Rapport Corrigé POULI Espoir Et WANTI Lucrèce

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REPUBLIQUE DU B ENIN

************
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUP ERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
*************
ECOLE SUPERIEURE ‘’LE FAUCON’’
************
DEPARTEMENT DE GENIE-CIVIL
************
SPECIALITE : Bâtiment et Travaux Publics
************
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION EN
LICENCE PROFESSIONNELLE
************

Etude Géotechnique des Matériaux Routiers :


Cas de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

STRUCTURE D’ACCUEIL : CNERTP

PERIODE DU STAGE : 20 Février au 06 Mai 2023


Rédigé par : Sous la Supervision de :
POULI Espoir Dr Ir Edem CHABI
& Maître-assistant des universités du CAMES
WANTI Lucrèce Maître de Stage :
M. Serge AMOUSSOU
Chef section Documents et Archives au
CNERTP
ANNEE ACADEMIQUE : 2022-2023

Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce


FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT
Nous soussignés POULI Espoir et WANTI Lucrèce, certifions que ce travail réalisé sous la
supervision du docteur Edem CHABI, est original et n’a jamais été présenté pour l’obtention de
quelque grade universitaire que ce soit.

Les auteurs Date : …./……/…………


POULI Espoir WANTI Lucrèce

Signature Signature

Le Superviseur Date : …/………/………….

Signature

Dr. Edem CHABI

i
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
DEDICACE
Dieu le père qui a toujours veillé sur nous tout au long de ces trois années de formation ; nous lui
rendons grâce pour toutes ces merveilles. Grace à lui cette opportunité nous a été présentée pour
enrichir nos connaissances et nous permettre d’acquérir de nouvelles compétences pour notre vie
professionnelle.
Nous dédions ce document :

A nos chers parents, aucune dédicace ne pourra faire témoins de notre profond amour, notre
immense gratitude et notre plus grand respect à votre égard. On n’oubliera jamais la tendresse et
l’amour dont vous nous avez entourés depuis notre enfance.

A toutes nos familles, frères et sœurs, amis, pour leur soutien moral. A toutes ces personnes qui
nous ont encouragés et se sont données la peine de nous soutenir durant cette formation.

ii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
REMERCIEMENTS
Nous tenons à présenter nos respectueux remerciements à notre superviseur, le Docteur Edem
CHABI, Maître-assistant des universités du CAMES pour l’encadrement et l’orientation dont nous
avons bénéficié tout au long de notre travail. Ce document n’aurait pu être réalisé sans vos sages
conseils, votre disponibilité et la confiance que vous avez placée en nous. Enfin nous voudrions
vous remercier pour votre compréhension, votre indulgence et surtout votre sens élevé d’humilité
face aux erreurs de jeunesse que nous avons pu commettre.
Qu’il nous soit également permis de remercier :

• M. Michel SOARES, Directeur de l’Ecole Supérieure le Faucon (ESF), pour son sens
élevé de responsabilité, et qui n’a ménagé aucun effort pour l’amélioration de la qualité de
notre formation
• M. AHISSOU Hyacinthe, Directeur Académique de l’Ecole Supérieure le Faucon ESF ;
• M. ADJOVI Edmond, Docteur Ingénieur en Génie civil, Professeur titulaire des
universités du CAMES, chef de département de la filière Génie civil au FAUCON pour sa
détermination et le suivi rigoureux de notre formation ;
• M. SOARES Armel, Directeur Administratif Financier de l’ESF, pour son entière
disponibilité, au service de ses étudiants malgré ses multiples occupations
• Tout le personnel administratif de l’ESF et au corps professoral pour tous les sacrifices
consentis pour notre formation
Nous n’oublions pas de remercier et de témoigner notre profonde gratitude envers toutes les
personnes qui nous ont apporté une assistance particulière au cours de ce stage, Nous voulons
nommer :

• M. Kassa Issifou MOUNOU SAMBIENI, Directeur Général du CNERTP pour nous avoir
offert l’opportunité de réaliser ce stage au sein de sa structure ;
• M. DANSOU Orphée Directeur Technique du CNERTP,
• M. Eloi Virgile AMOUSSOU Directeur Administratif et Financier du CNERTP,
• M. AVOGBANNANON Rodolphe chef service Génie Civil du CNERTP pour son
accompagnement et suivi au cours de ce stage ;
• Mme ISSA Adidjatou cheffe Service Ressources Humaines du CNERTP,
• M. AMOUSSOU Serge, chef section documents et archives du CNERTP pour nous avoir
encadré ;
• Monsieur CODJIA Laurent, Chef section Mécanique des sols in-situ et ses
collaborateurs ;
• Son Excellence Monsieur le Président du Jury et Honorables membres du jury,
recevez nos remerciements pour votre disponibilité et vos critiques qui sans doute
contribueront à l’amélioration de notre travail.

iii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
NOMENCLATURE
Sigles et abréviations
ESF : Ecole Supérieure le Faucon
CNERTP : Centre National d’Essais et de Recherches des Travaux Publics
CAMES : Conseil Africain Malgache pour l’Enseignement Supérieur
LMD : Licence Master Doctorat
LNBTP : Laboratoire National des Bâtiments et Travaux Publics
ABB : Analyse Biologique et Biomédicale
BTP : Bâtiment et Travaux Publics
CSP : Complexe Scolaire Privé
DTI : Diplôme du Technicien Industriel
GC : Génie Civil
MESRS : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique
NF : Norme Française
ACNOR : Association Canadienne de Normalisation
AFNOR : Association Française de Normalisation
GDIZ : Glo-Djigbé Industrial Zone
GTR : Guide des Terrassements Routiers
LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussée
USCS : Unified Soil Classification System

iv
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Symboles et unités

CBR : Californian Bearing Ratio


ICBR : Indice CBR
VBS : Valeur au Bleu d’un Sol
AG : Analyse Granulométrique
ES : Equivalent de Sable
GL : Gonflement Linéaire
Ic : Indice de Consistance
Ip : Indice de Plasticité
LA : Limite d’Atterberg
OPM : Optimum Proctor Modifié
OPN : Optimum Proctor Normal
WL : Limite de Liquidité
WP : Limite de Plasticité
D : Diamètre
D60 : Diamètre indiquant 60% des passants
D10 : Diamètre indiquant 10% des passants
D30 : Diamètre indiquant 30% des passants
Dmax : Diamètre maximal
t : Temps
f : Epaisseur de la couche recouverte dans la boite de Casagrande
d : Distance horizontale non recouverte dans la boite de
Casagrande
w : Teneur en eau
Mh : Masse humide ou masse initiale de la prise
Ms : Masse sèche après étuvage
ρs : Masse volumique des particules solides
Vs : Volume des particules solides

v
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
ɣS : Poids spécifiques des particules solides
ɣd : Densité sèche maximale
WOPM : Teneur en eau correspondant à l’Optimum Proctor Modifié

vi
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Présentation des filières de L’ESF .............................................................................. 19
Tableau 2: Degré de plasticité des sols en fonction de IP ............................................................. 41
Tableau 3:Récapitulatif des caractéristiques des essais Proctor.................................................... 48
Tableau 4:Fiche de note de l’essai de pénétration dynamique ...................................................... 61
Tableau 5:Calcul des résistances du sol ........................................................................................ 63
Tableau 6: Distribution des grains sur les tamis ........................................................................... 71
Tableau 7: Résultats de l’analyse granulométrique par sédimentation sur la terre de barre. ........ 72
Tableau 8:limite de liquidité à la coupelle de Casagrande ........................................................... 73
Tableau 9: masse volumique réelle ............................................................................................... 73
Tableau 10: Résultats sur la teneur en matières organiques ......................................................... 74
Tableau 11: Distribution des grains sur les tamis ......................................................................... 75
Tableau 12 : Résultats de l’analyse granulométrique par sédimentation sur le graveleux latéritique
........................................................................................................................................................ 76
Tableau 13: limite de liquidité à la coupelle de Casagrande ........................................................ 77
Tableau 14: masse volumique réelle ............................................................................................. 77
Tableau 15: Résultats sur la teneur en matières organiques ......................................................... 78
Tableau 16: Calculs des densités humides et sèches ..................................................................... 79
Tableau 17: Résultats Proctor ....................................................................................................... 79
Tableau 18: Coefficient de résistance de la terre de barre et résultats du CBR ............................ 81
Tableau 19: Calculs des densités humides et sèches ..................................................................... 82
Tableau 20: Résultats Proctor ....................................................................................................... 83
Tableau 21: Coefficient de résistance et résultats CBR du graveleux latéritique ......................... 84
Tableau 22: Résultats et discussion............................................................................................... 86

vii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
LISTE DES PHOTOS
Photo 1: vue de face ESF ............................................................................................................. 20
Photo 2:Vue d’entrée du CNERTP ................................................................................................ 21
Photo 3:Série de tamis…………… ....................................................................................................... 15
Photo 4: Etuve……………. .......................................................................................................... 28
Photo 5: Balance de précision 0.01g près+ Tare………………………………………………15
Photo 6:brosse métallique et à laine .............................................................................................. 28
Photo 7: Grave latéritique imbibé……………………………..………………………………….16
Photo 8: Lavage du matériau ......................................................................................................... 29
Photo 9:Mise à l’étuve du matériau………………………………………………………………16
Photo 10:Matériau séché ............................................................................................................... 30
Photo 11: Tamisage et pesage du matériau ................................................................................... 31
Photo 12:dispositif d'essai ............................................................................................................. 34
Photo 13: Matériau fractionné…………………………………………………………………22
Photo 14: Pesage du matériaux ...................................................................................................... 35
Photo 15: mélange du matériau ..................................................................................................... 36
Photo 16: Matériels de limite d’Atterberg (Spatule à langue de chat, spatule, Outil à Rainurer,
coupelle de Casagrande, Chiffon support de malaxage) ................................................................ 37
Photo 17:Répartition de la pâte dans la coupelle …………………………………………….…18
Photo 18: Rainure sur la pate ......................................................................................................... 38
Photo 19:Fin de l’essai (matériaux à étuver) ................................................................................. 38
Photo 20: appareillage de l’essai ................................................................................................... 43
Photo 21: Eprouvette graduée remplie d’eau distillée…………………….………………………23
Photo 22: Dispositif VBS .............................................................................................................. 46
Photo 23: dame Proctor Normal et Modifier…………………………………………………36
Photo 24: moule Proctor Normal et Modifier ................................................................................ 49
Photo 25:Socle Proctor CBR ......................................................................................................... 50
Photo 26: Echantillonnage (criblage et quartage) ......................................................................... 51
Photo 27: auge avec matériaux…………………………………………………………………40
Photo 28:Application des coups .................................................................................................... 53
Photo 29: Arasage du moule……………………………………………………………………44
Photo 30: Imbibition……………………………………………………………………………...44
Photo 31:Lecture du gonflement ................................................................................................... 57
Photo 32: Poinçonnement de l’éprouvette après immersion. ........................................................ 58
Photo 33:Essai au Pénétromètre dynamique ................................................................................. 60
Photo 34: Sondage à la soupape …………………………………………………………………52
Photo 35:Sondage à la tarière ........................................................................................................ 65

viii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Organigramme de l’ESF ................................................................................................ 17
Figure 2: Localisation et Position de L'ESF .................................................................................. 18
Figure 3: Situation Géographique du CNERTP ............................................................................ 21
Figure 4:Organigramme du CNERTP ........................................................................................... 22
Figure 5:Granularité serrée……………………………………………………………………….20
Figure 6: Granularité étalée ........................................................................................................... 33
Figure 7: Granularité discontinue ………………………………………………………………20
Figure 8: Granularité continue ...................................................................................................... 33
Figure 9:Vue en plan et coupe AA-BB de la coupelle indiquant les distances d te f .................... 39
Figure 10: Outil à Rainurer - la vue en plan et coupe BB indiquant la rainure ............................. 39
Figure 11:fermeture de la rainure sur 1cm .................................................................................... 40
Figure 12: Courbe illustrative de régression linéaire .................................................................... 41
Figure 13: Ordres de grandeur ....................................................................................................... 47
Figure 14: Courbe Proctor (CNERTP) .......................................................................................... 54
Figure 15: Coupe montrant compactage et arasage de l’éprouvette ............................................. 56
Figure 16 : Retournement et dépose du disque d’espacement ...................................................... 57
Figure 17:Mesure du gonflement à l’immersion ........................................................................... 58
Figure 18: Courbe granulométrique .............................................................................................. 72
Figure 19: Courbe granulométrique (CNERTP) ........................................................................... 76
Figure 20: Courbe Proctor pour la détermination de la teneur en eau optimale ........................... 80
Figure 21: Courbe de poinçonnement ........................................................................................... 82
Figure 22 : Courbe Proctor pour la détermination de la teneur en eau optimale. ......................... 83
Figure 23: Courbe du poinçonnement ........................................................................................... 85

Graphe 1: Courbe de régression linéaire terre de barre ................................................................ 73


Graphe 2 : Courbe de régression linéaire Graveleux latéritique ................................................... 77
Graphe 3: Indice portance CBR des matériaux ............................................................................ 85

ix
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Sommaire

DEDICACE....................................................................................................................................II

REMERCIEMENTS ................................................................................................................... III

NOMENCLATURE .................................................................................................................... IV

LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... VII

LISTE DES PHOTOS ........................................................................................................... VIII

LISTE DES FIGURES................................................................................................................ IX

RESUME ..................................................................................................................................... XII

ABSTRACT .............................................................................................................................. XIII

INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 14

CHAPITRE 1: PRESENTATION DES STRUCTURES ........................................................... 3

1.1 PRESENTATION DE L’ESF.............................................................................................. 16

1.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL .................................................. 20

CHAPITRE 2: DEROULEMENT DU STAGE ........................................................................ 13

2.1 LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES AU LABORATOIRE ........................... 27

2.2 LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES AU CHANTIER (ESSAIS IN-SITU) .. 59

CHAPITRE 3 : ETUDE DES PARAMETRES MECANIQUES ET PHYSIQUES DE LA


TERRE DE BARRE DE ZE ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE DE MASSI............... 54

3.1 INTRODUCTION ...................................................................................................................... 67

3.2 GENERALITE SUR LA TERRE DE BARRE ET LE GRAVELEUX LATERITIQUE. ......................... 68

x
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
3.3 MATERIELS ET METHODES .................................................................................................... 70

3.4 RESULTATS ET DISCUSSIONS ................................................................................................. 71

CONCLUSION GENERALE ..................................................................................................... 88

DIFFICULTES ............................................................................................................................. 89

SUGGESTIONS ........................................................................................................................... 89

ANNEXES ..................................................................................................................................... 90

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................... 92

TABLE DES MATIERES ........................................................................................................... 93

xi
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
RESUME
Pour améliorer les notions théoriques reçues au cours de notre formation à l’ESF nous avons
effectué un stage pratique du lundi 20 février au vendredi 06 Mai 2023 (3 Mois). Notre Stage
Académique s’est déroulé au Centre National d’Essais et de Recherches des Travaux Publics
(CNERTP) au sein de leur différent laboratoire sis à Cotonou Akpakpa, les différents essais aux
laboratoires et au chantier nous ont permis de réaliser le présent rapport. Les différents travaux
suivis au cours du stage sont ceux relatifs au Laboratoire de Route et laboratoire In-Situ.

Pour la section route, nous avons réalisé une identification complète tout en interprétant les
résultats de la terre de barre de Zè et du graveleux latéritique de Massi relatif au projet
d’aménagement de 7000 mètres environs de voirie primaire y compris ouvrages d’assainissement
pluvial et éclairage public pour les travaux de viabilisation d’une cité de 50000 logements pour le
personnel de la GDIZ.

Au cours de notre stage nous avons pu acquérir plusieurs notions sur les différents essais
géotechniques réalisables pour un ouvrage de génie civil. Ce rapport retrace les travaux réalisés en
notre présence sur le chantier, et les résultats de nos recherches sur les activités menées ainsi que
sur le thème de recherche.

xii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
ABSTRACT
To improve the theoretical notions received during our training at the ESF we carried out a practical
internship from Monday February 20 to Friday May 06, 2023 (3 Month). Our Academic Internship
took place at the National Center for Testing and Research in Public Works (CNERTP) within their
various Laboratories located in Cotonou Akpakpa ; the various tests in the laboratories and on the
construction, sites have enabled us to carry out this report.
The various works followed during the internship are those relating to the Laboratory of road ; Soil
mechanics laboratory and In-Situ laboratory. For the road section, we carried out a complete
identification while interpreting the results of Zè bar earth and relative Massi lateritic gravel the
project to develop around 7,000 meters of primary roads, including works rainwater drainage and
public lighting for the development works of a city of 50,000 accommodations for GDIZ staff.
During our internship, we were able to acquire several notions on the different geotechnical tests
carried out for a civil engineering structure. This report traces the work carried out in our presence
on the site, and the results of our research on the activities carried out as well as on the research
theme.

xiii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
INTRODUCTION GENERALE
La géotechnique est l’étude des propriétés mécaniques, physiques, hydrauliques des sols en vue de
leurs applications à la construction. L’homme a tout temps utilisé le sol soit comme élément de
support pour assoir un ouvrage soit comme élément constitutif pour bâtir cet ouvrage. Les essais
géotechniques au laboratoire et in-situ permettent d’étudier les sols sur lesquels reposent ces
ouvrages ; ils sont autant importants en bâtiment et en route.

Dans le domaine des Bâtiments et Travaux Publics, il est indispensable de recourir à la


géotechnique lors de l’étude, la construction, la maintenance et la réparation de tout type
d’aménagement et d’ouvrage. Elle représente 95% de la réussite d’un projet de Génie Civil. La
géotechnique routière est une science qui étudie d’une part les sols sur lesquels reposent les
chaussées et d’autre part les matériaux qui constituent les différentes couches de ces chaussées,
sans oublier la fiabilité des ouvrages construits. Les essais géotechniques sur les sols et les granulats
permettent de déterminer leurs propriétés physiques et mécaniques, ce qui justifie l’utilisation ou
non de ces derniers dans la construction des ouvrages. C’est dans cette logique que nous avons
effectué notre stage au sein du Centre National d’Essais et de Recherche des Travaux Publics
(CNERTP) connu pour l’excellence de ces travaux géotechniques. Ce stage s’est déroulé du 20
févier au 06 Mai 2023 dans différentes sections de ce laboratoire. Nous avons pris la connaissance
des essais effectués dans le laboratoire puis nous nous sommes focalisés sur l’étude de la terre de
barre de Zè et le graveleux latéritique de Massi relatif au projet d’aménagement de 7000 mètres
environs de voirie primaire y compris ouvrages d’assainissement pluvial et éclairage public pour
les travaux de viabilisation d’une cité de 50000 logements pour le personnel de la GDIZ.

Le présent document faisant ressortir les travaux que nous avons suivis et effectués pendant notre
période de stage s’articulera comme suit :

Chapitre 1 : présentation des Structures

Chapitre 2 : déroulement du stage

Chapitre 3 : étude géotechnique des matériaux routiers : cas de la terre de barre de Zè et du


graveleux latéritique de Massi.

14
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
HAPITRE PRESENTATION DES STRUCTURES

1.1 PRESENTATION DE L’ESF ........................................................................... 16


1.1.1 HISTORIQUE DE L’ESF ...................................................................................... 16
1.1.2 ORGANIGRAMME HIERARCHIQUE DE L’ESF ........................................................... 17
1.1.3 ADRESSE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE................................................................ 18
1.1.4 FORMATIONS DISPONIBLES ................................................................................ 18
1.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ........................................... 20
1.2.1 HISTORIQUE .................................................................................................. 20
1.2.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE ............................................................................... 21
1.2.3 ORGANISATION STRUCTURELLE DU CNERTP ......................................................... 22
1.2.4 MISSION ET ATTRIBUTION DU CNERTP ................................................................ 22
1.2.5 ACTIVITES MENEES AU CNERTP ........................................................................ 23
1.2.6 DEMARCHE PEDAGOGIQUE ................................................................................ 23
Chapitre 1 : présentation des structures

1.1 PRESENTATION DE L’ESF

1.1.1 Historique de l’ESF


L’Ecole Supérieure le Faucon est une école privée d’enseignement supérieur sise dans la
commune d’Abomey-Calavi au Bénin. Elle a pour vocation d’offrir au monde du travail
des cadres compétents et motivés. Elle a été créée suivants les arrêtés ministériels qui lui
permettent d’exercer en toute légalité. IL s’agit de :

• Arrêté N°497/MERS/CAD/DC/DGM/DPP/DGES/SP du 16 novembre 2007 portant


autorisation d’ouverture ;
• Arrêté N°089/MERS/CAB/DC/SGM/DPP/DGES/SP du 07 Août 2009 portant
extension de la filière Licence Professionnelle en Bâtiment et Travaux Publics (BTP) ;
• Arrêté N°049/MERS/CAB/DC/SGM/DPP/DGES/ DEPES/SA du 05 Février 2014
portant extension de la filière Licence Professionnelle en Analyses Biologiques et
Biochimiques (ABB) ;
• Arrêté N°050/MERS/CAB/DC/SGM/DPP/DGES/DEPES/SA du 05 Février 2014
Portant homologation du programme de formation de Licence Professionnelle en
Analyses Biomédicales et Biochimiques. Elle offre des formations technologiques et
managériales.

Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce


Chapitre 1 : présentation des structures

1.1.2 Organigramme hiérarchique de l’ESF

Figure 1: Organigramme de l’ESF

Source : ESF

17
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : Présentation des structures

1.1.3 Adresse et situation géographique


L’ESF se situe en Afrique de l’ouest dans le Sud Bénin précisément dans le
département de l’Atlantique. Elle est implantée exactement à Aganmadin, un quartier
de la commune d’Abomey-Calavi derrière la pharmacie château d’eau.

Figure 2: Localisation et Position de L'ESF

Source : Faucon
1.1.4 Formations disponibles
Acteur formant dans l’enseignement supérieur, L’ESF répond aux exigences du système
LMD. Elle est dotée d’un réseau d’enseignants et de praticiens émérites qui déploient
beaucoup d’efforts pour transmettre aux étudiants des connaissances de pointe et toujours
actualisées dans le but de former des cadres compétents. Sous l’autorisation du Conseil
Consultatifs National des Ecoles Supérieures, elle a obtenu l’agreement pour rendre
disponible ces compétences dans les filières suivantes en licence Professionnelle :

18
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures

Tableau 1: Présentation des filières de L’ESF

Formations Filières Spécialités


Génie civil Bâtiments et Travaux Publics
Géomètre Topographique
Système informatique et Logiciel

Sciences et techniques Technologie Alimentaire Analyses


Licence Biologiques et Biomédicales
professionnelle Génie Electrique et Energies
Renouvelables
Finance-Comptabilité-Audit
Marketing Communication et
Sciences économiques et Commerce
Gestion Gestion des Ressources Humaines
Banque et Finance d’entreprise
Transport et Logistique
Hôtellerie et Tourisme Hôtellerie et Tourisme

L’ESF offre des formations de licence professionnelle en trois (03) années dans les secteurs
industriel, biomédical et tertiaire. L’entrée à l’ESF est subordonnée depuis sa création par des
études de dossiers des élèves admis aux baccalauréats série C, D, E, F et aux diplômes de DTI
pour ce qui concerne la filière de Génie Civil.

19
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures

Photo 1: vue de face ESF

Source : ESF
1.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

1.2.1 Historique
Le Centre National d’Essais et de Recherches des Travaux Publics CNERTP autrefois Laboratoire
National des Bâtiments et Travaux Public LNBTP a été créée en 1970 par des français, devenu
CNERTP en 1975 à cause de la nationalisation des entreprises menées par le régime révolutionnaire
d’alors. Ce centre joue pleinement le rôle d’un organisme scientifique et technique mis à la
disposition des services publics et organismes privés pour les études du sol et le contrôle
géotechnique des travaux.

20
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures

Photo 2:Vue d’entrée du CNERTP

Sources : POULI Espoir et WANTI Lucrèce


1.2.2 Situation géographique
Le CNERTP est situé à Akpakpa au sud du Bénin précisément dans le quartier Fifadji-Houto à
quelque mètre du carrefour SOBEBRA, le schéma ci-dessous nous renseigne plus sur la
localisation du CNERTP.

Figure 3: Situation Géographique du CNERTP

Source : CNERTP

21
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures

1.2.3 Organisation structurelle du CNERTP


Le centre national d’essais et de recherches des travaux publics CNERTP est actuellement dirigé
par Mr Kassa Issifou MOUNOU SAMBIENI. Le CNERTP dispose d’un personnel compétent,
dynamique, convivial et rompu à la tâche. Le personnel du centre est hiérarchisé comme l’indique
l’organigramme ci-après :

Figure 4:Organigramme du CNERTP

Source : CNERTP

1.2.4 Mission et attribution du CNERTP

22
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures

Au vu de la complexité de la tâche qui lui est assignée, le CNERTP a pour mission

• D’assurer la réalisation des essais et des études en Bâtiment et Travaux Publics


• Coordonner et superviser les travaux de recherche en Génie civil
• De participer à l’élaboration des normes et à leurs mises en œuvre
• De délivrer des agréments techniques relatifs aux matériaux et aux procédés de mise en
œuvre
1.2.5 Activités Menées au CNERTP
Les activités sont réparties en quatre sections à savoir :
La section Mécanique des sols
• Etudes des sols de fondation, ponts et ouvrages divers ;
• Etudes et contrôle géotechniques des barrages et remblais ;
• Dimensionnement des fondations d’ouvrage ;
La section Route

• Etudes géotechnique routière, ferroviaire, aéroportuaire ;


• Contrôle géotechnique des travaux ;
La section essais spéciaux

• Essai en vue du contrôle de qualité des matériaux de construction


• Du contrôle de la qualité du béton
• Contrôle de la qualité des matériaux de construction importés ;
La section Béton

• De la formulation du béton
• Contrôle de la résistance des ouvrages
• Des Essais entrant dans la vérification de la qualité du béton
1.2.6 Démarche pédagogique
1.2.6.1 Revue de littérature
Pour l’élaboration du rapport d’activités élaborées au cours de notre stage, nous avons consulté
plusieurs sources que sont :

• Les normes françaises sur les différents essais


• Les fiches de rapports d’essais
• Les rapports des opérateurs sur les essais
• Les anciens rapports de fin de formation
• Le moteur de recherche Google
• Les supports de cours

23
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures

1.2.6.2 La prise de note


La prise de notes a été d’une très grande utilité dans l’élaboration de ce rapport. Cela consiste à
avoir par écrit toutes les informations et explications données par les différents responsables du
laboratoire.

24
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
HAPITRE DEROULEMENT DU STAGE

2.1 LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES AU LABORATOIRE..................................... 27


2.1.1 ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE (NF P 94-056)............................................... 27
2.1.2 ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTATION (NF EN ISO 17894) ............................... 33
2.1.3 LIMITE ATTERBERG (NFP 94-051) .................................................................................. 36
2.1.4 TENEUR EN EAU (NF P94-050) ...................................................................................... 42
2.1.5 MASSE VOLUMIQUE REELLE (NF P 94-054) ...................................................................... 43
2.1.6 ESSAI AU BLEU DE METHYLENE (NF P 94-068)................................................................... 45
2.1.7 ESSAI PROCTOR MODIFIE (NF P 94 093) .......................................................................... 47
2.1.8 PREPARATION DE L’ECHANTILLON ..................................................................................... 50
2.1.9 ESSAI CBR (NF P 94-078)........................................................................................... 54
2.2 LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES AU CHANTIER (ESSAIS IN-SITU) ................. 59
2.2.1 L’ESSAI DE PENETRATION DYNAMIQUE (NF P94-115) ......................................................... 59
2.2.2 SONDAGE A LA TARIERE ET A LA SOUPAPE ........................................................................... 64
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Introduction
Les matériaux constituant les couches de la structure d’une route ainsi que les conditions de sa mise
en œuvre influent directement sur la qualité de service de la route. C’est pour avoir une route de
qualité, de service conforme aux normes techniques qu’on effectue des essais au laboratoire afin
de trouver les matériaux pouvant répondre aux exigences. Cette partie du rapport Présentera les
différents travaux que nous avons suivis et réalisés au cours de notre stage au CNERTP qui s’est
déroulé du 20 Février au 06 Mai 2023 entre les locaux du laboratoire route et sur les chantiers in-
situ. Il s’avère alors important de réaliser des essais de laboratoire et in-situ avant tout ouvrage de
génie civil. Le CNERTP est structuré en quatre sections (laboratoires) qui s’occupent spécialement
de la réalisation des essais sur les matériaux.
Les différents travaux réalisés en notre présence au laboratoire route sont ceux relatifs à l’analyse
granulométrique par tamisage et par sédimentométrie, les limites d’Atterberg, essai Proctor, essai
CBR, essai VBS, essai de masse volumique réelle, essai de teneur en matières organiques. Ceux
suivis à la section in-situ sont entre autre l’essai de pénétration dynamique, sondage (à la tarière et
à la soupape).

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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

2.1 LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES AU LABORATOIRE

Les essais d’identifications et de classification des sols.


Les essais d’identifications permettent de déterminer un ensemble de propriétés physiques,
mécaniques ou chimiques pouvant caractériser un sol. Ils permettent également la classification
des sols afin de fournir une définition rapide d’un terrain, mais cette classification ne donne qu’une
idée globale de son comportement mécanique.
Ces essais consistent à déterminer les paramètres d’état du sol (Teneur en eau et Masse volumique
des particules solides) et à classifier les sols (Analyse granulométrique et les limites d’Atterberg).
De nombreux systèmes de classification sont utilisés dont différents sont : USCS, LPC, GTR. De
ces systèmes de classification, la classification « classification LPC », « Classification des
laboratoires ponts et chaussées » est la plus utilisée pour la norme française.
2.1.1 Analyse granulométrique par tamisage (NF P 94-056)
L’Analyse Granulométrique par tamisage est un essai d’identification des matériaux. Il s’applique
suivant la norme NFP 94-056 selon que le matériau soit un sol et NFP 933-01 selon que le
matériau soit un granulat. Principalement, il permet de déterminer la granulométrie et la
granularité des matériaux spécifiés. Il s’applique aux particules allant du diamètre d égale 63µm
et D égale à 63mm pour les granulats et de d égale 80µm à D égale à 100mm pour les sols. Aussi
l’intérêt de l’essai est la connaissance de la courbe d’analyse granulométrique qui permet de
déterminer la classe granulaire aussi bien des granulats que des sols. Concernant les granulats,
la connaissance de cette classe granulaire est une donnée indispensable à la formulation du
béton. Par contre pour les sols, cette donnée rentre dans la classification de ce dernier pour des
fins d’étude de sol.
2.1.1.1 Définition de l’essai
L’essai consiste à faire passer la prise d’essai d’agrégats à travers des tamis normalisés superposés
dont les diamètres d’ouvertures vont en décroissant du haut vers le bas. Les éléments retenus par
le tamis sont appelés refus sur tamis et ceux passants sont appelés tamisat sous tamis. Les masses
des refus sont alors mesurées et les pourcentages des passants sous tamis sont déterminés pour
permettre le tracer de la courbe d’analyse granulométrique par tamisage. Sur les passants du
diamètres d spécifiés plus haut, est réalisé l’analyse granulométrique par sédimentation.
2.1.1.2 Appareillage
Pour effectuer l’analyse granulométrique par tamisage, nous devons disposer :
D’un fond, un couvercle de tamis épousant la forme des tamis, la séries des tamis normalisés
(0.063-0.080-0.16-0.315-1.25-2.5-5 (mm) pour le sable ou granulats fins 6.3-8-10-12.5-16-20-25-
31.5-40-50-63 (mm) pour le gravier ou les gros granulats) , une brosse métallique, Une Etuve
de dessiccation, ou enceinte thermique de température de réglable à 50°C et à 110°C± 5 °C,
une balance dont la portée maximale et minimale est compatible avec la masse à peser et telle

27
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

que les pesées sont effectuées avec une incertitude de 1/1000 de la valeur minimale pour les
sols, une balance précises à ± 0,1 % de la masse de la prise d'essai.
NB : La série des tamis normalisés à disposer dépend de la nature de l’échantillon, de son diamètre
maximal recherché et de la norme utilisée.

Photo 3:Série de tamis Photo 4: Etuve

Photo 5: Balance de précision 0.01g près+ Tare Photo 6:brosse métallique et à laine

Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce


2.1.1.3 Mode opératoire
Le mode opératoire comprend l’échantillonnage et la manipulation
Echantillonnage
L’échantillon sera prélevé conformément aux normes exigées. En règle générale, on soumettra à
l’analyse une masse M du matériau telle que : 200 D < M < 600D avec
M= masse de l’échantillon en gramme et D = dimension maximum des plus gros éléments en mm

28
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Chapitre 2 : Déroulement du stage

• Prélever la prise d’essai qui varie en fonction du diamètre maximal D ;


• Sécher la prise d’essai à l’étuve à une température de 110°C ± 5° jusqu’à poids constant et
retirer pour mesurer la prise d’essai.
NB : L’évaporation de l’eau dans le cas des sols est terminée lorsque la masse de la prise contenue
dans le récipient ne varie pas de plus de 2/1000 entre deux pesées successives effectuées à un
intervalle de temps t qui est au minimum :
• De 1h dans le cas d’un étuvage à 110 ± 5°C ;
• De 2h dans le cas d’un étuvage à 50°C.
Dans le cas d’un sol sensible à la chaleur, le séchage est fait à une température de 50°C
Dans le cas des granulats, la masse constante est considérée lorsque les pesées successives après
séchage effectué d’au moins 1 h d’intervalle ne diffèrent pas de plus de 0,1% o Imbiber ce dernier
dans l’eau et laisser quelques temps pour faciliter le dépôt des Particules.
NB : Une période de trempage de 24 h facilite la séparation des mottes.

• Après ce temps procéder au lavage propre de la prise sur le tamis de 63µm pour les
granulats et 80µm pour les sols pour éviter la perte des particules solides et pour recueillir
les refus sur tamis 63µm et 80µm selon la norme suivie. Le lavage est terminé lorsque l’eau
de lavage est plus ou moins propre ;
• Après le lavage, il faut récupérer tous les refus sur le tamis utilisé 63µm ou 80µm et
procéder à un séchage à l’étuve à 105°C ± 5° jusqu’à poids constant pour les sols
insensibles à la chaleur et 50°C pour les sols sensibles à la chaleur ;
• Retirer puis mesurer la masse des particules solides.

Photo 7: Grave latéritique imbibé Photo 8: Lavage du matériau

29
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Chapitre 2 : Déroulement du stage

Photo 9:Mise à l’étuve du matériau Photo 10:Matériau séché

Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce

Manipulation

• Après la prise de mesure, superposer la série des tamis selon qu’on soit en présence d’un
sol ou d’un granulat ;
• Faire passer la masse mesurée à travers la colonne de série des tamis normalisés. Cette
colonne est constituée d'un certain nombre de tamis emboîtés, et disposés de haut en bas,
dans un ordre de dimension de mailles décroissant jusqu’au tamis de diamètre minimal,
avec le fond et le couvercle ;
• Secouer l’ensemble pour faciliter la répartition de la masse suivant la série des tamis
superposés ;
• Pour éviter toute perte et s’assurer d’une bonne répartition, adopter à chaque tamis respectif
un bol puis un couvercle et tamiser pour recueillir les passants du tamis. Puis mesurer la
masse partielle du refus sur tamis ;
• Renverser les particules recueillis dans le bol sur le tamis suivant. Effectuer la même
opération décrite pour chaque tamis ;
• Apres report des masses partielles de refus de la répartition sur série de tamis sur la fiche
d’essai, procéder au calcul des masses cumulées de refus.
NB : Si la masse cumulée finale des refus correspond à la masse des particules solides après
séchage, alors il n’y a pas des pertes enregistrées. Dans le cas contraire, la perte est calculée et doit
être inférieure à 1% de la masse des particules solides après séchage.

30
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Chapitre 2 : Déroulement du stage

Photo 11: Tamisage et pesage du matériau

2.1.1.4 Expression des résultats


La détermination de la masse partielle des refus permet la détermination de la masse cumulée des
refus ainsi que leurs pourcentages pour en déduire le pourcentage des passants. L’usage de ces
paramètres nous permet de déterminer la granularité du sol pour effectuer sa classification.
Granularité
La granularité d’un sol se définit comme la répartition de la dimension moyenne des particules du
sol exprimé en pourcentage de la masse totale du matériau.
La granularité s’exprime par la courbe granulométrique tracée dans un diagramme semi
logarithmique, en portant :
• En abscisse, le logarithme du diamètre moyen D des particules ;
• En ordonnée, le pourcentage en masse du matériau total, de la fraction du sol dont
les particules ont un diamètre moyen inférieur à celui repéré par l’abscisse
correspondante (passants).
L’interprétation de la courbe, est effectuée par la détermination du Coefficient d’uniformité (Cu)
et du Coefficient de courbure (Cc). Le calcul de ces coefficients (Cc et Cu) se base sur la
détermination des diamètres correspondants à 10%, 30% et 60% des passants.

• Coefficient d’uniformité Cu
Cu, encore appelé coefficient de HAZEN, renseigne sur l’étalement du matériau sur les tamis. Plus
il est élevé, plus il y a de tamis. On notera :

D60
Cu =
D10

Avec :

31
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Chapitre 2 : Déroulement du stage

D60 : Le diamètre du tamis pour lequel il y a 60% de passant


D10 : Le diamètre du tamis pour lequel il y a 10% de passant
D’après certains auteurs (Caquot et Kérisel), la granulométrie est dite uniforme pour Cu<2 et, elle
est dite variée ou étalée pour Cu>2. D’autre auteurs diront que la granulométrie est étalée si Cu>
4 ou Cu>6 et, uniforme dans le cas contraire.

• Coefficient de courbure Cc
Cc renseigne sur l’allure de la courbe et il est déterminé par la formule

( D30 )
2

Cc =
D10  D60

Avec :
D30 : Le diamètre du tamis pour lequel il y a 30% de passant.
Suivant la valeur du coefficient de courbure Cc, on qualifie la graduation du sol comme suit :
1 <Cc< 3, le sol est bien gradué et dans le cas contraire, il est mal gradué.

• Module de finesse (Mf) NF P 18-540


Le Module de finesse du sable est un coefficient permettant de caractériser l’importance des
1
éléments fins dans un granulat. On notera que Mf= 100 ∑𝑟𝑒𝑓𝑢𝑠 𝑐𝑢𝑚𝑢𝑙é𝑠 𝑒𝑛 % des tamis 0,160 –
0,315 – 0,63 – 1,25 – 2, 5 – 5 mm. Pour un bon sable à béton le module de finesse doit respecter la
double inégalité suivante 2,2 <Mf< 2,8

• Si Mf< 2,2 on dira que le sable est fin ;


• Si Mf> 2,8 on dira que le sable est grossier.
A propos de la granularité, on note la classe granulaire par le terme *granulat d/D* pour dire
granulat dont le diamètre s’étant de d pour les petits éléments à D pour les plus grands éléments.
Nous distinguons quatre types de granularités à savoir :

• La granularité serrée où les grains sont sur des tamis rapprochés ;


• La granularité étalée où les grains s’étalent sur plusieurs tamis,
• La granularité discontinue lorsque la courbe granulométrique présente un palier
• La granularité continue lorsque la courbe granulométrique est régulière

32
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Figure 5:Granularité serrée Figure 6: Granularité étalée

Figure 7: Granularité discontinue Figure 8: Granularité continue

2.1.2 Analyse granulométrique par sédimentation (NF EN ISO 17894)


2.1.2.1 But
La sédimentation consiste à laisser sédimenter les éléments de diamètre inférieurs à 0.080mm dans
un liquide et à mesurer la proportion de grains de grosseur définie qui se dépose à un instant t
donné. Autrement dit, elle aide à déterminer la distribution en poids des particules d’un sol dont la
plus grande dimension est égale à 80 microns. Pour un sol intermédiaire, elle complète l’analyse
granulométrique par tamisage et permet de retrouver la courbe granulométrique complète.
2.1.2.2 Principe
La sédimentation consiste à mesurer la densité d’une suspension (particules solides immergées
dans l’eau) en fonction de la vitesse de décantation des particules. Le principe est basé sur la loi de
Stockes qui exprime à partir de l’équilibre, la relation entre la vitesse de décantation (supposée
constante) et le diamètre d’une particule supposée sphérique, cette loi s’écrit :

V = ( s −  w ) .g.D 2 /18 Où

V : est la vitesse de chute de la particule en cm/s

 s : est la masse volumique des particules solides en g/cm3

 w : est la masse volumique du liquide en g/cm3

33
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

g : désigne l’accélération de la pesanteur en cm/s2


D : est le diamètre de la particule en cm
 : désigne la viscosité du liquide en poise (Pa)

Un densimètre plongé dans l’éprouvette d’essai mesure à une profondeur déterminée et à un instant
t après le début de la décantation, la densité variable dt de la suspension initialement uniforme.
Cette densité indique la concentration en particule ayant un diamètre inférieur ou égale à la
dimension D donnée dans l’expression : D = 18.V /  g ( s −  w )

Avec V= h/t.
2.1.2.3 Appareillage
Deux éprouvettes en verre de 1 ou 2 litres ; Un densimètre ; Un thermomètre ; Un chronomètre ;
Un agitateur électrique ; Un produit chimique, le dé floculant (hexa métaphosphate de sodium) ;
Un tamis de lavage (0.063mm ou 0.080mm).

Photo 12:dispositif d'essai


Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce
2.1.2.4 Mode opératoire
Préparation de l’échantillon
L’échantillon de sol est obtenu après tamisage par voie humide à travers le tamis d’ouverture de
maille 0.063mm puis on procède au séchage du tamisât à l’étuve à la température 105  5 C

• On prélève ensuite 50g de sol sec et l’imbibe dans 60ml de solution (préparée avec 50g
d’hexa-métaphosphate dans 1L d’eau distillée) dans le récipient d’agitateur électrique ; on

34
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

laisse reposer pendant 15 heures durant lesquelles l’hexa-métaphosphate de sodium agit


pour détruire les liaisons existantes entre les particules. Le mélange ainsi obtenu est agité
pendant 3 minutes environ à l’aide de l’agitateur électrique. Cette agitation a pour but de
compléter la destruction de toutes les liaisons chimiques ou autres entre les particules ;
• Verser la suspension dispersée dans une éprouvette de contenance un ou deux litres et rincer
soigneusement le récipient. Compléter de l’eau distillée jusqu’à un ou deux litres
exactement ;
• Remplir l’éprouvette témoin d’eau distillée et y plonger le thermomètre et le densimètre
parfaitement propre ;
• Passer immédiatement à l’exécution de l’essai décrite comme ci-dessous.
2.1.2.5 Exécution de l’essai
• Mélanger vigoureusement la solution par agitation manuelle en vue d’obtenir une
concentration uniforme sur toutes la hauteur de celle- ci
• Déposer immédiatement après agitation manuelle l’éprouvette avec son contenu sur une
paillasse st introduire délicatement le densimètre dans la suspension et déclencher aussitôt
le chronomètre ;
• Faire la série de lecture au densimètre, elle est faite au sommet du ménisque au contacte
« eau-tige » du densimètre ;
• Retirer le densimètre immédiatement après lecture faite à 2 min et lire la température sur le
thermomètre plongé dans l’eau distillée se trouvant dans l’éprouvette témoin ;
• Prendre une deuxième série des lectures au densimètre aux temps suivants : 5min, 10min,
20min, 40min, 120min, 240min, 1440min ; le densimètre est introduit environ 15s avant la
lecture à faire, puis il est retiré immédiatement après la lecture. On mesure la température
dans l’eau distillée après chaque lecture au densimètre.

Photo 13: Matériau fractionné Photo 14: Pesage du matériaux

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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Photo 15: mélange du matériau


Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce
2.1.2.6 Expression des résultats
• Calcul de la lecture corrigée
• Diamètre des particules en suspension
• Pourcentage des passants au tamis 80 microns.
2.1.3 Limite Atterberg (NFP 94-051)
2.1.3.1 Définition de l’essai
Lorsque le sol est soumis à une variation de teneur en eau, il traverse plusieurs états dont l’état
solide, l’état plastique et l’état liquide. Ces états sont caractérisés par des indicateurs qui
définissent des intervalles des teneurs en eau au-delà duquel il y a changement d’état ; il s’agit des
limites de consistance ou d’Atterberg décrites par l’ingénieur suédois Albert Mauritz
Atterberg. La plasticité du sol désigne la propriété qu'a le matériau sol lorsqu'il est mouillé de
pouvoir changer d'une façon continue de forme, mais non de volume, sous l'effet d'une pression
constante, et de garder la forme prise quand la pression disparaît. Cette plasticité permet de savoir
s'il s'agit d'un sol plastique, d'un sol sédimentaire, etc.
La plasticité d'un sol est sa capacité à se déformer sans se fissurer. C'est une propriété d'indice
importante des sols à grains fins, en particulier pour les sols argileux. L'eau adsorbée dans les sols
argileux est à l'origine de la plasticité du sol. L'eau adsorbée dans les particules d'argile permet aux
particules de glisser les unes sur les autres. Les particules ne reviennent pas à leur position initiale
suite à la déformation du sol. Le sol ne devient plastique que lorsqu'il contient des minéraux
argileux. Particulièrement, nous nous focaliserons plus sur l'indice de plasticité qui est défini
comme étant la plage d'humidité dans laquelle un sol reste dans un état plastique en passant d'un
état semi-solide à un état liquide. Pour déterminer cette donnée, il est réalisé l’essai dit ‘’limite
Atterberg ‘’qui suivant la norme NF P 94 051 met en exergue les passants du tamis 400µm.

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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Cet essai nous fournira des données de base précise pour effectuer la classification des sols fins.
2.1.3.2 But de l’essai
Il s’agit principalement de déterminer les différentes limites qui caractérisent les états du sol
(liquide, plastique, solide). Principalement la limite de plasticité, la limite de liquidité en vue
de calculer l’indice de plasticité, indice de consistance pour effectuer la classification d’un sol
(sol fin).
2.1.3.3 Appareillage
Pour réaliser cet essai, il nous faudra dans un premier temps, disposer de l’échantillon du
matériau (sol), et des outils de base adéquats tel que :
Tamis 400µm, les tares, une balance dont la portée maximale et minimale est compatible
avec la masse à peser et telles que les pesées sont effectuées avec une incertitude de 1/1000 de
la valeur minimale pour les sols, une coupelle de Casagrande, une étuve de dessiccation ou
enceinte thermique de température réglable à 50°C et à 110°C± 5 °C, (02) spatules, (01)
spatule à langue de chat, l’outil à rainurer, Une plaque lisse en marbre pour le malaxage et
la confection des rouleaux, un socle ou espace lisse réservée pour réaliser l’essai, une pissette,
des Bols pour la préparation de l’échantillon.

Photo 16: Matériels de limite d’Atterberg (Spatule à langue de chat, spatule, Outil à Rainurer,
coupelle de Casagrande, Chiffon support de malaxage)
Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce

2.1.3.4 Mode opératoire


Préparation de l’échantillon

Il faudra disposer d’une masse m d’échantillon suffisante, et l’imbiber dans un récipient à eau
pendant 24h à température ambiante, elle sera ensuite lavée et tamisée par voie humide au tamis
400µm afin d’obtenir l’eau de lavage et les passants de masse au moins égale à 200g dans un bac.
Après une décantation d’au moins 12h destinée à accélérer les dépôts, l’eau claire du bac est

37
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

siphonnée sans entrainer des particules, l’eau excédentaire est évaporée à 50°C qui seront
finalement sécher à l’air ambiant selon l’état de l’échantillon pour obtenir une pâte facilement
utilisable pour réaliser effectivement l’essai.

• Dans un premier Temps, il faudra :


• Prélever un échantillon représentatif de la masse (prise d’essai).
• Ensuite passer à la réalisation de l’essai sur la détermination de la limite de liquidité.

Photo 17:Répartition de la pâte dans la coupelle Photo 18: Rainure sur la pate

Photo 19:Fin de l’essai (matériaux à étuver)


Source : POULI Lucrèce et WANTI Lucrèce
NB : Il sera réalisé 04 essais sur la détermination de la limite de liquidité respectant le mode
d’emploi suivant :

38
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

• Utiliser la spatule pour prélever une quantité qui sera étalée dans les 3/4 de la coupelle et
user de la spatule à langue de chat pour lisser la surface et formant une légère concavité à
l’intérieure de la coupelle.
NB : La pâte recouvre le fond de la coupelle sauf une partie d d’environ 3cm et d’épaisseur f au
centre de la coupelle allant de l’ordre de 15cm à 20cm.

Figure 9:Vue en plan et coupe AA-BB de la coupelle indiquant les distances d te f

• Réaliser une rainure avec l’outils à rainurer normaliser ;

Figure 10: Outil à Rainurer - la vue en plan et coupe BB indiquant la rainure

• Ensuite battre avec un nombre de coups à intervalle régulier (02 coups par
seconde) à l’aide de l’appareil de Casagrande l’échantillon tout en observant la
fermeture des lèvres de la rainure sur une longueur d’environ 1cm.

39
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Figure 11:fermeture de la rainure sur 1cm


Pour le premier essai, le nombre de coups est compris entre : [15 ;20] coups

Pour le second essai, le nombre de coups est compris entre : [20 ;25] coups

Pour le troisième essai, le nombre de coups est compris entre [25 ;30] coups

Pour le Quatrième essai, le nombre de coups est compris entre [30 ;35] coups

• Prélever un échantillon représentatif sur la ligne de fermeture de la rainure (environ 5g de


part et d’autre de la lèvre de la rainure et au voisinage de l’endroit où elle s’est refermée)
dans les différents tares (1Tare respective pour chaque essai de la teneur en eau de liquidité,
4 tares pour l’ensemble) pour déterminer les teneurs en eau
• Passer ensuite à l’essai sur la détermination de la teneur en eau de plasticité.
NB : Il sera réalisé deux essais sur la détermination de la teneur en eau de plasticité

Les essais consisteront à réaliser avec l’échantillon des boulettes à l’aide de la plaque lisse pour
former des baguettes horizontales de diamètre 2 à 3mm et de longueur 100mm puis de déterminer
suivant une action roulante de la plaque sur les boulettes devenues des baguettes, la teneur en eau
limite au cour de laquelle il y a une brisure de la baguette. Les deux parties de la brisure seront
mises dans les tares. (1tare respective pour chaque essai de la teneur en eau de plasticité. 2tares
pour l’ensemble)
• Les Tares (06) représentant les essais et contenants les échantillons seront mesurés sur la
balance pour lire les masses tares humides de l’échantillon. (04 mesures pour l’essai de
liquidités et 02 mesures pour l’essai de plasticité) Prise de la mesure des masses tares (06)
humides des échantillons et renseigner sur la fiche de l’essai.
• Ensuite les tares (06) représentants les essais seront mises à l’étuve pendant 24h et mesurés
à la balance pour lire les masses tares sèches de l’échantillon.
• Après les 24h de mise à l’étuve, procéder au mesurage des Masses tares sèches

40
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

• Déterminer la teneur en eau respective ; 4 pour la limite de liquidité et 2 pour la limite de


plasticité.
NB : Les tares doivent suivre une désignation et un ordre donné correspondant à chaque essai.
2.1.3.5 Expression des résultats
• La limite de liquidité est la teneur en eau correspondante à 25 coups sur la courbe. Quant
à la limite de plasticité, elle est la moyenne des teneurs en eau issues des essais de
plasticité.
• L’indice de plasticité est déterminé par la différence des limites de liquidité et de
plasticité.

𝐼𝑃 = 𝑊𝐿 − 𝑊𝑃

• L’indice de consistance est déterminé par la différence de la limite de liquidité et la


teneur en eau du sol dans son état naturel sur l’indice de plasticité.
𝑾𝑳 − 𝑾
𝑰𝑪 =
𝑰𝑷

Figure 12: Courbe illustrative de régression linéaire

Tableau 2: Degré de plasticité des sols en fonction de IP

INDICE DE PLASTICITE DEGRE DE PLASTICITE

0 Non Plastique
[1-5 [ Très faiblement Plastique
[5-10[ Faiblement Plastique
[10-20[ Moyennement Plastique

41
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

[20-40[ Plastique
[40 - ∞[ Très Plastique

2.1.4 Teneur en eau (NF P94-050)


2.1.4.1 Définition de l’essai
La Teneur en eau naturelle (𝑊𝑛) est un paramètre d’état qui permet d’apprécier la consistance d’un
sol fin. La teneur en eau pondérale est le rapport d’évaporation masse d’eau par l’étuvage sur la
masse des grains de sous exprimée en pourcentage.
La teneur en eau naturelle d’un matériau est la teneur en eau déterminée lorsque les conditions de
prélèvement sur le site ; le transport et la conservation de l’échantillon n’ont entraîné aucune
modification de celle-ci.
2.1.4.2 But
L’échantillon contient des grains solides, l’eau et l’air. L’essai consiste à déterminer la teneur en
eau contenue dans l’échantillon en suivant plusieurs étapes.
2.1.4.3 Appareillage
Les appareils utilisés pour le bon déroulement de l’essai sont : Echantillonneur, Enceinte
thermique ou étuve réglable à 50°C et 105°C, Balance d’exactitude de 1/1000 pour les masses
de matériaux pesés, boîte de pétri ou vase non altérable à la chaleur et l’humidité pour le
pesage et séchage de l’échantillon.
2.1.4.4 Mode opératoire
Pour déterminer la teneur en eau d’un matériau, les étapes utilisées sont :

• Utiliser l’échantillonneur pour homogénéiser ou faire le quartage du matériau à prélever ;


• Prélever un échantillon ;
• Peser la boite pétrie (en vue de déterminer la masse de la boite) Masse (M1) ;
• Placer l’échantillon sur la boite de pétri ;
• Peser l’échantillon avec la boite de pétri : Masse (M2) ;
• Mettre à l’étuve à 60°C c à 105°C jusqu’ à dessiccation et poids stable (environ 24 h) ;
• Peser l’échantillon sec avec la boite de pétri après la sortie de l’étuve : Masse (M3).
Le temps de séchage est au minimum : - 4h Dans le cas d’un étuvage à 105°C ; - 8h Dans le cas
d’un étuvage à 50°C. La teneur en eau est déterminée par la formule
2.1.4.5 Expression des résultats
La teneur en eau du matériau est ainsi obtenue par la formule :
𝑀ℎ − 𝑀𝑠
𝑤= ∗ 100
𝑀𝑠

42
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

2.1.5 Masse volumique réelle (NF P 94-054)


L’Essai s’applique aux particules de granulométrie inférieure à 2mm. Il détermine la masse
volumique des particules solides du sol. La masse volumique des particules solides du sol est
utilisée pour déterminer l’indices des vides, la porosité et le degré de saturation.
2.1.5.1 Définition de l’essai
Par définition, la masse volumique des particules solides du sol ρS est le rapport de la masse sèche
mS des particules solides par leur volume VS.
𝑚𝑠
𝜌𝑠 =
𝑣𝑠

La prise d’essai est mise à l’étuve puis séchée jusqu’à poids constant puis pesée. Le volume des
particules solides est ensuite déduit par pesée d’un pycnomètre en substituant de l’eau de masse
volumique connu aux particules solides des sols.
2.1.5.2 But de l’essai
L’essai détermine la masse volumique moyenne d’un échantillon composé de particules, parfois
de nature différente. La masse volumique des particules solides d’un sol est utilisée pour connaitre
l’indice des vides, le degré de saturation et la porosité.
2.1.5.3 Appareillage
Un entonnoir, une Etuve de dessiccation ou enceinte thermique de température réglable à
50°C et à 110°C± 5 °C, une balance dont la portée maximale et minimale est compatible avec
la masse à peser et telles que les pesées sont effectuées avec une incertitude de 1/1000 de la
valeur minimale pour les sols, un tamis à maille carré d’ouverture égale à 2mm, un mortier
et un pilon, un pycnomètre de 50ml muni d’un bouchon, des gamelles ou coupelles pour
séchage de la prise, un réservoir d’eau distillée, une pissette, et un dessiccateur.

Photo 20: appareillage de l’essai

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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

2.1.5.4 Mode opératoire


Pour effectuer l’essai, il faudra :

• Prélever une prise d’essai de 25g représentant les passants du tamis 2mm ;
• Sécher la prise mise dans la gamelle, à l’aide de l’étuve à une température de 50°C pour
les matériaux sensibles à la chaleur et à 105°C pour les matériaux insensibles à la
chaleur. Le séchage est terminé si la masse de l’échantillon de varie pas de plus de 2/1000
entre deux pesées effectuées immédiatement après la sortie de l’étuve à au moins 4h
d’intervalle. Peser jusqu’à poids constant pour un intervalle de 4h entre pesées.
NB : la durée de séchage à 50°C des matériaux insensibles peut varier entre 1 et 8 jours.
• Après séchage, user du pilon pour désolidariser les particules solides dans le
mortier ;
• Mesurer la masse avide du pycnomètre avec son bouchon. Soit M1 cette masse
• Verser ensuite les particules solides dans le pycnomètre. Puis mesurer l’ensemble avec
bouchon. Soit M2 cette masse ;
• User de la pissette contenant l’eau distillée pour remplir d’eau distillée à température
ambiante le ballon du pycnomètre contenant les particules ;
• Afin qu’aucune bulle d’air ne reste accroché aux particules solides, le liquide contenu dans
le pycnomètre est mis en dépression. Pour cela le pycnomètre, est placé sous vide au moins
pendant 30min et jusqu’à disparition complète de tous dégagement gazeux. Pour effectuer
cela, on utilise, le dessiccateur ;
• Après remise à la pression atmosphérique du ballon et de son contenu, agiter l’ensemble
pour mettre en évidence les vides contenus dans les pores. Visuellement, si les vides
réagissent, reprendre le processus afin qu’aucun dégagement gazeux ne soit mis en
évidence après agitation à pression atmosphérique ;
• Lorsque le désaérage est terminé, mettre le bouchon avec son tube repère et placer sur le
ballon du pycnomètre. Le remplissage est effectué avec de l’eau distillée ou déminéralisée
jusqu’au repère et compléter si besoin au bout de 30 min. Le pycnomètre est ensuite séché
correctement et pesé. Soit M3 cette masse ;
• Vider le pycnomètre puis rincer et nettoyer correctement l’intérieure. Remplir le
pycnomètre d’eau distillée en veillant à essuyer le corps extérieur du pycnomètre ;
• Peser l’ensemble avec bouchon. Soit M4 cette masse.
NB : L’essai est réalisé sur deux prises provenant du même échantillon.
2.1.5.5 Expression des résultats
La masse volumique est déterminée par la formule suivante :

𝜌𝑤 (𝑀2 − 𝑀1 )
𝜌𝑠 =
(𝑀4 + 𝑀2 − 𝑀1 − 𝑀3 )

44
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Le calcul est effectué suivant les résultats des deux prises d’essais. La masse à considérer est la
moyenne de la masse volumique individuelle.
2.1.6 Essai au bleu de méthylène (NF P 94-068)
2.1.6.1 Définition et but
On appelle la valeur de bleu VBS d’un sol la quantité en grammes de bleu de méthylène absorbée
par une masse de sol. Communément appelé « essai au bleu », l’essai au bleu de méthylène est un
essai utilisé en géotechnique pour déterminer la propreté d’un sable, d’un granulat et plus
généralement d’un sol et les différents types d’argiles qu’il contient.

Il a pour but de caractériser la fraction argileuse d’un sol sableux ou d’un granulat en mesurant sa
capacité à absorber du bleu de méthylène. Il permet de caractériser la surface spécifique et
l’argilosité du matériau pour identifier le risque de gonflement.
2.1.6.2 Principe de l’essai
L’essai consiste à introduire des quantités croissantes de bleu de méthylène par doses successives,
jusqu’à ce que les particules argileuses en soient saturées ; il apparait alors un début d’excès qui
marque la fin de l’essai et que l’on détecte par le test dit de la tache (voir Figure). Ce dernier
consiste à former avec une goutte de suspension, et sur du papier filtre, une tache qui est un dépôt
de sol coloré en bleu soutenu, entouré d’une zone humide en général incolore (voir Figure).
L’excès se traduit par l’apparition dans cette zone d’une auréole bleue claire. On dira alors que le
test est positif.
2.1.6.3 Appareillage
Burette, Papier-filtre, Tige de verre, Agitateur, Balance, Chronomètre, Tamis, Bécher, Fiole
en verre, Étuve, Thermomètre, Spatule.
2.1.6.4 Mode opératoire
Description du test à la tache
Après chaque injection de colorant, le test à la tâche consiste à prélever à l'aide de la tige de verre
une goutte de la suspension et de la déposer sur le papier filtre. La tâche qui se forme est composée
d'un dépôt central de matériau, en général d'une couleur bleue foncée, entouré d'une zone humide
incolore. La quantité de suspension prélevée par la goutte doit permettre d'obtenir un dépôt dont
le diamètre est compris entre 8 mm et 12mm. Le test est considéré comme positif si, dans la zone
humide, une auréole bleue claire persistante d'environ 1 mm apparaît autour du dépôt central.
Préparation de la suspension

• Prendre (500 ± 5) ml d'eau distillée ou d'eau déminéralisée à l’aide de la burette graduée ;


• Verser ce volume dans le bécher et ajouter la prise d'essai séchée en remuant bien avec la
spatule ;
• Remplir la burette de solution colorée et placer la solution restante dans un endroit sombre ;

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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

• Régler l'agitateur sur la vitesse de 600 tr/min et positionner les ailettes à environ 10 mm du
fond du bécher ;
• Mettre en marche l'agitateur et déclencher le chronomètre, agiter le contenu du bécher
pendant 5 min à (600 ± 60) tr/min, puis agiter continuellement à (400 ± 40) tr/min pendant
la poursuite de l'essai.
Si la quantité de fines présentes dans la prise d'essai ne permet pas d'obtenir une auréole, il convient
d’ajouter la kaolinite avec un supplément de solution colorée, comme suit : - Ajouter dans le bécher
(30,0 ± 0,1) g de kaolinite, séchée à (110 ± 5) °C à masse constante ;
• Ajouter V’ ml de solution colorée dans le bécher où V’ = 30 MBK, est le volume
de solution colorée adsorbée par 30 g de kaolinite.
Si l'auréole disparaît durant les quatre premières minutes, ajouter une autre dose de 5 ml de solution
de colorant.
Si l'auréole disparaît à la cinquième minute, ajouter seulement 2 ml de solution de colorant. Dans
tous les cas, continuer l'agitation et les tests à la tache jusqu'à ce qu'une auréole reste visible
pendant 5 min.
Enregistrer le volume total de solution de colorant, V1, ajouté pour obtenir une auréole qui est
restée visible pendant 5 min, à 1ml près

Photo 21: Eprouvette graduée remplie d’eau distillée Photo 22: Dispositif VBS

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Chapitre 2 : Déroulement du stage

Photo NO : Papier filtre tacheté

Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce

Sols sableux sols limoneux Sols argileux Sols argileux Sols très argileux VBS

0 0,2 2,5 6 8

Figure 13: Ordres de grandeur

ESSAI DE RESISTANCE ET DE PORTANCE DES SOLS


2.1.7 Essai Proctor modifié (NF P 94 093)
2.1.7.1 Choix du type d’essai :
L’essai Proctor normal et l’essai Proctor modifié sont identiques dans leurs principes, la seule
différence se situe au niveau des paramètres qui définissent l’énergie de compactage appliquée.
Le choix du type d’essai est imposé par l’utilisation envisagée des résultats de l’essai. En règle
générale on se réfère :

• A l’énergie Proctor Normal pour les applications des matériaux utilisées dans les corps de
remblais et les ouvrages en terre en général et pour les couches de forme. On exécute alors
l’essai dit Essai Proctor Normal
• A l’énergie Proctor Modifié pour les applications des matériaux utilisés dans les couches
de chaussées. On exécute alors l’essai dit Essai Proctor Modifié.
• Les deux essais se différencient dans les paramètres qui définissent l’énergie de compactage
appliqué. La formule de l’énergie de compactage s’écrit comme suit :

NxPxMxH
E= V

47
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

• E : énergie de compactage en kg/m3


• N : nombre de coups par couche
• P : poids de la dame en Kg
• M : nombre de couches
• H : hauteur de la chute de la dame
• V : volume du moule en m3
Tableau 3:Récapitulatif des caractéristiques des essais Proctor

TYPE D’ESSAI Caractéristiques de l’essai MODULE PROCTOR


Masse de la dame 250g
Diamètre du mouton 50mm
Hauteur de chute 305mm
Essai Proctor normal Nombre de coups par couche 25
Nombre de couches 3
Diamètre du moule 102mm
Hauteur du moule 117mm
Masse de la dame 450g
Diamètre du mouton 50mm
Hauteur de chute 475mm
Essai Proctor Modifié Nombre de coups par couche 56
Nombre de couches 5
Diamètre du moule 102mm
Hauteur du moule 117mm

2.1.7.2 Définition de l’essai


L’essai PROCTOR est réalisé suivant la norme NF P 94 093. L’essai Proctor a pour but de
déterminer la teneur en eau optimale pour un sol de remblai donné pour des conditions de
compactage fixées, qui conduisent au meilleur compactage possible ou encore capacité
portante maximale.
2.1.7.3 Principe de l’essai
Le principe de l’essai consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs en eau et à le compacter
dans des moules normalisées, à l’aide d’une dame normalisée, pour chacune des teneurs en eau,
selon un procédé et une énergie conventionnelle. Pour chacune des valeurs de teneur en eau

48
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

considérées, on détermine la masse volumique sèche du matériau et on trace la courbe de variation


de la masse volumique en fonction de la teneur en eau. D'une manière générale cette courbe,
appelée courbe Proctor, présente une valeur maximale de la masse volumique du matériau sec
qui est obtenue pour une valeur particulière de la teneur en eau. Ce sont ces deux valeurs qui sont
appelées caractéristiques optimales de compactage Proctor normal ou modifié suivant l'essai
réalisé. Il s’agit de la teneur en eau optimale et la densité sèche maximale (γ d ; ωopt)
NB : Pour raison de conformité à l’essai suivi, notre rédaction portera sur l’essai Proctor modifié
2.1.7.4 Appareillage
Moules Proctor Modifiées ou CBR, Disque d’espacement, Rehausse, Embase normalisée,
dames Proctor modifiées normalisées, une règle à araser normalisée, un socle de compactage
de 30cm X 30cm et d’épaisseur 30cm au moins, des plateaux pour mélange de l’échantillon,
des boîtes hermétiques ou sceaux en plastiques pour conservation de l’humidité, une pissette,
une enceinte thermique ou un appareil de séchage pour déterminer la teneur en eau des
matériaux selon une méthode normalisée, une éprouvette graduée de 100ml, les tamis de
diamètre 20mm et 5mm, la main écope, Truelle, spatule, pinceau, burin, une balances dont
la portée maximale et minimale est compatible avec les masses à peser et telles que les pesées
soient effectuées avec une incertitude de 1/1000 de la valeur mesurée.

Photo 23: dame Proctor Normal et Modifier Photo 24: moule Proctor Normal et Modifier

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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Photo 25:Socle Proctor CBR

Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce

2.1.7.5 Mode opératoire


2.1.8 Préparation de l’échantillon
Prélever la prise d’essai dans un plateau à l’aide de la main écope et utiliser la balance pour mesurer
la masse humide. Soit Mh cette masse.
La réalisation de la courbe nécessitera au moins 5 essais (1 point (ω ; γd) par essai) ; 6
essais sont préférables.

Contrôle de l’échantillon pour la faisabilité de l’essai

• Si D ≥ 20 mm, il faut tamiser à 20 mm le sol et peser le refus ;


• Si le refus est ≤ 30%, l’essai doit être réalisé dans le moule CBR, mais sans intégrer le
refus (échantillon écrêté à 20 mm) ;
• Si le refus est > 30%, l’essai PROCTOR ne doit pas être réalisé (compactage hasardeux).
Pour le nombre de point à effectuer choisir le nombre de plateau correspondant

Pour chaque plateau, effectuer les opérations suivant :

• Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les éléments pierreux, et mélanger
soigneusement le matériau (sa teneur en eau initiale doit être homogène).
• Mesurer la masse initiale de la prise d’essai. Soit Mh
• Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve à 50 °C maximum pour les sols sensibles à la chaleur
et 105°C pour les sols insensibles à la chaleur jusqu'à un état hydrique jugé suffisamment sec
pour commencer l’essai, et permettant aussi de faciliter le tamisage pour débuter l’essai avec
une teneur en eau inférieur ou égale 2% ou 4% selon la granulométrie du matériau (l’essai est
fait à teneur en eau croissante pour la suite des plateaux).
• Ecrêter à 20 mm l’échantillon (le cas échéant).
• Utiliser le tamis 5mm pour faciliter la désolidarisation des particules de sol dans le bac
d’homogénéisation (plateau).
• Après recueille et désolidarisation des tamisâts, effectuer l’homogénéisation (mélange) de
ce dernier (tamisât)
• Mesurer la masse sèche de la prise malaxée Ms
• Soumettre ensuite la prise malaxée à une teneur en eau fonction de la masse sèche et
effectuer un mélange homogène de la prise soumise à la teneur en eau dans le plateau.
• Partager la prise d’essai en au moins cinq parts égales dans le plateau.

NB : C'est à partir de chacune de ces parts que seront confectionnées les éprouvettes destinées à
la détermination des points de la courbe Proctor (et le cas échéant la détermination de l'Indice
50
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Portant Immédiat et l'Indice CBR Immédiat ou après immersion des éprouvettes aux teneurs en
eau considérées). Ces parts sont les couches (5) qui serviront à la confection de l’éprouvette.
• Soumettre respectivement chaque plateau à une teneur en eau variable et de façon
croissante répartie suivant le nombre d’éprouvette à confectionner (humidification des
parts).
NB : L’expérience montre qu’il est bien souhaitable d’avoir 2% de différence de teneur en eau
environ entre chaque point (courbe harmonieuse) et 4% au maximum. Il est souhaitable de
commencer les essais à une teneur en eau ω qui se situe environ à 4 ou 5% au– dessous de ωopt.
(ωopt en générale entre 10 et 14 %).

• Après humidification de chaque prise, malaxer manuellement correctement pour faciliter


l’homogénéisation de l’eau entre les particules solides du sol.
• Après malaxage (mélange homogène), conserver chaque prise dans des boîtes hermétiques
ou sceaux en plastiques bien fermés durant un temps selon la granulométrie de l’échantillon
: (terre de barre ; sable silteux : 15min et (24h et 48h) en fonction de l'argilosité du matériau
pour parfaire la diffusion de l'eau.)
NB : Le malaxage est fait en fonction du matériau définit dans la norme NF 11-300 (de l'argilosité
des matériaux). Le temps et la méthode de malaxage à pratiquer est défini dans la norme NFP-94-
093
• Déposer l’ensemble sur le socle de compactage.

Photo 26: Echantillonnage (criblage et quartage)


Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce

2.1.8.1 Exécution de l’essai


Pour l’essai PROCTOR MODIFIE, le remplissage est fait en 5 couches.

• D’abord assembler moule + embase + disque d’espacement + disque de papier au fond du


moule (facilite le démoulage) ; puis :
Peser l’ensemble : soit P1,

51
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Adapter la rehausse.
• Avant introduction du matériau dans le moule il y a lieu de :
Solidariser : moule, embase et rehausse ;
Lubrifier le cas échéant les parois du moule ;
Placer le disque d'espacement au fond du moule CBR lorsqu'elle est utilisée ;
Placer éventuellement un papier-filtre ou un film plastique au fond du moule Proctor ou sur
le disque d'espacement du moule CBR pour faciliter le démoulage.
• Remplir ensuite le moule CBR en 5 couches comme suit :

Placer le moule sur un socle en béton d’au moins 100 kg, ou sur un plancher en béton d’au
moins 30 cm d’épaisseur, pour que l’ensemble de l’énergie appliquée soit à l’échantillon.
Astuces : faire des rayures sur la surface compactée (améliore la liaison avec la couche suivante)
Introduire la 1ère couche
La couche est damée (compactée) à l’aide de la dame CBR de 56 coups avant pose successive
de la couche suivante jusqu’au remplissage totale du moule.
NB : Répéter l'opération autant de fois que l'exige le nombre de couches à réaliser.

• Après compactage de la dernière couche, enlever la rehausse. Le sol compacté doit dépasser
le moule de 1 cm environ. Sinon, recommencer l’essai,
• Araser soigneusement en opérant radialement du centre vers la périphérie du moule le
débordement de 1cm ; on veillera, au cours de l’arasement à ne pas créer des trous sur la
surface arasée. Si des éléments > 10 mm sont entraînés dans cette opération, en laissant des
vides à la surface de l'éprouvette, combler ceux-ci avec des éléments fins qui sont lissés
avec la règle à araser.
• Peser l’ensemble juste arasé : soit P2,

NB : S'il n'est pas prévu de poursuivre l'essai par la détermination des Indices CBR et/ou de l'Indice
Portant Immédiat, ôter l’embase (et disque d’espacement si nécessaire) et prélever 3 prises sur
l’échantillon, l’une en haut, l’autre en bas et au centre ; pour déterminer la teneur en eau ω.
On prendra la moyenne des deux valeurs obtenues.

• Augmenter de 2% la teneur en eau ω de votre échantillon de départ et recommencer 5 à 6


fois l’essai, après avoir à chaque fois bien nettoyer votre moule.

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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Photo 27: auge avec matériaux Photo 28:Application des coups


Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce
2.1.8.2 Expression des résultats
Pour chaque éprouvette compactée il convient de calculer :

• La teneur en eau ;
• La masse de matériau sec contenue dans le moule ;
• La masse volumique du matériau sec en tenant compte du volume réel du moule
utilisée, déterminé à partir de mesures géométriques réalisées à 0,1 mm près
NB : La teneur en eau (w) est calculée par la moyenne des teneurs en eau déterminées sur les
faces inférieures et supérieures puis au centre des éprouvettes.
Connaissant les masses volumiques humides ; la densité humide se traduit par :

𝑃2 − 𝑃1
𝜌ℎ =
𝑉𝑚

Nous pouvons déterminer les masses volumiques sèche par :

𝜌ℎ
𝜌𝑑 = 𝑤
1 + 100

53
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Le but de l’essai étant de déterminer la teneur en eau optimale pour obtenir une densité sèche
maximale, elle est obtenue sur la courbe Proctor Modifié tracée à l’aide des coordonnées (ω ; γd)
des 06 ou 05 points.

PROCTOR
2,20
2,19
2,18
2,17
2,16
2,15
2,14
2,13
2,12
2,11
Densité (T/m3)

2,10
2,09
2,08
2,07
2,06
2,05
2,04
2,03
2,02
2,01
2,00
1,99
1,98
1,97
1,96
6,0 7,0 8,0 9,0 10,0 11,0 12,0 13,0 14,0 15,0
Teneur en eau (%)

Figure 14: Courbe Proctor (CNERTP)


2.1.9 ESSAI CBR (NF P 94-078)
Il permet de déterminer un indice (l’indice CBR) permettant de calculer grâce à des abaques,
l’épaisseur des couches de fondation d’une route nécessaire à la constitution d’une chaussée en
fonction :

• Du sol sous-jacent,
• Du trafic et des charges par essieu prévues,
• Des conditions hydriques futures que subira cette route.

2.1.9.1 Définition de l’essai


L’indice CBR (I.CBR) exprimé en % est le rapport entre les pressions produisant dans le même
temps un enfoncement donné dans le sol étudié d’une part rapportée à celui d’un matériau type
d’autre part. L’indice recherché est définit conventionnellement comme étant la plus grande valeur
exprimée en pourcentage des deux rapports ainsi calculés. C’est une grandeur utilisée pour
caractériser un sol ou matériau élaboré en tant que support ou constituant d’une structure de
chaussé.
L’essai C.B.R Immédiat : Mesure la résistance au poinçonnement d’un sol compacté à sa teneur
en eau naturelle. Il permet d’évaluer ou caractériser l’aptitude du sol à supporter la

54
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

circulation des engins en phase de chantier. Dans les régions peu humides, le CBR Immédiat
sert directement de référence (pas de variation hydrique).
L’essai C.B.R après imbibition : Mesure de la résistance au poinçonnement d’un sol compacté
à différentes teneurs en eau puis immergé durant plusieurs jours (4 en générale). Il caractérise
l’évolution de la portance d’un sol compacté à différentes teneurs en eau et/ou soumis à des
variations de régime hydrique.
2.1.9.2 Principe de la méthode
L’Indice CBR est déterminé pour des sols à vocation routière de manière purement empirique.
Après avoir compacté le matériau dans les conditions de l’essai Proctor Modifié, on lui
applique les conditions hydriques prévues :

• Immersion pendant 4jours dans l’eau,


• Pas d’Immersion : essai immédiat,

Le matériau à étudier étant placé dans un moule dans un état donné de densité et de teneur en eau,
on lui applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service (disque de surcharge),
puis on le poinçonne par un piston tout en mesurant les efforts et déplacements résultants
(déplacement conventionnelle).
Une comparaison de ces résultats avec ceux obtenus sur un sol de référence (californien) est
ensuite effectuée.
2.1.9.3 Appareillage
Moule CBR, Dame Proctor modifiée, Disque d’espacement, Règle à araser, Tamis 5 et 20
mm (contrôle et écrêtage le cas échéant de l’échantillon), Truelle, spatule, pinceau, burin
etc… Eprouvette graduée 150 ml environ, Petits récipients (tares) pour mesures des teneurs
en eau, Balance portée 10 kg, précision ± 1 g, Balance de précision 200 g, précision ± 0,1 g
(teneur en eau), Etuve 105°C ± 5°C (teneur en eau), Presse CBR (piston de section 19,3 cm
3 ; vitesse d’enfoncement 1,27 mm/min ), Disque de surcharge (au moins 2 disques ou encore
4 demi disques), Le disque de gonflement normalisé, D’un bac contenant de l’eau permettant
d’assurer l’immersion des éprouvettes. Un socle de compactage de 30cm X 30cm et
d’épaisseur 30cm au moins, Des plateaux pour mélange de l’échantillon, Boîtes hermétiques
ou sceaux en plastiques pour conservation de l’humidité, Pissette.

2.1.9.4 Mode opératoire


Préparation des échantillons pour essais

Le compactage devant être fait dans les conditions de l’essai Proctor modifié, il faut réaliser au
préalable l’essai PM pour pouvoir connaître la teneur en eau optimale et la densité apparente sèche
maximale. (Voir Essai Proctor Modifié)
Exécution de l’essai

55
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

• Il s’agit tout comme décrit dans l’essai Proctor Modifié de réaliser les éprouvettes dans des
moules Proctor. Comme décrit précédemment dans l’essai Proctor il est réalisé 5 couches
par éprouvette. Contrairement à l’essai Proctor Modifié, l’essai CBR est réalisé sur trois
éprouvettes soumises à différentes énergies de compactage reparties respectivement
comme suit
La Première éprouvette est soumise à 10 Coups de dame par couches
La deuxième éprouvette est soumise à 25 Coups de dame par couches
La Troisième éprouvette est soumise à 56 Coups de dame par couches

• Araser.

Figure 15: Coupe montrant compactage et arasage de l’éprouvette


NB : La teneur en eau (w) calculée est la moyenne des teneurs en eau calculées dans des tares à
l’aide du surplus arasé par la règle à araser
• Retourner le moule pour fixer sur la plaque de base, l’extrémité qui était en haut (mettre
une feuille de papier filtre).
• Enlever la plaque de base et ôter le disque d’espacement.

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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Figure 16 : Retournement et dépose du disque d’espacement

• Peser le moule + la plaque de base + le contenu (à 1gramme près)


Imbibition-mesure de gonflement

L’opération d’imbibition de l’échantillon se réalise de la façon suivante : Après avoir pesé


l’ensemble moule + plaque de base ou embase + échantillon compacté, on place alors
successivement dans la rehausse un disque de papier filtre, un disque perforé de mesure du
gonflement (appelé Disque perforé de mesure du gonflement), et une charge constituée par des
disques annulaires (au moins 2 ou encore 4 demi-disques), représentant l’équivalent de la
contrainte imposée par la chaussée sur la plate-forme.

Photo 29: Arasage du moule Photo 30: Imbibition Photo 31:Lecture du gonflement
Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce

NB : On met le tout dans un bac rempli d’eau, la plaque de base étant un peu écartée du fond pour
permettre le passage de l’eau. Un comparateur tenu par un trépied est placé dans la rehausse du
moule pour mesurer les variations de hauteur de l’échantillon. On remplit d’eau et l’on note la
lecture de la mesure donnée par le comparateur au début de l’essai (0,05 mm). A la fin d’une
opération d’imbibition, on note le gonflement. L’éprouvette est immergé pendant 4 jours. (96
heures)

Poinçonnement

• On place l’échantillon sur le plateau, bien axé sur le piston de poinçonnement. Les charges
annulaires sont remises en place (leurs trous centraux laissent le passage au piston de
poinçonnement).

57
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Figure 17:Mesure du gonflement à l’immersion

Photo 32: Poinçonnement de l’éprouvette après immersion.


Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce

On amène la tige au contact du sol, puis la presse est actionnée à une vitesse constante
d’enfoncement égale à 1,27 mm/min,
• On note (sans arrêter le poinçonnement) les forces qui correspondent aux enfoncements
conventionnels suivants :1,25mm ; 2mm ; 2,5mm ; 5mm ; 7,5mm ; 10mm.
NB : La presse est munie d’un écran tactile de lecture des mesures de force et de déplacement
permettant à l’opérateur d’appliquer la vitesse constante et d’effectuer la lecture des forces
correspondant aux déplacements conventionnels
Mesure de la teneur en eau après poinçonnement

58
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

Cette détermination se fait à partir d’au moins 2 (4 conseillés) prélèvements que l’on fait de part
et d’autre de l’emprunte, dans la région qui a été soumise au poinçonnement. La mesure de la
teneur en eau doit suivre immédiatement l’opération de poinçonnement. L’opération est répétée
sur chaque éprouvette.
2.1.9.5 Expression des résultats
Par définition L’indice CBR (I.CBR) est pris égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :

Force (en KN)à 5mm d′enfoncement


I.CBR (5mm)= 19,93 KN

Force (en KN)à 2,5mm d′enfoncement


I.CBR (2,5mm)=
13,35 KN

I CBR= max (I. CBR (5mm) et I.CBR (2.5mm)


2.2 LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES AU CHANTIER (ESSAIS IN-SITU)

2.2.1 L’essai de pénétration dynamique (NF P94-115)


L’essai de pénétration dynamique est un essai qui donne une résistance limite d’un sol par
enfoncement d’un train de tiges du pénétromètre dynamique à des profondeurs normalisées.
2.2.1.1 But
L’essai de pénétration dynamique a pour but de déterminer la résistance dynamique Rd (contrainte
de rupture) du sol, à partir des mesures effectuées pour assurer la stabilité de l’ouvrage.
2.2.1.2 Principe
Un train de tubes lisses, de faible diamètre (3 à 6cm), muni à son extrémité d’une pointe ou d’un
carottier simple, est enfoncé par battage dans le sol. La basse frappante de la hauteur de chute varie
selon le type d’appareil. La méthode de mesure consiste à compter le nombre de coups pour obtenir
un enfoncement conventionnel de 10 ou 20 cm. En fonction de ce nombre de coups et de
profondeur, on obtient le ‘’diagramme de pénétration dynamique’’.
2.2.1.3 Domaine d’application
Le domaine préférentiel d’utilisation des pénétromètres dynamiques est la reconnaissance
qualitative des terrains lors d’une reconnaissance préliminaire. Ils sont donc recommandés pour
résoudre les problèmes suivant :

• Contrôle de l’homogénéité d’un site ;


• Détermination des différentes couches du sol ;
• Localisation des cavités ou autres discontinuités ;
• Reconnaissance du niveau du toit du rocher.
Aussi, fournissent-ils des renseignements utiles pour la prévision des conditions de battages des
pieux et des palplanches.

59
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

2.2.1.4 Appareillage et mode opératoire


L’engin utilisé pour l’essai est un pénétromètre dynamique constitué par un train de tige au bout
duquel est fixé une pointe conique aussi appelée pointe perdue qui facilite la pénétration des tiges
et dont le diamètre est supérieur à celui du train de tige. L’ensemble est battu dans le sol sous
l’action de chocs répétés exercés sur la tête du train de tige par une masse de 63.5kg et d’une charge
de 64 KN appelée mouton de battage tombant en chute libre d’une hauteur constante de 76 cm. La
tige de 1 m de long est graduée à chaque 10 cm ou 20 cm qu’il s’agisse respectivement d’un
pénétromètre de type A ou de type B. le nombre de coups est noté à chaque graduation par
l’opérateur pour le calcul de la résistance.

Photo 33:Essai au Pénétromètre dynamique


Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce

• Pénétromètre de type A
Ces appareils ont pour particularité de comporter un dispositif qui permet d’injecter une boue
benthonique (bentonite en suspension dans l’eau) dans l’espace annulaire entre le train de tige et le
sol au fur et à mesure de la pénétration dans le terrain, évitant ainsi le resserrement ou l’éboulement
du sol sur les tiges. L’espace annulaire ainsi ménagé permet de limiter le contact entre le train de
tige et le sol de sorte que l’énergie de battage est transmise quasi intégralement à la pointe.

• Pénétromètre de type B
Les pénétromètres de ce type sont en tous points identiques aux appareils de type A, à l’exception
du fait qu’ils ne comportent pas de dispositif d’injection de bentonite. Il s’ensuit qu’une partie de
l’énergie de battage peut être mobilisée par le frottement latéral parasite qui se manifeste entre le
sol et le train de tiges, notamment en cas d’éboulement. Aussi, dans certains cas (sols cohérents

60
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

qui frottent fortement sur le train de tiges, sable boulant, etc…), l’appareil ne permet pas de
différencier correctement les différentes couches de sols traversées et sa capacité de pénétration est
plus limitée que celle de l’appareil du pénétromètre dynamique du type A.
2.2.1.5 Expression des résultats
Il existe deux mode de représentations d’un profil de pénétration dynamique :

• Soit on trace en fonction de la profondeur le nombre de coup Nd, nécessaire pour


obtenir l’enfoncement donné, en général 10cm ;
• Soit on trace en fonction de la profondeur la résistance de pointe dynamique qd
calculée à l’aide d’une formule de battage de pieux. En général, la formule des
𝑚.𝑔.ℎ 𝑚
Hollandais qui s’écrit : 𝑞𝑑 = 𝑥 ou;
𝐴.𝑒 𝑚+𝑚′
• M est la masse du mouton en kg et m’ la masse des parties frappées (enclume placée
à la tête du train de tige et sur laquelle s’exercent les chocs, train de tiges, et pointe
en Kg) ;
• H la hauteur de chute du mouton en m ;

• E l’enfoncement moyen sur un coup : 𝑒 = 𝑁𝑑ℎ en m. Ndh représente le nombre de
coups correspondant à l’enfoncement h (h=10cm pour les pénétromètres légers ou
de type A, et 20cm pour les pénétromètres lourds ou de type B) ;
• A la section droite de la pointe (en m2) et g l’accélération de la pesanteur
(en m/s-2).
Le tableau 4 nous renseigne sur la fiche de note de chantier de l’essai de pénétration dynamique.
Tableau 4:Fiche de note de l’essai de pénétration dynamique

Profondeur Nombre de coups Coefficient


en m Pd1 Pd2 Pd3 Pd4 Pd5
0.2 1 1 1 1 1 7.95
0.4 3 1 1
0.6 2 3 2 1 2
0.8 1 2 1 3 2
1.0 1 2 2 2 2
1.2 2 2 3 4 2 7.5
1.4 4 3 3 4 3
1.6 4 7 4 5 3
1.8 9 5 6 5 4
2.0 7 9 7 8 6
2.2 25 19 17 16 11 7.1
2.4 28 31 14 16 15

61
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

2.6 23 29 20 21 19
2.8 24 26 21 19 22
3.0 17 28 25 19 23
3.2 19 23 28 23 23 6.73
3.4 18 26 32 25 23
3.6 21 25 32 23 24
3.8 24 30 30 24 25
4.0 27 32 31 27 27
4.2 31 29 30 29 27 6.44
4.4 29 31 29 27 28
4.6 27 31 31 28 30
4.8 25 31 31 30 30
5.0 27 30 29 29 30
5.2 26 32 29 32 29 6.11
5.4 28 29 29 30 28
5.6 32 31 31 33 30
5.8 33 31 30 32 29
6.0 31 33 33 31 31
6.2 29 27 35 30 32 5.84
6.4 30 29 32 29 31
6.6 32 30 34 31 30
6.8 34 32 33 32 31
7.0 34 31 32 30 31
7.2 5.59
7.4
7.6
7.8
8.0

Calcul des contraintes qd


m=63.5kg
g=9.8 Kg/m3
H = 0.76m
m’=0.0028m2
e=0.2/Ndh

62
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

A=0.0022m2
63.5𝑥9.8𝑥0.76 63.5
𝑞𝑑 = 𝑥
0.0022𝑥0.2/𝑁𝑑ℎ 63.5 + 0.0028
𝑞𝑑
𝑅=
20
Les résultats du calcul des résistances du sol sont consignés dans le tableau 5
Tableau 5:Calcul des résistances du sol

Profondeur Résistance dynamique Coefficients Résistance du sol en MPa


en mètre linéaire de pointe MPa
0.0 SL -
0.2 8 0,4
0.4 8 0,4
0.6 8 0,4
0.8 4 0,2
1.0 1 0,05
1.2 1 0,05
1.4 1 0,05
1.6 2 0,1
1.8 3 0,15
2.0 7 0,35
2.2 11 0,55
2.4 11 0,55
2.6 11 0,55
2.8 11 20 0,55
3.0 14 0,7
3.2 17 0,85
3.4 17 0,85
3.6 20 1
3.8 24 1,2
4.0 27 1,35
4.2 32 1,6
4.4 35 1,75
4.6 54 2,7
4.8 61 3,05

63
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

5.0 48 2,4
5.2 43 2,15
5.4 40 2,0
5.6 40 2,0
5.8 40 2,00
6.0 61 3,05
6.2 64 3,20
6.4 82 4,10
6.6 85 4,25
6.8 91 4,55
7.0 96 4,80

2.2.2 Sondage a la tarière et à la soupape


2.2.2.1 But
Détermination des différentes couches et le niveau de la nappe phréatique d’un sol
2.2.2.2 Principe
Il se réalise manuellement à l’aide d’une tarière qui permet d’extraire les différentes couches du
sol jusqu’à atteindre le niveau de la nappe phréatique. Une fois cette dernière atteinte, on utilise la
soupape car, à cause de l’eau, la tarière ne pourra plus garder de matériau.
2.2.2.3 Appareillage
Une tarière, une soupape, des allonges, capuchon de protection et le collier, une poignée de la
tarière, un tubage, un seau d’eau
2.2.2.4 Exécution
Préparer la tarière en la raccordant à la poignée ;
Placer la tarière conique sur le sol pour forer au-dessus de la nappe ;

• Soulever la tarière hors du trou à chaque fois qu’elle est pleine ;


• Forer jusqu’à ce que la poignée ait atteint la surface du sol puis placer l’allonge ;
• Continuer à forer tout en complétant les allonges et toujours s’assurer que le trou que de
forage est verticale dans les premiers mètres ;
• Lorsque la nappe est atteinte, continuer avec la soupape ;
• Verser de l’eau à chaque remontée de la soupape afin d’éviter l’arrivée de sable au fond du
tubage ;
• Retirer et démonter les allonges ;
• Retirer le tubage ;

64
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage

L’ors de l’essai, il est fait une description physique sur chaque échantillon sorti à la tarière ou à la
soupape. La profondeur de la fouille est déterminée en comptant le nombre d’allonge correspondant
à 1,5m.

Photo 34: Sondage à la soupape Photo 35:Sondage à la tarière


Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce

Conclusion
AU terme de cette étude, il est utile de résumer que les paramètres des différents essais suivis au
CNERTP nous ont permis par la suite d’étudier les matériaux qui ont fait l’objet de la substance de
ce rapport.

65
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
ETUDE DES PARAMETRES MECANIQUES ET
PHYSIQUES DE LA TERRE DE BARRE DE ZE
ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE DE MASSI
HAPITRE

3.1 INTRODUCTION ............................................................................................................... 67


3.1.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE .................................................................................... 68
3.1.2 OBJECTIF GENERAL ................................................................................................................. 68
3.1.3 OBJECTIFS SPECIFIQUES ........................................................................................................... 68
3.2 GENERALITES SUR LA TERRE DE BARRE ET LE GRAVELEUX LATERITIQUE. ........................................... 68
3.2.1 LA TERRE DE BARRE ................................................................................................................ 68
3.2.2 GRAVELEUX LATERITIQUE ........................................................................................................ 69
3.3 MATERIELS ET METHODES .................................................................................................. 70
3.3.1 DETERMINATION DES PARAMETRES PHYSIQUES DE LA TERRE DE BARRE ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE.... 70
3.3.2 DETERMINATION DES PARAMETRES MECANIQUES DE LA TERRE DE BARRE ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE.70
3.4 RESULTATS ET DISCUSSIONS................................................................................................ 71
3.4.1 PARAMETRES PHYSIQUES DE LA TERRE DE BARRE ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE ................................ 71
3.4.2 PARAMETRES MECANIQUES DE LA TERRE DE BARRE ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE ............................. 79

3.1 INTRODUCTION ............................................................................................................... 67


3.1.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE .................................................................................... 68
3.1.2 OBJECTIF GENERAL ................................................................................................................. 68
3.1.3 OBJECTIFS SPECIFIQUES ........................................................................................................... 68
3.2 GENERALITES SUR LA TERRE DE BARRE ET LE GRAVELEUX LATERITIQUE. ........................................... 68
3.2.1 LA TERRE DE BARRE ................................................................................................................ 68
Rédigé
3.2.2 GRAVELEUX LATERITIQUE par POULI Espoir et WATI Lucrèce
........................................................................................................ 69
3.3 MATERIELS ET METHODES .................................................................................................. 70
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

3.1 Introduction

De nos jours, des contraintes environnementales, démographiques, économiques et politiques nous


obligent à construire sur des sites de moindre qualité. Pour que ce type de construction soit effectué
efficacement et de manière sécuritaire, en plus d’assurer la durabilité des ouvrages, il faut posséder
une meilleure compréhension du comportement du sol qu’auparavant.
La géotechnique est la discipline qui étudie certaines applications de la géologie et qui s’intéresse
particulièrement au comportement des sols dans des ouvrages tels que la fondation d’édifices,
l’excavation et la construction de barrages.
Notre cas d’étude s’intéresse à l’étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre
de Zè et du graveleux latéritique de Massi relatif au projet d’aménagement de 7000 mètres environs
de voirie primaire y compris ouvrages d’assainissement pluvial et éclairage public pour les travaux
de viabilisation d’une cité de 50000 logements pour le personnel de la GDIZ.

67
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

3.1.1 Contexte et justification de l’étude


L’identification de la nature des matériaux du corps d’une chaussée est une tâche indispensable
pour le bon fonctionnement et la durabilité de l’ouvrage. Les essais géotechniques ont pour objectif
la caractérisation de l’état du sous-sol et la détermination du système de fondation le plus adéquat.
L’importance du travail de tout laboratoire est basée sur la réalisation des essais au Laboratoire et
des essais in-situ sur le chantier (Terrain). La personne chargée d’effectuer l’essai doit respecter
sévèrement une méthodologie bien déterminée pour aboutir à des résultats garantis. Il s’agit, en
fait, de respecter un certain nombre de normes caractéristiques pour chaque essai géotechnique.
Les travaux du présent rapport consistent en la réalisation de quelques essais géotechniques pour
la caractérisation de la terre de barre et du graveleux latéritique pour le site du projet
d’aménagement de 7000 mètres environs de voirie primaire pour les travaux de viabilisation d’une
cité de 50000 logements pour le personnel de la GDIZ.
3.1.2 Objectif général
Etudier la terre de barre de Zè et le graveleux latéritique de Massi en vue d’une recherche de carrière
pour les travaux d’aménagement routiers.
3.1.3 Objectifs spécifiques

• Déterminer les paramètres physiques de la terre de barre et du graveleux latéritique.


• Déterminer les paramètres mécaniques de la terre de barre et du graveleux latéritique.
3.2 Généralité sur la terre de barre et le graveleux latéritique.

3.2.1 La terre de barre


D’après A. Houessou et J. Lang, 1978 « la terre de barre est une formation argilo- sableuse,
constituée d’argile latéritique, provenant du démantèlement d’un ancien sol et présentant
des caractères sédimentologiques bien accusés, ce qui n’exclut pas une importante influence
pédogénétique postérieure au dépôt. »
La terre de barre dont l’épaisseur peut dépasser globalement une trentaine de mètre recouvre tous
les plateaux du Bénin méridional. Il s’agit des plateaux de Comè, d’Allada et de Sakété au sud de
la dépression de la Lama et plateaux d’Aplahoué, d’Abomey et de Kétou au Nord de ladite
dépression.
3.2.1.1 Formation
La terre de barre est composée de sols ferralitiques rouges profonds et perméables. Ils sont issus
d’une altération poussée du Continent Terminal. Ils sont sablo-limoneux en surface et argilo-
sableux en profondeur.

68
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

3.2.1.2 Domaine d’utilisation


Au Bénin, la terre de barre est utilisée par de nombreux particulier et entreprises dans la fabrication
des briques en terre stabilisée et en tuiles en terre cuite. Mentionnons que l’Office Béninois de
Recherche Minières et Géologiques utilise la terre de barre pour la fabrication de ses briques
hydraform. Ce sol, pétri est utilisé dans les campagnes pour la construction d’habitats. La terre de
barre est également utilisée pour les remblais en terre. Elle peut aussi, compactée, servir de couche
d’assise pour une chaussée.

3.2.2 Graveleux latéritique


Le mot latérite vient du latin LATER-ERIS qui signifie brique, sol rougeâtre de la zone tropicale
humide très riche en oxyde de fer et en alumine former sous un climat chaud. Dans le cas de la
géologie, ces matériaux sont perçus comme des roches sédimentaires elles sont surtout de
composition siliceuse alumineuse et ferrugineuse.
Les ingénieures géotechnicien distinguent ces sols en trois catégories comme suit :

• Les sols fins latéritique ou latérite ;


• Les graveleux latéritique (sols à concrétion latéritique) ;
• Les carapaces et cuirasses latéritique.
La deuxième catégorie est la plus utilisé en construction routière.
3.2.2.1 Utilisation des latérites
A cause de leur diversité on utilise les latérites pour des applications les plus variées : les croutes
latéritiques les plus dures peuvent être concassées et utilisées en fondation pierre à macadam.
Certaines assez tendres, se désagrègent au compactage et donnent d’excellentes couches de base.
Les concrétions latéritiques sont utilisées comme gravillons pour enduit superficiels à condition
qu’elles soient suffisamment dures et propres, tamisées et lavées. Elles peuvent être également
utilisées pour béton bitumineux, en cas de doute sur leur résistance à l’abrasion, on peut compléter
le revêtement par une monocouche en gravillons durs simplement sablée. Il existe des règles pour
l’utilisation des latérites comme couche de roulement des routes revêtues. Il faut surtout surveiller
la granulométrie pour éviter la tôle ondulée. Ecarter les matériaux dont la courbe présente une pente
assez forte entre 2 et 5mm/m. Faute d’éviter la tôle ondulée, il faut la combattre.

69
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

3.3 Matériels et méthodes

3.3.1 Détermination des paramètres physiques de la terre de barre et du graveleux


latéritique.

• Analyse granulométrique par tamisage (NF P 94-056)


L’analyse granulométrique par tamisage permet de déterminer la granulométrie qui est la
répartition dimensionnelle des grains dans un granulat. La connaissance de la courbe
granulométrique permet de déterminer la classe granulaire du granulat.
• Limite d’Atterberg (NF P 94-051)
Il s’agit principalement de déterminer les différentes limites qui caractérisent les états du sol
(liquide, plastique, solide). Principalement la limite de plasticité, la limite de liquidité en vue de
calculer l’indice de plasticité, indice de consistance pour effectuer la classification d’un sol (sol
fin).
• Teneur en eau (NF P 94-050)
L’échantillon contient des grains solides, l’eau et l’air. L’essai consiste à déterminer la teneur en
eau contenue dans l’échantillon en suivant plusieurs étapes.
• Essai de masse volumique réelle (NF P 94-054)
L’essai permet de déterminer la masse volumique moyenne d’un échantillon composé de
particules, parfois de nature différente. La masse volumique des particules solides d’un sol est
utilisée pour connaitre l’indice des vides, le degré de saturation et la porosité
• Essai en matière organique (NF P 94-055)
L’essai consiste à pratiquer un lavage du sable par une solution lavante et en suite d’identifier le
liquide surnageant par rapport à un repère qui détermine le degré d’impuretés organiques nuisibles
contenues dans le sable
3.3.2 Détermination des paramètres mécaniques de la terre de barre et du graveleux
latéritique.

• Essai Proctor modifié (NF P 94-093)


L’essai Proctor modifié permet de déterminer la teneur en eau nécessaire pour obtenir la densité
sèche maximal d’un sol granulaire par compactage à une énergie fixée.

• Essai CBR (NF P 94-078)


L’essai C.B.R permet de mesurer la résistance au poinçonnement d’un sol compacté à différentes
teneurs en eau puis immergé durant plusieurs jours (4 en générale). Il caractérise l’évolution de la
portance d’un sol compacté à différentes teneurs en eau.

70
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

3.4 Résultats et discussions

3.4.1 Paramètres physiques de la terre de barre et du graveleux latéritique


3.4.1.1 Terre de barre de Zè

Analyse granulométrique par tamisage (NF P94-056)


Masse sèche Total M1=1250g
Masse sèche après lavage M2= 819g
Masse sèche des fines retirés par lavage M1-M2=431g
Le tableau 6 présente les résultats obtenus après tamisage de la terre de barre.
Tableau 6: Distribution des grains sur les tamis

OUVERTURE Poids cumulé Refus (%) Passant (%)


Module Tamis (mm)
49 63
48 50
4 40
46 31.5
45 25
44 20
43 16
14
42 12.5
41 10
40 8
39 6.3
38 5
37 4
36 3.15
34 2 - - 100
31 1 55 4.40 95.60
28 0.5 358 28.64 71.36
27 0.4 458 36.64 63.36
26 0.315 578 46.24 53.76
25 0.25 643 51.44 48.56
20 0.08 808 64.64 35.36
19 0.063 817 65.36 34.64

71
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

La figure 18 présente l’allure de la courbe granulométrique de la terre de barre de Zè

Figure 18: Courbe granulométrique


Analyse granulométrique par sédimentométrie
Tableau 7: Résultats de l’analyse granulométrique par sédimentation sur la terre de barre.

Date HeureDurée Température Lecture Correction Lecture d en %d


sédimentation corrigée cm
25 10h11’ 30 sec o
26 C 11.5 2.25 13.75 0.074 34.64
25/04/23 ou
0.080
- - 1 min - 11.5 2.25 13.75 0.055 34.64
- - 2 min - 11.00 2.25 13.25 0.038 33.38
- - 5 min - 10.5 2.25 12.75 0.025 32.12
- - 10 min - 10.5 2.25 12.75 0.017 32.12
- - 20 min - 10.5 2.25 12.75 0.012 32.12
- - 40 min - 10.5 2.25 12.75 0.0085 32.12
- - 1h 20 min - 09.5 2.25 11.75 0.006 29.60
- - 2h 00 min - 09.00 2.25 11.25 0.005 28.34
- - 20h 00 min - - - - 0.0016 -
26/04/23 10h11’ 24h 00min - 07.5 2.25 09.75 0.0014 24.56

72
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Limites d’Atterberg : NF P 94-051


Le tableau 8 présente les résultats de la limite de liquidité à la coupelle de Casagrande de la terre
de barre de Zè.
Tableau 8:limite de liquidité à la coupelle de Casagrande

Mesures no 1 2 3 4 5 6
Nombres de coups N 16 21 26 31 TO DI
Teneur en eau (%) 38.66 38.08 37.48 36.83 23.40 22.71

Graphe 1: Courbe de régression linéaire terre de barre

Masse volumique réelle (NF P94-054)


Le tableau 9 présente les résultats de la masse volumique réelle de la terre de barre de Zè.
Tableau 9: masse volumique réelle.

Pycnomètre N° B B
Masse du pycnomètre M1 37.55 37.55
Masse du pic+ liquide M2 105.94 105.94
Température du liquide T1 26°C 26°C
Densité du liquide à la 0.996813 0.996813
températureT1
Masse du liquide M2 – M1 68.39 68.39
Masse pic + Matériau M3 75.7 85.43

73
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Masse pic + Matériau + 129.5 135.55


liquide M4
Masse du liquide 53.8 50.12
complément M4 – M3
Masse du matériau M= M3- 38.15 47.88
M1
Température liquide de 26°C 26°C
complément T2
Densité du liquide de 0.996813 0.996813
complément D2
Volume du pycnomètre 68.60 68.60
Vo=(M2-M1)/D1
Volume du liquide 53.97 50.28
complément
Vc = (M4-M3)/D2
Volume matériau V= Vo-Vc 14.63 18.32
Masse volumique réelle 2.607 2.613
matériau ρ = M/V
Moyenne 2.61

Teneur en matière organique (NF P 94-055)


Le tableau 10 présente les résultats de la teneur en matières organiques de la terre de barre de Zè.
Tableau 10: Résultats sur la teneur en matières organiques

ESSAI GOBELET N° 1 2
Poids du matériau initial P1 80 80
Poids du matériau sec P2 79.75 79.77
P3=P1-P2 0.25 0.23
Matières organiques (%) 0.3125 0.2875
MOYENNE MO (%) 0.3

74
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

3.4.1.2 Graveleux latéritique de Massi


Analyse granulométrique par tamisage (NF P94-056)
Masse sèche Total M1=2600g
Masse sèche après lavage M2= 2258g
Masse sèche des fines retirés par lavage M1-M2=342g
Le tableau 11 présente les résultats obtenus après tamisage du graveleux latéritique de Massi.
Tableau 11: Distribution des grains sur les tamis

OUVERTURE Poids cumulé Refus (%) Passant (%)


Module Tamis (mm)
49 63
48 50
4 40
46 31.5
45 25 - - 100
44 20 56 2.15 97.85
43 16 133 5.12 94.88
42 14 224 8.62 91.38
42 12.5 294 11.23 88.77
41 10 480 18.46 81.54
40 8 727 27.96 72.04
39 6.3 916 35.23 64.77
38 5 1064 40.92 59.08
37 4 1165 44.81 55.19
36 3.15 1238 47.62 52.38
34 2 1303 50.12 49.88
31 1 1482 57.00 43.00
28 0.5 1718 66.08 33.92
27 0.4 1808 69.54 30.46
26 0.315 1941 74.65 25.35
25 0.25 2037 78.35 21.65
20 0.08 2253 86.65 13.35
19 0.063 2256 86.77 13.23

75
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

La figure 19 présente l’allure de la courbe granulométrique de la terre du graveleux latéritique de


Massi.

Figure 19: Courbe granulométrique (CNERTP)


Analyse granulométrique par sédimentométrie (NF P94-057)
Le tableau 12 présente les résultats de l’analyse granulométrique par sédimentation du graveleux
latéritique de Massi.
Tableau 12 : Résultats de l’analyse granulométrique par sédimentation sur le graveleux latéritique
Date Heure Durée Température Lecture Correction Lecture d en cm %d
sédimentation corrigée
10/04/23 11h37’ 30 sec 27oC 12.00 2.5 14.5 0.074 13.23
ou
0.080
- 1 min - 11.5 2.5 14.00 0.055 12.77
- 2 min -- 11.00 2.5 13.5 0.038 12.32
- 5 min - 10.5 2.5 13.00 0.025 11.86
- 10 min - 10.00 2.5 12.5 0.017 11.41
- 20 min - 09.00 2.5 11.5 0.012 10.49
- 40 min - 08.5 2.5 11.00 0.0085 10.04
- 1h 20 min - 07.5 2.5 10.00 0.006 09.12
- 2h 00 min - 07.00 2.5 19.5 0.005 08.67
-- 20h 00 min - - - - 0.0016 -
11/04/23 - 24h 00min - 05.5 2.5 08.00 0.0014 07.30

76
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Limites d’Atterberg (NF P 94-051)


Le tableau 13 présente les résultats de la limite de liquidité à la coupelle de Casagrande du
graveleux latéritique de Massi.
Tableau 13: limite de liquidité à la coupelle de Casagrande

Mesures no 1 2 3 4 5 6
Nombres de coups N 16 21 26 31 CE DE
Teneur en eau (%) 15.23 14.61 14.03 13.43 08.22 08.12

Graphe 2 : Courbe de régression linéaire Graveleux latéritique

Courbe de régression linéaire Graveleux latéritique


15,5

15
Teuneur en eau (%)

14,5

14

13,5

13

12,5
0 5 10 15 20 25 30 35
Nombre de coup

Masse volumique réelle (NF P94-054)


Le tableau 14 présente les résultats de la masse volumique réelle du graveleux latéritique de Massi.
Tableau 14: masse volumique réelle

Pycnomètre N° B F
Masse du pycnomètre M1 37.55 264.4
Masse du pic+ liquide M2 105.94 650.60
Température du liquide T1 27°C 27°C
Densité du liquide à la 0.996542 0.996542
températureT1
Masse du liquide M2 – M1 68.39 386.20
Masse pic + Matériau M3 90.21 684.80

77
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Masse pic + Matériau + 138.80 911.90


liquide M4
Masse du liquide 48.59 227.10
complément M4 – M3
Masse du matériau M= M3- 52.66 420.4
M1
Température liquide de 27°C 27°C
complément T2
Densité du liquide de 0.996542 0.996542
complément D2
Volume du pycnomètre 68.62 387.54
Vo=(M2-M1)/D1
Volume du liquide 48.75 227.88
complément
Vc = (M4-M3)/D2
Volume matériau V= Vo-Vc 19.87 159.66
Masse volumique réelle 2.65 2.633
matériau ρ = M/V
Moyenne 2.641
Teneur en matière organique (NF P 94-055)
Le tableau 15 présente les résultats de la teneur en matières organiques du graveleux latéritique de
Massi.
Tableau 15: Résultats sur la teneur en matières organiques

ESSAI GOBELET N° 1 2
Poids du matériau initial P1 80 80
Poids du matériau sec P2 79.81 79.79
P3=P1-P2 0.19 0.21
Matières organiques (%) 0.237 0.262
MOYENNE MO (%) 0.249

78
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

3.4.2 Paramètres mécaniques de la terre de barre et du graveleux latéritique


3.4.2.1 Terre de barre de Zè
Essai Proctor Modifié (NF P 94-093)
Le tableau 16 présente les résultats des calculs des densités humides et sèche de l’essai Proctor
modifié de la terre de barre de Zè.
Tableau 16: Calculs des densités humides et sèches

Tare Poids Poids A-B W(%) Poids volume dh Ds Eau de


NO humide sec mouillage
(A) (B)
1 500 465 35 7.5 4178 2.03 1.89 6%
7.53 1.888
2 500 456 44 9.6 4466 2.17 1.98 8%
9.65 1.979
2058
3 500 448 52 11.6 4661 2.26 2.02 10%
11.61 2.029
4 500 440 60 13.6 4528 2.20 1.94 12%
13.64 1.936
5 500 433 67 15.5 4301 2.09 1.81 14%
15.47 1.810
Le tableau 17 présente les résultats de l’essai Proctor modifié de la terre de barre de Zè
Tableau 17: Résultats Proctor

79
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Le figure 20 présente la courbe Proctor modifié de la terre de barre de Zè.

PROCTOR
2,04

2,02

2,00

1,98

1,96
Densité (T/m3)

1,94

1,92

1,90

1,88

1,86

1,84

1,82

1,80

1,78
7,0 8,0 9,0 10,0 11,0 12,0 13,0 14,0 15,0 16,0

Teneur en eau (%)

Figure 20: Courbe Proctor pour la détermination de la teneur en eau optimale

Essai CBR (NF P 94-078)

• D’après l’essai Proctor, l’eau de mouillage Ve pour 18000g du matériau


(Essai CBR) est :

Ve =
( wopt − w ) 18000 g
100

80
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Ve =
(11.5 − 0.14 ) 18000 g
100

Ve = 2045ml

• Gonflement (%)
Lecture initiale : 0.00mm
Lecture après imbibition : 0.19
G = (100xdl) /L ; avec L hauteur de l’éprouvette
G=(100x0.19) /127
G = 0.150%
Le tableau 18 présente les résultats du CBR de la terre de barre de Zè
Tableau 18: Coefficient de résistance de la terre de barre et résultats du CBR

CBR NFP 94-078 (1997)


Nbre de coups Densité CBR
10 1,827 10

25 1,929 26

56 2,030 39
RESULTATS

CBR 39
100%OPM
CBR 95%OPM 26
CBR 90%OPM 10

81
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Figure 21: Courbe de poinçonnement


3.4.2.2 Graveleux latéritique de Massi
Essai Proctor Modifié (NF P 94-093)
Le tableau 19 présente les résultats des calculs des densités humides et sèche de l’essai Proctor
modifié du graveleux latéritique de Massi.
Tableau 19: Calculs des densités humides et sèches

Tare Poids Poids A- W(%) Poids volume dh Ds Eau de


NO humide sec B mouillage
(A) (B)
1 500 492 08 1.6 4342 2.11 2.077 0%
2 500 483 17 3.5 4631 2.25 2.17 2%
3 500 473 27 5.7 4860 2058 2.36 2.23 4%
4 500 465 35 7.5 4884 2.37 2.205 6%
5 500 457 43 9.4 4795 2.33 2.13 8%
Le tableau 20 présente les résultats du Proctor du graveleux latéritique de Massi.

82
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Tableau 20: Résultats Proctor

PROCTOR
2,24
2,23
2,22
2,21
2,20
2,19
2,18
Densité (T/m3)

2,17
2,16
2,15
2,14
2,13
2,12
2,11
2,10
2,09
2,08
2,07
1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0 9,0 10,0
Teneur en eau (%)

Figure 22 : Courbe Proctor pour la détermination de la teneur en eau optimale.

83
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Essai CBR (NF P 94-078)

• D’après l’essai Proctor, l’eau de mouillage Ve pour 18000g du matériau


(Essai CBR) est :

Ve =
( wopt − w ) 18000 g
100

Ve =
( 6.10 − 0.2 ) 18000 g
100

Ve = 36ml

• Gonflement (%)
Lecture initiale : 0.00mm
Lecture après imbibition : 0.11
G = (100xdl) /L ; avec L hauteur de l’éprouvette
G=(100x0.11) /127
G = 0.0866%
Le tableau 21 présente les résultats du CBR du graveleux latéritique de Massi.
Tableau 21: Coefficient de résistance et résultats CBR du graveleux latéritique

CBR NFP 94-078 (1997)


Nbre de coups Densité CBR
10 2,007 31

25 2,119 66

56 2,230 90
RESULTATS
CBR 90
100%OPM
CBR 95%OPM 66
CBR 90%OPM 31

84
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Figure 23: Courbe du poinçonnement

Indice portance CBR des deux matériaux


100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
CBR 100% CBR 95% CBR 90%

Terre de Barre Graveleux latéritique

Graphe 3: Indice portance CBR des matériaux

85
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Le tableau 22 présente nos différentes interprétations des divers essais réalisés sur les deux
matériaux.
Tableau 22: Résultats et discussion

Paramètres physiques Terre de barre Graveleux latéritique


En observant la courbe obtenue, L’analyse de la courbe
on constate que plus de 50% des granulométrique réalisé sur cet
éléments ont un diamètre échantillon montre que plus de
50% des éléments ont un
˃0.08mm, donc le sol est grenu.
diamètre ˃0.08mm, donc le sol
Analyse Plus de 50% des refus au tamis est grenu. Plus de 50% des refus
granulométrique par 80µm ont un diamètre<2mm, au tamis 80µm ont un
tamisage (NF P 94-056) donc il s’agit du sable. 35% diamètre˃2mm, donc le sol est
d’éléments ont d<0.08mm, un grave, en suite plus de 12%
d’après le diagramme de d’éléments passant au tamis
plasticité, la Limite d’Atterberg 80μm, d’après le diagramme de
plasticité, la Limite d’Atterberg
est au-dessus de la ligne A (Ip =
est en dessous de la ligne A (Ip =
15, WL=38%). Donc il s’agit d’un 6, WL=14%). Donc il s’agit
sable argileux (données entrant d’un grave limoneux (données
dans la classification LPC). entrant dans la classification
LPC).

A 25 coups correspond une A 25 coups correspond une


teneur en eau égale à 38% qui teneur en eau égale à 14.00%
représente la limite de liquidité qui représente la limite de
Limite d’Atterberg (NF
du matériau (WL) ; et Wp=23% liquidité du matériau (WL) ; et
P 94-051)
Wp= 08%
Ip = 38 – 23 ; Ip = 15 Le résultat de l’essai des limites
d’Atterberg est 5<IP= 6 <10 ce
Le résultat de l’essai des limites qui montre que le graveleux
d’Atterberg est 10<IP=15<20 ce latéritique est un sol limoneux
qui montre que cette terre de faiblement plastique selon la
barre est une argile peu plastique classification adoptée.
selon le diagramme de plasticité.

La masse volumique réelle est de Suite à la valeur de sa masse


Essai de masse 2,61 g/cm3 ; On déduit que la volumique réelle obtenue
volumique réelle (NF P terre de barre contient un peu de 2,64 g/cm3 ; on peut dire que ce
94-054) grains solides. graveleux latéritique testé
contient assez de grains solides.

86
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Essai en matière On constate que la teneur en On constate que la teneur en


organique (NF P 94- matières organiques est matières organique est
055) inférieure à 3%. Selon le tableau inférieure à 3%. Selon le
de classement des sols par tableau de classement des sols
rapport à la teneur en matières par rapport à la teneur en
organiques, on conclut que la matières organiques, on conclut
terre de barre ici étudiée est non que le graveleux latéritique ici
organique. étudié est non organique

Paramètres Terre de barre Graveleux latéritique


mécaniques
Essai Proctor D’après la courbe, la densité D’après la courbe, la densité
Modifié (NF P 94-093) sèche maximale  d = 2.03 sèche maximale  d = 2.230
correspond à une teneur en eau correspond à une teneur en eau
égale à 11.40 Qui représente la égale à 6.10% Qui représente la
teneur en eau optimale. teneur en eau optimale.

Essai CBR (NF P 94- L’analyse des résultats du CBR L’analyse des résultats du CBR
078) nous permet de conclure que ICBR nous permet de conclure que
après immersion à 95% OPM est ICBR après immersion à 95%
26 et pour 90% OPM est 10 OPM est 66 et pour 90% OPM
est 31
Conclusion
Sur la base de nos résultats d’essais, il ressort de ces essais que le sol prélevé sur le site de Zè est
non organique (MO = 0.3%), peu plastique (Ip = 15), la teneur en particules fines inférieures 80µm
est d’au moins 35%. D’après la classification LPC avec Ip = 15 et WL = 38%, ci-dessus, et de
l’analyse du diagramme de Casagrande pour la classification des sols fin, on peut conclure que la
terre de barre du projet de la GDIZ est une argile peu plastique.
De même le graveleux latéritique étudié est non organique (MO = 0.249%), faiblement plastique
(Ip = 6). D’après l’analyse granulométrique, plus de 50% des refus au tamis 80μm ont un diamètre
supérieur à 2mm, de plus la teneur en particules fines inférieures à 80µm est de 13%, avec (Ip = 06
et WL = 14%). Le graveleux latéritique de ce projet est un grave limoneux
Les essais d’identification et de classification réalisés au CNERTP ont permis de classer selon la
« classification LPC », la terre de barre et le graveleux latéritique du projet de la GDIZ. En effet la
terre de barre est un sol fin argileux peu plastique et le graveleux latéritique est un grave non
plastique.

87
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Conclusion Générale
Ce stage de fin de formation vient à point renforcer nos connaissances théoriques et pratiques et
nous a permis de vivre la réalité des relations humaines (gestion du personnel) dans une structure
professionnelle. Il nous a plus permis de mieux appréhender les réalités d’un chantier notamment
en ce qui concerne les différents essais géotechniques au laboratoire et in situ qui sont de premiers
ordres et de nécessité. Par ailleurs le travail présenté dans ce rapport s’inscrit dans la thématique
des recherches portant sur les caractéristiques physiques et mécaniques des sols entrants dans la
réalisation des travaux routiers et du comportement des sols des fondations de bâtiments. Il en
ressort que le graveleux latéritique de Massi est un grave limoneux faiblement plastique, d’indice
portance CBR à 95% OPM égal à 66, la teneur en eau optimum de compactage est de 6.10%
correspondant à une densité sèche maximale de 2.230. De même la terre de barre de Zè est un sable
argileux peu plastique de portance CBR à 95% OPM égal à 26, et sa teneur en eau optimum est
11.40% correspondant à une densité sèche maximale de 2.03. Nous espérons que notre travail sera
considéré comme une contribution aux diverses entreprises qui voudrons utiliser ces différents
matériaux étudiés pour la réalisation de leurs projets.

Rédigé par POULI Espoir et WATI Lucrèce


Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi

Difficultés
Durant notre stage au sein de CNERTP nous avons eu à faire face à quelques difficultés que sont :
Les conditions de travail ;
• L’arrêt des essais dû à la coupure d’électricité ;
• Le manque de matériel adéquat de nouvelle génération pouvant faciliter et
réduire les incertitudes dans les essais ;
• Le manque d’acquisition de certains matériels.
Suggestions
Nos suggestions vont à l’endroit de la structure d’accueil :
• Les essais étant réalisés suivant des normes très précises, il serait souhaitable d’utiliser les
instruments recommandés
• Il serait préférable d’acquérir des outils modernes, d’une technologie de pointe, d’avoir et
de fournir assez tôt les matériels de réserve en cas d’usure ;
• Permettre aux stagiaires de se consentir sur les essais en cours sur le chantier ou au
laboratoire

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ANNEXES
Annexe 1: classification des sols grenues en laboratoire

Symbole
Définitions LPC Conditions Appellations
(USCS)
Gb Cu = D60 / D10 4 et Grave propre
(GW) bien graduée
1 Cc = ( D30 ) / D10  D60
2
3
Plus de 50% des Moins de 6%
éléments d’éléments Gm Une des conditions de Gb Grave propre
˃0.08mm ont un <0.08mm (GP) n’est pas satisfaite mal graduée
Graves diametre˃2mm

GL Limite d’Atterberg au- Grave


Plus de 12% (GM) dessous de la ligne A limoneuse
d’éléments<0 GA Limite d’Atterberg au- Grave
.08mm (GC) dessus de la ligne A argileuse
Sb Cu = D60 / D10 6 et Sable propre
(SW) bien gradué
1 Cc = ( D30 ) / D10  D60 3
2

Plus de 50% des Moins de 5%


éléments d’éléments<0 Sm Une des conditions de Sb Sable propre
˃0.08mm ont un .08mm (SP) n’est pas satisfaite mal gradué
Sable diamètre <2mm SL Limite d’Atterberg au- Sable
Plus de 12% (SM) dessous de la ligne A limoneux
d’éléments<0 SA Limite d’Atterberg au- Sable
.08mm (SC) dessus de la ligne A argileux

Annexe 2:classement des sols selon la teneur en matières organiques

MO (%) Qualificatif
MO ≤3 Non organique
3 < MO ≤ 10 Faiblement organique
10 < MO ≤ 30 Moyennement organique
MO˃30 Très organique
Annexe 3: Diagramme de Casagrande pour la classification des sols fins

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
• AFNOR, Analyse granulométrique par sédimentation (NF P94-057), Mai 1992
• « ESF BENIN, » [En ligne]. esfbenin.net. [Accès le 18 Avril 2023]
• AFNOR, Analyse granulométrique par tamisage NF P 94-056, Mars 1996.
• AFNOR, Analyse granulométrique méthode par tamisage à sec après lavage NF P 933-01,
Décembre 1997
• AFNOR, Détermination des limites Atterberg NF P 94-051, Mars 1993.
• AFNOR, Essai de pénétration dynamique (NF P94-115)
• AFNOR, Teneur en eau (NF P 94-050), Septembre 1995
• AFNOR, Essai au bleu de méthylène VBS (NF P 94-068), Octobre 1998
• AFNOR, Essai en matière organique (NF P 94-055), Décembre 1993
• AFNOR, Détermination des masses Volumiques des Particules Solides des sols
NF P 94- 054, Octobre 1991.
• AFNOR, Essai Proctor Normal- Essai Proctor Modifié NF P 94-093, Octobre 1999.
• AFNOR, Indice CBR après immersion - Indice CBR immédiat - Indice Portant Immédiat
NF P 94-078, Mai 1997.
• AFNOR, Détermination de la masse volumique d'un matériau en place NF P 94-061-2,
Avril 1996.
• Sols : Reconnaissance et éssais. Contrôle de la qualité du compactage-methode au
pénétromètre dynamique à énergie constante-Principes et étalonnage des pénétros
densitographe- exploitation des résultats-interpretation-(NFP94-63)

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Table des Matières

DEDICACE........................................................................................................................................... II

REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. III

NOMENCLATURE ...............................................................................................................................IV

LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................................VII

LISTE DES PHOTOS ........................................................................................................................VIII

LISTE DES FIGURES............................................................................................................................. IX

RESUME ........................................................................................................................................... XII

ABSTRACT ....................................................................................................................................... XIII

INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................... 14

Chapitre 1 presentation des structures…………………………………………………………………………………16

1.1 PRESENTATION DE L’ESF ........................................................................................................... 16


1.1.1 HISTORIQUE DE L’ESF ........................................................................................................................... 16
1.1.2 ORGANIGRAMME HIERARCHIQUE DE L’ESF .............................................................................................. 17
1.1.3 ADRESSE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE................................................................................................... 18
1.1.4 FORMATIONS DISPONIBLES .................................................................................................................... 18
1.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ........................................................................... 20
1.2.1 HISTORIQUE ........................................................................................................................................ 20
1.2.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE ................................................................................................................... 21
1.2.3 ORGANISATION STRUCTURELLE DU CNERTP ............................................................................................ 22
1.2.4 MISSION ET ATTRIBUTION DU CNERTP ................................................................................................... 22
1.2.5 ACTIVITES MENEES AU CNERTP ............................................................................................................ 23
1.2.6 DEMARCHE PEDAGOGIQUE .................................................................................................................... 23
1.2.6.1 Revue de littérature ..................................................................................................................... 23
1.2.6.2 La prise de note ............................................................................................................................ 24

Chapitre 2 : Déroulement du stage……………………………………………………………..27


2.1 LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES AU LABORATOIRE .......................................................... 27
2.1.1 ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE (NF P 94-056) .................................................................... 27

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2.1.1.1 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 27
2.1.1.2 Appareillage ................................................................................................................................. 27
2.1.1.3 Mode opératoire .......................................................................................................................... 28
2.1.1.4 Expression des résultats ............................................................................................................... 31
2.1.2 ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTATION (NF EN ISO 17894)..................................................... 33
2.1.2.1 But ................................................................................................................................................ 33
2.1.2.2 Principe......................................................................................................................................... 33
2.1.2.3 Appareillage ................................................................................................................................. 34
2.1.2.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 34
2.1.2.5 Exécution de l’essai ...................................................................................................................... 35
2.1.2.6 Expression des résultats ............................................................................................................... 36
2.1.3 LIMITE ATTERBERG (NFP 94-051) ......................................................................................................... 36
2.1.3.1 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 36
2.1.3.2 But de l’essai ................................................................................................................................ 37
2.1.3.3 Appareillage ................................................................................................................................. 37
2.1.3.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 37
2.1.3.5 Expression des résultats ............................................................................................................... 41
2.1.4 TENEUR EN EAU (NF P94-050) ............................................................................................................. 42
2.1.4.1 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 42
2.1.4.2 But ................................................................................................................................................ 42
2.1.4.3 Appareillage ................................................................................................................................. 42
2.1.4.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 42
2.1.4.5 Expression des résultats ............................................................................................................... 42
2.1.5 MASSE VOLUMIQUE REELLE (NF P 94-054) ............................................................................................. 43
2.1.5.1 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 43
2.1.5.2 But de l’essai ................................................................................................................................ 43
2.1.5.3 Appareillage ................................................................................................................................. 43
2.1.5.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 44
2.1.5.5 Expression des résultats ............................................................................................................... 44
2.1.6 ESSAI AU BLEU DE METHYLENE (NF P 94-068) ......................................................................................... 45
2.1.6.1 Définition et but ........................................................................................................................... 45
2.1.6.2 Principe de l’essai ......................................................................................................................... 45
2.1.6.3 Appareillage ................................................................................................................................. 45
2.1.6.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 45
2.1.7 ESSAI PROCTOR MODIFIE (NF P 94 093)................................................................................................. 47
2.1.7.1 Choix du type d’essai : .................................................................................................................. 47
2.1.7.2 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 48
2.1.7.3 Principe de l’essai ......................................................................................................................... 48
2.1.7.4 Appareillage ................................................................................................................................. 49
2.1.7.5 Mode opératoire .......................................................................................................................... 50
2.1.8 PREPARATION DE L’ECHANTILLON ........................................................................................................... 50
2.1.8.1 Exécution de l’essai ...................................................................................................................... 51
2.1.8.2 Expression des résultats ............................................................................................................... 53
2.1.9 ESSAI CBR (NF P 94-078) .................................................................................................................. 54

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2.1.9.1 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 54
2.1.9.2 Principe de la méthode ................................................................................................................ 55
2.1.9.3 Appareillage ................................................................................................................................. 55
2.1.9.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 55
2.1.9.5 Expression des résultats ............................................................................................................... 59
2.2 LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES AU CHANTIER (ESSAIS IN-SITU) ....................................... 59
2.2.1 L’ESSAI DE PENETRATION DYNAMIQUE (NF P94-115) ............................................................................... 59
2.2.1.1 But ................................................................................................................................................ 59
2.2.1.2 Principe......................................................................................................................................... 59
2.2.1.3 Domaine d’application ................................................................................................................. 59
2.2.1.4 Appareillage et mode opératoire ................................................................................................. 60
2.2.1.5 Expression des résultats ............................................................................................................... 61
2.2.2 SONDAGE A LA TARIERE ET A LA SOUPAPE ................................................................................................. 64
2.2.2.1 But ................................................................................................................................................ 64
2.2.2.2 Principe......................................................................................................................................... 64
2.2.2.3 Appareillage ................................................................................................................................. 64
2.2.2.4 Exécution ...................................................................................................................................... 64

Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et


du graveleux latéritique de Massi……………………………………………………… 66
3.1 INTRODUCTION ............................................................................................................................ 67
3.1.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE .................................................................................................. 68
3.1.2 OBJECTIF GENERAL ............................................................................................................................... 68
3.1.3 OBJECTIFS SPECIFIQUES ......................................................................................................................... 68
3.2 GENERALITE SUR LA TERRE DE BARRE ET LE GRAVELEUX LATERITIQUE. ........................................................ 68
3.2.1 LA TERRE DE BARRE .............................................................................................................................. 68
3.2.1.1 Formation ..................................................................................................................................... 68
3.2.1.2 Domaine d’utilisation ................................................................................................................... 69
3.2.2 GRAVELEUX LATERITIQUE ...................................................................................................................... 69
3.2.2.1 Utilisation des latérites ................................................................................................................ 69
3.3 MATERIELS ET METHODES .............................................................................................................. 70
3.3.1 DETERMINATION DES PARAMETRES PHYSIQUES DE LA TERRE DE BARRE ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE. ............. 70
3.3.2 DETERMINATION DES PARAMETRES MECANIQUES DE LA TERRE DE BARRE ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE. .......... 70
3.4 RESULTATS ET DISCUSSIONS ............................................................................................................ 71
3.4.1 PARAMETRES PHYSIQUES DE LA TERRE DE BARRE ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE ............................................ 71
3.4.1.1 Terre de barre de Zè ..................................................................................................................... 71
3.4.1.2 Graveleux latéritique de Massi .................................................................................................... 75
3.4.2 PARAMETRES MECANIQUES DE LA TERRE DE BARRE ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE ........................................ 79
3.4.2.1 Terre de barre de Zè ..................................................................................................................... 79
3.4.2.2 Graveleux latéritique de Massi .................................................................................................... 82

CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................... 88

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DIFFICULTES ..................................................................................................................................... 89

SUGGESTIONS .................................................................................................................................. 89

ANNEXES.......................................................................................................................................... 90

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES...................................................................................................... 92

TABLE DES MATIERES ....................................................................................................................... 93

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