Cours N°1 Séries Numériques, Suites Et Séries de Fonctions
Cours N°1 Séries Numériques, Suites Et Séries de Fonctions
Cours N°1 Séries Numériques, Suites Et Séries de Fonctions
com
U NIVERSITÉ M OHAMMED V - A GDAL
Faculté des Sciences
Département de Mathématiques
Cours d’Analyse
Séries numériques
Suites et Série de fonctions
Séries entières
2
www.al3abkari-pro.com
Chapitre 1
Séries numériques
n
Sn = ∑ uk
k =0
un est appelé le terme général de la série et Sn est la somme partielle d’ordre n. On écrira
formellement ∑ un ou lieu de ((un )n , (Sn )n ).
2) La série ∑ un converge, ou est convergente, si et seulement si (Sn ) est convergente
+∞
et S = lim Sn est appelée la somme de la série ∑ un . On note alors S = ∑ un .
n
La série diverge (ou est divergente) si elle ne converge pas.
Proposition 1.2 (Condition nécessaire). Si la série ∑ un converge alors un −→ 0
quand n −→ +∞.
Preuve : Ceci résulte du fait que
un = Sn − Sn−1 −→ S − S = 0
où Sn = ∑ uk .
k≤n
Exemples 1.3.
1
1. La série ∑ n :
n ≥1
Pour n assez grand, on a bien ln(n) ≥ ln(2). Alors, si on note par m la partie
3
4 CHAPITRE 1. SÉRIES NUMÉRIQUES FSR / SMP(S4)
www.al3abkari-pro.com
n ln n ln n
entière de ln
ln 2 , m = E ( ln 2 ), on obtient m ≤ ln 2 < m + 1 et donc m ln(2) ≤
ln(n). En appliquant e x qui est une fonction croissante, on voit que
2m ≤ n.
Par suite
n 2 m
1 1
Sn = ∑ ≥ ∑ .
k =1
k k =1
k
Or
2m
1 1 1 1 1 1 1 1
∑ k
= 1 + + ( + ) + ( + · · · + ) + · · · + ( m −1
2 3 4 5 8 2 +1
+ ··· + m)
2
k =1
1 1 1 1 m
≥ 1+ + 2 · + 4 · + · · · + 2m−1 m = 1 + −→ ∞
2 4 8 2 2
m
Par conséquent Sn ≥ 1 + 2. Il en résulte donc que la série ∑ n1 diverge.
2. Série géométrique ∑ an :
n ≥0
a n +1 −1
Si | a| 6= 1 on a Sn = a −1 et s’en suit alors que Sn diverge si | a| > 1 et
converge si | a| < 1. Dans ce dernier cas on a Sn → a−1 1 . Enfin, la série diverge si
a = ±1. En effet pour a = 1, il est clair que Sn = n −→ +∞. Pour a = −1, le
terme général an = (−1)n ne tend pas vers zero et donc la série diverge d’après la
condition nécessaire de convergence des séries numériques.
Résultat fondamental :
+∞
1
La série ∑ an converge si et seulement si | a| < 1 et sa somme est ∑ a −1 .
n ≥0 n =0
1.2. SÉRIES À TERMES POSITIFS 5
www.al3abkari-pro.com
Definition 1.4. Soit ∑ un une série convergente. On appelle reste d’ordre n de cette série
la quantité Rn donnée par
∞
Rn = ∑ uk .
k = n +1
On a alors
∞
S= ∑ u k = Sn + R n .
k =0
Proposition 1.5. Le reste d’ordre n d’une série convergente ∑ un tend vers 0, lorsque
n → 0.
Preuve : En effet
∞
Rn = ∑ uk − Sn = S − Sn −→ 0.
k =0
Proposition 1.7. On désigne par <un (resp. =un ) la partie réele (resp. immaginaire) de
un . Alors, on a
∑ <un
∑ un converge ⇔
∑ =un
converge ⇔ ∑ un .
∞ ∞
∑ un ≤ ∑ vn
n =0 n =0
et donc
N N
1 1 1 1 1 1 1
∑ n α
≤ ∑
α − 1 n =1 ( n − 1 ) α − 1
−
n α − 1
=
α−1
(1 − α −1 ) ≤
N α−1
.
n =1
N
Il en résulte alors que ∑ n1α converge puisque la suite S N = ∑ 1
nα est majorée.
n =1
2n −2n
1. un = 2 ne .
Par la régle de D’Alembert, on a
22(n+1) e−2(n+1) 2 2
u n +1 n +1 2 n 2
= 22n e−2n
= −→ < 1.
un e n+1 e
n
2n −2n
Donc ∑ 2 ne est convergente.
On peut utiliser aussi la régle de Cauchy.
n n 2 1 −n 2
2. un = ( n+ 1 ) = (1 + n ) .
Par la règle de Cauchy, on a
√ 1 1 1
n
u n = (1 + ) − n = 1
→ < 1.
n (1 + n ) n e
n n 2
Alors ∑( n+ 1 ) converge.
2
+1 ) ; a ∈ R ,
3. Soit un = ( nan n +
n
√
n a an
Par la régle de Cauchy, on a un
(1+ n1 )
= n
1+ n1
√
• un → 0 si a < 1
n
√
n u → 1 < 1 si a = 1
• √ n e
• un → +∞ si a > 1
n
2
+1 ) ) ; a ∈ R , converge si et seulement si a ≤ 1.
Par suite, la série ∑(un = ( nan n +
1 1 1 1 1
ln(1 + ) = − 2 + 3 + o ( 3 )
n n 2n 3n n
1 1 1
cos = 1 − 2 + o( 2 )
n 2n n
1 1 1
sin = + o ( 2 ).
n n n
8 CHAPITRE 1. SÉRIES NUMÉRIQUES FSR / SMP(S4)
www.al3abkari-pro.com
Il en résulte que
a 1 a b 1 1
un = a − b + (c − ) + + 2
+ o ( 2 ).
2 n 3 2 n n
π
sin x
R n
5. un = 0 1+ x 2
dx.
1 1
Pour tout x ∈ [0, πn ] ⊂ [0, π ] on a 1+ π 2
≤ 1+ x 2
≤ 1. D’où,
sin( x )
≤ sin( x )
1 + x2
π2
Z π
n π
0 ≤ un ≤ sin dx = 1 − cos ∼ 2 .
0 n n
Donc ∑ un converge.
Definition 1.13. La série ∑ un est dite absolument convergente si la série à termes posi-
tifs ∑ |un | converge.
n n
Preuve : Posons Sn = ∑ uk et Tn = ∑ |uk |, on a
k =0 k =0
Mais ( Tn ) converge par hypothèse, donc ( Tn ) est de Cauchy. Il en résulte que (Sn )
est aussi de Cauchy, et donc converge.
1.3. SÉRIES ALTERNÉES 9
www.al3abkari-pro.com
1.3 Séries alternées
Definition 1.15. La série ∑ un est dite alternée si et seulement si pour tout n ∈ N, on a
un = (−1)n |un | ou un = −(−1)n |un |.
Théorème 1.16. Soit ∑ un une série alternée. Si la suite (|un |)n décroit et |un | → 0,
alors ∑ un converge.
et
S2p+3 − S2p+1 = u2p+3 + u2p+2 = −|u2p+3 | + |u2p+2 | ≥ 0.
De plus
S2p+1 − S2p = u2p+1 → 0.
Ainsi, les deux suites extraites (S2p ) p et (S2p+1 ) p sont adjacentes et donc S2p et
S2p+1 ont même limite. Ceci montre que (Sn )n converge.
Exemples 1.17.
(−1)n
1. On considère la série ∑ nα avec α ∈ R.
(−1)n
• Si α ≤ 0, alors nα 9 0 et donc la série diverge.
n
• Si 0 < α ≤ 1, alors ∑ (−n1α) converge d’après le théorème précédent.
n n
• Si α > 1, alors ∑ (−n1α) converge absolument et donc ∑ (−n1α) converge.
2. Soit un = 1
n2 +1
((−1)n n + a) ; a ∈ R.
La série n’est pas absolument convergente, car |un | ∼ n1 et donc ∑ |un | ne converge
pas. Pourtant, la série ∑ un est convergente. En effet, on a
(−1)n n a
un = 2
+ 2 = vn + wn
n +1 n +1
(−1)n n
où vn = n2 +1
est une suite alternée &0 . Donc d’après le théorème précédent
a 1
∑ vn converge. Comme ∑ wn est aussi convergente (car n2 +1
∼ n2
), on conclut
alors que la série ∑ un est convergente.
www.al3abkari-pro.com
Chapitre 2
2.1 Rappels
Soit K = R ou C et A ⊂ R. On note par F( A, K) l’espace vectoriel sur K
des fonctions de A dans K, F( A, K) = { f : A → K}. On dit que f ∈ F( A, K) est
bornée si et seulement s’il existe une constante M > 0 tel que
| f ( x )| ≤ M, ∀ x ∈ A.
f ( x1 ) et sup f ( x ) = f ( x2 ),
x ∈[ a,b]
f ( x1 ) ≤ f ( x ) ≤ f ( x2 )∀ x ∈ [ a, b].
| f ( x ) − f (y)| ≤ M| x − y|, ∀ x, y ∈ A.
10
2.2. SUITES DE FONCTIONS 11
www.al3abkari-pro.com
2.2 Suites de fonctions
Definition 2.3.
1. On dit que la suite de fonctions ( f n )n converge simplement sur A vers la fonction
f si pour tout x ∈ A, la suite numérique ( f n ( x ))n converge vers f ( x ).
uni f .
2. On dit que ( f n )n converge uniformément sur A vers f et on écrit f n −→ si
sup | f n ( x ) − f ( x )| converge vers 0. Cela signifie que la suite numérique k f n − f k∞ n
x∈ A
converge vers 0.
uni f .
Propriété 2.4. Si f n −→ f , alors f n → f simplement.
uni f .
Remarque pratique : Pour montrer que f n −→ f , on étudie | f n ( x ) − f ( x )|. On essaie
de majorer |( f n ( x )) − f ( x )| par une quantité un indépendante de x telle que un −→ 0.
Exemples 2.5.
nx3
1. Soit ( f n ( x )) = 1+nx2
.
Pour x = 0 on a f n (0) −→ 0.
Si x 6= 0 on a f n ( x ) −→ x.
Alors, la suite de fonctions ( f n )n converge simplement sur R vers la foncion f ( x ) =
x. De plus, on a
|x|
| f n ( x ) − f ( x )| = ≤ | x |.
1 + nx2
• Si | x | ≤ √1 , alors | f n ( x ) − f ( x )| ≤ √1 .
n n
nx2 n| x | 1
• Du fait que 1+nx2
≤ 1 on déduit que 1+nx2
≤ n| x |
. Il s’ensuit alors que si
|x| ≥ √1 on a
n
|x| 1 1
| f n ( x ) − f ( x )| = 2
≤ ≤√ .
1 + nx n| x | n
Par suite
1
sup | f n ( x ) − f ( x )| ≤ √ −→ 0.
x ∈R n
x
f n (x) ∼ quand n −→ +∞.
n
Mais, elle ne converge pas uniformement sur R+ . En effet, pour tout n ∈ N∗ fixé,
on a
sup | f n ( x ) − 0| = sup | f n ( x )| = +∞.
x ∈R+ x ∈R+
Toutefois, elle converge uniformement vers 0 sur tout intervalle [0, a] fermé borné
de R+ ; en effet pour tout x ∈ [0, a], on a | f n ( x )| ≤ ln(1 + na ) et donc
a n→∞
sup | f n ( x )| ≤ ln(1 + ) −→ 0.
x ∈[0,a] n
Z b Z b
lim f n ( x )dx = f ( x )dx.
n a a
Rx Rx
3. On définit Fn ( x ) = a f n (t)dt et F ( x ) = a f (t)dt. Alors
uni f .
Fn −→ F sur [ a, b].
Preuve : On a
Z x
| Fn ( x ) − F ( x )| = | ( f n (t) − f (t))dt|
a
Z x
≤ | f n (t) − f (t)|dt
a
≤ || f n − f ||∞ | x − a|
Par suite
| Fn ( x ) − F ( x )| ≤ |b − a||| f n − f || −→ 0.
2.2. SUITES DE FONCTIONS 13
www.al3abkari-pro.com
Remarque et Exemple 2.7. On considère la suite des fonctions
1
n si x ∈ [0, n]
f n (x) =
0 sinon
On a bien
uni f .
f n −→ 0,
mais
Z +∞
f n (t)dt = 1 9 0.
0
Théorème 2.8. Le théorème précédent n’est plus vrai si I n’est pas un intervalle fermé
borné. Soit f n : [ a, b] −→ R une suite de fonctions vérfiant
n→+∞
i) Il existe α ∈ [ a, b] tel que f n (α) −→ l ∈ R
uni f .
ii) f n0 −→ g.
Alors ( f n )n converge uniformement vers une fonction f qui est la primitive de g prenant
la valeur l au point α, et on a f 0 = g.
Preuve : Pour tout x fixé, on a
Z x
f n ( x ) = f n (α) + f n0 (t)dt.
α
Rx n→+∞
Si on pose f ( x ) = l + α g(t)dt, alors || f n − f ||∞ −→ 0 d’après le théorème
précédent. En effet, posons
Z x
Fn ( x ) = f n0 (t)dt = f n ( x ) − f n (α)
α
Rx
et F ( x ) = α g(t)dt. On a donc d’après le théorème précédent Fn −→ F unifor-
mément sur [ a, b]. C’est à dire puisque f n (α) −→ l :
Z x
f n ( x ) −→ l + g(t)dt = f ( x ),
α
+∞ +∞
∑ ∑
f n (x) = f n ( x ).
n =0 n =0
k f k∞ sup | f n ( x )|.
x∈ A
Théorème 2.10.
1. Si la série ∑ f n converge normalement, alors ∑ f n converge uniformément, et donc
∑ f n converge simplement.
2. La série ∑ f n converge normalement si et seulement s’il existe une série ∑ un à
termes positifs et convergente telle que
| f n ( x )| ≤ un , ∀ x, ∀n.
Exemples 2.11.
2.3. SÉRIES DE FONCTIONS 15
www.al3abkari-pro.com
1. Soit f n ( x ) = sin nx
n! .
On a
1
| f n ( x )| ≤ .
n!
1
La sa série numérique ∑ n! converge. Alors ∑ f n converge normalement d’après 2)
du théorème précédent.
√
2. Soit f n ( x ) = nx2 e− x n sur R+ .
La série ∑ f n converge simplement mais pas normalement sur R+ . En effet, pour
tout n fixé, on a
√ √
f n0 ( x ) = nx (2 − x n)e− x n .
Le tableau de variation de la fonction f n ( x ) montre que
2 4
|| f n ||∞ = f n ( √ ) = 2 .
n e
Par suite la série numérique || f n ||∞ diverge et donc ∑ f n ne converge pas norma-
lement sur R+ .
• Pourtant, pour un réel a > 0 et un entier N ≥ 0 tel que √2 < a, on a bien
N
√
sup x>a | f n ( x )| = f n ( a) = na2 e−a n
Z b Z b
(∑ f n ( x ))dx = ∑( f n ( x )dx ).
a a
Chapitre 3
Série entières
∑ an zn , an ∈ C.
Lemme 3.2 (d’Abel). S’il existe ρ ∈ C tel que ∑ | an ρn | converge, alors pour tout z ∈ C
tel que |z| ≤ |ρ|, la série ∑ an zn est absolument convergente.
Definition 3.3 (théorème). Soit ∑ an zn une série entière. Alors, il existe R ∈ [0, +∞]
tel que
i) Si z ∈ C tel que |z| < R, alors ∑ an zn converge.
ii) Si z ∈ C tel que |z| > R, alors ∑ an zn diverge.
R est appelé rayon de convergence de la série entière ∑ an zn .
Exemple 3.4.
– La série ∑ zn est de rayon de convergence R = 1, et elle diverge pour tout z ∈ C
tel que |z| = 1.
n
– La série ∑ nz 2 est de rayon de convergence R = 1, et converge pour tout z ∈ C tel
que |z| = 1.
a n +1
Proposition 3.5 (Règle de D’Alembert). Si lim | an | = l ∈ [0, +∞], alors le rayon
de convergence de la série entière ∑ an zn est
1
R=
l
17
18 CHAPITRE 3. SÉRIES ENTIÈRES FSR / SMP(S4)
www.al3abkari-pro.com
Proposition 3.6. Soit la série entière ∑ an x n . Alors la série entière dérivée ∑ nan x n−1
n ≥1
Théorème 3.7.
1. ∑ an x n converge normalement sur tout intervalle fermé borné contenu dans
] − R, R[= IR
2. La fonction S( x ) = ∑ an x n est continue sur IR
3. S( x ) est de classe C ∞ sur IR et on a pour tout k ∈ N,
+∞
n!
S (k)
(x) = ∑ (n − k)!
an x n−k .
n=k
f (x) = ∑ an x n , x ∈ I ⊂] − R, R[,
f n (0)
an = .
n!
n
f ( k ) (0) k ( x − t ) n ( n +1)
Z x
f (x) = ∑ k!
x +
0 n!
f (t)dt.
k =0
3.2. DÉVELOPPEMENT EN SÉRIE ENTIÈRE 19
www.al3abkari-pro.com
Alors f est développable en série entière si et seulement s’il existe β ; 0 < β < α tel que
n
f ( k ) (0) k
Rn ( f )( x ) := f ( x ) − ∑ k!
x −→ 0, ∀ x ∈] − β, β[.
k =0
n
f ( k ) (0) k
∑ k!
x = f ( x ) − Rn ( f )( x ) −→ f ( x ).
k =0
n
f ( k ) (0) k
De plus la série ∑ k! x est de rayon de convergence R ≥ β > 0.
k =0
Exemples 3.12.
∞
xk
1. Soit e x = ∑ k! .
k =0
On a
n
xk ( x − t)n t
Z x
x
e = ∑ k!
+
0 n!
e dt.
0
Alors
( x − t)n t ( x − t)n
Z x Z x
x
e dt ≤ max(1, e ) dt
0 n! 0 n!
(u)n
Z 0
x
= max(1, e ) du
x n!
| x | n +1
= max(1, e x )
( n + 1) !
( x − t)n t
Z x
n→∞
e dt −→ 0.
0 n!
∞
f ( k)(0) k n→∞
∑ k!
x = f ( x ) − Rn ( f )( x ) −→ f ( x ).
k =0
20 CHAPITRE 3. SÉRIES ENTIÈRES FSR / SMP(S4)
www.al3abkari-pro.com
∞
f ( k)(0) k
Enfin, ∑ k! x est de rayon de convergence égale à +∞.
k =0
∞
1
2. 1− x = ∑ xk .
k =0
3. Soit f ( x ) = cos( x ).
n
(−1)k x (2k) ( x − t)n
Z x
cos( x ) = ∑ + cos(t)dt
k =0
(2k)! 0 n!
( x − t)n | x n +1 |
Z x Z x n
u
= cos(t)dt ≤ du =
0 n! 0 n! ( n + 1) !
∞
xn
4. ln(1 − x ) = ∑ n.
n =0
n
cn = ∑ a k bn − k .
k =0
∞
iii) f 0 est DES(0) et on a f 0 = ∑ nan x n−1 .
n =1