Chapitre 4 Examens Sur La Gestion Integree Des Ressources en Eau

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CHAPITRE 4 EXAMENS SUR LA GESTION INTEGREE DES

RESSOURCES EN EAU

4.1 Stratégie de la gestion intégrée des ressources en eau


4.1.1 Stratégie de la gestion intégrée des ressources en eau et Plan directeur de la gestion
intégrée des eaux souterraines
Sur la base de toutes les ressources en eau dans la plaine du Haouz, la Stratégie de la gestion intégrée
des ressources en eau a pour objectifs de diriger l’utilisation et la gestion des ressources en eau
limitées vers la distribution efficace et appropriée ainsi que de fixer l’orientation des principes de la
gestion en vue de l’utilisation durable.
Sur la base de cette Stratégie, le Plan directeur sera formulé avec les programmes d’utilisation et de
gestion pour réaliser l’utilisation durable des eaux souterraines.
Il est prévu que le Plan directeur sera constitué du programme d’utilisation des eaux souterraines, du
programme de gestion des eaux souterraines, du contrôle de la qualité de l’eau, du programme de
recharge artificielle des eaux souterraines et du programme de renforcement des organisations. En
particulier, dans le programme d’utilisation des eaux souterraines, on envisagera la réduction de la
quantité de l’utilisation des eaux souterraines à travers les activités pour l’économie d’eau dans toutes
les ressources en eau, en réfléchissant l’amélioration de l’utilisation de toutes les eaux (les eaux
souterraines et les eaux de surface), l’introduction de la ligne d’action de l’équilibrage des ressources
en eau (best mix policy) et toutes les activités pour l’économie d’eau, et les programmes d’activités
nécessaires seront élaborés.
En plus, dans les programmes proposés par le Plan directeur, on sélectionnera des projets prioritaires,
précisera les activités et les intrants pour les projets/programmes et on établira le plan d’action comme
projet faisable.
Par ailleurs, en tenant compte de l’effet des activités économes d’eau, proposées dans le Plan
Directeur, on a examiné le programme de distribution d’eau pour les secteurs, qui est un point
essentiel de la Stratégie de la gestion, et reflété son résultat à la Stratégie de la gestion.
4.1.2 L’idée de base de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau
(1) L’idée de base de la gestion intégrée des ressources en eau
L’objectif de la gestion intégrée des ressources en eau est de réaliser une utilisation durable de l’eau
dans la plaine du Haouz dont les ressources en eau sont limitées. Pour arriver à cela, il est
indispensable d’arriver à un retour de l’équilibre entre demande et offre en eau (spécialement les eaux
souterraines qui sont dans une situation critique) et maintien de cet équilibre. Une approche à la fois
du côté de l’offre (ressources en eau) et de la demande (utilisateurs de l’eau) sont nécessaires pour
rétablir cet équilibre en eau. D’une part, du point de vue des ressources en eau, ils convient d’exploiter
les ressources en eau utilisable au maximum, en préservant les eaux souterraines et en assurant la
qualité de l’eau, et d’autre part, du point de vue des utilisateurs, il faut utiliser de l’eau qui correspond
au volume des ressources disponible.
Pour gérer et réduire la quantité de l’utilisation de l’eau, tous les utilisateurs de l’eau dans tous les
secteurs doivent faire un grand effort dans l’économie de l’eau. La lutte contre l’utilisation inefficace
et la réduction de la quantité de l’eau perdue par évaporation contribueront à améliorer l’équilibre en
eau. Pour compenser les charges des utilisateurs pour réduire la demande en eau, il est nécessaire de
prendre en compte l’aspect de la valeur ajoutée et les charges de sauvegarde de l’utilisation de l’eau
(valorisation) aussi bien que l’aspect de l’efficience de l’utilisation de l’eau. Les deux aspects de
l’économie et la valorisation doivent être considérés ensemble pour atteindre un résultat réaliste de
réduction de la demande et l’utilisation de l’eau.
En outre, pour réaliser la gestion de l’approvisionnement en ressources en eau et la gestion de la
demande en eau, le renforcement organisationnel et institutionnel et l’établissement du système de
gestion d’eau avec la participation des parties prenantes sont nécessaires.

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La Figure 4.1.1 montre les facteurs contribuant au bilan hydrique dans le flux des ressources en eau de
l’amont à l’aval.
En se basant sur les principes ci-dessus, six (6) stratégies de base sont proposées dans la GIRE comme
suit.

Utilisation durable de l’eau


Améliorer et maintenir l’équilibre
de la demande et l’offre en eau

Gestion Gestion de la demande


d’approvisionnement (réduire la demande en eau)
Développement de l'eau Retenir de contrôle de Economie d’eau Valorisation de l’eau
surface et de maintenir/ Usage la qualité de l’eau (amélioration de (valeur ajoutée a
continu de provisions des eaux d'après le but de l’efficience de l’utilisation de l’eau
souterraines l'usage l’utilisation d’eau) et coût)

Stratégies de base pour la gestion intégrée des ressources en eaux


Stratégie-1:
Développement des sources en eau Stratégie-3: Stratégie-4:
et Gestion des eaux surface Contrôle de la Amélioration de l’efficience de
qualité de l’eau l’utilisation et la réduction de la
Stratégie-2: demande en eau
Gestion des eaux souterraines

Stratégie-5: Renforcement de l’organisation et l’institution de la GIRE

Stratégie-6: Pratique de la gestion participative de l’eau

Concept de base de la gestion intégrée des ressources en eau

(2) Année de l’objectif du plan de la gestion intégrée des ressources en eau


Compte tenu de la conformité avec le projet de la gestion intégré des ressources en eau que le Maroc a
commencé à élaborer et dont les objectifs seront réalisés en 2020, l’année de l’objectif du plan de la
gestion intégrée des ressources en eau est aussi en 2020.

4.2 Développement des ressources en eaux de surface et Stratégie de la gestion des eaux de
surface
Les ressources en eau de la plaine du Haouz sont dépendantes d’un apport (estimée 668 M3/an, comme
moyenne de 1970 - 2002); Principalement, des précipitations dan le Haut Atlas aussi bien que la plaine
elle-même, et la déviation des eaux de bassins extérieurs à travers le canal de Rocade. Une partie des
apports est utilisée comme ressources en eau de surface, pendant qu’une autre partie s’infiltre dans le
sol, et contribue à la recharge des eaux souterraines. Une des réponses pour retrouver l’équilibre entre
la demande et l’offre est d’augmenter le volume de ressource utilisable au moyen du développement
des ressources existantes voire du développement de nouvelles ressources.
La sortie hydrologique de l’eau de la plaine du Haouz se situe dans le Nord de Chichaoua, où la rivière
de Tensift traverse Sidi Chiker et à travers les collines qui s’étendent au nord-sud formant une barrière
naturelle au bassin. 154 Mm3/an d’écoulement sont observés à la station limnométrique d’Adadla
(approximativement 10 km à l’amont de Sidi Chiker, moyenne de 1993/94 –2003/04), cela signifie

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qu’une quantité considérable des eaux de surface coule à l’extérieur du bassin à travers la rivière de
Tensift. L’utilisation efficace des ressources en eaux de surface dans la plaine du Haouz réduit une
quantité des eaux coulées à l’extérieur du bassin. Alors, il est nécessaire de prendre en considération
les impacts socio-économiques pour les bassins d’aval.
Pour l’utilisation efficace des ressources en eau, il est nécessaire de saisir la quantité disponible des
eaux et les conditions réelles de l’utilisation ainsi que de préciser le contrôle de l’utilisation.
4.2.1 Stratégie du développement des sources en eau
(1) Réhabilitation des installations existantes
Dans la plaine du Haouz où la potentialité du développement des nouvelles sources en eau est très
limitée, il est important de maintenir les sources en eau existantes d’une manière convenable et de les
exploiter durablement.
- Maintien des fonctions du barrage de Lalla Takerkoust : Le barrage de Lalla Takerkoust est un
des barrages les plus importants dans les bassins de la plaine du Haouz. Il fournit de l’eau pour
les périmètres du N’Fis et alimente Marrakech en eau potable. Cependant, il a déjà perdu 20% de
la capacité active à cause de la sédimentation. Après la construction du barrage de Wirgane, qui
se situe en amont, le barrage de Lalla Takerkoust pourra alléger sa charge de sédimentation. Pour
maintenir les fonctions du barrage de Lalla Takerkoust d’une manière convenable, il est
nécessaire de continuer le suivi approprié, de saisir les conditions réelles et de prendre des
mesures nécessaires, telles que le dragage, etc. En outre, il est demandé de prendre l’initiative de
la préservation des bassins avec le reboisement pour empêcher l’écoulement de sables.
- Utilisation efficace des eaux fluviales : Parmi les ressources en eaux de surface limitées, le
système de séguia, qui prend de l’eau fluviale pour l’irrigation, joue un rôle très important pour
les sources en eau dans la plaine du Haouz. L’utilisation efficace des eaux fluviales diminuera le
degré de dépendance des ressources en eaux souterraines de la plaine du Haouz. Pour la
promotion de l’utilisation efficace des eaux fluviales, il est demandé d’améliorer l’efficience de la
prise d’eau à partir de rivières et d’améliorer aussi l’efficience du transfert d’eau entre la prise
d’eau et les terrains agricoles. La réhabilitation des installations de la prise d’eau vétustes et la
modernisation des canaux en béton donneront de l’effet assez important.
(2) Développement des nouvelles sources en eau
Les projets de développement des nouveaux barrages sont nombreux, mais il n’y a que deux barrages
dont la construction est en cours ou décidée (barrage de Taskourt et celui de Wirgane). Les autres
projets de construction des barrages, planifiés dans le plan intégrée des ressources en eau dans les
bassins (2001), sont suspendus pour des raisons techniques et socio-économiques. Donc, le bilan
hydrique de la plaine du Haouz ne sera pas amélioré par le développement de nouveaux barrages à
court et moyen terme. Les deux barrages dont le développement a été concrétisé sont les suivants :
- Les travaux de construction du barrage de Wirgane s’avancent d’une façon régulière et seront
terminés en septembre 2007. Le barrage commencera ses fonctions en 2008. La capacité active
du barrage est estimée à 17 Mm3/an et le barrage alimentera la ville de Marrakech en eau potable.
- Pour le barrage de Taskourt, les travaux ont commencé au début 2007 et seront terminés en 2010.
Avec ce barrage, la source en eau de 24 Mm3/an sera développée. Etant donné que la source en
eau exploitable dans la plaine du Haouz est limitée et que les circonstances des eaux souterraines
sont plus sévères d’année en année, il est important de ne pas retarder les travaux de construction
de ce barrage. Après la construction du barrage, les périmètres de la PMH du bassin de la rivière
Assif El Mal, qui dépendent actuellement des eaux fluviales instables, bénéficieront d’une
alimentation stable en eau pour l’irrigation par le système de séguia moderne. Cependant, il est
nécessaire d’élaborer un plan d’aménagement des périmètres irrigués promptement.
En même temps, il est nécessaire de préciser les ressources en eau de surface exploitables dans
l’avenir. A cet effet, il faudra que le Maroc accélère les examens sur le développement des ressources
en eau suivantes :

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- Faire l’étude sur la possibilité du développement de la source en eau (développement de barrages
dans le bassin d’Oum Er-Lackdar) pour augmenter le volume d’approvisionnement du canal de
Rocade et procéder à l’examen concret
- Examiner la connexion des bassins du N’Fis, de Lackdar et de Tessaout avec l’extension du canal
de Rocade dans « le Plan de connexion des grands barrages ». (Le débit des bassins de Lackdar et
de Tessaout sera transféré pour le bassin du N’Fis pour l’utilisation ou la recharge des nappes. Le
reste des eaux du canal de Rocade sera utilisé dans le secteur du N’Fis.)
- Examiner d’une manière concrète le Concept de transfert d’eau de l’extérieur du bassin dans la
région nord (le plan de transfert de l’eau des bassins de Lakous, de Law et de Sabou pour les
bassins du sud) et le projet de transfert des eaux à partir du barrage de Massira, qui se situe sur la
rivière d’Oum Er Rbia.
4.2.2 Stratégie sur l’utilisation active des ressources en eaux de surface
(1) Recharge artificielle des nappes
Les eaux souterraines occupent une partie importante dans la potentialité de l’alimentation en eau au
Maroc et elles jouent un rôle principal dans le plan de développement socio-économique de chaque
région. Cependant, depuis l’année 2000 pour 3 ans, une petite quantité de précipitations durant
plusieurs années et l’augmentation de la quantité de l’utilisation par le développement
socio-économique du pays ont causé des problèmes principaux à aborder, tels que la baisse du niveau
piézométrique, la détérioration de la qualité d’eau et la salinisation des eaux souterraines dans la
région côtière. Désormais, pour envisager à maintenir la quantité de l’utilisation et la qualité de l’eau
lors de l’utilisation des eaux souterraines ayant des éléments préoccupants, il est nécessaire de
contrôler sévèrement l’utilisation d’eau et de gérer d’une manière intégrale les eaux de surface et
souterraines, qui sont les deux sources en eau existantes.
Dans ce contexte, la recharge artificielle des nappes, qui consiste en infiltration des eaux fluviales dans
le sol pour restaurer les nappes, est placées dans la gestion intégrée des ressources en eaux de surface
et souterraines. Les objectifs des équipements de la recharge artificielle des eaux souterraines sont de
restaurer la quantité d’eaux souterraines naturelles et de faire monter les eaux souterraines pour
pérenniser la source en eaux souterraines dans les nappes aquifères ainsi que de minimiser les coûts de
construction lors de la mise en oeuvre du développement.
La zone appropriée pour la recharge artificielle des nappes est largement restreinte par la situation du
débit d'écoulement de la rivière. De plus, la contribution aux installations de recharge artificielle des
nappes pour l'équilibre global des eaux souterraines dans la Plaine du Haouz joue un rôle mineur.
Toutefois, la recharge artificielle des nappes pourra contribuer de façon efficace au réhaussement des
niveaux des nappes. Sur cette base, les installations de recharge artificielle des nappes seront installées
sur les rivières de Rerhaya, Ourika, Zat et R'dat.
Désormais, on exploitera les résultats des études sur le projet de recharge artificielle des nappes
susdite, déterminera le type et l’envergure appropriés des équipements, sélectionnera les rivières et les
sites à cibler dans la plaine du Haouz et précisera la quantité réellement rechargeable et les effets pour
les nappes aquifères. Sur la base de cela, il est demandé de l’exécuter sous le plan général de manière
à installer les équipements de la recharge artificielle des nappes dans la pleine du Haouz.
(2) Préservation du basin amont
Pour la recharge des ressources en eau, il est important que la recharge se fasse dans les bassins
d’amont de rivière où la quantité de précipitations est relativement forte. Les forêts de zone amont du
bassin versant ont pour fonctions de réserver de l’eau dans le sol et leurs plantes, de modérer la
décharge d’eau dans les rivières, de soulager des inondations et crues et de stabiliser le débit fluvial.
Lorsque les eaux pluviales passent dans les sols forestiers, la qualité de l’eau sera purifiée, c’est-à-dire,
les forêts de zone de captage ont pour fonctions de soulager les inondations, de réserver les ressources
en eau et de purifier de l’eau.
La préservation du bassin versant amont, en particulier le reboisement et les travaux de terrassement
pour protéger les talus, servira à maintenir et à améliorer la capacité de la recharge des nappes ainsi

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qu’à modérer la quantité de l’écoulement des eaux lors d’une inondation. Les eaux de surface seront
efficacement utilisées comme source en eau pour la recharge des nappes. De grands effets sont
attendus. En outre, cette préservation empêchera le déplacement de sol et elle est donc indispensable
pour protéger les fonctions des barrages existants.
L’étendue des champs cibles de la stratégie de la gestion intégrée des ressources en eau est définie
comme la plaine du Haouz, mais pour la préservation des ressources en eau de la plaine du Haouz, il
est nécessaire de collaborer étroitement avec les activités de préservation dans les zones de captage, y
compris les montagnes du Haut Atlas et les hauteurs intermédiaires.
Pour la gestion des zones de captage, les sous-bassins sont considérés comme unité de base et il est
important de pratiquer la gestion avec une conscience de la relation entre les bassins d’aval et d’amont.
C’est-à-dire, les populations des bassins d’aval pourront refléter ou non leurs attentes pour
l’amélioration des fonctions de la recharge dans les bassins d’amont à la gestion des zones de captage.
Pour accroître les fonctions de recharge des forêts dans les zones urbaines qui nécessitent beaucoup de
ressources en eau ou dans les bassins d’amont des zones agricoles, il est nécessaire de reboiser pour
former des forêts et de pratiquer un programme de prévention pour l’érosion du son. Il est important
d’examiner les appuis financiers et la participation aux projets pour la préservation des bassins
d’amont par les utilisateurs de l’eau des bassins d’aval. En plus, il est nécessaire d’examiner la gestion
des zones de captage en collaboration avec les autorités concernées par la préservation
environnementale ou la protection forestière.
(3) Utilisation des eaux de crue de la rivière de Tensift
L’utilisation active des ressources en eau de surface, à travers les activités telles que le maintien des
fonctions des barrages existants, la modération du vidange par la préservation des zones de captage, la
recharge artificielle des nappes avec la retenue d’eau sur le lit fluvial, etc., réalisera la réduction de
l’utilisation des ressources en eau qui s’écoulent vers l’aval. Cette réduction de l’utilisation jouera un
rôle important dans le maintien et l’amélioration du bilan hydrique de la plaine du Haouz.
(4) Collecte des eaux
A part la recharge artificielle des nappes et la préservation des zones de captage, pour que les eaux
pluviales contribuent efficacement à la recharge des nappes, il est possible qu’on utilise la méthode de
collecte des eaux au moyen de drain secondaire de réseau de colateur. A cet effet, on exécutera un
projet pilote sur place pour examiner le procédé adéquat, le résultat attendu, le moyen de la
participation des populations, etc. Après ce projet pilote, il est souhaitable d’élaborer un plan à réaliser
pour développer le projet pilote.
4.2.3 Développement des eaux usées traitées
(1) Le montant des eaux usées d'une zone de la recherche
Le tableau ci-après montre le résultat de l’estimation du volume des eaux usées sur la base de 80% de
la quantité de l’utilisation d’eau dans la zone de l’étude. Le volume des eaux usées de Marrakech en
2020 est estimé à 45,2 Mm3/an (124 000 m3/jour). Si toute cette quantité peut être réutilisée comme
eaux usées traitées, elles seront considérées comme nouvelle source en eau dont l’effet est attendu.
Volume estimé des eaux usées (Mm3/an)
Année 2010 2015 2020
Marrakech 35,7 41,4 45,2
11 communes alimentées par l’ONEP 2,0 2,3 2,7
Autres communes alimentés 11,5 12,0 12,6
Total 49,2 55,7 60,5

En ce qui concerne le développement touristique et des terrains de golf dans la banlieue de Marrakech,
11 terrains de golf sont déjà fonctionnels ou en cours de la demande de l’autorisation de
développement. En plus, 8 terrains de golf figurent dans la liste de projet de développement. Lorsque
ces 19 terrains de golf au total seront fonctionnels, près de 30 Mm3/an seront nécessaires.

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(2) Les eaux usées de Marrakech
D’après RADEEMA, pour le projet de l’aménagement du réseau d’égout de Marrakech, les
installations du traitement primaire qui puissent traiter 90 720 m3/jour d’eau usée commenceront à
fonctionner en 2008 et celles du traitement secondaire en 2010. En même temps, on avance un projet
où on procèdera au traitement tertiaire et transfèrera de l’eau traitée par pression de pompe pour
l’arrosage aux palmiers au bord de la rivière de Tensift et aux terrains de golf avoisinants. Dans ce
projet, ces installations nécessiteront une quantité de 52 600 m3/jour à peu près, soit 19,2 Mm3/an pour
le moment. Au cas où toute la quantité des eaux usées serait recyclée comme eaux de traitement
tertiaire, l’estimation du volume serait à 33 Mm3/an environ. Ce volume correspondra à la quantité
d’eau dont les terrains de golf susdits ont besoin.
En plus de la station de traitement des eaux usées en cours de construction, la RADEEMA a planifié
une autre station de traitement des eaux usées au sud de la ville de Marrakech. Cependant, les eaux
usées à traiter dans cette nouvelle station seront destinées aux nouveaux terrains de golf et ne sont pas
tenues compte dans la présente étude.
Lorsque les eaux seront utilisées comme nouvelle source en eau, il sera question de la qualité. D’après
le projet de RADEEMA, les eaux seront purifiées par la filtration rapide sur sable et stérilisées, puis
elles seront utilisées pour l’irrigation sauf pour les produits agricoles. Donc, on pourra éviter le
problème de la qualité de l’eau. En outre, pour obtenir de l’eau de bonne qualité, il vaut mieux
installer un bassin de décantation chimique avant la filtration. Au niveau du bassin de décantation
chimique, les matières en suspension dans de l’eau seront précipitées et la charge pour la filtration
rapide sur sable sera diminuée. Il est digne d’étudier sur l’adoption du bassin de la sédimentation
chimique pour le processus de traitement tertiaire.
(3) Les eaux usées de l’environ de Marrakech
Les stations du traitement des eaux usées dans les régions dont l’ONEP avance le projet de
développement, sont de petite envergure. Par exemple, pour la station de Chichaoua en cours de
construction, les procédés du traitement ne consistent qu’en bassin anaérobie et semi-aérobie et ils
manquent d’équipements de stérilisation. Ce sera des problèmes de la qualité d’eau et de l’hygiène. En
outre, l’ONEP vise les zones urbaines éparpillées dans les régions pour la construction des stations du
traitement des eaux usées. Le projet de l’ONEP n’est pas économique pour élaborer des projets qui
visent à utiliser d’une manière intensive les eaux usées traitées. Par conséquent, l’utilisation des eaux
usées traitées dans les régions ne fera pas l’objet de la présente étude.
Cependant, étant donné qu’il est possible d’élaborer des projets de terrains de golf et d’espace vert
dans l’avenir, il faudra examiner une possibilité de projets d’utilisation des eaux usées traitées pour
une source en eau qui puisse remplacer la source d’irrigation des terrains de golf.
4.2.4 Développement de sources en eau par dessalement
Dans la zone de l’étude, d’après les résultats de l’essai sur la qualité des eaux souterraines, les eaux
souterraines montrent un haut degré de salinisation et un haut degré de dureté aussi. Ces valeurs
dépassent les standards de l’eau potable, mais elles ne dépassent pas les standards de l’eau pour
l’irrigation. Pour les agglomérations éloignées d’une source en eau de bonne qualité, dans le cas où le
dessalement et la déminéralisation des eaux souterraines seraient une seule solution, il serait prévu de
construire les installations dont la quantité de traitement serait de moins de 50 m3/jour. Dans ce cas-là,
on utiliserait les eaux souterraines existantes à dessaler et à déminéraliser. Par conséquent, le volet de
dessalement n’est pas une alternative au développement de nouvelles sources en eau dans la présente
étude.
Souvent, on parle du dessalement d’eau de mer pour la nouvelle source en eau. Dans des pays
pétroliers qui trouvent facilement du carburant moins cher, le dessalement d’eau de mer est une seule
solution et il se pratique. Ces derniers temps, les grandes stations du dessalement comme la capacité
de plus de 100 Million m3/jour sont construites. Par contre, la ville de Marrakech se situe à l’intérieur
du pays. Pour le dessalement d’eau de mer, Marrakech manque de conditions favorables sur le plan
tant économique que technique. Dans la zone de l’étude, avant d’examiner la possibilité du
dessalement d’eau de mer, il y a des options telles que l’utilisation efficace des ressources en eau,

4-6
l’économie d’eau et le transfert d’eau de l’extérieur du bassin. Et, pour le projet de grande envergure,
comme le projet du dessalement d’eau de mer, il y a lieu d’examiner au niveau de la stratégie
nationale, telle que le plan de développement intégré nationale, etc. Par conséquent, le dessalement
d’eau de mer ne fait pas l’objet de l’étude sur le développement de nouvelles sources en eau, lors de
l’élaboration du plan jusqu’en 2020, année de l’objectif du Plan directeur de la présente étude.
4.2.5 Stratégie de la gestion de l’eau de surface
(1) Renforcement du système de suivi pour l’utilisation des eaux fluviales
Les eaux fluviales sont principalement utilisées pour la prise d’eau du système de séguia. Dans la
plaine du Haouz, la quantité d’utilisation des eaux fluviales par le système de séguia est près de 201
Mm3 (en moyenne 1993/94 – 2003/04) et représente environ 28% de la quantité totale de l’utilisation
d’eau. Donc, il est important de saisir exactement les conditions réelles pour la gestion intégrée des
ressources en eau.
L’ORMVAH s’occupe de l’inventaire des installations du système de séguia dans les zones relevant
de l’ORMVAH et la DPA s’occupe de l’inventaire dans chaque zone de la DPA. L’inventaire de
l’ORMVAH est relativement bon et exploité, tandis que la mise à jour de l’inventaire de chaque DPA
n’est pas suffisante bien qu’aménagé. Pour saisir exactement les conditions réelles de l’utilisation
d’eau pour le système de séguia et l’utilisation des ressources en eau de surface, il est nécessaire de
mettre à jour les inventaires de séguias et de faire une gestion systématique. En plus, il faudra faire
l’enregistrement de l’utilisation d’eau non seulement pour l’agriculture, mais aussi pour tout usage.
En ce qui concerne la quantité de prise d’eau de chaque séguia, dans les zones relevant de l’ORMVAH,
l’ORMVAH s’occupe de collecter les données, cependant pour les zones de DPA, il manque de
données accumulées. Dans d’autres zones que celles de l’ORMVAH, pour les rivières de Chichaoua,
de Assif El Mal, etc., dont les données sur la quantité de prise d’eau ne sont pas accumulées, la
structure pour l’obtention et l’accumulation des données sera aménagée en collaboration avec des
associations des usagers de l’eau. En plus, la structure pour partager ces données avec l’ABHT,
responsable des ressources en eau, sera aménagée aussi.
(2) Renforcement du réseau hydrologique
Pour saisir exactement la situation actuelle de la nappe aquifère de la plaine du Haouz et contrôler les
eaux souterraines d’une manière adéquate, il est important de faire une observation précise sur
l’écoulement de chaque cours d’eau dans la nappe aquifère. Le réseau hydrologique, actuellement
exploité par l’ABHT, est suffisant pour saisir les circonstances actuelles de l’écoulement de chaque
sous-bassin, mais au point de vue de l’amélioration de la précision, il est demandé de renouveler les
appareils d’observation (introduction de l’appareil d’enregistreur automatique) ou de renforcer les
points d’observation.

4.3 Stratégie pour la gestion des eaux souterraines


On définit le premier objectif de la gestion des eaux souterraines comme l’établissement de la gestion
nécessaire des nappes pour la fourniture durable et stable ainsi que le partage équitable des eaux
souterraines. Pour réaliser cet objectif, il est nécessaire de développer et de renforcer la gestion des
nappes par le moyen des 3 mesures à prendre suivantes :
Mesure-1 : Gestion de l’enregistrement des installations de prise de l’eau souterraine
Mesure-2 : Détermination de la quantité d’utilisation des eaux souterraines sur la base de
méthodes scientifiques
Mesure-3 : Mécanisme institutionnel pour le partage équitable des eaux souterraines

4.3.1 Gestion de l’enregistrement des installations de la prise des eaux souterraines


Sur la base du fait que l’Eau est une propriété de l’Etat et que l’ensemble de la population peut
bénéficier de l’Eau par un partage équitable, il est nécessaire que l’ABHT s’acquitte de ses obligations
dans la collecte et la gestion des informations sur toutes les installations de prise d’eau et tous les

4-7
utilisateurs d’eau. Le nombre de puits construits dans la plaine du Haouz comptait 10 700 puits
environ, d’après l’étude menée en 2001. En outre, une autre étude par échantillonnage montre que les
puits non enregistrés représentaient 31% et que le nombre de puits était augmenté de 4% de 2003 à
2004. Donc, le nombre total de puits est actuellement estimé de 17 000 à 18 000. Cependant, il
manque d’informations pour la gestion efficace des eaux souterraines avec le nombre de puits
enregistrés et les informations sur l’enregistrement dans la situation actuelle. En particulier, pour le
contenu de l’enregistrement, il faudra que le contenu de l’enregistrement porte sur les informations de
puits, telles que la taille des installations, la capacité, etc., et sur les informations avec lesquelles on
peut estimer l’objectif et la quantité d’utilisation d’eau. Sur la base du registre de toutes les
installations de la prise d’eau existantes et nouvelles (puits, eaux jaillissantes, eaux infiltrées), saisir la
situation de l’utilisation des eaux souterraines constitue une condition sine qua non pour la gestion
efficace des eaux souterraines. En outre, étant donné que la réhabilitation des installations de prise
d’eau, (forage, etc.), causeront des changements pour l’utilisation des eaux souterraines, il faudra
mettre à jour le registre en ces occasions. Lorsqu’on exécutera la gestion parfaite de l’enregistrement
et que l’on pourra saisir la situation de l’utilisation des eaux souterraines, on aménagera les conditions
pour la mise en oeuvre d’autres stratégies de la gestion des eaux souterraines, relatives au contrôle du
prélèvement des eaux souterraines, à la surveillance de l’utilisation d’eau, au recouvrement des frais
de gestion, etc.
L’objectif final dans la gestion de l’enregistrement est de « réaliser la demande, l’enregistrement, le
renouvellement et la surveillance de tous les propriétaires (100%) des installations de la prise d’eaux
souterraines (puits/forages, eaux jaillissantes, eaux infiltrées, Khattara) ».
4.3.2 Détermination de la quantité d’utilisation des eaux souterraines sur la base des méthodes
scientifiques
En cas de contrôle du prélèvement des eaux souterraines, la quantité d’eau, la durée et la zone, etc.,
relatives au contrôle devront être déterminées sur la base des méthodes scientifiques. A cet effet, les
informations nécessaires pour l’analyse hydraulique devront régulièrement être mise à jour. Parmi ces
informations, celles de la gestion de l’enregistrement seront obtenues dans la « Mesure-1 ». En plus,
les informations hydrogéologiques, les informations du niveau piézométrique des puits d’observation,
les images satellitaires ou les photos aériennes seront une des conditions pour la modélisation de la
simulation des eaux souterraines plus précise. En outre, pour l’obtention des informations nécessaires
à l’estimation de la demande en eau et de la quantité de recharge, et l’étude du cas de l’équilibrage de
l’offre et la demande, etc., il est important de faire l’analyse hydrogéologique en collaboration étroite
avec les organismes concernés. Après avoir déterminé la quantité disponible des eaux souterraines et
la quantité de prélèvement d’eau à contrôler à travers le cas optimal obtenu par l’analyse
hydrogéologique, on fixera la zone et la durée du contrôle du prélèvement des eaux souterraines à titre
d’essais. Après l’analyse et l’ajustement de l’évolution du niveau d’eau, on passera de l’étape de
l’essai du contrôle à l’étape du contrôle réel du prélèvement des eaux souterraines. La détermination
de la quantité disponible des eaux souterraines et de la quantité de prélèvement d’eau à contrôler,
l’élément le plus important de la gestion des eaux souterraines, dépendra de l’élaboration et de la mise
en oeuvre du programme basé sur la stratégie de cet article.
L’objectif de la détermination de la quantité de l’utilisation des eaux souterraines est de « déterminer
la quantité disponible de l’utilisation d’eau, le niveau d’eau pour le contrôle de l’exhaure et la quantité
d’eau à prélever sur la base du résultat de l’analyse correcte des eaux souterraines par les méthodes
scientifiques au moyen des informations riches ».
4.3.3 Mécanisme institutionnel pour la distribution égale des eaux souterraines
Lorsque le volume des eaux souterraines utilisé est défini sur la condition de l’usage des ressources,
un système devra être mis en place pour assurer une répartition équitable des eaux souterraines. Des
actions concrètes devront être mises en œuvre pour atteindre cet objectif. Les mesures à prendre sur le
plan législatif et institutionnel sont exigées pour la mise en place du système de la gestion des eaux
souterraines.
Sur le plan législatif, des textes d’application doivent être élaborés et proclamés comme le fondement
légal de : l’encadrement des travaux de creusement des puits et des forages, mais aussi des actions de

4-8
surveillance et de contrôle de l’utilisation des eaux souterraines à travers la mise en place de la police
de l’eau.
D’autre part, sur le plan institutionnel, la mise en place du cadre de concertation de l’ensemble des
acteurs locaux concernés, l’établissement du système de recouvrement de redevance des eaux
souterraines par l’ABHT, le transfert progressif de compétences aux collectivités locales sur la gestion
des eaux souterraines et le renforcement des capacités locales nécessaire, ainsi que le renforcement de
l’ABHT en matière de gestion administrative à travers la création d’un nouveau service et le
renforcement des personnels chargés la gestion des eaux souterraines tenant compte que le volume de
service prévu se multipliera.
Aussi, la conscience des usagers sur la gestion des eaux souterraines n’est pas toujours élevée car les
mesures sur la gestion des eaux souterraines n’étaient pas suffisamment entreprises. Pour la réalisation
de la stratégie de gestion des eaux souterraines comprenant le contrôle des prélèvements et le
recouvrement de la redevance, il est indispensable d’obtenir la participation et la coopération des
collectivités et autorités locales aussi bien que des usagers mêmes. Des efforts partout sur la
sensibilisation des usagers et l’obtention de leurs compréhensions sur la gestion des eaux souterraines
mais également sur le renforcement des capacités administratives et institutionnelles doivent donc être
entrepris.
L’objectif final du mécanisme institutionnel est de « construire le fondement législatif et le système
institutionnel permettant de réaliser la gestion égale des eaux souterraines ».
4.3.4 Scénario pour la mise en oeuvre de la gestion des eaux souterraines
Le scénario pour la mise en oeuvre de la gestion des eaux souterraines a pour objectif de fixer la
gestion des eaux souterraines pour l’année ordinaire et l’année de sècheresse, sur la base des moyens
pour établir la gestion efficace des nappes phréatiques, présentée dans la stratégie susdite.
Le registre des installations hydrauliques sera enrichi par l’enregistrement des installations de
prélèvement des eaux souterraines et on élaborera le plan d’utilisation des eaux souterraines
comportant la mise en oeuvre de la simulation scientifique des eaux souterraines, l’estimation de la
quantité disponible de l’eau, le partage équitable de l’eau, la quantité adéquate de prélèvement des
eaux souterraine à contrôler, l’orientation de la gestion annuelle des eaux souterraines, etc. Le plan
annuel de gestion des eaux souterraines sera exécuté par le consentement des organismes concernés,
associations des utilisateurs d’eau et représentants des agriculteurs. Par les informations sur le niveau
piézométrique des puits d’observation, on peut surveiller le mouvement du niveau d’eau sur la base du
niveau d’eau fixé pour la sècheresse. Selon les circonstances, les mesures de l’année de sècheresse
seront prises, telles que le renforcement du contrôle du prélèvement d’eaux souterraines ou la défense
du prélèvement d’eaux souterraines et la détermination des zones. Sur la base des principes, présentées
dans la présente étude, l’ABHT élaborera et mettra en oeuvre un manuel de gestion des eaux
souterraines pour l’année ordinaire et l’année de sècheresse.
La gestion efficace des eaux souterraines sera réalisée par l’aménagement de la structure de
l’exécution. A cet effet, il est nécessaire de renforcer l’organisation et l’institution, et d’aménager et de
renforcer l’organisme de l’ABHT qui se chargera de l’exécution ainsi que de s’assurer le personnel de
l’ABHT. En cas d’introduction du contrôle du prélèvement des eaux souterraines, il est nécessaire de
prévenir les concertations et la coordination avec les organismes concernés, les utilisateurs d’eaux
souterraines et le comité de l’eau au niveau de commune et il faut prendre en compte des moyens pour
l’accord mutuel à travers le renforcement de la relation dans le cadre de la gestion des eaux
souterraines.

4.4 Stratégie de la gestion de la qualité d’eau


4.4.1 Principes de la Stratégie de la gestion de la qualité de l’eau
Lorsqu’on examine les données existantes relatives à la qualité des eaux de surface et souterraines de
la plaine du Haouz, les eaux remplissent les conditions pour un usage de type d’irrigation, mais pour
une utilisation en eau potable, elles ne satisfont pas plusieurs conditions telles que la teneur en sels, le

4-9
nombre de coliformes, etc. En particulier, tenant compte de la pollution de l’eau par les effluents et les
eaux usées, il est nécessaire d’assurer la qualité de l’eau.
Dans ce contexte, l’objectif de la gestion de la qualité d’eau est de maintenir la qualité d’eau qui
répond aux standards selon l’utilisation (eau potable, irrigation, écosystème).
Pour atteindre ces objectifs, la stratégie est suivante :
- Réduire la charge de la pollution de la qualité d’eau par le biais de la promotion de la
construction des installations de traitement des eaux usées,
- Réduire la charge de la pollution de la qualité d’eau par d’autres moyens que la construction
des installations de traitement des eaux usées,
- Système de surveillance de la qualité d’eau en collaboration avec l’Administration et les
pollueurs de l’eau
4.4.2 Promotion de la construction des installations de traitement des eaux usées
Les sources de la pollution sont catégorisées comme suit et on fera la prévention de la pollution de
l’eau par le biais de la construction des installations adaptées aux conditions :
- Eaux usées ménagères (habitations, zones commerciales, établissements scolaires,
administrations, etc.)
- Effluents industriels (usines, hôtellerie, restaurants, etc.)
- D’autres effluents (eaux pluviales, crues, lixiviats des sites des travaux de construction ou de
traitement définitif des déchets, etc.)
4.4.3 Construction des installations de traitement des eaux usées ménagères
(1) Situation actuelle des eaux usées ménagères
Dans les zones urbaines où les eaux usées ménagères se produisent, les standards des effluents dans
les nouvelles zones urbaines ont été appliqués par la loi (Décret No. 2-04-553, No Bulletin 5448)
depuis le mois d’août 2006. Cette loi stipule que tous effluents sortant des bâtiments doivent être
inférieurs aux standards de la qualité environnementale de l’eau (par ex. DBO5 120mg/L). En outre,
dans les zones existantes, les autres standards des effluents seront appliqués dans 7 ou 8 ans. Il est
souhaitable que les agents fassent une surveillance et qu’on établisse la structure pour faire respecter
cette loi par les pollueurs.
(2) Traitement des eaux usées ménagères par la RADEEMA et l’ONEP
La RADEEMA et l’ONEP font avancer les travaux d’aménagement du réseau d’égout dans les zones
urbaines. Actuellement, la RADEEMA est en train de construire la première station de traitement des
eaux usées de Marrakech. En 2008, les installations de traitement primaire fonctionneront et en 2010,
les installations de traitement secondaire commenceront le traitement biologique. Ces installations
traiteront 90 720 m3/jour après la construction. Dans l’avenir, la RADEEMA réalisera des projets
après avoir confirmé le temps de l’extension des zones à connecter et des travaux d’extension des
installations de traitement des eaux usées. En plus, pour les eaux usées ménagères des bâtiments et
installations en dehors de la zone ciblée et des habitations à construire dans la banlieue, on devra
appliquer les mêmes standards susdits et alléger la charge de la pollution par le biais des installations
de traitement préliminaire.
Dans les régions, l’ONEP prend l’initiative du programme d’aménagement des installations de
traitement des eaux usées. Comme on l’a déjà dit dans l’article des eaux usées, l’ONEP fait avancer le
projet de construction des installations d’égout dans la zone urbaine y compris Tahanaoute et
Tamesloh dans la plaine du Haouz. La station de traitement des eaux usées de Sidi Moktar, construite
par l’ONEP, a commencé le fonctionnement en novembre 2006, mais le taux de branchement n’est pas
élevé. Actuellement, bien qu’il n’y ait pas de volume de projet des eaux usées à traiter, cette station
fonctionne. Il faudra tenir compte de l’expérience de la station de Sidi Moktar pour la construction des
installations d’égout dans l’avenir. En outre, il est souhaitable de mener des études sur les conditions
réelles des agglomérations dont la densité démographique est élevée pour faire avancer le projet
d’aménagement des installations d’égout.

4 - 10
4.4.4 Construction des installations de traitement des effluents industriels
(1) Traitement des effluents industriels dans les usines et bureaux
D’après la liste des usines de l’ABHT, les 28 usines rejettent les effluents ayant des problèmes, dont
les 19 usines sont à Marrakech, les 9 autres fonctionnent dans les provinces d’Al Haouz et d’El Kelaa
des Sraghna. Pour les types des usines, 8 tanneries, 13 usines pour transformation des olives et 7 autres
genres. Pour la quantité d’effluents industriels rejetés, on a estimé à 800 m3 – 1 000 m3 par jour.
D’après les documents de l’Office du Tourisme, en septembre 2006, la région de
Marrakech-Tensift-Al Haouz compte 194 hôtels et 425 logements pour les résidents à long séjour et la
plupart des hôtels et des logements sont dans la ville de Marrakech. D’après la statistique de la
RADEEMA en 2003, la quantité de consommation en eau des hôtels représente près de 5% de la
totalité des zones alimentées, soit 4 800 m3 par jour.
Les standards des effluents pour les usines ne sont fixés que pour la sucrerie, les usines de pâte à
papier et de papeterie. Pour les usines des autres genres, les standards des effluents n’existent pas
encore. Il y a lieu d’accélérer l’aménagement du cadre juridique pour interdire aux usines et aux
bureaux de rejeter les effluents sans traitement préliminaire dans la zone publique. Il sera nécessaire de
mener des études sur les conditions réelles et de prendre l’initiative sur l’élaboration et l’exécution des
standards des effluents à appliquer aux usines et aux bureaux. Pour les mesures à prendre, lors du
développement des installations à construire dans les nouvelles zones urbaines, des installations
touristiques et des terrains de golf, on appliquera les standards des effluents de la loi No.2-04-553
susdite et on réduira la charge de la pollution de la qualité d’eau dans la zone publique par le biais de
la construction des installations de traitement préliminaire des eaux usées.
(2) Traitement d’autres effluents
Pour d’autres effluents ayant des problèmes, ce serait des effluents qui sortent des restaurants. La loi
stipule que les eaux usées de restaurant comme les effluents des usines et bureaux devront être rejetés
dans le réseau d’égout de RADEEMA, après avoir été traités et rempli les conditions des standards des
effluents.
4.4.5 Mesures pour la pollution de l’eau par d’autres effluents
(1) Traitement des effluents dans les zones de projets de développement
L’utilisation d’eau et le drainage d’eau par les projets de développement augmenteront les matières
polluantes de l’eau. L’Etude d’Impact sur l’Environnement (EIE) contrôle les projets de
développement pour que les développeurs ne causent pas de dégradation environnementale. Dans
l’évaluation des rapports de l’EIE, le respect des lois et le projet de la construction des installations de
traitement préliminaire des eaux usées devront être considérés comme points les plus importants.
Les projets de développement augmentent le coefficient de l’écoulement et il en résulte que la quantité
d’écoulement des eaux de pluie augmente. Pendant les travaux, le sol creusé s’écoule dans les rivières
qui perdront leur limpidité. Dans les projets de développement des terrains, il est indispensable de
discuter sur l’examen et la considération de la construction d’un bassin de compensation pour
contrôler le débit et faire précipiter les matières en suspension. Pour la zone de l’étude, qui se situe
dans la zone aride, l’influence des eaux de pluie n’est pas grande dans la gestion de la qualité d’eau,
mais elle n’est pas négligeable non plus. Etant donné que des crues ont causé des dégâts, il faudra
examiner les propositions susdites.
(2) Mesures préventives pour la pollution de l’eau aux sites de traitement des déchets
Le site de traitement définitif des déchets de Marrakech est situé sur la route nationale vers Safi et à la
hauteur de la rive de Tensift. Pendant l’étude sur site, on n’a pas constaté l’écoulement de lixiviats,
mais l’écoulement de lixiviats est préoccupé pendant la saison de pluie. Actuellement, au niveau de
Marrakech, on avance le projet de construction du site de traitement définitif des déchets à Qayd Jilali
de Harbil, éloigné de la hauteur de la rive. Il était prévu que ce site commence à fonctionner au début
2007, mais le commencement des travaux a retardé. Pour le projet de construction du site de traitement,
les mesures seront prises. Tous les lixiviats seront récupérés dans le bassin de 20 000 m3 qui se situe

4 - 11
du côté de l’aval et on traitera ces lixiviats collectés par évaporation. Lorsque ce projet sera réalisé, on
peut ne pas tenir compte de la possibilité de la pollution de la rivière de Tensift par les lixiviats du site
de traitement. D’autre part, pour les travaux de remblai, on n’utilise pas d’engins des travaux et les
déchets ne sont pas couverts de sol. Couvrir les déchets de sol après les travaux de remblai journaliers,
c’est de réduire la quantité de lixiviats et d’améliorer la qualité de lixiviats, donc il faudra pratiquer
immédiatement la couverture des déchets par sol.
4.4.6 Réduction des polluants de la qualité d’eau par d’autres moyens que la construction des
installations
On propose que la réduction des polluants de la qualité d’eau puisse diminuer la charge de la pollution
des bassins fluviaux. C’est-à-dire, proposer un mode de vie et/ou des activités écologiques aux
pollueurs et de faire la pratique. Les points principaux y afférents sont indiqués ci-dessous :
- Ne pas rejeter de déchets dans la zone publique
- Enlever de l’huile avant de faire la vaisselle, rejeter de l’huile comme déchet, économiser du
détergent pour faire la vaisselle,
- Ne pas utiliser trop de détergent
- Réduire la quantité des eaux usées par le biais de l’économie d’eau
- Réduire les polluants de la qualité d’eau et économiser de l’eau par la révision des procédés de
fabrication
- Eviter d’utiliser trop d’engrais et de pesticides, et en même temps, augmenter la quantité des
engrais organiques au lieu des engrais chimiques et réduire les pesticides
- Enlever régulièrement les boues dans les installations du drainage des eaux pluviales
- Prévenir l’écoulement de sol et de sable des sites des travaux dans les cours d’eau
- Défendre l’abattage des arbres par le classement des forêts pour la préservation de la zone de
captage et reboiser les terrains après l’abattage
- Promouvoir l’établissement d’une société écologique à travers des activités de sensibilisation
menées par l’Administration ou des ONG
Lorsqu’on pratique les points ci-dessus parallèlement à l’aménagement des installations de traitement
des eaux usées, on peut attendre plus le résultat de réduction des polluants de la qualité d’eau.
4.4.7 Etablissement du système de surveillance de la qualité d’eau en collaboration avec
l’organisme responsable, les pollueurs et les populations
En collaboration avec les organisations administratives concernées par la préservation de la qualité
environnementale sur l’eau, les collectivités locales et les utilisateurs d’eau c-a-d. les pollueurs, la
surveillance de la qualité d’eau dans les bassins se pratiquera et la structure pour prendre des mesures
contre la pollution sera établie. Pour la réalisation, les points sont indiqués ci-dessous :
- Institution de la loi sur la prévention de la pollution de l’eau, Détermination de la zone de la
qualité environnementale sur l’eau, Aménagement des standards des effluents, etc.
- Responsabilisation de la surveillance de la qualité d’eau sur les effluents des installations
existantes (désignation des surveillants du côté administratif et du côté des collectivités
locales)
- Responsabilisation de la surveillance de la qualité d’eau lors de la demande de l’autorisation y
compris l’EIE pour les nouveaux projets, de la construction des installations et de
l’exploitation des installations
- Obligation du rapport sur la surveillance de la qualité de l’eau des usines et bureaux
dénommés pour la prévention de la pollution de l’eau
- Etablissement du système de surveillants de la qualité d’eau
- Avertissement et arrestation des violateurs de la loi, Application et renforcement des pénalités

4 - 12
4.5 Amélioration de l’efficience de l’utilisation de l’eau et la réduction de la demande en eau
A côté des efforts pour l’augmentation de la quantité disponible de l’eau et pour la gestion durable des
ressources en eaux souterraines, la réduction de la demande actuelle en eau est un sujet crucial pour
réaliser l’équilibre de la demande et l’offre en eau. L’approvisionnement actuel de l’eau (estimé 942
Mm3/an comme moyenne de 1993/94 –2003/04) ne satisfait pas toute la demande en eau, pendant que
la croissance continue de nouveaux puits et forages (le nombre de construction des puits est de 4%/an
dont la construction de nouveaux puits est estimée à 2%) indique une demande accrue. L’économie et
la valorisation de l’eau seront faites par l’implication de tous les utilisateurs de l’eau, et en
coordination avec les autorités relevant du gouvernement.
4.5.1 Amélioration du taux d’utilisation efficace de l’eau et Stratégie de la réduction de la
demande en eau dans le secteur agricole
Pour réduire le volume du prélèvement de l’eau pour l’irrigation, il est important de diminuer ce
volume dans la mesure où les agriculteurs peuvent utiliser de l’eau, tenant compte du maintien de la
productivité agricole et de l’économie. La réduction concrète de la demande en eau pour l’irrigation
consiste à améliorer la gestion d’eau à travers l’amélioration des canaux et les méthodes d’irrigation
en vue de la diminution de la quantité d’eau de l’irrigation (amélioration du taux de transfert d’eau),
d’améliorer les méthodes d’irrigation dans les périmètres pour réduire le volume de l’eau d’irrigation
au niveau des périmètres (amélioration du taux d’efficience de l’application de l’irrigation), de réduire
le volume de l’eau de l’irrigation pour la culture au moyen du choix des systèmes de culture et des
espèces et d’améliorer le taux d’utilisation efficace de l’eau par le biais de la distribution adéquate
(valorisation de l’eau).
(1) Aménagement des canaux d’irrigation et Amélioration de la gestion d’eau
1) Réhabilitation du système de séguias traditionnels
Dans la plaine du Haouz, la longueur totale de séguias traditionnels est de plus de 1 000 km dont 94%
sont des canaux en terre. Pendant le transfert d’eau avec ce système, le taux de perte d’eau par
infiltration est assez élevé et actuellement, le taux de transfert d’eau est estimé à peu près 50% en
moyenne. Lorsqu’on recouvre les canaux principaux en béton, ce taux de transfert sera amélioré
jusqu’à 80% - 90%. Il est important d’améliorer le taux de transfert d’eau pour exploiter efficacement
les eaux fluviales limitées. Cependant, de l’eau infiltrée dans les seguias est un grand facteur de la
recharge des nappes, donc, la réduction de l’eau infiltrée ne correspond pas directement à
l’amélioration du bilan hydrique.
La réduction de la perte d’eau infiltrée à travers l’amélioration des seguias diminuera une dépendance
des eaux souterraines pour l’irrigation au bout des canaux. Cette réduction permettra une réduction des
coûts en matière d’irrigation pour les agriculteurs. Cependant, tandis que l’amélioration des seguias
augmentera une quantité disponible d’eau de surface utilisable, cette amélioration donnera un impact
négatif pour l’équilibre en eau souterraine, si l’utilisation actuelle des eaux souterraines est continue.
Donc, pour l’amélioration des seguias, il est nécessaire de saisir et analyser la situation sur la recharge
de la nappe par seguias et d’introduire une gestion sévère de l’utilisation des eaux souterraines en vue
d’éviter des impacts négatifs pour l’équilibre en eaux souterraines.
Tenant compte de l’importance des fonctions des seguias pour la recharge des eaux souterraines, il est
important de continuer à utiliser les seguias traditionnels de manière adéquate. En même temps, le
renforcement des activités des associations de l’eau qui se chargent de la réhabilitation et
l’aménagement des canaux secondaires et de la gestion des canaux principaux contribue au maintien
approprié des fonctions de séguias réhabilités.
- Saisir les fonctions réelles des seguias principaux pour la recharge des eaux souterraines
- Renforcement de l’aménagement et de la gestion et de l’entretien des séguias par les
associations de l’eau
2) Réhabilitation des canaux secondaires dans le secteur de la GH
Dans les canaux secondaires après les partiteurs des canaux principaux modernes gérés par

4 - 13
l’ORMVAH, la perte d’eau est assez grande. Pour utiliser efficacement les eaux de barrage, il est
nécessaire de réhabiliter et d’aménager les tronçons depuis les partiteurs jusqu’aux périmètres. En
particulier, dans le périmètre de la rive droite du N’Fis (Secteurs N1, N2, N3) où de l’eau est
transférée par pression pneumatique, beaucoup de canaux secondaires après les partiteurs sont ouverts.
Donc, la perte d’eau dans ces canaux est assez grande et la hauteur de chute du système d’irrigation
n’est pas suffisamment exploitée. L’aménagement des tronçons est une grande charge pour les usagers
dans les investissements et il est difficile de faire la coordination entre les bénéficiaires du partiteur,
parce qu’il y a un seul partiteur pour plusieurs petits périmètres. En outre, la canalisation d’eau dans
les tronçons secondaires dans la zone de pression pneumatique est une condition préalable pour
l’introduction et la vulgarisation du système d’irrigation par économie d’eau. Pour la maximisation des
effets de la réduction de la demande en eau, il est nécessaire que la canalisation d’eau soit exécutée
avec un programme de vulgarisation du système par économie d’eau.
- Groupement des petits périmètres dans la zone du transfert d’eau par pression pneumatique
- Canalisation d’eau dans les canaux secondaires
Etendue ciblée : Le périmètre de la rive droite du N’Fis (Secteurs N1, N2, N3, la superficie totale est
de 21 100 ha dont 16 000 ha environ)
(2) Amélioration du taux d’efficience de l’application de l’irrigation par l’introduction de
l’irrigation par économie d’eau
1) Introduction et Vulgarisation du système de goutte-à-goutte
L’irrigation de goutte-à-goutte peut réduire la quantité d’utilisation de l’eau de l’irrigation de 20% à
30% au niveau des périmètres en diminuant la perte d’eau par évaporation et par infiltration. En même
temps, ce système de goutte-à-goutte peut contrôler l’arrosage et gérer d’une manière adéquate la
culture avec l’application des engrais liquides. La réduction de la quantité d’utilisation de l’eau de
l’irrigation contribue à améliorer le bilan hydrique dans les localités et à économiser les frais
d’utilisation de l’eau chez les agriculteurs. Dans la plaine du Haouz, pour le moyen de la réduction de
la demande en eau dans le secteur d’irrigation, l’introduction et la vulgarisation du système de
goutte-à-goutte seront impulsées.
En principe, le système de goutte-à-goutte devrait être introduit par les usagers d’eau, eux-mêmes et le
rôle du secteur public est d’aménager l’environnement où les usagers peuvent l’introduire facilement.
Le secteur public fera l’aménagement environnemental à travers a) délivrance de subvention pour les
équipements de goutte-à-goutte et appuis aux procédures de la demande, b) aménagement de
canalisation d’eau auprès des agriculteurs organisés et groupés, c) sensibilisation et vulgarisation de
l’irrigation par économie d’eau et encadrement des techniques de l’exploitation agricole et d)
orientation administrative à travers de l’autorisation et permission de la construction d’un puits, etc.
Lors de l’introduction et de la vulgarisation du système de goutte-à-goutte, les zones prioritaires sont
déterminées comme suit :
a. Périmètres irrigués de la GH où de l’eau est transférée en canalisation par pression
pneumatique
Pour les périmètres équipés d’une sortie d’eau, on encouragera l’installation des équipements de
goutte-à-goutte par les usagers au moyen d’une subvention. Pour les petits périmètres non équipés
d’une sortie d’eau, on fera avancer l’installation des équipements de goutte-à-goutte par les usagers au
moyen d’une subvention, après le groupement des agriculteurs et l’aménagement des canaux
secondaires et d’une sortie d’eau par groupe.
b. Terrains agricoles où on utilise les eaux souterraines (Périmètres irrigués de la PMH)
Pour l’irrigation des eaux souterraines, lors de la nouvelle construction ou du changement des puits, le
système devrait changer pour l’irrigation par économe d’eau. En particulier, pour le forage d’un
nouveau puits, l’introduction du système par économie d’eau devra être une des conditions pour
l’autorisation, et l’installation des équipements de goutte-à-goutte devra être chargée par les usagers au
moyen d’une subvention. Pour les puits existants, lors de l’enregistrement de ces puits, l’utilisation des
eaux souterraines sera autorisée à condition que l’irrigation par économie d’eau soit introduite.

4 - 14
c. D’autres périmètres de la GH (Zones des canaux ouverts)
Avec la détermination des cultures prioritaires (fruits et légumes), l’installation des équipements de
goutte-à-goutte devra être introduite par les usagers au moyen d’une subvention.
d. Etablissement d'une zone prioritaire pour l'installation de l'irrigation goutte à goutte
Dans les zones où le soutirage (et l'épuisement) du niveau des eaux souterraines qui sont utilisées pour
l'irrigation, tous les efforts seront faits pour installer un système d'irrigation goutte à goutte selon la
sélection de zones prioritaires pour ces installations. La rive gauche de la rivière N'fis (secteur ZR
N'fis et rive gauche PMH N'fis) sont les deux zones où le soutirage est le plus important (et
l'épuisement) parmi les zones prioritaires considérées. Par l'installation en priorité, une irrigation
goutte à goutte à 100% sera visée dans cette zone, ceci incluant les secteurs PMH.
2) Accumulation et Communication des informations techniques pour l’irrigation par
économie d’eau
En ce qui concerne les techniques de l’irrigation et de la culture avec le système par économie d’eau,
les informations seront communiquées largement jusqu’aux exploitants de petite et moyenne taille
pour faire connaître les mérites, les moyens de l’introduction et les techniques de culture pour
l’irrigation par économie d’eau en vue de motiver les usagers à l’introduction du système par
économie d’eau. En outre, on fait le développement technique et l’accumulation des informations
techniques relatives aux équipements et moyens de l’irrigation ainsi que l’éducation et la
sensibilisation auprès des usagers.
Les activités de l’accumulation et de la communication des informations techniques relatives à
l’irrigation sont chargées par l’ORMVAH et chaque DPA dans leurs zones. En collaboration avec les
universités régionales, l’Institut National des Recherches Agricoles (INRA), etc., les informations
devront être partagées. Pour la vulgarisation des techniques auprès des usagers, dans les zones relevant
de l’ORMVAH, le CMV et le CTE s’en occupent, et dans les zones de chaque DPA, le CV travaille
pour cela.
(3) Valorisation de l’eau
1) Choix des cultures et des espèces qui ne demandent pas beaucoup d’eau
Les instituts scientifiques et de recherches s’occuperont du développement des techniques de culture
pour que les agriculteurs puissent choisir les moyens de culture, les espèces, et l’adaptation locale.
2) Distinction des cultures irriguées et non irriguées
De l’eau de l’irrigation sera concentrée sur les cultures de rente plus économiques et de l’eau pluviale
sera utilisée pour les cultures céréalières et fourragères.
3) Exécution du plan de l’irrigation sur la base du volume utilisable de l’eau / Distribution
adéquate au niveau des périmètres
Du point de vue du bilan hydrique, en cas de nécessité, l’irrigation sera prévue sous l’hypothèse du
déficit de l’eau. Par exemple, pour les périmètres ayant introduit l’irrigation par économie d’eau,
l’approvisionnement en eau est estimé à 100% et pour les périmètres sans irrigation par économie
d’eau, de 10% à 20% du déficit de l’eau sont ajoutés pour la souplesse de la distribution d’eau.
4.5.2 Réduction de la demande en eau potable
L’utilisation efficace des installations de l’alimentation en eau potable, c-à-d., la prévention de la fuite
d’eau et l’économie d’eau par les activités positives des usagers sont les thèmes pour la réduction de la
demande en eau dans les installations de l’alimentation en eau potable. On détermine un cadre pour
prendre les mesures comme suit :
Les mesures préventives contre la fuite d’eau consistent en mesures d’urgence qui devront s’effectuer
immédiatement et en études et travaux réguliers pour la prévention de la fuite d’eau, dont le budget est
planifié sur la base du programme de la prévention contre la fuite d’eau. Ces mesures préventives sont
prioritaires dans la réduction de la demande en eau. Pour un autre moyen de la réduction de la

4 - 15
demande en eau à travers l’exploitation efficace des installations de l’alimentation en eau potable, il y
a un moyen de réduction de la pression de distribution d’eau. Ce moyen consiste en contrôle des
soupapes des tuyaux principaux de distribution et il en résulte que la quantité de fuite d’eau sera
diminuée dès la restriction de l’alimentation en eau. Lorsque les deux moyens sont pris en même
temps, on peut attendre le résultat synergique. 40% du taux de perte d’eau actuel sera diminué à 20%
en 2020, et définitivement à 15%.
Les mesures à prendre pour l’économie d’eau consistent à réduire la consommation en eau par
l’amélioration des consciences des usagers de l’eau. A cet effet, il est important de changer la société
aussi, en même temps, chaque usager sera sensibilisé sur l’environnement périphérique et ses actions
seront restreintes par sa motivation. Cela correspondra à l’économie d’eau à la fin. La campagne de
l’économie d’eau, l’organisation des séminaires, etc., amélioreront leurs consciences et leurs actions
pour l’économie d’eau seront attendues. Les habitations et les administrations qui représentent près de
90% des usagers font l’objet des mesures pour l’économie d’eau. D’autre part, on pourra demander la
collaboration auprès des installations touristiques, soit les hôtels et les terrains de golf, et auprès
d’usines et des populations rurales. Les actions pour l’économie d’eau seront amenées dans un cadre
régional.
(1) Mesures à prendre pour les fuites d’eau potable
Dans cet article, on examinera la réduction de la demande en eau, c-à-d., la réduction de la quantité de
prise d’eau, par le biais de l’utilisation efficace des installations de l’eau potable.
On indique que le taux de perte d’eau, y compris de l’eau disparue et de l’eau fuite, est très élevé.
Cela signifie qu’il y a des problèmes du taux d’efficience pour l’exploitation des installations de
l’alimentation en eau potable qui relèvent de la RADEEMA, qui s’occupe de la distribution d’eau dans
la ville de Marrakech, et de l’ONEP, qui s’occupe de l’alimentation en eau potable des villes
régionales. Le tableau ci-après montre le taux de perte d’eau dans la ville de Marrakech et 11
communes de l’ONEP dans la zone de l’étude de 2003 à 2005.
Taux de perte de l’eau dans les trois dernières années
Articles 2003 2004 2005
Marrakech : RADEEMA
Population (x 1 000) 821,69 840,18 859,51
Volume de l’utilisation d’eau annuelle (M.m3/an) 32,70 34,17 34,59
Quantité moyenne de production de l’eau par an (M.m3/an) 49,47 52,01 56,12
Taux de perte de l’eau estimé (%) 34% 34% 38%
11 Communes: ONEP
Population (x 1 000) 91,5 94,9 97,6
Volume de l’utilisation d’eau annuelle (M.m3/an) 1,62 1,68 2,10
Quantité moyenne de production de l’eau par an (M.m3/an) 2,60 2,71 3,30
Taux de perte de l’eau estimé (%) 38% 38% 36%
Source : Documents de RADEEMA et ONEP que l’équipe a retouchés

Plus d’un tiers de la quantité de l’eau purifiée sont disparus. De 2003 à 2005, la quantité d’eau entre
17,8 Mm3 et 22,7 Mm3 est perdue dans les installations de RADEEMA et ONEP. On peut supposer
que la plupart des eaux perdues qui représentent près de 40% sont liées à la fuite à partir du réseau de
distribution, des tuyaux d’alimentation, de compteurs et de robinets publics. Donc, la prise des
mesures pour la fuite d’eau diminuera le taux de perte d’eau jusqu’à la moitié et correspondra à la
réduction de la quantité de prise d’eau à purifier.
(2) Mesures à prendre pour l’alimentation en eau potable
Dans cet article, on examinera les méthodes pour lesquelles les actions actives de divers utilisateurs de
l’eau réduisent la quantité de consommation en eau et font de l’effet dans la diminution de la demande
en eau.
Le Tableau ci-après montre la quantité de l’utilisation d’eau par usage en 2003 d’après RADEEMA :

4 - 16
Utilisation de l’eau potable par usage dans la ville de Marrakech (2003)
Quantité de Rapport de la quantité de
Utilisateurs Nbr. d’abonnés
consommation (Mm3/an) l’eau utilisée (%)
Habitation/Administration 139 576 29,19 89,3
Usines 38 0,96 2,9
Hôtellerie 196 1,75 5,4
Hammam/Jet d’eau 398 0,80 2,4
Total 140 208 32,7 100,0
Source : Documents de RADEEMA que l’équipe a retouchés

La quantité de consommation en eau des habitations et des Administrations occupe une partie très
importante, soit 29,2 Mm3/an et représente près de 90% dans le rapport de la quantité de l’eau utilisée.
En ce qui concerne les mesures à prendre pour économiser de l’eau, il faudra envisager la réduction de
la quantité de consommation en eau par les habitations et les administrations.
Les données statistiques du secteur tourisme en 2006 indiquent 13,000 chambres en total dans 91
hôtels au niveau de Marrakech. En estimant de nombre des chambres, la consommation de l’eau en
moyen journalière atteint entre 10,000 et 12,000m3/jour, qui sont équilibrant approximativement 10%
de la consommation d’eau de Marrakech. Considérant le boom touristique d’aujourd’hui,
l’accroissement de l’utilisation des eaux par touristes ne pourra pas être dénié à l’avenir. La campagne
de l’économie d’eau sera devenue importante. Il y a 10 hôtels qui comptent plus de 300 chambres de
chaque dans la ville de Marrakech en 2006. La consommation de l’eau de ces moyennes-grandes
hôtels est estimée 300-400 m3/jour par l’hôtel. Si ces hôtels construirait positivement les ouvrages de
traitement tertiaire de l’eau et utiliserait l’eau usée pour l’irrigation aux espaces verts dans les hôtels
ou aux bordures d’arbres, le volume d’eau portable consommé sera diminué considérablement. Pour
l’administration chargée la gestion des eaux, les mesures financières spéciales devront être envisagées
afin de pouvoir construire les ouvrages de traitement par les hôtels et les autres usagers de l’eau.
D’après l’estimation de l’équipe, la quantité de consommation en eau en 2020 sera de 57 Mm3/an à
Marrakech. Si on économise 10% de la quantité importante de l’utilisation d’eau, la quantité diminuée
sera très importante. D’après la statistique de l’Office du Tourisme, les 91 hôtels abritent 13 000
chambres environ à Marrakech. Si on calcule sur la base de ce chiffre, il est estimé que la quantité
d’utilisation d’eau aux hôtels sera de 10 000 ~ 12 000 m3/jour, qui représente près de 10% de la
quantité totale de l’utilisation d’eau de Marrakech. Tenant compte du boom du tourisme de Marrakech,
il est indéniable que la quantité d’utilisation d’eau sera accrue par les touristes dans l’avenir. Donc, il
est important de lancer une campagne de l’économie d’eau pour les touristes au niveau des hôtels. En
outre, les hôtels ayant plus de 300 chambres comptent 10 en 2006 et il est estimé que ces hôtels de
moyenne et grande tailles consomment 300 ~ 400 m3/jour par établissement. Si les hôtels de moyenne
et grande tailles effectuent d’une manière active le traitement tertiaire des eaux usées et qu’ils utilisent
les eaux usées traitées pour l’arrosage des plantes dans les hôtels et sur les rues, on peut économiser la
quantité d’eau potable. Du côté administratif, il est nécessaire de prendre en considération les mesures
spéciales de financement lorsque les hôtels ou les autres utilisateurs d’eau construiront les installations
de traitement des eaux usées.
4.5.3 Economie d’eau dans d’autres secteurs
Dans la ville de Marrakech, les jardins publics, l’espace vert et la zone reboisée comptent 400 ha
environ (ABHT 2006) pour la distraction des citoyens. La gestion appartient à la commune urbaine
Marrakech. Principalement, de l’eau de puits (eaux souterraines) est utilisée pour l’arrosage des
plantes. Les fonctions et rôles des jardins publics et des espaces verts sont les suivants :
(1) Maintien et amélioration de l’environnement urbain : Réglage du climat urbain, épuration de
l’air, Habitat et biotope des plantes et animaux, etc.
(2) Espaces pour les loisirs et la santé : Sports, repos, promenades, distraction, etc.
(3) Paysage urbain : Formation de beau paysage, symbole de ville, sites touristiques, etc.
(4) Protection de ville : Espaces et routes pour évacuation lors de désastres, prévention de
propagation du feu, bases d’urgence en cas de désastres, etc.

4 - 17
Pour des projets et la gestion des jardins publics et espaces verts, il est important d’examiner
l’installation des équipements d’arrosage de type pour économie d’eau et de promouvoir l’utilisation
d’eau par économie d’eau ou type circulaire, lors de la conception des installations. Cependant, il
faudra garder les fonctions et rôles essentiels des jardins publics. Pour diminuer la quantité d’eau par
évapotranspiration, on pourra choisir les espèces d’arbres de hauteur variée pour le dessin en relief et
planter les espèces résistantes à l’aridité. Lorsqu’on augmentera le taux de couverture du sol
superficiel par plantation des plantes ligneuses et herbacées, on pourra attendre une réduction de
l’évapotranspiration du sol. Cependant, du point de vue de l’économie d’eau, il est jugé que la pratique
de l’arrosage adéquate pourra réduire une grande quantité des eaux utilisées.
En principe, la prise en considération des eaux arrosées avec excès pour les espaces verts et plantes de
jardins publics est la même que la production agricole. Par rapport à l’irrigation par épandage ou aux
sillons ou à l’arrosage par tuyau, le système de goutte-à-goutte ou par aspersion est plus économe
d’eau. Pour économiser de l’eau, il est nécessaire de pratiquer la vulgarisation des techniques de
l’arrosage efficace pour les organisations et les personnes chargées qui gèrent les jardins publics et
espaces verts. En plus, dans l’avenir, il est important d’utiliser activement de l’eau usée traitée, etc.

4.6 Stratégie de gestion participative intégrée des ressources en eau


4.6.1 Clarification du rôle et de la responsabilité des parties prenantes et renforcement du
dispositif de concertation
L’utilisation des ressources en eau dans la plaine du Haouz est multiple et complexe. Les acteurs
concernés par l’utilisation et la gestion de l’eau tels que les services gouvernementaux, les collectivités
locales, les associations d’irrigants, les agriculteurs, les sociétés agro-industrielles, secteur touristique,
instituts de recherche, projets et ONG, ainsi que leurs degrés de participation sur la gestion des
ressources en eau sont aussi très diversifiés. En effet, pour la gestion durable et l’utilisation rationnelle
des ressources en eau dans la plaine du Haouz, toutes les parties prenantes concernant l’eau devront
participer à la gestion d’eau avec ses divers aspects, notamment la mise en place d’un dispositif de
suivi et de la surveillance des ressources en eau, la sensibilisation à la prise de conscience de la
nécessité de l’économie d’eau, l’introduction ou le renforcement de l’organisation des usagers d’eau et
la vulgarisation des techniques d’économie d’eau.
Ainsi, pour réaliser la gestion durable et l’utilisation rationnelle des ressources en eau en faisant
participer diverse parties prenantes, chaque partie elle-même tout d’abord doit clarifier et reconnaître
son rôle et sa responsabilité sur la gestion de ces ressources. Puis, un mécanisme pour concerter,
prendre la décision et mettre en œuvre des actions concrètes de gestion des ressources en eau devrait
être mise en place sur la base de rôle et de responsabilité de chaque partie.
Les cadres de concertation de gestion des ressources en eau dans la plaine du Haouz en participant
toutes les parties prenantes sont proposés par la présente étude. Ces cadres de concertation sont
constitués par les commissions ci-dessous.
1) Comité du Bassin du Tensift : Un cadre de concertation des parties prenantes au niveau du
Bassin Versant du Tensift. La plaine du Haouz est incluse dans ce cadre. Un projet de note
circulaire relative à la création du comité de bassin est en cours de la finalisation au niveau
central ;
2) Commissions thématiques : Ils se constituent les acteurs directement concernés, ils examinent
et planifient les mesures et les actions sur les thèmes techniques transversales et supportent aux
décisions du Comité du Bassin. Les thèmes sont proposés comme ci-dessous, mais aussi les
autres thèmes doivent être examinés selon leurs importances et urgences ;
- Renforcement des démarches locales de gestion des ressources en eau ;
- Valorisation de l’eau dans le secteur agricole ;
- Economie d’eau dans le secteur touristique et urbain ;
- Préservation de la qualité d’eau
- Sensibilisation et communication

4 - 18
3) Commission Préfectorale et Provinciale de l’Eau (CPPE) : Un cadre de concertation des parties
prenantes au niveau provincial. Les provinces concernées pour la plaine du Haouz sont les
provinces de Marrakech, d’Al Haouz, de Chichaoua et d’El Kelâa des Sraghna.
En tenant compte de l’importance de planifier et de mettre en œuvre des actions à l’échelle
sous-bassins (unifier de l’amont a l’aval) pour la gestion efficace des ressources en eau, les
CPPE seront groupés au niveau sous-bassins.
Sous-Bassin CPPE Nombre de communes concernés
Lakhdar El Kelâa des Sraghna 15
Al Haouz 13
Rhmat El Kelâa des Sraghna 9
Marrakech 2
Al Haouz 18
N'Fis
Marrakech 15
Assif El Mal / Chichaoua Chichaoua 15

4) Communes et Conseils Communaux : La planification et la mise en œuvre du Plan de gestion


et d’utilisation de l’eau par les administrations, les habitants, les agriculteurs etc. au niveau
communal.

Niveau Bassin Comité du Bassin de Tensift


Versant
ABHT
(Secrétaire exécutif)
Commission Thématique

« Renforcement des démarches locales de la GIRE »

« Valorisation d’eau dans le secteur agricole »


Niveau Nappe Comité Technique Contribuer
de l’étude JICA techniquement
aux « Economie d’eau dans le secteur touristique et urbain »
Commissions
Thématiques « Préservation de la qualité d’eau »

« Sensibilisation et communication sur la GIRE »

Commissions
Préfectorales et Provinciales de l’Eau (CPPE)

Provinces et Sous-bassins concernées pour le Plan de Gestion Intégrée des RE dans la Nappe du Haouz
Niveau Sous-Bassin
/ Préfectoral et Sous-Bassin Sous-Bassin Sous-Bassin Sous-Bassin
Lakhdar Rhmat N'Fis Assif El Mal/Chichaoua
Provincial

CPPE CPPE CPPE CPPE


/El Keêra Sragna /Al Haouz /Marrakech /Chichaoua

Niveau
Conseil Conseil Conseil
Communal Communal Communal Communal

Cadre de concertation de gestion des ressources en eau dans la plaine du Haouz (projet)

Si les cadres de concertation de gestion des ressources en eau au niveau local sont établis, en faisant
participer les acteurs de provinces et de communes, notamment les usagers d’eau, les opinions et idées
des Associations des Usagers des Eaux Agricoles (AUEA) et des agriculteurs pourront être prises en
compte dans les décisions de gestion et d’utilisation locales des ressources en eau. Aussi, ces cadres
locales de concertation donnent aux acteurs locaux l’occasion pour partager les informations et
sensibiliser relatifs à la gestion des ressources en eau.
En particulier, les Commissions Préfectorales et Provinciales de l’Eau (CPPE) doivent jouer le pôle

4 - 19
fédérateur de la planification et de la mise en œuvre pour la gestion et l’utilisation des ressources en
eau au niveau local. Pour accomplir cette tâche, l’établissement et la dynamisation de CPPE sont
attendus. Aussi il faut étudier la possibilité de la participation des communes qui ne sont que prévus 3
communes dans la Loi sur l’Eau et des représentants d’usagers qui ne sont pas prévus dans la loi aux
CPPE.
Aussi, les communes qui sont les unités administratives de base ont les rôles importantes dans la
gestion des ressources en eau, tels que la réalisation et l’aménagement des ouvrages hydrauliques, la
préservation des berges des cours d’eau et des sources, la protection de la qualité de l’eau notamment
potable et l’assainissement (articles 35 à 44 de la Charte communale). Cependant, les communes
actuels ne sont pas capable de planifier et de mettre en œuvre des actions concrètes de la gestion des
ressources en eau due à l’insuffisance de la capacité institutionnelle, technique et financière. Pour
réaliser le transfert de compétence aux collectivités locales pour la gestion des ressources en eau, il est
nécessaire de renforcer la collaboration avec les structures administratives concernés notamment
l’ABHT, de mettre en place un dispositif de gestion de l’eau à l’échelle communale (Comité
Communal de Gestion de l’Eau), de renforcer la capacité de mise en œuvre des acteurs au niveau
communal.
4.6.2 Activation des Commissions Préfectorales et Provinciales de l’Eau
La Loi sur l’Eau et le décret no 2-97-488 du 4 février sont prévues à la création des Commissions
Préfectorales et Provinciales de l’Eau (CPPE) et leurs compositions et fonctionnements. En effet, les
rôles de CPPE sont les suivants : 1) participer à l’établissement des plans d’aménagement intégré des
ressources en eau, 2) encourager l’action des communes en matière d’économie d’eau et protection
des ressources en eau contre la pollution et 3) entreprendre des actions de sensibilisation du public à la
protection et à la préservation des ressources en eau.
Ainsi, les CPPE ne se sont jamais organisées depuis le 18 septembre 2001 à la Province d’Al Haouz,
malgré que les CPPE sont assurées le fondement légal par la loi pour sa mise en œuvre. On peut citer
les raisons suivantes : l’importance de la gestion des ressources en eau n’était pas assez prise en
considération par les acteurs au niveau de la province, l’action de la sensibilisation aux autorités
locales notamment le gouverneur n’était pas suffisamment fait par l’ABHT et l’attribution et son terme
de référence n’étaient pas précis.
Il est très important d’établir le système de gestion des ressources en eau en faisant participer les
acteurs locaux ainsi que les collectivités locales (au niveau provincial) à la planification et à la mise en
œuvre de la gestion des ressources en eau, l’action de l’établissement du dispositif de la gestion au
niveau provincial sera entreprise à travers l’organisation de CPPE et son activation.
4.6.3 Renforcement à la mise en œuvre de la Police de l’eau et au transfert de compétence au
niveau provincial
La police de l’eau joue un rôle de la surveillance et du contrôle de l’usage illicite et inadéquat de l’eau
pour réaliser l’utilisation équitable de l’eau par les usagers ainsi que la protection de la qualité de
l’eau.
Cependant la police de l’eau ne permet pas de mener ses actions prévues dans la Loi sur l’Eau.
Plusieurs points qu’il faudra résoudre pour la redynamisation et la mise en œuvre des actions de la
police de l’eau sont les suivants :
- Insuffisance de moyens humains : L’ABHT ne dispose que de cinq techniciens qui ont reçu les
licences de la police. Le transfert de compétence de la police de l’eau aux collectivités locales
notamment les personnes chargées de l’eau au niveau de la province (service d’eau) mais il n’est
pas encore opérationnel. Etant donné l’étendue de la zone d’action vaste et le nombre important
des usagers des eaux, le renforcement des moyens humains est indispensable pour assurer la
maîtrise de l’activité de contrôle d’utilisation de l’eau dans l’ensemble de la zone ;
- Toutes les personnes chargées de la police de l’eau de l’ABHT cumulent le service quotidien
important de l’agence. A cet effet, les activités de surveillance et de contrôle par la police de
l’eau ne sont pas menées suffisamment ;

4 - 20
- L’insuffisance de moyens matériels comme les véhicules et les frais de déplacement est un des
contraintes majeures pour la mise en œuvre efficace de la police de l’eau ;
- Il est difficile de dénoncer les utilisations illicites car les informations dépendent d’autres
organismes tels que l’ORMVAH ;
- Faible opérationnalisation de la mise en œuvre car les personnes chargées de la police de l’eau
ne sont pas à la disposition au niveau provincial ou communal ;
- Inexistence des textes d’application relative à la mission et à l’attribution de la police de l’eau ;
- La prise de conscience et la compréhension sur les missions et les attributions de la police de
l’eau sont insuffisantes par les acteurs locaux, notamment les autorités locales. A cet effet,
l’aversion des habitants contre la surveillance et le contrôle de l’utilisation d’eau par la police est
aussi important.
Pour réaliser la surveillance et le contrôle d’usage illicite par la police de l’eau, l’ABHT devrait tout
d’abord mettre à la disposition des moyens humains et matériels nécessaires et procéder à la mise en
œuvre des actions de la police de l’eau dans l’ensemble de la zone d’action de l’agence.
Etant donner la capacité humaine et financière de l’ABHT aussi bien que l’étendu de sa zone d’action,
il n’est pas réaliste que l’ABHT mène les actions de surveillance et de contrôle de l’utilisation d’eau
tout seul. Pour atteindre l’objectif des actions de la police de l’eau, tels que la prévention de
l’utilisation illicite de l’eau et la protection de la ressource en eau, une collaboration étroite avec les
collectivités locales (Région, Province et Commune) et le transfert graduel de compétences de la
police de l’eau aux collectivités locales sont indispensables. Aussi la participation active des
Association d’Usager des Eaux Agricoles (AUEA) sur les actions de la surveillance de l’utilisation de
l’eau permettra la protection leurs droits et intérêts et le respect de l’utilisation équitable de l’eau par
elles mêmes. Il est soutenable que l’utilisation illicite d’eau soit réduite par l’établissement de réseaux
de surveillance et de contrôle à travers de l’action de la police de l’eau au niveau communal et de
l’organisation des AUEA.
Pour l’établissement de réseaux cité ci-dessus, il faut montrer aux acteurs locaux notamment, les
autorités locales, l’état actuel des ressources en eau et l’importance de ses gestions, proposer le
système concret de surveillance de l’utilisation illicite de l’eau et les sensibiliser sur les activités de la
police de l’eau. Aussi, les organismes traditionnels appelés « Mouquadam ou Cheikh », qui jouent un
rôle sur la prise de décision et la médiation entre des habitants au niveau du douar. Ces organismes et
les AUEA permettront de faciliter la gestion communautaire des ressources en eau, lorsqu’ils
comprendront l’importance de la gestion et de l’économie de l’eau, participeront aux activités de
surveillance de l’utilisation illicite de l’eau et sensibiliseront les habitants sur l’utilisation adéquate de
l’eau.
Pour le transfert de la compétence et de la mise en œuvre de la police de l’eau au niveau local, les
mesures d’accompagnement comme l’élaboration de textes d’application en éclaircissant la mission et
l’acte de la police de l’eau, le renforcement des capacités des acteurs locaux à travers la formation et la
création du budget doivent être appliquées.
4.6.4 Tarification adéquate de l’eau et recouvrement de redevances
L’eau est un bien public et ne peut faire l'objet d'appropriation privée décrits clairement dans la Loi sur
l’Eau. Touts les usagers utilisant les ressources en eau superficielle et souterraine du domaine public
hydraulique ont l’obligation de soumettre au paiement d'une redevance pour utilisation de l'eau.
Cependant, des pompages excessifs et souvent non contrôlés sont les causes principales de la baisse
importante de la nappe phréatique. Les efforts pour le contrôle et l’économie de volume de
prélèvement des eaux souterraines à travers le recouvrement de la redevance doivent être entrepris.
L’adoption d’une tarification à la ressource en eau, particulièrement le prélèvement ressource
souterraine, devra être considérée d’une manière équitable et différenciée selon les critères définis tels
que le volume d’eau à prélever, l’effort pour l’économie de l’eau introduisant la technique adéquate ou
le type d’utilisation valorisant l’eau. Par exemple, nouvelle tarification d’utilisation des eaux
souterraines sera appliquée d’abord aux grands utilisateurs de l’eau (grands exploitations agricoles et
secteur touristique). La possibilité d’étendre la tarification aux autres utilisateurs sera applicable

4 - 21
progressivement. Aussi les gros préleveurs d’eau devront être pénalisés en matière de tarification. Et
les exploitants agricoles qui font les efforts pour l’économie de l’eau introduisant la technique
d’irrigation localisé devront être encouragés à travers une tarification moins pénalisante.
La tarification de l’eau et la modalité de recouvrement seront examinées dans les commissions
thématiques citées ci-dessus et devront être concertées suffisamment par les parties prenantes inclus
les usagers de l’eau et approuvées après la concertation.
En ce qui concerne le pompage particulièrement, la plupart des propriétaires ou des exploitants des
puits et forages s’opposent au recouvrement de redevance des eaux souterraines. Puisqu’ils pensent
que les ouvrages sont leurs propres biens et ils investissent pour le creusement, la réalisation des
ouvrages de pompage ainsi que le coût nécessaire pour le pompage. Aussi les grands exploitants
agricoles qui investissent dans la réalisation et le fonctionnement des puits et des forages s’opposent
plus que les petits exploitants agricoles qui souhaitent assurer le volume stable et l’utilisation équitable
de l’eau d’irrigation1.
Ainsi, l’aversion importante des usagers pour le paiement de redevance notamment des eaux
souterraines est prévisible, il est nécessaire de la concertation circonspecte et des efforts pour obtenir
la compréhension et l’approbation des usagers d’eau à travers les actions de sensibilisation et de
communication. Aussi l’approbation et l’appui des collectivités locales (Région, Province et
Commune) et des autorités locales sont indispensables.
Le recouvrement de la redevance devra d’abord être exécuté par l’initiative de l’ABHT à travers des
actions de la police de l’eau, la compétence sur la gestion et l’utilisation de l’eau sera progressivement
transféré aux collectivités locales (provinces et communes) en renforçant leurs capacités de gestion.
Aussi, la redevance recouvrée devra être utilisée comme les ressources financières principales pour la
mise en œuvre des activités concrètes à la gestion des ressources en eau. Pour réaliser cette vision, un
fonds de la gestion des ressources en eau est proposé. Ce fonds devra être mobilisé pour la
concrétisation des actions de la gestion durable et de l’utilisation rationnelle des ressources en eau
telles que la promotion de technique d’irrigation localisé, la maintenance des ouvrages hydrauliques,
la mise en place de la technologie pour l’économie de l’eau dans le secteur touristique, le
suivi-monitoring périodique des ressources. Ce fonds de gestion sera établi par la participation
financière des usagers sous forme de redevance et devra être géré par un dispositif transparent et
équité.
4.6.5 Programme de renforcement financier de l’ABHT
(1) Programme de renforcement financier
D’après la Loi sur l’eau, les ressources financières des ABH sont constituées de royalties payées par
les utilisateurs d’eau et de DPH, de subventions de l’Etat, d’effets publics, de dons, de supports, etc.
On demande l’ABHT, en tant que l’organisme indépendant administratif, de tenir cette organisation de
manière à être administrée par l’autonomie financière dans l’avenir. Pour renforcer la base financière,
il est important de s’assurer les ressources financières. Actuellement, l’ABHT reçoit de diverses
royalties dont la moitié est occupée par les recettes de l’autorisation de l’extraction des agrégats.
Depuis l’année 2004, en ce qui concerne les eaux de surface, l’ONEP et les entreprises payent les frais
d’eau potable et l’ORUNVA et le secteur privé payent les frais ‘eau d’irrigation à l’ABHT. D’autre
part, de l’eau d’irrigation des DPA ne fait pas l’objet du paiement. En outre, pour le prélèvement des
eaux souterraines des puits situant à l’intérieur et à l’extérieur des zones de l’ORMVAH et des DPA,
les frais d’eau ne sont pas perçus.
Par conséquent, pour les eaux de surface, il est nécessaire de vérifier la part des frais d’eau non payés
et la part des frais d’eau mal payés. En outre, pour les eaux souterraines, il est nécessaire d’examiner
la possibilité de la perception des frais d’eau. Ces perceptions des frais d’eau augmenteront les recettes
des royalties et renforceront la base financière. La Loi sur l’eau stipule que les ressources en eau sont
publiques et qu’elles n’appartiennent jamais à une personne individuelle excepté les droits

1
Résultats de l’enquête aux AUEA et agriculteurs par l’équipe de la JICA

4 - 22
légitimement obtenus. L’utilisation d’eau annuelle dans la zone de l’étude est estimée a environs de
440 Mm3des eaux de surface, y compris de l’eau transférée de l’extérieur du bassin et a environs de
500 Mm3 des eaux prélevées des puits (en moyenne de 1993/34 – 2003/04). Environs 940 Mm3
d’eau au total sont utilisés et le taux de dépendance aux eaux souterraines est d’environ 54%. Si on
applique le tarif d’eau d’irrigation, soit 0,02 DH/m3, aux eaux de surface de 200 Mm3 environ et aux
eaux souterraines de 480 Mm3 environ qui ne sont pas actuellement payées, les nouvelles recettes de
14 millions de DH seront attendues. Toutefois, il est préférable que les redevances soient prélevées
aux fermes petites et moyennes en fonction du nombre de puits plutôt que par l'emploi de compteurs.
S’il est estimé que le nombre de puits est 20 000, les frais d’eau qui correspondent au volume d’eau
prélevée de 500 Mm3 a environ de 500 DH par an par puits.
(2) Structure de l’exécution
Pour le renforcement financier de l’ABHT dans le cadre de l’amélioration des organisations et
institutions, il est jugé nécessaire que les activités ci-après seront réalisées :
- Disposition des surveillants définitifs pour renforcer le contrôle de l’utilisation des eaux
souterraines
- Promotion des activités de vulgarisation de l’économie d’eau pour les populations et le secteur
touristique, tel que les installations touristiques, les terrains de golf, etc. (y compris lancement de
la campagne, utilisation des médias, organisation de réunions avec les parties prenantes)
- Etablissement du système de perception des frais d’eau et formation des agents spécifiques
- Renforcement des fonctions de suivi-évaluation des ressources en eau
En outre, pour établir le système de perception des frais d’eau, il est nécessaire de réaliser
progressivement ce sui suit :
1) Etudes de l’inventaire des puits utilisés
2) Organisation des utilisateurs d’eau
3) Etablissement du système de perception des frais d’eau
Cependant, pour la perception des frais d’eau, étant donné qu’il est prévu que les utilisateurs d’eau (en
particulier les agriculteurs) expriment une répugnance, il est nécessaire de prendre les mesures pour
les agriculteurs, d’établir le système approprié de perception des frais d’eau et de former le personnel
nécessaire promptement.
4.6.6 Renforcement des capacités de gestion de l’ABHT
L’ABHT doit jouer un rôle de fédératrice sur la gestion des ressources en eau dans la plaine du Haouz.
Cependant, en tenant compte de l’importance de ses missions et du nombre de ses tâches importantes,
certaines faiblesses institutionnelles et insuffisances des capacités techniques (voire tableau 4.6.2).
Pour la gestion durable et l’utilisation rationnel des ressources en eau dans la plaine du Haouz, la
constitution du dispositif de la gestion des ressources en collaboration étroite avec les diverses parties
prenantes est indispensable. Et il faudra que le fonctionnement de l’ABHT soit opérationnel en tant
que fédératrice de la gestion des ressources en eau. L’amélioration et le renforcement du système
administratif de gestion des ressources en eau, à travers des actions du renforcement des capacités
opérationnelles de l’ABHT qu’ils soient sur le plan technique aussi bien sur le plan institutionnel,
doivent être menés sans délai.
4.6.7 Etablissement des dispositifs législatifs pour la mise en œuvre efficace de la Loi sur l’Eau
La Loi 10-95 sur l’Eau et ses textes d’application définirent le régime des autorisations et concessions
relatives à l’utilisation dans le DPH, la reconnaissance des droits de l’eau, les règles sur la
conservation de l’eau et les normes de la qualité de l’eau, l’obligation du paiement d’une redevance
pour l’utilisation les eaux dans le DPH et le recouvrement de cette redevance et le dévoilement des
violations de la loi par la police de l’eau et les amendes et poursuites.
Cependant, cette législation sur l’eau n’est pas suffisamment reconnue et appliquée par les usagers.
Selon l’enquête menée auprès des AUEA et agriculteurs dans le cadre de cette étude, 16% des
agriculteurs ne connaissent que peu sur la Loi 10-95.

4 - 23
Aussi, le statut prévu dans la Loi sur l’Eau concernant la police de l’eau qui devra surveiller et
contrôler le creusement et le prélèvement des puits et forages non autorisés, et aussi l’utilisation illicite
et la pollution des eaux ne fonctionne presque pas.
La reconnaissance des droits de l’eau est fixée par la Loi sur l’Eau dans un délai de cinq (5) ans après
la promulgation de ladite loi. Toutes les autorisations et concessions de nouvelles installations de
prélèvement d'eau dans le DPH doivent être octroyées par l’ABHT. Cependant les activités menées
par l’ABHT telles que l’organisation de la campagne pour la promotion de la reconnaissance des
droits de l’eau et le contrôle de creusements et de prélèvements illicites n’ont pas suffisamment réussi.
Les droits de l’eau reconnus sont encore limités à certains propriétaires et exploitants, le nombre des
puits et forages autorisés se borne à 12,603, alors que la totalité des puits et forages dans la plaine du
Haouz est estimée à environs 20,000. Le nombre des ouvrages de prélèvements qui ne sont pas
autorisés et régularisé peut être important, mais il n’est pas précisément reconnu.
Pour respecter et accomplir la réglementation concernant la gestion de l’eau, la reconnaissance aux
usagers sur le système législatif de l’eau devra être promue à travers une diffusion large des
informations relatives à la Loi sur l’Eau et ses textes d’application en vigueur aux usagers. Aussi les
textes d’application nécessaires devront être élaborés et approuvés pour l’opérationnalisation de la Loi
sur l’Eau.

4.7 Stratégie de gestion participative intégrée des ressources en eau


4.7.1 Renforcement des actions de sensibilisation sur l’économie de l’eau et la conservation des
ressources en eau
La campagne de l’économie et de la gestion de l’eau étaient mises en œuvre par les structures
concernés notamment dans le secteur agricole et touristique, mais chacun exécutaient individuellement
selon sa capacité compétente surtout financière. Ainsi, les résultats de la compagne n’étaient pas
satisfaisants car ses impacts aux usagers étaient peu grands. Les activités de la sensibilisation sur
l’économie et la conservation de l’eau doivent être procédées stratégiquement aux multiples parties
prenantes concernées à l’utilisation des eaux sur la base du plan de communication élaboré.
Les parties prenantes qui ont été l’objet des actions de sensibilisation sont diverses comme les
autorités locales, les collectivités locales, les communautés traditionnelles, les sociétés privées, le
secteur du tourisme, les associations d’irrigants, les exploitants agricoles et les citoyens et leurs
participations sur la gestion et l’utilisation sont différentes. Aussi, l’opportunité et le moyen d’accès
aux informations par les parties prenantes sont divers et les thèmes de sensibilisation doivent tenir en
compte cette diversité.
Il est possible de passer le message sur l’importance de l’économie de l’eau et de la conservation des
ressources en eau à travers une large activité de sensibilisation sur la gestion des ressources en eau
tenant compte de la diversité des parties prenantes par les divers moyens de communication et les
médias existants.
4.7.2 Dynamisation et renforcement des capacités des associations d’irrigant, Transfert de
compétence sur la gestion de l’eau
Les Associations d’Usagers des Eaux Agricoles jouent les rôles importants de la distribution des eaux
d’irrigation et l’aménagement d’équipements hydroagricoles. En effet, l’irrigation à vocation agricole
domine 93% de la demande en eau total au niveau de la plaine du Haouz, les AUEA doivent jouer le
rôle important sur la gestion des ressources en eau en tant que l’organisation fédératrice des
agriculteurs.
Cependant, de nombreuse AUEA ont des problèmes sur le plan organisationnel et institutionnel cités
ci-dessous et leurs activités sont en stagnation :
- La capacité de gestion organisationnelle est insuffisante, particulièrement la gestion financière
n’est pas assez transparente ;
- La capacité financière des AUEA pour assurer la gestion et la maintenance des ouvrages

4 - 24
hydroagricoles est faible, car le niveau de versement de la cotisation par les adhérant est bas et
parfois impayé ;
- Les AUEA ne disposent que de leurs cotisations comme les moyens financiers. Ainsi, le statut
foncier Guich (terres dont la jouissance était donnée en contre partie des services militaires) qui
est plus représentatif dans la plaine du Haouz ne permet pas aux agriculteurs de bénéficier aux
crédits auprès des établissements banquiers comme CNCA. Celui est un des cause de l’entrave
pour le développement de technique d’irrigation localisé ;
- La capacité technique de l’AUEA pour assurer l’autogestion d’équipements hydroagricoles est
insuffisante ;
- Le manque de la communication entre les adhérents est une cause majeure de la baisse de la
motivation et le faible niveau technique de certains adhérents pour la participation dynamique
aux activités de l’AUEA ;
- L’existence des conflits entre les adhérents peut être une contrainte devant des activités de
l’AUEA ;
- Certaines AUEA n’organisent plus leurs assemblés généraux et par conséquence leurs
organisations deviennent faibles ;
- Le rôle de l’AUEA sur la gestion des ressources en eau focalise surtout sur la gestion des eaux
surfaces (canaux et séguias) et il n’est pas clair du rôle de l’AUEA sur la gestion des eaux
souterraines. Donc la participation de l’AUEA sur la gestion de prélèvement des eaux
souterraines est très limitée.
Pour promouvoir l’économie de l’eau dans l’irrigation, les AUEA en tant que les acteurs principaux
d’utilisation des eaux, doivent participer activement aux activités de la gestion et de l’économie des
eaux d’irrigation à travers la pratique d’irrigation localisée. Le transfert de compétences progressif aux
AUEA sur la gestion des eaux telles que la gestion et l’aménagement des ouvrages hydroagricoles
(canaux et séguias), la gestion de distribution des eaux d’irrigation (de surface et souterraine), le
recouvrement de redevance et le contrôle de l’utilisation illicite de l’eau (participation aux activités de
la police de l’eau) devra être examiné. C’est pour cela que, la capacité organisationnelle,
institutionnelle et technique des AUEA devra être renforcée.
4.7.3 Contrat de nappe
Il est indispensable à la participation de toutes les parties prenantes pour la gestion et l’utilisation
durables des ressources en eau dans la plaine du Haouz. Pour cela, toutes les parties doivent
comprendre l’importance de la conservation de ces ressources et faire l’effort de la gestion d’une façon
équitable pour atteindre l’objectif visant le développement socio-économique de la région et
l’utilisation durable des eaux dans la plaine du Haouz.
Le contrat de nappe que l’ABHT visera est un cadre participatif et contractuel pour la gestion des
ressources en eau. Il définit les conditions de l’utilisation et les actions de la gestion des eaux
souterraines engageant l’ensemble des intervenants inclus des usagers dans le domaine de l’eau. Le
contrat de nappe précise les actions de la mise en œuvre, les partenaires et leurs responsabilités de
chaque action, le coût, le plan de financement et sa quote-part de participation et le programme du
suivi-évaluation. L’élaboration des dossiers de contrats de nappe sera examinée au niveau du cadre de
concertation, et finalement, approuvée, signées et mise en vigueur au comité de bassin. Le contrat de
nappe assurera la réalisation de mise en œuvre des actions concrètes avec la responsabilité et
l’engagement des parties signataires.

4.8 Scénario du développement et de la gestion intégrés des ressources en eau


4.8.1 Scénario pour l’amélioration et le maintien du bilan hydrique
(1) Bilan hydrique durable
L’utilisation durable des ressources en eau de la plaine du Haouz implique l’amélioration du bilan des
eaux souterraines. Pour ce faire, il est nécessaire de prendre en considération le bilan hydrique global,
y compris les eaux de surface et souterraines. Pour réduire les charges des nappes aquifères, le

4 - 25
développement et l’utilisation efficace des eaux de surface soulageront la dépendance aux eaux
souterraines et la demande en eaux souterraines, elle-même, sera diminuée.
Dans la Plaine du Haouz, ou la baisse du niveau de la nappe phréatique par soutirage est déjà évident,
l'équilibrage du bilan hydrique annuel est absolument nécessaire pour garantir une utilisation durable
des ressources en eaux souterraines. De plus, le niveau cible de l'équilibre de l'alimentation en eau sera
examiné sur la base des facteurs tels qu'une baisse plus importante prévue avant que l'équilibre annuel
ne soit atteint, le retour à un niveau de la nappe phréatique suffisant pour satisfaire aux besoins en
eaux souterraines, et la gestion pendant les sécheresses. Ces facteurs seront examinés de plus près sur
la base des résultats de la simulation des eaux souterraines avec gestion.
(2) Scénario du développement et de la gestion des ressources en eau
En 2007, on a estimé que la quantité disponible d’utilisation des ressources en eau dans la zone de
l’étude, sera de 501 Mm3 en 2007 et de 522 Mm3 en 2010 pour la source en eaux de surface. La
quantité disponible des eaux souterraines pour le bilan hydrique durable ne pourra pas dépasser le
niveau actuel de l’utilisation d’eau. Au contraire, la demande en eau prévue ne sera nullement
acceptable dans la quantité disponible pour l’utilisation durable des ressources en eau. Par conséquent,
la gestion intégrée des ressources en eau a pour objectif de déployer les efforts pour le développement
des ressources en eau et la réduction de la demande en eau ainsi que de réaliser et de maintenir une
situation de l’offre et la demande pour satisfaire le bilan hydrique durable dans la mesure du possible.
Dans le développement et la gestion des ressources en eau, il est demandé de développer les
ressources en eau exploitables à nouveau dans la mesure de l’acceptation socio-économique et
d’utiliser efficacement et durablement des ressources en eau déjà développées. A cet effet, le système
de suivi des eaux de surface et souterraines de front sera renforcé et la situation de l’utilisation d’eau
sera gérée d’une manière adéquate avec la surveillance de la situation des ressources en eau. Sur la
base de cela, on fixera la quantité distribuable des ressources en eau pour chaque secteur d’utilisation
d’eau et chaque secteur devra déployer les efforts pour la réduction de la demande en eau en
considérant cette quantité fixée comme valeur à atteindre.
4.8.2 Scénario du développement des ressources en eau
(1) Scénario pour le maintien de la source en eau des barrages existants
Le barrage de Lalla Takerkoust, un des barrages principaux de la plaine du Haouz, a les problèmes de
la sédimentation du sable écoulé. Après la construction du barrage Wirgane dont la construction est en
cours à l’amont, le sable à sédimenter sera largement réduit dans le barrage de Lalla Takerkoust, mais
il est nécessaire de surveiller l’écoulement de sable pour les deux barrages et de prendre des mesures
nécessaires, telles que la planification de préservation des bassins versants à long terme, etc. Le
barrage de Lalla Takerkoust pourra garder la quantité d’alimentation en eau de 82 Mm3 (excepté les
eaux industrielles) dans l’avenir.
(2) Scénario pour le développement de la source en eau de barrage
Le barrage de Wirgane en cours de la construction aura un rôle très important de l’alimentation en eau
potable pour la ville de Marrakech qui ne cesse de s’agrandir. En outre, le barrage de Taskourt servira
de source en eau d’irrigation dans la zone relevant de la DPA Chichaoua. Le barrage de Taskourt
contribuera à l’utilisation efficace des eaux de surface en améliorant la prise d’eaux fluviales instables
dont le système de séguias dépend. Pour l’amélioration du bilan hydrique de la plaine du Haouz, on
attend que les barrages seront construits et mis en service suivant la planification prévue. Par ailleurs,
au stade actuel, la DPA Chichaoua accélère l’élaboration du projet d’aménagement de l’irrigation basé
sur la construction du barrage de Taskourt. Ce projet d’aménagement de l’irrigation devra être mis en
oeuvre dès l’achèvement de la construction du barrage de Taskourt.

4 - 26
Scénario pour le développement de la source en eau de barrage
Barrage Quantité d’alimentation de projet Année de la mise en service
Barrage de Wirgane 17 Mm3/an En 2008
Barrage de Taskourt 24 Mm3/an En 2010

(3) Scénario du développement des eaux usées traitées


La RADEEMA fait avancer le programme de l’utilisation des eaux usées traitées, mais au stade actuel,
une société chargée de conception est en train de faire l’examen et la conception sur les installations
du traitement secondaire et tertiaire y compris les équipements de stérilisation. La conclusion sera faite
en 2008. Dans le projet prometteur, les installations du traitement secondaire pourront fournir la même
quantité des eaux de traitement primaire, soit 90 720 m3/jour et les installations du traitement tertiaire
pourront approvisionner les palmiers au bord de la rivière de Tensift et les terrains de golf de la zone
sud-est de Marrakech en eau du volume de 52 600 m3/jour, qui est une quantité nécessaire pour le
moment. Ce programme s’avance et se terminera en milieu 2010 pour l’utilisation des eaux usées
traitées. Dans la présente étude, comme scénario du développement des eaux usées traitées, en
principe, on suit le contenu et le procédé du programme qu’avance la RADEEMA. Pour le procédé du
traitement tertiaire, les eaux usées seront traitées par le bassin de décantation chimique et la filtration
rapide sur sable, puis stérilisées pour la décharge.
En ce qui concerne le développement et l’utilisation des eaux usées traitées après l’an 2015, il faudra
surveiller les conditions des installations dont le fonctionnement est prévu en 2010 et le mouvement
du développement touristique et des terrains de golf qui donne une impression spéculante. Lors de la
révision du Plan directeur après 5 ans, étant donné qu’il est souhaitable de faire l’examen sur la base
de la situation du développement de ce temps-là, la présente étude ne s’occupe pas de l’examen.
(4) Recharge artificielle des nappes
Il est nécessaire de placer la recharge artificielle des nappes dans les activités importantes pour
l’amélioration du bilan des nappes aquifères avec l’utilisation active des eaux de surface, de
commencer un projet pilote et d’exécuter activement des plans d’action l’ABHT. Un total de
14,3m3/an est estimé dans cette étude avec quatres installations de recharge artificielle des nappes dans
les rivières de Rerhaya, Ourika, Zat et R'dat.

Capacité Estimée de Recharge Artificielle des Installations de Recharge des Nappes


Rivière Capacité Estimée de Recharge
Rivière R’Dat 2,1Mm3/an
Rivière Rerhaya 2,9 Mm3/an
Rivière Ourika 3,8 Mm3/an
Rivière Zat 5,5 Mm3/an
Total 14,3 Mm3/an

(5) Répartition de la distribution régionale en eau de surface


Dans les zones où le niveau des eaux souterraines a considérablement baissé du fait d'un usage intensif
de ces eaux, il faudra encourager au maximum l'usage des eaux de surface pour limiter la baisse de
niveau. Tout particulièrement, la rive gauche de la rivière N'fis, où le soutirage (épuisement) est le
plus important, l'eau de surface sera utilisée pour compenser à la baisse de niveau. 6Mm3 d'eau
soutirés du barrage de Lalla Takerkoust pour alimenter Marrakech seront prélevés du canal de Rocage
et l'eau en excès du barrage sera distribuée au secteur d'irrigation ZR de la rive gauche de la rivière
N'fis. Ceci devrait contribuer à réduire la baisse de niveau des eaux souterraines dans cette zone. L'eau
du canal de Rocade sera distribuée en réduisant la capacité d'eau d'irrigation dans les autres zones GH
le long du canal. (Les 6Mm3 sont une mesure d'urgence, cette eau étant destinée à l'origine aux terres
agricoles)

4 - 27
4.8.3 Scénario de la réduction de la demande en eau
(1) Scénario pour la réduction de la demande en eau d’irrigation
1) Scénario par le maintien du niveau de l’irrigation actuel
Dans le secteur de l’irrigation qui est le plus grand secteur d’eau, la demande en eau au niveau actuel
est de 1 061 Mm3/an tandis que la demande en eau potentielle est de 1 459 Mm3/an. En plus, le secteur
de la PMH a une tendance à accroître l’utilisation des eaux souterraines et la demande en eau en 2020
sera de 1 720 Mm3, quantité énorme. Cette demande en eau de 1 657 Mm3 aura besoin de quantité de
prélèvement d’eau de plus de 1 000 Mm3/an au niveau du bilan hydrique annuel, cela signifie que cette
quantité ne sera jamais acceptable dans les eaux souterraines, même si de diverses mesures économes
d’eau étaient prises. A cet effet, pour avoir la demande en eau réaliste, il y a lieu de considérer
l’agriculture par l’irrigation actuelle, à savoir la superficie cultivée et le stress hydrique pour les
produits agricoles, comme niveau actuel. Sur la base de cela, de diverses mesures économes d’eau
seront prises, les efforts seront déployés au maximum et la demande en eau sera réduite pour atteindre
au bilan hydrique durable.
2) Scénario pour la réduction de la demande en eau par l’introduction de l’irrigation localisée
En principe, l’irrigation localisée devrait être introduite par les agriculteurs eux-mêmes, mais pour
atteindre à l’objectif, il faudra aménager l’environnement qui puisse inciter les agriculteurs à
l’irrigation localisée, tel que le système de subvention, la sensibilisation et l’encadrement,
l’aménagement des infrastructures si nécessaire, etc. En particulier, le système de subvention est
indispensable pour que les agriculteurs aménagent les équipements de l’irrigation de localisée et il est
donc important de maintenir le système de subvention en cours et d’améliorer les services sur le plan
d’utilisation. Sur la base de cela, la vulgarisation de l’irrigation localisée sera axée sur les terrains
agricoles qui peuvent utiliser de l’eau transférée par pression pneumatique, tels que les périmètres de
la GH où de l’eau est transférée par pression pneumatique et les périmètres utilisant de l’eau
souterraine, parce que de l’eau transférée par pression pneumatique est plus facile à introduire
l’irrigation localisée. A cet effet, en cas de nécessité, on aménagera l’extension de canalisation
secondaire ou la nouvelle installation de partiteurs d’une part, on impulsera la vulgarisation de
l’irrigation localisée en faisant obligation aux agriculteurs d’introduire l’irrigation localisée lors de
l’autorisation pour la construction d’un puits ou pour le prélèvement d’eau, d’autre part.

Objectifs de l’introduction de l’irrigation de localisée


Périmètres de la GH où de Terrains agricoles utilisant de l’eau souterraine D’autres périmètres
l’eau est transférée par (Périmètres irrigués de la PMH) de la GH (Zones des
pression pneumatique canaux ouverts)
Introduire l’irrigation Faire obligation d’introduire l’irrigation de Déterminer des
localisée dans 100% des goutte-à-goutte lors de la construction d’un nouveau produits agricoles
périmètres d’eau transférée puits ou d’un puits à renouveler prioritaires et 50% de
par pression pneumatique l’objectif à atteindre
Introduire l’irrigation Introduire 62 000 ha de plus à l'horizon 2020 avec une Introduction dans 10
localisée dans les moyenne de 4 000 ha/an (augmentation estimée pour 000 ha sur 25 700 ha
périmètres de 19 000 ha l'usage des eaux souterraines dans les secteurs PMH: de la superficie totale
sur 21 100 ha, superficie Action de Base).
totale Introduire 47 000 ha de plus à l'horizon 2020 avec une
(Extension nécessaire de la moyenne de 3 000 ha/an (en estimant que l'augmentation
canalisation de 16 000 ha) de l'usage des eaux souterraines dans les secteurs PMH
est contrôlé: Action Principale).
(Avec introduction de l'irrigation goutte à goutte à
100% du secteur PMH sur la rive gauche de la rivière
de N'fis)

L’irrigation localisée fait de l’effet pour la réduction de la demande en eau d’irrigation. Actuellement,
si on change le système d’irrigation par épandage, généralement utilisé, pour l’irrigation localisée, on
pourra réduire 20 - 30 % environ de la quantité d’eau d’irrigation au niveau des périmètres. Cependant,
en ce qui concerne de l’eau d’irrigation au niveau des périmètres, de l’eau en excès infiltrée dans le sol

4 - 28
contribue à la recharge des eaux souterraines dans quelque partie. Lors de l’examen et de l’évaluation
du bilan hydrique global, il est à noter que le système d’irrigation localisée fera de l’effet seulement
pour la quantité de perte d’évaporation et qu’il ne contribuera pas effectivement à la réduction de la
demande en eau. Dans la présente étude, il est prévu que l’irrigation localisée aura pour résultat
d’améliorer le bilan hydrique avec la réduction de 10% de la quantité d’eau d’irrigation.
3) Scénario pour le contrôle de la construction de nouveaux puits dans les périmètres de la
PMH
Dans la présente étude, il est prévu que la construction de puits dans la PMH est estimée à 4% par an
dont la moitié, soit 2%, est destinée pour la nouvelle demande en eau. Si la tendance de cette
augmentation continue, environ 90 000 ha de superficie irriguée d’eaux souterraines (estimation
actuelle sur la base de 82 700 ha en 2002/03) seront passés à près de 118 000 ha en 2020. En réalité,
avant que l’agrandissement de superficie irriguée ne soit réalisé, la baisse du niveau piézométrique ou
le tarissement des eaux souterraines empêcheront cet agrandissement. Mais tenant compte de la
situation actuelle du bilan d’eau critique, il est nécessaire de préparer un scénario qui contrôle la
nouvelle construction de puits autre que celle de puits existants pour le changement dû à la vétusté ou
au manque de profondeur. Le seul contrôle juridique ne peut pas empêcher la construction de
nouveaux puits, donc pour la réalisation du contrôle réaliste, les appuis pour les agriculteurs qui ont
besoin d’eau seront combinés avec d’autres mesures, telles que l’extension de l’utilisation de la source
en eaux de surface avec la réhabilitation et l’aménagement du système de séguias existants dans les
périmètres irrigués d’eaux de surface et la redistribution efficace des ressources en eau créées par la
réduction de la demande en eau due à l’irrigation localisée.
(2) Scénario pour la réduction de la demande en eau potable
L’utilisation efficace des installations de l’alimentation en eau potable, c-à-d., la prévention de la fuite
d’eau et l’économie d’eau par les activités positives des usagers sont les thèmes pour la réduction de la
demande en eau dans les installations de l’alimentation en eau potable. On détermine un cadre pour
prendre les mesures comme suit :
Les mesures préventives contre la fuite d’eau consistent en mesures d’urgence qui devront s’effectuer
immédiatement et en études et travaux réguliers pour la prévention de la fuite d’eau, dont le budget est
planifié sur la base du programme de la prévention contre la fuite d’eau. Ces mesures préventives sont
prioritaires dans la réduction de la demande en eau. Pour un autre moyen de la réduction de la
demande en eau à travers l’exploitation efficace des installations de l’alimentation en eau potable, il y
a un moyen de réduction de la pression de distribution d’eau. Ce moyen consiste à contrôler les
soupapes des tuyaux principaux de distribution et il en résulte que la quantité de fuite d’eau sera
diminuée dès la restriction de l’alimentation en eau. Lorsque les deux moyens sont pris en même
temps, on peut attendre le résultat synergique. 40% du taux de perte d’eau actuel sera diminué à 20%
en 2020, et définitivement à 15%.
Les mesures à prendre pour l’économie d’eau consistent à réduire la consommation en eau par
l’amélioration des consciences des utilisateurs d’eau. A cet effet, il est important de changer la société
aussi, en même temps, chaque utilisateur sera sensibilisé sur l’environnement périphérique et ses
actions seront restreintes par sa motivation. Cela correspondra à l’économie d’eau à la fin. La
campagne de l’économie d’eau, l’organisation des séminaires, etc., amélioreront leurs consciences et
leurs actions pour l’économie d’eau seront attendues. Les habitations et les administrations qui
représentent près de 90% des utilisateurs font l’objet des mesures pour l’économie d’eau. D’autre part,
on pourra demander la collaboration auprès des installations touristiques, soit les hôtels et les terrains
de golf, et auprès des usines et des populations rurales. Les actions pour l’économie d’eau seront
amenées dans un cadre local.
(3) Scénario pour la réduction de la demande en eau des terrains de golf
Dans la zone de l’étude, les terrains de golf sont nombreux, soit 3 terrains de golf existants, 3 autres
dont le droit d’utilisation d’eau est déjà autorisé, 5 autres dont la demande est déjà faite et 8 autres
dont on a entendu parler des projets de développement en cours. Cela compte 19 terrains de golf au
total (dans la prévision de la demande en eau, seuls les quatre terrains de golf parmi les 8 dont les

4 - 29
projets de développement sont en cours sont inscrits.) Tenant compte de la nécessité dans les activités
économiques de la plaine du Haouz et de Marrakech, il est difficile de contrôler l’utilisation d’eau
pour ces projets de développement. La pression du développement des terrains de golf sur la demande
en eau des autres secteurs sera soulagée par le moyen de l’encadrement des personnes des terrains de
golf pour avancer au maximum les efforts économes d’eau en vue de réduire la demande en eau et de
l’exploitation maximale des eaux usées traitées citées dans le scénario pour le développement des eaux
usées traitées. On prendra en considération, en définitive, le fait que la source en eau pour l’arrosage
de tous les terrains de golf soit remplacée par les eaux usées traitées.
4.8.4 Scénario de la gestion intégrée des ressources en eau
(1) Programme de partage d’eau
Pour le partage adéquat des ressources en eau limitées, compte tenu de l’ordre de priorités de chaque
secteur, le cadre du programme de partage d’eau sera fixé et les mesures pour la réduction de la
demande en eau seront prises au niveau de chaque secteur ayant ce cadre pour valeur d’objectif.
Etant donné que de l’eau potable sera indispensable pour les besoins fondamentaux de la vie des
populations, la source en eau potable devrait être assurée avant tout. La demande en eau potable en
2020 est estimée à 100,3 Mm3, dont 77,3 Mm3 pour la ville de Marrakech dépendra de 8 Mm3 des
eaux souterraines et de 69 Mm3 des eaux de surface du cala de Rocade et des barrages de Lalla
Takerkoust et Wirgane. Au niveau de commune, la demande en eau potable est estimée à 23 Mm3 dont
toute la quantité sera prise dans les eaux souterraines.
La demande en eau des terrains de golf sera passée de 2,5 Mm3 de la quantité actuelle à 19,4 Mm3 en
2020. La demande en eau pour l’arrosage des terrains de golf dépendra des eaux usées traitées après le
commencement de la fourniture des eaux usées traitées dans le projet de développement de la
RADEEMA.
La demande en eau d’irrigation est estimée actuellement à 883 Mm3 et sera augmentée à 1 046 Mm3
en 2020. Par ailleurs, si on prend l’hypothèse de l’augmentation maximale, la prévision sera à 1 528
Mm3. Ces valeurs de prévision ont été estimées avant la prise de mesures pour la réduction de la
demande en eau. La demande en eau sera réduite suivant la stratégie de réduction de la demande en
eau d’irrigation. La quantité d’eaux de surface à distribuer pour l’irrigation en 2020 est estimée à 233
Mm3 des eaux fluviales et de séguias, 210 Mm3 des eaux des barrages et transférées de l’extérieur du
bassin, soit à 443 Mm3 au total. Le reste de la demande en eau d’irrigation dépendra des eaux
souterraines. Le volume d'eau disponible pour préserver un usage durable des eaux souterraines est de
564 Mm3 pour le cas des Actions Principales, selon les résultats de la simulation. La distribution
provisionnelle des ressources en eau à l'horizon 2020 sur cette base est indiquée ci-dessous. Tous les
efforts seront faits pour réduire la demande en eau afin d'obtenir un niveau d'usage d'eau qui permet de
préserver un usage durable des eaux souterraines.
Prévision du partage d’eau (2020)
(Mm3/an)
Source en eau
Demande Eaux de surface Eaux Eaux
en eau Eaux fluviales et Barrages et Eaux transférées usées souterrai
Séguias de l’extérieur du bassin traitées nes
Quantité disponible de
233 289 19 564
l’utilisation d’eau
Eau potable 100 - 69 - 31
Destination

Irrigation 979 233 220 - 526


Terrains de golf et
26 - - 19 7
d’autres utilisations

(2) Scénario pour la gestion intégrée des ressources en eau


En plus des 2 scénarios examinés dans le para. 4.2.1 (continuation et demande maximum), les
scénarios de gestion intégrée des ressources d'eau ont été examinés en tenant compte des scénarios

4 - 30
pour l'amélioration et la conservation de l'équilibre de l'alimentation en eau, les scénarios pour le
developpement des sources d'eau et les scénarios pour la réduction de la demande en eau. 2 scénarios
supplémentaires de niveaux différents ont été examinés et des simulations ont été réalisées pour ces 2
scénarios, qui sont décrits ci-dessous.
① Scénario pour les mesures de base : Préserver l'alimentation suffisante en eau pour l'agriculture
au niveau actuel, introduire et disséminer l'irrigation goutte à goutte, développer et utiliser les
installations de traitement des eaux usées, recharger les nappes, et répartir dans les régions les
ressources en eau de surface, pour les actions de base.
② Scénario pour les mesures d’agrandissement : En plus des mesures dans le cadre des actions de
base, le contrôle de l'augmentation de l'usage des eaux souterraines utilisées par les secteurs
PMH est considéré.
4.8.5 Simulation des eaux souterraines sur la base du scénario de la gestion intégrée des
ressources en eau
(1) Quatre évolutions possibles des prélèvements souterrains testées
Le niveau à venir de la nappe et le bilan de l’aquifère de la plaine du Haouz ont été obtenus au moyen
de simulations des écoulements souterrains (Pour le détail, voir le rapport d’appui G : la simulation
des eaux souterraines). Les scénarios de prélèvement ont été simulés, sur la base des mesures/actions
possibles sur le bilan en eau telles qu’elles sont décrites au § 3.10.1.
Un scénario “Actions de Bases” a été construit pour simuler l’impact d’une première série de mesures
positives sur la demande en eau comme sur la ressource. Toutes les conditions du scénario
“Continuation” ont été conservées, à l’exclusion de :
- Baisse du niveau d’évaporation des eaux d’irrigation de 15 à 5% sur 85.000 ha du fait de
l’introduction de l’irrigation par goutte-à-goutte ;
- A partir de 2010, utilisation de 19.4 Mm3/an d’eau usée traitée pour l’alimentation des golfs
existants et projetés.
- La source des 6 Mm3 d'eau soutirée pour alimenter Marrakech sera divertie du barrage de Lalla
Takerkoust au canal de Rocade, et l'excès du barrage sera distribué aux secteurs d'irrigation de la
rive gauche de la rivière de N'fis. L'eau du canal de Rocade sera distribuée en réduisant la
capacité d'eau d'irrigation dans les autres zones GH le long du canal.
- Les installations de recharge artificielle des nappes seront installées sur les 4 rivières de Rerhaya,
Ourika, Zat et R'dat. Ceci aura pour résultat prévu une recharge supplémentaire de 14,36Mm3.
Enfin, un scénario de type “Actions Fortes” a été testé pour évaluer la mise en oeuvre d’une seconde
série de mesures positives. Toutes les conditions du scénarion “Actions de Base” ont été conservées,
à l’exception de :
- Les prélèvements en zone de PMH ont été conservées au niveau estimé pour la campagne
agricole 2007/2008. Aucun nouveau forage n’est autorisé dans la zone de PMH et contrôle
efficace est mis en place (les seuls forages autorisés sont ceux faits pour remplacer des forages
secs ou colmatés).
- La superficie visée pour l'introduction de l'irrigation goutte à goutte sera de 70 000 ha au total du
fait de l'introduction aux secteurs PMH, qui seront réduits de 62 000 ha à 47 000 ha en raison du
contrôle de l'expansion.
Les conditions pour chaque scénario sont résumées comme suit:

4 - 31
Détails des principaux paramètres de chacun des 4 scénarios
Scenarios
Continuation Demande Maximale Actions de Base Actions Fortes
Surfaces irriguées 40.514 ha 46.883 ha 40.514 ha 40.514 ha
GH 135.190 ha en 135.190 ha en 135.190 ha en 135.190 ha
2006/07 2006/07 2006/07 jusqu’en 2020/21
PMH 162.863 ha en 162.863 ha en 162.863 ha en
2020/21 2020/21 2020/21
Surfaces
goutte-à-goutte
GH
N’Fis rive droite - - 17.500 ha en 2011 17.500 ha en 2011
Autres secteurs - - 11.500 ha en 2017 11.500 ha en 2017
PMH 0 ha 0 ha 62.000 ha en 2020 47.000 ha en 2020
Niveau de stress
18% 0% 18% 18%
hydrique
Croissance de la PMH
irriguée par les eaux 2% 2% 2% 0%
sout.
501 jusqu’en 2007/08 501 jusqu’en 2007/08 501 jusqu’en 2007/08 501 jusqu’en 2007/08
Disponibilité eaux de
518 jusqu’en 2009/10 518 jusqu’en 2009/10 518 jusqu’en 2009/10 518 jusqu’en 2009/10
surface (Mm3/an)
522 jusqu’en 2020/21 522 jusqu’en 2020/21 522 jusqu’en 2020/21 522 jusqu’en 2020/21
Demande en eau pour Couverte par 19.4 Mm3 d’eau usée traitée à
jusqu’à 15 golf à partir de 2015 (19.7 Mm3/an)
les golfs partir de 2014
Précipitations 282 mm/an 282 mm/an 282 mm/an 282 mm/an
Infiltration des eaux de
environ 25%, selon le régime de crue environ 25%, selon le régime de crue
crue
Répartition régionale des Divertir 6Mm3 du barrage de Lalla Takerkoust au canal de
ressources en eau de surface - - Rocade pour l'alimentation en eau de Marrakech
Recharge artificielle des
- - 14.3 m3 au total pour les 4 rivières
nappes

(3) Premier aperçu de la situation à venir


L'évaluation des résultats de chaque scénario basé sur les critères examinés dans le para. 3.9.1 est
résumée comme suit:
Valeurs des indicateurs obtenues à partir des simulations des écoulements souterrains
(pour la période 2006/07 à 2020/21)
Demande Actions de Actions
Continuation
Maximale Base Fortes

Surface "Change50" (ha) 29,000 97,000 3,690 -6,214


ra en
er ce
e
in
r

Ens. période -1,310 -3,440 -696 -289


So sou

Bilan d'eau
s

2006/07 -39 -126 -35 -35


Ea s re

ut

souterraine
2020/21 -121 -263 -70 -21
ur
u
te
ica
d

Prof. Moyenne de la nappe


In

41.4 48.4 38.7 37.3


-41.4 m à ce jour-
( 3,757 ) ( 7,605 ) ( 1,918 ) ( 1,606 )
(impact financier Mdhs)
s
ue
iq

Surface aquifère dénoyé (ha) 9,100 44,000 3,714 3,589


mo

( 448 ) ( 2,166 ) ( 183 ) ( 177 )


on

(impact financier en Mdhs)


éc
rs

Nombre de forages asséchés 1,805 6,883 414 283


u
te

(impact financier en Mdhs)


ica

( 253 ) ( 964 ) ( 58 ) ( 40 )
d
In

Pertes de poste d'emploi 4,306 20,821 1,758 1,699

Selon les résultats de la simulation, la réalisation des actions de base permettront de réduire le déficit
annuel de l'équilibre des eaux souterraines de 121Mm3 à présent à 70Mm3 à l'horizon 2020. De plus,
l'exécution des actions principales, qui comprennent le contrôle de l'irrigation par les eaux souterraines
pour les secteurs PMH permettront de réduire le déficit de l'équilibre des eaux à 21 Mm3 pour la même
année. Malgré un peu d’insuffisance, cela correspond à environ 3% de 564 Mm3, qui est la quantité de

4 - 32
l’utilisation des eaux souterraines prévue en 2020. Il est jugé donc que le bilan hydrique est presque
équilibré. Et, en considérant la baisse du niveau de déficit cumulé et la baisse du niveau de la nappe
phréatique, on peut évaluer que le niveau du scénario de l’agrandissement permettra l’utilisation
durable des eaux souterraines.

4 - 33
Tableau 4.6.1 Principales parties prenantes sur la gestion et l’utilisation des ressources en eau dans
la plaine du Haouz et leurs rôles
Catégorie/Organismes Rôles pour la gestion des ressources en eau Zones d’action
Prise de décision sur la gestion des ressources en eau au Région de
niveau régional, appui et soutien politiques et Marrakech-Tensift-Al
Collectivité Conseil Régional
institutionnels Haouz
Locale (CRMTH)
Coordination entre les organismes concernés dans le
secteur d’eau au niveau de la région
Coordination entre les organismes concernés dans le Provinces
Collectivité Province secteur d’eau au niveau de la province
Locale (Service de l’eau) Planification et mise en œuvre de programmes et projets
de la gestion et de l’utilisation des ressources en eau
Participation à l’élaboration et à la mise en œuvre du Provinces
Commission PDAIRE
Instance Préfectorale et Appui aux activités de l’économie d’eau et la
Consultative Provinciale de l’Eau préservation de la qualité d’eau au niveau des communes
(CPPE) Mise en œuvre des actions de sensibilisation sur la
protection et la conservation des ressources en eau
Réalisation et maintenance des infrastructures AEP, Communes
assainissement, hydrauliques au niveau communal
Collectivité Commune et Conseil Protection de berges, Préservation de la qualité d’eau
Locale Communal notamment AEP, Traitement des eaux usées
Participation à l’élaboration et à la mise en œuvre du
PDAIRE
Diffusion des informations sur les ressources en eau aux Bassin du Tensift
parties prenantes
Agence du Bassin Sensibilisation pour l’utilisation rationnelle et l’économie
Etablissement
Hydraulique du d’eau
Public
Tensift (ABHT) Surveillance et contrôle de l’utilisation illicite de l’eau
Examens et délibérations de l’autorisation d’utilisation du
DPH
Planification de l’approvisionnement en eau potable Région de
Production, traitement, adduction et distribution de l’eau Marrakech-Tensift-Al
Office Nationale de
Etablissement potable en milieu urbain et rural Haouz
l’Eau Potable
Public Maintenance et entretien des ouvrages AEP
(ONEP)
Traitement et recyclage des eaux usées et sa
redistribution
Régie Autonome de Alimentation en eau et en électricité, de la gestion de ces Ville de Marrakech
distribution d’eau et infrastructures dans la ville de Marrakech
Etablissement
d’Electricité à Traitement des eaux usées et protection de la qualité de
Public
Marrakech l’eau au niveau de la ville de Marrakech
(RADEEMA)
Production, transport et distribution de l’énergie Région de
Etablissement Office Nationale de
électrique hydraulique Marrakech-Tensift-Al
Public l’Electricité (ONE)
Entretien de la Station d’électricité Haouz
Maintenance et entretien des infrastructures et des Plaine du Haouz (Zone
ouvrages hydraulique et d’irrigation dans GH et PMH d’action de
Office Régional de Distribution des eaux d’irrigation, Recouvrement de l’ORMVAH)
Etablissement Mise en Valeur redevance
Public Agricole du Haouz Organisation et encadrement des associations d’irrigants
(ORMVAH) (AUEA)
Vulgarisation de techniques agricoles en vue de
l’économie d’eau d’irrigation
Maintenance et entretien des infrastructures et des Provinces (excepté la
Direction Provinciale ouvrages hydraulique et d’irrigation dans PMH zone d’action de
Structure de l’Agriculture de Organisation et encadrement des associations d’irrigants l’ORMVAH)
Administrative Marrakech et (AUEA)
Chichaoua (DPA) Vulgarisation de techniques agricoles en vue de
l’économie d’eau d’irrigation
Examens et délibérations de l’autorisation pour la Ville de Marrakech
construction des logements, des établissements
Etablissement Agence Urbaine de touristiques, des usines du point de vue de la conservation
Public Marrakech de la qualité de l’eau et de la prévention de dégâts du crue
Planification du plan de développement urbain dans la
ville de Marrakech

4 - 34
Catégorie/Organismes Rôles pour la gestion des ressources en eau Zones d’action
Développement et diffusion des techniques d’irrigation Région de
Institut National de
Structure pour l’économie d’eau et des variantes d’assolement Marrakech-Tensift-Al
Recherche Agricole
Administrative moins consommatrices de l’eau et de forte valeurs Haouz
(INRA)
ajoutées
Délégation Régionale Planification, étude et mise en œuvre des actions de la Région de
Structure
des Eaux et Forêts protection des ressources en eau et de l’aménagement du Marrakech-Tensift-Al
Administrative
(DREF) bassin hydraulique Haouz
Inspection Régionale Etude des impacts environnementaux de la construction Région de
de l'Aménagement du des ouvrages hydrauliques, Protection de la qualité d’eau Marrakech-Tensift-Al
Structure
Territoire de l'Eau et Haouz
Administrative
de l'Environnement
(IRATEE)
Délégation Régionale Promotion des efforts d’économie d’eau au niveau du Région de
Structure du Tourisme (DRT)/ secteur tourisme (Hôtel, Golf etc.) Marrakech-Tensift-Al
Administrative Centre Régional du Haouz
Tourisme (CRT)
Maintenance et entretien des ouvrages hydrauliques Provinces
Direction Provinciale
Structure (Barrages)
de l’Equipement
Administrative Réalisation de l’adduction de l’eau potable en milieu
(DPE)
rural
Interlocuteur et intermédiaire aux structures Provinces
administratives sur la gestion des ressources en eau à
Organisation Chambre
l’intérêt d’agriculteurs
Professionnelle d’Agriculture
Diffusion des informations utiles aux agriculteurs
Appui à la vulgarisation des techniques d’irrigation
Promotion de respect sur les normes de l’écoulement et Provinces
Chambre de
Organisation de la qualité de l’eau par les usines et les sociétés
Commerce et de
Professionnelle Appui a la réalisation des ouvrages de traitement des eaux
l’Industrie
usées
Distribution équité des eaux à usage agricole Région de
Association des Association des
Maintenance et entretien des ouvrages hydrauliques Marrakech-Tensift-Al
Usagers de Usagers des Eaux
d’irrigation Haouz (Zone d’action
l’Eau Agricoles (AUEA)
Développement de technique d’irrigation localisé de l’AUEA)
Association des Association des Gestion des ouvrages d’adduction de l’eau potable Région de
Usagers de Usagers des Eaux Economie d’eau à prélever et Protection de la qualité de Marrakech-Tensift-Al
l’Eau Alimentaire l’eau Haouz

4 - 35
Tableau 4.6.2 Missions, Contraintes sur la mise en œuvre et Mesures nécessaires de l’ABHT pour la
gestion durable des ressources en eau dans la plaine du Haouz
Missions et Mesures nécessaires et actions de renforcement
Contraintes et problèmes
attributions des capacités pour résoudre les contraintes
Sur le plan institutionnel
Autorisation de La procédure de l’autorisation est • La simplification de la procédure de
l’utilisation des compliquée et le temps d’avoir l’autorisation l’autorisation d’exploitation du DPH
ressources en eau dans est très long. • L’élaboration du formulaire unique pour la
DPH réclamation de l’autorisation du creusement et
pompage
• L’augmentation du personnel chargé de la
procédure de l’autorisation
L’utilisation et le prélèvement illicite des • La promotion de l’immatriculation et la
eaux des puits non autorisés. régularisation des situations des exploitants à
travers la prolongation de la période des
déclarations des puits et forages existants
Surveillance et La redevance n’est pas recouverte excepté à • L’organisation de la concertation avec les acteurs
contrôle de l’ORMVAH et l’ONPE et ne permet pas de fixant la tarification de l’eau adéquate
l’utilisation illicite des générer une recette pour les activités de • La création du service chargé la régularisation de
eaux, Recouvrement l’ABHT. l’utilisation et le recouvrement de redevance des
de redevances eaux souterraines et le renforcement du
personnel
Le système de recouvrement de pompage • L’augmentation du personnel chargé du
des eaux souterraines n’est pas mis en place. recouvrement et du finance
• La fixation de redevance des eaux souterraines
selon le volume de prélèvement et l’utilisation,
• La détermination de la modalité de recouvrement
• La formation sur la gestion financière
Les activités de la surveillance et du • Le renforcement du personnels chargés de la
contrôle sur l’utilisation illicite de l’eau par police de l’eau (recrutement, formation, moyen
la mise en place de police de l’eau ne sont matériels, budget)
pas suffisamment réalisées. • Le renforcement du réseau de contrôle de
l’utilisation d’eau à travers le transfert des
compétences aux collectivités locales
Concertation et Le cadre de concertation périodique • L’établissement du cadre de concertation des
coordination de l’ensemble des acteurs concernés n’existe ressources en eau
gestion des ressources pas. • L’examen des mesures avec les acteurs
en eau avec les directement concernés à travers l’établissement
organismes concernés des commissions techniques
Capitalisation et Les informations relatifs à la ressources en • La gestion commune et unifiée des documents et
diffusion de eau ne sont pas mise en ordre et diffusés données
l’information relative efficacement malgré les nombreuse études • La constitution d’un système d’information des
aux ressources en eau qui ont été réalisées. ressources en eau
Les informations sur les ressources en eau • La diffusion des informations à travers les
ne sont pas suffisamment diffusées aux activités de sensibilisation et de communication
parties prenantes. • La diffusion des informations sur l’eau à travers
l’établissement dans site Web et sa mise en jour
Sur le plan technique
Suivi et évaluation des Le nombre des stations hydrographiques • L’aménagement des stations hydrographiques
ressources en eau et installé en échelle sous-bassin n’est pas • L’analyse et la diffusion des informations sur
ces utilisations suffisant pour le suivi-monitoring l’hydrographie
Le volume de prélèvement par les réseaux • L’aménagement des réseaux d’observation des
d’irrigation de séguias dans la PMH n’est pas eaux de séguias et l’observation périodique en
suffisamment connu. collaboration étroite avec l’ORMVAH et les
DPA
L’état des puits non déclarés n’est pas • La mise en œuvre de l’inventaire des puits et des
connu. forages
• La création et la mise en jour de base de données
des puits et des forages
Simulation et analyse L’absence du personnel chargé la simulation • Recrutement de spécialiste dans le domaine
des ressources des des eaux souterraines et l’analyse de hydrogéologie
eaux souterraines résultats sur la base de données collectés • Formation technique (Opération de logiciel
(Expert hydrogéologue) simulation et son exploitation)
Appui aux activités de Les projets concrets sur la gestion des • La mise en œuvre effective de projets en matière
gestion et de ressources en eau ayant l’appui de l’ABHT de gestion et de conservation des ressources en
conservation des ne sont pas exécutes. eau en collaboration étroite avec les services

4 - 36
Missions et Mesures nécessaires et actions de renforcement
Contraintes et problèmes
attributions des capacités pour résoudre les contraintes
ressources en eau Le dispositif de la mise en œuvre des actions concernés
concrètes en collaboration étroite avec les • La mobilisation du budget de l’ABHT pour la
services concernés n’est pas constitué. mise en œuvre des projets concrets
Protection de la qualité La mesure, l’analyse et la diffusion de • La mesure périodique sur la qualité de l’eau et la
de l’eau résultats sur la qualité de l’eau au niveau des diffusion des informations au public (prévu 4
points de mesure ne sont pas exécutées fois/année)
périodiquement.
Le laboratoire de l’analyse de l’eau est • Le renforcement du personnel chargé d’analyse
existant mais ne fonctionne pas. Les de l’eau (Recrutement et formation)
matériels sont insuffisants et ne sont pas • La mise à la disposition des matériels nécessaires
entretenus. pour l’analyse de l’eau
Planification et La connaissance et l’expérience en matière • L’organisation d’atelier de la formation en
management des de planification participative des ressources matière de planification et de management de
actions relatives à la en eau et le management de projets sont projets
gestion des ressources insuffisantes.
en eau

4 - 37
Figure 4.1.1 Les facteurs relatifs au bilan de l'eau et les stratégies de la gestion intégrée des ressources en eau

4- 38
CHAPITRE 5 PLAN DIRECTEUR DE LA GESTION INTEGREE DES
EAUX SOUTERRAINES

5.1 Objectifs du Plan Directeur


Le Plan Directeur pour la Gestion Intégrée des Eaux Souterraines a pour objectif la réalisation de la
gestion appropriée des eaux souterraines nécessaire pour l'utilisation des ressources en eau de façon
continue et stable destinée à la production agricole et aux besoins de la population, dans le contexte de
l'offre et la demande en eau souterraine dans la Plaine du Haouz.

5.2 Cibles du Plan Directeur


5.2.1 Année-Cible
L'année-cible du Plan Directeur est à l'horizon 2020, en tenant compte des Stratégies de Gesion Intégrée
des Ressources en Eau et l'année-cible du Plan National de Ressources en Eau qui est préparé par le
Gouvernement du Maroc. La durée du Plan Directeur sera de 13 ans à partir de l’an 2008. Les plans des
projets/programmes seront révisés à la cinquième année (2012) depuis le commencement du Plan
Directeur.
5.2.2 But à Atteindre
Afin de réaliser le renforcement et la conservation de l'équilibre de l'alimentation en eau dans la plaine
du Haouz, le scénario (Scénario d'Action Majeure) examiné dans le chapitre précédent est à mettre en
œuvre. Cela signifie que le bilan hydrique sera presque équilibré à l’horizon 2020, l’année-cible.
5.2.3 Région-Cible
La région-cible pour le Plan Directeur est la plaine du Haouz, située sur le bassin supérieur de la Rivière
Tensift, et la superficie totale est environ 6 000 km2.
5.2.4 Groupe-Cible
Le groupe-cible visé pour l'exécution du Plan Directeur est environ 1 610 000 personnes qui résident
dans la plaine du Haouz. La population urbaine de la ville de Marrackesh est environ 820 000. De plus,
les touristes sont également tenus en compte comme influence dans le secteur touristique.

5.3 Stratégies pour Atteindre l'Objectif du Plan Directeur


5.3.1 Concepts de Base
Sur la base des Stratégies de Gestion Intégrée des Ressources en Eau décrites dans le chapitre précédent,
le Plan Directeur est élaboré principalement autour de la gestion des eaux souterraines dans le but
d'amélioration et de durabilité de l'équilibre de l'alimentation en eau dans la plaine du Haouz, et les
concepts de base sont les suivants:
1) Développement de nouvelles ressources en eau et plan de gestion de l'eau de surface,
2) Plan de gestion des eaux souterraines, avec réglementation du soutirage pour tenir compte de
l'équilibre de l'offre et la demande dans la plaine du Haouz,
3) Plan de gestion de la qualité de l'eau,
4) Plan pour la distribution et l'usage appropriés de l'eau souterraine, avec le consensus de toutes
les parties concernées,
5) Plan pour le renforcement organisationnel et institutionnel de la gestion des ressources en eau,
et
6) Plan de gestion participative des ressources en eau avec la participation des parties concernées.

5-1
5.3.2 Composants du Plan Directeur
Les piliers principaux du Plan Directeur sont le "Plan de Développement des Ressources en Eau de
Surface et Plan de Gestion des Ressources en Eau de Surface" et le "Plan de Réduction de la Demande
en Eau", qui concerne directement l'amélioration de l'équilibre en eau dans la Plaine du Haouz. Ces
Plans sont considérés comme étant les "Projets Principaux", du fait qu'ils contribuent non seulement à la
réalisation des objectifs du Plan Directeur, mais représentent également le modèle pour l'amélioration de
l'équilibre en eau, qui peut être applicable techniquement aux plans de gestion des ressources en eau
dans d'autres régions. De l'autre côté, l'organisme auquel est attribué le rôle principal pour la gestion des
ressources en eau de la Plaine du Haouz est l'ABHT, habilité à diriger et superviser l'exécution du Plan
Directeur en coordination avec les organismes chargés de la réalisation de chaque programme et projet
séparément dans le cadre du Plan Directeur. Les composants qui constituent le Plan Directeur sont
comme suit.
Composants du Plan Directeur
Domaine de projet Programme / Projet
Plan de Développement des Projet de Recharge Artificielle des Nappes
Nouvelles Ressources en Eau de Projet d’Approvisionnement des Eaux Usées
Surface et Plan de Gestion des
Projet de Renforcement du Réseau d’Observation Hydrologique
Ressources en Eau de Surface
Programme de Gestion des Enregistrements des Installations des Eaux
Plan de Gestion des Eaux Souterraines
Souterraines Programme d’Evaluation Scientifique des Eaux Souterraines
Disponibles
Plan de Gestion de la Qualité d’Eau Programme de Surveillance de la Qualité d’Eau
Programme d’Introduction et de Dissémination d’Irrigation Localisée
Programme d’Amélioration de la Gestion des Seguia et des Eaux
Plan de Réduction de la Demande Programme de Collecte et de Distribution d'Information Techniques sur
en Eau l'Agriculture et l'Irrigation Economiques
Projet de Contrôle des Fuites dans les Réseaux d’Alimentation en Eau
Programme de Dissémination de l’Economie d’Eau
Programme de Renforcement des Capacités de l’ABHT à Gérer les
Ressources en Eau
Programme d’Amélioration des Cadres Légal et Institutionnel pour la
Plan de renforcement
Mise en œuvre de la Loi sur l’Eau
organisationnel et institutionnel
Programme de renforcement des actions de la police de l’eau
Programme de Tarification et de Collecte Efficace des Redevances
d’Eau
Programme de Formulation d’un Cadre de Collaboration et de Prise de
Décision en vue de la Gestion des Ressources en Eau
Plan de Gestion Participative des Programme d’Activation et de Développement des Capacités des
Eaux Souterraines Association des Usages de l’Eau
Programme de Sensibilisation et de Communication à l’Economie et à
la Conservation de l’Eau

5.4 Objets du Plan Directeur


Les objets principaux des Programmes / Projets constituant le Plan Directeur sont comme suit:
5.4.1 Plan de Développement des Ressources en Eau de Surface et Plan de Gestion des
Ressources en Eau de Surface
Comme on l’a déjà dit au paragraphe 3.9.5, la quantité d’utilisation d’eau actuelle (la quantité moyenne
de 1994 à 2004) est estimée à 942 Mm3 et la demande en eau est estimée à 1 384 Mm3 tandis que la
demande en eau en 2020 sera de 1 153 à 1 657 Mm3. Pour répondre à la pénurie d’eau, il est nécessaire
de s’assurer de diverses sources en eau et de mener des activités économes d’eau.
En plus du canal de Rocade, le projet de transfert d’eau de l’extérieur du bassin est en cours d’examen.
Ce projet sera exclu de la présente étude parce qu’il ne sera ne pouvez pas prêt pour l’année de

5-2
réalisation de la présente étude en 2020. Les barrages d’Ourigan et de Taskourt en cours de construction
ou bien dont la construction vient de commencer sont déjà incorporés dans le plan futur. Par conséquent,
le projet ne porte que sur l’amélioration fonctionnelle des installations hydrauliques existantes, la
recharge artificielle des nappes et la réutilisation des eaux usées traitées.
Pour l’exécution efficace de l’utilisation des eaux souterraines et de la gestion des nappes aquifères, il
faut que les eaux de surface et souterraines soient gérées de front d’une manière adéquate. Les sujets de
la gestion des eaux de surface pour la gestion intégrée des eaux souterraines sont mentionnés
ci-dessous :
1) Capitalisation des informations sur les eaux de surface pour l’estimation de la quantité de
recharge des nappes aquifères,
2) Compréhension de la situation sur l’utilisation des eaux fluviales pour l’évaluation de la
tendance de la demande en eau et de l’orientation de l’utilisation d’eau par source en eau
Pour le sujet 1), il est demandé d’améliorer la précision de l’estimation de la quantité d’infiltration par le
système de séguias et du débit entrant du Haut Atlas qui est une source principale de recharge des nappes
de la plaine du Haouz et pour le sujet 2), il est demandé de saisir exactement la situation sur la prise et
l’utilisation des eaux fluviales par le système de séguias et de partager les informations entre les
organisations concernées par la gestion d’eau pour que ces informations soient utilisées pour les
politiques de la gestion d’eau d’une manière prompte et efficace.
(1) Projet de Recharge Artificielle de la Nappe
1) Organisme de l’exécution: ABHT
2) But du projet: Faire stocker de l’eau de surface dans le lit de cours d’eau et
recharger la nappe phréatique à travers ce lit
3) Objectifs du projet:
Objectif initial: Lancement du projet de recharge artificielle de la nappe sur la rivière R'dat à
l'horizon 2008. Examen du résultat du projet de R'dat et lancement des
projets sur les rivières Rerhaya, Ourika et Zat.
Objectif final: Gestion des installations de recharge artificielle de la nappe sur les 4 rivières
et maintien d'un volume de recharge total moyen annuel de 14,3 Mm3.
4) Aperçu du projet à exécuter
L'exécution du projet de recharge artificielle de la nappe a des objectifs variés, comme la
retenue d'eau à long terme, le maintien et le relèvement du niveau de la nappe phréatique, ainsi
que la réduction des frais de pompage de l'eau souterraine. L'infiltration de l'eau à la surface du
sol est normalement le moyen de recharge de la nappe phréatique, qui peut être séparé en deux
autres moyens, à savoir la recharge par des installations dans la rivière ou des installations le
long de la rivière. Le Programme de Recharge artificielle des nappes (PRN) préparé en 2003
propose une structure dans la rivière sur la base des facteurs comme l'avantage à utiliser
efficacement l'eau de surface et les conditions naturelles de l'environnement. Cela signifie que
les eaux, qui inondaient la Plaine du Houz, seront retenues par le moyen des équipements de
recharge installés dans le lit fluvial pour promouvoir l’infiltration dans le sol, dans le but
d’obtenir les eaux souterraines utilisables.
Pour la mise en oeuvre du Projet de Recharge Artificielle de la Nappe, il vaux mieux réaliser ce
Projet en deux étapes suivantes : Lancement du projet pilote sur la rivière de R’dat avant l’an
2010, puis examen du résultat du projet pilote et réalisation des projets sur les rivières Rerhaya,
Ourika et Zat avant l’an 2020.

5-3
Les installations pour la recharge artificielle de la
Plan
nappe seront mises sur les quatre rivières,
Sommet du corps en béton armé 3.00m
Rerhaya, Ourika, Zat et R’dat. Les sites de projet A A
seront sélectionnés selon les critères suivantes :
1) zone de projet pilote de l’ABHT (collecte des 7.00m

données de base, examen de la méthodologie),


2) quantité d’eau disponible (rechargeable) (débit COURANT Gabionnage

de cours d’eau, fréquence d’inondations, 50.00m

conditions du lit fluvial), 3) qualité de l’eau (en Coupe A - A


particulier la teneur en matières de suspension B Sommet du corps en béton armé

agissant sur la capacité d’infiltration et la durée


de vie des installations), 4) Contrôle du débit par 3.50m
Gabionnage

barrage (les barrages situés dans la zone de


l’étude ne donnant presque pas de décharge en 2.00m 46.00m 2.00m

excès) et 5) tenant compte de contributions des B


zones de conservation, des zones à risque et à 2.50m
Coupe B - B

haut risque pour la nappe phréatique.


1.50m 1.00m @ 4 = 4.00m
Pour les installations de la recharge artificielle, il
est prévu de mettre en place des racinaux de 2,0 2.00m
0.50m @ 3 = 1.50m

m de hauteur et 50 cm de largeur en moyenne, Gabionnage


Etude du Plan de Gestion Intégrée des
Ressources en Eau dans la Plaine du Hauze
3.00m
comme installations de la retenue d’eau dans le Royaume du Maroc
Facilité de Recharge Artificielle
des Eaux Souterraines
lit fluvial, et posés à l’intervalle de 2,5 km en Corps en béton armé Échelle: - Fig. Fuka-2 Juillet, 2007
Agence Japonaise de Coopération
Internationale
moyenne sur le tronçon de 10 km du cours d’eau.
Les dimensions de ces installations seront fixées à travers le projet pilote sur la rivière de R’dat.
L’estimation de la quantité d’eau à recharger et les contributions pour la gestion des eaux
souterraines sont mentionnées dans le tableau ci-après. La quantité d’eau artificiellement à
recharger dans la nappe et les impacts sur le niveau piézométrique des zones avoisinantes seront
réévalués dans le projet pilote à travers le suivi de la situation des eaux souterraines et seront
reflétés sur le plan de gestion des eaux souterraines.

Priorité d'Installation et Capacité Estimée des Installations de Recharge Artificielle


Rivière Evaluation de la Priorité Capacité Estimée
Contribution significative à la récupération de la zone
Rivière Rerhaya de capture des eaux de puits pour l'alimentation en eau 2 2,9 Mm3/an
de Marrakech
Contribution du secteur de pompage z7 et zone à risque
Rivière d'Ourika 3 3,8 Mm3/ an
le long de la rivière d'Ourika
Contribution du secteur de pompage z7 et zone à risque
Rivière de Zat 4 5,5 Mm3/ an
le long de la rivière d'Ourika
Débit abondant: situé en amont dont contribuant à une
Rivière de R'Dat 1 2,1 Mm3/ an
large zone. (Toutefois, présence de sédimentation)
Rivière de Située en aval, sur une zone où la baisse de nappe
- -
Chichaoua phréatique ne pose pas de problème. Priorité faible
Rivière d'Assif Sans intérêt du fait que le débit sera très faible après la
- -
El Mal réalisation du barrage de Taskourt
Sans intérêt du fait que le débit sera très faible après la
Rivière de N'Fis - -
réalisation du barrage de Wirgane

5-4
Cours d’eau Site du Projet de Recharge Artificielle de la Nappe
installations de la recharge
Route artificielle (projet)
Site du Projet de Recharge Artificielle de la Nappe

5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1


6) Effets de la mise en oeuvre du Projet
a. Le Projet contribuera au maintien de la quantité d’eaux souterraines dans la plaine du
Haouz
b. Les installations de la recharge artificielle mises sur la rivière Rerhaya contribueront au
maintien du niveau d’eau dans les zones de puits/forages de l’eau potable de l’ONEP.
7) Surveillance de l’état d’avancement du Projet
L’état d’avancement du Projet sera surveillé suivant les indicateurs fixés :
a. Mise en oeuvre du projet pilote sur la rivière R’dat
b. Mesures de la quantité d’eau rechargée par les installations de la rivière R’dat et du
niveau piézométrique dans les zones avoisinantes
c. Elaboration d’un rapport de l’analyse des effets de recharge, basé sur les données
collectées dans le projet pilote de la rivière R’data
d. Mise en oeuvre des projets sur les rivières Rerhaya, Ourika et Zat
e. Suivi continu des effets de recharge à tous les sites de la recharge artificielle et assurance
d’un budget pour l’entretien
8) Estimation des Coûts
Sur la base du Programme de recharge artificielle des nappes, préparés par l’ABHT en 2003, les
coûts estimés sont indiqués dans le tableau ci-après :

5-5
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
Projet de Recharge Artificielle sur
la rivière de R’dat (Projet Pilote)
Activités préparatoires 1 jeu 0.5 MDH 0.5 MDH
Etude d’avant-projet sommaire 1 jeu 1.0 MDH 1.0 MDH
Etude de conception détaillée 1 jeu 1.0 MDH 1.0 MDH
Mise en place des
racinaux à 4 points (2,0
Coût des travaux de
1 jeu 8.0 MDH 8.0 MDH m de hauteur en moyenne
construction des installations
et 0,5 m de largeur en
moyenne)
Estimation de la quantité d’eau
1 jeu 3.5 MDH 3.5 MDH
artificiellement rechargée
Entretien et Maintenance des 20% des coûts des
10 an 2.0 MDH 20.0 MDH
installations après construction travaux par an
Projet de Recharge Artificielle sur
la rivière de Rheraya
Activités préparatoires 1 jeu 0.5 MDH 0.5 MDH
Etude d’avant-projet sommaire 1 jeu 1.0 MDH 1.0 MDH
Etude de conception détaillée 1 jeu 1.0 MDH 1.0 MDH
Mise en place des
racinaux à 4 points (2,0
Coût des travaux de
1 jeu 8.0 MDH 8.0 MDH m de hauteur en moyenne
construction des installations
et 0,5 m de largeur en
moyenne)
Estimation de la quantité d’eau
1 jeu 3.5 MDH 3.5 MDH
artificiellement rechargée
Entretien et Maintenance des 20% des coûts des
7 an 2.0 MDH 14.0 MDH
installations après construction travaux par an
Projet de Recharge Artificielle sur
la rivière de Ourika
Activités préparatoires 1 jeu 0.5 MDH 0.5 MDH
Etude d’avant-projet sommaire 1 jeu 1.0 MDH 1.0 MDH
Etude de conception détaillée 1 jeu 1.0 MDH 1.0 MDH
Mise en place des
racinaux à 4 points (2,0
Coût des travaux de
1 jeu 8.0 MDH 8.0 MDH m de hauteur en moyenne
construction des installations
et 0,5 m de largeur en
moyenne)
Estimation de la quantité d’eau
1 jeu 3.5 MDH 3.5 MDH
artificiellement rechargée
Entretien et Maintenance des 20% des coûts des
5 an 2.0 MDH 10.0 MDH
installations après construction travaux par an
Projet de Recharge Artificielle sur
la rivière de Zat
Activités préparatoires 1 jeu 0.5 MDH 0.5 MDH
Etude d’avant-projet sommaire 1 jeu 1.0 MDH 1.0 MDH
Etude de conception détaillée 1 jeu 1.0 MDH 1.0 MDH
Mise en place des
racinaux à 4 points (2,0
Coût des travaux de
1 jeu 8.0 MDH 8.0 MDH m de hauteur en moyenne
construction des installations
et 0,5 m de largeur en
moyenne)
Estimation de la quantité d’eau
1 jeu 3.5 MDH 3.5 MDH
artificiellement rechargée
Entretien et Maintenance des 20% des coûts des
3 an 2.0 MDH 6.0 MDH
installations après construction travaux par an
合 計 106.0 MDH

5-6
(2) Projet de Traitement des Eaux Usées
Depuis l’an 2006, la RADEEAMA a commencé la construction de la station de traitement des eaux
usées de Marrakech. La quantité des eaux usées à Marrakech en 2020 est estimée à 45,2 Millions de m3
par an (124 000 m3 par jour). Au cas où toute la quantité d’eaux usées serait traitée pour la réutilisation,
on pourrait attendre une nouvelle source en eau des eaux usées à traiter. Même si on faisait le traitement
tertiaire des eaux usées, les eaux usées traitées ne pourront pas être utilisées directement pour l’eau
potable. Cependant, les eaux seront suffisamment utilisées pour les terrains de golf, un des grands
consommateurs d’eau.
1) Organisme de l’exécution : RADEEMA
2) But du projet : Fourniture des eaux usées traitées qui seront une source en eau substitution
aux eaux de surface et souterraines pour l’arrosage des terrains de golf et des
sites touristiques
3) Objectifs du projet :
Objectif initial : Utilisation des eaux usées traitées de 52 600 m3/jour, quantité prévue dans la
première phase du projet (mise en service en 2010 )
Objectif final : Augmentation des eaux usées traitées de 38 120 m3/jour et utilisation des
eaux usées traitées pour un total de 90 720 m3/jour
4) Aperçu du projet
a. Projet de Construction de Station de Traitement des Eaux Usées
Le consultant, employé par la RADEEMA, est en train de faire la conception des
installations du traitement secondaire des eaux usées et d’élaborer le projet d’utilisation des
eaux usées traitées. La quantité d’eaux usées traitées à utiliser sera définie en 2008. Pour
alléger des difficultés financières de la RADEEMA, il est souhaitable que la quantité d’eau
d’irrigation, estimée à 52 600 m3/jour pour le projet initial d’utilisation des eaux usées
traitées, soit utilisée pour l’arrosage de la palmeraie de la rive gauche du Tensift et des 8
terrains de golf.
Sites visés par le projet d’utilisation des eaux usées traitées dans la première phase :
Palmeraie de la rive gauche du Tensift, Palmeraie Golf Palace, Tritel, Fadesa, Golf Royal,
Golf Resort Palace, Amelkis 1, 2 & 3, La Fruitière, TF 497

5-7
Station de traitement
des eaux usées

LEGENDE

Station de pompage
Canalisation pour le transfert des eaux usées traitées
Terrains de golf et complexe hôtelier : existants
Terrains de golf et complexe hôtelier : En cours d’extension
Terrains de golf et complexe hôtelier : En cours de projet
Palemeraies le long des rivières

Source : Elaboration par la Mission d’Etude


Alternative de l’itinéraire de canalisation pour le transfert des eaux usées traitées

Il y a un autre projet dans lequel, après le traitement secondaire, les eaux usées traitées
passent encore au traitement tertiaire. Pour avoir les eaux usées traitées de bonne qualité, il
est souhaitable que le bassin de décantation chimique et l’infiltration rapide et la
décontamination sur sable fassent partie des procédés du traitement tertiaire. En ce qui
concerne l’emplacement de la station de pompes et l’itinéraire de canalisation pour le
transfert des eaux usées traitées, il y a des alternatives, dans lesquelles une canalisation qui
relie la station du traitement tertiaire aux destinations de consommation montre l’itinéraire
le plus court et le moindre coût pour le pompage au point de vue de l’économie énergique.
Une alternative persuasive de l’itinéraire de canalisation pour le transfert d’eau est indiquée
dans la figure ci-après. L’emplacement de la station de pompes et l’itinéraire de
canalisation seront définitivement décidés selon les études plus détaillées, telles que
topographiques, etc. Les travaux de construction seront conclus et exécutés d’une manière
forfaitaire, comme les travaux de construction de la station de traitement primaire, et la
durée des travaux sera prévue pour 18 mois.
b. Projet d’utilisation des eaux usées traitées dans l’avenir
Excepté les 8 terrains de golf susdits, une liste de développement montre 12 projets de
développement aux alentours de Marrakech. Au cas où tous les terrains de golf, soit 20 au
total, seraient alimentés en eau, il faudrait développer encore 38 120 m3/jour, soit 13,9
Mm3/an, qui correspond à la quantité déduite de 52 600 m3/jour, quantité initiale de
fourniture d’eaux usées traitées, sur 90 720 m3/jour, quantité totale d’eaux usées traitées par
les installations de traitement de Marrakech. Les 6 projets de développement ci-dessous
dont les sites prévus de construction sont identifiés seront visés par le projet d’utilisation
des eaux usées traitées dans la deuxième phase, parce que, dans cette liste de
développement, il y a plusieurs projets dont l’orientation est incertaine. Par conséquent, il

5-8
est souhaitable de faire avancer le projet d’utilisation des eaux usées traitées suivant l’état
d’avancement du développement.
Sites visés par le projet d’utilisation des eaux usées traitées dans la deuxième phase :
Latsis Group, Assoufid, Club Thamesloht Partners, Golf Finance House, Golf Royal Palm
de Marrakech, Atlas Golf Resort
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en oeuvre du programme
a. Etant donné que les eaux usées traitées seront réutilisées, le projet fera de l’effet sur la
préservation de la qualité d’eau de la rivière de Tensift.
b. Etant donné que les eaux usées traitées seront destinées à l’arrosage des terrains de golf et
sites touristiques, elles serviront de ses sources alternatives et le volume correspondant sera
conservé.
7) Surveillance de l’état d’avancement du projet
Il faudra surveiller l’état d’avancement du projet, l’état de fonctionnement et la situation de
l’utilisation des eaux usées traitées par le moyen des indicateurs.
8) Estimation des Coûts
Actuellement dans la ville de Marrakech, il s’effectue des travaux d’aménagement des ouvrages
de traitement des eaux usées tranchés en deux phases d’exécution, y compris la construction
d’une unité de traitement des eaux usées sur la rivière du Tensift, la réhabilitation des conduites
d’assainissement existantes ainsi que la construction des équipements de déviation des eaux
pluviales et des canalisations de transfert des eaux usées. La capacité prévue des ouvrages est de
90 720 m3 par jour en cas d’achèvement définitif des ouvrages primaire et secondaire et pourra
englober toue la consommation d’eau des périmètres irrigués de jardinage ou de leurs
équivalents. Les ouvrages primaire et secondaire de traitement des eaux usées sont actuellement
en construction.
Les coûts des travaux de construction de la station du traitement primaire sont estimés à 190
MDH (voir le rapport intermédiaire), et ceux de la station du traitement secondaire à 500 MDH.
L’ensemble de ces travaux est estimé à 690 MDH au total. La capacité du traitement des eaux
usées est de 90 720m3/jour, ceci signifie que les coûts des travaux de construction par 1 m3/jour
de traitement sont de 7 606 DH. En plus, on a calculé le coût d’entretien et de maintenance de la
station après construction, soit 20 MDH pour 5 ans (soit, 4 MDH/an), ceci signifie que le coût
d’entretien et de maintenance par 1 m3/jour est de 44 DH. La quantié des eaux usées à traiter en
2020 est prévue dans le tableau ci-après qui montre 3 zones desservies.
・Ville de Marrakech 45,2 Mm3 par an (123 836 m3 par jour)
・17 communes desservies par l’ONEP 2,7 Mm3 par an (7397 m3 par jour)
・Autres zones desservies par l’ONEP 12,6 Mm3 par an (34 521 m3 par jour)
Total 60,5 Mm3 par an (165 754 m3 par jour)

Les dépenses nécessaires à l’exécution pour la fourniture des eaux usées traitées calculées
ci-dessus sont comme suit.

5-9
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Planification / concept /
soumission/passation du marché
1 Jeu 3.5 MDH 3.5 MDH
pour la fourniture des eaux
usées traitées
・Coût de construction d’ouvrage bassin de filtration
1 Jeu 60.0 MDH 60.0 MDH
du traitement tertiaire rapide
bassin de
・Coût de construction d’ouvrage
1 Jeu 60.0 MDH 60.0 MDH décantation des
du traitement tertiaire
produits chimiques
・Coût de construction d’ouvrage
de distribution des eaux usées 1 jeu 160.0 MDH 160.0 MDH
traitées
・Coût d’exploitation / gestion /
maintenance d’installation de
10 an 35.3 MDH 353.0 MDH
fourniture des eaux usées
traitées
Total 636.5 MDH

(3) Projet de Renforcement du Réseau d’Observation Hydrologique


1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) But du programme : Améliorer la précision de l’estimation du débit entrant du Haut Atlas vers
la plaine du Haouz
3) Objectifs du programme :
Objectif initial : Installation des équipements d’observation aux 2 points où il n’y a pas de
station d’observation hydrologique
Objectif final : Amélioration de la précision de l’observation par l’introduction
d’enregistreurs automatiques
4) Aperçu du programme
Le réseau d’observation existant de l’ABHT possède les fonctions nécessaires pour saisir le débit
actif des affluents principaux de Tensift et accumule les données d’observation. Cependant, dans
la simulation des eaux souterraines de la plaine du Haouz, on a confirmé que la précision du
modèle dépend de données du débit entrant de sous-bassins qu’on n’a pas observé. A cet effet,
pour renforcer le réseau d’observation hydrologique, on installera les équipements d’observation
aux 2 points où on ne fait pas d’observation actuellement.
- Sous-bassins ciblés : Sous-bassin de la rivière Imintaout, sous-bassin de la rivière de Lahr
- Stations d’observation hydrologique : Mise en place des hydrographes pour que les
observateurs puissent effectuer les mesures à vue. (Standard des stations d’observation :
Simplifiée)
- Par ailleurs, les stations d’observation hydrologique seront mises en place aux endroits qui
satisferont aux conditions suivantes :
• Point le plus proche du point considéré comme point d’entrée d’eau pour une nappe
• Le courant d’eau devra être un courant constant.
• Ni le chenal ni le lit fluvial ne devront subir de grands changements.
• L’observateur ne devra pas courir de danger lors de l’observation
• Plus facile à observer et à trouver un observateur près de ce point d’observation
• Il est possible de faire des observations même pendant l’étiage.
Les activités majeures à réaliser dans ce projet sont les suivantes:
a. Sélection des points d’observation

5 - 10
b. Installation de l’échelle limnométrique
c. Topographie transversale et Nivellement de l’axe d’un profil longitudinal ainsi que
Rédaction de la courbe HQ
d. Aménagement du registre, recrutement de personnes chargées de l’observation
Par ailleurs, en vue d’améliorer les précisions de l’observation hydrologique, l’introduction
de l’enregistreur automatique pour les stations d’observation existantes est envisagée. Les
stations ciblées sont les trois stations existantes et deux nouvelles stations proposées dans
la plaine du Haouz.

Zones ciblées pour la


mise en place de
Cours d’eau
nouvelles stations
Stations d’observation existantes
Route
ciblées pour la réhabilitation

Stations d’observation ciblées pour le Projet de Renforcement du


Réseau d’Observation Hydrologique

Coordinates Estab-
Station Type Code Remarks Sub-Basin
X Y Z lished
TAFERIAT Simplifiée 1562/53 291,25 107,5 760 1982 Proposed to be improve d Zat
AGHBALOU Principale 2089/53 276,15 83,05 1070 1969 Automatic water guage equiped Ourika
TIOURDIOU Simplifiée 3570/53 277,2 69,3 1850 1996 Automatic water guage equiped OUrika
AMENZAL Simplifiée 3571/53 278,22 67,2 2230 1997 Automatic water guage equiped Ourika
TOURCHT Simplifiée 3572/53 286,85 74,15 1650 1997 Ourika
TAZITOUNT Simplifiée 3603/53 281,95 77,8 1240 1999 Automatic water guage equiped Ourika
AREMD Simplifiée 3604/53 259,3 62,1 1950 1999 Rheraya
TAHANAOUT Principal 1565/53 255,9 80,4 925 1970 Automatic water guage equiped Rheraya
IGUIR NKOURIS Principale 510/62 238,35 55 1100 1974 Automatic water guage equiped N'Fis
IMIN EL HAMAM Principale 1566/53 241,4 72,4 770 1968 Automatic water guage equiped N'Fis
SIDI HSAIN Simplifiée 2431/53 229,1 70,17 1030 1998 Proposed to be improve d N'Fis
ABADLA Principale 1675/44 200 129,5 250 1969 Automatic water guage equiped Tensift
S.BOUATHMANE Principale 1676/53 209,4 74,3 820 1989 Automatic water guage equiped Assif El Mal
ILOUDJANE Simplifiée 628/52 176,245 70,525 757 1989 Proposed to be improve d Seksawa
SIDI RAHAL Principale 44/54 303,1 117,8 690 1970 Automatic water guage equiped R'Dat
IMINTANAOUT Proposed to be establised Imintnout
LAHR Proposed to be establised Lahr

5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1


6) Effets de la mise en oeuvre du programme
A travers le renforcement du réseau d’observation hydrologique, la précision pour l’estimation
du débit entrant des nappes de la plaine du Haouz sera améliorée pour contribuer à la précision
de la modélisation de la simulation des eaux souterraines
7) Surveillance de l’état d’avancement du projet
Capitalisation de données d’observation hydrologique

5 - 11
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour la mise en oeuvre du présent Projet sont calculés ci-dessous. Par
ailleurs, en ce qui concerne la sémection des points d’observation, la gestion du registre, le
recrutement des observateurs, les levés topographiques et l’élaboration des courbes HQ, étant
donné que ces activités seront à effectuer dans le Programme d’Estimation Scientifique des
Eaux Souterraines Disponibles indiqué ci-après, les frais y afférents ne sont pas estimés.
a. Installation de l’échelle limnométrique
b. Itroduction d'auto-jaugeage
Pour les items ci-dessus, le tableau ci-après montre les coûts estimés sur la base des prix
unitaires standards de l’ABHT.
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Installation de l’échelle Equipement et
5 Jeu 0.1 MDH 0.5 MDH
limnométrique Installation
Equipement et
・Itroduction d'auto-jaugeage 5 jeu 0.5 MDH 2.5 MDH
Installation
Total 3.0 MDH

5.4.2 Plan de Gestion des Eaux Souterraines


(1) Programme de Gestion des Installations de la prise des Eaux Souterraines
L’étude sur les puits, qui a été effectuée en 2001, a montré que 10 700 puits environ étaient enregistrés.
Mais, d’après l’étude par échantillonnage, les puits non enregistrés représenteraient à peu près 31% de
l’ensemble des puits existants. En outre, tenant compte de l’accroissement du nombre de puits après
cette étude, la zone de l’étude compterait actuellement entre 17 000 et 18 000 puits. Au niveau de
l’ABHT, le système d’enregistrement des puits est fonctionnel, mais n’est pas encore assez efficace à
cause de la procédure et de l’insuffisance de compréhension des utilisateurs. Il est nécessaire de
renforcer et d’améliorer le système actuel en vue de promouvoir l’enregistrement des puits/forages le
plus tôt pour saisir la situation de l’utilisation des puits/forages.
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) But du programme : Saisir les conditions réelles de l’utilisation des eaux souterraines à travers
l’enregistrement qui servira de documents de base pour l’analyse des
eaux souterraines
3) Objectifs du programme :
Objectif initial (1) : Mise en oeuvre de la demande, l’autorisation et l’enregistrement en
matière de construction des nouveaux puits/forages et de
réhabilitation des puits / forages existants
Objectif initial (2) : Aménagement du registre des utilisateurs des puits/forages
enregistrés et non enregistrés
Objectif intermédiaire (1) : Surveillance de la situation de l’utilisation des puits/forages
Objectif intermédiaire (2) : Renouvellement de l’enregistrement des puits / forages tous les
cinq - dix ans
Objectif final : Mise en oeuvre de la demande, l’enregistrement, le renouvellement
et la surveillance de tous les propriétaires (100%) des installations
de prélèvement des eaux souterraines (puits/forages, eaux
jaillissantes, eaux infiltrées, Khettara)
4) Aperçu du programme
a. Mise en oeuvre de la demande, l’autorisation et l’enregistrement en matière de construction
des nouveaux puits et de réhabilitation des puits existants
Par le moyen de la publication, on fera connaître exhaustivement aux constructeurs de puits

5 - 12
ou aux prestataires de service autorisés de construction de puits que la demande et
l’autorisation sont obligatoires pour la nouvelle construction et la réhabilitation des puits et
que la clause pénale sera appliquée en cas d’infraction. L’établissement du système où les
procédures de la demande de l’autorisation, telles que la réception de la demande et
l’examen préliminaire, puissent s’effectuer au siège de l’ABHT ou aux collectivités locales,
mérite d’être pris en considération. En tout cas, l’ABHT délivrera l’autorisation définitive
pour la construction ou la réhabilitation. Avec la standardisation des articles mentionnés de
la demande, les documents annexés, et le critère de l’examen, toutes les procédures de la
demande, à savoir depuis la demande jusqu’à la délivrance de l’autorisation, seront
terminées dans un délai de 30 jours. Après le rapport de l’achèvement de la construction ou
de la réhabilitation du puits, on procédera aux essais du prélèvement d’eau en présence du
constructeur de puits ou du prestataire de service autorisé, ensuite délivrera l’autorisation
du prélèvement d’eau. L’installation de l’hydromètre dans les nouveaux puits ou les puits
réhabilités mérite aussi d’être prise en compte. L’ABHT se chargera de produire une base
de données sur la situation de la demande et de l’examen et sur le contenu de
l’enregistrement des puits.
b. Aménagement du registre des utilisateurs des puits enregistrés et non enregistrés
On vérifiera que le contenu actuel de l’enregistrement et de l’autorisation servira des
documents de base qui puissent satisfaire les conditions réelles de l’utilisation des eaux
souterraines et de l’analyse des eaux souterraines qui sont les objectifs de l’enregistrement
des puits. En ce qui concerne les puits enregistrés, on fera l’inventaire pour la comparaison
des nouveaux puits et du contenu de l’enregistrement de la construction en vue de corriger
les fautes. En même temps, l’autorisation sur laquelle la validité (5 à 10 ans) de
l’enregistrement est précisée sera délivrée. On fera obligation de renouveler
l’enregistrement des puits après l’expiration de la validité. En ce qui concerne les puits non
enregistrés, l’autorisation sera délivrée à travers les procédures de la demande,
l’autorisation et l’enregistrement sur la base du même contenu que la construction et la
réhabilitation des puits. Le contenu de l’enregistrement sera mémorisé dans la base de
données. L’inventaire sera commandé aux prestataires de service extérieurs.
c. Surveillance de la situation de l’utilisation des puits
La police de l’eau ou son remplaçant se chargera des activités de surveillance régulières sur
la situation de l’utilisation des puits. On fera des remarques ou des recommandations pour
les propriétaires qui ne respectent pas le contenu de l’autorisation enregistré, et on
contrôlera légalement l’infraction. L’ABHT devra prendre en compte du mécanisme pour
les activités de surveillance des puits en collaboration avec les collectivités locales.
d. Aménagement du registre des installations de la prise d’eaux souterraines autres que les
puits
Les installations de la prise des eaux souterraines autres que les puits sont les eaux
jaillissantes, les eaux infiltrées et Quattara. Au cas où on détiendrait ces installations,
l’autorisation sera délivrée par les mêmes procédures de la demande que l’enregistrement
des puits. S’il n’y a pas de propriétaires, on mènera des études sur terrain et on observera le
débit et la variation saisonnière, puis les données obtenues seront mémorisées dans la base
de données. Les études seront commandées aux prestataires de service extérieurs.
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en oeuvre du programme
a. Saisir la situation de l’utilisation des eaux souterraines par le moyen de la base de données
de l’enregistrement
b. Etablir les documents de base pour l’analyse correcte des eaux souterraines
c. Utiliser le contenu de l’enregistrement comme documents de base en cas de mise en oeuvre
du contrôle ou de la défense du prélèvement d’eau
d. Utiliser le contenu de l’enregistrement comme documents de base en cas de mise en oeuvre

5 - 13
du recouvrement des frais de gestion des eaux souterraines
7) Surveillance de l’état d’avancement du projet
On peut saisir l’état d’avancement par l’augmentation du nombre d’enregistrements.
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour l’exécution du présent programme sont estimés comme indiqués
dans le tableau ci-après. Par ailleurs, étant doné que les activités de surveillance de la situation
de l’utilisation des puits seront à mettre en oeuvre dans le cadre du Programme de
Renforcement des Actions de la Police de l’Eau indiqué ci-après, les frais y afférents ne sont pas
estimés.
a. Augmentation de deux personnes de l’ABHT qui s’occupent spécialement de la demande,
de l’autorisation et de l’enregistrement pour la construction ou la réhabilitation de puits
b. Demande de prestation de services extérieure pour la gestion du registre des utilisateurs de
puits enregistrés et non enregistrés
c. Demande de prestation de services extérieure pour la gestion du registre des installations de
la prise d’eaux souterraines autres que les puits/forages
d. Achat d’un ordinateur pour la base des données sur les installations de la prise d’eaux
souterraines
Pour les items ci-dessus, le tableau ci-après montre les coûts estimés sur la base des prix
unitaires standards de l’ABHT.
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Execution des demandes,
autorisations et enregistrements Deux personnes
13 an 0.12 MDH 1.56 MDH
des constructions et supplémentaires
réhabilitation des puits
Commande de la
・Inventaire et preparation de la
prestation des
base de données des puits 3 an 1.0 MDH 3.00 MDH
services à
déclarés et non déclarés
l’extérieur
・Surveillance de la situation de Activités ordinaires
1 jeu - -
l’utilisation des puits de l’ABHT
Commande de la
・Gestion du registre des
prestation des
installations de prise d’eau 1 jeu 1.0 MDH 1.00 MDH
services à
souterraine autres que les puits
l’extérieur
・Equipement informatique
(Ordinateur) pour la basede Y compris les
1 jeu 0.1 MDH 0.10 MDH
données sur les installations de accessoires
prise d’eau souterraine
Total 5.66 MDH

(2) Programme d’estimation scientifique des eaux souterraines disponibles


Pour l’exploitation durable de la ressource en eaux souterraines limitée dans la plaine du Haouz, il est
nécessaire de contrôler le prélèvement anarchique des eaux souterraines. D’autre part, pour déterminer
la quantité adéquate d’eau à prélever et avoir une compréhension des utilisateurs d’eau, il est nécessaire
aussi de faire le contrôle du prélèvement d’eau, basé sur l’estimation scientifique. A cet effet, il est
nécessaire de saisir la quantité de l’utilisation de la ressource en eaux souterraines à travers
l’enregistrement des installations de la prise d’eau et de structurer un modèle de simulation plus correct
des eaux souterraines sur la base des données obtenues par les informations hydrogéologiques et
piézométriques des puits d’observation, ainsi que des images prises par satellite, etc. Le bilan hydrique
et les études de cas seront analysés pour déterminer la quantité d’eau à prélever, puis il est
définitivement nécessaire d’élaborer un manuel de la gestion des eaux souterraines qui mentionnent les
mesures à prendre selon localité et situation.

5 - 14
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) But du programme : Détermination de la quantité disponible de l’utilisation des eaux
souterraines et la quantité de prélèvement d’eau à contrôler sur la
base du résultat de l’analyse des eaux souterraines
3) Objectif du programme : Mise en oeuvre de l’analyse précise des eaux souterraines par le
moyen d’informations précises
4) Aperçu du programme
a. Acquisition de connaissances hydrogéologiques complémentaires dans la partie amont de
l’aquifère
Connaitre les hauteurs de la nappe au droit de la plupart des zones amont de l’aquifère, au
pied des montagnes. Dans ces secteurs (où les affluents du Tensift pénètrent dans la plaine
du Haouz), les variations annuelles ou interannuelles du niveau de la nappe sont très
certainement limitées : celui-ci est contrôlé par la géométrie du remplissage alluvial qui
s’étend jusque dans l’intérieur d’étroites vallées de l’Atlas au Sud (et des Jbilets au Nord).
Le flux d’eau qui s’introduit dans la plaine sous ces sites est contrôlé d’après le
niveau de la nappe. Bien qu’il y a des registres de puits dans cette zone, leur emplacement
exact et le niveau de la nappe ne sont pas enregistrés. Le suivi et la surveilance de la nappe
dans ces puits et de leur emplacement précis doit être réalisé.
b. Acquisition de connaissances sur les surfaces cultivées
Connaître l’emplacement des surfaces irriguées à partir des eaux souterraines. En prmière
approche, ces surfaces ont été obtenues par le traitement combiné d’informations
satellitaires issues du projet SUDMED et de la base de données de l’ABHT relative aux
dossiers de demande d’autorisation de creusement de puits : toutes les surfaces irriguées
dans un rayon de 700 m autour des sites où un puits/forage a été demandé ont été
considérées comme irriguées à partir des eaux souterraines. Cette technique a donner une
estimation acceptable des surfaces irriguées à partir des eaux souterraines, mais qui peut
être significativement améliorée. Une cartographie de détail doit être effectuée par les DPA
et l4ORMVAH dans leurs zones de compétence respective.
d. Acquisition de connaissances hydrogéologiques profondes complémentaires
Clarifier les relations entre l’aquifère de la plaine du Haouz et les systèmes sous-jacents.
Une drainance ascendante est probable depuis les formations Eo-crétacées qui s’étendent
sous la série plio-quaternaire de la plaine du Haouz : en 1972, la recharge de la plaine du
Haouz par le réservoir du Lias a été estimée à 50.5 Mm3/an (y compris le Haouz oriental) et
une estimation des flux depuis l’aquifère du Cénomanien-Turonien donnait quelques
9.5 Mm3/an en 1987. Ces estimations étaient cependant basées sur de très rares mesures. A
ce jour, on ne dispose ni d’une estimation quantitative précise des flux potentiels depuis les
systèmes sous-jacents, ni même de la localisation de ces transferts. Un programme
d’investigations spécifiques doit maintenant être engagé : a) pour définir l’extension des
contacts directs entre le remplissage sédimentaire de la plaine et d’autres terrains
aquifères ; b) pour évaluer les gradients hydrauliques entre ces couches.
d. Acquisition de données sur les niveaux piézométriques
Le suivi de la nappe est une étape de base dans la compréhension du fonctionnement des
systèmes aquifères. Un effort important doit être fait pour assurer ce suivi, nécessaire pour
identifier clairement les changements dans la disponibilité de la ressource. Le suivi
piézométrique actuel doit être optimisé de sorte à prévenir la redondance des mesures et à
assurer la régulatité des campagnes (notamment celles conduites par les Willaya).
Les suivi assuré par l’ABHT est encore limité à un petit nombre de points au regard de
l’extension de l’aquifère : 15 piézomètres sont équipés d’enregistreurs automatiques (y
compris les 10 équipés dans le cadre du présent projet) et 16 sont suivi manuellement. Des

5 - 15
piézomètres complémentaires doivent être équipés : à l’aval au droit de la partie nord-ouest
de l’aquifère ; à l’amont dans la zone sud de l’aquifère ; et sur la limite est, entre Haouz
oriental et occidental.
Des campagne piézométriques régulières plus denses constituent un élément essentiel du
suivi des eaux souterraines. De telles campagnes, basées sur un minimum de 200 points
(dont l’altitude est parfaitement connue) doivent être conduites chaque années ou chaque
deux ans pour enregistrer les changements régionaux.
A ce jour, l’altimétrie des points de mesure piézométrique est le plus souvent donnée par
les cartes topographiques au 1 :50 000. De très rares piézomètres ont été nivelés (23 à ce
jour). Tous les points des campagnes de mesures, y compris les puits et forages privés,
doivent être parfaitement nivelés pour permettre l’établissement de cartes piézométriques
précises.
e. Constitution d’une base de données des utilisateurs d’eau souterraine
A l’exclusion des puits de l’ONEP, le détail des prélèvements d’eau souterraine n’est
toujours pas mesuré directement. Comme de nombreux puits ne sont pas enregistrés et les
quantités pompées jamais mesurées, les prélèvements d’eau souterraine au droit de la
plaine du Haouz ne sont toujours qu’estimées. Dans le but de réduire l’incertitude qui pèse
sur l’estimation du bilan d’eaux souterraines qui sert à l’élaboration plan de gestion intégré
de cette ressource, tous les points de prélèvement des eaux souterraines doivent être
parfaitement localisés et les volumes pompés parfaitement connus, à commencer par les
plus grands utilisateurs d’eau souterraine : les golfs, les hôtels et les complexes de loisir
axés sur l’eau, les grands exploitants agricoles.
f. Renforcement du personnel et développement des compétences en matière d’étude des
eaux souterraines
Le personnel de l’ABHT doit être renforcé par deux hydrogéologues parfaitement familiers
des SIG et des outils de modélisation des écoulements souterrains. Ces hydrogéologues
doivent suivre une formation spécifique d’au moins trois mois sur l’analyse quantitative
des eaux souterraines et les SIG de sorte qu’ils puissent conduire cette analyse sans
difficultés.
Un ensemble d’ordinateurs, d’équipements périphériques et d’outils logiciels doivent être
acquis.
g. Mise en œuvre de l’analyse scientifique des eaux souterraines
Chaque fois que les données seront renouvelées, l’analyse des eaux souterraines
s’effectuera et le modèle de l’analyse correcte des eaux souterraines sera établi sur la base
des examens des informations de l’observation du niveau d’eau depuis 10 ans d’au moins
jusqu’à présent. Dans l’estimation future, il est demandé d’exécuter les simulations selon
de divers cas. Pour les cas de simulation qui demandent des modifications de conditions de
la demande en eau, il est souhaitable de les exécuter en consultation avec les organismes
concernés et avec leur consentement. Pour les conditions du meilleur résultat de la
simulation, estimer la quantité de prélèvement d’eau et le niveau d’eau de prélèvement à
contrôler, c’est de fixer la demande en eau autrement dite la quantité de prélèvement d’eau
à contrôler, cette valeur sera fixée par localité (grillage). En plus, au cas où l’alternative
appropriée serait proposée, on effectuerait une analyse des eaux souterraines sur la base des
conditions de cette alternative, jugerait des zones critiques et mettrait en ordre ces
conditions. Sur la base du meilleur résultat de l’analyse des eaux souterraines, on élaborera
le plan annuel d’utilisation des eaux souterraines et le mettra en oeuvre en consultation
avec les organismes concernés et avec leur consentement.
h. Détermination de la quantité disponible du prélèvement des eaux souterraines, du niveau
d’eau de prélèvement à contrôler et de la quantité de prélèvement d’eau
Après l’analyse des eaux souterraines, les conditions du prélèvement des eaux souterraines

5 - 16
et les zones critiques seront jugées. Le projet de contrôle pour ces zones critiques sera
proposé en consultation avec les organismes concernés. Pendant la durée de la mise en
oeuvre du contrôle après le consentement, on essayera de saisir la situation en analysant le
résultat de l’observation des puits de surveillance du niveau d’eau. En cas d’apparition d’un
signe de la baisse du niveau d’eau sous le seuil déjà fixé pour le contrôle, des causes de la
baisse seront recherchées et des mesures seront prises. Au cas où une infraction à la règle
serait une des causes de la baisse du niveau d’eau, on demanderait aux organismes
concernés de respecter les règles. S’il y a d’autres causes qui aggravent la situation, on
analysera la situation de nouveau en réévaluant les conditions saisies ou en renforçant les
conditions de contrôle et on déterminera les conditions de contrôle.
i. Etablissement du manuel de gestion des eaux souterraines
Se référant à l’essentiel proposé par la présente étude, l’ABHT élaborera un manuel de
gestion des eaux souterraines. Le manuel de gestion sera rédigé pour l’année ordinaire et
l’année de sècheresse, mais en particulier, on rédigera le manuel en insistant sur les
mesures à prendre lors de la sècheresse. Etant donné que les mesures à prendre lors de la
sècheresse impliquent la collaboration avec les organismes concernés, ce manuel de gestion
des eaux souterraines sera parachevé en consultation avec les organismes concernés et avec
leur consentement.
Thèmes à aborder par zone et Orientation des mesures à prendre
Zone de captage de l’alimentation en eau potable de la ville de Marrakech
La zone de capture des champs captant pour l’alimentation en eau potable de la ville de
Marrakech correspond aux puits de l’ONEP et à leur aire d’influence. L’alimentation en eau
potable est le secteur d’eau le plus prioritaire, et il faudra déployer des efforts maximums pour
assurer la quantité nécessaire d’une manière stable. La source en eau potable de la ville de
Marrakech consiste en une combinaison des eaux souterraines et des eaux de surface qui
viennent des barrages de l’intérieur du bassin et d’autres transférées depuis l’extérieur du bassin.
En général, la plupart d’eau potable dépend des eaux de surface et les eaux souterraines ont une
fonction de sécurité en cas de sècheresse, donc la préservation des eaux souterraines comme
source en eau sera une des priorités de la gestion des ressources en eau.
Dans la gestion d’eau quotidienne, pour la préservation des eaux souterraines dans la zone de
capture, il est nécessaire de surveiller efficacement la situation des nappes dans cette zone. Pour
maintenir le niveau d’eau convenable pour la quantité nécessaire à l’alimentation en eau potable,
il est nécessaire de contrôler les prélèvements pour les autres usages. En particulier, en cas de
sècheresse sévère, le contrôle des prélèvements sera pratiqué dans une vaste étendue, non
seulement aux alentours des puits d’AEP, mais dans l’ensemble de l’aire d’influence.
Ville de Marrakech et zone périurbaine
La ville de Marrakech est le centre des activités économiques dans la plaine du Haouz,
notamment en fonction du développement du secteur touristique, la consommation en eau pour
l’arrosage des jardins publics, des hôtels et des terrains de golf sera augmentée. En particulier, la
consommation en eau pour l’arrosage des terrains de golf occupe une grande partie et si on laisse
cette situation, cette consommation agira sur l’utilisation d’eau dans les autres secteurs. Il est
possible que les nappes aquifères du sud de Marrakech, comprenant le puits d’Issil de l’ONEP,
soient épuisées. En outre, les zones du sud-est et du sud-ouest de Marrakech où les terrains de
golf en cours de la planification du nouveau développement sont concentrés, ne sont pas loin de
la zone de captage de l’alimentation en eau potable de Marrakech et il est donc nécessaire de
baisser la dépendance aux eaux souterraines par tous les moyens. Pour répondre à cette nouvelle
consommation en eau, on fera avancer activement l’utilisation des eaux usées traitées pour
empêcher l’augmentation de la quantité de prélèvement des eaux souterraines dans ces zones. En
plus, étant donné qu’on utilise des pesticides d’une manière intensive aux terrains de golf, au
point de vue de la préservation de la qualité des eaux souterraines servant de source en eau
potable, il est nécessaire de contrôler le développement des terrains de golf aux alentours des
puits et des zones de captage de l’alimentation en eau potable de Marrakech.

5 - 17
Périmètres irrigués de la PMH dans la zone aval de la rive gauche du N’Fis (Zone
spécialement critique)
Les périmètres irrigués de la PMH dans la zone aval de la rive gauche du N’Fis se constituent de
zones du développement agricole, ayant pour source principale les eaux souterraines et chargées
en principe par le secteur privé. Actuellement, on a déjà remarqué une baisse considérable du
niveau des nappes. En outre, dans l’examen futur, basé sur le scénario, on craint que le niveau
d’eau se baisse gravement ou que les eaux souterraines soient épuisées tôt ou tard.
Cette zone considérée comme zone spécialement critique, on visera à réduire la quantité de
prélèvement des eaux souterraines, en surveillant d’une manière sévère les eaux souterraines et
en réduisant la demande en eau d’irrigation par le biais de l’introduction rapide et de la
vulgarisation de l’irrigation de goutte-à-goutte ainsi que du développement de l’agriculture
économe d’eau. En même temps, il est nécessaire de gérer et de préserver les eaux souterraines à
travers les interventions dans les zones périphériques, en particulier dans les « sous-bassins »
comportant la zone correspondant à « l’aval » des eaux souterraines. De même, dans les
périmètres irrigués de la GH de la rive gauche du N’Fis, considérés comme zones spécialement
critiques ou zones critiques, la réduction de l’utilisation des eaux souterraines sera pratiquée
d’une manière active par le contrôle de la demande en eau et par le renforcement de la source en
eaux de surface. En outre, après avoir vérifié l’effet de la recharge artificielle des nappes du
N’Fis, proposée comme projet pilote, et au cas où l’effet de l’amélioration du bilan des eaux
souterraines serait attendu, il serait nécessaire de faire avancer activement la recharge artificielle
des nappes.
Périmètres irrigués dans la zone à risque
Dans les périmètres irrigués de la GH, zone critique, et où la baisse du niveau d’eau est
remarquable, les eaux de surface (le canal de Rocade et le barrage de Lalla Takerkoust) seront
utilisées au maximum pour essayer de réduire la quantité de prélèvement des eaux souterraines
pour l’irrigation. A cet effet, il est nécessaire d’aménager les tronçons depuis les canaux
principaux de la GH jusqu’aux partiteurs des périmètres en vue de réduire une perte d’eau. En
outre, au niveau des périmètres, on essayera de réduire la demande en eau d’irrigation par le biais
de la vulgarisation de l’irrigation et l’agriculture économes d’eau.
Dans les périmètres irrigués de la GH de la rive droite du N’Fis y compris N4, on visera à
vulgariser activement l’irrigation de goutte-à-goutte en profitant de la pression en canalisation. A
cet effet, la canalisation secondaire reliant les périmètres éparpillés sera aménagée. Dans d’autres
périmètres irrigués de la GH du Haouz Central, en déterminant les cultures prioritaires, on
essayera d’introduire et de vulgariser l’irrigation de goutte-à-goutte. A travers la sélection des
produits pour l’irrigation et l’agriculture économe d’eau établie sur la base des activités
proposées dans la section 3.5.1 « Réduction de la demande en eau dans le secteur agricole
(accumulation et communication des informations techniques pour l’agriculture et l’irrigation
économes d’eau) », on visera à la réduction supplémentaire de la quantité de prélèvement des
eaux souterraines en réduisant la demande en eau au niveau des périmètres.
Etant donné que l’utilisation des eaux souterraines dans le secteur ZR (zone du système de
séguias améliorés) de la rive gauche du N’Fis se rattache étroitement aux eaux souterraines des
périmètres irrigués de la PMH de la rive gauche du N’Fis aval, on empêchera l’utilisation des
eaux souterraines à travers l’aménagement et le renforcement de l’irrigation par l’utilisation des
eaux de surface et on pratiquera la préservation et l’utilisation des eaux souterraines en
collaboration avec la PMH de l’aval.
Dans les périmètres irrigués de la PMH, zone critique et où la baisse du niveau d’eau est
remarquable, on réduira immédiatement la demande en eau d’irrigation par le biais de la
vulgarisation de l’agriculture et l’irrigation économes d’eau au niveau des périmètres et on
essayera de réduire la quantité de prélèvement des eaux souterraines pour l’irrigation. En outre,
on visera à réduire la quantité de prélèvement des eaux souterraines par la réduction de la
demande en eau au niveau des périmètres à travers de l’agriculture économe d’eau et la sélection
des produits agricoles pour l’irrigation. En faisant le contrôle de l’extension de la superficie
irriguée des eaux souterraines par la construction de nouveaux puits, on examinera le contrôle de

5 - 18
la quantité de prélèvement pour les puits existants.
Autres périmètres irrigués
Dans les zones où il est prévu que la baisse du niveau d’eau est limitée, bien que la baisse du
niveau d’eau ne soit pas remarquable dans cette zone, il est nécessaire de réduire la demande en
eau d’irrigation par le biais de la vulgarisation de l’agriculture et l’irrigation économes d’eau en
vue de l’amélioration du bilan des eaux souterraines dans toute la zone. En outre, il est demandé
d’exploiter d’une manière efficace les eaux de surface (source en eau de la GH) ou d’empêcher la
dépendance aux eaux souterraines à travers le maintien convenable et l’utilisation efficace du
système de séguias dans les zones où on peut utiliser le système de séguias. En outre, on visera à
réduire la quantité de prélèvement des eaux souterraines par la réduction de la demande en eau au
niveau des périmètres à travers de l’agriculture économe d’eau et la sélection des produits
agricoles pour l’irrigation.

5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1


6) Effets de la mise en oeuvre du programme
a. Pouvoir utiliser les nappes aquifères d’une manière durable par la détermination de la
quantité adéquate de l’utilisation des eaux souterraines en vue d’éviter la situation la plus
mauvaise
b. Apporter beaucoup d’effets à la vie sociale et aux activités économiques durables dans le
bassin, en particulier à la production agricole
7) Surveillance de l’état d’avancement
a. On considère la situation de l’accumulation des données saisies, la participation du
programme de formation du personnel chargé de l’analyse des eaux souterraines et
l’amélioration de la capacité du personnel comme indicateurs.
b. On considère la situation du préparatif du modèle de l’analyse des eaux souterraines et son
achèvement comme indicateurs.
c. On considère l’organisation des réunions de liaison avec les organismes concernés et la
publication du plan annuel de gestion des eaux souterraines comme indicateurs de
l’avancement du travail.
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour la mise en oeuvre du présent Programme sont estimés et indiqués
ci-dessous. Par ailleurs, les frais concernant la capitalisation de nouvelles données
hydrogéologiques de la nappe du côté amont sont inclus dans les frais concernant la
capitalisation de données du niveau d’eau, et la capitalisation de données sur l’utilisation des
eaux souterraines et la détermination de la quantité du prélèvement d’eau font partie des
activités ordinaires. Par conséquent, les coûts y afférents ne sont pas estimés.
a. Images prises par satellite pour la collecte des informations sur les terrains agricoles (2 jeux
par an)
b. Demande de prestation de services extérieure pour la capitalisation de nouvelles données
hydrogéologiques
c. Demande de prestation de services extérieure pour la capitalisation de données sur le
niveau d’eau, Installation des enregistreurs automatiques par pression, Observation du
niveau piézométrique
d. Renforcement du personnel, Recruetement de deux techniciens au niveau de l’ABHT pour
renforcer la capacité de l’analyse des eaux souterraines et Achat des outils pour l’analyse
des eaux souterraines
e Mise en oeuvre de l’analyse scientifique des eaux souterraines (produits consommables)
f. Elaboration du manuel de la gestion des eaux souterraines (impression et reliure)

5 - 19
Pour les items ci-dessus, le tableau ci-après montre les coûts estimés sur la base des prix
unitaires standards de l’ABHT.
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Capitalisation des nouvelles Inclue dans « la
données sur l’aquifère du côté Capitalisation des
1 jeu - -
de l’amont documents du niveau
d’eau »
・Collecte d'information sur les Images prises par
13 jeu 0.10 MDH 1.30 MDH
terrains agricoles satellite, 2 jeux par an
・Collecte de nouvelles données Commande de prestation
hydro-géologique des services à l’extérieur
1 jeu 3.50 MDH 3.50 MDH
pour 3 ans, y compris les
frais de forage
・Collecte de donnée sur le niveau
d'eau
Nivellement Commande de prestation
1 jeu 1.00 MDH 1.00 MDH des services à l’extérieur
pour 200 points
Installation des Frais pour les
auto-enregistruers 15 jeu 0.05 MDH 0.75 MDH équipements et leur
installation
Observation mensuelle 12 an 0.21 MDH 2.52 MDH 30 points/mois
Observation annuelle 12 an 0.15 MDH 1.80 MDH 170 points/an
・Capitalisation des documents de
Activités ordinaires de
l’utilisation des eaux 13 an - -
l’ABHT
souterraines
・Renforcement du Personnel.
Développement des Capacités
pour l'analyse des eaux
souterraines
Outils pour l’analyse des eaux
1 an 1.00 MDH 1.00 MDH Y compris les accessoires
souterraines
Renforcement des techniciens Deux personnes
13 an 0.24 MDH 3.12 MDH
de l’ABHT supplémentaires
・Exécution d'analyse moyenne Frais des produits
scientifique des eaux 12 an 0.10 MDH 1.20 MDH consommables, Activités
souterraines ordinaires de l’ABHT
・Détermination de la quantité Activités ordinaires de
12 an - -
d’eau à prélever, etc. l’ABHT
・Préparation du Manuel de la Frais pour l’impression et
4 jeu 0.50 MDH 2.00 MDH
Gestion des Eaux Souterraines la reliure
Total 18.19 MDH

5.4.3 Plan de Gestion de la Qualité d’Eau


Tenant compte de la situation actuelle de la gestion de la qualité d’eau, des objectifs de la gestion de la
qualité d’eau susdits et de la stratégie, on peut mentionner ci-après les projets et programmes relatifs à
la gestion de la qualité de l’eau à exécuter dans l’avenir :
- Mise en oeuvre du programme de surveillance de la qualité d’eau (ABHT, ORMVAH, ONEP,
RADEEMA, Secteur privé)
- Aménagement des installations des eaux usées (RADEEMA, ONEP)
- Aménagement des installations de traitement des effluents industriels des usines et bureaux
(Secteur privé)
- Mesures à prendre pour les installations et les activités qui risquent de polluer les zones
publiques (Collectivités locales, Entreprises, Populations, Exploitants agricoles, etc.)
- Mise en oeuvre des activités de sensibilisation et de l’établissement d’une société écologique
(Administrations, Collectivités locales, ONGs, Entreprises, Populations, Exploitants agricoles)

5 - 20
- Institution et Exécution des lois relatives à l’eau, telles que la loi sur la prévention de la
pollution de l’eau, etc. (Gouvernement marocain, Autorités concernées)
Dans les projets et programmes de la liste ci-dessus, l’ABHT devra jouer un rôle principal pour
exécuter le programme de surveillance de la qualité d’eau. Pour le plan d’action de l’ABHT, on
propose la mise en oeuvre du contenu mentionné ci-dessous.
(1) Programme de Suivi et de Surveillance de la qualité d’eau
Actuellement, la qualité de l’eau souterraine dans la zone de l’étude satisfait aux conditions de
l’irrigation. Cependant, elle ne répond pas suffisamment aux normes de l’eau potable. Pour réaliser
l’exploitation durable de la ressource en eau, il est nécessaire de maintenir un état utilisable de la
ressource en eau sur le plan tant quantitatif que qualitatif. Dans le présent Programme, on effectuera un
suivi pour saisir la situation de la qualité de l’eau souterraine dans la plaine du Haouz et partagera les
informations sur la qualité d’eau avec les parties prenantes pour contribuer à l’utilisation efficace de la
ressource en eaux souterraines.
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) But du programme : Surveillance pour maintenir la qualité d’eau qui peut répondre
aux objectifs diversifiés de l’utilisation d’eau
3) Objectifs du programme : Mise en oeuvre de 4 essais de la qualité d’eau par an aux points
du suivi de la qualité d’eau
4) Aperçu du programme
a. Réexamen des points de surveillance de la qualité d’eau et Sélection de ces points
Actuellement, la qualité d’eau est surveillée aux 26 points de surveillance aux rivières, aux
6 points aux réservoirs et canaux et aux 3 points aux nappes (puits), soit aux 76 points de
surveillance au total. En principe, les points du suivi des eaux souterraines seront
réexaminés et sélectionnés. Etant donné que les zones de captage pour les réservoirs et le
canal de Rocade risquent d’être polluées, il est nécessaire de réexaminer les points de
surveillance qui s’y situent. Dans la plaine du Haouz, les eaux fluviales ne sont directement
utilisées qu’au bassin d’amont, et les points de surveillance actuels sont suffisants.
Cependant, il est nécessaire de vérifier que les points de surveillance actuels sont
convenables selon les études sur terrain.
Les résultats de la simulation des eaux souterraines montreront le niveau de surface et la
direction d’écoulement des eaux souterraines. Compte tenu de ces résultats, les points du
suivi actuels seront réexaminés de manière que la situation de la pollution des nappes soit
exactement saisie. Les puits équipés d’un auto-enregistreur du niveau piézométrique sont 5
puits installés par l’ABHT et 10 puits par la JICA, soit 15 puits au total installés dans la
plaine du Haouz. Lors de l’observation de niveau d’eau, l’essai de la qualité d’eau des puits
périphériques sera utile à l’analyse de la situation de la pollution des nappes. Prenant en
considération ce qu’on a dit en haut, les points de surveillance seront sélectionnés à
nouveau.
b. Elaboration du programme d’amélioration de la surveillance de la qualité de l’eau
Prenant en compte les points du suivi sélectionnés et le nombre de ces points du suivi, le
programme d’amélioration de la surveillance de la qualité d’eau sera élaboré. Lors de
l’élaboration, les points ci-dessous seront considérés :
- Détermination des points du suivi de la qualité d’eau y compris les points de
surveillance sélectionnés à nouveau
- Fréquence de la surveillance périodique (4 échantillonnages par an à chaque point de
surveillance)
- Méthode des essais de la qualité d’eau extraordinaire
- Articles de surveillance de la qualité d’eau (la teneur de sel sera ajoutée aux articles de
surveillance des eaux souterraines.)

5 - 21
- Etablissement de la base de données et analyse des résultats des essais
- Organisation de réunions, élaboration de mesures à prendre et publication des données
obtenues sur la base des résultats des essais
- Elaboration du rapport annuel des essais de la qualité de l’eau
- S’assurer la structure et le personnel pour les échantillonnages et les essais de la qualité
de l’eau ou demande de la prestation des services à l’extérieur
- Estimation du budget annuel
c. Exécution du contrôle de la qualité d’eau dans le système actuel
Etant donné qu’il faudra 2 ans pour mettre en oeuvre les 2 programmes susdits, la qualité
d’eau sera contrôlée dans le système actuel pour 2008 – 2009.
d. Mise en oeuvre de la surveillance de la qualité d’eau sous le nouveau système
Le programme d’amélioration de la surveillance de la qualité d’eau sera mis en oeuvre à
partir de l’année 2010. Les points essentiels sont indiqués ci-dessous et ces points seront
incorporés dans ce programme.
- Essais périodiques de la qualité de l’eau
Le programme d’amélioration de la surveillance de la qualité de l’eau, les 4 essais de la
qualité de l’eau s’effectueront chaque année à tous les points du suivi de la qualité de
l’eau. Les points de surveillance, y compris les points sélectionnés à nouveau, seront à
peu près 100. Les résultats des essais seront gardés dans la base de données.
- Essais temporaire de la qualité de l’eau
Au cas où quelques signes de la pollution de l’eau seront constatés à un endroit autre
que les points du suivi stationnaires, ou au cas où une pollution serait avertie ou en cas
de nécessité, les essais temporaire de la qualité de l’eau seront effectués. Dans le cas où
les essais seront nécessaires pour les articles à suivre autres que ceux des essais
périodiques, les essais temporaires de la qualité de l’eau seront effectués aussi.
- Comité du suivi de la qualité de l’eau
Le comité du suivi de la qualité de l’eau sera établi par les autorités concernées.
L’ABHT organisera une réunion tous les quatre mois et présentera les résultats des
essais de la qualité de l’eau aux représentants de chaque organisme concerné. Dans
chaque organisme concerné, on présentera les résultats des essais de la qualité de l’eau
effectués par lui-même. Dans ce comité du suivi, tous les participants partageront la
situation de la pollution et discuteront les mesures nécessaires à prendre.
- Elaboration du rapport annuel de la surveillance de la qualité de l’eau et sa publication
On rédigera le rapport annuel sur les résultats des essais de la surveillance de la qualité
de l’eau et les informations de l’analyse, distribuera ce rapport annuel aux organismes
concernés et rendre publiques ces informations sur le site web de l’ABHT.
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en oeuvre du programme
a. Dans les zones où la pollution de l’eau est aggravée, on peut analyser les causes, demander
les mesures à prendre aux pollueurs et protéger les ressources en eau.
b. Lorsqu’on effectuera les essais périodiques de la qualité d’eau, on peut saisir des signes de
la pollution de l’eau dans les premiers stades, discuter la recherche des causes de la
pollution et proposer les mesures à prendre pour préserver les ressources en eau.
c. Avec les mesures à prendre contre la pollution de l’eau proposées à travers les activités de
surveillance de la qualité d’eau, la nature et l’écosystème du bassin pourront être préservés.
7) Surveillance de l’état d’avancement du programme
Les indicateurs qui exprimeront l’état d’avancement du programme seront les suivants : 4
organisations du comité de liaison de la surveillance de la qualité d’eau par an, Elaboration du

5 - 22
rapport annuel et sa publication ainsi que la mise à jour des informations sur le site web de
l’ABHT.
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour la réalisation du présent Programme sont calculés et indiqués
ci-dessous. Par ailleurs, le réexamen et la sélection des points d’observation sur la qualité d’eau
ainsi que l’élaboration du plan d’amélioration du contrôle de la qualité d’eau font partie des
activités ordinaires, de telle sorte que les frais y afférents ne sont pas estimés.
a. Contrôle de la qualité d’eau avec le système actuel
b. Contrôle de la qualité d’eau avec un nouveau système
Pour les items ci-dessus, le tableau ci-après montre les coûts estimés sur la base des prix
unitaires standards de l’ABHT.
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Réexamen et Sélection des A examiner par le
points d’observation de la 1 jeu - - personnel de
qualité de l’eau l’ABHT
・Elaboration du plan
A élaborer par le
d’amélioration de 1 jeu - - personnel de
l’échantillonnage et du système l’ABHT
d’essais pour la qualité de l’eau
・Continuation des opérations
80 points x 2
actuelles de surveillance et de 2 an 0.576 MDH 1.15 MDH
Echantillon/point/an
suivi de la qualité d'eau
・Exécution de nouvelles opération
de suivi et de surveillance de la
qualité d'eau
Essais réguliers de la qualité
11 an 2.88 MDH 31.68 MDH 100 points x 4/an
d’eau
Essais extraordinaires de la 20% des essais
1 jeu 6.34 MDH 6.34 MDH
qualité d’eau réguliers
Coût pour
Comité du suivi de la qualité
11 an 0.04 MDH 0.44 MDH l’organisation du
d’eau
Comité (4 fois/an)
Rédaction et publication du Coût pour la
rapport annuel de la 11 an 0.04 MDH 0.44 MDH rédaction du rapport
surveillance de la qualité d’eau (par an)
Renforcement de techniciens de 3 ingénieurs
11 an 0.18 MDH 1.98 MDH
l’ABHT techniques
・Véhicule pour l’échantillonnage
et Frais de fonctionnement et
d’entretien
véhi Véhicule de tout
Véhicule pour l’étude 2 0.36 MDH 0.72 MDH
cule terrain (4x4)
Frais d’entretien et de 3%/an du prix d’un
11 an 0.022 MDH 0.238 MDH
maintenance des véhicules véhicule
30L/jour x 20 jours
Frais de carburant 11 an 0.127 MDH 1.505 MDH
/mois x 2 véhicules
Total 44.49 MDH

(2) Activités supplémentaire de gestion de la qualité d’eau


1) Aménagement des installations des eaux usées
A l’égard de la réutilisation des eaux usées traitées, cet aménagement est décrit dans la section
« du développement et de la gestion des eaux de surface ».

5 - 23
2) Aménagement des installations de traitement des effluents industriels des usines et bureaux
Cet aménagement relève du secteur privé. Avec la possibilité de vulgarisation et les subventions
de l’Etat lors de la mise en oeuvre, il sera examiné dans « la gestion participative des ressources
en eau »
3) Mesures à prendre pour les installations et les activités qui risquent de polluer les domaines
publics hydrauliques
Idem
4) Mise en oeuvre des activités de sensibilisation et l’établissement d’une société écologique
Idem
5) Institution et exécution des lois relatives à l’eau, telles que la loi sur la prévention de la pollution
de l’eau, etc.
On l’examinera dans « le programme d’amélioration des organisations et institutions ».
5.4.4 Plan de Réduction de la Demande en eau
Les problèmes de la demande en eau dans la plaine du Haouz seront réduits par l’élaboration et la mise
en oeuvre du projet de réduction de la demande en eau dans le système d’approvisionnement en eau
potable pour le secteur agricole et le secteur non agricole. Lors de l’élaboration du projet de réduction
de la demande en eau, on définit les objectifs communs des secteurs agricole et non agricole comme
l’exploitation efficace des installations de l’approvisionnement en eau et la réduction de la demande en
eau par l’économie de l’eau, et on propose les projets et programmes reflétant ces objectifs communs
dans chaque article.
Plan de Réduction de la Demande en eau dans le secteur agricole
(1) Programme d’introduction et de vulgarisation de l’irrigation par goutte à goutte
1) Organismes de l’exécution : ORMVAH, DPA Marrakech, DPA Chichaoua, ABHT
2) But du programme : Réduire la quantité d’eau d’irrigation au niveau des périmètres
irrigués par l’introduction et la vulgarisation de l’irrigation
localisée et Contribuer à l’amélioration du bilan hydrique général
à travers la diminution de la demande en eau pour l’irrigation
3) Objectifs du programme :
Objectif initial 1: Introduction de l’irrigation par goutte à goutte dans 100% des périmètres de
la pression pneumatique de la rive droite du N’Fis avant 2012
Objectif initial 2: Introduction de l’irrigation localisée dans les périmètres de 3 000 ha de
superficie par an de la PMH qui utilisent de l’eau souterraine
Objectif initial 3: Introduction de l’irrigation localisée avant 2017 dans 50% des périmètres
irrigués de la GH autres que ceux de l’objectif initial 1
Objectif final: Introduction de l’irrigation localisée dans les périmètres d’environ 70 000 ha
de superficie avant 2020
4) Aperçu du programme
Le secteur agricole est le plus grand utilisateur d'eau dans la Plaine du Haouz. L'irrigation par
bassin est la méthode standard pour l'irrigation dans la Plaine du Haouz. Une partie de l'eau
utilisée par cette méthode d'irrigation s'évapore ou s'infiltre par percolation dans le sol.
L'introduction de l'irrigation par goutte à goutte permettra d'améliorer l'efficacité du système
d'irrigation, tout en réduisant les pertes d'eau par évaporation.
Les activités majeures à réaliser dans ce programme sont les suivantes :
a. Détermination des zones prioritaires pour l’introduction de l’irrigation par goutte à goutte
et Plan d’introduction
Il est nécessaire que l’irrigation par goutte à goutte soit introduite en principe dans tous les
périmètres irrigués. Cependant, les périmètres de la pression pneumatique par canalisation

5 - 24
et les périmètres nécessitant des interventions rapides à cause de la baisse du niveau d’eau
seront prioritaires pour avancer l’aménagement de l’irrigation par goutte à goutte.
Périmètres irrigués de la GH (irrigués par les eaux de surface)
- Zones prioritaires:Introduction de l’irrigation par goutte à goutte dans 100% des
périmètres de la pression pneumatique de la rive droite du N’Fis (GH) avant l’an 2012
- Autres zones:Introduction de l’irrigation par goutte à goutte avant l’an 2017 dans 50%
des périmètres irrigués de la GH autres que ceux prioritaires
Périmètres irrigués de la PMH(irrigués par les eaux souterraines)
- Zones prioritaires:Introduction de l’irrigation par goutte à goutte dans 100% des
périmètres de la rive gauche du N’Fis (y compris les périmètres irrigués par pompe de
N4) avant l’an 2010
- Autres zones:Introduction de l’irrigation par goutte à goutte dans les périmètres de
3 000 ha de superficie par an de la PMH qui utilisent de l’eau souterraine et autres que
ceux prioritaires

R1

N-1 Z1
N’Fis Left Bank PMH
N-2
N-3
R3
N-4 N-5 ZR CV
H2

Other PMH

Other PMH

Périmètres prioritaires D’autres périmètres


Périmètres dela PHM de la rive D’autres périmètres de
gauche du N’Fis (y compris N-4, la GH
N-5 et ZR de la GH)
Périmètres irrigués de la GH
par la pression de la rive droiute D’autres périmètres de
du N’Fis la PHM

Zones prioritaires pour l’introduction de l’irrigation par goutte à goutte

b. Canalisation et Aménagement des exutoires (prises Tout ou Rien)


Dans les périmètres de la GH de la rive droite du N’Fis où l’eau est transférée par
canalisation de pression pneumatique, l’irrigation localisée sera introduite et vulgarisée à
l’aide de la subvention, aux les utilisateurs de l’eau dont les périmètres sont équipés d’une
sortie d’eau. Pour les petits périmètres non équipés d’une sortie d’eau, tout d’abord les
utilisateurs de l’eau seront organisés en groupes, puis les canaux secondaires (canalisation)
seront aménagés et les périmètres seront équipés d’une sortie d’eau au niveau de chaque
groupement des utilisateurs d’eau, enfin les groupements des utilisateurs d’eau se
chargeront de l’aménagement de base pour l’introduction de l’irrigation par goutte à goutte.
Les périmètres qui nécessitent l’organisation des utilisateurs d’eau en groupements et
l’aménagement des canaux secondaires sont estimés à 16 000 ha. L’ORMVAH se chargera
de cet aménagement.

5 - 25
c. Subventions pour l’introduction des équipements de l’irrigation localisée aux agriculteurs
Dans la GH ainsi que la PMH, les agriculteurs se chargeront de l’aménagement des
équipements de l’irrigation localisée. En réduisant les charges des agriculteurs, le système
de subvention pourra encourager les agriculteurs à introduire l’irrigation par goutte à goutte.
La subvention pour l’irrigation localisée occupe 60% de l’investissement des puits et
équipements de l’irrigation dans le système en cours. Afin que la subvention soit plus
pratique pour les agriculteurs en gardant ce système, il est souhaitable de faire
l’amélioration du système, telle que la simplification des procédures de la demande, les
conditions de garantie peu sévères ou l’accord d’une garantie publique, la rapidité du
paiement, etc. La subvention est délivrée par la Caisse Nationale de Crédit Agricole
(CNCA).
d. Appuis pour les procédures de la subvention et mise en place des guichets de consultation
Les guichets de consultation seront mis en place au niveau de l’ORMVAH et des DPAs
pour apporter l’appui technique (informations sur la nappe aquifère pour la construction de
puits, plan de l’installation des équipements de l’irrigation localisée) et les appuis pour la
préparation des dossiers de la demande de subvention, lors de l’introduction de l’irrigation
localisée. Actuellement, les deux organismes, l’ORMVAH et les DPAs, remplissent cette
fonction. Cependant, pour accélérer la vulgarisation de l’irrigation localisée, il est
nécessaire d’engager un personnel supplémentaire, de renforcer la structure administrative,
etc.
e. Encadrement administratif à travers l’autorisation de la construction d’un puits
Les agriculteurs sont obligés d’obtenir l’autorisation de l’ABHT lors du forage d’un puits,
soit pour la nouvelle construction, soit pour le renouvellement. Par conséquent, pour
vulgariser l’irrigation de goutte à goutte dans les périmètres utilisant de l’eau souterraine,
on décidera, dans le cadre de l’encadrement administratif, que la construction d’un puits
sera autorisée à condition que l’irrigation par économie d’eau soit introduite et utilisée.
Pour les puits existants, lors de l’enregistrement de puits, on étudiera que l’introduction de
l’irrigation par économie d’eau sera une condition d’utilisation d’eau souterraine.
f. Encadrement technique et vulgarisation de l’irrigation pour l’économie de l’eau
On sensibilisera et motivera les agriculteurs pour l’introduction de l’irrigation par goutte à
goutte en vulgarisant les techniques de l’irrigation pour économie d’eau, telle que le
système de goutte-à-goutte. En particulier, on fera connaître aux agriculteurs la situation
actuelle des eaux disponibles, telle que la situation actuelle des ressources en eau, la
planification de la distribution de l’eau et la nécessité de l’économie d’eau dans
l’agriculture etc. En outre, pour vulgariser l’irrigation par économie de l’eau dans la
situation de l’utilisation d’eau limitée, on montrera les points favorables des techniques
économes de l’eau et les techniques de l’irrigation pratiqués. Ces activités seront menées et
déployées dans les activités quotidiennes de vulgarisation à travers les CMV (ORMVAH)
ou les CTs (DPAs) et elles seront améliorées à travers la présentation des technologies, les
visites sur terrains et les séances de formation organisées par Centre d’Extension
Technique (CET).
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en oeuvre du programme
L’irrigation localisée pourra réduire 20% ou 30% de la quantité brute d’eau d’irrigation au
niveau des périmètres irriguées, tandis que la vulgarisation de l’irrigation localisée diminuera la
quantité de recharge des nappes à travers ces périmètres irrigués. Donc, concernant la réduction
de la demande en eau nette, il est pertinent d’estimer 10% environ de la quantité d’eau
d’irrigation pour la quantité perdue par évaporation des périmètres. Cela signifie que la quantité
de 49~70Mm3 d’eau sera améliorée dans 7 000~10 000 m3/ha pour la quantité d’eau de
production agricole et dans 70 000 ha de la superficie ciblée au niveau de l’ensemble du bilan
hydrique.

5 - 26
En plus, dans les périmètres irrigués par les eaux souterraines, on peut attendre la diminution du
coût de prélèvement d’eau de la réduction de la quantité brute d’eau d’irrigation. La quantité
brute d’eau d’irrigation sera réduite de 98~140 Mm3 dans 70 000 ha de la superficie ciblée. En
outre, lorsque 10% de la quantité d’eau de production agricole sera estimé comme résultat de
l’amélioration du taux d’efficience du transfert d’eau par prolongation des canaux (supposé que
la prolongation des canaux en terre soit de 1 km en moyenne), la quantité de 11~16 Mm3 d’eau
sera réduite dans 16 000 ha de la superficie ciblée.
7) Suivi de l’état d’avancement du programme
a. Etat d’avancement de l’aménagement de la canalisation secondaire dans les périmètres de
la rive droite du N’Fis (ORMVAH) où l’eau est transférée par canalisation de pression
pneumatique
b. Situation de la demande de subvention pour l’irrigation localisée (ORMVAH/DPA)
c. Connaissance des produits agricoles de culture à travers la vulgarisation des techniques
de l’exploitation agricole (ORMVAH/DPA)
d. Suivi des puits enregistrés (Confirmation de la méthode de l’irrigation aux périmètres
irrigués) (ABHT)
8) Estimation des Coûts
Il est prévue que la superficie ciblée des périmètres irrigués par goutte à goutte est de 70 000 ha
en 2020, l’année ciblée du Programme. Les coûts nécessaires sont estimés à 2 715 MDH (41,8
milliards de yens) et les détails sont mentionnés dans le tableau ci-après.
Aménagement de la canalisation Introduction de l’irrigation
et des partiteurs localisée
Coût total Remarque
Prix Unit. Coût des Prix Unit. Coût des
No. Zone Superficie Superficie (MDH) (Subvention)
(DH/ha) travaux (DH/ha) travaux
(ha) (ha)
(MDH) (MDH)
1 Périmètres irrigués de
la GH de la rive droite 16,102 27,000 435 19,000 28,000 532 967 (319)
du N’Fis
2 Périmètres irrigués de
41,000 28,000 1,148 1,148 (689)
la PHM
3 D’autres périmètres
10,000 60,000* 600 600 (360)
irrigués de la GH
16,102 435 70,000 2,280 2,715 (1,368)
*: Y compris bassins fermiers et installations de pompe

Les coûts à charger par le gouvernement marocain sont estimés à 435 MDH (6,7 milliards de
yens) pour les travaux d’aménagement de la canalisation et des partiteurs, et le montant de 1
368 MDH (21,08 milliards de yens) qui correspond à 60% de la subvention pour l’aménagement
de l’irrigation par goutte à goutte est aussi à la charge du gouvernement marocain.
(2) Programme d’amélioration des Seguias et de la Gestion des eaux
1) Organismes de l’exécution : AUEAs, ORMVAH, DPA Marrakech, DPA Chichaoua
2) But du programme : Utiliser efficacement de l’eau de surface à travers le maintien et
améliorer les fonctions des séguias, Saisir les conditions réelles
de l’utilisation d’eau des séguias et contribuer à l’amélioration de
la gestion de l’eau
3) Objectifs du programme :
Objectif initial 1 : Saisir les circonstances actuelles des seguias dans la fonction de recharge
des nappes
Objectif initial 2 : Renforcer la capacité des AUEAs pour la gestion et l’entretien des séguias
Objectif initial 3 : Renforcer la capacité des AUEAs pour le suivi de l’utilisation d’eau des
séguias

5 - 27
Objectif final : Utiliser de l’eau de surface de manière efficace en maitenant la recharge
des nappes à travers l’amélioration du taux d’efficience de l’utilisation
d’eau et de la gestion d’eau
4) Aperçu du programme
Les seguias traditionnels soutiennent l’agriculture par l’irrigation et jouent un rôle important
d’une source en eau pour la recharge des nappes dans la Plaine du Houz. Les fonctions des
seguias traditionnels dans l’irrigation et la recharge des nappes seront maintenues et améliorées
par l’utilisation efficace d’eau de surface et la réalisation des activités participatives d’entretien
et de suivi en évitant des impacts négatifs pour le bilan hydrique.
Les activités majeures à réaliser dans ce programme sont les suivantes :
a. Mise en oeuvre d’une étude pour saisir les circonstances actuelles des fonctions des seguias
dans la recharge des nappes
Pour réduire une perte d’eau par infiltration dans les séguias et augmenter le taux de
transfert d’eau, le bétonnage des séguias est le plus efficace. Lorsque les travaux de
réhabilitation seront exécutés sans en avoir formulé le plan, ces travaux n’amélioreront pas
efficacement le bilan hydrique, mais aussi y donneront de mauvais impacts à cause de la
dimunition de la quantité d’eau à recharger. A cet effet, pour préciser la contribution des
seguias à la recharge des nappes, les circonstances actuelles de l’infiltration des seguias
seront saisies par le biais du suivi des circonstances actuelles de la quantité d’eau prélevée,
du débit dans les canaux et de l’utilisation d’eau au niveau des périmètres. En plus, tenant
compte des impacts pour le bilan hydrique, ces informations sur les circonstances actuelles
des seguias serviront d’informations de base pour l’élaboration du plan général de
réhabilitation des seguias au point de vue de la gestion des ressources en eau.
b. Renforcement des activités des AUEAs pour la gestion et l’entretien des séguias
Les activités de gestion et d’entretien effectués par les AUEAs, telles que le nettoyage des
séguias, la mise en forme des séguias, la réparation des installations concernées, etc., seront
dynamisées pour maintenir et améliorer les fonctions des séguias. En principe, les membres
des AUEAs fournissent des services et payent une cotisation pour les activités de gestion et
d’entretien. Pour garder les activités de la gestion et de l’entretien au niveau adéquat,
l’augmentation du taux de participation des membres au travail commun et l’amélioration
du taux de recouvrement de cotisation sont nécessaires. A cet effet, la nécessité de la
gestion et de l’entretien des séguias sera largement reconnue à travers l’organisation
périodique des assemblées générales et des réunions locales. D’autre part, l’encadrement de
CMV ou de CTs sera renforcé pour les activités de gestion et d’entretien efficaces.
c. Aménagement du système de suivi de la quantité de prise d’eau et de la quantité de
distribution d’eau aux périmètres par les AUEAs
La quantité de prise d’eau du système de séguias est mesurée par les AUEAs qui font un
rapport auprès de l’ORMVAH, etc., mais la fréquence et la précision du mesurage sont à
examiner. Dans tous les séguias, on effectuera le mesurage correct et continu de la quantité
de prise d’eau et celui de la quantité de distribution d’eau en vue de saisir correctement la
situation de l’utilisation d’eau d’irrigation dans le système de séguias et la quantité réelle
de distribution d’eau aux périmètres irrigués, cela signifie la contribution à la distribution
adéquate de l’eau et à l’amélioration de la gestion de l’eau. En même temps, les données
continuellement obtenues et accumulées préciseront la situation de l’infiltration de l’eau
dans les séguias et serviront de documents de base pour la gestion des eaux souterraines.
Dans les activités quotidiennes des AUEAs, le système de suivi pour faire les mesurages
sera amélioré (disposition des personnes chargées de mesurages, aménagement des
équipements et installations nécessaires).
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1

5 - 28
6) Effets de la mise en oeuvre du programme
a. Réduire indirectement la dépendance en eaux souterraines par l’utilisation efficace des
eaux de surface (afin d’éviter le changement des sources en eau aux eaux souterraines, basé
sur l’impossibilité de la prise d’eau causée par la baisse des fonctions des séguias) ;
b. Elaborer le plan de distribution adéquate de l’eau en saisissant correctement l’utilisation de
l’eau des séguias ;
c. Contribuer à l’amélioration de la précision de la simulation des eaux souterraines par les
documents de base de la gestion des eaux souterraines
7) Suivi de l’état d’avancement du programme
a. Situation de l’exécution des activités de gestion et de l’entretien des séguias par les AUEAs
b. Données sur la quantité de prélèvement de l’eau des séguias et la quantité de distribution de
l’eau mesurées par les AUEAs
8) Estimation des Coûts
Les eaux fluviales prises par le système de seguias sont une ressource en eau importante pour
l’agriculture de l’irrigation dans la zone de l’étude. Les seguias traditionnels (en terre) prennent
de l’eau de rivières sans installations de contrôle et la quantité d’eau prélevée est très variée
d’une année à l’autre. Dans la zone de Chichaoua, la longueur totale de seguias traditionnels est
de 35,7 km (85%) sur l’ensemble des canaux de 42,0 km. Dans ce système, lors du transfert
d’eau jusqu’aux champs, une grande quantité d’eau est perdue. Dans ce sens, le système de
seguias n’est pas un système efficace pour l’irrigation. Par conséquent, la réhabilitation par
bétonnage changera les seguias traditionnels en seguias modernes pour mieux maintenir une
quantité d’eau à alimenter. D’autre part, le bétonnage de seguias agira sur une quantité d’eau
infiltrée dans le sol. Par conséquent, lorsque les agriculteurs feront les travaux agricoles au
niveau des périmètres, les travaux de réhabilitation des seguias se borneront à l’entretien
spontané des canaux en terre. Donc, les coûts pour les travaux de réhabilitation des seguias
traditionnels ne sont pas estimés ici. On n’a calculé 2,0 MDH que pour effectuer l’étude pour
saisir les circonstances actuelles des seguias dans les fonctions de recharge des nappes.
(3) Programme de capitalisation et de diffusion des informations techniques sur l’économie de
l’eau en agriculture et en irrigation
1) Organismes de l’exécution : ORMVAH, DPA Marrakech, DPA Chichaoua, INRA, D’autres
instituts de recherche
2) But du programme : Valoriser l’eau à travers le développement des techniques de l’irrigation et
de la culture économes de l’eau, la capitalisation des informations
techniques; et la sensibilisation et la vulgarisation pour les agriculteurs
3) Objectifs du programme :
Objectif initial 1 : Développer les techniques de l’irrigation par économie de l’eau et
capitaliser les informations techniques sur l’irrigation économe de l’eau
Objectif initial 2 : Sélectionner les espèces et les produits agricoles pour la valorisation de
l’eau et développer les techniques de la culture
Objectif initial 3 : Aménager la structure pour la vulgarisation et la sensibilisation des
techniques de l’agriculture et l’irrigation économe de l’eau
Objectif final : Vulgariser et étendre l’agriculture et l’irrigation économe de l’eau chez les
agriculteurs de la plaine du Haouz
4) Aperçu du programme
Afin d'introduire l'irrigation par goutte à goutte sur les fermes, il est essentiel que les fermiers
suivent des méthodes de culture appropriées aux caractéristiques de mesures d'économie de
l'eau. L'introduction de ces mesures d'économie de l'eau qui limiteront ou réduiront le revenu
des fermiers ne pourra pas être acceptée par ces derniers et n'est par conséquent pas réalisable.
Dans ce contexte, les informations sur les techniques agricoles comme la sélection des variétés

5 - 29
et les méthodes de culture, pour améliorer le rendement et le revenu seront accumulées
disséminées en même temps que les mesures pour l'irrigation par économie de l'eau.
Les activités majeures à réaliser dans ce projet sont les suivantes :
a. Développement des techniques de l’irrigation par économie d’eau et capitalisation des
informations techniques
Développement des techniques de l’irrigation par l’économie de l’eau praticables et moins
chère pour les périmètres où il est difficile d’introduire l’irrigation localisée (périmètres des
séguias, etc.). C’est-à-dire, le développement technique, tel que canaux de tuyaux en
chlorure de polyvinyle, ayant pour objectifs la réduction de pertes d’eau par infiltration et
évaporation dans les canaux et les bonnes maniabilité et étanchéité au niveau des partiteurs.
En outre, pour la culture maraîchère en plein air, le paillage en plastique est une méthode
efficace pour accroitre l’effet de l’irrigation localisé.
b. Développement des techniques de la culture économes de l’eau et sélection des espèces et
variétés agricoles
Sélection des espèces et variétés agricoles résistants à l’aridité et qui ne demandent pas
beaucoup d’eau, adaptation locale et développement des techniques de la culture.
Distinction entre les cultures irriguées et non irriguées dans la situation où les ressources en
eau sont limitées. Au moment de l’omission des céréales et des fourrages des cultures
irriguées, sélection des espèces agricoles alternatifs et développement des techniques de la
culture par les eaux pluviales.
D’après une étude de l’ORMBAH, la productivité économique par rapport à la quantité
d’eau irriguée montre 1,53~2,40DH/m3 pour les légumes et les olives. Ce chiffre est assez
élevé. D’autre part, la luzerne cultivée montre une bonne productivité économique par
superficie. Cependant, la culture de luzerne demande une grande consommation d’eau.
Cela signifie que sa productivité économique par quantité d’eau irriguée est assez basse,
soit 0,90DH/m3. Les légumes et l’olive (variété étrangère) sont considérés comme produits
agricoles qui sont favorables à la réduction de la quantité d’eau en même temps au
maintien et à l’amélioration du rendement économique. On évaluera les produits adéquats,
l’efficacité économique des espèces et variétés et la productivité en combinaison avec des
techniques de l’économie d’eau, puis on développera les techniques économes d’eau et on
sélectionnera les espèces et variétés.
Productivité économique de produits agricoles dans le Haouz Central
Productivité de valeur
Productivité de valeur
Quantité d’eau irriguée ajoutée par quantité
Produit agricole ajoutée par superficie
(m3/ha) d’eau
(DH/ha)
(DH/m3)
Olive 6,800 13,427 1.53
Blé 4,500 5,579 1.04
Luzerne cultivée 12,750 12,409 0.90
Fourragère(bersim) 6,750 3,740 0.73
Légumes (hiver) 5,700 13,927 1.73
Légumes (été) 6,600 20,520 2.40
Source:Etude des Variantes d'Assolements dans les Périmètres Irrigués, ORMVAH

c. Vulgarisation et sensibilisation de l’agriculture et l’irrigation économes de l’eau


Les informations techniques de l’agriculture et de l’irrigation économes de l’eau seront
capitalisées et communiquées par l’ORMVAH et les DPAs dans leurs zones et ces
informations seront partagées en collaboration avec l’université, l’Institut National de
Recherche Agricole (INRA), etc. La vulgarisation des techniques pour les utilisateurs sera
effectuée par les CMV dans les zones d’action de l’ORMVAH et par les CT dans les zones
d’action des DPAs.

5 - 30
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en oeuvre du programme
a. Capitaliser les informations techniques nécessaires pour la vulgarisation de l’irrigation par
économe de l’eau
b. Développer les techniques de l’exploitation agricole et de la culture pour valoriser de l’eau
dans l’agriculture économe d’eau
c. Développer la structure nécessaire de la vulgarisation et de la sensibilisation pour le
programme d’introduction et de vulgarisation de l’irrigation localisée
7) Suivi de l’état d’avancement du programme
a. Information sur les techniques de l’irrigation économe de l’eau
b. Espèces et variétés agricoles sélectionnés pour l’agriculture économe de l’eau
c. Activités de vulgarisation au niveau des CMV et CT ainsi que la participation des
agriculteurs aux visites et aux séances de formations organisées par CTE
8) Estimation des Coûts
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Développement et acquisition des
technologies et des informations 1 jeu 6.50 MDH 6.50 MDH
relatives à l'irrigation économique
・Développement de la pratique
d'économie d'eau de l'agriculture
1 jeu 6.50 MDH 6.50 MDH
et la sélection des recoltes et
variétés
・Déclinaison et déssimination des
techniques d'économie d'eau 1 jeu 6.50 MDH 6.50 MDH
d'irrigation et d'agriculture
Total 19.50 MDH

Secteur d’alimentation en eau, Plan de Réduction de la demande en Eau


La Loi sur l’Eau spécifie que le secteur d’eau potable est le plus prioritaire dans la distribution de l’eau,
car ce secteur constitue le besoin humain fondamental. Cependant, en ce qui concerne la situation
actuelle de l’eau potable purifiée, dans les tronçons du transfert de l’eau, la fuite et le vol de l’eau
causent un grand dégât dans le bilan hydrique imminent.
(1) Projet de Contrôle des fuites d’eau lors de l’alimentation
La quantité d’eau disparue dans la zone de l’étude entre 2003 et 2005 montre plus d’un tiers de
l’ensemble de l’eau potable, ceci signifie que 17,8~22,7 Mm3 d’eau est perdue au total. Etant donné
que la fuite d’eau dans le réseau de drainage et la canalisation ainsi qu’au niveau de compteurs et de
robinets serait une cause principale de la perte d’une grande quantité d’eau, il est nécessaire de faire une
prévention pour la fuite d’eau en vue de réduire une quantité du prélèvement des eaux souterraines.
1) Organisation de l’exécution : RADEEMA et ONEP
2) But du programme : Le taux de perte d’eau dans le système de l’eau potable sera réduit pour
faire diminuer la quantité de prélèvement d’eau.
3) Objectifs du programme
Objectif initial : Réalisation de la baisse du taux de quantité d’eau disparue (taux de
perte d’eau) à 30% / exécution du contrôle urgent des fuites d’eau
Objectif intermédiaire : Réalisation du taux de perte d’eau de 25% avant 2015 et 20% avant
2020
Objectif final : Réalisation du taux de perte d’eau de 15% avant 2025

5 - 31
4) Aperçu du programme
a. Interventions rapides pour réduire la fuite d’eau
Du fait que le taux de perte d’eau n’est pas amélioré, il est supposé que le moyen de
réparation de la fuite d’eau, qu’on pratique jusqu’à présent, ne soit pas efficace. Le moyen
de réparation devra être révisé et les interventions rapides de la fuite d’eau devront être
faites. Pour ce faire, une équipe chargée des interventions rapides pour la fuite d’eau sera
organisée. Cette équipe fera une inspection générale à l’oeil dans toutes les zones
alimentées et en même temps, elle demande à la population de l’informer des fuites de
l’eau pour qu’elle puisse les réparer immédiatement.
b. Diminution de la pression de distribution de l’eau pour la prévention de la fuite d’eau
La quantité de fuite d’eau sera diminuée lorsque la pression de distribution d’eau sera
baissée. On fera des sondages sur la pression d’eau au bout du réseau d’approvisionnement
pour déterminer le bloc alimenté de la pression d’eau très forte. Après avoir identifié le
bloc dont la pression d’eau est énormément forte, on tentera la diminution de la pression de
distribution d’eau à titre d’essai. La diminution de la pression sera faite par le réglage des
soupapes du tuyau principal ou des soupapes de bloc d’alimentation. En cas de
réclamations de populations lors de la baisse de la pression d’eau, on fera le réglage des
soupapes selon la situation. A l’étape de l’achèvement des travaux d’aménagement du
réseau de distribution d’eau, on distribuera par la réelle diminution de la pression d’eau.
c. Elaboration du projet de prévention de la fuite d’eau
Pour réaliser la prévention efficace de la fuite d’eau, il est nécessaire d’exécuter le
programme avec la planification. Le programme de prévention de la fuite d’eau divise
toutes les zones alimentées en blocs pour faire des études sur la fuite d’eau par bloc. En
outre, les moyens de réparation, le projet de loi de budget et le calendrier de l’exécution
sont inclus dans ce programme. En plus, les travaux de fuite d’eau seront exécutés d’une
manière efficace par le système d’informations sur le réseau de distribution d’eau à
élaborer et à exploiter.
d. Elaboration du programme d’amélioration du réseau de distribution d’eau
Pour réaliser la distribution d’eau sous la pression minimale et l’uniformisation de la
pression d’eau, le programme d’amélioration du réseau de distribution d’eau sera élaboré.
Sur la base du réseau de distribution d’eau y compris toutes les zones à alimenter dans
l’avenir, le programme consiste à observer et à analyser la pression et le débit ainsi qu’à
vérifier l’effet de la simulation de distribution d’eau dans le réseau. Puis, on élaborera le
programme d’aménagement des installations et des équipements, tels que le réseau de
distribution d’eau, les soupapes de blocs de distribution, les manomètres et hydromètres,
qui sont nécessaires pour l’amélioration du réseau de distribution. En plus, ce programme
sera lié avec le programme de prévention de la fuite d’eau par le système d’informations
sur le réseau de distribution d’eau à élaborer et à exploiter.
e. Sondages réguliers de la fuite d’eau et travaux de réparation
Les sondages de la fuite d’eau consistent à faire une exploration par les détecteurs de fuite
et à analyser les résultats du suivi de la pression et du débit de la distribution d’eau. Les
sondages de la fuite d’eau seront commandés à des sociétés spécialisées extérieures et la
réparation des tuyaux dont la fuite d’eau est relevée par les sondages sera effectuée par
l’équipe intérieure, cela signifie plus pratique. Les sondages de la fuite d’eau et les travaux
de réparation seront périodiquement effectués par bloc alimenté. Après l’achèvement des
sondages et des travaux de réparation de tous les blocs alimentés, on répètera les sondages
de la fuite d’eau et les travaux de réparation pour atteindre l’objectif du taux de perte d’eau
à l’année de l’objectif, parce que la fuite d’eau sera accrue au fil des années.

5 - 32
f. Travaux d’aménagement de l’amélioration du réseau de distribution de l’eau
Ces travaux consistent à aménager le réseau de distribution d’eau, à remplacer de tuyaux
vétustes et à installer les soupapes de bloc, manomètres et hydromètres. Ils seront inscrits
dans le plan d’action annuel. Il est souhaitable que ces travaux soient traités comme les
travaux autres que ceux d’extension des tuyaux de distribution et que l’aménagement du
réseau de distribution soit réalisé par chaque bloc de distribution.
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en oeuvre du programme
a. Conserver la quantité de 11,6 M m3 au niveau de la source en eau par la réduction de la
quantité d’eau prélevée, purifiée et distribuée à travers la diminution du taux de perte d’eau
b. Réduire les coûts pour la prise, la purification et la distribution d’eau de la quantité de 11,6
M m3 d’eau à réduire au niveau de la prise d’eau
7) Suivi de l’état d’avancement du programme
On considèrera la diminution du taux de perte d’eau dans l’enregistrement de la distribution
annuelle comme indicateur et on suivra l’état de réalisation du taux de perte de l’eau à l’année
horizon en utilisant l’indicateur.
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour la mise en oeuvre du présent Programme sont indiqués ci-dessous.
Par ailleurs, étant donné que les interventions rapides de la fuite d’eau et la diminution de la
pression de distribution de l’eau font partie des activités ordinaires de la RADEEMA et de
l’ONEP, les frais y afférents ne sont pas estimés.
a. Demande de prestation de services extérieure pour l’élaboration du plan de prévention de la
fuite d’eau
b. Demande de prestation de services extérieure pour l’élaboration du programme
d’amélioration de distribution d’eau
c. Demande de prestation de services extérieure pour les sondages réguliers de la fuite d’eau
et les travaux de réparation
d. Demande de prestation de services extérieure pour les travaux d’aménagement de
l’amélioration du réseau de distribution de l’eau
Pour les items ci-dessus, le tableau ci-après montre les coûts estimés sur la base des prix
unitaires standards de la RADEEMA et de l’ONEP.

5 - 33
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
A effectuer par le
・Mesures à prendre contre la fuite
1 jeu - - personnel de
d’eau
RADEEMA/ONEP
・Diminution de la pression de A effectuer par le
distribution d’eau à titre 1 jeu - - personnel de
d’essais et véritable Diminution RADEEMA/ONEP
・Elaboration du plan de contrôle
des fuites en eau
Elaboration du plan de contrôle
1 jeu 5.0 MDH 5.0 MDH Frais du consultant
des fuites en eau (RADEEMA)
Frais du consultant,
Elaboration du plan de contrôle 11 systèmes
11 jeu 1.0 MDH 11.0 MDH
des fuites en eau (ONEP) d’alimentaion en
eau potable
・Elaboration du plan de
l'amélioration efficiente des
réseaux de distribution de l'eau
Elaboration du plan de
l'amélioration efficiente des
1 jeu 5.0 MDH 5.0 MDH Frais du consultant
réseaux de distribution de l'eau
(RADEEMA)
Elaboration du plan de Frais du consultant,
l'amélioration efficiente des 11 systèmes
11 jeu 1.0 MDH 11.0 MDH
réseaux de distribution de l'eau d’alimentaion en
(ONEP) eau potable
・Etude régulière pour la détection
des fuites en eau et les travaux
de réparation
Frais relatifs à la
commande de
Etude régulière pour la
prestation des
détection des fuites en eau et
11 an 20.0 MDH 220.0 MDH services à
les travaux de réparation
l’extérieur pour les
(RADEEMA)
sondages et la
réparation
Frais relatifs à la
commande de
prestation des
Etude régulière pour la services à
détection des fuites en eau et l’extérieur pour les
11 an 5.5 MDH 60.5 MDH
les travaux de réparation sondages et la
(ONEP) réparation, 11
systèmes
d’alimentaion en
eau potable
・Travaux de l'amélioration des
réseaux de distribution de l'eau
Travaux de l'amélioration des Frais de la
réseaux de distribution de l'eau 1 jeu 30.0 MDH 30.0 MDH réparation du
(RADEEMA) réseau pour 3 ans
Frais de la
réparation du
Travaux de l'amélioration des
réseau pour 3 ans ,
réseaux de distribution de l'eau 11 jeu 60.5 MDH 60.5 MDH
11 systèmes
(ONEP)
d’alimentaion en
eau potable
Total 403.0 MDH

5 - 34
(2) Programme de Dissémination de l’économie de l’eau
La quantité de l’utilisation d’eau potable dans la zone de l’étude représente à peu près 7% de l’ensemble
de l’utilisation de l’eau. Cependant, il est prévu que la demande en eau potable et celle en eau pour les
espaces verts et l’hôtellerie dans le milieu urbain en 2020 sont estimées à 107 Mm3, donc si une partie de
la quantité de cette consommation est réduite, il y aura assez d’effet de l’économie d’eau. En outre,
tenant compte de l’augmentation de la population urbaine et du développement économique y compris
le secteur touristique, il est important d’améliorer la conscience pour l’économie d’eau chez les usagers
de l’eau potable. Les activités principales de la sensibilisation des usagers de l’eau consistent en
lancement de la campagne de l’économie de l’eau à travers les médias et en organisation des séminaires
destinés aux usagers de l’eau.
1) Organisme de l’exécution : la RADEEMA, l’ONEP et la Wilaya
2) But du programme : La reduction de la consummation totale de l’eau par la diminution du
taux de la consommation unitaire (consommation d’eau par tête par
jour) via des activités d’économie d’eau.
3) Objectifs du programme :
Objectif initial : Ne pas faire augmenter l’unité d’utilisation d’eau dans le secteur d’eau
potable des zones urbaines
Objectif final : Etablissement d’une société économe de l’eau
4) Aperçu du programme
Les activités seront menées par la RADEEMA, l’ONEP et les Wilaya, en tant qu’organismes
centraux. Cependant, étant donné que ces activités sont similaires de celles à mener par
l’ABHT dans « le Programme de Sensibilisation et de Communication sur l’Economie de
l’Eau et la Conservation des Ressources en Eau » indiqué ci-après, il faudra collaborer avec
l’ABHT lors de la mise en oeuvre des activités.
a. Lancement de la campagne de l’économie de l’eau à travers les médias
Par le moyen de la télévision, la radio, la presse, les brochures et l’Internet, on lancera une
campagne de vulgarisation des actions économes de l’eau pour les utilisateurs d’eau aux
endroits publics (habitations, usines, bureaux, installations touristiques, administrations).
Le projet de contenu de la campagne pour adultes et pour enfants comportera les messages
suivants :
- La situation de l’approvisionnement en eau est imminente et les efforts déployés pour le
développement des sources en eau sont limitées.
- Il est nécessaire que chaque utilisateur d’eau réduise la quantité de consommation en
eau par ses actions quotidiennes pour l’économie de l’eau.
- La présentation des moyens d’économie de l’eau que les utilisateurs d’eau peuvent
pratiquer
- La campagne d’économie de l’eau destinée aux touristes
b. Séminaires de l’économie de l’eau pour les utilisateurs d’eau dans le milieu urbain
L’ONEP et la RADEEMA organiseront des équipes de vulgarisation de l’économie de
l’eau et ils donneront des formations aux membres de ces équipes. Les membres,
vulgarisateurs de l’économie d’eau, seront responsables de l’organisation des séminaires et
des activités de vulgarisation. Les séminaires seront organisés aux endroits publics et les
vulgarisateurs visiteront les habitations et les bureaux pour faire l’encadrement sur
l’économie de l’eau. Le contenu des séminaires sera le même que celui de la campagne.
Dans ces séminaires, les vidéos élaborés pour les adultes et les enfants, les présentations
par PowerPoint, les brochures à distribuer seront utilisés comme les supports audiovisuels.
Le projet des endroits et des populations cibles est comme suit :
- Elèves d’école et de collège

5 - 35
- Populations qui viennent aux mosquées
- Représentants et Responsables des usines et bureaux
- Représentants et Responsables des établissements touristiques
- Représentants et Responsables des Administrations
c. Séminaires de l’économie de l’eau pour les utilisateurs de l’eau dans le milieu rural
Les vulgarisateurs de l’ONEP organiseront des séminaires de l’économie de l’eau et
mèneront des activités de vulgarisation en collaboration avec le conseil communal, qui est
l’organisme administratif local. Le contenu et les endroits des séminaires sont les mêmes
que les séminaires du milieu urbain. Mais un ajustement minimale sera fait au niveau du
contenu de la présentation pour qu’il soit compatible avec les conditions de vie dans la
zone rurale. En plus, dans le milieu rural, on prend en considération l’organisation des
séminaires en impliquant le Mouquadam, organisme traditionnel local, et Cheikh,
représentant de Mouquadam.
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en oeuvre du programme
a. La quantité de prise d’eau, celle de la purification et de la distribution seront diminuées par
la réduction de la consommation de l’eau, ce qui signifiera la préservation de la source en
eau.
b. Les frais de l’eau de chaque utilisateur seront diminués.
7) Suivi de l’état d’avancement du programme
Sur la base du résultat de l’analyse de l’enregistrement de la distribution annuelle, on suivra
l’état de diminution de la quantité de consommation en eau par personne dans les habitations et
par endroit alimenté dans les lieux autres que les habitations.
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour le présent Programme sont suivants :
a. Coût pour le lancement de la campagne de l’économie de l’eau à travers les médias
b. Coût pour l’organisation des séminaires et la préparation de brochures à distribuer, etc.
Pour les items ci-dessus, les coûts estimés selon la taille de la campagne sont indiqués
ci-dessous.
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Lancement de la campagne
de l’économie de l’eau à 13 an 1.0 13.0 MDH
travers les médias
・Organisation des séminaires
Coûts pour l’organisation
des séminaires et la
Séminaire de la
13 an 1.0 13.0 MDH préparation des
RADEEAMA
documents et brochures
de distribution
Coûts pour l’organisation
des séminaires et la
Séminaire de l’ONEP 10 an 0.5 5.0 MDH préparation des
documents et brochures
de distribution
Total 31.0 MDH

5 - 36
5.4.5 Plan de renforcement organisationnel et institutionnel
Etant donnée l’état actuel de l’organisation et de l’institution relatives à la gestion des ressources en eau,
les objectifs cités visant à l’amélioration du système de gestion institutionnelle et législative dans la
stratégie de gestion intégrée des ressources en eau, le composant des programmes est comme suit :
Programme 1 : Renforcement des capacités de l’ABHT sur la gestion des ressources en eau ;
Programme 2 : Aménagement législatif pour la mise en œuvre efficace de la loi sur l’eau ;
Programme 3 : Renforcement des actions de la police de l’eau ;
Programme 4 : Tarification adéquate et recouvrement efficace de redevance de l’eau
(1) Programme de renforcement de la Capacité de l’ABHT à gérer les ressources en eau
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) But du programme : Le fonctionnement de l’ABHT en tant que la structure fédératrice
de la gestion des ressources en eau est renforcé
3) Objectifs du programme : L’amélioration et le renforcement des capacités institutionnelles et
techniques de l’ABHT
4) Aperçu du programme
L’ABHT doit jouer un rôle de fédératrice sur la gestion des ressources en eau dans la plaine du
Haouz. Cependant, en tenant compte de l’importance de ses missions et du nombre de ses tâches
importantes, certaines faiblesses institutionnelles et insuffisances des capacités techniques
doivent être améliorées et renforcées.
Pour la gestion durable et l’utilisation rationnelle des ressources en eau dans la plaine du Haouz,
la constitution du dispositif de la gestion des ressources en collaboration étroite avec les
diverses parties prenantes est indispensable. L’amélioration et le renforcement du système
administratif de gestion des ressources en eau, à travers des actions du renforcement des
capacités opérationnelles de l’ABHT qu’ils soient sur le plan technique aussi bien sur le plan
institutionnel, doivent être menés.
Les activités majeures à réaliser dans ce programme sont les suivantes :
a. Capitalisation et diffusion des informations sur les ressources en eau ;
Au niveau de l’ABHT, un cadre sera créé pour la gestion unifiée des informations sur les
ressources en eau de la plaine du Haouz, le partage effectif des informations dans l’ABHT
et la diffusion efficace de ces informations pour les parties prenantes de la gestion des
ressources en eau. Pour la gestion et le partage des informations, la base de données
communes de l’ABHT et le réseau informatique de Intranet / Extranet, dont l’aménagement
est en cours par l’appui de GTZ, seront exploités pour réaliser les suivants :
- Partage et Gestion unifiée des documents et données dans l’ABHT, Mise en place d’une
salle de documentation
- Aménagement du système de communication et de partage des informations entre le
personnel de l’ABHT
- Aménagement du système de communication et de partage des informations avec les
autres organismes concernés
- Construction d’un site WEB et diffusion des informations pour les parties prenantes
b. Renforcement de la concertation et la coopération avec les structures concernées sur la
gestion des ressources en eau ;
On établira une espace pour la concertation et la coopération avec les parties prenantes,
indispensables pour la réalisation de la gestion durable des ressources en eau, en vue de
partager la conscience des ressources en eau et de former un accord et faire une
coordination pour les mesures à prendre. Les discussions et la coordination avec les parties
prenantes impliqueront la mise en place des comités et commissions, tels que le Comité du
Bassin du Tensift, etc. Les détails des activités seront décrits dans « le Plan de Gestion des

5 - 37
Ressources en Eau par l’approche participative ».
c. Rationalisation de la procédure d’octroi de l’autorisation de l’utilisation dans le DPH ;
Il est nécessaire de rationaliser la procédure d’octroi de l’autorisation de l’utilisation dans
le DPH pour saisir la situation des ressources en eaux souterraines et les gérer.
Actuellement, la procédure d’octroi de l’autorisation de l’ABHT est déjà fonctionnelle.
Cependant, concernant la procédure de demande de puits, tous les puits ne sont pas
enregistrés. A travers la procédure plus rationnelle d’octroi de l’autorisation de l’utilisation
du DPH, les activité suivantes seront menées pour saisir les conditions des installations de
la prise d’eau et la quantité exacte du prélèvement d’eau :
- Simplification et accélération de la procédure d’examen de la demande (une partie des
activités seront effectuées dans le Programme d’Aménagement et de Renforcement des
Cadres institutionnel et légal pour l’exécution de la Loi sur l’Eau.)
- Confirmation rapide du contenu de la demande et Vérification de l’observance du
contenu de l’autorisation sur place après la délivrance de l’autorisation (à effectuer dans
le Programme de Renforcement des Actions de la Police de l’Eau)
- Renforcement de la capacité d’un département chargé de l’examen et de l’octroi de
l’autorisation
d. Renforcement de la surveillance et du contrôle de l’utilisation illicite de l’eau,
Recouvrement de redevances ;
Pour la gestion appropriée des ressources en eaux souterraines, il est nécessaire non
seulement de saisir la situation sur l’enregistrement des puits, mais aussi de surveiller et de
contrôler les puits non enregistrés et la quantité du prélèvement d’eau autorisée. En plus, au
point de vue de la durabilité des activités de la gestion des eaux souterraines, il sera
nécessaire, dans l’avenir, de fixer le tarif et de recouvrer les redevances de ‘eau.
- Création de la police de l’eau et mise en oeuvre effective des activités de surveillance (à
effectuer dans le Programme de Renforcement des Actions de la Police de l’Eau)
- Aménagement du système de recouvrement des redevances des eaux souterraines
e. Renforcement du monitoring et de l’évaluation des ressources en eau ;
A part de la situation actuelle des ressources en eaux souterraines, pour la prévision des
ressources en eaux souterraines, il est nécessaire de faire le suivi de la situation de
l’utilisation des eaux souterraines et d’analyser les résultats, après avoir réalisé
l’enregistrement des installations de la prise d’eau et la surveillance de l’utilisation illicite
de l’eau. Pour renforcer l’observation des ressources en eaux souterraines, mais aussi en
eau de surface et pour capitaliser les données, les activités suivantes seront menées en vue
d’améliorer la précision du modèle de simulation :
- Renforcement et aménagement du réseau d’observation hydrologique (à effectuer dans
le Programme de Renforcement du Réseau d’Observation Hydrologique)
- Etablissement du système de suivi de la quantité d’eau à prélever par seguias dans le
PMH (à effectuer dans le Programme d’Amélioration des Seguias et de la Gestion des
Eaux)
- Saisir le nombre et la répartition des puits et la quantité d’eau prélevée (à effectuer dans
le Programme de Gestion des Installations de la Prise des Eaux Souterraines)
- Renforcement de la capacité de l’ABHT pour prévision des ressources en eau à travers
l’amélioration des techniques de simulation des eaux souterraines (à effectuer dans le
Programme d’Estimation Scientifique des Eaux Souterraines Diponibles)
f. Renforcement du contrôle de la qualité de l’eau ;
Pour la réalisation de la gestion durable de la ressource en eaux souterraines, il est
nécessaire de renforcer le système de surveillance des ressources en eau sur le plan tant
quantitatif que qualitatif. A cet effet, il est prévu de mener les activités suivantes :

5 - 38
- Renforcement du personnel des essais de la qualité de l’eau et des activités de
surveillance (à effectuer dans le Programme du Suivi et de la Surveillance de la Qualité
de l’Eau)
- Renforcement des fonctions du laboratoire de la qualité de l’eau (à effectuer dans le
Programme du Suivi et de la Surveillance de la Qualité de l’Eau)
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en œuvre du programme
a. Les informations et les données relatifs aux ressources en eau sont ordonnés, diffusés et
partagés aux acteurs concernés;
b. Le partenariat de l’ABHT avec les autres structures concernés de la gestion des ressources
en eau est renforcé ;
c. Les capacités administratives et techniques de l’ABHT pour la mise en œuvre des activités
de la gestion des ressources en eau sont renforcées et améliorées ;
d. La procédure administrative sur l’autorisation de l’utilisation de l’eau est améliorée.
7) Surveillance de l’état d’avancement du programme
a. La base de données des ressources en eau de l’ABHT : Le contenu et l’état de l’utilisation ;
b. Le système d’information des ressources en eau (ABHT interne, Extranet avec les
structures partenaires de la gestion des ressources en eau, Site Web) : Le contenu du
système, l’état de l’utilisation, la fréquence de la mise en jour des informations, le nombre
d’accès ;
c. Le cadre de concertation de la gestion des ressources en eau dans la plaine du Haouz :
Nombre des réunions tenues, les participants, le contenu de la discussion (Procès-verbaux)
et la diffusion au public ;
d. La fonction de la procédure de l’autorisation de l’utilisation des eaux : Le nombre de
traitement des dossiers de l’autorisation, le contenu de la procédure de l’autorisation ;
e. Le monitoring et l’évaluation des ressources en eau : l’état des réseaux de l’observation
hydraulique aux sous-bassins et séguias, la fréquence du traitement et de l’analyse des
données obtenues, l’inventaire et la base de données des puits et forages, l’état de
l’exécution de la simulation des eaux souterraines et son exploitation, la diffusion des
informations sur l’état des ressources en eau ;
f. Le contrôle de la qualité de l’eau : l’état de la mise en œuvre de l’analyse de la qualité de
l’eau, l’élaboration des rapports de l’analyse et la diffusion des résultats au public ;
g. La capacité de la planification, du monitoring et de l’évaluation : l’état de l’élaboration du
PDAIRE, l’état de la planification, de la mise en œuvre et du suivi-évaluation des projets
relatifs à la gestion des ressources en eau
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour la mise en oeuvre du présent Programme sont estimés comme
ci-dessous. Par ailleurs, le renforcement de la concertation et la coopération avec les structures
concernées sur la gestion des ressources en eau, le renforcement de la surveillance et du contrôle
de l’utilisation illicite de l’eau, le recouvrement de redevances et le renforcement du système de
surveillance de la qualité de l’eau sont inclus respectivement dans le programme d’établissement
du cadre pour les discussions et la prise de décision avec les parties prenantes dans le domaine
de la gestion des ressources en eau, le programme de renforcement de la police de l’eau et le
programme de suivi et de surveillance de la qualité de l’eau. Par conséquent, tous les frais y
afférents ne sont pas estimés.
a. Capitalisation et diffusion des informations sur les ressources en eau
b. Rationalisation de la procédure d’octroi de l’autorisation de l’utilisation dans le DPH
c. Renforcement de la capacité de suivi-évaluation des ressources en eau
Pour les items ci-dessus, les coûts calculés selon la taille des activités sont indiqués ci-dessous.

5 - 39
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Capitalisation et diffusion des
informations sur les ressources
en eau
Partage et Gestion unifiée des Organisation de la
documents et données, Mise en Formation sur la gestion
6 fois 0.005 MDH 0.03 MDH
place de la salle de des informations tous les
documentation deux ans
Aménagement du Système de
Aménagement de l’Intranet
Transfert et de Partage des 1 jeu - -
terminé
Informations dans l’ABHT
Aménagement du Système de Maintenance, Sécurité et
Transfert et de Partage des Renouvellement
13 an 0.036 MDH 0.47 MDH
Informations des organisations (Prestation de services
concernées extérieure)
Maintenance et
Construction du Site Web et
Renouvellement du Site
Diffusion des informations aux 13 an 0.036 MDH 0.47 MDH
Web (Prestation de
parties prenantes
services extérieure)
・Renforcement de la structure
pour les discussions sur la
Activités ordinaires de
gestion des ressources en eau 1 jeu - -
l’ABHT
avec les organisations
concernées
・Rationalisation de la procédure
d’octroi de l’autorisation pour
l’utilisation du DPH
Coût estimé dans le
Programme
Mise en oeuvre de l’étude pour
d’Aménagement et de
l’amélioration de la procédure
1 jeu - - Renforcement des Cadres
d’octroi de l’autorisation pour
institutionnel et légal pour
l’utilisation du DPH
l’exécution de la Loi sur
l’Eau
Simplification et accélération Deux personnes
11 an 0.24 MDH 2.64 MDH
de la procédure d’autorisation responsables
Frais de véhicules, etc.,
Confirmation de la demande et
estimés dans le Programme
Vérification de l’observance
11 an - - de Renforcement des
après délivrance de
Actions de la Police de
l’autorisation
l’Eau
Renforcement de la capacité
Organisation de la
administrative de la direction
4 fois 0.005 MDH 0.02 MDH Formation sur la procédure
responsable de l’examen de la
tous les 3 ans
demande
・Renforcement de surveillance et
de contrôle de l’utilisation d’eau
illicite, Recouvrement des
redevances d’eau
Frais estimés dans le
Exécution des activités de
Programme de
surveillance par la police de 1 jeu - -
Renforcement des Actions
l’eau
de la Police de l’Eau
Aménagement du système de Organisation de la
recouvrement des redevances 4 fois 0.005 MDH 0.02 MDH Formation sur la Gestion
d’eau financière tous les 3 ans
・Renforcement de la capacité de
suivi-évaluation des ressources
en eau
Renforcement et Aménagement Coûts estimés dans le
1 jeu - -
du Réseau d’Observation Programme de

5 - 40
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
Renforcement du Réseau
d’Observation
Hydrologique
Coûts estimés dans le
Etablissement de la structure de Programme
suivi de la quantité d’eau 1 jeu - - d’Amélioration des
prélevée dans la PMH Seguias et de la Gesion des
Eaux
Coûts estimés dans le
Saisir le nombre de puits et leur
Programme de Gestion des
répartition et la quantité d’eau 1 jeu - -
Installations de la Prise des
prélevée
Eaux Souterraines
Coûts estimés dans le
Prévision des ressources en eau
Programme d’Estimation
par la simulation des 1 jeu - -
Scientifique des Eaux
écoulements souterrains
Souterraines Disponibles
・Renforcement du système de
surveillance de la qualité de
l’eau
Renforcement du personnel et Coûts estimés dans le
des activités pour la Programme de Suivi et de
11 an - -
surveillance des ressources en Surveillance de la Qualité
eau de l’Eau
Coûts estimés dans le
Renforcement des fonctions du
Programme de Suivi et de
laboratoire de la qualité de 11 an - -
Surveillance de la Qualité
l’eau
de l’Eau
・Amélioration des capacités pour
l’élaboration, la mise en oeuvre
et la suivi-évaluation du plan de
gestion des ressources en eau
Mise en oeuvre de l’étude
pour l’élaboration du plan
Elaboration du plan
d’amélioration de la
d’amélioration de la capacité 1 jeu 1.33 MDH 1.33 MDH
capacité institutionnelle de
institutionnelle de l’ABHT
l’ABHT par le consultant
extérieur (pour 6 mois)
Organisation de la
Elaboration et mise en oeuvre
Formation sur l’Atelier de
du plan de gestion des
6 fois 0.01 MDH 0.06 MDH Travail, destinée aux
ressources en eau et Atelier de
cadres de l’ABHT, tous les
travail pour le suivi-évaluation
2 ans
Total 5.0 MDH

(2) Programme d’amélioration des cadres institutionnel et légal pour l’exécution de la Loi sur
l’Eau
1) Organisme de l’exécution : ABHT est un organisme principal de la mise en œuvre du présent
programme en collaboration avec les collectivités locales et les
structures concernés sur la gestion des ressources en eaux
2) But du programme : L’opérationnalisation de la Loi sur l’Eau à travers les mesures
législatives est améliorée et renforcée
3) Objectifs du programme : L’élaboration des textes d’application et amélioration de la
procédure de l’autorisation relative à l’utilisation du DPH
4) Aperçu du programme
La Loi 10-95 sur l’Eau et ses textes d’application définirent le régime des autorisations et

5 - 41
concessions relatives à l’utilisation dans le DPH, la reconnaissance des droits de l’eau, les règles
sur la conservation de l’eau et les normes de la qualité de l’eau, l’obligation du paiement d’une
redevance pour l’utilisation les eaux dans le DPH et le recouvrement de cette redevance et le
dévoilement des violations de la loi par la police de l’eau et les amendes et poursuites.
Cependant, cette législation sur l’eau n’est pas suffisamment reconnue et appliquée par les
usagers. Aussi, le statut prévu dans la Loi sur l’Eau concernant la police de l’eau qui devra
surveiller et contrôler le creusement et le prélèvement des puits et forages non autorisés, et aussi
l’utilisation illicite et la pollution des eaux ne fonctionne presque pas.
Pour respecter et accomplir la réglementation concernant la gestion de l’eau, la reconnaissance
aux usagers sur le système législatif de l’eau devra être promue à travers une diffusion large des
informations relatives à la Loi sur l’Eau et ses textes d’application en vigueur aux usagers.
Aussi les textes d’application nécessaires devront être élaborés et approuvés pour
l’opérationnalisation de la Loi sur l’Eau.
Les activités majeures à réaliser dans ce programme sont les suivantes :
a. Elaboration et application des textes d’application nécessaires pour la mise en œuvre
effective de la Loi sur l’Eau
Les textes d’application cités ci-dessous seront élaborés pour la mise en œuvre des activités
prévues dans la Loi sur l’Eau. Ces textes d’application seront examinés au niveau de
l’ABHT et des organisations concernées. Puis, ils seront proposés par l’ABHT au
gouvernement central (MATEE), afin d’être examinés et approuvés.
- Les attributions et la modalité de mise en œuvre de la police de l’eau ;
- Le prolongement de la période des déclarations des puits et forages existants ;
- Le seuil et la zone d’interdiction de creusement des puits et des forages et de
prélèvement d'eau souterraine à l’intérieur de la zone d’action de l’ABHT ;
- Les modalités de fixation et de recouvrement de la redevance pour l’utilisation de l'eau,
notamment l’eau souterraine du domaine public hydraulique
- L’obligation de la mise en place de compteurs volumétriques et du contrôle du volume
de prélèvement de l’eau sur les puits et les forages autorisés ;
- L’obligation de la mise en œuvre des systèmes d’irrigation localisée pour l’octroi de
l’autorisation de creusement et de prélèvement des puits et forages à vocation agricole ;
- L’encadrement des travaux de fonçage des puits et forages par les licences de
creusement, l’application de la confiscation de machine de forage ou de matériel de
fonçage des puits et forages sans autorisation préalable ;
- Les normes de la qualité d’écoulement des établissements industriels ;
- La création et la modalité de la mise en œuvre du fonds de la gestion des ressources en
eau souterraine
b. Amélioration de la procédure de demande de l’autorisation de creusement et de
prélèvement des puits et forages, et observance de l’autorisation
La procédure longue et compliquée est une des causes de l’entrave de déclaration des puits
et des forages existants et de la demande de l’autorisation de creusement des puits et des
forages et de prélèvement des eaux. Donc une série d’activités de l’amélioration des
procédures et de l’observation exhaustive de l’autorisation devra être menée.
- La mise en œuvre d’une étude pour l'amélioration de la procédure de l'autorisation
- Le prolongement de la période des déclarations des puits et forages existants ;
- L’amélioration des procédures de l’autorisation de creusement des puits et forages et de
prélèvement des eaux (à effectuer dans le Programme de Renforcement de la Capacité
de l’ABHT) ;
- La standardisation et la simplification des formulaires de demande de l’autorisation ;
- La clarification et l’observation du nombre de jours de la durée pour la procédure de
l’autorisation ;

5 - 42
- La vérification rapide sur place de demande de l’autorisation (localisation, usager,
objectif de demande etc.) ;
- La vérification sur place de l’observation de la demande après la délivrance de
l’autorisation. En cas de l’infraction, l’observation, la recommandation et enfin
l’application des sanctions telle que le retrait de l'autorisation seront appliquées (les
activités par la police de l’eau) ;
- La diffusion des informations sur les procédures de l’autorisation et la mise en œuvre
des activités de sensibilisation visant la promotion de la déclaration des puits et forages
existants ;
- L’immatriculation et l’obtention des licences des travaux vis-à vis des entrepreneurs de
forage seront obligatoires. En cas des travaux illicites et sans autorisation, le retrait de
licence ou la confiscation de machine de forage ou de matériel de fonçage des puits et
forages seront appliqués.
c. Informations sur la Loi 10-95 et la réglementation relative à l’eau
Les activités de l’information seront largement menées pour la reconnaissance des usagers
sur la Loi et ses textes d’application. Ces activités seront menées dans le cadre du
programme de la sensibilisation et la communication sur l’économie de l’eau et la
conservation des ressources en eau.
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en œuvre du programme
a. Les textes d’application relatifs à la mise en œuvre et à l’application de la Loi sur l’Eau
seront élaborés et publiés, la gestion des ressources en eau respectant le système législative
sera réalisée ;
b. Les procédures de l’autorisation de creusement des puits et forages et de prélèvement des
eaux seront améliorées et l’utilisation illicite de l’eau sera réduite.
7) Surveillance de l’état d’avancement du programme
a. Les textes d’application élaborés et publiés relatifs à la gestion des eaux ;
b. Le nombre des puits et des forages déclarés et autorisés officiellement ;
c. Le contenu de la procédure de l’autorisation et les points d’amélioration
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour la mise en oeuvre du présent Programme sont estimés ci-dessous.
a. Aménagement des textes d’application nécessaires pour la mise en oeuvre effective de la
Loi sur l’Eau
b. Amélioration de la procédure de demande de l’autorisation de creusement et de
prélèvement des puits et forages, et observance de l’autorisation
c. Informations sur la Loi 10-95 et la réglementation relative à l’eau
Pour les items ci-dessus, les coûts calculés selon la taille des activités sont indiqués ci-dessous.

5 - 43
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Elaboration et application des
textes d’application nécessaires
pour la mise en œuvre effective
de la Loi sur l’Eau
Coût pour le
Examen sur l’étude et le projet
1 jeu 1.33 MDH 1.33 MDH consultant extérieur
de loi par le consultant extérieur
(pour 6 mois)
Aménagement des lois et A effectuer dans les
règlements nécessaires pour 1 jeu - - activités ordinaires de
l’efficacité de la Loi sur l’Eau l’ABHT/MATEE/SEE
・Amélioration de la procédure de
demande de l’autorisation de
creusement et de prélèvement
des puits et forages, et
observance de l’autorisation
Mise en oeuvre de l’étude pour
Coût pour le
l’amélioration de la procédure
1 jeu 1.33 MDH 1.33 MDH consultant extérieur
d’octroi de l’autorisation pour
(pour 6 mois)
l’utilisation du DPH
Coûts estimés dans le
Simplification et accélération
Programme de
de la procédure d’octroi de 11 an - -
Renforcement de la
l’autorisation
Capacité de l’ABHT
・ Informations sur la Loi 10-95
et la réglementation relative à
l’eau
Organiosation de la séance de Au niveau de
d’explication sur la Loi sur 6 fois 0.22 MDH 1.32 MDH CMV/CT tous les 2
l’Eau et les textes d’application ans
Elaboration et distribution de la
brochure pour l’explication sur
50,000 exemp. 50 DH 2.50 MDH
la Loi sur l’Eau et les textes
d’application
Total 6.5 MDH

(3) Programme de renforcement des actions de la police de l’eau


1) Organisme de l’exécution : ABHT est un organisme principal de la mise en œuvre du présent
programme. Le présent programme vise à établir un système de la
gestion des ressources en eaux et un dispositif de surveillance de
l’utilisation illicite des eaux en participant les usagers au niveau
des collectivités locales à travers le transfert de la compétence aux
collectivités locales notamment aux provinces et communes
2) But du programme : L’établissement du système de surveillance de l’utilisation illicite
de l’eau et du dispositif de coordination entre les usagers visant
l’utilisation des eaux équitable
3) Objectifs du programme : La prévention de l’utilisation illicite de l’eau à travers la
surveillance par la police de l’eau
4) Aperçu du programme
La police de l’eau joue un rôle de la surveillance et du contrôle de l’usage illicite et inadéquat de
l’eau pour réaliser l’utilisation équitable de l’eau par les usagers ainsi que la protection de la
qualité de l’eau. Cependant la police de l’eau ne permet pas de mener ses actions prévues dans
la Loi sur l’Eau.
Pour réaliser la surveillance et le contrôle d’usage illicite par la police de l’eau, l’ABHT devra

5 - 44
d’abord prendre l’initiative pour sa mise en œuvre. Etant donné la capacité humaine et
financière de l’ABHT aussi bien que l’étendu de sa zone d’action, il n’est pas réaliste que
l’ABHT mène les actions de surveillance et de contrôle de l’utilisation d’eau tout seul. Pour
atteindre l’objectif des actions de la police de l’eau, tels que la prévention de l’utilisation illicite
de l’eau et la protection de la ressource en eau, une collaboration étroite avec les collectivités
locales (Région, Province et Commune) et le transfert graduel de compétences de la police de
l’eau aux collectivités locales sont indispensables.
La loi 10-95 sur l'eau stipule dans l'article 104 que mont chargés de constater les infractions aux
dispositions de la présente loi et des textes pris pour son application, outre les officiers de
police judiciaire, les commissionnés à cet effet par l'administration et l'agence de bassin, et
assermentés conformément à la législation relative au serment des agents verbalisateurs».
Cependant, les fonctions de police judiciaire ne figurent pas parmi les attributions dévolues aux
collectivités locales. Pour attendre des objectifs de la prévention de l’utilisation illicite de l’eau
assignés par le renforcement des actions de la police de l'eau, une convention partenariat claire
devra être conclu entre I'ABHT, l'Autorité Administrative locale et les agents verbalisateurs et
les mesures financières nécessaires (le moyen de déplacement, la rémunération des agents etc.)
devront être prises pour la mise en œuvre efficace des actions de la police de l’eau à cet effet.
Il sera soutenable dans un avenir que l’utilisation illicite d’eau soit réduite par l’établissement de
réseaux de surveillance et de contrôle à travers de l’action de la police de l’eau au niveau
communal.
Les activités majeures à réaliser dans ce programme sont les suivantes :
a. Information sur les activités de la police de l’eau aux parties prenantes notamment aux
autorités locales
Les activités larges de l’information aux habitants, structures administratives concernées et
les Associations d’Usagers des Eaux Agricoles (AUEA) seront menées pour la réalisation
des actions de la police de l’eau. Particulièrement, il est nécessaire de demander une
collaboration étroite vis-à-vis des AUEA pour la réussite des activités du contrôle et de la
surveillance de l’utilisation illicite des eaux. Enfin, les réunions et les séminaires seront
organisées pour obtenir les approbations et les coopérations des autorités locales (les
gouverneurs des provinces, les élus, les caïds…) concernant la mise en place de la police
de l’eau.
b. Mise en place de la police de l’eau par l’ABHT
Les activités de la police de l’eau par l’ABHT seront procédées comme suit :
- L’élaboration du terme de références et d’texte d’application fixant la modalité de la
mise en œuvre des activités de la police de l’eau ;
- Le recrutement et la mise à la disposition de l’ABHT les agents chargés de la police de
l’eau (au moins 4 agents) ;
- La formation des agents sur les procédures réglementaires requises pour exercer la
fonction de la police de l’eau ;
- La délivrance des licences de la police de l’eau aux agents formés ;
- La mise à la disposition des moyens matériels et financiers pour la mise en œuvre : les
véhicules, les carburants, les frais de déplacement (le budget de l’ABHT, la contribution
du CRMTH) ;
- L’élaboration du programme des activités de la police de l’eau qui permettra couvrir et
contrôler efficacement considérant l’étendue de la zone d’action et le nombre important
des exploitants des eaux souterraines ;
- La mise en œuvre des actions de la police de l’eau. En cas de l’infraction, l’observation,
la recommandation, l’application des sanctions et l’arrête des équipements de
prélèvement seront progressivement exécutées.

5 - 45
c. Elargissement des activités de la police de l’eau par les collectivités locales et
Etablissement des réseaux de surveillance de l’utilisation de l’eau
En parallèle avec les activités de la police de l’eau par l’ABHT, Les compétences de la
police de l’eau devront être progressivement transférées aux collectivités locales et le
système de contrôle de l’utilisation illicite des eaux devra être constitué en collaboration
avec les Associations d’irrigants (AUEA).
- L’élaboration du texte d’application concernant le terme de référence, la compétence et
la modalité de la mise en œuvre des activités de la police de l’eau par les collectivités
locales ;
- La conclusion d’une convention partenariat entre l’ABHT, l'Autorité Administrative
locale et les agents verbalisateurs pour la mise en œuvre des actions de la police de
l’eau ;
- La délivrance des licences de la police de l’eau au personnel chargé de la gestion de
l’eau au niveau des collectivités locales ;
- La formation sur les activités de la police de l’eau au profit du personnel chargé de la
gestion de l’eau au niveau des collectivités locales ;
- La mise en œuvre progressive des activités de la police de l’eau par les collectivités
locales ;
- L’organisation des réunions avec les AUEA sur les activités de la surveillance et du
contrôle de l’utilisation illicite des eaux (les attributions, le champ d’activités, les
mesures à prendre en cas de la détection de l’infraction etc.) ;
- L’appui nécessaire aux AUEA pour les activités de la surveillance et du contrôle de
l’utilisation illicite des eaux (les moyens de communication et de déplacement, la
délivrance de la procuration ou du certificat etc.) ;
- La mise en œuvre des activités de la surveillance et du contrôle de l’utilisation illicite
des eaux par les AUEA ;
- Lorsque les activités de la police de l’eau au niveau communal seront marchées, le rôle
de l’ABHT sera progressivement évolué à la coordination.
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en œuvre du programme
a. Le creusement des puits et forages sans l’autorisation, le prélèvement illicite des eaux et la
pollution des eaux à travers la mise en place de la police de l’eau seront prévenus ;
b. Les réseaux de la surveillance et du monitoring de l’utilisation des eaux par les collectivités
locales et les organisations d’usagers des eaux seront mises en place.
7) Surveillance de l’état d’avancement du programme
a. Le nombre du personnel chargé des activités de la police de l’eau (le nombre du personnel
délivré des licences de la police de l’eau au niveau de l’ABHT, des provinces et des
communes), les rapports des activités (nombre de mission, zones);
b. Le nombre de déclaration et d’enregistrement de puits et forages, la dénonciation de
l’infraction sur l’utilisation illicite des eaux (le creusement et le prélèvement illicite, la
pollution des eaux) ;
c. Les opinions et les avis des activités de la police de l’eau à travers l’enquête et l’interview
des usagers, des habitants et des collectivités locales.
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour la mise en oeuvre du présent Programme sont estimés ci-dessous. Par
ailleurs, étant donné que la publication des activités de la police de l’eau et la promotion aux
autorités locales font partie des activités ordinaires de l’ABHT, les frais y afférents ne sont pas
estimés.
a. Exécution des activités de la police de l’eau par l’ABHT
b. Elargissement des activités de la police de l’eau par les collectivités locales et

5 - 46
Etablissement des réseaux de surveillance de l’utilisation de l’eau
Pour les items ci-dessus, les coûts calculés selon la taille des activités sont indiqués ci-dessous.

Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût

Activités ordinaires
de l’ABHTen
Publicité des activités de la
1 jeu - - collaboration avec
Police de l’Eau
les organisations
concernées
Promotion de la compréhension Activités ordinaires
1 jeu - -
des autorités locales de l’ABHT
・Exécution des activités de la
police de l’eau par l’ABHT
Elaboration des TdR et des
Activités ordinaires
règlements relatifs à la mise en 1 jeu - -
de l’ABHT
oeuvre des activités
Recrutement et Formation du
personnel permanent de la 12 an 0.48 MDH 5.76 MDH 4 personnes
Police de l’Eau
Véhicule de tout
Véhicule pour les activités
4 véhicule 0.36 MDH 1.44 MDH terrain (4x4), type
itinérantes
Pick-up
3%/an des prix des
Frais d’entretien des véhicules 12 an 0.0433 MDH 0.52 MDH
véhicules
30L/jour x 15
Frais de carburant 12 an 0.216 MDH 2.59 MDH jour/mois x 4
véhicules
Mise en oeuvre des activités de Calculé sur la base
surveillance de l’utilisation de
12 an 0.048 MDH 0.58 MDH
d’eau (frais de déplacement, 1000/mois/personn
d’autres frais y afférents) e
・Elargissement des activités de la
police de l’eau par les
collectivités locales et
Etablissement des réseaux de
surveillance de l’utilisation de
l’eau
Organisation de la
Formation sur les actions de la Formation aux 10
Police de l’Eau, destinée aux endroits pour les
10 fois 0.010 MDH 0.10 MDH
responsables de deux participants
l’administration locale par province et par
commune
Exécution progressive des Frais de
actions de la Police de l’Eau déplacement,
8 an 1.953 MDH 15.62 MDH
par l’organisme administratif carburant, Per-diem
local et d’autres
Coût estimé sur la
Motocyclette pour les activités
124 moto 0.02 MDH 2.48 MDH base de 2 personnes
itinérantes
x 62 communes
Division des AUEA
ciblées par
Formation sur les actions de la CMV(18) / CT(4),
6 fois 0.088 MDH 0.53 MDH
Police de l’Eau par les AUEA Deux jours /
formation tous les 2
ans
Total 29.6 MDH

5 - 47
(4) Programme de tarification appropriée et de collecte efficace des redevances de l’eau
1) Organisme de l’exécution : ABHT est un organisme principal de la mise en œuvre du présent
programme en collaboration avec les collectivités locales (région,
provinces et communes), les autorités locales, MATEE/SEE,
ORMVAH et les DPA
2) But du programme : La réalisation de l’utilisation rationnelle et de l’économie de l’eau
par le recouvrement de redevance de gestion des eaux souterraines
3) Objectifs du programme : La détermination de la tarification de redevance de gestion des
eaux souterraines et le recouvrement des usagers
4) Aperçu du programme
L’eau est un bien public et ne peut faire l'objet d'appropriation privée décrits clairement dans la
Loi sur l’Eau. Touts les usagers utilisant les ressources en eau superficielle et souterraine du
domaine public hydraulique ont l’obligation de soumettre au paiement d'une redevance pour
utilisation de l'eau. Cependant, des pompages excessifs et souvent non contrôlés sont les causes
principales de la baisse importante de la nappe phréatique. Les efforts pour le contrôle et
l’économie de volume de prélèvement des eaux souterraines à travers le recouvrement de la
redevance doivent être entrepris.
L’adoption d’une tarification à la ressource en eau souterraine devra être considérée d’une
manière équitable et différenciée selon les critères définis tels que le volume d’eau à prélever,
l’effort pour l’économie de l’eau introduisant la technique adéquate ou le type d’utilisation
valorisant l’eau. Ainsi, l’aversion importante des usagers pour le paiement de redevance des
eaux souterraines est prévisible, la concertation circonspecte et des efforts pour obtenir la
compréhension et l’approbation des usagers d’eau aussi bien que les collectivités locales et les
autorités locales à travers les actions de sensibilisation et de communication sont indispensables.
Dans ce programme, l’adoption de la tarification adéquate et équitable et la promotion de
l’obtention de la compréhension sur le paiement de la redevance de la gestion des eaux
souterraines seront visées pour réaliser la gestion durable des eaux souterraines et l’économie de
l’eau.
Les activités majeures à réaliser dans ce programme sont les suivantes :
a. Examen et concertation sur la tarification de l’eau et la modalité de recouvrement
La tarification et la modalité de paiement de la redevance de la gestion des eaux
souterraines seront examinées dans le cadre de concertation de la gestion des ressources en
eau dans la plaine du Haouz en faisan participer les parties prenantes. La tarification devra
être différenciée et considérées selon les critères cités ci-dessous :
- Type d’utilisation : l’eau potable et domestique, l’eau d’irrigation agricole et l’eau pour
le secteur touristique (Golf en particulier). La tarification devra être fixée selon le type
et le volume de l’utilisation.
- Type de technique d’irrigation utilisé : les agriculteurs introduisant l’irrigation localisée
devront être encouragés par une tarification moins pénalisante en raison des efforts
entrepris à travers l’investissement important pour l’irrigation localisée ;
- Superficie irriguée et envergure d’agriculteurs : le fardeau économique des petits
exploitants agricoles par la redevance des eaux souterraines ne devra pas être trop
chargé. Donc la tarification devra être appliquée en considérant la superficie irriguée et
l’envergure de l’exploitant.
- Volume de prélèvement : en vue de réduire le gaspillage de prélèvement des eaux
souterraines, la tarification devra être appliquée selon le volume à prélever. Par exemple,
une tranche sera exonérée le paiement de la redevance pour la consommation moins

5 - 48
1,5003/ha/an et la tarification sera appliquée graduellement selon le volume de
prélèvement.
- Type de zone : la tarification devra être différenciée entre la zone de la plaine et de la
montagne puisque la zone pourra être considérée comme l’approvisionneur ou le
conservateur des ressources en eau.
La tarification de la redevance de la gestion des eaux souterraines serait applicable d’abord
aux grands utilisateurs de l’eau (grands exploitants ou investisseurs agricoles, le secteur
touristique comme les hôtels, les golfs, les complexes touristiques). La possibilité d’étendre
la tarification aux autres utilisateurs notamment les petits exploitants agricoles sera
progressivement étudiée et examinée à l’horizon 2013.
b. Elaboration et proclamation des textes d’application sur la tarification de l’eau et la
modalité de recouvrement
La redevance de l’eau actuelle est fixée par le décret no 2-97-414 du 4 février 1998 et
l’arrêté conjoint du ministre de l'économie et des finances, du ministre de l'équipement et
du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches maritimes n° 548-98 du
21 août 1998. La tarification de la redevance de la gestion des eaux souterraines devra tenir
compte de la réalité de la plaine du Haouz et sera fixée selon les critères définis dans
l’article précédant basant sur les textes d’application existants.
Le projet de texte d’application relatif à la fixation de la tarification de redevance des eaux
souterraines sera formulé sur les propositions de l’ABHT au Comité de bassin du Tensift
avant sa soumission aux autorités gouvernementales (MATEE/SEE). Il sera par la suite
examiné au niveau central, approuvé et publié. (à effectuer dans le Programme
d’Amélioration des Cadres Institutionnel et Légal pour l’exécution de la Loi sur l’Eau)
c. Explications et informations aux usagers et organisations concernées au niveau local sur la
nouvelle tarification de l’eau
Les actions larges de l’information en vue de la reconnaissance de nouvelle tarification de
redevance aux agriculteurs et aux acteurs dans le domaine de tourisme et de développement
urbain devront être menées. Ces activités seront menées dans le cadre du programme de la
sensibilisation et de la communication.
Ainsi, l’aversion importante des usagers pour le paiement de redevance notamment des
eaux souterraines est prévisible. Pour obtenir la compréhension et l’approbation des
autorités locales (CRMTH, Conseils provinciaux, les élus), des collectivités locales et des
organismes traditionnelles au niveau communautaire, une série des séminaires relatives à la
tarification de redevance des eaux sera organisée.
d. Etablissement du système de recouvrement des redevances
Les activités en vue de recouvrement de redevance des eaux souterraines seront menées
comme suit :
- La connaissance des informations de base telles que le volume de prélèvement de l’eau
et l’objectif de l’utilisation de chaque puits et forage par la reconnaissance et
l’enregistrement des puits et des forages ;
- L’installation obligatoire des compteurs volumétriques pour régulariser la situation de
prélèvement ;
- Les activités de surveillance de l’utilisation de l’eau et de recouvrement de la redevance
par la mise en place de police de l’eau de l’ABHT ;
L’application de la tarification et le recouvrement de la redevance des eaux souterraines
seront limité pour l’instant aux grands consommateurs qui peuvent être estimés peu
nombreux, donc il sera possible de recouvrir par l’ABHT. (à effectuer dans le
Programme de Renforcement des Actions de la Police de l’Eau)

5 - 49
- Le transfert des compétences de recouvrement de la redevance des eaux souterraines
aux communes.
Etant donner le nombre important des puits et des forages, l’ABHT ne peut pas
recouvrir la redevance à tous les usagers. Donc les services de recouvrement de
redevance des eaux souterraines seront progressivement transférés aux communes. (à
effectuer dans le Programme de Renforcement des Actions de la Police de l’Eau)
- La mise en œuvre d’une étude pour les suivis de la mise en œuvre, la révision de la
tarification et du programme de la mise en œuvre
e. Mise en place du fonds de la gestion des ressources en eau à travers la redevance de l’eau
Le fonds de la gestion des ressources en eau sera constitué de la redevance recouvrée par
les usagers, le budget de la mise en œuvre de l’ABHT et des collectivités locales (Région et
Provinces), la subvention d’Etat, la contribution financière des entreprises privées.
L’ABHT assurera le secrétariat du fonds. Le fonds sera mobilisé pour la mise en œuvre des
projets communautaires en vue de l’économie de l’eau ou de la conservation des ressources
en eau.
Les principes de la mise en œuvre du dit fonds sont les suivant : a) la requête faite par
l’usager de l’eau, b) le prêt sans intérêts pour la continuité du fonds, c) la contribution
d’une partie du coût total du projet par demandeur (bénéficiaire). En tenant compte du
nombre de bénéficiaire, le coût de chaque projet ne devra pas dépasser un certain montant
défini par l’ABHT. Aussi, tenant compte du caractère public des projets et ces impacts, les
bénéficiaires devront être en principe les organismes d’habitants, les associations ou les
coopératives, l’individu ne pourra pas être l’objet du projet.
Il sera possible d’accéder aux sources de financement pour les agriculteurs qui n’ont pas les
garanties de crédit afin d’installer le système d’irrigation localisée, puisque le fonds de la
gestion des ressources en eau n’exigent pas les garanties pour l’adoption des projets.
Il sera nécessaire de mener une étude pour l'établissement du fonds de la gestion des
ressources en eau. La procédure de la mise en œuvre de ce fonds est prévue comme suit :
- Une requête du projet élaborée par l’usager sera soumise à l’ABHT ;
- L’ABHT mènera une étude sur place. L’étude de faisabilité technique, l’interview et
l’échange avec les bénéficiaires du projet, l’estimation du coût du projet ; le plan de
remboursement de crédit, la discutions avec la collectivité locale (Commune) seront
menées. Les projets devront contribuer à l’économie de l’eau et à la conservation des
ressources en eau.
- Les projets seront évalués sur la base des résultats des études sur terrain (la
justification) ;
- Les projets proposés par l’ABHT seront examinés et approuvés par le conseil
d’administration de l’ABHT (une fois par an) ;
- Les projets approuvés seront financés et mises en œuvre ;
- ABHT assurera le suivi-monitoring de la mise en œuvre des projets et le suivi de
remboursement de crédit.
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en œuvre du programme
a. La redevance de la gestion des eaux souterraines et sa tarification seront examinées et le
texte d’application fixant la redevance des eaux souterraines sera élaboré et publié ;
b. Le consentement et la coopération des autorités locales et des collectivités locales seront
obtenus ;
c. La compréhension relative à la redevance de gestion des eaux souterraines sera obtenue par
les usagers, la redevance sera recouvrée progressivement ;
d. Le fonds de la gestion des ressources en eau sera crée sur la base de redevance recouvrée et
les projets sollicités par les usagers concernant l’économie de l’eau et la conservation des

5 - 50
ressources en eau seront financés et mis en œuvre.
7) Surveillance de l’état d’avancement du programme
a. Les textes d’application relatifs à la redevance des eaux souterraines et la tarification
élaborés et publiés ;
b. Le nombre d’usagers qui acceptera et payera la redevance des eaux souterraines, le montant
recouvré, le volume des eaux prélevé par catégorie d’usager ;
c. L’état de la création du fonds de la gestion des ressources en eau, le nombre de projets
financé et les contenus des projets ;
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour la mise en oeuvre du présent Programme sont estimés ci-dessous. Par
ailleurs, étant donné que l’élaboration et la proclamation des textes d’application sur la
tarification de l’eau et la modalité de recouvrement font partie des activités ordinaires de
l’ABHT et du MATEE/SEE, les frais y afférents ne sont pas estimés.
a. Examen et concertation sur la tarification de l’eau et la modalité de recouvrement
b. Organisation de séances pour l’explication et Activités pour informer les usagers de la
nouvelle tarification de l’eau
c. Etablissement du système de recouvrement des redevances
d. Mise en place du fonds de la gestion des ressources en eau à travers la redevance de l’eau
Pour les items ci-dessus, les coûts calculés selon la taille des activités sont indiqués ci-dessous.
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Examen et concertation sur la
tarification de l’eau et la modalité
de recouvrement
Mise en oeuvre de l’étude pour Mise en oeuvre par le
l’élaboration du Programme de 1 jeu 1.33 MDH 1.33 MDH consultant extérieur
tarification (pour 6 mois)
Examen et Discussions sur la
tarification et la modalité de Activités ordinaires d
1 jeu - -
recouvrement des redevances de l’ABHT
l’eau
・Elaboration et Promulgation des
lois et règlements relatifs au tarif et
à la modalité de paiement
Coûts estimés dans le
Programme
Mise en peuvre de l’étude et
d’Amélioration des
Examen sur le projet de lois par le 1 jeu - -
Cadres Institutionnel
consultant extérieur
et Légal pour la Loi
sur l’Eau
Coûts estimés dans le
Programme
Aménagement des lois et
d’Amélioration des
règlements relatifs à la mise en 1 jeu - -
Cadres Institutionnel
oeuvre efficative de la Loi sur l’Eau
et Légal pour la Loi
sur l’Eau
・Organisation de séances pour
l’explication et Activités de
l’information aux usagers sur la
nouvelle tarification de l’eau
Organisation des séminaires pour
A Marrakech,
les acteurs des secteurs touristique 3 an 0.10 MDH 0.30 MDH
2 fois/an x 3 ans
et de l’urbanisme et de l’habitat
Au niveau de
Organisation des séminaires pour
6 fois 0.22 MDH 1.32 MDH CMV/CT, tous les 2
les AUEA et les agriculteurs
ans

5 - 51
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
Organisation de la séance
d’explication pour les autorités A chaque province,
3 an 0.30 MDH 0.90 MDH
locales et les collectivités locales, 2 fois/an x 3 ans
Activités de publicité
Elaboration et distribution de la
brochure pour l’explication du tarif
50,000 exemp. 50 DH 2.50 MDH
des redevances des eaux
souterraines
Etablissement du système de
recouvrement des redevances
Prise en charge par un
Installation de compteur à chaque
1 jeu - - demandeur de puits,
puits
lui-même
Coûts estimés dans le
Programme de
Mise en oeuvre des activités de la
12 an - - Renforcement des
Police de l’Eau par l’ABHT
Actions de la Police
de l’Eau
Coûts estimés dans le
Exécution progressive des activités Programme de
de la Police de l’Eau par 7 an - - Renforcement des
l’organisme administratif local Actions de la Police
de l’Eau
Mise en oeuvre par le
Suivi des activités, Amendement du consultant extérieur (
2 jeu 1.33 MDH 2.66 MDH
tarif, Révision du programme fois tous les 5 ans,
pour 6 mois)
・Mise en place du fonds de la Mise en oeuvre par le
gestion des ressources en eau à 1 jeu 1.33 MDH 1.33 MDH consultant extérieur
travers la redevance de l’eau (pour 6 mois)
Total 10.3 MDH

5.4.6 Plan de Gestion Participative des Eaux Souterraines


Tenant compte des objectifs cités dans la stratégie de gestion participative des ressources en eau, le
composant des programmes est comme suit. Ces programmes doivent être mise en œuvre en principe
par l’initiative de l’ABHT.
Programme 1 : Mise en place du cadre de concertation et de prise de décision par les parties
prenantes sur la gestion des ressources en eau ;
Programme 2 : La sensibilisation et la communication sur l’économie de l’eau et la conservation
des ressources en eau ;
Programme 3 : La dynamisation et le renforcement des capacités de la mise en œuvre des
Association d’Usagers des Eaux Agricoles (AUEA)
(1) Programme de Formulation du cadre de collaboration et de Prise de Décisions relatives à la
Gestion des Ressources en Eau
1) Organisme de l’exécution : ABHT est un organisme principal de la mise en œuvre du présent
programme en collaboration avec les collectivités locales, les
services gouvernementaux et les secteurs privés
2) But du programme : Le dispositif participatif de la gestion des ressources en eau est
établi
3) Objectifs du programme : La mise en place du cadre de concertation et de prise de décision
en faisant participer les parties

5 - 52
4) Aperçu du programme
L’utilisation des ressources en eau dans la plaine du Haouz est multiple et complexe. Les
acteurs concernés par l’utilisation et la gestion de l’eau tels que les services gouvernementaux,
les collectivités locales, les associations d’irrigants, les agriculteurs, les sociétés
agro-industrielles, secteur touristique, instituts de recherche, projets et ONG, ainsi que leurs
degrés de participation sur la gestion des ressources en eau sont aussi très diversifiés. En effet,
pour la gestion durable et l’utilisation rationnelle des ressources en eau dans la plaine du Haouz,
toutes les parties prenantes concernant l’eau devront participer à la gestion d’eau avec ses divers
aspects, notamment la mise en place d’un dispositif de suivi et de la surveillance des ressources
en eau, la sensibilisation à la prise de conscience de la nécessité de l’économie d’eau,
l’introduction ou le renforcement de l’organisation des usagers d’eau et la vulgarisation des
techniques d’économie d’eau.
Ainsi, pour réaliser la gestion durable et l’utilisation rationnelle des ressources en eau en faisant
participer diverse parties prenantes, chaque partie elle-même tout d’abord doit clarifier et
reconnaître son rôle et sa responsabilité sur la gestion de ces ressources. Puis, un mécanisme
pour concerter, prendre la décision et mettre en œuvre des actions concrètes de gestion des
ressources en eau devrait être mise en place sur la base de rôle et de responsabilité de chaque
partie.
Les activités majeures à réaliser dans ce programme sont les suivantes :
a. Etablissement du Comité de Bassin du Tensift
Le Comité de bassin du Tensift est un cadre de concertation pour examiner et déterminer
une orientation globale de la gestion des ressources en eau du bassin du Tensift ensemble
avec les acteurs concernés. En effet, un projet de la note circulaire sur la création du comité
de bassin est en cours de préparation.
Comme le cadre de concertation du bassin versant du Tensift inclus la plaine du Haouz, au
dessous du Comité de Bassin, les Commission Préfectorales et Provinciales de l’Eau
(CPPE) et les Commissions Thématiques seront mise en place. D’une part les Commission
Préfectorales et Provinciales de l’Eau (CPPE) examineront les mesures de la gestion des
ressources en eau avec les acteurs locaux au niveau provincial. D’autre part les
Commissions Thématiques examineront les issues importantes transversales et techniques
sur la gestion des ressources en eau avec les acteurs directement concernés.
La composition des membres du Comité de Bassin du Tensift sera fixée par décision
conjointe du Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement
(MATEE) et du Ministre de l’Intérieur, après avis du Ministre de l’Agriculture, du
Développement Rural et des Pêches Maritimes, du Ministre des Finances et de la
Privatisation, et du Haut Commissaire des Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la
Désertification. Les membres du Comité de Bassin du Tensift seront prévus dans le tableau
suivant.
Les membres du Comité de Bassin du Tensift (Projet)
Associations d’usagers d’eau et
Structures administratives Collectivités locales socio-professionnelles, Secteurs
privés, ONG
ABHT, ORMVAH, DPA(Marrakech et CRMTH, Provinces (Service de AUEA, AEP, Chambre d’Agriculture,
Chichaoua), ONEP, RADEEMA, ONE, l’eau), CPPE, Autorités locales, Chambre du Commerce et d’Industrie,
DREF, Agence Urbaine de Marrakech, Représentants du Conseil CNCA, Associations de
DPE, Délégation Régionale du Plan, DRT Communal développement, NGO
et DPT, INRA

5 - 53
Les principaux rôles et attributions du Comité de bassin du Tensift sont prévus comme
suit :
- Etablir un cadre de concertation de la gestion des ressources en eau dans la plaine du
Haouz en faisant participer toutes les parties prenantes ;
- Clarifier la responsabilité et le rôle des parties prenantes ;
- Partager et diffuser les informations sur l’état des ressources en eau ;
- Examiner et approuver les propositions faites par les commissions thématiques ;
- Examiner et approuver les mesures nécessaires adéquates pour la gestion et le contrôle
des ressources en eau ;
- Examiner la tarification et le recouvrement des redevances de l’eau ;
- Concerter, examiner, approuver et signer le contrat de nappe ;
- Appuyer les CPPE pour promouvoir la gestion locale des ressources en eau ;
- Formuler un avis sur le projet du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des
Ressources en Eau (PDAIRE) avant sa soumission à l’avis des autorités
gouvernementales concernées par la gestion de l’eau ;
- Examiner les textes d’application tenant compte de la spécificité de la région pour la
gestion et l’utilisation des ressources en eau et proposer au gouvernement
(particulièrement la police de l’eau, la tarification et le recouvrement des redevances, les
normes de la qualité de l’eau et la détermination de la zone d’interdiction de
prélèvement).
Le Comité de bassin du Tensift sera présidé par le Wali de la Région Marrakech-Tensift-Al
Haouz, il se réunira sur convocation de son président et au moins une fois tous les deux (2)
ans. Le secrétariat du Comité sera assuré par l’ABHT.
b. Etablissement des Commissions Thématiques
Les commissions thématiques sont établies pour examiner les issues importantes sur les
ressources en eau avec les acteurs directement concernés.
Les compositions et rôles principaux des commissions thématiques proposées par le plan
directeur sont les suivantes.
Commissions Membres prévus de
Rôles et activités de commissions
thématiques commissions
Renforcement ABHT, CRMHT, ・ Examiner le mécanisme de concertation de l’ensemble
des démarches Willaya/MHT, Provinces des acteurs concernés ;
locales de gestion (Marrakech, Al Haouz, ・ Examiner un dispositif de la GIRE au niveau local
des RE Chichaoua ; Services (Provincial et Communal) ;
d’eau), Autorités locales, ・ Examiner le rôle, le TDR et la composition de
Conseils Communaux, Commissions Préfectorales et Provinciales de l’Eau ;
ORMVAH, DPA ・ Examiner la capitalisation et la diffusion des
(Marrakech et Chichaoua), informations sur les ressources en eau (établissement
ONEP d’un système d’information sur RE) ;
・ Examiner un système de monitoring et suivi/évaluation
périodique des ressources en eau (Stations hydrauliques
au niveau de sous-bassin, Stations de mesures au
niveau de séguias dans PMH) ;
・ Examiner la mise en place d’un système de mesures de
prélèvement des eaux souterraines (Niveau d’eau
piézométrique, Volume d’eau à prélever à travers la
mise en place des compteurs volumétriques, aux grands
consommateurs, en particulier) ;
・ Examiner la modalité de la mise en œuvre de la Police
de l’Eau et la responsabilité/rôle de chaque partie
concernée ;
・ Etudier la reconnaissance ayants droits d’eau du DPH
qui a peu été reconnus depuis la promulgation de la loi
no 10-95 sur l’eau et analyse de la modalité pour
promouvoir la reconnaissance des droits d’eau

5 - 54
Commissions Membres prévus de
Rôles et activités de commissions
thématiques commissions
Valorisation de ORMVAH 、 ABHT, DPA・ Examiner la stratégie pour la généralisation et
l’eau dans le (Marrakech/Chichaoua), reconversion du système d’irrigation localisé
secteur agricole Chambre de l’agriculture (simplification d’un système de la procédure de
AUEA, CNCA, INRA subvention, Méthode de la vulgarisation etc.) ;
・ Examiner les variantes d’assolement et les techniques
de culture qui sont plus économique de la
consommation de l’eau et cultures à fortes valeurs
ajoutées
Economie d’eau ABHT, DRT, CRT,・ Examiner la stratégie et le démarche pour l’économie
dans le secteur et Chambre du commerce et d’eau dans le secteur touristique (Golf, Hôtel etc.) ;
touristique et de l’industrie, Association・ Examiner la stratégie et la démarche pour l’économie
urbain Hôtelière, Agence Urbaine, d’eau dans les espaces verts, les parcs et les habitats
CRMTH, Provinces, ONEP,
RADEEMA
Préservation de la ONEP, ABHT,・ Examiner la méthodologie du suivi-monitoring sur la
qualité d’eau RADEEMA, Chambre du qualité de l’eau ;
commerce et de l’industrie,・ Suivi périodique de l’étude sur la qualité de l’eau,
DRT, CRT analyse des résultats, élaboration du rapport sur la
qualité de l’eau et proposition des mesures à prendre ;
・ Examiner et proposer les normes spécifiques de la
qualité de l’eau et de l’assainissement ;
・ Examiner le programme de recyclage des eaux usées
Sensibilisation et ABHT, ONEP, CRMTH, ・ Elaborer un Plan de sensibilisation et de communication
communication Willaya / MHT, Provinces sur la GIRE ;
・ Elaborer les outils et les supports de communication sur
l’économie d’eau et la GIRE (Presses, Articles dans les
journaux et magasins, Affiches, Brochures,
Autocollants, Spots, Site Web, Emissions Radio et TV
etc.) ;
・ Elaborer un programme de la matière au niveau des
établissements scolaires sur la gestion des ressources en
eau (écoles, lycées etc.) ;
・ Examiner la démarche de la mise en œuvre de la
Campagne d’information et de la sensibilisation sur la
GIRE au grand public ;
・ Conceptualiser et élaborer les manuels sur les
techniques d’économie de l’eau (Irrigation, tourisme,
industriel, domestique)

Les commissions thématiques examineront la gestion des eaux souterraines dans la plaine
du Haouz, mais elles examineront également sur la gestion des ressources en eau à
l’ensemble de bassin versant du Tensift dans le cadre de la mise en œuvre du Plan
Directeur d’Aménagement Intégrée des Ressources en Eau (PDAIRE).
c. Constitution du dispositif de gestion des eaux au niveau provincial à travers la
dynamisation des Commissions Préfectorales et Provinciales de l’Eau (CPPE)
Pour la mise en place et la dynamisation des CPPE, la composition des membres de la
commission, le terme de référence et l’attribution des CPPE, la modalité de l’organisation
et le thème de discussion devront être examinées en tenant compte de la réalité de chaque
province.
La composition des CPPE mentionnée prévue par la Loi sur l’Eau et
Décret no2-97-488 du 4 février 1998
Structures administratives (6 membres) Représentants de collectivités locales (7 membres)
Direction Provinciale de l’Equipement Président de l’assemblée préfectorale ou provinciale,
(DPE), DPA, ONEP, ONE, ABHT, Chambre d’Agriculture, Chambre du Commerce et de
ORMVAH l’Industrie, 3 Représentants des conseils communaux,
Représentant des collectivités ethniques

5 - 55
Le nombre total des membres des CPPE est limité par la Loi sur l’Eau à 14. Le nombre des
représentants des conseils communaux est limité et les représentants d’usagers de l’eau
comme les AUEA et les associations des usagers des eaux alimentaires ne sont pas prévus.
Ainsi, le rôle et l’attribution de CPPE n’est pas clairement déterminés. Donc il est
nécessaire d’examiner sur la composition et le terme de références précis des CPPE.
L’ABHT examinera la composition et le fonctionnement des CPPE et proposera son
organisation aux gouverneurs de la province. Les gouverneurs convoqueront les membres
et organiseront la CPPE à la suite de la proposition de l’ABHT.
Les CPPE seront présidées par les gouverneurs des provinces et se réuniront quatre (4) fois
par an (chaque trimestre). LABHT assurera le secrétariat de CPPE et le suivi d’exécution.
Le procès-verbal de CPPE sera élaboré et distribué aux participants. Les résultats de CPPE
seront diffusés aux publics à travers le site web de l’ABHT.
d. Transfert de compétences de la gestion des ressources en eau au niveau communal
L’établissement du système de la gestion de ressources en eau au niveau communal qui est
une série d’activités citées ci-dessous devra être abordé à moyens-longs termes. Les actions
de l’établissement du système de la gestion de l’eau et du renforcement des capacités des
acteurs communaux seront prévus.
- Examiner et préparer en vue de la création des comités communaux de la gestion des
eaux (l’analyse de compétences des communes, la composition, le rôle et l’attribution,
le budget d’exécution et le texte législatif nécessaire pour la mise en place de comités) ;
- Créer les comités communaux de la gestion des eaux ;
- Organiser les ateliers de planification aux membres du comité et du conseil communal,
organisations d’usages des eaux (AUEA, AEP), associations de développement ;
- Elaborer le plan communal de gestion et de développement des ressources en eau ;
- Organiser les formations de la gestion des eaux aux acteurs (la gestion organisationnelle
et financière, la planification des activités, la technique de la gestion et de la
maintenance des équipements hydrauliques, la technique d’irrigation de l’économie de
l’eau, la surveillance et le contrôle de l’utilisation illicite des eaux à travers la police de
l’eau)
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en œuvre du programme
a. Les informations sur l’état des ressources en eau sont partagées et la conscience de la
gestion durable des ressources en eau sont développées au niveau de toutes les parties
prenantes ;
b. Les activités concrètes de la gestion des ressources en eau sur la base de concertation des
parties prenantes sont planifiées et exécutées ;
c. Les activités de gestion des ressources en eau sont suivies et évaluées par les parties
prenantes.
7) Surveillance de l’état d’avancement du programme
a. L’organisation du Comité de Bassin du Tensift, des commissions thématiques et des
Commissions Préfectorales et Provinciales de l’Eau,
b. Les procès-verbaux de chaque comité et commission,
c. L’état de la mise en œuvre des activités des programmes et la diffusion des informations
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour l’exécution du présent Programme sont calculés comme suit :
a. Mise en place et organisation du Comité du Bassin du Tensift
b. Mise en place et organisation des Commissions Thématiques (Commissions de liaison)

5 - 56
c. Constitution du dispositif de gestion de l’eau au niveau provincial à travers la dynamisation
des Commissions Préfectorale et Provinciale
d. Mise en place des comités communaux de la gestion des eaux et Transfert de compétences
de la gestion des ressources en eau au niveau communal
Pour les items ci-dessus, les coûts calculés selon la taille des activités sont indiqués ci-dessous.
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・ Mise en place et organisation Organisation tous les 2
du Comité du Bassin du 6 fois 50,000 DH 0.30 MDH ans, 6 fois à l’horizon
Tensift 2020
・Mise en place et organisation 5 comités thématiques
des Commissions tous les 2 mois, y
13 an 60,000 DH 0.78 MDH
Thématiques (Commissions compris les frais de
de liaison) rapport, etc.
・Constitution du dispositif de
gestion de l’eau au niveau
provincial à travers la
12 an 120,000 DH 1.44 MDH 3 provinces x 4 fois/an
dynamisation des
Commissions Préfectorale et
Provinciale
・Mise en place des comités
communaux de la gestion des
eaux et Transfert de
compétences de la gestion
des ressources en eau au
niveau communal
Mise en place des Comités
communaux de l’Eau et 9 an 348,000 DH 3.13 MDH 87communes x 4fois/an
Discussions
Organisation de
Concession d’une partie des l’altelier de travail
attributions de la gestion des (intégration des
3 fois 450,000 DH 1.35 MDH
ressources en eau aux communes concernées
communes en 5 sous-bassins x 3
fois à l’horizon 2020)
Total 7.0 MDH

(2) Programme de dynamisation et de renforcement des capacités des Associations des Usagers
d’Eau Agricole
1) Organisme de l’exécution : ORMVAH, DPA de Marrakech et Chichoua
2) But du programme : La réalisation de la gestion et de la répartition des ressources en
eau par l’organisation d’usagers de l’eau
3) Objectifs du programme : La renforcement des capacités de la gestion des eaux à travers la
formation de la gestion, du management et de la technique
4) Aperçu du programme
Le rôle majeur des Associations d'Usagers d'Eau Agricole (AUEA) concerne la distribution de
l'eau d'irrigation et la maintenance des installations de distribution de l'eau destinée à
l'agriculture. Dans ce contexte, l'eau d'irrigation compte pour 93% de la consommation totale
d'eau dans la plaine du Haouz, et la fonction des AUEA est primordiale pour la gestion des
ressources en eau. Par contre, de nombreuses AUEA n'ont pas atteint le niveau fonctionnel
approprié pour la gestion des ressources en eau du fait de problèmes institutionnels.
L'activation des AUEA, qui sont les principaux acteurs dans le domaine de l'agriculture par
irrigation, devrait contribuer à une distribution égale de l'eau d'irrigation, au renforcement de la
capacité de gestion des ressources en eau au niveau utilisateur et également à l'élaboration d'un

5 - 57
organisme pour l'introduction de techniques permettant d'économiser l'eau, ainsi que la
préparation de campagnes de formation pour le public.
Les activités majeures à réaliser dans ce programme sont les suivantes :
a. Formations des membres du bureau exécutif des AUEA pour le renforcement des capacités
de gestion organisationnelle et financière
Une série de formations sera organisée sur la gestion organisationnelle et financière au
profit des membres du bureau exécutif des l’AUEA.
- Formation sur l’organisation : la fonction de l’AUEA, les rôles et les attributions des
membres du bureau exécutif, la méthode de la diffusion des informations aux adhérents,
la maîtrise du conflit entre les adhérents, la relation avec les structures concernées des
activités de l’AUEA;
- Formation sur la gestion financière : Une formation théorique et pratique pour les
trésoriers et les présidents des AUEA. l’élaboration du livre de comptes, la méthode de
gestion du fonds, le recouvrement de la cotisation, le compte rendu financier régulier
aux adhérents ;
- Formation sur les techniques de la gestion et de la maintenance des équipements
hydroagricoles : les travaux de l’entretien et de la maintenance des canaux et des
séguias, la répartition des tâches de la gestion avec l’OMVAH et les DPA, la modalité
de la répartition des eaux d’irrigation, le contrôle de la qualité de l’eau, l’observation
exhaustive du règlement relatif au creusement des puits et des forages et au volume du
prélèvement des eaux.
b. Renforcement des capacités financière des AUEA par les cotisations des adhérents
Le résultat de l’enquête auprès des AUEA et des agriculteurs dans le cadre de l’étude
montre que plus de la moitié des AUEA ne se cotisent pas. Même la plupart des AUEA qui
se cotisent ont des contraintes du paiement ou des difficultés du retard de paiement des
cotisations. Le manque de la source de financement unique et propre est un des causes
majeures de la faiblesse des AUEA.
Pour hausser la motivation de paiement des cotisations vis-à-vis des adhérents de l’AUEA,
l’amélioration de la transparence de la gestion financière à travers le compte rendu
financier périodique et l’élaboration du plan d’investissement pour les activités de l’AUEA
au profit des adhérents seront promues. Le développement de la ressource financière
permettant des activités propres à l’AUEA par la participation financière des adhérents à
travers la cotisation régulière devra être renforcé. Ces activités seront menées par
l’encadrement de l’ORMVAH et des DPA.
c. Amélioration du système de diffusion des informations à travers l’organisation des
assemblées générales des AUEA
Plus de la moitié des AUEA n’organisent pas périodiquement leurs assemblées générales et
par conséquence leurs organisations deviennent faibles. Aussi les informations données par
l’OMVAH et les DPA aux AUEA à travers leurs présidents ou les membres du bureau
passent rarement jusqu’aux adhérents.
L’amélioration de l’information et de la communication et aussi la dynamisation de
l’activité des AUEA seront renforcées à travers l’appui à l’organisation périodique de
l’assemblée générale. Aussi, le système de communication des informations sur la
technique agricole et la gestion des ressources en eau à l’AUEA et aux agriculteurs sera
amélioré. Par exemple, la mise en place des panneaux d’affichage au niveau des CMV ou
des Centre Technique (CT) pourra être envisagée. Ces activités seront menées par
l’encadrement de l’ORMVAH et des DPA.

5 - 58
d. Renforcement de la relation avec les structures d’encadrement (ORMVAH et DPA)
L’ORMVAH organise les réunions périodiques avec les AUEA depuis 2007, ces réunions
permettent aux AUEA de diffuser les informations et d’échanger les opinions sur les
thèmes importants de la gestion des eaux. La relation entre les AUEA et les structures
d’encadrement devra être renforcée à travers la concertation régulière des deux parties.
e. Formations sur les techniques agricoles en vue de l’économie de l’eau
Les ateliers de formation sur les techniques agricoles visant à économiser l’eau d’irrigation
au profit des adhérents de l’AUEA seront organisés. Les thèmes prévus sont les suivant :
- L’état actuel des ressources en eau et les mesures nécessaires ;
- La promotion de développement du système d’irrigation localisée ;
- L’obtention de la connaissance sur la Loi sur l’Eau et ses textes d’application ;
- La présentation de technique d’irrigation localisée (l’avantage, l’installation et le coût
nécessaires, la procédure d’octroi de la subvention etc.) ;
- La technique de culture par l’irrigation localisée, l’avantage sur le plan économique et
technique) ;
- Présentation des espèces et variétés résistantes contre la sécheresse (Sorgho fourrager,
Atriplex, Cactus…)
f. Echange avec les AUEA développées sur les activités de l’économie de l’eau
Les voyages d’étude pour la visite des sites pratiquant l’irrigation localisée et l’échange
avec les AUEA développées dans les activités de l’économie de l’eau d’irrigation seront
organisée dans la région qui pratiquent largement l’irrigation localisée au profit des
membres du bureau exécutif de l’AUEA. La région de Souss-Massa pourra être envisagée
pour mener ces activités.
g. Appui financier aux AUEA pour la réalisation des activités agricoles économisant l’eau
Les actions de renforcement des capacités financières des AUEA devront être menées pour
qu’elles puissent réaliser l’économie de l’eau agricole.
- La création du fonds de la gestion des ressources en eau pour garantir la conversion du
système d’irrigation localisée (dans le cadre du programme de la Tarification adéquate
et du recouvrement efficace de la redevance de l’eau) ;
- L’appui de l’obtention du crédit des AUEA afin d’assurer la gestion et la maintenance
des équipements hydroagricoles (les mesures spéciales pour les agriculteurs qui n’ont
pas les garanties, la mise en œuvre de projets financés par ABHT/ORMVAH/DPA
etc.) ;
- La diffusion des informations sur les organismes de financement telles que l’Agence de
Développement Social (ADS) et les associations de microfinance.
5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1
6) Effets de la mise en œuvre du programme
a. La capacité de gestion de l’organisation et des équipements hydroagricoles des AUEA sera
renforcée à travers les formations sur la gestion organisationnelle, financières et technique;
b. Le nombre des agriculteurs introduisant le système d’irrigation localisée sera augmenté par
les actions de vulgarisation de technique de l’économie de l’eau ;
c. La gestion et la maintenance des équipements hydroagricoles seront assurées par le
renforcement des ressources financières des AUEA.
7) Surveillance de l’état d’avancement du programme
a. L’état de l’organisation des assemblées générales et des réunions du bureau exécutif
(Procès verbaux, liste des participants), Rapports financiers des AUEA ;
b. L’état de la gestion et de la maintenance des équipements hydroagricoles, la situation de
répartition des eaux d’irrigation ;

5 - 59
c. Le nombre des agriculteurs introduisant le système d’irrigation localisée
8) Estimation des Coûts
Les coûts nécessaires pour l’exécution du présent Programme sont indiqués ci-dessous. Par
ailleurs, le renforcement de la capacité financière de l’AUEA par promotion de cotisation,
l’amélioration du système de diffusion des informations à travers l’organisation régulière des
assemblées générales de l’AUEA et l’appui financier pour l’agriculture économe de l’eau par
l’AUEA sont des activités spontanées des AUEA, en plus le renforcement de la relation avec les
structures d’encadrement (ORMVAH et DPA) est inclus dans les activités ordinaires des AUEA.
Par conséquent, tous les frais y afférents ne sont pas estimés.
a. Formations des membres du bureau exécutif des AUEA sur le renforcement de la capacité
de la gestion organisationnelle et financière
b. Organisation des séances de formation sur les techniques de l’irrigation en vue de
l’économie de l’eau (irrigation localisée, espèces et variétés résistantes conter la sécheresse,
etc.)
c. Echange d’avis et Visite avec les AUEA développées sur les activités de l’économie de
l’eau
Pour les items ci-dessus, les coûts calculés selon la taille des activités sont indiqués ci-dessous.
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
・Formations des membres du Division des AUEA
bureau exécutif des AUEA sur ciblées par CMV(18) /
le renforcement de la capacité 6 fois 0.132 MDH 0.79 MDH CT(4), Trois jours /
de la gestion organisationnelle formation tous les 2
et financière ans
・ Renforcement de la base
fincancier des AUEA par la Activités ordinaires de
13 an - -
promotion de paiement de la l’ORMVAH/DPA
cotisation
・ Amélioration du système de
communication et de transfert
Activités ordinaires de
des informations par l’appui 13 an - -
l’ORMVAH/DPA
aux organisations régulières de
la Commission Générale
・Renforcement du système de
Activités ordinaires de
collaboration de 13 an - -
l’ORMVAH/DPA
l’ORMVAH/DPA
・Organisation des séances de
formation sur les techniques Division des AUEA
de l’irrigation en vue de ciblées par CMV(18) /
l’économie de l’eau (irrigation 6 fois 0.132 MDH 0.79 MDH CT(4), Trois jours /
localisée, espèces et variétés formation tous les 2
résistantes conter la ans
sécheresse, etc.)
16 AUEA (dont 10
AUEA des zones de
・Echange d’avis et Visite avec
l’ORMVAH et 6
les AUEA développées sur les
3 fois 0.148 MDH 0.44 MDH AUEA des zones de la
activités de l’économie de
DPA) x 3 pers. 3 jours
l’eau
par chaque voyage
d’étude, tous les 4 ans
・Appui financier par les AUEA
pour la mise en oeuvre de Activités ordinaires de
12 an - -
l’agriculture économe l’ORMVAH/DPA
d’eau****
Total 2.0 MDH

5 - 60
(3) Programme de sensibilisation et communication sur l’économie de l’eau et la conservation
des ressources en eau
1) Organisme de l’exécution : ABHT est un organisme principal de la mise en œuvre du présent
programme en collaboration avec les acteurs concernés la gestion
des ressources en eaux de la Plaine du Haouz tels que les
collectivités locales (région et provinces), les services
gouvernementaux et les secteurs privés
2) But du programme : Le développement de la conscience des usagers de l’eau sur la
gestion et l’utilisation durable des ressources en eau
3) Objectifs du programme : La mise en œuvre des actions de sensibilisation des diverses parties
prenantes sur l’économie de l’eau et la protection des ressources en
eau
4) Aperçu du programme
La campagne pour l’économie et de la gestion de l’eau étaient mises en œuvre par les structures
concernés notamment dans le secteur agricole et touristique, mais chacun exécutaient
individuellement selon sa capacité compétente. Donc, les résultats de la compagne n’étaient pas
satisfaisants car ses impacts aux usagers étaient peu grands. Les activités de la sensibilisation
sur l’économie et la conservation de l’eau doivent être procédées stratégiquement en
collaboration avec les multiples parties prenantes concernées.
Les parties prenantes qui ont été l’objet des actions de sensibilisation sont diverses et leurs
participations sur la gestion et l’utilisation sont différentes. Pour la gestion des ressources en eau,
il est important de passer le message sur l’importance de l’économie de l’eau et de la
conservation des ressources en eau à travers une large activité de la sensibilisation et de la
communication tenant compte de la diversité des parties prenantes par les divers moyens de
communication et les médias existants.
Les activités majeures à réaliser dans ce programme sont les suivantes :
a. Elaboration du plan de sensibilisation et de communication
Le plan de sensibilisation et de communication sur l’économie de l’eau et la conservation
des ressources en eau sera élaboré par l’ABHT et la commission thématique. Les points
suivants devront être considérés pour l’élaboration du plan de sensibilisation et de
communication.
- L’identification des activités nécessaires pour la sensibilisation selon les parties
prenantes cibles ;
- L’identification des organismes de la mise en œuvre selon les activités et les acteurs
cibles ;
- L’approche et la modalité de la mise en œuvre ;
- L’estimation du coût pour la mise en œuvre des activités de sensibilisation et de
communication et la répartition budgétaire par les organismes concernés ;
- Les méthodes du suivi et de l’évaluation et les indicateurs du suivi.
Le plan de sensibilisation et de communication sera révisé tous les trois (3) ans selon
l’évolution de la conscience des usagers sur l’utilisation de l’eau et l’avancement des
activités de la sensibilisation.
b. Mise en œuvre des activités de la sensibilisation et de la communication sur la gestion des
ressources en eau
Les activités de sensibilisation et de communication sur l’économie de l’eau et la
conservation des ressources en eau sont résumées comme suit :

5 - 61
Les activités de sensibilisation et de communication
Activités/Thèmes Cibles Structures concernées Contenus des activités
Obtention de la Autorités locales Région, Provinces, ・Explications sur l’état des ressources en eau et
compréhension aux Collectivités locales Communes les scénarios prévus ;
autorités locales, (Provinces, ・Explication sur les mesures nécessaires et les
collectivités locales, Communes) activités concernant la gestion des ressources
organismes Organismes en eau et discussions pour l’obtention de la
traditionnelles sur la traditionnelles compréhension et de la coopération
gestion des (Mouquadam,
ressources en eau Chieikh)
Promotion de Associations ORMVAH, DPA ・ Création des cadres de concertation
l’économie de l’eau d’irrigant (AUEA), (Marrakech et périodique avec les AUEA et les
agricole Agriculteurs Chichaoua), Provinces, agriculteurs ;
Communes, Chambre ・Elaboration des brochures sur la technique
d’Agriculture, d’irrigation localisée et de la culture ;
Etablissements bancaires, ・Présentation des techniques de l’économie de
CNCA l’eau à l’occasion des Souk et des Forums
agricoles ;
・ Examen des mesures alternatives pour les
agriculteurs qui n’ont pas accès au crédit
(Création du fonds, Microcrédits etc.) ;
・ Visite et échange avec les agriculteurs
avancés en matière de technique de
l’économie de l’eau
Prévention de ・Organisation des réunions des AUEA et des
creusement et de agriculteurs sur la procédure de l’autorisation
prélèvement illicites de creusement et de prélèvement ;
des puits et forages ・Elaboration et distribution des brochures sur
la procédure de l’autorisation
Informations sur la Entreprises privées, Région, Provinces, ・ Elaboration et distribution des brochures
loi et la Agriculteurs, Secteur Communes, ORMVAH, relatives à la Loi sur l’Eau ;
réglementation touristique, DPA (Marrakech et ・ Organisation des séminaires de la
relative à l’eau Collectivités locales Chichaoua) reconnaissance de la Loi sur l’Eau vis-à-vis
des AUEA et des agriculteurs
Explications et Associations Région, Provinces, ・ Elaboration et distribution des brochures
informations aux d’irrigant (AUEA), Communes, ORMVAH, relatives à la redevance et à la tarification ;
usagers sur la Agriculteurs, Golfs, DPA (Marrakech et ・ Organisation des réunions aux autorités
redevance des eaux Hôtels, Complexes Chichaoua), DRT, CRT, locales et collectivités locales sur la
souterraines touristiques, les autres Agence Urbaine redevance et la tarification de l’eau ;
grands ・Organisation des réunions aux acteurs dans le
consommateurs de domaine du tourisme, du développement
l’eau urbain
・ Organisation des réunions aux AUEA et
agriculteurs ;
・Publicités par les moyens médiatiques
Contrôle de la Hôtels, Golfs, Association hôtelière, ・ Elaboration, distribution et affichage des
consommation de Complexes DRT, CRT autocollants et des placards publicitaires sur
l’eau dans les hôtels touristiques, Touristes l’économie de l’eau;
et les complexes ・Présentation des techniques et technologies de
touristique l’économie de l’eau (Recyclage des eaux
usées, Technique d’arrosage sur les jardins
etc.)
Utilisation des eaux Hôtels, Golfs, ORMVAH, RADEEMA、 ・Organisation des réunions des Golfs sur le
usées pour l’arrosage Complexes Provinces traitement des eaux usées par la RADEEMA
des terrains de golf touristiques
Gestion et Ecoles primaires et Délégation Provinciale de ・Elaboration des programmes d’étude et des
conservation des secondaires, Lycées l’Education, Ecoles matériels pédagogiques relatifs à la gestion et
ressources en eau dans la Région de à l’économie de l’eau;
dans l’éducation MTH, Communes ・ Formations aux enseignants sur la
scolaire connaissance de la gestion des ressources en
eau ;
・ Organisation de visite des stations de
traitement des eaux usées et des ordures

5 - 62
Activités/Thèmes Cibles Structures concernées Contenus des activités
Elaboration et Citoyens de la Région Régions, Provinces ・ Distribution et affiche aux structures
affichage des de MTH, Structures administratives, établissements publiques,
placards publicitaires administratives, places publiques, hôtels, complexes
sur la gestion des Etablissements touristiques etc.
ressources en eau et publiques
l’économie de l’eau
Concours de la Citoyens de la Région Régions, Provinces, ・Octroi de prime des usagers, organismes et
gestion et de de MTH, Structures Chambre d’Agriculture, entreprises qui réalisent les activités de
l’économie de l’eau administratives, Chambres du Commerce l’économie et de la conservation de l’eau
Etablissements et de l’Industrie dans le domaine de l’agriculture, du tourisme
publiques, Entreprises et du développement urbain, Présentation de
privées leurs activités au public
Sensibilisation de Citoyens de la Région Délégation Régionale ・ Sensibilisation sur l’importance des
l’économie de l’eau à de MTH d’islamique et Habous ressources en eau, l’économie de l’eau,
l’occasion de la l’irrigation localisée, la Loi sur l’Eau après la
prière dans les prière
mosquées
Promotion de mass Citoyens de la Région Régions, Provinces ・ Concept et diffusion de l’émission sur la
média sur la gestion de MTH gestion des ressources en eau par radio local
des ressources en eau Régions, Provinces ・Elaboration et diffusion des Spots TV, Films
et l’économie de documentaires
l’eau Régions, Provinces ・Publication des articles relatifs à la gestion
des ressources en eau sur les journaux et
magazines, Annonces publicitaires
ABHT ・Diffuse des informations sur la gestion des
ressources en eau par le site Web d’Internet

5) Calendrier de l’exécution: Il est indiqué à Tableau 5.5.1


6) Effets de la mise en œuvre du programme
a. Les consciences des usagers sur l’économie de l’eau et la conservation des ressources en
eau seront développées par les actions de la sensibilisation;
b. Les activités de l’économie de l’eau seront menées activement à travers les activités de
sensibilisation et de communication par les parties prenantes.
7) Surveillance de l’état d’avancement du programme
a. Le nombre des campagnes de sensibilisation sur l’économie de l’eau et la conservation des
ressources en eau ;
b. La situation de la mise en œuvre des activités de la sensibilisation ;
c. Les rapports d’activités de chaque structure concernée ;
d. Les supports et les medias élaborés pour les activités de sensibilisation ;
e. Les résultats de l’enquête et de l’interview après les activités.
8) Estimation des Coûts
Le tableau ci-après montre l’estimation des coûts nécessaires pour l’exécution du présent
programme.
a. Elaboration du plan de sensibilisation et de communication
b. Exécution des activités de sensibilisation et de communication
Les coûts estimés sur la base de la taille des activités sont suivants.

5 - 63
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
En collaboration avec d’autres
・Elaboration du plan de
organisations, élaboration du
sensibilisation et de 1 jeu 1.00 MDH 1.00 MDH
plan à travers la commande
communication
extérieure
・ Exécution des activités de
sensibilisation et de 1 jeu
communication
Promotion de la
Organisation des séminaires (au
compréhension des autorités
niveau provincial, 2 fois/an x 2
locales, collectivités locales 1 jeu 2.10 MDH 2.10 MDH
ans) et Impression, reliure et
et groupements autonomes et
distribution de brochures
traditionnels de village
Elaboration de brochures sur
l’irrigation par goutte à goutte et
les techniques de la culture
Sensibilisation et économe d’eau, Organisation
Vulgarisation de des séminaires destinés aux
1 jeu 7.07 MDH 7.07 MDH
l’Agriculture par l’économie AUEA et agriculteurs (tous les 2
d’eau ans), Exposition de la
technologie économe d’eau à
des foires, etc. (5 foires environ
par an)
Séance d’explication sur
l’autorisation du creusement et
Prévention du creusement
de la prise d’eau (tous les 2 ans),
illicite des puits et de la prise 1 jeu 3.82 MDH 3.82 MDH
Elaboration et distribution de
illicite
brochures pour l’explication sur
l’autorisation et la procédure
Coûts estimés dans le
Faire connaître la Loi sur
Programme d’Amélioration des
l’Eau et les textes 1 jeu - -
Cadres Institutionnel et Légal
d’application
pour la Loi sur l’Eau
Coûts estimés dans le
Promotion de compréhension
Programme de Tarification et de
des redevances pour 1 jeu - -
Recouvrement des Redevances
l’utilisation d’eau souterraine
de l’Eau
Elaboration d’affiches pour
l’économie d’eau, Elaboration et
collage d’autocollants pour
Réduction de la
l’économie d’eau dans les
consommation d’eau dans les
1 jeu 3.55 MDH 3.55 MDH chambres d’hôtel, Organisation
hôtels et les installations de
des séminaires destinés aux
loisir
personnes d’hôtellerie sur la
gestion économe d’eau (tous les
2 ans)
Séance d’explication sur
Utilisation des eaux usées Utilisation des eaux usées
traitées dans les terrains de 1 jeu 0.15 MDH 0.15 MDH traitées dans les terrains de golf
golf (en collaboration avec la
RADEEMA, tous les 3 ans)
Elaboration du module éducatif
et de manuels scolaires pour la
gestion et l’économie d’eau
Education scolaire (modules
(commande de prestation des
pour la gestion et la
1 jeu 4.83 MDH 4.83 MDH services extérieure) ;
conservation des ressources
Organisation des séminaires et
en eau)
formations destinés aux
enseignats (4 fois/an/province,
tous les 3 ans)

5 - 64
Coûts
Rubriques Remarques
Q’té Unité Prix Unit. Coût
Elaboration des affiches
Elaboration et affichage des
concernant la gestion des
affiches dont le sujet est des
1 jeu 3.00 MDH 3.00 MDH ressources en eau et l’économie
problèmes des ressources en
d’eau, Affichage de ces affiches
eau et l’économie d’eau
aux endroits publics
Concours de la gestion et
1 jeu 6.00 MDH 6.00 MDH Organiser tous les 2 ans
l’économie d’eau
Organisation des séminaires
Sensibilisation sur destinés aux personnes du
l’économie d’eau lors de la 1 jeu 0.60 MDH 0.60 MDH Ministère des Habous et des
prière aux mosquées Affaires Islamiques (Une fois
par an)
Planification et Emission de
programmes de radiodiffusion
sur la gestion des ressources en
eau et la sensibilisation de
Sensibilisation pour la l’économie d’eau
gestion des ressources en eau (hebdomadaire), Elaboration et
1 jeu 9.40 MDH 9.40 MDH
et l’utilisation économe d’eau émission de spots et
par le moyen des médias documentaires de télévision,
Publicité dans les brochures
touristiques, Publication des
articles concernés dans les
revues et les journaux
Total 41.5 MDH

5.5 Mise à l’exécution du plan directeur de gestion intégrée des eaux souterraines
5.5.1 Système d’exécution du plan directeur de gestion intégrée des eaux souterraines
L’exécution du plan directeur de gestion intégrée des eaux souterraines de la zone d’étude a pour objet
de réunir toute orientation inspirée aux parties prenantes pour la valorisation et la gestion de l’ensemble
des ressources en eau de la plaine de Haouz, objet de l’étude, et de démontrer un système de
développement durable des ressources en eau limitées de la région, grâce au maintien d’un bon équilibre
du rapport entre l’offre et la demande assurant leur distribution efficace et appropriée. Le concept de
base de la stratégie pour la gestion intégrée des eaux souterraines est décrit plus haut. La réalisation sans
faute de cette stratégie nécessite la mise en place d’un système solide d’exécution tel que montré à la
Figure Fuka-1 qui propose une organisation proprement structurée au niveau de l’ABHT. Il est
finalement indispensable que ce dernier, devenant un noyau du système d’exécution, se propose de
travailler en étroite collaboration avec les autres organisations concernées de manière à s’assurer de
bonnes et étroites coopérations de leur part.

5 - 65
Le Comité du Bassin de Tensift Wilaya
・ Programme de Dissémination de l'Economie de l'Eau
・ Programme d'Amélioration des Cadres Institutionnel et Légal pour
l'exécution de la Loi sur l'Eau
Les Comités Thématiques Organisation
・ Programme de Renforcement des Actions de la Police de l'Eau
・ Programme de Tarification appropriée et de Collecte efficace des
Etablissement et Renforcement du système Redevances de l'Eau
de gestion des ressources en eau au niveau ・ Programme de Formulation du Cadre de Collaboration et de Prise
régional de Décisions relatives à la Gestion des Ressources en Eau

Economie d'eau par la valorisation de l'eau

Discussions et
Collaboration
dans le secteur agricole

Economie d'eau dans les secteurs touristique,


de l'alimentation en eau potable dans le milieu
urbain, etc.

Préservation de la qualité de l'eau ABHT


・ Projet de Recharge Artificielle de la Nappe
Secrétariat ・ Projet de Renforcement du Réseau d'Observation Hydrologique
Sensibilisation et Communication relatives à la
・ Programme de Gestion des Installations de la Prise des Eaux
gestion des informations et à l'èconomie d'eau
Souterraines
・ Programme d'Estimation Scientifique des Eaux Souterraines
Disponibles
・ Programme de Suivi et de Surveillance de la Qualité de l'Eau
・ Programme de renforcement de la Capacité de l'ABHT à gérer les
Ressources en Eau
informations, discussions et prise de décisions

・ Programme d'Amélioration des Cadres Institutionnel et Légal pour


Mise en valeur pour le cadre de partage des

l'exécution de la Loi sur l'Eau


・ Programme de Renforcement des Actions de la Police de l'Eau
・ Programme de Tarification appropriée et de Collecte efficace des
Redevances de l'Eau
・ Programme de Tarification appropriée et de Collecte efficace des
Redevances de l'Eau
・ Programme de Sensibilisation et de Communication sur
l'Economie de l'Eau et la Conservation des Ressources en Eau

informations et
Fourniture des

Collaboration

Utilisateurs de l'Eau
RADEEMA ONEP D'autres organisations concernées
・Projet de Traitement des ・Projet de Prévention des ONE, DREF, IRATEE, Direction des Eaux et Forets, Régie Urbaine de
Eaux Usées Fuites d'Eau Marrakech, Direction Provinciale de l'Equipement de Marrakech, Direction
・Projet de Prévention des ・Programme de Régionale de Programmation, Direction Régionale de Tourisme, INRA,
Fuites d'Eau Dissémination de CRMTH, Services de l'Eau, Représentant de CPPE, Autorités Locales,
・Programme de l'Economie de l'Eau Communes, AUEA (Associations des Usagers des Eaux Agricoles),
Dissémination de Chambre d'Agriculture, Chambre de Commerce et d'Industrie, Syndicat des
l'Economie de l'Eau Prestataires de service de creusement des puits / forages, CNCA, ONG

ORMVAH DPA
・Programme d'Introduction et de ・Programme d'Introduction et de Vulgarisation
Vulgarisation de l'Irrigation par goutte à de l'Irrigation par goutte à goutte Utilisateurs d'Eau, tels qu'Exploitants
goutte ・Programme d'Amélioration des Seguias et de Agricoles/Populations Rurales
・Programme d'Amélioration des Seguias et la Gestion des Eaux Populations Urbaines Entreprises
de la Gestion des Eaux ・Programme de Capitalisation et de Diffusion Privées, etc.
・Programme de Capitalisation et de des Informations Techniques sur l'Economie ・Programme d'Amélioration des
Diffusion des Informations Techniques sur de l'Eau en Agroculture et en Irrigation Seguias et de la Gestion des Eaux
l'Economie de l'Eau en Agroculture et en ・Programme de Dynamisation et de ・Programme de Capitalisation et de
Irrigation Renforcement des Capacités des Associations Diffusion des Informations Techniques
・Programme de Dynamisation et de des Usagers des Eaux Agricoles sur l'Economie de l'Eau en Agroculture
Renforcement des Capacités des et en Irrigation
Associations des Usagers des Eaux
Agricoles

Système d’exécution du plan directeur de gestion intégrée des eaux souterraines

5 - 66
5.5.2 Calendrier de l’exécution du plan directeur de gestion intégrée des eaux souterraines
Le calendrier de l’exécution des projets et des programmes proposés dans le cadre du plan directeur est
indiqué dans le tableau 5.5.1.
5.5.3 Coût de l’exécution du plan directeur de gestion intégrée des eaux souterraines
Le concept de base pour l'estimation du coût d'exécution du Plan Directeur et la décomposition du coût
pour les mesures principales en matière de structures sont indiqués ci-après. La décomposition de toutes
les activités du Plan Directeur est indiquée dans les Tableaux 5.4.1 - 5.4.16.
(1) L’orientation de base pour l’estimation du coût de projet
1) Prix unitaires pour l’estimation
Les prix unitaires des projets / programmes du Plan Directeur de Gestion Intégrée des Ressources en
Eaux Souterraines sont trouvés dans le tableau récapitulatif des prix des installations mentionné dans les
rapports obtenus par les organismes concernés ou bien le bordereau des prix estimatifs. Les prix
unitaires de chaque projet / programme sont déjà décrits. Par ailleurs, le tableau ci-après montre les prix
unitaires standard dans la zone de l’étude, basés sur les interview par la Mission d’étude.
Prix unitaire standard dans la zone de l’étude
Articles Unité Prix (DH)
Frais de personnel
Technicien jour 800
Assistant de technicien jour 250
Ouvrier jour 70
Matériaux de construction
Ciment 50kg 70
Sable m3 160
Gravier m3 110
Cailleux roulés m3 60
Pierre concassée m3 80
Armature (Fer à béton) Ton 13,000
Béton armé m3 1,200 - 1,500
Coûts des travaux
Creusement (par machine) m3 30 - 50
Creusement (par main d’aouvre) m3 120
Remblai m3 30
Remise en terre m3 25
Gabillon m3 500
Autres
Essence litre 9.24
Gasoil litre 7.33
Source : Interview par la Mission d’étude

2) Taux de change
L’estimation du coût de la présente étude se réfère au taux de change à la date du 28 mai 2007, soit :
1,00 US$ = 8,059794 DH
(2) Coût de l’exécution du Plan Directeur
Chaque coût de programme / projet composant le Plan Directeur est décrit dans l'ordre dans le tableau
suivant. Par ailleurs, les détails du coût d’exécution de l’ensemble du Plan Directeur sont indiqués dans
les Tableaux 5.5.2 ci-après.

5 - 67
Coût de Projet de Programmes / Projets
Coût du
Domaine Titre des Programmes / Projets Organisme Exécutif Projet
(MDH)
Gestion et Projet de Recharge artificielle des Nappes ABHT 106.0
développement de Projet d'Approvisionnement des Eaux Usées RADEEMA 636.5
ressources en eau de Projet de Renforcement du Réseau d'Observation
surface ABHT 3.0
Hydrologique
Programme de Gestion des Enregistrements des
ABHT 5.7
Gestion des Eaux Installations des Eaux Souterraines
Souterraines Programme d'Evaluation Scientifique des Eaux
ABHT 18.2
Souterraines Disponibles
Gestion de la qualité
Programme de Surveillance de la Qualité d'Eau ABHT, 44.5
de l'eau
Programme d'Introduction et de Dissémination ORMVAH, DPA,
2,715.0
d'Irrigation Localisée ABHT
Associations des
Programme d'Amélioration de la Gestion des Seguia
Usagers d'Eau, 2.0
et des Eaux
ORMVAH, DPA
Réduction de la Programme de Collecte et de Distribution
ORMVAH, DPA,
demande en eau d'Informations Techniques sur l'Agriculture et 19.5
INRI
l'Irrigation Economiques
Projet de Contrôle des Fuites dans les Réseaux
RADEEMA, ONEP 403.0
d'Alimentation en Eau
RADEEMA, ONEP,
Programme de Dissémination de l'Economie d'Eau 31.0
Willaya
Programme de Renforcement des Capacités de
ABHT 5.0
l'ABHT à Gérer les Ressources en Eau
Programme d'Amélioration des Cadres Légal et
Renforcement Institutionnel pour la Mise en Oeuvre de la Loi sur ABHT 6.5
organisationnel et l'Eau
institutionnel Programme de Renforcement du Système de la
ABHT 29.6
Police de l'Eau
Programme de Tarification et de Collecte Efficace
ABHT 10.3
des Redevances d'Eau
Programme de Formulation d'un Cadre de
Collaboration et de Prise de Décision en vue de la ABHT 7.0
Gestion participative Gestion des Ressources en Eau
intégrée des Programme d'Activation et de Développement des
ORMVAH, DPA 2.0
ressources en eau Capacités des Associations des Usagers de l'Eau
Programme de Sensibilisation à l'Economie et à la
ABHT 41.5
Conservation de l'Eau
Ensemble des
Total Ensemble du Plan Directeur 4,086.3
Organismes Concernés
Sous-Total Programmes / Projets de l'ABHT ABHT 277.3

5.6 Évaluation du Plan Directeur


5.6.1 Concepts Fondamentaux d’évaluation
Le but principal du Plan Directeur est de réaliser la gestion appropriée des eaux souterraines, condition
nécessaire pour garantir une utilisation continue et stable des ressources en eau pour la population et
l'agriculture, en tenant compte de l'offre et la demande en eau souterraine dans la plaine du Haouz. En
d'autres termes, la méthode la plus efficace pour le développement des ressources en eau n'est pas
considérée; c'est plutôt l'utilisation appropriée des ressources limitées en eau dans la plaine du Haouz
qui est considérée. Tout particulièrement, en tenant compte de l'épuisement des eaux souterraines
constaté par la baisse du niveau de la nappe phréatique, les ressources en eau qui n'ont pas fait l'objet

5 - 68
d'une gestion appropriée sont analysées; l'objet principal est la remise en équilibre de l'alimentation en
eau, et les mesures d'amélioration les plus adéquates sont étudiées. Pour conclure, le Plan Directeur n'est
pas prévu pour investir des moyens matériels et financiers dans le but de la croissance ou de bénéfices
économiques.
Ainsi, ce projet concerne principalement l'évaluation pour la contribution à l'amélioration de l'équilibre
de l'alimentation en eau par le développement des nouvelles ressources en eau et la réduction de la
demande en eau (économie de l'eau) au moyen de techniques appropriées. Les principaux indices
considérés concernent la baisse du niveau des eaux souterraines et le volume d'eau économisée. Le Plan
Directeur est composé de ce qui suit: 1) Plan de développement de nouvelles ressources en eau et plan de
gestion des eaux de surface, 2) Plan de gestion des eaux souterraines, 3) Plan de gestion de la qualité de
l'eau, 4) Plan de réduction de la demande en eau, 5) Plan de renforcement organisationnel et
institutionnel, et 6) Plan de gestion participative des ressources en eau. Au point de vue évaluation
économique, la contribution économique par l'amélioration de l'équilibre de l'alimentation en eau par la
réalisation du Plan Directeur est analysée. Et, au point de vue de l'évaluation financière, la validité
financière des agriculteurs qui cultivent par irrigation, les bénéficiaires majeurs de ce plan, est
également analysée. De plus, la possibilité d'approbation du Plan Directeur par toutes les parties
concernées et la capacité exécutive des organismes deviennent un facteur important de ce plan. Ainsi,
l'exécution du Plan Directeur conduit à l'analyse d'exécution réaliste et de validité économique avec la
possibilité d'atteindre le but de la gestion appropriée des ressources en eau et l'utilisation durable des
eaux souterraines. En d'autres termes, l'exécution du Plan Directeur est analysée de façon quantitative et
qualitative en terme de contribution pour atteindre l'objectif du Plan Directeur et pour déterminer le type
d'impact socio-économique dans l'évaluation du projet.
5.6.2 Méthodologie et Conditions de l'Evaluation
La méthodologie de l'évaluation pour le Plan Directeur est comme suit:
a. L'évaluation quantitative est analysée pour l'ensemble du Plan Directeur et pour les
programmes / projets individuels. Lors de l’estimation des coûts, on tient compte des coûts de
tous les projets. Cependant, concernant les bénéfices, on prend les bénéfices quantifiables,
c-à-d. les bénéfices à produire dans le secteur agricole et le secteur touristique, les plus grands
consommateurs d’eau.
b. Les effets économiques sont analysés pour l'ensemble du Plan Directeur quand les programmes
/ projets sont exécutés en tant que plan intégral.
c. On analyse la faisabilité du Programme d’Introduction et de Vulgarisation de l’Irrigation par
goutte à goutte au niveau des exploitants agricoles.
d. La capacité financière de l'ABHT est analysée dans le cadre de la capacité d'exécution de
l'organisme chargé du projet.
e. En ce qui concerne les Projets Principaux, la contribution économique de chaque projet est
examinée.
f. Les conditions pour l'évaluation du projet sont comme suit:
g. La période de l’évaluation est de 13 ans, soit depuis le commencement du projet jusqu’à
l’année-cible du Plan Directeur.
h. La devise utilisée pour l'estimation est le Dirham Marocain (DH).
i. Le taux d'échange est fixé à US$ 1,00 = DH 8,059794, qui était le cours de la Banque du
Commerce Extérieur le 28 mai 2007.
j. Pour les prix des produits agricoles et des matériaux de construction pour les projets, les prix à
la livraison et de production sur les sites de construction sont utilisés.
5.6.3 Bénéfices du Projet
Les bénéficiaires de la réalisation d'une gestion appropriée des eaux souterraines qui est l'objectif
principal du Plan Directeur, nécessaire pour garantir l'utilisation continue et stable des ressources en eau
pour la population et la production agricole, sont les citadins, l'industrie régionale comme le secteur du
tourisme, les producteurs agricoles, etc. Mais il est difficile d'établir clairement le rapport entre la baisse
du niveau de la nappe phréatique et le volume d'eau à économiser ainsi que les influences de l'industrie

5 - 69
régionale, qui est très compliqué. En d'autres termes, le rapport entre l'alimentation en eau et le
développement économique varie largement en fonction des activités industrielles et ne peut pas être
simplifié comme pour le cas de l'eau potable. Le bénéfice du projet par l'exécution du Plan Directeur
n'est pas en rapport avec le volume d'eau à garantir, mais a des effets secondaires socio-économiques.
Tout particulièrement, les effets sur le tourisme et l'industrie de transformation qui supportent
l'économie régionale sont compliqués, et il est difficile d'estimer de façon quantitative les bénéfices par
l'exécution du Plan Directeur.
De plus, les bénéfices du projet sont constitués des bénéfices tangibles (monétaires) et des bénéfices
intangibles (non monétaires). Par conséquent, les bénéfices tangibles qui peuvent être estimés sont
analysés de façon quantitative sur l'échelle possible avec l'évaluation économique et l'évaluation
financière pour le secteur agricole et le secteur touristique qui sont les plus grands utilisateurs d'eau. Les
bénéfices intangibles sont analysés de façon quantitative pour les effets socio-économiques.
Les bénéfices tangibles dans l’agriculture de l'exécution du Plan Directeur concernent la différence de
perte économique prévue entre la situation avec projet (Scénario d'Actions Majeures) et sans projet
(Scénario de Continuation) sur toute la durée de vie du projet. En d'autres termes, l'exécution du Plan
Directeur conduira à une réduction de la perte économique. Elle est calculée par la profondeur moyenne
de la nappe phréatique, l'aquifère de surface à sec, le nombre de forages à sec et le nombre de personnes
sans travail (en considérant le salaire minimum du secteur agricole) pour l'estimation en fonction du
scénario. Naturellement, les autres bénéfices directs ou indirects (bénéfices intangibles) existent, mais
ils sont compris dans les bénéfices tangibles mentionnés ci-dessus.
Les indices pour quantifier la perte économique et les bénéfices tangibles sont comme suit:
Perte Economique et Bénéfice du Projet (MDH)
Rubrique Indices Sans Projet Avec Projet Bénéfice du Projet
Baisse du niveau de la nappe (/1 000 m3) 0.0025 4,673 1,998 2,675
Aquifère de surface à sec (/ha) 0.049 448 177 271
Forage à sec (/puits) 0.140 253 40 213
Personne sans travail (/ha) 0.473
116 46 70
(/personne) 0.027
Total 5,490 2,261 3,229
Source: Référence à 4.8.5

La différence (Bénéfice du Projet) entre le scénario sans projet et le scénario avec projet est estimée à
3,229 MDH pour la durée total du projet.
En plus, les bénéfices du Projet quantifiables dans le secteur touristique peuvent être estimées comme
suit. Le WTTC (World Travel & Tourism Council), le secteur du tourisme au Maroc en 2007 devrait
générer un effet économique correspondant à USD 13 767,6 millions (demande totale). L'économie du
tourisme au Maroc (impact direct et indirect) en 2007 sera égale à 17,9% du PIB et 15,5% de la totalité
des emplois. Ce secteur devrait avoir une croissance de 4,0% en 2007 et de 4,0% par an, effectif, entre
2008 et 2017. D'autre part, le secteur du tourisme de la ville de Marrakech comprend 35% de la totalité
du pays en comptant le nombre de nuits passées par les touristes dans les hôtels de la ville en 2006, et
contribue largement à l'économie régionale. En utilisant le même taux, l’effet économique en 2007 du
secteur du tourisme dans la région de Marrakech est estimée à environ USD 4,8 milliards (38,7 milliards
DH).
En ce qui concerne les eaux à consommer pour l’alimentation en eau potable des touristes, les hôtels et
restaurants, les installations de loisir, les jardinages et les terrains de golfe, etc., le Plan Directeur prend
en considération la distribution d’eau pour ne pas empêcher le développement économique du secteur
touristique, secteur prioritaire de l’Etat. A cet effet, il est jugé que l’accroissement du développement du
secteur touristique dans la région de Marrakech ne sera pas entravé à cause de la distribution d’eau.
Cependant, il est évident que l’effet de l’alimentation en eau garantie / assurée dans le secteur touristique
sera très grand, tandis qu’il est difficile de calculer d’une manière quantifiable la contribution au
développement économique. Sur la base du développement continu du secteur touristique avec un taux
d’accroissement annuel de 4%, le développement du secteur touristique le montant de production de l’an
2020 sera 1,7 fois plus grand que celle de l’an 2007. A supposer que l’alimentation en eau garantie /

5 - 70
assurée contribue à 3% de l’ensemble du développement, le cumul de l’effet économique entre 2007 et
2020 est estimé à 627 millions de USD (5 054 millions de DH) environ.
5.6.4 Coûts du Projet
Le coût total de projet du Plan Directeur est estimé à environ 4 086 MDH, la moyenne annuelle sur 13
ans de la période d'exécution est environ 314 MDH. Parmi les projets, le Projet d'Approvisionnement
des Eaux Usées, le Programme d'Introduction et de Dissémination d'Irrigation Localisée et le Projet de
Contrôle des Fuites dans les Réseaux d'Alimentation en Eau qui contribuent directement à l'amélioration
de l'équilibre d'alimentation en eau souterraine, dans le cadre du Plan Directeur, sont des plans existants,
et leur budget respectif est du ressort de chaque organisme exécutif et certaines parties des projets ont
déjà commencé.
Par contre, le Programme d'Introduction d'Irrigation Localisée est un projet dont les bénéficiaires, à
savoir les fermiers, sont en partie responsables du financement; 60% du coût total est supporté par les
fermiers et 40% est supporté par le gouvernement. De plus, le Projet d'Approvisionnement des Eaux
Usées est un projet qui prévoit un revenu de la vente des eaux usées. Par conséquent, étant donné qu’une
partie des coûts du Projet sera prise en charge par les bénéficiaires et que tous les coûts du Projet ne
seront pas chargés par les organismes d’exécution, les organismes d’exécution peuvent diminuer les
coûts d’investissement et le Projet sera plus facile à réaliser.
5.6.5 Point de vue de l'Evaluation Economique
Lorsque l’on compare les coûts du Projet du Plan Directeur avec les bénéfices du Projet, les bénéfices
quantifiables du Projet dans le secteur agricole et le secteur touristiue sont de 8 283 MDH, dépassant de
manière doublée le montant de 4 086 MDH, l’ensemble des coûts du Projet. En considérant l'objectif du
Plan Directeur, un bénéfice de projet suffisant sera prévu avec l'exécution du Plan Directeur. Il est donc
considéré que l'exécution du Plan Directeur pourra contribuer suffisamment à la réalisation de l'objectif
du Plan Directeur du point de vue de l'évaluation économique.
5.6.6 Point de vue de l'Evaluation Financière
(1) Charge Fiscale pour l'Organisme Exécutif (ABHT)
Le coût total du projet pour les 11 projets qui seront organisés par l'ABHT en tant qu'organisme exécutif
est environ 277 MDH, et la moyenne annuelle sur 13 ans de période d'exécution est environ 21 MDH.
Ce montant est inférieur au budget annuel de l'ABHT en 2007, qui est environ 64 MDH, et le budget du
Plan d'Action 2004-2007: la durée d'exécution était de 4 ans, le nombre total de projet 13, le coût total
des projets était 170,6 MDH et la moyenne annuelle du coût total était 42,7 MDH. Par conséquent, il est
considéré qu'il est approprié d'investir dans les projets de ressources en eau et la charge fiscale de
l'ABHT est jugée acceptable.
(2) Capacité de Paiement des Fermiers
Par la contribution des fermiers qui consomment 90% ou plus du total des ressources en eau, la
participation au Plan Directeur est estimée au point de vue de l'évaluation financière. L'augmentation du
coût de production quand des mesures d'économie d'eau ne sont pas prises (forage de puits, installation
de pompes pour les puits profonds, augmentation des frais d'exploitation, électricité, etc.) et quand le
système d'irrigation qui permet d'économiser l'eau est introduit (60% pour le coût de l'irrigation goutte à
goutte, frais de remplacement des installations, réduction des frais d'exploitation, etc.) sont comparés.
D’après le résultat de calcul, le coût de production en cas de mise en oeuvre du Projet (34 556 DH/ha) est
réduit de 8% par rapport au coût de production en cas de non-exécution du Projet (37 590 DH/ha). Donc,
il n’est pas prévu que l’introduction de l’irrigation économe d’eau n’augmentera pas de prise en charge
des fermiers et étant donné que la diminution du coût de production accroîtra un revenu, il est jugé que le
Projet sera suffisamment accepté par les fermiers. De plus, en tenant compte de l'augmentation des
subventions d'état pour les installations d'irrigation (actuellement 40%), le bénéfice du projet pour les
fermiers sera encore augmenté.

5 - 71
Coût de production pour chaque scénario (Olive: variété exotique et culture intensive)
(Unit: DH/ha)
Scénario Scénario Actions
Rubrique Etat Actuel
Continuation Majeures
Coût du Matériel 2 960 2 960 2 960
Frais de Main d'oeuvre 8 040 8 040 8 040
Frais de Pompage 22 500 25 244 17 956
Coût d'Installations d'Irrigation
5 600
Goutte à Goutte
Coût de Remise en Etat de Puits 1 346
Sous-Total de Coût d'Irrigation 22 500 26 590 23 556
Coût Total de Production 33 500 37 590 34 556
Source: Référence à 4.8.5

5.6.7 Effets Socio-Economiques


L’exécution du Plan Directeur produira non seulement les bénéfices directs et mesurables, comme cités
en haut, mais aussi les avantages non mesurables ou les effets secondaires. Les bénéfices non
mesurables ou les bénéfices secondaires et indirectes sont importantes pour examiner la pertinence de la
mise en oeuvre du Projet. Les principaux bénéfices non mesurables sont les suivants.
La mise en oeuvre du Plan Directeur a pour objectif de réaliser la conservation des ressources en eau et
l’exploitation durable des eaux souterraines. Le Projet contribuera à la réalsiation de l’objectif de la
politique de gestion intégrée des ressources en eau basée sur les bassins, que vise la Loi sur l’Eau,
promulguée en 1995. En outre, le présent Plan Directeur sera exploitable, en tant que modèle de la
gestion des ressources en eau, pour d’autres régions et d’autres plans de développement. Il fera aussi une
promotion de l’orientation du gouvernement.
D’autre part, la continuation des activités agricoles maintiendra l’emploi le plus grand dans la société
régionale et assurera des occasions de travail pour les exploitants agricoles de petite taille ou les
agriculteurs employés en freinant une augmentation de chômeurs. En particulier, assurer le
développement du secteur touristique générant les nouveaux emplois par le biais de la priorité de la
distribution des ressources en eau, c’est réduire le taux de chômage élevé dans la région. Cela signifie la
contribution à l’amélioration du niveau de vie et à la stabilité de la vie quotidienne de la population.
Il a été annoncé que plus de 8,7 milliards DH ont été investis pour 150 hôtels de tourisme à Marrakech et
ses environs, en 2007 et 2008 (6 juillet 2007, Forum Marocain du Tourisme). Le développement du
tourisme contribue à créer beaucoup d'emplois. Selon l'étude, 8 491 emplois directs seront créés par
l'ouverture de ces hôtels en 2006 - 2008. Le taux de chômage au Maroc pour le 2ème trimestre de 2007
est de 9,4%. Le taux de chômage en ville était de 13,3% l'année dernière et est passé à 15% soit une
augmentation de 2%, et de 2,4% à 3,4%, pour une augmentation de 1% dans les régions rurales.
Particulièrement, le taux de chômage pour les 15 - 34 ans dans les zones rurales est passé de 12,3% à
14,9%, 2,6% de plus (8 août 2007, Haut Commissariat au Plan). Par conséquent, le secteur du tourisme
contribue largement à la création d'emplois et au développement de l'économie régionale.
De plus, le développement du tourisme ne concerne pas seulement la création d'emplois directs et des
effets secondaires sur les autres secteurs, comme l'artisanat, la construction, le transport, l'industrie
alimentaire et les services, comme les hôtels et restaurants. Par contre, si cette situation actuelle
d'équilibre de l'alimentation en eau continue, on peut prévoir que les facteurs relatifs à l'usage de l'eau
ralentiront le développement du secteur du tourisme. Le Plan Directeur a considéré l'importance de la
garantie de l'eau potable et de l'eau nécessaire au tourisme, et le développement touristique sera garanti.
A cet effet, il est nécessaire de calculer tous les effets économiques produits la ressource en eau assurée
et demandée pour le secteur touristique. Tandis qu’il est difficile à faire des calculs effectifs et
quantifiables des coûts-avantages, il est jugé que les bénéfices économiques des projets sont très
importantes comme effet économique. En outre, étant donné que la mise en oeuvre du Plan Directeur
assurera l’utilisation durable des ressources en eau, les investissements pour les secteurs agricole et
touristique seront poussés et l’économie régionale sera dynamisée. En particulier, le développement du
sectgeur touristique donnera de grands impacts pour d’autres sectgeurs concernés.

5 - 72
D’autre part, par rapport aux objectifs du Plan Directeur, la mise en oeuvre des projets / programmes de
l’ABHT, qui ne produisent pas directement de bénéfices mesurables, assurera les résultats des Projets
Principaux produisant les bénéfices mesurables, en réalisant le renforcement et l’amélioration des
organismes concernés par la gestion des ressources en eau, le développement du personnel, la
vulgarisation des techniques, l’amélioration de la capacité technique, etc. De plus, ces programmes /
projets ne sont pas seulement nécessaires pour atteindre l'objectif du Plan Directeur, .ils sont la condition
requise pour l'exécution de plans similaires dans d'autres secteurs, avec tous les effets en découlant.
5.6.8 Évaluation de l’impact sur l’environnement
(1) Impacts éventuels apportés par l’exécution des activités inscrites dans le plan directeur de
gestion intégrée des eaux souterraines
Les impacts environnementaux et sociaux éventuels découlant de l'exécution du Plan Directeur sont
classés ci-après.
Facteurs d'influence envisagés à la suite de l'exécution du Plan directeur et leur niveau d'impact
Facteurs
Niveau d'impact envisagé
d'influence
Impact Niveau d'impact : B
découlant de la Afin de préserver les ressources en eaux souterraines qui sont limitées, le Plan Directeur prévoit à l'avenir
réglementation la réglementation du pompage d'eaux souterraines et la fixation des tarifs d'utilisation des eaux
du pompage souterraines sur la base de connaissances scientifiques. Le détail de la réglementation et la méthode de
d'eaux fixation des tarifs risquant d'avoir un impact négatif sur l'économie communautaire, notamment l'emploi
souterraines et les moyens d'existence ; la classe pauvre, les autochtones, et les minorités ethniques ; l'opposition des
intérêts communautaires ; et le privilège de l’eau et de droit à l’adhésion, il sera nécessaire à l'avenir
d'étudier des tarifs de redevance d'eau adéquats ainsi que les quantités raisonnables d'eau pouvant être
prélevées sur la base d'une étude socio-économique détaillée. En particulier, il sera nécessaire, comme
prévu dans le Plan Directeur, de promouvoir des encadrements sur les techniques agricoles et de renforcer
la mise en œuvre d'activités de sensibilisation concernant la nécessité de réaliser des économies d'eau
auprès des agriculteurs, qui sont les plus grands utilisateurs d'eau, afin d'obtenir des bénéfices optimaux
avec un volume restreint d'eau.
Impact Niveau d'impact : C
découlant de La mise en œuvre de l'agriculture à consommation réduite d'eau suppose l'adoption, dans le Plan
l'adoption de Directeur, de l'irrigation au goutte-à goutte. L'approche envisagée étant l'adoption de l'irrigation au
l'agriculture à goutte-à-goutte dans chacune des exploitations agricoles, celle-ci représente un fardeau économique pour
consommation les exploitations agricoles et risque d'avoir un impact négatif sur l'économie communautaire, notamment
réduite d'eau l'emploi et les moyens d'existence, ainsi que sur la classe pauvre, les autochtones, et les minorités
(irrigation au ethniques. Etant donné que ces impacts négatifs seront dans une certaine mesure réduits par des
goutte-à-goutte) subventionnements pour l'adoption de l'irrigation au goutte-à-goutte actuellement prévue, il est estimé que
les impacts seront restreints. En outre, il est jugé qu'il sera possible d'éviter des impacts supplémentaires
en encourageant, comme prévu dans le Plan Directeur, des encadrements sur les techniques agricoles afin
d'obtenir les bénéfices optimaux avec un volume restreint d'eau.
Impact Niveau d'impact : C
découlant des La zone cible du Plan Directeur est le bassin intermédiaire sur la rivière Tensift, et des modifications
changements concernant la valorisation des eaux dans la zone en question en changeant le débit d'alimentation vers les
des conditions bassins en aval risque d'avoir des impacts négatifs sur l'occupation des sols dans les bassins en aval,
des cours d'eau l'utilisation des ressources dans la zone ; la distribution inégale des dommages et des bénéfices ; le
privilège de l’eau et de droit à l’adhésion ; les conditions des cours d'eau concernant les lacs et les
rivières ; la diversification de la flore et de la faune ; et la pollution de l'eau. Par ailleurs, les résultats des
simulations mises en œuvre dans le cadre de la présente étude indiquent que la préservation des ressources
en eaux souterraines entraînera une augmentation du volume des eaux s'écoulant du bassin
hydrogéologique vers la Rivière de Tensift dans la zone de l'étude, ce qui aura pour effet éventuel une
légère hausse du débit d'alimentation dans les bassins en aval. Par conséquent, bien qu'il soit considéré
que les impacts dans les bassins en aval seront limités, afin de confirmer que les impacts seront mineurs,
le débit d'alimentation des rivières fera l'objet d'un suivi par le biais du Renforcement du Réseau
d’Observation Hydrologique, comme prévu au Plan Directeur.
Impacts Niveau d'impact : C
découlant des En ce qui concerne l'aménagement de l'eau courante (réhabilitation) prévu dans le Plan Directeur, une
travaux partie de sa mise en œuvre pourrait inclure la ville de Marrakech, qui est classée au Patrimoine mondial. Il
d'aménagement est estimé que ceci aurait des impacts négatifs sur le patrimoine culturel, mais il est jugé qu'il sera
de l'eau courante possible d'empêcher ou d'atténuer les impacts à l'avenir en évitant les travaux dans la Médina de
Marrakech au moment de l'élaboration du programme d'aménagement, et en mettant en œuvre des travaux
de réparation / amélioration en utilisant les tunnels existants pour les canalisations d'alimentation /
évacuation.

5 - 73
Impacts Niveau d'impact : C
découlant de la L'adaptation de l'irrigation à consommation réduite d'eau et de techniques d'agriculture intensive peut
promotion de accélérer la salinisation des sols, ce qui risque d'avoir des impacts négatifs sur la pollution des sols. Par
l'agriculture ailleurs, la zone dans laquelle il existe des risques de salinisation dans la zone cible du Plan Directeur est
intensive infime, et il est jugé que la spécification d'engrais appropriés ainsi que la gestion des eaux par le biais des
encadrements sur les techniques agricoles prévus au Plan Directeur pourront permettre d'éviter / de
réduire les impacts.
Classification d’évaluation
A : Il y aura un impact précis et sérieux;
B : Il y aura un impact précis qui n’est pourtant pas sérieux;
C : Il y aura un impact relativement faible ou un impact précis selon la nature du projet à réaliser;

Impacts éventuels apportés par l’exécution des activités inscrites dans le plan directeur de gestion
intégrée des eaux souterraines et mesures à prendre
Évalu
Impact Observations Mesures à prendre à l’heure actuelle
ation
Économie B La réglementation du pompage d’eaux - Tarification correcte d’usage
communautair souterraines affecte le cadre de vie des d’eaux souterraines;
e (emploi, agriculteurs qui dépendent des ressources en eau - Vulgarisation des techniques
moyens souterraine. agricoles qui apportent mieux ;
d’existence, Il se peut que l’investissement dans l’agriculture à - Appui pécuniaire renforcé à
etc.) consommation réduite d’eau (irrigation à l’adoption du système d’irrigation
goutte-à-goutte) pèse lourd sur le budget familial. localisée;
Occupation C L’encouragement de la valorisation d’eau des - Suivi du débit d'alimentation en ayant
des sols, rivières principales y compris la recharge recours au Réseau d’Observation
valorisation artificielle des nappes affecte éventuellement la Hydrologique
des ressources valorisation d’eau dans les bassins en aval. Les considérations nécessaires pour
fixer la quantité de l'eau à libérer aux
régionales jets inférieurs seront discutées et
convenues parmi les dépositaires par
le « Programme de Formulation du
cadre de collaboration et de Prise de
Décisions relatives à la Gestion des
Ressources en Eau »
Classe pauvre, B La réglementation du pompage d’eaux - Tarification correcte d’usage
autochtones, souterraines affecte le cadre de vie des d’eaux souterraines;
minorités agriculteurs qui dépendent des ressources en eau - Vulgarisation des techniques
souterraine agricoles qui apportent mieux ;
Il se peut que l’investissement dans l’agriculture à - Appui pécuniaire renforcé à
consommation réduite d’eau (irrigation à l’adoption du système d’irrigation
goutte-à-goutte) pèse lourd sur le budget familial localisée;;
Héritage C La Médina de Marrakech fait partie du Patrimoine - Préparation du plan d'exécution pour
culturel Mondial. Les activités dans le cadre du Plan Directeur éviter des travaux de construction
ne sont pas envisagées dans ce secteur. Toutefois, il est pouvant affecter la Médina
possible que les projets de contrôle de fuite d'eau - Travaux de réparation/amélioration
affectent ce section pendant les travaux de réparation. en utilisant les tunnels existants pour
les canalisation
d'alimentation/évacuation
Mauvaise C L’encouragement de la valorisation d’eau des - Suivi du débit d'alimentation en ayant
répartition des rivières principales y compris la recharge recours au Réseau d’Observation
bénéfices et artificielle des nappes affecte éventuellement la Hydrologique
détériorations - Les considérations nécessaires pour
valorisation d’eau dans les bassins en aval.
fixer la quantité de l'eau à libérer aux
jets inférieurs seront discutées et
convenues parmi les dépositaires par
le « Programme de Formulation du
cadre de collaboration et de Prise de
Décisions relatives à la Gestion des
Ressources en Eau »

5 - 74
Impact Évalu Observations Mesures à prendre à l’heure actuelle
ation
Opposition des B La réglementation du pompage d’eaux - Sensibilisation des habitants à
intérêts souterraines peut provoquer la concurrence l’état actuel des ressources en eau.
communautair d’approvisionnement en eaux de surface limitées. - Décision de la distribution d’eaux
es de surface par approche
participative;
Privilège de B La réglementation du pompage d’eaux - Sensibilisation des habitants à
l’eau, droit à souterraines limite l’usage d’eaux souterraines l’état actuel des ressources en eau.
l’adhésion reconnu en tant que droit acquis. - Décision de la distribution d’eaux
L’encouragement de la valorisation d’eau des de surface par approche
rivières principales y compris la recharge participative;
artificielle des nappes réduit le volume d’eau des - Suivi du débit d'alimentation en ayant
bassins en aval et affecte le cadre de vie des recours au Réseau d’Observation
habitants. Hydrologique
- Les considérations nécessaires pour
fixer la quantité de l'eau à libérer aux
jets inférieurs seront discutées et
convenues parmi les dépositaires par
le « Programme de Formulation du
cadre de collaboration et de Prise de
Décisions relatives à la Gestion des
Ressources en Eau »
Marécages / C L’encouragement de la valorisation d’eau des - Suivi du débit d'alimentation en ayant
Rivières rivières principales y compris la recharge recours au Réseau d’Observation
artificielle des nappes affecte éventuellement la Hydrologique
valorisation d’eau dans les bassins en aval. - Prise en considération du volume
d’eau pour la zone des bassins en
aval dans le programme de
distribution des eaux de surface ;
Faune, flore, C Le changement des conditions de cours d’eau dû à - Suivi du débit d'alimentation en ayant
biodiversité l’encouragement de la valorisation d’eau des recours au Réseau d’Observation
rivières principales y compris la recharge Hydrologique
- Les considérations nécessaires pour
artificielle des nappes peut affecter l’écosystème
fixer la quantité de l'eau à libérer aux
de la zone; jets inférieurs seront discutées et
convenues parmi les dépositaires par
le « Programme de Formulation du
cadre de collaboration et de Prise de
Décisions relatives à la Gestion des
Ressources en Eau »
Pollution C Le changement des conditions de cours d’eau dû à - Suivi du débit d'alimentation en ayant
d’eau l’encouragement de la valorisation d’eau des recours au Réseau d’Observation
rivières principales y compris la recharge Hydrologique
artificielle des nappes peut réduire la capacité - Traitement des effluents déversés
d’auto-purification (effet de dilution des dans les cours d’eau;
effluents); - Suivi de la pureté d’eau des
rivières principales;
Pollution de C L’adoption du système d’irrigation à - Usage correct des engrais
sol consommation réduite d’eau et des techniques chimiques;
d’agriculture intensifiée peut accélérer la - Adoption des techniques
salinisation des sols; d’irrigation appropriées;
- Sélection de sources d’eau
Classification d’évaluation
A : Il y aura un impact précis et sérieux;
B : Il y aura un impact précis qui n’est pourtant pas sérieux;
C : Il y aura un impact relativement faible ou un impact précis selon la nature du projet à réaliser;

5 - 75
Impacts éventuels sur l’environnement par l’exécution des activités

Plan de l’amélioration
Plan de la gestion des
veloppement et de la

Plan de réduction de
Plan de la gestion de

organisationnelle et
gestion de l’eau de

la demande en eau

ressources en eau
la qualité des eaux
eaux souterraines

participative des
Plan de gestion
institutionnelle
Plan du dé

surface

Programme de Tarification et de Collecte Efficace des Redevances d’Eau


Programme d’Evaluation Scientifique des Eaux Souterraines Disponibles

Projet de Contrôle des Fuites dans les Réseaux d’Alimentation en Eau


Programme d’Introduction et de Dissémination d’Irrigation Localisée

de Prise de Décision en vue de la Gestion des Ressources en Eau


Programme d’Amélioration de la Gestion des Seguia et des Eaux
Projet de Renforcement du Réseau d’Observation Hydrologique

Programme de Renforcement du Système de la Police d’Eau

Programme de Formulation d’un Cadre de Collaboration et


Techniques sur l'Agriculture et l'Irrigation Economiques
Programme de Collecte et de Distribution d'Information

Institutionnel pour la Mise en œuvre de la Loi sur l’Eau

des Capacités des Association des Usages de l’Eau


Programme de Sensibilisation et de Communication
Programme de Dissémination de l’Economie d’Eau

Programme d’Amélioration des Cadres Légal et


Programme de Surveillance de la Qualité d’Eau

Programme d’Activation et de Développement


Projet d’Approvisionnement des Eaux Usées

Programme de Renforcement des Capacités


Programme de Gestion des Enregistrements

à l’Economie et à la Conservation de l’Eau


de l’ABHT à Gérer les Ressources en Eau
Projet de Recharge Artificielle des Nappes

des Installations des Eaux Souterraines


Overall Evaluation

No. Likely Impacts


1 Reclassement Involontaire
2 Économie locale telle que l'emploi et la vie, etc. B B C C B
3 Utilisation de la terre et utilisation des ressources locales C C C
Institutions sociales tels que l'infrastructure sociale et é
4 * * *
Environnement Social

tablissements locaux de prise de décision


5 Infrastructures et services sociaux existants * * *
6 Les pauvres et les autochtones B B C C C B
7 Mauvaise distribution des profits et des pertes C C
8 Acquis culturel C C C
9 Conflit local d'intérêts B B
Droits l'utilisation ou utilisation des droites et les droites des
10 B C B *
terrains communaux
11 Hygiène
12 Les maladies infectieuses telles que HIV/aids
13 Question de genre
14 Topographie et dispositifs géographiques
Environnement Naturel

15 Érosion De Sol
16 Eaux souterraines * *
17 Situation Hydrologique C C
18 Zone Côtière
19 Flore, faune et biodiversité C C C
20 Météorologie
21 Paysage C C C
22 Effets de Serre
23 Pollution Atmosphérique
24 Pollution De l'Eau C C *
25 Contamination De Sol C C
Pollution

26 Perte
27 Bruit et vibration
28 Affaisement de terre
29 Mauvaise odeur
30 Sédimentation dans la nappe
31 Accidents

a Impact principal prévu


b L'impact modéré peut se produire
c Impact incertain (l'examen est nécessaire, des impacts peuvent devenir plus claire avec l'avancement de l'étude)
* L'impact positif possible est prévu

(2) Nécessité d'une EIE en vertu des décrets en vigueur au Maroc


En vertu des décrets actuellement en vigueur au Maroc, les activités faisant l'objet des procédures de
l'EIE dans le cadre du Plan Directeur sont uniquement les travaux des installations de recharge
artificielle de nappe.
(3) Réunions des parties prenantes
Lors de la mise en œuvre de la présente étude, des ateliers de travail ciblant chacune des personnes
concernées ont été organisés à toutes les étapes de l'étude sur le terrain, afin de partager la situation et les
problèmes de la gestion des ressources en eau dans la zone cible, non seulement avec le personnel de
l'ABHT mais avec les personnes concernées dans différentes sphères par le développement des ressources

5 - 76
en eau. Les ateliers de travail n'étaient pas limités aux faits de l'élaboration du Plan Directeur, mais ils
offraient des explications sur les considérations environnementales et sociales à chacune des étapes et ont
permis de recueillir les opinions des agriculteurs dans la zone de l'étude en tant que résidents locaux.
Réunions des parties prenantes organisées dans le cadre de la présente étude
Désignation Date et objectif principal
Première réunion des personnes Le 17 novembre 2006
concernées Explication des résultats de l'étude de base (rapport d'avancement 1)
Deuxième réunion des personnes Le 16 février 2007
concernées Explication de la stratégie de la gestion des ressources en eau (avant-projet)
Troisième réunion des personnes Le 24 juillet 2007
concernées Explication du plan de gestion des eaux souterraines (rapport d'avancement 2)
Quatrième réunion des personnes Le 27 novembre 2007
concernées Explication (avant-projet du rapport final) des résultats de l'étude (stratégie de la
gestion des ressources en eau, plan de gestion des eaux souterraines, Plan d'Action)

Parmi les principaux commentaires énoncés au cours de chacune des réunions des parties prenantes, ceux
relatifs aux considérations environnementales et sociales sont présentés ci-dessous.
Opinions relatives aux considérations environnementales et sociales et contre-mesures dans le Plan
Directeur
Opinions Programme / Projet correspondant
Importance de la promotion pour la Il a été expliqué que la zone des ressources en eau de la plaine du Haouz ne
préservation des bassins en amont faisant pas l'objet du projet, malgré son ajout à la stratégie de la gestion des
ressources en eau, celle-ci n'est pas incluse dans le Plan Directeur. Un
accord a été obtenu sur ce point.
Importance du contrôle de l'utilisation des Programme de Gestion des Enregistrements des Installations des Eaux
ressources en eau non planifiée Souterraines, Programme d'Evaluation scientifique des eaux souterraines
disponibles, et Programme d’Amélioration des Cadres Légal et
Institutionnel pour la Mise en œuvre de la Loi sur l’Eau
Nécessité de préserver les comtés des puits Programme d’Amélioration des Cadres Légal et Institutionnel pour la Mise
d'alimentation en eau en œuvre de la Loi sur l’Eau
Importance des économies d'eau en Programme de Collecte et de Distribution d'Informations Techniques sur
examinant les produits des cultures et des l'Agriculture et l'Irrigation Economiques
arbres fruitiers
Importance du contrôle des abus de Programme de Sensibilisation à l'Economie et à la Conservation de l'Eau
produits agrochimiques
Importance de la fixation des tarifs de l'eau Programme de Tarification et de Collecte Efficace des Redevances d'Eau,
en prenant en considération les personnes Programme de Formulation d'un Cadre de Collaboration et de Prise de
défavorisées Décision en vue de la Gestion des Ressources en Eau
Importance de l'examen des impacts en Suivant les résultats des simulations et de l'exécution du Plan directeur, les
aval de la consommation d'eau en amont eaux libérées dans le bassin en aval pourraient être accrues.
Importance du traitement adéquat des eaux Programme de Sensibilisation à l'Economie et à la Conservation de l'Eau
usées dans les usines
Importance d'activités de sensibilisation Programme de Sensibilisation à l'Economie et à la Conservation de l'Eau
dans tous les secteurs
Importance de l'examen de la distribution Programme de Formulation d'un Cadre de Collaboration et de Prise de
équitable de l'eau Décision en vue de la Gestion des Ressources en Eau

(4) Variantes
Il a été examiné un certain nombre de variantes du plan du point de vue de l’impact sur l’environnement
et le tissu social sur la base des informations acquises au moment de la délimitation d’impacts. La revue
des variantes est axé sur les trois cas suivants : 1) le plan ne se met pas à l’exécution; 2) la totalité du plan
se met à l’exécution; 3) certaines activités du plan considérées comme apportant seulement un faible
impact sur l’environnement et le tissu social se mettent à l’exécution.
1) Le plan ne se met pas à l’exécution:
Dans la zone d’étude où l’évaporation dépasse largement la précipitation, la charge sur les ressources en
eau limitées devient de plus en plus lourde à cause des précipitations qui ne cessent pas de diminuer
durant ces dernières années, du système d’irrigation moderne développé par maîtrise de pompage, des
besoins en eau gonflés par l’accroissement démographique rapide des zones urbanisées. A l’heure

5 - 77
actuelle, le bilan hydrologique des nappes est négatif, d’où vient qu’il est facilement supposé que le
niveau des eaux souterraines ne cessera pas de baisser à cause des projets à réaliser à l’avenir dans les
différents secteurs tels que le tourisme, l’urbanisation ou autre. Pour réaliser la valorisation durable des
eaux souterraines de la zone d’étude, il est indispensable d’exécuter le présent plan ou des activités
équivalentes.
2) La totalité du plan se met à l’exécution:
Le plan présent est basé globalement sur deux piliers, la gestion de l’approvisionnement en eau et la
gestion des besoins en eau, et s’appuie sur la consolidation organisationnelle et institutionnelle ainsi que
la mise en œuvre de la gestion de l’usage d’eau par approche participative, qui sont les voies de
réalisation desdits deux piliers. La mise à l’exécution des activités y afférentes permet non seulement de
valoriser les ressources en eau limitées le plus efficacement possible, mais aussi de distribuer les
ressource en eau disponibles de manière appropriée afin d’équilibrer le bilan d’eau de la zone d’étude.
Il est supposé que la réglementation du pompage et la valorisation positive des eaux des rivières faisant
partie de la gestion de l’approvisionnement en eau ainsi que l’adoption d’un système à consommation
réduite d’eau faisant partie de la gestion des besoins en eau apporteront certains impacts sur
l’environnement et le tissu social à l’issue de la réalisation du plan présent. Cependant, ces impacts
pourront être évités ou réduits dans une certaine mesure par la prise des mesures indiquées à l’alinéa
3.3.2 (2).
3) Certaines activités du plan considérées comme apportant seulement un faible impact sur
l’environnement et le tissu social et environnemental se mettent à l’exécution :
Les activités prévues dans le plan présent qui sont considérées comme apportant de faibles impacts
défavorables sur l’environnement et le tissu social peuvent porte sur la consolidation des organisations
administratives, le suivi des eaux souterraines, la vulgarisation des techniques de consommation réduite
d’eau excepté l’irrigation localisée y compris les activités de sensibilisation (Tableau 3.9.1). La
réalisation de ces activités peut contribuer dans une certaine mesure à l’amélioration du bilan d’eau de la
zone d’étude. Cependant, ce n’est qu’un nombre très limité des éléments pouvant intervenir directement
dans la maitrise de la disponibilité de l’eau ou de la réduction des besoins en eau qui sont prévus dans ces
activités. Compte tenu de l’état actuel du bilan hydrologique des nappes, on peut estimer qu’il faudra
certaines mesures d’intervention directe telles que la réglementation du pompage ou autre.
Il découle desdits examens que la valorisation durable et la lutte contre le tarissement des ressources en
eau de la plaine de Haouz nécessitera la réalisation du présent plan, et ce en prenant correctement des
mesures atténuantes pour tout impact sur l’environnement et le tissu social.
5.6.9 Evaluation Globale
Par l'exécution du Plan Directeur, la gestion appropriée des eaux souterraines qui est nécessaire pour
garantir une utilisation continue et stable des ressources en eau pour la population et la production
agricole sera réalisée. En conséquence, l'équilibre de l'alimentation en eau souterraine dans la plaine du
Haouz sera réalisé à l'horizon 2020 de l'année-cible, et l'amélioration et le maintien de cet équilibre
deviendra possible. De plus, l'exécution du Plan Directeur pourra contribuer à une vie stable de la
population dans le secteur visé, avec une garantie d'activités économiques et de création d'emplois et
devrait ainsi contribuer largement à l'économie régionale. De plus, il est prévu que l'arrêt de baisse du
niveau de la nappe phréatique sera obtenu par voie de conséquence.
D’après ce qu’on a dit en haut, la mise en oeuvre du Plan Directeur est jugée pertinente sur la base des
résultats de l’analyse économique et l’analyse finacière pour évaluer les bébéfices mesurables. Ces béné-
fices mesurables seront obtenues par la réduction des dégâts du secteur agricole qui améliore une baisse
du niveau d’eau et par le développement économique du secteur touristique, secteur prioritaire dans la
distribution d’eau. Les effets socio-économiques en matière de bénéfices intangibles analysés seront
également positifs, selon les prévisions. De plus, aucun impact social ou environnemental néfaste n'ayant
été identifié pendant l'évaluation, le Plan Directeur peut être considéré comme un plan destiné à l'amélio-
ration / préservation de l'environnement. Les risques découlant de l'exécution seront également faciles à
gérer. D'un côté, le Plan Directeur est viable en terme de réalisation technique et représente un plan
efficace pour la gestion organisationnelle. En conséquence, ce Plan Directeur est jugé comme étant valable.

5 - 78
5.6.10 Contributions directes des projets principaux à l’amélioration du bilan hydrique et
Contribution économique
Les projets de recharge artificielle de la nappe, de traitement des eaux usées et d’introduction et de
vulgarisation de l’irrigation par goutte à goutte sont considérés comme projets principaux. Le tableau
ci-après montre les contributions directes de ces projets à l’amélioration du bilan hydrique, résumées
aux points de vue de la quantité d’eau d’une source à développer et de la quantité d’eau à réduire. Ces
contributions apparaîtront directement comme effets de chaque projet. A cet effet, il est indispensable de
mettre en oeuvre les activités concernées, telles que la gestion de l’eau de surface et le renforcement
institutionnel, aux temps convenables et avec la taille adéquate.
Contributions directes des projets principaux à l’amélioration du bilan hydrique
Contribution annuelle au bilan Contribution cumulée au bilan
Projet Type de contribution hydrique à l’année cible hydrique jusqu’à l’année cible
(Mm3/an) (Mm3)
Recharge artificielle Développement d’une
14.3 (13.4%) 95 (10.8%)
de la nappe nouvelle source en eau
Traitement des eaux Développement d’une
19.2 (18.0%) 211 (24.1%)
usées nouvelle source en eau
Introduction de
Réduction de la demande
l’irrigation par goutte 73.0 (68.5%) 572 (65.2%)
en eau
à goutte
Total 107 (100%) 878 (100%)

Au point de vue de chaque projet, le Programme d’introduction et de vulgarisation de l’irrigation par


goutte à goutte représente 69% et 65% respectivement dans le bilan hydrique annuel et le bilan hydrique
cumulé, soit deux tiers de l’ensemble des effets de l’amélioration du bilan. Les deux autres projets
couvrent le reste du bilan hydrique. Dans le Projet de Traitement des Eaux Usées, on peut compter sur
l’effet total de ce Projet juste après le commencement du fonctionnement de la station. Cela signifie que
la contribution cumulée de ce Projet sera plus grande que celles des autres Projets dont l’aménagement
est planifié l’un après l’autre.
Evolution des contributions directes des projets principaux à l’amélioration du bilan hydrique
Unité: Mm3
Projet 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Année fiscale
Recharge artificielle de l 0.0 0.0 2.1 2.1 2.1 5.0 5.0 10.5 10.5 14.3 14.3 14.3 14.3
R'Dat 2.1 2.1 2.1 2.1 2.1 2.1 2.1 2.1 2.1 2.1 2.1
Rheraya 2.9 2.9 2.9 2.9 2.9 2.9 2.9 2.9
Zat 5.5 5.5 5.5 5.5 5.5 5.5
Ourika 3.8 3.8 3.8 3.8
Traitement des eaux usée 0.0 0.0 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2
Première phase 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2 19.2
Introduction de l'irrigation 7.2 14.5 21.7 29.0 36.2 41.6 47.0 45.3 57.7 63.1 66.4 69.7 73.0
GH (prioritaires) 4.0 7.9 11.9 15.9 19.8 19.8 19.8 19.8 19.8 19.8 19.8 19.8 19.8
GH (autres) 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 2.1 4.2 6.3 8.3 10.4 10.4 10.4 10.4
PMH 3.3 6.6 9.9 13.1 16.4 19.7 23.0 19.2 29.6 32.9 36.1 39.4 42.8
Accumulation
Recharge artificielle de l 0 0 2 4 6 11 16 27 37 52 66 80 95
Traitement des eaux usée 0 0 19 38 58 77 96 115 134 154 173 192 211
N.B. : Dans le calcul de la simulation des eaux souterraines, les effets du développement de nouvelles sources en eau par la construction des
barrages de Wirgane et de Taskourt sont prévus. En plus l’augmentation de la demande en eau du secteur de l’eau potable y est ajoutée. En
cas de réalisation du présent Plan Directeur, le bilan hydrique amélioré de chaque année est estimé à 100Mm3/an à l’année ciblée et le bilan
hydrique cumulé est estimé aussi à 1 021 Mm3. (voir 4.10.4)

Le tableau ci-après montre la comparaison des contributions directes de chaque projet principal au bilan
hydrique avec les coûts de projet. Le Projet de recharge artificielle de la nappe montre une bonne
rentabilité. Cependant, étant donné que les sites et la taille des installations sont limités dans ce Projet et
qu’il faut mettre en oeuvre un projet pilote avant le commencement des projets véritables, la
contribution du Projet de recharge artificielle de la nappe à l’amélioration du bilan hydrique est limitée
quoique l’introduction maximum de ce projet soit envisagé dans le Plan Directeur.

5 - 79
Coût pour l’amélioration du bilan hydrique des projets principaux
Contributions cumulées au bilan Coût de Coût pour l’amélioration
Projet hydrique jusqu’à l’année ciblée Projet du bilan hydrique
(Mm3) (MDH) (DH/m3)
Recharge artificielle de la nappe 95 106 1.12
Traitement des eaux usées 211 637 3.01
Introduction de l’irrigation par goutte à goutte 572 2,715 4.74

D’autre part, les nouvelles ressources en eau et la réduction de la demande en eau produites par la mise
en oeuvre des projets principaux posssèdent une valeur économique. Tenant compte de la politique du
gouvernement dans la distribution d’eau, la stratégie de gestion intégrée des ressources en eau donne la
priorité au secteur de l’alimentation en eau potable, besoin de base de la population, et au secteur
touristique qui soutient l’économie régionale. Par conséquent, les nouvelles ressources en eau produites
par la mise en oeuvre des projets principaux ont une valeur économique suivante :
(1) Projet de Recharge Artificielle de la Nappe
Le présent projet sera exécuté pour assurer l’alimentation en eau potable dont le besoin sera augmenté
en foction de l’accroissement démographique et du développement économique de la région de
Marrakech. Assurer de l’eau potable est le plus prioritaire dans l’ensemble de la distribution d’eau. Pour
cela, les nouvelles ressources en eau à produire (contribution au bilan hydrique) auront une même valeur
que de l’eau brute à produire par le développement de nouveaux barrages. Si on applique 2,58 DH/ m3
(d’après le rapport de concept de la liaison des grands barrages) comme prix unitaire de l’eau brute, il est
jugé que la bénéfice économique du présent projet est estimée à 244 MDH (2,58 DH/m3 x 94,5Mm3) au
total. Le taux de rendement interne du Plan Directeur pendant 13 ans est estimé à 41,4% sur la base de
cette bénéfice économique et les coûts du projet (106 MDH).
(2) Projet de Traitement des Eaux Usées
Le présent projet sera exécuté pour répondre auxbesoins de la demande en eau nécessaires au secteur
touristique en cours de développement dans la région de Marrakech, en particulier dans le domaine des
terrains de golf et des jardins d’hôtel. A cet effet, tenant compte du coût de traitement des eaux brutes, du
coût de transfert d’eau, des royalties de l’ABHT, du revenu de la RADEEMA, des taxes, etc., il est jugé
que les nouvelles ressources en eau à générer auront la moitié de la valeur de l’eau potable (8.58 DH/m3,
RADEMA) que paye le secteur touristique (hôtels, etc.). Si on applique 4,29 DH/ m3 comme prix
unitaire de l’eau brute et que la vie du projet dure 22 ans sur la base de 20 ans de la durée de vie de la
station de traitement et 2 ans supplémentaires de la période des travaux, il est jugé que la bénéfice
économique du présent projet est de 1 647 MDH (4,29 DH/m3x384Mm3 (19,2Mm3x20ans)). Le taux
de rendement interne pendant 22 ans de la vie du projet est estimé à 14,1% sur la base de cette bénéfice
économque et les coûts du projet (990 MDH : Coût pour la station du traitement tertiaire des eaux usées,
Coût de la canalisation pour le transfert des eaux traitées et Frais pour le fonctionnement et l’entretien et
la maintenance).
(3) Programme d’Introduction et de Vulgarisation de l’Irrigation par goutte à goutte
Le présent programme sera exécuté pour envisager l’exploitation efficace des ressources en eau par le
biais de l’introduction de l’irrigation économe d’eau dans le secteur agricole qui consomme 90%
environ des ressources en eau dans la Plaine du Houz. Pour cela, la demande en eau à diminuer aura une
même valeur que les nouvelles ressources en eau à générer et elle aura aussi une même valeur que la
productivité de vakeur ajoutée de la production agricole (légumes d’été + légumes d’hiver : 4,13 DH/m3,
voir p.5-23) ayant la pus garnde productivité économique dans l’agriculture irriguée. Il est jugé que la
bénéfice économique de la réduction de la demande en eau est estimée à 2 362MDH(4,13 DH/m3x572
Mm3). De plus, la quantité d’eau à prélever sera diminuée par l’introduction du système d’irrigation
économe d’eau et le coût pour l’exhaure sera réduit aussi. Par conséquent, la bénéfice économique de la
réduction du coût pour l’exhaure est estimée à 1 447 MDH (Prix unitaire de l’exhaure x Quantité d’eau
prélevée : 2,53 DH/m3x572 Mm3). Donc, il est jugé que la totalité de ces deux bénéfices économiques
est de 3 809 MDH, comme bénéfice économique du présent programme. Le taux de rendement interne
du Plan Directeur pendant 13 ans est estimé à 13,7% sur la base de cette bénéfice économique et les
coûts du projet (2 715 MDH).

5 - 80
Tableau 5.5.1 Calendrier de l’exécution du Plan Directeur(1/2)
Organisme de An
Projets / Programmes et Activités
l’exécution 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Projet de Recharge Artificielle des Nappe ABHT
Projet Pilote (Activités préparatoires et Etude)
Plan du Développement et de la Gestion de l’Eau de Surface

Projet Pilote (Construction des ouvrages et Gestion et maintenance)


Projet Formel 1 (Construction des ouvrages et Gestion et maintenance)
Projet Formel 2 (Construction des ouvrages et Gestion et maintenance)
Projet Formel 3 (Construction des ouvrages et Gestion et maintenance)
Projet d’Approvisionnement des Eaux Usées RADEEMA
Plannification Conception, appel d'offres et contrat
Construction de station de traitement et de distribution d'eau
Mise en service et ajustement des stations d'alimentation en eau
Operation des stations d'alimentation en eau
Projet de Renforcement du Réseau d’Observation Hydrologique ABHT
Selection d'un nouveau site des stations d'observation
Travaux d'établissement (Jauge du niveau d'eau , Jaugeage transversal
et preparation de la courbe HQ ) du nouveau site d'observation
Observation par la nouvelle station
Amélioration des stations existantes et nouvelles ( introduction d'auto-
jaugeage)
Programme de Gestion des Enregistrements des Installations des Eaux ABHT
Execution des demandes, autorisations et enregistrements des
constructions et réhabilitation des puits
Inventaire et preparation de la base de données des puits déclarés et non
déclarés
Surveillance et suivi de l'état d'utilisation des puits
Plan de la Gestion des Eaux Souterraines

Inventaire et preparation de la base de données des installation de prises


des eaux souterraines autres que les puits
Configuration informatique de la base de données des installation de
prise d'eau
Programme d’Evaluation Scientifique des Eaux Souterraines Disponibles ABHT
Collecte de nouvelles données hydro-géologique à l'amont de l'aquifère
Collecte d'information sur les terrains agricoles
Collecte de nouvelles données hydro-géologique approfondies
Collecte de donnée sur le niveau d'eau
Collecte d'une base de données sur les usages des eaux souterraines
Renforcement du Personn. Developpement des Capacités pour l'analyse
des eaux souterraines
Exécution d'analyse moyenne scientifique des eaux souterraines
Détermination du volume d'eau de pompage disponible, contrôle du
niveau d'eau et le volume des pompage.
Préparation du Manuel de la Gestion des Eaux Souterraines
Programme de Surveillance de la Qualité d’Eau ABHT
Plan de la Gestion de la

Vérification et détermination des point de prise des échantillons de vé


Qualité des Eaux

rification de la qualité d'eau


Elaboration du Plan du suivi de l'amélioration de la qualité d'eau
Continuation des opérations actuelles de surveillance et de suivi de la
qualité d'eau
Exécution de nouvelles opération de suivi et de surveillance de la qualité
d'eau
Vehicle pour l'échantionnage des eaux et frais d'opération et de gestion
Programme d’Introduction et de Dissémination d’Irrigation Localisée ORMVAH
Perimetre du N'Fis avec pression d'alimentation en eau sur la rive droite
de la rivière (perimètre irrigué : 16,102ha)
PMH irriguée (Perimetre irrigué : 56,000ha)
Autres GH irriguées (Perimetre irrigué : 10,000ha)
Programme d’Amélioration de la Gestion des Seguia et des Eaux ORMVAH
Exécution de l'étude sur les structures en béton des irrigations,
financement public
Maintenance du système amélioré des seguia par les associations des
usagers d'eaux
Plan de Réduction de la Demande en Eau

Maintenance du système de suivi et de surveillance du volume d'eau


pris par les seguias et les rizières par les associations des usagers d'eau
Programme de Collecte et de Distribution d'Information Techniques sur ORMVAH
Développement et acquisition des technologies et des informations
relatives à l'irrigation économique.
Développement de la pratique d'économie d'eau de l'agriculture et la sé
lection des recoltes et variétés.
Déclinaison et déssimination des techniques d'économie d'eau
d'irrigation et d'agriculture
RADEEMA/
Projet de Contrôle des Fuites dans les Réseaux d’Alimentation en Eau
ONEP
Elaboration du plan de contrôle des fuites en eau
Elaboration du plan de l'amélioration efficiente des réseaux de distribution
de l'eau
Etude régulière pour la détection des fuites en eau et les travaux de ré
paration
Travaux de l'amélioration des réseaux de distribution de l'eau
RADEEMA/
Programme de Dissémination de l’Economie d’Eau
ONEP
Sensibilisation public à travers les Mass-medias
Séminaire sur l'économie de l'eau au profit des usagers urbains
Séminaire sur l'économie de l'eau au profit des usagers ruraux

5 - 81
Tableau 5.5.1 Calendrier de l’exécution du Plan Directeur( 2/2)
Organisme de An
Projets / Programmes et Activités
l’exécution 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Programme de Renforcement des Capacités de l’ABHT à Gérer les Ressources ABHT
Matériels, donnée sur la propriété communale, mise en place d'un site de
contrôle
Information sur l'organisation de la propriété communale, le système de
transmission des droits et le système de maintenance
Construction de site Web et dissemnitation de l'information entre les
parties prenantes
Renforcement de la consultation et de la coopération avec les parties
prenantes en matière de gestion des ressources en eau
La simplification et l'acceleration du processus de demande et
d'autorisation
Renforcement de la capacité d'administration et de commercialisation du
bureau chargé des autorisations et des verifications
Elaboration d'un système de colecte des redevances
Renforcement des capacités de la planification et du suivi-évaluation du
plan de gestion des ressources en eau
Plan de l’Amélioration Organisationnelle et Institutionnelle

Programme d’Amélioration des Cadres Légal et Institutionnel pour la Mise en ABHT


Elaboration et application des textes d’application nécessaires pour la
mise en œuvre effective de la Loi sur l’Eau
Amélioration de la procédure de demande de l’autorisation de creusement
et de prélèvement des puits et forages, et observance de l’autorisation
Informations sur la Loi 10-95 et la réglementation relative à l’eau
Programme de renforcement des actions de la police de l’eau ABHT
Sensibilisation des parties prenantes, notamment les autorités local au rô
le de la police de l'eau
Elaboration d'un référentiel et du texte d'application définissant les procé
dures d'opération de la police d'eau
L'adaptation des tâches, du personnel et de la formation relative à la
police de l'eau
Procuration des outils de travail et du financement nécessaires pour la
mise en oeuvre de la police de l'eau
L'exécution des activités de surveillance de l'utilisation de l'eau
Formation de la police à l'auto-gestion par les personnels chargés des
collectivités locales
L'escalation des travaux de la police de l'eau exécutés par les collectivités
locales
l'exécution des activités de la surveillance d'utilisation illicite de l'eau par
les AUEA
Programme de Tarification et de Collecte Efficace des Redevances d’Eau ABHT
Examen et concertation sur la tarification de l’eau et la modalité de
recouvrement
Elaboration et proclamation des textes d’application sur la tarification de l’
eau et la modalité de recouvrement
Explications et informations aux usagers sur la nouvelle tarification de l’
eau
Etablissement du système de recouvrement
Mise en place du fonds de la GIRE à travers la redevance de l’eau
Programme de Formulation d’un Cadre de Collaboration et de Prise de Dé
ABHT
cision en vue de la Gestion des Ressources en Eau
Etablissement du Comité de Bassin du Tensift
Etablissement des Commissions Thématiques
Constitution du dispositif de gestion des eaux au niveau provincial à
travers la dynamisation des Commissions Préfectorales et Provinciales de
Constitution et conférence du commité communal de contrôle de l'eau
Dévolution partielle du contrôle des resources en eau à la commune
Programme d’Activation et de Développement des Capacités des Association ORMVAH
des Usages de l’Eau /DPA
Formations des membres du bureau exécutif des AUEA pour le
renforcement des capacités de gestion organisationnelle et financière
Renforcement des capacités financière des AUEA par les cotisations des
Plan de Gestion Participative des Ressources en Eau

adhérents
Amélioration du système de diffusion des informations par l’organisation
des AG
Renforcement de la relation avec les structures d’encadrement
Formations sur les techniques agricoles en vue de l’économie de l’eau
Echange avec les AUEA développées sur les activités de l’économie de l’
eau
Programme de Sensibilisation et de Communication à l’Economie et à la Conservation
ABHT
de l’Eau
Elaboration du plan de sensibilisation et de communication
Obtention de la compréhension aux autorités locales, collectivités locales,
organismes traditionnelles sur la GIRE
Promotion de l’économie de l’eau agricole
Prévention de creusement et de prélèvement illicites des puits et forages
Informations sur la loi et la réglementation relative à l’eau
Informations aux usagers sur la redevance des eaux souterraines
Contrôle de la consommation de l’eau dans les hôtels et les complexes
touristique
Utilisation des eaux usées pour l’arrosage des terrains de golf
Gestion et conservation des ressources en eau dans l’éducation scolaire
Elaboration et affichage des placards publicitaires sur la GIRE et l’é
conomie de l’eau
Concours de la gestion et de l’économie de l’eau
Sensibilisation de l’économie de l’eau à l’occasion de la prière dans les
mosquées
Promotion de mass média sur la gestion des ressources en eau et l’é
conomie de l’eau

5 - 82
Tableau 5.5.2 Coût de l’exécution du Plan Directeur( 1/2)
Organisme de Coûts An
Projets / Programmes et Activités
l’exécution (MDH) 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Projet de Recharge Artificielle des Nappe ABHT 106.0 2.50 4.00 4.00 11.00 6.00 7.00 11.50 9.00 13.50 10.00 11.50 8.00 8.00
Projet Pilote (Activités préparatoires et Etude) 2.50 2.50
Plan du Développement et de la Gestion de l’Eau de Surface

Projet Pilote (Construction des ouvrages et Gestion et maintenance) 31.50 4.00 4.00 5.50 2.00 2.00 2.00 2.00 2.00 2.00 2.00 2.00 2.00
Projet Formel 1 (Construction des ouvrages et Gestion et maintenance) 28.00 2.50 4.00 4.00 5.50 2.00 2.00 2.00 2.00 2.00 2.00
Projet Formel 2 (Construction des ouvrages et Gestion et maintenance) 24.00 1.50 1.00 4.00 4.00 5.50 2.00 2.00 2.00 2.00
Projet Formel 3 (Construction des ouvrages et Gestion et maintenance) 20.00 1.50 1.00 4.00 4.00 5.50 2.00 2.00
Projet d’Approvisionnement des Eaux Usées RADEEMA 636.5 3.50 185.33 94.67 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30
Plannification Conception, appel d'offres et contrat 3.50 3.50
Construction de station de traitement et de distribution d'eau 278.00 185.33 92.67
Mise en service et ajustement des stations d'alimentation en eau 2.00 2.00
Operation des stations d'alimentation en eau 353.00 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30 35.30
Projet de Renforcement du Réseau d’Observation Hydrologique ABHT 3.0 0.00 0.50 0.00 0.00 2.50 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Selection d'un nouveau site des stations d'observation 0.00
Travaux d'établissement (Jauge du niveau d'eau , Jaugeage transversal
0.50 0.50
et preparation de la courbe HQ ) du nouveau site d'observation
Observation par la nouvelle station 0.00
Amélioration des stations existantes et nouvelles ( introduction d'auto-
2.50 2.50
jaugeage)
Programme de Gestion des Enregistrements des Installations des Eaux ABHT 5.7 1.22 1.12 1.12 0.12 1.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12
Execution des demandes, autorisations et enregistrements des
1.56 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12
constructions et réhabilitation des puits
Inventaire et preparation de la base de données des puits déclarés et non
3.00 1.00 1.00 1.00
déclarés
Surveillance et suivi de l'état d'utilisation des puits 0.00
Inventaire et preparation de la base de données des installation de prises
Plan de la Gestion des Eaux Souterraines

1.00 1.00
des eaux souterraines autres que les puits
Configuration informatique de la base de données des installation de
0.10 0.10
prise d'eau
Programme d’Evaluation Scientifique des Eaux Souterraines Disponibles ABHT 18.2 7.00 2.10 1.60 0.60 1.10 0.60 0.60 1.10 0.60 0.60 1.10 0.60 0.60
Collecte de nouvelles données hydro-géologique à l'amont de l'aquifère 0.00

Collecte d'information sur les terrains agricoles 1.30 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10
Collecte de nouvelles données hydro-géologique approfondies 3.50 1.50 1.00 1.00
Collecte de donnée sur le niveau d'eau 6.07 1.30 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40
Collecte d'une base de données sur les usages des eaux souterraines 0.00
Renforcement du Personn. Developpement des Capacités pour l'analyse
4.12 4.10
des eaux souterraines
Exécution d'analyse moyenne scientifique des eaux souterraines 1.20 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10 0.10
Détermination du volume d'eau de pompage disponible, contrôle du
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
niveau d'eau et le volume des pompage.
Préparation du Manuel de la Gestion des Eaux Souterraines 2.00 0.50 0.50 0.50 0.50
Programme de Surveillance de la Qualité d’Eau ABHT 44.5 0.58 0.58 3.94 3.94 3.94 3.94 3.94 3.94 3.94 3.94 3.94 3.94 3.94
Plan de la Gestion de la

Vérification et détermination des point de prise des échantillons de vé


0.00
Qualité des Eaux

rification de la qualité d'eau

Elaboration du Plan du suivi de l'amélioration de la qualité d'eau 0.00


Continuation des opérations actuelles de surveillance et de suivi de la
1.15 0.58 0.58
qualité d'eau
Exécution de nouvelles opération de suivi et de surveillance de la qualité
40.88 3.72 3.72 3.72 3.72 3.72 3.72 3.72 3.72 3.72 3.72 3.72
d'eau
Vehicle pour l'échantionnage des eaux et frais d'opération et de gestion 2.46 0.22 0.22 0.22 0.22 0.22 0.22 0.22 0.22 0.22 0.22 0.22
Programme d’Introduction et de Dissémination d’Irrigation Localisée ORMVAH 2,715.0 185.10 281.70 281.70 281.70 281.70 245.00 208.30 208.30 208.30 208.30 148.30 88.30 88.30
Perimetre du N'Fis avec pression d'alimentation en eau sur la rive droite
967.0 96.70 193.40 193.40 193.40 193.40 96.70
de la rivière (perimètre irrigué : 16,102ha)
PMH irriguée (Perimetre irrigué : 56,000ha) 1,148.0 88.40 88.30 88.30 88.30 88.30 88.30 88.30 88.30 88.30 88.30 88.30 88.30 88.30
Autres GH irriguées (Perimetre irrigué : 10,000ha) 600.0 60.00 120.00 120.00 120.00 120.00 60.00
Programme d’Amélioration de la Gestion des Seguia et des Eaux ORMVAH 2.0 1.00 1.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Exécution de l'étude sur les structures en béton des irrigations,
2.00 1.00 1.00
financement public
Maintenance du système amélioré des seguia par les associations des
0.00
usagers d'eaux
Plan de Réduction de la Demande en Eau

Maintenance du système de suivi et de surveillance du volume d'eau


0.00
pris par les seguias et les rizières par les associations des usagers d'eau
Programme de Collecte et de Distribution d'Information Techniques sur
ORMVAH 19.5 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50
l'Agriculture et l'Irrigation Economiques
Développement et acquisition des technologies et des informations
6.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
relatives à l'irrigation économique.
Développement de la pratique d'économie d'eau de l'agriculture et la sé
6.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
lection des recoltes et variétés.
Déclinaison et déssimination des techniques d'économie d'eau
6.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
d'irrigation et d'agriculture
RADEEMA/
Projet de Contrôle des Fuites dans les Réseaux d’Alimentation en Eau 403.0 24.00 8.00 56.00 55.50 55.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50
ONEP
Elaboration du plan de contrôle des fuites en eau 16.00 16.00
Elaboration du plan de l amélioration efficiente des réseaux de distribution
16.00 8.00 8.00
de l'eaurégulière pour la détection des fuites en eau et les travaux de ré
Etude
280.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50 25.50
paration
Travaux de l'amélioration des réseaux de distribution de l'eau 90.50 30.50 30.00 30.00
RADEEMA/
Programme de Dissémination de l’Economie d’Eau 31.0 2.00 2.00 2.00 2.50 2.50 2.50 2.50 2.50 2.50 2.50 2.50 2.50 2.50
ONEP
Sensibilisation public à travers les Mass-medias 13.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00
Séminaire sur l'économie de l'eau au profit des usagers urbains 13.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00
Séminaire sur l'économie de l'eau au profit des usagers ruraux 5.00 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50

5 - 83
Tableau 5.5.2 Coût de l’exécution du Plan Directeur( 2/2)
Organisme de Coûts An
Projets / Programmes et Activités
l’exécution (MDH) 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Programme de Renforcement des Capacités de l’ABHT à Gérer les Ressource ABHT 5.0 0.1 1.4 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3
Matériels, donnée sur la propriété communale, mise en place d'un site de 0.03 0.01 0.01 0.01 0.01 0.01 0.01
Information sur l'organisation de la propriété communale, le système de
0.47 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04
transmission des droits et le système de maintenance
Construction de site Web et dissemnitation de l'information entre les
0.47 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04
parties prenantes
Renforcement de la consultation et de la coopération avec les parties
0.00
prenantes en matière de gestion des ressources en eau
La simplification et l'acceleration du processus de demande et
2.64 0.24 0.24 0.24 0.24 0.24 0.24 0.24 0.24 0.24 0.24 0.24
d'autorisation
Renforcement de la capacité d'administration et de commercialisation du
0.02 0.01 0.01 0.01 0.01
bureau chargé des autorisations et des verifications
Elaboration d'un système de colecte des redevances 0.02 0.01 0.01 0.01 0.01
Renforcement des capacités de la planification et du suivi-évaluation du
1.39 1.34 0.01 0.01 0.01 0.01 0.01
plan de gestion des ressources en eau
Plan de l’Amélioration Organisationnelle et Institutionnelle

Programme d’Amélioration des Cadres Légal et Institutionnel pour la Mise en ABHT 6.5 0.22 3.83 1.55 0.00 0.22 0.00 0.22 0.00 0.22 0.00 0.22 0.00 0.00
Elaboration et application des textes d’application nécessaires pour la
1.33 1.33
mise en œuvre effective de la Loi sur l’Eau
Amélioration de la procédure de demande de l’autorisation de creusement
1.33 1.33
et de prélèvement des puits et forages, et observance de l’autorisation
Informations sur la Loi 10-95 et la réglementation relative à l’eau 3.82 0.22 2.50 0.22 0.22 0.22 0.22 0.22
Programme de renforcement des actions de la police de l’eau ABHT 29.6 0.00 1.29 1.57 0.94 3.43 2.89 2.80 2.89 2.80 2.89 2.80 2.89 2.80
Sensibilisation des parties prenantes, notamment les autorités local au rô
0.00
le de la police de l'eau
Elaboration d'un référentiel et du texte d'application définissant les procé
0.00
dures d'opération de la police d'eau
L'adaptation des tâches, du personnel et de la formation relative à la
5.76 0.48 0.48 0.48 0.48 0.48 0.48 0.48 0.48 0.48 0.48 0.48 0.48
police de l'eau
Procuration des outils de travail et du financement nécessaires pour la
1.44 0.72 0.72
mise en oeuvre de la police de l'eau
L'exécution des activités de surveillance de l'utilisation de l'eau 3.69 0.37 0.37 0.37 0.37 0.37 0.37 0.37 0.37 0.37 0.37 0.37
Formation de la police à l'auto-gestion par les personnels chargés des
0.10 0.10
collectivités locales
L'escalation des travaux de la police de l'eau exécutés par les collectivités
18.10 2.48 1.95 1.95 1.95 1.95 1.95 1.95 1.95 1.95
locales
l'exécution des activités de la surveillance d'utilisation illicite de l'eau par
0.53 0.09 0.09 0.09 0.09 0.09 0.09
les AUEA
Programme de Tarification et de Collecte Efficace des Redevances d’Eau ABHT 10.3 0.00 1.63 3.12 0.40 2.98 0.00 0.22 0.00 0.22 1.33 0.22 0.00 0.22
Examen et concertation sur la tarification de l’eau et la modalité de
1.33 1.33
recouvrement
Elaboration et proclamation des textes d’application sur la tarification de l’
0.00
eau et la modalité de recouvrement
Explications et informations aux usagers sur la nouvelle tarification de l’ 5.02 0.30 3.12 0.40 0.32 0.22 0.22 0.22 0.22
Etablissement du système de recouvrement 2.66 1.33 1.33
Mise en place du fonds de la GIRE à travers la redevance de l’eau 1.33 1.33
Programme de Formulation d’un Cadre de Collaboration et de Prise de Dé
ABHT 7.0 0.06 0.23 0.18 0.23 0.68 0.73 0.68 0.73 0.68 0.73 0.68 0.73 0.68
cision en vue de la Gestion des Ressources en Eau
Etablissement du Comité de Bassin du Tensift 0.30 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05
Etablissement des Commissions Thématiques 0.78 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06
Constitution du dispositif de gestion des eaux au niveau provincial à
1.44 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12
travers la dynamisation des Commissions Préfectorales et Provinciales de
Constitution et conférence du commité communal de contrôle de l'eau 3.13 0.35 0.35 0.35 0.35 0.35 0.35 0.35 0.35 0.35
Dévolution partielle du contrôle des resources en eau à la commune 1.35 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15
Programme d’Activation et de Développement des Capacités des Association ORMVAH
2.0 0.00 0.41 0.00 0.26 0.00 0.41 0.00 0.26 0.00 0.41 0.00 0.26 0.00
des Usages de l’Eau /DPA
Formations des membres du bureau exécutif des AUEA pour le
0.79 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13
renforcement des capacités de gestion organisationnelle et financière
Renforcement des capacités financière des AUEA par les cotisations des
Plan de Gestion Participative des Ressources en Eau

0.00
adhérents
Amélioration du système de diffusion des informations par l’organisation
0.00
des AG
Renforcement de la relation avec les structures d’encadrement 0.00
Formations sur les techniques agricoles en vue de l’économie de l’eau 0.79 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13
Echange avec les AUEA développées sur les activités de l’économie de l’
0.44 0.15 0.15 0.15
eau
Programme de Sensibilisation et de Communication à l’Economie et à la Conservation
ABHT 41.5 11.79 5.31 4.96 2.58 1.26 3.01 1.57 2.27 1.21 3.37 1.26 2.22 0.72
de l’Eau
Elaboration du plan de sensibilisation et de communication 1.00 1.00
Obtention de la compréhension aux autorités locales, collectivités locales,
2.10 1.80 0.30
organismes traditionnelles sur la GIRE
Promotion de l’économie de l’eau agricole 7.07 2.97 0.25 0.47 0.25 0.47 0.25 0.47 0.25 0.47 0.25 0.47 0.25 0.25
Prévention de creusement et de prélèvement illicites des puits et forages 3.82 2.72 0.22 0.22 0.22 0.22 0.22
Informations sur la loi et la réglementation relative à l’eau 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Informations aux usagers sur la redevance des eaux souterraines 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Contrôle de la consommation de l’eau dans les hôtels et les complexes
3.55 3.30 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05
touristique
Utilisation des eaux usées pour l’arrosage des terrains de golf 0.15 0.05 0.05 0.05
Gestion et conservation des ressources en eau dans l’éducation scolaire 4.83 3.75 0.36 0.36 0.36
Elaboration et affichage des placards publicitaires sur la GIRE et l’é
3.00 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
conomie de l’eau
Concours de la gestion et de l’économie de l’eau 6.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00
Sensibilisation de l’économie de l’eau à l’occasion de la prière dans les
0.60 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05
mosquées
Promotion de mass média sur la gestion des ressources en eau et l’é
9.40 3.21 0.42 0.42 0.42 1.21 0.42 0.42 0.42 1.21 0.42 0.42 0.42
conomie de l’eau
Total (MDH) 4,086.4 240.54 501.94 458.23 396.89 400.05 328.82 295.07 293.74 296.71 296.81 235.26 172.19 170.49

5 - 84
CHAPITRE 6 PLAN D'ACTION

6.1. Comprendre le Plan Directeur dans son ensemble et sélection des Programmes/Projets
pour le Plan d'Action
6.1.1 Comprendre le Plan Directeur dans son ensemble
Garantir l'exécution des programmes et projets faisant partie du Plan Directeur pour la Gestion
Intégrée des Eaux Souterraines est primordial pour assurer l'utilisation stable et soutenue de l'eau pour
la vie courante de la population et la production agricole. Ces programmes et projets seront réalisés sur
la base d'un calendrier d'exécution global indiqué dans le Plan Directeur. Les piliers principaux du
Plan Directeur sont le "Plan de Développement des Ressources en Eau de Surface et Plan de Gestion
des Ressources en Eau de Surface" et le "Plan de Réduction de la Demande en Eau", qui concerne
directement l'amélioration de l'équilibre en eau dans la Plaine du Haouz. Ces Plans sont considérés
comme étant les "Projets Centraux", du fait qu'ils contribuent non seulement à la réalisation des
objectifs du Plan Directeur, mais représentent également le modèle pour l'amélioration de l'équilibre
en eau, qui peut être applicable techniquement aux plans de gestion des ressources en eau dans d'autres
régions. Les Projets Centraux seront réalisés par des organismes divers comme la RADEEMA,
l'ONEP, l'ORMVAH, les DPA et l'ABHT, ainsi que les fermiers privés et les associations des usagers
de l'eau. De plus, les Projets Centraux auront un impact significatif sur l'exécution du Plan Directeur
concernant leur échelle relativement étendue.
6.1.2 Composition du Plan d’Action
Le Plan Directeur comporte une vaste étendue des activités et des organismes et acteurs concernés.
Toutes les activités sont impliquées de manière organique dans le but de la réalisation de l’utilisation
durable des eaux souterraines, qui est l’objectif définitif du Plan Directeur. Le Plan d’Action est
constitué des activités à mettre en oeuvre pendant les 5 ans après le démarrage du Plan Directeur. Ces
activités sont nécessaires pour les Projets de Noyau contribuant à l’amélioration du bilan hydrique et
leur réalisation.
‹ Activités dont le retard de la mise en oeuvre gêne la réalisation des objectifs du Plan Directeur
¾ Les Projets de Noyau forment le groupe des projets / programmes qui contribuent
directement à l’amélioration du bilan hydrique des eaux souterraines. Lorsque le
commencement des activités contribuant directement à l’amélioration du bilan hydrique sera
retardé, le déficit cumulé sera accru et même si l’équilibre en eau était réalisé, il serait
possible que la situation de la nappe ne permette plus l’utilisation durable. Etant donné que
les Plans de développement des sources en eau et de réduction de la demande en eau,
proposés dans le Plan Directeur, demandent assez de temps pour la réalisation et l’apparition
des effets, il est nécessaire de les mettre en oeuvre sans retard. Les Projets de Noyau du Plan
Directeur sont classés selon les contenus des activités comme suit :
• Projet de Recharge Artificielle de la Nappe et Activités y afférentes
• Projet de Traitement des Eaux Usées et Activités y afférentes
• Agriculture économe d’eau et Activités y afférentes (introduction et vulgarisation de
l’irrigation par goutte à goutte, aménagement des seguias et amélioration de la gestion de
l’eau, capitalisation et diffusion des informations techniques pour l’agriculture et
l’irrigation économes d’eau)
‹ Activités dont la mise en oeuvre assurée dans le stade du démarrage est demandée pour
l’exécution efficace et effective du Plan Directeur
¾ L’ABHT est l’organisme administratif central dans la gestion des ressources en eau dans la
Plaine du Haouz. Il joue un rôle pour gérer et administrer le Plan Directeur en collaboration
avec d’autres organismes et entités des projets / programmes constituant le Plan Directeur.
La capacité administrative de l’ABHT pour la gestion des ressources en eau est indispensable
pour l’exécution efficace et effective des projets / programmes relatifs au développement de

6-1
nouvelles sources en eau et à la réduction de la demande en eau à réaliser par la RADEEMA,
l’ONEP, l’ORMVAH, les DPA, etc. A cet effet, il est nécessaire de reconnaître le
renforcement de la capacité de la gestion des ressources en eau de l’ABHT comme priorité et
d’exécuter les activités suivantes avec les programmes de noyau.
• Activités relatives aux programmes de noyau du Programme de renforcement des
Capacités de l’ABHT à gérer les ressources en eau
¾ En outre, pour la réalisation de l’utilisation durable des eaux souterraines, il est nécessaire
d’apporter l’appui poour la mise en œuvre de chaque programme de noyau, de saisir les
impacts sur l’amélioration du bilan hydrique et de mener les activités suivantes :
• Activités relatives aux programmes de noyau du Projet de Renforcement du Réseau
d’Observation Hydrologique
• Activités relatives aux programmes de noyau du Programme d’estimation scientifique des
eaux souterraines disponibles
• Activités relatives aux programmes de noyau du Programme de Gestion des Installations
de la prise des Eaux Souterraines
• Activités relatives aux programmes de noyau du Programme de Suivi et de Surveillance
de la qualité d’eau
• Activités relatives aux programmes de noyau du Programme de dynamisation des AUEA
et de renforcement de sa capacité exécutive
¾ Le tableau ci-après montre la relation des activités de chaque projet de noyau concerné. En
outre, le tableau récapitulatif des programmes concernés est indiqué au Tableau 6.1.1.

6-2
Projets de Noyau Activités concernées Activités relatives au Programme de
Renforcement des Capacité de l'ABHT
Projet de Recharge Activités relatives au Renforcement du Réseau de à gérer les Ressources en Eau
Artificielle de la Nappe l'Observation Hydrologique
- Mise en oeuvre du projet a. Installation des équipements d'observation
e-1 Renforcement et
pilote sur la rivière R'dat dans les sous-bassins des riviéres
Aménagement du réseau de
- Elaboration du plan Imintanout et Lahr
l'observation hydrologique
d'exécution du projet de e-2 Etablissement du systéme
recharge artificielle sur de suivi de la quantité d'eau
les autres sites Activités relatives au Programme d'Estimation prélevèe par seguias dans la
Scientifique des Eaux Souterraines PMH
Disponibles e-4 Renforcement de la capacité
Projet de Traitement des a. Capitalisation des données pour la gestion de l'ABHT pour la prévision
Eaux Usées des eaux souterraines par les méthodes des ressources en eau par
- Aménagement des scientifiques l'amélioration des techniques
installations pour b. Renforcement du personnel et de la simulation des eaux
l'utilisation des eaux développement des compétences en matière souterraines
usées aprés le d'analyse des eaux souterraines de l'ABHT
c-1. Analyse scientifique des eaux souterraines
traitement primaire b. Renforcement du système
c-2. Détermination de la quantité disponible du
prélèvement d'eau, du niveau d'eau à contrô de discussions et de
Projet d'Agriculture ler et de la quantitél d'eau à préllever coordination avec les
Econome d'Eau organisations concernées
- Programme pour la gestion des
ressources en eau
d'Introduction et de Activités relatives au Programme de Gestion des c. Amélioration de la procédure
Vulgarisation de Installations de prise des Eaux Souterraines d'octroi de l'autorisation du
l'Irrigation par goutte à a. Mise en oeuvre de la demande, l'autorisation DPH
goutte et l'enregistrement en matière de
- Programme de construction des nouveaux puits et de
réhabilitation des puits existants f. Renforcement du Système
Capitalisation et de
b-1. Confirmation du contenu des puits de Surveillance de la Qualité
Diffusion des enregistrés existants et Délivrance de de l'Eau
Informations l'autorisation avec mention de la date de
Techniques sur validité
a. Capitalisation et Diffusion
l'Economie de l'Eau en c. Mise en oeuvre des activités de surveillance
des Informations sur les
Agriculture et en régulière de la situation de l'utilisation des
Ressources en Eau
Irrigation puits
- Programme
d'Amélioration des
Activités relatives au Suivi et à la Surveillance de
Seguias et de la
la Qualité de l'Eau
Gestion des Eaux a. Réexamen et Sélection des points de
surveillance
c. Mise en oeuvre du contrô le de la qualité de
l'eau avec le système actuel
Note
Activités relatives à la
Gestion des Eaux Activités relatives au Programme de
Souterraines (ABHT) Dynamisation et de Renforcement des
Capacités des Associations des Usagers
Activités relatives au des Eaux Agricoles
Développement de a. Formations des membres du bureau exécutif
Nouvelles Sources en Eau des AUEA pour le renforcement des
par le biais du Traitement capacités de gestion organisationnelle et
des Eaux Usées financière
(RADEEMA, ONEP) d. Renforcement de la relation avec les
structures d'encadrement (ORMVAH et
Activités relatives à la
DPA)
Réduction de la Demande
en Eau dans le Secteur
Agricole (ORMVAH,
DPA)

Projets de Noyau et Activités concernées

‹ Activités indispensables pour l’aménagement du système exécutif du Plan d’Action


¾ Comme on l’a dit en haut du présent chapitre, toutes les activités du Plan Directeur se
rapportent de manière organique et mutuelle pour la réalisation de l’utilisation durable des
eaux souterraines. Les parties prenantes concernées sont ABHT, organisme exécutif, Secteur
Agricole (ORMVAH, DPA), Secteur de l’alimentation en eau (RADEMA, ONEP),
Organismes administratifs locaux, tels que Wilaya et Communes, Agriculteurs et Populations
urbaine et rurale comme usagers d’eau, etc. Pour l’exécution efficace et effective du Plan
Directeur, la compréhension et la coordination de ces parties prenantes sont indispensables et
il est nécessaire d’établir un cadre pour cela. A cet effet, dans le présent Plan d’Action, il est
nécessaire de tenir compte des activités relatives aux projets de noyau suscités mais aussi des
activités proposées dans le Plan Directeur.
• Programme d’établissement du cadre pour les discussions et la prise de décision par les
parties prenantes dans la gestion des ressources en eau

6-3
6.2 Contour du Plan d'Action
Les projets de noyau à mettre en oeuvre avant 2012, l’année cible à court terme du Plan Directeur, et
les composantes concernées sont classés par organisme d’exécution comme suit :
6.2.1 Plan d’Action pour la Gestion des Eaux Souterraines
(1) Activités relatives au Projet de Recharge Artificielle de la Nappe
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) Organisme(s) concerné(s) : DRHT
3) Objectifs du projet: Pour l’exécution du véritable projet de recharge artificielle de la nappe à
l’horizon 2020, mettre en oeuvre le projet pilote sur la rivière R’dat
avant 2010 par le moyen des digues simples à installer sur le lit fluvial
4) Activités
a. Mise en oeuvre du projet pilote sur la rivière R’dat
a-1. Elaboration du plan de projet pilote de recharge artificielle et du plan de
suivi-évaluation
a-2 Construction des installations de recharge artificielle au site
a-3. Suivi de la quantité artificiellement rechargée, du niveau piézométrique et de l’état des
installations, puis analyse du résultat du suivi
b. Elaboration du plan d’exécution du projet de recharge artificielle sur les autres sites
b-1. Sur la base du résultat du projet pilote de R’dat, élaboration du plan d’exécution du
projet de recharge artificielle sur les trois autres rivières (Rerhaya, Ourika et Zat)
5) Estimation des Coûts : Coût total estimé à 22.5 million DH
(2) Activités relatives au Projet de Renforcement du Réseau d’Observation Hydrologique
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) Organisme(s) concerné(s) : RADEEMA, ONEP, ORMVAH, DPA
3) Objectifs du programme : Pour l’amélioration de la précision de l’observation, mise en place
des équipements d’observation aux 2 points où il n’y a pas de
station d’observation hydrologique
4) Activités
a. Mise en place des équipements d’observation dans les sous-bassins de la rivière Imintanout
et de la rivière Lahr
a-1. Selection d'un nouveau site des stations d'observation
a-2. Installation de l’hydrographe
a-3. Préparation de l’observation
a-4. Exéction de l’observation
5) Estimation des Coûts : Coût total estimé à 0.5 million DH
(3) Activités relatives au Programme de Gestion des Installations de la prise des Eaux
Souterraines
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) Organisme(s) concerné(s) : Wilaya, Communes
3) Objectifs du programme : Pour réaliser la demande, l’enregistrement, le renouvellement et la
surveillance de tous les propriétaires (100%) des installations de la
prise des eaux souterraines (puits/forages, eaux jaillissantes, eaux
infiltrées, qanat), exécution de la demande, de l’autorisation et de

6-4
l’enregistrement pour la nouvelle construction d’un puits / la
réhabilitation d’un puits existant ainsi que gestion et aménagement
du registre des puits/forages déjà enregistrés et non enregistrés
4) Activités
a. Mise en oeuvre de la demande, l’autorisation et l’enregistrement en matière de construction
des nouveaux puits et de réhabilitation des puits existants
a-1. Faire connaître le système de demande et d’octroi de l’autorisation pour la
construction / la réhabilitation d’un puits
a-2. Etablissement du système de réception de la demande et d’examen préparatoire au
niveau des collectivités locales
a-3. Compilation de la base de données sur la demande, la situation de l’examen et du
contenu de la demande
a-4. Exécution de la demande, de l’autorisation et de l’enregistrement pour la construction
/ la réhabilitation de puits
b. Aménagement du registre des utilisateurs des puits enregistrés et non enregistrés
b-1. Confirmation du contenu de l’enregistrement de puits existants et délivrance de
l’autorisation avec mention de la date de validité
c. Surveillance de la situation de l’utilisation des puits
c-1. Exécution des activités de surveillance régulières pour la situation de l’utilisation de
puits
d. Aménagement du registre des installations de la prise d’eaux souterraines autres que les puits
d-1. Exécution de la demande, de l’enregistrement, du renouvellement et de la surveillance
de toutes les installations de la prise des eaux souterraines, telles que les eaux
jaillissantes, les eaux infiltrées, Ketthara, etc.
5) Estimation des Coûts : Coût total estimé à 4.7 million DH
(4) Activités relatives au Programme d’estimation scientifique des eaux souterraines
disponibles
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) Organisme(s) concerné(s) : -
3) Objectif du programme : Analyse scientifique et exacte des eaux souterraines à travers les
informations riches
4) Activités
a. Capitalisation des données pour la gestion des eaux soutetrraines par le moyen scientifique
a-1. Collecte de nouvelles données hydro-géologiques à l’amont de l’aquifère (Observation
du niveau piézométrique de puits situés à l’amont de la nappe et Levé de l’altitude)
a-2. Collecte d'information sur les terrains agricoles (Détermination et élaboration de la
carte des terrains agricoles de l’irrigation par les eaux souterraines)
a-3. Collecte de nouvelles données hydro-géologiques (Exécution d’une étude pour péciser
le rapport de l’aquifère avec une couche inférieure (l’entrée des eaux de la couche de
roche calcaire inférieure à l’aquifère)
a-4. Collecte de données sur le niveau d'eau, levé du nivellement, introduction de
l’enregistreur automatique et exécution de l’observation du niveau d’eau
a-5. Collecte d'une base de données sur les usages des eaux souterraines (Saisir le point et
la quantité du prélèvement d’eau des grands utilisateurs)
b. Renforcement du personnel et développement des compétences en matière d’analyse des
eaux souterraines de l’ABHT

6-5
b-1. Approvisionnement en outils pour l’analyse des eaux souterraines
b-2. Formation du personnel de l’ABHT sur l’nalyse des eaux souterraines et le logiciel du
GIS
c. Gestion des eaux souterraines par le moyen scientifique
c-1. Exécution d'analyse moyenne scientifique des eaux souterraines
c-2. Détermination du volume d'eau de pompage disponible, contrôle du niveau d'eau et
le volume des pompage
5) Estimation des Coûts : Coût total estimé à 12.4 million DH
(5) Activités relatives au Programme de Suivi et de Surveillance de la qualité d’eau
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) Organisme(s) concerné(s) : IRATEE
3) Objectifs du programme : Mise en oeuvre de 4 essais de la qualité d’eau par an aux points du
suivi de la qualité d’eau
4) Activités
a. Réexamen des points de surveillance de la qualité d’eau et Sélection de ces points
a-1. Réexamen des points de surveillance de la qualité d’eau et Sélection de ces points
b. Elaboration du programme d’amélioration de la surveillance de la qualité de l’eau
b-1. Elaboration du programme d’amélioration de la surveillance de la qualité de l’eau
c. Exécution du contrôle de la qualité d’eau dans le système actuel
c-1. Exécution du contrôle de la qualité d’eau dans le système actuel
d. Exécution de la surveillance de la qualité d’eau basée sur le programme d’amélioration de la
surveillance de la qualité d’eau
d-1. Exécution de la surveillance de la qualité d’eau basée sur le programme
d’amélioration de la surveillance de la qualité d’eau
5) Estimation des Coûts : Coût total estimé à 13.0 million DH
(6) Activités relatives au Programme de renforcement des Capacité de l’ABHT à gérer les
ressources en eau
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) Organisme(s) concerné(s) : -
3) Objectifs du programme : Amélioration et renforcement des capacités institutionnelles et
techniques de l’ABHT
4) Activités
a. Capitalisation et diffusion des informations sur les ressources en eau
a-1 Partage et gestion unifiée des documents et données concernées à l’intérieur de
l’ABHT et Mise en plance d’une salle de documentation
a-2 Aménagement du système de communication et de partage des informations entre le
personnel de l’ABHT
a-3 Information sur l'organisation de la propriété communale, le système de transmission
des droits et le système de maintenance
a-4 Construction de site Web et dissemnitation de l'information entre les parties prenantes
b. Renforcement de la concertation et la coopération avec les structures concernées sur la
gestion des ressources en eau

6-6
b-1 Etablissement d’un cadre de concertation pour la gestion des ressources en eau
c. Rationalisation de la procédure d’octroi de l’autorisation de l’utilisation dans le DPH
c-1 La simplification et l'acceleration du processus de demande et d'autorisation
c-2 Confirmation rapide du contenu de la demande et Vérification de l’observance du
contenu de l’autorisation sur place après la délivrance de l’autorisation
c-3 Renforcement de la capacité d'administration et de commercialisation du bureau
chargé des autorisations et des verifications
d. Renforcement du monitoring et de l’évaluation des ressources en eau
d-1 Renforcement et aménagement du réseau d’observation hydrologique
d-2 Etablissement du système de suivi de la quantité du prélèvement d’eau par seguias
dans le PHM
d-3 Renforcement des compétences de l’ABHT en matière de prévision des ressources en
eau à travers l’amélioration des techniques de la simulation des eaux souterraines
e. Renforcement du contrôle de la qualité de l’eau
e-1 Renforcement du personnel s’occupant des essais de la qualité d’eau et des activités de
surveillance
e-2 Renforcement des fonctions du laboratoire de la qualité d’eau
5) Estimation des Coûts : Coût total estimé à 2.5 million DH
(7) Evaluations environnementales et sociales
L'exécution du plan d'action relatif à la gestion des eaux souterraines pourrait avoir les impacts
suivants.
Impacts découlant des changements des conditions des cours d'eau : La construction des
installations de recharge artificielle collectera dans les opérations une partie du courant des rivières de
R'dat, de Rerhaya, d'Ourika et de Zat. Par conséquent, le débit d'alimentation annuel des rivières pour
le bassin en aval diminuera de 14.3000.000 m3. Par ailleurs, les eaux collectées dans les installations
de recharge artificielle seront principalement les eaux d'inondation, et, en général, les eaux libérées
dans les zones autres que celle du projet qui ne sont pas utilisées dans les bassins en aval. En outre, en
préservant les ressources en eaux souterraines dans la zone cible par l'exécution de l'ensemble du Plan
Directeur, il est estimé que les eaux qui s'écouleront de la zone cible en aval seront accrues, et par
conséquent, il est jugé que les changements des conditions des cours d'eau auront peu d'impact sur les
bassins en aval. D'autre part, afin de vérifier que les impacts sur les bassins en aval sont effectivement
mineurs à la suite de la mise en œuvre du Plan d'Action, il sera nécessaire d'effectuer le suivi des
conditions des cours d'eau en ayant recours au Réseau d'observation hydrologique de l'ABHT, qui sera
renforcé par le Plan d'action. En outre, afin d'éviter à l'avenir des querelles dans les bassins en amont
et en aval, parmi des activités dans le cadre de prise de décisions par le partenariat des parties
prenantes qui sera établi lors de la mise en œuvre du Plan d'Action, des concertations devront avoir
lieu en ce qui concerne le débit de décharge vers les bassins en aval dans un plan de distribution des
eaux de surface.
Impact de la réglementation du pompage des eaux souterraines : La mise en œuvre de la gestion
des eaux souterraines par une méthode scientifique est indispensable pour l'utilisation durable des
ressources en eau, qui sont limitées. Dans le cadre de la réglementation pour la valorisation des eaux
souterraines, assurer l'eau potable nécessaire à la vie quotidienne sera la priorité la plus urgente, mais
certains impacts sont envisagés sur les exploitations qui utilisent les ressources en eaux souterraines
dans des activités économiques. Lors de l'établissement des valeurs de la réglementation, il sera
nécessaire d'atténuer les impacts par les mesures de soutien à l'agriculture (adoption et diffusion des
techniques de l'irrigation à consommation réduite d'eau) présentées dans le Plan d'Action en ce qui
concerne la réduction de la demande en eau du secteur agricole développée dans ce qui suit, et
d'examiner la fixation / l'introduction de volumes raisonnables à réglementer par le biais d'un cadre de
concertations et de prise de décisions par les parties prenantes qui sera établi lors de la mise en œuvre
du Plan d'Action.

6-7
(8) Estimation des coûts pour l’exécution du plan d’action pour la gestion des eaux
souterraines : Total 55,5 MDH
(9) Sources financières prévues
Les coûts pour l’exécution du plan d’action en matière de gestion des eaux souterraines sont estimés à
55,53 MDH, soit 10 MDH environs par an. Ce montant n’est pas trop grand au point de vue de la taille
de l’ABHT, et si on tient comte seulement de l’envergure du budget, il peut être jugé que le plan
d’action est réalisable par le budget marocain. D’autre part, la plupart des projets/programmes exigent
les analyses de la situation des ressources en eau et les jugements techniques basés sur ces analyses.
En plus, ils comportent un aspect de renforcement institutionnel de l’ABHT, qui joue un rôle de noyau
dans la gestion des ressources en eau. Par conséquent, pour la mise en peuvre effective des
projets/programmes, il est nécessaire d’approter les appuis sur le plan tant financier que technique. A
cet effet, il est jugé que le financement à travers la coopération technique des autres bailleurs est utile
et efficace pour le renforcement des compétences de l’ABHT.
(10) Calendrier d’exécution et Coût
Unité : Million de DH
2008 2009 2010 2011 2012 Remarques
Activités relatives au Projet de Recharge Artificielle de la Nappe
a. Mise en oeuvre du projet pilote Durée
sur la rivière R’dat Coût 2.50 4.00 4.00 5.50 2.00
b. Elaboration du plan d’exéution Durée
du projet de recharge artificielle Coût 4.50
sur les autres sites

Sous total 22.5.00 2.50 4.00 4.00 10.00 2.00


Activités relatives au Projet de Renforcement du Réseau d’Observation Hydrologique
a. Installation des équipements Durée
d’observation dans les Coût 0.5
sous-bassins des rivières
Imintanout et Lahr
Sous total 0.5 0.5
Activités relatives au Programme de Gestion des Installations de prise des Eaux Souterraines
a. Mise en oeuvre de la demande, Durée
l’autorisation et Coût 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12
l’enregistrement en matière de
construction des nouveaux
puits et de réhabilitation des
puits existants
b. Aménagement du registre des Durée
utilisateurs des puits enregistrés Coût 1.10 1.00 1.00
et non enregistrés
c. Surveillance de la situation de Durée En cours de l’exécution
l’utilisation des puits Coût - - - - - dans les activités
ordinaires de l’ABHT
d. Aménagement du registre des Durée
installations de la prise d’eaux Coût 1.00
souterraines autres que les puits
Sous total 4.70 1.22 1.12 1.12 0.12 1.12
Activités relatives au Programme d’estimation scientifique des eaux souterraines disponibles
a. Capitalisation des données pour Durée
la gestion des eaux souterraines Coût 2.90 1.50 1.50 0.50 0.50
par le moyen scientifique
b. Renforcement du personnel et Durée
développement des Coût 4.10
compétences en matière
d’analyse des eaux souterraines
de l’ABHT
c. Gestion des eaux souterraines Durée
par le moyen scientifique Coût 0.60 0.10 0.60 0.10
Sous total 12.40 7.00 2.10 1.60 1.10 0.60
Activités relatives au Programme de Suivi et de Surveillance de la qualité d’eau
a. Réexamen des points de Durée En cours de l’exécution
surveillance de la qualité d’eau Coût - dans les activités
et Sélection de ces points ordinaires de l’ABHT

6-8
2008 2009 2010 2011 2012 Remarques
b. Elaboration du programme Durée En cours de l’exécution
d’amélioration de la Coût - dans les activités
surveillance de la qualité de ordinaires de l’ABHT
l’eau
c. Exécution du contrôle de la Durée
qualité d’eau dans le système Coût 0.58 0.58
actuel
d. Exécution de la surveillance de Durée
la qualité d’eau basée sur le Coût 3.94 3.94 3.94
programme d’amélioration de
la surveillance de la qualité
d’eau
Sous total 12.98 0.58 0.58 3.94 3.94 3.94
Activités relatives au Programme de renforcement des Capacité de l’ABHT à gérer les ressources
en eau
a. Capitalisation et diffusion des Durée
informations sur les ressources Coût 0.077 0.072 0.077 0.077 0.072
en eau
b. Renforcement de la Durée En cours de l’exécution
concertation et la coopération Coût - - - - - dans les activités
avec les structures concernées ordinaires de l’ABHT
sur la gestion des ressources en
eau
c. Rationalisation de la procédure Durée
d’octroi de l’autorisation de Coût 0.24 0.24 0.24
l’utilisation dans le DPH
d. Renforcement du monitoring et Durée
de l’évaluation des ressources Coût 1.34 0.01
en eau
e. Renforcement du contrôle de la Durée A effectuer dans les
qualité de l’eau Coût - - - activités de la
surveillance de la qualité
d’eau
Sous total 2.45 0.077 1.412 0.317 0.318 0.321
Total 55.53 11.38 9.71 10.98 15.48 7.98

6.2.2 Plan d’action pour le développement de nouvelles sources en eau par le traitement des
eaux usées
(1) Activités relatives au Projet de Traitement des Eaux Usées
1) Organisme de l’exécution : RADEEMA
2) Organisme(s) concerné(s) : ONEP, ABHT
3) Objectifs du projet : Production des eaux usées traitées de 52 600 m3/jour, utilisables
pour les terrains de golf à l’horizon 2010
4) Activités
a. Plan d’utilisation des eaux usées du traitement primaire, Concept et Travaux de construction
a-1 Concept de la station de traitement des eaux usées et élaboration du plan d’utilisation
des eaux usées traitées
a-2 Sélection de l’itinéraire de canalisation pour le transfert des eaux usées traitées
a-3 Construction de la station de traitement des eaux usées et des installations pour le
transfert des eaux usées traitées
a-4 Mise en fonctionnement et Gestion et entretien de la station de traitement des eaux
usées et des installations pour le transfert des eaux usées traitées
(2) Evaluations environnementales et sociales
La mise en œuvre du plan d'action relatif au plan de développement de nouvelles ressources en eau par
le traitement des eaux usées pourrait avoir les impacts suivants.
A l'heure actuelle, la construction de canalisations de transfert d'eau étant principalement prévue le

6-9
long de routes, il est estimé que des problèmes relatifs à l'expropriation de terrains ne se poseront pas.
En outre, la construction se faisant sur des terres agricoles, il est jugé que les impacts pendant la durée
des travaux sur les populations vivant dans les alentours seront minimes. Dans l'ensemble, il est
considéré que les impacts environnementaux et sociaux seront peu nombreux, mais afin de minimiser
les impacts pendant les travaux, il serait souhaitable que les travaux soient réalisés en prenant en
considération les environs, en prévoyant notamment l'arrosage des travaux, une enveloppe de
construction provisoire du lieu des travaux, la maintenance adéquate des engins de chantier et
l'abstention des travaux pendant la nuit.
(3) Estimation des coûts pour l’exécution du plan d’action pour le développement de nouvelles
sources en eau par le traitement des eaux usées : Total 354,1 MDH
(4) Sources financières prévues
A présent, les eaux usées de Marrakech sont traitées par la RADEEMA. Le présent Projet prend en
considération une vente des eaux usées traitées aux terrains de golf. Dépendant du prix de vente des
eaux usées, il est probable que le projet de traitement tertiaire et de construction des instalaltions de
transfert d’eaux usées traitées pourra avoir une rentabilité économique. Les coûts pour l’exécution du
plan d’action en matière de développement de nouvelles sources en eau sont estimés à 354,1 MDH. Ce
montant est assez grand, mais n’est pas trop éloigné de l’envergure des projets de la RADEEMA.
Donc, il peut être jugé que ce projet est réalisable par le budget de la partie marocaine. D’autre part,
tenant compte de l’efficacité écnomique du présent Projet, le financement par le prêt d’autres bailleurs
est possible.
(5) Calendrier d’exécution et Coût
Unité : Million de DH
2008 2009 2010 2011 2012 Remarques
Activités relatives au Projet de Traitement des Eaux Usées
a. Aménagement des installations Durée A présent, le projet
pour l’utilisation des eaux usées Coût 3.50 185.33 94.67 35.30 35.30 d’utilisation des eaux usées
après le traitement primaire après le traitement
secondaire est en cours de
réalisation. Donc, le coût
n’est estimé que pour le
traitement tertiaire et les
installations du transfert
d’eau.
Sous total 354.10 3.50 185.33 94.67 35.30 35.30
Total 354.10 3.50 185.33 94.67 35.30 35.30

6.2.3 Plan d’Action pour la Réduction de la Demande en eau dans le secteur agricole
(1) Activités relatives au Programme d’introduction et de vulgarisation de l’irrigation par
goutte à goutte
1) Organismes de l’exécution : ORMVAH
2)Organisme(s) concerné(s) : DPA, AUEA, ABHT
3) Objectifs du programme : Pour la réalisation de l’irrigation économe d’eau à l’horizon 2020
par le biais de l’introduction de l’irrigation par goutte à goutte dans
les périmètres irrigués de 70 000 ha, introduire l’irrigation par
goutte à goutte dans tous les périmètres irrigués de la pression
peumatique de la rive droite du N’Fis (avant 2012) et tous les
périmètres irrigués de la PMH de la rive gauche du N’Fis (y comris
les périmètres irrigués par pompe de N4 et avant 2009). En outre,
pour les autres périmètres irrigués que ceux suscités, introduire
l’irrigation par goutte à goutte dans les périmètres de 3 000 ha
par an.

6 - 10
4) Activités
a. Détermination des zones prioritaires pour l’introduction de l’irrigation par goutte à goutte et
Plan d’introduction (les périmètres irrigués de la PMH de la rive gauche du N’Fis)
a-1 Introduction de l’irrigation par goutte à goutte dans 100% des périmètres irrigués par
la pression pneumatique de la rive droite du N’Fis (la GH)
a-2 Canalisation et Aménagement des exutoires (les périmètres irrigués par la pression
pneumatique de la GH de la rive droite du N’Fis)
b. Détermination des zones prioritaires pour l’introduction de l’irrigation par goutte à goutte et
Plan d’introduction (les périmètres irrigués de la PMH qui utilisent de l’eau souterraine)
b-1 Introduction de l’irrigation par goutte à goutte dans 100% des périmètres irrigués de la
PHM de la rive gauche du N’Fis (les périmètres irrigués par pompe de N4)
b-2 Pour les autres périmètres que ceux suscités, introduction de l’irrigation par goutte à
goutte dans les périmètres de la PHM de 3 000 ha par an
c. Subventions pour l’introduction des équipements de l’irrigation localisée aux agriculteu
c-1 Amélioration du système (simplification de la procédure de demande, rendre moins
sévères les conditions de garantie ou accord d’une garantie publique, accélération de
la procédure de subvention)
c-2 Délivrance de subventions
d. Appuis pour les procédures de la subvention et mise en place des guichets de consultation
d-1 Renforcement des compétences des guichets de consultation de l’ORMVAH et des
DPA en matière d’appui
d-2 Appui par l’ORMVAH et les DPA pour la procédure de subvention
e. Encadrement technique et vulgarisation de l’irrigation pour l’économie de l’eau
e-1 Elaboration du programme d’encadrement technique et de vulgarisation
e-2 Exécution des activités d’encadrement technique et de vulgarisation
5) Estimation des Coûts : Coût total estimé à 1,311.9 million DH
(2) Activités relatives au Programme de capitaliation et de diffusion des informations
techniques sur l’économie de l’eau en agriculture et en irrigation
1) Organismes de l’exécution : ORMVAH
2)Organisme(s) concerné(s) : DPA, AUEA, ABHT
3) Objectifs du programme : Pour vulgariser l’agriculture et l’irrigation économes d’eau,
développer les techniques de l’irrigation économe d’eau et
capitaliser les informations techniques sur l’irrigation économe
d’eau pour les diffuser aux agriculteurs en vue de l’aménagement
du système de vulgarisation et de sensibilisation des informations
4) Activités
a. Développement des techniques de l’irrigation par économie d’eau et capitalisation des
informations techniques
a-1 Développement des techniques de l’irrigation par économie d’eau et capitalisation des
informations techniques
b. Développement des techniques de la culture économes de l’eau et sélection des espèces et
variétés agricoles
b-1 Développement des techniques de la culture économes de l’eau et sélection des
espèces et variétés agricoles
c. Vulgarisation et sensibilisation de l’agriculture et l’irrigation économes de l’eau

6 - 11
c-1 Aménagement du système de vulgarisation et de sensibilisation avec les CMV, les
CET et les CV, considérés comme noyaux des activités
c-2 Elaboration du prgramme de vulgarisation et de sensibilisation en matière d’économie
d’eau en agricuture et en irrigation
c-3 Exécution ds activités de vulgarisation et de sensibilisation en matière d’économie
d’eau en agricuture et en irrigation
5) Estimation des Coûts : Coût total estimé à 7.5 million DH
(3) Activités relatives au Programme d’amélioration des Seguias et de la Gestion des eaux
1) Organismes de l’exécution : ORMVAH
2)Organisme(s) concerné(s) : DPA, AUEA, ABHT
3) Objectifs du programme : Pour l’utilisation efficace de l’eau de surface par le biais de
l’amélioration du taux d’utilisation d’eau et de la gestion d’eau,
saisir les circonstances actuelles des seguias dans les fonctions de
la recharge des nappes et renforcer les capacités des AUEA pour
la gestion et l’entretien des seguias et pour le suivi
4) Activités
a. Mise en oeuvre de l’étude pour saisir les circonstances actuelles des seguias dans les
fonctions de recharge des nappes
a-1 Mise en oeuvre de l’étude pour saisir les circonstances actuelles des seguias dans les
fonctions de recharge des nappes
b. Renforcement des activités des AUEAs pour la gestion et l’entretien des séguias
b-1 Dynamisation des AUEA et Renforcement de sa capacité exécutive
b-2 Exécution des activités de nettoyage des canaux et de gestion et entretien des seguias
par les AUEA
c. Aménagement du système de suivi de la quantité de prise d’eau et de la quantité de
distribution d’eau aux périmètres par les AUEAs
c-1 Programme de dynalisation des AUEA et renforcement de sa capacité exécutive
c-2 Aménagement du système de suivi (mise en disposition de responsables,
aménagement des équipements et installations nécessaires)
c-3 Exécution des activités de suivi
5) Estimation des Coûts : Coût total estimé à 2.0 million DH
(4) Activités relatives au Programme de dynamisation et de renforcement des capacités des
Associations des Usagers d’Eau Agricole
1) Organisme de l’exécution : ORMVAH
2)Organisme(s) concerné(s) : DPA, AUEA, ABHT
3) Objectifs du programme : Améliorer les capacités des AUEA en matière de gestion d’eau
par le biais de formations sur la gestion et les techniques
4) Activités
a. Formations des membres du bureau exécutif des AUEA pour le renforcement des capacités
de gestion organisationnelle et financière
a-1 Formations des membres du bureau exécutif des AUEA pour le renforcement des
capacités de gestion organisationnelle et financière
b. Renforcement de la relation avec les structures d’encadrement (ORMVAH et DPA)

6 - 12
b-1 Renforcement de la relation avec les structures d’encadrement (ORMVAH et DPA)
5) Estimation des Coûts : Coût total estimé à 0.3 million DH
(5) Evaluations environnementales et sociales
La mise en œuvre du Plan d'Action relatif à la réduction de la demande en eau pour le secteur agricole
pourrait avoir les impacts suivants.
Impacts de l'adoption de l'agriculture à consommation réduite d'eau (irrigation au
goutte-à-goutte) : il est estimé que l'adoption de l'irrigation au goutte-à-goutte dans chacune des
exploitations agricoles représentera un fardeau économique sur les foyers agricoles. A l'heure actuelle,
le gouvernement offre des subventionnements lors de l'adoption de l'irrigation au goutte-à-goutte, et
un montant d'aide supplémentaire est à l'étude, mais les conditions requises sont strictes et étant donné
que les subventionnements viennent après la consolidation des terres agricoles, ils ne sont pas
suffisamment utilisés. La mise en œuvre du Plan d'Action allégera le fardeau économique sur les
exploitations agricoles par le biais de l'accumulation et de la vulgarisation des techniques de
l'agriculture à consommation réduite d'eau permettant de renforcer ce système et d'obtenir de
nombreux bénéfices avec un volume restreint d'eau.
(6) Estimation des coûts pour l’exécution du plan d’action pour la réduction de la demande en
eau dans le secteur agricole : Total 1 321,7 MDH
(7) Sources financières prévues
Les coûts estimés pour le plan d’action en matière de réduction en eau dans le secteur agricole sont de
1 321,7 MDH. La plupart de ces coûts très grands sont concernés par le programme d’introduction et
de vulgarisation de l’irrigation par goutte à goutte dans les périmètres irrigués prioritaires. Tenant
compte de l’envergure budgétaire et des bénéfices du programme auprès des agriculteurs (voir 5.6.7),
il est possible que ce projet soit financé par l’Etat ou le prêt des autres bailleurs. D’autre part, pour les
autres programmes, la taille de budget est relativement petite et un aspect de la coopération technique
est compris. Donc, ces autres projest pourront être financés par l’Etat ou d’autres bailleurs à travers la
coopération technique.
(8) Calendrier d’exécution et Coût
Unité : Million de DH
2008 2009 2010 2011 2012 Remarques
Activités relatives au Programme d’introduction et de vulgarisation de l’irrigation par goutte à goutte
a. Détermination des zones Durée
prioritaires pour Coût 96.70 193.40 193.40 193.40 193.40
l’introduction de l’irrigation
par goutte à goutte et Plan
d’introduction (les périmètres
irrigués par la pression
pneumatique de la rive droite
du N’Fis)
b. Détermination des zones Durée
prioritaires pour Coût 88.40 88.30 88.30 88.30 88.30
l’introduction de l’irrigation
par goutte à goutte et Plan
d’introduction (les périmètres
irrigués de la PMH qui
utilisent de l’eau souterraine)
c. Subventions pour Durée En cours de
l’introduction des Coût - - - - - l’exécution dans les
équipements de l’irrigation activités ordinaires
localisée aux agriculteu

d. Appuis pour les procédures Durée En cours de


de la subvention et mise en Coût - l’exécution dans les
place des guichets de activités ordinaires
consultation

6 - 13
2008 2009 2010 2011 2012 Remarques
e. Encadrement technique et Durée En cours de
vulgarisation de l’irrigation Coût - - - - - l’exécution dans les
pour l’économie de l’eau activités ordinaires
Sous total 1311.90 185.10 281.70 281.70 281.70 281.70
Activités relatives au Programme de collecte et de distribution d’information technique sur
l’économie de l’eau en agriculture et en irrigation
a. Développement des Durée
techniques de l’irrigation par Coût 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
économie d’eau et
capitalisation des
informations techniques
b. Développement des Durée
techniques de la culture Coût 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
économes de l’eau et
sélection des espèces et
variétés agricoles
c. Vulgarisation et Durée
sensibilisation de Coût 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
l’agriculture et l’irrigation
économes de l’eau
Sous total 7.50 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50
Activités relatives au Programme d’amélioration des Seguias et de la Gestion des eaux
a. Mise en oeuvre de l’étude Durée
pour saisir les circonstances Coût 1.00 1.00
actuelles des seguias dans les
fonctions de recharge des
nappes
b. Renforcement des activités Durée Activités spontanées
des AUEAs pour la gestion et Coût - - - - - par l’AUEA
l’entretien des séguias
c. Aménagement du système de Durée Activités spontanées
suivi de la quantité de prise Coût - - - - - par l’AUEA
d’eau et de la quantité de
distribution d’eau aux
périmètres par les AUEAs
Sous total 2.00 1.00 1.00
Activités relatives au Programme d’activation et de renforcement des capacités des Associations des
Usagers d’Eau
a. Formations des membres du Durée
bureau exécutif des AUEA Coût 0.13 0.13
pour le renforcement des
capacités de gestion
organisationnelle et
financière
b. Renforcement de la relation Durée En cours de
avec les structures Coût - - - - - l’exécution dans les
d’encadrement (ORMVAH et activités ordinaires
DPA)
Sous total 0.26 0.13 0.13
Total 1,321.66 187.60 284.33 283.20 283.33 283.20

6.2.4 Structure pour l’exécution du Plan d’Action


Les activités proposées dans le Plan d’Action seront exécutées en principe sous les structures
d’exécution indiquées dans le Plan Directeur. C’est-à-dire, avec le concours de l’ABHT, chaque
organisme responsable d’exécution s’occupe de la réalisation de chaque activité. D’autre part, pour le
bon déroulement et la coordination des activités, la structure de coopération avec les parties prenantes
sera établie pour la réalisation de l’utilisation durable des ressources en eau par le biais de la
formulation du cadre pour les discussions et la prise de décision avec la participation de l’organise
d’exécution, de l’organisme concerné et des parties prenantes y compris la population locale.

6 - 14
(1) Programme de Formulation du cadre de collaboration et de Prise de Décisions relatives à la
Gestion des Ressources en Eau
1) Organisme de l’exécution : ABHT
2) Organisme(s) concerné(s) : Parties prenantes relatives à la gestion des ressources en eau dans
le bassin du Tensift (voir 4.6.1)
3) Objectifs du programme: La mise en place du cadre de concertation et de prise de décision
en faisant participer les parties
4) Cadre pour les discussions et la prise de décision
Le cadre pour les discussions et la prise de décision sera en principe le même que le cadre de
collaboration et de prise de décision relatives à la gestion des ressources en eau, proposé dans le
Plan Directeur (voir 5.4.6 (1). Dans cette section, on expliquera les projets de noyau et les choses
à mettre en oeuvre pour le bon déroulement des activités y afférentes. Il est nécessaire, au besoin,
de mettre en oeuvre les autres activités que celles à expliquer ci-dessous.
a. Etablissement du Comité de Bassin du Tensift
Etablissement du Comité du Bassin de Tensift, proposé dans le Plan Directeur, et discussions
sur les points suivants :
・ Etablir un cadre de concertation de la gestion des ressources en eau dans la plaine du
Haouz en faisant participer toutes les parties prenantes ;
・ Clarifier la responsabilité et le rôle des parties prenantes ;
・ Partager et diffuser les informations sur l’état des ressources en eau ;
・ Examiner et approuver les propositions faites par les commissions thématiques ;
・ Examiner et approuver les mesures nécessaires adéquates pour la gestion et le contrôle
des ressources en eau ;
・ Concerter, examiner, approuver et signer le contrat de nappe ;
・ Formuler un avis sur le projet du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources
en Eau (PDAIRE) avant sa soumission à l’avis des autorités gouvernementales
concernées par la gestion de l’eau ;
Le Comité de bassin du Tensift sera présidé par le Wali de la Région Marrakech-Tensift-Al
Haouz, il se réunira sur convocation de son président et au moins une fois tous les deux (2) ans.
Le secrétariat du Comité sera assuré par l’ABHT.
La composition des membres du Comité de Bassin du Tensift sera fixée par décision conjointe
du Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement (MATEE) et du
Ministre de l’Intérieur, après avis du Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et
des Pêches Maritimes, du Ministre des Finances et de la Privatisation, et du Haut Commissaire
des Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification. Les membres du Comité de Bassin
du Tensift seront prévus dans le tableau suivant.
Les membres du Comité de Bassin du Tensift (Projet)
Associations d’usagers d’eau et
Structures administratives Collectivités locales socio-professionnelles, Secteurs
privés, ONG
ABHT, ORMVAH, DPA (Marrakech et CRMTH, Provinces (Service de AUEA, AEP, Chambre
Chichaoua), ONEP, RADEEMA, ONE, l’eau), CPPE, Autorités locales, d’Agriculture, Chambre du
DREF, Agence Urbaine de Marrakech, Représentants du Conseil Commerce et d’Industrie, CNCA,
DPE, Délégation Régionale du Plan, Communal Associations de développement,
DRT et DPT, INRA NGO

6 - 15
b. Etablissement des Commissions Thématiques
Sous le Comité du Bassin de Tensift, établir les Commissions Thématiques où les acteurs
concernés peuvent examiner et discuter, de manière horizontale, les priorités spécifiques pour
la gestion des ressources en eau.
Lors de la mise en oeuvre du Plan d’Action, les Commissions Thématiques suivantes seront
établies :
Valorisation de ORMVAH, ABHT, DPA ・ Examiner la stratégie pour la généralisation et
l’eau dans le (Marrakech/Chichaoua), reconversion du système d’irrigation localisé
secteur agricole Chambre de l’agriculture (simplification d’un système de la procédure de
AUEA, CNCA, INRA subvention, Méthode de la vulgarisation etc.) ;
・ Examiner les variantes d’assolement et les techniques
de culture qui sont plus économique de la
consommation de l’eau et cultures à fortes valeurs
ajoutées
Economie d’eau ABHT, DRT, CRT, Chambre ・ Examiner la stratégie et le démarche pour l’économie
dans le secteur et du commerce et de l’industrie, d’eau dans le secteur touristique (Golf, Hôtel, etc.) ;
touristique et Association Hôtelière, Agence ・ Examiner la stratégie et la démarche pour l’économie
urbain Urbaine, CRMTH, Provinces, d’eau dans les espaces verts, les parcs et les habitats
ONEP, RADEEMA
Gestion des ABHT, CRMHT, Provinces, ・ Capitalisation des informations des ressources en eau
informations, Autorités locales, Communes, et Examen des moyens de diffusion de ces
Système de suivi ORMVAH informations
et de surveillance ・ Examen et Etablissement du système de suivi et de
surveillance des ressources en eau
・ Examen des actions pour la réalisation de la Police
de l’Eau

5) Calendrier d’exécution et Coût


L’ABHT, en tant qu’organisme de noyau, établira le cadre pour les discussions et la prise de
décision en vue de l’exécution du Plan d’Action en collaboration avec la Région de Marrakech et
les Provinces de Tensift et d’Al Houz. Le Calendrier et le Coût y afférents sont résumés dans le
tableau ci-après.
Unité : Million de DH
2008 2009 2010 2011 2012 Remarques
Programme de Formulation du cadre de collaboration et de Prise de Décisions relatives à la Gestion
des Ressources en Eau
a. Etablissement du Comité de Durée
Bassin du Tensift Coût 0.05 0.05
b. Etablissement des Durée
Commissions Thématiques Coût 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04
Sous total 0.30 0.04 0.09 0.04 0.09 0.04

6.2.5 Programme d'exécution


Le tableau ci-après montre le Programme d’exécution, résumé du Calendrier de l’exécution des
activités y compris le Plan d’Action ci-dessus et l’établissement de la structure d’exécution.

2008 2009 2010 2011 2012


Activités relatives au Projet de Recharge Artificielle de la Nappe
a. Mise en oeuvre du projet pilote sur la rivière R’dat
b. Elaboration du plan d’exéution du projet de recharge artificielle
sur les autres sites
Activités relatives au Projet de Renforcement du Réseau d’Observation Hydrologique
a. Installation des équipements d’observation dans les sous-bassins
des rivières Imintanout et Lahr
Activités relatives au Programme de Gestion des Installations de prise des Eaux Souterraines
a. Mise en oeuvre de la demande, l’autorisation et l’enregistrement
en matière de construction des nouveaux puits et de réhabilitation
des puits existants

6 - 16
2008 2009 2010 2011 2012
b. Aménagement du registre des utilisateurs des puits enregistrés et
non enregistrés
c. Surveillance de la situation de l’utilisation des puits
d. Aménagement du registre des installations de la prise d’eaux
souterraines autres que les puits
Activités relatives au Programme d’estimation scientifique des eaux souterraines disponibles
a. Capitalisation des données pour la gestion des eaux souterraines
par le moyen scientifique
b. Renforcement du personnel et développement des compétences
en matière d’analyse des eaux souterraines de l’ABHT
c. Gestion des eaux souterraines par le moyen scientifique
Activités relatives au Programme de Suivi et de Surveillance de la qualité d’eau
a. Réexamen des points de surveillance de la qualité d’eau et
Sélection de ces points
b. Elaboration du programme d’amélioration de la surveillance de la
qualité de l’eau
c. Exécution du contrôle de la qualité d’eau dans le système actuel
d. Exécution de la surveillance de la qualité d’eau basée sur le
programme d’amélioration de la surveillance de la qualité d’eau
Activités relatives au Programme de renforcement des Capacité de l’ABHT à gérer les ressources en eau
a. Capitalisation et diffusion des informations sur les ressources en
eau
b. Renforcement de la concertation et la coopération avec les
structures concernées sur la gestion des ressources en eau
c. Rationalisation de la procédure d’octroi de l’autorisation de
l’utilisation dans le DPH
d. Renforcement du monitoring et de l’évaluation des ressources en
eau
e. Renforcement du contrôle de la qualité de l’eau
Activités relatives au Projet de Traitement des Eaux Usées
a. Aménagement des installations pour l’utilisation des eaux usées
après le traitement primaire
Activités relatives au Programme d’introduction et de vulgarisation par goutte à goutte
a. Détermination des zones prioritaires pour l’introduction de
l’irrigation par goutte à goutte et Plan d’introduction (les périmètres
irrigués par la pression pneumatique de la rive droite du N’Fis)
b. Détermination des zones prioritaires pour l’introduction de
l’irrigation par goutte à goutte et Plan d’introduction (les
périmètres irrigués de la PMH qui utilisent de l’eau souterraine)
c. Subventions pour l’introduction des équipements de l’irrigation
localisée aux agriculteu
d. Appuis pour les procédures de la subvention et mise en place des
guichets de consultation
e. Encadrement technique et vulgarisation de l’irrigation pour
l’économie de l’eau
Activités relatives au Programme de collecte et de distribution d’information technique sur l’économie de l’eau en
agriculture et en irrigation
a. Développement des techniques de l’irrigation par économie d’eau
et capitalisation des informations techniques
b. Développement des techniques de la culture économes de l’eau et
sélection des espèces et variétés agricoles
c. Vulgarisation et sensibilisation de l’agriculture et l’irrigation
économes de l’eau
Activités relatives au Programme d’amélioration des Seguias et de la Gestion des eaux
a. Mise en oeuvre de l’étude pour saisir les circonstances actuelles
des seguias dans les fonctions de recharge des nappes
b. Renforcement des activités des AUEAs pour la gestion et
l’entretien des séguias
c. Aménagement du système de suivi de la quantité de prise d’eau et
de la quantité de distribution d’eau aux périmètres par les AUEAs
Activités relatives au Programme d’activation et de renforcement des capacités des Associations des Usagers d’Eau
a. Formations des membres du bureau exécutif des AUEA pour le
renforcement des capacités de gestion organisationnelle et
financière

6 - 17
2008 2009 2010 2011 2012
b. Renforcement de la relation avec les structures d’encadrement
(ORMVAH et DPA)
Programme de Formulation du cadre de collaboration et de Prise de Décisions relatives à la Gestion des Ressources en Eau
a. Etablissement du Comité de Bassin du Tensift
b. Etablissement des Commissions Thématiques

6.2.6 Coût d'exécution


Les détails de frais d'exécution de plan d'action sont comme montrés dans la Table 6.4.1.
Le tableau ci-après montre les coûts de l’exécution des activités y compris le Plan d’Action ci-dessus
et l’établissement de la structure d’exécution.
Unité : Million de DH
2008 2009 2010 2011 2012 Remarques
Activités relatives au Projet de Recharge Artificielle de la Nappe
a. Mise en oeuvre du projet pilote sur la rivière 2.50 4.00 4.00 5.50 2.00
R’dat
b. Elaboration du plan d’exéution du projet de 4.50
recharge artificielle sur les autres sites
Sous total 17.00 2.50 4.00 4.00 10.00 2.00
Activités relatives au Projet de Renforcement du Réseau d’Observation Hydrologique
a. Installation des équipements d’observation 0.5
dans les sous-bassins des rivières
Imintanout et Lahr
Sous total 0.5 0.5
Activités relatives au Programme de Gestion des Installations de prise des Eaux Souterraines
a. Mise en oeuvre de la demande, 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12
l’autorisation et l’enregistrement en matière
de construction des nouveaux puits et de
réhabilitation des puits existants
b. Aménagement du registre des utilisateurs 1.10 1.00 1.00
des puits enregistrés et non enregistrés
c. Surveillance de la situation de l’utilisation - - - - - En cours de
des puits l’exécution dans les
activités ordinaires
de l’ABHT
d. Aménagement du registre des installations 1.00
de la prise d’eaux souterraines autres que les
puits
Sous total 4.70 1.22 1.12 1.12 0.12 1.12
Activités relatives au Programme d’estimation scientifique des eaux souterraines disponibles
a. Capitalisation des données pour la gestion 2.90 1.50 1.50 0.50 0.50
des eaux souterraines par le moyen
scientifique
b. Renforcement du personnel et 4.10
développement des compétences en matière
d’analyse des eaux souterraines de l’ABHT
c. Gestion des eaux souterraines par le moyen 0.60 0.10 0.60 0.10
scientifique
Sous total 12.40 7.00 2.10 1.60 1.10 0.60
Activités relatives au Programme de Suivi et de Surveillance de la qualité d’eau
a. Réexamen des points de surveillance de la - En cours de
qualité d’eau et Sélection de ces points l’exécution dans les
b. Elaboration du programme d’amélioration - activités ordinaires
de la surveillance de la qualité de l’eau de l’ABHT
c. Exécution du contrôle de la qualité d’eau 0.58 0.58
dans le système actuel
d. Exécution de la surveillance de la qualité 3.94 3.94 3.94
d’eau basée sur le programme
d’amélioration de la surveillance de la
qualité d’eau
Sous total 12.98 0.58 0.58 3.94 3.94 3.94

6 - 18
2008 2009 2010 2011 2012 Remarques
Activités relatives au Programme de renforcement des Capacité de l’ABHT à gérer les ressources en
eau
a. Capitalisation et diffusion des informations 0.077 0.072 0.077 0.077 0.072
sur les ressources en eau
b. Renforcement de la concertation et la - - - - - En cours de
coopération avec les structures concernées l’exécution dans les
sur la gestion des ressources en eau activités ordinaires
de l’ABHT
c. Rationalisation de la procédure d’octroi de 0.24 0.24 0.24
l’autorisation de l’utilisation dans le DPH
d. Renforcement du monitoring et de 1.34 0.01
l’évaluation des ressources en eau
e. Renforcement du contrôle de la qualité de - - - A effectuer dans les
l’eau activités de la
surveillance de la
qualité d’eau
Sous total 2.45 0.077 1.412 0.317 0.318 0.321
Activités relatives au Projet de Traitement des Eaux Usées
a. Aménagement des installations pour 3.50 185.33 94.67 35.30 35.30 A présent, le projet
l’utilisation des eaux usées après le d’utilisation des eaux
traitement primaire usées après le
traitement secondaire
est en cours de
réalisation. Donc, le
coût n’est estimé que
pour le traitement
tertiaire et les
installations du
transfert d’eau.
Sous total 354.10 3.50 185.33 94.67 35.30 35.30
Activités relatives au Programme d’introduction et de vulgarisation par goutte à goutte
a. Détermination des zones prioritaires pour 96.70 193.40 193.40 193.40 193.40
l’introduction de l’irrigation par goutte à
goutte et Plan d’introduction (les périmètres
irrigués par la pression pneumatique de la
rive droite du N’Fis)
b. Détermination des zones prioritaires pour 88.40 88.30 88.30 88.30 88.30
l’introduction de l’irrigation par goutte à
goutte et Plan d’introduction (les périmètres
irrigués de la PMH qui utilisent de l’eau
souterraine)
c. Subventions pour l’introduction des - - - - - En cours de
équipements de l’irrigation localisée aux l’exécution dans les
agriculteu activités ordinaires
d. Appuis pour les procédures de la subvention - En cours de
et mise en place des guichets de l’exécution dans les
consultation activités ordinaires
e. Encadrement technique et vulgarisation de - - - - - En cours de
l’irrigation pour l’économie de l’eau l’exécution dans les
activités ordinaires
Sous total 1311.90 185.10 281.7 281.7 281.7 281.7
Activités relatives au Programme de collecte et de distribution d’information technique sur
l’économie de l’eau en agriculture et en irrigation
a. Développement des techniques de 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
l’irrigation par économie d’eau et
capitalisation des informations techniques
b. Développement des techniques de la culture 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
économes de l’eau et sélection des espèces
et variétés agricoles
c. Vulgarisation et sensibilisation de 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
l’agriculture et l’irrigation économes de
l’eau

Sous total 7.50 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50

6 - 19
2008 2009 2010 2011 2012 Remarques
Activités relatives au Programme d’amélioration des Seguias et de la Gestion des eaux
a. Mise en oeuvre de l’étude pour saisir les 1.00 1.00
circonstances actuelles des seguias dans les
fonctions de recharge des nappes
b. Renforcement des activités des AUEAs - - - - - Activités spontanées
pour la gestion et l’entretien des séguias par l’AUEA
c. Aménagement du système de suivi de la - - - - - Activités spontanées
quantité de prise d’eau et de la quantité de par l’AUEA
distribution d’eau aux périmètres par les
AUEAs
Sous total 2.00 1.00 1.00
Activités relatives au Programme d’activation et de renforcement des capacités des Associations des
Usagers d’Eau
a. Formations des membres du bureau exécutif 0.13 0.13
des AUEA pour le renforcement des
capacités de gestion organisationnelle et
financière
b. Renforcement de la relation avec les - - - - - En cours de
structures d’encadrement (ORMVAH et l’exécution dans les
DPA) activités ordinaires
Sous total 0.26 0.13 0.13
Programme de Formulation du cadre de collaboration et de Prise de Décisions relatives à la Gestion
des Ressources en Eau
a. Etablissement du Comité de Bassin du 0.05 0.05
Tensift
b. Etablissement des Commissions 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04
Thématiques
Sous total 0.30 0.04 0.09 0.04 0.09 0.04
Total 1,731.59 202.52 479.46 388.89 334.20 326.52

6 - 20
Tableau 6.1.1 Relation des Activités proposées dans le Plan d’Action et des Projets de Noyau

recharge

Projet de traitement des

Projet de l’agriculture
artificielle de la nappe

écnome d’eau
Projets / Programmes Activités initiales

de

eaux usées
Projet
Projet de Recharge Artificielle de la
Nappe
a. Mise en oeuvre du projet pilote a-1. Elaboration du plan d’exécution du projet pilote ○
sur la rivière R’dat a-2. Construction des installations de recharge artificielle au site ○
a-3. Suivi et Evaluation du résultat du projet pilote ○
a-4. Réalisation de la recharge artificielle par le moyen des installations consturites ○
dans le projet pilote
b. Elaboration du plan d’exécution b. Elaboration du plan d’exécution du projet de recharge artificielle sur les autres ○
du projet de recharge artificielle sites
sur les autres sites
c. Exécution du plan d’exécution c. Exécution du plan d’exécution du projet de recharge artificielle sur les autres
du projet de recharge artificielle sites
sur les autres sites
Projet de Traitement des Eaux
Usées
a. Aménagement des installations a-1. Elaboration du plan d’utilisation des eaux usées taritées, Concept des ○
pour l’utilisation des eaux usées installations et Etablissement du dossier d’appel d’offre
du traitement primaire a-2. Travaux de construction de la station du traitement tertiaire ○
a-3. Travaux de construction des installations pour le transfert des eaux usées ○
traitées
a-4. Fourniture des eaux usées traitées (continu) ○
b. Aménagement des installations b-1. Travaux d’extension de la station de traitement des eaux usées traitées
pour l’utilisation des eaux usées b-2. Travaux d’extension des installations pour le transfert des eaux usées traitées
du traitement secondaire b-3. Fourniture des eaux usées traitées
Projet de Renforcement du Réseau
d’Observation Hydrologique
a. Mise en place des équipements a-1. Selection d'un nouveau site des stations d'observation ○
d’observation dans les a-2. Installation de l’hydrographe ○
sous-bassins de la rivière a-3. Préparation de l’observation ○
Imintanout et de la rivière Lahr a-4. Exécution de l’observation ○
b. Amélioration des stations b. Amélioration des stations existantes et nouvelles ( introduction
existantes et nouvelles d'auto-jaugeage)
( introduction d'auto-jaugeage)
Programme de Gestion des
Installations de prise des Eaux
Souterraines
a. Mise en oeuvre de la demande, a-1. Faire connaître le système de demande et d’octroi de l’autorisation pour la ○
l’autorisation et construction / la réhabilitation d’un puits
l’enregistrement en matière de a-2. Etablissement du système de réception de la demande et d’examen ○
construction des nouveaux puits préparatoire au niveau des collectivités locales
et de réhabilitation des puits a-3. Compilation de la base de données sur la demande, la situation de l’examen et ○
existants du contenu de la demande
a-4. Exécution de la demande, de l’autorisation et de l’enregistrement pour la ○
construction / la réhabilitation de puits
b. Aménagement du registre des b-1. Confirmation du contenu de l’enregistrement de puits existants et délivrance ○
utilisateurs des puits enregistrés de l’autorisation avec mention de la date de validité
et non enregistrés b-2. Renouvellement de l’enregistrement des puits tous les 5~10 ans (continu)
c. Surveillance de la situation de c-1. Exécution des activités de surveillance régulières pour la situation de ○
l’utilisation des puits l’utilisation de puits
d. Aménagement du registre des d-1. Exécution de la demande, de l’enregistrement, du renouvellement et de la
installations de la prise d’eaux surveillance de toutes les installations de la prise des eaux souterraines, telles
souterraines autres que les puits que les eaux jaillissantes, les eaux infiltrées, Ketthara, etc

6 - 21
recharge

Projet de traitement des

Projet de l’agriculture
artificielle de la nappe

écnome d’eau
Projets / Programmes Activités initiales

de

eaux usées
Projet
Programme d’estimation
scientifique des eaux souterraines
disponibles
a. Capitalisation des données pour a-1. Collecte de nouvelles données hydro-géologiques à l’amont de l’aquifère ○ ○ ○
la gestion des eaux soutetrraines (Observation du niveau piézométrique de puits situés à l’amont de la nappe et
par le moyen scientifique Levé de l’altitude)
a-2. Collecte d'information sur les terrains agricoles (Détermination et élaboration ○ ○ ○
de la carte des terrains agricoles de l’irrigation par les eaux souterraines)
a-3. Collecte de nouvelles données hydro-géologiques (Exécution d’une étude ○ ○ ○
pour péciser le rapport de l’aquifère avec une couche inférieure (l’entrée des
eaux de la couche de roche calcaire inférieure à l’aquifère)
a-4. Collecte de donnée sur le niveau d'eau ○ ○ ○
a-4-1. Levé du nivellement des puits d’observation ○ ○ ○
a-4-2. Inroduction de l’enregistreur automatique ○ ○ ○
a-4-3. Exécution de l’observation du niveau d’eau ○ ○ ○
a-5. Collecte d'une base de données sur les usages des eaux souterraines (Saisir le ○ ○ ○
point et la quantité du prélèvement d’eau des grands utilisateurs)
b. Renforcement du personnel et b-1. Approvisionnement en outils pour l’analyse des eaux souterraines ○ ○ ○
développement des b-2. Formation du personnel de l’ABHT sur l’analyse des eaux souterraines et le ○ ○ ○
compétences en matière logiciel du GIS
d’analyse des eaux souterraines
de l’ABHT
c. Gestion des eaux souterraines c-1. Exécution d'analyse moyenne scientifique des eaux souterraines ○ ○ ○
par le moyen scientifique c-2. Détermination du volume d'eau de pompage disponible, contrôle du niveau ○ ○ ○
d'eau et le volume des pompage
c-3. Préparation du Manuel de la Gestion des Eaux Souterraines
Programme de Suivi et de
Surveillance de la qualité d’eau
a. Réexamen des points de a. Réexamen des points de surveillance de la qualité d’eau et Sélection de ces ○
surveillance de la qualité d’eau points
et Sélection de ces points
b. Elaboration du programme b. Elaboration du programme d’amélioration de la surveillance de la qualité de
d’amélioration de la l’eau
surveillance de la qualité de
l’eau
c. Exécution du contrôle de la c. Exécution du contrôle de la qualité d’eau dans le système actuel ○
qualité d’eau dans le système
actuel
d. Exécution de la surveillance de d. Exécution de la surveillance de la qualité d’eau basée sur le programme ○
la qualité d’eau basée sur le d’amélioration de la surveillance de la qualité d’eau
programme d’amélioration de la
surveillance de la qualité d’eau
Programme d’introduction et de
vulgarisation de l’irrigation par
goutte à goutte
a. Détermination des zones a-1. Introduction de l’irrigation par goutte à goutte dans 100% des périmètres ○
prioritaires pour l’introduction irrigués de la PHM de la rive gauche du N’Fis (les périmètres irrigués par
de l’irrigation par goutte à pompe de N4)
goutte et Plan d’introduction a-2. Introduction de l’irrigation par goutte à goutte dans 100% des périmètres ○
irrigués par la pression pneumatique de la rive droite du N’Fis (la GH)
a-3. Pour les autres périmètres que ceux de a-1, introduction de l’irrigation par
goutte à goutte dans les périmètres de la PHM de 3 000 ha par an
a-4. Pour les autres périmètres autres que ceux de a-2, introduction de l’irrigation
par goutte à goutte dans 50% des périmètres irrigués de la GH
b. Canalisation et Aménagement b. Canalisation et Aménagement des exutoires (les périmètres irrigués par la ○
des exutoire (les périmètres pression pneumatique de la GH de la rive droite du N’Fis)
irrigués par la pression
pneumatique de la GH de la rive
droite du N’Fis)

6 - 22
recharge

Projet de traitement des

Projet de l’agriculture
artificielle de la nappe

écnome d’eau
Projets / Programmes Activités initiales

de

eaux usées
Projet
c. Subventions pour l’introduction c-1. Amélioration du système (simplification de la procédure de demande, rendre ○
des équipements de l’irrigation moins sévères les conditions de garantie ou octroi d’une garantie publique,
localisée aux agriculteu accélération de la procédure de subvention)
c-2. Délivrance de subventions ○
d. Appuis pour les procédures de d-1. Renforcement des compétences des guichets de consultation de l’ORMVAH ○
la subvention et mise en place et des DPA en matière d’appui
des guichets de consultation d-2. Appui par l’ORMVAH et les DPA pour la procédure de subvention ○
e. Encadrement administratif à e-1. Encadrement administratif en matière d’introduction et d’utilisation de ○
travers l’autorisation de la l’irrigation par goutte à goutte
construction d’un puits
f. Encadrement technique et f-1. Elaboration du programme d’encadrement technique et de vulgarisation ○
vulgarisation de l’irrigation f-2. Exécution des activités d’encadrement technique et de vulgarisation ○
pour l’économie de l’eau
Programme d’amélioration des
Seguias et de la Gestion des eaux
a. Mise en oeuvre de l’étude pour a. Mise en oeuvre de l’étude pour saisir les circonstances actuelles des seguias ○
saisir les circonstances actuelles dans les fonctions de recharge des nappes
des seguias dans les fonctions
de recharge des nappes
b. Renforcement des activités des b-1. Dynamisation des AUEA et Renforcement de sa capacité exécutive (Plan de ○
AUEAs pour la gestion et gestion des ressources en eau avec l’approche participative)
l’entretien des séguias b-2. Exécution des activités de nettoyage des canaux et de gestion et entretien des ○
seguias par les AUEA
c. Aménagement du système de c-1. Programme de dynalisation des AUEA et renforcement de sa capacité ○
suivi de la quantité de prise exécutive (Plan de gestion des ressources en eau avec l’approche
d’eau et de la quantité de participative)
distribution d’eau aux c-2. Aménagement du système de suivi (mise en disposition de responsables, ○
périmètres par les AUEAs aménagement des équipements et installations nécessaires)
c-3. Exécution des activités de suivi ○

Programme de capitalisation et de
diffusion des informations
techniques sur l’économie de l’eau
en agriculture et en irrigation
a. Développement des techniques a. Développement des techniques de l’irrigation par économie d’eau et ○
de l’irrigation par économie capitalisation des informations techniques
d’eau et capitalisation des
informations techniques
b. Développement des techniques b. Développement des techniques de la culture économes de l’eau et sélection ○
de la culture économes de l’eau des espèces et variétés agricoles
et sélection des espèces et
variétés agricoles
c. Vulgarisation et sensibilisation c-1. Aménagement du système de vulgarisation et de sensibilisation avec les ○
de l’agriculture et l’irrigation CMV, les CET et les CV, considérés comme noyaux des activités
économes de l’eau c-2. Elaboration du prgramme de vulgarisation et de sensibilisation en matière ○
d’économie d’eau en agricuture et en irrigation
c-3. Exécution ds activités de vulgarisation et de sensibilisation en matière ○
d’économie d’eau en agricuture et en irrigation
Projet de Contrôle des fuites d’eau
lors de l’alimentation
a. Interventions rapides pour a-1. Organisation d’une équipe chargée des interventions rapides pour la fuite
réduire la fuite d’eau d’eau et Exécution de l’inspection générale à vue dans les zones alimentées
a-2. Demande des avertissements d’une fuite d’eau par la population à travers les
informations publiques
a-3. Réparation rapide des points de fuite d’eau

6 - 23
recharge

Projet de traitement des

Projet de l’agriculture
artificielle de la nappe

écnome d’eau
Projets / Programmes Activités initiales

de

eaux usées
Projet
b. Diminution de la pression de b-1. Sondage sur la pression d’eau au bout du réseau d’alimentation
distribution de l’eau pour la b-2. Détermination de blocs alimentés de la pression d’eau trop forte
prévention de la fuite d’eau b-3. Diminution de la pression de distribution d’eau à titre d’essais dans le bloc de
distribution déterminé
b-4. Distribution d’eau par la réelle diminution de la pression d’eau
c. Elaboration du projet de c-1. Division de toutes les zones alimentées en bloc pour le programme de
prévention de la fuite d’eau prévention de la fuite d’eau
c-2. Mise en oeuvre des études de la fuite d’eau par bloc, Examen de moyens de
réparation, Elaboration du projet de loi de budget et du calendrier d’exécution
d. Elaboration du programme d-1. Elaboration du programme d’amélioration du réseau de distribution d’eau
d’amélioration du réseau de pour réaliser la distribution d’eau sous la pression minimale et
distribution d’eau l’uniformisation de la pression d’eau
d-2. Elaboration du programme d’aménagement de l’installation des équipements,
tels que le réseau de distribution d’eau, les soupapes de bloc de distribution,
les manomètres et hydromètres pour le contrôle, qui sont nécessaires pour
l’amélioration du réseau de distribution
d-3. Elaboration et Mise à l’exécution du système d’informations sur le réseau de
distribution d’eau
e. Sondages réguliers de la fuite e-1. Sondages de la fuite d’eau par le moyen de détecteurs et Analyse des résultats
d’eau et travaux de réparation du suivi de la pression et du débit, puis Réparation des points de fuite d’eau
f. Travaux d’aménagement de f-1. Aménagement du réseau de distribution d’eau, Remplacement de tuyaux
l’amélioration du réseau de vétustes et Mise en place des soupapes de bloc, manomètres et hydromètres,
distribution de l’eau qui sont proposés dans le programme d’amélioration du réseau de distribution
Programme de Dissémination de
l’économie de l’eau
a. Lancement de la campagne de a-1. Lancement de la campagne de l’économie de l’eau à travers les médias
l’économie de l’eau à travers les
médias
b. Séminaires de l’économie de b-1. L’ONEP et la RADEEMA organiseront les équipes de vulgarisation de
l’eau pour les utilisateurs d’eau l’économie de l’eau et prépareront les séminaires et les activités de
dans le milieu urbain vulgarisation.
b-2. Organisation des séminaires dans le milieu urbain et Exécution des activités
d’encadrement, comme tâches des vulgarisateurs de l’économie de l’eau
c. Séminaires de l’économie de c-1. Organisation des séminaires de l’économie de l’eau en collaboration avec
l’eau pour les utilisateurs de Commune Council, MOUQUADAM, etc.
l’eau dans le milieu rural
Programme de renforcement des
Capacité de l’ABHT à gérer les
ressources en eau
a. Capitalisation et diffusion des a-1. Partage et gestion unifiée des documents et données concernées à l’intérieur ○ ○
informations sur les ressources de l’ABHT et Mise en plance d’une salle de documentation
en eau a-2. Aménagement du système de communication et de partage des informations ○ ○
entre le personnel de l’ABHT
a-3. Information sur l'organisation de la propriété communale, le système de ○ ○
transmission des droits et le système de maintenance
a-4. Construction de site Web et dissemnitation de l'information entre les parties ○ ○
prenantes
b. Renforcement de la concertation b-1. Etablissement d’un cadre de concertation pour la gestion des ressources en eau ○
et la coopération avec les
structures concernées sur la
gestion des ressources en eau
c. Rationalisation de la procédure c-1. La simplification et l'acceleration du processus de demande et d'autorisation ○
d’octroi de l’autorisation de c-2. Confirmation rapide du contenu de la demande et Vérification de l’observance ○
l’utilisation dans le DPH du contenu de l’autorisation sur place après la délivrance de l’autorisation
c-3. Renforcement de la capacité d'administration et de commercialisation du ○
bureau chargé des autorisations et des verifications

6 - 24
recharge

Projet de traitement des

Projet de l’agriculture
artificielle de la nappe

écnome d’eau
Projets / Programmes Activités initiales

de

eaux usées
Projet
d. Renforcement de la surveillance d-1. Mise en place de la Police de l’Eau et exécution des activités de surveillance
et du contrôle de l’utilisation d-2. Elaboration d'un système de colecte des redevances
illicite de l’eau, Recouvrement
de redevances
e. Renforcement du monitoring et e-1. Renforcement et aménagement du réseau d’observation hydrologique ○ ○ ○
de l’évaluation des ressources e-2. Etablissement du système de suivi de la quantité du prélèvement d’eau âr ○ ○ ○
en eau seguias dans le PHM
e-3. Saisir le nombre et la répartition des ouits et la quantité d’eau prélevée
e-4. Renforcement des compétences de l’ABHT en matière de prévision des ○ ○ ○
ressources en eau à travers l’amélioration des techniques de la simulation des
eaux souterraines
f. Renforcement du contrôle de la f-1. Renforcement du personnel s’occupant des essais de la qualité d’eau et des ○
qualité de l’eau activités de surveillance
f-2. Renforcement des fonctions du laboratoire de la qualité d’eau ○
Programme d’amélioration des
cadres institutionnel et légal pour
l’exécution de la loi de l’eau
a. Elaboration et application des a-1. Termes de référence de la Police de l’Eau et Règlements relatifs à la modalité
textes d’application nécessaires de l’exécution de ses activités
pour la mise en œuvre effective a-2. Règlements relatifs à la demande et le prolongement de la période de la
de la Loi sur l’Eau déclaration pour le réenregistrement des puits / forages existants
a-3. Quantité d’eau à prélever par localité, Contrôle de l’exhaure et Détermination
des zones d’interdiction du prélèvement d’eau
a-4. Règlements relatifs à la tarification des eaux souterraines et Arrêtés communs
des Ministères des Financdes, de l’Equipement et de l’Agriculture portant sur
la redevance pour l’utilisation de l’eau dans le DPH
a-5. Règlements relatifs à la mise en place de compteurs d’eau sur les puits /
forages autorisés et à l’obligation du rapprot de l’exhaure
a-6. Règlements relatifs à l’obligation de l’irrigation par goutte à goutte lors du
creusement d’un nouveau puits et de la prise d’eau à vocation agricole
a-7. Système d’octroi de l’autorisation du creusement pour les prestataires de
service, Pénalités à appliquer lors du creusement des puits / forages sans
autorisation
a-8. Normes de la qualité d’effluents industriels
a-9. Création du fonds de la gestion des ressources en eaux souterraines et
Règlements relatifs à sa mise en oeuvre
b. Amélioration de la procédure de b-1. Mise en oeuvre d’une étude pour l’amélioration de la procédure de demande
demande de l’autorisation de et d’octroi de l’autorisation pour l’utilisation du DPH (autorisation du
creusement et de prélèvement creusement des puits / forages et du prélèvement d’eau)
des puits et forages, et b-3. Prolongement de la période de la déclaration en vue de la promotion du
observance de l’autorisation réenregistrement des puits / forages existants
b-4. Accélération et Simplification de la procédure d’examen de la demande et
d’octroi de l’autorisation pour le creusement des puits / forages et le
prélèvement d’eau
b-5. Standardisation et Simplification des formulaires de demande de l’autorisation
b-6. Clarification et Observance de la durée nécessaire pour la procédure auprès
des demandeurs de l’autorisation
b-7. Confirmation rapide du contenu de la demande sur place
b-8. Vérification de l’observance du contenu de la demande sur place après la
délivrance de l’autorisation. En cas d’infraction, application des sanctions,
etlles que l’encadrement administratif, l’annulation de l’autorisation
b-9. Diffusion des informations sur la procédure de demande et d’octroi de
l’autorisation et Activités d’information sur l’enregistrement des puits / forages
auprès des propriétaires des puits non enregistrés
b-10. Obligation de l’enregistrement des prestataires de service du
crfeusement et de l’obtention des licences concernées. En cas des travaux illicites
ou sans autorisation, application des dispositions administratives, telles que
l’annulation de licences, la confiscation de matériles de forage, etc.

6 - 25
recharge

Projet de traitement des

Projet de l’agriculture
artificielle de la nappe

écnome d’eau
Projets / Programmes Activités initiales

de

eaux usées
Projet
c. Informations sur la Loi 10-95 et c. Planificaion et Mise en oeuvre des activités d’information sur la Loi sur l’Eau
la réglementation relative à et ses textes d’application
l’eau
Programme de renforcement des
actions de la police de l’eau
a. Information sur les activités de a. Information sur les activités de la police de l’eau aux parties prenantes
la police de l’eau aux parties notamment aux autorités locales
prenantes notamment aux
autorités locales
b. Mise en place de la police de b. Mise en place de la police de l’eau par l’ABHT
l’eau par l’ABHT
c. Elargissement des activités de la c. Elargissement des activités de la Police de l’Eau par les collectivités locales et
Police de l’Eau par les Etablissement des réseaux de surveillance de l’utilisation de l’eau
collectivités locales et
Etablissement des réseaux de
surveillance de l’utilisation de
l’eau
Programme de tarification
appropriée et de collecte efficace
des redevances de l’eau
a. Examen et concertation sur la a. Examen et concertation sur la tarification de l’eau et la modalité de
tarification de l’eau et la recouvrement
modalité de recouvrement
b. Elaboration et proclamation des b. Elaboration et proclamation des textes d’application sur la tarification de l’eau
textes d’application sur la et la modalité de recouvrement
tarification de l’eau et la
modalité de recouvrement
c. Explications et informations c. Explications et informations aux usagers et organisations concernées au
aux usagers et organisations niveau local sur la nouvelle tarification de l’eau
concernées au niveau local sur
la nouvelle tarification de l’eau
d. Etablissement du système de d. Etablissement du système de recouvrement des redevances
recouvrement des redevances
e. Mise en place du fonds de la e. Mise en place du fonds de la gestion des ressources en eau à travers la
gestion des ressources en eau à redevance de l’eau
travers la redevance de l’eau
Programme de Formulation du
cadre de collaboration et de Prise
de Décisions relatives à la Gestion
des Ressources en Eau
a. Etablissement du Comité de a. Etablissement du Comité de Bassin du Tensift
Bassin du Tensift
b. Etablissement des Commissions b. Etablissement des Commissions Thématiques
Thématiques
c. Constitution du dispositif de c. Constitution du dispositif de gestion des eaux au niveau provincial à travers la
gestion des eaux au niveau dynamisation des Commissions Préfectorales et Provinciales de l’Eau (CPPE)
provincial à travers la
dynamisation des Commissions
Préfectorales et Provinciales de
l’Eau (CPPE)

6 - 26
recharge

Projet de traitement des

Projet de l’agriculture
artificielle de la nappe

écnome d’eau
Projets / Programmes Activités initiales

de

eaux usées
Projet
d. Transfert de compétences de la d. Transfert de compétences de la gestion des ressources en eau au niveau
gestion des ressources en eau au communal
niveau communal
Programme d’activation et de
renforcement des capacités des
Associations des Usagers d’Eau
a. Formations des membres du a. Formations des membres du bureau exécutif des AUEA pour le renforcement ○
bureau exécutif des AUEA pour des capacités de gestion organisationnelle et financière
le renforcement des capacités de
gestion organisationnelle et
financière
b. Renforcement des capacités b. Renforcement des capacités financière des AUEA par les cotisations des
financière des AUEA par les adhérents
cotisations des adhérents
c. Amélioration du système de c. Amélioration du système de diffusion des informations à travers l’organisation
diffusion des informations à des assemblées générales des AUEA
travers l’organisation des
assemblées générales des
AUEA
d. Renforcement de la relation d. Renforcement de la relation avec les structures d’encadrement (ORMVAH et ○
avec les structures DPA)
d’encadrement (ORMVAH et
DPA)
e. Formations sur les techniques e. Formations sur les techniques agricoles en vue de l’économie de l’eau
agricoles en vue de l’économie
de l’eau
f. Echange avec les AUEA f. Echange avec les AUEA développées sur les activités de l’économie de l’eau
développées sur les activités de
l’économie de l’eau
g. Appui financier aux AUEA g. Appui financier aux AUEA pour la réalisation des activités agricoles
pour la réalisation des activités économisant l’eau
agricoles économisant l’eau
Programme de la sensibilisation et
communication sur l’économie de
l’eau et la conservation des
ressources en eau
a. Elaboration du plan de a. Elaboration du plan de sensibilisation et de communication
sensibilisation et de
communication
b. Mise en œuvre des activités de b. Mise en œuvre des activités de la sensibilisation et de la communication sur la
la sensibilisation et de la gestion des ressources en eau
communication sur la gestion
des ressources en eau

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CHAPITRE 7 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

7.1 Conclusions
La plaine du Haouz fait partie du bassin hydraulique de la rivière Tensift, région située au centre ouest
du Maroc. La plaine s'étend sur une zone aride, où la pluviométrie moyenne annuelle est de 160 à 350
m. La plaine a, depuis longtemps, tiré la grande partie de ses ressources en eau de la nappe phréatique.
La demande en eau souterraine pour l'irrigation destinée à la culture extensive, au développement du
tourisme et à la rapide croissance démographique augmente sensiblement depuis plusieurs années.
Ceci a entraîné une baisse du niveau de la nappe phréatique, qui atteint maintenant le niveau critique
de sur-exploitation. Si cette situation continue, à savoir le volume d'eau soutiré étant supérieur au
volume de recharge, la nappe phréatique risque de s'amenuiser et disparaître, ce qui entraîne la
nécessité d'appliquer de toute urgences les mesures pour y remédier.
En conséquence, il s'est avéré nécessaire de deviser un plan sur les stratégies à appliquer sur la gestion
des ressources en eau qui devrait contribuer à une distribution efficace et suffisante et l'utilisation des
ressources limitées en eau de façon durable, par la détermination d'un concept et les directives sur
l'utilisation et la gestion de l'ensemble des ressources en eau de la plaine du Haouz. La gestion de l'eau
et de la nappe phréatique visant à garantir un usage durable des eaux souterraines est élaborée en se
basant sur la Stratégie de Gestion Intégrée des Ressources en Eau, faisant partie du Plan Directeur
pour le Plan de Gestion Intégrée des Eaux Souterraines.
Le Plan Directeur est constitué de cinq plans différents, à savoir le Plan de Développement des
Ressources en Eau de Surface et le Plan de Gestion des Ressources en Eau de Surface, le Plan de
Gestion des Eaux Souterraines, le Plan de Gestion de la Qualité de l'Eau, le Plan de Réduction de la
Demande en Eau, le Plan de Renforcement Organisationnel et Institutionnel, et le Plan de Gestion
Participative des Eaux Souterraines, et de 18 composants pour l'année cible 2020. Les composants, à
savoir les programmes et projets, sont interconnectés et seront réalisés systématiquement. Les piliers
du Plan Directeur sont le "Plan de Développement des Ressources en Eau de Surface et le Plan de
Gestion des Ressources en Eau de Surface" et le "Plan de Réduction de la Demande en Eau", qui
contribuent directement à l'amélioration de l'équilibre d'alimentation en eau, et ces Plans (Projet de
Recharge Artificielle de la Nappe, Projet de Traitement des Eaux Usées et Projet d’Agriculture
économe d’eau) sont considérés comme étant les "Projets Centraux".
De l'autre côté, l'organisme auquel est attribué le rôle principal pour la gestion des ressources en eau
de la Plaine du Haouz est l'ABHT, habilité à diriger et superviser l'exécution du Plan Directeur en
coordination avec les organismes chargés de la réalisation de chaque programme et projet séparément
dans le cadre du Plan Directeur. Par conséquent, il est indispensable de prévoir les activités permettant
de supporter l'ABHT dans ses efforts de gestion / supervision du Plan Directeur, ce qui représente la
priorité pour la réalisation efficace des projets centraux, et mener à bon terme le Plan Directeur.
La réalisation du Plan Directeur, la gestion appropriée des eaux souterraines qui est nécessaire pour
garantir de façon continue et stable l'utilisation des ressources en eau pour la population et la
production agricole dans la Plaine du Haouz sont les objectifs à atteindre. En conséquence, l'équilibre
de l'alimentation en eau souterraine sera réalisé et l'amélioration et la conservation de cet équilibre
deviendra possible. De plus, en fonction de l'exécution du Plan d'Action proposé dans le Plan
Directeur, il est estimé que ceci ralentira la baisse du niveau de la nappe phréatique. Ceci pourra ainsi
contribuer à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau dans la Plaine du Haouz dans le cadre du plan
de gestion participative des eaux souterraines par l'intermédiaire de la participation des parties
concernées. Il est donc important que ce Plan Directeur pour la Gestion Intégrée des Eaux Souterraines
soit mis en action immédiatement.
En conclusion, pour assurer une gestion efficace des ressources en eau, les grands problèmes à
résoudre par une approche agressive à l'avenir sont:
1) Développement de la capacité visant à renforcer les capacités organisationnelles et de
gestion des organismes exécutifs.
2) Objectifs appropriés pour les projets avec la participation des parties concernées.

7-1
3) Coopération et collaboration parmi les divers secteurs, tels que l'agriculture, le tourisme, la
santé et l'hygiène, le développement régional, etc.
4) Activités de volontariat par les autorités locales, les fermiers, la population urbaines, les
ONG, etc.
5) Partenariat entre le secteur public et le secteur privé.

7.2 Recommandations
Pour une bonne réalisation du Plan de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau, la Commission fait
les recommandations ci-dessous.
(1) Réalisation du Plan Directeur dans le cadre de la coordination avec les organismes
concernés
Il faut réaliser le Plan d’Action dans le cadre de la coopération et des ajustements entre les parties
impliquées comprenant les organismes concernés, et que chaque organisme réalise le plan du secteur
dont il est responsable.
Actuellement, le dispositif de coopération avec les collectivités locales liées à la gestion et à la
distribution de l’eau de la plaine d’Haouz est conservé sous la forme d’ajustements positifs avec les
organismes régionaux concernés, comme le comité technique organisé à des moments charnières au
cours de cette étude et la concertation sur les résultats de l’étude. Il est à espérer que cette situation
perdurera par la suite. De plus, comme il est également proposé dans le Plan d’Action, il est nécessaire
de préciser les responsabilités et les attributions des collectivités locales comprenant les
gouvernements des Provinces concernant la gestion intégrée des Ressources en Eau, et d’établir un
dispositif de collaboration permanent.
(2) Mise en application immédiate des mesures concernant les nouvelles ressources en eau pour
faire face à la future augmentation de la demande en eau
Le Plan Directeur de Gestion Intégrée des Ressources en Eau vise à faire coexister le secteur de
l’agriculture et le secteur du tourisme grâce à un développement et à une utilisation efficace des
ressources en eau utilisable maximaux, et a été élaboré dans le but de préserver l’équilibre de
l’alimentation en eau jusqu’en 2020, année cible de ce plan. Aucune mesure n’est considérée
concernant l’augmentation de la demande en eau pour le développement régional qui va se poursuivre
après 2020 dans les régions faisant l’objet de l’étude.
Dans la mesure où la marge pour un nouveau développement des ressources en eau dans ces régions
après 2020 est restreinte, il est nécessaire de commencer immédiatement l’étude de la demande en eau
qui est en augmentation. Actuellement, le gouvernement du Maroc poursuit un projet de conduites
d’eau depuis d’autres régions que les vallées. Il est nécessaire que les résultats de cette étude se
concrétisent au plus vite.
(3) Prise en compte des personnes démunies dans la réalisation du Plan Directeur de Gestion
Intégrée des Ressources en Eau
Le Plan Directeur prévoit lui aussi une réglementation du soutirage des eaux souterraines dans les
périmètres PMH et les régions de recueillement des eaux pour le soutirage des ressources d’eau
supérieures. Il est nécessaire de réaliser cette réglementation tout en prenant suffisamment en compte
les personnes démunies des régions qui vont en subir les retombés et en leur donnant les explications
nécessaires.
Concernant également la tarification de l’eau présentée dans le Plan Directeur, il est nécessaire que le
système de tarification prenne suffisamment en compte la capacité de paiement des plus démunis.
De plus, concernant l’introduction de systèmes d’irrigation économiques en eau, bien qu’il y ait un
système de subvention de l’Etat pour l’investissement, les petites exploitations qui n’ont pas la
capacité de payer la partie à leur charge et pour lesquelles l’introduction des ces systèmes est difficile
sont nombreuses. Il est nécessaire de créer un système de financement de la partie à la charge des
exploitants et d’améliorer l’accès au système de subvention.

7-2
(4) La recherche sur la forme la plus vite réalisable d’agriculture économique en eau dans les
zones arides
La recherche et la diffusion des techniques agricoles sont réalisées principalement autour du Ministère
de l’Agriculture, mais on ne peut pas dire que les résultats soient suffisamment démontrés. Il est
nécessaire d’encourager actuellement la recherche et la diffusion de moyens d’irrigation économiques
en eau dans les zones arides, mais aussi de cultures résistantes à la sécheresse consommant peu d’eau
et donnant de bons résultats sur le plan économique.
(5) Aide technique des organismes étrangers
Actuellement, GTZ réalise une activité d’aide auprès de l’ABHT centrée sur le développement des
capacités. Au cours de cette étude de la JICA également, un transfert de techniques auprès des
techniciens de l’ABHT a été fait. Nous recommandons de continuer à réaliser efficacement le Plan
Directeur de Gestion Intégrée des Ressources en Eau en utilisant la coopération technique des
organismes d’aide étrangers comme les organismes japonais JICA/JBIC et les systèmes d’aide
financière.

7-3
ANNEXE 1: ETENDUE DU TRAVAIL (E/T) POUR L'ETUDE ET LES MINUTES DES REUNIONS (M/D)

A 1-1
A 1-2
A 1-3
A 1-4
A 1-5
A 1-6
A 1-7
A 1-8
ANNEXE 2: MINUTES DES REUNIONS (M/D) SUR LE RAPPORT D'ETAT D'AVANCEMENT NO.2

A 2-1
A 2-2
ANNEXE 3: MINUT ES DES REUNIONS (M/D) SUR LE PROJET DU RAPPORT FINAL

A 3-1
A 3-2

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