Plan D'affaires Piscicole 2024 - 2026-3

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PRODUCTION DU

POISSON TILAPIA
EN MILIEU NATUREL
(ETANG)

Promotrice: Mme DJIPAP KONLAXK Hortense


Telephone: 698 50 49 35
1
Table des matières
RESUME DU PROJET....................................................................................................................................... 3
INTRODUCTION.............................................................................................................................................. 5
JUSTIFICATION DU PROJET ......................................................................................................................... 6
PARTIE 1 : ETUDE TECHNIQUE DU PROJET ............................................................................................ 7
1.1- Définitions .......................................................................................................................................... 7
1.2- Le site, l’infrastructure de production et les matériels................................................................. 7
1.3- Equipement ........................................................................................................................................ 8
1.4- Travaux à faire....................................................................................................................................... 8
1.5- Conduite du grossissement .................................................................................................................. 9
1.6- Fertilisation de l'étang ........................................................................................................................ 10
1.7- Alimentation ........................................................................................................................................ 11
1.8- Surveillance de l'étang pendant la production ............................................................................... 11
1.9- Récolte des poissons ........................................................................................................................... 12
1.10- Prévention pour la meilleure prophylaxie..................................................................................... 12
1.11- Entretien après vidange.................................................................................................................... 13
1.12- Cahier de charge zootechnique de la production......................................................................... 13
PARTIE 2 : ETUDES ORGANISATIONNELLES........................................................................................ 14
2.1- Forme juridique de l’entreprise......................................................................................................... 14
2.2- Besoins en personnel et coûts ............................................................................................................ 15
2.3- Organigramme .................................................................................................................................... 15
PARTIE 3 : ETUDE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE....................................................................... 16
3.1- Etude économique............................................................................................................................... 16
3.2- Etude Commerciale............................................................................................................................. 16
PARTIE 4 : ETUDE FINANCIERE ................................................................................................................ 20
4.1- Estimation de coûts............................................................................................................................. 20
4.2- Planification financière ....................................................................................................................... 22
4.3- Capital de démarrage requis ............................................................................................................. 25
PARTIE 5 : ANALYSE DES RISQUES LIES AU PROJET ET FFOM........................................................ 29
5.1- Risques liés au projet .......................................................................................................................... 29
5.2- Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces (FFOM)....................................................................... 33
PARTIE 6 : IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET................................................ 34
6.1- Impact environnemental du projet ................................................................................................... 34
6.2- Impact social du projet ....................................................................................................................... 34
CONCLUSION ................................................................................................................................................ 35

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RESUME DU PROJET

Ce plan d’affaires est une projection pour la période allant de 2024 à 2026.

Titre du projet : Production du poisson tilapia en milieu naturel (étang).

Nom de l’entreprise : Coopérative des Femmes Leaders & Dynamiques du Littoral (en création)

Adresse : Bonépoupa I Contact : +237 698 50 49 35

Secteur d’activité : Pisciculture

Chaîne de valeur : Production Maillon : Tilapia

Besoins à combler : en protéines animales Forme juridique : Coopérative

Le nombre d’emplois à créer :

Année 1 : 06

Année 2 : 00

Année 3 : 00

Clients : les Restaurants HAPPY FAMILY FOOD et les Ménages


Produits/Services : Tilapia

Type de distribution : Vente directe

Subvention Apport personnel Crédit sollicité Autres Total


Investissement 4 500 000 4 500 000
(F CFA)
Fond de 18 334 000 18 334 000
roulement (F CFA)
Total (F CFA) 22 834 000 22 834 000
Coût du projet (F CFA) 22 834 000

Recettes prévisionnelles Charges prévisionnelles Bénéfice prévisionnel brut


Année 1 : 173 880 000 F CFA Année 1 : 56 832 000 F CFA Année 1 : 117 048 000 F CFA

Année 2 : 173 880 000 F CFA Année 2 : 56 832 000 F CFA Année 2 : 117 048 000 F CFA

Année 3 : 173 880 000 F CFA Année 3 : 56 832 000 F CFA Année 3 : 117 048 000 F CFA

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Je me nomme DJIPAP KONLACK HORTENSE, âgée de 38 ans, gestionnaire de formation,
désireuse de mettre sur pieds une entreprise de production de tilapias dans la région du Littoral, plus
précisément dans localité de Bonépoupa I, avec d’autres femmes via une structure sous forme de
coopérative. L’objectif de la mise en œuvre de ce projet est de palier à la forte demande de poissons
frais de bonne qualité, de créer une plus-value économique notamment l’accroissement du PIB et la
création d’emploi tout en améliorant nos conditions de vie. La production se fera dans un système
semi- intensif afin d’optimiser les résultats et atteindre les objectifs fixés que sont la production
d’environ 75 600 kg de tilapias par an. Pour le démarrage et la réalisation de ce projet, un coût
financier à hauteur de 22 834 000 FCFA devrait être mobilisé. L’origine de ce capital de démarrage
sera de sources multiples à savoir un apport personnel à hauteur de 5 000 000 FCFA et les autres
sources de financement à hauteur de 17 834 000 F CFA.

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INTRODUCTION
Au Cameroun, la demande en poissons est estimée à environ 500 000 tonnes par an. La
production de poissons était passée en 2015 de 5000 tonnes à plus de 10 000 tonnes en 2022,
selon le M INEP IA (Ministère de l'Elevage, des Pêches et des Industries Animales), qui
indiquait qu’il était difficile de trouver du « poisson d’eau douce » ou les « Tilapias » dans
les poissonneries, car il s’agit là de deux espèces produites massivement au Cameroun. Au
cours de l’année 2022, le Cameroun a produit 169 740 tonnes de poissons, contre 150 826
tonnes, un an auparavant. Selon ces chiffres révélés par le Premier ministre, au cours de la
présentation à l’Assemblée nationale d u programme économique, financier, culturel et
social du gouvernement pour 2023, cette production progresse de 13% en glissement
annuel.

C’est ainsi que dans le but de rehausser ces chiffres, de com bler cette forte d e m a n d e
nationale en poissons frais, source d e protéines animale pour les ménages, no u s nous
positionnons et nous lançons en tant que Coopérative des Femmes Leaders & Dynamiques
du Littoral, dont je suis membre, la production en étang de tilapias avec pour ambition de
produire des quantités importantes de façon durable permettant de satisfaire une part de
marché significative car, confiante de m es capacités managériales et de m o n savoir en
matière de création et de gestion d’entreprise acquis au cours de ma formation au CESAG
(Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion) au Sénégal couronnée par un Master II ;
et d e m a participation a u s é m inaire de formation T R IE / C R E E organisé par le B IT e n
Septembre 2023. De ce fait, le présent projet est structuré en six grandes parties dont la
première porte sur l’étude technique, la seconde sur l’étude organisationnelle, la troisième
sur l’étude économique et commerciale, la quatrième sur l’étude financière, la cinquième
sur l’analyse des risques liés au projet et la sixième et dernière partie sur l’impact
environnemental et social du projet.

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JUSTIFICATION DU PROJET
A u C am eroun, la pisciculture fut introduite e n 1948, elle a co nnu un succès qui s’est
effondré après l’indépendance du pays. L’élaboration de la stratégie nationale de
l’aquaculture en 2003 avec un plan d’action précis en 2009 n’a pas suffi à relancer le sous-
secteur de l’aquaculture. L'absence d'industries alimentaires pour poissons, l'accès difficile
au crédit, l'absence et/ou l'insuffisance d’alevins de qualité, le manque de personnel
qualifié, le manque de maîtrise des technologies de production et le mauvais aménagement
d’étangs piscicoles sont autant de contraintes qui continuent de plomber le développement
du sous-secteur.

La production halieutique nationale n’est que d’environ 150 000 tonnes. Celle-ci reste faible
pour une demande annuelle estimée à environ 500 000 tonnes. Le pays possède un réseau
hydrographique dense, comprenant plusieurs fleuves et rivières (3% de la superficie des
eaux continentales), des lacs naturels (4%), des retenues de barrages (7%), des plaines
d’inondation et des marais (86%), ainsi que de nombreux sites propices à l’aquaculture. Ce
réseau hydrographique offre un potentiel d’espèces piscicoles très diversifiées, avec environ
542 espèces de poissons sur plus de 40 000 km2 de surface en eaux douces.

C’est dans ce contexte, que le projet de mise sur pied du segment piscicole de la
Coopérative des Femmes Leaders & Dynamiques du Littoral est en cours, afin d’apporter
une réponse pertinente à la problématique de la disponibilité en quantité et qualité d e
poissons pour la demande nationale.

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PARTIE 1 : ETUDE TECHNIQUE DU PROJET

1.1- Définitions
 Le groupe des tilapias est formé par des espèces tropicales de poissons d’eau
douce qui sont originaires d’Afrique et du Moyen Orient.

 Il existe au moins 77 espèces de tilapia, parmi lesquelles le tilapia du Nil qui est
celle qui se développe le plus rapidement dont la taille varie entre 5 cm et 50 cm.

 C e sont des poissons robustes, capables de supporter des températures d’eau


extrêmes dont la une densité d’empoissonnement recommandée est d’environ
100 à 140 alevins/m².

1.2- Le site, l’infrastructure de production et les matériels


a- Choix de l'emplacement
Le site est à proximité d'une source d'eau permanente ayant un débit suffisant et situé en
amont du futur étang. Le fleuve Dibamba se trouve à moins d’une dizaine de kilomètres du
site choisi. Elle est la ressource principale pour garantir de la disponibilité des eaux de
qualité pour la pisciculture.

Le site est éloigné car présentant une opportunité pour avoir un grand espace pour une
production importante. Il est également exposé au soleil et propice pour notre production
car le Tilapia aime l'eau chaude à température de 22 à 23°C.

Nous disposons également sur le site de matériau exploitable permettant de construire à


moindre coût.

L’espace dont nous disposons nous permet de construire plusieurs bassins dont les
vidanges seront possibles et il est surveillé.

Les travaux de maitrise d’ouvrage réalisés par des structures compétentes consisteront en
grande partie à :

 Créer un bras de déviation d’eau du cours naturel de la Dibam b a pour le site de


Bonepoupa ;

Construire un réservoir d’eau pour gérer la gestion d’approvisionnement ;

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Créer des canaux d’alimentation et des canaux d’évacuation des eaux naturelles.

b- Bassin piscicole
Nous utiliserons pour notre production un étang de source et étang dans la nappe
phréatique car il sera alimenté par l'eau de source et l'eau de la nappe phréatique.

c- Construction du bassin
Les caractéristiques de notre étang seront les suivantes :

- Dimension : 1200 m 2.
- Profondeur de l'étang : 3,5 mètres.
- Assiette de l'étang : en pente régulière vers la sortie.

1.3- Equipement
Le bassin sera équipé de:

- Un canal d'alimentation.
- Un tuyau de remplissage.
- Une caisse filtrante ou filet à l'entrée d'eau.
- Un moine ou un tuyau de trop plein.
- Une pêcherie devant ou derrière le moine.
- Une clôture de toile moustiquaire de 50 à 75 cm autour de l'étang.

1.4- Travaux à faire


a- Aménagement du bassin
L’aménagement suivant sera fait :

- Creuser le canal d'alimentation.


- Piqueter un grand carré de 20m x 20m.
- Mettre des piquets dans les coins et raccorder avec une ficelle, ce carré indiquera les
côtés extérieurs des digues.
- Nettoyer le carré par déracinement des troncs d'arbres, enlèvement des buissons et
désherbage.
- Enlever les 10 à 20cm de terre noire et le reste des racines.

b- Construction des digues


Les digues de notre étang auront les caractéristiques suivantes :

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- Solides ;
- Suffisamment hautes : 40 à 50 cm au-dessus du niveau de l'eau.

Nous construirons trois digues de 400m 2 chacune sur notre espace de production.

1.5- Conduite du grossissement


L’objectif dans cette partie est d’assurer une bonne production.

Nous mettrons en exergue des étapes nécessaires pour la préparation avant


l’empoissonnement et du contrôle avant la mise en eau.

a- Préparation avant empoissonnement et contrôle avant la mise en eau


Cette partie comprend le nettoyage, le séchage, la désinfection et le contrôle de prédateurs.

Nettoyage

- Nettoyer les digues de l'étang : désherbage et enlèvement des nénuphars.

- Assurer que les digues soient solides (bonne pente).

- Nettoyer le fond de l'étang et enlever l'excédent de vase (celui-ci peut servir d'engrais pour
le potager).

- Mettre un grillage à l'entrée d'eau pour empêcher l'entrée des autres poissons.

- Mettre aussi un grillage devant le trop plein.

- Remplir des composts.

Séchage :

Sécher le fond de l'étang pendant quelques jours.

Désinfection/chaulage :
- Exécuter le chaulage la veille de la mise en eau ;
- Désinfecter le sol de l'étang avec 10 à 20 kg de chaux vive (CaO)/are, pour éliminer
tous les pathogènes, parasites et prédateurs invertébrés (insectes, crustacés et
mollusques)
- Utiliser le Carbonate de calcium (CaCO) ou de la chaux éteinte (Ca/OH2) si la chaux
vive n'est disponible ou coûte chère.

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- Appliquer les quantités suivantes pour obtenir une fertilisation : 15 à 20 kg car le sol
du site de production est argileux.
 Contrôle de prédateurs

D e s prédateurs piscicoles possibles en étangs sont par l'entrée d'eau (des œu fs d e


poissons), par la terre (des batraciens, des varons, des loutres) ou par l'air (des oiseaux).

Il faut donc pour y palier en installant un grillage à l'entrée de l'eau pour empêcher
l'entrée des poissons sauvages et les autres prédateurs.

b- Mise en eau
- Remplir de l'eau dans l'étang durant 2 à 4 jours maximum.
- Contrôler bien l'état des digues : solides et pas de fuites.

c- Mise en charge
- Les alevins de tilapia seront achetés à AGRO WORLD GROUP, FISH FOR ALL,
CAMAGRO, Youlia Fish International, tous producteurs d’alevins.

Notre site ayant une superficie de 1200 m 2 , nous ferons un empoissonnement par digue
(400m 2) de 48 000 alevins de façon étalée (tous les deux mois) pour la disponibilité du stock
à écouler sur plusieurs périodes de l’année.

1.6- Fertilisation de l'étang


La fertilisation de l'étang est nécessaire afin de garantir une quantité optimale d'aliments
naturels. Cette fertilisation s'effectue par :

La Compostière :
- Placer les produits fertilisants dans un enclos qui se trouve dans un angle de l'étang.
- Remplir la Compostière avec des déjections animales (fumier) fraîches ou séchées, du
matériel végétal (herbes, feuilles, drèches, graines de coton, tourteaux, fruits gâtés,
déchets ménagers, cendres…) ou du compost.
- La fabrication du compost à base de fumier ou matériel végétal demande beaucoup
de temps et de travail. Cela consiste à empiler plusieurs couches de produits
végétaux (herbes, feuilles hachées…) ou de fumier en y ajoutant une pelletée de terre
superficielle à chaque couche.

Cette pile sera construite dans un endroit ombragé à l'abri de la pluie et arrosée de temps à
l'autre pour qu'elle pourrisse plus vite.
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- Remplir la Composti ère avant la m i se en eau de l'étang. L a co m post e peut être
utilisée après 1mois de décomposition.
- Empiler plusieurs couches de matériel végétal et de déjections animales.
- Ajouter des produits fertilisants 1 fois/15 jours ou 3 semaines (suivant la vitesse de la
décomposition des matières organiques).

1.7- Alimentation
- L'alimentation naturelle de l'étang ne pourra jamais satisfaire les besoins alimentaires
des tilapias. Une alimentation supplémentaire est donc obligatoire : des sous-
produits agricoles riches en énergies tels que des drèches de brasserie, de son du riz
ou blé. Nous utiliserons également des produits énergétiques riches en protéines tels
que les tourteaux d'arachides, le soja, le sésame ;
- La distribution d es aliments se fera sous forme de poudre (broyé) dans un cadre
flottant fixé dans la partie moyennement profonde de l'étang.
- La quantité de nourriture sera ajustée selon l'appétit des poissons.
- Les aliments seront distribués 2 fois/jour : le matin (7heures) et le soir (17heures).

1.8- Surveillance de l'étang pendant la production


 Maintien du niveau d'eau :
- Respecter une certaine revanche (hauteur de garde) : distance entre le niveau d'eau et
le sommet des digues.
- Laisser seulement entrer dans l'étang l'eau nécessaire pour maintenir le même niveau
d'eau.
- Nettoyer journalièrement les grillages de l'arrivé et de la sortie d'eau.
- Vérifier le ni veau d'eau et son b o n é co ul em ent d a ns le s yst è m e d'arrivée et le
déversoir.
- Contrôler les digues.
- En cas de fuite d'eau, diminuer le niveau d'eau jusqu'au niveau de fuite et amener de
l'argile pour boucher les trous de fuite.
- Ouvrir la digue à l'endroit de la fuite et la refaire avec de l'argile bien tassée.
- Surveiller les fuites par les suintements à la base des digues.
Renouvellement d'eau
- Q u a n d les poi ssons s e voient e n surface, la b o u c h e ouvert e : il faut intervenir
rapidement.
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- Diminuer l'alimentation et arrêter la fertilisation de l'étang pendant plusieurs
semaines.
- Augmenter le taux d'oxygène de l'eau par entrée abondante d'eau fraîche dans le
bassin et laisser partir le surplus d'eau par le trop plein.
- Assurer q u e l'eau t o m b e d'une certaine haut eur afin qu e pl us d'ox ygène soient
mélangé dans l'eau du bassin.
- Augmenter l'entrée d'eau chaque matin, plusieurs jours de suite pendant 2 à 3 heures
jusqu'à ce que les poissons ne manquent plus d'oxygène.
Contrôle de la végétation aquatique
- Débarrasser les plantes qui poussent dans l'eau ou en bordure pour éviter l'ombrage
de l'eau et le freinage du développement des planctons végétales.
- Eviter l'envahissement des herbes et le recouvrement des plantes en surface de l'eau
de l'étang.
- Veiller à ce qu'il ait toujours au moins 50 cm d'eau dans les endroits moins profonds
de l'étang (empêche le développement des plantes sur les berges).
- Provoquer le développement abondant du phytoplancton pour lutter contre la
végétation aquatique.
- Arracher toutes les plantes nuisible et les entasser sur les digues pour qu'elles se
décomposent et les mettre dans le compost de l'étang.
 Pêches de contrôle

Nous viderons nos digues à la fin de chaque cycle de production et vendrons les poissons
en kilogrammes quelques soient les tailles des tilapias.

Le résultat des pêches de contrôle nous permettra de fixer la date de la récolte de tous les
poissons car le poids moyen requis est de 250g par tilapia.

1.9- Récolte des poissons


- La récolte des poissons s'effectuera au bout d'environ 4 mois de production.
- Lorsque les poissons atteignent le poids moyen que nous souhaitons : 250g.

1.10- Prévention pour la meilleure prophylaxie


Nous devons :

- Eviter une suralimentation des poissons.

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- Assurer une bonne qualité des aliments (vérifier que les microéléments ne sont pas
périmés).
- Augmenter le débit d'eau de manière considérable.
- Renouveler régulièrement l'eau de l'étang.
- En cas d'anomalie sur le comportement des poissons, diminuer la ration alimentaire.
- Après 3 à 4 semaines, augmenter la quantité d'aliments lorsque le comportement et la
condition des poissons sont devenus normaux.

1.11- Entretien après vidange


Après chaque vidange nous effectuerons :

- Mise à sec de la digue au moins 15 jours après vidange.

- Curage de l'assiette : enlèvement des vases qui s'accumulent au fond.

- Réfection des drains.

- Remise en état des digues.

- Réparation de l'arrivée d'eau : il faut prévoir une conduite d'eau suffisamment longue.

- Entretien du moine (en brique ou en maçonnerie).

1.12- Cahier de charge zootechnique de la production

PARAMETRES VALEURS

Densité d’empoissonnement 120 poissons/m2

Poids de fingerling (poids par alevin) 30g

Durée de production 120 jours

Taux de survie 90%

Poids moyen à la récolte 250g

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PARTIE 2 : ETUDES ORGANISATIONNELLES
Cette partie comprend la forme juridique de l’entreprise, le besoin en personnel ainsi que le
coût y relatif et l’organigramme

2.1- Forme juridique de l’entreprise


L’entreprise est une coopérative constituée de femmes œuvrant dans les domaines piscicole
et agricole.

Forme juridique de l’entreprise : Coopérative

La raison du choix de la forme d’entreprise : fonctionnement simplifié et faible coût de création


Les propriétaires : DJIPAP KONLACK Hortense, GUEKAM Josiane Aimée, SIEWE Henriette,
DJEUMENI Marie Noëlle et CHALLENGES CONSULTING SARL

Nom : Coopérative des Femmes Leaders & Dynamiques du Littoral

Position dans l’entreprise : Gérante

Description de la compétence : Chargée de la gestion (suivi de l’exécution des tâches, de la gestion


économique et commerciale).

Expériences pertinentes : Diplômée d’une école de renommée internationale, en Comptabilité et


Gestion Financière (Master II) et expérience professionnelle d’une dizaine d’années dans plusieurs
secteurs d’activités.

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2.2- Besoins en personnel et coûts

Compétences et expériences Contributions à la


Poste requises Salaire mensuel caisse retraite et
d’assurance maladie

Ingénieur Halieute ayant au


Responsable de la moins une année d’expérience 100 000 F CFA 8 400
production dans la production de tilapias
en étang et la pêche.
Pisciculteur ayant au moins une
année d’expérience dans la
Ouvrier (02) production de tilapias en étang 120 000 F CFA 10 080
et la pêche.
TOTAL 220 000 F CFA 18 480

Les salaires pourront être renégociés en fonction des rendements obtenus après les
premières productions.

2.3- Organigramme

Gérante

Responsable
de la Gardien Vendeuse
production

Ouvrier 01 Ouvrier 02 Livreuse

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PARTIE 3 : ETUDE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE
Cette partie comprend l’étude économique et l’étude commerciale.

3.1- Etude économique


ETUDE DE MARCHE
Besoins et Concurrents Lacunes (ce que les
Produit Clients préférences des concurrents n’ont
clients pas rempli)
Les restaurants Besoins de Ferme Bonchair ; Production hors sol
(HAPPY FAMILY poissons frais ; Ferme du village ; (pour la majorité) ;
FOOD) ; Ferme Lapca ;
Ferme du cousin. Production en petite
quantité ;
Tilapia
Besoins de CONGELCAM Certaines
Les ménages. poissons à prix préoccupations
compétitifs. QUEEN FISH concernant la qualité
des produits
importés.

3.2- Etude Commerciale


Nous présenterons le produit, le prix, la place, la promotion, les personnes, le processus et
les preuves matérielles.

a- Produit

PLAN MARKETING
Produit
Qualité Frais
Couleur Grise
Taille 250g
Emballages Plastiques
Certification ANOR
Caractéristiques environnementales Emballages biodégradables

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b- Prix

PLAN MARKETING
Prix
Coût
Le prix que les clients sont prêts à payer 2300 à 2500 F CFA
Prix du concurrent 2300 à 2500 F CFA
Prix de vente 2400 F CFA
Motifs expliquant ce prix Structure de coûts
Des remises seront données aux clients suivants HAPPY FAMILY FOOD / Ménages
Motifs de l’octroi de la remise Quantité importante (à partir de 10kg)

c- Place
Emplacement : Bonépoupa I

L’emplacement a été choisi pour les raisons suivantes :

- Eloignement pour éviter les distractions urbaines ;


- Site approprié car passage de la Dibamba.
 Les charges mensuelles de cet emplacement sont de 500 000 F CFA par an (site en
location).
Méthode de distribution : directe

Il s’agit des restaurants HAPPY FAMILY FOOD et des ménages.

Cette forme a été choisie pour les raisons suivantes : nos restaurants consommeront 50% de
la production.

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d- Promotion

PLAN MARKETING
Promotion
Moyens Détails Coûts première année
Publicité
Plaque d’identification Pour permettre aux clients
d’identifier et de reconnaître
l’entreprise. 20 000 F CFA

Informer les clients sur les


produits.
Réseaux sociaux (Facebook, Développer une page Facebook
Whatsapp) pour partager les informations
sur la qualité des tilapias frais et
leurs apports en protéines. Nous 5 000 F CFA
utiliserons les frais de
communication (internet).

Carte de visite Nous distribuerons nos cartes de


visite aux clients potentiels
rencontrés à diverses occasions. 10 000 F CFA
Les cartes seront mises à jour
périodiquement.
Promotion de ventes
Réduction Une remise de 5% sera accordée
aux clients qui commanderont au 15 000 F CFA
moins 10kg de poissons
Total des coûts de promotion au démarrage 50 000 F CFA

e- Personnes

PLAN MARKETING
Personnes
Position Critères de recrutement Plan de formation
Formation technique
Etre titulaire d’un diplôme périodique (recyclage) sur la
d’Ingénieur Halieute et jouir conduite de la production de
Responsable de production au moins d’une année tilapias en milieu naturel.
d’expérience en production
de tilapias en étang. Formation sur les différentes
méthodes de pêche de
tilapias en étang.
Des personnes ayant de Formation technique
bonnes aptitudes en matière périodique (recyclage) sur la
de production et de pêche de conduite de la production de
Ouvriers piscicoles (02) tilapias et elles doivent jouir tilapias en milieu naturel.
d’une année au moins
d’expérience en production Formation sur les différentes
de tilapia en étang et de méthodes de pêche de
pêche. tilapias en étang.

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f- Processus

Les clients appellent Appellent à


sur la ligne directe Passent leurs Sont servis nouveau ou se
ou bien se rendent au commandes. ou livrés. rendent au point d e
point de ventes. vente si c’est
nécessaire.

g- Preuve matérielle
Les points d’interaction entre notre entreprise et les clients sont les suivants :

- Notre présence sur internet ;


- Nos emballages ;
- Nos cartes de visite ;
- L’existence du tilapia ;
- L’apparence de notre exploitation : étang.

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PARTIE 4 : ETUDE FINANCIERE
Cette partie présentera l’estimation des coûts, la planification financière et le capital de
démarrage.

4.1- Estimation de coûts


Il s’agit ici des coûts directs et des coûts indirects.

L’alimentation supplémentaire des tilapias sera constituée d’un mélange en quantité égale
de son de riz et de tourteau d’arachide à raison de 100kg par jour.

a- Coûts directs
Produit : Tilapia Cycle : 120 jours Quantité : 48 000 alevins
Pourcentage de perte estimée : 10% Superficie par digue : 400m 2
Détails Coût unitaire Coûts par cycle Coûts mensuels Coûts annuels

Aliments (100kg/jour)
- Tourteau d’arachides 245 2 940 000 736 250 8 835 000
- Son de riz 200 2 400 000 600 000 7 200 000
- Composte - 2 000 000 500 000 6 000 000
Alevins (56 000) 90 5 040 000 1 260 000 15 120 000
Prophylaxie - 280 000 70 000 840 000
Salaires - 880 000 220 000 2 640 000
Total des coûts directs 13 540 000 3 385 000 40 620 000

20
b- Coûts indirects

Détails Coûts par cycle Coûts mensuels Coûts annuels


Loyer 166 667 41 667 500 000
Emballages 60 000 15 000 180 000
Transports 500 000 125 000 1 500 000
Frais de télécommunication 40 000 10 000 120 000
Nutrition des employés 120 000 30 000 360 000
Filets 33 333 8 333 100 000

Bassines 33 333 8 333 100 000

Balances 22 667 5 667 68 000

Blouses de travail 13 333 3 333 40 000

Protège-nez 5 000 1 250 15 000

Divers y inclut le recyclage 50 000 12 500 150 000

Assurances 800 000 200 000 2 400 000

Dépenses de marketing 291 667 72 917 875 000

Amortissements 77 999 19 499 234 000

Total des coûts indirects 2 214 000 553 500 6 642 000

Amortissements

Coût Durée de vie


Amortissement Amortissement Amortissement
Equipement d’achat d’équipement
par cycle par mois par an
estimé estimé
Filets 100 000 1 an 33 333 8 333 100 000
Bassines 100 000 1 an 33 333 8 333 100 000
Balance 68 000 2 ans 11 333 2 833 34 000
Total 77 999 19 499 234 000
D’après les calculs des coûts de production directs et indirects ci-dessus, le coût de
production total par tilapia nous revient à 1 458,704 F CFA.

21
4.2- Planification financière
Nous présenterons notre plan des ventes, notre plan des coûts, notre plan de bénéfice et
notre plan de trésorerie.

a- Plan des ventes


Les ventes se feront plusieurs fois au cours de l’année selon les cycles de production par
digue.

Cycles de production et de ventes

Nous aurons trois digues de 400m 2

Digue 1 Digue 2 Digue 3


Période Mise en Mise en Mise en
Ventes Ventes Ventes
charge charge charge
Janvier X

Février

Mars X

Avril X

Mai X X

Juin X

Juillet X

Août X X

Septembre X X

Octobre X

Novembre

Décembre X X

Il ressort de ce tableau que les ventes s’effectueront au cours de la première année en Avril,
Juin, Août (02 digues), Octobre et Décembre (02 digues). Les années suivantes, on pourrait
creuser un autre étang selon le rendement, pour avoir le stock de poissons tous les mois de
l’année.

Sur la production de 48 000 alevins de tilapia, nous pouvons estimer la pêche de 43 200
tilapias en fin de cycle dont le poids moyen sera de 250g par tilapia.

C e qui nous donnera une production m oye nne de 10 800 kg de tilapias par cycle et par
digue.
22
 Plan des ventes
Volume de ventes en kg & Montants en milliers de F CFA
Produit Détails Janv Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Total
Volume
de 10800 10 800 21 600 10 800 21 600 75 600
vente
Prix de
2 300 2 300 2 300 2 300 2 300 2300
vente
Tilapia
Valeur
de
vente 24840 24 840 49 680 24 840 49 680 173 880
(en
milliers)
Le volume de ventes annuel est estimé à 75 600kg de tilapias pour une valeur d e vente
annuelle de 173 880 000 F CFA.

b- Plan des coûts


Montants en milliers de F CFA
Produits Détails Janv Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Total
Volume de 10800 10800 21600 10800 2160 75 600
production 0
Coût direct 3 165 3165 3165 3165 3165 3165 3165 6330 3165 3165 3165 6330 44 310
des
matières
Tilapias
par article
Coût direct 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220 2 640
d e ma i n
d’œuvre
par article
Total Coûts directs 3 385 3385 3385 3385 3385 3385 3385 6550 3385 3385 3385 6550 46 950
Total des frais indirects 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 6 642
de production
Total des frais généraux 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 3 240
de l’entreprise
4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 7373,5 4208,5 4208,5 4208,5 7373, 56 832
Coût total 5
Le coût total annuel de production est estimé à 56 832 000 F CFA.
Les frais généraux de l’entreprise comprennent le loyer du site de vente (5, les salaires du
gardien, de la vendeuse et de la livreuse, les frais d’éclairage de la ferme, les frais
d’électricité, etc.
Détails Montants mensuels
Loyer site de vente 50 000
Gardien 50 000
Vendeuse 50 000
Livreuse 50 000
Eclairage 10 000
Eau, Electricité 50 000
Frais de communication 10 000
Total 270 000

23
c- Plan de bénéfice
Montant en milliers de F CFA
Détails Janv Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Total
Ventes totales 24840 24 840 49 680 24 840 49 680 173880
(1)
Total des frais
indirects de 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 6 642
production (3)
Total des frais 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 3 240
généraux (4)
Total des couts 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 4208,5 7373,5 4208,5 4208,5 4208,5 7373,5 56 832
(5)=(2)+(3)+(4)
Bénéfice brut
(4208,5) (4208,5) (4208,5) 20631,5 (4208,5) 20631,5 (4208,5) 42306,5 (4208,5) 20631,5 (4208,5) 42306,5 117048
(6) =(1) – (5)

Le bénéfice brut annuel prévisonnel est de 117 048 000 F CFA.

d- Plan de trésorerie
Montants en milliers de F CFA
Détails Janv Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Total
1. Trésorerie
au début du 0 -18 093 -22 483 -31 913 -16 503 -34 993 -14 543 -2 3973 21 317 -2 827 17 623 13 233 -113 155
mois (1)
2.Trésorerie
provenant des 0 0 0 24 840 24 840 0 49 680 0 24 840 0 49 680 173 880
ventes comptant
Entrée des liquidités

3. Trésorerie
provenant des 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
ventes à crédit

4.Autres entrées 5 000 0 0 0 0 5 000 0 0 0 0 0 0 10 000


de trésorerie
5.Total des
entrées de 5 000 0 0 24 840 0 24 840 0 49 680 0 24 840 0 49 680 178 880
liquidités (2)
6.Achat des
5 040 0 5 040 0 10 080 0 5 040 0 10 080 0 0 0 30 240
marchandises
7.Paiement des
salaires 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370 4 440

8.Achat des
équipements 1 500 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 500

9.Rembourseme
nt du prêt
Sortie des liquidités

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

10.Autres
paiements 16 183 4 020 4 020 4 020 8 040 4 020 4 020 4 020 8 040 4 020 4 020 4 020 68 443

11.Total des
sorties des 23 093 4 390 9 430 9 430 18490 4 390 9 430 4 390 18 490 4 390 4 390 4 390 114 703
liquidités (3)
12.Trésorerie à la fin
du mois (4)=(1)+(2)- -18 093 -22483 -31 913 -16 503 -34993 -14 543 -23 973 21 317 -2 827 17 623 13 233 58 523 -54 632
(3)

Ce plan de trésorerie met à nu le fait que nous devons recourir à d’autres sources d’entrées
de trésorerie pour ne pas être à court de liquidités.

24
Nous avons tenu compte des informations suivantes :

- Au niveau du point 10.Autres paiements du mois de Janvier, il y a des paiements qui


se font en une seule fois comme par exemple la location du site de production bien
que la production est sur 04 mois et que le montant du loyer est annuel.
- Au niveau également du point 6.Achat des marchandises, les alevins sont achetés en
Janvier pour une production de 04 mois donc le paiement comptant se fait en Janvier
également, de même que les matériels comme les filets et autres.
- Nous avons également 07 mises en charge de tilapias au cours de l’année pendant les
mois suivants : Janvier, Mars, Mai (02), Juillet et Septembre (02).

4.3- Capital de démarrage requis


a- Investissements

Pour la période de 2024 à 2026


(Unité : F CFA)
INVESTISSEMENTS MONTANTS
Aménagement du site 2 500 000
Equipements 1 500 000
Matériel & Mobilier 500 000
Total des investissements 4 500 000

25
b- Besoin en fonds de roulement

Montant en milliers de F CFA


Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Rubrique
Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes
1.Total des ventes
24 840 24 840
comptant
2.Total des ventes à
crédit
3.Autres entrées de
trésorerie
4.Total des entrées
- 0 - 0 - 0 - 24 840 - 0 - 24 840
de liquidités
5.Coûts directs des
3 165 3 165 3 165 3 165 3 165 3 165
matières/Intrants
6.Coûts directs de
220 220 220 220 220 220
main d’œuvre
7.Achats
1 500
d’équipements
8.Frais généraux 270 270 270 270 270 270
9.Frais indirects de
553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5
production
10.Remboursement
du crédit (intérêts
uniquement)
11.Autres dépenses
12.Total dépenses 5 708,5 4 208,5 4 208,5 4 208,5 4 208,5 4 208,5
Solde du mois -5 708,5 0 -4 208,5 0 -4 208,5 0 -4 208,5 24 840 -4 208,5 0 -4 208,5 24 840

Solde cumulé -5 708,5 -5 708,5 -9 917 -9 917 -14 125,5 -14 125,5 -18 334 6 506 2 297,5 2 297,5 -1 991 22 929

26
Montants en milliers de F CFA

Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre


Rubrique
Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes
1.Total des ventes
49 680 24 840 49 680
comptant
2.Total des ventes à
crédit
3.Autres entrées de
trésorerie
4.Total des entrées
- 0 - 49 680 - 0 - 24 840 - 0 - 49 680
de liquidités
5.Coûts directs des
3 165 6 330 3 165 3 165 3 165 6 330
matières/Intrants
6.Coûts directs de
220 220 220 220 220 220
main d’œuvre
7.Achats
d’équipements
8.Frais généraux 270 270 270 270 270 270
9.Frais indirects de
553,5 553,5 553,5 553,5 553,5 553,5
production
10.Remboursement
du crédit (intérêts
uniquement)
11.Autres dépenses
12.Total dépenses 4 208,5 - 7 373,5 - 4 208,5 - 4 208,5 - 4 208,5 - 7 373,5 -
Solde du mois -4 208,5 0 -7 373,5 49 680 -4 208,5 0 -4 208,5 24 840 -4 208,5 0 -7 373,5 49 680

Solde cumulé 18 720,5 18 720,5 11 347 61 027 56 818,5 56 818,5 52 610 77 450 73 241,5 73 241,5 65 868 115 548

27
Le besoin en fond de roulement correspond au montant de 18 334 000 F CFA.

c- Capital de démarrage

Rubriques Montant
Total des investissements 4 500 000
Besoin en fonds de roulement 18 334 000

Total du capital de démarrage 22 834 000

Le capital de démarrage est de 22 834 000 F CFA.

d- Sources du capital de démarrage requis


Les sources du capital de démarrage requis sont contenues dans le tableau suivant :

Rubriques Montant
Capital de démarrage nécessaire 22 834 000
Source du capital de démarrage
o Capitaux propres 5 000 000
o Autres sources
o Prêt
o Subvention
o Autres 17 834 000
Total (même montant que le capital de 22 834 000
démarrage requis)
Garantie (s’il s’agit d’une demande de prêt) :

28
PARTIE 5 : ANALYSE DES RISQUES LIES AU PROJET ET FFOM

5.1- Risques liés au projet


Nous pouvons mettre en relief plusieurs risques liés au projet.

a- Risques environnementaux
Nous pouvons relever les risques environnementaux suivants :

Fuites

En pisciculture, des poissons s’échappent de leurs milieux d’élevage. De ce fait, ils peuvent
se reproduire avec d’autres espèces locales, représentant ainsi une réelle m enace pour
l’environnement. C el a se produit lorsque les poissons sont élevés en étangs, en cages
flottantes, e n enclos. Les espèces introduites peuvent être porteuses de maladies o u de
parasites qui peuvent affecter la population locale de façon significative. Elles peuvent
également être en compétition avec les espèces locales pour la nourriture.

 Pollution de l’eau

Les poissons et les déchets alimentaires issus des installations piscicoles contiennent de
grandes quantités de nutriments et peuvent donc être potentiellement dangereux pour
l’environnement lorsqu’ils sont rejetés d ans les eaux (courantes ou non) sans traitement
préalable. Il peut aussi souvent s’agir d’une forme de pollution provenant de l’utilisation de
produits chimiques tels que les traitements médicamenteux, notamment les antibiotiques,
qui sont hautement polluants lorsqu’ils ne sont pas éliminés correctement ou qu’on les
rejette tout simplement dans l’environnement.

b- Risques chez les professionnels

Risques physiques

Les gens qui travaillent dans les fermes piscicoles sont susceptibles à des risques physiques
com m e des blessures dites mécaniques provoquées par l’équipement, des coupures, des
entorses ou des fractures. On peut prévenir les risques de blessures par l’utilisation
d’équipements de sécurité adéquats.

Les pisciculteurs sont également exposés aux morsures selon les espèces de poissons qu’ils
élèvent ou qu’ils sont susceptibles de rencontrer au sein des installations, notamment dans

29
le cas d’exploitations en extérieur. Le port de tenues de protection spécifiques peut aider à
diminuer ce risque.

Risques chimique

Pour de multiples raisons on utilise parfois des produits chimiques dans les exploitations
aquacoles, et on expose ainsi les travailleurs à des risques aux conséquences multiples. Les
engrais, pesticides, désinfectants et autres substances chimiques peuvent provoquer des
irritations de la peau, des affections respiratoires et des problèmes bien plus graves encore.
On peut aider à prévenir l’apparition de ces symptômes grâce à des mesures d’hygiène et
une utilisation correcte des équipements de protection.

c- Risques pathologiques et sanitaires


 Maladies et parasites

Les maladies infectieuses causées par les bactéries, les virus et les parasites sont un
problème majeur en aquaculture. L’une des façons de réduire la propagation de maladies
est de respecter les meilleurs pratiques en usage pour la manipulation et la
commercialisation du poisson. On peut gérer les épidémies de maladies et de parasites dans
les installations aquacoles grâce à l’utilisation d’antibiotiques et autres médicaments
introduits d ans la nourriture des poissons, ainsi q u e par la vaccination des poissons
d’élevage. Néanmoins il est préférable de prévenir toute apparition d’épidémies car les
antibiotiques et les médicaments en général ont des effets potentiellement négatifs sur
l’environnement et sur la qualité du poisson.

 Qualité du milieu

L’environnement d’élevage pas du tout favorable entraîne des maladies au sein des
élevages. Le maintien de l’hygiène et la bonne gestion de la qualité de l’eau au sein de la
ferme représente une bonne solution pour réduire les risques sanitaires. Nous pouvons
citer par exemple, le contrôle et la régulation des paramètres physico-chimique de l’eau.

 Fragilité de l’espèce

Les espèces fragiles sont susceptibles à des maladies régulières ; pour éviter cela, il faut
choisir des espèces à fragilité réduite. Le choix de l’espèce est très important dans les
élevages piscicoles. D’ailleurs, LACROIX (2004) recommande des espèces Rustiques et

30
robustes. Rustique pour supporter des conditions de vie artificielles et robuste pour
supporter une concentration importante sans être sujet à des maladies épidémiques.

Choix de la densité d’élevage

Le choix de la densité d’élevage se fait en fonction des moyens techniques et financiers. En


effet, u n e forte densité des poissons en él evage d e m a n d e entre autre d e plus e n pl us
d’aliments, d’un système de renouvellement d’eau conséquent et une bonne une politique
d’hygiène.

  Les visiteurs, les opérations de transferts d’animaux entre sites, ainsi que les
externalités (impact des autres activités)

Ils représentent des potentiels vecteurs de pathologies ; par conséquent, il faut limiter les
contacts étrangers avec les sujets en élevage

d- Risques techniques et humains


Qualification du personnel et maîtrise technique

U n personnel non qualifié représente u n danger pour la réussite d’un projet d’élevage
commercial. A cela nous ajouterons la compétence puisqu’un technicien non compétent
transformera plutôt l’élevage en maladie, ce qui induira des dommages financiers
inestimables.

e- Risques liés aux intrants


Aliments

La pisciculture camerounaise dépend fortement des aliments importés provenant du


Nigéria voisin, de la France ou de la Belgique. Les pisciculteurs sont souvent victimes des
pénuries et surtout des prix excessivement élevés sur le marché. Les solutions peuvent être
la fabrication localement des aliments d e qualité et en quantité suffisante destiné à la
pisciculture. En plus, le pisciculteur doit s’assurer de la disponibilité avant de s’engager, ou
même prévoir un stock d’aliments suffisant.

Reproducteurs et juvéniles

Le m anque de souche de bonne qualité entraîne une insuffisance des juvéniles.


L’acquisition d’une mauvaise souche est à l’origine de plusieurs problèmes, en l’occurrence
les problèmes de croissance et de santé.

31
f- Risques commerciaux
Perte de marché

Il est t ouj ours possibl e q u e l’ent repreneur p e r d e u n e partie o u la totalité d u m a r c h é


préalablement ciblé. Ceci peut être dû à plusieurs raisons, en l’occurrence des produits non
conforme à la demande des consommateurs ou des retards de livraison.

 Concurrence avec la pêche

Les pêches de capture représentent une activité qui concurrence fortement la pisciculture.
Les pisciculteurs de la ville de Douala ressentent fortement cette concurrence avec les
produits issus des pêches.

Concurrence avec les produits congelés importés

Le prix des tilapias frais sur le marché camerounais varie de 2300 FCFA à 2500 FCFA par
kilogramme ; pourtant, les poissons congelés s’achètent à partir d’environ 1000 FCFA/kg,
c’est une situation qui amène plusieurs consommateurs à choisir des produits congelés. Les
pisciculteurs se retrouvent à jouer la carte de la qualité pour différencier les produits frais
des produits congelés. Pour résoudre ou minimiser ces risques, il est important d’investir
dans la fabrication locale des aliments de qualité supérieure pour diminuer les coûts de
production de poissons.

Difficultés d’accès au site

Certains sites d’élevage en étang ont des accès difficiles pour approvisionner la ferme en
intrants ou faire sortir des produits. Pour résoudre ce problème, les pisciculteurs devraient
tenir compte de l’accessibilité lors du choix du site.

Mauvaise identification du marché

Pour choisir une espèce, il faut bien identifier le marché.

g- Risques divers
 Dégâts accidentels

Nous pouvons citer les mortalités des poissons et des alevins lors des transactions, les
inondations dans les fermes d’étangs, les marrées ou balancement des masses d’eau dans
les installations marines. Pour minimiser ces risques, il faut transporter les alevins dans des

32
plastiques oxygénées, renouveler régulièrement l’eau lors du transport des poissons vers le
marché; les étangs construits dans les zones d’inondation doivent être munis d’un dispositif
protégeant les poissons contre les inondations et l’introduction des espèces sauvages.

 Secteur pas encore bien structuré

Les professionnels de la pisciculture se heurtent à l’amateurisme de certains, ce qui crée des


conflits d’intérêts. Il faudra don c la présence d’un service conseil : il est question d e
conseiller les membres face aux difficultés auxquelles ils font face dans la réalisation de
leurs activités, afin de favoriser une vision commune entre les parties prenantes.

5.2- Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces (FFOM)

33
PARTIE 6 : IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET
Ces impacts peuvent être positifs ou négatifs.

6.1- Impact environnemental du projet


La pisciculture d'étang peut avoir un impact négatif sur l'environnement, en particulier sur
les rivières, à la fois en aval et en amont, du fait d'échappements de poissons d'élevage et en
aval, d u fait d u lâcher d'une eau d e qualité ph ysi co -chi m i que pl us o u m o i ns altérée.
Cependant, l'étang a aussi un effet favorable en constituant une réserve d'eau. Il se présente
souvent comme un régulateur de débit et de niveau de base et peut retenir des matières en
suspension et des co m posés azotés provenant des bassins versants. D a n s le cas d'une
pisciculture intensive moderne en étangs, il existe une tendance à la réutilisation de l'eau
dans la pisciculture elle-même, sans rejet dans la rivière. Les effluents piscicoles sont ainsi
recyclés dans l'écosystème aquatique et n'affectent pas l'environnement, ce qui constitue
une originalité par rapport aux autres élevages hors sol.

La pisciculture en étang qui recycle à la fois ses propres effluents est donc, sous réserve
d'une b o nne gestion, u ne form e d'élevage qui n'apporte pas de perturbations à
l'environnement.

6.2- Impact social du projet


Ce projet (pisciculture d’étang) permettra de répondre à la demande croissante de poissons
comme source de protéines.

Ce projet sera également une source de création d’emplois et contribuera ainsi à réduire le
taux de chômage.

34
CONCLUSION
En somme, ce projet établi dans le cadre de la mise en œuvre du projet de développement
des chaines d e valeurs e n él evage et e n pisciculture aura pou r objectif la production
d’environ 10 800 kg de tilapias par an et sera situé dans la localité de Bonépoupa I. Cette
production contribuera à satisfaire une part de marché signifiante et à réduire l’écart entre
l’offre et la demande sans cesse croissante ; et à produire des richesses ainsi que la création
d’emploi. De ce fait une stratégie de différenciation sera adoptée pour orienter les produits
en fonction des consommateurs. L’entreprise sera ainsi juridiquement encadrée com m e
coopérative afin de respecter la règlementation en vigueur et d’assurer ses objectifs d e
production à long terme.

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