Plan D'affaires Piscicole 2024 - 2026-3
Plan D'affaires Piscicole 2024 - 2026-3
Plan D'affaires Piscicole 2024 - 2026-3
POISSON TILAPIA
EN MILIEU NATUREL
(ETANG)
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RESUME DU PROJET
Ce plan d’affaires est une projection pour la période allant de 2024 à 2026.
Nom de l’entreprise : Coopérative des Femmes Leaders & Dynamiques du Littoral (en création)
Année 1 : 06
Année 2 : 00
Année 3 : 00
Année 2 : 173 880 000 F CFA Année 2 : 56 832 000 F CFA Année 2 : 117 048 000 F CFA
Année 3 : 173 880 000 F CFA Année 3 : 56 832 000 F CFA Année 3 : 117 048 000 F CFA
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Je me nomme DJIPAP KONLACK HORTENSE, âgée de 38 ans, gestionnaire de formation,
désireuse de mettre sur pieds une entreprise de production de tilapias dans la région du Littoral, plus
précisément dans localité de Bonépoupa I, avec d’autres femmes via une structure sous forme de
coopérative. L’objectif de la mise en œuvre de ce projet est de palier à la forte demande de poissons
frais de bonne qualité, de créer une plus-value économique notamment l’accroissement du PIB et la
création d’emploi tout en améliorant nos conditions de vie. La production se fera dans un système
semi- intensif afin d’optimiser les résultats et atteindre les objectifs fixés que sont la production
d’environ 75 600 kg de tilapias par an. Pour le démarrage et la réalisation de ce projet, un coût
financier à hauteur de 22 834 000 FCFA devrait être mobilisé. L’origine de ce capital de démarrage
sera de sources multiples à savoir un apport personnel à hauteur de 5 000 000 FCFA et les autres
sources de financement à hauteur de 17 834 000 F CFA.
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INTRODUCTION
Au Cameroun, la demande en poissons est estimée à environ 500 000 tonnes par an. La
production de poissons était passée en 2015 de 5000 tonnes à plus de 10 000 tonnes en 2022,
selon le M INEP IA (Ministère de l'Elevage, des Pêches et des Industries Animales), qui
indiquait qu’il était difficile de trouver du « poisson d’eau douce » ou les « Tilapias » dans
les poissonneries, car il s’agit là de deux espèces produites massivement au Cameroun. Au
cours de l’année 2022, le Cameroun a produit 169 740 tonnes de poissons, contre 150 826
tonnes, un an auparavant. Selon ces chiffres révélés par le Premier ministre, au cours de la
présentation à l’Assemblée nationale d u programme économique, financier, culturel et
social du gouvernement pour 2023, cette production progresse de 13% en glissement
annuel.
C’est ainsi que dans le but de rehausser ces chiffres, de com bler cette forte d e m a n d e
nationale en poissons frais, source d e protéines animale pour les ménages, no u s nous
positionnons et nous lançons en tant que Coopérative des Femmes Leaders & Dynamiques
du Littoral, dont je suis membre, la production en étang de tilapias avec pour ambition de
produire des quantités importantes de façon durable permettant de satisfaire une part de
marché significative car, confiante de m es capacités managériales et de m o n savoir en
matière de création et de gestion d’entreprise acquis au cours de ma formation au CESAG
(Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion) au Sénégal couronnée par un Master II ;
et d e m a participation a u s é m inaire de formation T R IE / C R E E organisé par le B IT e n
Septembre 2023. De ce fait, le présent projet est structuré en six grandes parties dont la
première porte sur l’étude technique, la seconde sur l’étude organisationnelle, la troisième
sur l’étude économique et commerciale, la quatrième sur l’étude financière, la cinquième
sur l’analyse des risques liés au projet et la sixième et dernière partie sur l’impact
environnemental et social du projet.
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JUSTIFICATION DU PROJET
A u C am eroun, la pisciculture fut introduite e n 1948, elle a co nnu un succès qui s’est
effondré après l’indépendance du pays. L’élaboration de la stratégie nationale de
l’aquaculture en 2003 avec un plan d’action précis en 2009 n’a pas suffi à relancer le sous-
secteur de l’aquaculture. L'absence d'industries alimentaires pour poissons, l'accès difficile
au crédit, l'absence et/ou l'insuffisance d’alevins de qualité, le manque de personnel
qualifié, le manque de maîtrise des technologies de production et le mauvais aménagement
d’étangs piscicoles sont autant de contraintes qui continuent de plomber le développement
du sous-secteur.
La production halieutique nationale n’est que d’environ 150 000 tonnes. Celle-ci reste faible
pour une demande annuelle estimée à environ 500 000 tonnes. Le pays possède un réseau
hydrographique dense, comprenant plusieurs fleuves et rivières (3% de la superficie des
eaux continentales), des lacs naturels (4%), des retenues de barrages (7%), des plaines
d’inondation et des marais (86%), ainsi que de nombreux sites propices à l’aquaculture. Ce
réseau hydrographique offre un potentiel d’espèces piscicoles très diversifiées, avec environ
542 espèces de poissons sur plus de 40 000 km2 de surface en eaux douces.
C’est dans ce contexte, que le projet de mise sur pied du segment piscicole de la
Coopérative des Femmes Leaders & Dynamiques du Littoral est en cours, afin d’apporter
une réponse pertinente à la problématique de la disponibilité en quantité et qualité d e
poissons pour la demande nationale.
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PARTIE 1 : ETUDE TECHNIQUE DU PROJET
1.1- Définitions
Le groupe des tilapias est formé par des espèces tropicales de poissons d’eau
douce qui sont originaires d’Afrique et du Moyen Orient.
Il existe au moins 77 espèces de tilapia, parmi lesquelles le tilapia du Nil qui est
celle qui se développe le plus rapidement dont la taille varie entre 5 cm et 50 cm.
Le site est éloigné car présentant une opportunité pour avoir un grand espace pour une
production importante. Il est également exposé au soleil et propice pour notre production
car le Tilapia aime l'eau chaude à température de 22 à 23°C.
L’espace dont nous disposons nous permet de construire plusieurs bassins dont les
vidanges seront possibles et il est surveillé.
Les travaux de maitrise d’ouvrage réalisés par des structures compétentes consisteront en
grande partie à :
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Créer des canaux d’alimentation et des canaux d’évacuation des eaux naturelles.
b- Bassin piscicole
Nous utiliserons pour notre production un étang de source et étang dans la nappe
phréatique car il sera alimenté par l'eau de source et l'eau de la nappe phréatique.
c- Construction du bassin
Les caractéristiques de notre étang seront les suivantes :
- Dimension : 1200 m 2.
- Profondeur de l'étang : 3,5 mètres.
- Assiette de l'étang : en pente régulière vers la sortie.
1.3- Equipement
Le bassin sera équipé de:
- Un canal d'alimentation.
- Un tuyau de remplissage.
- Une caisse filtrante ou filet à l'entrée d'eau.
- Un moine ou un tuyau de trop plein.
- Une pêcherie devant ou derrière le moine.
- Une clôture de toile moustiquaire de 50 à 75 cm autour de l'étang.
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- Solides ;
- Suffisamment hautes : 40 à 50 cm au-dessus du niveau de l'eau.
Nous construirons trois digues de 400m 2 chacune sur notre espace de production.
Nettoyage
- Nettoyer le fond de l'étang et enlever l'excédent de vase (celui-ci peut servir d'engrais pour
le potager).
- Mettre un grillage à l'entrée d'eau pour empêcher l'entrée des autres poissons.
Séchage :
Désinfection/chaulage :
- Exécuter le chaulage la veille de la mise en eau ;
- Désinfecter le sol de l'étang avec 10 à 20 kg de chaux vive (CaO)/are, pour éliminer
tous les pathogènes, parasites et prédateurs invertébrés (insectes, crustacés et
mollusques)
- Utiliser le Carbonate de calcium (CaCO) ou de la chaux éteinte (Ca/OH2) si la chaux
vive n'est disponible ou coûte chère.
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- Appliquer les quantités suivantes pour obtenir une fertilisation : 15 à 20 kg car le sol
du site de production est argileux.
Contrôle de prédateurs
Il faut donc pour y palier en installant un grillage à l'entrée de l'eau pour empêcher
l'entrée des poissons sauvages et les autres prédateurs.
b- Mise en eau
- Remplir de l'eau dans l'étang durant 2 à 4 jours maximum.
- Contrôler bien l'état des digues : solides et pas de fuites.
c- Mise en charge
- Les alevins de tilapia seront achetés à AGRO WORLD GROUP, FISH FOR ALL,
CAMAGRO, Youlia Fish International, tous producteurs d’alevins.
Notre site ayant une superficie de 1200 m 2 , nous ferons un empoissonnement par digue
(400m 2) de 48 000 alevins de façon étalée (tous les deux mois) pour la disponibilité du stock
à écouler sur plusieurs périodes de l’année.
La Compostière :
- Placer les produits fertilisants dans un enclos qui se trouve dans un angle de l'étang.
- Remplir la Compostière avec des déjections animales (fumier) fraîches ou séchées, du
matériel végétal (herbes, feuilles, drèches, graines de coton, tourteaux, fruits gâtés,
déchets ménagers, cendres…) ou du compost.
- La fabrication du compost à base de fumier ou matériel végétal demande beaucoup
de temps et de travail. Cela consiste à empiler plusieurs couches de produits
végétaux (herbes, feuilles hachées…) ou de fumier en y ajoutant une pelletée de terre
superficielle à chaque couche.
Cette pile sera construite dans un endroit ombragé à l'abri de la pluie et arrosée de temps à
l'autre pour qu'elle pourrisse plus vite.
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- Remplir la Composti ère avant la m i se en eau de l'étang. L a co m post e peut être
utilisée après 1mois de décomposition.
- Empiler plusieurs couches de matériel végétal et de déjections animales.
- Ajouter des produits fertilisants 1 fois/15 jours ou 3 semaines (suivant la vitesse de la
décomposition des matières organiques).
1.7- Alimentation
- L'alimentation naturelle de l'étang ne pourra jamais satisfaire les besoins alimentaires
des tilapias. Une alimentation supplémentaire est donc obligatoire : des sous-
produits agricoles riches en énergies tels que des drèches de brasserie, de son du riz
ou blé. Nous utiliserons également des produits énergétiques riches en protéines tels
que les tourteaux d'arachides, le soja, le sésame ;
- La distribution d es aliments se fera sous forme de poudre (broyé) dans un cadre
flottant fixé dans la partie moyennement profonde de l'étang.
- La quantité de nourriture sera ajustée selon l'appétit des poissons.
- Les aliments seront distribués 2 fois/jour : le matin (7heures) et le soir (17heures).
Nous viderons nos digues à la fin de chaque cycle de production et vendrons les poissons
en kilogrammes quelques soient les tailles des tilapias.
Le résultat des pêches de contrôle nous permettra de fixer la date de la récolte de tous les
poissons car le poids moyen requis est de 250g par tilapia.
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- Assurer une bonne qualité des aliments (vérifier que les microéléments ne sont pas
périmés).
- Augmenter le débit d'eau de manière considérable.
- Renouveler régulièrement l'eau de l'étang.
- En cas d'anomalie sur le comportement des poissons, diminuer la ration alimentaire.
- Après 3 à 4 semaines, augmenter la quantité d'aliments lorsque le comportement et la
condition des poissons sont devenus normaux.
- Réparation de l'arrivée d'eau : il faut prévoir une conduite d'eau suffisamment longue.
PARAMETRES VALEURS
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PARTIE 2 : ETUDES ORGANISATIONNELLES
Cette partie comprend la forme juridique de l’entreprise, le besoin en personnel ainsi que le
coût y relatif et l’organigramme
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2.2- Besoins en personnel et coûts
Les salaires pourront être renégociés en fonction des rendements obtenus après les
premières productions.
2.3- Organigramme
Gérante
Responsable
de la Gardien Vendeuse
production
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PARTIE 3 : ETUDE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE
Cette partie comprend l’étude économique et l’étude commerciale.
a- Produit
PLAN MARKETING
Produit
Qualité Frais
Couleur Grise
Taille 250g
Emballages Plastiques
Certification ANOR
Caractéristiques environnementales Emballages biodégradables
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b- Prix
PLAN MARKETING
Prix
Coût
Le prix que les clients sont prêts à payer 2300 à 2500 F CFA
Prix du concurrent 2300 à 2500 F CFA
Prix de vente 2400 F CFA
Motifs expliquant ce prix Structure de coûts
Des remises seront données aux clients suivants HAPPY FAMILY FOOD / Ménages
Motifs de l’octroi de la remise Quantité importante (à partir de 10kg)
c- Place
Emplacement : Bonépoupa I
Cette forme a été choisie pour les raisons suivantes : nos restaurants consommeront 50% de
la production.
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d- Promotion
PLAN MARKETING
Promotion
Moyens Détails Coûts première année
Publicité
Plaque d’identification Pour permettre aux clients
d’identifier et de reconnaître
l’entreprise. 20 000 F CFA
e- Personnes
PLAN MARKETING
Personnes
Position Critères de recrutement Plan de formation
Formation technique
Etre titulaire d’un diplôme périodique (recyclage) sur la
d’Ingénieur Halieute et jouir conduite de la production de
Responsable de production au moins d’une année tilapias en milieu naturel.
d’expérience en production
de tilapias en étang. Formation sur les différentes
méthodes de pêche de
tilapias en étang.
Des personnes ayant de Formation technique
bonnes aptitudes en matière périodique (recyclage) sur la
de production et de pêche de conduite de la production de
Ouvriers piscicoles (02) tilapias et elles doivent jouir tilapias en milieu naturel.
d’une année au moins
d’expérience en production Formation sur les différentes
de tilapia en étang et de méthodes de pêche de
pêche. tilapias en étang.
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f- Processus
g- Preuve matérielle
Les points d’interaction entre notre entreprise et les clients sont les suivants :
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PARTIE 4 : ETUDE FINANCIERE
Cette partie présentera l’estimation des coûts, la planification financière et le capital de
démarrage.
L’alimentation supplémentaire des tilapias sera constituée d’un mélange en quantité égale
de son de riz et de tourteau d’arachide à raison de 100kg par jour.
a- Coûts directs
Produit : Tilapia Cycle : 120 jours Quantité : 48 000 alevins
Pourcentage de perte estimée : 10% Superficie par digue : 400m 2
Détails Coût unitaire Coûts par cycle Coûts mensuels Coûts annuels
Aliments (100kg/jour)
- Tourteau d’arachides 245 2 940 000 736 250 8 835 000
- Son de riz 200 2 400 000 600 000 7 200 000
- Composte - 2 000 000 500 000 6 000 000
Alevins (56 000) 90 5 040 000 1 260 000 15 120 000
Prophylaxie - 280 000 70 000 840 000
Salaires - 880 000 220 000 2 640 000
Total des coûts directs 13 540 000 3 385 000 40 620 000
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b- Coûts indirects
Total des coûts indirects 2 214 000 553 500 6 642 000
Amortissements
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4.2- Planification financière
Nous présenterons notre plan des ventes, notre plan des coûts, notre plan de bénéfice et
notre plan de trésorerie.
Février
Mars X
Avril X
Mai X X
Juin X
Juillet X
Août X X
Septembre X X
Octobre X
Novembre
Décembre X X
Il ressort de ce tableau que les ventes s’effectueront au cours de la première année en Avril,
Juin, Août (02 digues), Octobre et Décembre (02 digues). Les années suivantes, on pourrait
creuser un autre étang selon le rendement, pour avoir le stock de poissons tous les mois de
l’année.
Sur la production de 48 000 alevins de tilapia, nous pouvons estimer la pêche de 43 200
tilapias en fin de cycle dont le poids moyen sera de 250g par tilapia.
C e qui nous donnera une production m oye nne de 10 800 kg de tilapias par cycle et par
digue.
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Plan des ventes
Volume de ventes en kg & Montants en milliers de F CFA
Produit Détails Janv Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Total
Volume
de 10800 10 800 21 600 10 800 21 600 75 600
vente
Prix de
2 300 2 300 2 300 2 300 2 300 2300
vente
Tilapia
Valeur
de
vente 24840 24 840 49 680 24 840 49 680 173 880
(en
milliers)
Le volume de ventes annuel est estimé à 75 600kg de tilapias pour une valeur d e vente
annuelle de 173 880 000 F CFA.
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c- Plan de bénéfice
Montant en milliers de F CFA
Détails Janv Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Total
Ventes totales 24840 24 840 49 680 24 840 49 680 173880
(1)
Total des frais
indirects de 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 6 642
production (3)
Total des frais 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 3 240
généraux (4)
Total des couts 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 7373,5 4208,5 4208,5 4208,5 7373,5 56 832
(5)=(2)+(3)+(4)
Bénéfice brut
(4208,5) (4208,5) (4208,5) 20631,5 (4208,5) 20631,5 (4208,5) 42306,5 (4208,5) 20631,5 (4208,5) 42306,5 117048
(6) =(1) – (5)
d- Plan de trésorerie
Montants en milliers de F CFA
Détails Janv Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Total
1. Trésorerie
au début du 0 -18 093 -22 483 -31 913 -16 503 -34 993 -14 543 -2 3973 21 317 -2 827 17 623 13 233 -113 155
mois (1)
2.Trésorerie
provenant des 0 0 0 24 840 24 840 0 49 680 0 24 840 0 49 680 173 880
ventes comptant
Entrée des liquidités
3. Trésorerie
provenant des 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
ventes à crédit
8.Achat des
équipements 1 500 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 500
9.Rembourseme
nt du prêt
Sortie des liquidités
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
10.Autres
paiements 16 183 4 020 4 020 4 020 8 040 4 020 4 020 4 020 8 040 4 020 4 020 4 020 68 443
11.Total des
sorties des 23 093 4 390 9 430 9 430 18490 4 390 9 430 4 390 18 490 4 390 4 390 4 390 114 703
liquidités (3)
12.Trésorerie à la fin
du mois (4)=(1)+(2)- -18 093 -22483 -31 913 -16 503 -34993 -14 543 -23 973 21 317 -2 827 17 623 13 233 58 523 -54 632
(3)
Ce plan de trésorerie met à nu le fait que nous devons recourir à d’autres sources d’entrées
de trésorerie pour ne pas être à court de liquidités.
24
Nous avons tenu compte des informations suivantes :
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b- Besoin en fonds de roulement
Solde cumulé -5 708,5 -5 708,5 -9 917 -9 917 -14 125,5 -14 125,5 -18 334 6 506 2 297,5 2 297,5 -1 991 22 929
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Montants en milliers de F CFA
Solde cumulé 18 720,5 18 720,5 11 347 61 027 56 818,5 56 818,5 52 610 77 450 73 241,5 73 241,5 65 868 115 548
27
Le besoin en fond de roulement correspond au montant de 18 334 000 F CFA.
c- Capital de démarrage
Rubriques Montant
Total des investissements 4 500 000
Besoin en fonds de roulement 18 334 000
Rubriques Montant
Capital de démarrage nécessaire 22 834 000
Source du capital de démarrage
o Capitaux propres 5 000 000
o Autres sources
o Prêt
o Subvention
o Autres 17 834 000
Total (même montant que le capital de 22 834 000
démarrage requis)
Garantie (s’il s’agit d’une demande de prêt) :
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PARTIE 5 : ANALYSE DES RISQUES LIES AU PROJET ET FFOM
a- Risques environnementaux
Nous pouvons relever les risques environnementaux suivants :
Fuites
En pisciculture, des poissons s’échappent de leurs milieux d’élevage. De ce fait, ils peuvent
se reproduire avec d’autres espèces locales, représentant ainsi une réelle m enace pour
l’environnement. C el a se produit lorsque les poissons sont élevés en étangs, en cages
flottantes, e n enclos. Les espèces introduites peuvent être porteuses de maladies o u de
parasites qui peuvent affecter la population locale de façon significative. Elles peuvent
également être en compétition avec les espèces locales pour la nourriture.
Pollution de l’eau
Les poissons et les déchets alimentaires issus des installations piscicoles contiennent de
grandes quantités de nutriments et peuvent donc être potentiellement dangereux pour
l’environnement lorsqu’ils sont rejetés d ans les eaux (courantes ou non) sans traitement
préalable. Il peut aussi souvent s’agir d’une forme de pollution provenant de l’utilisation de
produits chimiques tels que les traitements médicamenteux, notamment les antibiotiques,
qui sont hautement polluants lorsqu’ils ne sont pas éliminés correctement ou qu’on les
rejette tout simplement dans l’environnement.
Risques physiques
Les gens qui travaillent dans les fermes piscicoles sont susceptibles à des risques physiques
com m e des blessures dites mécaniques provoquées par l’équipement, des coupures, des
entorses ou des fractures. On peut prévenir les risques de blessures par l’utilisation
d’équipements de sécurité adéquats.
Les pisciculteurs sont également exposés aux morsures selon les espèces de poissons qu’ils
élèvent ou qu’ils sont susceptibles de rencontrer au sein des installations, notamment dans
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le cas d’exploitations en extérieur. Le port de tenues de protection spécifiques peut aider à
diminuer ce risque.
Risques chimique
Pour de multiples raisons on utilise parfois des produits chimiques dans les exploitations
aquacoles, et on expose ainsi les travailleurs à des risques aux conséquences multiples. Les
engrais, pesticides, désinfectants et autres substances chimiques peuvent provoquer des
irritations de la peau, des affections respiratoires et des problèmes bien plus graves encore.
On peut aider à prévenir l’apparition de ces symptômes grâce à des mesures d’hygiène et
une utilisation correcte des équipements de protection.
Les maladies infectieuses causées par les bactéries, les virus et les parasites sont un
problème majeur en aquaculture. L’une des façons de réduire la propagation de maladies
est de respecter les meilleurs pratiques en usage pour la manipulation et la
commercialisation du poisson. On peut gérer les épidémies de maladies et de parasites dans
les installations aquacoles grâce à l’utilisation d’antibiotiques et autres médicaments
introduits d ans la nourriture des poissons, ainsi q u e par la vaccination des poissons
d’élevage. Néanmoins il est préférable de prévenir toute apparition d’épidémies car les
antibiotiques et les médicaments en général ont des effets potentiellement négatifs sur
l’environnement et sur la qualité du poisson.
Qualité du milieu
L’environnement d’élevage pas du tout favorable entraîne des maladies au sein des
élevages. Le maintien de l’hygiène et la bonne gestion de la qualité de l’eau au sein de la
ferme représente une bonne solution pour réduire les risques sanitaires. Nous pouvons
citer par exemple, le contrôle et la régulation des paramètres physico-chimique de l’eau.
Fragilité de l’espèce
Les espèces fragiles sont susceptibles à des maladies régulières ; pour éviter cela, il faut
choisir des espèces à fragilité réduite. Le choix de l’espèce est très important dans les
élevages piscicoles. D’ailleurs, LACROIX (2004) recommande des espèces Rustiques et
30
robustes. Rustique pour supporter des conditions de vie artificielles et robuste pour
supporter une concentration importante sans être sujet à des maladies épidémiques.
Les visiteurs, les opérations de transferts d’animaux entre sites, ainsi que les
externalités (impact des autres activités)
Ils représentent des potentiels vecteurs de pathologies ; par conséquent, il faut limiter les
contacts étrangers avec les sujets en élevage
U n personnel non qualifié représente u n danger pour la réussite d’un projet d’élevage
commercial. A cela nous ajouterons la compétence puisqu’un technicien non compétent
transformera plutôt l’élevage en maladie, ce qui induira des dommages financiers
inestimables.
Reproducteurs et juvéniles
31
f- Risques commerciaux
Perte de marché
Les pêches de capture représentent une activité qui concurrence fortement la pisciculture.
Les pisciculteurs de la ville de Douala ressentent fortement cette concurrence avec les
produits issus des pêches.
Le prix des tilapias frais sur le marché camerounais varie de 2300 FCFA à 2500 FCFA par
kilogramme ; pourtant, les poissons congelés s’achètent à partir d’environ 1000 FCFA/kg,
c’est une situation qui amène plusieurs consommateurs à choisir des produits congelés. Les
pisciculteurs se retrouvent à jouer la carte de la qualité pour différencier les produits frais
des produits congelés. Pour résoudre ou minimiser ces risques, il est important d’investir
dans la fabrication locale des aliments de qualité supérieure pour diminuer les coûts de
production de poissons.
Certains sites d’élevage en étang ont des accès difficiles pour approvisionner la ferme en
intrants ou faire sortir des produits. Pour résoudre ce problème, les pisciculteurs devraient
tenir compte de l’accessibilité lors du choix du site.
g- Risques divers
Dégâts accidentels
Nous pouvons citer les mortalités des poissons et des alevins lors des transactions, les
inondations dans les fermes d’étangs, les marrées ou balancement des masses d’eau dans
les installations marines. Pour minimiser ces risques, il faut transporter les alevins dans des
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plastiques oxygénées, renouveler régulièrement l’eau lors du transport des poissons vers le
marché; les étangs construits dans les zones d’inondation doivent être munis d’un dispositif
protégeant les poissons contre les inondations et l’introduction des espèces sauvages.
33
PARTIE 6 : IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET
Ces impacts peuvent être positifs ou négatifs.
La pisciculture en étang qui recycle à la fois ses propres effluents est donc, sous réserve
d'une b o nne gestion, u ne form e d'élevage qui n'apporte pas de perturbations à
l'environnement.
Ce projet sera également une source de création d’emplois et contribuera ainsi à réduire le
taux de chômage.
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CONCLUSION
En somme, ce projet établi dans le cadre de la mise en œuvre du projet de développement
des chaines d e valeurs e n él evage et e n pisciculture aura pou r objectif la production
d’environ 10 800 kg de tilapias par an et sera situé dans la localité de Bonépoupa I. Cette
production contribuera à satisfaire une part de marché signifiante et à réduire l’écart entre
l’offre et la demande sans cesse croissante ; et à produire des richesses ainsi que la création
d’emploi. De ce fait une stratégie de différenciation sera adoptée pour orienter les produits
en fonction des consommateurs. L’entreprise sera ainsi juridiquement encadrée com m e
coopérative afin de respecter la règlementation en vigueur et d’assurer ses objectifs d e
production à long terme.
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