CoursElec Ghouli2
CoursElec Ghouli2
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Physique II
Elément de module :
Electricité
Filière :
SV (S2)
Chapitre II : Electrocinétique
I- Courant électrique
II - Résistance d’un conducteur
III - Générateurs en courant continu
IV - Récepteurs en courant continu
I - Généralités :
Les phénomènes électriques reposent sur l’existence de deux types de charges
électriques : les charges positives et les charges négatives. Les charges positives sont dues à
un excès de protons alors que les charges négatives sont dues à un excès d’électrons. L’unité
de la charge électrique est le Coulomb de symbole C. La charge électrique d’un électron est :
-e = -1.6 10-19 C et celle du proton est e.
La charge électrique d’un corps est un multiple de celle du proton ou de l’électron.
Un corps dont la charge électrique est nulle est dit neutre.
L’expérience montre que deux charges de même signe se repoussent alors que deux
charges de signes contraires s’attirent.
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IV - Champ et potentiel électrostatiques
1 – Définitions :
r
- On dit que dans une région de l’espace, il existe un champ électrostatique E , si une
charge électrique ponctuelle q placée en un point quelconque de cette région est soumise à
r
r r F
une force électrostatique F . Le champ E est défini par le rapport .
q
- On appelle potentiel électrostatique V, la fonction scalaire définie par :
r
E = − grad V . On dit que le champ électrostatique dérive du potentiel électrostatique.
Remarques :
- Puisque grad (V + a) = gradV (a étant une constante quelconque), le potentiel V
est défini à une constante près. Cette constante est choisie, par convention, de telle
sorte que le potentiel soit nul à l’infini s’il n’y a pas de charges à l’infini.
- L’unité du potentiel électrostatique est le Volt de symbole V.
r
- La circulation élémentaire de E est égale à l’opposé de la variation élémentaire de
r
V ( E.dl = − gradV .dl = − dV )
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De même le potentiel au point M est la somme des potentiels créés par chacune de ces charges
N
qi : V = ∑ Vi .
i =1
Si la distribution est continue il suffit de remplacer, dans les expressions ci-dessus, la
somme discrète (∑) par une somme continue (∫) et la charge ponctuelle qi par la charge
élémentaire dq :
v dq r dq
E=∫ r et V = ∫ pour une distribution linéique (avec dq = λdl la charge de
L
4πε r^2 L 4πε 0 r
v dq r dq
dl). E = ∫∫ r et V = ∫∫ pour une distribution surfacique (avec dq = σds la
S
4πε r^2 S
4πε 0 r
v dq r dq
charge de ds). E = ∫∫∫ r et V = ∫∫∫ pour une distribution volumique (avec
V
4πε r^2 V
4πε 0 r
dq=ρdv la charge de dv).
1 – Définitions :
La matière est constituée d’atomes formés chacun d’un noyau chargé positivement autour
duquel gravitent des électrons. Ces derniers peuvent être fortement ou faiblement liés à la
structure.
- Un conducteur électrique est un matériau qui contient des charges faiblement liés à
la structure qui peuvent se déplacer sous l’action d’un champ électrique même très
faible (tous les métaux sont des conducteurs). Ces charges sont dites libres ou
mobiles. Dans le cas contraire (s’il n’existe pas de charges mobiles dans un corps),
le corps est dit isolant électrique (c’est le cas du bois sec et des plastiques par
exemple).
- Un conducteur est dit en équilibre électrostatique lorsque les charges libres ne sont
soumises à aucune force électrostatique.
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l’intérieur d’un conducteur, est une condition nécessaire et suffisante pour que
celui-ci soit en équilibre.
- A l’intérieur d’un conducteur en équilibre, la densité volumique de charges est nulle.
Donc, si le conducteur en équilibre est chargé, la charge est répartie sur la surface.
- Puisque la surface du conducteur en équilibre constitue une surface équipotentielle
r
(V est constant sur tout le conducteur), le champ électrique E au voisinage du
r σ r r
conducteur est perpendiculaire à sa surface, et vaut: E = n . ( n étant le vecteur
ε0
unitaire perpendiculaire à la surface du conducteur et orienté vers l’extérieur ).Ce
résultat constitue le théorème de Coulomb .
- Dans un conducteur chargé en équilibre, chaque élément ds de sa surface S porte une
r σ2 r
charge dq=σds et subit l’action d’une force: dF = dsn due aux autres charges du
2ε 0
r r
dF. n σ 2
conducteur. Cette force est analogue à une force de pression, et la quantité: P = =
ds 2ε 0
est appelée pression électrostatique du conducteur.
Remarque : La présence d’une ou plusieurs petites ouvertures dans la parois d’un conducteur
r
en équilibre ne modifie pas sa propriété fondamentale ( E =0 à l’intérieur du conducteur). Ceci
a été vérifié expérimentalement par Faraday qui a utilisé, comme conducteur présentant de
petites ouvertures, une cage portée à un potentiel constant (cage de Faraday) et qui a vérifié
que le champ est bien nul à l’intérieur de la cage (même en présence d’un champ extérieur
non nul) ; ce qui veut dire que la parois d’une telle cage constitue un écran électrostatique qui
isole l’intérieur (de la cage) de l’action de tout champ extérieur.
1 - Définition :
On appelle condensateur électrique tout système de deux conducteurs A et B en
influence totale. Ces conducteurs A et B sont appelés : les armatures du condensateur.
L'espace entre les deux armatures peut être du vide ou tout autre milieu non conducteur
(diélectrique).
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3 - Associations ou groupements de condensateurs:
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Chapitre II : Electrocinetique
I- Courant électrique :
1 -Définition :
On appelle courant électrique un déplacement d'ensemble de charges électriques véhiculées
par des porteurs de charge.
2 - Intensité du courant électrique :
Soit un conducteur C parcouru par un courant c'est-à-
dire qu’il est le siège d'un déplacement d’ensemble de
charges. Soit dQ la quantité de charge traversant une
section S du conducteur pendant le temps dt.
L’intensité du courant est définie par l’expression :
dQ
I= .
dt
L’unité de l’intensité du courant, dans le système international (SI), est l’Ampère noté A.
L’ampère est l’une des unités fondamentales du système international (MKSA). Pour un
courant d’intensité 1 A, une quantité de charge de 1 C traverse une section du conducteur
pendant 1s.
3 – Sens du courant :
Par convention, le sens du courant correspond au déplacement des charges positives.
C’est l’opposé du déplacement des charges négatives (électrons, anions…). Dans les
conducteurs métalliques, ce sont les électrons qui se déplacent et par conséquent, le sens
conventionnel est opposé au sens réel de déplacement des porteurs de charges.
II - Résistance d’un conducteur
1- Définition : Un conducteur ohmique (ou résistance) est un conducteur aux bornes
duquel la différence de potentiel est proportionnelle à l’intensité de courant qui le
traverse : V A − VB = R I .
Le coefficient de proportionnalité R est appelé « résistance » du conducteur.
2- Association de résistances
Dans les circuits électriques, nous rencontrons des résistances associées de différentes
manières. Nous pouvons alors, au lieu d’étudier le comportement individuel de chacune
d’entre elle, les remplacer par un conducteur équivalent pour simplifier les calculs.
a- Résistances en série
Des résistances sont dites associées en série si elles sont traversées par le même
courant I
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Nous avons: VA – VD = (VA – VB) + (VB – VC) + (VC – VD)
= R1 I + R2 I + R3 I
= (R1 + R2 + R3) I = Req I
Soit, Req = R1 + R2 + R3.
Dans le cas général, pour des résistances Ri en série la résistance équivalente est donnée par :
R eq = ∑ R i
b- Résistances en parallèle
Des résistances sont dites associées en parallèle si elles ont le même potentiel à leurs
bornes.
V A − V B = R 1 I 1 = R 2 I 2 = R 3 I 3 = R eq I or I = I1 + I 2 + I 3
V A − VB V A − VB V A − V B V A − VB
I= = + +
R eq R1 R2 R3
1 1 1 1
= + +
R eq R 1 R 2 R 3
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le potentiel le plus élevé, et la borne négative, notée pôle –, est celle ayant le potentiel le
moins élevé.
2- Générateur à vide :
Un générateur est dit à vide si aucun circuit n’est branché entre ses bornes. Dans ce cas aucun
courant ne circule. La différence de potentiel aux bornes du générateur à vide (notée E) est
appelée force électromotrice (f.e.m) du générateur , son unité est donc le Volt.
3 – Représentation d’un générateur :
(E, r) E
I + - A I + - r B
ou
Dans un générateur, le courant circule de la borne positive vers la borne négative à
travers le circuit extérieur. Nous pouvons donc écrire :
VA – VB = E - r I.
Un générateur est dit idéal si sa résistance interne est nulle (r = 0).
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Chapitre III : Réseaux linéaires en régime permanant
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II- Lois de conservation dans un circuit : lois de Kirchhoff :
Les lois de l’électrocinétique, connues sous le nom de lois de Kirchhoff, sont en fait de
simples lois de conservation.
a. Conservation du courant : loi des nœuds :
En régime permanent dans un réseau, la conservation de la charge électrique se traduit
par la conservation du courant : en aucun point du circuit il ne peut y avoir d’accumulation
(ou perte) de charge. Ceci nous permet d’énoncer la loi des nœuds comme suit : La somme
algébrique des courants entrants dans un nœud et des courants sortant
I1
du nœud est nulle : ∑ I entrant − ∑ I sor tan t = 0 I2 N
Cette loi est appelée la première loi de Kirchhoff ou loi des nœuds
I4
Exemple : Au nœud N de la figure ci contre, les courants I1 et I3 sont I3
considérés entrants et les courants I2 et I4 sont considérés sortants.
I1 + I3 = I2 + I4
b. Conservation de l’énergie : loi des mailles :
Soit le réseau ci-dessous :
E1, E2 sont les f.e.ms du réseau et Ri les résistances. Si nous considérons la maille ABCFA,
nous pouvons écrire (VA – VB) + (VB – VC ) + (VC – VF) + (VF – VA ) = 0
Loi des mailles : Le long d'une maille d'un réseau, la somme des différences de potentiel
aux bornes des branches formant cette maille est nulle. Cette loi est aussi connue sous le nom
de 2ème loi de Kirchhoff.
Remarque :
Soit un réseau à b branches et n noeuds, l’étude du réseau nécessite donc la
détermination de b intensités. Or, n nœuds nous fournissent (n – 1) équations indépendantes.
Dans le réseau nous aurons donc m = (b - n + 1) mailles indépendantes i.e., fournissant des
équations indépendantes
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c. Exemple d’application :
Déterminer les intensités des courants dans les mailles du réseau ci-dessous en utilisant la
loi des mailles et la loi des nœuds. E1 et E2 sont les f.e.m des générateurs et r1 et r2 leurs
résistances internes.
Nous avons 3 branches, donc 3 inconnues à déterminer qui sont soit les intensités dans
les 3 branches, soit les tensions à leurs bornes. Nous avons choisi un sens de parcours
arbitraire pour les mailles et un sens pour les courants. Dans ce réseau, nous avons 3 branches,
2 nœuds, et 3 mailles. Les 2 nœuds nous donnent 1 équation indépendante. Nous aurons donc
(3 -3 + 1= 2) mailles indépendantes.
Dans la maille ABEFA, nous pouvons écrire :
(VA – VB ) + (VB – VE ) + (VE – VF ) + (VF – VA ) = R1 I1 + R2 I3 + R3 I1 - E1 + r1 I1 = 0
Dans la maille BCDEB :
(VB – VC ) + (VC – VD ) + (VD – VB ) = R4 I2 + r2 I2 + E2 – R2 I3 = 0
Loi des nœuds: nous avons deux noeuds B et E
en B : I1 = I2 + I3, en E : I3 + I2 = I1 (c’est la même équation qu’en B) donc une seule
équation indépendante. En ajoutant les deux équations indépendantes des mailles, nous
obtenons un système de 3 équations à 3 inconnues :
( R 1 + R 3 + r1 ) I 1 + R 2 I 3 = E 1
( R 4 + r2 ) I 2 − R 2 I 3 = − E2
I −I − I =0
1 2 3
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E1 0 R2
− E2 R 4 + r2 − R2
∆ I1 0 −1 −1 E 1 ( R 4 + r2 + R 2 ) − R 2 E 2
I1 = = =
∆ R 1 + R 3 + r1 0 R2 ( R 1 + R 3 + r1 )( R 2 + R 4 + r2 ) + R 2 ( R 4 + r2 )
0 R 4 + r2 − R2
1 −1 −1
R 1 + R 3 + r1 E1 R2
0 − E2 − R2
∆ I2 1 0 −1 − E 1 R 2 − E 2 ( R 1 + R 3 + r1 + R 2 )
I2 = = =
∆ R 1 + R 3 + r1 0 R2 ( R 1 + R 3 + r1 )( R 2 + R 4 + r2 ) + R 2 ( R 4 + r2 )
0 R 4 + r2 − R2
1 −1 −1
R 1 + R 3 + r1 0 E1
0 R 4 + r2 − E2
∆ I3 1 −1 0 ( R 1 + R 3 + r1 )E 2 + ( R 4 + r2 )E 1
I3 = = =
∆ R 1 + R 3 + r1 0 R2 ( R 1 + R 3 + r1 )( R 2 + R 4 + r2 ) + R 2 ( R 4 + r2 )
0 R 4 + r2 − R2
1 −1 −1
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B
3
E
Le courant I3 dans la branche BE (R2) est donc :
( R 4 + r2 )E 1 + ( R 1 + r1 + R 3 ) E 2
E Th R 1 + R 4 + R 3 + r1 + r2
I3 = =
R 2 + R Th ( R + r )( R 1 + r1 + R 3 )
R2 + 4 2
R 1 + R 4 + R 3 + r1 + r2
( R 4 + r2 )E 1 + ( R 1 + r1 + R 3 ) E 2
I3 =
( R 1 + r1 + R 3 )( R 4 + r2 + R 2 ) + R 2 ( R 4 + r2 )
Cette expression du courant I3 est bien la même que celle trouvée par application des lois
de Kirchhoff.
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- le chauffage domestique : les radiateurs électriques à
rayonnement
- les fours électriques domestiques et industriels
- l’éclairage à incandescence (filament chauffé devenant
lumineux)
- Les fusibles de protection qui chauffent et coupent le
circuit s’il y a dépassement de valeurs critiques pour le circuit…
2 - Puissances d’un générateur:
Aux bornes d’un générateur on a la relation : VA – VB = E – r I
Où : E est la f.e.m et r la résistance interne.
La puissance fournie par le générateur est donnée par :
P = (VA – VB ) I = (E – r I ) I = E I – r I2
P est la puissance fournie par le générateur au circuit extérieur, E I représente la puissance
totale produite par le générateur, et r I2 représente la puissance consommée sous forme de
chaleur par effet Joule dans la résistance interne r du générateur.
3 - Puissances d’un récepteur:
Aux bornes d'un récepteur, la tension et l'intensité sont liées par la relation :
VA – VB = E' + r'. I
Où: E' est la f.c.e.m. du récepteur et r' sa résistance interne; d'où l'expression de la
puissance:
P = ( VA – VB )I = (E' + r' I) I = E' I + r'.I²
P : représente la puissance totale reçue par le récepteur.
r' I² représente la puissance dissipée par effet Joule dans le récepteur ; et E'I représente la
puissance utile transformée par le récepteur.
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Chapitre IV – La magnétostatique dans le vide
Introduction :
Dans ce chapitre nous allons aborder les phénomènes d’interactions magnétiques en
régime statique (forces magnétiques et champs magnétiques créés par des courants continus)
dans le vide.
Remarques :
♣L'unité de B dans le système international est le Tesla (de symbole T).
Une autre unité également souvent utilisé est le Gauss (de symbole G).
♣La perméabilité magnétique de l'air est très proche de celle du vide; ce qui fait que
toutes les expressions qu'on va établir par la suite restent valables, avec une très
bonne approximation, dans l'air.
♣Le champ créé, en un point M de l'espace, par une charge ponctuelle q qui se
r r µ 0 qvr ∧ rr r
déplace avec une vitesse v est donné par : B = où r est le vecteur
4π r 3
II - Exemple d'application : (Champ crée par un fil infini parcouru par un courant
d'intensité I)
Considérons un fil infini parcouru par un courant d'intensité I. Z
r
eϕ
r µ 0 I dzr ∧ rr r θ
B= ∫
4π fil r 3
dz
r
Le champ d'induction magnétique B créé par ce fil en un point M
quelconque de l'espace est donné par : O M r
r r r OM ρ ρ r
Or, dz ∧ r = dz r sinθ eϕ , tg( π - θ) = = et sin( π − θ) = .
z z r I
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z étant l'abscisse du centre de dz.
ρ ρ dθ
Soit donc : z = =- = -ρ ctgθ ⇒ dz = ρ 2
tg( π - θ) tgθ sin θ
ρ
et sin( π − θ) = = sin θ ⇒ r sinθ = ρ . D'où :
r
r µ 0 I r sinθ dz r µ I sinθ dz r µ I ρ sinθ dθr µ I π ρ sinθ dθ r µ Ir
B= ∫
4π fil r 3
eϕ = 0 ∫
4π fil r 2
eϕ = 0 ∫
4π fil r sin θ
2 2
eϕ = 0 ∫
4π 0 ρ 2
eϕ = 0 eϕ
2πρ
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