Description Du Logiciel CST

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Description du logiciel CST

2.1. Préambule:
Nous allons attribuer ce chapitre à la présentation générale du logiciel CST (Computer
Simulation Technology) Microwave Studio dans lequel nous discuterons globalement du rôle
de chaque fonction utilisée pour réaliser nos simulations.

2.2. Définition du logiciel CST STUDIO SUITE :


En 1992, la société allemande CST STUDIO à été fondée. Apres de nombreuses recherches,
la première version de CST Microwave studio fut apparue en 1998. Cette dernière a pour but
la conception magnétique. Elle permet l’analyse rapide et précise des dispositifs à haute
fréquence tel que : les antennes, les filtres …etc.

CST Micriwave studio est un outil spécialisé pour la simulation en 3D des composants à
haute fréquence basé sur la résolution des équations de MAXWELL suivant la technique
des intégrales finies (FIT, Finit Integration Technique).

Comme tous les simulateurs 3D, l’avantage de cet outil est la possibilité de traiter toutes
sortes de structures homogènes quelle que soit la technologie utilisée. [7]

2.3. Description générale du logiciel :


Apres avoir lancé notre logiciel, l’interface ci-dessus apparait pour créer un nouveau projet :

Figure 2.1 : Création d’un nouveau projet

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Créer un projet :
On clique sur l’icône ‘create project’ et on choisit le type de simulation qu’on souhaite
réaliser.

Figure2.2 : Choix du type de simulation

On clique sur MW & RF & OPTICAL puis sur ‘antennas’

Figur2.3 : Choix de la zone de simulation

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Une fois cliqué sur « NEXT », on choisit le modèle de la structure qu’on veut réaliser

Figure2.4 : Choix du type d’antenne.

On sélectionne le type de simulation (pour nous ce sera Time Domain)

Figure2.5 : Choix du type de simulation

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Après avoir sélectionné le Time Domain, on doit effectuer les unités de fréquences à utiliser

Figure2.6 : Choix des unités de fréquence

En fin, la fenêtre suivante apparait et on clique sur ‘Finish’ pour terminer la création du
nouveau projet.

Figure2.7 : Fin de la création de nouveau projet

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

2.4. Description générale de l’interface CST :

Une fois le projet est crée, on accède à l’interface d’utilisateur du CST

Figure2.8 : Interface du CST

• A l’entête de l’interface, on trouve la barre d’outils qui est un ensemble de raccourcis


de la barre de menu.
• A gauche de l’interface, nous avons l’arbre de navigation d’où on peut accéder aux
éléments structuraux et aux résultats de simulation.
• Au corps de l’interface se trouve le plan de travail sur lequel la structure est en 3D.
• Au pied de l’interface, nous avons :
la liste des paramètres d’où on trouve les variables utilisées pendant la
simulation
le message qui informe si chaque étape est simulée avec succès. Dans le
cas contraire, un message d’erreur apparait.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

2.5. Les différentes formes géométriques :

On a les formes de bases :

Par exemple, pour la création d’un cylindre, on clique sur ‘Cylinder ’ dans la barre
d’outils et une fenêtre de dialogue s’affiche pour spécifier les coordonnées de l’objet à créer :

Figure 2.9 : fenêtre de dialogue

On a le nom par défaut : « SOLIDE1 » qu’on peut renommer, ainsi que le matériel à choisir
dans la librairie par exemple : PEC, VACCUM…etc., puis on clique sur « OK ».
Apres avoir créé cet objet, il est automatiquement catalogué dans l’arbre de navigation. On
peut trouver toutes les formes créées dans le dossier « components ». Lorsqu’on sélectionne
une forme sur la rubrique correspondante dans l’arbre de navigation, elle sera affichée opaque
tandis que les autres seront transparentes.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure2.10 : Sélectionner une forme.


Une fois que notre forme est créée, on peut changer la vue a tout moment à l’aide de quelques
simples commandes comme expliqué ci-dessus :

Figure2.11 : outils d’observation.


• Zoom : dans ce, un rectangle de zoom peut être définit en faisant glisser la souris.
Apres qu’on relâche le bouton gauche de la souris, le facteur de zoom et
l’emplacement de la vue sera mise à jour de sorte que le rectangle remplit l’écran.
• Pan : la structure sera déplacée dans le plan de l’écran suivant le mouvement du
curseur de la souris.
• Rotate : c’est la rotation de la structure autour des axes.
• Dynamic Zoom : en déplaçant la souris vers le haut, le facteur de zoom sera diminué,
tandis qu’en la déplaçant vers le bas, le facteur de zoom sera augmenté.
• Rotate in plane : la structure sera tournée dans le plan de l’écran.
• Reset View : réinitialiser le facteur de zoom.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

• Axe : cette option spécifie si le système de coordonnées s’affiche ou non.


• Bounding Box : boite limite (volume limite).
• Wire Frame : cette commande indique si la forme est affichée par des modèles de fils
simples ou objets ombrés solides.
• Working Plane : c’est la spécification de la présence ou non du plan de dessin.

• Les transformations géométriques :

Cette section concerne l’application de transformations géométriques du


modèle.
On ouvre la boite de dialogue de transformation en sélectionnant la
commande qui se trouve dans la barre de menu en cliquant que sur
‘Modeling’ et une boite de dialogue apparait sur laquelle on choisit la transformation
souhaitée.

Figure2.12 : outils de transformations géométriques

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Donc on a quatre types de transformation :

• Translate : cette transformation applique une translation de vecteur à la forme


sélectionnée.
• Scale : c’est la spécification d’échelle pour chaque forme.
• Rotate : c’est la rotation de la forme autour d’un axe d’un angle fixe.
• Mirror : il fixe l’image d’un objet autour d’un plan et crée son double.

Pour tous ces types de transformations, on peut spécifier si la forme originale doit être
maintenue avec l’option ‘copy’ ou supprimée. On peut aussi spécifier le nombre de fois ou la
transformation sera appliquée à la forme (facteur de répétition).

Figure2.13 : exemple d’une translation de 10 selon l’axe X d’une brique avec un facteur de
répétition de 2 et avec une conservation de la brique d’origine.

• Combinaison des formes par les opérations booléennes :

Ces opérations nous permettent d’additionner des formes ensembles, à soustraire une ou
plusieurs formes d’une autre, insérer des formes dans d’autres et à l’intersection entre deux ou
plusieurs formes.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Pour y accéder on procède comme suit : barre d’outils »Modeling »Add/ substratct…etc.

L’addition(Add) : additionner les deux formes ensembles pour obtenir une


autre forme. La forme obtenue aura les caractéristiques de la première forme
sélectionnée.

La soustraction (substract) : soustraire la première forme de la deuxième, va


permettre d’obtenir une forme unique.la forme finale aura les paramètres et les
matériaux de la forme a partir de laquelle l’autre forme est soustraite.

L’intersection (intersect) : c’est l’intersection de deux formes pour former une


seule forme, celle obtenue aura les mêmes caractéristiques de la première
forme de cette opération.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

L’insertion (insert) : les deux formes seront conservées avec leurs matériaux

• Sélectionner un point, une face, un coté… :


De nombreuses étapes de construction exigent la sélection d’un point, d’une face, ou d’un
coté…etc.

Pour chacune des opérations « pick », on doit d’abord sélectionner l’outil de sélection

approprié à partir du menu : ‘Modeling »Picks » »pick ponit/…’ ou bien à partir de la


barre d’outil de sélection.

Dans la liste qui suit, on trouve un aperçu des modes de sélection disponible :
Pick Point, edge, or face (S) : on double clique sur le modèle et l’élément
correspondant sera sélectionné : un bord, un point d’une extrémité d’un bord,
ou une face.
Pick edge end point (P): on double clique prés du point d’un bord d’extrémité
et le point correspondant sera sélectionné.
Pick edge mid point (M) : on double clique sur un bord, et le point milieu de ce
dernier sera sélectionné.
Pick circle center (C) : on double clique sur un bord circulaire, et le centre sera
sélectionné.
Pick points on circles (R) : on double clique sur un bord circulaire, un point sur
le cercle sera sélectionné.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Pick face center (A) : on double clique sur une face plane du modèle, le point
central de cette face sera sélectionné.
Pick point on face (O) : on double clique sur le modèle et un point sera
sélectionné.
Pick edge (E) : on double clique sur un bord du modèle pour le sélectionner.
Pick face (F) : on double clique sur une face du modèle pour le sélectionner

Les points sélectionnés, les arêtes ou les faces peuvent être effacées en utilisant :
‘Modeling »clear pick (D)’.

• Opérations Extrude, Rotate, et Loft Face :


Extrude :
Nous allons créer un cylindre puis on va sélectionner une face.

Figure 2.14 : sélectionner une face de cylindre

On peut appliquer l’outil ‘Extrude’ à cette face en sélectionnant ‘Modeling »Exturde ‘.


Lorsqu’une face est sélectionnée avant que cet outil est activé, la commande ‘Extrude’ se
référe a la face sélectionnée, et une boite de dialogue apparait comme suit :

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure 2.15 : dialogue d’extrude d’une face

On doit entrer une hauteur et on clique sur ‘OK’. Le modèle doit se présenter comme suit :

Figure2.16 : création d’une deuxième forme de la face sélectionnée par l’outil Extrude

Rotate :
On commence avec la même géométrie de base comme suit :

Figure 2.17 : sélectionner une face du cylindre

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

On doit spécifier le bord de la manière suivante :


‘Modeling »Pick »Edge from coordinates’. Ensuite on choisit deux points sur le plan de
dessin pour définir le bord.

Figure 2.18 : spécification des bords

Dans la boite de dialogue, on clique sur ‘OK. Puis on sélectionne ‘Modeling »Rotate’et la
boite de dialogue de l’outil de rotation s’ouvre. Dans cette dernière, on peut spécifier un angle
(90 degré par exemple) et on clique sur ‘OK’.

Figure2.19 : la forme obtenue après l’utilisation de la commande ‘ Rotate’

Loft :
Cette commande consiste à produire des lofts entre les faces sélectionnées. La figure ci-dessus
nous montre la création de deux briques :

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure2.20 : la création de deux briques

Figure2.21 : sélectionner les deux faces internes des deux briques

Dans le menu ‘Modeling’, on sélectionne l’icône puis on choisit ‘Loft’. Ensuite, une
boite de dialogue apparait dont on peut régler la douceur du grenier à une valeur raisonnable
en trainant le curseur du grenier jusqu’à obtention de la forme désirée puis on clique sur ‘OK’.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure2.22 : dialogue de réglage de la douceur du Loft

Figure2.23 : la structure obtenue après l’application de la commande ‘Loft’ sur les deux
briques.

• Creuser une structure :


Si on désire vider la structure précédente, on a qu’à sélectionner les deux faces opposées de
notre structure :

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure2.24 : sélectionner les deux faces externes de deux briques.

Ensuite, on sélectionne notre structure dans le répertoire ‘Components’, et dans le menu

‘Modeling’, dans la partie ‘Tools’, on clique sur et on choisit ‘Schell Solid


or Thicken Sheet’ et la fenêtre ci-dessus apparait :

Figure2.25 : définition de l’épaisseur de la matière restante à l’intérieur ou à l’extérieur de la


structure pleine.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure2.26 : structure creusée obtenue

• Système de coordonnées locales WCS :


Il se compose de trois axes u, v, et w. il permet la définition facile de la forme lorsqu’elle
n’est pas alignée dans le système de coordonnées globales lui ajoutant de la flexibilité.
On peut activer le système de coordonnées locales à partir du menu WCS »local coordinate
system, ou bien à partir de la barre d’outil ‘Working Coordinate System (WCS)’ se trouvant

dans le menu ‘Modeling’ .


Création d’une forme alignée avec les axes d’un système de
coordonnées globales :

On décrit l’orientation de ce système de la manière suivante :


Apres avoir sélectionné un point, une arête, ou une face (Pick point, Pick edges, or face) du
modèle, on va aligner le WCS avec ces éléments sélectionnés : ‘WCS »Aligne WCS(W)’.
Lorsqu’on sélectionne un point, l’origine du système de coordonnées
local se déplace vers ce point ci.
Lorsqu’on sélectionne trois points, l’origine du WCS se déplace vers le
premier point sélectionné.
Lorsqu’un bord est sélectionné, l’axe ‘u’ du WCS peut être orienté de
telle sorte qu’il devient parallèle à l’arête sélectionnée.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Lorsqu’une face est sélectionnée, le plan ‘u’ et ‘v’ de WCS peut être
aligné.

WCS »Define Local Coordinate : dans cette boite de dialogue, on peut entrer l’origine et
orienter directement les axes.

WCS »Trsansform Local Coordiante »Move Local Coordiante : dans cette boite de dialogue,
on peut translater l’origine du système de coordonnées local en spécifiant le vecteur de
translation.

WCS »Trnasform Local Coordinate »Rotate Local Coordiante : dans cette boite de dialogue,
on pivote le système de coordonnée locale autour de ses axes par un angle de rotation spécifié.

• La liste historique (the History liste) :


Une fois qu’une structure géométrique est crée, nous pouvons corriger les erreurs effectuées
lors de la génération de cette dernière, comme nous pouvons ainsi revenir à une étape pour
modifier, supprimer, ou insérer d’autres opérations et tous cela en utilisant simplement la

commande correspondante « History liste » .

• L’arbre historique :
L’arbre historique est un autre outil utilisé pour éditer un objet déjà existant. Supposons qu’on
souhaite modifier la longueur d’une brique. Une façon de faire ce serait d’ouvrir « History
liste » et modifier l’étape ou la brique a été crée. Cependant, on peut également sélectionner
la forme correspondante dans l’arbre de navigation dans le menu ‘Components’, une boite de
dialogue (History Tree) s’ouvrira, montrant l’historique de construction de la forme
sélectionnée.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure2.27 : interface de l’arbre historique

On clique sur « Define brick», une fenêtre de dialogue apparait montrant tous les paramètres
de la brique , on modifie la longueur de la brique et pour obtenir un aperçu de la façon dont le
changement influence le modèle, on clique sur « Preview » et si on est satisfait du résultat on
clique sur ‘OK’.

Figure2.28 : Modification de la longueur de la brique.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Création de courbe (curve) :


Pour créer un élément de la courbe, par exemple un rectangle, on clique sur
‘curve »rectangle’.

On clique sur ‘ESC’, une boite de dialogue apparait pour spécifier les coordonnées du
rectangle.

Figure2.29 : génération d’un rectangle basé sur les courbes.


Ensuite, on créer un cercle sur le plan du dessin qui recouvre l’un des bords du rectangle en
cliquant sur ‘Curve »Circle’.

Figure2.30 : génération d’un cercle qui recouvre l’un des bords de rectangle

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Maintenant, il doit avoir une coupure des deux objets de sorte que la courbe obtenue ne
contient qu’un seul contour.
On doit d’abord sélectionner l’un des éléments de la courbe, par exemple le rectangle, en
cliquant ‘Curve »Trim Curves’.
Ensuite, on sélectionne l’élément qui doit être coupé avec le rectangle, donc on sélectionne le
cercle et on valide en appuyant sur la touche ‘enter’ du clavier.

Figure2.31 : obtention d’une courbe qui contient un seul contour

On peut aussi créer un solide en cliquant sur ‘Curve Toos » Sweep Curve’.
Maintenant, on va passer à la configuration.
2.6. Configuration du modèle :
a) système unitaire : Les unités sont définies par défaut après avoir choisit un modèle, mais

on peut les changer si elles nous conviennent pas à partir de menu ‘Home »Unit .

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure2.32 : définition des unités


b) la fréquence :
On doit toujours définir une plage de fréquence pour la simulation et ceci c’est en cliquant sur

‘Home » ’ dans la barre d’outils.

Figure2.33 : définition de la plage de fréquence

c) les conditions aux limites :

Pour définir les conditions aux limites, on suit la procédure ‘Simulation » ’ et


cette boite de dialogue apparait :

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure2.34 : définition des conditions aux limites

Pour délimiter la structure lors de la simulation, on spécifie une condition limite pour chaque
plan.
2.7. Configurer les ports :

On a deux types de ports : ‘Waveguide Port et Discret Port’ .


• Waveguide Port : c’est le plus précis pour la simulation. Par exemple : simuler
un guide d’onde, un câble coaxial, ligne micro-ruban.
• Discret Port : est souvent le plus utilisé comme source d’alimentation pour les
antennes.

On définit u port à partir de la barre de menu ‘simulation » et la fenêtre ci-dessus


apparait :

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure2.35 : fenêtre de dialogue des ports de guide d’onde


2.8. Le maillage :
La génération du maillage d’une structure est réalisée automatiquement.
Le maillage peut être configuré en sélectionnant l’icône ‘Global Properties’ dans le menu

‘Simulation’ ou ‘Home’ en cliquant sur .

2.9. Moniteur (calcul des champs) :


Il calcule le gain des champs lointains pour les antennes en fonction des fréquences. Il doit
être définit avant qu’une simulation commence. Pour cela, on procède comme suit :

‘Simulation » ’ et on aura la boite de dialogue suivante :

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

Figure2.36 : définition des moniteurs des champs

2.10. Commencer une simulation :


Le CST offre plusieurs modèles de solveur puissant tel que : Transit Solver, Frequency
Domain Solver…etc.
Dans nos simulations, on s’intéresse au « Transit Solver ».

On démarre notre simulation à partir de la boite de contrôle de Solveur Temporel , et


dans cette dernière on peut spécifier quelle colonne de la matrice ‘S’ qui devrait être
calculée.par défaut, le CST calcule tous les paramètres S.

Figure2.37 : fenêtre de dialogue de Solveur Temporel

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

2.11. Résultats de la simulation :

On obtient les différents résultats de calculs et de données des objets à partir de l’arbre des
objets de problème.

• Analyser le port :
Pour visualiser les résultats, on ouvre le dossier ‘2D/3D Results’, ensuite le sous dossier
spécifique correspondant au port qu’on veut analyser, puis on choisit ‘e1’. Sur la fenêtre de
droite, on trouve les informations tel que : le mode, l’impédance, la constante de propagation
calculée pour la fenêtre centrale.

Figure2.38 : visualiser les résultats de simulation


• Paramètre S :
On trouve dans le dossier’ 1D Result’ les résultats de simulations tels que les paramètres S, le
TOS (VSWR) Z Matrix.

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Chapitre2 : Description du logiciel CST

On peut prévoir les paramètres S dans le menu ‘1D Result’ en linéaire, en DB, en phase, et
sur l’abaque de Smith.

• Les champs :
On peut observer les champs en sélectionnant le répertoire ‘2D/3D Result’ ou le répertoire
‘Farfields’. Dans le répertoire ‘Farfield Plot’, on peut choisir de tracer le champ lointain en
cartésien ou polaire, en 3D.

Les champs E ou H se trouvent dans le menu 2D/3D.

2.12. Conclusion :
On a décrit les différents outils du logiciel CST. Ce logiciel a pour but d'effectuer des
simulations de structures aussi complexes soient-elles C'est une étape très importantes dans la
conception d'antennes et de systèmes microondes. Il résous numériquement les équations de
Maxwell.C'est un outil qu'un ingénieur de télécommunication doit impérativement maitriser.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

3.1. Préambule :

Le but de ce chapitre est d'étudier les antennes imprimées, leurs mécanismes de


fonctionnement et de conception en utilisant le logiciel CST, et leur étude paramétrique .

3.2. Définition d’antenne patch :

C’est dans les années 50 que son concept est apparu, mais il faut attendre les années 70 pour
voir un développement conséquent, grâce à l’arrivée du diélectrique sur le marché. Depuis, la
recherche dans ce domaine n’a cessée de s’intensifier.

Actuellement, les antennes imprimées deviennent de plus en plus importantes en raison des
grandes variétés des formes géométriques (rectangulaire, circulaire, à fente, ou formes plus
élaborées). Cet élément rayonnant est réalisé par un circuit imprimé. On l’intègre dans des
circuits électroniques.

Une antenne patch est constituée d’un élément métallique déposé sur la surface d’un substrat
diélectrique qui représente sur l’autre face un plan conducteur (plan de masse).

L’antenne patch rectangulaire est la plus courante, et sa structure est décrite dans la figure
suivante :

Figure3.1 : structure d’une antenne imprimée.

Les paramètres physiques et géométriques liées à cette structure sont :

• La permitivité relative du diélectrique (ԑr) et sa structure de perte tan α

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

• La hauteur du diélectrique h
• Les dimensions de l’élément rayonnant (L, W) [8]

3.3. Les éléments rayonnants :

L’élément rayonnant est un conducteur comme le cuivre, l’argent ou l’or. Généralement de


forme quelconque, mais les plus utilisés en pratique sont montrés sur la figure suivante [8] :

Figure3.2 : les formes d’Antenne Patch

3.4. Principe de fonctionnement :

Après l’excitation de la ligne d’alimentation, une onde électromagnétique se forme et se


propage tout au long pour rencontrer l’élément rayonnant, ce qui provoque une distribution
de charge qui s’établit au dessus et en dessous de l’élément entre le plan de masse et le
substrat.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

Figure3.3 : rayonnement d’une antenne patch

3.5. Techniques d’alimentation de l’antenne patch :

Même si elle est susceptible de rayonner, une antenne n’est utilisable que s’il existe un circuit
d’alimentation permettant un transfert acceptable de l’énergie guidée vers l’antenne.

Le choix du type d’alimentation dépend de contraintes telles que : la simplicité du circuit


d’alimentation, l’isolation entre le circuit d’alimentation et l’antenne ou la mise en réseau
éventuelle de l’élément rayonnant. On trouve essentiellement deux mécanismes
d’alimentation pour les antennes imprimées :

3.5.1. Alimentation directe (par contacte) :

• Alimentation par une ligne imprimée :

Figure3.4.Alimentation par une ligne micro ruban

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

C’est l’alimentation la plus simple utilisant une ligne imprimée sur le même plan que le patch
rayonnant.
• Alimentation coaxial directe :

Figure3.5.Alimentation par une sonde coaxiale.


La soudure de l’embase rend la structure mécaniquement robuste en cas de torsion du câble
coaxial visée au connecteur.

3.5.2. Alimentation par proximité :


Le couplage de proximité permet d’exciter l’antenne en évitant une connexion directe entre
l’alimentation et le patch.

• Couplage à travers une fente :

Figure3.6. couplage à ouverture (fente) dans le plan de masse

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

Il est possible d’élargir la bande passante en associant la résonance de l’élément rayonnant à


celle de la fente. [9]

3.6. Avantages et inconvenants d’une antenne patch :

Les antennes patchs présentent de nombreux avantages dont on peut citer :

• Un encombrement réduit.
• Un faible poids.
• Un faible cout de fabrication.
• Les réseaux d’alimentation et d’adaptation sont fabriqués simultanément avec
l’antenne.
• La polarisation de l’onde électromagnétique linéaire ou circulaire en ajustant la
géométrie et l’excitation de l’élément rayonnant.

Ces antennes ont aussi des inconvenants qui sont les suivants :

• Une bande passante étroite.


• Un faible gain (de l’ordre de 5dB).
• Supportent uniquement les faibles puissances.
• Une pureté de polarisation difficile à obtenir.
• Rayonnement limité à un demi-plan de l’espace.
• Pertes de rayonnement par des ondes de surface.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

3.7. Simulation de l’antenne patch :


Dans notre travail, on s’intéresse la simulation d’une antenne patch alimentée par une ligne
micro ruban.

Le schéma représentant l’antenne patch est décrit comme suit :

Figure3.7 : représentation de la structure de patch

3.7.1. Réalisation du modèle :


Premièrement, on remplit la liste des paramètres en insérant leurs valeurs numériques :

Figure3.8: liste des paramètres d’une antenne patch alimentée par une ligne micro ruban.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

On sélectionne les unités en partant du menu ‘HOME’ , puis on clique sur ‘OK’.

a) Dessiner le substrat : Pour cela, on clique sur’ brick’, puis on appuie sur la touche
‘ESC’ du clavier et on aura une fenêtre de dialogue dans laquelle on définit les
coordonnées du substrat.

Figure3.9 : Création du substrat

Puis, le substrat apparait comme suit :

Figure.3.10 : la structure du substrat.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

On retourne notre plan de dessin pour avoir l’autre face du substrat.


On clique sur : ‘Modeling »pick »pick face’, puis on valide.

Figure3.11 : la sélection de l’autre face du substrat.

Ensuite, on clique sur WCS aligne »aligne with selected face.

b) Dessiner le plan de masse : Après avoir sélectionné une deuxième fois la face, on

clique sur’ Extrude face ’ et une boite de dialogue apparait sur laquelle on
précise les coordonnées et le matériau utilisé et on clique sur ‘ok’.

Figure3.12 : boite de dialogue de création de plan de masse.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

On retourne encore une fois notre plan sur l’autre face du substrat, et on sélectionne la face
en cliquant sur : ‘Modeling »WCS »Aligne WCS »Aligne WCS W’.
Dessiner le patch : On clique sur ‘Brick’, ensuite on appuie sur la touche « ESC » du clavier,
et une boite de dialogue apparait pour qu’on puisse injecter les coordonnées et le matériau du
patch, puis on valide.

Figure3.13 : Boîte de dialogue de création du patch

La structure du patch est définie comme dans la figure suivante :

Figure3.14 : la structure du patch.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

c) Dessiner une encoche dans le patch : Le schéma représentant le vide dans le patch
est définit comme suit :

Figure3.15 : le vide dans le patch.

Pour réaliser ceci, on clique sur ‘Brick’, puis ‘ESC’ du clavier alors une fenêtre de dialogue
apparait sur laquelle on définit les coordonnées et le matériau utilisé.

Figure3.16 : Boîte de dialogue de création de l’encoche du patch.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

On obtient alors la figure suivante :

Figure3.17 : structure du patch avec le vide

d) Dessiner le micro strip : Le schéma représentant l’antenne patch alimentée par une
ligne micro ruban est définit dans la figure suivante :

Figure3.18 : structure de l’antenne patch alimentée par une ligne micro ruban.

On clique sur ‘Brick’, puis ‘ESC’ du clavier et on aura une boite de dialogue sur laquelle on
spécifie les coordonnées et le matériau utilisé.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

Figure3.19 : Boîte de dialogue de création du micro strip.

Donc on obtient la figure suivante :

Figure.3.20 : Dessiner le micro strip.

Après avoir réalisé le dessin de notre structure, le patch et le micro strip doivent être
assemblés en un seul objet .et pour cela, on procède de la manière suivante :
On clique sur le patch dans l’arbre de navigation :

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

» » Modeling » » » »Add » »micro strip dans l’arbre de


navigation, puis on clique sur la touche ‘entrer’ du clavier et on obtient le modèle unis en un
seul objet.

Figure3.21 : obtention du modèle unis (patch et le micro strip).

Excitation de l’élément : On zoom au maximum le micro strip.

Figure3.22 : zoom de la partie haute de micro strip.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

On clique sur ‘Simulation »Waveguide Port ’, et une fenêtre de dialogue apparait


sur laquelle on spécifie les données :

Figure3.23 : fenêtre de dialogue de la configuration du port de guide d’onde.

Enfin, on obtient le résultat suivant :

Figure3.24 : structure d’une antenne patch alimentée par une ligne micro ruban.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

3.7.2. La configuration du modèle :

a) Définition de la plage de fréquence :

On clique sur ‘Simulation » ’, on spécifie la plage de fréquence puis on valide.

Figure3.25 : boite de dialogue de configuration de plage de fréquence.

b) Définir les différents résultats que nous voulons obtenir après la simulation :

‘Simulation » », et on aura une boite sur laquelle on choisit les paramètres


suivants :

» » E-field » » apply

» » H-field and Surface Current » » apply

» » Farfield/RCS» » apply

Puis, on valide par « OK »

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

Figure3.26:boite de dialogue des différents résultats qu’il faut obtenir après la simulation.

3.7.3. Simulation du modèle et résultat :

On clique sur ‘Simulation , ensuite, on clique sur ‘Start’ et on commence la simulation.

Figure3.27 : boite de dialogue de solveur.

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

On observe alors les résultats de simulation de cet élément :

Figure3.28 : courbe du paramètre S11 en DB

Le diagramme de rayonnement est illustré ci-dessous.

Figure3.29 : Diagramme de rayonnement en 2D

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

Figure3.30 : Diagramme de rayonnement en 3D.

3.8. Etude paramétrique:

Dans cette partie nous allons étudier l'influence de la longueur sur la fréquence de résonnance,
en variant la longueur du patch.
Une fréquence de résonance initiale sera fixée à 9 GHZ.

Figure 3.31: Effet de la longueur du patch sur le paramètre S11

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Chapitre 3 : simulation de l’antenne Patch sous CST

On constate qu'il existe une corrélation inverse entre la longueur du patch et la fréquence de
résonnance, autrement dit une augmentation de la longueur implique la diminution de la
fréquence, et inversement une réduction de la longueur du patch ferait augmenter la fréquence
du paramètre S11.

3.9. Conclusion :
On a étudié la conception et la simulation de l’antenne patch alimentée par une ligne micro
ruban en utilisant le logiciel CST.
On a constaté que :
La fréquence de résonance est inversement proportionnelle à la longueur L du patch.

L’épaisseur du substrat, le choix du type d’alimentation, la position de la ligne d’alimentation


(ligne micro ruban) influent considérablement sur les performances de l’antenne : coefficient
de réflexion, bande passante et le rayonnement.
On a montré aussi qu'une étude paramétrique de l'antenne est possible et de manière aisée.

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