Resume Cours p202 10nov23
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1 Oscillateur harmonique 7
1.1 Mouvement périodique et mouvement oscillant . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Système masse-ressort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3 Aspects énergétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4 Pendule simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.5 Circuit électrique oscillant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.6 Résolution de l’équation di↵érentielle de l’OH . . . . . . . . . . . . . . 13
2
3.4 Chaı̂ne infinie d’oscillateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.4.1 Relation de dispersion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.4.2 Vitesse de groupe, vitesse de phase . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3
8 Intensité sonore, les sources sonores 67
8.1 Aspects énergétiques, flux d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
8.1.1 Densités d’énergie cinétique et d’énergie potentielle . . . . . . . 67
8.1.2 Flux d’énergie et intensité acoustique . . . . . . . . . . . . . . . 69
8.1.3 Intensité sonore moyenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
8.2 Niveau acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
8.3 sources sonores . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
8.3.1 Instruments à cordes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
8.3.2 Instruments à vent, tuyaux sonores . . . . . . . . . . . . . . . . 74
10 Réflexion et transmission 84
10.1 Onde à l’interface entre deux milieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
10.1.1 Réflexion et transmission du flux d’énergie . . . . . . . . . . . . 86
11 Interférences, Di↵raction 88
11.1 Description ondulatoire de la lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
11.2 Interférences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
11.2.1 Superposition de deux ondes, e↵et de la di↵érence de phase . . . 89
11.2.2 Expérience des trous d’Young . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
11.2.3 Interféromètre de Michelson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
11.3 Di↵raction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
4
Plan, références
5
0.2 Références
1. Cours de Physique de Berkeley physics, Volume 1, Mécanique, C. Kittel, W.D.
Knight, M.A. Ruderman, traduction P. Lallemand, Ed. Armand Colin / Dunod
2. Cours de Physique de Berkeley physics, Volume 3, Ondes, Franck S. Crawford,
Jr traduction P. Léna, Ed. Armand Colin / Dunod
3. Toute la Thermodynamique, la Mécanique des fluides et les ondes mécaniques,
L. Bocquet, J.P. Faroux, J. Renault Ed. Dunod
4. Physique 3. Ondes, optique et physique moderne Resnick, Halliday traduction
Nguyen, Martel , Ed. du renouveau pédagogique
5. Physique 3 Ondes, Optique et physique moderne, René Lafrance Chenelière
Éducation
6. Vibrations et ondes Tamer Bécherrawy , Ed. Hermes Science / Lavoisier
7. Vibrations, ondes et optique - Ondes mécaniques (Volume 2) Tamer Bécherrawy
, Ed. Hermes Science / Lavoisier
6
Chapitre 1
Oscillateur harmonique
7
et sont à la base de toutes les horloges, et même de la mesure de l’écoulement du temps
au sens large.
où k est la raideur du ressort ou la constante de rappel. Le signe moins exprime le fait
que le ressort s’oppose à la déformation. Il faut néanmoins être attentif lors de l’écriture
des composantes du vecteur force. Noter par exemple que les forces s’exerçant aux deux
extrémités du ressort sont de sens opposé.
Revenons au système masse-ressort. On choisit l’origine de l’axe Ox afin que la
position x = 0 coincide avec le ressort au repos, x = 0 correspond à ` = `0 . On applique
le principe fondamental de la dynamique et on obtient l’équation di↵érentielle satisfaite
par la position de la masse m.
k
mẍ = kx ! ẍ + x=0
mr
k
ẍ + !02 x = 0 avec !0 =
m
2⇡ 1 !0
!0 = ⌫0 = =
T0 T0 2⇡
Il s’agit d’une équation di↵érentielle linéaire de second ordre, dont les solutions s’écrivent
sous forme de somme de fonctions sinus et cosinus (fonctions harmoniques). Il y a deux
8
constantes d’intégration qui doivent être déterminées à partir des conditions initiales.
La solution peut s’écrire de manière équivalente, à l’aide d’une seule fonction sinus (ou
cosinus), une amplitude A et une phase .
9
1.3 Aspects énergétiques
La force F (x) = kx peut s’écrire comme le gradient de l’énergie potentielle U (x) :
1 2
U (x) = kx
2
dU
F (x) = kx = F= gradU = rU
dx
L’énergie mécanique totale, égale à la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie
potentielle est conservée au cous du mouvement. On a une conversion de l’énergie
potentielle en énergie cinétique et vice versa. On note K(t) l’énergie cinétique de la
masse m au cours du mouvement, U (t) son énergie potentielle, et E(t) = K(t) + U (t)
l’énergie mécanique totale. En notant que k = m!02 , on montre facilement que l’énergie
mécanique totale est conservée, égale à sa valeur E0 à l’instant intial E0 = E(t = 0) :
1 1
K(t) = mẋ2 = (A!0 sin(!0 t + '))2
2 2
1 2 1
U (t) = kx = k (A cos(!0 t + '))2
2 2
1 ⇥ ⇤
E(t) = K(t) + U (t) = A2 m!02 cos2 (!0 t + ) + k cos2 (!0 t + ')
2
1 2
E(t) = kA = E0 = Cte
2
On peut aussi calculer la moyenne de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle en
notant que la moyenne de sin2 (!0 t) ou cos2 (!0 t) sur une période est égale à 1/2 :
Z
1 T 1 1
hKi = K(t)dt = m!02 A2 = kA2
T 0 4 4
Z T
1 1
hU i = K(t)dt = kA2 = hKi
T 0 4
E0
hKi = hU i =
2
10
Figure 1.1 – Illustration de la conservation de l’énergie mécanique totale pour un os-
cillateur harmonique. La courbe rouge représente l’énergie potentielle U (x) en fonction
de la position de la masse, la ligne noire horizontale la valeur de l’énergie totale E0 et
la flèche verticale correspond à l’énergie cinétique K(x) = E0 U (x).
plan, la trajectoire de la masse étant un arc de centre de rayon ` et centré sur le pivot.
La masse m est soumise à l’action de la pesanteur, ou le poids (P = mg u~z ), à la force
de réaction de la tige, alignée avec celle-ci. A noter que la tige peut être remplacée par
un fil non extensible. On note ✓ la position angulaire du pendule, ✓ = 0 représentant
la position d’équilibre stable du pendule, lorsque la tige est alignée avec l’axe vertical
vecuz et la masse vers le bas. On projète les forces et l’accélération selon une direction
tangente (k, ~u✓ ) à la trajectoire (arc de cercle) et selon une direction perpendiculaire
(?, ~ur ) à la trajectoire. L’application du principe fondamental de la dynamique selon la
direction tangente, où seule intervient la projection du poids permet d’écrire l’équation
di↵érentielle satisfaite par l’angle ✓ :
d2 ✓
ak = ` = `✓¨
dt2
Pk = mg sin ✓~u✓
m`✓¨ = mg sin ✓
g
✓¨ + sin ✓ = 0
`
On obtient une équation di↵érentielle non linéaire d’ordre un, pas facile à résoudre.
Mais si on se limite à des petits écarts par rapport à la position d’équilibre ✓ ⌧ 1, et
11
qu’on remplace sin ✓ par son développement limité à l’ordre 1, on obtient :
1 dq
VC (t) =q(t) i(t) =
C dt
di d2 q
VL (t) = L = L 2
dt dt
d2 q 1
VL (t) + VC (t) = 0 ! 2
+ q(t) = 0
dt rLC
d2 q 1
2
+ !02 q(t) = 0 !0 =
dt LC
12
Position : x(t) ! Charge : q(t)
Vitesse : ẋ ! Courant : i(t)
1
Force : F = kx ! Potentiel electrique : VC (t) = q(t)
C
1
Raideur ressort : k ! Capacite :
C
masse : m ! Inductance : L
1 1 2
Energie potentielle : U = kx2 ! Uelectrostatique = q
2 2C
1 1
Energie cinetique : K = mẋ2 ! Emagnetique = L i2
2 2
d2 x
+ !02 x(t) = 0 !0 2 R; !02 > 0
dt2
Il s’agit d’une équation di↵érentielle linéaire d’ordre 2 sans second membre. On rappelle
que toute combinaison linéaire de solutions d’une équation di↵érentielle linéaire est
également une solution de l’équation di↵érentielle.
En présence d’un second membre, par exemple lorsqu’une force extérieure addition-
nelle Fext (t) s’applique aussi sur la masse attachée à un ressort :
ẍ + ax = 0
13
l’ED de l’OH ci-dessus correspond au cas où x(t), a 2 R et (a = !02 ) > 0. On multiplie
l’équation par ẋ :
ẍẋ + axẋ = 0
d d 2
(ẋ)2 + a x = 0
dt dt
d 2
ẋ + ax2 = 0
dt
ẋ2 + ax2 = B
p
ẋ = B ax2
p
ẋ2 = ax2 ! ẋ = ±b ⇥ x(t) b2 = a b= a
x(t) = C+ ebt + C e bt
Cas B > 0 :
p
Pourple cas général où B > 0, on peut écrire l’équation
p ẋ = B ax2 sous la forme
ẏ ⇠ 1 ± y 2 , en posant y(t) = ↵x(t) avec ↵ = ±a/B selon que a > 0 ou a < 0
p
ẋ = B ax2 B > 0 et B ax2 > 0
r r
p a 2 a
ẋ = B 1 x On pose : y(t) = ± x(t)
B B
B p
ẏ = p 1 ⌥ y2
±a
14
p
que l’intégrale de 1/ 1 ± z 2 , correspond à arcsin et arcsinh :
dz p
ż = = 1 z2 cas a > 0
dt
Z z(t) Z t
dz
p = dt
z0 1 z2 0
arcsin(z(t)) arcsin(z0 ) = t
z(t) = sin(t + arcsin(z0 ) = sin(t + t0 )
dz p
ż = = 1 + z2 cas a > 0
dt
z(t) = sinh(t + asinh(z0 )) = sinh(t + t0 )
Pour obtenir y(t), il suffit de remplacer t par t dans les expressions ci-dessus, avec
= pB±a . La solution x(t) de l’équation di↵érentielle initiale s’obtient en se rappelant
p
que y(t) = ±a/Bx(t). Or l’ED de départ étant linéaire, x(t) = Cy(t) en serait une
solution pour 8(t).
La solution générale pour le cas a < 0 est la même que celle établie ci-dessus pour
B = 0, et une somme de fonction sinus et cosinus pour a > 0 :
p p
a<0 : x(t) = C+ exp at + C exp at
p p
a>0 : x(t) = C cos at + S sin at
15
Chapitre 2
16
coefficient de frottement fluide, ayant la dimension d’une force divisée par une vitesse,
ce qui correspond à une masse/temps (unité SI kgs 1 ).
⌘ 1 ⌘
mẍ = ⌘ ẋ ! ẍ + ẋ = 0 ⌧
=m
m
On écrit l’équation di↵érentielle satisfaite par la vitesse v(t) = ẋ en fonction de la
constante ⌧ = m ⌘
qui représente le temps caractéristique du mouvement. Il s’agit d’une
équation di↵érentielle linéaire de premier ordre qui se résout facilement, introduisant
une première constante d’intégration v0 qui correspond à la vitesse à t = 0.
1
v̇ + v = 0
⌧ ✓ ◆
t
v(t) = ẋ = v0 exp
⌧
L’expression de l’équation du mouvement x(t) s’obtient en intégrant l’expression de
v(t) et qui amène l’introduction d’une seconde constante d’intégration, x0 = x(t = 0),
la position à t = 0 On peut aussi calculer l’expression de l’énergie cinétique qui décroit
aussi exponentiellement, avec un temps caractéristique deux fois plus court ⌧ /2 :
✓ ✓ ◆◆
t
x(t) = x0 + v0 ⌧ 1 exp
⌧
✓ ◆
1 2 2t
K(t) = mv0 exp
2 ⌧
⌘
Noter que ⌧ avec ⌧1 = m a la dimension d’un temps et correspond au temps ca-
ractéristique d’amortissement de la vitesse. Au bout du temps ⌧ , la vitesse est réduite
d’un facteur e ' 2.7 par rapport à la vitesse initiale, et d’un facteur e2 ' 7.4 à t = 2⌧ .
L’énergie cinétique correspondant au carré de la vitesse, le temps d’amortissement
(relaxation) de l’énergie cinétique est donc la moitié de celle de la vitesse = ⌧2 .
2 1
+ + !02 = 2
+ 2⇠!0 + !02 = 0
⌧
18
Le déterminant s’écrit = 4!02 (⇠ 2 1). Il y a deux racines réelles, négatives toutes
les deux, si > 0, ce qui correspond à un coefficient d’amortissement ⇠ > 1, supérieur
à l’unité. Le système a un mouvement apériodique dans ce régime avec un fort amor-
tissement. On a une seule racine réelle double dans cas limite = 0, ⇠ = 1, appelé
régime critique. Le régime pseudo-périodique correspond au cas < 0, ⇠ < 1, où il
y a deux racines complexes, avec une partie réelle négative et une partie imaginaire.
⇣ p ⌘
⇠>1! >0 : = ! ⇠ ± ⇠ 2 1
12 0
⇠=1! =0 : 1 = 2 = ⇠!0
⇣ p ⌘
⇠<1! <0 : 12 = ⇠!0 ± i!p = !0 ⇠±i 1 ⇠2
✓ ◆
2
!p2 + !02 Ae t sin(!p t + ') +
⌧
⇣ !p ⌘
2!p + Ae t cos(!p t + ') = 0
⌧
19
Notons qu’une solution réelle pour !p n’existe que si !0 > 2⌧1 . Dans ce cas, la solution
s’écrit sous la forme suivante, ou bien à l’aide du coefficient sans dimension ⇠ avec
1
2⌧
= ⇠!0 :
✓ ◆ ✓ ◆2
t 1
x(t) = A0 exp sin(!p t + '0 ) !p2 = !02
2⌧ 2⌧
= ⇠!0 !p2 = !02 1 ⇠2
⇣ p ⌘
x(t) = A0 exp ( ⇠!0 t) sin !0 1 2
⇠ t + '0 pour ⇠ < 1
La solution que nous venons de trouver, sous forme d’oscillations amorties, n’existe
que si ⇠ < 1 (ou 2⌧1 < !0 ). C’est le régime pseudo-périodique de l’OHA, avec un
mouvement sinusoı̈dal de pulsation !p , dont l’amplitude décroit avec le temps. Notons
que l’amortissement abaisse la fréquence des oscillations par rapport à l’OH non amorti
(!p < !0 ). Dans le cas d’un amortissement faible, pour ⇠ ⌧ 1 (ou !0 ⌧ 1 et T0 ⌧ ⌧ ),
on peut faire un DL à l’ordre 1 en ⇠ et on obtient l’expression approchée de !p ' !0
et à l’ordre 2 :
✓ ◆
2 2 2 1 2
!p = !0 (1 ⇠ ) ! !p ' !0 1 ⇠ !p < !0
2
Voir ci-dessous, la section 2.4.1 pour une discussion plus détaillée des trois régimes
pour les solutions de l’OHA.
d t d2 2 t
x̃(t) = X̃0 e x̃(t) = X̃0 e
dt dt2
On remplace les expressions de dx̃/dt et d2 x̃/dt2 dans l’équation di↵érentielle de l’OHA
et on voit que doit satisfaire une équation algébrique de second degré, appelée
l’équation caractéristique.
20
On peut noter que cette équation algébrique de 2nd degré admet toujours deux
racines complexes et que les conditions initiales déterminent X̃0 , cad l’amplitude et la
phase.
Lorsque ⇠ > 1, on a deux racines réelles, et une racine double 1 = 2 = ⇠!0 pour
le cas ⇠ = 1. Pour ces deux régimes, apériodique, respectivement critique, les racines
sont réelles et négatives, les solutions sont donc des exponentielles décroissantes :
⇣ ⇣ p ⌘ ⌘
x(t) = X̃0 exp !0 ⇠ ± ⇠ 2 1 t x(t) = X̃0 exp ( !0 t)
Finalement, dans le cas ⇠ < 1, le déterminant est négatif, et on a deux racines com-
plexes, avec une partie réelle négative et une partie imaginaire.
⇣ p ⌘
1,2 = !0 ⇠ ± i 1 ⇠2
⇣ p ⌘
x(t) = X̃0 exp( xi!0 t) exp ±i!0 1 ⇠ 2 t
h ⇣ p ⌘ ⇣ p ⌘i
2
x(t) = X̃0 exp( xi!0 t) cos !0 1 ⇠ t ± i sin !0 1 ⇠ t 2
21
Figure 2.1 – Mouvement d’un oscillateur harmonique amorti en régime pseudo-
périodique pour trois valeurs du coefficient d’amortissement.
Le régime critique est celui qui assure le retour le plus rapide à la position
d’équilibre, quelque soit les conditions initiales.
• Régime pseudo-périodique , ⇠ < 1 ! < 0. L’équation caractéristique admet
deux racines complexes, avec une partie réelle négative et une partie imaginaire
pure, comme nous l’avons vu ci-dessus. La partie imaginaire de 1,2 se traduit
alors par des fonctions harmoniques cos !t et sin !t :
22
période d’oscillation. On calcule ainsi la puissance moyenne dissipée P (t) au
cours de chaque cycle. Ici, par la moyenne, il faut comprendre la moyenne sur un
cycle d’oscillations. L’amplitude des oscillations A(t) décroı̂t exponentiellement
avec le temps
✓ ◆ ✓ ◆
t 2 2 t
A(t) = A0 exp ! A(t) = A0 exp
2⌧ ⌧
✓ ◆
1 1 t 1
hKi(t) = m!02 A(t)2 = kA20 exp = kA20 exp ( 2⇠!0 t)
4 4 ⌧ 4
1
hU i(t) = kA(t)2 = hKi(t)
4
1 1
hEi(t) = kA(t)2 = kA20 exp ( 2⇠!0 t)
2 2
d hEi
hP i(t) = hEi = 2⇠!0 hEi =
dt ⌧
23
potentiel sinusoı̈dal V (t) = V0 cos(!t) est ajouté dans le circuit. On recherche
la solution générale de l’équation di↵érentielle :
r
k 1 ⌘
mẍ + ⌘ ẋ + kx = F0 cos(!t) !02 = ; ⇠= p
m 2 km
F0
ẍ + 2⇠!0 ẋ + !02 x = f0 cos(!t) f0 =
m
f˜0
X̃0 =
(!02 ! 2 ) + i!/⌧
X̃0 1 1
= !a =
f˜0 (!02 2
! ) + i!!a ⌧
3. Il faut bien sûr ajouter à cette solution particulière, la solution générale xg (t)
de l’OHA et dont les constantes d’intégration, l’amplitude initiale et la phase
dépendent de l’état du système à t = 0, position et vitesse. Or nous avons
vu que xg (t) revient vers zéro, quelque soit le régime, avec une exponentielle
décroissante, ⇠ exp( ⇠!0 t). Le système perd la mémoire de ses conditions ini-
tiales, au bout d’une temps t = n⌧ avec n de quelques unités. On s’intéresse
donc uniquement dans la suite à la solution particulière xp (t), qui correspond
au mouvement en régime permanent, après le régime transitoire où s’e↵ace
petit à petit l’influence des conditions initiales.
4. Le mouvement en régime permanent pour une excitation harmonique est est
un mouvement harmonique avec la même fréquence (ou la période) que celle
de l’excitation, avec une réponse du système caractérisée par le gain g(!) et le
24
déphasage (!). Le gain est le rapport entre l’intensité de l’excitation et l’am-
plitude du mouvement induit ou de la réponse, alors que le déphasage représente
la di↵érence de phase entre l’excitation et le mouvement induit. La figure 2.2
représente la variation du gain g( !!0 ) pour quelques valeurs du coefficient d’amor-
tissement ⇠.
|X̃0 | 1
Gain : g(!) = =q
|f˜0 | 2
(!02 ! 2 ) + (2⇠!0 !)2
1 1
g(!) = 2
q
!0
(1 (!/!0 )2 )2 + 2⇠(!/!0 )2
!
X̃0 2⇠!0 !
Phase : (!) = Phase tan =
˜
f0 (!02 ! 2 )
25
Figure 2.2 – La courbe de gain g(!) en fonction de !!0 pour trois valeurs du coefficient
d’amortissement sans dimension ⇠, en bleu pour ⇠ = 0.1, orange pour ⇠ = 0.15 et vert
pour ⇠ = 0.2.
26
7. Largeur de bande : La réponse de l’oscillateur reste importante dans une bande
de fréquence (ou de pulsation) autour de la fréquence de résonance. Par conven-
tion, on définit la bande passante comme la bande en fréquence ou en pulsation
[!1 , !2 ] tel que la réponse du système, ou le gain ici, soit supérieur ou égal à
p1 fois le gain à la résonance, ce qui correspond à avoir une puissance absorbée
2
supérieure à la moitié ( 12 ) de la puissance maximale absorbée. On se place dans
1
le cas où ⇠ ⌧ 1. Le gain à la résonance !res ' !0 est égal à g(!res ) = 2⇠! 2.
0
Les deux pulsations !1 , !2 définissant la bande passante doivent alors vérifier la
condition :
1 1
g(!1 ) ' g(!2 ) ' p
2 2⇠!02
2
(!1,2 !02 ) = ±2⇠!02
✓ ◆
1
!1,2 = !0 (1 ± ⇠) = !0 1±
2Q
!0 !0
! = (!2 !1 ) = ! Q=
Q !
27
l’impédance :
1 F0 j!t 1
x̃p (t) = X̃0 ej!t = e 2⇠!0 =
(!02 !2)+ 2j⇠!0 ! m ⌧
j! F0 j!t
ṽ(t) = j! X̃0 ej!t = e
(!02 2
! ) + 2j⇠!0 ! m
1 1 m
= j (!02 ! 2 ) + 2j⇠!0 !
v(! F0 !
F (!) m⇣ 2 2 !⌘
Z(!) = = j !0 ! + j
v(!) ! ⌧
m
Z(!) = j !02 ! 2 + 2j⇠!0 !
!
Serie : Zeq = Z1 + Z2
1 1 1
Parallele : = +
Zeq Z1 Z2
28
Une résistance électrique a une impédance indépendante de la fréquence, et celle
d’un condensateur de capacité C et d’une bobine d’auto-inductance L s’écrivent :
1
ZR (!) = R ZC (!) = ZL (!) = jL!
jc!
On peut alors calculer facilement l’impédance d’une résistance, d’une bobine et d’un
condensateur connectés en série. La résistance peut aussi correspondre simplement à
la résistance parasite de la bobine. Soumis à une di↵érence de potentiel sinusoı̈dale de
pulsation ! et d’amplitude V0 , le circuit sera parcouru par un courant sinusoı̈dale de
même pulsation et d’amplitude I0 avec V0 = |ZRLC |I0 . Le déphasage entre le courant
et le potentiel est donné par la phase de ZRLC . L’impédance ZRLC peut s’écrire en
1
fonction de !02 = LC qui est la pulsation caractéristique d’un circuit LC. L’impédance
d’une auto-inductance et d’un condensateur connectés en série s’annule pour ! = !0 :
1
ZRLC (!) = R + jL! +
jC!
2
LC! 1
ZRLC (!) = R + j
C!
! /!02 1
2
ZRLC (!) = R + j
C!
(! 2 !02 )
ZRLC (!) = R + j
C!!02
29
Chapitre 3
1 2 1
V (x) = kx ✏kx3
2 3
Fx (x) = kx + ✏kx2
mẍ + kx ✏kx2 = 0
ẍ + !02 x ✏x2 = 0
30
Les trois termes doivent s’annuler, on obtient alors :
!2 !02 = 0 ! ! = !0
1 1
3q ✏A = 0 ! q = ✏A
2 6
1 2 1
e ✏A = 0 ! e = ✏A2
2 2
Les oscillations libres s’e↵ectuent autour d’une position moyenne hxi = e
décalée par rapport à la position d’équilibre, à la même fréquence que l’OH,
sans le terme non linéaire. Par contre, l’équation de mouvement présente une
composante à la fréquence double (2nd harmonique).
1 2 1
x(t) = ✏A + A cos(!t) ✏ cos(2!t)
2 6
m ` ✓¨ + mg sin ✓ = 0
✓ 3
◆
g ✓
✓¨ + ✓ = 0
` 6
Voir s’il est possible d’écrire une solution approchée sous la forme ✓(t) = A (sin(!t) + q sin(3!t))
3. Autre exemple : génération de la fréquence double dans des systèmes non linéaires
31
En calculant la somme et la di↵érence des deux équations di↵érentielles ci-
dessus, on obtient :
k
z¨1 + z1 = 0
m
k + 2q
z¨2 + z2 = 0
m
On a deux modes d’oscillations avec les deux fréquences propres !a < !b
k k + 2q
!a2 = ; !b2 =
m m
2
x1 (t) = x2 (t) = xa (t) = A cos(!a t + ) ! z2 (t) = 0 z1 (t) = p xa (t)
2
2
x1 (t) = x2 (t) = xb (t) = B cos(!b t + ) ! z1 (t) = 0 z2 (t) = p xb (t)
2
2. Le cas de deux oscillateurs mécaniques distincts (x1 (t), x2 (t)) couplés à travers
un ressort de raideur q :
k1 q
x¨1 + x1 + (x1 x2 ) = 0
m1 m1
k2 q
x¨2 + x2 + (x2 x1 ) = 0
m2 m2
On peut écrire le système des deux équations di↵érentielles couplées sous forme
matricielle :
✓ ◆
d2 x1
Ẍ = = AX
dt2 x2
!
k1 +q q
m1 m1
A = q k2 +q
m2 m2
k1 k2 q q
= + + +
m1 m2 m1 m2
k1 k2 + q(k1 + k2 )
=
m1 m2
2 1⇣ p
2
⌘
!a,b = ± 4
2
32
3.3 Battements
Voir Ref [2] , Berkeley-Ondes, pages 28-30 de la version française -
1 = A cos(!1 t) 2 = A cos(!2 t)
= 1+ 2 = A cos(!1 t) + A cos(!2 t)
Milieu presque non dispersif pour |ka|ll1, la vitesse de groupe atteint zéro pour
ka = ±⇡. Dans ce dernier cas, on a deux masses consécutives qui oscillent en opposition
de phase.
un (t) = ±A cos(!t) un 1 (t) = un+1 (t) = un (t)
34
Chapitre 4
35
5. Une onde est appelée transversale lorsque la perturbation, ou le mouvement
des éléments du milieu se fait perpendiculairement à la direction de propagation,
alors que ce mouvement est parallèle à la direction de propagation pour les ondes
longitudinales. Dans certains cas, le déplacement des éléments du milieu peut
avoir deux composantes, l’une parallèle et l’autre perpendiculaire à la direction
de déplacement, comme par exemple dans le cas de certaines vagues à la surface
de l’eau.
6. La propagation peut se faire à une dimension, le long d’une corde ou d’un ressort
par exemple, à deux dimensions, comme les vagues à la surface d’un étang, ou
à trois dimensions, comme c’est le cas du son dans l’air.
7. Les ondes sont caractérisées par la vitesse de propagation c dans le milieu : une
perturbation se produisant à t = 0 en un point O se retrouve en tous point M ,
à une distance d = ct de O au bout d’un temps t. Elles sont représentées par un
champ dépendant du temps (~r, t) (ou (x, t) à une dimension).
8. Les ondes obéissent au principe de superposition, le déplacement du milieu,
résultant de deux ondes 1,2 , atteignant un point M , s’écrit comme la somme
algébrique des deux ondes, ce qui donne naissance à des phénomènes d’in-
terférences.
(M, t) = 1 (M, t) + 2 (M, t)
36
On admettra que la tension T = |T| est constante le long de la corde et ne varie
pas au cours du temps.
2. En un point M de la corde de coordonnée x0 , la force de tension s’applique
selon la tangente à la corde en ce point, caractérisée par l’angle ↵. On note
T , T+ la force exercée par la partie gauche (x < x0 )de la corde sur la partie
droite (x > x0 ) en M et respectivement, celle exercée par la partie droite sur
la partie gauche. Les projections des deux forces selon Ox et Oy (voir la figure
4.1) s’écrivent :
Tx = T cos ↵ Ty = T sin ↵
Tx+ = T cos ↵ Ty+ = T sin ↵
3. On applique le principe fondamentale de la dynamique à l’élément de la corde
pour établir l’équation di↵érentielle, plus précisément deux équations aux dérivées
partielles (EDP ) satisfaite par u(x, t) et le déplacement transverse Y (x, t). On
va donc projeter la force de tension T selon les deux directions Ox, le long de
la corde non perturbée, et la direction transverse, correspondant à Y
@Y
tan(↵(x, t)) =
@x
@2
µ x u = Tx + Tx+ = T [ cos(↵(x)) + cos(↵(x + x))]
@t2
@2
µ x 2 Y = Ty + Ty+ = T [ sin(↵(x)) + sin(↵(x + x))]
@t
On se place dans l’approximation des petits angles ↵(x, t) ⌧ 1, et en ne gardant
que les termes de premier ordre
@Y
tan(↵) ' sin(↵) ' ↵ '
@x
cos(↵) ' 0
@2 @2
µ 2Y = T 2Y
2 @t @x
@ T @2
Y =0
@t2 µ @x2
4.
@2
µ x 2Y = T [ sin(↵(x)) + sin(↵(x + x))]
@t
@Y
↵ ⌧ 1 ! tan(↵) ' sin(↵) ' ↵ '
@x
@2 T @2
Y = Y
@t2 µ @x2
37
Figure 4.1 – Représentation schématique de la force de tension T, tangente à la corde,
et de sa projection selon les deux axes Ox et Oy.
@2 1 @2 T
Y (x, t) Y (x, t) = 0 avec c2 =
@x2 c2 @t2 µ
38
4.3.1 opérateur D’Alembertien
@2 1 @2
(x, t) = 0
@x2 c2 @t2
Il s’agit d’une équation di↵érentielle aux dérivées partielles de second ordre, satisfaite
par l’onde (x, t), fonction de la coordonnée spatiale x et du temps t.
Pour une onde se propageant dans un milieu à 3 dimensions, l’équation di↵érentielle
ci-dessus s’écrit sous la forme générale ci-dessous, à l’aide de l’opérateur Laplacien
r2 . Celui-ci correspond à l’application de l’opérateur gradient à la l’onde, suivi de
l’opérateur divergence. En coordonnées cartésiennes, l’opérateur laplacien s’écrit :
@2 @2 @2
r2 = r.r = + +
@x2 @y 2 @y 2
1 @2
r2 (x, y, z, t) = 0
c2 @t2
@2 @2 @2 1 @2
+ + (x, y, z, t) = 0
@x2 @y 2 @y 2 c2 @t2
1 @2
r2 = ⇤ Operateur D0 Alembertien
c2 @t2
@2 1 @2
=0
@x2 c2 @t2
39
On e↵ectue le changement de variable (x, t) ! (u, v) :
(x, t) ! (u, v) u = x + ct , v = x ct
@ @ @
= +
@x @u @v
@2 @2 @2 @2 @2
= + + +
@x2 @u2 @v@u @u@v @v 2
@2 @ 2
@ 2
@ 2
= +2 + 2
@x2 @u
2 @u@v @v
@ @ @
= c
@t @u @v
2
@2 @ @2 @2
= c2 2 +
@t2 @u2 @u@v @v 2
@2 @2
On substitue dans l’équation di↵érentielle de départ : les termes @u2
et @v 2
s’annulent
et l’équation di↵érentielle se réduit à :
@2
= 0 ! (u, v) = f (u) + g(v)
@u@v
Les solutions de l’équation d’onde s’écrivent donc sous la forme de la somme de
deux fonctions dérivables quelconques f (u) et g(v) :
@2 1 @2
= 0 ! (x, t) = f (x + ct) + g(x ct)
@x2 c2 @t2
g(x ct) correspond à une onde qui se propage vers les x croissants, alors que f (x + ct)
représente une propagation dans le sens opposé, vers les x décroissants.
Ou en notation complexe :
(x, t) = Aei(!t kx)
+ Bei(!t+kx)
La linéarité de l’équation de d’Alembert, associée aux propriétés de la transformée de
Fourier permet alors d’écrire n’importe quelle solution de cette équation di↵érentielle
comme une combinaison linéaire d’ondes harmoniques, plus exactement d’une intégrale
avec une infinité non dénombrable de fonctions harmoniques.
40
1. On considère une onde progressive sinusoidale (harmonique) qui s’écrit (x, t) =
0 cos (kx !t + '). On peut toujours absorber la phase à l’origine ' par un
changement de l’origine des temps t ! t t0 avec !t0 = '. On prendra donc
' = 0 dans la suite. La phase totale (x, t) correspond à l’argument de la
fonction harmonique.
2. L’onde harmonique est une fonction doublement périodique, avec une périodicité
temporelle T et une périodicité spatiale , appelée longueur d’onde ; On définit
également le nombre d’onde k :
2⇡ 1
T = = periode
! ⌫
!
⌫= frequence
2⇡
2⇡ !
= = T longueur d0 onde
k k
vitesse angulaire, mais dans le domaine spatial. En e↵et, l’onde harmonique est
périodique selon la coordonnée spatiale et la longueur d’onde est la période
spatiale.
(x, t) = !t ± kx
(x + , t) = (x, t + T ) = (x, t) ± 2⇡
@ 2⇡
! = =
@t T
@ 2⇡
k = =
@x
41
! = !(k) Relation de dispersion
!(k)
v = Vitesse de phase
k
d!
vgrp = (k) Vitesse de groupe
dk
Pour obtenir une expression explicite de f (z), g(z) en fonction h(z) et j(z), nous
sommes amenés à formuler une hypothèse supplémentaire. On admettra que la corde
revient à sa position d’équilibre pour x ! ±1, ce qui revient à dire que les fonctions
f (z), g(z), ainsi que h(z) et j(z) tendent vers zéro lorsque x tend vers ±1.
Z
1 z
f (z) + g(z) = j(z 0 )dz 0
c 1
Z z
1 1
f (z) = h(z) j(z 0 )dz 0
2 2c
Z z1
1 1
g(z) = h(z) + j(z 0 )dz 0
2 2c 1
43
(Rajouter un schéma)
d
Fy = T sin ↵ tan ↵ =
dx
d
↵ ⌧ 1 ! Fy ' T tan ↵ = T
dx
d 1d
(x, t) = f (x ct) ! =
dx c dt
Td
Fy = +
c dt
p
Or, ddt est justement la vitesse de la corde, et en se rappelant que c = T /µ, on obtient
l’expression de l’impédance mécanique de la corde :
T d
Fy
Zcorde = = cd dt
vy dt
T p
Zcorde = = Tµ
c
L’impédance peut-être a↵ectée d’un signe si on veut l’utiliser dans des expressions
algébriques. Si on écrit l’expression de l’impédance pour une onde se propageant vers
x ! 1, on a :
d 1d
(x, t) = f (x + ct) ! =+
dx c dt
Td p
Fy = ! Zcorde = Tµ
c dt
44
Chapitre 5
45
Figure 5.1 – Illustration des opérations pour obtenir la fonction g(z) représentant
l’onde réfléchie à partir de la fonction f (z) correspondant à l’onde incidente.
On peut écrire l’onde totale comme la somme d’une onde incidente i qui se propage
vers les x croissants et qui subit une réflexion en x = L, donnant naissance à une onde
réfléchie r , qui se propage vers les x décroissants.
La fonction f (z) est donc une fonction périodque de période 2L avec f (z) = f (z +
2L) 8z. Ceci entraı̂ne également une périodicité temporelle ⌧ = 2L
c
46
La fonction f (z) peut donc s’écrire sous forme d’une série de Fourier, somme de fonc-
tions harmoniques , sinus et cosinus, avec des harmoniques multiples d’une fréquence
c
de base ⌫1 = 2L
X h ⇣ z⌘ ⇣ z ⌘i
f (z) = a0 + an cos n⇡ + bn sin n⇡
n2N,n>0
L L
On peut noter que la fonction cos étant paire cos(✓) = cos( ✓), les expressions ci-
dessous pour i et r sont équivalentes :
et on obtient :
On voit que (x, t) se met sous la forme du produit d’une fonction A(t) = 2A sin(kx)
de la cordonnée spatiale x et d’une fonction du temps F(t) = sin(!t + '). L’allure de
47
la corde pour une onde stationnaire est représentée sur le premier schéma de la figure
5.2, en haut. Il s’agit de l’expression d’une onde stationnaire. On appelle les noeuds
de vibration les points xnoeud où l’amplitude de l’onde s’annule : sin(kxnoeud ) = 0. Les
ventres de vibration correspondent aux points xventre où l’amplitude des vibrations est
maximale : sin(kxnoeud ) = 1. Les positions des noeuds et des ventres sont indiquées sur
le schéma en bas de la figure 5.2.
Deux noeuds ou deux ventres successifs sont distants d’une demi longueur d’onde /2
et un noeud et un ventre d’un quart de longueur d’onde /4, comme indiqué sur la
figure 5.2.
Seules les ondes dont ayant des fréquences ou pulsation particulière !n peuvent
exister sur une corde fixée aux deux extrémités, ce sont les modes propres d’oscillation
d’une corde fixée aux deux extrémités.
n (x, t)
= 2A sin(kn x) sin(2⇡⌫n t + 'n )
n (x = 0, t) = n (x = L, t) = 0 8t
2⇡ ⇡ ⇡c
kn = n =n !n = n
2L L L
L’expression ci-dessus des modes propres peut aussi être établie à partir de l’ex-
pression générale de l’onde en fonction de f (z) obtenue pour une corde fixée aux deux
extrémités et le développement en série de Fourier de f (z) donnée ci-dessus. On écrit
48
Figure 5.2 – Allure de la corde à di↵érents instants t1 < t2 < t3 < t4 < t5 pour une
onde stationnaire (schéma du haut). Enveloppe des oscillations de la corde pour une
onde stationnaire, et position des noeuds et des ventres (schéma du bas).
49
l’expression de pour chacune des composantes cos et sin de la série de Fourier :
n (x, t)
= An (x) cos(!n t + 'n )
An (x) = A sin(kn x)
Les modes propres d’oscillation sur une corde fixée à ses deux extrémités sont à
des fréquences ⌫n = n⌫1 , multiples entières de la fréquence du mode fondamentale
⌫1 = ⌫fond
c
⌫fond = ⌫1 = Pour n2N n>0
2L
c c
⌫n = n !n = n⇡
2L L
2L 2⇡ ⇡
n = kn = =n
n n L
50
sera d’autant plus importante que la fréquence de l’excitation extérieure est proche de
la fréquence de l’un des modes propres de la corde. On peut calculer la réponse dans le
cas particulier où une extrémité de la corde de longueur L est fixée et qu’on impose un
mouvement oscillatoire d’amplitude a et de pulsation !e = 2⇡⌫e à l’autre extrémité :
f (x = 0, t) = 0 (x = L, t) = a cos(!e t)
!e
f (x, t) = A sin(ke x) cos(!e t + ') ke =
c
f (x = L, t) = A sin(ke L) cos(!e t + ') = a cos(!e t)
a
A= '=0
sin ke L
a
f (x, t) = sin(ke x) cos(!e t)
sin kL
L’amplitude des oscillations est d’autant plus importantes que l’extrémité excitée
se trouverait proche d’un noeud des ondes stationnaires . . .
!e
(x = L, t) = a cos(!e t) ke =
c
a
f (x, t) = sin(ke x) cos(!e t)
sin kL
51
Chapitre 6
F L
= = E
S L
1. Thomas Young, physicien britannique 1773-1829
https://en.wikipedia.org/wiki/Thomas Young (scientist)
52
Figure 6.1 – Illustration module d’Young, zone de déformation élastique, plastique,
rupture
53
le déplacement selon ox d’une tranche d’épaisseur infinitésimal située en x0 . Analysons
donc ce qui se passe pour une tranche d’épaisseur `, ` ! 0 située entre x0 et x0 + `. On
peut écrire la contrainte se développant dans cette tranche en fonction de u(x :
` ! ` + (u(x0 + `) u(x0 ))
` u(x0 + `) u(x0 ) @u
= '
` ` @x
` @u
(x, t) = E = E
` @x
Les perturbations de position dans un milieu élastique, notées ici u(x) dans le cas à
1D satisfont aussi l’équation des ondes
p de D’Alembert. Ce sont des ondes longitudinales
qui se propagent à la vitesse cs = E/⇢, et correspond à la propagation du son dans les
solides. Les contraintes locales (x, t), équivalent aux surpressions dans dans les fluides
(voir chapitre 7 ) satisfont aussi l’équation des ondes et correspondent à la propagation
du son dans les solides.
@ 2u ⇢ @ 2u E
⇤ u(x, t) = = 0 c 2
s =
@x2 E @t2 ⇢
@2 ⇢ @2
⇤ (x, t) = =0
@x2 E @t2
54
p
⇢ (kg/m3 ) E (GPa) Coe↵. Poisson ⌫ cs = E/⇢ (m/s)
Aluminium (Al) 2700 62 ⇠ 0.3 ⇠ 4800
Laiton (alliage Cu , Zn) 8470 ⇠ 100 ⇠ 0.35 ⇠ 3400
Fer (Fe) 7860 208 ⇠ 0.25 ⇠ 5150
Acier (alliage Fe, C) 7850 210 ⇠ 0.25 ⇠ 5150
Tungstene (W) 19350 ⇠ 400 ⇠ 4550
Verre pyrex 2320 ⇠ 50-100 0.20-0.30 4600 6500
Plexiglas (verre acrylique) 1180 ⇠3 ⇠ 1600
Caoutchouc 950 ⇠ 2.2 - 2.7 ⇠ 1600
par rapport au temps et espace vérifie la relation suivante pour une onde progressive :
s
E
u(x, t) = f (x ± ct) c=
⇢
@u @u
v(x, t) = = ±c
@t @x
@u
(x, t) = E
@x
E @u E p
@x
Z = = = ± = ± ⇢E
v ±c @u
@x
c
p
Z = ± E⇢ (± pour cos(!t ± kx))
Notez qu’on peut considérer l’impédance comme une quantité algébrique, positive pour
une onde se propageant vers les x croissants (x ! +1) et négative pour une onde se
propageant vers les x décroissants (x ! 1).
55
6.4 Aspects énergétiques des ondes dans un milieu
élastique
6.4.1 Densité d’énergie
Les ondes longitudinales dans un milieu solide élastique ou les perturbations de
pression dans un fluide, correspondant aux ondes sonores (acoustiques) sont associées
à de l’énergie mécanique. Il y a en e↵et de l’énergie cinétique associée au mouvement
des éléments du fluide ou du milieu élastique, ainsi que de l’énergie potentielle, similaire
à celle stockée dans un ressort comprimé, associée aux perturbations de pression ou les
contraintes et allongements correspondant dans un solide élastique.
Considérons un élément de solide élastique de section S et de longeur L0 de module
d’Young E, subissant un allongement L. Lorsqu’on a un allongement L, il faut
exercer une force F = SE LL0 et pour étirer la barre, il faut fournir un travail W =
SE LL0 d( L). En intégrant sur L , avec 0 < L < L, on obtient l’expression du
travail à fournir, qui correspond donc à l’énergie potentielle élastique stockée dans le
volume V = S ⇥ L0 . On note Eelast l’énergie stockée dans le volume V = SL0 par sa
compression ou son étirement et ✏elast représente la densité d’énergie élastique (énergie
par unité de volume) :
Z L
L SE 1
Eelast = SE d( L) = ( L)2
0 L 0 L 0 2
✓ ◆2
W 1 L 1 2
✏elast = = E =
SL0 2 L0 2E
On peut donc écrire l’expression de la densité d’énergie potentielle élastique ✏elast
stockée (énergie par unité de volume) en fonction de des perturbations longitudinales
de position u(x, t). L’expression de la densité d’énergie cinétique ✏cin ( énergie cinétique
par unité de volume) s’obtient directement (noter que @u @t
est la vitesse de l’élément de
solide en mouvement :
✓ ◆2
1 @u
✏elast (x, t) = E
2 @x
✓ ◆2
1 @u
✏cin (x, t) = ⇢
2 @t
" ✓ ◆ ✓ ◆2 #
2
1 @u @u
✏(x, t) = ✏cin (x, t) + ✏elast (x, t) = ⇢ +E
2 @t @x
56
instant et en toute position pour une onde progressive se propageant vers les x croissants
(x ! +1) ou les x décroissants.
@u @u
u(x, t) = f (x ± ct) ! = ±c
"@t ✓ ◆@x ✓ ◆2 #
2
E @u @u
c2 = ! ⇢ =E
⇢ @t @x
✏cin (x, t) = ✏cin (x, t)
Cette égalité stricte n’existe que pour des ondes progressives ; en e↵et, si on prend
l’exemple d’une onde stationnaire qui s’écrit comme la superposition deux ondes se
propageant en sens opposé :
u(x, t) = u+ (x, t) + u (x, t) = A [cos(kx !t) cos(kx + !t)]
u(x, t) = 2A sin(kx) sin(!t)
@u
= 2Ak cos(kx) sin(!t)
@x
@u
= 2A! sin(kx) cos(!t)
@t
on voit aisément la di↵érence de comportement des deux densités d’énergie, dont les
variations sont décalées temporellement et selon x.
@ @
✏(x, t) + P(x, t) = 0
@t @x
P(x, t) représente donc le flux de puissance (énergie par unité de temps et par unité
de surface) transporté par l’onde longitudinale qui se propage selon Ox dans le milieu
élastique. Dans le cas général dune onde se propageant selon une direction définie par
le vecteur d’onde ~k, on peut définir le vecteur P ~ = P ~k et l’équation de conservation
|~k|
de l’énergie s’écrit sous forme locale ou intégrale sous les formes suivantes :
@ ~ r, t) = 0
✏(~r, t) + div P(~
@t
~ = r.P
div P ~ = @Px + @Py + @Pz
@x @y @z
ZZZ ZZ
@ ~
~ dS
✏(~r, t)d3~r = P.
@t V S
58
Chapitre 7
59
Figure 7.1 – Représentation schématique de la force de tension T, tangente à la corde,
et de sa projection selon les deux axes Ox et Oy.
pV = nRT R = 8.31J/K/mol
pV = Cte = Cp /CV
dp dV
isotherme : T = Cte ! d(pV ) = pdV + V dp = 0 ! =
p V
1 dp dV
isentropique : d(pV ) = V dp + pV dV = 0 ! =
p V
V mol RT
n = 1 ! pV mol = RT ! p =
M M
M M p RT
⇢(T, p) = mol = p ! =
V RT ⇢ M
60
On se place dans le cadre de petites perturbations du fluide autour de l’état
d’équilibre p0 , V0 , T0 .
p T ⇢
p = p0 + p ⌧1 T = T0 + T T0
⌧1 ⇢ = ⇢0 + ⇢ ⌧1
p0 ⇢0
La valeur du coefficient dépend bien sûr du fluide, mais également des conditions
d’évolution. Deux type d’évolution sont en général considéré, au moins pour le gaz,
une compression ou détente isotherme ( T ) ou adiabatique. L’entropie ne varie pas
dans le cas d’une évolution adiabatique réversible : S = Cte ! S . La variation de
pression p induite par une variation de volume joue le rôle de la contrainte dans un
solide suite à son allongement ou compression. L’inverse du coefficient joue donc le
rôle du module d’Young :
L 1 V
=E p=
L V
1 dV 1 1
dp = ! T = S =
V p p
V @u
V = S (u(x0 + `) u(x0 )) =) = pour ` ! 0
V0 @x
61
Figure 7.2 – Représentation schématique du déplacement des couches de fluide u(x, t)
pour une onde sonore se propageant selon Ox.
dp dV
= (isentropique)
p V
p dp V
' '
p0 p V0
@
p(x, t) = p0 u(x, t)
@x
@
isotherme : p= p0 u(x, t) E ! p0
@x
@
isentropique : p= p0 u(x, t) E ! p0
@x
La tranche de fluide est soumise aux forces de pressions, mais seul le gradient rp des
forces de pression apparaı̂t dans la résultante des forces qui s’exercent sur la tranche.
On ne considère ici que des variations selon x donc le gradient se réduit à une dérivée
@
partielle par rapport à x (r ! @x ).
On applique le PFD de la dynamique à la tranche de fluide de section S et d’épaisseur
` avant perturbation, situé à l’équilibre entre x0 et x0 + ` ; sa masse m ne varie pas et
62
est égale à S`⇢0 :
@2 @
S`⇢0 2
u(x, t) = S [p(x0 ) p(x0 + `)] = S` p(x, t)
@t @x
@2 p0 @ 2
u(x, t) = + u(x, t)
@t2 ⇢0 @x2
@2 1 @2 2 p0 RT0
u(x, t) = 0 c s = =
@x2 c2s @t2 ⇢0 M
Il n’y a pas de dispersion pour la propagation des ondes acoustiques dans un gaz
parfait (toutes les fréquences se propagent à la même vitesse).
r
RT0
!(k) = cs k = k
M
63
q
RT0
M (g/mol) = Cp /CV cs = M (m/s)
Hydrogène (H2 ) 2 1.41 1325
Helium (He) 4 1.66 1017
Eau (vapeur, H2 O) 18 1.33 429
Air 29 1.4 347
Oxygène (O2 ) 32 1.4 330
Argon (Ar) 40 1.67 322
(CO2 ) 44 1.3 271
64
. Les perturbations de pression p(x, t) s’exprime en fonction du champ de déplacement
à travers le coefficient de compressibilité :
1 @u
p(x, t) = (x, t)
S @x
1 1 d⇢ dV
E! ⇢/! =
S V ⇢ V
✓ ◆
@p 1 E 1 1
E!⇢ = !=
@⇢ S S ⇢ ⇢ S
⇣ ⌘ 1 1
@p
c2s = @⇢
=
S ⇢ S
Les perturbations de pression p(~r, t) dans un fluide satisfont donc l’équation de propa-
gation des ondes qui s’écrit sous la forme ci-dessous :
✓ ◆ ✓ ◆
2 1 @2 @p 1
r p(~r, t) = 0 c2s = =
c2s @t2 @⇢ S ⇢ S
@2 @2 @2
r2 = + +
@x2 @y 2 @z 2
p p
Zac = =
v (@u/@t)
65
Soit une onde acoustique d’amplitude A et de pulsation ! :
Cette expression peut aussi être obtenue dans le cas général, d’une onde harmo-
nique ou pas, satisfaisant l’équation de d’Alembert. En e↵et, les dérivées spatiales et
temporelles du champ de perturbation u(x, t) sont reliées entre elles :
@u @u
v(x, t) = = ⌥cS
@t @x
1 @u
p(x, t) =
S @x
p 1
Zac = =±
v cs S
A noter le signe le changement de signe entre la première et la 3ème équation, et le signe
moins (-) pour la première équation pour une onde se propageant vers les x croissants.
Dans le cas d’un gaz parfait, l’expression de l’impédance acoustique s’obtient aisément
en se rappelant que la pression statique s’écrit : p0 = RT 0
M 0
⇢ et que 1/ S = p0 :
r r
M RT0
gaz parfait : Zac = p0 = ⇢0
RT0 M
Finalement, on a l’expression de l’impédance acoustique en fonction de la masse volu-
mique du milieu ⇢ et de la vitesse de propagation des ondes cs :
r
p 1 ⇢
Zac = = ⇢ cs = =
v S cs S
On note que l’impédance peut-être considérée comme une quantité algébrique, po-
sitive (Z > 0) pour une onde se propageant vers les x croissants, et négative (Z < 0)
pour une onde qui se propage vers les x décroissants.
66
Chapitre 8
On peut aussi établir cette expression en considérant une tranche de fluide, d’épaisseur
infinitésimale `, de volume V = S`. La surpression s’écrit 1S @u @x
. Cette tranche de
fluide se comporte comme un ressort de longueur au repos `, et de constante de raideur
kfluide , auquel il faut appliquer une force Fp pour compenser la surpression et la compri-
mer ou la dilater. On peut donc calculer l’énergie potentielle stockée Eelast de manière
analogue à celle d’un ressort. Cette quantité d’énergie s’avère être proportionnelle au
67
volume, on en déduit alors la densité d’énergie élastique ✏elast :
@u
` = ` |Fp | = kfluide `
@x ✓ ◆
1 @u S
|Fp | = ! kfluide =
S @x S`
✓ ◆2
1 1 1 @u
Eelast = kfluide ( `)2 = S`
2 2 S @x
✓ ◆2
1 1 @u
✏elast =
2 S @x
Enfin, en adoptant un point de vue encore di↵érent, partant de l’expression du
travail des forces de pression | W | = |pdV |, et le fait qu’une variation du champ de
déformation @u
@x
provoque une variation du volume de la tranche de fluide, on peu écrire :
✓ ◆ ✓ ◆
@u @u
dV = Sd `=Vd
@x @x
✓ ◆ ✓ ◆
1 @u @u
W = d
S @x @x
Il faut fournir du travail pour comprimer ou dilater la transche de fluide. En
intégrant l’expression ci-dessus entre 0 et une valeur donnée de ⌥ = @u @x
on obtient
le travail W à fournir, qui est stockée sous forme d’énergie potentielle dans la tranche
de fluide de volume V . On obtient la densité d’énergie potentielle, ou encore densité
d’énergie élastique ou de pression en divisant par le volume :
Z Z ⌥ ✓ ◆
V @u
W = W = d =
S 0 @x
✓ ◆2
1 V @u
W =
2 S @x
✓ ◆2
W 1 1 @u
✏elast (x, t) = =
V 2 S @x
On écrit la densité d’énergie associée à l’onde sonore, comme la somme de la densité
d’énergie cinétique ✏cin (~r, t) et de la densité d’énergie élastique ou de pression ✏elast (~r, t) :
68
En se rappelant que p = ±Zac @u @t
et l’expression de Zac = ⇢S (voir le paragraphe
7.3), on peut montrer l’égalité de la densité d’énergie cinétique et élastique.
~ = pv p2
Jac = P Iac = pv = Zac v 2 =
Zac
En se plaçant dans le cas à une dimension, on vérifie aisément que le flux d’énergie
acoustique Jac défini ci-dessous satisfait l’équation de conservation d’énergie. Calculons
la variation temporelle de la densité d’énergie, ainsi que le gradient du flux d’énergie. Il
faut aussi se rappeler que p satisfait l’équation de D’Alembert pour relier les dérivées
temporelles et spatiales de la surpression p(x, t) :
69
@ @ 1 @
✏(x, t) = 2 S p p = 2 S cs p p
@t @t cs @t
@ 1 @
✏(x, t) = 2 p p Onde progressive
@t Zac @x
@ 1 @
Jac = 2 p p
@x Zac @x
Il est facile de montrer que l’intégrale de sin2 ou cos2 sur une période vaut 12 . Il suffit
en e↵et d’exprimer sin2 ✓ ou cos2 ✓ en fonction de cos(2✓), puis noter que l’intégrale de
70
sin ou cos sur un nombre entier de périodes est nulle.
cos(2✓) = cos2 ✓ sin2 ✓ = 2 cos2 ✓ 1 = 1 2 sin2 ✓
Z 2⇡
cos(2✓)d✓ = 0
0
Z 2⇡ Z 2⇡ ✓ ◆
1 2 1 1 1
Ic = cos ✓ d✓ = + cos(2✓) d✓ =
2⇡ 0 2⇡ 0 2 2
Z 2⇡ Z 2⇡ ✓ ◆
1 1 1 1
Is = sin2 ✓ d✓ = cos(2✓) d✓ =
2⇡ 0 2⇡ 0 2 2
On obtient alors l’expression de l’intensité acoustique moyenne hIac i.
1 a2p
hIac i =
2 Zac
Le plus souvent, on omet le terme moyenne et on note simplement Iac , la quantité
2
qui correspond à hIac i, et qu’on écrit sous la forme Iac = 12 Zpac , où p correspond à
l’amplitude de la surpression et pas sa valeur instantanée.
ref
Le niveau de référence Iac a été choisie pour être proche du seuil d’audition humaine
à 1 KHz. Rappelons que l’oreille humaine entend les sons dans la gamme 20 Hz à 20
kHz. Les courbes isosoniques, appelées quelques fois les courbes de Fletcher-Munson
correspondent à des contours représentant un même niveau de perception d’intensité
sonore par l’oreille humaine.
( voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Courb isosonique
ou https://en.wikipedia.org/wiki/Equal-loudness contour )
— 30-40 dB représente un environnement peu bruyant
— 55-60 dB pour une conversation
— 80-100 dB environnement bruyant, cris, musique très fort
— 110-120 dB Outillage électrique ou pneumatique , tronçonneuse, avions
— 140 Avion à réaction au décollage
(voir https://noiseawareness.org/info-center/common-noise-levels/
71
Figure 8.1 – Courbes isosoniques, représentant des contours
d’égal niveau de perception humaine d’intensité sonore (source
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Lindos1.svg )
72
12
p
2 = 21/12 . Les fréquences des notes sont doublées pour deux octaves succes-
sives. La3 = 220 Hz, La4 = 440 Hz.
Voir par exemple :
http://maths-sciences-lp.ac-amiens.fr/sites/maths-sciences-lp.ac-amiens.fr/IMG/dossier musique/musique dossier.pdf
https://lecompositeur.com/theorie/frequence-des-notes-en-hertz/
— Tuyaux sonores : Les instruments à vent (orgue, flûte, trombone, saxophone
. . .) utilisent des tuyaux, souvent fermés d’un côté comme résonateur. C’est la
longueur du tuyau qui détermine la fréquence fondamentale.
— Les instruments à percussion utilisent les mode propres de vibrations d’un solide
de forme déterminée, ou celles d’une membrane élastique tendue sur un support
rigide (tambour). La physique des modes de vibrations d’une membrane tendue
s’approche de celle d’une corde tendue fixée à ses deux extrémités, mais bien
plus riche et complexe, compte tenu de la nature à 2 dimensions de modes de
propagation des ondes.
— Enfin, les dispositifs électro-acoustiques (haut-parleur) permettent de produire
un son à partir d’un signal électrique. Ils peuvent être constitués d’une mem-
brane associée à électro-aimant ou un actuateur piézo-électrique. Le déplacement
de la membrane, source du son est contrôlé par le signal électrique appliqué.
73
de musique, on peut jouer sur la longueur, la tension, mais aussi la masse linéique de
la corde. Pour une longueur et un type de corde, masse linéique fixée, on peut accorder
la corde en ajustant la tension de la corde. Dans un piano, chaque touche actionne
un marteau qui vient frapper une, voir un ensemble de deux ou trois cordes. D’une
note à l’autre, la longeur et la tension de la corde varie, et des cordes de di↵érentes
épaisseur, donc de masse linéique, sont utilisées. Notez que les fréquences des modes
propres d’oscillation d’une corde tendue, donc des sons produits sont déterminées par
la vitesse de propagation des ondes sur la corde, et pas de la vitesse du son.
Dans le cas d’une onde stationnaire, les noeuds de surpression correspondent aux
ventres de déplacement et vice versa. Le déplacement s’annule sur une extrémitée
fermée du tuyau, alors que la surpression est maximum, alors qu’elle s’annule à une
extrémité ouverte, où le déplacement est maximal.
Tuyau fermé : Noeud de déplacement Ventre de surpression
Tuyau ouvert : Ventre de déplacement Noeud de surpression
74
Figure 8.2 – Champ de surpression p(x, t) en bleu et champ de déplacement u(x, t)
(orange) pour les trois premiers modes n = 1, 2, 3. La série à gauche correspond à un
tuyau fermé aux deux extrémités, alors que la série de droite correspond à un tuyau
ouvert aux deux extrémités.
75
Figure 8.3 – Champ de surpression p(x, t) en bleu et champ de déplacement u(x, t)
(orange) pour les trois premiers modes n = 1, 2, 3, pour un tuyau fermé à gauche et
ouvert à droite.
La distance entre deux noeuds ou deux ventres consécutifs est d’une demi longueur
d’onde /2, alors qu’un noeud et un ventre consécutif ne sont séparés que d’un quart
de longueur d’onde. Les longueurs d’onde des modes propres du tuyau satisfont alors
la condition :
1 3 5 2n 1
1 =L 2 =L 3 =L ... n =L
4 4 4 4
4L 4L 4L
1 = 4L 2 = 3 = 4 =
3 5 7
La longueur d’onde et la fréquence des modes propres d’un tuyau sonore fermé à une
extrémité et ouvert à l’autre s’écrivent donc :
4L
n = = (2n 1) 1 1 = 4L
2n 1
cs cs
⌫n = (2n 1) = (2n 1)⌫1 ⌫1 = n 2 N, n = 1, 2, 3 . . .
4L 4L
Contrairement au cas de la corde, c’est la vitesse du son dans le gaz qui détermine les
fréquences des modes de résonance du tuyau et donc des sons produits. La figure 8.3
montre la configuration des champs de surpression et de déplacement pour un tuyau
fermé à une extrémité et ouvert à l’autre.
76
Chapitre 9
77
Une onde plane harmonique de pulsation ! s’écrit sous la forme :
⇣ ⌘
~
(x, y, z, t) = A cos k.~r !t ~k = k~u ! = c k
78
Figure 9.1 – Gauche : représentation schématique des ondes planes (source : wikipedia)
- Droite : représentation schématique des ondes sphériques
79
facteur c cve .
3. Cas 3 : l’émetteur immobile et le récepteur se déplace avec la vitesse vr selon
la direction le reliant à l’émetteur. vr > 0 s’il se rapproche de l’émetteur, vr < 0
dans le cas contraire. Les impulsions seront reçues aux instants t0n . Au moment
où l’impulsion n est émise , le récepteur se trouve à une distance dn = d vr n⌧ ,
mais il continue à se rapprocher durant la propagation de l’impulsion.
✓ ◆
0 d vr n⌧ d vr
tn = tn + = + n⌧ 1
c + vr c + vr c + vr
✓ ◆ ✓ ◆
0 d c c
tn = + n⌧ ) ⌧r = ⌧
c + vr c + vr c + vr
⇣ vr ⌘ c + vr
⌫r = ⌫e 1 + = ⌫e
c c
4. Cas 4 : Dans le cas où l’émetteur et le récepteur sont tous les deux en mouve-
ment, on combine les deux e↵ets ci-dessus, on multiplie donc les deux facteurs
de changement de fréquence. Si on définit les deux vecteurs unitaires parallèlle
à la ligne reliant l’émetteur (E) et le récepteur (R), le vecteur ~uER orienté de
l’émetteur vers le récepteur, et ~uRE orienté du récepteur vers l’émetteur, les deux
quantités algébriques ve et vr correspondront aux vitesses projetés de l’émetteur
sur ~uER et du récepteur sur ~uRE . Les deux expressions ci-dessous pour ve et vr ,
écrites sous forme de produit scalaire de deux vecteurs, sont valables de manière
générale, pour une direction quelconque des vecteurs vitesse de l’émetteur V~E
et du récepteur V~R . L’e↵et Doppler s’annule dont pour des mouvements de
l’émetteur et du récepteur perpendiculaire à la ligne ER.
ve = V~E .~uER vr = V~R .~uRE
Ces deux expressions définissent ve et vr selon la convention de signe définie
ci-dessus, avec des vitesses projetées positives si l’émetteur et le récepteur s’ap-
prochent et négatives s’ils s’éloignent. L’expression générale de l’e↵et Doppler
s’écrit, dans le cas où l’émetteur et le récepteur sont tous les deux en mouvement
s’écrit :
✓ ◆ ✓ ◆
c + vr 1 + vr /c
⌫r = ⌫e = ⌫e
c ve 1 ve /c
⇣ vr ⌘ ⇣ ve ⌘
⌫r ' ⌫e 1 + 1+ pour |ve | ⌧ c
c c
80
déplace à travers les crêtes et les creux des ondes, alors que ceux-ci se déplacent
aussi. Lorsque l’émetteur se déplacent, les surfaces d’onde se déforment.
~r = r~0 + v~0 t
⇣ ⌘
(r~0 , t) = A exp ~k.r~0 (! ~k.v~0 )t
81
9.3 Onde de choc
Lorsque la source se déplace à une vitesse supersonique, les formules établies dans
le paragraphe 9.2 ne s’appliquent plus. Les perturbations de pression issues du mou-
vement de la source ne peuvent plus se propager et s’éloigner de la source, celle-ci se
déplaçant à une vitesse au moins aussi grande que le son (vitesse supersonique). Les
ondes successives interfèrent de manière constructive sur un cône dont le sommet est
confondu avec la source en mouvement. Ce cône est le lieu d’une variation brutale de
la pression appelé onde de choc. L’angle au sommet du cône ✓ peut être déterminé
en écrivant la condition s’isochronisme des ondes issues des positions successives de la
source. Supposons que la source se trouve à l’origine, en x = 0 à t = 0. Elle se déplace
à une vitesse v, supérieure à la vitesse c de propagation du son v > c. A un instant
t < 0, la source se trouvait en un point M de coordonnée xM = vt et l’onde émise à
t < 0 a parcouru une distance r = c|t| depuis M , et se trouve donc sur une sphère de
rayon r = c|t| et centrée sur M . L’onde de choc est le cône constitué par la surface
tangente à l’ensemble de ces sphères pour t < 0 :
c
d = v|t| r = d sin ✓ = c|t| ! sin ✓ =
v
L’intersection de ce cône avec un plan contenant la trajectoire de la source est représentée
sur la figure 9.3.
— Ondes de choc se formant en di↵érents points du fuselage d’un avion en vol
supersonique
— La lumière Cherenkov est produite par une particule chargée qui se déplace à
une vitesse plus grande que celle de propagation de la lumière dans un milieu
transparent. C’est un phénomène électromagnétique analogue à l’onde de choc
sonore
82
Figure 9.3 – représentation schématique de l’onde de choc à un instant donné t0 .
La source se trouve en S à t0 et les cercles représentent les surfaces d’ondes émises par
la source à di↵érents instants t < t0 , et les points noirs les positions successives de la
source à ces instants. Les droites SH et SH 0 (en rouge) représentent le lieu des points
aux di↵érentes surfaces d’onde, correspondant à l’onde de choc.
83
Chapitre 10
Réflexion et transmission
Soit une onde progressive plane i (x, t) qui se propage selon Ox vers x ! +1 dans
le milieu (1). Au passage de la surface de séparation, elle donne naissance à une onde
réfléchie r (x, t) dans le milieu (1), se propageant vers les x décroissants et une onde
transmise t (x, t) qui se propage dans le milieu (2) vers les x croissants.
84
Figure 10.1 – Représentation schématique des ondes incidente, transmise et réfléchie
à l’interface entre deux milieux, d’impédance Z1 et Z2 .
85
On a deux équations et trois inconnues , mais on peut déterminer les rapports d’am-
plitude en réflexion r et en transmission t :
B1 A2
r= t=
A1 A1
1+r =t Z1 (1 r) = Z2 t
2Z1 Z1 Z 2
t= r=
Z 1 + Z2 Z1 + Z 2
Pi = Z1 A21 ! 2
✓ ◆2
Z1 Z2
Pr = Z1 B12 ! 2 = Z1 A21 ! 2
Z1 + Z2
✓ ◆2
2Z1
Pt = Z2 A22 ! 2 = Z2 A21 ! 2
Z1 + Z 2
On peut alors définir les coefficients de réflexion R et de transmission T , correspondant
à la fraction du flux d’énergie réfléchie par l’interface vers le milieu (1) et transmise au
milieu (2). On vérifie aisément que la somme des deux coefficients de réflexion et de
transmission en flux d’énergie est égale à 1, reflet de la conservation d’énergie. Le flux
incident d’énergie se divise en deux parties, une partie transmise vers le milieu (2) et
une partie renvoyée vers le milieu 1.
✓ ◆2
Z 1 Z2
R =
Z 1 + Z2
✓ ◆2
Z2 2Z1 4Z1 Z2
T = =
Z1 Z 1 + Z2 (Z1 + Z2 )2
R+T = 1
86
régime d’onde stationnaire dans le milieu 1 : (A2 ' 0, B1 ' A1 ). Toute l’énergie
de l’onde incidente est réfléchie vers le milieu 1 (R ' 1, T ' 0) :
Z1 Z1
T '4 R'1 4
Z2 Z2
— Cas Z1 ' Z2 , deux milieux d’impédance proches, deux gaz de masses mo-
laires similaires par exemple séparés par une membranne de masse surfacique et
d’élasticité négligeable. On s’approche du cas d’une transmission totale (t = 1)
et pas de réflexion : (A2 ' A1 , B1 ' 0). Toute l’énergie de l’onde incidente est
transmise vers le milieu 2 et continue à s’y propager R ' 0, T ' 1.
1 Z1 Z2
Z= (Z1 + Z2 ) e= e⌧1
2 2Z
Z1 = Z(1 + e) Z2 = Z(1 e)
T = 1 e2 R = e2
Z2 Z2
T '4 R'1 4
Z1 Z1
87
Chapitre 11
Interférences, Di↵raction
88
rayons lumineux incidents sur l’interface de deux milieux d’indices n1 et n2 .
⇣ ⌘ ⇣ ⌘
î = r̂ n1 sin î1 = n2 sin î1
11.2 Interférences
11.2.1 Superposition de deux ondes, e↵et de la di↵érence de
phase
On considère la superposition de deux ondes de même amplitude et de même
fréquence, mais avec une di↵érence de phase :
✓ ◆
1 (t) = A cos(!t) = A cos !t +
2 2
✓ ◆
2 (t) = A cos(!t + ) = A cos !t + +
2 2
✓ ◆ ✓ ◆
(t) = 1 (t) + 2 (t) = 2A cos cos !t +
2 2
89
Pour deux ondes provenant d’une même source, le déphasage dépend de la di↵érence
de marche L entre les deux ondes ( di↵érence de distance de propagation ).
L
= kL = 2⇡
1 2 3 4 5 6
-1
-2
90
d’interférence constructive se traduit alors par la condition suivante sur les angles ✓n :
r = r2 r1 ' a sin ✓
rn = n ! sin ✓n = n
a
On obtient l’expression de l’amplitude de l’onde en un point de l’écran comme la
superposition (interférence) des deux ondes issues des deux fentes. On note = c/⌫ la
longueur d’onde de l’onde et on se place dans l’approximation des petits angle ✓ ⌧ 1.
⇣⇡ ⌘
A(zM ) = 2A0 cos r
⇣⇡ ⌘
A(zM ) = 2A0 cos a sin ✓
91
recombinés dans le bras de sortie après réflexion sur les deux miroirs. La di↵érence de
marche entre les deux rayons est égale au double de la di↵érence de longueur entre les
deux bras. L’amplitude et l’intensité de la lumière dans le bras de sortie s’écrivent :
2⇡
= 2 (L2 L1 )
✓ ◆
2⇡
A = A0 cos (L2 L1 )
✓ ◆
2 2⇡
I = I0 cos (L2 L1 )
✓ ✓ ◆◆
4⇡
I = I0 1 + cos (L2 L1 )
11.3 Di↵raction
Le phénomène de di↵raction correspond à une déformation ou distorsion des sur-
faces d’onde lorsque celle-ci rencontre un obstacle. La lumière (ou le son) semble se
répandre dans di↵érentes directions lorsqu’elle passe à travers une petite ouverture.
On observe de même des bords flous des ombres portées des objets de petite taille.
92
La di↵raction peut se comprendre à partir du principe d’Huygens-Fresnel évoqué
ci-dessus. Si on considère une onde plane arrivant sur un obstacle, par exemple un
écran percé d’un trou de petit diamètre a ou une fente rectangulaire a ⇥ b, chaque
point de l’ouverture se comporte comme une source secondaire d’onde émettant dans
toutes les directions. Ces ondes secondaire interfèrent. L’amplitude en un point donné
sera déterminée par le résultat de l’interférence de toutes les ondes provenant de tous
les points de l’ouverture.
On se place dans des conditions similaires à l’expérience des trous d’Young. Une
onde plane de pulsation ! = 2⇡⌫ et de nombre d’onde k = 2⇡/ = !/c se propageant
dans la direction Ox arrive sur un écran confondu avec le plan yOz. L’écran est percé
d’une fente rectangulaire de grande longueur b selon Oy (b ! +1), mais de faible
largeur a selon Oz, a/2 < z < a/2. On se place loin de la fente, dans une direction
~u = (cos ✓, 0, sin ✓) dans le plan xOz, caractérisé par l’angle ✓.
`(z) = z sin ✓
EM (t, u) = A0 exp (i (!t k(u `)))
✓ ✓ ◆◆
z sin ✓
EM (t, u) = A0 exp i !t ku + 2⇡
93
L’amplitude complexe de l’onde A(✓) dans la direction ✓ s’écrit :
Z +a/2
E(t, ✓) = EM (t, ✓) dz = A(✓) exp (i!t)
a/2
Z +a/2
A(✓) = A0 dz exp (ik `(z))
a/2
Z +a/2 ✓ ◆
sin ✓
A(✓) = A0 dz exp i2⇡z
a/2
a sin ✓
On pose z 0 = z/a et s = et ; on reconnaı̂t l’expression de la transformée de
Fourier d’une fonction porte :
Z +1/2
A(✓) = A0 a dz 0 exp ( 2i⇡z 0 s)
1/2
A0 sin (⇡s)
A(✓) =
a ⇡s
A0 sin ⇡ a sin ✓
A(✓) =
a ⇡ a sin ✓
!2
sin ⇡ a sin ✓
I(✓) = I0
⇡ a sin ✓
Le premier zéro de la fonction de Bessel se trouve en x ' 1.22⇡ : J1 (1.22⇡) ' 0. L’angle
correspondant au premier minimum d’intensité est donc donnée par l’équation :
sin ✓1 = 1.22
D
94
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
5 10 15 20 25 30
Figure 11.3 – Di↵raction - Intensité en fonction de l’angle I(✓) avec l’angle en degrés.
En haut, fente rectangulaire atimesb, b , a = 2 en bleu, a = 5 en jaune/orange et
a = 10 en vert. En bas, ouverture circulaire de diamètre D, D = 2 en bleu, D = 5
en jaune/orange et D = 10 en vert.
95