Rapport Corrigé POULI Espoir Et WANTI Lucrèce
Rapport Corrigé POULI Espoir Et WANTI Lucrèce
Rapport Corrigé POULI Espoir Et WANTI Lucrèce
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUP ERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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ECOLE SUPERIEURE ‘’LE FAUCON’’
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DEPARTEMENT DE GENIE-CIVIL
************
SPECIALITE : Bâtiment et Travaux Publics
************
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION EN
LICENCE PROFESSIONNELLE
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Signature Signature
Signature
i
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
DEDICACE
Dieu le père qui a toujours veillé sur nous tout au long de ces trois années de formation ; nous lui
rendons grâce pour toutes ces merveilles. Grace à lui cette opportunité nous a été présentée pour
enrichir nos connaissances et nous permettre d’acquérir de nouvelles compétences pour notre vie
professionnelle.
Nous dédions ce document :
A nos chers parents, aucune dédicace ne pourra faire témoins de notre profond amour, notre
immense gratitude et notre plus grand respect à votre égard. On n’oubliera jamais la tendresse et
l’amour dont vous nous avez entourés depuis notre enfance.
A toutes nos familles, frères et sœurs, amis, pour leur soutien moral. A toutes ces personnes qui
nous ont encouragés et se sont données la peine de nous soutenir durant cette formation.
ii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
REMERCIEMENTS
Nous tenons à présenter nos respectueux remerciements à notre superviseur, le Docteur Edem
CHABI, Maître-assistant des universités du CAMES pour l’encadrement et l’orientation dont nous
avons bénéficié tout au long de notre travail. Ce document n’aurait pu être réalisé sans vos sages
conseils, votre disponibilité et la confiance que vous avez placée en nous. Enfin nous voudrions
vous remercier pour votre compréhension, votre indulgence et surtout votre sens élevé d’humilité
face aux erreurs de jeunesse que nous avons pu commettre.
Qu’il nous soit également permis de remercier :
• M. Michel SOARES, Directeur de l’Ecole Supérieure le Faucon (ESF), pour son sens
élevé de responsabilité, et qui n’a ménagé aucun effort pour l’amélioration de la qualité de
notre formation
• M. AHISSOU Hyacinthe, Directeur Académique de l’Ecole Supérieure le Faucon ESF ;
• M. ADJOVI Edmond, Docteur Ingénieur en Génie civil, Professeur titulaire des
universités du CAMES, chef de département de la filière Génie civil au FAUCON pour sa
détermination et le suivi rigoureux de notre formation ;
• M. SOARES Armel, Directeur Administratif Financier de l’ESF, pour son entière
disponibilité, au service de ses étudiants malgré ses multiples occupations
• Tout le personnel administratif de l’ESF et au corps professoral pour tous les sacrifices
consentis pour notre formation
Nous n’oublions pas de remercier et de témoigner notre profonde gratitude envers toutes les
personnes qui nous ont apporté une assistance particulière au cours de ce stage, Nous voulons
nommer :
• M. Kassa Issifou MOUNOU SAMBIENI, Directeur Général du CNERTP pour nous avoir
offert l’opportunité de réaliser ce stage au sein de sa structure ;
• M. DANSOU Orphée Directeur Technique du CNERTP,
• M. Eloi Virgile AMOUSSOU Directeur Administratif et Financier du CNERTP,
• M. AVOGBANNANON Rodolphe chef service Génie Civil du CNERTP pour son
accompagnement et suivi au cours de ce stage ;
• Mme ISSA Adidjatou cheffe Service Ressources Humaines du CNERTP,
• M. AMOUSSOU Serge, chef section documents et archives du CNERTP pour nous avoir
encadré ;
• Monsieur CODJIA Laurent, Chef section Mécanique des sols in-situ et ses
collaborateurs ;
• Son Excellence Monsieur le Président du Jury et Honorables membres du jury,
recevez nos remerciements pour votre disponibilité et vos critiques qui sans doute
contribueront à l’amélioration de notre travail.
iii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
NOMENCLATURE
Sigles et abréviations
ESF : Ecole Supérieure le Faucon
CNERTP : Centre National d’Essais et de Recherches des Travaux Publics
CAMES : Conseil Africain Malgache pour l’Enseignement Supérieur
LMD : Licence Master Doctorat
LNBTP : Laboratoire National des Bâtiments et Travaux Publics
ABB : Analyse Biologique et Biomédicale
BTP : Bâtiment et Travaux Publics
CSP : Complexe Scolaire Privé
DTI : Diplôme du Technicien Industriel
GC : Génie Civil
MESRS : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique
NF : Norme Française
ACNOR : Association Canadienne de Normalisation
AFNOR : Association Française de Normalisation
GDIZ : Glo-Djigbé Industrial Zone
GTR : Guide des Terrassements Routiers
LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussée
USCS : Unified Soil Classification System
iv
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Symboles et unités
v
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
ɣS : Poids spécifiques des particules solides
ɣd : Densité sèche maximale
WOPM : Teneur en eau correspondant à l’Optimum Proctor Modifié
vi
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Présentation des filières de L’ESF .............................................................................. 19
Tableau 2: Degré de plasticité des sols en fonction de IP ............................................................. 41
Tableau 3:Récapitulatif des caractéristiques des essais Proctor.................................................... 48
Tableau 4:Fiche de note de l’essai de pénétration dynamique ...................................................... 61
Tableau 5:Calcul des résistances du sol ........................................................................................ 63
Tableau 6: Distribution des grains sur les tamis ........................................................................... 71
Tableau 7: Résultats de l’analyse granulométrique par sédimentation sur la terre de barre. ........ 72
Tableau 8:limite de liquidité à la coupelle de Casagrande ........................................................... 73
Tableau 9: masse volumique réelle ............................................................................................... 73
Tableau 10: Résultats sur la teneur en matières organiques ......................................................... 74
Tableau 11: Distribution des grains sur les tamis ......................................................................... 75
Tableau 12 : Résultats de l’analyse granulométrique par sédimentation sur le graveleux latéritique
........................................................................................................................................................ 76
Tableau 13: limite de liquidité à la coupelle de Casagrande ........................................................ 77
Tableau 14: masse volumique réelle ............................................................................................. 77
Tableau 15: Résultats sur la teneur en matières organiques ......................................................... 78
Tableau 16: Calculs des densités humides et sèches ..................................................................... 79
Tableau 17: Résultats Proctor ....................................................................................................... 79
Tableau 18: Coefficient de résistance de la terre de barre et résultats du CBR ............................ 81
Tableau 19: Calculs des densités humides et sèches ..................................................................... 82
Tableau 20: Résultats Proctor ....................................................................................................... 83
Tableau 21: Coefficient de résistance et résultats CBR du graveleux latéritique ......................... 84
Tableau 22: Résultats et discussion............................................................................................... 86
vii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
LISTE DES PHOTOS
Photo 1: vue de face ESF ............................................................................................................. 20
Photo 2:Vue d’entrée du CNERTP ................................................................................................ 21
Photo 3:Série de tamis…………… ....................................................................................................... 15
Photo 4: Etuve……………. .......................................................................................................... 28
Photo 5: Balance de précision 0.01g près+ Tare………………………………………………15
Photo 6:brosse métallique et à laine .............................................................................................. 28
Photo 7: Grave latéritique imbibé……………………………..………………………………….16
Photo 8: Lavage du matériau ......................................................................................................... 29
Photo 9:Mise à l’étuve du matériau………………………………………………………………16
Photo 10:Matériau séché ............................................................................................................... 30
Photo 11: Tamisage et pesage du matériau ................................................................................... 31
Photo 12:dispositif d'essai ............................................................................................................. 34
Photo 13: Matériau fractionné…………………………………………………………………22
Photo 14: Pesage du matériaux ...................................................................................................... 35
Photo 15: mélange du matériau ..................................................................................................... 36
Photo 16: Matériels de limite d’Atterberg (Spatule à langue de chat, spatule, Outil à Rainurer,
coupelle de Casagrande, Chiffon support de malaxage) ................................................................ 37
Photo 17:Répartition de la pâte dans la coupelle …………………………………………….…18
Photo 18: Rainure sur la pate ......................................................................................................... 38
Photo 19:Fin de l’essai (matériaux à étuver) ................................................................................. 38
Photo 20: appareillage de l’essai ................................................................................................... 43
Photo 21: Eprouvette graduée remplie d’eau distillée…………………….………………………23
Photo 22: Dispositif VBS .............................................................................................................. 46
Photo 23: dame Proctor Normal et Modifier…………………………………………………36
Photo 24: moule Proctor Normal et Modifier ................................................................................ 49
Photo 25:Socle Proctor CBR ......................................................................................................... 50
Photo 26: Echantillonnage (criblage et quartage) ......................................................................... 51
Photo 27: auge avec matériaux…………………………………………………………………40
Photo 28:Application des coups .................................................................................................... 53
Photo 29: Arasage du moule……………………………………………………………………44
Photo 30: Imbibition……………………………………………………………………………...44
Photo 31:Lecture du gonflement ................................................................................................... 57
Photo 32: Poinçonnement de l’éprouvette après immersion. ........................................................ 58
Photo 33:Essai au Pénétromètre dynamique ................................................................................. 60
Photo 34: Sondage à la soupape …………………………………………………………………52
Photo 35:Sondage à la tarière ........................................................................................................ 65
viii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Organigramme de l’ESF ................................................................................................ 17
Figure 2: Localisation et Position de L'ESF .................................................................................. 18
Figure 3: Situation Géographique du CNERTP ............................................................................ 21
Figure 4:Organigramme du CNERTP ........................................................................................... 22
Figure 5:Granularité serrée……………………………………………………………………….20
Figure 6: Granularité étalée ........................................................................................................... 33
Figure 7: Granularité discontinue ………………………………………………………………20
Figure 8: Granularité continue ...................................................................................................... 33
Figure 9:Vue en plan et coupe AA-BB de la coupelle indiquant les distances d te f .................... 39
Figure 10: Outil à Rainurer - la vue en plan et coupe BB indiquant la rainure ............................. 39
Figure 11:fermeture de la rainure sur 1cm .................................................................................... 40
Figure 12: Courbe illustrative de régression linéaire .................................................................... 41
Figure 13: Ordres de grandeur ....................................................................................................... 47
Figure 14: Courbe Proctor (CNERTP) .......................................................................................... 54
Figure 15: Coupe montrant compactage et arasage de l’éprouvette ............................................. 56
Figure 16 : Retournement et dépose du disque d’espacement ...................................................... 57
Figure 17:Mesure du gonflement à l’immersion ........................................................................... 58
Figure 18: Courbe granulométrique .............................................................................................. 72
Figure 19: Courbe granulométrique (CNERTP) ........................................................................... 76
Figure 20: Courbe Proctor pour la détermination de la teneur en eau optimale ........................... 80
Figure 21: Courbe de poinçonnement ........................................................................................... 82
Figure 22 : Courbe Proctor pour la détermination de la teneur en eau optimale. ......................... 83
Figure 23: Courbe du poinçonnement ........................................................................................... 85
ix
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Sommaire
DEDICACE....................................................................................................................................II
NOMENCLATURE .................................................................................................................... IV
x
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
3.3 MATERIELS ET METHODES .................................................................................................... 70
DIFFICULTES ............................................................................................................................. 89
SUGGESTIONS ........................................................................................................................... 89
ANNEXES ..................................................................................................................................... 90
xi
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
RESUME
Pour améliorer les notions théoriques reçues au cours de notre formation à l’ESF nous avons
effectué un stage pratique du lundi 20 février au vendredi 06 Mai 2023 (3 Mois). Notre Stage
Académique s’est déroulé au Centre National d’Essais et de Recherches des Travaux Publics
(CNERTP) au sein de leur différent laboratoire sis à Cotonou Akpakpa, les différents essais aux
laboratoires et au chantier nous ont permis de réaliser le présent rapport. Les différents travaux
suivis au cours du stage sont ceux relatifs au Laboratoire de Route et laboratoire In-Situ.
Pour la section route, nous avons réalisé une identification complète tout en interprétant les
résultats de la terre de barre de Zè et du graveleux latéritique de Massi relatif au projet
d’aménagement de 7000 mètres environs de voirie primaire y compris ouvrages d’assainissement
pluvial et éclairage public pour les travaux de viabilisation d’une cité de 50000 logements pour le
personnel de la GDIZ.
Au cours de notre stage nous avons pu acquérir plusieurs notions sur les différents essais
géotechniques réalisables pour un ouvrage de génie civil. Ce rapport retrace les travaux réalisés en
notre présence sur le chantier, et les résultats de nos recherches sur les activités menées ainsi que
sur le thème de recherche.
xii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
ABSTRACT
To improve the theoretical notions received during our training at the ESF we carried out a practical
internship from Monday February 20 to Friday May 06, 2023 (3 Month). Our Academic Internship
took place at the National Center for Testing and Research in Public Works (CNERTP) within their
various Laboratories located in Cotonou Akpakpa ; the various tests in the laboratories and on the
construction, sites have enabled us to carry out this report.
The various works followed during the internship are those relating to the Laboratory of road ; Soil
mechanics laboratory and In-Situ laboratory. For the road section, we carried out a complete
identification while interpreting the results of Zè bar earth and relative Massi lateritic gravel the
project to develop around 7,000 meters of primary roads, including works rainwater drainage and
public lighting for the development works of a city of 50,000 accommodations for GDIZ staff.
During our internship, we were able to acquire several notions on the different geotechnical tests
carried out for a civil engineering structure. This report traces the work carried out in our presence
on the site, and the results of our research on the activities carried out as well as on the research
theme.
xiii
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
INTRODUCTION GENERALE
La géotechnique est l’étude des propriétés mécaniques, physiques, hydrauliques des sols en vue de
leurs applications à la construction. L’homme a tout temps utilisé le sol soit comme élément de
support pour assoir un ouvrage soit comme élément constitutif pour bâtir cet ouvrage. Les essais
géotechniques au laboratoire et in-situ permettent d’étudier les sols sur lesquels reposent ces
ouvrages ; ils sont autant importants en bâtiment et en route.
Le présent document faisant ressortir les travaux que nous avons suivis et effectués pendant notre
période de stage s’articulera comme suit :
14
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
HAPITRE PRESENTATION DES STRUCTURES
Source : ESF
17
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : Présentation des structures
Source : Faucon
1.1.4 Formations disponibles
Acteur formant dans l’enseignement supérieur, L’ESF répond aux exigences du système
LMD. Elle est dotée d’un réseau d’enseignants et de praticiens émérites qui déploient
beaucoup d’efforts pour transmettre aux étudiants des connaissances de pointe et toujours
actualisées dans le but de former des cadres compétents. Sous l’autorisation du Conseil
Consultatifs National des Ecoles Supérieures, elle a obtenu l’agreement pour rendre
disponible ces compétences dans les filières suivantes en licence Professionnelle :
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures
L’ESF offre des formations de licence professionnelle en trois (03) années dans les secteurs
industriel, biomédical et tertiaire. L’entrée à l’ESF est subordonnée depuis sa création par des
études de dossiers des élèves admis aux baccalauréats série C, D, E, F et aux diplômes de DTI
pour ce qui concerne la filière de Génie Civil.
19
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures
Source : ESF
1.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
1.2.1 Historique
Le Centre National d’Essais et de Recherches des Travaux Publics CNERTP autrefois Laboratoire
National des Bâtiments et Travaux Public LNBTP a été créée en 1970 par des français, devenu
CNERTP en 1975 à cause de la nationalisation des entreprises menées par le régime révolutionnaire
d’alors. Ce centre joue pleinement le rôle d’un organisme scientifique et technique mis à la
disposition des services publics et organismes privés pour les études du sol et le contrôle
géotechnique des travaux.
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures
Source : CNERTP
21
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures
Source : CNERTP
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures
• De la formulation du béton
• Contrôle de la résistance des ouvrages
• Des Essais entrant dans la vérification de la qualité du béton
1.2.6 Démarche pédagogique
1.2.6.1 Revue de littérature
Pour l’élaboration du rapport d’activités élaborées au cours de notre stage, nous avons consulté
plusieurs sources que sont :
23
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 1 : présentation des structures
24
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
HAPITRE DEROULEMENT DU STAGE
Introduction
Les matériaux constituant les couches de la structure d’une route ainsi que les conditions de sa mise
en œuvre influent directement sur la qualité de service de la route. C’est pour avoir une route de
qualité, de service conforme aux normes techniques qu’on effectue des essais au laboratoire afin
de trouver les matériaux pouvant répondre aux exigences. Cette partie du rapport Présentera les
différents travaux que nous avons suivis et réalisés au cours de notre stage au CNERTP qui s’est
déroulé du 20 Février au 06 Mai 2023 entre les locaux du laboratoire route et sur les chantiers in-
situ. Il s’avère alors important de réaliser des essais de laboratoire et in-situ avant tout ouvrage de
génie civil. Le CNERTP est structuré en quatre sections (laboratoires) qui s’occupent spécialement
de la réalisation des essais sur les matériaux.
Les différents travaux réalisés en notre présence au laboratoire route sont ceux relatifs à l’analyse
granulométrique par tamisage et par sédimentométrie, les limites d’Atterberg, essai Proctor, essai
CBR, essai VBS, essai de masse volumique réelle, essai de teneur en matières organiques. Ceux
suivis à la section in-situ sont entre autre l’essai de pénétration dynamique, sondage (à la tarière et
à la soupape).
26
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
que les pesées sont effectuées avec une incertitude de 1/1000 de la valeur minimale pour les
sols, une balance précises à ± 0,1 % de la masse de la prise d'essai.
NB : La série des tamis normalisés à disposer dépend de la nature de l’échantillon, de son diamètre
maximal recherché et de la norme utilisée.
Photo 5: Balance de précision 0.01g près+ Tare Photo 6:brosse métallique et à laine
28
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
• Après ce temps procéder au lavage propre de la prise sur le tamis de 63µm pour les
granulats et 80µm pour les sols pour éviter la perte des particules solides et pour recueillir
les refus sur tamis 63µm et 80µm selon la norme suivie. Le lavage est terminé lorsque l’eau
de lavage est plus ou moins propre ;
• Après le lavage, il faut récupérer tous les refus sur le tamis utilisé 63µm ou 80µm et
procéder à un séchage à l’étuve à 105°C ± 5° jusqu’à poids constant pour les sols
insensibles à la chaleur et 50°C pour les sols sensibles à la chaleur ;
• Retirer puis mesurer la masse des particules solides.
29
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
Manipulation
• Après la prise de mesure, superposer la série des tamis selon qu’on soit en présence d’un
sol ou d’un granulat ;
• Faire passer la masse mesurée à travers la colonne de série des tamis normalisés. Cette
colonne est constituée d'un certain nombre de tamis emboîtés, et disposés de haut en bas,
dans un ordre de dimension de mailles décroissant jusqu’au tamis de diamètre minimal,
avec le fond et le couvercle ;
• Secouer l’ensemble pour faciliter la répartition de la masse suivant la série des tamis
superposés ;
• Pour éviter toute perte et s’assurer d’une bonne répartition, adopter à chaque tamis respectif
un bol puis un couvercle et tamiser pour recueillir les passants du tamis. Puis mesurer la
masse partielle du refus sur tamis ;
• Renverser les particules recueillis dans le bol sur le tamis suivant. Effectuer la même
opération décrite pour chaque tamis ;
• Apres report des masses partielles de refus de la répartition sur série de tamis sur la fiche
d’essai, procéder au calcul des masses cumulées de refus.
NB : Si la masse cumulée finale des refus correspond à la masse des particules solides après
séchage, alors il n’y a pas des pertes enregistrées. Dans le cas contraire, la perte est calculée et doit
être inférieure à 1% de la masse des particules solides après séchage.
30
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
• Coefficient d’uniformité Cu
Cu, encore appelé coefficient de HAZEN, renseigne sur l’étalement du matériau sur les tamis. Plus
il est élevé, plus il y a de tamis. On notera :
D60
Cu =
D10
Avec :
31
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
• Coefficient de courbure Cc
Cc renseigne sur l’allure de la courbe et il est déterminé par la formule
( D30 )
2
Cc =
D10 D60
Avec :
D30 : Le diamètre du tamis pour lequel il y a 30% de passant.
Suivant la valeur du coefficient de courbure Cc, on qualifie la graduation du sol comme suit :
1 <Cc< 3, le sol est bien gradué et dans le cas contraire, il est mal gradué.
32
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
V = ( s − w ) .g.D 2 /18 Où
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
Un densimètre plongé dans l’éprouvette d’essai mesure à une profondeur déterminée et à un instant
t après le début de la décantation, la densité variable dt de la suspension initialement uniforme.
Cette densité indique la concentration en particule ayant un diamètre inférieur ou égale à la
dimension D donnée dans l’expression : D = 18.V / g ( s − w )
Avec V= h/t.
2.1.2.3 Appareillage
Deux éprouvettes en verre de 1 ou 2 litres ; Un densimètre ; Un thermomètre ; Un chronomètre ;
Un agitateur électrique ; Un produit chimique, le dé floculant (hexa métaphosphate de sodium) ;
Un tamis de lavage (0.063mm ou 0.080mm).
• On prélève ensuite 50g de sol sec et l’imbibe dans 60ml de solution (préparée avec 50g
d’hexa-métaphosphate dans 1L d’eau distillée) dans le récipient d’agitateur électrique ; on
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
35
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
Cet essai nous fournira des données de base précise pour effectuer la classification des sols fins.
2.1.3.2 But de l’essai
Il s’agit principalement de déterminer les différentes limites qui caractérisent les états du sol
(liquide, plastique, solide). Principalement la limite de plasticité, la limite de liquidité en vue
de calculer l’indice de plasticité, indice de consistance pour effectuer la classification d’un sol
(sol fin).
2.1.3.3 Appareillage
Pour réaliser cet essai, il nous faudra dans un premier temps, disposer de l’échantillon du
matériau (sol), et des outils de base adéquats tel que :
Tamis 400µm, les tares, une balance dont la portée maximale et minimale est compatible
avec la masse à peser et telles que les pesées sont effectuées avec une incertitude de 1/1000 de
la valeur minimale pour les sols, une coupelle de Casagrande, une étuve de dessiccation ou
enceinte thermique de température réglable à 50°C et à 110°C± 5 °C, (02) spatules, (01)
spatule à langue de chat, l’outil à rainurer, Une plaque lisse en marbre pour le malaxage et
la confection des rouleaux, un socle ou espace lisse réservée pour réaliser l’essai, une pissette,
des Bols pour la préparation de l’échantillon.
Photo 16: Matériels de limite d’Atterberg (Spatule à langue de chat, spatule, Outil à Rainurer,
coupelle de Casagrande, Chiffon support de malaxage)
Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Il faudra disposer d’une masse m d’échantillon suffisante, et l’imbiber dans un récipient à eau
pendant 24h à température ambiante, elle sera ensuite lavée et tamisée par voie humide au tamis
400µm afin d’obtenir l’eau de lavage et les passants de masse au moins égale à 200g dans un bac.
Après une décantation d’au moins 12h destinée à accélérer les dépôts, l’eau claire du bac est
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
siphonnée sans entrainer des particules, l’eau excédentaire est évaporée à 50°C qui seront
finalement sécher à l’air ambiant selon l’état de l’échantillon pour obtenir une pâte facilement
utilisable pour réaliser effectivement l’essai.
Photo 17:Répartition de la pâte dans la coupelle Photo 18: Rainure sur la pate
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
• Utiliser la spatule pour prélever une quantité qui sera étalée dans les 3/4 de la coupelle et
user de la spatule à langue de chat pour lisser la surface et formant une légère concavité à
l’intérieure de la coupelle.
NB : La pâte recouvre le fond de la coupelle sauf une partie d d’environ 3cm et d’épaisseur f au
centre de la coupelle allant de l’ordre de 15cm à 20cm.
• Ensuite battre avec un nombre de coups à intervalle régulier (02 coups par
seconde) à l’aide de l’appareil de Casagrande l’échantillon tout en observant la
fermeture des lèvres de la rainure sur une longueur d’environ 1cm.
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
Pour le second essai, le nombre de coups est compris entre : [20 ;25] coups
Pour le troisième essai, le nombre de coups est compris entre [25 ;30] coups
Pour le Quatrième essai, le nombre de coups est compris entre [30 ;35] coups
Les essais consisteront à réaliser avec l’échantillon des boulettes à l’aide de la plaque lisse pour
former des baguettes horizontales de diamètre 2 à 3mm et de longueur 100mm puis de déterminer
suivant une action roulante de la plaque sur les boulettes devenues des baguettes, la teneur en eau
limite au cour de laquelle il y a une brisure de la baguette. Les deux parties de la brisure seront
mises dans les tares. (1tare respective pour chaque essai de la teneur en eau de plasticité. 2tares
pour l’ensemble)
• Les Tares (06) représentant les essais et contenants les échantillons seront mesurés sur la
balance pour lire les masses tares humides de l’échantillon. (04 mesures pour l’essai de
liquidités et 02 mesures pour l’essai de plasticité) Prise de la mesure des masses tares (06)
humides des échantillons et renseigner sur la fiche de l’essai.
• Ensuite les tares (06) représentants les essais seront mises à l’étuve pendant 24h et mesurés
à la balance pour lire les masses tares sèches de l’échantillon.
• Après les 24h de mise à l’étuve, procéder au mesurage des Masses tares sèches
40
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
𝐼𝑃 = 𝑊𝐿 − 𝑊𝑃
0 Non Plastique
[1-5 [ Très faiblement Plastique
[5-10[ Faiblement Plastique
[10-20[ Moyennement Plastique
41
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
[20-40[ Plastique
[40 - ∞[ Très Plastique
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
La prise d’essai est mise à l’étuve puis séchée jusqu’à poids constant puis pesée. Le volume des
particules solides est ensuite déduit par pesée d’un pycnomètre en substituant de l’eau de masse
volumique connu aux particules solides des sols.
2.1.5.2 But de l’essai
L’essai détermine la masse volumique moyenne d’un échantillon composé de particules, parfois
de nature différente. La masse volumique des particules solides d’un sol est utilisée pour connaitre
l’indice des vides, le degré de saturation et la porosité.
2.1.5.3 Appareillage
Un entonnoir, une Etuve de dessiccation ou enceinte thermique de température réglable à
50°C et à 110°C± 5 °C, une balance dont la portée maximale et minimale est compatible avec
la masse à peser et telles que les pesées sont effectuées avec une incertitude de 1/1000 de la
valeur minimale pour les sols, un tamis à maille carré d’ouverture égale à 2mm, un mortier
et un pilon, un pycnomètre de 50ml muni d’un bouchon, des gamelles ou coupelles pour
séchage de la prise, un réservoir d’eau distillée, une pissette, et un dessiccateur.
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
• Prélever une prise d’essai de 25g représentant les passants du tamis 2mm ;
• Sécher la prise mise dans la gamelle, à l’aide de l’étuve à une température de 50°C pour
les matériaux sensibles à la chaleur et à 105°C pour les matériaux insensibles à la
chaleur. Le séchage est terminé si la masse de l’échantillon de varie pas de plus de 2/1000
entre deux pesées effectuées immédiatement après la sortie de l’étuve à au moins 4h
d’intervalle. Peser jusqu’à poids constant pour un intervalle de 4h entre pesées.
NB : la durée de séchage à 50°C des matériaux insensibles peut varier entre 1 et 8 jours.
• Après séchage, user du pilon pour désolidariser les particules solides dans le
mortier ;
• Mesurer la masse avide du pycnomètre avec son bouchon. Soit M1 cette masse
• Verser ensuite les particules solides dans le pycnomètre. Puis mesurer l’ensemble avec
bouchon. Soit M2 cette masse ;
• User de la pissette contenant l’eau distillée pour remplir d’eau distillée à température
ambiante le ballon du pycnomètre contenant les particules ;
• Afin qu’aucune bulle d’air ne reste accroché aux particules solides, le liquide contenu dans
le pycnomètre est mis en dépression. Pour cela le pycnomètre, est placé sous vide au moins
pendant 30min et jusqu’à disparition complète de tous dégagement gazeux. Pour effectuer
cela, on utilise, le dessiccateur ;
• Après remise à la pression atmosphérique du ballon et de son contenu, agiter l’ensemble
pour mettre en évidence les vides contenus dans les pores. Visuellement, si les vides
réagissent, reprendre le processus afin qu’aucun dégagement gazeux ne soit mis en
évidence après agitation à pression atmosphérique ;
• Lorsque le désaérage est terminé, mettre le bouchon avec son tube repère et placer sur le
ballon du pycnomètre. Le remplissage est effectué avec de l’eau distillée ou déminéralisée
jusqu’au repère et compléter si besoin au bout de 30 min. Le pycnomètre est ensuite séché
correctement et pesé. Soit M3 cette masse ;
• Vider le pycnomètre puis rincer et nettoyer correctement l’intérieure. Remplir le
pycnomètre d’eau distillée en veillant à essuyer le corps extérieur du pycnomètre ;
• Peser l’ensemble avec bouchon. Soit M4 cette masse.
NB : L’essai est réalisé sur deux prises provenant du même échantillon.
2.1.5.5 Expression des résultats
La masse volumique est déterminée par la formule suivante :
𝜌𝑤 (𝑀2 − 𝑀1 )
𝜌𝑠 =
(𝑀4 + 𝑀2 − 𝑀1 − 𝑀3 )
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
Le calcul est effectué suivant les résultats des deux prises d’essais. La masse à considérer est la
moyenne de la masse volumique individuelle.
2.1.6 Essai au bleu de méthylène (NF P 94-068)
2.1.6.1 Définition et but
On appelle la valeur de bleu VBS d’un sol la quantité en grammes de bleu de méthylène absorbée
par une masse de sol. Communément appelé « essai au bleu », l’essai au bleu de méthylène est un
essai utilisé en géotechnique pour déterminer la propreté d’un sable, d’un granulat et plus
généralement d’un sol et les différents types d’argiles qu’il contient.
Il a pour but de caractériser la fraction argileuse d’un sol sableux ou d’un granulat en mesurant sa
capacité à absorber du bleu de méthylène. Il permet de caractériser la surface spécifique et
l’argilosité du matériau pour identifier le risque de gonflement.
2.1.6.2 Principe de l’essai
L’essai consiste à introduire des quantités croissantes de bleu de méthylène par doses successives,
jusqu’à ce que les particules argileuses en soient saturées ; il apparait alors un début d’excès qui
marque la fin de l’essai et que l’on détecte par le test dit de la tache (voir Figure). Ce dernier
consiste à former avec une goutte de suspension, et sur du papier filtre, une tache qui est un dépôt
de sol coloré en bleu soutenu, entouré d’une zone humide en général incolore (voir Figure).
L’excès se traduit par l’apparition dans cette zone d’une auréole bleue claire. On dira alors que le
test est positif.
2.1.6.3 Appareillage
Burette, Papier-filtre, Tige de verre, Agitateur, Balance, Chronomètre, Tamis, Bécher, Fiole
en verre, Étuve, Thermomètre, Spatule.
2.1.6.4 Mode opératoire
Description du test à la tache
Après chaque injection de colorant, le test à la tâche consiste à prélever à l'aide de la tige de verre
une goutte de la suspension et de la déposer sur le papier filtre. La tâche qui se forme est composée
d'un dépôt central de matériau, en général d'une couleur bleue foncée, entouré d'une zone humide
incolore. La quantité de suspension prélevée par la goutte doit permettre d'obtenir un dépôt dont
le diamètre est compris entre 8 mm et 12mm. Le test est considéré comme positif si, dans la zone
humide, une auréole bleue claire persistante d'environ 1 mm apparaît autour du dépôt central.
Préparation de la suspension
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
• Régler l'agitateur sur la vitesse de 600 tr/min et positionner les ailettes à environ 10 mm du
fond du bécher ;
• Mettre en marche l'agitateur et déclencher le chronomètre, agiter le contenu du bécher
pendant 5 min à (600 ± 60) tr/min, puis agiter continuellement à (400 ± 40) tr/min pendant
la poursuite de l'essai.
Si la quantité de fines présentes dans la prise d'essai ne permet pas d'obtenir une auréole, il convient
d’ajouter la kaolinite avec un supplément de solution colorée, comme suit : - Ajouter dans le bécher
(30,0 ± 0,1) g de kaolinite, séchée à (110 ± 5) °C à masse constante ;
• Ajouter V’ ml de solution colorée dans le bécher où V’ = 30 MBK, est le volume
de solution colorée adsorbée par 30 g de kaolinite.
Si l'auréole disparaît durant les quatre premières minutes, ajouter une autre dose de 5 ml de solution
de colorant.
Si l'auréole disparaît à la cinquième minute, ajouter seulement 2 ml de solution de colorant. Dans
tous les cas, continuer l'agitation et les tests à la tache jusqu'à ce qu'une auréole reste visible
pendant 5 min.
Enregistrer le volume total de solution de colorant, V1, ajouté pour obtenir une auréole qui est
restée visible pendant 5 min, à 1ml près
Photo 21: Eprouvette graduée remplie d’eau distillée Photo 22: Dispositif VBS
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
Sols sableux sols limoneux Sols argileux Sols argileux Sols très argileux VBS
0 0,2 2,5 6 8
• A l’énergie Proctor Normal pour les applications des matériaux utilisées dans les corps de
remblais et les ouvrages en terre en général et pour les couches de forme. On exécute alors
l’essai dit Essai Proctor Normal
• A l’énergie Proctor Modifié pour les applications des matériaux utilisés dans les couches
de chaussées. On exécute alors l’essai dit Essai Proctor Modifié.
• Les deux essais se différencient dans les paramètres qui définissent l’énergie de compactage
appliqué. La formule de l’énergie de compactage s’écrit comme suit :
NxPxMxH
E= V
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
Photo 23: dame Proctor Normal et Modifier Photo 24: moule Proctor Normal et Modifier
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
• Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les éléments pierreux, et mélanger
soigneusement le matériau (sa teneur en eau initiale doit être homogène).
• Mesurer la masse initiale de la prise d’essai. Soit Mh
• Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve à 50 °C maximum pour les sols sensibles à la chaleur
et 105°C pour les sols insensibles à la chaleur jusqu'à un état hydrique jugé suffisamment sec
pour commencer l’essai, et permettant aussi de faciliter le tamisage pour débuter l’essai avec
une teneur en eau inférieur ou égale 2% ou 4% selon la granulométrie du matériau (l’essai est
fait à teneur en eau croissante pour la suite des plateaux).
• Ecrêter à 20 mm l’échantillon (le cas échéant).
• Utiliser le tamis 5mm pour faciliter la désolidarisation des particules de sol dans le bac
d’homogénéisation (plateau).
• Après recueille et désolidarisation des tamisâts, effectuer l’homogénéisation (mélange) de
ce dernier (tamisât)
• Mesurer la masse sèche de la prise malaxée Ms
• Soumettre ensuite la prise malaxée à une teneur en eau fonction de la masse sèche et
effectuer un mélange homogène de la prise soumise à la teneur en eau dans le plateau.
• Partager la prise d’essai en au moins cinq parts égales dans le plateau.
NB : C'est à partir de chacune de ces parts que seront confectionnées les éprouvettes destinées à
la détermination des points de la courbe Proctor (et le cas échéant la détermination de l'Indice
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
Portant Immédiat et l'Indice CBR Immédiat ou après immersion des éprouvettes aux teneurs en
eau considérées). Ces parts sont les couches (5) qui serviront à la confection de l’éprouvette.
• Soumettre respectivement chaque plateau à une teneur en eau variable et de façon
croissante répartie suivant le nombre d’éprouvette à confectionner (humidification des
parts).
NB : L’expérience montre qu’il est bien souhaitable d’avoir 2% de différence de teneur en eau
environ entre chaque point (courbe harmonieuse) et 4% au maximum. Il est souhaitable de
commencer les essais à une teneur en eau ω qui se situe environ à 4 ou 5% au– dessous de ωopt.
(ωopt en générale entre 10 et 14 %).
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
Adapter la rehausse.
• Avant introduction du matériau dans le moule il y a lieu de :
Solidariser : moule, embase et rehausse ;
Lubrifier le cas échéant les parois du moule ;
Placer le disque d'espacement au fond du moule CBR lorsqu'elle est utilisée ;
Placer éventuellement un papier-filtre ou un film plastique au fond du moule Proctor ou sur
le disque d'espacement du moule CBR pour faciliter le démoulage.
• Remplir ensuite le moule CBR en 5 couches comme suit :
Placer le moule sur un socle en béton d’au moins 100 kg, ou sur un plancher en béton d’au
moins 30 cm d’épaisseur, pour que l’ensemble de l’énergie appliquée soit à l’échantillon.
Astuces : faire des rayures sur la surface compactée (améliore la liaison avec la couche suivante)
Introduire la 1ère couche
La couche est damée (compactée) à l’aide de la dame CBR de 56 coups avant pose successive
de la couche suivante jusqu’au remplissage totale du moule.
NB : Répéter l'opération autant de fois que l'exige le nombre de couches à réaliser.
• Après compactage de la dernière couche, enlever la rehausse. Le sol compacté doit dépasser
le moule de 1 cm environ. Sinon, recommencer l’essai,
• Araser soigneusement en opérant radialement du centre vers la périphérie du moule le
débordement de 1cm ; on veillera, au cours de l’arasement à ne pas créer des trous sur la
surface arasée. Si des éléments > 10 mm sont entraînés dans cette opération, en laissant des
vides à la surface de l'éprouvette, combler ceux-ci avec des éléments fins qui sont lissés
avec la règle à araser.
• Peser l’ensemble juste arasé : soit P2,
NB : S'il n'est pas prévu de poursuivre l'essai par la détermination des Indices CBR et/ou de l'Indice
Portant Immédiat, ôter l’embase (et disque d’espacement si nécessaire) et prélever 3 prises sur
l’échantillon, l’une en haut, l’autre en bas et au centre ; pour déterminer la teneur en eau ω.
On prendra la moyenne des deux valeurs obtenues.
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
• La teneur en eau ;
• La masse de matériau sec contenue dans le moule ;
• La masse volumique du matériau sec en tenant compte du volume réel du moule
utilisée, déterminé à partir de mesures géométriques réalisées à 0,1 mm près
NB : La teneur en eau (w) est calculée par la moyenne des teneurs en eau déterminées sur les
faces inférieures et supérieures puis au centre des éprouvettes.
Connaissant les masses volumiques humides ; la densité humide se traduit par :
𝑃2 − 𝑃1
𝜌ℎ =
𝑉𝑚
𝜌ℎ
𝜌𝑑 = 𝑤
1 + 100
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
Le but de l’essai étant de déterminer la teneur en eau optimale pour obtenir une densité sèche
maximale, elle est obtenue sur la courbe Proctor Modifié tracée à l’aide des coordonnées (ω ; γd)
des 06 ou 05 points.
PROCTOR
2,20
2,19
2,18
2,17
2,16
2,15
2,14
2,13
2,12
2,11
Densité (T/m3)
2,10
2,09
2,08
2,07
2,06
2,05
2,04
2,03
2,02
2,01
2,00
1,99
1,98
1,97
1,96
6,0 7,0 8,0 9,0 10,0 11,0 12,0 13,0 14,0 15,0
Teneur en eau (%)
• Du sol sous-jacent,
• Du trafic et des charges par essieu prévues,
• Des conditions hydriques futures que subira cette route.
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
circulation des engins en phase de chantier. Dans les régions peu humides, le CBR Immédiat
sert directement de référence (pas de variation hydrique).
L’essai C.B.R après imbibition : Mesure de la résistance au poinçonnement d’un sol compacté
à différentes teneurs en eau puis immergé durant plusieurs jours (4 en générale). Il caractérise
l’évolution de la portance d’un sol compacté à différentes teneurs en eau et/ou soumis à des
variations de régime hydrique.
2.1.9.2 Principe de la méthode
L’Indice CBR est déterminé pour des sols à vocation routière de manière purement empirique.
Après avoir compacté le matériau dans les conditions de l’essai Proctor Modifié, on lui
applique les conditions hydriques prévues :
Le matériau à étudier étant placé dans un moule dans un état donné de densité et de teneur en eau,
on lui applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service (disque de surcharge),
puis on le poinçonne par un piston tout en mesurant les efforts et déplacements résultants
(déplacement conventionnelle).
Une comparaison de ces résultats avec ceux obtenus sur un sol de référence (californien) est
ensuite effectuée.
2.1.9.3 Appareillage
Moule CBR, Dame Proctor modifiée, Disque d’espacement, Règle à araser, Tamis 5 et 20
mm (contrôle et écrêtage le cas échéant de l’échantillon), Truelle, spatule, pinceau, burin
etc… Eprouvette graduée 150 ml environ, Petits récipients (tares) pour mesures des teneurs
en eau, Balance portée 10 kg, précision ± 1 g, Balance de précision 200 g, précision ± 0,1 g
(teneur en eau), Etuve 105°C ± 5°C (teneur en eau), Presse CBR (piston de section 19,3 cm
3 ; vitesse d’enfoncement 1,27 mm/min ), Disque de surcharge (au moins 2 disques ou encore
4 demi disques), Le disque de gonflement normalisé, D’un bac contenant de l’eau permettant
d’assurer l’immersion des éprouvettes. Un socle de compactage de 30cm X 30cm et
d’épaisseur 30cm au moins, Des plateaux pour mélange de l’échantillon, Boîtes hermétiques
ou sceaux en plastiques pour conservation de l’humidité, Pissette.
Le compactage devant être fait dans les conditions de l’essai Proctor modifié, il faut réaliser au
préalable l’essai PM pour pouvoir connaître la teneur en eau optimale et la densité apparente sèche
maximale. (Voir Essai Proctor Modifié)
Exécution de l’essai
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 2 : Déroulement du stage
• Il s’agit tout comme décrit dans l’essai Proctor Modifié de réaliser les éprouvettes dans des
moules Proctor. Comme décrit précédemment dans l’essai Proctor il est réalisé 5 couches
par éprouvette. Contrairement à l’essai Proctor Modifié, l’essai CBR est réalisé sur trois
éprouvettes soumises à différentes énergies de compactage reparties respectivement
comme suit
La Première éprouvette est soumise à 10 Coups de dame par couches
La deuxième éprouvette est soumise à 25 Coups de dame par couches
La Troisième éprouvette est soumise à 56 Coups de dame par couches
• Araser.
56
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
Photo 29: Arasage du moule Photo 30: Imbibition Photo 31:Lecture du gonflement
Source : POULI Espoir et WANTI Lucrèce
NB : On met le tout dans un bac rempli d’eau, la plaque de base étant un peu écartée du fond pour
permettre le passage de l’eau. Un comparateur tenu par un trépied est placé dans la rehausse du
moule pour mesurer les variations de hauteur de l’échantillon. On remplit d’eau et l’on note la
lecture de la mesure donnée par le comparateur au début de l’essai (0,05 mm). A la fin d’une
opération d’imbibition, on note le gonflement. L’éprouvette est immergé pendant 4 jours. (96
heures)
Poinçonnement
• On place l’échantillon sur le plateau, bien axé sur le piston de poinçonnement. Les charges
annulaires sont remises en place (leurs trous centraux laissent le passage au piston de
poinçonnement).
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
On amène la tige au contact du sol, puis la presse est actionnée à une vitesse constante
d’enfoncement égale à 1,27 mm/min,
• On note (sans arrêter le poinçonnement) les forces qui correspondent aux enfoncements
conventionnels suivants :1,25mm ; 2mm ; 2,5mm ; 5mm ; 7,5mm ; 10mm.
NB : La presse est munie d’un écran tactile de lecture des mesures de force et de déplacement
permettant à l’opérateur d’appliquer la vitesse constante et d’effectuer la lecture des forces
correspondant aux déplacements conventionnels
Mesure de la teneur en eau après poinçonnement
58
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
Cette détermination se fait à partir d’au moins 2 (4 conseillés) prélèvements que l’on fait de part
et d’autre de l’emprunte, dans la région qui a été soumise au poinçonnement. La mesure de la
teneur en eau doit suivre immédiatement l’opération de poinçonnement. L’opération est répétée
sur chaque éprouvette.
2.1.9.5 Expression des résultats
Par définition L’indice CBR (I.CBR) est pris égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :
59
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
• Pénétromètre de type A
Ces appareils ont pour particularité de comporter un dispositif qui permet d’injecter une boue
benthonique (bentonite en suspension dans l’eau) dans l’espace annulaire entre le train de tige et le
sol au fur et à mesure de la pénétration dans le terrain, évitant ainsi le resserrement ou l’éboulement
du sol sur les tiges. L’espace annulaire ainsi ménagé permet de limiter le contact entre le train de
tige et le sol de sorte que l’énergie de battage est transmise quasi intégralement à la pointe.
• Pénétromètre de type B
Les pénétromètres de ce type sont en tous points identiques aux appareils de type A, à l’exception
du fait qu’ils ne comportent pas de dispositif d’injection de bentonite. Il s’ensuit qu’une partie de
l’énergie de battage peut être mobilisée par le frottement latéral parasite qui se manifeste entre le
sol et le train de tiges, notamment en cas d’éboulement. Aussi, dans certains cas (sols cohérents
60
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
qui frottent fortement sur le train de tiges, sable boulant, etc…), l’appareil ne permet pas de
différencier correctement les différentes couches de sols traversées et sa capacité de pénétration est
plus limitée que celle de l’appareil du pénétromètre dynamique du type A.
2.2.1.5 Expression des résultats
Il existe deux mode de représentations d’un profil de pénétration dynamique :
61
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
2.6 23 29 20 21 19
2.8 24 26 21 19 22
3.0 17 28 25 19 23
3.2 19 23 28 23 23 6.73
3.4 18 26 32 25 23
3.6 21 25 32 23 24
3.8 24 30 30 24 25
4.0 27 32 31 27 27
4.2 31 29 30 29 27 6.44
4.4 29 31 29 27 28
4.6 27 31 31 28 30
4.8 25 31 31 30 30
5.0 27 30 29 29 30
5.2 26 32 29 32 29 6.11
5.4 28 29 29 30 28
5.6 32 31 31 33 30
5.8 33 31 30 32 29
6.0 31 33 33 31 31
6.2 29 27 35 30 32 5.84
6.4 30 29 32 29 31
6.6 32 30 34 31 30
6.8 34 32 33 32 31
7.0 34 31 32 30 31
7.2 5.59
7.4
7.6
7.8
8.0
62
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
A=0.0022m2
63.5𝑥9.8𝑥0.76 63.5
𝑞𝑑 = 𝑥
0.0022𝑥0.2/𝑁𝑑ℎ 63.5 + 0.0028
𝑞𝑑
𝑅=
20
Les résultats du calcul des résistances du sol sont consignés dans le tableau 5
Tableau 5:Calcul des résistances du sol
63
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
5.0 48 2,4
5.2 43 2,15
5.4 40 2,0
5.6 40 2,0
5.8 40 2,00
6.0 61 3,05
6.2 64 3,20
6.4 82 4,10
6.6 85 4,25
6.8 91 4,55
7.0 96 4,80
64
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
L’ors de l’essai, il est fait une description physique sur chaque échantillon sorti à la tarière ou à la
soupape. La profondeur de la fouille est déterminée en comptant le nombre d’allonge correspondant
à 1,5m.
Conclusion
AU terme de cette étude, il est utile de résumer que les paramètres des différents essais suivis au
CNERTP nous ont permis par la suite d’étudier les matériaux qui ont fait l’objet de la substance de
ce rapport.
65
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
ETUDE DES PARAMETRES MECANIQUES ET
PHYSIQUES DE LA TERRE DE BARRE DE ZE
ET DU GRAVELEUX LATERITIQUE DE MASSI
HAPITRE
3.1 Introduction
67
Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
68
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Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
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Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
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Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
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Rédigé par POULI Espoir et WANTI Lucrèce
Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
Mesures no 1 2 3 4 5 6
Nombres de coups N 16 21 26 31 TO DI
Teneur en eau (%) 38.66 38.08 37.48 36.83 23.40 22.71
Pycnomètre N° B B
Masse du pycnomètre M1 37.55 37.55
Masse du pic+ liquide M2 105.94 105.94
Température du liquide T1 26°C 26°C
Densité du liquide à la 0.996813 0.996813
températureT1
Masse du liquide M2 – M1 68.39 68.39
Masse pic + Matériau M3 75.7 85.43
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Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
ESSAI GOBELET N° 1 2
Poids du matériau initial P1 80 80
Poids du matériau sec P2 79.75 79.77
P3=P1-P2 0.25 0.23
Matières organiques (%) 0.3125 0.2875
MOYENNE MO (%) 0.3
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Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
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Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
Mesures no 1 2 3 4 5 6
Nombres de coups N 16 21 26 31 CE DE
Teneur en eau (%) 15.23 14.61 14.03 13.43 08.22 08.12
15
Teuneur en eau (%)
14,5
14
13,5
13
12,5
0 5 10 15 20 25 30 35
Nombre de coup
Pycnomètre N° B F
Masse du pycnomètre M1 37.55 264.4
Masse du pic+ liquide M2 105.94 650.60
Température du liquide T1 27°C 27°C
Densité du liquide à la 0.996542 0.996542
températureT1
Masse du liquide M2 – M1 68.39 386.20
Masse pic + Matériau M3 90.21 684.80
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Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
ESSAI GOBELET N° 1 2
Poids du matériau initial P1 80 80
Poids du matériau sec P2 79.81 79.79
P3=P1-P2 0.19 0.21
Matières organiques (%) 0.237 0.262
MOYENNE MO (%) 0.249
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graveleux latéritique de Massi
PROCTOR
2,04
2,02
2,00
1,98
1,96
Densité (T/m3)
1,94
1,92
1,90
1,88
1,86
1,84
1,82
1,80
1,78
7,0 8,0 9,0 10,0 11,0 12,0 13,0 14,0 15,0 16,0
Ve =
( wopt − w ) 18000 g
100
80
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Ve =
(11.5 − 0.14 ) 18000 g
100
Ve = 2045ml
• Gonflement (%)
Lecture initiale : 0.00mm
Lecture après imbibition : 0.19
G = (100xdl) /L ; avec L hauteur de l’éprouvette
G=(100x0.19) /127
G = 0.150%
Le tableau 18 présente les résultats du CBR de la terre de barre de Zè
Tableau 18: Coefficient de résistance de la terre de barre et résultats du CBR
25 1,929 26
56 2,030 39
RESULTATS
CBR 39
100%OPM
CBR 95%OPM 26
CBR 90%OPM 10
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graveleux latéritique de Massi
PROCTOR
2,24
2,23
2,22
2,21
2,20
2,19
2,18
Densité (T/m3)
2,17
2,16
2,15
2,14
2,13
2,12
2,11
2,10
2,09
2,08
2,07
1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0 9,0 10,0
Teneur en eau (%)
83
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graveleux latéritique de Massi
Ve =
( wopt − w ) 18000 g
100
Ve =
( 6.10 − 0.2 ) 18000 g
100
Ve = 36ml
• Gonflement (%)
Lecture initiale : 0.00mm
Lecture après imbibition : 0.11
G = (100xdl) /L ; avec L hauteur de l’éprouvette
G=(100x0.11) /127
G = 0.0866%
Le tableau 21 présente les résultats du CBR du graveleux latéritique de Massi.
Tableau 21: Coefficient de résistance et résultats CBR du graveleux latéritique
25 2,119 66
56 2,230 90
RESULTATS
CBR 90
100%OPM
CBR 95%OPM 66
CBR 90%OPM 31
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graveleux latéritique de Massi
Le tableau 22 présente nos différentes interprétations des divers essais réalisés sur les deux
matériaux.
Tableau 22: Résultats et discussion
86
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Chapitre 3 : étude des paramètres mécaniques et physiques de la terre de barre de Zè et du
graveleux latéritique de Massi
Essai CBR (NF P 94- L’analyse des résultats du CBR L’analyse des résultats du CBR
078) nous permet de conclure que ICBR nous permet de conclure que
après immersion à 95% OPM est ICBR après immersion à 95%
26 et pour 90% OPM est 10 OPM est 66 et pour 90% OPM
est 31
Conclusion
Sur la base de nos résultats d’essais, il ressort de ces essais que le sol prélevé sur le site de Zè est
non organique (MO = 0.3%), peu plastique (Ip = 15), la teneur en particules fines inférieures 80µm
est d’au moins 35%. D’après la classification LPC avec Ip = 15 et WL = 38%, ci-dessus, et de
l’analyse du diagramme de Casagrande pour la classification des sols fin, on peut conclure que la
terre de barre du projet de la GDIZ est une argile peu plastique.
De même le graveleux latéritique étudié est non organique (MO = 0.249%), faiblement plastique
(Ip = 6). D’après l’analyse granulométrique, plus de 50% des refus au tamis 80μm ont un diamètre
supérieur à 2mm, de plus la teneur en particules fines inférieures à 80µm est de 13%, avec (Ip = 06
et WL = 14%). Le graveleux latéritique de ce projet est un grave limoneux
Les essais d’identification et de classification réalisés au CNERTP ont permis de classer selon la
« classification LPC », la terre de barre et le graveleux latéritique du projet de la GDIZ. En effet la
terre de barre est un sol fin argileux peu plastique et le graveleux latéritique est un grave non
plastique.
87
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Conclusion Générale
Ce stage de fin de formation vient à point renforcer nos connaissances théoriques et pratiques et
nous a permis de vivre la réalité des relations humaines (gestion du personnel) dans une structure
professionnelle. Il nous a plus permis de mieux appréhender les réalités d’un chantier notamment
en ce qui concerne les différents essais géotechniques au laboratoire et in situ qui sont de premiers
ordres et de nécessité. Par ailleurs le travail présenté dans ce rapport s’inscrit dans la thématique
des recherches portant sur les caractéristiques physiques et mécaniques des sols entrants dans la
réalisation des travaux routiers et du comportement des sols des fondations de bâtiments. Il en
ressort que le graveleux latéritique de Massi est un grave limoneux faiblement plastique, d’indice
portance CBR à 95% OPM égal à 66, la teneur en eau optimum de compactage est de 6.10%
correspondant à une densité sèche maximale de 2.230. De même la terre de barre de Zè est un sable
argileux peu plastique de portance CBR à 95% OPM égal à 26, et sa teneur en eau optimum est
11.40% correspondant à une densité sèche maximale de 2.03. Nous espérons que notre travail sera
considéré comme une contribution aux diverses entreprises qui voudrons utiliser ces différents
matériaux étudiés pour la réalisation de leurs projets.
Difficultés
Durant notre stage au sein de CNERTP nous avons eu à faire face à quelques difficultés que sont :
Les conditions de travail ;
• L’arrêt des essais dû à la coupure d’électricité ;
• Le manque de matériel adéquat de nouvelle génération pouvant faciliter et
réduire les incertitudes dans les essais ;
• Le manque d’acquisition de certains matériels.
Suggestions
Nos suggestions vont à l’endroit de la structure d’accueil :
• Les essais étant réalisés suivant des normes très précises, il serait souhaitable d’utiliser les
instruments recommandés
• Il serait préférable d’acquérir des outils modernes, d’une technologie de pointe, d’avoir et
de fournir assez tôt les matériels de réserve en cas d’usure ;
• Permettre aux stagiaires de se consentir sur les essais en cours sur le chantier ou au
laboratoire
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ANNEXES
Annexe 1: classification des sols grenues en laboratoire
Symbole
Définitions LPC Conditions Appellations
(USCS)
Gb Cu = D60 / D10 4 et Grave propre
(GW) bien graduée
1 Cc = ( D30 ) / D10 D60
2
3
Plus de 50% des Moins de 6%
éléments d’éléments Gm Une des conditions de Gb Grave propre
˃0.08mm ont un <0.08mm (GP) n’est pas satisfaite mal graduée
Graves diametre˃2mm
MO (%) Qualificatif
MO ≤3 Non organique
3 < MO ≤ 10 Faiblement organique
10 < MO ≤ 30 Moyennement organique
MO˃30 Très organique
Annexe 3: Diagramme de Casagrande pour la classification des sols fins
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91
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
• AFNOR, Analyse granulométrique par sédimentation (NF P94-057), Mai 1992
• « ESF BENIN, » [En ligne]. esfbenin.net. [Accès le 18 Avril 2023]
• AFNOR, Analyse granulométrique par tamisage NF P 94-056, Mars 1996.
• AFNOR, Analyse granulométrique méthode par tamisage à sec après lavage NF P 933-01,
Décembre 1997
• AFNOR, Détermination des limites Atterberg NF P 94-051, Mars 1993.
• AFNOR, Essai de pénétration dynamique (NF P94-115)
• AFNOR, Teneur en eau (NF P 94-050), Septembre 1995
• AFNOR, Essai au bleu de méthylène VBS (NF P 94-068), Octobre 1998
• AFNOR, Essai en matière organique (NF P 94-055), Décembre 1993
• AFNOR, Détermination des masses Volumiques des Particules Solides des sols
NF P 94- 054, Octobre 1991.
• AFNOR, Essai Proctor Normal- Essai Proctor Modifié NF P 94-093, Octobre 1999.
• AFNOR, Indice CBR après immersion - Indice CBR immédiat - Indice Portant Immédiat
NF P 94-078, Mai 1997.
• AFNOR, Détermination de la masse volumique d'un matériau en place NF P 94-061-2,
Avril 1996.
• Sols : Reconnaissance et éssais. Contrôle de la qualité du compactage-methode au
pénétromètre dynamique à énergie constante-Principes et étalonnage des pénétros
densitographe- exploitation des résultats-interpretation-(NFP94-63)
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Table des Matières
DEDICACE........................................................................................................................................... II
NOMENCLATURE ...............................................................................................................................IV
93
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2.1.1.1 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 27
2.1.1.2 Appareillage ................................................................................................................................. 27
2.1.1.3 Mode opératoire .......................................................................................................................... 28
2.1.1.4 Expression des résultats ............................................................................................................... 31
2.1.2 ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTATION (NF EN ISO 17894)..................................................... 33
2.1.2.1 But ................................................................................................................................................ 33
2.1.2.2 Principe......................................................................................................................................... 33
2.1.2.3 Appareillage ................................................................................................................................. 34
2.1.2.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 34
2.1.2.5 Exécution de l’essai ...................................................................................................................... 35
2.1.2.6 Expression des résultats ............................................................................................................... 36
2.1.3 LIMITE ATTERBERG (NFP 94-051) ......................................................................................................... 36
2.1.3.1 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 36
2.1.3.2 But de l’essai ................................................................................................................................ 37
2.1.3.3 Appareillage ................................................................................................................................. 37
2.1.3.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 37
2.1.3.5 Expression des résultats ............................................................................................................... 41
2.1.4 TENEUR EN EAU (NF P94-050) ............................................................................................................. 42
2.1.4.1 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 42
2.1.4.2 But ................................................................................................................................................ 42
2.1.4.3 Appareillage ................................................................................................................................. 42
2.1.4.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 42
2.1.4.5 Expression des résultats ............................................................................................................... 42
2.1.5 MASSE VOLUMIQUE REELLE (NF P 94-054) ............................................................................................. 43
2.1.5.1 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 43
2.1.5.2 But de l’essai ................................................................................................................................ 43
2.1.5.3 Appareillage ................................................................................................................................. 43
2.1.5.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 44
2.1.5.5 Expression des résultats ............................................................................................................... 44
2.1.6 ESSAI AU BLEU DE METHYLENE (NF P 94-068) ......................................................................................... 45
2.1.6.1 Définition et but ........................................................................................................................... 45
2.1.6.2 Principe de l’essai ......................................................................................................................... 45
2.1.6.3 Appareillage ................................................................................................................................. 45
2.1.6.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 45
2.1.7 ESSAI PROCTOR MODIFIE (NF P 94 093)................................................................................................. 47
2.1.7.1 Choix du type d’essai : .................................................................................................................. 47
2.1.7.2 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 48
2.1.7.3 Principe de l’essai ......................................................................................................................... 48
2.1.7.4 Appareillage ................................................................................................................................. 49
2.1.7.5 Mode opératoire .......................................................................................................................... 50
2.1.8 PREPARATION DE L’ECHANTILLON ........................................................................................................... 50
2.1.8.1 Exécution de l’essai ...................................................................................................................... 51
2.1.8.2 Expression des résultats ............................................................................................................... 53
2.1.9 ESSAI CBR (NF P 94-078) .................................................................................................................. 54
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2.1.9.1 Définition de l’essai ...................................................................................................................... 54
2.1.9.2 Principe de la méthode ................................................................................................................ 55
2.1.9.3 Appareillage ................................................................................................................................. 55
2.1.9.4 Mode opératoire .......................................................................................................................... 55
2.1.9.5 Expression des résultats ............................................................................................................... 59
2.2 LES ESSAIS GEOTECHNIQUES REALISES AU CHANTIER (ESSAIS IN-SITU) ....................................... 59
2.2.1 L’ESSAI DE PENETRATION DYNAMIQUE (NF P94-115) ............................................................................... 59
2.2.1.1 But ................................................................................................................................................ 59
2.2.1.2 Principe......................................................................................................................................... 59
2.2.1.3 Domaine d’application ................................................................................................................. 59
2.2.1.4 Appareillage et mode opératoire ................................................................................................. 60
2.2.1.5 Expression des résultats ............................................................................................................... 61
2.2.2 SONDAGE A LA TARIERE ET A LA SOUPAPE ................................................................................................. 64
2.2.2.1 But ................................................................................................................................................ 64
2.2.2.2 Principe......................................................................................................................................... 64
2.2.2.3 Appareillage ................................................................................................................................. 64
2.2.2.4 Exécution ...................................................................................................................................... 64
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DIFFICULTES ..................................................................................................................................... 89
SUGGESTIONS .................................................................................................................................. 89
ANNEXES.......................................................................................................................................... 90
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES...................................................................................................... 92
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