sortie dans un avant-projet élimine rapidement la
méthode de DTLM au profil de celle de NUT qui n’implique que les températures
d’entrées.

La connaissance des phénomènes de transfert de chaleur dans les échangeurs


est acquise et tous les problèmes sont résolus.

89
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Conception d’un échangeur de chaleur :

Le but de la conception de l'échangeur de chaleur est de relier les températures d'entrée


et de sortie, le coefficient de transfert de chaleur global et la géométrie de l'échangeur de
chaleur au flux de chaleur entre les deux fluides. Les deux problèmes de conception
d'échangeurs de chaleur les plus courants sont ceux de la classification et du
dimensionnement. Nous nous limiterons à la conception de récupérateurs uniquement. C'est-
à-dire la conception d'un échangeur de chaleur à deux fluides utilisé dans le but de récupérer
la chaleur perdue. Le type de conception choisi est le BFL (configuration simple), cette
dernière est caractérisée par une tête flottante coulissante, le paquet peut être retiré et nettoyé
et bon pour les fluides encrassés.
Cette conception facilitant le nettoyage de l'intérieur des tubes, malgré impossible
d'accéder à la surface extérieure des tubes, mais les tubes individuels peuvent être remplacés.

Début

Lecture les paramètres des fluides utilisés


Estimation la valeur du coefficient thermique global U

Choix le type de l’échangeur

Sélection les coefficients TEMA selon le choix du type de l’échangeur

Estimation le diamètre du tubes


Matériaux des tubes et Ntube Modification les paramètres
Choix des fluides et U
de la conception

Évaluation de la conception Inacceptable


̇
Chutes de pression ΔP

Acceptable

Conception mécanique ; cout ; etc.

Fin
90
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.1) : les types des échangeurs dans le norme TEMA.

91
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
Données :
Etape1 : Coté paroi (Huile)

La température d’entrée : TC1=215 °C


La température de sortie : TC2=75 °C
La température moyenne d’huile :TCm=145 °C
La chaleur spécifique : CPC=2470 J/Kg K
Le débit massique : ̇ =20500 Kg/h
La conductivité thermique: KC=0.132W/m °C
La viscosité : υC=0.0004 Kg/ms
La masse volumique: ρC=730 Kg/m3
Le nombre de Prandtl : PrC=7.485
Le coefficient d’encrassement : RfC=0.0002 m2K/W

La chute de pression expérimentale pour les liquides est engendrée entre (50-70 Kpa) et entre
(5-20 Kpa) pour les gaz.

Dans notre cas, une chute de pression de 0,7 bar le maximum admissible sur les deux flux, y
compris les pertes de buses. En prennent une chute de pression de 0,6 bar pour l'entrée et la sortie de la
calandre.
Alors : ΔPC=60 KPa

Etape2 : Coté tubes (kérosène)

La température d’entrée : Tf1=30 °C


La température de sortie : Tf2=68 °C
La température moyenne du kérosène :Tfm=49 °C
À la température moyenne du kérosène, la chaleur spécifique est de CPF=2050 J/Kg K
Le débit massique : f =91000 Kg/h
La conductivité thermique: Kf=0.134W/m °C
La masse volumique: ρf=820 Kg/m3
Le nombre de Prandtl : Prf=48.955
Le coefficient d’encrassement : Rff=0.0004 m2K/W

92
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
La chute de pression de 0,65 bar pour les tubes.
Tableau (V.1) : coefficient d’encrassement.

Etape3 : Calcule les flux :

D'après les normes et règles de conception, le coefficient de transfert de chaleur global varie
de 100 à 400 W / m2°C.

100 ≤U≤ 400


Tableau (V.2) : Le coefficient du transfert thermique global U

Puis nous commençons avec 250 W / m2°C.

93
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Le coefficient du transfert thermique global U proposé : U=250 w/m²°C.


Le calcul des échangeurs tubulaire implique des itérations, car les coefficients de
transfert de chaleur, les chutes de pression et la zone de transfert de chaleur dépendent tous de
la configuration géométrique de la conception, qui doit être déterminée.
La configuration géométrique (à déterminer) comprend les éléments suivants:
Diamètre de la calandre.
Diamètre du tube.
Longueur tube.
Configuration (espacement) et espacement des tubes.
Nombre de passes tube et calandre.

Nous commencerons d'abord par discuter des principes de base du transfert de chaleur
pour un échangeur de chaleur.

̇= CpΔT= f ��f (�f 2– �f 1)=


̇ =1969 .139 Kw
̇= ̇c ��c (�c 1– �c 2)
Pour éviter les erreurs des pertes les concepteurs toujours ajoutent 10% à ̇ .
̇ nouvelle = ̇ anciene +10% ̇ anciene = 1969.139+196.9139
̇ nouvelle= 2166.053 Kw
La température moyenne du tube (paroi).
Tp=(TCm+TFm)/2=(145+49)/2=97 °C.

Etape4 : Choisi le type d’écoulement et calculer DTLM :

Figure (V.2) : Echangeur thermique multitubulaire contre-courant.


1-Calandre. 5-Plaques tubulaires.
2-Chambredeconnexions. 6-Chicanes.
3-Fond . 7-Joints d’étanchéité.

94
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
4-Tubes intérieurs.

Figure (V.3) : Arrangement des tubes

Echangeur a tubes fixe


Nombre de Calandres: NC= 01
Nombre de passages des tubes NP= 02 (01 chicane horizontale)

Figure (V.4) : Arrangement des tubes carré

95
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
Tableau (V.3) : Les paramètres des tubes selon les diamètres. (TEMA)

Tableau (V.4) : Les distances entre les tubes selon TEMA.

Φext=19 .05 mm (3/4 in)…...Code TEMA

96
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
Le pas entre les tubes Pt=25.4 mm (1 in)…..Code TEMA
ϕint=14.224 mm ………………………….....Code TEMA
CL= Pt- Φext = 6.35 mm
Longueur des tubes L= 5 m
Birmingham Wire Gage (BWG) =13
Type d’écoulement : contre- courants

Figure (V.5) : courbe de l’allure de l’échangeur a contre-courant.

Connaissant les températures d'entrée et de sortie des deux fluides, la différence de


température moyenne logarithmique DTLM pour cet échangeur de chaleur à contre-courant
devient :

ΔT1=TC1-Tf2= 215-68
ΔT2=TC2-Tf1=75-30
ΔT1=147C°.
ΔT2=45C°.

La différence de température moyenne logarithmique est donnée comme suit :


ΔTLM=(ΔT1-ΔT2)/ln(ΔT1/ ΔT2)=68.165°C.

Pour calculer le facteur de correction on détermine les coefficients R et P :

R= = = =3.684.

P= = = =0.205.

D’après le graphe on trouve:

97
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
F=f(R, P) = 0.8539.

Figure (V.6) : Graphe de facteur de correction


F=f(R,P)
Alors : ΔTlm=F. ΔTLM= 0.8539* 86.165 = 73.58
ΔTlm= 73.58 °C

Etape 5 : Détermination la surface totale extérieure des tubes et autre


paramètre :

Le flux de chaleur pour notre cas est :


�= U.AP.ΔTLM
Alors la surface d’échange ou la surface totale extérieure des tubes :
Φ
AP= =
Δ

AP=119.695 m².
On peut calculer la surface extérieure d’un tube par : ST=π DL= π* 0.01905*5
ST=0.2992 m².
A ce moment le nombre des tubes = AP/ ST = 400 tubes.
Et le nombre des tubes par passage = 400/2= 200 tubes.

98
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.7): Plaque de faisceau pour un échangeur a deux passages

La section d’un tube est déterminée par : ϕT =π Di²/4= π(0.014224)²/4= 1.589*10-4 m².
Et la section d’un passage : Sp = ϕT*200 = 3.18*10-2 m².

Le débit volumique est donné comme suit :

̇ v= ̇/ =

̇ v = 0.03082 (m3/s).
La vitesse du fluide dans les tubes est déterminée a partir de :
̇ v / sp = 0.97 m/s.

Etape 6: Rapport de la longueur au diamètre de la calandre


Le diamètre du faisceau est donné par la méthode de KERN :
Db= Do (NT/K1)1/n → code TEMA (2 passes with Square pitch ) → k1 = 0.156 et n= 2.291.

Tableau (V. 5) : Les constantes pour déterminer le diamètre de tube de faisceau dans le
norme TEMA.

Alors : Db= 0.01905 (400 /0.156) 1/2.291=586 mm.

99
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.8) : Le jeu entre le diamètre intérieur de la calandre et le faisceau Cs.

Le diamètre interne de la Calandre est donné par :


DSI=Db + Cs

Cs : le jeu entre le diamètre intérieur de la calandre et le faisceau de tubes peut être déterminé
à partir de la figure (V.8), ou par l’équation suivante :
Cs=0.01 Db+8=13.86 mm
Alors : DSI=Db + Cs = 586 + 13.86 ≈ 600 mm

100
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Tableau (V.6) : Nombre des trous du plaque tubulaire .

Maintenant, savoir vérifier le résultat en utilisant le rapport de la longueur au diamètre de la


calandre pour voir qui ne dépasse pas la limite raisonnable dans les normes :

101
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

La viscosité du fluide dans la calandre est calculée par :

Pr = 48.955 = ⇨ = 0.0032

Et le nombre de Reynolds dans les tubes :


ρ
Re = , le régime d’écoulement dans cette partie est

turbulent.

Etape 7 : Paramètre des chicanes :


Les chicanes assurent deux fonctions:

Soutenir les tubes pour une rigidité structurelle, empêchant les vibrations et l'affaissement des
tubes et détourner le flux à travers le faisceau pour obtenir un coefficient de transfert de
chaleur plus élevé.
Dans notre cas, on va choisir des chicanes segmentaires pour faire ces dimensionnements.

Figure (V.9) : Coupure de chicane.


Coupure des Chicanes = 25 % de 600 = 150 mm.
1 passe → K= 0.215 ; n= 2.207

Tableau (V.7): Les constantes pour déterminer le diamètre de tube de faisceau dans les
normes TEMA.

102
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.10) : Types de chicanes d’échangeur de chaleur orientation.


L'espacement entre les chicanes est donné par :
Bs = 0.2 Dsi = 0.2 600 = 120 mm

Figure (V.11) : Effet de l’emplacement des chicanes sur l’écoulement.

Figure (V.12) : orientation de coupe de la chicane.

103
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.13) : Distribution du flux coté calandre.


Le nombre des chicanes est calculé par :
NChicanes = L/Bs = 5000/120 ≈ 41 .

Tableau (V.8) : Espace entre les chicanes et la calandre.

Espace entre les chicanes et la calandre = 4.73 mm


Alors le diamètre des chicanes D= 595.27 mm

Etape 8 : Détermination Coefficient de transfert thermique par convection :

Pour déterminer le coefficient de transfert thermique par convection, on suivre la méthode de


Sieder and Tate :
Le nombre de Nusselt est donné par :

Nu = JH Re Pr0.33 0.14

Le facteur du transfert thermique est donné par :


JH = 0.5 (1+Bs/ DsI ) ( 0.08 Re0.684 + 0.7 Re0.1772 ) .
JH= 6.72 10-3 (Facteur de transfert thermique).

104
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
La connectivité thermique est déterminée à partir du facteur de transfert thermique
-1/3
JH= .( )-0.14( pour le cote du tube )
-1/3
JH= .( )-0.14( pour le cote de la paroi )

De JH → hi = 809.342 W/m2 °C

Nu = = 85.911

Pour déterminer les coefficients graphiquement, on calcule :


L/Deq=5000/24.07 =207,73

Figure (V.14) : Coefficient de transfert thermique par convection graphiquement.

Etape 9 : Les paramètres de la calandre :


Pour le calandre on a : 1 → K= 0.215 ; n= 2.207
La section de passage du fluide est :
SP=(Pt – D0)* Ds *Lb/Pt = ( 25-19.05 )* 600* 120/25.4 = 1.8 *10 -2 m² .

Diamètre équivalent : D eq = = = 24.07 mm .

Le débit volumique est : ̇v= = 7.8 * 10-3 m3/s .

La vitesse de l’écoulement est: Vs = = 0.433 m/s .

La vitesse massique : Gs = ̇
= 316.358 Kg/(m²s) .

105
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Etape10 :

Le nombre de Reynolds est donné par:

Re = = 19020, alors le régime d’écoulement dans cette partie est

turbulent.

La viscosité du fluide est calculée à partir de nombre de Prandtl comme suit :

Pr = → = = = 0.0004 .

Le nombre de Nusselt été calculé par la corrélation de Mc Adams pour un 2000<Re<106

Nu = 0.36 * Re0.55 Pr0.33 0.14


= 157.789

he = = 867.2002 W/m²°C

Etape 11 : Le coefficient thermique global :

Le coefficient thermique global est donné par la relation:

U=

Sans encrassement U =

La conductivité thermique pour l’acier inoxydable K=45 W/ m °C


Avec encrassement : U=277,357 W/m °C >250 W/m °C

Ucalcul>Udonné⇨ une augmentation de 10.943 % thermiquement acceptable.


Dans le pratique, Il ya d’autres facteurs influes sur les résultats comme :
Facteur de saleté =0,00122
Facteur de propreté=0,663

106
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
A partir de ces résultats, on peut conclu les performances de ce échangeur :

Le rapport des chaleurs spécifiques : C = = 0.272

Le nombre des unités transférées : NUT = = 2.36

L’efficacité de l’échangeur :

Figure (V.15) : Variation du nombre des unités transférées en fonction de l’efficacité pour
quelques valeurs du rapport des chaleurs spécifiques.

Etape 12 : Vérification les chutes de pression :

*Pour les tubes :


La relation des chutes de pression est donnée par :
 V
2
 L NP
PT   4 f  4N P 
 Di  2
Sachant que :
Le coefficient de frouement pour un nombre de Reynolds déjà calculé auparavant :

107
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.16) : Diagramme de moody .

F=0.0065
Np : nombre de passage=02

Alors : ΔPT= 16031,761 Pa


Concernant les Chambres de connexions de l’entrée et de sortie, pour un diamètre de 100 mm,
les chutes de pression égales :
ΔPCC=6316,174 pas
Alors les chutes totales sur le coté des tubes :
ΔPTOT= ΔPT+ 2* ΔPCC=28664,109 pa <65000 pa
La valeur de ΔPTOT trouvée est inférieure de la valeur maximale admissible donnée par les normes de
conception.

Tableau (V. 9) : Chute de pression acceptable de conception de l’échangeur de chaleur.

108
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
*Pour la calandre :

La relation des chutes de pression est donnée par :


f Gs  Nb  1 De
PS  0 ,14
 
2  eq s f 
 p
 
Sachant que :
Le coefficient de frouement pour un nombre de Reynolds déjà calculé auparavant :
F=0.046

Gs : La vitesse massique (étape 9) : Gs = ̇


= 316.358 Kg/(m²s) .

NChinanes= (etape 7)
Φeq= (étape 9)= 24.07 mm .

Alors : ΔP Calandre= 26212,085 Pa

Concernant les Chambres de connexions de l’entrée et de sortie, pour un diamètre de 100 mm,
les chutes de pression égales :
ΔPe=540,084 pas
ΔPs=180,028 pas (une petit différence selon l’orientation de la chambre vers le bas)
Alors les chutes totales sur le coté des tubes :
ΔPTOT= ΔPT+ ΔPe+ ΔPs =26932,197 pa <60000 pa
La valeur de ΔPTOT trouvée est inferieure de la valeur maximale admissible donnée par les normes de
conception.
Le flux de chaleur est thermiquement accepté. En revanche, la chute de pression est bien
inférieure à sa valeur autorisée. Si on a des résultats inacceptables, les prochaines étapes
possibles incluent:

Augmente / diminue le diamètre de la calandre


Augmenter / diminuer le nombre de tubes
Augmenter / diminuer le nombre de passes
Augmente / diminue le diamètre du tube

109
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
Etape 13: phase de la construction :

Le choix du matériau se fait selon la température de dilatation, dans ce cas on a choisi


l’acier inoxydable, ce dernier sa température peut arriver à 1524 °C

Tableau (V.10) : Température maximale de dilatation des matériaux.

Les matériaux de construction: Acier inoxydable


Contrainte admissible : 85 N/mm2
Corrosion acceptable : 3 mm
Pression de travail : 10 N/ mm2
Température de travail : 215 °C pour la calandre et 68 pour les tubes
Facteur d'efficacité du joint de soudure= 0.85
Le diamètre du joint d'étanchéité=100 mm
Le rayon de la couronne (Fond )= 100 mm
Le rayon d'articulation=30 mm

110
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.17) : caractéristique de la couronne

Etape 14: les épaisseurs des tôles :


Tableau (V.11) : L’épaisseur des Chicanes.

L’épaisseur des Chicanes : 4,8 mm

111
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
Tableau (V.12) : L’épaisseur de la tôle de la calandre.

L’épaisseur de la tôle de la calandre : 9,5 mm


Le diamètre externe de la calandre : 609,5 mm

Tableau (V.13): Le diamètre des trous dans les Plaques tubulaires.

Le diamètre des trous dans les Plaques tubulaires : 19, 30 mm


L’épaisseur des chambres de connexions : 76,919 mm

112
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
Tableau (V.14) : L’épaisseur des Plaques tubulaires.

L’épaisseur des Plaques tubulaires : 3,632 mm

Tableau (V.15) : Le nombre et le diamètre des barres de fixation.

Nombre des barres horizontales de fixation : 6


Le diamètre des barres horizontales de fixation : 9.5 mm

113
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Etape 15: Conception par ordinateur :

Figure (V.18) : Chicane.

Figure (V.19) : plaque tubulaire.

114
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.20) : Faisceau tubulaire sans tubes.

Figure (V.21) : Faisceau tubulaire.

Figure (V. 22) : Canal de retournement.

115
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.23) : Canal de distribution.

Figure (V. 24) : Plaque tubulaire.

116
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.25) : la calandre.

Figure (V.26) : Renfort et patte de fixation.

117
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V. 27) : Les tubes.

Figure (V.28) : Système de fixation boulons _ écrou.

118
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur

Figure (V.29) : Echangeur de chaleur tubulaire multitube vue de face.

Figure (V.30) : Echangeur de chaleur tubulaire multitube vue de cote.

119
CHAPITRE V : Conception d’un échangeur de chaleur
Etape 16: Estimation des couts :

Le volume des tubes : Vtubes= ST *NT*Epaisseur des tube


= 0.2992 m² *400*2,413*10-3= 0,2888 m3
La masse des tubes : M=ρ*V= 7850 kg/m3 * 0,2888 m3= 2266,984 Kg

Le volume de la calandre : Vcalandre = π * D * L*t = π* 0,6* 5*9,52510-3= 0,09 m3


La masse de la calandre : M=ρ*V= 7850 kg/m3 * 0,09 m3= 704,702 Kg
La masse des tubes et la calandre : MT=2971.68 Kg

La masse totale de l’échangeur peut arriver avec l’addition des accessoires et les autres
équipements et composantes à 3400 Kg.
Alors le couts de la matière seulement égale La masse totale de l’échangeur* le prix unitaire de
l’inox.

Prix inox =980 da /kg

Alors le cout sera comme suivant :


Couts =M tot* prix inox /kg = 3400 * 980 = 3332000 da

120
Conclusion générale :
Dans ce travail, nous nous sommes concentrés sur les techniques analytiques
fondamentales dans la conception d'un échangeur de chaleur tubulaire. ε-NUT et LMTD sont
des méthodes analytiques très populaires dans la conception d'un échangeur de chaleur.
Plusieurs variantes de ces méthodes ont également été développées. Il faut reconnaître que
toutes ces méthodes donnent des résultats similaires et il appartient entièrement au concepteur
de choisir une technique appropriée dans la conception de l'échangeur de chaleur.

De même, il est également important pour les ingénieurs techniques de comprendre


l'équipement d'échangeur de chaleur afin qu'il soit utilisé et maintenu dans sa plage de
performances. Dans toute industrie de transformation, en fonction de la demande, le débit doit
être ajusté régulièrement. Cela forcera l'échangeur de chaleur à s'écarter de son état de
conception d'origine. Les tableaux et courbes de performances peuvent aider les ingénieurs
dans de telles situations.

Un échangeur de chaleur a été conçu avec les mêmes paramètres d'entrée en utilisant la
méthode de Kern, corrélation de Mc Adams et la méthode de Sieder .
Cette étude nous aident :

A ce familiarise avec les principaux types d'équipements d'échange de chaleur


disponibles, en mettant particulièrement l'accent sur les échangeurs de chaleur à calandre et à
tube.
Savoir estimer les coefficients globaux de transfert de chaleur pour un échangeur de
chaleur à coque et à tube.
Savoir calculer les chutes de pression des deux côtés d'un échangeur de chaleur à coque et
à tube.

Être en mesure de réaliser la conception mécanique de l'échangeur de chaleur tubulaire le


plus approprié pour répondre aux pertes de charge et de pression souhaitées.
REFERENCE BILIOGRAPHIQUE

[1] : Jean François Sacadura, Transferts thermiques initiation et approfondissemnt.

[2] : S.BENSAADA. M.T.BOUZIANE, Transfert thermique.

[3] : De Giovanni B. Bedat, « Transfert de chaleur », Cépaduès, 2012.

[4]: F. P. Incropera and D. P. DeWitt. ―Introduction to Heat Transfer‖, 4th ed. New York:

John Wiley & Sons, 2002.

[5] : http:/fr.wikipedia.org/article: «Microprocesseur ».

[6] : www.sonelec.com, « Electronique, les radiateurs ».

[7] : http:/fr.wikipedia.org/article: « Méthodes de refroidissement pour radiateur ».

[8] : yues jannot, « transferts thermique, fichier pdf ».

[9] : W. M. Kays and A. L. London. Compact Heat Exchangers. 3rd ed. New York: McGraw-

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[10] : Michael J. Moran, ―Introduction to thermal Systems Engineering: Thermodynamics,

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[19] : WEBER Christophe et MAGNIFICAT André, Article : 055 Les échangeurs

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[26] : André BONTEMPS, Alain GARRIGUE, Charles GOUBIER, Jacques HUETZ,

Christophe MARVILLET, Pierre MERCIER et Roland VIDIL; Échangeurs de chaleur

Dimensionnement thermique
Nomenclature
LES SYMBOLES
: Le flux de chaleur W.
q : La densité de flux de chaleur émis par le corps W / m ²
K : Conductivité thermique W· m-1/°c
S : La surface m²
h : Coefficient d’échange par convection W/m².°c
T : Température °C
 : Emissivité thermique du matériau
Rth: Résistance thermique m².°c/W
e : Épaisseur de la paroi d’échange m
Φ : Diamètre m
L : Longueur caractéristique m
U : Coefficient d’échange global W/m². °c
Cp : Chaleur massique J/kg.°c
ρ : Masse volumique kg/m3
µ : Viscosité dynamique kg /m.s
P : Puissance W
D : Diamètre m
ṁ : Débit massique kg/h
qt : Débit thermique unitaire W/°c
Rf : Coefficient d’encrassementm².°c/W
U : La viscosité cinématique Kg / ms
V : Vitesse de fluide m/s
ṁv : Débit volumique m3/s
Sp : Section de passage
N : Nombre de tube
Pr : Nombre de Prandtl
α : Diffusivité thermique m²/s
Nu : Nombre de Nusselt
Re : Nombre de Reynolds.
∆Tlm : Différence de température moyenne logarithmique °c
F : Facteur de correction
E : Efficacité
NUT : Nombre d’unité de transfert
R : Facteur de déséquilibre
Gs :Vitesse massique
Kg/(m²s)
Ap : surface totale extérieure des tubes m²
ΔP : Chute de pression (pa ou bar )
Pt : Le pas entre les tubes m
Cl : l’espace entre les tubes m
OD : Diamètre extérieure des tubes m

124
Nomenclature

Indice :

1 : Le fluide 1
2 : Le fluide 2

c : Chaud
f : Froid
e : entrée
s : sortie
min : minimum
max : maximum

ext : extérieure

int : intérieure

eq : équivalent

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