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réglage de tension…………………………………………………………………......04
1.1. Généralités………………………………………………………………….......…04
1.1.1.La tenue de tension…………………………………………………….........…..04
1.1.2.La puissance réactive……………………………………………………........…04
1.1.5.1.La fréquence……………………………………………………………………........08
1.1.5.2. Plan de tension………………………………………………………………………08
1.1.5.3.Transit de puissance sur les lignes et transformateurs……………………………. 08
2.2.Réglage de la fréquence………………………………………………………..……14
2.2.1.Définition de la fréquence…………………………………………………………15
Conclusion générale…………………………………………………………………….25
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0
INTRODUCTION
Le stockage massif de l’énergie électrique sous une forme immédiatement disponible n’est,
actuellement pas possible dans des conditions économiques, Le problème majeur de l’exploitant est
donc de maintenir, en permanence l’équilibre instantané entre production et consommation avec des
systèmes de régulations. Les lois de la physique empêchant tout écart entre les deux, et l'absence de
régulation entraînerait l'apparition d'instabilités en fréquence et en tension.
L’évolution rapide du réseau électrique Algérien dans sa taille et sa complexité par la mise en
service de plusieurs ouvrages et l’interconnexion du réseau national au réseau européen, impose le
développement du système électrique pour une meilleure exploitation, conduite et sécurité du
système électrique, ainsi pour satisfaire les besoins des consommateurs.
La tension est, avec la fréquence, un des paramètres les plus importants pour la sûreté et la stabilité
du système électrique. L’opérateur système définit des normes d'exploitation des réseaux que les
gestionnaires doivent appliquer. Ces normes permettent notamment d'assurer la sûreté du système
électrique et la qualité de l'énergie délivrée.
02 exemple présente les résultats obtenus après l’analyse des données SCADA L’influence de
la mise en service d’un nouvel injecteur à BISKRA sur le plan de tension de la région de Sétif (cas
réel) et l’intéressement globale de SONELGAZ pour le réglage de réseaux et l’importance de la
fréquence.
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RÉGLAGE DE TENSION
1.1. Généralités
Avant d’aborder les problèmes de réglage et de la tension, il est nécessaire d’avoir une idée
convenable de ce qui se passe dans un réseau électrique.
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RÉGLAGE DE TENSION
Ɵ : l’angle de transport.
ɸ : le déphasage du courant par rapport à la tension.
V1 : la tension au début de la ligne.
V2 : la tension à la fin de la ligne.
La figure 2 conduit à assimiler la chute de tension ∆V à :
∆V ≈ V1 cos ɵ – V2 (2.1)
Dans le cas d'un réseau peu chargé (hypothèse de Kapp), il est possible de négliger le
déphasage Ɵ entre les tensions V 1 et V 2, Alor que la chute de tension dans la ligne a maintenant
une impédance complexe Z = R + j X induite par les flux de puissance active et réactive (P et Q)
appelés par la charge, est égale à :
( R P+ X Q) (2.2)
∆V=
V2
XQ
Alor : (2.4) ∆V =
V2
Les relations (4) illustrent le fait que :
La chute de tension dépend principalement de la puissance réactive consommée par la charge. La
tension et la puissance réactive sont donc des grandeurs très liées.
Un plan de tension élevé permet donc de réduire les chutes de tension le long des lignes.
Par ailleurs les pertes Joule PJ par phase peuvent s'écrire suivant l'équation suivante :
RÉGLAGE DE TENSION
2 2
P +Q
PJ =R 2 (2.5)
V2
La tension V 2 diminue tandis que la puissance transmise à la charge commence par augmenter,
passe par un maximum puis finit par diminuer.
RÉGLAGE DE TENSION
Le point de fonctionnement où la puissance transmise est maximale est appelé point critique. Cette
puissance maximale transmissible à une charge depuis une source de tension tenue s'écrit de façon
générale :
2 0
V 1 cos ɸ
Pmax= (6)
Z 2¿¿
L'expression (6) montre que plus la tension d'exploitation du réseau V 1est élevée, plus la puissance
transmissible est importante. De même, plus l'impédance Z du réseau est faible, plus la puissance
transmissible est grande. Enfin, toujours dans l'expression (6), il est intéressant de remarquer que
plus ɸ diminue, plus la puissance transmissible augmente. La diminution de la valeur de ɸ est
réalisée en compensant la production de puissance réactive Q2consommée par la charge en utilisant
par exemple des condensateurs.
Dans la figure 6, On peut relever deux états du système différents qui peuvent être obtenus (point B
et C) pour une valeur donnée de puissance P <Pmax
Un état (point B), situé à une tension haute.
Un autre état (point C), situé à une tension basse.
En fait, le point C, ne peut pas être obtenu, à cause de l’action du régulateur en charge des
transformateurs, de telle sorte que la tension secondaire du transformateur côté charge soit
maintenue. Le courant de charge sur la ligne croîtra, ceci conduirait à une croissance de chute de
tension, et finalement à un écroulement de la tension.
RÉGLAGE DE TENSION
Par conséquent, il est nécessaire de maintenir la tension au dessus de la tension critique, afin
d’éviter de passer à un état instable de la tension.
1.1.5.1.La fréquence 0
capacité en cas d’aléa de fonctionnement du système, lié à une défaillance de production, de ligne
de transport de l’électricité, de transformateur et/ou d’augmentation de la demande.
Les régleurs en charge THT/HT sont soumis aux mêmes principes généraux de commande que les
régleurs en charge HT/MT.
Au-delà de l’action locale des régulateurs primaires et de celle des régleurs en charge, la maîtrise du
plan de tension nécessite des actions plus globales, au niveau régional, pour faire face aux
variations de la charge et de la topologie.
Son principe consiste à organiser le réseau en "zones" de réglage et à contrôler le plan de tension
séparément à l’intérieur de chaque zone en agissant de façon automatique et coordonnée sur la
puissance réactive de certains groupes de production de la zone .
En fait, ce réglage voit son impact sur les jeux de barres auxquels sont connectés les groupes
et par la suite le reste du réseau.
Les groupes sont limités par les effets thermiques causés par les puissances réactives qu’ils génèrent
ou absorbent, et la stabilité puisqu’il faut un minimum de puissance réactive requis pour le rotor
pour le bon fonctionnement de la machine.
Us 1
m=
Up
m : Rapport de transformation.
Us : Tension secondaire.
Up : Tension primaire.
- envisager les principaux scénarios critiques tels que court-circuit, perte d’énergie
mécanique, perte de source électrique, variation de charge.
- préconiser les mesures à prendre en exploitation, telles que type de protection, réglage de
relais, délestages, configurations…etc. pour éviter les modes de fonctionnement
indésirables.
Une instabilité généralisée du réseau peut conduire à des dégâts matériels (côté
production, transport, distribution et clients) et/ou à la mise hors tension d'une partie ou de
l'ensemble du réseau (blackout).
2.2.Réglage de la fréquence
Le problème du réglage de la fréquence est global (en régime permanent la fréquence est
identique dans tout le réseau). Ceci est dû au fait que le système de production –transport est
un réseau électrique interconnecté.
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RÉGLAGE DE FREQUANCE
La puissance moyenne qui sera absorbée par l’ensemble des charges peut être prévue avec
une bonne précision. En pratique, il y a des écarts inévitables entre la prévision de la
consommation et la production des centrales.
Or, tout écart entre la puissance électrique appelée par les charges connectées au
réseau et la puissance mécanique fournie par les machines d’entraînement aux
alternateurs provoque des variations de vitesse de ces derniers, donc de la fréquence
du réseau. En cas de surproduction ou de sous-consommation, la fréquence augmente ;
en sous-production ou surconsommation, la fréquence diminue.
Face à une augmentation de la puissance appelée et pour éviter une baisse de la fréquence:
Chaque groupe de production dispose d’une régulation rapide de vitesse qui permettra
de maintenir la fréquence proche de celle de référence .Cette régulation joue sur la puissance
active produite.
2.2.1.Définition de la fréquence
La fréquence correspond au nombre de cycles que fait le courant alternatif en une
seconde. Pour un alternateur, elle correspond au nombre de tours que fait l’arbre de la turbine
en une seconde, multiplié par le nombre d’électro-aimants placés dans le rotor.
n=f/P
La fréquence correspond au nombre de cycles que fait le courant alternatif en une seconde .
Pour un alternateur, elle correspond au nombre de tours que fait l’arbre de la turbine en une
seconde, multiplié par le nombre d’électro-aimants placés dans le rotor.
A la différence de la tension, qui est un paramètre local (la tension est différente en tout point
du réseau, elle dépend du courant qui circule dans les lignes au voisinage du point considéré),
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RÉGLAGE DE FREQUANCE
la fréquence est homogène dans tout le réseau électrique dès lors que la production et la
consommation sont en équilibre.
La fréquence doit être maintenue autour de la valeur nominale, quelles que soient les
variations de consommation ou de production. Elle est mesurée et contrôlée en temps
réel avec précision afin de la maintenir dans une zone acceptable (± 0,5 Hz autour de 50 Hz
ou 60 Hz selon le pays).
En Effet, d’une part, une fréquence évoluant sans cesse rendrait l’électricité inutilisable pour
de multiples usages, d’autre part, la plupart des composants du système électrique sont conçus
pour fonctionner dans une plage de fréquence donnée, en dehors de laquelle des
dysfonctionnements graves de matériels peuvent apparaitre.
POURQUOI 50 Hz ?
Le choix de la fréquence a été fait il y a plus de 100 ans. Cette fréquence correspond à un
optimum technico économique. Une fréquence plus élevée conduirait à des coûts de transport
supérieurs et une fréquence trop faible risquerait d’être visible sur les ampoules, que l’œil
humain verrait scintiller.
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RÉGLAGE DE FREQUANCE
- les petites variations globales et aléatoires autour de 50 Hz dues aux évolutions continues de
la consommation ;
- les variations globales de fréquence, qui peuvent être provoquées par des variations brutales
de production (arrê inopiné d’une centrale ou avarie sur la ligne de raccordement d’un
groupe) ;
- les fortes variations locales de fréquence qui surviennent lors d’incidents de type court-
circuit.
Pour mieux comprendre ce phénomène, nous prendrons l’exemple d’un cycliste (que nous
appelons aussi « force motrice ») qui pédale en fournissant un effort constant, sur une route
(que nousappelons aussi « force de résistance »). Pour cette illustration, nous supposons que
la bicyclette n’a pas de dérailleur. Ce cycliste représente la centrale qui doit maintenir sa
fréquence.
Dans la situation initiale, la route est plate, le cycliste pédale à effort constant, sa vitesse est
constante. Dans une centrale, cela correspond à une consommation exactement égale à la
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RÉGLAGE DE FREQUANCE
Si la route monte la force de résistance augmente. Si le cycliste ne pédale pas plus fort ,il va
ralentir. Dans une centrale, cela revient à dire que si la consommation augmente(la force de
résistance augmente), l’arbre de la turbine va ralentir, donc la fréquence du courant produit va
baisser.
Si la route descend, le cycliste va augmenter sa vitesse, entraîné par la descente, car la force
de résistance qu’il rencontre diminue. Dans une centrale, cela revient à dire que si la
consommation baisse(la force de résistance diminue), l’arbre de la turbine va accélérer ,donc
la fréquence du courant produit va augmenter.
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RÉGLAGE DE FREQUANCE
- si la surcharge ne vient pas du réseau ou des unités de production, mais uniquement d’une
consommation accrue, des unités de production sont mises en service et connectées au
réseau.
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RÉGLAGE DE FREQUANCE
En effet, face aux aléas et incidents tels que fluctuations rapides de la consommation
et déclenchements de groupes de production, c’est le dispositif qui rétablit automatiquement
et très rapidement l’équilibre production - consommation et maintient la fréquence à une
valeur proche de la fréquence de référence.
Le réglage primaire est mis en œuvre par l’action des régulateurs de vitesse des groupes de
production qui agissent en général sur les organes d’admission du fluide moteur à la
turbine lorsque la vitesse du groupe (image de la fréquence) s’écarte de la vitesse de consigne
par suite d’un déséquilibre entre la production et la consommation de l’ensemble du système
interconnecté synchrone.
Cependant, le réglage primaire ne rétablit l’équilibre offre - demande que si on dispose d’une
réserve de puissance - la réserve primaire - suffisante.
La réserve primaire disponible est la somme des réserves primaires des groupes (La réserve
primaire d’un groupe égale à la différence entre la puissance nominale et la puissance délivrée
en instantané d’un groupe) de l’ensemble du système interconnecté synchrone.
Le réseau algérien et connecté avec le réseau tunisien et le réseau marocain qui est
connecté à son tour avec le réseau espagnol puis le réseau européen.L’échange en puissance
entre les payes interconnecté doit être égal à « 0 » ou à une valeur déterminée par un
programme d’échange convenu.
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RÉGLAGE DE FREQUANCE
Les groupes désignés pour participer au réglage secondaire sont des groupes bien
déterminés repartis uniformément dans le territoire et ces groupes contiennent une bande de
réglage secondaire.
Ce réglage secondaire est réalisé par un organe centralisé situé au centre nationale de conduite
(dispatching nationale), avec pour rôle de modifier automatiquement la production des
groupes réglant.
La réserve secondaire, ne peut pas compenser toutes les perturbations comme par
exemple la perte du plus gros groupe couplé.Dans ce cas, la mobilisation de la réserve
secondaire ne permet pas de reconstituer intégralement la réserve primaire qui reste
entamée et la réserve secondaire est épuisée : il faut donc mobiliser une réserve
complémentaire, la réserve tertiaire.
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RÉGLAGE DE FREQUANCE
Exemple 01 :
Nous avons étudié la variation du plan de tension sur le poste BISKRA lui-même, et
aussi sur des postes proches.
Première étape
Cette étape consiste à savoir quel était la situation du réseau avant la mise en service de
l’injecteur de BISKRA. Nous avons choisi cinq (5) minutes avant l’intégration (car cela
minimiserait l’impact des autres changements du réseau pour notre analyse).
Deuxième étape
Nous avons choisi dans cette étape cinq (5) minutes après la mise en service, le but
ici est donc pour voir l’impact de l’injecteur sur le réseau (stabilité des plans de tension.
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exempleDE
RÉGLAGE -01
FREQUANCE
OULED
60 62,33 62,68
DJELLAL 60
Après la mise en service de l’injecteur BISKRA, nous observons une augmentation du plan
de tension.
RÉGLAGE DE FREQUANCE
exemple -02
Exemple 02 :
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Importance de la fréquence
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Conclusion
RÉGLAGE générale
DE FREQUANCE
Conclusion générale
En particulier, parmi les défis à venir de Sonelgaz, la recherche de plus de qualité,
sécurité, et de continuité de service dans les réseaux électriques.
Dans cette partie, nous avons étudié le plan de tension (le réseau Algérien pour la pointe
2012, région de Sétif)
D’après les analyses faites, nous remarquons que :
A travers cette étude, nous concluons que le maintien, dans les limites admissibles, de la
tension et la fréquence sur les réseaux de transport nécessite le maintien du transit de la
puissance réactive à des proportions acceptables sur les réseaux.