Demidovitch (Ed.) - Recueil D'exercices Et de Problèmes D'analyse Mathématiques - Mir - 1972
Demidovitch (Ed.) - Recueil D'exercices Et de Problèmes D'analyse Mathématiques - Mir - 1972
Demidovitch (Ed.) - Recueil D'exercices Et de Problèmes D'analyse Mathématiques - Mir - 1972
B. n. flEMHflOBlMA
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DO MATEMATH4ECK0MY AUAJIII3y
RECUEIL D’EXERCICES
ET
DE PROBLÈMES
D’ANALYSE
MATHÉMATIQUE
SODS LA DIRECTION DE
B. DÉMIDOVITCH
QUATRIÈME ÉDITION
REVUE
t r a d u it du r u s s e p a r h . dam adtan
Ha {PpanyyacKOM jubvee
Avant-propos ............................................................................. 9
C h a p i t r e p r e m i e r . INTRODUCTION À L’ANALYSE 11
§ 1. Notion de fonction .................................................. 11
§ 2. Graphiquesdes fonctions élém entaires..................... 17
§ 3. L i m i t e s ........................................................................ 24
§ 4. Infiniment petits et infiniment g ra n d s ................... 37
§ 5. Continuitédes fonctions ............................................ 41
C h a p i t r e II. DÉRIVATION DES FONCTIONS . . . . 47
§ 1. Calcul des d é r iv é e s ..................................................... 47
§ 2. Tableau des principales formules de dérivation et
leurs applications ...................................................... 52
§ 3. Dérivées des fonctions qui ne sont pas données ex
plicitement ................................................................. 62
§ 4. Applications géométriques et mécaniques de la dé
rivée ............................................................................. 66
§ 5. Dérivées d’ordres supérieurs aup re m ie r..................... 74
§ 6. Différentielles du premier ordre et d’ordres supé
rieurs ............................................................................. 78
§ 7. Théorèmes de la m oyenne......................................... 83
§ 8. Formule de Taylor ................................................. 85
§ 9. Règle de Lhopital-Bernoulli pour lever les indéter
minations ..................................................................... 87
Chapitre III. EXTRÉMUMS DES FONCTIONS ET
APP LICATI ONS GÉOMÉTRIQUES DE
LA D É R IV É E .......................................... 92
§ 1. Extrémums d’une fonction d’unev a ria b le ................ 92
§ 2. Concavité. Points d’in flex io n .................................. 101
§ 3. Asymptotes ................................................................ 103
§ 4. Construction des graphiques des fonctions d'après
leurs .points caractéristiques .................................. 106
§ 5. Différentielle d’un arc de courbe. Courbure . . . . 113
Chapitre IV. INTÉGRALE IN D ÉFIN IE....................... 119
§ 1. Intégration directe ................................................. 119
§ 2. Méthode de s u b s titu tio n ......................................... 126
§ 3. Intégration par parties ......................................... 130
0
§ 4. Intégrales simples contenant un trinôme du second
d e g r é ............................................................................. 132
§ 5. Intégration des fonctions ra tio n n e lle s ................ 135
§ 6. Intégration de certaines fonctions irrationnelles . 140
§ 7. Intégration des fonctions trigonométriques . . . . 143
§ 8. Intégration des fonctions hyperboliques.............. 149
§ 9. Application des substitutions trigonométriques et
hyperboliques pour calculer les intégrales du type
j R (x ,V ax- + bx + c) dx, où R est une fonction
rationnelle .................................................................. 150
§ 10. Intégration de différentes fonctions transcendantes. 151
§ 11. Application des «formules de récurrence» . . . . 152
§ 12. Exemples mixtes d’intégration ........................... 152
C h a p i t r e V. INTÉGRALE DÉFINIE ........................... 155
§ 1. Intégrale définie en tan t que limite de sommes . . 155
§ 2. Calcul des intégrales définies à l’aide des intégra
les in d é f in ie s .............................................................. 158
§ 3. Intégrales im p ro p re s ............... 160
§ 4. Changement de variable dans une intégrale définie 165
§ 5. Intégration par p a r t i e s .......................................... 168
§ 6. Théorème de la m o y en n e....................................... 169
§ 7. Aires des figures p la n e s ......................................... 172
§ 8. Longueur d’un arc de c o u rb e .............................. 178
§ 9. Volumes des c o r p s .................................................. 181
§ 10. Aire d’une surface de rév o lu tio n ......................... 186
§ 11. Moments. Centre de gravité. Théorèmes de Guldin 189
§ 12. Application des intégrales définies à la résolution de
problèmes de physique ........................................... 194
C h a p i t r e VI. FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES 202
5 1. Notions fondam entales............................................... 202
$ 2. C o n tin u ité .................................................................. 206
§ 3. Dérivées p a rtie lle s ...................................................... 208
§ 4. Différentielle totale d’une fonction ................... 211
§ 5. Dérivation des fonctions c o m p o sé e s.................... 214
§ 6. Dérivée dans une direction donnée et gradient d’une
fo n ctio n .......................................................................... 218
§ 7. Dérivées et différentielles d’ordres supérieurs . . 222
§ 8. Intégration des différentielles to ta le s .................... 228
§ 9. Dérivation des fonctions im p li c i t e s .................... 231
§ 10. Changement des v a r ia b le s ...................................... 238
§ 11. Plan tangent et normale à une s u r f a c e ............... 244
§ 12. Formule do Taylor pour une fonction de plusieurs
v a r ia b l e s ............................................... 248
§ 13. Extrémums des fonctions de plusieurs variables 250
§ 14. Problèmes sur la détermination des plus petites et
plus grandes valeurs des fo nctions........................ 256
§ 15. Points singuliers descourbes p l a n e s ...................... 259
§ 16. Enveloppes’ .................................................................. 262
§17. Longueur dun arc de courbe gauche . . . . . . . 263
§ 18. Fonction vectorielle d’une variable scalaire . . . 264
§ 19. Trièdre naturel attaché à une courbe gauche . . 268
§ 20. Courbure et torsion d’une courbe gauche . . . . 273
-6
Chapitre VII. INTÉGRALES MULTIPLES ET
INTÉGRALESCURVILIGNES..................... 277
INTRODUCTION À L’ANALYSE
§ 1. Notion de fonction
lo. N o m b r e s r é e l s . Les nombres rationnels et les nombres
irrationnels sont appelés nombres réels. On appelle valeur absolue
d'un nombre réel a un nombre non négatif note | a |, défini comme
suit: | a | = a , si a ^ 0, et | a | = — a , si a <1 0. Quels que soient
les deux nombres réels a et b l'inégalité
\a+b\<\a\ + | b|
est vraie.
2°. D é f i n i t i o n d e l a n o t i o n d e f o n c t i o n .
Si à chaque valeur*>de la grandeur variable x appartenant à un ensem
ble E correspond une et seulement une valeur finie de la grandeur ;/,
on dit alors que y est une fonction (uniforme ou univoque) de x ou de
la variable dépendante définie sur l'ensemble E; x s'appelle la variable
indépendante. La relation « y est fonction de x » s’écrira de la manière
suivante : y = / (x) ou y = F (x), etc.
Si à chaque valeur x appartenant à un ensemble E il correspond
une ou plusieurs valeurs de la grandeur variable y , on dit alors que y
est une fonction multiforme ou multivoque de x définie sur l’ensemble E.
Sauf mention contraire, les fonctions considérées seront toutes sup
posées uniformes.
3°. D o m a i n e d’e x i s t e n c e d’u n e fonction.
L'ensemble des valeurs x pour lesquelles une fonction donnée est
définie s'appelle domaine d'existence ou domaine de définition de cette
fonction. Dans des cas les plus simples, le domaine d'existence d'une
fonction peut être: soit un intervalle fermé (segment) [a , 6], c'est-à-dire
l'ensemble des nombres réels x satisfaisant aux inégalités a ^ x ^ b ;
soit un intervalle ouvert (intervalle) (a , 6), c’est-à-dire l’ensemble des
nombres réels vérifiant les inégalités a < x < b. On peut rencontrer
des structures encore plus compliquées des domaines d'existence des
fonctions (voir, par exemple, exercice 21).
E x e m p l e 1. Déterminer lé domaine d'existence de la fonction
y=sÿ ^ T V
h h h
X
Fig. 2
Montrer que
9 (z + y) = «
P(z) 9 (?) + t (z) 9 (y)
et
9 (z + y) = 9 (z) 9 (y) + 9 (y) 9 (z).
37. Calculer / (—1), / (0), / (1), si
arcsinx, pour —
/( * ) =
{ arctgx, pour O ^ x ^ -fo o .
15
38. Calculer les racines positives et les racines négatives
de la fonction y si:
a) y = l + x ; d) y = a? —3x ;
b) y = 2 + 1 —x2 ;
• ) » - > * -î $ t -
c) y = 1 —x + x2 ;
39. Déterminer la fonction inverse de y si :
a) y = 2x + 3; d) y = lg — ;
a) y = (2x—5)l° ; c) y = l g t g - |;
Fig. 3
V = / (*)
et à l’aide de constructions géométriques élémentaires, on construit
le graphique des fonctions suivantes:
1) i/i = — / (x), le graphique T a subi une symétrie par rapport
a l’axe OX ;
2 -0 3 6 1 17
2) y2 = / (— x), le graphique T a subi une symétrie par rap
port à Taxe O Y ;
3) y3 = / (x — a), le graphique T est translaté suivant 1 axe OX
de la grandeur a;
4) yK = b + f (x)y le graphique T est translaté suivant 1 axe OY
de la grandeur b (fig. 3). .
E x e m p l e . Construire le graphique de la fonction
y = sin ( x — J ) .
67*. y= £- («l'agnésienne*).
76. y = ± Y x* — 1 (hyperbole).
2* 71/
i
77. y =
V ï= & '
79. y = ± 2 V 25 —x2.
87*. y = sinnx, si n = l , 2, 3, y .
«
88. y = sin (x— <p), si <p= 0 , — . — . —
89*. y = 5 sin (2 x —3).
90*. y = asin x -[- 6 cosx, si a = 6 , 6 = — 8 .
91. y = sinx + cosx.
92*. y = cos2x.
93*. y = x + sinx.
94. * y = x sin x .
95. y = tg2x.
96. y = 1 — 2 cos x.
97. y = s in x —-i-sin3x.
99*. ÿy = cos —
X
.
100. y = ± V^sio*-
20
Construire les graphiques des fonctions puissances et des
fonctions logarithmiques:
101. z/ = a*, si a = 2, e(e = 2 ,7 1 8 .. .)♦).
102*. y = logax, si a = 10, 2 , — , e.
103*. r/ = shx, où s h x = ^ ( e x — e~x).
105*. y = i l \ x , où t h i = - ~ ^ .
106. y = 10 *.
107*. y = e~xi (courbe en cloche).
__i_
108. y = 2 *•.
109. y = lgx 2.
110. y = lg2 x.
111. y = lg(lg x ).
112.
*y = -t-Η
lg i .
113. y = l g y .
114. y = lg ( —x).
115. y = log2(l + z).
116. y = lg (c o s x ).
117. y = 2"*sinx.
Construire les graphiques îles fonctions trigonométriques
inverses :
118*. y= arcsin x.
119*. y= arccos x.
120*. y= arctgx.
121*. y= arcctgx.
123. y —arccos -j .
124. y = x -\-arcctgx.
Construire les graphiques des fonctions:
125. y = | x |.
126. y = i (x + | x |).
127. a) y = x | x | ; b) y = logy^ | x |.
128. a) y = sin x + | sin x | ; b) y = sin x — | sin x |.
f 3 — i®, pour | x | < l ,
129. y = J 9
l pour | x | > l .
§ 3. Limites
1°. L i m i t e d’ u n e s u i t e . Le nombre a est dit limite de la
su ite r t, jr2l . . •, x n ... OU
lim x n = a
71—>00
l h n 2" + 1 (1)
n+ i
24
Solution. Formons la différence
2n + l 1_
/t + l n+1
Nous avons en évaluant la valeur absolue de cette différence :
2* + l o
n+ i
<e (2)
'« + 1
si
n > i - l = AT(e).
lim ( l + —\ * = l i m ( 1 + a ) Œ= « = 2,71828...
x—►oô \ x / a-*>0
sont fréquemment employées.
E x e m p l e 2. Trouver les limites à droite et à gauche de la
fonction
/ (x) = arctg ^
pour x -+■ 0.
Solution. On a
/ ( + 0) = alimo (arctg ! ) = - £
et
/ ( —0) = lim (arctg -M = — —.
x-v—0 V x / ^
Il est évident que pour x 0 la limite do la fonction / (x)
n’existe pas.
166. Démontrer que pour n - > o o la limite do la suite
i L L _L
a ’ 4 ’ 9 ’ •* • ’ ns ’ •••
est égale à 0. Pour quelles valeurs de n l’inégalité
±<«
est vérifiée (e étant un nombre positif arbitraire)?
Effectuer le calcul numérique pour a) e = 0,1 ; b) e =
= 0,01 ; c) e = 0 ,001.
167. Démontrer que la limite de la suite
xn : n +
^ -1( 1 1 = 1 , 2 , . . . )
26
pour n -*■ oo est égale à 1. Pour quelles valeurs de n > N
l ’inégalité
I Xn — 1 I < 8
est vérifiée (e étant un nombre arbitraire positif)?
Déterminer N si a) e = 0,1 ; b) e = 0,01 ; c) e = 0,001.
168. Démontrer que
lim i 2 = 4.
X -.2
c) V 2 , V z ÿ J , V 2 V T j T f , . . . ;
d) 0,2; 0,23; 0,233; 0,2333; . . .
Trouver les limites:
27
, - K 2"+i + 3«+i
'7 5 . lm . 2 " + 3"
,7 6 - ^ ( t + t + t + " • + ' è ’) •
,7 ? - r * - t + t 4 + ••• + i w L] •
jg + 22 + 3M- . . . + » 2
178*. lira n3
n-*>oo
179. lira (V^i 4-1 — Y n)-
n ->oo
j oa i* nsinn!
180. lim — y-n— .
n ->oo n“ + 1
2 x * - x + 3 y**+ ï
184. lim x3 — 8x + 5 189. lim - x + l •
x-+ oo
28
Si P (x) et Q (x) sont deux polynômes et P (a) =£ 0 ou Q (a) =£ 0,
la limite de la fraction rationnelle
P(x)
<?(*)
sc détermine directement.
Si P (a) = Q (a) = 0, il est recommandé alors de simplifier
P(x)
la fraction par le binôme x — a autant de fois qu’il le faudra.
v/(x )
E x e m p l e 3.
x2- 4 (x—2)(x+2) x+2,
hm —s— q , » = l i m - 7— ' ; = lim r - = 4.
x->2 x2 3 x 2 x—
>2 (x “ 2)(x—1) x-*>2x ”"*
*3 + 1 *3—3 * + 2
191. lim , * * + l * 195. lim x4 — 4x-|-3
X -+ - 1 *-*•1
x - —5*+10 *2—( a + l ) * + a
x2— 25 ‘
196. lim : *3-«3
*-►5 JC-KI
X2—1 (* + A)3_*3
193. lim [ *2 + 3x + 2 * 197. lim h
x-*~\ /i-v0
* 2 -2 * 3 \
194. lim x2—4x-(-4 198. lim \( 1 —X
1
l - X 2/
x-+2 x-+\
Les expressions qui contiennent des irrationnalités peuvent être
ramenées dans de nombreux cas à des expressions rationnelles par
T introduction d’une nouvelle variable.
E x e m p l e 4. Trouver
lim V ± + * - t
x-+0 1 -f-x —1
Solution, Posons
i + * = y*,
il vient:
V l+ x -l y3— 1
=lim -y2-hy-r-i
i.
lim-r j —p.-
x->0 \ / 1 + x —1 v->ïV—i 1M-1 & +1
199. lim
yï-i 201. lim
y - * -i
a»l x —1 ' *-*i y ~ x —i
200. lim y , x~ 8
*-►64 y x — A «•
Un autre procédé pour déterminer la limite d’une expression
irrationnelle consiste à faire passer au numérateur l’irrationnalité
du dénominateur ou, inversement, du numérateur au dénominateur.
29
Exemple 5.
x —a
lim V * ~ V * = lim
( i — «) c i / x + y â )
1^ y s+ y s 2y â - ^a > 0 ^
2 — V a :— 3 206. 1; - 3 - 1 /5 + »
203. lim x*—49
x-*7 x-»4 i - y 5 - x
x—8 y i + x —y i —~x
204. lim 207. lim
ZZ y~x -2• x-*0
y i—1 208. lim_Vx+^~ V*.
205. lim h
£ \ y x - 1 • h-*Q
217. lim
sin 3x
221. lim
1—COSX
x->0 x x->0
sin 5x sin x —sin a
218. lim 222. lim x —a
x—
I _ 0o s in 2 r ' x-*a
sin Jtx cosx—cos a
219. lim sin 3itr 223. lim x —a
X-*>1 X-Kl
JO
224. lim i g * . 231. lim _iz ~2c°3
„ 31 —3x •
* -* -2 * + 2
X~ * T
E x e m p l e 8. Calculer la limite
' x+i W
X-too
X-VOO \ 2 x + 1 / 5
S o l u t i o n . On a
x+ i
= lim
£
lim
X —+OO 2x4-1 X-+oo 2.
et
lim x2= + oo.
X-+0O
Par suite,.
( - £ ± L \* s= (
\ 2 x -m J
imil
E x e m p l e 9. Calculer la limite
S o l u t i o n . On a
lim
x —1
x-+oo (Sf)*-
x —1 1 -4
lim lim -------p- = 1.
x 4- l
X
En faisant la transformation indiquée ci-dessus, on trouve
lim (-
*-= o \a or-
lira - 2x
.x4-1 - 2x
- 2 | 14-* x—
►oo * 4 " !
= lim
X -too
32
Dans le cas donné, on peut trouver la limite d'une manière
plus simple :
1 N -* !-1
üm ( £ = * ) * = Hm = ^ = e-2.
I " MO (1+ y) ü ^ )
Il est utile de se rappeler que
lim ( l + —) = e h.
S o l u t i o n . On a
J_ _l__
lim —S -Ë zh fL * lim [in (1+ x ) x ] = ln [lim (1 + x ) x ] = ln * = 1.
x-fO x X-+0 * x-^0
3—0361 33
La formule (*) est fréquemment utilisée pour trouver les limites
suivantes :
253. lim [ln(2x + l ) - - l n (x + 2)].
*-►<»
254. lim lg(1 + 10l) . 260*. lim n Ç / â - 1) (a > 0 ).
*-*■0 x n-> 0
255. lim ( — ln } /^ — ^) . 261. lim --°.a.~ e6x. .
i-» 0 ' x V 1— * / x*-»0
-» ü *
b) lin , J î < l ± £ L .
x—
*>4-oo x
34
Construire les graphiques des fonctions:
271**. y = lim (cos2nx).
71—
VOO
272*. (z > 0 ).
n-voo Ai
273. ÿ = lim y z 2+ a 2.
a-*-0
274. y = lim (arctgnz).
n->oo
275. y = lim + z n (x > 0 ).
n-voo
276. Transformer en fraction ordinaire la fraction pério
dique mixte
a = 0,13555. . .
en la considérant comme limite de fractions finies corres
pondantes.
277. Que deviennent les racines de l ’équation de second
degré
az 2 + bx + c = 0
si le coefficient a tend vers 0 et les coefficients b et c sont
constants, en outre 6 ^ 0 ?
278. Trouver la limite de l’angle intérieur d’un polygone
régulier à n côtés lorsque n -^ oo.
279. Trouver la limite des périmètres des polygones
réguliers à n côtés inscrits et circonscrits à un cercle de
rayon R lorsque n -^ o o .
280. Trouver la limite de la somme des longueurs des
ordonnées de la courbe
y = e~x cos ju:,
menées aux points x = 0 , 1, 2 , . . ., n lorsque n - * oo.
281. Trouver la limite de la somme des aires des carrés
ayant pour bases les ordonnées de la courbe
y = 2*-*
aux points x = 1, 2, 3, . . n, lorsque n oo.
282. Trouver la limite pour n oo du périmètre d’une
ligne brisée M . . . M n inscrite dans la spirale loga
rithmique
r=
3* 35
si les sommets de cette ligne brisée ont pour angles polaires
a « m _ »«
<Po—” , *Pi—~2 ’ *""* 2
283. Le segment AB = a (fig. 7) est partagé en n seg
ments égaux et sur chacun d’eux pris comme base on cons
truit un triangle isocèle d’angle de base a = 45°. Montrer
que la limite du périmètre de la ligne brisée ainsi construite
n’est pas égale à la longueur du
segment A B y bien qu’à la limite
cette ligne brisée « se confonde géo
métriquement avec le segment A B ».
Fig. 7
PM 1
où C est un nombre différent de 0, on dit alors que les fonctions a (x)
et p (x) sont des infiniment petits du même ordre ; si C = 0, on dit
alors que la fonction a (x) est un infiniment petit d'ordre supérieur par
rapport à la fonction p (x). La fonction a (x) est un infiniment petit
d’ordre n par rapport à la fonction p (x) si
lim « M c.
x-va IPM1*
où 0 < | C | < + oo.
Si
lim « w i.
x-*a P(*)
on dit que les fonctions a (x) et p (x) sont équivalentes pour x a :
O (x) ~ P (x).
Par exemple, pour x 0, on a
sin x ~ x ; tg x ~ x ; ln (1 + x) ~ x, etc.
La somme de deux infiniment petits d’ordres différents est équi
valente à celui des infiniment petits dont l’ordre est le plus petit.
La limite du rapport de deux infiniment petits reste inchangée
si on remplace les termes du rapport par des infiniment petits équi
valents. En vertu de ce théorème, pour trouver la limite de la fraction
lim
x-*a PM
37
où a ( x ) 0 et p (x) 0 pour x a, on peut négliger (ou ajouter)
au numérateur et au dénominateur de la fraction des infiniment
petits d’ordre supérieur choisis de manière que ces dernières expres
sions soient équivalentes aux expressions initiales.
E x e m p l e 1.
x™ l n ( l + 2 i ) 2x - 2
2°. I n f i n i m e n t g r a n d s . Si pour un nombre arbitraire
ment grand N il existe un nombre 6 (N) tel que pour 0 < | x — a | <
< ô (N) l’inégalité
lf(* )\> N
soit satisfaite, on dit que / (x) est un infiniment grand pour x a.
De même, on a une définition analogue pour les infiniment
grands / (x) lorsque x o o . Comme on l ’a fait pour les infiniment
petits, on introduit la notion d’infiniment grand de différents ordres.
288. Démontrer que la fonction
,, x sinx
/( * ) = — £—
est un infiniment petit pour i - > o o . Pour quelles valeurs
de x l ’inégalité
I / (*) I < 8
est vérifiée, e étant un nombre arbitraire?
Effectuer les calculs numériques pour: a) e = 0,1 ;
b) e = 0 ,01 ; c) e = 0 ,001.
289. Démontrer que la fonction
/ (x) = 1 - x2
est un infiniment petit pour x-*~ 1. Pour quelles valeurs
de x l ’inégalité
If(x) I< e
est vérifiée, e étant un nombre positif arbitraire ? Effectuer
les calculs numériques pour: a) e = 0 , 1 ; b) c = 0 ,01 ;
c) e = 0 ,001.
290. Démontrer que la fonction
/ W - t Ît
est un infiniment grand pour x 2. Pour quels voisinages
| x — 2 | < 6 l ’inégalité
a) TTT»
d) 1 — cosx;
b) V x + y~x; e) tg x —sinx.
c) y ï ? - V & ;
294. Montrer que la longueur d’un arc de cercle infini
ment petit de rayon constant est équivalente à la longueur
de la corde qu’elle sous-tend.
295. Est-ce qu’un segment de droite infiniment petit et
la demi-circonférence infiniment petite construite sur ce
segment comme diamètre sont des infiniment petits équiva
lents?
En s’aidant du théorème relatif au rapport de deux infi
niment petits, on demande de trouver les limites:
sin 3r.sin 5x ln x
296. lim 298. lim ’
X —* 1) x-*i
x
arcsin
y r= T 2 cos x —cos 2x
297. lim ln (1—x)
299. lim 1 — COS X
x-+0 x—
*0
a)
b) ÿcP + x m a + - ^ (a > 0) ;
c) (1 + x)n « 1 + nx (n entier) ;
d) lg (1 + x) fa Mx,
où M = lg e = 0,43429 . . .
En partant de ces formules, calculer approximativement :
1) W ; 2) ô k ; 3) W ; 6> i '0A3;
6) 0,93 4 ; 7) Ig 1,1-
Comparer les valeurs trouvées avec celles données par les
tables.
302. Démontrer que pour oo la fonction rationnelle
entière
P (x) = aoXn + a1x?“1 + . . . + an (a0 =5^ 0)
est un infiniment grand équivalent au terme de plus haut
degré clqX71.
303. Supposons que x 00. En considérant x comme un
infiniment grand du premier ordre, déterminer l ’ordre de
croissance des fonctions :
et Ie03 (*+'T')l<1,
2
pour x arbitraire on a
lim Ay = 0.
Ax-*0
Par conséquent, la fonction sin x est continue pour — oo <
< X < + oo.
2°. P o i n t s d e d i s c o n t i n u i t é . On dit que la fonction
/ (x) a (ou possède) une discontinuité pour la valeur x = Xq (ou au
point x0) du domaine de définition de la fonction ou de la frontière de ce
domaine si, en ce point, les conditions de continuité ne sont pas satis
faites.41
41
1
Exemple 2 . La fonction / (x) = (fig. 10,a) a une
(l-s )2
discontinuité pour x = 1. Cette fonction n’est pas définie au point
x = 1 et, quel que soit le nombre / (1), la fonction complétée n’est
pas continue pour x = 1.
Si la fonction / (x) possède des limites f i n i e s
lim /(x) = /(x0—0) et lim / (x) = / (x0+ 0),
X-+XO-0 X-^Xq+ 0
et que les trois nombres / (x0), / (x0 — 0), / (x0 0) ne sont pas tous
est continue pour toutes les valeurs de x sauf pour celles qui
annulent le dénominateur.
307*. Démontrer que la fonction y = V T est continue
pour x ^ 0 .
308. Démontrer que si la fonction / (x) est continue et
non négative dans l ’intervalle ouvert (a, 6), alors la fonction
F (x) = VTJx)
est continue dans cet intervalle ouvert.
309*. Montrer que la fonction y = cos x est continue
pour tous les x.
310. Pour quelles valeurs de x les fonctions: a) tg x
et b) ctg x sont continues?
311*. Montrer que la fonction y = \ x | est continue.
Construire le graphique de cette fonction.
312. Démontrer que la valeur absolue d’une fonction
continue est une fonction continue.
313. Considérons la fonction donnée par les formules
l2 —4
pour x= £2,
x—2 ’
/(* )=
{ A, pour i = 2 .
b) / ( * ) - i ~ % ax ; e) / (x) = x* sin ;
c) /(*) = (1+a)~ ln(1 ~ J)- ; f) /(x ) = x ctg x .
d) / (*) = - ;
Etudier la continuité des fonctions:
*2
317. y * —2 *
323. y = ln(cosx).
1+Æ* X
318. y 324. y = lh tg T •
i+ * ‘
1 /7 - f x —3
319. y *3 —4 325. y = arctg - j - .
— 1, si x < 0 .
335. a) y = x — E (x), b) y = xE (x), où E (x) est
la partie entière du nombre x.
336. Donner un exemple qui montrerait que la somme
de deux fonctions discontinues peut être une fonction con
tinue.
337*. Soit a une fraction positive régulière tendant
vers 0 (0 < a < 1). Peut-on dans l ’égalité
E (1 + a) = E (1 - a) + 1,
vérifiée pour toutes les valeurs de a, substituer la limite
de la grandeur a?
338. Montrer que l ’équation
x3 - 3x
possède dans l ’intervalle + 1 (=1, 02) une racine réelle.
ouvert
Calculer approximativement la valeur de cette racine.
339. Démontrer que tout polynôme P (x) de degré
impair possède au moins une racine réelle.
1^340. Montrer que l’équation
tg x = x
possède un ensemble infini de racines réelles.
46
CHAPITRE II
/ ; ( 0)= lim - L ^ - = + l .
Ai-H-o Ax n
4°. D é r i v é e i n f i n i e . Si en un point on a
lim / (« + y - / ( * ) go o ,
Ax-»0 Ax
on dit alors que la fonction continue / (x) a une dérivée infinie au
point x. Dans ce cas, la tangente (géométrique) au graphique de la
fonction y = / (x) est perpendiculaire à Taxe OX.
E x e m p l e 5. Calculer / ' (0) pour la fonction
S o l u t i o n . On a
/' (0) = lim lim „ —- OO.
A*-.0 Ax Ax-+0 y Ax2
4 -0 3 6 1 49
b) y = ] /T pour x = 0 et Ax = 0,0001 ;
c) y = lg x pour x = 100 000 et Ax = —90 000.
345. Déterminer Ay et correspondant aux variations
de la variable de x à x + Ax pour les fonctions:
a) y = ax + b ; d) y = Y x \
b) y = x3 ; e) y = 2* ;
c) y = ~ ; f) y = ln x.
346. Déterminer le coefficient angulaire de la sécante
à la parabole
y = 2x — x2
si les abscisses des points d’intersection sont:
a) Xj = 1, x 2 = 2 ;
b) Xi = 1, x 2 = 0,9;
c) Xi = 1, x 2 = 1 + h.
Vers quelle limite tend le coefficient angulaire de la sécante
dans le dernier cas lorsque / i - v 0 ?
347. Quelle est la vitesse moyenne de variation de la
fonction y = x3 dans l ’intervalle fermé l ^ x ^ 4 ?
348. La loi de mouvement d’un point est s = 2t2 + 3* +
+ 5, où la distance s est évaluée en centimètres et le temps t
en secondes. Quelle est la vitesse moyenne pendant l ’inter
valle de temps compris entre les instants t = 1 et J = 5 ?
349. Calculer la valeur du rapport ^ pour la courbe
y = 2X sur l ’intervalle fermé 1 ^ x ^ 5.
350. Calculer la valeur du rapport pour la courbe
y = / (x) sur l ’intervalle fermé [x, x + Ax].
351. A quoi est égal le rapport pour la courbe y =
= / (x) au point donné x?
352. Donner les définitions: a) de vitesse moyenne de
rotation ; b) de vitesse instantanée de rotation.
353. Un corps chauffé se refroidit lorsqu’on le place dans
un milieu dont la température est inférieure à la tempéra
ture du corps chauffé. Que faut-il comprendre par: a) vitesse
moyenne de refroidissement; b) vitesse moyenne de refroi
dissement à un instant donné?50
50
354. Que faut-il comprendre par vitesse de réaction d’une
substance à l ’état de réaction chimique?
355. Soit m = / (x) la masse d’une tige non homogène
répartie sur l ’intervalle fermé [0, x]. Que faut-il comprendre
par: a) densité linéaire moyenne de la tige pour l ’intervalle
fermé [x, x + Ax] ; b) densité linéaire de la tige au point x?
356. Déterminer le rapport pour la fonction y = -i-
au point x = 2 si: a) Ax = l ; b) A x= 0,1 ; c) Ax = 0,01.
Calculer la dérivée y' pour x = 2.
357**. Calculer la dérivée de la fonction y - t g x .
358. Trouver y 9= lim pour les fonctions :
a) y = x*\ b) y = ~ ;
c) y = Y x ; d) y = ctgx.
359. Calculer /' (8), si /(x ) = i//rx.
360. Calculer f (0), f (1), f (2), si / (x) = x (x - l )2 x
X (x - 2)*.
361. Déterminer les points en lesquels la dérivée de la
fonction / (x) = x3 coïncide numériquement avec la fonc
tion, c’est-à-dire / (x) = f (x).
362. La loi du mouvement d’un point est s = 5 *2 où
la distance s est évaluée en mètres et le temps t en secondes.
Déterminer la vitesse du mouvement à l ’instant t = 3.
363. Déterminer le coefficient angulaire de la tangente
à la courbe y = Ojlx3 passant par le point d’abscisse x = 2 .
364. Déterminer le coefficient angulaire de la tangente
à la courbe y = sin x au point ( jx, 0 ).
365. Déterminer la valeur de la dérivée de la fonction
/ (x) = -- au point x = x 0 (x0 ^= 0).
366*. Quelles sont les valeurs des coefficients angulaires
des tangentes aux courbes y = — et y = x2 aux points
d’intersection? Trouver l ’angle formé par les tangentes.
367**. Montrer que les fonctions suivantes n’ont pas de
dérivées finies aux points indiqués:
a) y = i/^x2 au point x = 0 ;
b) y = y / x — 1 au point x = 1 ;
c) y = |cosx| aux points x = ^ ^ J t , ft = 0 , ± 1, ± 2 , . . .
4* 51
§ 2. Tableau des principales formules de
dérivation et leurs applications
lo. P r i n c i p a l e s r è g l e s d e c a l c u l ] d e s d é r i
v é e s . Si c est une constante et u = q> (x), u = (x) sont des fonc
tions qui possèdent des dérivées, alors
1) (c)' = 0 ; 5) (uvY = u 'v + v'u ;
2) (*)'=1 ; 6) ^ * °) :
52
XX1 (Arth X)' = - - *--3-
A. Fonctions algébriques
368. ÿ = x5—*4x2+ 2x—3.
369. y = —— y x + x2— O^x4.
370. y = aa? + b x + c. 373 __ qjfi+b
m
371. y = ^ p - . 374. y = ± + ln 2 .
_2. 5_
372. y = atm+ b tm+n. 375. y = 3 x 3 —2 x 2 + x ~ 3.
2x+3
376*. y = x 2 ¥ 3*. 379. y
*a—5x + 5 '
a b 2 1
377. y 380. y 2x—1 x •
a + bx i+ y *
378. y c + dx 381. y
i-y i '
jB. Fonctions trigonométriques
et jonctions trigonométriques inverses
382. y = 5 sin x + 3 cos x. 387. y = x ctg x.
383. y = tg x — ctg x. 388. y = x arcsin x.
3^ s in x + c o s x 389. ( l + * a) a r c t g * - *
J sin x —cos x J 2
385. y = 2t sin t — (t2 — 2) cos t.
386. y = arctg x + arcctg x.
C. Fonctions exponentielles et jonctions logarithmiques
390. ÿ = x7• ex. 397. ÿ = - ^ - .
54
E . Fonctions composées
Employer la règle de dérivation des fonctions composées à une
variable intermédiaire dans les exercices nos 409-466.
Calculer les dérivées des fonctions suivantes:
409**. y = (l + 3 x — 5X2)30.
, S o l u t i o n . Posons 1 + 3x — 5x® = u , alors y = a30. On a :
yu = 30a2®; u'x = 3 — lOx;
y ’x = 30u29• (3-10x) = 30 (1 + 3x - 5**)*«- (3 - lOx).
410. y - ( ^ ) 3.
411. /(y ) = (2a + 3ty)2.
412. ÿ = (3 + 2a?)4.
3 1 1
y 56(2x—1)? 24 (2x —1)« 40(2*—l)5.*
414. y = '|/T ^ x 2. 416. y = (a V > -x 'r fl2.
415. y = y /ra + te3. 417. y = (3 —2sin x)6.
S o l u t i o n , y' = 5 (3 — 2 sin x)4-(3 — 2 sin x)' =
= 5 (3 — 2 sin x)4•(— 2 cos x) = — 10 cos x (3 — 2 sin x)4.
418. y = t g x —■i-tg3x + -|-tgsx.
SS
433. / ( i ) - c o s ( œ t + P ) . 435. =
437. y = — ^ c o s ^ z 2) — -^-coss2.
438. y = arcsin 2z.
2
Solu • (2x)' =
'V l - ( 2*)2 y 1—4x2
. 1
439. y = arcsin ^ . 445. y = z2102*.
440. / (x) = arccos V^c. 446. /(l) = *sin 2'.
441. */ = arctg . 447. y = arccos e*.
. 1+ x
442. y = a r c c t g ^ . 448. y = ln (2z + 7).
443. y = 56-®*. 449. y = lg sin z.
1
444. 450. y = l n ( l —z2).
F. Diverses fonctions
4 5 5 / f* y?#_
= sin3 5z cos2 y .
11
456. y = 2 (x— 2)3 * —2 •
15 10
457. y = 4 (*—3)* 3(x—3)3 2 (x—3)s '
x*
458. y =
8 ( i—x*)* * * «aysq ^ s ■
V 2x*—2 x + l , a . x»
459. y-
---------• 461- » - 3 V i l + ^ » '
462.
56
463. s 3)6-
464. ^ = 3 V 1 + 2 ’
465. y —x* (a — 213)3.
a 4- bxn \ ™
466.
(
467. y= _5 (*+2)6
y
? ______1 _ + _ 2 ______L
( i+ 2 )* ‘ (1+2)3
_
2 (i + 2 ) ï
468. y = (a + x) V a —i .
469. y = V(a: + a ) ( * + 6)(® + c).
470. 2 = V/ ÿ + Vrÿ-
471. /(Q = (2* + !)(& + 2 ) ^ 3 * + 2.
1
472.
2ay—y*
473. y = ln (VT^Pë*— 1) —ln ( V T + P + 1).
474. y = ^ cos3x (3 cos2x —5).
.. (tg2 x —1) (tg*x + 10 tg2* + l )
475. y ~ 31g2 *
476. y = tg65x. 479. y = 3 sin x cos2 x + sia 3 x.
477. y = 2' sin (a:a)• 480. y = ^ tç ? x —t g x + x .
co s Z 4
478. y = s in 2(*3). ] 481. y = 3 sin3 z
t-T ctgx.
482. y = ÿ a sin2x + p cos2x.
483. y = arcsin x2+ arccos x2.
484. y = Y (arcsin x)2arccos x.
Z2—1 arccos z
485. y = arcsin — — . 487. y=
V l —*2
486. y = arcsin 488. y = arcsin ^ xj/^ -j) •
y i+ * a ’
489. y = y ra2— x* + a arcsin — .
490. y s x V a * —x 2+ a2arcsin4 - .
57
491. y = aresin (1 — x) + y 2x—x2.
492. y = [ x — y ) a r e s i n y T + ^ V i - i 2.
zsin a
493. y = ln (aresin 5x). 495. y = arctg -j— cos a
5 tg ^ + 4
494. y = aresin (In x). 496. y —-g- arctg ■
58
522. y x*sin ( ln x —
1 COSX
523. 2 sin2* *
524. /(x ) = V x a+ l - l n 1 + V xJa+1 .
1 , 2 2 -2 1 + 1
525. y = y ln x * + x + i •
526. y = 2arcs,n 3*_j_ (i — arccos 3x)a.
8ln ax
527. ^_f qcos 6* , 1 8in3 ax
3 cos3&c ’
i ' S - J + Z— V 3
528. y = —7= ln --------------------.
Ÿ 3 t g | + 2+V 3
529. y = arctg ln x.
530. y = ln arcsinx + y ln2 * + arcsin ln x.
531. y = arctg ln + .
V2 . * . 1 . x—i
532. y = i+ a r c tg 3^ - h - g . l n ^ .
59
547. y = ( y ^ + t ) A rshx— x 1^1 +
548. Calculer y' si
a) 0 = 1* 1;
b) y = x |x |.
Construire les graphiques des fonctions y et y ’.
549. Calculer y' si
y = ln |x | ( x =é O).
c) /(x ) = — î - t - , x ^ O ; / ( 0) = 0 ;
1+e*
d) / (x) = x3sin » *=5^ 0 ; / ( 0) = 0 ;
e) /(x ) = x s i n i , x # 0 ; / ( 0) = 0 .
555. Etant donnée la fonction / (x) = e"*, calculer l ’ex
pression
/ ( 0) + x /'( 0).
556. Etant donnée la fonction / (x) = y 1 + x, calculer
l ’expression / (3) + (x —3) /' (3).
557. Etant données les fonctions / (x) = tg x et <p(x) =
= l n ( l —x), calculer l ’expression .
60
558. Calculer , si / (a:) = 1 — x et <p(x) = 1 —sin ^ .
559. Démontrer que la dérivée d’une fonction paire est
une fonction impaire et que la dérivée d’une fonction impaire
est une fonction paire.
560. Démontrer que la dérivée d'une fonction périodique
est une fonction périodique.
561. Montrer que la fonction y = xe~x satisfait à l ’équa
tion
xy' = (1 — x) y.
ÎT
562. Montrer que la fonction y = xe 2 vérifie l ’équa
tion
xy’ = (1 - z s) y.
563. Montrer que la fonction y = -r-,— —X vérifie l ’é-
1 -f-x-j- ln
quation zy' = y (y ln x — 1).
G. Dérivées logarithmiques
La dérivée logarithmique d ’une fonction y = / (x) est, par défini
tion, la dérivée du logarithme de cette fonction, c’est-à-dire
61
t
564. Calculer y' si
y = j/" x 2-*~*3sin3x cos2 x.
2
S o l u t i o n . \ü y = — ln x + ln (1—x) —ln (l-|-x2)4-3 ln sin x +
o
-|-21n cosx,
± y ' = l ± + ±Z'JL______ 2x . « 1 2sin x
+ 3 —:------cos x ------------
y y 3 x ^ 1—x 1 + x< sinx cosx
d'où
62
dx
E x e m p l e 1. Calculer la dérivée x'y de
y = x + lnx.
1 x jt
S o l u t i o n . On a y’x = 1 + —= T . ; par conséquent,
T> - *
*+ l *
2°. D é r i v é e s d e s f o n c t i o n s d o n n é e s s o u s
f o r m e p a r a m é t r i q u e . Si la dépendance entre la fonction y
et sa variable x est donnée par 1*intermédiaire d'un paramètre /
f * = Ç(0 t
l ÿ= t ( 0.
alors
y)=°. (2)
c) y = 0 ,ix + e2.
Dans les exercices ci-dessous, où les fonctions y sont
données sous forme paramétrique, on demande de déterminer
II
Solution.
dy
{ y = a ( \ — cos/).
a sin t sin t
dx a (1 — cos t) 1 —cos t - fê).
sin
= 1.
1j - c ° s Tn
596. Calculer dx^
- pour t = l, si
r x = tlnt,
\ \nt
\ y = —
» - ( * ) • + * ( * ) ’■
599. Pour x = 2 on a
x2= 2x.
Découle-t-il de cette égalité que
(**)' = ( 2*)'
pour i = 2 ? _____
600. Soit y = V"a2—x2. Peut-on dériver terme à terme
l ’égalité
*2 + y2= a2?
5 -0 3 6 1 65
On demande, dans les exercices ci-dessous, de calculer la
dérivée ÿ' = -jg- des fonctions implicites y.
601. 2x —5ÿ + 10 = 0 . 610. tg y = xy.
lJ " 2/2 + 2* ’
au point (2 , 2).
635. Former l ’équation de la tangente à la courbe
x — t cos t, y = t sin £
à l ’origine des coordonnées et au point t = — .
636. Former les équations de la tangente et de la nor
male à la courbe x3 + z/2 + 2x — 6 = 0 a u point d’ordonnée
y = 3.
637. Former l ’équation de la tangente à la courbe
x 5 + yb — 2xy = 0 au point (1, 1).
638. Former les équations de la tangente et de la nor
male à la courbe y = (x — 1) (x — 2) (x — 3) aux points
d’intersection avec l ’axe des abscisses.
639. Former les équations de la tangente et de la nor
male à la courbe
y 4 = 4X4 + 6xy au point (1, 2).
640*. Montrer que la tangente à l ’hyperbole xy = a2
limitée par les axes de coordonnées est partagée en deux
segments égaux par le point de tangence.
^ 6 4 1 Montrer que pour l’astroide x 2/3 + z/2/3 = a2/3 la
tangente limitée par les axes de coordonnées a une grandeur
constante^égale à a.
642. Montrer que les normales à la développante de
cercle
x = a (cos t + t sin t), y = a (sin t — t cos t)
sont tangentes au cercle x3 + y2 = a2.
70
643. Déterminer l’angle d’intersection des paraboles
y = (x — 2)2 et y = —4 + Gx — x2.
644. Sous quel angle les paraboles y = x2 et y = x3 se
coupent-elles?
645. Montrer que les courbes y = 4x2 + 2x — 8 et y =
= x3 — x + 10 sont tangentes au point (3 ; 34). Sont-elles
tangentes au point (—2; 4)?
646. Montrer que les hyperboles
*> O O IO
xy = a~, x- — y- = fc-
se coupent sous un angle droit.
647. Etant donnée la parabole y2 = 4x, calculer la
longueur de la sous-tangente, de la sous-normale, de la
tangente et de la normale au point (1 ; 2).
648. Déterminer la longueur de la sous-tangente à la
courbe y = 2* en un point quelconque.
649. Montrer que pour l’hyperbole équilatère x2 — y2 =
= a2 la longueur de la normale au point courant est égale
au rayon vecteur de ce point.
650. Montrer que la longueur de la sous-normale à l’hy
perbole x2 — y2 = a2 au point courant est égale à l ’abscisse
de ce point.
X 2 v2
651. Montrer que les sous-tantentes à l ’ellipse ^ =
= 1 et au cercle x2 + y2 = a2 aux points de mêmes abscisses
sont égales. En déduire un procédé de construction des
tangentes à l’ellipse.
652. Déterminer les longueurs de la tangente, de la nor
male, de la sous-tangente et de la sous-normale à la cycloïde
x — a (t — sin t),
{ y = a (1 — cos t).
Fig. 17
S o lu tio n . 3 = =
3°. D é r i v é e s d u n - i è m e o r d r e d e s f o n c t i o n s
d o n n é e s s o u s f o r m e p a r a m é t r i q u e . Si
f * = <P(0t
l i/ = i|>(0 >
alors les dérivées y'x = , yxx = , peuvent respectivement être
calculées par les formules
d/x)î etc.
y’x = ^ - , yxx= (y’xYx=
La dérivée du deuxième ordre est donnée par la formule
yXx=-
(*;)3
74
E x e m p l e 2. Calculer if si
x = a cos ty
S o l u t i o n . On a
{ y = b sin t.
(b sin O} 6»cos t
(a cos t)\ —a sin t
et
( b . b -1
^ \ a C ^ ) * __ a sin2 i _ b
lJ ~ (acos/)j ” —a s i n f ~ a2 sin3 *'
b) ÿ = cos 2x ; f) ÿ = p - ; .
c) y = e~3x ; g) y = sin2x;
d) ÿ = l n ( l + x ) ; h) ÿ = ln(ax-{- 6).
690. Appliquer la formule de Leibniz pour calculer
ÿ<n>, si:
a) y = x -e* ; b) y = x2 -e“21 ;
c) ÿ ( l —x®)cosx; d ) ÿ = -^7 ^-;
Vx
e) y = Inx.
691. Calculer / <n>(0), si / (x) = ln
1”—X
B . Dérivées d'ordres supérieurs des fonctions données
sous forme paramétrique et des fonctions implicites
Calculer dans les exercices ci-dessous.
700. { /
l y = e ‘ sin/.
702. Calculer 4 — si { x = ln
m/,
dm ( y= t .
77
703* La fonction y = f (x) étant donnée, on demande de
calculer les dérivées x", xmde la fonction inverse x = / -1 (y).
704. Calculer y 0 si s? + y2 = 1:
S o l u t i o n . On a, d ’après la règle de dérivation des fonctions
composées, 2x-\-2yy' = 0, d ’où y ' = — î-e t y" = — j = —
Substituant y' par sa valeur, on a finalement :
y2+ * 2 ______
y3 y3
On demande, dans les exercices ci-dessous, de déterminer
la dérivée y 0 de la fonction y = / (x) donnée sous forme
implicite.
705. y2 = 2px. 707. y = x + arctg y. -
7° 6- 5 - + - S - - 1*
708. En partant de l ’équation y = x + lny, calculer -^|-
d2*
et dj,2 "
709. Calculer y0 au point (1 ; 1) si
x2 + 5xy + y2 — 2x + y — 6 = 0.
710. Calculer y 0 au point (0; 1) si
xA — xy + y* = 1.
71t. a) La fonction y est donnée sous forme implicite par
l ’équation
or + 2x y + y 2 — 4 x + 2 y — 2 ~ 0.
7) d f ( u ) = r (u) du.
3°. A p p l i c a t i o n s d e l a d i f f é r e n t i e l l e a u x
c a l c u l s a p p r o c h é s . Si l ’accroissement Ax de la variable
indépendante x est petite en valeur absolue, alors la différentielle
79
dy et l*accroissement Ay de la fonction y = / (x) sont approximati
vement égales
Ay « dy ,
c’est-à-dire
/ ( * + A x ) - / ( x ) « / '( x ) Ax,
d ’où
/ (x + Ax) * / ( x ) + /'(* ) Ax. (1)
E x e m p l e 3. Dire de combien varie approximativement le
côté d’un carré si son aire augmente de 9 m3 à 9,1 m2?
S o l u t i o n . S i x désigne l’aire du carré et y son côté, alors
y = V *-
Par l’hypothèse x = 9, Ax = 0,1.
On calcule approximativement l’accroissement Ay du côté du
carré par
&y dy = y ' Ax ---- —.0,1 =0,016 m.
2V 9
4°. D i f f é r e n t i e l l e s d’o r d r e s supérieurs. La
différentielle du deuxième ordre est par définition la différentielle de la
différentielle du premier ordre:
éPy = d (dy).
De manière analogue, on définit les notions de différentielle du troisième
ordre, etc.
Si y = f (x) et si x est la variable indépendante, alors
<Py = ym (dx)\
dPy = y m (dx)3.
dn y = y (n> (dx)n.
Si y = / (h ), o ù u = <p ( x ), a lo r s
<Py = y m(du)2 + y'(P u,
(Py = y m (du)2 + 3y”du-(Pu + y'(Pu,
etc. (Ici les primes indiquent les dérivations par rapport à u).
712. Calculer l'accroissement &y et la différentielle dy
de la fonction y = 5x + x2 pour x = 2 et Ax = 0,001.
713. Calculer
d (1 - x3)
V*
pour x = 9 et Ax = —0,01.
721. Calculer la différentielle de la fonction
y = tgx
pour z = -y et Ax = ^ .
On demande, dans les exercices ci-dessous, de calculer
la différentielle et l’accroissement des fonctions données pour
les valeurs arbitraires de la variable indépendante.
C—0361
D’où
rf*=— xî±£-d*.
—y
On demande, dans les exercices ci-dessous, de calculer
la différentielle des fonctions données sous forme implicite.
732. (x + îOM2x + y)3 = 1.
733. y = e~v.
734. In V^x2+ y2= arctg-- .
735. Calculer dy au point (1 ; 2), si y3 — y =
736. Calculer approximativement la valeur de sin 31°.
S o lu tio n . Posons x = arc 30° = -J- et Ax = arc 1° = .
o loU
La formule (1) (voir 3°) donne sin 31° sin 30° + cos 30° =
§ 7. Théorèmes de la moyenne
1®. T h é o r è m e d e R o 11 e. Si la fonction / (x) est continue
sur l'intervalle fermé a < x <, b, possède une dérivée /' (x) en chaque
point intérieur de cet intervalle fermé et si
t (a) = / (6),
il existe alors au moins une valeur de la variable indépendante x = g«
avec a < Ç < b telle que
/' (5) = 0.
2°. T h é o r è m e d e L a g r a n g e . Si la fonction / (x) est
continue sur l'intervalle fermé a <[ x <; b et possède une dérivée
6* 83
en chaque point intérieur de cet intervalle fermé, alors
f ( b ) - f ( a ) = ( b - a ) f ' (g)
où a C g < 6.
3°. T h é o r è m e de Cauchy. Si les fonctions / (x) et
F (x) sont continues sur l'intervalle fermé a x •< b et si pour
a <. x < b elles possèdent des dérivées qui ne s'annulent pas simul
tanément et si F (b) F (a), alors
/(» )-/(« ) f'it) où a < l < b.
F ( b ) - F (a) F’ ® ’
756. Montrer que la fonction / (x) = x — x3 satisfait
au théorème de Rolle sur les intervalles fermés —1 ^ x ^ 0
et 0 ^ x ^ 1. Déterminer les valeurs correspondantes de £.
S o l u t i o n . La fonction / (x) est continue et dérivable pour
toutes les valeurs de x , de plus JF (— 1) = / (0) = / (1) = 0. Par
conséquent, on peut appliquer le théorème de Rolle pour intervalles
fermés — 1 <; x 0 et 0 <[ x <! 1. Pour déterminer £, formons
l'équation / ' (x) = 1 — 3x2 = 0.
§ 8. Formule de Taylor
Si la fonction / (x) est continue et si elle possède des dérivées
continues d’ordre (n — 1) inclus sur l’intervalle fermé a <[x < b
(ou b < x < a), si, en outre, en chaque point intérieur de cet inter
valle fermé la dérivée / (r,)(x) existe et est finie, on a alors la formule
de Taylor
+ - ^ /- > ( 5 ) ,
où g = 0x, 0 < 0 < 1.
86
772. Expliquer d’où proviennent les formules approchées
a) l A + x æ |x |< l,
b) y l + x æ -|-x2, |x |< l
et évaluer l ’erreur commise.
773. Evaluer l ’erreur commise dans la formule
o . 1 , 1 .1
e » 2 + Y ï + TT+ T T .
U m <p(x)
iÊ i-H m .''-® -
cp'(x) •
/i«
Les indéterminations des types 1°°, 0°, oo° peuvent être levées
en prenant d’abord le logarithme et en calculant la limite du logarithme
de [/, (x)l/3(x> (ce qui se ramène à lever une indétermination
du type 0-oo).
Dans certains cas, il est fructueux de combiner la règle de Lhopital
et la détermination de limites à l’aide des transformations élémentaires.
E x e m p l e 1. Calculer
ln x
l i m - i ^ - (du type — ) .
*-o CtgX
x-*-0 ctgx \ oo /
S o l u t i o n . On a, en appliquant la règle de Lhopital,
ln x .. (lnx)' sin2x
lim — -----= lim -7- — -rr = — lim --------.
*-0 ctgx x_*0 (ctgx) * -0 x
88
E x e m p l e 2. Calculer
E x e m p l e 3. Calculer
3
lim (cos 2x) x2 (du type l 00).
x-*o
En prenant le logarithme et en appliquant la règle de Lhopital, on
trouve :
Par conséquent,
1im (cos 2x)3/x2 = e”6.
x-*o
90
X
im ( ctgx
797. lim » \
Jt ' 2cosx ) "
S o l u t i o n . On a xx = y , l ny = x ln x ; lim ln y = lim x ln x =
x-*0 x-*o
1
= lim J = lim = 0, (Toù lim i/ = 1, lim x*—1.
x->0 J_ x~*Q 1 x-*0 i->0
X x®
1 i
799. lim x*. 806. lim (ctgx)1"*.
X-+ + 0 0 ^ X -* 0 ^ ^
(fig. 21,a) (resp. / (xj) > / (x2) (fig. 21,6)). Si la fonction / (x) est
continue sur l'intervalle fermé [a, 6J et si f (x) > 0 (resp. / ' (x) < 0)
pour a < x < 6, alors / (x) est une fonction croissante (resp. décrois
sante) sur l'intervalle fermé [a, 6J.
Dans les cas simples, le domaine d'existence d'une fonction / (x)
peut être décomposé en un nombre fini d’intervalles de croissance et
de décroissance de la fonction (in te rv a lle s de m onotonie). Ces intervalles
sont limités par les points critiques x (où /' (x) = 0 ou soit encore
/ ' (x) n’existe pas).
Exemple 1. Etudier la croissance et la décroissance de la
fonction
y = x2 — 2x + 5.
S o l u t i o n . Calculons la dérivée
/ = 2x - 2 = 2 (x - 1). (1 )
92
D’où y' = 0 pour x = 1. On obtient deux intervalles de monotonie
(— oo, 1) et (1, + oo). La formule (1) donne: 1) si — oo < £ < 1 ,
alors y’ < 0 et, par conséquent, la fonction / (x) décroît dans l ’inter
valle ouvert (— oo, 1); 2) si 1 <1 x < + oo, alors y' > 0 et, par
conséquent, la fonction / (*) croît dans l’intervalle ouvert 1, + oo)
(Kg- 22).
E x e m p l e 2. Déterminer les intervalles de croissance et de
décroissance de la fonction
1
y=1 + 2 ‘
S o l u t i o n . Le point x = — 2 est un point de discontinuité
de la fonction et y' = —-—r"ôTV< 0 pour x — 2. Par conséquent,
la fonction y décroît dans les intervalles ouverts — oo < x < — 2
et — 2 <1 x «< + oo.
E x e m p l e 3. Etudier la croissance et la décroissance de la
fonction
1 1 .
Solution. On a
y' = x* — x*. (2)
En résolvant l ’équation x* — x* = 0, on trouve les points x t = — 1,
x2 = 0, x 3 = 1 où la dérivée y' s’annule. Puisque y' peut changer
de signe seulement lorsqu’on traverse les points où elle s’annule ou
bien les points où elle a une discontinuité (dans le cas considéré y'
n’a pas de discontinuité), dans chacun de ces intervalles ouverts (— oo,
— 1), ( —1,0), (0,1) et (1, + oo), la dérivée conserve un signe constant
et, par suite, dans chacun de ces intervalles la fonction est monotone.
Pour savoir dans quels intervalles la fonction croît et dans quels
intervalles la fonction décroît, il faut déterminer le signe de la dérivée
dans chacun de ces intervalles. Pour déterminer le signe de y' dans
l’intervalle (— oo, — 1), il suffit de connaître le signe de y' en un point
quelconque de cet intervalle ; par exemple, au point x = —2 on
déduit de (2) y' = 12 > 0; par conséquent, y' > 0 dans l’inter
valle ouvert (— oo, — 1) et la fonction est croissante sur. cet inter
valle ouvert. De même, on trouve que y' < 0 dans l ’intervalle
ouvert (— 1, 0) ^pour le vérifier, il suffit, par exemple, de faire
x = — g -J, y' < 0 dans l ’intervalle ouvert (0, 1) ^on peut faire ici
* 3*ir;
Ici y” < 0 pour x, = —1, et, par
conséquent, xt = —1 est un point de
maximum de la fonction.
3°. P l u s g r a n d e v a l e u r
e t p l u s p e t i t e v a l e u r . La
plus petite (resp. la plus grande)
valeur d’une fonction continue / (x)
sur l'intervalle fermé [a, 6] est atteinte soit au point critique de la
fonction, soit encore aux extrémités de l’intervalle ferme [a, &].
E x e m p l e 5. Trouver la plus petite et
la plus grande valeur de la fonction
y = x3 — 3x + 3
1 1
sur l ’intervalle fermé —1 < x < ;2 — .
S o l u t i o n . Puisque
/ = 3x2 - 3,
les points critiques de la fonction y sont
x, = —1 et x2 = 1. En comparant les valeurs
de la fonction en ces points et les valeurs de
la fonction aux extrémités de l’intervalle
fermé considéré
y (—1) = 5;
»(*)-*i " (-‘t H t 1
95
Déterminer les intervalles de croissance et de décrois
sance des fonctions:
811. y= 1 — 4x —x®. 819. y = ^ - Y ~ x .
812. y= (x — 2)s.
813. y= (x + 4)3. 820. y=x + sinx.
814. y= x 2(x — 3). 821. y=x ln x .
815. y= ^ . 822. y=arcsin (1 + x).
823. y=2e*2-4*.
î
824. y = 2x~a.
8‘7-
818. y = (x—3) Y x . 825. *y = — .
X
827. y = 2 + x — ar.
828. y = ar* — 3ar + 3x + 2.
829. y = 2a? + 3ar — 12a: + 5.
S o l u t i o n . Calculons la dérivée
/ = G*2 + 6x — 12 = 6 (x* + x — 2).
En égalant à 0 la dérivée y \ on trouve les points critiques
x t = —2 et x 2 = 1. Pour déterminer le caractère des extrémums,
calculons la dérivée seconde ym = 6 (2x + 1). Puisque y* (—2) < 0,
alors xi = —2 est un point de maximum de la fonction y , de plus
^max = 25* D® même, on a y" (1) > 0. Donc, x 2 = 1 est un point
de minimum de la fonction y et y min = —2.
a = 2 (* — x î f
i= l
soit minimum (principe des moindres carrés).
Démontrer que la valeur la plus probable de la grandeur
x est la moyenne arithmétique des résultats de la mesure.
m
Solution. On a:
£
3 -2
y1 - t <*+*> ( 1)
9 f(* + 2 )» ’
11 est évident que y” ne s'annule jamais.
On trouve, en égalant a zéro le dénominateur de la fraction du
second membre de (1), que y" n'existe pas pour x = —2. Puisque
y" > 0 pour x < —2 et y" < 0 pour x > —2, (—2, 0) est un point
d’inflexion (fig. 31). La tangente en ce point est parallèle à l’axe
des ordonnées, puisque la dérivée première y' est infinie pour x = —2.
Déterminer les intervalles de concavité et les points
d’inflexion des graphiques des fonctions:
891. i/= x 3—6x2+ 1 2 x + 4 . 896. y = cos x.
892. y = (x + l) 4. 897. y = x —sin x.
893. ( f - j i * .
898. y = x2 lnx.
894- y = **_+12 * 899. y = arctgx—x.
895. y = y 4s 3—12*. 900. y = ( l + x 2)e*.
§ 3. Asymptotes
1°. D é f i n i t i o n . Si le point (x, y) se déplace continuelle
ment sur une courbe y = / (x) de manière qu'au moins une des coor
données de ce point tende vers l'infini et que la distance de ce point
à une certaine droite tende vers zéro, on appelle alors une telle droite
a sy m p to te de la courbe.
2°. A s y m p t o t e s v e r t i c a l e s . S’il existe un nombre a
tel que
lim f( x ) = ± oo,
x-*a
la droite x = a est une asymptote (a sym p to te verticale ou p a ra llè le
à V a xe O Y ).
3°. A s y m p t o t e s obliques. Si les limites
lim fM *1
x-*4-oo x
et
lim [ / ( . ) _ =
X— *—
f-°°
existent, la droite y = h x + sera une asymptote (oblique à d roite
ou dans le cas k x = 0 a sy m p to te h o rizo n ta le à d ro ite ou p a ra llè le à
V axe O X ).
Si les limites
lim ———-= /fj,
*-*-œ *
103
et
lim [/ (x)—Atjx] = 62
*-►—00
existent, la droite y = k 2x + b2 est une asymptote (oblique à gauche
ou si = 0 a sy m p to te h o rizo n ta le à g auche ou p a ra llè le à V a x e O X ).
Le graphique do la fonction
y = / (*) (la fonction est sup
posée univoque) ne peut avoir
plus d'une asymptote à droite
V f ’■ s ' (oblique ou horizontale) et plus
d'une asymptote à gauche (obli
V * que ou horizontale).
E x e m p l e 1. Trouver
/
^ — *2
/ X y=:"V z2—1*
l
F ig . 32
S o l u t i o n . En annulant
le dénominateur on détermine
deux asymptotes, parallèles à l'axe OY :
x = —1 et x = 1.
Déterminons les asymptotes obliques. Pour x + oo on trouve
y *2
k i = lim — = lim. _____ = 1,
*-►4-00 x *-*>4-00 x ~y x - —i
Solution. Puisque
lim y = —oo,
*-►4-0
la droite x = 0 est une asymptote parallèle à l'axe OY (inférieure).
Cherchons si la courbe possède une asymptote droite oblique (puisque
x > 0).
104
On a:
k = lim — = 1,
x -* -fc o 1
lim
t-*i0 ®Tn
<P(*) =fc’
lim li|> (0 —ktp (/)] = b,
t-+to
la courbe possède une asymptote oblique y = kx + 6.
Si la courbe est donnée par une équation polaire r — { (9), on peut
trouver ses asymptotes d'après la règle précédente en ramenant l'équa
tion de la courbo à des équations paramétriques grâce aux formules
x = r cos cp = / (cp) cos cp; y = r sin cp = / (<p) sin 9.
913. y = ln (1 + x).
907. y -.
914. x = / ; y=/-f-2arctg/.
915. Trouver l ’asymptote de la spirale hyperbolique
a
r= —.
9
§ 4. Construction des graphiques des fonctions d’après
leurs points caractéristiques
Quand on veut construire le graphique d’une fonction, il faut,
avant tout, déterminer le domaine de définition de cette fonction
ainsi que le comportement de la fonction à la frontière de son domaine
do définition. 11 est également utile de noter préalablement certains
éléments particuliers de la fonction (s’ils existent) comtae par exemple :
symétrie, périodicité, constance du signe, monotonie, etc.
Ensuite, il faut déterminer les points de discontinuité, les points
d’extrémum de la fonction, les points d'inflexion, les asymptotes, etc.
Ces éléments ainsi déterminés permettent de déceler le caractère
général du graphique de la fonction et obtenir ainsi une image mathé
matiquement juste de la courbe.
E x e m p l e 1. Construire le graphique de la fonction
y V -1
S o 1 u t i o n. a) La fonction existe partout, excepté aux points
x = ±1.
La fonction est impaire, donc le graphique de la fonction est
symétrique par rapport au point O (0; 0). Cette remarque simplifiera
la construction du graphique.
b) Les points de discontinuité sont x = —1 et s = 1, de plus,
lim y = qp oo et lim y = oo ; par conséquent, les droites
x—
►1±0 x—
►—l i O
x = ifc 1 sont des asymptotes parallèles à l’axe Oy du graphique.
c) Déterminons les asymptotes obliques. On a
A*|= lim — = 0,
X - t- f-O O x
y' = 3 f ( ï 5 = ï } r (t)
- - frP -* (2)
Les dérivées t / et y" n’existent pas pour x = ± 1 , c’est-à-dire seule
ment aux points où la fonction y elle-même n’existe pas. Donc les
points critiques sont les points où y9 et y* s’annulent.
Il découle de (1) et de (2) que
y ' = 0 pour x = ± 1/3»
ym= 0 pour x = 0 et x = ± 3.
m
Ainsi, y ' conserve un signe constant dans chacun des intervalles
ouverts (—00, —1 /3), (—1/3, —l), (—1, 1), (l, 1/3) et (1/3, + 00)
et y” dans chacun des intervalles ouverts (— 00 » —3), (—3, —1),
( - 1 , 0), (0, 1), (1, 3) et (3, + 00).
Pour déterminer le signe de y ' (ou celui de y0) dans chacun des
intervalles ouverts indiqués, il suffit de déterminer le signe de y '
ou de y0) en un point quelconque de chacun de ces intervalles ouverts.
Fig. 33
-
î
>
O
+
H
cT
8
co
\ïO
CO
CO
O
+
8
+
+
1
+1
8
r»
=5>
co
>1^
105 llCM
n’existe
i
i
+
+
+
"a»
pas
»
n’existo
i
+
+
+
i
pas
*2
2 ln x —3
y *3 ;
y' et y* existent en chaque point du domaine d'existence de la fonction
donnée et
y' = 0 pour In x = 1, c’est-à-dire pour x — e ;
3 3
y” = 0 pour l m = - , c'est-à-dire pour x = c*/2.
Fig. 34
O
C
H
8
t^-
(0, i)
NJ
wle»
*»
8
O
'*T
s
vp
cnT
VP
-r
«T
cale»"
CO
8
+
«
O
l
1
+
1
O
8
îs>
3
cc*3
-l«
cD
1*1
n’existe
+
+
+
O
1
1
1
pas
n ’existo
*
si
1
1
1
O
1
1
pas
}■
943. y = 8 951. y = - ^ .
x"^ x2—4
X
944. ÿ = - xr___ rr . 952. y = 4 l n | .
l T X2 — 1
x
953. y =
945. y= Inx *
f (x — 2)3 '
954. y = ( x + l) ln 3( x + l) .
946. y = x e ~ x.
955. y ==ln(x2- l ) + ^ - î .
947. y = ( a + £ L )e +
948. y = e8*-x2-14_ 956. y = l n ^ î ! ± l n i .
sin a = du
ds
En coordonnées polaires, on a :
sin
x \ x 1
Solut i on. Puisque y ' — sh — et ym— — ch — , K = ---------
a a a x
a ch2 —
a
x dR x
et, par conséquent, 7? = a ch2 — . On a -^j- = s l i 2 —. En annulant
116
1004. r = a*P (spirale logarithmique).
1005. r2 = ar cos 2<p (lemniscate).
Calculer la courbure des courbes données aux points
indiqués:
1006. y = x4 — 4x3 — lSx2 à l’origine des coordonnées.
1007. x2 + xy + y2 = 3 au point (1, 1).
1008. - J + -g- = l aux sommets A (a ; 0) et B (0 ; b).
1009. x = t2, y = Z3 au point (1, 1).
1010. r2 = 2a2 cos 2<p aux sommets cp = 0 et <p = ji.
1011. Déterminer le point de la parabole y2 = Sx en
lequel la courbure est égale à 0,128.
1012. Déterminer le sommet de la courbe y = ex.
Calculer les rayons de courbure (au point courant) des
courbes données:
1013. y = x3 (parabole cubique).
1014. -g- + | L = l (ellipse).
1015. 1 = ^ - 1 ^ .
1016. x = a cos3 t, y = a sin3 t (astroîde).
1017. x = a (cos t + t sin /), y = a (sin t — / cos f)
(développante du cercle).
1018. r = aehv (spirale logarithmique).
1019. r = a (1 + cos cp) (cardioîde).
1020. Calculer la plus petite valeur du rayon de cour
bure de la parabole y2 = 2px.
1021. Montrer que le rayon de courbure de la chaînette
y = a ch —est égal au segment de normale.
Calculer les coordonnées du centre de courbure des cour
bes données aux points indiqués:
1022. xy = 1 au point (1, 1).
1023. ay2 = x3 au point (a, a).
Former l ’équation du cercle de courbure des courbes don
nées aux points indiqués:
1024. y = x2 — 6x + 10 au point (3, 1).
%1025. y = ex au point (0, 1).
Déterminer les développées des courbes:
1026. y2 = 2px (parabole).
1027. — + | - = 1 (ellipse).
117
1028. Démontrer que la développée de la cycloïde
x = a {t — sin t), y = a (1 — cos t)
est une cycloïde déplacée parallèlement.
1029. Démontrer que la développée de la spirale loga
rithmique
r = aé*1*
est aussi une spirale logarithmique de même pôle.
1030. Démontrer que la courbe (développante du cerclé)
x = a (cos t + t sin t), y = a (sin / — t cos /)
est la développante du cercle x = a cos t ; y = a sin /.
CHAPITRE IV
INTÉGRALE INDEFINIE
§ 1. Intégration directe
1°. P r i n c i p a l e s r è g l e s d’ i n t é g r a t i o n .
1) Si F ’ (x) = /(*), alors
J / ( x ) dx = .F(x) + C,
j / ( u ) d u = f(u )+ C .
En particulier,
j f( a x + b ) d x = - ^ F ( a x + b) + C (a # 0).
2°. T a b l e d’ i n t é g r a l e s ty p e s .
£n+l
I. xndx- n-f-1 + C, n = £ - 1.
II. j- ^ - = l n |x | + C.
III. ^ dx
J x2 + a2
= ia
a r c t®
g ^a + C = - i - a r c c t g i + C (a^ O ).
dx x —a
IV. - 1 ln + C (a=£ 0).
1
2a 1 x + a
eô
1
dx - 1 ln a + x + C (a=7È=0).
a2—x2 2a m a —x
—r^ = = - = l n |x + V x î + a | + C (a = 0 ).
f- î yx*+«
MP
VI. î ÿ j f e s = arcsin i + c = - arccos - + C (a> 0).
VII. jV d :r = — + C (a > 0) ; j cx Ær = «* + C.
VIII. J s in x d x = — cosx + C.
X. î ^ = t^ + c *
XI. f
J sins z
= —ctgx-f-C.
° ‘
XII. Jf -sinz
S L -ln tg y | + C = In | cosec x —ctg x | + C.
XV. ^ ch x dx = sh x + C.
XVI.
J dx
ch2x
th. x -f- C.
xvn- î s- f e = - c t | i i + c -
+ J c d x = a J x2 dx + &^ + c J dx = a + b + ex -(- C.
720
dx
1039. j ( ] / i + l ) x 1046
i 1T/8
/8 —x3 *
X (x —Y * + 1) dx.
1047. f H H z - L E H dx.
1040. [ (xi+i)J ? L ~ 2) dx. J YT^Ti
J Ÿ *•
1048*. a) | tg2x dx ;
m u
b) £ th2x dx.
io42. \ { v ~
a - y ^ dx.
J y ax
1049. a) ^ctg2x<£c;
io43- j J h -
m i- 1 ^ 0 - b) j cth2 x dx.
3°. I n t é g r a t i o n p a r i n t r o d u c t i o n s o u s l e
s i g n e d e d i f f é r e n t i a t i o n . La règle 4) élargit dans une
bonne mesure la table des intégrales types. En effet, grâce à cette
règle, la table des intégrales reste valable indépendamment de ce que
la variable d’intégration est une variable indépendante ou une fonction
différentiable.
Exem
p l ° 2- l y f a - H 15* - 2’' 241" - 2’ -
1 1
T. . l u - 2 (5x- 2>‘
- C = - | - V 5 i - 2 + C.
d a - T ~ - r C ~ T -----î ~
1062. | Y a — bx dx.
3—2x dx.
1074. J 5 x 2 + 7 ’
123
• sin 3x
1114. 1129. j
| 3 -i-c o s3 :r '
' sin x cos x ^
1130. j
1115. f dx COS2 X — Si 11“ x
J sin (ax+ 6)’
F xdx 1 131. J 1 / l + 3 c o s 2j:sin2xd x.
1116. J cos2 x2 •
1132. || tg3 sec2 y d x .
1117. J xsin (1 — a?) dx.
1133. !)\ VCOS2
T Xx d x .
1118. U - J — - i Y d x . 2
J Vsin x~\/2 l
1119. ^ tgxdx. 1134. |
i i é * -
* 1 4- sin 3x j
1120. \ ctg xdx. 1135. |
I cos2 3x d x ‘
• (cosax 4-sinajr)2^
1121. î Ctg^ 6 dx. 1136. |)1 •
sin ax
CLX•
' cosec2 3x ,
1122. 1137. 7---------:—7T- d x .
b — a c tg 3 x
Itg |‘ 1138. (2 sh 5 x —3 ch 5x) dx.
1123. 1139. !f s h 2 x d r .
i ^ Y 'x v r •
1124. I xctg (x 2+ l ) dx. 1140. |U
1 sh x '
* dx
1125. I sin x cos x* 1141. |1 —
| dix*
1126. ,I cos —
a sin — dx. 1142. 11
a ) sh xdX
ch x •
1127. sin36xcos tixdx. 1143. 1| t h x d x .
cos ax
1128. sinû ax
dx. 1144. 1 cth x d x .
1146. 1149.
i 3 - V 2 + 3x2 ^
2 -h 3^2 “
124
1147. j x . + S ^ - 1150.
j x 3 -l
x + 1 dx.
1151. [ —
J y ? ’ ( ' - “' " T l )
1169. dx.
1152. f 1 - s in *dx. sin
J X-}-COSX y~2
P tg S x - c t g S x ^
1153. 1170. \ — dx.
J sm3x
r dx
1154.
J x ln2 x *
1171. f JL___
\
J *d+**)
dx
1156. 1173• Î f p t s *-
Î ( 2+ 5 * î ) Æ
1157. £ a sln x Co s x d x . dx
1174. J
e^+ i
1158. f X2
1175
dx
J p + i . 5- î (« + 6) + (« -6 )* a
r xdx
1159. (0 < 6 < a ).
J V l-X * ‘
1160. | tffaxdx. 1176. J e*
—7— ■■■ dz.
V e ^ —2
dx
1161. j sin2 dx. 1177. j
sin ax cos ax '
P sec2 x dx
1162. 1178. j sin (y ^ + < P o ) dt .
J " ^ 4—tg2x
'“ M n S r e - « 90. î £ î f c
§ 2. Méthode de substitutions
lo. C h a n g e m e n t d e v a r i a b l e dans une i n*
t é g r a l e i n d é f i n i e . En posant
x = 9 (0
où t est une nouvelle variable et 9 une fonction continue dérivable, on a:
j f ( x ) d x = j /[q>(Q]q>'(0<tt- (<)
On tâche de choisir la fonction 9 de manière aue le second membre de la
formule (1) ait une forme commode pour rintégration.
Exemple 1. Calculer
J x ~\/x — i dx.
S o 1 u t i o n. Il est naturel de poser t = V x — 1, d’où x = +
+ 1 et dx = 2t dt. Par conséquent,
j x Y T ^ Ï d x = j ( t* + i) t- 2 td t = 2 j + =
5 3
j *(u)du = F(u) + C,
alors,
j /( x ) ic = /-(9(x)] + C.
A vrai dire, nous sommes déjà servis de cette méthode au § 1, 3°.
126
Les exemples 2, 3, 4 (§ 1) auraient pu être intégrés de la manière
suivante :
E x e m p l e 2. u = Sx — 2; du = 5 dx , dx = — du.
r ___dx i - f du
J l/5 x 5 J ÿ ï T X + e = i T /5* - 2 + c -
2
E x e m p l e 3. u = x2 ; du — 2xdx\ x d x — — .
= i l n ( x 2 + V T R « ) + C.
E x e m p l e 4. u = x2 ; du — 3x2 dx ; x2 dx = -4^- .
2°. S u b s t i t u t i o n s t r i g o n o m é t r i q u e s.
1) Si l ’intégrale contient le radical ’]/a 2 — x2f on pose en général
x = a sin t , d'où
~\/a2— x2 = a cos /.
2) Si l'intégrale contient le radical ~\/x2 — a2, on pose alors
x = a sec r, d ’où
V * 2—a2 = a tg t.
3) Si l ’intégrale contient le radical ~\/x2 + a2, on pose alors
x = a tg/, d ’où
"]/x2 + a2 = a sec /.
127
dt
S o l u t i o n . Posons x = t g/ . Par conséquent, dx =
COS2 /
= l n | t g i + s e c t | - ^ + C = I n | t g/ + V i + tg«/| —
»J dx
V * ï= 2 ' X~ t ’
b>I <■+. dx
-, x = —In / ; ■
cos xd x
e )J *= sinx.
1/1 + s in 2a: ’
n% . j £
Ax x
128
Calculer les intégrales en utilisant les substitutions tri-
gonométriques:
1201.
f *2 dx
1205. r v^+i dx
•
j x ax-
>
1
T x3 dx
1202. 1206*. f àx
J V'2-xS* J x- V 4-X 2 •
1204*. r àx
J *y/*2—t
1208. Calculer l’intégrale
r — d x ...
J y i( i - i )
a l ’aide du changement de variable z = sin2t.
1209. Calculer
j Y aa+ ar8dx
en employant le changement de variable hyperbolique x = a sh t.
S o l u t i o n . On a : + x2 = Y a* + sh2 J= a ch * et
d x = a ch £d/,
d’où
j Y a2 x2 d z = j ach/*ach/d* =
9—0361 129
1210. Calculer
dxy
en posant x = acht.
^ udu = uv — J vdu.
E x e m p l e 1. Calculer
^ x ln xdx,
dx
En posant u = l n x , dy = xdx, on a du = — , v — —
^ . D’où
X A
P , . *2 , P x2 dx *2 , *2 , „
J *ln*<ix=-r l n x - j — — I n * - — + C.
Pour ramener une intégrale donnée à une intégrale type, on doit par
fois appliquer plusieurs fois la formule d’intégration par parties. Dans
certains cas, à l ’aidé d’intégration par parties, on obtient des équations
dont on déduit l ’intégrale cherchée.
E x e m p l e 2. Calculer
J cos x dx.
On a
T J e* cos x dx = ^ exd (sin x) = ex sin x — J ex sin x dx =
Par conséquent,
d ’où .T
J e* cos xdx = - ^- (si nx + cosx) + C.
9* 131
1250**
+ !)*
dx. 1253*. j YA + x - d x .
dx
1254*. f .
1251*‘ j l ^ + a 2)- J 1/9-1*
1252*. j V'â- x 2 dx.
d ix — ) x -L
■t J
= —-=r- arctg ^ + C.
V31 V31
mx + n £ ( 2 » + *)+ ( „ - . £ )
dx =
ax 2-{- bx 4- c ax* -\-bx-\-c
dx
= ^ . l n |ax2+ 6 i + c |+ ( n - ^ - ) j
axa+ 6 x + c 9
et ainsi on se ramène a 1Tintégrale étudiée précédemment.
132
Exem ple 2.
4 ! /
(1-\21)5 = -ln |x 2 -x -l|-
\ —T / - 4
21—1—1 /5
ln + C.
2 1 /5 2x-l + l/5
2o. I n t é g r a l e s d u t y p e J
mx+n • dx.
~ \/ a x 2 -\-b x + c
Les méthodes de calcul sont analogues à celles développées précédem
ment. Cette intégrale se ramène a l'intégrale type Vf si a > 0, et
à l’intégrale type VI, si a < 0.
E x e m p l e 3.
J* dx _ 1 Ç dx
J ï/24-3x— 1/
1 /22 J , / 2 5 / 3 \ï
K 16 r 4)
1 . 4 x —3 , „
arcsin —r---- (-C.
1/2
E x e m p l e 4.
x+3 2* 4-2 dx
•d*4-2 f
l/* * 4 -2 * + 2 2 J 1 /* a+ 2*4-2 J l/( * 4 - l) 24-l
= y * * 4 -2 * 4 -2 4 -2 1 n (* 4 -1 4 -y * * + 2 * + 2 )4 -C .
3°. I n t é g r a l e s d u t y p e
f dx . A l ’aide
J (mx+fi) 1 / ax2+ 6 x + c
du changement de variable
mx + n- = *,
ces intégrales se ramènent aux intégrales du type 2°.
E x e m p l e 5. Calculer
f dx
(x+1)yxM-î
S o l u t i o n . Posons
*
d ’où
dx= —d*
133
On a :
dt
dx fl dt
J y i-2 /+ 2 < *
■>î ;
- * i
y (« -4 M
V2 4 + / ‘, - ‘ + 7 + C —
In
1—*+V2(*2-(-l) -\-C.
1/2 *+ l-
1) j y « f i ^ ë d x = -£ y Z 2 H Ï 2 + ^ arcsin — + C
(<*>0);
2) j V x a + ^ + A l n l x + y j s + l l + c.
E x e m p l e 6.
j V I —2x —x2 i z = j V 2 - ( l + * ) » d ( l + » ) =
Jf --------------------= /.
( x - l ) ( x + l)2
Solution. On a
*__________ A Bt B2
(X—1) (x + 1)2 - X- i + X+1 + (x + 1)2 *
D’où
x ~ A (x + 1)* + B, (x - 1) (x + 1) + S 2 (x - 1). (3)
a) P r e m i è r e méthode de d é t e r m i n a t i o n
d e s c o e f f i c i e n t s . Transcrivons l’identité (3) sous la forme
x = (A + J3,) x2 + (2A + B 2) x + (A — B x - B 2).
En égalant les coefficients des mêmes puissances de x, on trouver
0 = A + Br, 1 = 2A + B 2; 0 = A — B %— B 2.
D’où
b) D e u x i è m e méthode de d é t e r m i n a t i o n
d e s c o e f f i c i e n t s . En faisant x = 1 dans l ’identité (3) on a :
1 = -4-4, c ’est-à-dire A - — .
4
En faisant x = —1, on trouve
— 1 = —Bn*2j c’est-à-dire B2= - ^ -.
En faisant x = 0, on trouve
0 = A — B i — B 2i
1
c ’est-à-dire B * = A — B « = ----—.
4.
Par conséquent,
, _ i _ P d x __ r dx dx
“ 4 J x —1 4 J x+ l
1
= ”5”ln Ix 11 in | x + i | + C=
2(x-[-l)
1 , 1 x—i
” 2 (x +1) + 4 n x+i + C.
E x e m p l e 2. Calculer
dx
J X3 — 2 x 2 + X
= /.
S o l u t i o n . On a
1 1 A B C
x3 —2x2 + x ~~ x (x —l )2 ~~ x -1 ( x - 1)2
et
I — A (x—1)2+ B r (x —1) + Cx. (4)
136
Pour intégrer cette intégrale, on recommande de combiner les
deux méthodes de détermination des coefficients. En appliquant la
deuxième méthode, faisons z = 0 dans l'identité (4). On trouve 1 = A .
Puis faisons x = 1, on trouve 1 = C. Ensuite, en appliquant la pre
mière méthode, nous égalons dans l'identité (4) les coefficients de z*.
On trouve :
0 = A + 2?, c'est-à-dire B = —1.
Ainsi,
A = 1, B = —1 et C = 1.
Par conséquent,
/= f —— f f — —— =
J * J I-l (*-l)*
= l n | x | — l n | x - 1 | — J Z IT + C .
* + T " fc
E x e m p l e 3. Calculer
*+ l dx = I.
(z 2 + 4 z + 5 )2
S o l u t i o n . Puisque
z 2 + 4 z + 5 = (z + 2 ) 2 + 1
m
2<>. M é t h o d e d’O s t r o g r a d s k y . ' Si Q (x) a des racines
multiples, alors
P{x) X (x) Y (x)
dx== dx (G)
<?(*) <?*(*)
où Qi (x) est le plus grand commun diviseur du polynôme Q (x) et
de sa dérivée Q' (x ) ;
Q2 (x) = Q ( x ) : Q i (x);
X (x) et Y (x) sont des polynômes à coefficients indéterminés, dont les
degrés sont respectivement inférieurs d’une unité au degré de Qj (x)
et Q2 (x).
On calcule les coefficients indéterminés des polynômes X (x)
et Y (x) en dérivant l’identité (6).
E x e m p l e 4. Calculer
f dx
J (*3-1)2 *
Solution.
Ç dx Ax* + B x + C r 0 * 2 4 . £*_}-/■
dx.
J (*3-1)2 - ' * 3 -1 + J ' x 3 -l
En dérivant cette identité on trouve
1 (2ÀX + B) (x3— 1) —3x3 (,4*2 4-0*4- Ç) DxZ + Ex + F
(x® 1)2 (X3-1)2 * 3 -1
OU
1 = ( 2 A x + B) (*» — 1) - 3*3 (.4** + B x + C) + (£>** +
+£*+E)(*» - 1 ) .
En identifiant les coefficients correspondant aux mêmes puissances
de *, on trouve:
D = 0; E — A = 0; E — 25 = 0 ; £> + 3<7 = 0; E + 2i4 = 0;
B + F = -1 ;
d’où
,4 = 0 ; Z?= — 1-; C = 0 ; 0 = 0 ; E = 0 ; E = - —
et, par conséquent,
f dx l x 2 Ç dx
J (*3-1)2 “ 3*x 3 - l " 3 J x 3 - l ‘ (7)
Pour calculer l ’intégrale du second membre de l’égalité (7),
décomposons la fraction en éléments simples:
1 L t Mx + N
x3—1 * — 1 ‘ x2 + x + l ’
c’est-à-dire
l = L(xa + x + l ) + Mx (x — 1) + N (x - 1). (8)
En faisant x = 1, on trouve L = -i-.
o
m
En identifiant les coefficients de x de mêmes puissances dans les
deux membres de l ’égalité (8), on trouve:
L + M = 0; L - N = 1,
c’est-à-dire
Par suite,
r dx i r dx i r x+ 2
■dx =
J * * -1 “ 3 J x - 1 3J x3+ x + l
= -i-ln |x —i |— i-ln (x î+ * + l)- V a r c t g 2^ +C
V3 V3
et
dx X x2-)- x 1
j (X»—1)2 3 (x3 — 1)
2x+l
K.
r k " 0'8 V 3
Calculer les intégrales:
_____ d x
1280. j (* + a )(* + 6 ) ' 1291. f + l + h f dx.
J * (**+ !)
x2—5x+ 9 t
1281. j a3—5 x + 6 d x ' 1292. j + + dx.
dx
1282. j 120^ f _______ — ________
(x + i)(x + 2)(* + 3 )’ J(^2-4x+3)(x2+ 4x+ 5)‘
2x2 + 41x—91 .
1283. j ( x - l ) ( x + 3 ) ( x - 4 ) a:C*
,294- î æ -
1284. j x3 —
** + 2 dx
5x2 + 4x aXm ,295- Î ^ ft -
1285. j X(X+1)2‘
x2 — 1
dx
1226‘ j *^+.3+1 *
1286. j 4x3 —X dx.
x4 —6x3 + 12x2+0
1287. j x2—6x2 + 12x—
5x2 + + 9
j (*3+2t+2)3 <ix'
1288. j
6x
(X -3)2(X +1)2
x2 — 8x + 7
-dx.
,299‘ 1
1289. j (x2— 3x—ÎO)2 dx.
l30° - i , . 3 - f a w
2x—3
1290. [ (x2—3x+2)3 dx.
■W
Calculer les intégrales suivantes en appliquant la méthode
d’Ostrogradsky :
1302- î ^ w - i m - 1 £ = * + £ * •
1305. dx.
h * + l)(*» + 8)
x 7 4-x3 dx
1306 a u . J X(Z*+1)2 *
■ î *12—2**+ l d x '
dx
1307. J\ (*—4)3
<Xi~ A (*—2)
v t % ï dx- < 3 I2 ‘ J< * = + 2 .+ 2 )(* = + 2 .+ 5 )'
,313- î - ( ^ r -
dx dx
-4x24-5x—2 * a u . J
x8+ x* *
(1)
M - ( ■ = £ ) * • (■ = £ ) " •
où 1? e s t u n e f o n c t i o n r a t i o n n e l l e e t p iy qiy p2*02» • • •
...des nombres entiers.
On calcule les intégrales du type (1) à l’aide du changement de
variable
ax+ b
cx + d = zn,
140
S o l u t i o n . Le changement de variable 2x — 1 = z4 ramène
l'intégrale à la forme
r ________ d x ___________ r 2z * d z r z2dz
J J *s—s J 2-1 ~
= 2 j ( * + i + 7 2 _ ) dS= (2 + l )2 + 21n | r - l | + C =
= (l + ^ 2 Ï 3 î ) 2 + l n ( / ‘2 l i r r - l ) 2+ C.
Calculer les intégrales:
1315. f
J
? - dx.
V x-i
1321.• Î xV+»2 d x .
xdx
1316. j jkf----- ;—r • 1322. f ------- dx._____
y ax + b J (2 -x )V l-*
1317‘ i dx
y i+ ï+ y ii+ W
1323. jx)/f=ï,fa.
1318. j ** 1324. j y i ± } * = .
y ï+ f* *
1319. j Y - " 1-<k. 1325. f ---- X+ 3 /ir
fi+ 1 J x2T/2V 2x+3
1320. ( ---- ¥ f ± l ± L = .dx.
J (,+ l)2 _ V x + l
2°. I n t é g r a l e s d u t y p e
r
dx. ( 2)
J "]/ ax~ -y bx + c
où Pn (x) e s t u n p o l y n ô m e de d e g r é n.
On pose
j - ^ j = M = = - dx = Q„_i (x) y o x 8 + 6 x + c +
”] / ax2-y 6x -f- c
dx
"i/flx24-ùx4-c * ^
où Çn_i (x) est un polynôme de degré (n — 1) à coefficients indéter
minés et X un nombre.
Les coefficients du polynôme Qn-1 (x) et le nombre X sont déter
minés en dérivant l'identité (3).
E x e m p l e 2.
i -I
x * V * + i d x - f x4+ 4?2 ■d x =
V x2+4
= (^x3+ Bx2 + C x + ü )y ^ + 4 + X j ÿ = = -
141
D’où
x< + 4x2
= (34*2 -f 2/?x + C) y z2+ 4 -f
"l/iS + 4
{Aj ? + Bx* + Cx + D ) x t X
y ï2 + 4 + y î2 + 4 ’
En multipliant par ~\/xt + 4 et en identifiant les coefficients des
mêmes puissances de x, on trouve
4 = --; B = 0; C= i - ; D = 0; X=-2.
Par conséquent,
j x 2 y ^ + 4 d x = - ^ ± ^ V Ï M ^ - 2 1 n ( x + y Î 2 + 4)+C.
3°. I n t é g r a l e s d u t y p e
J (x —a)n ~\/ax'2 + bx + c
Ces intégrales se ramènent a des intégrales du type (2) à l ’aide du
changement de variable
-L -= * .
x—a
Calculer les intégrales:
dx
1326. [ , * * 1329. j
J 'ÿ x ^ — x + i *6 y Z2—i ‘
_____ dx _____
1327. f - £ ■ dx. 1330. j
J y r= ï2 (x+l)3 y * + 2 x m
x2+ x + l
1328. f ** dx. 1331. : dx.
J yi+x* x ]/x 2 - X + l
4°. I n t é g r a l e s des binômes différentiels
f xm (a + 6xn)Pdx, (5)
où m, n et p s o n t d e s n o m b r e s r a t i o n n e l s .
L e s c o n d i t i o n s d e T c b é b y c b e v . L’intégrale (5)
s’exprime à l’aide d’une combinaison finie de fonctions élémentaires
seulement dans les trois cas suivants:
1) si p est un nombre entier,
2) si r- ^ - est un nombre entier. Ici on utilise le changement de
variable a + bx* = z«, où s est le dénominateur de la fraction p,
3) si ^ i-^ -f-p est un nombre entier. Dans ce cas on se sert du
n
changement de variable ax~n + b = s*.
142
Exemple 3. Calculer
j y \ +y ~ x d x = i .
v~*
1 1 1 m+ 1
S o l u t i o n . On a ici
' = — 2 : n= T : p = - ; — — =*
~ T +1
2. Par conséquent, on tombe sur le cas d’intégra-
_1_
4
tion (2).
La substitution
1 - f * 4 = î3
donne x = (s3—l)4, d x = \2 z 2 (s3—l)3dr. Donc
1 l l
r f 2 / <t 4 0 f z3 (z3— l)3
/=jx ( i + * ) d x = i2 j - (23_ i y2- d i =
= 12 j (z» -z3 )d z = ^ - z i - 3 z * + C,
OÙ Z= \ / 1+ y /x .
Î ----sin2----------------
6x 1 —cos 6x , 1 f , . „c * « v,
dx = — \ (sin2 6x—sin2 6x cos 6x) dx =
1 —cos 12x
-sin2 6xcos6x
“ T H ' )* -
1 / x sin 12x 1 . \ . _
- t ( — 24------- "Ï8”sm3Gx J + C .
3) Si m — —p et n = —v sont des nombres négatifs entiers
de même parité, alors
-I tg*1*
En particulier, l'intégrale ci-dessous se ramène à ce cas
dx
t _ È ______ V f ------ î i Ü -------- * f
J sin^x 2**-1 J sin1, inii^ —
* cosH
«*1. *2 J
r * ( x+ t )
siaV(x+T)
144
E x e m p l e 3.
j ^ 7 = j sec2xd(tgx)= j (l + tg îx )d (tg x ) =
= tgx + - |- tg 3 x + C.
E x e m p l e 4.
= — j (9CC2 x — l ) d r = i ^ - —t g x + x + C.
5) Dans le cas général, les intégrales ,{m,n du type (1) se calculent
a l’aide des formules de récurrence que Ton établit en intégrant par
parties.
E x e m p l e 6.
sin2 x + co s2x
dx =
J COS3 X J cos3x
sin x . . f dx __ . 1
-i- s i n x ‘7 S S ^ d x + ) cosx " S1DXm 2 cos2x
dx sin x
-H COS X
COS2 X
dx +
1347. J dx
sin4* *
1360. 1 x s i n r x r d x .
J
f cos2x ,
dx 1361.
1348. f COSfl X * J sin4* * J*
COS2 X , 1362. j sin5xy^ cos xdx.
1349. { sin»* d x •
dx 1363. f *
1350. j sin2 x cos4 x J V sina:C083x
dx
1351. j sin6x cos3 x ’ 1364. f * .
J -VÎT*
146
E je e tu p 1e 7.
J sin 9x sin x d x = J [cos 8x—cos 10x1 dx =
3°. I n t é g r a l e s d u t y p e
J R (sin x, cos x) dx, (2)
où R e s t u n e f o n c t i o n r a t i o n n e l l e .
1) A l'aide du changement de variable,
d'où on déduit
21 1—*2 2d*
sin x = cos x = 1-H2 dx =
1 +& ' l + *a ’
les intégrales du type (2) se ramènent a des intégrales de fonctions
rationnelles par rapport à la nouvelle variable t.
E x e m p l e 8. Calculer
r _ /.
J 1+ sin x+ cos x
S o l u t i o n . En posant t g— = /, on trouve
2 dt
1-M*
î= f = Î i f r = l n |1 + t |+ c =
' ~ k ]----—----[.
4•
1 +I *# 22 “ 1 l + *2
= ln 11 + t g - j | + C.
2) Si l'identité
R (— sin x, —cos x) — R (sin x, cos x)
est vérifiée, alors, pour ramener l’intégrale (2) à la forme rationnelle,
on peut se servir du changement de variable tg x = /.
10* 147
Ici, on a
t I
sin x = cos x =
V i+ r - ’ V i+ ts
et
dt
x = arctg t , dx =
l+ < 2 *
E x e m p l e 9. Calculer
dx
= /. (3)
1 + sin2 x
S o l u t i o n . En posant
«2 dt
tgx = J, sin2x 1 + *2 ’ dx =
1 +<a
on trouve
dt
. [ - ü ____
'= 5 J i + 2t'-
i r ^ £ i a _ „ 1 y S
V 2 J l + (t 1/2)2 1 /2
= arctg ( V 2 tg i) 4 -C.
Remarquons que T intégrale (3) se calcule plus rapidement que
précédemment si on divise préalablement par cos2x le numérateur
et le dénominateur de la fraction.
Dans certains cas, il est parfois utile d’avoir recours à des astuces
(voir, par exemple, 1379).
Calculer les intégrales:
1373. Jr 3 + 5cosx*
dx 1380. f l ± j £ £ da,
J l —tg*
1374. U sinx *+ cosx * 1381*. Jf 1r +r3f *cos2. .~x .
J 91
cos x
1375. dx. 1382*. j 3sin3x + 5cos2l'
1 + cos x
1376. f sm x
sîp dx. 1383*. j gT^ d*
J 1—si !x + 3 s i n x c o s x - C O S 2 JC •
f dx dx _____
1377. J 8 —4sinx+7cosx* 1384*. [ -
J sin-x—5sinx
s cosx ‘
sin x
____sir
1378. f dx
J cos x + 2 sin x + 3 *
1385. dx.
- cos x)3
(1—c<
1379**. Jf 2sinx+3cosx dx. 1386. Jf +l + s+i n 2x dx
148
1387. Jf — ,C
0SJX.
4 <
cos4 x -f sin4x
1389*. j (2-sinx)(3-sin x) *
dx
1 —sinx-rcosx ,
1388. Jf sin!ï
-, , - C° 'J
6 s in x + 5
1390*. j Tl—------!
1 - f s m i - -c-----
o s i dx.
dx dx
1395. [ sh x ch2 x ’ 1401*. j th x —t '
dx shxrfx
1396. j sh2xch2x " 1402. JÇ
"l/ch 2x
149
§ 9. Application des substitutions trigonométriques
et hyperboliques pour calculer les intégrales du type
2) J R ( z , y ï ë + * ) d z ;
ç — *
J (x 4“1)2 "j/x2-j~2x-}-2 •
Solution. On a
x2 + 2x + 2 = (x + l)2 + 1.
Posons x + 1 = tg z, alors dx = sec2 z dz et
£ ________ dx________
J (x + i)» y (* + i)» + i Î sec2 z dz C cos z
tg2 z sec z “ J sin2 z
1 /. V * * + 2 x + 2 , „
sin z + c ------ i + ï — + C■
E x e m p l e 2. Calculer
J x ”t/x 2-f x + 1 dx = I.
S o l u t i o n . On a
* * + x + l = ( * + i ) 2+ | . .
En posant
ISO
on trouve
/= î (*Tsht-^)^rcht-^Tchtdt=z
= j shtchstdt— | j chîtdt-
3 1 /3 ch3 < 3 / 1 _ u , , 1 „
= 8------ 3----- T ( Y s h t c h t + T < ) + C .
Puisque
sh<=V
1/3l (Vx +' T2/*
)* ch<= -y/3
^ V ï5 + ^ F î
et
2
/ = ln ^jr4--^-4-l/x®+ I + l j + 1 ° ^ = *
1/3
on a en définitive :
_3_
/ = - (x s + x + i)2 — L ( x + 1 ) y s + i + T -
1405.
>. Ç - ^ L •dz. 1411. ( ------ —
J 1/9+i« J(x—
(x-i)n/x2-:
l)îl/x2—3x+2'
dx
1412
1406. j V z 2—2 z + 2 d z . •î
(x2—2x+ 5)2
dx
1407. j |/*z8—4dz. 1413. f ---------,____
J (l+i2)Vl-i2
1408. j l/z® + zd z. 5 Jf (i__X2dx
1414.
) y i +X2
§ 10. Intégration de différentes fonctions
transcendantes
Calculer les intégrales:
1415. j (za + l) 2e2Xdz: 1417. j z sin z cos 2z dx.
UJ
1419. | e * s in x s in 3 x d x . 1423. x r» iln i + * jd x .
J-!—
1—x
•
1420. x e x cos x d x . 1424. ln 2 ( x + V î + ï ? ) d x
* dx
1421. e 2x _l_eX _ 2 * 1425. |^xarccos(5x— 2 ) d x .
1 ' dx
1422. 1426. J s in a r s h s d x .
• 2* + e* + l
1482.
sin- — cos — dx.
dx
1462. (sin x + cos x)2
sin3x dx
1463. Î ^ /c o s 3
dx. 1483. ( t g x + l ) s i n 2x
1469. î •
r ____________ dx ____________
1488- e2x
dx
—2^x
1470. J cos2x + 2 sin x co sx 4 -2 sin 2x
753
1489. Jf ei x seX dx
exjr \ z a z - 1495. J x3 arcsin dx.
1490. î ' ■ ,* •
(«*+!) 4
1496. 1 cos(lnx)dx.
J
INTÉGRALE DÉFINIE
lim S n = 58-^- .
TÏ-+00 &
E x e m p l e 2. Calculer l ’aire de la figure limitée par l’arc
de parabole y = x3, l ’axe OX et les droites x = 0 et x = a (a > 0).
S o l u t i o n . Partageons la base a en n parties égales Ax = - .
n
En prenant la valeur de la fonction à l’extrémité gauche de chaque
156
intervalle, on a:
» t= 0 , ï ! - ( i ) 2 .
*-|> (4)\|...
Les. aires des rectangles sont obtenues en multipliant chaque y * par
sa base Ax = - (fig. 39). En sommant, on trouve Taire de la figure
n
en escalier
= - î - (-2-) 2[1 + 2 2 + 3 2 + ... + (/»-1)2].
et en passant à la limite :
a3 (n —1) n (2n —1) _ a3
S = lira S n = lim
n-*00 n-»co Ü/13 3
On demande de calculer les intégrales définies en les
considérant comme des limites de sommes intégrales:
b 10
2Xdx.
T
1502. j (v0+ gt)dt, x*dx.
0
u0 et g sont des constantes.
1
1503.
-
J
2
3?dx.
F ( x ) = j f( t) dt
a
est une primitive de la fonction /(x)t c’est-à-dire
F '(x) = f(x ) pour a ^ x ^ b .
2°. F o r m u l e de N e w t o n - L e i b n i z . Si F' (x) = / (x), on a
b
j f ( x ) d x = F ( b ) - F (a).
a
On détermine la primitive F(x) en calculant l'intégrale indéfinie
j f( x ) d x = F ( x ) + C.
s 3
E x e m p l e 1. Calculer l ’intégrale 1 x id x .
Solution. ("IP
J -" " T 5
-1
1508. Soit
b
( b > a > 1).
a
Calculer :
*>•£-; 2) - £ .
ü Yx
1510. F ( x ) = j V T+F<fc. 1512. / = j cos(t*)dt(x>0).
X 1/X
158
1513. Déterminer les points d’extrémum de la fonction
X
dx
1524. j V x ^ 2 d x . 1529. j
+4*+5
2 0
/»
dx
1525. f — - — . 1530. Ç *2 —3x + 2 ’
J V 25 + :ir
159
Z3
1531 dz. 1539. j
■ U ‘+ 1 1
n TC
4 4
1532. j sec2a da. 1540. j tgxÆr.
rc
6
V^2
3
1533. f / li* . 1541. j ctj^çdq).
J V i-rf Tt
6
*>
dx 1
1534. j
V 5 + 4 * —**' 1542. dx.
h0 + e*x
rfy 1
1535 Ç—^
■ J "V
ViV + 4 1543. j ch xdx.
.T 0
4 ln 3
1536. j cos2ad a. dx
1544. f ch2x
ln 2
n
2
1537. \ sin3(pd(p. 1545. \ sh2zdx.
f si
et
C dz
1538. J T i ï ïT -
§ 3. Intégrales impropres
1°. I n t é g r a l e s d e s f o n c t i o n s n o n b o r n é e s .
Si la fonction / (x) n'est pas bornée dans tout voisinage du point c de
l'intervalle fermé [a, 6] et si elle est continue pour a ^ x < c et
c < x < 6, on pose par définition :
b c -e b
f / ( x ) d x = l i m f f (x) dx + Üm C f ( x) dx. (1)
J e-vO J e-**0 J
a a c+e
Si les limites au second membre de l'égalité (1) existent et sont finies,
l'intégrale impropre est dite convergente, dans le cas contraire diver
gente. Pour c = a ou c = 6, les définitions correspondantes se simpli
fient.
160
S'il existe une fonction continue F (a:) sur l’intervalle fermé
[a, 6] et telle que F ' (x) = / (x) pour x c (primitive généralisée),
alors
b
j f(x)dx = F (b )-F (a ). (2)
a
b
Si I / (* )IK F (x) pour a ^ x ^ f c et J F( x ) dx converge, Pinte-
a
grale (1) converge aussi (critère de comparaison).
Si / (x) > 0 et si lim / (x) | c — x | *»= A =£ oo, A ^ 0, c’est-
x-*c
A
à-dire / (x) — \ 'c _ ~x [ m Pour x c>a^ors Pour m < 1 l’intégrale (1)
converge, 2) pour m ^ 1 l’intégrale (1) diverge.
2°. I n t é g r a l e s ^ l i m i t e s i n f i n i t é s . Si la fonc
tion / (x) est continue pour a ^ x < + oo, on pose par définition
oo b
j / (x) i i = lim j /(*)<& (3)
a a
et, en fonction de l ’existence^ ou de l’inexistence d’une limite finie
au second membre de l’égalité (3), l’intégrale correspondante est dite
convergente ou divergente.
De même
b b -foo b
f / (x) d x = lim f /(x)dx et C / (x) d x = lim] [ f ( x) dx.
J a-*-— o o J J a - > — oo J
— oo a —o o ooa
J
0
j0
1 ^ = ^ (arctg6- arct«0) = X -
dx. TO
S o l u t i o n . Posons
Puisque l ’intégrale
00
ü1 X2
converge, l’intégrale (5) converge aussi.
E x e m p l e 5. Etudier la convergence de l’intégrale elliptique
** (6)
y i — x*
162
S o l u t i o n , x = 1 est un point de discontinuité de la fonction
à intégrer. On trouve en appliquant la formule de Lagrange
viW-ÎTirâ-T^r-ÿ'
où x < xi < 1. Par conséquent, pour x —►1 on a
l
1
1 /i-X * HrhY-
Puisque l ’intégrale
î (tM T dx
1546. 1553. j -g - ,
1
dx
1547. f x l5 5 4 ' ï
—O
TÇW -
-Ji oo
dx
1548. J-g-,
0
1555. j x2+ 4 x + 9 •
1556. \ sinxdx.
1)2 M si
1550. 1557. Jr x ln x *
• î ÿ f e r - o
W 2
Ç dx ? dx
1551 1558. J ~x ln2 x 1
• j
11* 703
1560
•ïd ? î- <“ > '> • ,564- Î ( 3 - î ? -
oo
1561 . J ctgxdx. 1565. f
J *®+i '
W
dx
1562. j e~hxdx (/f > 0 ) . 1566. J ^ 5x*
0
oo
arctgx
1563 X2+ 1 dx.
•f
Etudier la convergence des intégrales:
100
dx f dx
1571.
1567. (
0
4-00
— t
J yi / *x -+V 2*
2 * /ï+ x »
2
1 *
1568 f <** 1572. f —
J ar+J/’^+l+ô' J ln* ’
1
OO
dx f sinx ,
1569. j 1573. \ x* <**■
.J, x * + y x * + 1 *
_rt
2
1570. ?
J y * 6+ i
1574*. Démontrer que l ’intégrale d’Euler de première
espèce (jonction bêta)
î
B (p, ? )= j x"-1( l —x),-1 c£r
Y(p)= r x dx
a ^
J x2 ~\/a2—x2 d x = J a2 sin2 t '\/a 2 — a2sm 2 t a cos/ dl =
ji JC Jt
2 2 2
■•t W " ) 1 -s -
1582. x = P.
(x— 2)*'3
dx, x —2 = z®.
(x— 2)1/j+ 3
In 2
1584. J
0
V ^ ^ idx, ex- i = z \
m
« T » 2-
31
2
1586. ^ i + « a s i n ï i ’ *'
dx
1591. { 1593. j —x2da:.
J1 + +l 0
1
1592. j
-1
dx
(1 + **)* ,5 M - J
0
dx
T =-3f cosx
] *-*’ dx = 2 j e - * i dx=
-gp 0 0 K
757
1597. Montrer que
[ dx =
J arccos x J x
ü o
1598. Montrer que
ÜL JL
2 2
j / (sin x) dx = j / (cos x) dx.
o o
M. J
oo
O
J
0
M ex sin x dx.
I n = j sinnxdx = ^ cosnxdr
0 0
la formule de récurrence
r _
*n—n * iTn-2
”—
est vraie.
Calculer Jn si n est un nombre entier. Utiliser la formule
obtenue pour calculer / 9 et / l0.
1608. Calculer l ’intégrale (voir n° 1574)
î
B (p, q ) =
0
où p et q sont des nombres entiers positifs, en appliquant
plusieurs fois l ’intégration par parties.
1609*. Exprimer l’intégrale
n
2
Intm= j s i n m XCOSn xdx,
ü
§ 6. Théorème de la moyenne
1°. E v a l u a t i o n s des i n t é g r a l e s . Si / ( i ) < f (i)
pour a ^ x ^ 6, alors
b b
J
a
/ ( * ) ''* < j
a
F (x )d x . (1)
m
1611. Déterminer (sans les calculer) la plus grande des
intégrales:
1 1
a) | V l + a * d x ou j x dx ;
î 1
b) j ar^sin2xdx ou j x sin 2xc?x;
U O
2 2
c) j dx ou j dx.
4
i6 i7 . j y r + ï ï d x . 1620*. ^ x ] /t g x .
o o
jt
1621.
-1
4
1619' J•TO+fejT•
0
77/
1622. Démontrer en intégrant par parties que
200.-t
0< J 100:1
1
100* -
alors l'aire du trapèze curviligne limité par cette courbe, par les deux
droites x = a et x = b et l’intervalle fermé a < x < 6 de l ’axe des
abscisses (fig. 40) est donnée par la formule
b
S=j/(*)dz. (1)
S= dx
S , j
Si la courbe est donnée par des équations sous forme paramétrique
x = <p y = i|> (*), l’aire du trapèze curviligne limité par cette
courbe, les deux verticales x = a et x = b et l ’intervalle fermé de
l ’axe O X , s’exprime par l ’intégrale
ta
S =» j ÿ (t) <p' (*) dt%
ti
où et sont déterminées par les équations a = cp et b = ç (t2)
[4 (0 > 0 sur l’intervalle fermé fo, /2]].
773
E x e m p l e 4. Calculer Taire de l ’ellipse (fig. 45) en utilisant
ses équations paramétriques
f x = a cos
\ y = b sin t .
S o l u t i o n . Vu que l ’ellipse est une courbe symétrique par
rapport a l ’origine des coordonnées, il suffit de calculer l ’aire du quart
i ?
a
E x e m p l e 5. Calculer Taire intérieure a la lemniscate de
Bernoulli r2 = a1 cos 2cp (fig. 47).
S o 1 u t i o n. Vu la symétrie de la courbe, calculons d’abord le
quart de Taire cherchée
Jt
4 JL
^
T 5=T Ju
a2coa2? d<P = -y - [ — sin 2<p] 04 = - ^ - •
D’où S = a*.
(i)* + (+ )*-*•
1644. Calculer l ’aire de la figure comprise entre l ’hyper
bole équilatère x2 — y2 = 9, l’axe OX et le diamètre passant
par le point (5, 4).
1645. Calculer l ’aire de la figure comprise entre la
courbe y = ^ , l’axe OX et la droite x = 1 (x > 1).
1646*. Calculer l ’aire de la figure limitée par la cissoïde
x3
y2 — .,a_ x et son asymptote x — 2a (a > 0).
1647*. Calculer l’aire de la figure comprise entre la
strophoïde y2 = et son asymptote (a > 0).
176
1648. Calculer Taire des deux parties du cercle or + y2 =
= 8 délimité par la parabole y2 = 2x.
1649. Calculer Taire de la figure comprise entre le cercle
or + y2 = 16 et la parabole x2 — 12 (y — 1).
1650. Calculer Taire intérieure à Tastroïde
x = a cos3 / ; y = b sin3 t.
s = ^ V * + y,2dx.
a
E x e m p l e 1. Calculer la longueur
de l ’astrolde x2/8 + y2/3 = a 2/3 (fig. 49).
S o l u t i o n . On a, en dérivant
l'équation de l'astroïde,
i/Vs
Fig . 49 ir = — >/zm
Donc, la longueur du quart de l’astroïde est
M V ^ = î £ > = 4 ‘-
D’où s = 6a.
2°. L o n g u e u r d ' u n a r c d e c o u r b e d o n n é e
s o u s f o r m e p a r a m é t r i q u e . Si la courbe est donnée par
des équations sous forme paramétrique x = <p (t) et y = rp (t)9 alors
la longueur s de l'arc de courbe est égale à
h
— J r*dt,
h
178
où ti et t2 sont les valeurs du paramétré correspondant aux extrémités
de l’arc.
E x e m p l e 2. Calculer la longueur d'un arc de cycloîde (fig. 50)
{ x = a(t — sin t),
y = a (1 —cos f).
s= J
P
a
V r a+ r '2 d<p,
t) Vx = n j y -d x ; 2) 7 y = 2« j xydx*).
________________ a a
*) Le corps est engendré par la rotation du trapèze curviligne
limité par la courbe y = / (x)t les ‘droites x = a, x = b et y = 0
autour de l'axe OY. On prend comme élément de volume de ce corps
le volume de la partie au corps engendré par la rotation autour de
l'axe O Y d'un rectangle de côtes y et dx et se trouvant à la distance x
de l'axe OY. Par conséquent, l'élément de volume dVy = 2zixy dx ,
b
d’où V y = 2n J xy dx.
181
E x e m p l e 1. Calculer le volume du corps obtenu par la rota
tion d'une figure limitée par une demi-onde de la sinusoïde y = sin x
et le segment O ^ x < n de l'axe OX autour: a) de l'axe OX et
b) de l ’axe OY.
Solution.
n
a) j sin*xdr = y ;
Jt ■
0
± L
X <2
1
Y
I Si la courbe est donnée sous une
autre forme (sous forme paramétrique,
en coordonnées polaires, etc.), on peut
Fig . 52 effectuer dans les formules précitées
un changement de variable adéquat
de la variab e d'intégration.
Plus généralement les volumes des corps engendres par la rotation
d’une figure limitée par des courbes yi = /i (x) et y2 = f 2 (x) (avec
/i (*) ^ h (*)) et les droites x = a, x = b autour des axes de coor
données OX et OY sont respectivement donnés par les formules.
b
v x = « j” (yî— yDàx
a
et
b
V y = 2jï ^ x ( y z— y t)dx.
a
= 4jib j y i f i = & d x = 2zC~ar~b
2 f
= — ji l rSsinqxfcp.
a
Cette formule est commode pour
calculer le volume des corps engendrés
par la rotation autour de l’axe polaire
d’une courbe fermée donnée en coordonnées
polaires. f i g. 53
E x e m p l e 3. Calculer le volume
engendré par la rotation de la courbe r = a sin 2<p autour de
l’axe polaire.
Solution.
« jt
2
o
V J sin3 2(p sin qj dtp —
ü
jt
64
(
0
sin4 tpcos3 tp dtp = -j^ Jia3.
2°. C a l c u l d e s v o l u m e s d e s c o r p s d’a p r è s
l e s s e c t i o n s t r a n s v e r s a l e s . Si S = S (x) est l'aire
d’une section d’un corps obtenu par l’intersection d’un plan perpendi
culaire aune droite donnée (aue l’on prend pour l ’axe OX), au point
d’abscisse x , alors le volume ae ce corps est égal à
*2
v= j S (x )d x ,
*1
où x t et x 2 sont les abscisses des points extrêmes du corps.
E x e m p l e 4. Calculer le volume du corps commun à un cylin
dre circulaire et à la partie de l’espace se trouvant entre la base du
cylindre, un plan formant avec cette dernière un angle a et passant
par un diamètre de la base du cylindre. Le rayon de la base est B
(fig. 53).
183
S o l u t i o n . Prenons pour axe OX le diamètre de la base suivant
lequel le plan sécant coupe la base et pour axe OY le diamètre delà
base qui lui est perpendiculaire. L’équation du cercle de base est
x2 + r = /*2-
L’aire de la section ABC distante de x de l’origine des coordonnées
O est égale à
1 l w 2
S (j*) —aire du triangle ABC — — AB-BC — //»/tg a = ~ tg'a.
184
1695. Calculer le volume du corps engendré par la rota
tion autour de l ’axe OX de la figure comprise entre les
paraboles y = x2 et y = Ylc.
1696. Calculer le volume du corps engendré par la rota
tion autour de l ’axe OX de la boucle de la courbe
(,x — 4a) y2 = ax (x — 3a) (a > 0).
1697. Calculer le volume du corps engendré par la rota-
^3
tion de la cissoïde y2 = ^ —x autour de son asymptote
x = 2a.
1698. Calculer le volume d’un paraboloïde de révolution
de rayon de base R et de hauteur H.
1699. Un segment de parabole droit de base 2a et de
hauteur h tourne autour de la base. Calculer le volume du
corps de révolution ainsi engendré.
1700. Montrer que le volume de la partie du corps en
gendré par la rotation de l ’hyperbole équilatère x2 — y2 =
= a2 autour de l’axe OX délimitée par le plan x = 2a est
égal au volume de la sphère de rayon a.
1701. Calculer le volume du corps engendré par la rota
tion de la figure limitée par un arc de cycloïde x = a (t —
— sin t), y = a (1 — cos t) et l’axe OX autour: a) de
l’axe O X , b) de l ’axe OY et c) de l ’axe de symétrie de la
figure.
1702. Calculer le volume du corps engendré par la rota
tion de l’astroide x = a cos3 t, y = b sin3 t autour de
l ’axe OY.
1703. Calculer le volume du corps que l ’on obtient par
la rotation de la cardioïde r = a (1 + cos (p) autour de
l ’axe polaire.
1704. Calculer le volume du corps engendré par la rota
tion de la courbe r = a cos2 <p autour de l’axe polaire.
1705. Calculer le volume d’un obélisque dont les bases
parallèles sont des rectangles de côtés A, B et a, b et de
hauteur h.
1706. Calculer le volume d’un cône elliptique droit dont
la base est une ellipse de demi-axes a et b et de hauteur h.
2 2 2
1707. Sur chaque corde de l’astroïde x 3 + y 3 = a 3
parallèle à l ’axe OX on construit un carré, admettant cette
corde pour côté, perpendiculaire au plan XOY de l ’astroïde.
Calculer le volume du corps engendré par ces carrés.
185
1708. Un cercle variable passe par un point de l ’axe OYy
son centre décrit l ’ellipse ^ = 1 et le plan du cercle
est perpendiculaire au plan XO Y . Calculer le volume du
corps engendré par ce cercle.
1709. Le plan d’un triangle en mouvement reste perpen
diculaire au diamètre immobile d’un cercle de rayon a.
La base du triangle est une corde du cercle et son sommet
glisse sur une droite parallèle au diamètre fixe située à la
distance h du plan du cercle. Calculer le volume du corps
(appelé conoïde) engendré par le déplacement de ce triangle
de l ’une des extrémités du diamètre à l ’autre.
1710. Calculer le volume du corps limité par les cylin
dres ar + z2 = a2 et y2 + z2 = a2.
1711. Calculer le volume du segment délimité par le
»2 z2
plan z = û et le paraboloïde elliptique —x.
1712. Calculer le volume du corps limité par un hyper-
boloïde à une nappe = 1 et les plans z = 0
et z = h.
1713. Calculer le volume de l ’ellipsoïde a- o- c-
1.
186
Tare ds * + * dx. En vertu de la formule (1), l ’aire de la surface
2 1 /î
est
S = 2ji
Ü v
E x e m p l e 2. Calculer Taire de la surface obtenue par la rota
tion d'un arc de cycloïde x = a (/ — sin fl, y = a (1 - cos /) autour
de son axe de symétrie (fig. 55).
757
1714. Les dimensions d’un miroir parabolique AOB sont
indiquées sur la fig. 56. On demande de calculer l ’aire
de la surface de ce miroir.
1715. Calculer l ’aire de la surface de la « quenouille »
que l ’on obtient par la rotation d’une demi-onde de sinu
soïde y = sin x autour de l ’axe OX.
1716. Calculer l ’aire de la surface engen
drée par la rotation de la partie de la
tangentoïde y = tg x comprise entre les
points d’abscisse x = 0 et x = autour
de l ’axe OX.
1717. Calculer l ’aire de la surface engen
drée par la rotation autour de l ’axe OX
de l ’arc de courbe y = e~x compris entre
les points d’abscisse x = 0 et x = + oo.
1718. Calculer l ’aire de la surface (appe
lée cathénoïde) engendrée par la rotation de
l ’arc de la chaînette y* = a ch —autour
a
de l ’axe
OX compris entre les points d’abscisse de x = 0 à x = a.
1719. Calculer l ’aire de la surface de révolution engen
drée par la rotation de l ’astroïde ar/3 + y2/s = a2/* autour
de l ’axe OY.
1720. Calculer l ’aire de la surface de révolution engen
drée par la rotation de l ’arc de courbe x = — y2 — y ln y
autour de l’axe OX et compris entre les points d’ordonnées
y = 1 et y = e.
1721*. Calculer l ’aire de la surface du tore engendré
par la rotation du cercle x2 + (y — b)2 = a2 autour de
l’axe OX (b > a).
1722. Calculer l ’aire de la surface engendrée par la rota
tion de l ’ellipse ^ = 1 autour: 1) de l ’axe OX ;
2) de l ’axe OY (a > b ).
1723. Calculer l ’aire de la surface engendrée par la rota
tion d’un arc de cycloïde x = a (t — sin /) et y = a (1 —
— cos t) autour: a) de l ’axe OX ; b) de l ’axe OY ; c) de la
tangente à la cycloïde au point le plus élevé.
1724. Calculer l ’aire de la surface engendrée par la
rotation autour de l ’axe OX de la cardioïde
x = a (2 cos t — cos 2*), 1
y = a (2 sin t — sin 2t). J
188
1725. Calculer Taire de la surface engendrée par la rota
tion de la lemniscate r2 = a2 cos 2<p autour de Taxe polaire.
1726, Calculer Taire de la surface engendrée par la rota
tion de la cardioïde r = 2a (1 + cos qp) autour de Taxe
polaire.
M i = Y mldl< (*)
i=J
en outre, les points situés d'un même coté de l'axe Z sont pris avec
le signe plus (+ ) ©t les autres avec le signe moins (—). D’une manière
analogue, on définit le moment statique d'un système de points par
rapport à un plan.
Si les masses sont distribuées continûment sur une ligne ou sur
une figure du plan X O Y , alors les moments statiques M x et A/y
par rapport aux axes de coordonnées OX et OY s'expriment respective
ment par des intégrales au lieu des sommes (1). Dans le cas de figures
géométriques, la densité est supposée égale à l'unité.
En particulier: 1) pour une courbe x = x (s), y = y (s), où le
paramètre s est la longueur de l'arc, on a
L L
Mx= j y « * ; my = | x(s)ds (2)
0
2°. M o m e d t d’i n e r t i e. On appelle moment d'inertie
par rapport à un axe l d’un point matériel de masse m distant de d
de l’axe l le nombre / / = md2.
L .
'M & m
f - 7
jlZ
- b ----- *
Fig. 58
190
D’où
n
I x = -y j y H h - ' j ) d y = - b h * .
y y i + ( ÿ ') 8* : y V i + ( y ') 2 d*
" * -—
î a ' * = !—a v : n : î î v f e “ 2“!'
a
Par conséquent,
- n - 2
x =0, y = — a.
m
Jt
4°. T h é o r è m e s d e G u 1 d i n.
T h é o r è m e 1. L'aire de la surface engendrée par la rotation
d'un arc de courbe plane autour d’un axe se trouvant dans le même
plan que la courbe sans intersection avec l’axe est égale au produit
de la longueur de la courbe par la longueur de la circonférence décrite
par le centre de gravité de l’arc de courbe.
T h é o r è m e 2. Le volume d’un corps engendré par la rotation
d’une figure plane autour d’un axe se trouvant dans le plan de la
figure et sans intersection avec la figure est égal au produit de l’aire
de cette figure par la longueur de la circonférence décrite par le centre
de gravité de la figure.
1727. Calculer les moments statiques par rapport aux
axes de coordonnées du segment de droite
ti
Exemple 1. La vitesse d’un point est égale à
v = 0,1 /3 m/s.
194
Calculer le chemin s parcouru par le point depuis le début du mouve
ment pendant le temps T = 10 s. Calculer la vitesse moyenne du
mouvement pendant cet intervalle de temps.
S o l u t i o n . On a
10
= 250 m
4 o
et
" m o y ^ y =25m /s.
2°. T r a v a i l d’ u n e f o r c e. Si une force variable X — ] (x)
agit dans la direction de Taxe O X y le travail de cette force sur le segment
[zi, x2] est égal à
*2
A = \ / (x) dx-
*i
E x e m p l e 2. Quel travail faut-il accomplir pour allonger
un ressort de 6 cm si, pour une force de 1 kg, le ressort s’allonge
de 1 cm ?
S o l u t i o n . D’après la loi de Hooke, la force X kg allongeant
le ressort de xm est égale à X = Ax, où k est un coefficient de propor
tionnalité. En prenant x = 0,01 m et X = 1 kg, on trouve k = 100 et,
par conséquent, X = 100 x .
D’où le travail cherché
0.06
| 1001 dr 5012 12'06 = 0,18 kgm,
Fig . 60 Fig. 61
Problèmes variés
1772. Calculer la masse d’une tige de longueur l =
= 100 cm si la densité linéaire de la tige à la distance x cm
de l’une de ses extrémités est égale à
ô = 2 + 0,001 x2 g/cm.
1773. D’après des données empiriques, la chaleur spéci
fique de l ’eau se trouvant à la température t °C (0 ^ t ^
^ 100°) est égale à
v = - ^ r ^ - ( b - y ) zb
pendant le temps T.
CHAPITRE VI
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
§ 1. Notions fondamentales
1°. N o t i o n d o f o n c t i o n d e p l u s i e u r s v a
r i a b 1 e s. On dit que la grandeur variable z est une fonction uniforme
des deux variables x, y, si pour chaque ensemble de valeurs (x» y)
du domaine donné il correspond une valeur unique déterminée pour z.
Les variables x, y s’appellent variables indépendantes. La dépendance
fonctionnelle est notée comme suit:
2 = / (x, y).
On définit de manière analogue les fonctions de trois variables et plus.
E x e m p l e 1. Exprimer le volume V d’un cône en fonction de
sa génératrice x et du rayon de sa base y .
S o l u t i o n . On sait de la géométrie que le volume du cône
est
y = ± nÿ2/,,
où h est la hauteur du cône. Mais h = l / x ~ — y2. Par conséquent,
202
2°. D o m a i n e d ' e x i s t e n c e d'une fonction.
On entend par domaine d'existence (ou de définition) d'une fonction
z = / (x, y) l’ensemble des points (x, y) du plan X O Y en lesquels la
fonction donnée est définie (c’est-à-dire prend des valeurs réelles
définies). Dans les cas simples, le domaine d'existence d’une fonction
est une partie finie ou infinie du plan des coordonnées X O Y limitée
par une ou plusieurs courbes (frontière du domaine).
f(x, y) = x y + - j -
/ ( i ) - ^ t o > 0).
a) z = x + y ; cl) z = V~xÿ ; g) 2 = -^ -;
b) z — x 2 + ÿ a ; e) ~ = (1 - \ - x \ - y ) - ;h ) z = - ^ r ;
c) z = x2- ÿ 2; f) * = 1 — 1* | —|y |; i) s = ï q ^ -
a) s = l n ( x 2 + ÿ ); d) z = f ( y —ax);
b) z = arcsin xy j e) z = / .
c) z = f ( V x t + y - ) ;
§ 2. Continuité
1°. L i m i t e d’u n e f o n c t i o n . Le nombre A est appelé
limite de la fonction z = / (x, y), le point P ' (x, y) tendant vers le
point P (a, 6) si, pour chaque e > 0, il existe un nombre ô > 0 tel
que pour 0 < p < ô où p = T/(x — a)2 + (y — ù)2 est la distance
entre les points P et P \ l’inégalité
I / (*, y) — A |< e
est vérifiée.
206
Dans ce cas, on écrit:
, lim / (x, y) —A.
X~*Q
y-+b
2°. C o n t i n u i t é e t p o i n t s d e d i s c o n t i n u i t é .
La fonction z = / (x, y) est dite continue au point P («, 6), si
lim /(x, ÿ) = /(«, 6).
x-*a
y-+b
Une fonction continue en chaque point d'un domaine est dite
continue dans ce domaine.
Les conditions de continuité pour une fonction / (x, y) peuvent
ne pas être vérifiées aussi bien en des points isolés {points de disconti
nuité isolés) qu'en des points formant une ou plusieurs courbes {courbe
de discontinuité) et panois en des points de figures géométriques plus
compliquées.
E x e m p l e 1. Trouver les points de discontinuité de la fonction
*•—““3------ •
*2— y
S o 1 u t i o n. La fonction n'est pas déterminée lorsque le dénomi
nateur s'annule. Or x2 — y — 0 ou y = x2 est l'équation d’une para
bole. Par conséquent, pour la fonction donnée, la parabolo y = x2
est une courbe de discontinuité.
a) z = lnŸa ? -\-y- ; c)
b) z = -——ry ; d) z = cos— .
(*—y)- ' xy
207
1800.* Montrer que la fonction
g f J ^ ya pour i 2 + ÿ 2^=0 ,
l 0 pour x = y = 0 ,
est continue séparément par rapport à chacune des variables
x et y mais n’est pas continue au point (0 , 0) par rapport
à l ’ensemble de ces variables.
§ 3. Dérivées partielles
1°. D é f i n i t i o n d e s d é r i v é e s p a r t i e l l e s .
Si z = / (x, //), alors en supposant, par exemple, y constant on trouve
la dérivée
dz lim / ( J + Ax, y) —/(x, y)
dz Ax-»0 Ax
= f'x (*» y)
que l’on appelle dérivée partielle de la fonction z par rapport à la varia
ble x. On définit et on note la dérivée partielle de la fonction z par
rapport à la variable y d'une manière analogue. Il est évident que pour
trouver les dérivées partielles on peut user des formules ordinaires
de dérivation.
E x e m p l e 1. Calculer les dérivées partielles de la fonction
z = ln tg — •
6 y
S o l u t i o n . En considérant y comme une grandeur constante,
on a
dz 2
lz . 2x *
y sin — y
De même, en considérant x constant, on trouve
dz 2x
lÿ 2x *
y2 sin —
y
E x e m p l e 2. Calculer les dérivées partielles de la fonction
de trois variables
u = a?y2z + 2x — 3y + z + 5.
Solution.
|!.« 3 .V » « + 2 .
3»
£ ■ « V + 1-
208
2°. T h é o r è m e d*E u l e r . On dit que la fonction / (x, y)
est une fonction homogène de degré n si pour tout nombre réel k l ’égalité
/ (ter, ky) £1 knj (x, y)
est vérifiée. Une fonction rationnelle sera homogène si tous ses termes
sont du même degré.
Une fonction homogène dérivable de degré n satisfait à la relation
(théorème d'Euler)
*l'x (*, y) + y i ry (** u) ~ nf (*» y)-
Calculer les dérivées partielles des fonctions :
1801. z = x2-\- y2— 3axy. 1808. z = xw.
1802. z = X+tJ
^ . •sin S.
1809. z —e x.
1803. z = —.
X 1810. z — arcsin
V i
1804. z = Y x 1—y-. x -}- a
1811. z = ln sin
1805. z = —^ = . yÿ '
V x -+ y -
1812. u = (xy)'.
1806. z = l n ( z + / x * + ÿ 2). 1813. u = z*1'.
1807. z = arctg-j.
1819. /(x , y) = ln - j .
14-0361 200
dx dx
dr d<p
1821. Calculer dy dy
si i = rcos(p et y = r sin cp.
dr dtp
s = In (3~ + xy -\-y2).
1826. Déterminer z = z ( x ,y ) si
dz _ x
212
Calculer les différentielles totales des fonctions suivantes:
1833. z = x3+ y3—3xy.
1834. z = xry3.
x * -y *
1835. Z - x 2 + yS-
T = 2- j / ï ,
214
E x e m p l e 2. Calculer la dérivée partielle — et la dérivée
totale si
dx
r = ex2'l où y = q)(x).
dz
b o l u t i on. -^—= yexy.
dx
D*après la formule (2)t on trouve
2o. C a s d e p l u s i e u r s v a r i a b l e s i n d é p e n
d a n t e s . Si z est une fonction composée de plusieurs variables
indépendantes, par exemple z = f (xt y) où x = 9 (1/, u),
y = î|j (u, v) (u et v sont des variables indépendantes), alors les déri
vées partielles de z par rapport à u et v s’expriment de la manière
suivante
dz j t e , d* dy ,o\
du dx du ' dy du '
et
dz __ dz dx dz dy
du dx du ' dy dv (4 )
1856. Calculer al
— si
z = —, où x —el, r/ = lu /.
1857. Calculer dt si
u = ln s in —^=-, où x = 3/2, y =
VU
1858. Calculer si
u = xyz, où x = /2+ l , i/ = ln /, z = tg /.
1859. Calculer dt si
u = —, z — T où x = i? c o s 2, v = iîs in f, z = H .
V *2+ i/2
1860. Calculer si
1861. Calculer 4 1 et si
216
1862. Calculer -J-
dx
et dx si
Z= XV, OÙ ÿ = <p(*).
1863. Calculer idx
i et dy si
z = f(u, v), où u = zr — y2, v = exy.
1864. Calculer du et du si
218
où / (P) et / (Pi) sont les valeurs de la fonction aux points P et Pj.
Si z est une fonction différentiable, on a la formule
dz_ dz , dz
= -r—cos oc-I—r—sin a, (i)
dl dx dy
M--' (£ ),-“
Ici
cos a = cos 120° — — ,
219
La dérivée d'une fonction dans la direction l est liée au gradient de
cette fonction par la formule suivante:
dz
— = proj-+ grad z.
v m + m
De même, on définit le gradient d'une fonction de trois variables
w = / (x, y, s) :
, du -t , du “T , du
gradu = — i + 1 F / + 1 F k. (4)
Le gradient d'une fonction de trois variables est en chaque point
dirigé suivant la normale à la surface de niveau passant par ce point.
E x e m p l e 2. Calculer et construire le gradient de la fonction
r = zry au point P (1, 1).
S o l u t i o n . Calculons les dérivées partielles et leurs valeurs
au point P.
d2z _ d / y \ 2xy
dx 2 ” dx \x 2 + !/2/ + *
d2z d / x \ 2xy
~W ~~dÿ \ ÏMT2/ “ (*2+*/2)2 ’
= JL ( y \ l-(*2+y2)-2f/.y _
dxdy Ôy U 2 + !/2/ (*2 + y2)2 (*2 + ÿ2)2'
900
Remarquons que la dérivée partielle dite « mixte » peut être
calculée autrement, à savoir:
d2z _ d2z _ d I x \ _ l-(xa + y2) —2x-x_ x2— y2
dxdy ~~ dydx ~~ dx \ x2 + y2/ ~ (x2+ y 2)2 ~ (* a + y2)2 '
2°. D i f f é r e n t i e l l e s d* o r d r e s supérieurs.
La différentielle du second ordre de la fonction z = / (x, y) est la dif
férentielle de la différentielle (du premier ordre) de cette fonction
d*z = d (dz).
De même, on définit les différentielles d'ordres supérieurs à deux
de la fonction s = / (x, y ), par exemple:
<Pz = d (d2*),
et, en général,
d*z = d (d*~'z).
Si z = f (x, £/), où x et y sont des variables indépendantes, la diffé
rentielle du second ordre de la fonction z se calcule d'après la formule
d2z „ , d2z „
<r-2= - g - d * 2 + 2 ——— dx dy -h t t dy (1 )
dx dy dy2
En général, on a la formule symbolique
( d d \n
d x - d ï + d y ~ d ï) 2
qui, formellement, se développe comme le binôme de Newton.
Si z = ] (x, y), où les variables x et y sont des fonctions d’une
ou de plusieurs variables indépendantes, on a
- “ '-+2i S k
Si x et y sont des variables indépendantes, alors d?x = 0,
cFy = 0 et la formule (2) coïncide identiquement avec la formule (1).
E x e m p l e 2. Calculer les différentielles totales du 1e? et
du 2*mc ordre de la fonction
z = 2x* — 3xy — y2.
Solution, lire méthode. On a
= 4x—3y J ^ . = — 2x— 2y.
dx dy
Donc
dx = -|^-dx + - |—dy = (ix —3y) dx — (3x + 2y) dy.
On a ensuite
d2z d2z â*z
4, -3 , = — 2,
dx2 dx dy dy2
223
d’où découle que
z- ' / i + w -
Ü2Z d*z d~z
1892. Calculer dx2 ’ üxdy ’
dy-
si
z = \n (z? + y2).
d2s
1893. Calculer dx dy si
z = V2xy-\-if.
dn-z
1894. Calculer dx dy SI
. *-\-y
z = arclg
1895. Calculer -|-£-
dx2
si
r = Vrx3+ ir + s2.
1896. Calculer toutes les dérivées partielles du second
ordre de la fonction
u = xy + yz + zx.
d&u
1897. Calculer dx dy dz si
u = z ? y h t.
dzz
1898. Calculer dxdy- Sl
z = sin (xÿ).
1899. Calculer f x x ( 0, 0), /^(O , 0), f V!/(0 , 0) si
/( x , y) = ( 1 + * ) '? ( ! + y)*.
d'-z
1900. Montrer que dy dx
z = arcsin
/( x ,y ) = xÿ - g = g -
dx* "
satisfait à l’équation
0.
D’autre part,
H -3 .+ £ - * + *
• I f — S - 2»I + 1’
d’où | —= 2* et ^ = 2 y z + 1. Le problème se ramène à la détermina
tion d’une fonction de deux variables 9 (y, z) dont les dérivées partiel
les sont connues et dont la condition de différentielle totale est véri
fiée.
Trouvons 9 :
<p(ÿ»s)= j z*tly = yz- + »|>(z)
■ ^ - = 2 y z f ^ ( z ) = 2ÿî + l,
♦'(*) = !. t|.(c) = 5 + Cf
c’est-à-dire <p (y, z) = y z* + z + C. Finalement,
u = ** + Zxy — x + yz* + z -}- C.
229
Après avoir vérifié que les expressions données ci-dessous
sont des différentielles totales, déterminer les fonctions.
1926. y dx + x dy.
1927. (cos x + 3xry) dx + (x3 — y2) dy.
(■r-}-2ÿ) dx-\-y dy
1928.
+2 y 2x — y
1929. dy.
■2+ y 2 *2+ y 2
1930. — dx---- %-dy.
y y *
1931. y
:d x dy.
V * 2+y- V ^ + lr-
1932. Déterminer les constantes a et & de manière que
l ’expression
(ax- -| 2xxj -I- y-) dx —(x• + 2xy by-) dy
(** + ¥»)*
d* lv (* ,y )
Les dérivées d’ordres supérieurs se calculent en dérivant successi
vement la formule (1).
E x e m p l e 1. Calculer ~ et ^ 4 si
dx dx~
d / xx ÿ - x ( - j ) »«+*
dx 2 dx \ y ) //•- //- i/3
2°. C a s d e p l u s i e u r s v a r i a b l e s i n d é p e n
d a n t e s . De même, si l ’équation F (x, y, z) = Ü, où F (x, y , z)
est une fonction différentiable par rapport aux variables x, y et z,
définit z comme fonction des variables indépendantes x et y et si
F z (x, y , z) 0, alors les dérivées partielles de cette fonction donnée
sous forme implicite peuvent, en général, être calculées d’après les
231
formules
dz __ F x (x y y, z) dz Fy (x, y, z)
( 2)
dx Fz ( z , y, z ) ’ dy F'z ( z , y, s)
On peut procéder de la manière suivante pour trouver les dérivées
de la fonction z : en différentiant l ’équation F (x , y, z) = 0, on trouve
dF dF , i dF
dx dz = 0.
dx dy dy + - d T
d* dr
D'où on peut déterminer dz et, par conséquent, —e t - ^ - .
dx dy
Q* Q*
E x e m p l e 2. Calculer -r—- et si
dx dy
x3 — 2ya + 3sa — yz + y = 0.
S o l u t i o n , l^rc m é t h o d e . Désignons par F (x, y, z) le
premier membre de l ’équation donnée et calculons ses dérivées par
tielles
Fx (*, y , s) = 2x, (x, y, 2) = —4y — z + 1,
F z’ (*, y* 2) = 6z — y.
En appliquant la formule (2), on a
dz _ ( x , y, z) _ 2x
dx~ Fz (z, y, s) _ 6 * -» ’
dz (z, ÿ, z) 1 —4y— z
Fz (z , ;/, z) 6 z-ÿ
2ûme m é t h o d e . En différentiant la fonction donnée, on a
2x dx — 4y dy -f- 6z dz — y dz — z dy + dy = 0.
D’où on détermine dz, c’est-à-dire la différentielle totale de la fonction
implicite,
2x dx -\-(l— 4y — z) dy
du du
u + x- =0,
~Bx+ y ~Bx
d'où
du du
dx x —y ’ 1 x
De même, on trouve
du __ y+ y du __ u -\-x
dy ~~ x — y 9 dy ~~ x — y
2ème m é t h o d e . Par différentiation, on trouve deux équations
reliant les différentielles des quatre variables
du + du = dx + dy,
x du + u dx + y du + u dy = 0.
On trouve en résolvant ce système par rapport aux différentielles
du et du
du (i*+y)dx + (y-hy) dy Jir (**+ *) dx + (u + x)dy
x —y ’ x —y
D'où
du _ u+ y àu y-f-y
dx ~~ x — y 9 dy x —y 9
du it + x du _ y + x
dx " x —y ’ dy x —y
233
4°. F o n c t i o n s d o n n é e s s o u s f o r m e p a r a
m é t r i q u e . Si la fonction z et les variables x et y sont données
par des équations paramétriques
x = x (u, y ), y = y (u, u), z = z (u, v)
et
dx dx
y) du do
¥=0,
D (u, y) dy dy
du do
on trouve la différentielle de cette fonction à partir du système
d*équations
dx dx
du + do,
du ~dô
ày du - \ ~ - d v ,
du do
dz
d: do.
du
Connaissant la différentielle dz = p dx + q dy, on trouve les
dérivées partielles ^ = p et -jj = q.
E x e m p l e 4. La fonction z et les variables x et y sont données
par les équations
x = u + v, y = u2 + v2, z = u3 + y3 (u o).
dz dz
Calculer —— et —^ .
* dx dy
S o l u t i o n , l^re m é t h o d e . On trouve par différentiation
trois équations reliant les différentielles des cinq variables
dx = du + dv,
dy = 2u du + 2o do,
dz = 3u2du + 3v*dv.
Des deux premières équations on détermine du et do:
2vdx —dy dy — 2udx
do
2 (o —u) ’ 2 (o —u) ’
Substituons les expressions trouvées de du et do dans la troisième
équation
2 2o dx — dy dy —2u dx
dz = 3u f 3y2
2 (y —u) 2 (y—u)
Guy (u — y) dx + 3 (y2—u2) dy
.= —3uo dx+-^- (u-{-o)dy.
2 (y—u)
D’où
dz . dz 3 , . .
234
2<>mc m é t h o d e . On déduit de la troisième des équations données
dz Q m du di>
= 3u~ + 3v- — - (5)
dx dx dx dy dy dy
Dérivons les deux premières équations d'abord par rapport à x, puis
par rapport à y :
d y ^ dy ’
dp
l = 2 « 4 îL + 2l,
l» -* - dx
On déduit du premier système
du v dy u
dx — v —u * dx u —p ’
On déduit du second système
du 1 dp 1
dy ~~ 2 (u — v) 1' dy — 2 (y —u)
dm d*
On a, en substituant les expressions de et dans la for
mule (5)
dz = 30 a*-----------
v • 'ri 3oir•
= — 3 UVy
dx v— u u—v
1
J £ - = 3UZ— 1 — - +
dy 2 (a —v) w ^ r ï {uJrV)-
1941. Soit y une fonction de x définie par l ’équation
Calculer
dy d-y . tPy
dx ’ dx* et dz* •
235
1945. Calculer ( - g -)ï=1 et ( g - ) ^ si
x2 — 2xy + yz + x + y — 2 = 0 .
En s’aidant des résultats obtenus, représenter approxi
mativement les divers arcs de courbe dont les abscisses
appartiennent au voisinage du point d’abscisse x = 1.
1946. La fonction y est définie par l ’équation
ln (V^x2+ ÿ2) = a a r c t g ( a = # = 0).
Calculer dx et -dx
g 2- .
(cy—bz) 4^ + (a z - c x ) ^ = b x - a y .
a -dz—^6
x j dz A
— = 1 .
dx 1 dy
1968. Calculer dx
4 - et dy
4 - en considérant s comme fonc-
tion de x et y , si
x = a cos qj cos y = b sin q> cos if, z = c sin if.
en posant x = y .
S o l u t i o n . Exprimons les dérivées de y par rapport à x par
les dérivées de y par rapport à /. On a
dy dy
dy dt. dt ^ dy
dx dx 1 dt
'I t
d / dy \
<Py _ d / dy \ _ dt \ d x )
dx2 dx \ dx ) dx
'd t
=2
dt ^ d /3
En substituant les expressions trouvées des dérivées dans l’équation
donnée et en remplaçant x par on a
ou
#y - cfiy = 0.
dt2
E x e m p l e 2. Transformer l’équation
£ a ( dy \ 3 dy
x = 0,
dx2 \ dx ) dx
fl2 =a2 f * ï- +2
\ da2 d a dp ^ dp2 / \ da2 ^ d a dp ^ dp2 /
ou
d2u
0.
da dp
1 6 — 0 3 6 1
241
les relations données entre les anciennes et les nouvelles variables
. dx dy dx dz
du = dxt dt— _ —— , div = ~~z-----—
x- y• x~ 4,“
D’autre part,
dw dw
dw — ——du -f- -r—dv.
du do
Donc,
dw , , dw , dx dz
— du + — do = — - —
ou *
dw j dw t dx dy \ dx dz
- ô ï dx+- d ï \ - ^ — i f ) = ^ z2
D’où
0/ 1 dw 1 dw \ z2 dw
d z ^ z- [ ~ * r ~ - â r ) d x + - F - o 7 d!'
et, par conséquent,
dz _ 0 / 1 du? du?\
dx \ x2 du x2 do /
et
dz _ s2 dw
dy ~ y2 do
En substituant ces expressions dans l'équation donnée, on a
2.5 /_ L _ Ü Ü __L È L .\ I .« du> _ -»
\ x- du x2 du / ‘ “ du
OU
4 p -= o .
du
1969. Transformer l ’équation
>^
x *dx2
S + 2*^ + »-«.
en posant z = et.
1970. Transformer l ’équation
en posant x = cos t.
1971. Transformer les équations suivantes en prenant y
comme variable:
242
=> £ + * ( £ ) ’ - *
dy d?y
b) dx dx*
si u = x, u = ar + y2.
1975. Transformer à l’aide des variables indépendantes
u et 1; l’équation
dz , dz A
I ^ + ! 'j F “ z = 0 ’
SI u = x, y = —
X
1976. Transformer l’équation de Laplace
<5*2 ^ dy-
en posant u —xij et v = — •
1978. Transformer l ’équation
dz dz ! »
y - â i - x - d ï = ( y - xî z
dx2 dxdy'dy*
= 0v
244
Ici s0 = / (x0, i/o) et X, y , Z sont les coordonnées courantes d’un
point du plan tangent.
L’équation de la normale est
«y — *0 __ Y — yo _ Z— zq 0.
/i(* 0 . i/o) /y(*0»yo) —1
où X, y , Z sont les coordonnées courantes d’un point de la normale.
E x e m p l e 1. Former les équations du plan tangent et de la
normale à la surface z = y — y2 au point M (2, —1, 1).
S o l u t i o n . Calculons les dérivées partielles de la fonction
donnée et leurs valeurs au point M .
dz _ / dz
dx X* \ dx
W = ~ 2a‘
D’où, d’après les formules (1) et (2), on a z — i = 2 (a: — 2) +
+ 2 (y -f- 1), où 2x + 2y — z — 1 = 0 est l’équation du plan tan
gent et X g ~ ~ ‘—:j" celle de *a normale.
2°. E q u a t i o n s d u p l a n t a n g e n t et d e l a n o r
m a l e d a n s le c a s où l a s u r f a c e e s t d o n n é e
p a r u n e é q u a t i o n i m p l i c i t e . Dans le cas où l ’équation
de la surface est donnée par une équation implicite
F (*» y» s) = 0
et F (x0, yo, -o) = 0, les équations du plan tangent et de la normale
sont respectivement
F^ (*o, yoI s0) (x — *o) + Fy (*o, yo, Zo) ( y — Uo) +
+ F'z (*o, yo, z0)-(Z — z0) = 0, (3)
x — xo __ y —yp _____ z —=o /^\
(*o. yo» so) (*o. yo» zo) f : (*0, yo. *>) * '
E x e m p l e 2. Former les équations du plan tangent et de la
normale à la surface 3xyz — r3 = a3 au point x = 0, y = a.
S o l u t i o n . On trouve la cote du point de tangence en substi
tuant x = 0, y = a dans l’équation de la surface : —s8 = a3,
d’où z = —a. Ainsi, le point de tangence est M (0, a , —a).
En désignant par F (x , y, s) le premier membre de l’équation,
on trouve pour les dérivées partielles et leurs valeurs au point M
F±= 3yz, ( ^ ) A f = - 3 a3,
Fy = ( ^ ) * = °.
F : = 3 * y - 3 c 3, (F ')w= - 3 a 3.
En appliquant les formules (3) et (4), on a
- 3 a 2 (x - 0) + 0 (y - a) - 3a2 (z + a) = 0
245
ou x + z + a = 0, qui est l'équation du plan tangent,
x —0 . y —a z-\-a
—3<z2 “ 0 “ — 3a2
X U - CL Z -}- CL
ou — = — = - ^ — est celle de la normale.
*2 + ÿ2+ ( z - ^ ± f ! ) 2 = ÿ ( 6 2 + cs)
a)\ a r c tg -j^
1+ a
- ; (l + a)”»+ ( l+ P ) ,‘
2 >
251
et formons le discriminant A = AC — B2 pour chaque point sta
tionnaire.
1) Pour le point P t : ( § 3 ) ^ = 6 ; B = ( ^ L ) p = 12;
dx dx dx
( 2)
dy dy ^ dy
^ <p(*, y ) = o
a trois inconnues x, y, X, d’où on peut, en général, déterminer ces
inconnues.
En ce qui concerne l'existence et le caractère de l’extrémum lié,
ce problème se résout en étudiant le signe de la différentielle secon
de ae la fonction de Lagrange
d*F , , ,d*F , ,
<r-F (x, !/) = — dx2 4-2 — dx d y + j ^ d y *
Puisque
d*F A
^ -2 Jl
dx dy ■w - a '
on a
drF = 2A. (Æe2 + dy*).
5 4 3
Si X= — , i = y e t ÿ = y , o n a (FF > 0, et, par conséquent, en ce
5 4
point la fonction a un minimum lié. Si X = — - , x = — g- et y =
3
= — r-, on a (PF < 0 et, par conséquent, en ce point la fonction a un
5
maximum lié.
253
Ainsi,
- a x_- r«-+u 1 6 L 0 _ i 11,
-m i
r 16 9 4
2 m ln -6 -y — - 1 .
6°. P l u s p e t i t e e t p l u s g r a n d e v a l e u r d’u n e
f o n c t i o n . Une fonction différentiable dans un domaine fermé
borné atteint sa plus petite (resp. plus grande) valeur soit en un point
stationnaire, soit en un point de la frontière du domaine.
E x e m p l e 3. Déterminer la plus grande et la plus petite va
leurs de la fonction
s = x2 + y3 — xy + x + y
dans le domaine
x ^ 0, y ^ 0, x + —3.
S o l u t i o n . Le domaine indiqué est le triangle (Fig. 70).
1) Trouvons les points stationnaires:
(- 3 ,0 ) (~ { ’ ° )
( Sx = 2x — ÿ -j-l= 0 ,
t zv = 2 ij— x + l = 0 ;
( " T - •)'
Pour x + y = —3 ou y = —3 — x on a z = 3x2 -f 9x + 6.
De la même manière que précédemment, on • trouve que
( V p . e > * + V = - 3 = ~ f 8U P° iDt ( “ T 1 ~ t ) : (ï P « »)*+»=-3 = 6 M
coïncide avec (zp,gm^ 0 et (zp.g .v)y=0- On aurait pu étudier l’ex-
trémum lié de la fonction sur la droite x + y = —3 sans la ramener
à une fonction d’une variable.
254
3) En comparant toutes les valeurs obtenues de z , on en déduit
que G aux points (0» “ 3) ct 0)’ V p ® = '” 1 au
point stationnaire M.
2013. z - x u Y i — £ - £ ■
2014. z = 1 — (x2 + y2)2/*.
Déterminer les extrémums des fonctions de trois variables:
2017. u = x2 + y* _|_ 22 — xy + x — 2z.
2018. w= x - l- - £ - - l- y + - ^ ( x > 0 , y > 0 , z > 0).
255
2027. u = x y V pour x + y + z = 12 (a f> 0, y > 0 ,
z > 0).
2028. u = xyz avec les conditions x + y + z = 5 , xy +
+ yz + zx = 8.
2029. Démontrer l ’inégalité
* + ÿ+ S ^ 3 / —
<j y £y2
si x ^ 0 , y ^ 0 , 2 ^ 0 .
I n d i c a t i o n . Chercher le maximum de la fonction u = xyz
avec la condition x-\- y + s = S.
256
on trouve à l'intérieur du triangle un point stationnaire unique ^ 3 *3 ] *
Pour ce point, vérifions si les conditions suffisantes sont satisfaites.
On a
fxx (x, y) = —2y, f v (x, y) = a —2x —2y, f uv (x, y) = —2x.
M
o
Fig. 74 Fig . 75
y o
Fig. 78
y = xt s « -
En prenant l’angle a comme paramètre, on demande de
déterminer l ’enveloppe de toutes les trajectoires du projectile
situées dans un même plan vertical (« parabole de sûreté *)
(fig. 83).
-îVffr+dr+tër*-
fi
2074. y = ^ - , z = -£- de x = 0 à x = Q.
r = ax (t) T + ay ( t) T + az (t) k.
264
La dérivée d’une fonction vectorielle a = a (t) par rapport à
la variable scalaire / est une nouvelle fonction vectorielle définie par
l’égalité
da _ i:_ a (* + — a ( t ) _ dax (t) 7 , d*y (0 -r , daz (/) 7
dt A{™ At dt ^ dt 1 +
\i\-v(tr+fêr+fêr-
L’extrémité du rayon vecteur variable r = r (/) décrit une courbe
gauche
r = s (0 i + y (t) } + 1 (t) k
da dtp
6) ^ « lq > (01 = d q T 'lT ;
7) a — = 0 si | a | = const.
a t
$ = -8 7 + 6 ? .
La grandeur de la vitesse est
|J| =V(_802+(60s=10|<|.
Remarquons que l ’accélération est constante et est égale à
|(Pr
| dt2
=V(—8)a+6*=10.
1) T = - r- (vecteur de la tangente) ;
dt
—*■ —
►
2) B = — X -tt, (vecteur de la binormale) ;
ai a i-
3) N = B X T (vecteur de la normale principale).
Les vecteurs unitaires correspondants sont
- T ? £ - N
■t=— . p = — . v = —
rn \B \ \ir \
et peuvent être calculés d ’après les formules
dx
dr ds
P= T X v .
dX_
ds
Si X f y , Z sont les coordonnées courantes d’un point de la tangen
te, l’équation de la tangente est de la forme
X —x Y —y Z—z
Tx ~ Ty ~~ Tz ' (1)
où Tx = ^ ~ ; = î de la condition de perpendicula-
at dt dt
rité d ’une droite et d ’un plan, on en déduit l ’équation du plan
normal
Tx (X - x ) + T v ( Y - y ) + T2 (Z - z) = 0. (2)
En remplaçant dans les équations (1) et (2) Tx, T y, T z par BXJ B y,
B z, et N x, 7Vy, N z on trouve respectivement les équations de la
binormale et de la normale principale et respectivement celles du
plan osculateur et du plan rectifiant.
E x e m p l e 1. Déterminer les principaux vecteurs unitaires
t , v, p de la courbe
x = t, y = f-, z = fi
au point t = i.
Former les équations de la tangente, de la normale principale
et de la binormale en ce point.
S o l u t i o n . On a
r = t i + t2j + t*k
et
i l =7+2*7+3^
—
►
- g - = 27+6 ik.
2Cj
D'où, pour *= 1 :
r = | j - = 7+27-1-3*;
</ *
B = *l v £ 7 i 23 6 Î-6 7 + 2 A ;
dt dt a
026
_ ^ ^ i j k
N = B X T = 6 —6 2 —22?—167+18?.
1 23
Par conséquent,
t+ 2 j+ 3 k ? 3i —3/ + A - - U i - 8 / + 9/c
V l4 * P 1/19 f 1/266
Puisque pour f = 1 on a x = l, y = 1, 2 = 1,
x —1 y — 1 2 —1
ï 2 3
est l*équation de la tangente,
x —1 y—1 2 — 1
1 ’
l ’équation de la binormale et
x — 1 y - 1 2 - 1
— 11“ - 8 “ 9 ’
l'équation de la normale principale.
Si l ’équation de la courbe gauche est donnée par l’intersection
de deux surfaces
F (x, y, 2) = 0; G (x, y, z) = 0,
_ < i *
B = 1 —1 0 7 7
- - *
0 -1 1
et, par conséquent, son équation est
- 1 (x - 1) - (y - 1) - (2 + 2) = 0,
c’est-à-dire
* + y + z = 0,
ce à quoi on devait s’attendre, puisque notre courbe est située dans
ce plan.
2090. Déterminer les principaux vecteurs unitaires t,
v, p de la courbe
x = 1 — cos tj y = sin ty z = t
au point
2091. Déterminer les vecteurs unitaires de la tangente
et de la normale principale en un point quelconque de la spi
rale conique
—
V
t — el {i cos t + ; sin t + k).
Déterminer les angles formés par ces droites et l ’axe OZ.
2092. Déterminer les principaux vecteurs unitaires t ,
-f
v, p de la courbe
y = r 2, z = 2x
au point x = 2.
271
2093. Former les équations des droites formant le trièdre
naturel en un point arbitraire de l ’hélice
x = a cos /, y = a sin t, z = bt.
Déterminer les cosinus directeurs de la tangente et de la
normale principale.
2094. Former les équations des plans définissant le trièdre
naturel attaché à la courbe
x* + y* + z* = 6 , x 2 — y2 + z2 = 4
au point M (1, 1, 2).
2095. Former les équations de la tangente, du plan nor
mal et du plan osculateur à la courbe
x = t, y = t2, z = t* au point M (2, 4, 8).
2096. Former les équations de la tangente, de la normale
principale et de la binormale en un point quelconque de la
courbe
£4 £3 £2
x — 4 ’ 3 ’ Z 2 *
Déterminer les points en lesquels la tangente à cette courbe
est parallèle au plan x + 3y + 2z — 10 = 0.
2097. Former les équations de la tangente du plan oscu
lateur, de la normale principale et de la binormale à la
courbe
£2
X = *, y= — Z= —
K = - J r = lim
R As-fO As
_1_ drr
R ds* •
d*r - -
= — ia sm t — ja cos /.
dt*
D’où
i j k
dr_ d
—a sin t a cos/ b = sin t — jab cos t-{-a2k
dt X
—a cos t —a sin / 0
et
—a sin / a cos t b
dr d~r . dzr —a cos / —a sin / 0 = a2b.
dt dt2 dtz a sin t —a cos t 0
274
Par conséquent, d ’après les formules (1) et (2), ou a
1 _ a V a3+63 a
R ~ (aî-j-t2)3/! — a - + b2
et
1 aT-b b
p “ a*(o2+6*) — « a + è 2 ’
c’est-à-dire que la courbure et la tors» n de l ’hélice sont constantes.
3°. F o r m u l e s d e F r e n e t
d x __ v_ d v ____ t j p_ dp v
ds ~ R ’ ds ~ R '' p ’ ds ~ p
r = ti + t2j + t3k.
2°. O r d r e d e s l i m i t e s d’i n t é g r a t i o n d a n s
u n e i n t é g r a l e d o u b l e . On distingue deux types fonda
mentaux de domaines d’intégration.
1) Le domaine d’intégration S (fig. 85) est limité à gauche et à
droite par les droites x = xj et x = x2 (x2 > xj), en bas et en haut par
les courbes continues y = <pi (x) (AB) et y = <p2 (*) (CD) [<p2 (x) ^
^ q>i (x)J coupées par la droite x = X (xi ^ X ^ x2) seulement en
un point (voir fig. 85). Dans le domaine S la variable x varie de xt
à x? et la variable y, pour x constant, de yt = cpi (x) à y2 = cp2 (x).
977
Le calcul de l’intéçrale (1) peut se ramener à l’intégration d’une inté
grale simple d’après la formule
*2 <P2(*)
j j /(*> y ) d x d y = j dx j /(* , y)dy,
(S) Xi <pi(x)
92 (*)
où, quand 6n calcule J / (x, y) dy , la grandeur x
91(*)
est supposée constante.
2) Le domaine d’intégration S est limité inférieurement et supé
rieurement par les droites y = yt et y = y2 (y* > yi), à gauche et à
droite par les courbes continues x = \J>j (y) (AB) et x =
= (y) I^i (y) ^ ^t>2l(y)l* coupées Dar la droite y = Y (yi <
y2) seulement en un point (fig. 86).
De même que précédemment, on a
Vf 99a(ir)
2 (lr )
j j (x+y)<*ÿ-
0 X
Solution.
2114- 3 1
2"8- W î 0 asl n<p
rir-
1 1 2 3 cos ç)
2115. J dx J *j^y2 • 2119. J d(p j r2 sin2 q)dr.
o o o
“ 2
2 x 1 V1 - X2
2116. j Ær Ç . 2120. j dx j
î j_
X
Ecrire les équations des courbes limitant les domaines
auxquels sont étendues les intégrales doubles ci-dessous et
dessiner ces domaines:
279
Indiquer les limites d’intégration dans l ’un et l ’autre
ordre dans l ’intégrale double
j j /(*» y ) d x d y
(S)
pour les domaines S indiqués ci-dessous.
2127. S est un rectangle de sommets O (0, 0), A (2, 0),
B (2, 1), C (0, 1).
2128. S est le triangle de sommets O (0, 0), A (1, 0),
B (1, 1).
2129. S est le trapèze de sommets O (0, 0), A (2, 0),
B (1,1), C (0, 1).
2130. S est le parallélogramme de sommets A (1, 2),
B (2, 4), C (2, 7), D (1, 5).
2131. S est le secteur circulaire OAB de centre au point
O (0 . 0 ) et dont les extrémités de l ’arc de cercle sont les
points A (1, 1) et B (—1, 1) (fig. 88).
0
Fig. 88
280
Si le domaine S est défini par les inégalités
a) x > O; y > 0 ; x + y < l ; d) y > x ; x > —1 ; y < 1;
b) ar + y2 ^ a2 ; e) y ^ x ^ y + 2a ;
c) x 2 + y2 ^ x ; O < y < a.
Changer l ’ordre d’intégration dans les intégrales doubles
suivantes :
4 12x 2a yT ïïx
2136. j dx j /( x , y)dy. 2140. ^ dx j /(x , y)dy.
0 3x2 0 V 2 a x -x 3
1 3x 1 1-y
2137. f dx j /(x , y)dy. 2141. jd y j /(x , y)dx
9 2x n0 - Y—
1- —
1/3
a V a 3 -x 2 1 vrr*
2138. j dx j 1(x,y)dy. 2142. j dy j /(x ,y )d x .
0 a2-x2 0
2a 2
a Y 2 a x - x2
2139. j dx j î(x,y)dy.
a 0
2
B /2
2 x B /B 2 -x 2
2143. f dx f /( x , y)dy + j dx j f(x,y)dy.
0 0 R V—
2 0^
2
tc sin x •
2144. j dx j /( x , y)dy.
0 0
Calculer les intégrales doubles suivantes:
2145. j j xdxdy, où S est le triangle de sommets O (0, 0),
4 ( 1 , 1) et B ( 0 , 1).
2146. | j xdxdy, où le domaine d ’intégration S est li
ts)
mité par la droite qui passe par les points A (2, 0), B (0, 2)
et l ’arc de cercle de centre au point C (0, 1) et de rayon 1
(fig. 90).
28J
dxdy
2U7. JJ V û 2 - x 2 - ÿ 2 -, où 5 est la partie du cercle de
(S)
rayon a.de centre au point 0 (0 , 0) appartenant au premier
quart de plan.
2148. j j Y x 2—y2dxdy, où S est le triangle de sommets
0 (0 , 0), A ( i , - 1) et £ ( 1 , 1).
2149. j j Y x y —y- dx dy, où S est le triangle de sommets
0 (0 , 0 ), A (10, 1) et £ ( 1 , 1).
x
n e*dxdy, où S est un triangle curviligne 0^45,
(S)
limité par la parabole ÿi = x et les droites x = 0, y = i
(fig. 91).
2151. J J » °ù S est le segment de parabole limité
<S> ^ " X*
par la parabole y = et la droite y = x.
2152. Calculer les intégrales et dessiner les domaines
auxquels elles sont étendues:
SI 1-fcosx
a) j dx j y2sin x dy ;
o
n si
2 2 3 cos y
b) j dx ^ y* dy ; c) j dy j x 2sin2y dx.
SI
2
On recommande de faire préalablement le dessin pour
les exercices n08 2153-2157.
m
2153. Calculer l’intégrale double
j j xy-dxdy
(S)
si S est le domaine limité par la parabole y 2 = 2px et la
droite x = p.
2154*. Calculer l ’intégrale double
j j xy dx dy
tsJ)
étendue au domaine S limité par l ’axe OX et le demi-cercle
supérieur (x — 2)z + y2 = 1.
2155. Calculer l ’intégrale double
ff d xd y
JJ ’
(S) K
où iS est le cercle de rayon a tangent aux axes de coordon
nées et se trouvant dans le premier quart de plan.
2156*. Calculer l’intégrale double
J j ydxdy,
(S)
où S est le domaine limité par l ’axe des abscisses et un arc
de cycloîde
x = R (t — sin *),
y = R (1 — cos t).
2157. Calculer l ’intégrale double
j j xy dx dy,
(S)
où le domaine d’intégration S est limité par les axes des
coordonnées et l ’arc d’astroïde
x = RcQs3t, ÿ = i? sin3* .
j j /(*. ÿ )d x d y
(S)
on a besoin de passer des coordonnées x, y aux coordonnées u? v liées
aux coordonnées x, y par des fonctions continues et différentiables
x = q> ( m , i;), y = $ (u, v)
réalisant une correspondance biunivoque et bicontinue entre les points
du domaine S du plan X Y et les points du domaine S ' du plan UV ,
m
et le jacobien
dx dy
j _ D ix i y) _ du du
D (u* v) dx dy
du du
2163.
-i a:*
2164 / (x, y) dx dy, où S est le domaine limité par la
• H
, . (S)
lemniscate
(x3+ y2)2 = a2(x2—y2).
2165. Calculer l ’intégrale double
j j ydxdy
(S)
après avoir passé aux coordonnées polaires, où S est le demi-
cercle de diamètre a et de centre
au point C ( y , 0 j (fig. 93).
2166. Après avoir passé aux
coordonnées polaires, calculer l ’in
tégrale double
JJ (* + » * )
(S)
étendue au domaine limité par la circonférence z 2 + y2 =
= 2ax.
2167. Après avoir passé aux coordonnées polaires, calcu
ler l ’intégrale double
j j Y a 2—x?—y2dxdy,
ts )
où le domaine d’intégration S est le demi-cercle de rayon a
et de centre à l ’origine des coordonnées situé au-dessus de
l ’axe OX.
2168. Calculer l’intégrale double de la fonction / (r, 9 ) =
= r sur le domaine limité par la cardioïde r = a (1 + cos 9 )
286
et la circonférence r — a. (On a en vue le domaine qui ne
contient pas le pôle).
2169. Calculer l ’intégrale
a Va*-x*
j dx j y x2 + y2dy,
o o
en passant aux coordonnées polaires.
2170. Calculer l ’intégrale
j j Y a*—x*—y*dxdy,
(S)
en passant aux coordonnées polaires, où le domaine S est
une boucle de la lemniscate
(i* + i r f — a2 (x2 — y-) (x > 0).
2171*. Calculer l'intégrale double
(S)
x2 y2
étendue au domaine S limité par l ’ellipse ■^2+32 = l i en
passant aux coordonnées polaires généralisées
JL = rcos<p, y = rsin<p.
2172**. Transformer
c &x
j dx j /( x , y)dy
0 ax
jjd x d ÿ ,
(S)
a q>(x)
2°. A i r e e n c o o r d o n n é e s p o l a i r e s. Si le domaine S
en coordonnées polaires r et <p est donné par les inégalités a ^ <p ^
< P , < r < / ’((p)> on a
P F&)
a)
a2 ■ 62 ' c2
2207. Calculer le volume du corps limité par le parabo
loïde 2az == x2 + y2 et la spbère x2 + y2 + z2 = 3a2. (On
a en vue le volume intérieur au paraboloïde.)
19* 291
2208. Calculer levolume du corps limité par le plan
XOY, le cylindre x2+ y2 = 2ax et lecône x2 + y2 = z2.
2209. Calculer levolume du corps limité par le plan
XOY, la surface z —a«-(*2+»2) et le cylindre x2 + y2 = R 2.
2210. Calculer le volume du corps limité par le plan
XOY, le paraboloïde z = ~ r + " f r et cylindre ^ -f-
Fig. 96 Fig. 97
§ 7. Intégrales triples
1°. I n t é g r a l e t r i p l e e n c o o r d o n n é e s r e c -
t a n g u l a i r c s . L’intégrale triple de la fonction / (x , y , z) étendue
au domaine V est, par définition, la limite des sommes intégrales tri
ples correspondantes :
x, y , z) dxdydz = lim 2 2 S * (Xil yi' :a)
max
V max &yj~+Q i ; A
m ax
/ = f J J x2y2z d x d y d z y
(V)
où le domaine V est défini par les inégalités
0<x<l, 0 0<2<Xÿ.
Solution. On a
1 x xy 1 x xu
/ = j dx j dy j x*yHdz = j dx j x*y*-j- | dy =
0 0 0 0 0 0
= f dx [ I ^ - d y = [ - î f j ' f l d x = [ É l d x = J _ .
J0 J
0
2 J J2
~0o
5 I0 J0 10 110 *
E x e m p 1 o 2. Calculer
er
j j j *2 d x d y d z
(V)
étendue à l ’ellipsoïde
+ 62 + C*
Solution.
a a
^ J ^ x2 dr dy dz = J x2 dx J J dy dz = J x2S yz dx,
(V) -a (Syz) -a
/ (x, y y z) dx dy dz
296
on a besoin de passer des coordonnées x, y , z aux coordonnées u, o,
w qui sont reliees aux coordonnées x, y , z par les fonctions x = <p (u,
v , u?), y = iJ) (u, y, u?), 2 = X (wi “>)* />ù les fonctions <p, x:
1) sont continues ainsi que leurs dérivées partielles premières,
I I I / ( z. ÿ. *) dx dy dz =
J (V)
- H J / [<p (u, y, w), y (u, y, w), X (“> v, ^)11 / | du dv dw.
O")
En particulier, 1) pour les coordonnées cylindriques r, <p, h (fig. 98),
où
x = r cos cp, y = r sin <p, z = b,
on trouve que / = r,
2) pour les coordonnées sphériques <p, r (<p est la longitude,
*(>la latitude, r le rayon vecteur) (fig. 99), où
x = r cos cos <p, y = r cos sin 9, z = r sin if,
on a / = r1 cos
297
Exemple 3. Après avoir passé aux coordonnées sphériques,
calculer
î î î V - + * -\-z~dxdy d:t
(V)
Donc, on a
n
2a 2
3°. A p p l i c a t i o n s d e s i n t é g r a l e s t r i p l e s .
Le volume d’un domaine a trois dimensions de l’espace X Y Z est
K= j j
(V)
M zx= j j\
(V)
y (x* 2) yrfx d y dZm
fx = fî
(V)
( (»* ■+ y y>s) dx dy dz>
j j j / (*» y ' ÿ d z d y d z
(V)
pour les domaines V suivants.
2240. V est le tétraèdre limité par les plans
z + y + z = i, x = 0, y = 0, z = 0.
2241. V est le cylindre limité par les surfaces
or + y2 = R2, y = 0, z =-- H.
2242*. V est le cône limité par les surfaces
| dx j dy j (x* + y2)dz,
-n _ y b*-x* °
( a > 0 , p > 0 ).
o
S o l u t i o n . Posons
_e-&xi
î x
d x = F ( a , p).
Alors
dF (a, P) _ — f l - « » I = _ *
da ^ 2a 2a
303
2°. I n t é g r a l e s d o u b l e s e t t r i p l e s i m p r o
pres.
a) C a s d’u n d o m a i n e i n f i n i . Si la fonction / (x, y)
est continue dans le domaine infini S , on pose
(3)
u= J */(*) dz
*2+(sr-*)2
satisfait à l ’équation de Laplace
dn-u . Sftu.
dx« 1 3ÿ2
2275. La transformée de Laplace F (p) de la fonction f(t)
est donnée par la formule
calculer l ’intégrale
oo
j t-e-Vdt.
0
En appliquant la dérivation par rapport au paramètre,
calculer les intégrales suivantes:
228». f • f f » ” dx.
0
r ln (1—a-x-)
2281. J (la l< l) -
0
oo
2282. j i î ÿ î . dx (a > 0).
0
Calculer les intégrales impropres suivantes:
oo oo
2283. j dx | e-(*+v> <fy.
1 V* x
2284. ( dy J eü dx.
o o
2285. | j iï*+y* » où S est le domaine défini par les
(S)
inégalités a : > l, y>x®.
oo oo
2286*. j dx j (i2+!/2+ a 2)2 (a > 0)*
0 0
2287. h'intégrale d'Euler-Poisson définie par la formule
oo oo
/= f peut encore .s’écrire 1 = J e~v*dy. Calculer /
o o
en multipliant ces formules puis en passant aux coordon
nées polaires.
oo oo
2288. C . l c u t a ( & J i !, î i3q^ n?.
0 0 0
Etudier la convergence des intégrales doubles impropres :
dxdy
2290. -, où 5 est le domaine défini par
H (x* + y*)'
(S)
l ’inégalité o? + y2> 1 («extérieur» du cercle).
2291*. ( f -5 où 5 est le carré | * | < 1 , | y | < l .
(S) V { x ~ y )
§ 9. Intégrales curvilignes
1°. I n t é g r a l e s c u r v i l i g n e s d e p r e m i è r e e s
p è c e . Soit f (x, y) une fonction continue et soit y = <p (x) la ^
^ x ^ 6] l'équation d’une courbe C à tangente variant continû
ment.
Choisissons un système de points Af| fxj, y{) (i = 0, 1, 2, . . .
. . ., n) qui divisent la courbe C en arcs élémentaires M i ^ M t = A$i
20* 307
n
et formons la somme intégrale £ n= 2 / (**» tfi) A«i* La limite de
ces sommes pour n -► oo avec max Asj -► 0 est, par définition, 1*in
tégra le curviligne de première espèce
n
P
=j i (9 w, *(0)V«p's(0+r2(o
j (*+ ÿ) ds,
C
où C est le contour du triangle ABO de sommet A (1, 0), B (0, 1)
et O (0, 0) (fig. 101).
S o l u t i o n . Ici, l’équation de A B est y = 1 — x, celle de
OB x = 0 et celle de OA y = 0.
On a donc
f (x + i/)ds= f (x + y)ds + f ( x + y ) d s + f (x + y)ds =
C AB BO OA
1 1 1
= J 1 /2 d x + f p d y + j x d x = 1 / 2 + 1-
0 0 0
308
2°. I n t é g r a l e c u r v i l i g n e d e s e c o n d e e s p è c e .
Si P (x, y) et Q (x, y) sont des fonctions continues et si y = <p (x)
est une courbe C à tangente variant continûment et que l'on parcourt
quand x varie de a à 6, alors Y intégrale curviligne de seconde espèce
correspondante s'exprime de la manière suivante
b
310
ou
y x
U (x, y) = J —6ydy + J (4x + 2y) dx + C = —3y2+ 2x2+ 2xy -f- C,
0 0
où C = U (0f 0) est une constante arbitraire.
4°. F o r m u 1 e d e G r e e n p o u r l e p 1 a n. Si C est la
frontière du domaine S et les fonctions P (x, y )f Q (x, y) sont con
tinues ainsi que leurs dérivées partielles du premier ordre dans le
domaine fermé S + C, on a la formule de Green
§ P i * + C»^=j j
C (S)
où le parcours sur le contour C est choisi de manière que le domaine S
se trouve constamment à gauche.
5°. A p p l i c a t i o n s d e s i n t é g r a l e s c u r v i l i
g n e s . 1) L'aire limitée par le contour fermé C est
xdy
(le sens du parcours sur le contour est choisi dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre).
La formule
5 = T § (I d ÿ -ÿ d z )= T § lS"rf ( i r )
C C
est plus commode pour les applications.
2) Le travail d'une force dont les projections sont X = X (x, y, r),
Y = Y (x, y, z), Z = Z (x, y, z) (ou le travail d’un champ de forces)
le long a ’un chemin C est donné par l’intégrale
f) j <p(x)dx + i|>(y)dy.
(xi ; vt)
2319. Trouver les primitives des fonctions à intégrer et
calculer les intégrales :
(3 ; 0)
d) 1 C + d l+ < v * ? + I ) i 3'
2320. Calculer
j _ f xdx+ ydy
J V l+ lS + ÿ2
prise dans le sens des aiguilles d’une montre sur le quart
x2 y2
d’ellipse -p -+ -p - = l situé dans le premier quart de plan.
2321. Montrer que si la fonction / (u) est continue et que
si C est un contour fermé à tangente variant continûment,
morceau par morceau, alors
circonférence
x2 + y2 + z2 = 2 Rx, z = x
ayant des y > 0 par rapport au plan XOZ.
2326. Calculer les intégrales curvilignes des différen
tielles totales:
(6 ; 4 ; 8)
a) ^ x d x + y d y — zdz,
(i ; o ; - 3 )
(a; b: c)
b) l . yzdx + zxdy + xydz,
(i ; i ; i)
(3 ; 4 ; 5)
x d x + y dy + zdz
. 0) y * * +*"-+** ’
i * '• * '•£ )
d) j y z d x + z x d y + x y d x (hj chem in se
< i : i ; i)
c
prise sur^ le périmètre du carré de sommets aux points
A (1, 0), B (0, 1), C(—1, 0) et D (0, —1) et parcourue dans
le sens inverse des aiguilles d’une montre.
j j / (*. y, S) dS =
n
(a)
/ [*> y, <p(*. !/)] V i +<pi2(*. u ) + fy (*» y) dx dy.
j j (x + ÿ + z)<i5 = 9.
2°. I n t é g r a l e d e s u r f a c e d e s e c o n d e e s p è c e .
Si P = P (x, y , z), Q = Q (x, y , s), R = R (x, y y z) sont des fonc
tions continues et si *S+ est la face de la surface S, à plan tangent va
riant continûment, définie par la normale n {cos a, cos p. cos 7I,
alors Vintégrale de surface de seconde espèce correspondante s*écrit ae
la manière suivante:
^ ^ P dy dz-\-Q dzdx + R d x d y = ^ ^ (P cos a + Ç cos p-f-P cos 7) dS.
320
Quand on passe à l’autre face de la surface, cette intégrale
change de signe.
Si la surface S est donnée sous forme implicite F (x, y, z) = 0,
les cosinus directeurs de la normale sont définis par les formules
1 dF 1 dF 1 dF
c o s a = “D â T * cosfJ“ " â 7 ’ cosv = - S " à r .
OU
* - * / ( £ ) * + ( £ ) + Œ ) 1’
et le choix du signe devant le radical doit concorder avec la face de
la surface S .
3°. F o r m u 1 e d e S t o k e s. Si les fonctions P = P (x, y y s),
Q = Q (x, y, z), R = R (x, y, r) sont continûment différentiables
et si C est un contour fermé limitant une portion de surface S à deux
faces, on a la formule de Stokes
P dx Q dy R dz =
§
( dQ__dP\ cos y ] d S ,
\ àx dy )
/ = ^ P d x + Q dy + R d z
c
prise sur un contour fermé arbitraire C est égale à zéro?
(V)
où cos a, cos P, cos y sont les cosinus directeurs de la normale exté
rieure à la surface S.
En appliquant la formule d’Ostrogradski-Gauss, trans
former les intégrales de surfaces suivantes étendues aux surfa
ces fermées S limitant des volumes V (cos a , cos P, cos y
sont les cosinus directeurs de la normale extérieure à la
surface S). ‘
2361. J J xy dx dy + yzdy dz + zx dz dx.
2362. j x2 dy dz + y2 dz dx + z2 dx dy.
2363. f f »<*»« + g « » P + » c” T j e
JsJ y x2 + lf. + : 2
21* 323
Calculer les intégrales de surfaces suivantes à l ’aide de
la formule d’Ostrogradski-Gauss :
2365. xrdydz-\-y*dzdx-\-z2dxdy, où S est la face
4 + - S — &=°
2369. Démontrer que si S est une surface fermée et l une
direction constante quelconque, alors
cos(n, l)dS = 0 ,
Q Q —
*Q
où V = i — + i 'ô"yJr ^ "ôl est l ’opérateur de Hamilton (nabla)
et est appelé gradient du champ U = / (P) au point considéré P (com-
parer avec chap. VI, § 6). Le gradient est dirigé suivant la normale n
a la surface de niveau au point P dans le sens de croissance de la fonc
tion U et a pour longueur
Si la direction est donnée parle vecteur unitaire l {cos a, cos P, cos y},
alors
dU AÎT 7 , dû dU Q au
- ^ - = grad U ./ = grad/ U — cos a cos P + - ^ r cos Y
c
326
Le champ vectoriel a (r) est dit solénoïdal si en chaque point du
champ div a = 0 ; dans ce cas le flux du vecteur à travers toute sur
face fermée est nul.
Si le champ est simultanément potentiel et solénoïdal, alors
div (grad C7) = 0 et le potentiel U est une fonction harmonique,
° d~U d“U d~U
c’est-à-dire qu’il satisfait à l ’équation de Laplace —— = 0
dx2 ‘ dy2 ‘ dz
ou
Atf = 0, où A = V2=
a2 a2 a2 est l'opérateur de Laplace.
dx2 1 dy2 a-2
2371, Déterminer les surfaces de niveau du champ sca
laire U = f (r), où r = Y x 2 + y2 + z2. Quelles sont les
surfaces de niveau du champ U — F (p), où p = y zr + t/2?
2372. Déterminer les surfaces de niveau du champ sca
laire
U = arcsin«
V * 2+ y 2 '
2373. Montrer que les lignes vectorielles du champ
—
V —V
vectoriel a (P) = c, où c est un vecteur constant, sont des
droites parallèles au vecteur c.
—>
2374. Déterminer les lignes vectorielles du champ a =
= — (oyi + <ùxj, où © est une constante.
2375. Etablir les formules:
a) grad (Ct U + C2V) = C, grad U + C2 grad V, où C, et
C» sont des constantes;
b) grad (UV) = U grad V + V grad U ;
c) grad (IP) = 2 U grad U ;
.. i(V\ Vgr&iU-UgraàV
d) grad (-ÿ ) = ------ v H * ------;
e) grad y (U) = <p' (U) grad U.
2376. Déterminer la grandeur et la direction du gradient
du champ U = z 3 + y3 + z3 — 3xyz au point A (2, 1, 1).
Déterminer les points en lesquels le gradient du champ est
perpendiculaire à l ’axe OZ et les points en lesquels il est nul.
2377. Calculer grad £/, si U est respectivement : a) r,
b) r2, c) 1 , d) /(r) ( r = V x 2+ ÿ2+ 22).
SÉRIES
§ 1. Séries numériques
1°. N o t i o n s f o n d a m e n t a l e s . La série numérique
oo
ai + fl2+ • • • +<*71+ • • *“ 2 0,1 (^)
n=»l
est dite convergente si sa somme partielle
Sn = ai + a2 + • • • + an
a une limite finie lorsque n -► oo. Le nombre S = lim Sn est, par
TWOO
définition, la iomme de la série et le nombre
R n = S — Sn = an+i + an+2 + . . .
le reste de la série. Si la limite lim Sn n'existe pas (ou est infinie),
TW O O
de raison q = - ^ converge.
E x e m p l e 2. La série
ln 2 , ln 3 . . ln n
diverge puisque son terme général est plus grand que le terme
“ s , ( ^ r r r 4 ) - T * 0’
m
E x e m p l e 4. La série
nlim
-*oo-Î2an± l q
(2n + 1) 2n 1^
lim -Î2Ü
n-*oo an =nlim
-*oo2n+l (2/i—1) 2 nlim
-*oo 2
j / (*) àx
a
convergent ou divergent simultanément.
333
A l'aide de ce critère, on démontre que la série de Dirichlet
oo
(3)
‘- ( U M t M ! ) ' - -
n (n -l)
•••+ (-!) 2 ( 2^ r r ) n+ - - -
S o l u t i o n . Formons la série des valeurs absolues des termes
de la série considérée:
1 —Y + " 3 — • • • + ( —l)n+1~ + . * .
converge puisque les conditions du critère de Leibniz sont vérifiées.
Cette série est semi-convergente, puisque la série
diverge, bien <jue son terme général tende vers zéro (la valeur absolue
du terme général tend vers zéro d’une manière non monotone). En
effet, on a S 2h = S'k + où
« - ‘+ T + T + -+ 7 - s>— ( 4 + i + - +i ) ’
avec lim S'h = oo (£j^ est la somme partielle de la série harmonique)
h-+oo
alors que la limite lim S*h existe et est finie (<S£ est la somme partielle
h-*oo
d’une progression géométrique convergente), par conséquent,
lim S 2k = 00 •
fc-+oo
335
D'autre part, pour la convergence d'une série à termes alternés,
le critère de Leibniz n'est pas nécessaire: une série à^ ternies alternés
peut converger si la valeur absolue de son terme général tend vers
zéro d'une manière non monotone.
Ainsi, la série
i __L+J __ 4*L+' *• * >| (2n
23 ^ 33
1 —1)3____L_+
(2/1)2
converge, et même absolument, bien que le critère de Leibniz no
soit pas vérifié: la valeur absolue du terme général de la série tend
vers zéro d’une manière non monotone.
4°. S é r i e s à t e r m e s c o m p l e x e s . La série de terme
général cn = an + ibn ( r = —1) convexe si et seulement si conver-
00 00
gent simultanément les séries à termes réels 2 an 2 ùn ; on a a^ors •
n —1 n=l
OO OO OO
2 S 2 bn . (6)
n=l n=l n=l
2 lc»l= 71=1
71=1
2 V an + bn>
dont les termes sont les modules des termes de la série (G), converge.
5°. O p é r a t i o n s s u r l e s s é r i e s .
a) Une série convergente peut être multipliée terme à terme par
un nombre quelconque k , c'est-à-dire si
alors
«i + «2+ • • • + <*n+ • • • = S»
4“ ka2 4“ . . . 4" kan - ( - . . . = kS.
b) Par somme (resp. différence) de deux séries convergentes
*1+ *24" • • • 4" 4- • • • ==$1| (7)
bi 4" b2 4* • • • 4- bn 4* • • • = $2 (8)
on a en vue la série
(ai z t h ) + (a2 ± b2) 4- . . . 4- (<in ± bn) 4" . . . = *$i ± S 2.
c) Par produit des deux séries (7) et (8) on a en vue la série
*i 4- c2 4- • • . + 4- . . ., (9)
où
cn = ®1bn 4" 4- • • • 4* anbi (n = 1, 2, . . .).
Si les séries (7) et (8) convergent absolument, la série (9) converge
aussi absolument et a pour somme S iS 2.
d) Si une série converge absolument, sa somme ne change pas si
on groupe les termes de la série. Cette propriété n’est pas vraje dans
le cas d’une série non absolument convergente.
336
Donner l ’expression du w-ième terme des séries suivantes :
*»«• ‘ + T + T + T + - - - 2 m ' ‘ +T + T + B + -
“ O2- T + T + I + T + - 2405. - | + T + â + â + - - -
24°7- T + ^ + ^ + | j + 4 + Â + •••
2àùo 1
2408. i +i *"3
1.4 +i 1-3"5
1#4. 7 +i ^1>3>5>7
4. 7.^ +I ...
2409. 1 — 1 + 1 —1 + 1 — 1 + ...
2410. l + y + 3 +-^- + 5 + ■£■+•••
2412 ( - l2«
)n* ^2 ( s i n ^ j cos« ji
2415. an
2 + (- l) n « !
2413. an «2
*“ » - T + T ( i ) * + T ( T ) * + - + T ( i r + -
2418* T + T + T + - - - + S T + T
______ ( - l ) n+1
2419. - 4 = - +
y io yio - 1 yïo 1 n+yî<j
2420. y + x + 4 " ," " , + 'À'+ ” '
2421. ï ï + 2ï + 3 ï + - - - + 10„ + 1 + •••
2422. - k = + —^ = +
V l-2 V 2-3 V 3-4 V « («1-1)
22-0361 337
^ _ 02 03 On
2423. 2+ -^ - + T + • ‘ • + JT + ** ‘
2424. 1 + - L + - * + w
1 /2 V3 ' y n= + • • •
2425. 92 + 50 + gj + • • • + (3n —l)2
3,riZ
Y 2 y à
2426.
2 3 1 /2 4 1 /3 (n + 1) l / «
1 3
2427. 2
1/2 2 l/2 ‘ ‘ ' ( i/2 ) n ‘ * ’
22-5 2.5.8 2.5.8 . . . ( 3 / i - l )
2428. T f 1-5 l- 5 .9 + • ’ • + 1 .5 .9 ...(4 n —3) +
f + ( 4 r + ( 4 r + - + ( ë r ) " + -
2430. Y + ( ÿ ) 3+ ( | - ) + ( 3^ t ) " ' ‘ 1+ --*
2431. l + Y T + Y T + - - + V \ +
2432. T + *8+15 + ’ ’ *+ ( / l + l) 2 _ i “
1
2433. 1.4 ^ 4.7 ^ 7 -1 0 I‘
1 I l t ±
{3n —2) (3n + l)
*2
2434. 13 +‘ 19 + ‘ 119+ ‘ .
‘* 2 fl2 + l
n
2435. 1 + 1+ 1 +
2 + 5 + 1 0 + " **
.
fl2 + l "
2n + l
2436. 2 2 .3 3 1 3 2 .4 2 1 4 2 .5 2 ^ ^ (n + l) 2 (/i 4 - 2 ) 2
2437.
i + ( 4 ) !+ Q s+ - + ( 3 ^ T r + -
338
2438. (l)M + (fo )V -+ (!îîf+ -
2439. T1 +i - 8^ +i -27 _i_ , "3 ,
^-+ • • • + ! « +
2n-l
2440. 1A+r —
92 ”+ —
«33 t+ nn ■f
1! 2! 3! n1
2441. 2 + 1 ‘ 22 + 1 1 23 + 1 2n+ 1
2n-l
2442. 1 + T T + * t2!t +
(n — 1) ! ‘
1-3 1.3.5 1.3.5 . . . (2/i — 1)
2443. 4 ^ 4 - 8 ^ 4-8-12 1 • 1’ * + 4«8*12 . . . 4/i
(1 !)2 ( 2 1 )2 , ( 3 1)2
2444. 2 ! 4! G! ^ h (2n) ! ‘ ’
1000-1002 1000-1002.1004 ,
2445. 1000- 1-4 1.4.7
1000.1002-1004 . . . (998 + 2n)
1.4.7 . . . (3 n -2 )
2-5-8 2.5.8 . . . (G« —7) (6/x—4)
2446. ' 1.5.9 + + 1.5.9 . . . (8a —11) (8/1—7)+ -
1-5 , , 1.5 . .. (An —3) ,
2447. 2.4.6 . . . + 2 4-6 . . . (An — 4) (An —2)
. Ml 1. 11.21 1-11.21 . . . (lOn—9)
2448. 1 ! r 3! 5! :• + ( 2 n - l) !
1-4 1.4.9 1 . 4 . 9 . ../i2
2449. 1 .3 .5 ^ 1 -3 .5 -7 .9 ■• + 1.3.5.7.9.. .(4/i-3)
00
2450. arcsin —-= . i w -
n=i. vv n n=>2
1
2451. 2 sin
si n» 2455. 2 n ln n
n*l n*»2
22* 339
GO
2466. Y - nn
^ .
2460.
“Y y «/ (n +1l)(n + 2)
n=i n —1
2467. 2 3”n!
nn
2461- 2 — v p ;- n=l
n=2
oo
e*n !
2462. 2 - 7 = V - 2468*. 2 n”
»>■ « - y » n~ 1
2463. 2 y«
1 1 #
2469. Démontrer que la série 2 n? lrWn
n=2
* » » • *—i + T — ■ 2» —1 *" ‘ *
, ( - 1 ) ”- 1
2471. 1-----7^+^rW
y 2 ^ y3 y«
2472. 1 - - + - - . • «2 f •••
(—l)n-i n
2473. 1 - T + f 3- - - 6n—5
2474 ____ L _i_ _Z___+ ( — l )"-1 2n~*~*
£ A t^ ' 1-2 2-3+ 3-4 ^ n(n + l)
J40
2475. _ ±2 _ 4! +r !8 ^+ A
16
_
•
+ ( _ 1)!iT 2 . J L + . .
; «I»
2» r
2476. •+
2 1 /2 -1 3 1 /3 -1 4 1 /4 -1
n+ 1
+ ( - l ) n-
(n + l ) V » + l —1
“ l/F F I-i ’ a zh = ~ 1 / Â + T + l) ’
k \4 t . 1 1 1 1 .
1 3 ‘ 2 33 ‘ 22 35 ' ’ ’ ’
1
2*-i ’ a7)i — 32fc-i )=
J4
c) 1 _-------------- L_}_ J___ \__L
} 3 ‘ 3 32 ^ 5 3* ^ "
= 2k
[(hh-i — 2k——1i ’’ <hh= — -7J-) ;
As 1 4 , 1 1 ,1 1 ,
^ 3 *+ 7 5 *^11 9 ■*" •"
( a 2*-i = 4 t - 1 ’ a2 k = ~ 4 * _ 3 ) *
n(2 + i)n
2485. S 2n
2489. T1 1
n=l i i v s+ i-
00 00
n(2i —1)" y 1
2486. S 2490.
3n
n=l n=l + '
00 OO
1 y 1
2487. S n(3 + 0n - 2491. ZJ [n-f- (2n—1) i]2 *
n»=l n= 1
00 • 00
V! r n (2—i) + 1 H"
2488. S 2492.
n Zj 1 n ( 3 - 2 i) - 3 ij
n=l n=l
1 .
2493. Entre les courbes y = 7 5 et y = ^ et à droite de
leur point d’intersection, on construit des segments parallè
les à l ’axe O y et équidistants l ’un de l ’autre. Est-ce que la
somme des longueurs de ces segments est finie?
2494. Est-ce que la somme des longueurs des segments
dont il est question dans l ’exercice précédent est finie si la
courbe y = ^ est remplacée par la courbe y = — X
?
1 + T T + T T + ------
par la somme de n premiers termes. En particulier, évaluer
pour n = 10 la précision de l ’approximation.
2504**. Evaluer l ’erreur commise en remplaçant la som
me de la série
*+*(!)•+» (T)‘+ - + » ( T r * + -
par la somme de ses n premiers termes.
2506. Combien faut-il prendre de termes dans la série
oo
2 — —— pour calculer sa somme à 0 ,01 , à 0,001 près?
n=1
2507. Combien faut-il prendre de termes dans la série
(2n+ l)5"
pour avoir la somme de la série à 0 ,01 , 0 ,001,
ÔTOOOI près?
2508. Trouver la somme de la série
— — 1— L + J — l . . . J --------- î --------- 1----------
1 -2 * 2-3 r 3 - 4 ^ * /1 (n + 1)
/ î + ( / 3 - ^ + ( / î - / î ) + ..
§ 2. Séries de fonctions
1°. D o m a i n e d o c o n v e r g e n c e . L’ensemble des va
leurs de la variable x pour lesquelles la série de fonctions
U (*) + /2 (*)+...+ /n (*)+.- - (1)
converge s’appelle domaine de convergence de cette série. La fonction
5 (x) = lim Sn (x),
n-voo
où Sn (x) = fx (x) + fz (x) + . . . + fn (x) et x appartient au domaine
de convergence, s’appelle somme de la série ; R n (x) = S (x) — Sn (x)
est le reste de la série.
Pour déterminer le domaine de convergence de la série (1), il
est suffisant, dans les cas simples, d’appliquer les critères do con
vergence connus en supposant x fixe.
E x e m p l e 1. Déterminer le domaine de convergence de la
série
x+1 (x+ 1)2 . (x + 1)3 , (j + l ) n
1-2 2-22 3«22 n-2n (2)
344
S o l u t i o n . En désignant par un le terme général de la série,
on a :
1un+l I | * + l l n*1 2"fi _ \ x + i
l«nl ^ 2 n + l( « + l)|*|n 2
D'après le critère de D'Alembert, on peut affirmer que la série est
convergente (et même absolument) si C f , c’est-à-dire pour
Fig. 104
1 1
harmonique 1 + — + • • •» cïui diverge, et pour x = — 3
1 1
on retrouve la série —1 + ^ + . . . qui (d’après le critère de
Leibniz) converge (non absolument).
Ainsi, la sérié converge pour —3 < x < 1.
2°. S é r i e s e n t i è r e s . Pour chaque série entière
c0 + c\ [x — a) + cz (x — a)2 + . . . + cn (x — a)n + . . . (3)
(cn et a sont des nombres réels) il existe un intervalle (intervalle de
convergence) \ x — a \ < R de centre au point x = a à l’intérieur
duquel la série (3) converge absolument, pour | x a | > R la série
diverge. Le rayon de convergence R peut dans certains cas particuliers
être égal à 0 ou à 00. Aux extrémités de l ’intervalle de convergence
x = a ± R la série entière peut aussi bien converger que diverger.
L’intervalle de convergence se définit d’ordinaire à l’aide des cri
tères de D’Alembert ou de Cauchy appliqués aux séries dont les termes
généraux âont les valeurs absolues aes termes de la série donnée (3).
En appliquant à la série des valeurs absolues
I Co I + I Ci 1 I x — a I + • • • + 1 Cji I I x — a |» + . . .
les critères de convergence de D Alembert et de Cauchy, on trouve
respectivement pour le rayon de convergence de la série entière (3)
les formules
^ c 0 d x - { - ^ Ci ( x — a) d x -f- ^ c2 ( x —a)2 d x . +
xo xo xo
25i0. 2518. S ; t! x”
;
n=l 71=1
2511. 25' 9 - S p ^ î p r -
71=1 71=1
oo
2512. 2 ( - D n+1 -i!iIn x 2520- 2 ■
71=1 71=1
oo
oc j q V sin (2n — 1) X 2fi + l
ZOlvJ. 2 j (2n — l)2 ’ 2521. 2
(7l + l)5^2n
71=1 71=0
2 5 1 5 -. 2 ^ - 2523. 2 S -
I»
71=0 71=1
oo oo
2547. ZJ
y . ( ln*9n
“ 1)2n.
2534. S n ! xn. n=l
71=1
OO
2535. .XI
Z j «n *
2548. y (—l )"'1 (x~2)2n
2n
71=1 71=1
oo OO
2538. * » * • s ^ ë ë 2 --
2 .-T T ( f) ’ - 71=1
n=l
oo OO
XI n l xn
2539. Zj nn • 2552. y {x~ 2)n .
71=1 ± i (2n-l)2n
348
2553.
n=l
v n f ï + 2,
“ W- S c + m t t + O - 2561. 2 ( - < ) “ ^ ( x - 2 ) " .
n=l 7i--0
(*+2)"» n (x — 3)n
2558. y . nn 2563. ^ ( - 1)
n=l n=0 (2n+l) V«+1*
s ( ^ p .
n=0
2571. En partant de la définition de la convergence uni
forme, démontrer que la série
l+ £ + £2 + . . . + £ n + - . -
340
ne converge pas uniformément dans l ’intervalle (—1, 1),
mais converge uniformément sur tout segment intérieur
à cet intervalle.
S o l u t i o n . D'après la formule de la somme de la progression
géométrique, on a pour | x | < 1
jrîl+ l
Rn (*) = tfi+l + *»« + ... .
1+ f r + T r + + T T + "
converge uniformément sur tout intervalle fini ;
350
b) la série
( - l)n-l x2n
OO
2574. 2 3*2» ^ sur *,ou*' l ’axe numérique.
2577. x - 42 + 4 - • • • + ( - * ) n' 1~ + • • •
X2 x2n-l
2578. x 2/i —l
331
x2n-l
2579. x — n-i
2n — 1+
2580. i + 2 x + 3x>+ . . . + {n + i ) x n + . . .
2581. l - 3 ^ + 5x4- . . . + ( - - l ) n’1(2 n -l )a r jn-2+ . . .
2582. 1-2 + 2-3x + 3-4orî + - . . + n ( n + i)x n~l + . ..
Trouver. la somme des séries :
2583. -j-+ -^ - + - J r + - - - + - ^ r + • • •
x 4 n -3
25 8 4 . x +« -*5 , *9 »
r + -ïr + • • • 4n —3
2585*. 1
(-1 )"-1 ,
3-3 * 5-32 7-33 (2/i —l ) 3 “~i "
2 5 8 6 . y + - 2 2 " + - 2 î r + • • • "1— 2n
§ 3. Série de Taylor
1°. D é v e l o p p e m e n t d' u n e f o n c t i o n e n s é r i e
e n t i è r e. Si la fonction/ (x) admet, dans le voisinage \ x — a \ < R
du point a, un développement en série entière suivant les puissances
de i - «, cette série (sé rie d e T a y l o r ) est de la forme
/ (-0 - / ( « ) + / ' («) <* • - a) t- T M . (x - « ) * + . . .
I» - cosx = l - | l + ^ - .
V. ln(l+*) = *— y - + - y — • • • + ( - l ) n"x' Ç + —
/( l) = (l-* )(l+ 2 x )
suivant les puissances de * *•).
S o l u t i o n . On a, en développant la fonction en éléments sim
ples,
1 ; 2
/(*) = 1 — x 1 + 2* *
Puisque
— — = l + * + * a + . . . = 2 *■ W
n=-0
et
1
1 + 2*
= 1 —2* +(2*)*— . . . = 2 ( —l)n 2»*n, (5)
n*=0
on a finalement
3°. S é r i e d e T a y l o r p o u r l e s f o n c t i o n s d e
d e u x v a r i a b l e s . Le développement d’une fonction / (x, y)
de deux variables en série de Taylor au voisinage du point (a, b) est
de la forme:
/(*. ÿ) = /(<*. t>)+JT + 6) ^ ] 6) +
+ 4 r [ ( * - ‘ ) - k + ( y - b) ^ - ] 2 /(«. « + -
• • • + i r r [ ( I - fl)i + (y - 6) ^ r ] n / ( a * 6) + - w
Si a = b = 0, la série de Taylor s’appelle aussi série de Maclaurin •
On utilise ici les notations suivantes:
[ (* -* )~ k + (y -i> ) ■ £ ]/(« . dx x = a
(x—a)+
\p=b
, df (xy y)
(y — b);
ày
d l2 ^2/ (*. y)
[(*— ) dx2 (x-«)2+
j/sob
2617.
■g
2611. +
1
x2—3x-t-l 0
2612. x2 —5x -f- G* X
ln (1 -\-x)dx
2618. f
2613. ch3x. J0 x
2614. y4-—Lx*
-j. X
dx
2619. f
2615. Infx2 -J-3x-t-2). J0 l / i - x *
3SS
Donner les trois premiers termes non nuis du développe
ment en série suivant les puissances de x des fonctions:
2620. tg x . 2623. sec x.
2621. th x . 2624. In cos x.
2622. ecosx. 2625. e*sinx.
2626*. Montrer que pour calculer la longueur de l’ellipse
on peut avoir recours à la formule approchée
357
2638. Développer cos2 x en série suivant les puissances
de a: —
2639*. Développer ln x en série suivant les puissances
1—X
de
ï+ ï*
2640. Développer en série suivant les puissances
V i+ ;
X
de 1 + x •
2641. Quelle est l ’erreur commise si on prend approxi
mativement
e s» 2 + -2T + i n - + - 4 7 - ?
§ 4. Séries de Fourier
1°. T h é o r è m e d e D i r i c h 1 e t. On dit que la fonction
/ (x) satisfait aux conditions de Dirichlet dans l ’intervalle (a, b) si
dans cet intervalle cette fonction
1) est uniformément bornée, c’est-à-dire \f( x ) \ ^ M pour a <
< 6, où M est une constante ;
2) n’a qu’un nombre fini de points de discontinuité de première
espèce (c’est-à-dire en chaque point de discontinuité la fonction / (x)
possède une limite à gauche finie / (g — 0) = lim /(£ — e) et une
e—►O
limite à droite finie / ( § + 0) = lim f (g + e) (e > 0) ;
8—>0
3) n’a qu’un nombre fini d’cxtrémums stricts.
Le théorème de Dirichlet affirme que si une fonction continue
/ (x) satisfait aux conditions de Dirichlet dans l’intervalle (—ji, ji)
alors, en chaque point x de cet intervalle, cette fonction peut être
360
développée en série trigonométrique de Fourier
5 ( - n ) = S (« )= ■ ! [ / ( - n + 0 ) + / ( n - 0 ) ] .
2°. S é r i e s d e F o u r i e r n o n c o m p l è t e s . Si la
fonction / (x) est paire (c'est-à-dire / (—x) = / (x)), alors dans la
formule (1)
bn = 0 (n = 1, 2, . . .)
et
n
«n = -|- j / (z)cosnzdz (n = 0, 1, 2, ...) •
0
Si la fonction / (x) est impaire (c’est-à-dire / (—x) = —/ (x)), alors
<zn = 0 (n = 0, 1, 2, . . .) et
71
bn = j / (x) sin nx dx (n = 1, 2, ...) .
o
Une fonction donnée dans l’intervalle (0, j i ) peut être prolongée
dans l’intervalle (—Jt, 0) soit d’une manière paire, soit d’une manière
impaire ; par conséquent, on peut la développer sur l’intervalle (0, n)
en série de Fourier non complète suivant les sinus ou les cosinus des
arcs multiples.
3°. S é r i e s d c F o u r i e r d e p é r i o d e d e 2/. Si la
fonction / (x) satisfait aux conditions de Dirichlet dans l'intervalle
(—/, l) de longueur 2Z, alors aux points de continuité de cette fonc-
96J
tion intérieurs à cct intervalle, on a le développement
.. . . JlX , . JlZ wTlZ
f ( x ) = - Y +OiC03 —— 1-6, sin — + a ,c o s —J— ^
363
Développer dans l’intervalle (0, n) les fonctions suivant
les sinus des arcs multiples :
x pour 0 < x .< -? }-,
2686. / (x) = { 0 pour < x < n.
2687. / (x) = x (n — x).
2688. /(x ) = s in 4 .
Développer dans l’intervalle (0, ji) les fonctions suivant
les cosinus des arcs multiples:
1 pour 0 < x < [A ,
2689. / (x) = |
0 pour h < x < n.
1 — — pour 0 < x < 2h,
2690. / (x) =
{ 0 pour 2A < x < n .
2691. / (x) = x sin x.
cosx pour 0 < x -^ -£ -,
{ — cos x pour-^- < x < : r c .
2693. En utilisant le développement des fonctions x et
x 2 dans l ’intervalle (0 , j i) suivant les cosinus des arcs multi
ples (voir nos 2681, 2682), démontrer l ’égalité:
oo
cos nx 3x- — 6nx -f- 2ji2 ,c\ ^ ^ \
2
n= 1
—^ ~ = --------H" - (0 < x < n ) .
ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
,.(n-i)_m(n-i) /- r M
y o —Y*-n-i lxo» °1» •••* rün\ /' y
E x e m p l e 3. Déterminer la courbe de la famille
y = Cié* + C2e~2* (6)
qui vérifie
y ( 0) = l, y ' ( 0) = —2.
S o l u t i o n . On a
y' = C^* - 2C2e~**. (7)
En faisant x = 0 dans les formules (6) et (7), on a
1 = Cl + C2, --2 = Cl -- 2C2,
d’où
Ci — 0, C2 — 1
et, par conséquent,
y = e~2*.
Dire si les fonctions données ci-dessous sont solutions
des équations différentielles:
2704. xy’ = 2y, y = 5X3.
2705. y' = x2+ y1» y = 4 -
r s_
2706. (x + y ) d x + x d y = 0, y = — ^ — .
2707. y" + y = 0, y = 3 sin x — 4 cos x.
■?fi7
2708. ■jjç- + tifx = 0, x —Ci cosat -j-Cosin©*.
2709. y" — 2y' + y = 0; a) y = xex, b)y = are*.
2710. y " — (>., + >v2) y' + ^Â2y = 0,
y = C,e*«* +
Montrer que les fonctions données ci-dessous sont des inté
grales pour les équations différentielles correspondantes:
2711. (x — 2y) y' = 2 x — y, x2 — xy -f y2 = C*.
2712. (x - y + 1) y' = 1, y = x + Cey.
2713. (xy — x) y" + xy'2 + yy' — 2y' = 0, y = ln (xy).
Former les équations différentielles des familles de
courbes données ci-dessous (C, Ct, Cz, C3 sont des constan
tes arbitraires) :
2729. x2 - y2 = C, y (0) = 5.
2730. y = (Ci + Czx) e2*, y (0) = 0, y' (0) = 1.
2731. y = Ct sin (x — C2), y (ji) = 1, y' (jt) = 0.
2732. y = Cie~x + C,e* + C3ê x \
y (0) = 0, y' (0) = 1, y" (0) = - 2 .
368
§ 2. Equations différentielles du premier ordre
lo. T y p e s d’é q u a t i o n s d i f f é r e n t i e l l e s du
p r e m i e r o r d r e . Une équation différentielle^ du^ premier ordre
de fonction inconnue y , résolue par rapport à la dérivée y', est de la
forme:
y' = / (*, y), (1)
où / (x, y) est une fonction donnée. Dans certains cas il est plus com
mode de considérer la variable x comme la fonction inconnue et trans
crire Téquation (1) sous la forme
x = g (x, y ), (O
OÙ g (i, = •
dy . dx] ,
Prenant en considération que y = -jg-etx = ~dy *es e(luat*ons
différentielles (1) et (1') peuvent être mises sous la forme symétrique
P (x, y) d x + Q (x, y) dy = 0, (2)
où P (x, y) et Q (x, y) sont des fonctions connues.
Par solution de l’équation (2), on a en vue^ toute fonction de la
forme y = <p (x) ou x = (y) vérifiant cette équation. La solution
générale de l’équation (1) et (U) ou de
l ’équation (2) est de la forme
(x, y, C) = 0,
où C est une constante arbitraire.
2°. C h a m p d e d i r e c t i o n s .
L’ensemble des directions
tg a = / (x, y)
s’appelle champ de directions de l’équa
tion différentielle (1) et on le désigne
d’ordinaire par un système de traits ou
de flèches faisant un angle a l’axe des x.
Les courbes / (x, y) = k aux points
desquelles la pente du champ a une valeur
constante égale à k s’appelle des isoclines. Fig. 105
Dans les cas simples, après avoir cons
truit les isoclines et le champ de direc
tions, on peut tracer approximativement le champ des courbes intégrales
en considérant ces dernières comme des courbes qui possèdent une
direction déterminée du champ en chacun de leurs points.
E x e m p l e 1. Construire par la méthode des isoclines le champ
de courbes intégrales de l ’équation différentielle
y = x.
S o l u t i o n . Ayant construit les isoclines x = k (droites)
et le champ de directions, on en déduit approximativement le champ
des courbes intégrales (fig. 105).
2 4 -0 3 6 1 369
La famille des paraboles
y= ^+ c
est l’intégrale générale.
Construire approximativement par la méthode des isoclines le
champ des courbes intégrales pour les équations différentielles indi
quées ci-dessous:
2733. ÿ ' = —x. 2736. y» ' = ï àX —
J Ly .
2734. y'= — -7 •
y 2737. ÿ = x* + y*.
2735. y ’ = l + y*.
3°. T h é o r è m e d e C a u c h y . Si la fonction / (x, y) est
continue dans le domaine U {a < x < A , b C y < B} et possède dans
ce domaine une dérivée f'y (x, y) bornée, alors par chaque point (x0, y0)
de U passe une et seulement une courbe intégrale y = q> (x) de l’équa
tion (1) (cp (x0) = y0).
4°. M é t h o d e d e s l i g n e s p o l y g o n a l e s d’E u l e r .
Pour construire approximativement la courbe intégrale de l’équation
(1) passant par un point donné M 0 (x0, y0) on la remplace par une
ligne brisée de sommets M i (xj, y*), où
zi+i = Zi + Ax*, y l+i = yt + Ay*,
An = h (pas de la construction),
Ayi = hf (x/, y i) (i = 0, 1, 2, . . .).
Exemple 2. Etant donnée l’équation
i xi Vi i» i-2 ÎL
20
0 0 1 0
1 0,1 1 0,005
2 0,2 1,005 0,010
3 0,3 1,015 0,015
4 0,4 4,030 0,021
5 0,5 1,051 0,026
(> 0,0 1,077 0,032
7 0,7 1,109 0,039
8 0,8 1,148 0,046
9 0,9 1,194 0,054
10 1,0 1,248
370
Ainsi, y (1) = 1,248. A titre de comparaison, donnons la valeur exacte
de f/ (1) = el/4 « 1,284.
Déterminer à l’aide de la méthode d’Euler les solutions
particulières des équations différentielles données pour les
valeurs indiquées de x :
2738. y' = y, y (0) = 1 ; calculer y (1) (h = 0,1).
2739. y' = x + y, y (1) = 1 ; calculer y (2) (h = 0,1).
2740. y ' = — T+T* ÿ(0) = 2; calculer y(l)(A = 0, l ).
J -Yl(*) h J Y (y) aÿ ‘
Si pour la valeur y = yQl nous avons g (y0) = 0, alors la fonction
y = y0 est, comme on peut s’en assurer directement, une solution de
l’équation (1). De même, les droites x = a et y = b seront des courbes
intégrales de l’équation (1') si a et 6 sont respectivement des racines
des équations X t (x) = 0 et Y (y) = 0, l’équatton différentielle ini
tiale ayant été divisée par les premiers membres de ces équations.
E x e m p l e 1. Intégrer l’équation
24* 371
En particulier, trouver la solution satisfaisant à la condition initiale
y (1) = 2.
S o l u t i o n . Mettons l'équation (3) sous la forme
dy __ y
dx x ’
d’où en séparant les variables, on a
dy _ dx
y ~ x
et, par conséquent.
ln | ÿ | = —In | * | + ln C,,
où la constante arbitraire est prise sous la forme ln C%. En se libérant
des logarithmes, la solution générale se met sous la forme
où C = i Cj.
On peut perdre la solution y = 0 quand on divise par y ; mais
cette dernière solution est contenue dans la formule (4) pour C = 0.
En utilisant les conditions initiales données on trouve C = 2
et, par conséquent, la solution particulière cherchée est
2
2°. Q u e l q u e s é q u a t i o n s d i f f é r e n t i e l l e s s e
r a m e n a n t à des é q u a t i o n s à v a r i a b l e s s é p a
r a b l e s . Les équations différentielles de la forme
y' = / (a* + ày + c) (b 0)
se ramènent à des équations différentielles du type (1) à l’aide du
changement de variables u= a x + by + c, où u est la nouvelle fonc
tion inconnue.
3°. T r a j e c t o i r e s o r t h o g o n a l e s . Les trajectoires
orthogonales sont des courbes coupant les courbes d’une famille donnée
O (z, y, a) = 0 (a est un paramètre) sous un angle droit. Si F (z,
y t y*) = 0 est une équation différentielle de la famille, alors
F {x' y' ~ i r ) = 0
est l ’équation différentielle des trajectoires orthogonales.
E x e m p l e 2. Trouver les trajectoires orthogonales de la famille
d’ellipses
z2 + 2y2 = aa. (5)
S o l u t i o n . En dérivant l’équation (5), on trouve l’équation
différentielle de la famille
z + 2yy‘ = 0.
372
D’où, en remplaçant y' par — — on trouve l’équation différen
tielle des trajectoires orthogonales
2y = o ou 2y
y' y X
Fig . 106
par la tangente à la courbe et la direction positive de l’axo OX ; cette
propriété, dans de nombreux cas, permet d’établir très rapidement
une relation entre l’ordonnée y de la courbe inconnue, son abscisse x
et la tangente de l’angle de la tangente y \ c’est-à-diro d’obtenir une
équation différentielle. Dans d’autres cas (voir nos 2783, 2890, 2895),
on a recours à la signification géométrique de l’intégrale définie en
tant que l’aire du trapèze curviligne ou la longueur d’un arc de courbe.
En outre, d’après la condition du problème on forme directement une
équation intégrale très simple (puisoue la fonction inconnue participe
dans l’intégrale). Cependant, par dérivation de ses deux membres on
peut facilement passer à une équation différentielle.
E x e m p l e 3. Déterminer la courbe qui passe par le point (3,
2) et dont toute tangente comprise entre les axes de coordonnées est
partagée en deux parties égales par le point de tangence.
S o l u t i o n . Soit M (x, y) le milieu de la tangente A B , qui,
par hypothèse, est le point de tangence (les points A et B étant les
oints d’intersection de la tangente avec les axes O Y et OA'). Par
E ypothèse, OA = 2y et OB = 2x, le coefficient angulaire de la tangente
à la courbe au point M (x, y) est
dy OA _ y
dx ~~ OB ~ x
373
C’est l’équation différentielle de la courbe cherchée. Eu la transfor
mant, il vient
*±+ * L = o '
* y
et, par conséquent,
ln x -f- In y = ln C ou xy = C.
La condition initiale permet de déterminer C = 3-2 = 6. Ainsi, la
courbe cherchée est l’hyperbole xy = 6.
Intégrer les équations différentielles:
2742. tg x sin2 y dx + cos2 x ctg y dy = 0.
2743. xy' — y = y3.
2744. xyy' = 1 — x2.
2745. y — xy' = a (1 + xry').
2746. 3e*'tg y dx (1 — e*) scc2 y dy = 0.
2747. y' tg x — y.
Déterminer les solutions particulières vérifiant les condi
tions initiales données:
2748. (1 -f e*) y y’ = ex, y = 1 pour x = 0.
2749. (xy2 + x) dx + (x2y — y) dy — 0, y = 1 pour
x = 0.
2750. y’ sin x = y ln y, y = 1 pour x = - ^ - .
Intégrer les équations différentielles à l ’aide de change
ments de variables:
2751. y' = (x + y)3.
2752. y = (8x + 2y + l) 2.
2753. (2x + 3y — 1) dx + (4x -f- Gy — 5) dy = 0.
2754. (2x — y) dx + (4x — 2y + 3) dy = 0.
Passer aux coordonnées polaires dans les exercices nos 2755
et 2756.
2755. y' = V x2+ .y2- * .
2756. (x2 + y2) dx — xy dy = 0.
2757*. Déterminer la courbe dont la tangente est égale
à la distance de l ’origine au point de tangence.
2758. Déterminer la courbe qui jouit de la propriété sui
vante: en un point arbitraire de la courbe, la normale com
prise entre les axes de coordonnées est divisée en deux par
ties égales par ce point.
374
2759. Déterminer la courbe dont la sous-tangente est
constante et égale à a.
2760. Déterminer la courbe dont la sous-tangente est
deux fois plus grande que l ’abscisse du point de tangence.
2761*. Déterminer la courbe dont l ’abscisse du centre de
gravité de l ’aire limitée par les axes de coordonnées, cette
courbe et l ’ordonnée d’un des points quelconques de la
courbe est égale aux 3/4 de l ’abscisse de ce point.
2762. Déterminer l’équation de la courbe qui passe par
le point (3, 1) et jouissant de la propriété suivante: le seg
ment de la tangente compris entre le point de tangence et
l ’axe OX est divisé en deux parties égales par le point
d’intersection avec l ’axe OY.
2763. Déterminer l ’équation de la courbe qui passe par
le point (2, 0) si le segment de la tangente à la courbe
compris entre le point de tangence et l’axe OY a une lon
gueur constante égale à 2.
Déterminer les trajectoires orthogonales des familles de
courbes données (a est le paramètre), construire ces familles
ainsi que leurs trajectoires orthogonales.
2764. x2 -f- y2 = a2. 2766. xy = a.
2765. y2 = ax. 2767. (x — a)2 + y2 = a2.
375
En intégrant, on trouve u ~ —ln In— , d'où
y — —x ln ln — .
2°. E q u a t i o n s s e r a m e n a n t à d e s é q u a t i o n s
h o m o g è n e s . Si
,= t / g j i + f e i ÿ + c i X
( 2)
\ clox -}“ ■{*c* /
avec ô = a^ I 0, en faisant alors dans l'équation (2) z =
fl2^21
= u + a, y = v + p, où les constantes a et p sont déterminées par
le système d'équations
fljCt -f- 6 ,p -j- Cj = 0 , fljCt ~f“ 62 ? -f* cz = 0
on se ramène alors a une éauation différentielle homogène par rapport
aux variables u et v. Si 0 = 0, en faisant dans l'équation (2) axx +
+ biy = u, on se ramène à une équation à variables séparables.
Intégrer les équations différentielles:
2768. y' = ± — i. 2770. (x—y ) y d x —x2dy = 0.
2769. y ' = - x- t l .
y = ( y x+ T sin2*'^Cl) “ côST*
Pour trouver la solution de l’équation linéaire (1), on peut encore
appliquer la substitution
y = uu (5)
où u et v sont des fonctions de x. Alors, l’équation (1) prend la forme
W + P ( x ) u \ v + v’u = Q{x). (6)
Si on exige que
u' + P (x) u = 0, (7).
de (7) on déduit u, ensuite de (6) on détermine v et, par conséquent,
de (5) on trouve y .
2°. E q u a t i o n d e B e r n o u l l i . Une équation du 1-er
ordre de la forme
>/ + P (*) y = Q (*) ÿ“ «
où 0 et 1 s’appelle équation de Bernoulli. Elle s© ramène à
une équation linéaire à l'aide de la substitution z = y1"*®. On peut
aussi appliquer directement la|substitution y = uv ou la méthode
de la variation de la constante arbitraire.
378
Exemple 2. Intégrer l'équation
y ' = ^ y + * V~ j -
y = x* ^ 4 "ln X + CY ’
2785. dx x
=
2786. dx * x
2787*. (1 + y2) dx = (\ r 1 + y2 sin y —xy) dy.
2788. y-dx — {2xy-\-Z)dy = 0.
Trouver les solutions particulières vérifiant les condi
tions données :
2789. xy' + y — ex = 0 ; y = b pour x = a.
2790. y ' — —— — i —x = 0 ; y —0 pour x = 0.
2793. 2 x y ^ - y * + x = 0.
2794. y d x - \ - [ x — j3?sy^ dy = 0.
2795. 3x dy = y (1 + x sin x — 3y3 sin x) dx.
2796. Soient données trois solutions particulières y, y\,
y 2 d’une équation linéaire. Démontrer que l ’expression
y2~ y conserve une valeur constante pour x arbitraire. Don-
y—yi r
ner le sens géométrique de ce résultat.
2797. Déterminer les courbes pour lesquelles l ’aire du
triangle formé par l ’axe OX, la tangente et le rayon vecteur
du point de tangence est constante.
2798. Déterminer l ’équation de la courbe dont le seg
ment de l ’axe des abscisses limité par l ’origine et le point
d’intersection de la tangente est égal au carré de l ’ordonnée
du point de tangence.
2799. Déterminer l ’équation de la courbe dont le segment
de l ’axe des ordonnées limité par l ’origine et la tangente
est égal à la sous-normale.
2800. Déterminer l ’équation de la courbe dont le seg
ment de l ’axe des ordonnées limité par l ’origine et la tangen
te est proportionnel au carré de l ’ordonnée du point de tan
gence.
2801. Déterminer l ’équation de la courbe dont la tan
gente est égale à la distance du point d’intersection de
cette tangente avec l ’axe OX au point M (0, a).
" ■ ■ (* * + 4 ) = c -
Trouver les intégrales générales des équations:
2802. (x + y) dx + (x + 2y) dy = 0.
2803. (x2 + y2 + 2x)dx + 2xy dy = 0.
2804. (x3 - 3xy2 + 2) dx — (3x2y - y2) dy = 0.
2806. y3 ~l~
1 ~2~y*\ X~dy
J = 0.
2807. Trouver l ’intégrale particulière de l’équation
X X
(x + ev)dx-\-e'J ( l — --j dy = 0
y ' = —î + j / ’l + ' j .
définies dans le domaine
x ( x + y) > 0
dont les intégrales générales sont
OU
{/Ï+Ï-'Î-T-
(2z -f- y —C) —2 z2-j- zy = 0, (2x -f- y —C) -f- 2 ~[/z2 -f- zy = 0.
En multipliant, on trouve l'intégrale générale de l'équation donnée
(2z + y — C f — 4 (z2 + zy) = 0,
ou
(y - C)2 = 4Cz
(famille de paraboles).
383
En dérivant l’intégrale générale par rapport a C et en éliminant
C, on trouve l’intégrale singulière,
y + x = 0.
1 dq> .dq> dp
x = ç(y, p),
p “ dy dp dy 9
y = p o— xp-\-
, —*2 .
P= 2 p ^ ~ p -x ^ - + x ,
384
En dérivant la solution générale par rapport à C et en éliminant C
x2 x-
on trouve la solution singulière y = . (On vérifie que y =
est une solution de l'équation donnée.)
Si on annule le facteur 2p — x par lequel on a simplifié, on trouve
x x2
p = -7j- et, en substituant p dans l'équation donnée, on a y = — ,
c'est-à-dire la même solution singulière.
Trouver les intégrales générale et singulière des équa
tions: (Construire le champ des courbes intégrales pour les
exercices n08 2812-2813.)
x = - ^ ( l n p + c )-
* = - 4 - ( ln P + C ).
y= 2px+ — ,
l. P
Pour déterminer l'intégrale singulière d’après la règle générale for
mons le système
y= 2 p x + y , 0 = 2 x —
D’où
1 2
X= 1 F * y=7
et, par conséquent,
y = d = 2 y \/2 z .
25* 387
2835. x d x = (-7 -—y3) dy.
2836. (2zy3— y)dx + x d y = 0.
2837. xy' + y = xy 2 ln x.
2838. y = xy' + y' ln y'.
2839. y = y' + V — ay’ -
2840. x2(y + l)d x + ( r * - l ) ( ÿ - l ) d ÿ = 0 .
2841. (1 + y ‘) (e2* dx —ev dy) — (1 + y) dy = 0 .
2*—1
2842. y - y ^ f i = 1.
2843. yev = (y3+ 2xev) y',
2844. y ’ + y cos x = sin x cos x.
2845. (1 —ar) y' + xy = a.
2846. x y ' - ^ - x ^ .
2847. y'{x cos y + a sin 2y) = 1.
2848. (x2y —x2-[- y — i ) d x + (xy -\-2x—3y — G)dy = 0.
2849. » ' = ( ‘ + W
2850. xy3 dx = (z?y + 2) dy.
, 3x2
2851.
ÿ — a^+y + l
2852. 2 d x + ) / rj d y - j / r£ d x = 0.
n f o is
yp % -p * = y* ‘
Nous sommes ramenés à une équation du type Bernoulli par rap
port à p (y) étant considéré comme la variable indépendante). En
intégrant, on trouve
P = ± y V C j + y8.
De la condition y' = p = 0 pour y = 1 on a Ci = —i. Par con
séquent.
p = ± y ’V y2— i
ou
g = ± ÿ y ^ — r.
On a en intégrant
arccos — ± x = C2.
y
En posant y = 1 et x = 0 on trouve C2 = 0 d’où — = cos x
ou y = sec x.
394
Intégrer les équations :
2911. y' = — .
9 X
2920. yy’ y-y'
= + y'2.
2921. y y ' - y ' ( l + y ' ) = 0.
»«• y — + • 2922. y" = — —.
2913. y' = l - y ' 2. 9
2923. ( x + l ) y ' - ( * + 2 ) y ' +
2914. xy' + y' = 0.
”1*x -{- 2 = 0 .
2915. yy' = y'2.
2916. yy' + y '2= 0. 2924. xy" = z/' ln - j - .
2917. (l + x 2)y ' + y '2+
+ 1 = 0. 2925. y'+-L y"2= xy'.
2918. ÿ '(l + ÿ'2) = ay'. 2926. xy" + y" = 1 + x.
2919. x®y' + xy' = 1. 2927. y"2+ y"2= 1.
Trouver les solutions particulières correspondant aux
conditions initiales données :
• 2928. (1 + x2) y* — 2xyf = 0 , y = 0 , y’ = 3 pour x = 0 .
2929. 1 + y'2 = 2*/z/*, y = 1, y' — 1 pour x — 1.
2930. yy* + y '2 = y'3, y = 1, y' = 1 pour x = 0.
2931. xy* = y', y = 0, y' = 0 pour x = 0.
Trouver les intégrales générales des équations:
2932. yy' = / y 2 + y '2 y' - y'y'.
2933. yy' = y'2 + y' / y 2 + y'2.
2934. y '2 - yy' = y2y'.
2935. yy' + y'2 - y '3 ln y = 0.
Trouver les solutions qui vérifient les conditions don
nées :
2936. y'y® = l ; y = 1, y' = l pour x =
2937. ÿÿ' + ÿ '2= l ; y = l , y' = 1 pour x = 0 .
2938. xy' = Y i + y'2; y = 0 p o u r x = l ; y = l pourx=e2.
2939. y '(l + lnx) + j . y ' = 2 + ln x ; y = y , y' = l pour
x —1.
2940. y' = -~- ( l + l n ; y = y , y' = 1 pour x = l .
2941. y’ —y '2+ y '(y — 1) = 0 ; y = 2 , y' = 2 pour x = 0 .
2942. 3y'y' = y + y '3+ l ; y = — 2 , y' = 0 pourx = 0.
5S5
2943. y2 4- y '2 — 2yy" — 0; y — 1, y' = 1 pour x = 0.
2944. yy' -f- y '2 + yy" — 0 ; y = 1 pour x = 0 et y = 0
pour x = —1.
2945. 2y' + (y’2 — 6x) -y" = 0 ; y — 0, y ’ = 2 pour
x = 2.
2946. y'y2 + yy" — y '2 = 0 ; y = 1, y' = 2 pourx = 0 .
2947. 2yy" — 3y'2 = 4y2; y = 1 , y' = 0 pour x = 0.
. 2948. 2yy" + y 2 — y '2 = 0 ; y = 1, y' = 1 pour x = 0.
2949. y" = y '2 — y ; y — — y ' pour x = i .
D’où
Ci (I ) = - 3--VA et = g--VB
et, par conséquent,
y = ^-+ A W x+ B t
y’ + — y , + y = o
(—4 x — 25)
28\
so^ut*on generale de l’équation
donnée est
y = Clex + C ie~ï+e°-* ( 4 X“ 1 ) •
2 6 —0361 401
C — 0, JJ =-^r. Donc,
3°. P r i n c i p e d e s u p e r p o s i t i o n d e s s o l u t i o n s .
Si le second membre de l'équation (3) est la somme de plusieurs fonc
tions
/ w = /. w + /*(*) + . . . + /» (*).
où Yf (i = 1, 2, 3, . . n) sont les solutions correspondant aux
équations
y’ + py' + gy = ft (*) (< = 1, 2, . . . n)
alors la somme
y = Y t + Y z+ ...+ Yn
est la solution de l ’équation (3).
Trouver les solutions générales des équations:
2976. y* - 5y' + 6y = 0. 2982. y " + 2y ’ y — 0.
2977. y" ~ 9 y = 0. 2983. y"—4 y '+ 2 y = 0.
2978. y" — y' = 0. 2984. y" + ky = 0.
2979. y’ + y = 0. 2985. y = y " + y '.
2980. y ' - 2y' + 2y = 0 . 2986. = 3.
y
2981. y" + 4y' + 13y = 0.
Trouver les solutions particulières satisfaisant aux con
ditions données ci-dessous :
2987. y" —5y' + ky = 0; y = 5, y' = 8 pour x — 0.
2988. y ” + 3y' + 2y = 0 ; y = 1, y' = —1 pour x = 0.
2989. y" + 4y = 0 ; y = 0, y' = 2 pour x = 0.
2990. y" + 2y' = 0; y = 1, y" = 0 pour x = 0.
2991. y" = -^5- ;y = a, y' = 0 pour x = 0.
2992. y' + 3y' = 0 ; y = 0 pour x = 0 et y = 0 pour
x = 3.
2993. y" + nry = 0 ; y = 0 pour x = 0 et y = 0 pour
x = 1.
2994. Indiquer la forme des solutions particulières des
équations non homogènes données ci-dessous:
a) y" — 4y = xV * ;
b) y" + 9y = cos 2x ;
402
c) y " — 4y'+ 4y = sin 2x + <rx ;
d) y" -H 2y' + 2y= e* sin x;
e) y" — 5y' + 6y= (x2+ 1) ex + ze2*;
f) y" — 2y' + 5y— xexcos 2x — 2rex sin 2x.
Trouver les solutions générales des équations :
2995. y ”—4 y '+ 4 y = x 2. 3001. ÿ"+y'—2 y = 8 sin 2 x .
2996. y ' - ÿ ' + ÿ = i a+ 6 . 3002. y ' + y ' - G y - x ^ .
2997. y ”Jr2y'-\-y=étx. 3003. y"—2 y '+ y = sin x + sh x .
2998. y*—8y'+ 7 y = 1 4 . 3004. y '+ y '= s in 2 x.
2999. y"—y = e x. 3005. y"—2 y '+ 5 y = ex cos 2x.
3000. y '+ y —cos x.
3006. Trouver la solution de l ’équation y" + 4y = sin x
vérifiant les conditions y = 1, y' = 1 pour x — 0 .
Intégrer les équations:
3007. (ù 2x = A sin/?/. Considérer les cas: 1) p ^ û );
2 ) P = <•>.
3008. y' - ly' + 12y = - e 4x.
3009. y" - 2y' = x2 - 1.
3010. y" - 2y' + y = 2e*.
3011. y" - 2y' = e2* + 5.
3012. y" — 2y' — 8y = ex — 8 cos 2x.
3013. y' + y' = 5x + 2e*.
3014. y" — y' = 2x — 1 — 3ex.
3015. y" + 2y’ + y = ex + e~x.
3016. y" — 2y' + lOy = sin 3x + ex.
3017. y ' - 4 y , + 4y = 2e2X+ — .
3018. y" — 3y' = x + cos x.
3019. Trouver la solution de l’équation y" — 2y' =
1
= e2* -J- x2 — 1 vérifiant les conditions y = -g- , y' = 1
pour x = 0 .
Intégrer les équations :
3020. y" — y = 2x sin x.
3021. y" — 4y — e2* sin 2x.
3022. y" + 4y = 2 sin 2x — 3 cos 2x + 1.
3023. y" - 2y' + 2 y = 4ex sin x.
3024. y' = xex + y
3025. y" + 9y = 2x sin x 4- xe3*.
3026. y" - 2y' - 3y = x (1 + e3*).
3027. y" - 2y' = 3x + 2xe*.
26* 403
3028. y* - V + 4y = xe2*.
3 0 2 9 . ÿ " + 2y' - 3ÿ = 2 x e -3ï + (x + 1) e*.
3030*. y" + y = 2x cos x cos 2x.
3031. y " — 2y = 2xex (cos x — sin x).
Intégrer les équations en appliquant la méthode de la
variation des constantes :
3032. y" + y = tg x.
3036. y ' = y + - l — .
3033. y" + y = ctg x. * ** * cosx
x = a cos
( • S - - 3- ë - + 24 f ) •
et Téquation d’Euler se transforme en une équation linéaire à coeffi
cients constants.
E x e m p l e 1. Intégrer l’équation xry* + xy' + y = 1.
S o l u t i o n . En posant x = e on a
dy dy t dry dy \
dx “ dt ’ \ d/2 rf/ / *
407
S o l u t i o n . Posons
y = xht y' = kx*- 1, y” = k { k - 1) rc*-2.
3074. ÿ' + ^ - + JL = 0.
3075. xV* — 4xy' + 6# = x.
3076. (1 + x )2 — 3 (1 + x) y' + = (1 + x f .
3077. Trouver une solution particulière de l ’équation
x V - xy' + y = 2x
vérifiant les conditions initiales y = 0 , y' = 1 pour x = 1.
*=q»(*. ». % ) O)
+ 4s —1 4x
dz t 3 „
{ — + y - r = y x-.
En l’intégrant, on trouve
y = C\(rx -f- Czc~3x xr x
et alors
*=4 1 -^ -
i r = y'
y = 0, 2 = 0 pour x = 0 .
dy { dx
ax
3081. ^2, HT
— 4 x —y + 36* = 0,
dt
dz
+ 2x — y + 2el = 0 ,
dr
”ï r = ÿ + 2’
1 = 0dy_
, ;y = 1 pour 2= 0 .
dt
! dy _ jr
3082. <[ -^- = x + z , — s *
3087 1
1 = —y-
,-* = * + * ■
dx
dy dz
3088*. a) Z*+**3*1/2 2y3 Oy*
dx dy _ dz
b) x — y~~ x + y~~ z 1
dx . dy dz
c) y — z z —; *—y
déterminer la courbe intégrale
qui passe par le point (1, 1, —2).
j-fr+ z=1’
3089. < ,
l - d r + ^ - y = ln x -
f^ L + 2 y + 4 z^c -,
3090. { -
410
3091**. Un projectile sort cTun canon avec une vitesse
initiale v0 formant un angle a avec l’horizontale. Trouver
l’équation du mouvement en tenant compte que la résistance
de l ’air est proportionnelle à la vitesse.
3092*. Un point matériel est attiré par un centre O par
une force proportionnelle à la distance. Le mouvement
commence au point A distant de a du centre avec une
vitesse initiale v0 perpendiculaire au segment OA. Détermi
ner la trajectoire.
!/(*) = 2 (3)
n—0
ou y (x0) = i/o» y ' (*o) = / (*o» Uo) et les autres dérivées y <n>(x0) (n =
= 2, 3, . . .) se calculent successivement en dérivant l'équation
(2) et en substituant chaque fois xo à x.
E x e m p l e 1. Trouver la solution de l’équation
y0 — xy = 0
si y = i/o, yr = y'0 pour x = 0.
S o l u t i o n . Posons
y = c0 + ctx + . . . + cnxn + . . .
d’où, en dérivant, on trouve
ym = 2«1c2 + 3-2c3x + . . . + » (n — 1) cnxn~2 +
+ (n + 1) rtcn+|Xn"1 + ( n + 2) (n + 1) cn+2*n + . . .
En substituant y et y0 dans l'équation donnée, on aboutit à l’identité
[2«1c2 + 3-2c3:r + . . . + n (n - 1) c**"-* + (n + 1) X
X ncn +xx n~l + (n + 2) (fi + 1) cn+2xn + . . .1 —
— * ko + ctx + . . . + cnxn + . . . ] s 0-
411
En réunissant dans le premier membre de l’égalité que l’on vient d’ob
tenir les termes des mêmes puissances de x, on a en annulant leurs
coefficients
c2= 0; 3-2c3—c0 = Of c3 = ^ î 4.3c4 —^ = 0 ,
+ “ (‘ + ë i + ï é i n + 3-/i-6-7-....3&(3Jt + l) ) .(4 )
où c0 = y0 et c, = y£.
A l’aide du critère de D’Alembcrt, on vérifie facilement que la
série (4) converge pour — oo c x < + oo.
E x e m p l e 2. Trouver la solution de l’équation
y' = * + !/» 0o = if (0) = 1.
S o l u t i o n . Posons
y = ’jo + y i * + - | y *2 x3 4 . . . .
y= 1+ x + y r x î+ ÿ r *3+ • • •
Pour l ’exemple considéré, la solution que l’on vient de trouver peut
être mise sous la forme finale
1/ = 1 + x + 2 (ex — 1 — x) ou y = 2ex — 1 — x.
On procédera de la même manière dans le cas d’équations diffé
rentielles d’ordres supérieurs. L étude de la convergence des séries
obtenues est en général compliquée et elle né sera pas obligatoire dans
ce paragraphe.
On demande de trouver à l ’aide des séries entières les
solutions des équations dont les conditions initiales sont
indiquées.
412
Faire l’étude de la convergence des solutions obtenues
dans les exemples 3097, 3098, 3099, 3101.
3093. y' = y + x2 ; y = —2 pour x — 0.
3094. y' = 2y + x — 1 ; y = ÿ 0 pour x = 1. .
3095. y' — y- + x3 ; y —-j- pour x = 0.
30%. y' = x2 — y2; y = 0 pour x = 0.
3097. (1 — x) y ' = 1 + x — y ; ÿ = 0 pour x = 0.
3098*. xÿ" + y = 0; y = 0, y ' = 1 pour x = 0.
3099. ÿ* + x y = 0; ÿ = 1, y ’ = 0 pour x = 0 .
3100*. y ’ + - ^ - y ' + y = 0; y = 1, ÿ' = 0 pour x = 0 .
u — 2 ^ n un' (0 X
n= 1
On détermine les coefficients Fig. 107
indéterminés Cn à l'aide des
conditions initiales.
P r o b l è m e . Le déplacement transversal u = u (*, /) des
points d'une corde d'abscisse x à l'instant t satisfait à l'équation
Ô*u 0 d*u
( 2)
d fi ~ a‘ dx”
-'
T
où a2 = ( r 0 est la tension, p la densité linéaire de la corde). Dé
terminer la forme de la corde à l'instant t si ses extrémités x = 0
et x = / sont fixées et si à l'instant initial / = 0 la cordc a la formo
d’ une parabole d’équation u = -p- (l — x) x (fig. 107) et scs points
ont une vitesse nulle.
413
S o l u t i o n . D’après les conditions du problème, on doit dé
terminer la solution u - u (x, Z) de l’équation (2), qui satisfait aux
conditions limites
u (0, Z) = 0, u (Z, Z) = 0 (3)
et aux conditions initiales
Ah
a (*, ° ) = - j r x (l ~ *)’ “ î(* » °)= 0 - (4)
Cherchons des solutions particulières non nulles de l’équation (2)
d’un type spécial
u = X ( x ) T (Z).
Substituant cette expression dans l’équation (2) et en séparant
les variables on a
Tm(Z) __*"(*)
<?~T (Z) X (x) (5)
Puisque les variables x et t sont indépendantes, l’égalité (5)
n’est possible que dans le cas où la valeur commune de la relation (5)
est constante. En désignant par —X2 cette constante on aboutit à
deux équations différentielles ordinaires
T m (Z) + (al)2 T (Z) = 0 et X 0 (x) + X2X (x) = 0.
En intégrant ces équations, on trouve
T (t) = A cos aXt + B sin aXty
X (x) = C cos Xx + D sin Xxy
où A y /?, Cy D sont des constantes arbitraires. Déterminons ces cons
tantes. La condition (3) nous donne: X (0) = 0 et X (l) = 0, par
conséquent, C = 0 et sin Xl = 0 (puisque D ne peut s’annuler en
fcTt
même temps que C). Donc, X* = — , où k est un nombre entier.
On vérifie facilement qu’on ne nuit pas à la généralité en prenant pour k
seulement les nombres entiers positifs (A* = 1, 2, 3 . . .).
A chaque X^ correspond une solution particulière
kan kait .\ . kix
Uh cos Z x-Bk s in t) s m - p
“T " T "
415
miner la forme de la corde à l’instant / si ses extrémités
x = 0 et x = Z sont fixées (voir problème 3103).
3105*7 Une corde de longueur Z = 100 cm est fixée par
ses extrémités x = 0 et x = Z. A l ’instant initial on la tend
au point x = 50 cm de h = 2 cm puis on la lâche sans secous
se. Déterminer la forme de la corde à un instant quelconque t.
3106*. Pour une tige rectiligne homogène fine soumise
â des oscillations longitudinales et dont l ’axe coïncide avec
Taxe O X , le déplacement u = u (x, t) de la section transver
sale de la tige d’abscisse x à l’instant t satisfait à l’équation
d*u __ 2 d*u
dP ~ a ~ dx2 ’
£
où a r = — (E est le module de Young, p la densité de la
tige). Déterminer les oscillations longitudinales d’une tige
horizontale élastique de longueur Z = 100 cm fixée à l ’extré
mité x = 0 et tendue à l ’extrémité x = 100 de Al = 1 cm
puis lâchée sans secousse.
3107*. Pour une barre rectiligne homogène dont l ’axe
coïncide avec l ’axe O X , la température u = u (x, t) de la
section d’abscisse x à l ’instant t en l ’absence de source de
chaleur satisfait à l ’équation de la transmission de la chaleur
du d~u
~ d t ~ a ~ ~d& ’
où a est une constante. Déterminer la répartition de la tem
pérature à un instant quelconque t dans une barre de lon
gueur Z = 100 cm, si on sait que la répartition initiale de la
température est
u (x, 0 ) = 0 ,01x (100 — x).
CHAPITRE X
CALCUL NUMÉRIQUE
• - M b Y "
pour erreur relative limite, où k est le premier chiffre significatif de la
valeur approchée a. Inversement, si on sait que 5 < ^ (k+ Â) [ tô Y %‘
alors la valeur approchée a contient n décimales exactes au sens étroit.
En particulier, la valeur approchée a contiendra à priori n décimales
1 / I \n
exactes au sens étroit si ô < — \ Â ô ) *
Si l’erreur absolue commise sur un nombre en le remplaçant par
une valeur approchée a n'est pas supérieure d'une unité au chiffre
se trouvant au dernier rang (tels sont les nombres obtenus lors de mc-
2 7 - 0 3 0 1 417
sures effectuées avec une exactitude correspondante à l’unité requise)
on dit que toutes les décimales de cette valeur approchée sont exactes
au sens large. En présence d'un grand nombre de chiffres significatifs
dans une valeur approchée, si elle est définitive, on arrondit en général
le dernier chiffre significatif de manière que tous les autres chiffres
soient exacts soit au sens étroit, soit au sens large.
Dans la suite, nous supposerons que dans l'inscription des don
nées initiales tous les chiffres sont exacts (sauf mention contraire)
au sens étroit. En ce qui concerne les résultats intermédiaires des
calculs, ils pourront contenir un ou deux chiffres de réserve.
Remarquons que les exemples de ce paragraphe, en règle générale,
représentent des résultats définitifs de calculs et c'est pourquoi leurs
réponses sont données par des valeurs approchées ne s'exprimant que
par des décimales exactes.
4°. S o m m e e t d i f f é r e n c e d e v a l e u r s a p p r o
c h é e s . L’erreur absolue limite d'une somme algébrique de plu
sieurs valeurs approchées est égale à la somme des erreurs absolues
limites de ses valeurs approchées. Donc, pour avoir dans la somme
d'une petite quantité de nombres approchés dont toutes les décimales
sont exactes seuls les chiffres exacts (au moins au sens large), il faut
se baser sur le terme dont la décomposition décimale s'interrompt avant
les autres, tout en conservant pour chaque terme de la somme une
décimale de réserve. Puis on ajoutera les nombres obtenus, considérés
comme exacts, et on arrondira la somme de son dernier chiffre.
Si on a à additionner des valeurs approchées non arrondies, on
doit les arrondir en conservant dans chaque nombre à additionner une
ou deux décimales de réserve. Puis on appliquera la règle d’addition
indiquée ci-dessus en conservant les décimales superflues respectives
do la somme jusqu'à la fin des calculs.
Exemple 1. 215,21 + 14,182 + 21,4 = 215,2(1) +
+ 14,1(8) + 21,4 = 250,8.
L’erreur relative d’une somme de termes positifs est comprise
entre la plus petite et la plus grande erreur relative de ces termes.
L’erreur relative de^ la différence de deux valeurs approchées
ne se ramène pas à une règle simple. De ce point de vue la différence
de deux valeurs approchées voisines est particulièrement défavorable.
E x e m p l e 2. La différence des valeùrs approchées 6,135
et 6,131 avec quatre chiffres exacts est 0,004. L erreur relative limite
4-0,001 + 4-0,001
est ô par conséquent, aucun
0,004
chiffre de la différence n'est exact. Aussi faut-il éviter le plus pos
sible de former la différence de deux valeurs approchées voisines en
transformant, quand cela est possible, l'expression donnée de manière
que cette opération indésirable ne participe pas dans les calculs.
5°. M u l t i p l i c a t i o n e t d i v i s i o n d e s v a l e u r s
a p p r o c h é e s . L'erreur relative limite du produit et du rapport de
valeurs approchées est égale à la somme des erreurs relatives limites
de ces valeurs. En partant de cetto définitionjet^en appliquant la
règle du nombre des chiffres exacts (3°), nous aboutissons à des ré
ponses ne conservant qu’un nombre déterminé de chiffres.
E x e m p l e 3. Le produit des valeurs approchées est 25,3 x
X 4,12 = 104,236.
418
Supposant que tous les chiffres des facteurs sont exacts, on trouve
que Terreur relative du produit est
y = y o + q m& y + - ^ 2 i —- a 2#o+- ..
+ ■•;<«-■+!> A .» (1)
q ( q — 1) ■«. ( 7 — 1 + 1)
* * (* )= y - 2 A*y0=
i= 0
i x/ Vt AVi AV/i
2r*>°15'—26° 1
Ici h = 60', q
6(F 4 -
En appliquant la formule (1) et en utilisant la première ligne
horizontale du tableau, on a
sin 26°15' =0.43837+-i- 0,01562+
4
f -0,00014) = 0,44229.
IR t ( t - 0 ( t - 2) ( J L \3_
1 3l \180/ “
= — . 1 ZZ — 4 10*8.
128 57,333 ~ 4
Ainsi, tous les chiffres qu’on a déterminés pour sin 26°15/ sont exacts.
A l’aide de la formule de Newton, on peut également, d’après
une valeur intermédiaire donnée de la fonction y, trouver la valeur
correspondante de la variable x (interpolation inverse). Pour cela,
déterminons d’abord la valeur correspondante q par la méthode des
approximations successives, en posant:
4<o> y — yo
Ay0
et
çtt) (gCi) — 1) À2ÿp
q{i+U=zqiO)
2! &yo
<7«> gd> —l) . . . (gU) — n + i ) Awÿp
n! Aÿ0
(l = 0. 1, 2, . . .).
Pour q on prend la valeur commune (pour uno précision donnée) de
deux approximations successives q(m> = g<m+l*. D où * = *o + qh-
424
E x e m p l e 2. Calculer approximativement a l’aide du tableau
X I f a S h X Ay A*y
la racine de l’équation sh x = 5.
S o l u t i o n . En prenant y0 = 4,457 on a
ç(0) —5 - 4 ,4 5 7 0,543 = 0,538:
1,009 1,009
Çi0> (1 — g(0)) A2ÿp
ad) = 0<O>. = 0,5384-
Ay0
0,538-0,462 0,220
= 0,538 + 0,027 = 0,565:
2 *1,009
<?<2>= 0,538+ ° ,565'° ’435 • ~ s = 0.538 + 0.027 = 0.5G5.
1,009"
Ainsi, on peut prendre
* = 2,2 + 0,565-0,2 = 2,2 + 0,113 = 2,313.
2°. F o r m u l e d’i n t e r p o l a t i o n d e L a g r a n g e .
Dans le cas général le polynôme de degré n qui pour x = xj admet
les valeurs données y, (i = 0, 1, . . ., n) est donné par la formule
d'interpolation de Lagrange
. (x — x i){x — x , ) . . . ( x — xn)
(x„ — x , ) ( x 0 — x 2) . . . (x0 — x n ) ÿ0
(x — X q) ( x — x . ) . . . (x — X n )
(*1— —*2) ••• (*l—*n) Jt
■ (* —■
*o)(* — ••• (-g— —Jft+0 ••• (* —■»») ^
— xo)(xh — x i ) . . . ( x k — xh_i)(xk — xh+l) . . . ( x k — x n) A
(J —x0)(x —X|) (* — 3t»-i)
X J/ft+ •.. + (x„ —X0) (xn —X,) ÿn-
(*n — * n -l)
3128. On donne le tableau des valeurs des grandeurs
x et y
x 1 2 3 4 5 6
y 3 10 15 12 9 5
X 0 1 2 3 4
y 1 4 15 40 85
x 2 4 6 8 10
y 3 il 27 50 &3
X _2 1 2 4
y 25 -8 -1 5 -2 3
x 5 10 15 20 25 30 35 40
y i -3 25 129 381
Ci = a /(a) (6 —a). ( 2)
I x n — S K --------- ,
où \i= min | / ' (x) I.
Pratiquement il est plus commode d'utiliser les formules plus simples:
*o = a, *n = *A-i ““ af (*n-i) (» = 1, 2, . . .), (3')
où a = donne approximativement la même précision que les
formules (3).
Si / (b) f* (b) > 0, alors dans les formules (3) et (3') on doit poser
x0 = b.
4°. M é t h o d e d’i t é r a t i o n. Soit donnée une équation
qui peut être ramenée a la forme
x = y (x), (4)
où | cp' {x) | ^ r < 1 (r est une constante) pour a < x < b. En partant
de la valeur x0 appartenant au segment [a, b] construisons la suite
des nombres xit x2, . . . d'après la loi suivante
xi = 9 (x0), xz = <p fo), = 9 (*n-i)» • • • (5)
Si a < xn ^ b (n = 1, 2, . . .), alors la limite
S = lim xn
n -v o o
1Xn^ s rIn 1 •
Donc, si xn et coïncident à e près, alors Terreur absolue limite
e
pour xn sera — .
Pour ramener l'équation / (x) = 0 à la forme (4), remplaçons celle-
ci par l'équation équivalente
x = x — Xf (x),
où le nombre X ^ 0 est choisi de manière que la fonction [x —
— Xf (x)] = 1 — Xf' (x) soit petite en valeur absolue au voisinage
de x0 (par exemple, on peut poser 1 — X f (x0) = 0).
E x e m p l e 1. Ramener l’équation 2x — ln x — 4 = 0 à la
forme (4) si l'approximation initiale de la racine est x0 = 2,5.
429
S o 1 u t i o n. Ici / (x) — 2x — ln x — 4 ; /' (x) — 2 ---- j . Ecri
vons Téquation équivalente x = x — X (2x — ln x — 4) et prenons
pour valeur convenable de X le nombre 0,5 voisin de la racine de
l ’équation 1 — X ^ 2 — — J | o ^ = 0, c’est-à-dire voisin de — « 0,6.
L ’équation initiale se met sous la forme
x — x — 0,5 (2x — ln x — 4)
ou
x = 2+-^-ln x.
£à
E x e m p l e 2. Calculer à 0,01 près la racine £ comprise entre 2
et 3 de l’équation précédente.
C a l c u l d e l a r a c i n e d’a p r è s l a m é t h o d e
d’i t é r a t i o n . Utilisons le résultat de l ’exemple (1) en posant
x 0 = 2,5. Les calculs se font d’après la formule (5) avec un chiffre de
réserve.
JT, = 2+4-1112,5 « 2,458,
x4 = 2 + - 1 ln 2,448 ^ 2,448.
< p ( * ) = 2 + 4 i nx et <p'( x) = 4 ï ‘-
En supposant crue toutes les approximations xn appartiennent au seg
ment [2,4; 2,5] on trouve:
r=max|<p' (x) I=07^4 ^ 0,21‘
Par conséquent, l’erreur absolue limite de l’approximation x3 d’après
la remarque faite précédemment est
A = l - 0 ° 2 r = 0,0012 * ° ’001-
Ainsi, la racine exacte £ de l’équation se trouve entre les limites .
2,447 < £ < 2 , 4 4 9 ;
on peut prendre £ « 2,45, de plus, tous les chiffres de cette approxi
mation sont exacts au sens étroit.
430
C a l c u l s do l a r a c i n e d’a p r è s la méthode
de N e w t o n . Ici on a
/ (*) = 2 x — I n x — 4, /'( * ) = 2 - 1 , /'(* ) = - ! . .
Sur le segment 2 < x ^ 3 on a /' (x) > 0 et /" (x) > 0 ; / (2) •/ (3) < 0,-
/ (3) f”(3) > 0. Par conséquent, les conditions du 3° pour x0 = 3
sont vérifiées.
Prenons
Les calculs se font d’après les formules (3') avec deux chiffres de réserve :
x, = 3 — 0,6 (2-3 — ln 3 — 4) = 2,4592;
x2 = 2,4592 - 0,6 (2-2,4592- ln 2,4592 - 4)= 2,4481 ;
x3 = 2,4481 - 0,6 (2-2,4481- ln2,4481- 4)= 2,4477;
x4 = 2,4477 - 0,6 (2-2,4477- ln 2,4477 - 4)= 2,4475.
On arrête les calculs puisque le nombre des millièmes ne change
plus. Réponse : la racine est | = 2,45. Nous ne donnons pas l’éva
luation de l ’erreur.
5°. C a s d u n s y s t è m e d e d e u x é q u a t i o n s .
Soit à calculer, à un degré de précision donné, les racines réelles d’un
système de deux équations à deux inconnues
f / (*, y) = o, (6)
l q> <*,»> = o, 1'
et soit donnée une approximation initiale d’une des solutions (g, t\)
do ce système x = x0, y = y0-
Cette approximation initiale peut être par exemple obtenue en
construisant graphiquement (sur un même système des coordonnées
cartésiennes) les courbes / (x, y) = 0 et <p (x, u) = 0 et en détermi
nant les coordonnées des points d’intersection de ces courbes.
a) M é t h o d e d e N e w t o n . Supposons que le déterminant
fonctionnel
t d(/, <p)
3138. t? - x + 1 = 0.
3139. x4 + 0,5x - 1,55 = 0.
3140. x3 - 4* - 1 = 0 .
2s—0361 433
En partant des approximations initiales trouvées gra
phiquement, calculer à 0,01 près par la méthode de Newton
les racines réelles des équations suivantes:
3141. x3 — 2x — 5 = 0. 3143. 2X = 4*.
3142. 2x — ln x — 4 = 0 . 3144. Ig° x = —X .
§ 4. Intégration numérique
1°. F o r m u l e des t r a p è z e s . Pour le calcul approché
de l’intégrale
b
j / (*) àx
(] (x) est continue sur [a, 6]) divisons l’intervalle d’intégration [a, 6]
en n parties égales et prenons pour pas du calcul h = a .
Soient x i = x0 + ih (*o = a, xn = 6, i = 0, 1, 2, . . ., n) les abs
cisses des points de divisions et yt = f (ar£) les valeurs correspondantes
de la fonction à intégrer y = / {x). Alors, d’après la formule des trape-
434
zes, od a
b
j j ( x ) d x æ h { J !° + ÏJ L + y i + y , + . . . + yn_i } (1)
a
et l ’erreur absolue est
(5)
28* 435
R e m a r q u e . Puisque la détermination du pas du calcul h
et du nombre n <jui lui est lié d’après les formules (2) et (5) est en
général compliquée, alors en pratique on détermine h à tâtons. Puis,
ayant obtenu le résultat, on double le nombre n, c’est-à-dire que l’on
divise par 2 le pas h . Si le nouveau résultat coïncide avec l’ancien avec
les décimales conservées, le calcul s’arrête. Dans le cas contraire,
on répète ce procédé, etc.
Pour un calcul approché de l’erreur absolue R de la formule de
Simpson (3) on peut utiliser le principe de Rungc , d’après lequel
dx COS X
3165
55. j l 3170 dx.
+ *' ■]
1
n
2
COS X
3166. ] x l g xdx. 3171. dx.
H +X
Î dx
T +z5*
i
en utilisant le changement de variable s — Vérifier le
calcul en appliquant la formule de Simpson à l ’intégrale
dx
j ~ ^ x2 • °ù b est choisi de manière que j x3 < 4 9- i o - 2.
1 b
3174. Une figure plane limitée par une demi-onde de la
sinusoïde y = sin x et l ’axe OX tourne autour de l ’axe OX.
Calculer d’après la formule de Simpson à 0,01 près le volu
me du corps de révolution.
3175*. Calculer d’après la formule de Simpson à 0,01
près la longueur de l’arc de l’ellipse — -f- = 1
situé dans le premier quart de plan.
438
où
«o= 0, 1, 2, . . n et
k[0 = /(* i. y i)k ,
fcj° = / y i + - ^ - ) A»
(3)
* 4 °= / ( * i + T ' yi+ ^ Ç ~ ) h'
yi — y i - 4 + “7j~ (2 //-.1 — / / - 2 + 2 / i - i ) ,
k - (5>
m = yi-z H (li + Z/-2)»
439
où // = / yi) et ~fi = f Pour la vérification, on calcule la
grandeur
^i = ^ \ y i — y i l (6)
Si 8| n’est pas supérieur d’une unité au derniet chiffre de rang
10*m conservé dans la réponse de y (s), alors pour yi on peut prendre y .
et passer au calcul de la valeur suivante en répétant le procédé!
Mais si ei > 10~m, on doit alors recommencer les calculs dès le début
en diminuant le pas du calcul. La mesure du pas initial est déterminée
approximativement par l'inégalité h4 < 10’m.
Pour le cas de la solution du système (4) la formule de Milne
doit être écrite séparément pour chaque fonction y (x) et z (x). L'ordre
des calculs est conservé.
E x e m p l e 1. On donne l'équation différentielle y* = y — x
avec la condition initiale y (0) = 1,5. Calculer à 0,01 près la valeur
de la solution de cette équation pour la valeur de la variable x = 1,5.
On demande de faire les calculs en combinant la méthode de Runge-
Kutta et la méthode de Milne.
S o l u t i o n . Choisissons d’abord le pas h des calculs à partir
de la condition h4 < 0,01. En évitant des complications d’écriture
pour le nombre h considérons le cas h = 0,25. Partageons l’intervalle
d’intégration de x = 0 à x = 1,5 en six parties égales de longueur
0,25, a l’aide des points xt (i = 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6), les valeurs cor
respondantes de la solution y et de sa dérivée y' seront désignées par y.
et y[.
Calculons d’après la méthode de Runge-Kutta (d’après les for
mules (3)) les trois premières valeurs de y (sans compter la valeur ini
tiale) ; les trois autres valeurs y4, seront calculées à l’aide de la
méthode de Milne (d’après les formules (5)).
Il est évident que la valeur ya est la réponse du problème.
Effectuons les calculs avec deux chiffres de réserve d’après le
schéma défini qui est constitué de deux tableaux successifs 1 et 2.
On donne la réponse à la fin du tableau 2.
C a l c u l d e l a v a l e u r yt. Dans notre cas / (x, y) =
= —x + y, x0 = 0, y0 = 1,5.
Ii = 0,25. Ai/o = j r (Ari0’ H2W«> + 2Aÿ» + *i°>) =
/ h
va / (* i+ - 2 *
leurs yi y ’i = k(i) «
de * = i WO\
yi + - H
/ . h
va f (* « + -j »
leurs kd)
3 y i+ * (0 ) kd)
4
Aÿj yi+i
de i ÿi+ — j
f ^ ( 2 , 3 5 8 8 + 4.2,0584-(-1,8243) = 3,3590 ;
y (1,5) = 4,74.
4°. M é t h o d e d’A d a m s . Pour résoudre le problème (1)
d'après la méthode d Adams, on part des données initiales y (x0) = yo
pour trouver à l'aide d'une méthode de son choix trois valeurs consé
cutives de la fonction inconnue y (x) :
*6 1 /6
V a
le u r s Vi Aj/j y\ = Aqt a 2<7i
de î = /( * i ,t /i)
Q i^V ih
445
Suite
V a
leurs &Vi i A 3g i
de xi *1 = /(* £ . yt) = U'ih
i
0 1,50 4,7394
Réponse: 4,74
Va
leurs byi
de Y ^ i- i à
t
3186 i y' = ~ 3y “ z’
' 1 :' = y — z, y = 2, z = —1 pour ; = 0.
Calculer y et z pour x = 0,5.
3187. y" = 2 — y, y = 2, y' = —1 pour x = 0.
Calculer y pour z = 1.
3188. ÿ3ÿ" + 1 = 0 , y = 1, y ' = 0 pour zc = 1.
Calculer y pour x = 1,5.
Uo y\ y 2 lh Va y* Un
y 11 i/io y9 us ui
Sommes (2) U q Mj u2 U 3 U 4 U 5 u G
U q Uj U2 U3 «*| vz v3
U q u5 u4
Sommes S q Sf S2 S 3 Sommes ^1 ^2 ^3
Différences ÏQ t l tn Différences TXT2
yo Vi 92 y* y$ ye yi y% y$ ÿ 10 yn
38 38 12 4 14 4 - 1 8 —23 - 2 7 - 2 4 8 32
448
S o l u t i o n . Formons les tableaux
38 38 12 ’A i 14 4 ■-1 8
y 32 8 —24 —27 - 2 3
U 38 70 20 —20 - 1 3 - 1 9 - 1 8
V 6 4 28 41 27
U
38 70 20 - 2 0 V
' 6 4 28
- 18 - 1 9 — 13 27 41
s 20 . 51 7 —20 a 33 45 28
t 56 89 33 T —21 —37
2 9 -0 3 6 1
RÉPONSES
Chapitre premier
1. S o l u t i o n . Puisque a = (a—b) + 6, on a I a | < | a — b | + | b |.
D’où |o — b | > | a | —| b | et | a — b | = | 6 —a | > |61—1«|. Par consé
quent, |« —& | > | | a | — | b | | . De plus, | a —è ] = |« 4 - ( —i ) l < | « | +
+ | —6| = |« |+ | 6 | . 3 .a) —2 < x < 4 ; b ) * < —3, x > l ; c) - 1 < * < 0 ;
d) * > 0. 4. —24; —6; 0; 0; 0; 6. 5. 1; 1 1 ; V T + ï» ; |x |-i y ï + ï ^
1 / V Ï + ^ . 6. n ; i ; 0. 7 . / ( * ) = - ! * + 1 . 8 . / ( * ) = ! * * — *1 * + l .
t 0 i 2 3 . . . -1 -2 -3
X 0 i 8 27 . . . —1 -8 -2 7
y 0 i 4 9 . . . 1 4 9
219. - i . 220. n. 221. y . 222. cos a. 223. —sin«. 224. a. 225. cosx.
_ _ 21iœ i ï ï i V £ 1 . - m . u* * .o .
*-►
0\ x / x-*0 ^ £ y 4xJ *-o4
1 I
alors lim (cos x)x = e ° = l. b)—tt- . S o l u t i o n . De la même manière
«-♦o y*
. I - 2 sln2-£*\
_L lim l _______è. J
x)*2 ^ * - 0
que précédemment (voir a), lim (cos x) *s . Puisque
Pui
x-+0
/_2sin2|-\ r / s i n | . \ 2 i2
1 S V— n — J “ - 2 iLrao =-- — 4"» aiors
Chapitre II
341. a) 3 ; b) 0,21 ; c) 2h+h*. 342. a) 0,1 ; b) —3 ; c) f 7 + h - f l .
344. a) 624 ; 1560 ; b) 0,01 ; 100 ; c) —1 ; 0,000011. 345. a) oAx ; a ;
b) 3x2A x-t-3x(A x)2 + (Ax)3 ; 3x= + 3xAx + (Ax)2 ; c) _ ;
ÿ = = ^ j 7 ; : ' ) 2*(2*, - l ) ;
5 l n 4 x . 432. (2x— 5) X
2 “l/xg* + x 3 lT ( 2 e * - 2 * + l )2 *
X cos (x 5— 5x + 1 ) — 433. — a sin (ax-[-P). 434. sin (2/-}-<p).
X 2 cos2—
435. - 2 . 436. ------ — . 437. x cos 2x2 sin 3x2. 433. S o l u -
sin 3 x x
sin 2 —
a
t i o n. :(2*)' 439. 2 :. 440. 1
y i - ( 2x)2 y i —4x3* x V ^ i' 2 V x -x 3 *
—1 —1
441.
1+X2
442.
1+X2 . 443. — 10xc~**. 444. - 2 x 5 " I ’ ln 5 .
— ex
0» (1 + x ln 10). 446. sin 2<+2<< cos 2<ln 2. 447.
445. 2x102* .
V l-e s x
2
448. 2 x + V c t 8 z ^8 «- 450* 1 ■ 451. 2 ^n
xx 1x
x ln
(gy + 5 cos x) *]/l — x2—4 1
452. 453.
(g*+ 5 s i n x — 4 arcsin x) ~\/i —x 2 (1 + ln 2x )x +
, 1 , e, 1 , 1
f ;, , ■ 454. + . 455. S o l u t i o n .
( 1 + x2) arctg x* ’ 2x V l n x + l 2 ( V i - f - x )
y' = (sin 35x)' cos2-^- + sin 35x ^cos2 y j = 3 sin 2 5x cos 5x 5 cos2 y +
-f- sin 3 5x 2 cos ^ — sin -î- j = 45 s in 2 5x cos 5x cos2 y — si n3 X
_ x . x 4x-|-3 x2+ 4 x — 6 /r0 x7
X 5x cos — sin — . 456. ^ _ _ 2)3 • 457# (x — 3)5 * 458> (1 —x2)6 “
x —1 x-
459. 460. 461.
x 2 V 2x 2— 2x + l V(*a+ *2)3' V ( l + X 2)3 '
3ctg — In 3
2ax + fe
507. - ----- *mi \ 2 • 509. .510. y ;
ax2 + bx + c y « 2 + x s ■ ' i-f y i *
(xsin-)
1 -2
511 . 512. 5 1 3 .----— tg 2— -.5 1 4 x221+11
y ^ x + x 2 * ™ x ln3 x X2 X —x —2 •
3x2—16X+19
I n d i c a t i o n . y = 5 ln (x —2) —3 ln (x+1). 515.
(x—1) (x—2) (x—3)’
1 —6xa
516. 517. y x 2- a 2. 518.
sin3 x cos x * (3 —2x3)ln (3 —2X3) #
15a ln2 (ax + 6) 2 m x + n eoo ..
519. --------- Î- H — • 520. "1 / . A l A . 521. - x —/Tuô- • 522. V^ 2 sin ln x.
ax
ü
+ 6
_I_ #1
’ y x 2+ a2 x2—a2
469
532. . 533. 534. x*—1 535. 1
X* + x 3 _ 2 CO SX ~ ] / s i n x
l + x3 •
536. ( arCS1Df,
l _ z 2)3/*
. 537. 6 sh2 2x-ch 2x. 538. e0* (a ch r6* + B sh Bx).
- . r
550. ./'(xv )7 = \( —
_ 1e“x* pour
1)0,11 xZ>5 0n. ’ 552. 2— +1 3 ^ 6n-
1 1
613. y' = . 614. - Z - + e \ 615. -2 — 616.
1 x + y —1 x x —y x —y
cy + x V x 2-f y2 x ln y—y y
617. 618. =4 -“ * 620. a) 0 ; b) c) 0.
c i-ÿ l/iH lf2 y l n x —x x 2
622. 45° ; arctg 2 « 63°26'. 623.45°. 624. arctg y « 36°21'. 625. (0 ; 20) ;
402
X cos ( x + ^ £ j —2nxcos(a j - n (,l - l ) c o s ( x + (n 22)it) ;
(_ l) » i- i.l.3 ...( 2 „ _ 3 ) , ,n 4„ ' , ( —1)n 6 (/t —4) 1
d) — 1-------ü m T ----------' [ * - ( 2 « - i ) i ; o) — in-3 — ~ P°ur
2”x
4. 691. ÿ<«> (0) = (n —1) ! 692. a) 9*3; b) 2*2+2; c) - V l — fi
722. ~jm+1
” f?-. 723. ■„ ** w .•
(1-X)2 724. - ■■‘*X 725. adi
V a * - ; •2 x2+ a2 #
726. —2xe~xt dx. 7ZJ. ln x ix . 728. 4 ^ . 729. — f + C03<P d)p.
1 —x2 sin2 cp T
et dt 10x + 8y — yc v dx
730. 732. dx. 733. dx.
i + è2 t * 7x + 5y ._ * —if
u2—Xt f
734. :~ ~ry dx- 735. — <*x. 737. a) 0,485; b) 0,965; c) 1, 2;
463
i>. e*cosas
+ - ^ - ) (dr)n. 755- t in (x s in a + 'ia ) -(^ )Tl' 757. Non, puisque
f' (2) n'existe pas. 758. Non. Le point x=-^- est un point de dis-
14
continuité pour la fonction. 762. g = 0. 763. (2,4). 765. a) g = — ;
trouve + (l--i) 2* l + | | +
_ 777< _ JL
polynôme ea « l + —+ ^x * ......... 778. oo. 779. 1. 780. 3.
464
Chapitre III
811. ( —oo, --2) est [croissante; ( —2, oo) est décroissante.
812. ( —o o , 2) est décroissante ; (2, oo) est croissante. 813. (— o o , oo)
est croissante. 814. (—oo, 0) et (2, oo) est croissante, (0, 2) est dé
croissante. 815. ( —oo, 2) et (2, o o ) décroissante. 816. ( —o o , 1) croît ;
(1, oo) décroît. 817. ( —oo, —2), ( —2, 8) et (8, oo) décroît. 818. (0, 1)
décroît; (1, oo) croît. 819. ( —oo, —1) et (1, oo) croît; ( — 1, 1)
décroît. 820. (—oo, oo)*croît. 821. ^ 0 , décroît; ^- ^- , ooj
croît. 822. ( —2, 0) croît. 823. ( —oo, 2) décroît; (2. oo) croît.
824. ( —oo, a) et (a, oo) décroît. 825. ( —oo,'0) et (0, 1) décroît;
9 1
(i, oo) croît. 827. ymax = “^“ P°ur x = — . 828. Il n’y a pas d’ex-
trémum. 830. ymm = 0 pour x = 0 ; ymin = 0 pour x = 12 ; yraax=1296
pour x = ü. 831. ym ln « —0,76 pour x « 0.23 ; ymax = 0 pour x = 1 ;
y mm ~ —0,05 pour x ^ l ,4 3 . Pour x — 2 il n ’y a pas d’extrémum.
832. II n ’y a pas d’extrémum. 833. ymax— —2 pour x = 0 ; ymIn = 2
9 _
pour x = 2. 834. i/max = P°ur * = 3,2. 835. yma x = —3 V 3 pour
•>j - 2 —
x=— ÿmi n = 3 1 /3 pour x = ~ ÿ f - 836* */max = V 2 pour
883. A M — a» fp 885. a) x = y =
f-p + f ç
d 2aQ
yr=d 886. x ^raln =
1/2 -Y 1 q
466
= "Y2aqQ. 887. ~\/Mm. I n d i c a t i o n . Lors du choc parfaitement
élastique des deux boules la vitesse acquise par la boule fixe
de masse après avoir été percutée par la boule de masse m2 qui
se déplace à la vitesse v est • 888. n — - (si ce
nombre nfest pas entier ou n’est pas un diviseur de N , on prend
le nombre entier diviseur do N immédiatement voisin de la valeur
trouvée). Puisque la résistance intérieure de la batterie est ■ ■,
le sens physique de la solution trouvée est le suivant : la résistance
intérieure de la batterie doit être autant quo possible voisine de la
2
résistance extérieure. 889. y = — h. 891. (—oo, 2) la concavité est
tournée vers les y négatifs, (2, oo) la concavité est tournée vers
les y positifs; M (2, 12) est un point d ’inflexion. 892. ( —oo, oo)
la concavité est tournée vers les y positifs. 893. ( —oo, —3) la con
cavité est tournée vers les y négatifs, (—3, oo) la concavité est
tournéo vers les y positifs; il n ’y a pas de point d ’inflexion.
894. ( —oo, —6) et (0, 6) la concavité est tournée vers les y posi
tifs, ( —6, 0) et (6, oo) la concavité est tournée vers les y négatifs;
les points d ’inflexion sont Mi ^ —6, — —j , 0 ( 0, 0) , g,- y ) .
895. La concavité est tournée vers les y positifs sur ( — oo, — 1/5)
et (0, 1/3) ; la concavité est tournée vers les y négatifs sur
(— 0) et (V 3, oo) ; les points d’inflexion sont 2(ib V 3 , 0)
et 0 (0, 0). 896. La concavité est tournée vers les y positifs sur
((4 A + 1 )-|-, (4A+ 3) ; la concavité est tournée vers les y
vité est tournée vers les y positifs sur ( — , oo) ; le point d’in-
\ l/e 3 /
1 3 \
( La concavité est tournée
vers les y positifs sur ( —oo, 0), la concavité est tournée vers les y
négatifs sur (0, oo) ; le point d’inflexion est 0 (0 ,0 ). 900. Sur
(—oo, —3) et sur ( — 1, oo) la concavité est tournée vers les y
positifs, sur ( —3, —1) la concavité est tournée vers les y négatifs;
les points d’inflexion sont ct A/2 ^ —1, — j .
30* 467
901. x = 2, y = 0. 902. x = l, x = 3, y = 0. 903. x = ± 2 , y = 1.
904. y — x. 905. y = —x est une asymptote à gauche, y — x une
asymptote à droite. 906. y — — 1 est une asymptote à gauche, y — 1
une asymptote à droite. 907. x =d b l » y ——x est une asymptote
à gauche, y — x une asymptote à droite. 908. y — — 2 est une asymp
tote à gauche, y = 2r —2 une asymptote à droite. 909. y = 2.
910. x = Û, y = 1 est une asymptote à gauche, y = 0 une asymptote
à droite. 911. x —0, y = l. 912. y = 0. 913. x = —1. 914. y = x — n
est une asymptote à gauche; y = x + J t une asymptote à droite.
915. y — a. 916. ymnx = 0 pour x = 0 ; ymJn = —4 pour x = 2 ; le point
d’inflexion est M i(l, —2). 917. ï/max —* pour x = ± V ^ ï */min = 0
pour x = 0 ; les points d'inflexion sont A/l f 2 ^ ± l , -jj-j .
918. I/max —4 pour x = —1 ; yroin = 0 pour x = l ; le point d ’infle
xion est M j (0, 2). 919. ymax = 8 pour x = —2; ymin = 0 pour x = 2 ;
le point d’inflexion est Af(0, 4). 920. ymin= —1 pour x = 0;
les points d'inflexion sont M lt 2(± l/^» 0) et A/3| 4 1, — j •
921. y m a x = —2 pour x = 0 ; ymin = 2 pour x = 2; les asymptotes
sont x = l, y — x —1. 922. Les points d'inflexion sont A/i,2(±1, =T=2);
l ’asymptote est x = 0. 923. ymax= —4 pour x = —1 ; ym*in = 4 pour
x = l ; l'asymptote est x = 0. 924. ymin —3 pour x = l ; le point
d’inflexion est Af( —]T2, 0); l ’asymptote est x = 0. 925. ymax —
o
pour x = 0; les points d’inflexion sont 2 1, — j ; l'asymp
tote est y = 0. 926. ymax = —2 pour x = 0 ; les asymptotes sont
x = ± 2 et y = 0. 927. ymjn = — 1 pour x = —1; ymax = l pour
x = l, les points d'inflexion sont 0(0, 0> et 2 l ± 2 "l/3>
470
966. La fonction est périodique paire de période 2ji . Sur le segment
2 1
^ 3 ( arccos ( - / — ) , 967.La
fonction est impaire. Les points d'inflexion sont AT* (fat, fai)
(&= 0, ± 1 , ± 2 , ...). 968. La fonction est paire. Les extrémités
sont  it 2 (± 2,83, —1,57). yroax = l»57 pour x = 0 (point de re
broussement); les points d'inflexion sont Afi,2( ± 1,54, —0,34).
969. La fonction est impaire. Les points limites du graphique sont
( — 1, — oo) et (1, + o o ). Le point d ’inflexion est 0 ( 0 , 0 ) ; les
asymptotes sont x = ± 1. 970. La fonction est impaire. ymax = ——
it 3
— l + 2fat pour x = ~ + f a t ; ymin = “2“ rt + * + 2J:rt pour x —
3
= -^- it + k x ; les points d’inflexion sont il/* = (fat ; 2A:jt) ; les asymp-
2Jk4-l
totes sont x = — n (k = 0, ± 1 . ± 2 , ...) . 971. La fonction est
471
y 5 —1
ifc 1, ± 2 , . . . ) ; les points d'inflexion sont Mh (arcsin 2
!2 Z lv / "1 /5 _4 l* ± lx
+ 2Aa ; e 2 J et N k ^ —arcsin -- -----------(-(2A- + 1) a ; e 2 J .
978. Les extrémités sont >1(0, 1) et B ( 1, 4,81). Le point d’inflexion
est Jlf(0,28, 1,74). 979. Les points d'inflexion sont M (0,5, 1,59);
les asymptotes sont y = 0,21 (pour x-+ — oo) et y = 4,81 (pour
x-*--J-oo). 980. Le domaine de définition do la fonction est l'en
semble des intervalles ouverts (2Aa, 2Aa4-îi), où A= 0, ± 1,
=b 2, ...). La fonction est périodique de période 2jx. ymax = 0 P°ur
x = — - f 2Aa (A—0, ± 1 , ± 2 , . . . ) ; les asymptotes sont x = Aa.
472
(y — — e) ; !/ni a x = ~ P°ur i — t (■*“= *); les points d'inflexion cor
473
1018. R = | r V Ï + Â s |. 1019. = a c o s - |- |. 1020. /?mi„ = I P I-
Chapitre IV
Pour abréger, nous omettrons la constante arbitraire additive C
dans les réponses de ce chapitre.
1031. yaSx*. 1032. 2x3 + 4x3+3x. 1033. ** •
n -1
a ln . Solution, f —— d x = —a [ — — —= —a ln la —
J a —x J a —x 1
— x | + a ln c = a ln | ~ ^ | • *^52. x + l n I 2x + l |. S o l u t i o n . Après
2x4-3
avoir divisé le numérateur par le dénominateur, on a 9 ^ = 1 +
474
x* . X2
+ 21n|x-l|. 1057. ^ 4 - 2 * - l- ln |* + 3|. 1058. ^ - + y + *2+ 2 x
T‘
+ 3 in | * —1 1. 1059. a2x-(-2afc ln.| x —a | ** . 1060. l n | x + l | +
x —a
1 f xdx f (x + 1) — 1
In d ica t i
^ x+ i ' ,o n ‘ J (*+ i)a “ J ( i + i )3 dx~
dx
1061. - 2 b y — j . 1062. -^ V (a -6 x p .
-J& -J
,m . V 3 T Î. Solution.
ln2 x
1064. 2 V®" 1065. —7= arctg x 1066. — X
1/15 / î - 41 /1
x V 7 -2 1 /2 l / a - |- 6 - |- x l/o —6
X ln 1067. ln
x 1 /7 + 2 V § 2 l / a s —6S l l / ô + 6 - x l / o —6
1068. x - 1 / 2 arctg . 1069. - ( ^ + ^ ln I <*2- * 2 |) • 1070. x -
, ( arcl8 - j ) 2 1
1083. "i/(arcsin x)2. 1084. -i----- y-=-!— . 1085. ln (1 + 4x2) -
o 4 o
475
X | ex — 1 |. 1098. V (a-6c*)3. 1099. ^ (e “ -|- 1) 3 . 1100. ~
3 ctg 3 x
1134. . 1133. i ( c t o + j J , ; ) . 1136. | ( l » | l S2 | +
+ 2 s i n a x ) . 1137.^1n|6-actg3x|. 1138.- |c h 5x—|- s h 5x. 1139.
476
- £ + * - 2 1 n | * + l | . 1151. 1152. In | x |-cos x |. 1153.
t o ii i (a rc c o s4 )~
1179. - l n * + ., - . 1180. —------ 9- 2 / . 1181. —c“tg *.
4 | 2-lnz | 2
1 1 8 2 + a r c s i n ( ^ £ ) . 1183. - 2 c tg 2 x . 1184. (arcs™
C) 1 ( 5 x 2 - 3 ) 8 ; d) - J y (x + l ) 3 _ 2 y j + ï ; e) ln ( s in x f y i + s i n * r ) .
1192 . 1 . 1193. 2 ( f - + 2y ; -
477
V 21 + I - I
- 2 1 n | l + V ï | j . 1194. In . 1195. 2 arctgV** —1.
V 2* + l + l
1196. In x - l n 2 ln | ln x + 2 ln 2 1.1197. (arcs^n_x)3 . n<j8. | . (e*_2) X
1202. - 4 ^ V 2 ^ 7 a- 4 v 2 - i 2 . 1203. y a r c c o s — .
O u X
1204. arccos si x > 0 et arccos ^ j j si x < 0*>. I n d i c a t i o n .
~[/4-- 2
Poser * = ± . 1205. y ï s + l - l n i ± V f î ± i . 1206.
47"
R e m a r q u e . On peut prendre le changement de variable x = —
x dx
S o l u t i o n . En faisant u^=x et do — , on a du = dx et
W + w
1 . f *!
x -d x x
2(x*-|
qnr D“u +-i)2 2 <**+ l)
479
X
1279. - V l - 4 1 Ux - l n 2 x - 2 a r c s i n - i i ^ i - - 1280- a — 1b
V5
1
X ln xI +
+, 6 I..
a|
<<>ai
1281. x + 3 ln | x —3 1—3 ln | x —2 1282. X
12
( x - l ) ( x + 3)2 (x —1)4 (x -4 )s
X ln (x + 2)4 1283. ln 1284. 5x +
(X + 3 )7
_L —
X2 (x —4) «
-fin 1285. •lu 1286. -j-x +
1+ x x+ 1 4
*-l);
rl« 11 8
1287.
+ l ï ln (2x-7)7(2x + l)» 2 (x- 2)2 x —2 *
9 1 8
1288. 1289. 27+ 2) -h
2 (x —3) 2 (x + 1) 49 ( x - 5) 49 (x
30 . I x - 5 1
■ln 1290. 1291. x +
343 | x+ 2 2 (x2—3x + 2)2
x
+ ln 1292. x + 4 - ln 1 J , • I— arctg x. 1293. ^ X
I y * s+ i 4 | x+ 1 | 2 52
31-0361 4SI
X (S In f x 3 [ - 8 | — l n l * 3 M | ) . 1 3 06. l n | x« — 1 1— — - In | x» + x * -
1 2x4 + 1 - V 5 13
- i |- — ln 1307.
2V 5 2x4+i + y 5 2(x—4)* ‘ x —4
i-4
+ 2 ln ,3 0 8 .4 - ( 2 1 „ |^ i 1309.
c—2
c—2 1
- ln 1310. ln | x | — — ln | x7 -f-1 |. I n d i c a t i o n .
x —1
Poser l = (x7-J-l)—x7. 1311. l n | x | — ^ ln lI * + 1 l + ^ ^ Î T j T ï )
-•JH+T**) V Î + ^ - ^ l n C + V Ï + a ) . 1329. ( 4 .+ è ) x
____ 2 |
X V x“ —1— s-arcsin — .
O X l m y w + W - ^ x2 + 2 x ~ t arcsln x
X 1331. — r — l / x 2—x-f-l-f-Trln (2x —14"2 l / x 2—x-|-l).
x-f-1 8
1 3 3 2 . 4 1 + 12
2 1/14-2x2 '
1333. -4L ln ^ S S t ^ -----4"
2
arctg x
B
482
(2x2 — 1) V l +x«
X ' / * - * + !. 1334. 1 3 -r » . + In _:.( = , . W H
3x» 1-1
ys a r c tg
2r + 1
t où z = }* l + x 6. 1336.
4 + 3x3
Va 8 x (2+ i3 )î/3
1347. — c tg x —
1346- 'B 'I + ' è ‘ s in 6 x + 1 ^ sin 12x + n 4 sin36x*
ctg 3 x ctg 5 x
— C t^ X • 1348. t g x + - |- t g 3 * + - i - tg ® * . 1349. 3 5
1350. t g i + - îÇ i- 2 c t g 2 x . 1351. + g 2 x + 3 ln | t g x | - —
+ ln|* * ( T + T ) | ] * 1354’ 4 s in 4 x 8 s in 2 x
3
8
s in 4 x 3 s in 4 x
1355. 16 co s4 4 x 32cos2 4x ‘
L ln |tg (2 .+ i)|.
32
1356.
c tg 2 x
X tg 5 x — x. 1357. - ln |s i n x |. 1358. — — ctg 3 x + c t g x + x .
X2
1359. 42 t8î T + t83T - 3t8 T + 31n cos — l+ x. 1360. -+----
4
s in 2 x 2
1361. — Ct ^ * X . 1362. — - ]T co s4 x + - |- f co s10x —
8 o 4 O
s in 2 5 x , s in 5 x 3 . 5x , _ . x x 3
1366. 1367. - y s in — + 3 s in — . 1368. y X
50* 10
x 1
X c o s - g --------- — COS X . 1369. 1370. -i f” ?.
s i n (2 o )l + q)) JO#y4 s in x , s in 5 x , s in 7 x
1371. - _ + - _ + 1372. + o s 6x —
4 û) 28 24
31* 483
__9
1 1 1
— 777*cos 4x — —cos 2x. 1373. - 7- ln 1374. ~ l n x
10 0 -4 V2
lS T + 2
tg j . 1375.x—tg -î- . 1376. —x4-tgx-(-secx. 1377.
*8-5“ 5
ln 1378. arctg ( l t g - ^ - J . 1379. -L L x— ^ - l n X
tg ^ ~ 3
X12 sin x + 3 cos x |. S o l u t i o n . Posons 3 sinx + 2cosx = a x
X (2 sin x+3 cos x)+p (2 sin x+3 cos x)'. D’où 2a —3p = 3, 3a+2p = 2f
\<y 5 (• '3sin x + 2 cos z
donc dx
a = 1 F ’ P = - ï 3 - 0 n a j i 2 sin x + 3 cos x - 4 1 * -
5 (2 sin x + 3 cosx)' 12 «5 , lo . , 0 .
----- \—------ — dx = -y^r-_ x<r _ ■ — ln 2 sin x + 3 cos x .
2 sm x + 3cosx 13 ^13 1 ‘ '
1380. —ln | cosx—sin x |. 1381. -i-a rctg • I nd i c a tio n .
Diviser le numérateur et le dénominateur de la fraction par cos2x.
1382. arctg • I n d i c a t i o n . Voir problème 1381.
V V5 _
2 t g x + 3 —V l 3
1383. —7 = ln . I n d i c a t i o n . Voir problème 1381.
V l3 2 tg x + 3 4 -l/l3
tg x —5
1384. -L ln I n d i c a t i o n . Voir problème 1381. 1385.
tgx
1386. ln (l-J-sins x). 1387. i ■=■1n X ^ + S ‘n2^
2(1 —cos x)2 2 1 /2 1 /2 —sin 2x
2 tg -î— 1 «
1388. -L 1389.
4 in 1—sin
5 ~ S inxl
■ ÿ r * rcts 1/3 V2 X
3 tg "g 1
X arctg Indication. Utiliser l'identité
2 1 /2
________ 1________ = ____ 1_________ 1
1390. —x+21nx
(2—sin x) (3 —sin x) “ 2 — sin x 3—sinx
tg T . It n di i. c a t,i •o n . TTs*i*
Utiliser i»*i i*» > 1——:-----
l’idcntite sinx cos x :
1 + sm x —cosx
tg -f + 1
484
. sli4x JO__ sM j x sh 4x . , I , x
J -----— . 1393. — ^— . 1394. — g-+ - 39- • 139a. ln th — +
32 Ch :
th2x p(]i3 r
1396. —2cth 2*. 1397. ln (ch x) . 1398. x —cth x—————. 1399.
2 ( 3t hT + 2 ) ,
arctg (thx). 1400
1 W
VB arctg V - Vÿ 5f — Jl ( *
sh2 x sh 2x X r TTâ.
X (e * V 5 )). 1401. — ;--------— . I n d i c a t i o n . Uti-
4 2
liscr l’identité —;----- î-r— = (sh x-|-ch x). 1402. — ln (V^chor-f-
shx —chx v ' 1v / 2f t
+ l / c h ü ) . 1403. - ï i - L V 3 - 2 x - x 2 + 2 a r c s i n . 1404.- i - x
X V 2 + ï * + ln(x + V f+ T 2 ). 1405. -L V 9 + P - - | - l n (x +
X(2-!-f* + 2 y « 2 x + x + l ) . 1423. - I [ x 3 1 n - i |- h l n ( l - x 2 ) - l - x 2 j .
1424. x ln 2(x + y i4 - x 2 ) —2 y i + x2 1n(x + y i-f-x 2 ) + 2x. 1425.
^ x2 9 \ .. 5x4-6
-) arccos (5x—2)— ^ ± L y 20x -25x2 - 3.
100
4H5
1426. s* n g ch x —c o s js h a ^ ^
‘ In 2 ( / i - l ) a î [ ' ( l2 + a2)n-l ■
+ ( 2 „ _ 3 ( ^ 4 “ 1* ' t ) • ' » = T j r *
r x (3x2 + 5 a 2 ) 3 x -i _ cos x sin71-1 x
XL2«2(x2+ a*)2 + 2«3 tg a J ' ,428‘ /n_
. f* — 1 r cos x sin3 x 3sin 2x
+ — / n- 2; / j = -7T----
4 16 h = -
cos x sin4 x 4 8 sm x
cos x sin2 x —j^cosx. 1429. I n = -, -i x
15 (« —1) COSH-l
n —2 . r sinx . 1 i I » / x il \ I _ sinx
n — 1 /n -2 ’ / s _ 2 cos2x + 2 l n | tg ( 2 + 4 ) | ’ / < - 3ci
3 cos3 x
+ -tg x . 1430. / „ = —x"e-* + n /„_ i; h o = —«-x (*10+ 10x»+
* ('“ I T ^ f |- T T T ) • T ( ^ T T + 7 î * ret* p ) •
X
2x—1 arctg + + ,440. » < 3 + 2 V /) 1441.
X2 - X + l 3 1 /3 y3 i - 2i/x
1 4 1
1442 1443.
3x y j 2x2 * • ln ( x+ 4 ’ + ^ ;r2 ^x+ i ) •
l/2 x — y \2 x )s. 1444. 1445.
2x—1 . 1446.
ü ^ f i + 1 y 4x2- 2 x + l
- 2 ( 4^ 5 - x - l ) 2 - 4 ln (1 + 4/1 T ^5 ). 1447. ln lx + V i â ^ T l -
1 . x2 + \
-. 1448. _ ± l / ± Z i L 1449. — arcsin---- 7=—.
y±^= Â 2 r 1+ x2 * 2 V2
X— 1
1450 -arcsin x
v * + ï ' o I X 8 1 /3
2(x-f-l) . . . 1
X . Indication. W 4)/ •
x-J-4 x-- L /4x- T4 (\ “x-------
x-(- ,452- T2x
486
V * î - 9 - i - ln | * + V * a -9 1. 1453. - l - ( S x - l ) y x - 4 i 2 +
4 tg T “ l 1 . / 2 tg x \
+ i) |..4 0 8 .- 4 ..^ ^ . 1469. —^ arctg
y io v y io /
1
1470. arctg (2 tg x -h l). 1471. — ln | tg x-(-sec x | — —cosec x
1472. —— arctg . — y _ - V , V y - *+
yâ \ y3
+ 2 -l-y tg 2x + 4 t g x 4 - l |. 1474. — ln (sin ax -j- y a 2 + sin2 ax).
a
. 1 - o . l , . 0 , x2 xsin2x cos2x
147o. -g- x tg 3x -(- -g- ln | cos 3x |
4 4 8
1477. (2x —1). 1478. y «r*3. 1479.ln l / T ^ i — |L ln | x—
3 * * ™ ’'" 3 *“ K * * G
x3 x2 x
-1 1 - 1480. y i + x2 arctg x —ln (x-f~y 1 4"-c“)«
18 12 G
. , 0. 1 . 3x 1 . 5x 1 . x 1
1481. - y s i n —----- y sin — --------- T sin — . 1482.
1 -ftg x
sh2 r
1483. ln 11-f-ctg x| —ctg x. 1484. . 1485. - 2c h y r ^ .
487
1486. -4- lnch2x. 1487. —x cth ar + ln | sh x I. 1488. -J- -------î-4~
o 1 2ex 4
+ i - l n |e * - 2 |. 1489. -i-arctg —-ÿ-—• { / V + l)* - 1490.
10-2X
- - MM. 1®2. - ’ 21nl0
(*2
y g q ~ T —1
- ’+ W + T T i™ -)' ,W3' 2 V ? + < + l n - y ^ ^ + ï + i
Chapitre V
T2 910
1501. 6- a . 1502. v0T - g - —- . 1503. 3. 1504. 9 « 1505. 156.
I n d i c a t i o n . On paftage le segment de Taxe OX d'extrémités
x — i et x = 5 en parties, de manière que les points de division for
ment une progression géométrique: x0 = l, *i = *o<7» x2= xoQ2i •••
. . . , xn = x0qn. 1506. ln — . I n d i c a t i o n . Voir problème 1505.
CL
2 2
trairo. 1576. Non. 1577. 2 *]/2 f V* dt. 1578. [ — ~dt .
J J V l+ s in 2t
1 JL
(3
ln 3 00
1579. f dt. 1580. j dt‘ 158L x = (6 - a) t + a.
ln 2 1
r ( l ) = j e~x dx — i ,
0
on trouve
r(p+i)=p!
490
i cnn r 1 -3-5 . . . (2Ac—1) TC . 0
1607. I2h = ---- 2 . 4 g —9^-------- 2~’ Sl n==~^ cst un nom^re P«ir;
r _ 128 t _ 6311
9~ 315 ’ 10” 512 *
lcno (P —1) ! (g — 1) ! 4CAn 1 D I m + i n+ i \ ,.
1608. - —;—;— ' . 1609. — B ( — -— , —^— ] . I n d i c a -
(P + Ç—1)1 2 \ 2 2/
t i o n . Posons sin2 :r= f. 1610. a) Plus; b) moins; c) plus. I n d i
c a t i o n . Tracer le graphique de la fonction à intégrer pour les
valeurs de la variable appartenant au segment d'intégration.
1611. a) La première; b) la deuxième; c) la première. 1612. i .
o
1613. a. 1614. A - 1615. 1616. 2 arcsin A . 1617. 2 < / < 1/5.
1627. 2. 1628. In2. 1629. m21n3. 1630. na*. 1631. 12. 1632. A P2-
O
1633. 4 A . 1634. 10- f . 1635. 4. 1636. 4 p -. 1637. ~ 4 •
Jê O Ô £à o
1638. e + A — 2 = 2 (<* 1 — !)• 1639. ab[2 1 /3 — ln (2 + V 3)l.
3
1640. — jta2. I n d i c a t i o n . Voir appendice VI, fig. 27. 1641. 2a2<r*.
O
1642. ~ a2. 1643. 15*. 1644. y ln 3. 1645. 1. 1646. 3*a2. I n d i c a
appendice VI, fig. 33. 1660. 4 " ît- 1661. ------ g— a2. 1662..
492
2 n [V 2 + ln (V 2 h 1)1. 1716. n (1 /5 - V 2 ) }-n ln 2 (V ^4-1) 1717.
V 5-!-l
n l y 2 + ln (1 + y 2)1. 1718. (e2+ e"2+ 4 ) = (2 + sh 2). 1719.
1729. M x = M y = - ^ - ; x = ÿ = — . 1730. M x = M y = 4 - a2 ; * = ÿ =
o o O
= |- o . 1731. 2jw2. 1732. ï = 0 ; ÿ = — 2 + kS.h 2 . 1733. ï = i!Ü L5 ;
5 4 shl a
ÿ = 0. 1734. x — n a ; ÿ = 4 « . 1735. x = = 1736. x = y =
O o* o*
= - ^ - . 1737. x = *a; y = -j|-a. 1738. ^0 ; 0 ; . S o l u t i o n . On
partage la demi-sphère en zones sphériques élémentaires d’aire do
par des plans horizontaux. On a d<J = 2*adz, où dz est la hauteur
a
2* J az dz
de la zone. D’où z = « ■= y • Grâce a la symétrie, on a x =
2*a2
= y = 0. 1739. Aux-^- de la hauteur à partir du sommet du cône.
S o l u t i o n . Partager le cône en éléments par des plans parallèles
à la base. La masse d’une tranche élémentaire est dmj = Y*ps dz, où
y est la densité, z la distance comptée à partir du sommet du cône
« S (a * -s ï)z *
tion. On a * = -------- = 4 a. 1741. / ^ na». 1742. Ia =
2é o
T™
= 4 a i * ; / 6 = 4 -ast. 1743. / = -%■ hlfl. 1744. / a = 4-n<i&3; I b =
0 o lo 4
1 1
= a36. 1745. / = — n (/?§—i?{). S o l u t i o n . Partageons la cou-
ronne en couronnes concentriques élémentaires. La masse d’une cou
ronne élémentaire est dm = y2itrdr et le moment d ’inertie / = 2 jtx
Ra
X j r3dr = — (y = 1). 1746. / = -— nR*Hy. S o l u t i o n .
Ri
Partageons le cône en cylindres élémentaires parallèlement à l'axe
du cône. Le volume du cylindre élémentaire est d V = 2 n rh d r , où r
est lo rayon du cylindre (la distance jusqu’à l ’axe du cône),
h = H fl j la hauteur du cylindre élémentaire; alors, le moment
K
495
■Do
4
= -g-jifi Pa. S o l u t i o n . Si a est le rayon de la base de l’arbre,
p
alors la pression sur l’unité d’aire du support est p = — —. La force
jia -
de frottement de l ’anneau d ’épaisseur dr , distant de r du centre est
2\lP
rdr. Le travail de la force de frottement sur la couronne pour
Afo)2 r
r*dr= M B ' (ù2 . 1766. A' = 1767. A = 4r R^ifi =
“ i ?2 J 4 20 5
= 2,3*10® kgm. I n d i c a t i o n . La quantité de travail nécessaire
est égale à la réserve d ’énergie cinétique. 1768. p = - g - - 1769. p =
= _(a + 26)Ag- agll<3. 103 T mo> p==ofrYJtA> l77l p _ n & H (la
U O
1
composante verticale est dirigée do bas en haut). 1772. 533-— g.
ü
1773. 99,8 cal. 1774. a / = ÜÜ£L gcm. 1775. . (fc est la
2 <z(a-f~0
a
constante do gravitation). 1 7 7 6 . So l u t io n . Q —j v2nr dr=
2jip
«77. <>„
Api
0
2b
= ^ va dy = ^ p . I n d i c a t i o n . L’axe des abscisses est dirigé
496
suivant le grand coté inférieur du rectangle et Taxe [des ordonnées
lui est perpendiculaire en son milieu. 1778. S o l u t i o n . S =
vz 1 ^
= \ — dvy d ’autre part - - = a, d’où dv = — dy, et donc le temps
J a at a
vi
V2 X
Chapitre VI
1782. v = ^L(y2-x2)x. 1783. S = T ( x +y) V * * + * ( : - y ) 2-
1784. / ( y ; 3 ) = - - i ) = - 2 . 1785.
ÿ-—x~ x- — y- y- —x-
2xy 2xy ' 2xy ’
2xy
x-—y* 1786. .................
/ (x,x*) = 1+ x - x 2 .1787. i = r - ^ j s .1788. / (x)
"1—fls .
S o l u t i o n . Posons x + y = w, x —y = v. Alors x = , y= - 0 * ;
M Z
. , x U+ 17 W—y (U — V\ 2 U2—Uy
/ (y, y) = —2-------^— 1- I —^— 1 = — ^— • H suffit de remplacer u
par x et y par y. 1790. / (u) = u2 + 2tt ; z = x —1 + V V I n d i c a t i o n .
Dans l'identité x — 1 + / ( V x ~ 0 posons ~\/x— i = u ; alorsx = (y + l)2
et, par conséquent, /(u) = k2 + 2m. 1791. f (y) = "Vi + y2 ; s = V * 2 I y2-
S o l u t i on. Pour x = l on a l ’identité ’\Zl-\-y~= 1./ » c ’est-:i-
500
3
= -^ -, COS P = --------- , COSY = 4 ‘ - cos (p= 1889. tg <p»
3 T/ÏÜ*
« 8 ,9 4 4 ; <p« 83°37\ 1891. Üdx3 L ___________ abcy2 # 52g _
(fc2 x 2 + a 2 J,2 )3/î ’ dx dy ~^
abcxxj &z abcx3 Q3z _ 2 ( y - x 3) .
1892. 5*2 ' (x2 + ÿ)2 •
(b2x2 + a V ) 3/2 ’ ^y3 (63x2+ a2!/2)3/2 ’
52x
** 21 ■ 5,1 1 1893. ________ x y
dx dy (*2+ y )2 dy 3 (x2 + ÿ)2' à x d y (2xÿ ÿ2)3/2 '
d2z dV _ T 3 — X 3
1894. = 0. 1895. 1896. ^ = = 5*u A
dxdy dx2 " r3 • dx3 dy3 dx3 = 0 ;
d2u d2u d3u d3**
= 1. 1897.
dx dy dy dz dzdx dx dy dz —a Pv-
A 32
1898. jfoÔÿï = —x2ycos(xy) —2xsin(xy). 1899. /J x (0, 0) = ro(yt — 1) ;
/xy
._u (0*. . 0). = mn ;. f ^w...........................
y (0, 0) = n (n —1). 1902. I n d i c a t i o n . Vérifier
en utilisant les réglés de dérivation et la définition de la dérivée
t~x2 _y3 4x3y3 n
partielle que f'x (x, y) = y + j (P°ur *2 + V2 =É °h
f x ( 0i 0 ) = 0 et donc que pour x = 0 et y quelconque f x ( 0, y ) = — y .
D’où f x v (0, y) = —1, en particulier, f x y (0, 0) = — 1. De même, on
d2z
trouve que /yX(0, 0) = 1. 1903. — = 2f'u (u, y) + 4x2/ ' u (u, y ) +
+ 4 xyf”
uü K v)+yVl„ ( u , y) ; ^ ^ = / i («» «0+4*y/£u (*, i>)+2(x3+ y 3) x
d*z
X / ; 0 (u, y) + ^y /;o (“ » y) ; ~gîy2 = 2/ i ( “ » *7) + 4y2/ ; u (w, i>) + 4xy/^,X
a+2 ( $ )
b> ^ - = 0- < » 2- i f - ÿ 1TO-
dq>
i i - * = 0. 1976. 5% 1 52u , 1 du = 0.
1974. idul = 0. 1975. u du
dr2 r2 5<p2 r dr
1977. du du 2u du 1978- ?du = 0- 1979. *du2 £ = 0. 1980. fdu2
£ = J2.
1981. a) 2 r—4 y — t —5 = 0 ; b) 3 x + 'iÿ - 6 z = 0;
x—4 m—3 2—4 z —7? cos a
— ^ ■= - g - ; c) z c o s a + y s i n a —Æ= 0,
cos a
=y - R s ^ =z-R im «3 ■ b2
s in a 0 y aï + 62 +c2 ’ y a 2 + 62 +cs
_L . ** 1983. 3x+4ÿ + 12s—169=0. 1985. x + 4 y + 6 z =
y a*+ 6 2 + c a T ^
= ±21.1986. x -\-y -\-z= ± i / aa±&2_j_c2. 1987. Aux points (1,± 1, 0)
les plans tangents sont parallèles au plan X0Z et aux points
(0 ; 0 ; 0) et (2 ; 0 ; 0) au plan YOZ . Il n 'y a pas de points en les
quels le plan tangent à la surface serait parallèle au plan
XOY. 1991. — , 1994. La projection sur le plan XOY est:
r* = o ,
La projection sur le plan y0Z est:
Li 2+ î/2- ^ - i = o.
f* = 0, r * = »•
La projection sur le plan XOZ est:
{ ! £ + .= _ ,_o. : { x + ‘= - ' = 0-
I n d i c a t i o n . La courbe de tangence do la surface avec le cylin
dre qui projette cette surface sur un plan quelconque est le lieu
géométrique des points en lesquels le plan tangent à la surface don-
503
née est perpendiculaire au plan de projection. 1996. /( x + A , y+ A )=
= ax- -)- 2bxy + cy- 4- 2 (ax 4 - by) h 4 - 2 (bx J- ey) k a)i-+ 2bhk -\-ckr.
1997. / (x,ÿ) = 1 - (*+2)2 + 2 (x+ 2 ) (</-1) 4 -3 (ÿ- 1)2- 1998. A/ (x, y)=
= 2h+ k+ h?+ 2hk+ h*k. 1999. /(x , y, z) = (x— l)s 4-(ÿ—l)a4 -(* -l) 24-
4-2 (x—1) ( y - l ) - ( y - l ) (s — 1). 2000. f ( x + h, y + k , z + l ) =
= /(*» ÿ. *)4-2(A (x—y — s) + k (y — x —r)4-J(2 —x —0 ) ] + / (*» *. Q.
2001. , + „ + ? S p ! . 2002. l - ^ j g + ^ + ^ + g .
2 W 3 -l+ (» -< )+ (» -l)(» -< )» 0 4 .< + l(« -< l+ (g + < )H -llf ‘ >t , ( l , + 1 ) l *
I(x - l) + (y4-l)l 3
3! 2005. a) a r c t g j i | » - 2 - 4 - y ( « + P)— f X
p fi fi fi fi
y~ T 2 2 y 3“ 2“ T
(tangente) ; (normale
*3+2* 1 —** —2*3 — *
*3 *2
y — 5- 2— ô-
principale);— + = = (i ~ (binormalc) ; M i ( + —— ,
x + bl Z ° 0 } (binorn^e) :;• P
- =—
- “" +1 *■
' ; V= y. 2106.2x4-
1 1/14-6S
4-3y4-19z—27 = 0. 2107. a) 1 /2 ; b) 2108. a) AT= e~</ ^ ;7’ =
505
Chapitre VII
2113., 4 | . 2114. In ^ . 2115. . 2116. - . 2117. 50,4. 2118. .
3 24 12 4 2
2119..2,4. 2120. - jp . 2121. x = - ^ ~ l ; x = 2 - y ; y = - G ; y = 2.
2122. y = x 2 ; //=x-i-9; x = l ; x= 3. 2123. y = x; y = 10 —x; y = 0; y = 4.
2124. y —y ; y —2x; x- =l ; x = 3. 2125. y = 0; y = ~\/ 25—x2 ; x = 0;
l 2
x = 3 . 2126. y = x* ; y = x + 2 ; x = — 1 ; x = 2. 2127. ^ dy ^ /(x,y)dx =
o 0
0 1 1 1 1 x
+î 1
dy
- V 2-1/2
j
-1
/(x, y) dx = ^ dx
-x
j / (x, y) dy +
1 V2-x2 1 2
+î 0
ix
*
f / (r, y) dy. 2132. J dx j f ( x , y ) d y =
-1 2*
0 Vl -1 YT^xi
dy f / (x, y) dx. 2133. j dx j f{x,y)d y +
- Ï0 - /4 -x 2
-Vf "2
1 v-rr?~ 1- T4^
____x2
dx [ f (x, y)dy dx j /(x, y)dy +
-i ------
Vr4 -x2 -1 Y
505
-1 V T -ÿ â
+ j< fr j f ( x , 9) à y = ^ d y | f(x, y)d x+
1 - VT^xZ -2 - V T ^ÿï
1 - Y T ^ÿ* 1 y 4 -y*
+ j dy ^ / (x , y) d x + j dy j / (x, y) d x +
-1 - /4^ÿS ~1 >T=ÿï
2 V4-1/2 -2 I ' ü- ï î
+ j rfy j /(x , y)dx. 2134. j dx £ / ( x, y) dy +
1 _ / 4-y= -3 « V 9-x2
2 V l+ * 2 3 > '9 -x 2
a |% A
+ l rfx l / (*, y) d y - f \ dx l /(J
J J J
-2 - V 'i+ x î 2 - V ü -x 2
ICI
=
-l
j dy
-
J 1 (x ,y )d x -\- dy !?•
-V I —V 'u - y s - Yb V yîT T
1 > '9 -y 2 V5 - > V -1
+ j rfy j /(x , y)dx+ £ dy J /(x , y)dx +
-1 1 - >A9 - y *
VI V 9-1/2 1 i_ *
+ j dy j / (x, y)dx. 2135. a) j dx ^ / ( x, y) dy =
I Yy2ZÏ ü ü
I I —y a V a2—x3
= i dy i ^ x’ b> i dx j f(x>y)dy =
0 0 -a _ y 03—x3
a V a 3 -y 2 1 K i - ïî
l + > 'l - 4 y 3
l/2 2 1 1
= j dy j /(x , y)dx; d) j dx j / (x, y) dy =
“ Vî 1 - >Al - 4 y 2 -1 *
2
1 V a V+2a
= j dy j /(x , y )d x ; e) j dy f / (x , y ) d x =
- 1 - 1 0 y
570
a x 2a a
= I
0
dxI 0^x'^ dy+Ia dxI0 f(*'^ *y+ 2aj ixx—j2a / (x, y) dy.
1f l JL
48 V 3 2 2
2136. j dy j / (x, y) dx. 2137. j dy j / (x, y) dx +
0 V_ 0 j/_
12 3
u3 *1 * VÔ2^2
* U--y-
H- j f
2°
/(* , »)*f. 2138. J j /(*, y)rfx+
rfy
0 V a 2 -2 a y
3
a V^3
a y’aS-ya
r a - —y- Z
2 a
+j j n il
/(x , y)dx. 2139. j j
fl «
/(x , y)rfx-l-
« a a aa — r a-—y-
- ya2— i
+ j dy j / (x, y)rfx. 2140. j rfy ^ /(x , y)dx+
a /3 a - / a2 -j,2 U ?/2
2 4a
a 2a 2 /2 5 2o
+ j dy j /(x . ÿ) dx+ f j / (X) ÿ) rfx.
ü a-f- Va*—t/s 0 ÎJÎ
4a
0 V l-x 2 1 1—x
2141. f dx £ /(*» y) d*/ +j d* [ 1,*,y)dy.
- 1 0 0 0
J_ __
2 V2x Ÿ2 1
2142. j dx j /(x , y)dy + j dx j /(x , y)dy-\-
.1 ü
2
/? Ta2
3 y3-x2 2 y«a-i/s
r xi- —y-
+ j
-r—
rfx j / (x, y) dy. 2143. | Jy j / (x, y)rfx.
y2 on n
1 îi-arcsiny
2144. £ rfy j / (x. y) rfx.
0 arcsin y
577
2145. 4 -. 2146. i . 2147. 2148. -£•. 2149. 6. 2150. 4-.
6 o Z ü Z
, 4 15n —16 x 9 JL9
2151. ln 2. 2152. 2153. ^ p ‘.
0) 3 : b) 150 ; C) “ 5
3 Y l - <*-2)2
o
O
2154. î ** f x y d y = — , 2155.
•> J ^ T a
1 0
2xR y = /(*)
I n d i c a t i o n . ^ ^ y dx dy = f dx
(S) 0
J
2s t i?(l-cos /)
= J R (1 —cos t) dt J y d y , où la dernière intégrale s ’obtient
4 a j^co s 2cp
2164 . j ^ j rf (r cos (p, r sin <p) dr-f-
512
B.i Vcos 2<p
+ j d«p J
3n
a
rf (r cos (f, r sin q ) d r.
- = t t î • 2i” - / = ? t i *•
0
!1
- U
*+
1 u — 2
0 2-H > i 2 - r
3 3 -0 3 6 1 513
Puisque r doit être réel, — cos2 (p— ^ - s in 2<p>0, d ’où on doit avoir
&k
tg dans le premier quart de plan. Du fait que le domaine d 'in
514
pian YOZ. 22i6. 4a*. 2217. 8a* arcsin y . 2218. - i rta* (3 y î — i) .
2219.8a*. 2220.3na*. I n d i c a t i o n . Passer aux coordonnées polaires.
2221. o = -jn a * 1] • I n d i c a t i o n . Passer aux;
16
coordonnées polaires. 2222. — a3 et Sa2* Indication. Passer
”1/2
aux coordonnées polaires. 2223. 8a2 arctg -g -. I n d i c a t i o n . <x=
33* 515
2237. / 0 = | | j t a « . 2238. /„ . 2239. jw«. Indication.
Prendre pour variables d’intégration t et y (voir problème 2156).
1 i-x i-x-y R Vr z - x*
// a %
0
2258. -£
10
r . 2259.
9
2260. -^J**3-
4
*2+1/2
2 a V2 a x - x 2 2 a 2 2 a cos tp
Solution. i / =2 ^ dx ^ dy ^ dz = 2 Jd<p J rd r
2a cos <p
f „ P, f r3 dr 1 f (2acos<p)4 3
x ] d A = 2 j d q p J “ 2 5 “ ^ T J ---- 4 ÆLd(P= ~ r na ‘
0 0 0
2na* V 2
2261. . I n d i c a t i o n . Passer aux coordonnées sphériques.
19
2262. -g - ji. I n d i c a t i o n . Passer aux coordonnées cylindriques.
570
naïh
2269. (3a2 + 4A2). I n d i c a t i o n . On prend Taxe du cylindre
12
comme axe OZ et le plan de la base du cylindre comme plan XOY.
On calcule le moment d’inertie par rapport à Taxe OX. Après avoir
passé aux coordonnées cylindriques, le carré de la distance de
Jtp/m-
l’élément rdœdrds à l ’axe OX est r2 sin2 (p+ r2. 2270. X
X (2Ji2+3<z2). I n d i c a t i o n . On prend la base du cône pour
plan X O Y , l ’axe du cône pour axe OZ. On calcule le moment d’inertie
par rapport à l’axe OX. Après avoir passé aux coordonnées cylindriques,
on a pour les points de la surface conique r = ~ (/* —r); le carré de la
distance de l ’élément r d y d r d z à l ’axe OX est r2sin2 cp+ 22.
2271. 2nkph (1 —cosa), où k est un coefficient de proportionnalité
et p la densité. S o l u t i o n . On place l ’origine des coordonnées
au sommet du cône, on prend son axe pour axe OZ. Si on introduit
des coordonnées sphériques, l’équation ac la surface latérale du cône
est = a et l’équation du plan contenant la base r = —^ — .
T 2 r siinp
Il résulte de la symétrie du corps aue la tension résultante est
dirigée suivant l’axe OZ. La masse do l’élément de volume dm —
= pr2 cos ib d<p dt|> dr, où p est la densité. La composante suivant
l’axe OZ de l’attraction par cet élément de la masse unité concentrée
au point O est sin if = Arpsin ij? cos dt|) dq) dr. L’attraction résul-
Jl
--a
2it h coscc ÿ
tante est ^\ d<p ^ dyp ^ kp sin i|) cos ip dr. 2272. S o l u t i o n .
517
2275. a) — ( p > 0); b) —1 — p o u r p > a ; c) - ^ — Q, > 0 ) ;
k> P—a P + P
d 1 2
d ) — , a» (P > 0), 2276.--------- 2277. —T . I n d i c a t i o n . Dériver
P +P2 n- pP
g2 1v jt
---- — ln e — y-] . D’où lim 7e= — . 2290. Converge pour a > l .
* ’ / c— *0 ^
2291. Converge. I n d i c a t i o n . On entoure la droite y = x d’uno
tranche mince et on pose
ü x+e
518
comme l ’aire de la surface cylindrique de génératrice parallèle
à l ’axe OZ, de base le contour d’intégration et de hauteurs les va
leurs de la fonction à intégrer. Donc S = l x (fa, où C est l’arc OA
c
3
de la parabole y = -g-x2 réunissant les points (0, 0) et (4, 6).
/ , a2b T /a 2— b2 \
2304. o V 3 . 2305. 2 ( 62 - f a r c s i n ------------ ) .
\ y a2— b2 a t
_______________ 7.2
— “l/a 2+ ù 2+ c 2; c) le potentiel est £/ =— (z2+ y 2+ 22), le travail est
25 V 5 + 1
2350. -ijw ée. 2351. - 2 ^ . 2352. — . 2353 2354.
1 0 ( 5 1 /5 - 1 )
fe4. 2355. a) 0 ; b) — J J (cos a + cos P+ cos Y) dS. 2356. 0.
2j
2357. 4n. 2358. —na3. 2359. <r*. 2360. — =
dy dz dz
^2. = ^ - . 2361. 0. 2362. 2 j j ( x + y + z ) dx dy dz. 2363.
(V)
dxdydz f f f / d2U . d2U , d2U \ , J „
2364.]] j (— + _ a+ _ ) dxdÿ dz.
2Î H
(V) ’ ' " ■ (V)
520
2
di va = — / (r) + / ' (r). 2385. a) d i v r = 3 , rot r = 0; b) div(rc) =
- >-► —♦« —
►
rc r Xc -+ /' (r) -*>-►
= — , rot (r c) = —-— ; c) div (f ( r ) c ) - — -— (cr), rot (/ (r) X
—». /#(f) —* — * —v -*■ -► — ► — w
X c )= — c X r . 2386. div u = 0, rot v = 2o), où w = cafc.
Chapitre V m
1 n+ 2
2401. 2403. 2 ^ r - 24<M- - â - 2405-
2n— 1 (n + 1)2 •
2a 1 1.3.5 (2ii- 1 ) . 2409. (—l)"+i.
2406. 2407. 2408.
3n-f 2 n(n+i) 1.4.7 (3n —2)
2410. n<”1>Tl+1. 2416. Diverge. 2417. Converge. 2418. Diverge. 2419. Di
verge. 2420. Diverge. 2421. Diverge. 2422. Diverge. 2423. Diverge.
2424. Diverge. 2425. Converge. 2426. Converge. 2427. Converge.
2428. Converge. 2429. Converge. 2430. Converge. 2431. Converge.
2432. Converge. 2433. Converge. 2434. Diverge. 2435. Diverge.
2436. Converge. 2437. Diverge. 2438. Converge. 2439. Converge.
2440. Converge. 2441. Diverge. 2442. Converge. 2443. Converge.
2444. Converge. 2445. Converge. 2446. Converge. 2447. Converge.
2448. Converge. 2449. Converge. 2450. Diverge. 2451. Converge.
2452. Diverge. 2453. Converge. 2454. Diverge. 2455. Diverge.
2456. Converge. 2457. Diverge. 2458. Converge. 2459. Diverge.
2460. Converge. 2461. Diverge. 2462. Converge. 2463. Diverge.
2464. Converge. 2465. Converge. 2466. Converge. 2467. Diverge.
2468. Diverge. I n d i c a t i o n , -fo*1 > 1. 2470. Semi-convergente.
2471. Semi-convergente. 2472. Absolument convergente. 2473. Di
verge. 2474. Semi-convergente. 2475. Converge absolument. 2476. Semi-
convergente. 2477. Absolument convergente. 2478. Absolument con
vergente. 2479. Diverge. 2480. Absolument convergente. 2481. Semi-
convergente. 2482. Absolument convergente. 2484. a) Diverge ;
b) absolument convergente ; c) diverge ; d) semi-convergente. I n a i-
$21
cation. Considérer la série
2 (fl2A-i + û2*) P°ur Ie3 exemples
t l
a) et) d), et pour les exemples b) et c) étudier séparément les
oo oo
séries 2 a2A-i et 2 a2 2485. Diverge. 2486. Absolument conver
t i t i
gente. 2487. Absolument convergente. 2488. Semi-convergente.
2489. Diverge. 2490. Absolument convergente. 2491. Absolument
convergente. 2492. Absolument convergente. 2493. Oui. 2494. Non.
2495. l+ (-l)n
3n ; converge. 2496. 2 2n (2n —1) ' conver8e-
n= 1 n=l
2497. Diverge. 2499. Converge. 2500. Converge. 2501. I ^ K jôq »
<ht
I ^5 I < 720 * R * < 0, fl5 > 0- 2502. ■Rn < - 2n + 1 - 2 " ( 2 n - f l ) n l *
I n d i c a t i o n . On peut évaluér le reste de la série à l ’aide de la
somme d’une progression géométrique supérieure à ce reste : R n =
^ --------
> ------------ 1---------- .^ 'T[- . . . = (\ n +-----------
n + 2 \/ +
(/i + l)(fi + 2) -r* (fi /B±+ 92)(fi
W n+i 3)' l ^
522
D’où on détermine la valeur de Rn indiquée ci-dessus. En faisant
n = 0, on trouve la somme de la série S = j . 2506. 99; 999.
523
(on établit facilement la dernière égalité à l'aide de la règle de
Lhopital). 2543. — 1 «< x <; 1. I n d i c a t i o n . A l'aide du critère de
D’Alembert, on peut non seulement déterminer l'intervalle de conver
gence, mais aussi étudier la convergence de la série donnée aux extré
mités de l'intervalle de convergence. 2544. — l - < x < ; l . I n d i c a
t i o n . A l ’aide du critère de Cauchy, on peut non seulement
déterminer l ’intervalle de convergence, mais aussi faire l ’étude de
la convergence de la série donnée aux extrémités de l'intervalle de
convergence. 2545. 2 < x <; 8. 2540. - 2 < i < 8 . 2547. —2 < x < 4.
2548. 1 < x < 3 . 2549. 2550. x = —3. 2551. — 7 <
< x < - 3 . 2552.0 < x < 4. 2 5 5 3 .--- < x < ^ . 2554. - * - 3 < x <
0 - 3 . 2555. —2 < i < 0 . 2556. 2 < x < 4. 2557. l < x < 3 .
2558. —3 < [x < ;— 1. 2559. 1— —< x < l + — . Indication.
e t
i
Pour x —1 ± — (i + ^ r = ——:
la série diverge puisque lim ------------- i =£ 0.
e n-«o e ye
2560. —2 < x < 0. 2561. l < x < 3 . 2562. l < x < 5 . 2563. 2 < x <
< 4 . 2564. | * | < 1 . 2565. | z | < l . 2566. | s - 2 * | < 3 . 2567. | x | <
<1/2. 2568. î = 0. 2569. | x | < o o . 2570. | s |< ■ - . 2576. - l n ( l - x )
( - 1 < x < 1). 2577. In (1 + * ) ( - 1 < x < 1). 2578. - ln (| x |J< 1).
524
Indication. Pour étudier le reste utiliser le théorème sû t
oo
ox _3 __
l’intégration des séries entières. 2592. ~ ---y = — y , (n + 3) xn,
n=o
3x—5
|* | < 1 . 2593.
x2—4x + 3 = “ 2 ( 1+ 3 i M xB’ | X| <L
11=0
( —l)n-i 2«-i i»
2594. *e-2* = x + 2 , —o o < x < o o . 2595. ex‘
(» -!)!
*2/1+1
= 1+ 2 - o ° < x < o o . 2596.2 (2« -h 1) ! ( — o o < x < o o ) .
n=l n=0
22nx2n 1 v ( —l)n (2x)2n
2597. l + 2 ( ~ 1)n (2n)\ . 2598. 1+ t 2 (2n) !
TU= 1 ^ 71=1
OO
(n + 2) 32*-x2”+i
— o o < x < o o . 2599. 2 2 (—■1)
(2n-(-l) !
( — oo < * < o o ).
71=0
1 ,1 x2 1-3 x*
2600- S ( - 1)n W (- 3 < x < 3 ) - 2601* T + T , ^ + S - F +
71=0
1*3-5 x6 1-3-5 . . . (2« —1) x2*
+
2-4-6 27
9 . / . R ~y> + • • • + '
2-4- 6. . . 2/i ' O2*^+1
O . / V t ' ' ” o _ în + 1 + • • • ( — 2 < I < 2 )-
( —!)"+*2"—1
2602. 2 2 ^ r r ( l I l < 1)- 2603.
71=0
2
71=1
i"
( 4 <
oo oo
+ p ^ I , + - + ' 4 ^ f e ï ï ï ^ * ‘"*1 + -
+ T + f + ••• -T + T T -- “ ■• ( ‘ - T + T - - ) -
< + T -+ T 0 r + - “ *• - ( - r + 4 + # + - ) •
2625. x + xa + -i-x 3 + . . . 2626. I n d i c a t i o n . Calculer la
V
longueur de l'ellipse en partant des équations paramétriques
x = acos<p, y = 6sinq> et développer le résultat obtenu en série
entière par rapport à e. 2628. x3 — 2 x 2 — 5 x — 2 = — 78-f-59 ( x + 4 ) —
— 14(x+4)2-}-(x+ 4)3( — oo < x < oo). 2629. f ( x - \- h ) = 5 x * — 4xa—3 x +
+ 2 + (15xa—8x—3)/i + (15x—4)*2^5fc3 ( — oo<x<oo ; -o o < /i< o o ).
526
-4 1
2635. e-a [ l + S ( I* I < oo). 2636. 2 + J L -
2n + l U + xj
n= o
(0 < x < 00). I n d i c a t i o n . Faire lo changement de variable
1—“J
= t et développer ln x suivant les puissances de t .
1+ *
1-3-5 . . . (2n—3 )i
2640* 1 + ï T T \ î + ï ; ^ 2 ^ 4 \ 1 + x / 1 ‘ 2-4-6 777(2/»—2)
+ (« + *) 2 ( - î S (± n ) = n . 2673. -Ç- +
71= 1
OO
+ 4 2 (— l)n C°^5~ *» S ( ± ti) = tP. 2674. - ^ - s h a n x
n —1
OO
X [ - ^ - + 2 4 ü j r ^ ' ^ cos,u:—^nsinnz)] ; S ( ± n) = chan.
71= 1
OO
2 sin an x i / n s in n x , .
2675. ------------ ( —l)w—a2_ n-z—*sia n’est pas entier; sinax,
71= 1
628
si a est entier ; £ ( i n).= Ù. 2676.
n= 1
a cos nx "1 . _
X a^ _ ^ r 11 31 a n est entier ; cos ax , si a est entier ;
2678. 2 “ L E .. 2680. £ î i S g ^ l i ; .) *. ; b, i .
71= 1 71=1
c) * 2681. a) 2 2 ( - 1)n Æ ; b) j - 1 x
* 71=1
«S
X (2n—1)2 X •
2682. a)
S b >
71= 1 71= 1
2ji 8 31 . k\
T * e t b z h = —
2 f c -l îi(2A —1)3 T ’ b)
71=1
na
2683. a) —
12 * 1 Jt
71 1 = 1
OO
nsin/ix ,v 1 2* :aJl- l ]
X ■ a2+n2 î b) a n 1 n - s 1
,«» I „•»
a* + ri
71= 1
nrt
«3 1 — cos—^ . _ s in ^ î
ânnx; b) T + — 2
2684. a) — 2 ----------------- sin cos nx.
71=1 71= 1
oco't ^ \i sinin(2n
(2n — 1)
1] x ocqq ^ V / 4\n— i ^ sin nx
* ** • «■ 2 l (2n—l)3
(2n—ïÿ*----- • 2688‘ T 2 j ( - 1)” 1 4 » « - l •
71=1 71= 1
34-03G 1 529
2689. 2h / 1 , x i SH* ^ \ « 2h r i xi / nh\*
TT ( r + S **) • TT h + 2 (-a r )
neal 71= i
X c o s n x ] . 2691. 1— ^ - + 2 2 (~ 1)n~1- p i r f ■ m 2 - ^ *
71=2
OO
= — J / (x) cos 2nx dx = — J / (x) cos 2nx dx -j- ^ / (x) cos 2/ixdx.
jt
2
I 2nîtr
2nftr , 1 ^x i cos 2njtr
2ji2 S
n= 1
■ ^ c o s — g— + 2H2 2
n= 1
n2
Chapitre IX
2704. Oui. 2705. Non. 2706. Oui. 2707. Oui. 2708. Oui. 2709. a) Oui ;
b) non. 2710. Oui. 2714. y—xy’ = 0. 2715. xy’ —2y = 0. 2716. y —
— 2xy' = 0. 2717. x d x -\-y d y = 0. 2718. y ' — y. 2719. 3ya—x- — 2xyy'.
2720. xyy' (xy2+ l ) = l. 2721. y = *y' l n- ^- . 2722. 2*y,, + y' = 0.
2723. y’ — y ' — 2y = 0. 2724. y '+ 4 y = 0 . 2725. y"— 2y' + y = 0 . 2726.
y ' = 0. 2727. y*' = 0. 2728. (1 + y'2) y " — 3y'y'a = 0. 2729. ya—x2 = 25.
2730. y = xe2*. 2731. y = - c o s x. 2732. y = -L (—5e"*+9e*—4e2*).
O
2738. 2,593 (valeur exacte y = e). 2739. 4,780 (valeur exacte y =
= 3(ff—1)). 2740. 0,946 (valeur exacte y = l). 2741. 1,826 (valeur
exacte y = V 3). 2742. ctg2 y = tg2 x + C . 2743. x = — ---- ; j/ = 0.
y i + ÿ2
Cx
2744. x2+ y2 = l n Cx*. 2745. y = a- 2746. tgy = C ( l - c xP ;
1 + ox •
34* 531
y y- + ( y - ) 2 - 2758- yi — x* = C. 2759. y = CeZ. 2760. y* = 2pt.
X
\ xyd x
0 3
2761. y = ax-. I n d i c a t i o n . Par hypothèse —------- = -j-x. En
J yd x
b
dérivant deux fois par rapport à x, on en déduit l'équation différen-
tielle. 2762. !/* = -§"*• 2763* ln . 2764. Lo
faisceau des droites y — kx. 2765. La famille d'ellipses homofocales
2x2 + ï/2 —C2. 2766. La famille d’hyperboles x 2— y2 = C. 2767. La
famille de cercles x2 + (y—b)2 = b2. 2768. y = x ln — . 2769. y =
X
532
2793.y = x li£ .2 7 9 4 . x3= -^ 1 .2795. a3 (3 + C«:C0S*)=x. 2797. xy=
2904. co= 100 ( 4 - ) ' t/m. 2905. En 100 ans il se désintègre 4f2% de
-^-+ 1 ,
—Cj ) eGl + ^ 2 ï y = -«-x2+ £ (solution singulière). 2925. y= C tx x
ù
X (x—CjJ-f-Ca ; y — (solution singulière). 2926. y = ~ + y 4*
■fl nl i l -j -Cfl i -}"^. 2927. ÿ = i sin ( C jiï) 4 ,^2^"f^3* 2928. ÿ=i^-j-3ï.
2929. y = -i-(x2 + i). 2930. y = x + l . 2931. y = CxS. 2932. y =
= q ; + ^ ; y = C. 2933. I = q + l n | l ^ £ l | . 2934. x = C , -
y+^a
2935. x = q y 2 + y l n y + C s. 2936. 2y2_ 4x2=1
- q ln
x®—1 «a—1 , , , 1 —x2
2937. y = x + l. 2938. y 4 - . l n | x | o u y - 2 (e 2 + i) +
2(es—i)
iîiiln |x |. 2939. y = -|-x a . 2940. y = -|-x 2 . 2941. y= 2e*.
536
^ ^ JL Ci (x + 1 )2-|- Cz. La solution singulière est y=C.
& O
J -
2955. y = C i ——f-(Ci —CJJx-f-C^- La solution singulière est y =
= - j ÿ )3 + g - 2956. + + + 2957. y = C ,+
4-C2cCix; y = l — ex ; y = — l + e - x ; la solution singulière est y =
= ^— . 2958. Les circonférences. 2959. (x—Ci)2—C3y24-ArC|=0.
C —x
2960. La chaînette y = a ch x - x° . Le cercle (x—x0)2 + y2 = a2.
2961. La parabole (x —x0)2= 2ay—a2. La cycloîde x —xo=a (Z—sin t),
y = a ( 1 — cos t). 2962. eav+Cz = sec(ax -f- C i). 2963. Parabole.
2964. y = £ l - — e H * + - L J L e
a 3t+ C 3= o c h - î i ^ - + C 2, où H
J. Ç ZC1 9 CL
JJ
est la tension horizontale constante et — = a. I n d i c a t i o n .
_______
L’équation différentielle est =^ j / " * + ( “57 ) 2 -2965. L’équa-
d?s
tion du mouvement est ^ô = S (sin a —\i cos a). La loi du mouvement
+ 3 s i n * ) - ±X2---- 3019.
X 1
y= -i-«2x(4x X3
+ i ) ----------. X2 X
538
= CV*+C.e- * + T (x2- ■x)e*. 3025. y = C\ cos 3x -J- Co sin 3i *|*
+ ~ (2 -3 x ) + j-(2 x 2 -x )^ . 3027. y = Cl + C 2e * * - 2 x c * - - x - ~
- ^ “ ^ S Î F 2 - d ,,>ù « . 'p«
conséquent, —-— • = C2; c) * + y-}-z = 0, x2+ y2+ 2 2= 6. I nd i-
V i H j2
c a t i o n . En appliquant les propriétés des proportions différentielles
dx dy dz dx + dy + dz
on a : ; d ’où dx-\-dy + dz = 0 et,
y — z 2 —x x — y 0
x dx y dy zdz
par conséquent, x + y + 2= C 1. De même,
x ( y — z) *) z (x — y)
__x dx-\-y dy -\-z dz . x dx-\-y dy-\-z dz = 0 et x2 + y2+ z2= £2. Ainsi,
les courbes intégrales sont les circonférences x -\-y -\-z= C u x2+ y2+
+ 22 = C2- Les conditions initiales x = 1, y = l , 2= —2 donnent
Ci = 0, Ct = 6. 3089. ÿ = Cii2+ — — 75-(3ln2x —2 lnx), r= i-
X lo
_ 2 C 1i + ^ - + - î.( 3 1 n 2ar + l n x - l ) . 3090. ÿ = C1e* /2 + C2e " a :/2 -h
+ I 1‘ + I b *, + - » = - î * , - 7 ? J * ’ H- » 3 î 3 7 * u — •
x2 x3 x4
3097. y = x + ï 72+ 2T3 + 3^ + - - - î la série converge pour —1 < x < 1 .
x2 jp4
3098. y = x (i |)2.2 (2 ns.3 _ (3 1)2./* ^ s^r*e converge
pour — oo < x < -|~ °°- I n d i c a t i o n . Appliquer la méthode des
coefficients indéterminés. 3099. y = l —— x3 ^ x« — - iA*7 x9+ ». . ;
o ! b! 9 !
la série converge pour — o o < x < + oo. 3100. y = 51ILf. I n d i c a
t i o n . Appliquer la méthode des coefficients indéterminés. 3101. y =
j2 j4 jS
= 1— ^ - + 23^ 2—ÿ . '48Tp + - - - : la série converge pour | x | < o o .
I n d i c a t i o n . Appliquer la méthode des coefficients indéterminés.
3102. x = a ( 1 —y j - ^ + T T * 1—’ë T 4*^’ T T <8— “ *) ' 3103, u =
conditions: ^ —0,
dU ^ u (0, 0 = 0, u (/, 0 = 0, u (x, 0) =
2hx A^ .1
— pour 0 < X < y ,
3106. u = 2 An cos( 2 n a n t X
{ 2h\( l —y ) pour y < x < Z . n=0
i
X sin , où les coefficients sont An = y ^ - x
o
X siu ^ “^y*** d*. Indication. Utiliser les conditions :
• x o .o - o . Ü & - U u ( , . « , . f . 2ü | - 2> . o .
542
oo g ïn Z n 'il
1 3 7 -2 —6 14 -2 3
2 1Ô 5 -8 8 -9
3 15 -3 0 -1
4 12 -3 —1
5 9 -4
6 5 ✓
543
3124.
X y Ay A°-y A3y
1 -4 —12 32 48
3 —16 20 80 48
5 4 100 128 48
7 104 228 176
9 332 404
11 736
3130.
X y Ay A A3y A
0 0 -4 -4 2 —24 24
1 —4 —46 —66 0 24
2 -5 0 —112 —66 24 24
3 —162 -1 7 8 —42 48 24
4 -3 4 0 —220 6 72 24
5 —560 -2 1 4 78 96 24
9 -5 4 0 770
10 230
2
d e l-’a r c à la fo rm e — e 2 c o s 2 1 d t , o ù e e s t l ’e x c e n t r i c i t é d e l ' e l -
o
X2 x 7 2x 11
lip s e . 3 1 7 6 . y x (x) = — f y 3 ( * ) = *3- + 03+ 207 9
* W = T + ‘‘S '*
■*■5^35 • 3,77> = ^ ---- Z+ 1> y2(Z) = ^ + ^ J/lW =
i4 r3 3x2 j»3
= * + l; s , (x ) = 3 x — 2 , Sî ( x ) = t - 2 xî + 3x - 2 ,
7x3 x3
S3 (*) = - g -------2 x s ± 3 x — 2 . 3 1 7 8 . y i ( x ) = x , y s ( x ) = x — g - , y 3 (x ) = x —
3 5 -0 3 6 1
APPENDICES
I. Alphabet grec
Aa —alpha Hrj —êta Nv —nu Tx — tau
BP — bêta 00 — thêta E l —ksi Tu —upsilon
Tv —gamma Il —iota Oo —omicron <D<p—phi
Ao —delta Kx. —kappa ÜJt —pi X% —khi
Ee —epsilon AX, —lambda Pp — rô —Psi
Z£ —dzêta Mp—-mu —sigma Qü) —oméga
Grandeur X * Grandeur X 1S X
Jl 3,14159 0,49715
2 j i 6,28318 0,79818 0,36788 1,56571
e
j i
1,57080 0,19612 e2 7,38906 0,86859
2 1,64872 0,21715
VT
Jl fT 1,39561 0,14476
0,78540 1,89509
4
41 M = \g c 0,43429 ï , 63778
0,31831 1,50285 1 ^
"ît 77 = ln 10 2,30258 0,36222
J l2 9,86960 0,99430 M
T /n 1,77245 0,24857 1 radian 57°17'45*
1,46459 0,16572 arc 1° 0,01745 2,24188
fn 9,81 0,99167
e 2,71828 0,43429 8
III. Grandeurs inverses, puissances, racines, logarithmes
1.0 1.000 1,000 1,000 1,000 3,162 1,000 2,154 4 ,642 0000 i0 ,0000
1,1 0,909 1,210 1,331 1,049 3,317 1,032 2,224 4,791 0414 i0 ,0953
1,2 0,833 1,440 1,728 1,095 3,464 1,063 2 ,289 4,932 0792 0.1823
1,3 0,769 1,690 2 ,197 1,140 3,606 1,091 2,351 5,066 1139 0,2624
1.4 0,714 1,960 2.744 1,183 3 .742 1,119 2,410 5,192 1461 0,3365
1,5 0,667 2,250 3,375 1,225 3,873 1,145 2,466 5,313 1761 0,4055
1,6 0,625 2,560 4,096 1,265 4,000 1,170 2,520 5,429 2041 0,4700
1,7 0,588 2,890 4,913 1,304 4,123 1,193 2,571 5,540 2304 0,5306
1,8 0,556 3 .240 5,832 1,342 4,243 1,216 2,621 5,646 2553 0,5878
1,9 0,5 26 3,610 6,859 1,378 4 ,3 5 9 1,239 2,668 5,749 2788 0,6419
2 ,0 0,500 4,000 8,000 1,414 4 ,472 1,260 2,714 5 ,848 3010 0,6931
2,1 0,476 4 ,410 9,261 1,449 4,583 1,281 2.759 5,944 3222 0,7419
2,2 C,454 4 ,840 10,65 1,483 4,690 1,301 2,802 6,037 3424 0,7885
2 ,3 0,435 5.290 12,17 1,517 4,796 1,320 2,844 6,127 3617 0,8329
2.4 0,417 5,760 13,82 1,549 4 ,899 1,339 2.884 6,214 3802 0,8755
2 ,5 0,400 6,250 15,62 1,581 5,000 1,357 2.924 6,300 3979 0,9163
2 ,6 0,385 6.760 17,58 1,612 5,099 1,375 2,962 6,383 4150 0,9555
2 ,7 0,370 7,290 19,68 1,643 5,196 1,392 3 ,000 6,463 4314 0,9933
2,8 0,357 7,840 21,95 1,673 5,292 1,409 3 ,0 3 7 6.542 4472 1,0296
2 ,9 0,345 8,410 24,39 1,703 5,3 85 1,426 3 ,0 7 2 6,619 4624 1,0647
4,0 0,250 16,00 64,00 2,000 6,325 1,587 3,420 7 ,368 6021 1,3863
4,1 0,244 16,81 6 8 ,9 2 2 ,025 6,403 1,601 3 ,4 4 8 7,429 6128 1,4110
4.2 0 ,238 17,64 7 4 ,09 2 ,049 6,481 1,613 3 ,476 7 ,489 6232 1,4351
4 ,3 0,233 18,49 79,51 2,0 74 6,557 1,626 3,503 7,548 6335 1,4586
4.4 0.227 19,36 8 5,18 2 ,0 9 8 6,633 1,639 3,530 7,606 6435 1,4816
5 ,0 0,200 25,00 125,0 2,2 36 7,071 1,710 3,684 7,937 6990 1,6094
5,1 0,196 26,01 132,7 2,258 7,141 1,721 3 ,7 0 8 7,990 7076 1,6292
5,2 0,102 27,04 140,6 2,280 7,211 1,732 3,733 8,041 7160 1,6487
5.3 0,189i 2 8 ,09 148,9 2,302 7,280 1,744 3,756 8,093 7243 1,6677
5.4 0,185 29,16 157,5 2,324 7,348 1,754 3,780 8,143 7324 1,6864
35* 54T
Suite
JL Iff x
X *2 *3 ÿ~x VTïïx ÿ lüüx (m an ln x
X tisses)
5,5 0,182 30,25 166,4 2,345 7,416 1,765 3,803 8,193 7404 1,7047
5.6 0 , 179i 31.36 175,6 2,366 7,483 1,776 3,826 8,243 7482 1,7228
5,7 0,175 32,49 185,2 2,387 7,550 1,786 3,849 8,291 7559 1,7405
5.8 0,172 33,64 195,1 2,408 7,616 1,797 3,871 8,340 7634 1,7579
5,0 0,169 34,81 205,4 2,429 7,681 1,807 3,893 8,387 7709 1,7750
6.0 0,167 36.00 216,0 2,449 7,746 1,817 3,915 8,434 7782 1,7918
6,1 0,164 37,21 227,0 2,470 7,810 1,827 3,936 8,481 7853 1,8083
6.2 0,161 38.44 238,3 2,490 7,874 1,837 3,958 8,527 7924 1,8245
6,3 0,159 39,69 250,0 2,510 7,937 1,847 3,979 8,573 7993 1,8405
6,4 0,156 40,96 262,1 2,530 8,000 1,857 4,000 8,618 8061 1,8563
6,5 0,154 42,25 274.6 2.550 8,062 1,866 4,021 8,662 8129 1,8718
6,6 0,151 43,56 287,5 2,569 8,124 1,876 4,041 8,707 8195 1,8871
6.7 0,149 44,89 300,8 2,588 8,185 1,885 4,062 8,750 8261 1,9021
6,8 0,147 46,24 314,4 2,608 8,246 1,895 4,082 8,794 8325 1,9169
6.9 0.145 47,61 328.5 2,627 8,307 1,904 4,102 8,837 8388 1,9315
7,0 0,143 49,00 343,0 2,646 8,367 1.913 4,121 8,879 8451 1,9459
7,1 0.141 50,4 1 357,9 2,665 8,426 1,922 4,141 8,921 8513 1,9601
7.2 0,139 51,84 373,2 2,683 8.485 1,931 4,160 8,963 8573 1,9741
7,3 0,137 53,29 389,0 2,702 8,544 1,940 4,179 9,004 8633 1,9879
7,4 0,135 54,76 405,2 2.720 8,602 1,949 4.198 9,045 8692 2,0015
7,5 0.133 56,25 421,9 2,739 8,660 1,957 4,217 9,086 8751 2,0149
7,6 0,132 57,76 439,0 2,757 8,718 1,966 4,236 9,126 8808 2,0281
7,7 0,130 59,29 456,5 2,775 8,775 1,975 4,254 9,166 8865 2,0412
7,8 0,128 60,84 474,6 2,793 8,832 1,983 4,273 9,205 8921 2,0541
7.9 0,127 62,41 493,0 2,811 8,888 1,992 4,291 9,244 8976 2,0669
8,0 0,125 64 ,00 512.0 2,828 8,944 2,000 4,309 9,283 9031 2,0794
8.1 0,123 65,61 531,4 2.846 9,000 2,008 4,327 9,322 9085 2.0919
8.2 0,122 67,24 551,4 2,864 9,055 2,017 4,344 9,360 9138 2,1041
8,3 0,120 68,89 571,8 2,881 9,110 2,025 4,362 9,398 9191 2,1163
8,4 0,119 70,56 592,7 2,898 9,165 2,033 4,380 9,435 9243 2,1282
8,5 0,118 72,25 614,1 2,915 9,220 2,041 4,397 9,473 9294 2,1401
8,6 0,116 73,96 636,1 2.933 9,274 2,049 4,414 9,510 9345 2,1518
8,7 0,115 75,69 658,5 2.950 9,327 2,057 4,431 9,546 9395 2,1633
8,8 0,114 77,44 681,5 2,966 9,381 2,065 4,448 9,583 9445 2,1748
8,9 0,112 79,21 705,0 2,983 9,434 2,072 4,465 9,619 9494 2,1861
9,0 0,111 81,00 729,0 3,000 9,487 2.080 4,481 9,655 9542 2,1972
9,1 0,110 82,81 753,6 3,017 9,539 2,088 4,498 9,691 9590 2,2083
9,2 0,109 84,64 778,7 3,033 9,592 2,095 4,514 9,726 9638 2,2192
9.3 0,108 86,49 804,4 3,050 9,644 2,103 4,531 9,761 9685 2,2300
9.4 0,106 88,36 830,6 3,066 9,695 2,110 4,547 9,796 9731 2.2407
9.5 0,105 90,25 857,4 3,082 9,747 2,118 4,563 9,830 9777 2,2513
9,6 0,104 92,16 884,7 3,098 9,798 2,125 4,579 9,865 9823 2,2618
9.7 0,103 94,09 912,7 3,114 9,849 2,133 4,595 9,899 9868 2,2721
9,8 0,102 96,04 941,2 3,130 9,899 2,140 4,610 9,933 9912 2,2824
9,9 0,101 98,01 970,3 3,146 9,950 2,147 4,626 9,967 9956 2,2925
10.0 0.100 100,00 1000,0 3.162 10,000 2.154 4.642 10.000 0000 2.3026
548
IV. Fonctions trigonométriques
X
x° (radians) sin x tg * Ctff X cos X
x
COS X Ctg X tff * sin x (radians) x°
549
V. Fonctions exponentielles, hyperboliques
et trigonométriques
X ** sh x ch x th x sin x cos x
550
VI. Quelques courbes remarquables
y = x2. y = x*. v= ~ •
551
9. Sinusoïde et cosinusoïde // = sinx et y — cosx.
552
13. Graphiques des fonctions trigonométriques
inverses y = arctgx et y = arcctgx.
554
15. Fonction logarithmique 16. La courbe en «cloche» y = «“ x2.
y = ln x.
555
19. Ellipse 20. Hyperbole
» x = acos 2, x-
= 1 OU
0U 1 y = 6 sin t.
( x = a ch 2
(pour la branche droite).
\ y = bs h t
55 G
Y i
a+ x
y- = x-
557
a
558
À NOS LECTEURS