SLIDES SUR LES MARCHES FINANCIERS - PART 1 - Ver1.1
SLIDES SUR LES MARCHES FINANCIERS - PART 1 - Ver1.1
SLIDES SUR LES MARCHES FINANCIERS - PART 1 - Ver1.1
Part I
Cependant, les institutions elles-mêmes existent toujours, et certaines d'entre elles sont même devenues
plus importantes que jamais, générant des capitaux boursiers de plusieurs billions de dollars où les
systèmes d’information prennent une place prépondérante. C’est en effet la faible puissance de calcul des
ordinateurs qui, au début des années 1960, a conduit à l’élaboration de modèles de gestion de portefeuille
(MEDAF) universellement utilisés, et permettant d’évaluer le prix des actions. A l’inverse, c’est le rapide
développement de l’informatique qui a permis la création de nombreux instruments financiers complexes,
comportant des options diverses pour l’acheteur comme pour le vendeur, et que seul un ordinateur
puissant peut évaluer suffisamment rapidement pour que des transactions régulières puissent avoir lieu.
La conséquence de cette évolution est une concurrence de plus en plus vive entre les places boursières
mondiales.
Pour faire face à la concurrence, les Bourses s’associent ou fusionnent afin de mieux répartir leurs
importants frais fixes et de réduire les frais de transaction, tout en accroissant leur visibilité. Les Bourses de
Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne ont ainsi fusionné en 2000 pour donner Euronext
(http://www.euronext.fr/), la première place boursière transnationale.
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Quelques rappels simples et nécessaires
Les entreprises s’adressent à la Bourse pour obtenir des ressources à long terme, nécessaires à leur
équilibre financier. En contrepartie des ressources obtenues, elles émettent des valeurs mobilières
(actions ou obligations), qui sont donc elles aussi à long terme : les emprunts obligataires ont une durée de
vie comprise entre 7 et 30 ans ; les actions ont une durée de vie égale à celle de la société qui les émet.
Or, les investisseurs répugnent à immobiliser leurs capitaux sur une longue période. Ils veulent avoir la
certitude de pouvoir vendre leurs titres en cas de besoin de liquidités ou de meilleure opportunité de
placement. Le marché boursier résout ce problème en assurant la liquidité des placements.
La principale fonction d’un marché financier est donc d’offrir des ressources à long terme aux
entreprises et des placements liquides aux investisseurs.
On distingue, à l’intérieur du marché boursier, un marché primaire qui est le marché des émissions de
titres (ou appels publics à l'épargne), sur lequel les investisseurs achètent les actions ou les obligations
directement à l’entreprise qui les émet ; et un marché secondaire sur lequel les investisseurs s’échangent
des produits financiers entre eux.
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Quelques rappels simples et nécessaires –Suite 1
C’est bien entendu le même organisme de marché qui joue le rôle de marché primaire et de marché
secondaire : ainsi, une société cotée sur Euronext est tout d’abord introduite en Bourse (sur Euronext en
tant que marché primaire) puis négociée en Bourse (sur Euronext en tant que marché secondaire).
Les prix sur le marché secondaire sont déterminés par la loi de l’offre et de la demande. Or, cette offre
et cette demande dépendent en grande partie des informations concernant les sociétés, qui sont
analysées par les investisseurs. Ainsi, les prix cotés représentent l’opinion du marché sur la valeur d’un
titre financier.
On considère habituellement que cette opinion du marché constitue la meilleure évaluation possible de la
véritable valeur des titres. On dit alors que le marché assure la découverte des prix. On dit encore que
les marchés sont efficients, c’est-à-dire à même de permettre aux investisseurs de calculer la valeur
intrinsèque des titres et de la révéler par leurs transactions.
Pour que le marché boursier puisse être efficient, il faut que les conditions suivantes soient remplies :
• les investisseurs sont rationnels, c'est-à-dire à même d’interpréter correctement l’information qui leur est
transmise, et réalisant des transactions dans le but d’en tirer un profit,
• les investisseurs sont suffisamment nombreux pour qu’aucun d’entre eux ne puisse volontairement affecter les
prix d’un actif par ses transactions (autrement dit, manipuler les cours),
• les informations pertinentes pour l’évaluation des actifs financiers sont librement diffusées à l’ensemble des
investisseurs,
• les frais de transactions sont suffisamment faibles pour permettre aux investisseurs de réaliser des
transactions d’arbitrage (en achetant des titres temporairement sous-évalués par le marché et en vendant des
titres temporairement surévalués par le marché).
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Quelques rappels simples et nécessaires – Suite 3
Un marché financier (Boursier) assure la confrontation entre une offre et une demande pour un actif financier.
Cependant, il n’existe pas une façon unique de confronter cette offre et cette demande. En pratique, les marchés
boursiers mondiaux ont choisi entre deux modalités différentes de fonctionnement :
Les marchés anglo-saxons fonctionnent grâce à la présence d’intermédiaires financiers (appelés spécialiste sur
le New York Stock Exchange, ou teneur de marché (market maker) sur le Nasdaq ou la Bourse de Londres). Ils
proposent en permanence un prix pour chaque produit financier :
Un prix offert (bid) aux acteurs qui désireraient vendre (et donc le teneur de marché est acheteur.
Un prix demandé (ask) par le teneur aux éventuels acheteurs de titres.
La confrontation entre l’offre et la demande est alors indirecte. Ces marchés sont qualifiés de marchés dirigés par
les prix (parce que ce sont les prix cotés par les intermédiaires qui définissent le prix d’équilibre des titres) ou de
marché de contrepartie.
En revanche, certains marchés, comme la Bourse de Paris (devenue Euronext), ont opté pour une confrontation
directe des acheteurs et des vendeurs qui présentent au marché des ordres d’achat ou de vente. Cette
confrontation, qui se réalisait initialement à la criée autour d’une corbeille, s’organise à présent par informatique.
On parle pour ces marchés de marché dirigé par les ordres, ou de marché d’agence.
La Bourse de Paris fonctionne essentiellement depuis sa création par confrontation directe des
acheteurs et des vendeurs.
Cette confrontation, d’abord réalisée « à la criée » autour de la « corbeille » se réalise depuis 1986
via un système informatique.
Dans ce système, les intermédiaires transmettent les ordres d’achat et de vente de leurs clients au
marché qui détermine le prix des titres en fonction de l’offre et de la demande.
Ces marchés sont dits dirigés par les prix parce qu'en principe, le prix affiché par le teneur de marché précède la
demande d'achat ou de vente de l'investisseur. A l'origine, ces marchés n'acceptaient qu'un type d'ordre :
le market order, ou ordre au marché, qui est un ordre d’achat ou de vente sans limite de prix.
En principe, l'investisseur souhaitant acheter ou vendre des titres contacte, directement ou via un courtier, un
teneur de marché, qui lui donne sa cotation. La cotation est valable pour un nombre donné de titres, qui dépend de
l’actif négocié. Elle engage le teneur de marché qui est tenu d’exécuter les transactions au prix annoncé. En
revanche, si un investisseur souhaite réaliser une transaction de taille plus importante que la cotation minimale, il
devra renégocier le prix avec le teneur de marché.
Exemple :
Un gérant de fonds demande à un teneur de marché du Nasdaq (par exemple, Knight Securities), la cotation de
Microsoft. Le teneur de marché annonce :
Le gérant annonce qu’il souhaite acheter 500 Microsoft. Le teneur de marché est tenu de lui vendre 500
Microsoft au prix annoncé ($26.96).
C'est le mode de fonctionnement d'Euronext et de tous les marchés influencés par la Bourse de Paris (comme les
Bourses de Tokyo, Toronto, Tunis, Casablanca …).
Traditionnellement, il n'existe pas sur ces marchés d'intermédiaires spécifiquement chargés d’assurer la liquidité
des valeurs mobilières. La liquidité est apportée par les investisseurs eux-mêmes, qui placent des ordres dans le
carnet d'ordres ou feuille de marché.
Tableau 1 : exemple de feuille de marché pour l’action SOPRA
Ordres Qté Cours Cours Qté Ordres
4 1264 59.80 59.90 618 4 V
C 2 2604 59.70 59.95 3811 5 E
H N
A 2 1286 59.65 60.00 1344 23 T
T 2 440 59.60 60.10 685 6 E
Cette feuille de marché indique que 4 investisseurs sont prêts à acheter l’action SOPRA à un prix maximal de
59.80 € pour un total de 1264 titres. Parallèlement, 4 investisseurs sont prêts à vendre l’action SOPRA à un prix
minimal de 59.90 € pour un total de 618 titres.
La fourchette de prix n’est plus donnée par un teneur de marché mais par le carnet d’ordre dont il ressort ici que
le prix offert (bid) est de 59,80 € et que le prix demandé (ask) est de 59,90 €. La fourchette (écart entre le bid
et le ask) est donc de 10 centimes d’euros. Cette fourchette n’est cependant valable que pour 1264 titres à la
vente et 618 titres à l’achat.
Sur les marchés dirigés par les ordres, les investisseurs peuvent traditionnellement placer deux types d’ordres
différents : (Les ordres au marché et à cours limités)
Les ordres au marché (market order) sont des ordres qui ne sont assortis d’aucune limite de prix. Ces ordres
s’appelaient auparavant « ordres à tout prix » en France. Le système informatique a ordre de les exécuter
immédiatement à n’importe quel prix. Ainsi, un ordre de vente de 4000 actions SOPRA au marché sera
exécuté immédiatement pour 1264 titres à 59,80 €, puis 2604 titres à 59,70 €, puis 132 titres à 59,65 €. Le
prix moyen de vente est se calcule donc de la façon suivante :
On remarque que la fourchette de prix s’est élargie suite à l’exécution de l’ordre de vente : de 10 centimes, elle
est passée à 25 centimes ; on dit que les ordres au marché consomment de la liquidité.
Par ailleurs, deux nouvelles lignes à l’achat (à 59,52 € et 59 €) sont apparues. Ces ordres étaient déjà en attente
dans la feuille de marché mais invisibles aux particuliers auxquels ne sont diffusées que les cinq (ou dix suivant les
plateformes)meilleures limites (les prestataires de service d’investissement, quant à eux, peuvent observer la
feuille de marché en entier).
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I - Le fonctionnement des marchés financiers
Les ordres à cours limité (limit order) sont des ordres assortis d’une limite de prix (prix maximal à l’achat ou
minimal à la vente). Un investisseur plaçant un ordre d’achat de 100 actions SOPRA à 60 € s’assure ainsi de ne
pas payer ses actions plus cher que 60 €. Ce type d’ordres permet aux investisseurs d’arbitrer entre une
exécution rapide ou une exécution à un prix intéressant.
Un investisseur désirant une exécution rapide fixera une limite de prix élevée à l’achat ou faible à la vente. Si la
feuille de marché pour l’action SOPRA est identique à celle du tableau 1, un investisseur souhaitant acquérir
rapidement 3000 actions SOPRA pourra par exemple choisir de fixer une limite de prix à 60 €. Ce faisant, il est à
peu près certain que son ordre sera exécuté immédiatement. En effet, si la feuille de marché n’a pas changé au
moment où son ordre entre dans le système NSC, son ordre sera exécuté pour 618 titres à 59,90 €, et pour
2 382 titres à 59,95 €, soit un prix moyen de 59,94 €. La feuille de marché deviendra alors la suivante :
Les ordres à cours limité (limit order) sont des ordres assortis d’une limite de prix (prix maximal à l’achat ou
minimal à la vente). Un investisseur plaçant un ordre d’achat de 100 actions SOPRA à 60 € s’assure ainsi de ne
pas payer ses actions plus cher que 60 €. Ce type d’ordres permet aux investisseurs d’arbitrer entre une
exécution rapide ou une exécution à un prix intéressant.
Un investisseur désirant une exécution rapide fixera une limite de prix élevée à l’achat ou faible à la vente. Si la
feuille de marché pour l’action SOPRA est identique à celle du tableau 1,
Les marchés dirigés par les ordres (ou marchés d’agence) - Les ordres à cours limité (limit order)
un investisseur souhaitant acquérir rapidement 3000 actions SOPRA pourra par exemple choisir de fixer une
limite de prix à 60 €. Ce faisant, il est à peu près certain que son ordre sera exécuté immédiatement. En effet, si
la feuille de marché n’a pas changé au moment où son ordre entre dans le système NSC, son ordre sera exécuté
pour 618 titres à 59,90 €, et pour 2 382 titres à 59,95 €, soit un prix moyen de 59,94 €.
Un investisseur plus patient pourra par exemple fixer une limite de prix de 59,60 €. Son ordre sera alors inscrit
en attente dans la feuille de marché. Il ne sera exécuté que si le cours de l’action SOPRA baisse au-dessous de ce
prix, ce qui peut se produire par exemple si un ordre de vente de taille importante parvient sur le marché ; en
agissant ainsi, l’investisseur accepte de ne pas maîtriser le délai d’exécution de son ordre, et même de subir un
risque de non exécution. Ce sont ces investisseurs patients qui viennent garnir la feuille de marché et qui jouent
le rôle tenu par les teneurs de marché sur les marchés anglo saxons : on dit qu’ils fournissent de la liquidité au
marché. UNIVERSITE DE DOUALA – ESSEC - MBA2 : Les Marchés
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I - Le fonctionnement des marchés financiers
Les marchés dirigés par les ordres (ou marchés d’agence) - Les ordres à cours limité (limit
order)
Enfin, le marché français admet un troisième type d’ordres appelé « ordre à meilleure limite » .
Cet ordre, initialement libellé sans limite de prix, est immédiatement transformé, à son arrivée
dans le système électronique, en ordre à cours limité à la meilleure limite disponible à la vente
(pour un achat) ou à l’achat (pour une vente). Ainsi, si la feuille de marché valide est celle du
tableau 1, un ordre d’achat à meilleure limite sur l’action SOPRA se transformera immédiatement
en ordre à cours limité à 59,90 €, alors qu’un ordre de vente à meilleure limite se transformera
immédiatement en ordre à cours limité à 59,80 €.
Le fait que coexistent des marchés ayant un mode de fonctionnement totalement différent a bien entendu soulevé de
nombreuses questions concernant l'existence d'une éventuelle organisation optimale des marchés. Cette question n'a pas
vraiment trouvé de réponse, parce que la qualité d'un marché se définit au regard de plusieurs critères, dont certains sont
antinomiques.
L'équité entre les investisseurs
Pour assurer l’équité entre les investisseurs, les marchés boursiers ont pour règle le respect des priorités prix et temps.
Cela signifie que :
• Sur un marché d’agence, les donneurs d’ordres à cours limité ayant proposé les ordres d’achat au prix le plus élevé
(ou les investisseurs ayant placé les ordres de vente au prix le plus faible) sont prioritaires. A prix égal,
l’investisseur arrivé en premier dans le système informatique est prioritaire (règle first in, first out)
• Sur un marché de contrepartie, les investisseurs choisissent librement leur teneur de marché. On peut s’attendre à
ce qu’ils sélectionnent celui proposant le prix le plus intéressant, mais cette règle est moins absolue que sur un
marché d’agence car d’autres facteurs peuvent entrer en jeu dans le choix du teneur de marché (notamment les
qualités relationnelles entre le teneur de marché et l’investisseur). Par ailleurs, les teneurs de marché ont toujours
la possibilité de renégocier leurs prix, et donc de s’aligner finalement sur le teneur de marché qui affiche le
meilleur prix. UNIVERSITE DE DOUALA – ESSEC - MBA2 : Les Marchés
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I - Le fonctionnement des marchés financiers
B- Qualités d'un marché boursier
La transparence du marché
La transparence du marché désigne essentiellement l’information diffusée sur :
• les cotations des teneurs de marché, ou le contenu de la feuille de marché,
• les transactions passées.
Sur un marché parfaitement transparent, il est difficile à un intervenant d’acheter ou de vendre une quantité
importante de titres. En effet, les autres investisseurs, informés de son besoin, ont tendance à spéculer contre lui,
créant une hausse des prix à l’annonce d’un achat important ou une baisse des prix à l’annonce d’une vente. Pour
éviter ce risque, les investisseurs ont tendance, pour les transactions de grande taille (on parle de transactions de
blocs) à se tourner vers des marchés peu transparents.
C'est la possibilité pour un investisseur d'acheter ou de vendre une quantité importante de titres, à un
prix et dans un délai raisonnable.
Il s'agit d'un critère très ambigu puisque l'opinion d'un investisseur sur la liquidité du marché dépend
de la quantité de titres qu'il souhaite échanger et du délai qu'il estime raisonnable (qui ne sera pas le
même suivant son degré d'information…)
C'est par ailleurs une mesure multidimensionnelle. Il est d’usage de distinguer trois dimensions de la
liquidité :
· dimension prix,
· dimension temps,
· dimension « résilience »
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I - Le fonctionnement des marchés financiers
B- Qualités d'un marché boursier - La liquidité du marché
La dimension prix indique l’effort qu’un investisseur devra réaliser sur le prix pour réaliser une transaction
immédiatement. Elle se mesure généralement par la fourchette entre le ask et le bid. La dimension temps indique le
temps que devra attendre un investisseur pour réaliser une transaction. Elle s’estime par exemple par le flottant,
par les volumes de transaction quotidiens ou par le nombre de transactions par jour. La dimension résilience, plus
complexe à évaluer, mesure le temps que mettra le marché à retrouver son équilibre après avoir subi un « choc de
liquidité », causé par une transaction de grande taille.
L'efficience informationnelle
C'est la rapidité avec laquelle les informations publiques ou privées sont intégrées dans les prix des
actifs financiers. Sur un marché efficient, toutes les informations publiques ou privées devraient être
instantanément reflétées dans les prix.
Cette vision théorique est, bien entendu, contredite par les nombreux incidents observables sur les
marchés financiers. Aussi, l’efficience ne doit-elle se concevoir que « en moyenne » et sur une période
de temps suffisante. Sur le cours terme (quelques heures ou jours) les marchés restent très sensibles
au moindre effet d’annonce (publication de prévisions favorables, rumeurs de révocation d’un dirigeant,
etc. Ces annonces sont souvent contredites ultérieurement: il est difficile de les trouver efficients.
Ces irrégularités ponctuelles, permettent d’ailleurs à nombre d’intervenants de faire des choix
(arbitrages) et de gagner de l’argent très vite.
https://fr.statista.com/statistiques/570729/principales-places-boursieres-internationales-dans-le-monde-en--
par-montant-des-actions-echangees/
Nous aborderons deux catégories classiques de titres : les actions et les obligations. Ils sont
l’objet d’investissements importants et accompagnés de masses d’informations significatives
diffusées très largement
Cependant, nombreux sont les gérants de portefeuilles ou les investisseurs qui cherchent à
exploiter les inefficiences temporaires du marché, en achetant les actions qui semblent sous-
évaluées, ou en vendant à découvert (sans avoir les titres) les actions qui semblent surévaluées,
dans l’espoir qu’un retour à la normale leur permettra de réaliser une plus-value.
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II – Information financière et gestion de portefeuille
Dans ce but, plusieurs méthodes d'évaluations peuvent être utilisées. La première méthode
consiste à chercher à évaluer la valeur « fondamentale » d’une action, à partir de son patrimoine
ou de ses prévisions de bénéfices.
Enfin, une dernière catégorie de méthodes consiste à corriger l’évaluation boursière d’une
entreprise en la comparant avec la valeur boursière de sociétés ayant la même activité.
L’analyse fondamentale est omniprésente sur les marchés financiers et reste, en moyenne et sur le moyen
terme, la base prépondérante des jugements des investisseurs.
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II – Information financière et gestion de portefeuille
Dans le cadre d’une analyse graphique, toute courbe représentant les prix doit être complétée par une
analyse des volumes de transaction. En effet, une variation des prix n’a une signification sur un marché
boursier que si elle est accompagnée de volumes de transactions importants.
Ces graphiques sont plus informatifs en ce sens qu’ils conservent plusieurs cours boursiers
quotidiens :
• Le cours d’ouverture
• Le cours de clôture
• Le plus haut
• Le plus bas
Ces graphiques restituent la même information que les bar-charts avec une information
supplémentaire : le chandelier est noir (ou rouge) lorsque le cours a baissé sur la séance, et blanc (ou
vert) lorsque le cours boursier a monté sur la séance
A partir de ces graphiques, différents outils d’analyse, graphiques ou techniques, sont ensuite
utilisables
Les cours boursiers ont tendance à « buter » contre des lignes, ou droites de tendance, croissantes si la
tendance est haussière, et décroissantes si la tendance est baissière ; ces lignes sont qualifiées de lignes
de support si elles se situent au-dessous de la courbe (de la sorte que les cours boursiers semblent
s’appuyer dessus) ou ligne de résistance si elles se situent au-dessus de la courbe (de sorte qu’elles
semblent empêcher la hausse des cours) :
Il existe différents types de droites de tendance qui sont fonction de l’échéance de travail :
tendance à court terme : moins d’un mois
tendance à moyen terme : entre 1 et 6 mois
tendance à long terme : à plus de 6 mois
Ainsi, un cours boursier peut avoir une tendance croissante à long terme mais, à l’intérieur de cette
tendance de long terme, avoir une tendance baissière à moins d’un mois.
Les droites de tendance sont d’autant plus significatives qu’elles sont déterminées par un grand nombre
de points (ie : qu’elles sont touchées un grand nombre de fois). Plus la droite de tendance est
significative, plus le signal d’achat ou de vente matérialisé par un franchissement de la droite est fiable.
Les biseaux sont une figure très proche des triangles, mais les deux lignes de support ou de
résistance ont une pente de même signe (contrairement aux triangles pour lesquels l’une des lignes
de tendance est horizontale.
Un biseau ascendant indique un affaiblissement de la tendance haussière. Le franchissement du
biseau est donc un signal de retournement de tendance (contrairement au triangle, pour lequel un
franchissement indique un renforcement de tendance)
Les cours boursier ont tendance, sur un marché boursier, à évoluer de concert en fonction de la croissance ou de la
récession de l’économie en général. Cependant, même si toutes les actions ont plutôt tendance à monter en période
de hausse du marché et inversement, des facteurs spécifiques à chaque entreprise influencent également le cours
des actions. On distingue ainsi les actions cycliques, qui ont tendance à accentuer les cycles de l’économie en
présentant une forte croissance en période de hausse du marché et une forte baisse en période de récession, et les
actions défensives, qui ont au contraire tendance à amortir les mouvements du marché. Le degré d’influence du
marché sur les actions se mesure par le bêta, qui est le ratio de la covariance entre la rentabilité de l’action et celle
𝒄𝒐𝒗(𝑹𝒊,𝑹𝒎)
du marché sur la variance des rentabilités du marché. βi =
𝑽𝒂𝒓(𝑹𝒎)
Le bêta mesure l’intensité avec laquelle le titre réagit à l’évolution du marché dans son ensemble. Les titres
à bêta élevé sont par essence plus risqués (car plus volatils) que les titres à bêta faible
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II – Information financière et gestion de portefeuille -Analyses boursière (Suite)
Par ailleurs, on a supposé que la valeur en Bourse des entreprises pourrait être proportionnelle à d’autres
éléments que le risque de l’action, par exemple le bénéfice (mais aussi la CAF, l’EBE, BNPA, etc.)
Cette hypothèse conduit à considérer qu’une action est bien valorisée en Bourse si son ratio cours boursier /
bénéfice par action est élevé. Ce ratio est connu sous l’acronyme PER, ou P/E, pour Price/Earnings Ratio.
𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠
P / E = 𝑃𝐸𝑅 =
𝐵𝑃𝐴
On cherchera alors à acheter les actions à PER faible (supposées bon marché) et à vendre les actions à PER élevé
(supposées chères).
Bien évidemment, cette mesure est à relativiser notamment pour trois raisons :
• Elle ne tient pas compte du risque lié à l’action ou à l’activité de l’entreprise, qui devrait comme on l’a vu influencer la
valeur de l’action
• Elle ne tient pas compte du taux de croissance des bénéfices qui influencera évidemment le PER
• Elle ne tient pas compte de la taille de l’entreprise, qui devrait influencer la valeur de l’action pour de nombreuses
raisons, liées non seulement au degré de risque mais à la transparence de l’information financière et à la liquidité des
titres.
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II – Information financière et gestion de portefeuille
B- L’investissement en obligation
Une obligation est souvent assimilée à un produit peu risqué : en effet, le seul risque que subit
un investisseur souscrivant un titre obligataire à son émission et le conservant jusqu’à son
échéance, est le risque que l’émetteur de l’obligation (entreprise ou Etat) ne rembourse pas
celle-ci. Pour les grandes entreprises et les principaux Etats, ce risque est très faible, voire
pratiquement nul. En général, les émissions d’obligations par les entreprises (ou autres) font
l’objet d’une évaluation par des agences indépendantes : le rating ou notation.
Cependant, le prix des obligations varie chaque jour en fonction du niveau des taux d’intérêt.
Une hausse des taux d’intérêt entraîne une baisse du prix des obligations sur le marché, une
baisse des taux d’intérêt entraîne une hausse du prix des obligations sur le marché.
Les obligations sont des titres de créances représentant des parts d’emprunts, dits « emprunts obligataires ».
Elles comportent les caractéristiques suivantes :
• Le nombre d’obligations : c’est le nombre de titre sur lequel se répartit le capital emprunté.
• La valeur « nominale » : c’est la valeur de référence pour le calcul de l’intérêt servi, mais aussi pour la
cotation dans certains cas (exprimée en % du nominal).
• Le taux d’intérêt : donne l’intérêt servi, souvent autour de 3,5 à 5,5% en ce moment.
• La durée : très variable, allant de 3 ou 4 ans à 20 ans par exemple selon les émetteurs.
• La valeur d’émission : le prix auquel un investisseur peut souscrire l’obligation lorsqu’elle est émise.
• La valeur de remboursement : prix auquel l’obligataire sera remboursé à l’échéance de l’emprunt.
Toutefois, les emprunts obligataires privés (non cotés) existent qui lient des entreprises et
des banques par exemple.
Le prix des obligations varie également en fonction du rating, ou poids de la signature, de son
émetteur, publié par les agences de notation comme Moody’s (http://www.moodys.com/), Fitch
Rating (http://www.fitchratings.com/) ou Standard and Poors
(http://www.standardandpoors.com/). Une amélioration du rating d’un émetteur s’accompagne
en principe d’une hausse du prix de l’obligation, et inversement.
Les titres obligataires sont donc, comme les actions, sensibles aux diverses informations
disponibles sur les marchés. Cependant, à l’inverse des actions, ils sont particulièrement
marqués par leur dépendance mécanique à l’évolution des taux d’intérêts.
Les titres obligataires sont assez variés et traduisent l’imagination des financiers. Pour les classer, on
peut retenir les caractéristiques suivantes, non exclusives :
• La nature de leur rémunération : en général à taux fixe, certaines servent un taux variable
(indexé sur un taux directeur : l’Euribor par exemple), ou ne servent pas d’intérêt du tout.
• Leur combinaison à d’autres titres : certaines sont associées à des Bons de souscription
d’actions ou d’obligations.
• La devise dans laquelle elles sont émises : en €, en $, en Yen, etc.
• Les modalités de remboursement : en numéraire (argent) ou en actions, voire en autres
obligations.
• Leur risque : apprécié par la notation, leur risque est différent notamment selon la qualité de
l’émetteur (état ou société peu connue).
· Les OAT : Obligations Assimilables du Trésor, émises par l’état, en plusieurs lots successifs, échelonnés sur
plusieurs années. Chaque émission est « assimilée » aux précédentes (d’où le nom) et fait donc partie du même
emprunt : on parle d’émission au « robinet ».
· Les OBSA : Obligations à Bons de Souscription d’Actions. Composées de deux titres (obligation et bons), elles
assurent une rente à l’investisseur (par l’intérêt de l’obligation), mais lui permettent éventuellement de rentrer
dans le capital en souscrivant des actions futures (BSA). L’investisseur peut garder les deux ou en vendre un, etc.
· Les OCEANE : Obligations Convertibles ou Echangeables en Actions Nouvelles ou Existantes. L’investisseur
peut, plutôt que de se faire rembourser, devenir actionnaire. La société émettrice évite alors le remboursement.
· Les ORANE : Obligation Remboursables en Actions Nouvelles ou Existantes. Elles ressemblent aux
précédentes, mais le « remboursement » en action n’est pas optionnel comme dans les OCEANE, il est obligatoire.
Comme pour les actions, les obligations font l’objet d’un suivi au travers d’indicateurs financiers
qui renseignent les investisseurs sur les performances et le risque de leurs achats.
Le rendement des obligations et TAB
Contrairement aux actions dont le rendement est en partie imprévisible, celui des obligations est
calculable dans la mesure où les gains de l’investisseur sont contractuellement définis :
• Il gagne le coupon (ou intérêt) annuellement et à date fixe. Le taux d’intérêt est fixé dans
le contrat obligataire.
• Il sait dès le début à quelle valeur sera remboursée l’obligation et à quelle date.
Aussi, en achetant une obligation à un prix donné, l’obligataire, s’il garde ensuite le titre jusqu’à
échéance (au lieu de le revendre), s’assure-t-il un rendement prévisible : le TAB, Taux Actuariel
Brut.
Soit une obligation servant un intérêt de 4% d’une valeur nominale de 500€, émise à 432€ et
remboursée au bout de 10 ans à 510€.
Un investisseur qui souscrit lors de l’émission s’assure un rendement t, tel que :
𝑐𝑜𝑢𝑝𝑜𝑛𝑖 510 20 20 20 510
432 = σ𝑛𝑖=0 + 1+𝑡 𝑛 Soit 432 = + + …………+ +
1+𝑡 𝑛 1+𝑡 1+𝑡 2
1+𝑡 10
1+𝑡 10
avec t = 4,3%. C’est le TAB de l’investisseur au jour de son achat, sachant que pour réaliser ce TAB, il doit
garder le titre encore 6 ans.
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Financiers - Enseignant : Bernard MOUMY
II – Information financière et gestion de portefeuille - L’investissement en obligation(Suite)
Critères d’investissement en obligation - Sensibilité des obligations
Mais le TAB n’est pas le seul critère : la « volatilité » des obligations est particulièrement liée à l’évolution des taux
d’intérêts : on parle de « sensibilité ».
• Portant souvent un intérêt fixe, les obligations sont sensibles à l’évolution des taux d’intérêts du marché.
Ainsi, une obligation au taux de 5% prendra de la valeur si les taux pratiqués sur le marché (pour les nouvelles
obligations émises) passent à 4%. Les investisseurs y verront une opportunité d’investissement plus rentable
(5% vs 4%) et la demande du titre augmentera. À l’inverse, une obligation servant un taux de 3,2% perdra de
la valeur si les taux du marché passent à 5%, les investisseurs voyant des opportunités plus intéressantes (5%
sur le marché) ailleurs..
• Quand les taux augmentent, les obligations à taux fixe baissent, et inversement. La sensibilité est donc
négative. Une sensibilité de 2 (en réalité : -2), veut dire que si les taux d’intérêts augmentent de 2 points
(passant de 3 à 5% par ex.), l’obligation perdra 2% de sa valeur.
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II – Information financière et gestion de portefeuille - L’investissement en obligation(Suite)
• Sur le principe, la sensibilité d’une obligation est la variation relative du cours de l’obligation
rapportée à la variation des taux d’intérêt (T):
∆𝐶
𝐶
S= ∆𝑇
Un investisseur qui anticipe une baisse des taux a tout intérêt à acheter des obligations
sensibles : si son anticipation se confirme, il dégagera une plus value plus forte car ses
obligations auront fortement augmenté. À l’inverse, un investisseur qui immobilise des titres
obligataires et craint des fluctuations (hausse) des taux, a intérêt à acheter des titres peu
sensibles pour éviter des pertes sur son patrimoine.
la duration exprime un mélange entre un délai de récupération (pay back) et une sensibilité. Duration
et Sensibilité sont liées par la relation suivante :
D = -S(1+t) d’où t est le taux d’intérêt du marché
Ainsi, une duration de 5, signifie que :
· L’investisseur recouvrerait son investissement en 5 ans environ
· Et que son obligation présente une sensibilité proche de -5 (S=-D/(1+t))
En général, sensibilité et duration augmentent lorsque l’échéance de l’emprunt obligataire est encore
lointaine.
La gestion de portefeuilles est une technique délicate du fait que l’évaluation de titres financiers (actions,
obligations, ou comme nous allons le voir dans le PART II, produits dérivés) est loin d’être une science exacte.
Cette définition légale est établie telle que chaque mot compte.
Le fait que le rating soit une opinion, par opposition par exemple à une affirmation ou à un fait, permet de
protéger le rating et l’analyse liée par la liberté de parole.
Bien qu’un rating exprime une probabilité de défaut, un % n’est pas indiqué. Si le défaut est important, le rating ne
sera par exemple pas 75%. Le rating s’exprime plutôt par une note, sous forme de lettres (AAA, BB,
etc.). L’avantage des lettres par rapport aux chiffres est d’indiquer des catégories générales aisément
comparables entre entreprises, une plus facile mémorisation des notes, et d’éviter l’illusion de précision qu’un%
peut donner. Une probabilité peut changer grandement, et indiquer de telles variations aurait peut de valeur
ajoutée et de fondement.
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II – Information financière et gestion de portefeuille - Le Rating
Un audit des comptes. Aucune contre-vérification n’est effectuée, notamment sur les comptes. Les auditeurs
et commissaires au compte ont pour mission de certifier que les comptes sont sincères et fidèles. Toutefois,
des ajustements peuvent être faits, pour se rapprocher du sens économique par rapport au sens comptable.
Un conseil (ou consulting). Les agences, contrairement à ce qui peut être indiqué parfois, ne conseillent
aucunement les entreprises ou autres pour qu’elles effectuent telle opération ou au contraire s’abstiennent de
réaliser telles transactions. De même, le rating n'est pas :
Sur accord de l’entité, les notes sont rendues publiques par voie de communiqués de presse et d’articles,
repris dans les publications. Le texte des communiqués de presse est porté à la connaissance de l’entité
avant leur publication, pour revue, contrôle des données factuelles ou confidentielles.
B –Les Notes
La Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale porte à la connaissance du public que suite à la demande d’admission à la cote des
Obligations du Trésor de l’Etat du Gabon dénommées « EOG 6,25 % Net 2019-2024 » en date du 23 décembre 2019, portant sur un montant de
cent vingt-six milliards trois cent quarante un millions trois cent cinquante mille (126 341 350 000) FCFA, le Conseil d’administration de la Bourse
des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale qui s’est tenu le 20 février 2020 a admis à la cote les titres « EOG 6,25 % net 2019-2024 » au
compartiment des titres de créance de la cote permanente de la BVMAC.
Cette opération a bénéficié d’un enregistrement auprès de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF)
sous le numéro COSUMAF-APE-03/19.
La Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale porte à la connaissance du public et des
intervenants du marché que la société « LA REGIONALE D’ÉPARGNE ET DE CRÉDIT SA » (La
Régionale) procèdera à l’augmentation de son capital par appel public à l’épargne.
1.Raison de l’opération
À travers une offre publique de vente d’actions, La Régionale souhaite renforcer ses fonds propres
au-delà du seuil réglementaire minimal requis pour sa transformation institutionnelle en banque
universelle.
3.Syndicat de placement
Tout investisseur intéressé peut se rendre au guichet de l’une des sociétés de bourse membre du syndicat de placement. Il s’agit de : Financia
Capital, Afriland Bourse & Investissement, BGFI Bourse, CBC Bourse, CBT Bourse, LCB Capital et Société Générale Capital Securities
Central Africa.
Pour toute information complémentaire concernant cet avis, veuillez contacter la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale à son siège.
Fait à Douala, 5 février 2021
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Savoir décrypter la cote
Quand un particulier souhaite investir en bourse, il est crucial pour lui de savoir
décrypter la fiche d'identité d'un titre, autrement dit sa "cote".
Voici, par exemple, les principaux éléments qu'on découvre sur la page d'accueil d'un
site boursier. https://www.boursorama.com/cours/1rPSOP/
Volume : Nombre de titres échangés au cours d'une séance de Bourse ou d'une transaction.