Rnse 2014
Rnse 2014
Rnse 2014
1
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SOMMAIRE
Pages
Sigles et abréviations 4
Préface 5
DEVELOPPEMENT INTEGRE DE LA PETITE ENFANCE 6
La demande potentielle d’éducation 7
L’offre d’éducation 8
L’évolution des structures de prise en charge des tout-petits, selon le statut 12
L’évolution des effectifs scolaires 15
Répartition des effectifs selon l’âge 16
Répartition des effectifs selon la zone géographique et le genre en 2014 17
Répartition des effectifs selon le type de structure en 2014 18
La part du Privé et du Communautaire dans les effectifs 19
La participation 20
Les conditions d’enseignement-apprentissage 21
Le personnel enseignant du Public selon le diplôme 22
Le personnel enseignant du communautaire selon le diplôme 24
Le personnel enseignant du Privé selon le diplôme 26
Le personnel de la Petite Enfance selon la langue d’enseignement 28
ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE 29
La demande potentielle d’éducation 30
Evolution du réseau scolaire 31
La diversification de l’offre éducative 33
La présence de latrines dans les écoles publiques 35
La présence de clôtures dans les écoles publiques 37
La disponibilité de l’eau dans les écoles publqiues 38
l’électricité dans les écoles publiques 39
Les cantines dans les écoles publiques 40
La capacité d’accueil des écoles élémentaires 41
Etat et utilisation des salles de classe du public 42
Les tables- bancs 44
L’organisation pédagogique des classes au niveau du Public 45
La taille moyenne des classes pédagogiques dans le public 46
La disponibilité des manuels scolaires dans le public 47
Pourcentage de femmes dans le personnel enseignant 50
La répartition des enseignants selon le statut et le diplôme académique 51
La répartition des enseignants par région selon le diplôme professionnel 52
Les nouveaux inscrits au cours d’initiation (CI) 53
L’évolution des effectifs scolaires 55
La participation du Privé à l’effort de scolarisation 56
Les élèves inscrits dans les écoles publiques à cycle complet 57
L’accès à l’école élémentaire 58
L’intensité de la scolarisation 59
L’efficacité interne du système éducatif 61
L’achèvement du cycle élémentaire 63
Les résultats du Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires (CFEE) 65
ENSEIGNEMENT MOYEN 66
La demande potentielle d’éducation 67
L’évolution du réseau d’établissements d’Enseignement Moyen 68
Evolution de l’accès à l’Enseignement Moyen 69
Evolution des effectifs et de la participation féminine 70
Evolution de la part du Privé dans l’effort de scolarisation 72
Le niveau de scolarisation dans l’Enseignement Moyen 73
La taille des classes pédagogiques 75
La disponibilité des manuels scolaires dans le Public 77
L’efficacité interne du système éducatif au niveau de l’Enseignement Moyen 78
Les résultats du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) 80
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE 82
La demande potentielle d’éducation 83
L’évolution du réseau d’établissements d’Enseignement Secondaire Général 84
L’accès à l’Enseignement Secondaire Général 85
Les effectifs de l’Enseignement Secondaire Général 87
La part des filles dans les effectifs inscrits dans les séries scientifiques en 2012 89
La participation 90
3
La taille des classes pédagogiques 92
La disponibilité des manuels scolaires 94
Evolution de la part des femmes dans le personnel enseignant du Public 95
Les enseignants des lycées et collèges publiques selon le diplôme académique 96
Les enseignants des lycées et collèges publiques selon le diplôme professionnel 98
Le taux de redoublement dans le secondaire général en 2012 99
Les résultats de l’examen du baccalauréat session 2011 100
EDUCATION DE BASE DES JEUNES ET DES ADULTES 102
Les structures d’éducation de base des jeunes et des adultes 104
Les langues d’enseignement codifiées 107
Les effectifs 110
La part des femmes dans les effectifs 117
QUALITE ET EFFICACITE INTERNE DE L’EBJA 119
GESTION 126
FINANCEMENT DE L’EDUCATION 128
Dépenses publiques de l’Etat 129
Dépenses de fonctionnement de l’Etat 130
Dépenses publiques de fonctionnement de l’Education 131
Dépenses en capital de l’Etat sur financement intérieur 132
Dépenses publiques d’investissement allouées à l’Education 133
Dépenses publiques totales allouées à l’Education 135
Part des dépenses allouées à l’Education dans les dépenses de l’Etat 136
Répartition fonctionnelle du budget de l’Education 139
Financement de l’Education non formelle 140
4
SIGLES ET ABREVIATIONS
ANSD :
Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie
BFEM Brevet de Fin d’Etudes Moyennes
:
CAP Certificat d’Aptitude Pédagogique
:
CDF :
Classe à Double Flux
CE1 :
Cours Elémentaire Première année
CE2 :
Cours Elémentaire Deuxième année
CEAP Certificat Elémentaire d’Aptitude Pédagogique
:
CFEE Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires
:
CI Cours d’Initiation
:
CM1 :
Cours Moyen Première année
CM2 :
Cours Moyen Deuxième année
CMG :
Classe Multigrade
CP :
Cours Préparatoire
CPI :
Counter Part International
DEE Direction de l’Enseignement Elémentaire
:
DIPE :
Développement Intégré de la Petite Enfance
DPRE Direction de la Planification et de la Réforme de l’Education
:
ESAM :
Enquête Sénégalaise Auprès des Ménages
PDEF Programme Décennal de l’Education et de la Formation
:
TAMA Taux d’Accroissement Moyen Annuel
TAP : Taux d'Achèvement Primaire
TBPS Taux Brut de Préscolarisation
TBS : Taux Brut de Scolarisation
Programme d’Amélioration de la Qualité, de l'Equité et de la Transparence
PAQUET-EF :
du secteur de l’Education et de la Formation
5
PREFACE
Cette nouvelle vision du développement de l’éducation et de la formation doit se traduire par le relèvement
substantiel du niveau de scolarisation, l’amélioration des performances scolaires et de l’efficacité interne et
externe du système éducatif, une plus grande équité dans l’accès aux services éducatifs et une meilleure
gouvernance scolaire.
Ainsi, le PAQUET-EF qui constitue le cadre d’opérationnalisation de cette nouvelle vision, est plus que
jamais marqué du sceau de la gestion axée sur les résultats. Ce nouveau paradigme de gestion commande
le développement d’un système d’indicateurs permettant de suivre régulièrement les efforts entrepris en
matière d’éducation et de formation, les résultats obtenus ainsi que les progrès qui restent à accomplir.
Pour répondre à cette exigence, le Ministère de l’Education nationale (MEN) a mis en place un système
d’information statistique qui permet de collecter, d’exploiter, d’organiser et de diffuser les données sur les
infrastructures scolaires et leurs équipements, les élèves, les enseignants et les ressources financières. Pour
communiquer ces informations, le MEN utilise divers supports de diffusion tels les annuaires statistiques
qui font l’inventaire le plus exhaustif possible des données scolaires, mais aussi un rapport d’indicateurs qui
renseigne sur l’état du système éducatif au niveau national et les disparités entre les régions, les zones
urbaines et rurales, et selon le genre, à partir d’une batterie d’indicateurs.
L’édition 2014 du rapport national sur la situation de l’Education intègre deux changements majeurs liés à
la démographie. Le premier porte sur les tranches d’âges scolaires qui ont subi une modification pour se
conformer à la politique d’éducation de base de dix ans qui cible les enfants âgés de 6 à 16 ans. Pour être en
harmonie avec cette politique, les groupes d’âges de référence sont désormais constitués par les 3- 5 ans
pour la Petite Enfance, les 6 – 11 ans pour l’Elémentaire, les 12 – 15 ans pour le Moyen et les 16 – 18 ans
pour le Secondaire. Le second a trait à l’utilisation des données démographiques issues des résultats du
quatrième Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage de 2013
(RGPHAE 2013) pour calculer les indicateurs de couverture du système éducatif, en lieu et place des
projections démographiques qui étaient utilisées précédemment. Ces changements engendrent une
discontinuité à prendre en compte dans les analyses de type diachronique.
Par ailleurs, profitant de la disponibilité des statistiques sur l’éducation non formelle recueillies en 2011,
nous publions, pour la première fois dans ce rapport, des informations essentielles sur les programmes
d’éducation de base des jeunes et des adultes (EBJA).
Je profite de cette occasion pour réitérer mes remerciements aux partenaires techniques et financiers qui ont
appuyé la réalisation de ce document qui, je l’espère, fournira aux décideurs et aux planificateurs, mais
aussi aux institutions, aux chercheurs et au grand public, des données fiables, pertinentes et à jour, grâce
auxquelles ils pourront prendre leurs décisions en toute connaissance de cause en vue d’un meilleur
pilotage du système éducatif.
6
DEVELOPPEMENT INTEGRE DE LA PETITE ENFANCE
7
La demande potentielle d’éducation
n 2013, la demande potentielle d’éducation haut par Touba qui constitue l’une des
E préscolaire, constituée par les enfants âgés de 3
à 5 ans, est estimée à 1 357 409 enfants avec
agglomérations urbaines les plus peuplées du
pays. Les plus faibles proportions sont notées à
une légère domination de la population Kédougou, Ziguinchor et Sédhiou.
masculine (51,2%).
Les disparités entre les régions sont Cette situation est corroborée par le rapport du
importantes : les plus fortes proportions sont RGPHAE 2013 qui atteste que ces trois
notées dans les régions abritant de grandes dernières régions sont également les moins
villes comme Dakar, Thiès, Kaolack et peuplées du Sénégal : Kédougou (151 357
Diourbel. Cette dernière région est tirée vers le hbts), Ziguinchor (549 151 hbts), et Sédhiou
(452 994 hbts).
8
L’offre d’éducation
établissements, soit 203 de plus. L’offre d’éducation préscolaire reste dominée par
les écoles maternelles et les garderies d’enfants
Les cases communautaires et les classes qui constituent les types de structures les plus
préscolaires à l'élémentaire ont enregistré anciens du réseau.
respectivement une diminution de 9% et de
4%. Par contre les garderies, les cases des tout- En tenant compte de l’objectif de 90 enfants par
petits et les écoles maternelles ont connu une structure, les 2823 recensées en 2014, ne
hausse respective 8%, 15% et 12%. devraient pouvoir accueillir que 254 070 enfants.
Ce nombre reste encore largement inférieur à la
La répartition des structures par type de 2014 demande potentielle (1 357 409 enfants). On
est presque similaire à celle de 2013. En 2014, note ainsi un déficit de 12 013 structures pour la
le réseau est composé de 34,1% d’écoles prise en charge de l’ensemble des enfants âgés de
maternelles, 24,9% de garderies, 23,5% de 3 à 5 ans.
cases des tout-petits, de 34,1 % d’écoles
Évolution des structures par type au niveau national entre 2013 et 2014
9
’essentiel des structures de la Petite Enfance a mis en place des groupes de jeu dans bon
L est concentré dans les académies de Dakar,
Thiès et Pikine-Guédiawaye avec
nombre de villages du département de Louga.
respectivement 12,3%, 12,9% et 13,8%. Pour les cases des tout-petits, Tamba arrive en tête
avec 74 structures, suivie de l’académie de
La distribution par type des structures, montre Ziguinchor (73 structures).
une prédominance des écoles maternelles, En ce qui concerne les garderies, l’académie de
suivies des garderies, des cases des tout-petits, Pikine-Guédiawaye est en première position avec
des cases communautaires et des classes 142 structures. Elle est suivie par celle de Thiés
préscolaires à l'élémentaire. (122 structures).
Selon les académies, les écoles maternelles Ainsi le coefficient de variation reste important
publiques et privées sont plus présentes à pour toutes les structures. Cela dénote une forte
Dakar avec 300 structures, les cases dispersion du nombre chaque structure autour de
communautaires à Louga avec 117 structures, la moyenne nationale.
grâce à l’intervention de Plan International qui
Nombre de structures par Académie en 2014
10
L a zone rurale concentre 83,0% des cases
communautaires,73,0% des cases des tout-
petits, 55,7% des classes maternelles, 19,4% des
En effet, les structures de cases des tout-petits, des
cases communautaires et classes préscolaires à
l’élémentaire prédominent en zone rurale.
écoles maternelles et de 30,5% des garderies. Par contre, les écoles maternelles (80,6%) et les
Les types de structures majoritaires en zone garderies (69,5%) sont prépondérantes en zone
rurale restent les cases communautaires, les urbaine.
cases des tout-petits et les classes maternelles.
L’écart le plus important (588) est noté au niveau
En général, on constate que les structures de la des écoles maternelles en faveur de la zone
Petite Enfance sont plus fréquentes en zone urbaine.
urbaine (1591) qu’en zone rurale (1232).
Répartition zonale des structures en 2014
11
E n 2014, les cases des tout-petits
prédominent avec 39% du réseau en milieu
dont la qualité est facteur d’engouement
pour les populations;
rural. Les garderies (17%) occupent une place - l’adaptation des structures à
significative à côté des écoles maternelles l’environnement socioéconomique
(15%). (population à revenus modestes) ;
L’importance de ces structures en zone rurale - la possibilité pour les femmes de
relève de plusieurs facteurs : disposer de temps pour des activités
- une réponse en termes de paquet de génératrices de revenus.
services (santé, nutrition et éducation)
es écoles maternelles (49%) et les garderies garderies et les écoles maternelles sont présentes
L (31%) dominent le réseau des structures de
la petite enfance en milieu urbain et sont
depuis longtemps dans les zones urbaines.
D’autre part, les cases communautaires et les
suivies par les cases des tout-petits (11%). Les cases des tout-petits sont implantées le plus
classes maternelles (7%) et les cases souvent dans les villages et les communautés
communautaires (3%) y sont faiblement rurales où la disponibilité foncière est encore
représentées. Cette configuration trouve son réelle.
explication d’une part par le fait que les
12
L’évolution des structures de prise en charge des tout-petits, selon le statut
a part du Privé dans les structures de prise En 2014, les 87,9% des structures privées de prise
L en charge de la Petite Enfance est passée
de 51,3% à 43,2% entre 2007 et 2014, soit
en charge de la Petite Enfance se trouvent dans
l’IA de Dakar. Les Académies de Pikine-
une baisse de 8,10 %. Guédiawaye (86,4%) et de Rufisque (86,3%)
Cette baisse s’est faite en deux phases : de viennent respectivement en deuxième et troisième
2007 à 2012, elle est passée de 51,3% à 40,6% position. Les régions de Kédougou et Matam
et de 2012 à 2014, elle a connu une légère enregistrent les plus faibles pourcentages avec
progression allant de 40,6% à 43,2%. respectivement 4,7% et 1,5%.
13
LadupartDIPEdu Public dans le réseau des structures
affiche une augmentation de 19 %
fait que toutes les cases des Tout-petits qui étaient
codifiées dans le public ont été systématiquement
entre 2007 et 2014, en passant de 17 % à 36% recodifiées avec un statut communautaire. Depuis
entre ces deux dates. Cependant elle a connu 2010, la tendance haussière a repris et dès 2011, le
une baisse de 3,4% entre 2009 et 2010 due au niveau de 2009 (22,7%) a été dépassé.
14
est passée de 31,6% à 20,80% entre 2007 et considérable de 4,2% entre 2011 et 2012 due à
2014, soit une baisse constatée de 10,8%. En l’effet conjointe de la stagnation du privé et de
dépit de la baisse entre 2007 et 2009, la hausse du public.
l’augmentation entre 2009 et 2010 résulte de la Mais entre 2012 et 2013 il y a eu une très petite
correction systématique évoquée plus haut. augmentation de 0,3% qui est suivie d’une
Cette part n’a augmenté que de 0,4% entre 2010 baisse de 9,2% entre 2013 et 2014.
et 2011. Cependant on note une baisse
15
L’évolution des effectifs scolaires
progression des effectifs, depuis 2000, est L’augmentation des effectifs est également
imputable, d’une part, à l’effort consenti dans la imputable à l’apparition de nouveaux types de
mise en œuvre du programme sectoriel de structures de prise en charge des tout petits
l’éducation pour la réalisation des objectifs de notamment les cases communautaires et les
l’Education Pour Tous (EPT) et d’autre part, aux classes préscolaire à l’élémentaire.
stratégies mises en place pour la réalisation du
PAQUET-EF. Cette tendance s’est confirmée Quant à la part des filles, elle oscille autour de
entre 2013 et 2014 avec un taux d’accroissement 53% en 2014 avec un maximum de 57,3 %
de 4,1%. La hausse de cette dernière année est le (Kaffrine) et un minimum de 49,5% (Kolda).
fait de celle enregistrée à Kolda (60,2%), Entre 2013 et 2014, cette part s’est presque
Kédougou (27,5%) et Sédhiou (27,0%). La stabilisée (de 52,2% à 52,4%)
baisse la plus importante a été notée à Louga
16
Répartition des effectifs selon l’âge
17
Répartition des effectifs selon la zone géographique et le genre en 2014
Rurale Urbaine
IA
TOTAL GF % FILLES TOTAL GF % FILLES
IA Dakar 29 549 51
IA Pikine- 20 151 52,9
Guédiawaye
IA Rufisque 1 729 52,4 5 304 51,8
IA Diourbel 6 713 56,8 3 209 55,2
IA Fatick 4 840 52,6 3 085 52
IA Kaffrine 1 865 57 1 166 57,7
IA Kaolack 3 166 55,3 5 856 53,4
IA Kédougou 2 033 50,6 1 023 53,6
IA Kolda 4 025 50,4 4 373 48,7
IA Louga 14 501 53,3 4 575 55,2
IA Matam 3 076 57,5 2 345 56,2
IA Sédhiou 6 661 49,9 2 629 50,2
IA St Louis 3 519 53,9 7 368 52,9
IA Tamba 5 091 51,4 4 545 51,9
IA Thiès 11 432 52 15 328 53,9
IA Ziguinchor 11 763 48,7 8 104 51,1
SENEGAL 80 414 52,4 118 610 52,4
Moyenne 5744 53 4 922 53,1
Min 1729 0 1 023 48,7
Max 14501 57,5 29 549 57,7
Ecart Type 3918 2,7 7 552 2,3
CV 68,20% 5,10% 153,40% 4,20%
18
Répartition des effectifs selon le type de structure en 2014
e nombre d’enfants qui fréquentent les
L structures de prise en charge de la petite
enfance se chiffrent à 199 024 en 2014. Dans
Pour les cases des tout-petits, les effectifs les
plus élevés se trouvent à Tamba (6 078),
cet effectif, les 37,7% sont accueillis au niveau Ziguinchor (5 095) et Sédhiou (6 268). Les plus
des écoles maternelles, 24,5% dans les faibles sont enregistrés aux IA suivantes Dakar
garderies, 24,8% dans les cases des tout-petits, (511), Pikine-Guédiawaye (190), et Rufisque
8,2% dans les cases communautaires et 4,8% (73).
dans les classes maternelles. Pour les écoles maternelles, l’IA de Dakar
La case communautaire est inexistante à dépasse de loin les autres IA avec plus de 34%
Diourbel, Sédhiou, Kaffrine, Kolda, Louga et des effectifs, suivie de Pikine-Guédiawaye
Matam. La région de Louga participe à hauteur (14%). Les plus faibles sont notés à Sédhiou
de plus de 46,6% des effectifs du (758), Kédougou (532) et Kaffrine (507).
communautaire, suivie de Thiés (36,31%). Les Dans les garderies, Thiés (9 333) compte les
autres académies présentent des effectifs très effectifs les plus élevés, suivie par Louga (5
faibles et qui sont inférieurs à 4%. 789). Alors que Kédougou ne dispose d’aucune
garderie.
19
La part du Public, Privé et Communautaire dans les effectifs
20
La participation
Laéducatif
participation des enfants au système
est couramment mesurée par le taux
et pour les garçons, une évolution faible de 0,9
points est notée en passant de 12,7% à 13,6%.
de préscolarisation. Ce taux permet de se faire Concernant les régions, en 2014, seules
une idée assez précise de l’importance de la Ziguinchor, Dakar, Sédhiou, Louga, Kédougou,
préscolarisation dans les différentes zones et et Thiès ont eu un TBPS supérieur au taux
régions. national avec respectivement 44,0% ; 24,6% ;
20,5% ; 20,2% ; 18,8% et 15,6%. Par contre, les
En 2014, les indicateurs du DIPE sont mesurés
régions de Kaolack (10,0%), Matam (8, 3%),
par rapport aux tranches d’âges de 3 à 5 ans au
Diourbel (5,8%) et Kaffrine (4,0%) ont les taux
lieu des 4 à 6 ans calculés jusque-là. Ainsi, entre
les plus faibles.
2013 et 2014, le Taux Brut de Préscolarisation
(TBPS) a connu une variation globale de 3,3% En termes de genre, on note que l’indice de
en passant de 11,4% (en 2013) à 14,7% (en parité du TBPS est en faveur des filles dans
2014). Pour la même période celui des filles a toutes les régions.
varié positivement de 3,7points de pourcentage
Variation du taux brut de préscolarisation entre 2013 et 2014
Variation du
2013 2014
Genre TBPS
TBPS Garçons 12,70% 13,60% 0,90%
TBPS Filles 12,10% 15,80% 3,70%
TBPS Total 11,40% 14,70% 3,30%
21
Les conditions d’enseignement-apprentissage
e ratio élèves/section par région en 2014 est Kédougou (29 à 30) , Sédhiou (36 à 39), Kolda
L inférieur ou égal à la norme (30) sauf à
Louga (39),Sédhiou (39) et Kédougou (31 )
(29 à 30) et une tendance baissière dans les
régions de Diourbel (25 à 24), Fatick (27 à 26),
Le niveau national est à 26 avec des variations Louga (49 à 39) ,Tamba (31 à 30) et Kaolack
allant de 18 à 39. (27 à 25).
Les ratios les plus élevés sont enregistrés : Dans le Privé , toutes les régions sont en deçà de
- dans le Public 41à Sédhiou 30 élèves par section à l’exception de Kolda et
- dans le Privé, à Matam(33); Matam
- et dans le communautaire, Tamba (49). Et pour le Communautaire seules les régions de
Entre 2013 et 2014, le ratio moyen Louga, Kolda, Tamba et kédougou sont en deçà
élèves/section au niveau national est de 27. Les du ratio de 30 élèves par section.
ratios élèves/section par région, entre 2013 et Dans le Public seules les régions de Sédhiou et
2014, ont connu une tendance haussière à Kédougou sont au-dessus de la norme.
22
Répartition du personnel enseignant du Public selon le diplôme
23
e pourcentage d’enseignants titulaires du Dans les régions, pour le CAP, en 2014, c’est à
L diplôme professionnel est de 71,4 % en
2014, avec une prédominance
Louga qu’on retrouve le taux le plus élevé
d’enseignants titulaires de ce diplôme (41,2 %) et
d’enseignants titulaires du CEAP. Par contre, le plus faible à Kaffrine et Tamba.
28% des enseignants dans ce sous-secteur sont S’agissant du CEAP, le pourcentage le plus élevé
« sans » diplôme professionnel. Cela pourrait est enregistré à Matam (74,4%) et le plus faible à
être attribué à un problème de collecte de Sédhiou (34,7%).
l’information ou à un manque réel
d’encadrement pédagogique des éducateurs Les diplômés du CEAP sont, numériquement,
nouvellement recrutés. Ces derniers se plus importants que leurs collèges titulaires du
rencontrent le plus souvent dans la région de CAP, malgré le relèvement du niveau de
Sédhiou où ils constituent plus de la moitié du recrutement du BFEM au BAC.
corps, et dans une moindre mesure à Kaffrine
et à Tambacounda.
24
Répartition du personnel enseignant du Communautaire
u niveau national, 13% du personnel le système éducatif. Cependant, ils
A enseignant du Communautaire ont au
moins le BAC, contre 60 % qui sont
représentent une infime partie (1 %) au niveau
national. Les pourcentages les plus élevés
titulaires du BFEM. Les taux de diplômés des autres diplômes sont notés à l’IA de
du BFEM les plus élevés sont notés à Kolda Rufisque (5 %), l’IA de Diourbel (2%) et à
et Ziguinchor avec respectivement 92% et 82 l’IA de Dakar (2%).
%. Les plus faibles taux sont enregistrés à Pour les diplômes post- BAC, le pourcentage
Kaffrine (0 %) et à Tamba (18 %). est nul dans toutes les IA à l’exception de
On constate qu’il existe des enseignants qui Dakar (6,5%), Diourbel (1,5%), Louga (1,2%)
officient avec d’autres types de diplômes dans et Thiés (1%).
25
C oncernant les diplômes professionnels, les
éducateurs du communautaire diplômés
Le pourcentage d’éducateurs des structures sans
diplômes est encore très élevé (69%) et ceci rend
représentent 30% en 2014, avec une très difficile leur mission d’éveil de l’enfant.
prédominance d’enseignants titulaires du Cette situation recommande une amélioration des
CEAP. enseignement-apprentissages au niveau du
En 2014, la région de Kolda enregistre les taux Communautaire et la mise en place d’une
les plus élevés de diplômés professionnels politique de formation envers les éducateurs.
(61,5% pour le CEAP et 23,1% pour le CAP).
Sans Total
IA CAP CEAP Autre
diplôme général
IA Dakar 9,1% 16,9% 1,3% 72,7% 100,0%
IA Pikine-Guédiawaye 0,0% 2,0% 6,9% 91,2% 100,0%
IA Rufisque 17,1% 53,7% 0,0% 29,3% 100,0%
IA Diourbel 8,1% 36,8% 1,5% 53,7% 100,0%
IA Fatick 0,0% 5,6% 0,0% 94,4% 100,0%
IA Kaffrine 0,0% 0,0% 0,0% 100,0% 100,0%
IA Kaolack 0,0% 3,8% 0,0% 96,2% 100,0%
IA Kédougou 10,7% 57,1% 0,0% 32,1% 100,0%
IA Kolda 23,1% 61,5% 0,0% 15,4% 100,0%
IA Louga 4,9% 16,7% 0,0% 78,4% 100,0%
IA Matam 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
IA Sédhiou 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
IA St Louis 9,1% 58,2% 5,5% 27,3% 100,0%
IA Tamba 14,3% 14,3% 0,0% 71,4% 100,0%
IA Thiès 4,9% 25,8% 1,4% 67,9% 100,0%
IA Ziguinchor 1,8% 25,9% 0,0% 72,3% 100,0%
Total Sénégal 5,3% 24,7% 1,2% 68,8% 100,0%
Moyenne 7,4% 27,0% 1,2% 64,5% 100,0%
Min 0,0% 0,0% 0,0% 15,4% 100,0%
Max 23,1% 61,5% 6,9% 100,0% 100,0%
Ecart type 7% 23% 2% 28% 0%
26
Répartition du personnel enseignant du Privé en 2014
qui exercent dans le privé avec d’autres types de
D ans le Privé, 18% des éducateurs ont au
moins le BAC, contre 63,4% titulaires du
BFEM. Les éducateurs du Privé titulaires
diplômes dans le système éducatif.
Ces diplômés représentent 4% du personnel
seulement du certificat de fin d’études enseignant du privé. Les pourcentages les plus
élémentaire foisonnent dans les académies de élevés de ces enseignants sont enregistrés dans les
Matam (67%) et Kédougou 48%) académies de Kaolack, Diourbel, Rufisque et
A l’instar du communautaire public, on Tambacounda.
constate également qu’il existe des enseignants
27
P our le diplôme professionnel du Privé,
seuls 17% des éducateurs sont identifiés.
Pour ce qui concerne le CEAP, les plus faibles
taux sont notés à Matam (0%), Fatick (2%) et St
Le pourcentage des « sans diplôme » est très Louis (2%). Dans la région de Matam, aucun
élevé (80%). Le maximum est atteint à Matam diplômé du CEAP n’a été recensé. Tandis que les
(100%) et le minimum à St Louis (14%). Les régions de Kaffrine, Kédougou et Matam ne
régions de Kaffrine, Kédougou et Matam n’ont disposent d’aucun enseignant titulaire du CAP.
enregistré aucun éducateur détenteur du CAP.
Sans Total
IA CAP CEAP Autre
diplôme général
IA Dakar 6,2% 7,4% 7,7% 78,8% 100,0%
IA Pikine-Guediawaye 2,7% 5,5% 6,9% 85,0% 100,0%
IA Rufisque 3,6% 3,6% 3,2% 89,6% 100,0%
IA Diourbel 2,1% 5,9% 0,5% 91,5% 100,0%
IA Fatick 0,9% 1,9% 4,7% 92,5% 100,0%
IA Kaffrine 0,0% 7,7% 0,0% 92,3% 100,0%
IA Kaolack 6,5% 4,3% 1,6% 87,6% 100,0%
IA Kedougou 0,0% 11,1% 0,0% 88,9% 100,0%
IA Kolda 12,9% 9,7% 0,0% 77,4% 100,0%
IA Louga 8,4% 8,4% 1,7% 81,5% 100,0%
IA St Louis 1,7% 1,7% 83,8% 12,8% 100,0%
IA Tamba 2,4% 6,0% 1,2% 90,4% 100,0%
IA Thies 5,8% 10,4% 3,7% 80,1% 100,0%
IA Ziguinchor 2,0% 12,2% 0,0% 85,9% 100,0%
IA Matam 0,0% 0,0% 0,0% 100,0% 100,0%
IA Sedhiou 4,2% 4,2% 0,0% 91,7% 100,0%
Total Sénégal 4,5% 6,8% 8,2% 80,4% 100,0%
Moy 3,7% 6,2% 7,2% 82,9% 100,0%
Min 0,0% 0,0% 0,0% 12,8% 100,0%
Max 12,9% 12,2% 83,8% 100,0% 100,0%
Ecart type 3,5% 3,6% 20,6% 19,6% 0,0%
28
Répartition du personnel selon la langue d’enseignement en 2014
94% contre 6% pour les enseignants
29
ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE
30
La demande potentielle d’éducation
enfants. Les filles représentent 47,9 % de la
oncernant l’enseignement élémentaire, la
C demande potentielle d’éducation est
constituée par la tranche d’âge de la population
population totale considérée.
L’essentiel de cette population habite dans les
âgée de 6 à 11 ans en lieu et place de celle âgée régions comptant de grandes agglomérations
de 7 à 12 ans prise en compte jusque-là. urbaines à l’instar de Dakar (17,8%), Thiès
(13,1%) et à Diourbel (11,7%) et les plus faibles
Selon les résultats du dernier recensement
sont notées dans les régions de Kaffrine (4,8%),
général de la population de l’habitat, de
de Matam (4,7%), de Sédhiou (4,0%) et de
l’agriculture et de l’élevage de 2013, cette
Kédougou (1,2%
demande potentielle est constituée de 2 286 933
31
Évolution du réseau scolaire
32
Dynamique du réseau d’écoles élémentaires publiques et privées
2013 2014
Régions Nbre % Public % Non Nbre % Public % Non
écoles Public écoles Public
Dakar 1215 34,1% 65,9% 1283 32,6% 67,4%
Diourbel 558 85,1% 14,9% 581 83,8% 16,2%
Fatick 651 95,1% 4,9% 665 94,4% 5,6%
Kaffrine 429 99,3% 0,7% 463 98,7% 1,3%
Kaolack 709 94,9% 5,1% 720 93,9% 6,1%
Kédougou 255 99,2% 0,8% 266 98,9% 1,1%
Kolda 635 98,9% 1,1% 682 99,3% 0,7%
Louga 865 97,2% 2,8% 886 97,1% 2,9%
Matam 396 98,0% 2,0% 398 97,7% 2,3%
Sédhiou 449 97,8% 2,2% 466 97,6% 2,4%
St Louis 708 97,6% 2,4% 736 97,3% 2,7%
Tamba 693 96,7% 3,3% 714 96,8% 3,2%
Thiès 981 88,8% 11,2% 1001 87,3% 12,7%
Ziguinchor 440 92,5% 7,5% 446 92,6% 7,4%
Sénégal 8984 86,8% 13,2% 9307 86,0% 14,0%
Moyenne 642 91,1% 8,9% 665 90,6% 9,4%
Minimum 255 34,1% 0,7% 266 32,6% 0,7%
Maximum 1215 99,3% 65,9% 1283 99,3% 67,4%
Ecart-Type 246 16,3% 16,3% 256 16,7% 16,7%
CV 38,3% 17,9% 182,8% 38,57% 18,4% 176,7%
33
La diversification de l’offre éducative
d’adaptation de la carte scolaire au contexte
D ans l’optique de réaliser la scolarisation
universelle en 2015 le Sénégal a opté, parmi socio culturel. Ce phénomène se traduit
principalement par le développement des écoles
ses stratégies d’élargissement de l’accès, la
franco arabes publiques qui sont passées de 10,
diversification de l’offre scolaire pour répondre
soit 0,2% du réseau en 2003, à 192, soit 3,62%
aux besoins éducatifs des différentes
en valeur relative en 2014. Ce type d’école qui
communautés. C’est dans ce sens qu’une
répond mieux à la demande sociale de certains
attention particulière a été accordée aux
groupes de population se développe davantage
structures dispensant outre le programme
en zone rurale. Les écoles non publiques de type
français, un enseignement en arabe voire
confessionnel, notamment les franco arabes non
religieux.
publiques ont également connu un essor
L’examen de la composition du réseau scolaire, remarquable (9,1 points entre 2003 et 2014)
entre 2003 et 2014, révèle des efforts aussi bien en zone rurale qu’en zone urbaine.
34
Répartition en pourcentage des écoles élémentaires selon le statut en 2014
35
La présence de latrines dans les écoles publiques
36
L a présence de latrines dans les écoles
publiques en zone urbaine est en moyenne
satisfaire leurs besoins naturels partent dans le
voisinage, l’installation de latrines séparées et
de l’ordre de 91,3% avec des pointes à Pikine- distantes garçons/filles devient pressante dans le
Guédiawaye (98,0%), Louga (97,1%), Fatick système éducatif là où il n’en existe pas.
(96,2%) et Dakar (94,6%), tandis que la zone L’obligation pour le système de construire des
rurale n’en compte, en moyenne, que 69,6% latrines en nombre suffisant, partout où le
avec une grande disparité. besoin existe, est impérieuse dans le but
Le pourcentage le plus élevé est noté à d’améliorer les conditions d’apprentisage des
Ziguinchor (84,3%) et Thiés (84,3%) ; et le plus élèves dans les écoles.
bas à Kédougou (49,2%). Pour mettre en
sécurité les élèves (surtout les filles), qui, pour
37
La présence de clôtures dans les écoles publiques
e pourcentage d’écoles élémentaires Cet élément de l’environnement a été très
L publiques clôturées est de 36% dont
seulement 79,34% sont en mur. L’examen
faiblement pris en charge par les programmes de
construction financés tant par l’Etat que par ses
de la situation régionale met en évidence une partenaires. La clôture de l’école a toujours été
disparité nette selon la zone géographique. Les considérée comme une contribution de la
98,0% des écoles urbaines clôturées sont dotées communauté. Il se trouve qu’en raison de leur
de murs contre seulement 72,2% en zone rurale. coût, les collectivités n’ont pas souvent les
moyens d’assurer cette part contributive. C’est
Les écoles des IA de Rufisque, Sédhiou, Kolda,
ainsi que des programmes (Fast Track, BAD 4,
Kédougou et Tamba se signalent par le nombre
CARES, etc.) ont intégré cette exigence dans le
faible d’écoles clôturées en mur (moins de 100
cadre de l’approche école qui consiste à doter
écoles). La région de Louga se signale par la
l’établissement du service minimum requis. Ceci
prépondérance des clôtures en haie vive (63)
est un défi très important pour le PAQUET-EF,
constituées de troncs d’arbres et d’arbustes qui
afin d’assurer la sécurité des élèves, du
sont utilisés pour border l’enceinte des écoles.
personnel enseignant et des écoles en vue d’une
Ce sont d’ailleurs les mêmes matériaux qui sont
éducation de qualité.
utilisés comme clôture des maisons dans ces
zones.
38
La disponibilité d’eau dans les écoles publiques
’école constitue le cadre de vie où les
L enfants passent la majorité de leur temps.
Elle doit par conséquent offrir à ces derniers
établi à 71,1% pour cette zone contre 96,1%
pour celle urbaine. Un investissement
conséquent est nécessaire pour équiper toutes les
des conditions d’existence favorables à leur écoles du pays de points d’eau fonctionnels
épanouissement. Dans cette optique, la surtout en milieu rural pour la préservation de la
disponibilité d’eau est d’une importance santé des enfants.
capitale.
L’eau existe dans la plupart des écoles urbaines. L’eau des écoles provient généralement du
réseau de la SDE (eau courante), des forages et
Le pourcentage d’écoles disposant de points des puits aménagés. Le réseau de la SDE
d’eau en zone urbaine est de 96,1%, contre domine de très loin dans les académies de
seulement 71,1% en zone rurale. En milieu Dakar, Pikine-Guédiawaye, Rufisque, Diourbel,
urbain, seules les régions de Kédougou (85,7%), Kaffrine, Matam, Kaolack, Louga, Thiès et St
Kolda (83,3%) et Tamba (80,4%) sont en deçà Louis. Les forages sont plus présents à
des 90%. En milieu rural, le pourcentage Kédougou et dans une moindre mesure à
d’écoles publiques disposant de points d’eau Diourbel. Quant aux puits, ils prédominent dans
dans les académies de Tamba (51,7%) et Kolda les régions de Kolda et Sédhiou.
(50,1%) est inférieur à la moyenne nationale,
39
La disponibilité de l’électricité dans les écoles publiques
’électricité est peu présente dans les écoles
L publiques. En 2014, 31,1% des écoles
élémentaires publiques disposent d’électricité
zone. Les proportions les plus faibles sont
enregistrées à Kédougou (3,3%), Kolda (4,5%),
et Tamba (8,5%).
contre 23,2% en 2013 soit une augmentation de
7,9 points. A l’exception des IA de la région de En dehors des académies de St Louis (88,5%),
Dakar : Pikine-Guédiawaye (100,0%), de Dakar Diourbel (78,7%), Kolda (73,3%),Tamba
(98,6%), de Rufisque (87,6%) et celle de Thiès (73,2%), et Kédougou(66,7%), partout ailleurs,
(47,3%) toutes les autres régions se situent à en zone urbaine, le taux d’électrification des
moins de 40%. En raison de la politique des écoles est supérieur au taux national (90%).
Technologies de l’Information et de la
Communication en Education (TICE) envisagée L’électricité alimentant les écoles provient
par le Gouvernement, il s’avère nécessaire de essentiellement du réseau de la SENELEC, des
résoudre cet équipement préalable dans les groupes électrogènes et des panneaux solaires.
écoles de grande taille situées dans des localités La deuxième source est rarement utilisée,
disposant d’électricité. Kédougou qui affiche un pourcentage d’écoles
(8,4%) faisant appel à celle-ci est en tête. Le
La disparité s’est beaucoup accrue dans les réseau de la SENELEC est la source la plus
zones géographiques. En zone rurale, 19% utilisée, plus de 50% des écoles électrifiées ont
seulement des écoles disposent d’électricité. Les recours à cette source, avec une très forte
académies de Rufisque (69,0%), Thiés (33,7%) et présence à Dakar, Diourbel, Louga, Thiès et
Matam (31,7%) ont les pourcentages les plus Kaolack. Quant au solaire, sa présence est plus
élevés d’écoles ayant de l’électricité dans cette notée à Sédhiou, Kolda et Kédougou
40
Les cantines dans les écoles publiques
41
La capacité d’accueil des écoles élémentaires
0,41%) Matam (-0,20%), Thiès (-0,11%), St
a capacité d’accueil du réseau scolaire est Louis-(0,09%) entre 201 3 et 2014.
L évaluée sur la base du nombre de classes
disponibles. Rapporté à la population en âge scolaire, on
Entre 2013 et 2014, le nombre de salles de mesure à l’échelle nationale l’effort qui a été
classe a connu une augmentation de 1187 unités. fourni pour satisfaire la demande éducative. En
L’accroissement du nombre de salles au niveau effet si on comptait une classe pour 76 enfants
du public est de 686 alors qu’il est de 501 dans scolarisables en 2000, ce ratio a été ramené à
le privé. une classe pour 46 enfants en 2008 et à 44 en
La part du privé a connu une hausse de 0,57 2014. L’examen régional de ce ratio montre
point de pourcentage en passant de 16,5% en qu’il y’a encore des efforts à faire en matière de
2013 à 17,07% en 2014. construction dans les académies de Diourbel,
Les régions qui ont enregistré les plus fortes Kaffrine et Tamba où le ratio est encore
augmentations dans le public sont Kolda (202) supérieur à 50. Ces régions se caractérisent par
Sédhiou (159) Kaolack(156). la faible demande d’écoles classiques. Toutefois,
La part du privé dans le nombre de salles de c’est dans celles-ci que les plus gros efforts ont
classe a connu une augmentation dans les été faits en termes d’offre alternative,
régions sauf celles Louga (-0,52%), Sédhiou (- notamment les écoles franco arabes.
42
Etat et utilisation des salles de classe du public
43
L ‘abri provisoire désigne au sens le plus
large, toute forme d’occupation de salle de
classe à titre provisoire et /ou précaire.
(26,9%), Ziguinchor (17,8%) et Kédougou
(17,4%) et Kolda (13,9 %).
Il existe d’autres programmes de construction
Le caractère provisoire est lié au titre même de pour le remplacement d’abris provisoires
l’occupation (exemple l’emprunt, la location ou comme le Projet d’ Amélioration des écoles
le bail etc.), la non-conformité des bâtiments à Primaires (PAEP) de la coopération allemande
usage de salle de classe peut être liée aux qui couvre les régions de Kaolack, Kaffrine et
matériaux de fabrication locaux comme la paille Fatick.
ou le banco. Les abris provisoires sont passés de En 2014, un total de 9 052 salles de classes a été
11,4% en 2013 à 8,3% en 2014 soit une baisse aménagé pour les adapter aux handicapés. Dans
de 3,1 points de pourcentage. Les programmes ce lot de salles de classe, les plus importants
comme Fast Track, à travers son volet pourcentages sont rencontrés dans les académies
construction de salles de classe au titre de de Kaffrine avec 30,6% et Ziguinchor 27,2%.
remplacement d’abris dans les écoles
Les académies de Dakar et Diourbel ont
élémentaires, a permis d’atténuer la forte enregistré les plus faibles parts avec
présence d’abris provisoires dans le réseau. respectivement 5,5% et 5,6%.
Les proportions de salles de classe sous abris
provisoires sont plus importantes à Sédhiou
44
Les tables- bancs
nationale s’engageait ainsi à fournir
U n des indicateurs utilisés pour mesurer
l’amélioration des conditions
d’apprentissage des élèves est le ratio place
suffisamment de tables-bancs aux écoles.
L
assise par élève. Les tables-bancs disponibles
dans les écoles sont principalement de deux
En 2014, on note un surplus de tables-bancs au
niveau national, traduit par un ratio place assises
par élève (2,2) supérieur à 1.
types : les tables-bancs à deux places et ceux à En d’autres termes, il existe 220 places assises
trois places. Dans la composition, les tables- pour 100 élèves (plus de deux places pour un
bancs de deux places s’imposent avec 88,0% élève), soit une sous-utilisation des tables-bancs.
loin devant ceux à trois places 11,2% et les Ce ratio qui était de 0,9 en 2013 a évolué en
autres types avec seulement 0,8%. Par ailleurs, 2014. Cette situation globale se répète, au
on peut signaler l’existence d’un troisième type niveau du public et du privé, dans toutes les
dont la forme est très variable. académies, avec des surplus variant de 1,7 à 2,6.
En créant la Direction des Equipements
Scolaires (DEqS), le Ministère de l’Education
45
L’organisation pédagogique des classes au niveau du Public
en flux unique ; 6,4% (objectif) contre 6,90%
P our répondre rationnellement à la
demande d’éducation, le Gouvernement a
(existant) en double flux et 13,8%
(Objectif) contre 27,22% (existant) en
L mis en place divers modes d’organisation
dont les Classes à Double Flux (CDF) et les
Classes Multigrades (CMG).
multigrade. Ces écarts montrent que des efforts
restent encore à consentir pour une meilleure
qualité des conditions d’enseignement-
Le premier type de regroupement constitue la apprentissages.
principale stratégie pour répondre à la demande Le résultat est qu’on est encore loin de l’objectif
croissante d’éducation dans les zones à forte puisque la part du flux unique est de 14 points
concentration de population. Le deuxième type inférieur à ce qui était attendu.
permet d’offrir un service éducatif complet dans
Aussi, le tableau ci-dessous montre une faible
les régions peu peuplées où la structure
diminution du nombre de classes fonctionnant
classique de l’école (un niveau d’études par
en double flux (0,3 point) et en CMG (5,1
classe physique) ne permet pas de rationaliser
points) entre 2013 et 2014.
les ressources matérielles et humaines. Ces
stratégies ont fortement contribué à Entre 2013 et 2014, les CDF se sont
l’élargissement de l’accès durant le PDEF. Ce particulièrement accrues à Diourbel (1,34),
PAQUET-EF qui s’inscrit dans une dynamique Kédougou (0,27), Kolda (0,26), Louga (0,01) et
d’amélioration de la qualité des apprentissages a Matam (0,59).Des efforts de réduction du
opté pour une réduction progressive des classes nombre de classes à double flux sont constatés
à double flux considérées comme un obstacle à dans les autres régions avec 7,4 points à Dakar,
un enseignement de qualité, compte tenu de la Fatick (1,1), Kaffrine (0,1), Kaolack (0,2),
réduction des heures d’apprentissage qu’elles Sédhiou (1,9), St Louis (0,03), Tamba (1,2),
généraient. Il existe encore des écarts entre les Thiés (0,7) et Ziguinchor (1,1).Les plus fortes
objectifs fixés dans le modèle du simulation du proportions de classes multigrades sont
PAQUET-ET et la réalité obtenue dans la enregistrées à Kaffrine (47,12%), Kédougou
répartition du fonctionnement des classes en (44,41%), Kolda (41,19%), Tamba (40,72%) et
2014: 79,8% (objectif),contre 65,88% (existant) Louga (39,95%).
Répartition des groupes pédagogiques du Public selon le mode de fonctionnement en 2013 et en 2014
46
La taille moyenne des classes pédagogiques dans le public
de classes multigrades à grande taille est assez
47
La disponibilité des manuels scolaires dans le public
Kaffrine (1,2), Fatick (1,4), Kaolack (1,4) et
es manuels scolaires sont considérés comme
L un intrant de qualité. Le Ministère de
l’Éducation ambitionne de doter tous les
Ziguinchor (1,2). Les régions de Kolda,
Sédhiou, St Louis, Tamba et Thiès, enregistrent
des ratios inférieurs à 1.
élèves d’un livre pour chaque discipline
En lecture, au niveau de la première étape, huit
fondamentale, soit deux manuels (Calcul et
élèves sur dix disposent d’un livre. Les élèves
Lecture) pour les élèves de la première étape
des écoles de Dakar et de Pikine-Guédiawaye
(CI-CP) et cinq manuels (Calcul, Lecture,
semblent être privilégiés quant à la dotation en
Histoire, Géographie et Sciences d’Observation)
manuels alors que ceux de Kolda, Sedhiou St
pour les élèves des deuxièmes et troisièmes
Louis et Thiès sont de loin les moins pourvus.
étapes (CE1- CE2 et CM1-CM2).
En Calcul, seuls quatre élèves sur dix en
En 2014, le ratio livres/élève au niveau national
disposent. Une situation extrême s’observe à
est de 1,1 pour la première étape. On constate
Tamba, Kolda et Thiès avec un ratio de 0,2
qu’aucune IA, excepté Dakar (2,6) et Pikine-
manuel de calcul par élève.
Guédiawaye (2,0), n’a atteint l’objectif de deux
(2) livres par élève. On observe également Ainsi, les ratios au niveau de la première étape
d’importantes disparités au niveau académique à sont encore en deçà des objectifs poursuivis.
Rufisque (1,3), Kédougou (1,5), Matam (1,2),
48
Ratio manuels/élève en 2014
Sciences Total
Calcul Lecture Géographie Histoire
IA Observation général
IA Dakar 1,1 1 0,4 0,6 0,9 4
IA Pikine-Guediawaye 1 1 0,4 0,5 0,8 3,7
IA Rufisque 0,6 0,5 0,2 0,4 0,6 2,4
IA Diourbel 0,8 0,6 0,1 0,4 0,6 2,5
IA Fatick 0,8 0,5 0,2 0,7 0,7 3
IA Kaffrine 0,6 0,6 0,2 0,4 0,5 2,2
IA Kaolack 0,7 0,5 0,1 0,4 0,6 2,4
IA Kédougou 0,7 0,6 0,2 0,3 0,4 2,2
IA Kolda 0,4 0,3 0,1 0,3 0,3 1,3
IA Louga 0,8 0,7 0,2 0,5 0,8 3
IA Matam 0,8 0,7 0,1 0,4 0,6 2,6
IA Sédhiou 0,4 0,4 0,2 0,2 0,2 1,3
IA St Louis 0,7 0,4 0,2 0,5 0,7 2,5
IA Tamba 0,4 0,3 0,1 0,3 0,4 1,5
IA Thiés 0,6 0,4 0,2 0,3 0,4 1,9
IA Ziguinchor 0,7 0,5 0,2 0,3 0,5 2,4
SENEGAL 0,7 0,5 0,2 0,4 0,6 2,4
Moyenne 1 1 0 0 1 2
Min 0,4 0,3 0,1 0,2 0,2 1,3
Max 1,1 1 0,4 0,7 0,9 4
Ecart-type 0,2 0,2 0,1 0,1 0,2 0,7
CV 27,4% 35,6% 45,0% 33,2% 34,0% 30,2%
49
Ratio manuels/élève par discipline : troisième en 2013 (CM1-CM2)
Total
IA Calcul Lecture Géographie Histoire Sciences
général
IA Dakar 1,4 1,4 0,6 0,9 1,1 5,5
IA Pikine-Guédiawaye 1,3 1,4 0,5 0,7 0,9 4,8
IA Rufisque 0,8 0,9 0,2 0,5 0,8 3,3
IA Diourbel 0,9 1 0,2 0,5 0,8 3,4
IA Fatick 1 1 0,3 0,9 1 4,1
IA Kaffrine 0,9 1 0,3 0,5 0,6 3,3
IA Kaolack 0,8 0,9 0,2 0,5 0,8 3,1
IA Kedougou 0,7 0,7 0,2 0,3 0,4 2,4
IA Kolda 0,3 0,4 0,1 0,3 0,3 1,6
IA Louga 1,1 1,2 0,2 0,7 0,9 4,1
IA Matam 0,9 0,9 0,1 0,4 0,8 3,1
IA Sedhiou 0,6 0,6 0,2 0,2 0,2 1,9
IA St Louis 0,8 0,8 0,2 0,6 0,8 3,1
IA Tamba 0,4 0,5 0,1 0,4 0,4 1,8
IA Thiès 0,7 0,7 0,2 0,4 0,5 2,6
IA Ziguinchor 0,8 0,9 0,3 0,4 0,6 3,1
SENEGAL 0,8 0,9 0,2 0,5 0,7 3,2
Moyenne 1 1 0 1 1 3
Min 0,3 0,4 0,1 0,2 0,2 1,6
Max 1,4 1,4 0,6 0,9 1,1 5,5
EcartType 0,3 0,3 0,1 0,2 0,2 1
CV 32,1% 31,0% 50,8% 37,0% 35,4% 32,3%
50
Pourcentage de femmes dans le personnel enseignant
51
La répartition des enseignants selon le statut et le diplôme académique
Les titulaires du BFEM du Public (recrutés
E n 2014, les maîtres contractuels et
volontaires constituent la majorité des
enseignants du Public avec 53,5% de
avant 2011 avec ce diplôme) sont plus
nombreux (51,4%) contre (43,3%) pour les
bacheliers.
l’effectif total des enseignants de l’Elémentaire
public. Les fonctionnaires ne représentaient que Aujourd’hui, beaucoup d’enseignants de
43,9% de ces enseignants. Il convient l’élémentaire sont titulaires d’un diplôme
d’examiner le niveau de qualification de ces académique de l’enseignement supérieur. Les
enseignants. Au Sénégal, les qualifications titulaires d’un diplôme de 1ier et 2nd cycles
exigées des enseignants de l’élémentaire sont (DEUG2, Licence et Maîtrise/Master)
spécifiées: une formation générale représentent 3,02% des enseignants. Cette
correspondant au niveau d’études du BAC (à situation montre que le niveau académique des
partir de 2011) et une formation pédagogique enseignants est en train de subir des mutations
d’un an débouchant sur l’obtention d’un profondes qu’il importe d’accompagner par une
Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP). formation professionnelle de qualité.
52
La répartition des enseignants par région selon le diplôme professionnel
53
Les nouveaux inscrits au cours d’initiation (CI)
pourcentage de filles est supérieur à 50%. La
L’ effectif des élèves nouvellement inscrits
est calculé à partir des effectifs totaux
région de Matam avec 59,6% de filles parmi
les nouveaux inscrits au CI arrive en tête. Elle
du cours d’initiation (CI) moins les est suivie par celle de Kaffrine avec 55,2%.
redoublants. Les résultats du recensement Les plus faibles pourcentages sont enregistrés
scolaire montrent qu’en 2014, les nouveaux dans les académies de Kédougou (47,5%),
inscrits se chiffrent à 405 951 élèves. Ziguinchor (48,2%) et Kolda (48,8%).
L’examen de l’évolution des nouveaux Il est à noter que la plus importante part des
inscrits, au cours de la période 2004-2014, filles dans les effectifs se trouve dans les
montre une tendance à l’accroissement avec un régions les moins scolarisées, où la
TAMA de 3,6%. Entre 2013 et 2014 l’effectif communauté est encore réticente à l’école
des nouveaux inscrits a augmenté de 6,7%. classique, notamment dans les régions de
La part des filles dans les effectifs Diourbel, Kaffrine et Matam. Une frange
nouvellement inscrits au CI est passée de importante des garçons étant envoyée dans les
51,2% en 2013 à 51,3% en 2014 soit une écoles coraniques.
augmentation de 0,1%. Dans neuf régions le
405951
Garçons Filles Global
383773
250000 450000
380325
373241
359295
343625
337163
331534
400000
312545
291067
200000
283859
350000
300000
150000
250000
208 050
197 901
197 019
194 846
200000
192 548
186 754
185 479
182 866
180 693
175 325
176 429
100000
171 321
168 579
168 300
165 842
162 955
157 539
155 006
145 753
145 314
142 438
141 421
150000
100000
50000
50000
0 0
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
54
L’examen de la structure par âge des nouveaux explique dans une certaine mesure les TBA qui
entrants, montre une entrée tardive des enfants. dépassent 100%. Sur le plan régional seules les
En effet, 33% sont âgés de 6 ans, 61% ont régions de Dakar et Matam laissent apparaitre
entre 7 et 9 ans et ceux âgés de 7 ans des effectifs de nouveaux entrants dominés par
représentent 54%. Cette prédominance des les âgés de 6 ans. Elles enregistrent
enfants âgés de 7 ans et plus par rapport à respectivement 31612 sur 79234 soit 40% et
ceux âgés de 6 ans, âge légal selon la loi 2014, 10191 sur 16437 soit 62
.
Structure par âge des nouveaux entrants au CI en 2014
55
L’évolution des effectifs scolaires
1888159
1805170
1 783 178
1 000 000 4,0%
1 725 839
1 695 007
1 652 585
1 618 303
3,0% 3,3%
1 572 178
2,6%
1 487 846
1 444 163
1 382 749
0 0,0%
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
56
La participation du Privé à l’effort de scolarisation
57
Les disparités régionales de la participation du Privé selon le milieu en 2014
58
Les élèves inscrits dans les écoles publiques à cycle complet
n raison de l’impact négatif de la années d’étude. Les écoles à cycle incomplet
E discontinuité de l’offre d’éducation sur
l’accès et le maintien des élèves à l’école, le
constituent ainsi 53,7% du réseau scolaire.
En zone urbaine, les écoles à cycle complet
gouvernement ambitionne de fournir un service représentent 84,3% du réseau. Elles accueillent
éducatif complet à tous les enfants en âge 93,8% de leurs élèves. En zone rurale, la
scolaire. particularité est la prépondérance des écoles à
Les écoles à cycle incomplet présentent cycle incomplet (61,3%). Celles qui sont
l’inconvénient de ne pas permettre le complètes n’accueillent que 66,2% des élèves.
recrutement annuel des enfants en âge scolaire et
n’autorisent pas non plus le redoublement pour Les académies qui comptent le moins d’enfants
les élèves de niveau faible. Cette situation inscrits dans les écoles à cycle incomplet sont
montre l’importance à développer les classes Rufisque, Pikine-Guédiawaye, Dakar, Thiés et
multigrades et les écoles à classe unique Ziguinchor où les pourcentages sont
notamment dans les régions vastes et peu respectivement de 2,96% ; 3,76% ; 3,83% ;
peuplées où l’offre éducative devra davantage 13,52% et 15,26%.
s’adapter aux conditions démographiques. Nonobstant, les efforts fournis pour compléter
Ainsi, l’examen de la structure des écoles les cycles, notamment en termes de construction
montre que celle-ci est marquée par une de classes additionnelles et de réorganisation
prolifération d’écoles à cycle incomplet (4298 pédagogique à travers la politique des classes
en 2014). Parmi les 1 597 575 élèves du Public multigrades et des écoles à classe unique, il n’en
recensées en 2014, seules 1 245 161 soit 77,9% demeure pas moins que des efforts soutenus
ont été accueillis dans des écoles offrant les six devront encore être faits pour atteindre les
objectifs fixés dans ce domaine.
Effectifs inscrits dans les écoles selon le cycle (complet/incomplet) en 2014
59
L’accès à l’école élémentaire
Suivent trois autres régions de la Casamance :
‘ accès à l’école élémentaire est mesuré à Ziguinchor, Sédhiou et Kolda et celles abritant de
L partir du taux brut d’admission (TBA) qui
indique le nombre d’enfants nouvellement
grandes villes : Thiès, Dakar, Fatick. Les forts
taux enregistrés dans certaines de ces régions
admis au CI, rapporté à la population ayant pourraient s’expliquer par le recrutement massif
l’âge légal de fréquenter la première année de d’enfants n’ayant pas l’âge légal d’entrer au CI.
l’élémentaire. Le problème de l’état civil se pose encore avec
acuité.
Le taux brut d’admission au CI atteint 98,4% La région de Kaffrine a le plus faible taux
en 2014. Celui des filles est partout plus élevé d’admission au CI avec 64,3%.
comme en témoigne l’indice de parité qui est En 2014, à l’exception des régions de Kédougou
partout en leur faveur, excepté à Kédougou, et de Ziguinchor, les taux d’admission des filles
qui par ailleurs, enregistre le plus fort TBA. au CI sont supérieurs à ceux des garçons.
60
L’intensité de la scolarisation
’intensité de la scolarisation est mesurée tranches d’âges utilisées dans les méthodes de
L par le Taux Brut de Scolarisation (TBS)
qui est le rapport entre les effectifs inscrits
calculs de cet indicateur du système qui est
désormais 6-11 ans pour l’Élémentaire
(Public et Privé) et la population en âge définies contrairement à la tranche d’âge 7-12
scolaire. Cet indicateur mesure la capacité du qui déterminait jusque-là le dénominateur
système éducatif à accueillir les enfants A cette volonté s’ajoute la disponibilité d’une
scolarisables. nouvelle base de données démographiques
Pour des soucis de conformité à la loi portant recueillie au niveau de l’ANSD après le
« l’obligation scolaire 6-16ans » sur l’âge recensement RGPAE de 2013. Ainsi, des
officiel d’accès à l’éducation, assortie de la variations notoires sont remarquées dans les
nouvelle orientation édictée par la lettre de résultats des TBS obtenus entre l’année
politique sectorielle et de l’ensemble des scolaire 2013et 2014 qui ont respectivement
documents de pilotage du système éducatif 93,0% et 82,6 soit une variation de -10,4.
(PAQUET-EF, EDB10, Assises nationales de Cependant l’indice de parité qui détermine la
l’éducation…), le Ministère de l’éducation couverture selon le sexe reste toujours en
nationale veut marquer une rupture sur les faveur des filles avec 0 ,04 .
61
Taux brut de scolarisation par région en 2014
1,20
1,16
0,85
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
00
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
62
L’efficacité interne du système éducatif
survivants de cette cohorte sans redoublement,
’efficacité interne permet de savoir ce que
L sont devenus les élèves qui étaient inscrits
dans le système éducatif de l’année
après un ou deux redoublements et par
conséquent de déterminer la capacité de
rétention du système.
précédente. Trois possibilités sont
considérées : Le graphique montre que le système éducatif
demeure marqué par le taux encore élevé des
- soit ils sont promus en classe supérieure,
abandons.
- soit ils ont redoublé la classe,
Sur 100 enfants scolarisés en 2013, les
- ou alors ils ont abandonné. données du recensement montrent qu’environ
Ces trois cas sont étudiés à partir des 3,0 redoublent et 7,7 sont sortis du système.
indicateurs de flux que sont les taux de Ces contreperformances montrent qu’on est
promotion, de redoublement et d’abandon. encore loin des objectifs fixés dans le cadre du
L’application de ces taux à une cohorte PAQUET-EF relatifs aux abandons.
théorique permet de calculer le nombre de
63
L ’analyse régionale met en évidence
l’ampleur du redoublement dans les régions
s’agit des régions St Louis (6,6%), Thiès (6,6%)
Kolda (5,8%), Kédougou (4,3%) et Dakar
de Dakar (3,8%), Diourbel (3,6%), Thiès (2,6%).
(3,1%). Ces régions ont un taux de Le niveau élevé du taux d’abandon est
redoublement supérieur à celui du niveau préoccupant dans les régions de Kaffrine,
national (3,0%). Pour le taux d’abandon, il s’est Tambacounda et Kaolack où il atteint
établi à 7,7% au niveau national. Six (06) respectivement 15,8%, 14,6%, et 11,3%.
régions sur les quatorze (14) ont un taux
d’abandon inférieur à celui du niveau national. Il
64
L’achèvement du cycle élémentaire
a scolarisation universelle telle que définie d'accroissement la progression pour l’atteinte de
L dans la nouvelle lettre de politique
sectorielle vise l’achèvement de cycle
l’objectif de la scolarisation primaire universelle
à l’horizon voulu (2020) est engagée.
élémentaire. Le Sénégal s’est fixé comme Cependant, pour une réalisation effective il
objectif à l’horizon 2020 l’atteinte d’un taux faudrait alors s’appuyer sur deux leviers à
d’achèvement de 100%. savoir : l’augmentation de l’admission en
Pour l’année scolaire 2014, le taux première année d’études, mais surtout
d’achèvement s’établit à 73,4%. Cette l’amélioration de la qualité des enseignements
importante progression par rapport à l’année apprentissages afin de permettre aux élèves qui
dernière est liée en partie au changement opérés accèdent au système éducatif, de poursuivre
concernant les données démographie, leurs études jusqu’à termes. Il faudra également
notamment l’utilisation des résultats du dernier veiller sur la réduction des abandons constatés
recensement, et la référence faite à la population au niveau des premières années des étapes du
de 11 ans en lieu et place des de celle âgée de 12 cycle élémentaire, notamment au CI, CE1 et
ans utilisée jusqu’ici. Avec ce rythme CM1.
Evolution du taux d’achèvement du primaire entre 2004 et 2014
90,0%
80,9%
80,0%
70,0% 66,5%
62,6% 73,4%
58,8% 65,6%
60,6%
71,1% 60,4%
71,9%
56,9% 57,3% 58,7% 57,4% 70,8%
60,0% 59,6% 65,9% 66,5%
52,2% 51,3% 55,1%
53,4% 58,4% 60,4% 59,1%
60,9%
49,7% 58,0%
50,0% 48,8% 52,9%
49,8% 48,1%
40,0% 45,3%
30,0%
20,0%
10,0%
0,0%
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
65
Taux d’achèvement par région en 2014
66
Les résultats du Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires (CFEE)
67
ENSEIGNEMENT MOYEN
68
La demande potentielle d’éducation
69
L’évolution du réseau d’établissements d’Enseignement Moyen
qui ont connu une augmentation de 408 unités
70
Evolution de l’accès à l’Enseignement Moyen
’accès à l’Enseignement Moyen est Les plus forts taux sont enregistrés à Dakar,
L déterminé sur la base du taux de transition
qui détermine la proportion d’élèves de la
Ziguinchor, Thiès, Saint-Louis, et Kaolack avec
respectivement 97,0%, 92,0%, 90,7%, 89,3% et
classe de CM2 de l’année précédente qui passe 89,2%.
en classe de sixième des collèges l’année Les plus faibles taux se retrouvent dans les
suivante. Cette proportion a connu un régions de, Tamba, Kolda, Kédougou et Kaffrine
accroissement progressif entre 2003/2004 et avec dans l’ordre 58,6%, 70,8%, 73,7% et
2013/2014 en passant de 46,3% à 87,0% soit un 73,8%.
accroissement de 40,7 points de pourcentage en Pour toutes les années le taux de transition des
dix ans et un TAMA de 6,5%. Le taux de filles est inférieur à celui des garçons.
transition a connu une légère baisse de 1,8% La faiblesse des taux de transition pourrait être
entre 2012/2013 et 2013/2014. Il est noté sur liée soit au déficit de structures pouvant
toute la période, l’écart filles-garçons en faveur accueillir les sortants du Primaire soit au
des garçons. Cet écart passe de 3,9 points de caractère sélectif du Concours d’Entrée en
pourcentage en 2003/2004 à 2,6 en 2013/2014. Sixième
Au niveau des régions, on constate des disparités
marquées.
Evolution du taux de transition CM2-6ème au cours des cinq dernières années
71
Evolution des effectifs et de la participation féminine
72
Effectif par région et pourcentage de filles en 2014
73
Evolution de la part du Privé dans l’effort de scolarisation
'objectif du Gouvernement de scolariser un dynamisme du Privé, que l’objectif national
L 70% des effectifs de l’Enseignement
Moyen au niveau du Public est atteint
n’est pas atteint.
Cette part prépondérante du Public résulte du
depuis 2004. Entre 2008 et 2013, la part du fait que les stratégies d’élargissement de
Public est passée de 82,2% à 87,4%. En 2013, l’accès consistent à créer des collèges de
le pourcentage d’élèves inscrits dans ces proximité aussi bien en zone rurale qu’en zone
collèges publics est supérieur ou égal à 90% urbaine. La faiblesse de l’appui au secteur
dans onze régions contre dix en 2010. Ce n’est privé n’a pas permis à ce dernier de se
que dans l’Académie de Dakar, où on observe développer comme souhaité.
74
Le niveau de scolarisation dans l’Enseignement Moyen
’une durée de quatre ans, le sous-secteur de On note également une disparité de la couverture
D l’Enseignement Moyen est destiné à la
population âgée de 12 à 15 ans. En 2013,
selon le sexe : les filles sont plus scolarisées que
les garçons comme en témoigne le TBS qui est
cette tranche d’âge compte un effectif égal à de 57,9% chez les premières contre 52,3% chez
1 373 035 dont 663 236 filles. les seconds. L’indice de parité qui se situe à 1,1
En 2013, le nombre d’enfants fréquentant les a beaucoup évolué entre 2008 et 2014, et est
structures qui offrent l’Enseignement Moyen se encore en faveur des filles, montrant ainsi le
chiffrent à 754 964, soit un taux brut de fruit des efforts fournis pour combler le gap
scolarisation (TBS) de 55,0%. concernant l’équité en matière de scolarisation
dans le Moyen.
75
Evolution du TBS entre 2004 et 2014
76
La taille des classes pédagogiques
77
Taille moyenne des classes pédagogiques selon la zone (urbaine/rurale) en 2014
78
La disponibilité des manuels scolaires dans le Public
régions de Fatick (1,5), Kolda (1,7) et Dakar
objectif du Ministère de l’Education
L nationale est de doter chaque élève de
l’Enseignement Moyen de cinq
(IA Pikine Guédiawaye) (1,8).
Au niveau de la classe de cinquième, les
manuels. En 2014, Le ratio élèves/manuel régions de Kolda (1,8), Dakar (1,9) et Fatick
au niveau national est en moyenne de 2,5 (2) sont les moins dotées en manuels. En
livres par élève en sixième, 2,8 en revanche, les élèves de cinquième des régions
cinquième, 5,0 en quatrième et 4,4 pour la de Dakar (IA Dakar) (3,1), Kédougou (3,4), St-
classe de troisième. Ce qui montre qu’il Louis (3,5) et Kaffrine (3,8) sont assez bien
n’existe pas encore suffisamment de dotés.
manuels dans le cartable de l’élève. En quatrième, l’objectif n’est pas loin d’être
Toutefois, on observe une légère réalisé à Kaolack (4,1), à Tamba (4,1) Diourbel
amélioration en cinquième et quatrième par (4,2), Kolda (4,4) et à Louga (4,9). La région la
rapport à la situation de l’année précédente moins performante est celle de Sédhiou (1,9).
où les ratios étaient respectivement de 2,2 ;
3,6 et 2,5. En troisième et sixième, le ratio a Pour la troisième, Sept régions ont atteint
baissé respectivement de 0,4 et 0,3 point. l’objectif des cinq manuels par élève. Il s’agit
des régions de Dakar (IA Rufisque) (5,4),
A la lecture de la situation générale sur la Ziguinchor (5), Tamba (5,6), Diourbel (5,8),
disponibilité des manuels selon le niveau Kédougou (6,8), et Louga (5,1), St-Louis (5,1),
d’études à travers le pays en 2014, nous Les régions restantes ont des ratios supérieurs à
remarquons malgré la baisse que les classes 3. Le plus faible est enregistré à Dakar (IA
de troisième sont les mieux dotées en Pikine Guédiawaye) (3,2). Des efforts
manuels avec 4,4 livres par élève. L’analyse importants restent à faire, en termes
par niveau et par circonscription nous d’acquisition et d’acheminement de manuels
permet de dire que pour les classes de scolaires jusqu’au niveau de l’école, pour doter
sixième et quatrième, aucune région n’a
les élèves de manuels surtout dans les régions
atteint l’objectif de 5 livres par élève. En comme Fatick, Sédhiou et Kolda (elles
sixième, Les régions de St-Louis (3,3), affichent les ratios les plus faibles à tous les
Diourbel (3,3), Kaffrine (3,4) et Louga (4,2) niveaux).
sont à mi-chemin d’atteindre l’objectif. Les
plus faibles ratios sont notés dans les
Les manuels selon le niveau d’études dans les établissements publics en 2014
IA Sixième Cinquième Quatrième Troisième Total
Dakar 2,3 3,1 3,4 3,8 3,0
Pikine-Guediawaye 1,8 1,9 2,7 3,2 2,3
Rufisque 2,0 2,7 2,3 5,4 2,8
Diourbel 3,3 4,0 4,2 5,8 4,1
Fatick 1,5 2,0 2,2 3,6 2,2
Kaffrine 3,4 3,8 3,8 4,9 3,9
Kaolack 2,6 3,0 4,1 4,5 3,5
Kédougou 2,7 3,4 2,6 6,8 3,6
Kolda 1,7 1,8 4,4 4,3 2,7
Louga 4,2 4,0 4,9 5,1 4,5
Matam 2,5 2,7 2,7 3,7 2,8
Sédhiou 2,0 2,3 1,9 3,8 2,4
St Louis 3,3 3,5 3,9 5,1 3,8
Tamba 2,6 3,0 4,1 5,6 3,7
Thiès 2,6 2,6 12,4 3,7 5,3
Ziguinchor 2,6 2,5 3,9 5,0 3,4
Sénégal 2,5 2,8 5,0 4,4 3,5
CV 27,86% 24,63% 60,98% 21,12% 25,29%
79
L’efficacité interne du système éducatif au niveau de l’Enseignement Moyen
80
A u niveau des régions, les plus forts taux
de redoublement sont enregistrés à
Fatick, Sédhiou, Kaffrine et Kolda avec
national (20,4%). Le plus bas taux est à
Dakar (15,3%)
Pour les abandons, les records sont
respectivement 27,8%, 26,3%, 24,8% et enregistrés à Kédougou (17,3%), Tamba
23,3%. Trois régions ont un taux inférieur à (11,9%) et Matam (10,9%) et Diourbel
celui du national (20,0%). Il s’agit des (10,7%). Six régions ont des taux supérieurs
régions de Dakar (IA Dakar), Louga et Thiès. à moyenne nationale (9,2%). La région de
Le taux le plus faible se retrouve à Louga et St-Louis, avec 4,3%, a le plus bas taux
Dakar (IA Dakar) avec 15,6%. d’abandon en 2013.
Chez les filles, dans onze régions, le taux de
redoublement est supérieur à celui du niveau
Dakar 80,2% 73,9% 74,9% 15,3% 15,9% 15,6% 4,6% 10,2% 9,5%
Diourbel 66,8% 69,1% 67,9% 22,8% 20,0% 21,4% 10,5% 10,9% 10,7%
Fatick 63,6% 64,6% 64,1% 29,0% 26,6% 27,8% 7,3% 8,8% 8,1%
Kaffrine 63,9% 71,6% 67,8% 26,6% 23,1% 24,8% 9,6% 5,3% 7,4%
Kaolack 67,2% 72,7% 70,0% 24,7% 21,1% 22,9% 8,1% 6,2% 7,1%
Kédougou 56,4% 65,2% 61,9% 22,4% 19,8% 20,8% 21,2% 15,0% 17,3%
Kolda 64,8% 68,2% 66,8% 24,8% 22,2% 23,3% 10,3% 9,6% 9,9%
Louga 75,3% 74,5% 74,9% 16,4% 14,7% 15,6% 8,2% 10,8% 9,5%
Matam 65,9% 69,0% 67,3% 22,5% 21,0% 21,8% 11,6% 10,0% 10,9%
Sédhiou 62,0% 66,8% 64,9% 27,7% 25,5% 26,3% 10,3% 7,7% 8,7%
St-Louis 70,6% 74,1% 72,2% 24,5% 22,3% 23,5% 4,9% 3,6% 4,3%
Tamba 66,9% 67,7% 67,4% 21,4% 20,2% 20,7% 11,7% 12,1% 11,9%
Thiès 79,8% 77,5% 78,7% 16,6% 16,8% 16,7% 3,6% 5,8% 4,6%
Ziguinchor 69,0% 71,5% 70,3% 21,6% 20,9% 21,2% 9,4% 7,6% 8,4%
SENEGAL 71,5% 72,0% 71,8% 20,4% 19,6% 20,0% 8,0% 8,4% 8,2%
Moyenne 68,0% 70,5% 69,2% 22,6% 20,7% 21,6% 9,4% 8,8% 9,2%
Minimum 56,4% 64,6% 61,9% 15,3% 14,7% 15,6% 3,6% 3,6% 4,3%
Maximum 80,2% 77,5% 78,7% 29,0% 26,6% 27,8% 21,2% 15,0% 17,3%
Ecart-Type 7% 4% 5% 4% 3% 4% 4% 3% 3%
81
Les résultats du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM)
es résultats du BFEM, malgré des pics 2007 et 2009, il baisse avant d’amorcer une
L en
2004, en 2011 et en 2012 connaissent
augmentation qui se poursuivra jusqu’en 2012.
Entre 2012 et 2014, le taux de réussite au
globalement une baisse de 14,2 points sur la BFEM chute à 18,4 points et s’établit à 41,2%
période 2004-2014. Le taux de réussite a en 2013 et reste invariable en 2014.
évolué en dents de scie avec une chute de
25,2 points entre 2004 et 2005, et une
tendance haussière jusqu’en 2007. Entre
82
Le taux de réussite au BFEM par IA en 2014
83
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
85
L e nombre de structures accueillant
l’Enseignement Secondaire est passé de 604 en
établissements du Public ont connu un
accroissement moyen annuel de 18,9% en
2013 à 674 en 2014, ce qui correspond à un voyant leur nombre évoluer de 87 à 381 et ceux
accroissement de 11,6% contre 24,8% en 2013. du Privé ont enregistrés un TAMA de 15,9%.
Ce qui traduit un ralentissement dans l’extension L’évolution du réseau est donc essentiellement
du réseau. Ces structures sont composées de due à la forte poussée du Public. En 2014, sur les
collèges dotés d’un second cycle, de lycées avec 674 structures abritant le secondaire, seules 151
un premier cycle ou comprenant uniquement un se retrouvent en zone rurale.
second cycle. Entre 2014, le nombre d’établissements créés est
Entre 2007 et 2014, le nombre d’établissements de 70.
privés est passé de 136 à 381, soit un peu plus du
doublement du réseau. Au même moment, les
86
L’accès à l’Enseignement Secondaire Général
contre 65,0% en 2012/2013, soit une baisse de
obtention d’une moyenne annuelle de 10/20
L en classe de troisième (fin du premier cycle
du secondaire) suffit pour passer en seconde
4,1 points de pourcentage.
Au niveau régional, entre 2012/2013 et
indépendamment de la réussite à l’examen du 2013/2014, le taux de transition a connu une
Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM). Par baisse dans toutes les régions excepté celle de
conséquent, le taux de transition de la classe de Kolda qui enregistre une hausse de 13,7 points.
troisième du collège à la classe de seconde est Les régions de Saint Louis, Thiès, Dakar, Louga,
supérieur au taux de réussite au BFEM. Ziguinchor et Kaffrine sont les seules à avoir un
On peut toutefois signaler qu’une partie des taux de transition supérieur à celui du niveau
élèves de troisième s’oriente vers des filières national.
professionnelles. Le taux le plus élevé est atteint à Saint Louis
En 2013/2014, le taux de transition de la avec 69,9% et le plus bas à Kédougou avec
troisième au secondaire général est de 59,9% 41,0%.
87
Taux de transition 3ème -2nde en 2013/2014
soit une hausse de 0,7 points. Ce pourcentage La plus faible proportion se trouve à Sédhiou
se décline en 26,9% pour les filles et 32,3% avec 14,9%. Le pourcentage de filles inscrites
pour les garçons. Cette tendance de l’indicateur dans les filières scientifiques est plus important
très en faveur des filières littéraires pose le défi dans les IA de Dakar (40,5%), Pikine-Guédiawaye
de la promotion des sciences et de la (39,1%) Rufisque (35,5%) St Louis (29,8%) et
technologie à relever. Diourbel (27,5%).
Néanmoins, on constate une hausse (1,8%) Par contre, les régions de Ziguinchor (9,8%) et
chez les filles et chez les garçons une légère Sédhiou (9,9%) ont enregistré les plus faibles
baisse (-0,2%) est enregistrée entre 2013 et proportions de filles orientées dans les séries
2014. scientifiques. Compte tenu de cette tendance
En 2014, la plus forte proportion d’élèves baissière et du niveau faible de la proportion
orientés dans les séries scientifiques est d’élèves inscrits dans les filières scientifiques, une
enregistrée à Dakar (43,9%). Suivi de Pikine- bonne politique d’accès et de maintien dans ces
filières, reste une priorité.
88
Part des nouveaux inscrits dans les séries scientifiques en seconde en 2014
89
Les effectifs de l’Enseignement Secondaire Général
50%. Le déséquilibre garçons/Filles est plus
epuis 2004, on assiste à une hausse marqué à Kédougou et Sédhiou avec
D régulière des effectifs de l’enseignement
secondaire général. Ainsi, les effectifs
sont passés de 78 626 en 2004 à 277 045 en
respectivement 29,0% et 29,1% de filles dans les
élèves inscrits.
2014, soit un Taux d’Accroissement Moyen De façon générale, les effectifs sont plus
Annuel (TAMA) de 13,4%. importants dans les académies de Thiès (16,5%),
La proportion des filles dans les effectifs de Pikine-Guédiawaye (12,1%), Dakar (11,2%) et
l’enseignement reste en deçà de la parité malgré Ziguinchor (10,1%)
une légère augmentation. L’indicateur est passé L’augmentation des effectifs du Moyen, rendue
de 38,6% à 45,7%, soit un TAMA de 1,7%. possible par la construction des collèges de
En 2014, seule l’académie de Dakar a une proximité, doit trouver un répondant au niveau
proportion de filles dans les effectifs supérieure à des lycées.
90
ntre 2013 et 2014, la part du public dans Chez les garçons, les pourcentages les plus élevés
E les effectifs a perdu 0,5 point en passant
de 73,5% à 73,0%. L’enseignement
sont obtenus à Matam (96,9%) et St-Louis
(91,5%) et Kaffrine (89,2%). Les plus faibles
secondaire général reste encore dominé par le pourcentages sont notés à Dakar (47,5%) Pikine-
public. Globalement, cinq académies (Dakar, Guédiawaye (63,2%) et à Ziguinchor (71,6%).
Pikine-Guédiawaye, Ziguinchor, Sédhiou, et Pour les filles, le maximum est aussi atteint à
Thies) sur les seizes sont au-dessous du niveau Matam (96,3%), suivi de Saint-Louis (91,6%) et
national (73,0%). Les académies de Matam, St- de Kédougou (88,4%). Comme chez les garçons,
Louis et Kaffrine enregistrent les taux les plus les plus faibles proportions sont relevées à Dakar
élevés avec respectivement 96,6%, 91,5% et (51,2%) à Pikine-Guédiawaye (61,2%) et à
88,1%. Ziguinchor (65,8%).
.
Total % Public
IA
Garçons Filles Total Garçons Filles Total
Dakar 14480 16640 31120 47,5% 51,2% 49,5%
Pikine- 16908 16719 33627 63,2% 61,2% 62,2%
Guediawaye
Rufisque 5355 5194 10549 77,5% 75,8% 76,7%
Diourbel 7410 6232 13642 77,0% 72,5% 74,9%
Fatick 9096 7959 17055 89,0% 86,1% 87,6%
Kaffrine 2713 1903 4616 89,2% 86,5% 88,1%
Kaolack 13023 9295 22318 77,0% 77,2% 77,1%
Kédougou 1415 578 1993 87,6% 88,4% 87,9%
Kolda 5903 2911 8814 78,9% 71,4% 76,4%
Louga 6808 6056 12864 81,4% 81,9% 81,6%
Matam 3611 3146 6757 96,9% 96,3% 96,6%
Sédhiou 7228 2963 10191 72,0% 67,8% 70,8%
St-Louis 10722 9975 20697 91,5% 91,6% 91,5%
Tamba 5616 3481 9097 81,6% 78,7% 80,5%
Thiès 24008 21716 45724 72,9% 71,7% 72,4%
Ziguinchor 16141 11840 27981 71,6% 65,8% 69,2%
Sénégal 150437 126608 277045 74,2% 71,7% 73,0%
Moyenne 9402 7913 17315 78,4% 76,5% 77,7%
Min 1415 578 1993 47,5% 51,2% 49,5%
Max 24008 21716 45724 96,9% 96,3% 96,6%
Ecart type 6090 6117 12086 12,0% 11,9% 11,8%
CV 64,8% 77,3% 69,8% 15,3% 15,5% 15,1%
91
La part des filles dans les effectifs inscrits dans les séries scientifiques
Part des filles dans les effectifs des séries scientifiques en 2014
92
La participation
’
L enseignement Secondaire Général
constitue la destination privilégiée des
élèves en provenance des collèges malgré
supérieur à celui du niveau national. Les
taux les plus élevés se trouvent à
Ziguinchor (66,7%), Dakar (40,3%), et
l’existence du secondaire technique et des Thiès (39,0%). La région de Kaffrine a le
établissements de formation taux le plus faible avec seulement (12,5%),
professionnelle. suivi de Diourbel (14,3%) et Matam
Entre 2004 et 2014, le TBS global a évolué (17,2%).
de 11,2% à 31,1%, soit une hausse de 19,9 L’indice de parité, a enregistré une légère
point de pourcentage; Cette amélioration augmentation en faveur des filles en
peut s’expliquer du fait que le TBS des passant de 0,8 en 2013 à 0,9 en 2014. Au
filles a été multiplié par 3,4 ; passant ainsi moment où Dakar et St Louis ont atteint la
de 8,4% à 28,6%. Celui des garçons s’est parité, Ziguinchor, Thiès Fatick, Louga et
vu également multiplier par 2,4 en passant Matam ne sont pas loin de la parité
de 14,1% à 33,6%. Kédougou Kolda et Sédhiou ont des
Les TBS ont connu une variation positive indices de parité inférieur ou égal à 0,5. En
de manière régulière tout au long de la matière de scolarisation, des efforts restent
période sauf entre 2005 et 2006 où l’on à faire pour les régions de Kaffrine,
constate une petite baisse globale de 0,3 Diourbel, Matam, Tamba, Kolda et
point de pourcentage. Kédougou.
Au niveau régional, en 2014, sept régions
ont enregistré un taux brut de scolarisation
93
Taux brut de scolarisation par région et sexe en 2014
94
La taille des classes pédagogiques
95
Ratio élèves/groupe pédagogique dans le Public en 2014
96
La disponibilité des manuels scolaires
Pour les classes de seconde, le ratio s’établit
’Etat s’est inscrit dans la perspective de à 3,3 contre 2,9 à l’année dernière. Pour les
L doter chaque lycéen des manuels dans
les disciplines fondamentales dans le but
classes de première, il est de 1,9 contre 2,0 et
pour les classes de terminale, il s’élève à 1,8
de relever le niveau des acquis scolaires des contre 2,0.
élèves et de placer le livre au cœur de leur Au niveau des classes de seconde, première
formation. et terminale seule l’Académie de Diourbel a
Le nombre de manuels par élève n’a pas atteint l’objectif en seconde.
connu d’évolution entre 2013 et 2014. Le Des efforts importants devront être faits en
ratio reste égal à 2 ,4. Non seulement le ratio priorité pour les classes de première et
est stationnaire dans cette période, il reste terminale. Les académies de Fatick,
encore faible par rapport à l’objectif. Toutes Kaffrine, Tamba, St-Louis, Rufisque,
les régions sont en dessous de l’objectif qui Kolda, Matam, Ziguinchor, Thiès et Pikine-
est de 6 livres/élève. Dix régions ont un Guédiawaye devront aussi bénéficier d’un
ratio inférieur à celui du niveau national traitement spécifique en dotation de manuels
(2,4). du secondaire général.
97
Evolution de la part des femmes dans le personnel enseignant du Public
a part des femmes dans les effectifs du Entre 2013 et 2014, les académies de
L personnel enseignant a connu une légére
hausse entre 2013 et 2014 en passant de
Kaolack, Louga et Saint-Louis sont les
seules où la part des femmes dans le
19,4% à 19,9% . personnel enseignant n’a pas connu une
Si au niveau global, on constate cet état de augmentation en milieu rural. Par contre, en
fait c’est du en partie par la monté de la milieu urbain, en plus de ces trois académies
zone rurale, elle a connu une hausse de 0,9 la baisse s’est notée à l’IA de Ziguinchor.
points en passant de 13,9% à 14,8% alors Les baisses sont souvent dues à l’affectation
qu’en milieu urbain elle s’est faiblement du personnel enseignant parfois non
accrue de 0,2 points, soit 23,1% en 2013 remplacé.
contre 22,3% en 2014.
Evolution de la part des femmes dans les effectifs entre 2013 et 2014 (%)
2013 2014
IA
Rural Urbain Total Rural Urbain Total
Dakar 18,80% 30,10% 29,60% 0,00% 38,90% 38,90%
Pikine- 0,00% 23,60% 23,60%
Guediawaye
Rufisque 21,00% 26,60% 25,60%
Diourbel 16,40% 19,40% 18,20% 18,70% 19,70% 19,30%
Fatick 17,00% 20,00% 17,90% 18,70% 21,60% 19,50%
Kaffrine 8,00% 20,70% 15,90% 12,30% 21,70% 17,90%
Kaolack 13,90% 25,90% 20,40% 12,40% 25,80% 19,70%
Kédougou 11,80% 13,30% 12,40% 14,90% 16,60% 15,60%
Kolda 7,70% 17,00% 12,60% 10,00% 17,40% 14,10%
Louga 19,70% 22,30% 21,00% 19,10% 20,20% 19,60%
Matam 11,90% 16,30% 13,30% 14,10% 17,60% 15,40%
Sédhiou 10,60% 13,20% 11,70% 12,00% 13,40% 12,60%
St-Louis 17,50% 21,30% 19,90% 16,00% 19,50% 18,20%
Tamba 15,30% 17,00% 16,40% 15,90% 19,00% 17,70%
Thiès 16,10% 21,80% 19,70% 17,10% 23,60% 21,10%
Ziguinchor 8,90% 18,90% 13,40% 9,50% 18,60% 13,70%
Sénégal 13,90% 23,10% 19,40% 14,80% 23,30% 19,90%
Moyenne 13,80% 19,80% 17,30% 13,20% 21,50% 19,50%
Minimum 7,70% 13,20% 11,70% 0,00% 13,40% 12,60%
Maximum 19,70% 30,10% 29,60% 21,00% 38,90% 38,90%
98
Les enseignants des lycées et collèges publics selon le diplôme académique
n 2014, le personnel est dominé par les sept académies, le pourcentage des titulaires
E titulaires du BFEM qui représente
34,1% des enseignants, ils sont suivis
du Bac est supérieur à celui du niveau
national.
par les titulaires du Bac (33,5%). Les sans Pour 2,6% du personnel, le diplôme autre
diplôme représentent 10,7% du personnel et que ceux qu’on a l’habitude de rencontrer.
les diplômés au-delà du Bac sont de 17,5%. Au niveau des académies, c’est à Saint-Louis
Les parts les plus élevées pour les titulaires suivi de Dakar, Diourbel et Matam que l’on
du Bac sont recensées à Diourbel, retrouve les pourcentages les plus élevés du
Ziguinchor et St-Louis, avec respectivement personnel dont le diplôme n’est pas
46,4% ; 42,0% et 41,5%. Les académies de déterminé.
Matam et de Kédougou ferment la marche Le diplôme académique a pu être identifié
avec respectivement 18,3% et 22,8%. Dans pour 86,7% du personnel.
Dakar 2,3% 40,6% 26,1% 1,6% 5,0% 4,4% 1,0% 0,1% 13,3% 5,6%
Pikine-Guediawaye 2,3% 46,7% 25,5% 2,5% 6,0% 3,3% 0,7% 0,0% 12,0% 1,1%
Rufisque 2,0% 42,4% 25,1% 1,2% 6,1% 4,1% 1,8% 0,0% 14,9% 2,3%
Diourbel 1,4% 28,1% 46,4% 4,2% 4,7% 3,9% 0,8% 0,0% 5,8% 4,7%
Fatick 2,0% 30,6% 32,8% 5,9% 9,5% 5,3% 2,0% 0,0% 11,3% 0,6%
Kaffrine 1,3% 31,4% 26,9% 3,8% 15,4% 5,1% 2,6% 0,0% 10,9% 2,6%
Kaolack 0,7% 33,2% 38,6% 3,8% 8,0% 4,6% 1,0% 0,3% 7,5% 2,3%
Kédougou 0,0% 42,1% 22,8% 6,1% 12,3% 6,1% 0,9% 0,0% 7,9% 1,8%
Kolda 2,2% 37,1% 30,2% 4,4% 8,9% 3,9% 2,2% 0,0% 10,0% 1,1%
Louga 0,7% 34,3% 34,3% 4,2% 10,3% 4,7% 0,7% 0,0% 9,8% 0,9%
Matam 1,1% 23,2% 18,3% 7,6% 18,6% 8,0% 2,3% 0,0% 18,3% 2,7%
Sédhiou 3,4% 33,1% 34,5% 4,4% 8,5% 4,1% 2,0% 0,3% 7,5% 2,0%
St-Louis 1,1% 21,4% 41,5% 6,0% 7,5% 6,6% 1,5% 0,2% 7,7% 6,6%
Tamba 0,0% 35,8% 33,2% 5,2% 7,5% 4,5% 0,7% 0,0% 11,2% 1,9%
Thiès 1,2% 33,8% 34,7% 1,9% 6,8% 5,0% 0,8% 0,2% 13,9% 1,8%
Ziguinchor 0,9% 33,3% 42,0% 3,4% 6,8% 5,1% 1,1% 0,2% 6,2% 1,1%
Sénégal 1,5% 34,1% 33,5% 3,6% 7,8% 4,8% 1,2% 0,1% 10,7% 2,6%
Moyenne 1,4% 34,2% 32,1% 4,1% 8,9% 4,9% 1,4% 0,1% 10,5% 2,4%
Minimum 0,0% 21,4% 18,3% 1,2% 4,7% 3,3% 0,7% 0,0% 5,8% 0,6%
Maximum 3,4% 46,7% 46,4% 7,6% 18,6% 8,0% 2,6% 0,3% 18,3% 6,6%
Ecart-Type 0,9% 6,8% 7,7% 1,8% 3,8% 1,2% 0,7% 0,1% 3,4% 1,7%
CV 64,0% 19,8% 24,0% 43,0% 42,5% 23,9% 47,8% 146,8% 32,6% 71,2%
99
e personnel enseignant du Moyen BAC ou plus. A l’exception de l’académie
L Secondaire et Général est recruté avec
au minimum le baccalauréat.
de Kolda qui enregistre la plus faible
pourcentage (87,8%), toutes les autres
Les titulaires du Bac ou de la licence académies ont plus de 95% de leurs
enseignent dans les collèges même si enseignantes titulaire au moins du BAC.
quelques-uns parmi eux officient au niveau Chez les hommes, les IA de Kaffrine,
du Secondaire. Ceux qui détiennent la Dakar et Pikine-Guédiawaye se retrouvent
maîtrise ou un diplôme supérieur avec les pourcentages les plus élevés
enseignent au niveau du Secondaire. d’enseignants ayant au moins le Bac. Elles
Le diplôme académique est identifié pour enregistrent respectivement 98,5% ;
tous les enseignants. En 2014, parmi le 97,5% et 97,3%. Kolda, Sédhiou, Fatick,
personnel féminin les 97% ont le Bac ou Matam et Diourbel avec respectivement
plus alors que chez les hommes ils sont 8,1%, 6,8%, 6,3%, 5,7% et 5,0% de
95,6%. pourcentage de diplômés inférieur au BAC
A Louga presque toutes les femmes se retrouvent au bas de l’échelle.
enseignantes (99,6%) sont titulaires du
100
Les enseignants des lycées et collèges publics selon le diplôme professionnel
Indéterminé
CAES/
IA CEAP CAP CAECEM CAEM &
CAPES Sans diplôme
Dakar 0,60% 2,30% 22,00% 32,60% 23,00% 19,40%
Pikine-Gued 0,20% 3,10% 22,00% 27,10% 14,30% 33,40%
Rufisque 0,40% 4,70% 21,60% 26,50% 16,60% 30,10%
Diourbel 0,10% 1,70% 25,90% 19,10% 10,30% 42,90%
Fatick 0,90% 2,20% 25,50% 12,50% 5,20% 53,70%
Kaffrine 0,00% 0,80% 37,80% 20,50% 12,30% 28,60%
Kaolack 0,50% 4,50% 22,50% 19,40% 7,60% 45,60%
Kédougou 0,00% 1,80% 37,20% 17,50% 8,60% 35,00%
Kolda 0,20% 4,50% 26,00% 12,60% 6,20% 50,40%
Louga 1,10% 5,10% 26,60% 17,50% 12,70% 36,90%
Matam 0,10% 0,80% 28,30% 19,10% 7,20% 44,40%
Sédhiou 0,20% 1,80% 29,30% 15,10% 5,50% 48,10%
St-Louis 0,50% 1,80% 25,10% 20,10% 9,70% 42,80%
Tamba 0,00% 0,80% 25,80% 17,80% 9,50% 46,10%
Thiès 0,90% 2,60% 30,90% 25,90% 13,10% 26,60%
Ziguinchor 0,20% 1,00% 30,50% 17,30% 7,30% 43,70%
Sénégal 0,50% 2,50% 26,80% 20,60% 10,60% 39,00%
Moyenne 0,40% 2,50% 27,30% 20,00% 10,60% 39,20%
Minimum 0,00% 0,80% 21,60% 12,50% 5,20% 19,40%
Maximum 1,10% 5,10% 37,80% 32,60% 23,00% 53,70%
Ecart-
Type 0,40% 1,50% 4,90% 5,50% 4,70% 9,60%
CV 93,10% 60,50% 18,00% 27,30% 44,30% 24,40%
101
Le redoublement dans le secondaire général
n fin d’année scolaire 2013, le taux de
E redoublement global au niveau du
secondaire général est de 21,9% contre 20,9% en
Kolda qui a le taux le plus élevé (34,6%) et
Dakar le plus faible (16,2%).
L’examen du redoublement par niveau et par
2011/2012. Soit une augmentation de 1 point de sexe révèle que le taux des garçons est inférieur
pourcentage. Il est de 21,4% chez les garçons et à celui des filles aussi bien en seconde qu’en
de 22,5% pour les filles. Au niveau global, neuf première et terminale. L’écart entre les sexes
régions ont un taux de redoublement supérieur à pour ce taux est de 2 points en seconde, 4 points
celui du niveau national. Le plus fort taux est en Première et 1,5 point en Terminale.
enregistré à Kolda (34,8%) et le plus faible à la Pour la seconde, c’est à Kédougou qu’on
région de Dakar (16,4)%. retrouve les taux les plus élevés (30,6%) avec
Chez les filles, dix régions ont enregistré un taux 29,0% pour les garçons et 29,5% pour les filles.
supérieur à celui du niveau national. Les régions Au niveau de la classe de première, c’est
de Kolda et de Dakar se retrouvent dans les deux Ziguinchor qui enregistre la plus forte valeur
extrémités avec respectivement 35,1% et 16,7% (26,3%) avec 24,7% chez les garçons et 28,7%
enregistré. chez les filles. En terminale, c’est l’Académie de
Pour les garçons, neuf régions ont un taux au- Kolda qui a le plus fort taux pour le global
dessus du national. Comme chez les filles, c’est (53,4%) .
102
Les résultats de l’examen du baccalauréat session 2014
103
Le taux de réussite au baccalauréat général et dans le modèle de simulation (64%). Les
technique 2014 est 31,9% soit une baisse de facteurs explicatifs de ces performances
6,1 points par rapport à l’année 2013 (38% insuffisantes au bac sont entre autres : le déficit
d’admis). de formation continue des professeurs, de
Les résultats au bac qui évoluent en dents de manuels, de matériel didactique et du temps
scie se situent en-deçà de la valeur cible d’apprentissage.
retenue
104
EDUCATION DE BASE DES JEUNES ET DES ADULTES
EBJA
105
Le sous- secteur de l’Education de Base des Jeunes et des Adultes (EBJA), communément appelé
Education Non Formelle, est un sous- secteur stratégique dont l’impact socioéconomique est
hautement salutaire.
En effet, l’alphabétisation et les langues nationales sont de puissants leviers qui permettent aux
citoyennes et aux citoyens sénégalais de se doter de connaissances, de compétences et de valeurs
socioculturelles, de contribuer à la sauvegarde de leur environnement et au développement
endogène et durable de leur milieu.
Toutefois, le sous- secteur manque aujourd’hui de visibilité du fait de l’absence de données
statistiques exhaustives et fiables susceptibles d’édifier les autorités de la République et les
différents acteurs et partenaires sur l’état d’évolution des programmes d’alphabétisation et le
niveau réel d’utilisation des langues nationales dans le pays.
Dans l’optique de corriger ces insuffisances, la DALN, sous l’autorité du Ministère de l’Education
nationale (MEN) et en collaboration avec la Direction de la Planification et de la Réforme de
l’Education (DPRE), a initié un ensemble d’actions qui ont induit d’importants résultats qui
méritent d’être partagés. Parmi ces stratégies, il convient de rappeler, ici, le Système
d’Information Statistique pour l’Education et la Formation (SISEF). Le SISEF a développé des
innovations qui ont, non seulement, permis de corriger les limites antérieures mais également
d’arriver à des résultats probants, tels : une application informatique harmonisée (‟le stat éduc″)
pour les différents sous- secteurs du système éducatif, des outils adaptés et un dispositif
opérationnel de collecte et de traitement de données.
Le processus de collecte des données, faut-il le reconnaître, a connu certaines difficultés, telles
que : des limites budgétaires et une absence de superviseurs qui ont affecté l’exhaustivité et la
fiabilité des données (certaines régions et certains indicateurs n’ont pas été correctement
renseignées).
Toutefois, malgré les insuffisances et les retards constatés, les résultats sont là bien palpables et
assez pertinents : le sous secteur de l’EBJA dispose désormais d’un annuaire statistique et d’un
rapport sur les indicateurs dûment élaborés par des équipes bien formées à la tâche. Aussi, les
équipes techniques du sous- secteur de l’EBJA (DALN et CNRE) sont- elles maintenant bien
outillées et suffisamment aptes à reproduire tout cet important travail.
Le présent rapport a été produit dans un contexte de mutations politiques et administratives
marqué, entre autres, par l’avènement du Secrétariat d’Etat à l’Alphabétisation et à la Promotion
des Langues nationales et la nomination de Monsieur Youssou TOURE à la tête dudit
département.
Nous remercions Son Excellence Le Président de la République, Monsieur Macky SALL, pour
cette importante décision politique qui vise à éradiquer l’analphabétisme et à promouvoir les
langues nationales au Sénégal.
Nos remerciements vont, également, à l’endroit de l’AFD, l’UNESCO - BREDA, la DPRE et la
CIME pour tout l’appui technique et/ou financier qu’elles n’ont cessé d’apporter au secteur de
l’éducation, en particulier au sous - secteur de l’éducation de base des jeunes et des adultes
analphabètes.
Enfin, nous félicitons la DALN, le CNRE, les Inspections d’Académie (IA) et les Inspections de
l’Education et de la Formation (IEF) pour l’excellent travail abattu et les exhortons à poursuivre
cette dynamique pour que les différents acteurs et partenaires du sous- secteur soient suffisamment
informés et que celui-ci soit à jamais bien visible. /.
106
I- LES STRUCTURES
En 2010 /2011, le nombre de structures recensées est de 1309 dont 73,9% du privé, 15,9% du
communautaire et 10,2 % du public.
Pour la même année, la région de Kaffrine abrite 16% des structures. Elle est suivie par la
région de Tambacounda avec 14,4%.
Par statut, on retrouve 38 % des structures dans le communautaire à Thiès, 21,6% à Saint-
Louis. Les régions de Dakar et Kaolack n’abritent pas le communautaire. Sur les 967
structures privées, 19,6% se trouvent à Kaffrine, 19,5% à Ziguinchor. La région de Kaolack
a le plus faible taux avec 1%.
Au niveau du public, qui compte 134 structures, les 29,9% se retrouvent à Kédougou, 27,6%
à Saint-Louis. Les régions de Kaolack et Ziguinchor n’enregistrent aucune structure.
En 2010/2011, la zone urbaine abrite 36,6% des structures contre 63,4% en zone rurale. En
zone rurale, qui compte 830 structures, les 16,4% se trouvent dans la région de Kédougou, les
16,0% à Kaffrine. Dakar n’abrite pas de structures en zone rurale.
En milieu urbain, qui abrite 479 structures, les 20,7% sont dans la région de Thiès. Les
régions de Kaffrine et Ziguinchor compte chacune 16,5% des structures. La région de
Kaolack n’enregistre aucune structure en zone urbaine.
Par statut, en zone rurale, le privé enregistre 75,7% des structures avec 18,8% pour la région
de Kaffrine et 17,7% pour Ziguinchor. Pour le communautaire qui abrite 15,8% des
structures, les 29,8% sont dans la région de Thiès. La région de Kaolack n’abrite pas de
communautaire.
107
S’agissant du statut des structures en zone urbaine, le privé enregistre 70,8% des structures.
Les 23,0% des structures de la zone urbaine se retrouvent à Ziguinchor, les 21,2% à Kaffrine.
Le communautaire abrite 16,0% des structures en zone urbaine. La région de Thiès enregistre
près de 52% des structures du communautaire. Les régions de Dakar, Kaolack, Kaffrine,
Kédougou et Kolda abritent pas du communautaire en zone urbaine. Le privé enregistre
13,1% en zone urbaine avec 44,4% à Saint-Louis et 23,80% à Dakar.
Rural Urbain
Total
Régions COMM PRIVE PUBLIC Total COMM PRIVE PUBLIC Total
Dakar 24 15 39 39
Kaffrine 12 118 3 133 72 7 79 212
Kaolack 1 1 1
Kédougou 1 101 34 136 22 6 28 164
Kolda 1 90 2 93 5 5 98
Matam 21 40 12 73 12 20 6 38 111
St Louis 34 22 9 65 11 12 28 51 116
Tambacounda 22 98 8 128 13 47 1 61 189
Thiès 39 47 3 89 40 59 99 188
Ziguinchor 1 111 112 1 78 79 191
Total 131 628 71 830 77 339 63 479 1309
Source : Campagne statistique 2010/2011
En 2010,2011, sur les 1309 structures de formation recensées, les daara représentent 66,3%,
les CAF/CAL 33,2% et les ECB 1, 5%.
Au niveau des daara, 21,3% des structures se retrouvent dans la région de Ziguinchor, les
20,2% à Kaffrine. La région de Kaolack ne compte pas de daara. La situation au niveau de
Kaolack est due à un problème de collecte de données.
Pour les CAF, la région de Kolda totalise 18,6% des structures, suivie par la région de Matam
avec 15,5%. La région de Kaolack vient en dernière position avec 0,25%. La région de Dakar
n’enregistre aucune CAF.
Concernant les CAL, on les retrouve dans les régions de Kolda, Dakar, Kaffrine et Ziguinchor
avec respectivement 51,1%, 38,3%, 8,5% et 2,1%.
108
Tableau 3 : Répartition des structures par type et par région
109
II- LES LANGUES D’ENSEIGNEMENT CODIFIEES
110
Tableau 6 : Langues utilisés par la région
Régions
MANJAAKU
MANDINKA
SOONINKE
FRANCAIS
MANKAAN
SEEREER
PULAAR
BALANT
WOLOF
ARABE
JOOLA
Total
G F G F G F G F G F G F G F G F G F G F G F G F
Kaolack 30 89 30 89
Matam 1299 694 167 79 1250 1150 875 1875 3 1 3594 3799
St Louis 797 260 54 27 698 622 38 16 323 1369 43 579 1953 2873
Tamba 1847 1581 55 476 0 30 457 1100 76 116 148 929 2583 4232
Total 20218 10611 269 135 1995 1817 245 184 220 1278 0 30 15 87 3550 10028 44 496 300 2813 200 1411 27056 28890
111
III- LES EFFECTIFS
112
Tableau 7 : Répartition des effectifs par programme
113
Tableau 8 : Répartition des effectifs par statut
114
G) Part de chaque type de centre dans les effectifs et par région
En 2010/2011, les daara abritent 71,4% de l’effectif total de l’ENF, les CAF/CAL/Autres 28,5%
et les ECB 0,1%.
Au niveau des régions de Ziguinchor (98,3%), Kaffrine (86,8%), Kédougou (81,1%), Thiès
(78,5%), Tambacounda (66,4%) l’essentiel des effectifs se retrouve au sein des daara. A Dakar,
Matam et St-Louis les effectifs dans les daara représentent respectivement 58,0%, 50,2% et 41,8%
de l’effectif total. C’est à Kolda que les daara enregistrent le plus faible pourcentage dans les
effectifs avec 1,9%. A Kaolack on n’enregistre pas d’effectifs dans les daara.
Pour les CAF/CAL/Autres, représentent 28,5% des effectifs de l’ENF en 2010/2011. C’est au
niveau des régions de Kaolack (100%), Kolda (98,1%), St-Louis (58,2%) que les
CAF/CAL/Autres enregistrent les plus forts pourcentages dans les effectifs. Les plus faibles taux
se retrouvent à Kaffrine (13,2%) et à Ziguinchor (1,5%).
115
- Au niveau des Autres programmes, pour un effectif de 69 479, les régions de Ziguinchor,
Kaffrine, Thiès et Tambacounda abritent respectivement 24,2%, 15,1%, 14,9% et 14,5%.
Le plus faible pourcentage est enregistré par la région de Dakar avec 1,4% des effectifs.
La région de Kaolack est la seule à ne pas abriter un programme autre que la BCI et le
PAIS.
Tableau 11 : Répartition des effectifs par programme et par région
116
C) Répartition des effectifs par statut et par région
Sur un effectif total de 72593, le communautaire comptabilise 14,1%, le privé 79,7% et le public
6,2%.
Au niveau du privé, l’essentiel des effectifs se retrouve dans les régions de Ziguinchor, Kaffrine,
Tambacounda et Thiès avec respectivement 28,8%, 16,6%, 14,1% et 13,3% des effectifs.
Pour le public, les régions de Kédougou (27,3%), St Louis (27,1%) et Matam (15,8%) abritent à
elles seules plus de 69% des 4 506 apprenants. La région de Kolda a le plus faible pourcentage
avec 1,6%. Les régions de Kaolack et Ziguinchor n’ont pas d’effectifs.
Tableau 14 : Répartition des effectifs des daara par étape et par région
117
E) Effectifs par niveau au sein des CAF/CAL/Autres
En 2010/2011, l’effectif total par niveau au sein des CAF/CAL/Autres est de 20 270 dont 12 120
pour le Niveau1, 7 465 pour le Niveau2 et 685 pour le Niveau3. On note un déséquilibre des
effectifs entre les différents niveaux.
Les régions de Dakar, Kédougou et Ziguinchor n’enregistrent pas d’effectifs au Niveau2. Au
Niveau3 on ne retrouve pas d’effectifs pour les régions de Dakar, Matam, Tambacounda et
Ziguinchor.
Le fait qu’on ne retrouve pas d’effectifs au niveau de certaines régions pourrait être dû au
problème de collecte des données.
Tableau 15 : Répartition des effectifs des CAF/CAL/Autres par niveau et par région
118
IV- PART DE FEMMES DANS LES EFFECTIFS
119
C) Pourcentage de femmes dans les effectifs selon le programme
Pour tous les programmes, le BCI est celui qui enrôle le plus de femmes avec 87,7%. La
prédominance des femmes est due à la priorité accordée à celle-ci par les manuels de procédures
des bailleurs.
A la suite du BCI, c’est le PAIS-Etat, qui enrôle le plus de femmes avec 87,1%. Au niveau de
l’ensemble des autres programmes les femmes représentent 43,7% des effectifs.
Le faible pourcentage des femmes dans les autres programmes pourrait s’expliqué par le fait que
la plupart de ces derniers sont destinés à des producteurs (SODAGRI, SODEFITEX, SAED, etc.).
Graphique 5 : Pourcentage de femmes dans les effectifs selon le programme en 2010/2011
120
QUALITE ET EFFICACITE INTERNE
a) Pourcentage des apprenants ayant atteint le seuil de maîtrise des compétences
en langue et communication (lecture et expression écrite), en mathématiques et
éducation à la science et à la vie sociale.
En 2010 /2011, le pourcentage d’apprenants ayant atteint le seuil de réussite (52.26 %) dans toutes
les disciplines évaluées a été très en dessous des prévisions (75 %).
En langue et communication (lecture et expression écrite), mathématiques et en éducation à la
science et à la vie sociale, la situation est la même, les taux de réussite des apprenants ont tous été
très faibles par rapport aux normes dans le sous secteur de l’ENF.
Ces bas taux pourraient s’expliquer par :
- des objectifs trop ambitieux,
- des personnels enseignants non qualifiés,
- de mauvaises conditions de travail des apprenants,
- des programmes inachevés,
- des insuffisances de productions d’écrits des apprenants,
- des insuffisances de matériels et supports didactiques etc.
Indicateurs de résultats
Référence en Prévu en Réalisé en
2010 2011 2011 Ecart
% des apprenants Langue (lecture) 80.95 85 52.51 -32,5
ayant atteint le seuil Langue (expression écrite)
de réussite en :
78.68 80 49.74 -30,3
Mathématiques 64.25 75 57.36 -17,6
Education sociale (Thèmes
fonctionnels) 77.95 75 49.41 -26.41
% d’apprenants ayant atteint le seuil de réussite dans
toutes les compétences évaluées
55.65 75 52.26 -23.26
Source : rapport d’évaluation 2011 de la DALN.
121
b) Taux d’abandon par sexe et par région pour le BCI.
Le sous-secteur de l’ENF recommande, dans l’exécution des programmes d’alphabétisation
fonctionnelle et d’éducation de base non formelle, la mise en place de stratégies efficaces de
sensibilisation et de mobilisation sociales pouvant permettre de réduire la déperdition (les
abandons). A ce titre, le taux d’abandons ne devrait pas dépasser les 10 % des effectifs.
La lecture du tableau ci- dessous indique un taux d’abandon global de 11,7 % supérieur à la
norme du sous-secteur de l’ENF, en 2010 / 2011.
Le plus fort taux d’abandon est enregistré chez les hommes avec 39, 6 %. Les femmes ont le plus
faible taux d’abandon (10,2 %), inférieur au taux global et dépassant légèrement la norme fixée
dans le sous-secteur.
Effectif au départ de programme Effectif en fin de programme Taux d'abandon par sexe
Région Femme Homme Total Femme Homme Total Femme Homme Total
Dakar 152 0 152 120 0 120 21,1% 21,1%
Diourbel 240 0 240 216 1 217 10,0% 9,6%
Fatick 150 0 150 147 0 147 2,0% 2,0%
Kaffrine 177 5 182 142 4 146 19,8% 20,0% 19,8%
Kaolack 285 15 300 261 13 274 8,4% 13,3% 8,7%
Kédougou 147 38 184 97 11 108 33,7% 70,7% 41,3%
Kolda 153 27 180 150 16 166 2,0% 40,7% 7,8%
Louga 455 20 475 428 12 440 5,9% 40,0% 7,4%
Matam 237 3 240 193 1 193 18,6% 66,7% 19,6%
Sédhiou 248 22 270 225 20 245 9,3% 9,1% 9,3%
St Louis 226 14 240 202 7 210 10,6% 50,0% 12,5%
Tambacounda 288 20 309 275 14 290 4,4% 31,1% 6,2%
Thiès 196 0 196 188 0 188 4,1% 4,1%
Ziguinchor 235 5 240 219 3 222 6,8% 40,0% 7,5%
Total 3189 169 3358 2864 102 2966 10,2% 39,6% 11,7%
Source : rapport d’évaluation 2011 de la DALN.
122
Cette situation particulière de Kédougou est certainement due en grande partie au statut de zone
aurifère de la région qui fait que les apprenant(e )s sont plus occupé(e)s par les activités
d’exploitation de l’or ou de celles connexes à cette dernière (exploitation de gargote, petit
commerce aux alentours des mines etc.)
Tableau 18 : Taux de fréquentation par région
123
e) Ratio manuels par apprenant et par niveau au sein des Cal/CAF/Autres
En 2010/2011, le ratio moyen manuels par apprenant au niveau national par niveau est de :
- 2 manuels au niveau 1,
- 3 manuels au niveau 2,
- et 1 manuel au niveau 3.
Ces ratios sont conformes aux normes établies au niveau du sous-secteur de l’ENF.
Tableau 20 : Ratio manuels/apprenant
124
Chez les femmes, 31,5% sont titulaires du BFEM, 23,9% du CFEE et 3,9% d’un BAC/BT,
25,6% détiennent une attestation et 15,1% sont sans diplôme. Pour les hommes, 55,8% sont sans
diplôme et 16,6% détiennent une attestation, seuls 13,0% sont titulaires du BFEM, 7,7% du
CFEE et 6,1% du BAC/BT.
La région de Thiès enregistre le plus fort pourcentage de personnel titulaire de diplôme
académique (17,7%). Elle est suivie en cela par Saint-Louis (16,8%), Tambacounda (13,8%),
Matam (13,0%), Kolda (12,1%) et Ziguinchor (11,2%).
Les régions ayant enregistré les plus faibles pourcentages de personnel titulaire de diplôme sont :
Kaolack (0,2%), Kédougou (4,3%), Dakar (4,6%) et Kaffrine (6,2%).
FEMME HOMME
Attest BAC BFE CF Sans Attest BAC BFE CF DEUG/DU Sans
REGIONS ation /BT M EE diplôme ation /BT M EE T/BTS diplôme
Dakar 4 19 2 1 3 8 1
Kaffrine 14 3 1 17 2 12 3 172
Kaolack 1 1 1
Kédougou 1 1 5 4 2 6 6 12 2 130
Kolda 11 11 13 5 18 22 24 7
Matam 7 14 14 1 25 7 31 7 2 19
St Louis 7 1 40 25 10 16 9 33 7 33
Tambacounda 12 1 1 4 71 9 13 5 1 84
Thiès 21 8 9 10 19 50 24 15 6 2 121
Ziguinchor 3 1 11 38 25 13 2 141
Total 78 12 96 73 46 211 98 165 77 10 707
Source : Campagne statistique 2010/2011
125
Tableau 22 : Répartition du personnel de l’ENF selon la fonction
FEMME HOMME
LANGUE
LANGUE
RESPONSABLE DE LA
MAITRE CORANIQUE
MAITRE CORANIQUE
MAITRE FRANCAIS
MAITRE FRANCAIS
MAITRE ARABE
MAITRE ARABE
FACILITATEUR
FACILITATEUR
SURVEILLANT
FORMATEUR
FORMATEUR
NATIONALE
NATIONALE
DIRECTEUR
DIRECTEUR
CUISINIER
CUISINIER
GARDIEN
GARDIEN
MAITRE
MAITRE
AUTRE
AUTRE
REGIONS
IA Dakar 24 1 7 5 1
IA Kaffrine 17 1 41 2 1 1 148 13
IA Kaolack 2 1
IA Kédougou 1 8 1 1 5 11 3 4 119 6 2 3 5
IA Kolda 37 2 1 1 65 2 3
IA Matam 21 14 1 2 33 3 16 32 5
IA St Louis 51 1 28 3 35 1 23 32 5 1 1
IA Tamba 18 4 40 13 104 11 2 1 8
IA Thiès 2 1 41 1 1 13 2 4 2 1 9 12 4 1 16 155 4 2 2 4 8
IA Ziguinchor 1 1 2 5 1 13 197 1 2 11
Total 3 1 220 2 2 2 18 45 7 5 6 16 249 11 4 50 762 90 10 8 7 55
Source : Campagne statistique 2010/2011
126
Tableau 23: Répartition du personnel selon la qualification professionnelle
FEMME HOMME
SANS
ATTESTA CEA ATTESTA SANS
CEAP TION
DIPLOM AUTRE CAP TION
AUTRE
REGIONS P DIPLOME
E
IA Dakar 1 24 4 7 2
IA Kaffrine 10 1 7 1 1 14 32 158
IA Kaolack 2 1
IA Kédougou 5 1 5 7 5 5 83 58
IA Kolda 17 8 15 40 8 23
IA Matam 4 21 5 6 4 5 40 11 31
IA St Louis 1 42 16 24 3 2 37 14 42
IA Tamba 12 1 5 3 5 72 43 60
IA Thiès 27 15 25 3 1 15 96 103
IA Ziguinchor 1 1 2 5 11 135 79
Total 6 161 48 90 30 19 241 422 556
Source : Campagne statistique 2010/2011
127
GESTION
A) Nombre de programmes
Le nombre de programmes intervenant dans le NON FORMEL répertorié en 2011 est de 11:
Il s’agit de : BCI ; WORD VISION ; TOSTAN ; ADLAS ; CHILDFUND, ENFANCE ACTION ;
EGLISE LUTHERIENNE SENEGALAISE ; OFAD NAFORE ; SAYE FODDE ; BAMTAARE ;
CONSORTIUM 7a-ANAFA et PASA PAD.
Thiès 3
Kaolack 5
Diourbel 7
Dakar 5
Total 20
128
Ce taux est loin de la recommandation issue de la conférence de Bamako qui demander de faire
passer ce taux à au moins 3% du budget de l’Education.
129
FINANCEMENT DE L’EDUCATION
Cette partie traite des indicateurs financiers du secteur de l’Education et de la Formation.
L’analyse porte d’une part, sur les projections des modèles de simulation (SIMUL) et les
budgets votés et d’autre part sur l’exécution des budgets votés.
130
Dépenses publiques de l’Etat
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Dépenses publiques totales
de l’Etat sur financement
intérieur (SimulPDEF) 113,2 111,1 117,0 694,8 743,9 796,0 851,5 873,0 936,1 961,8 989,2 1018,5 1049,8 1083,2
Dépenses publiques totales
de l’Etat sur financement
intérieur (LFR) 597,9 702,9 706,3 968,1 1069 1000 1067,6 1309 1371,6 1486,8 1595 1915,2 1958 2053,6
taux de couverture des
prévision par le budget 5,3 6,3 6,0 1,4 1,4 1,3 1,3 1,5 1,5 1,5 1,6 1,9 1,9 1,9
Dépenses publiques de l’Etat
sur financement intérieur
( exécution budget) 499,3 634,3 602,3 702,0 905,8 1154,7 1242,2 1288,3 1139,4 1404,7 1549,5 1769,1 1854,0
Taux d'exécution du
budget 83,5% 90,2% 85,3% 72,5% 84,7% 115,5% 82,2% 98,4% 83,1% 94,5% 97,2% 92,4% 94,7%
Source DPRE
131
Dépenses de fonctionnement de l’Etat
ntre 2009 et 2013, les dépenses de réalisations a connu une augmentation de
E fonctionnement de l’Etat votées ont connu
une augmentation de 374 500 millions en
378 450 millions
Sur la période 2006-2013, les dépenses de
valeur absolue et 26 % en valeur relative. fonctionnement (réalisation) de l’Etat ont
Durant la période, les ressources mises à la connu un taux d’accroissement moyen annuel
disposition du secteur couvraient largement les de 4,73%. Durant toute la période le budget de
prévisions. L’écart entre les prévisions et les fonctionnement de l’Etat n’a connu une
exécution complète sauf pour l’année 2009.
Source : DAGE/DPRE
132
Dépenses publiques de fonctionnement de l’Education
ntre 2006 et 2013, les dépenses publiques de Sur la même période, les dépenses allouées à
E fonctionnement allouées à l’éducation ont
été multipliées par 2 ainsi, couvrant
l’éducation (votées) ont connu un taux
d’accroissement moyen annuel de 10,7%.
largement les prévisions de la période .
Taux d'exécution du budget voté 94,8% 98,7% 158,1% 141,1% 100,2% 104,0% 109,1% 98,0%
Source : DAGE
133
Dépenses en capital de l’Etat sur financement intérieur
Source ; DAGE
134
Dépenses publiques d’investissement allouées à l’Education
Les dépenses publiques d’investissement Ces efforts fournis dans la dotation budgétaire
allouées à l’éducation (allocation) ont connu un ne sont pas capitalisés dans l’exécution qui
accroissement moyen annuel de 2 500 millions évolue en dents de scie sans jamais atteindre les
en passant de 55 200 à 78 400 milliards sur la 100%.
période 2006-2013,.
Source : DAGE
135
136
Dépenses publiques totales allouées à l’Education
lobalement sur l’ensemble de la période des montants votés à l’exception de 2008 et 2009.
G 2006-2013, les dépenses publiques totales
allouées à l’éducation (voté) ont connu un
Entre 2009 et 2013, les dépenses publiques totales
allouées à l’éducation ont enregistré une
accroissement moyen annuel de 27,23 milliards augmentation de 262,6 milliards soit un
passant environ de 280,6 à 467,4 milliards. accroissement moyen annuel de 65,6 milliards.
Sur les huit années, les exécutions sont en deçà
Source : DAGE
137
Part des dépenses allouées à l’Education dans les dépenses de l’Etat
Source : DAGE
138
B- Part de l’Education dans les dépenses d’investissement de l’Etat
ur la période 2006-2013, la part de enregistré un taux d’accroissement moyen
Source : DAGE
139
C- Part de l’Education dans le budget de l’Etat
ur la période 2006-2013, la part de l’éducation
S dans le budget global a évolué en dents de
scie. La période 2007- 2009, la part du budget de
de pourcentage par rapport à 2013.
Durant la même période, les dépenses publiques
totales de l’Etat sur financement intérieur ont
l’éducation a enregistré une baisse de 5,8 points connu une baisse de 3,6 %.
Dép.publi.Education en % des
dépenses totales de l’Etat sur
financement int. 26,1% 21,2% 16,7% 17,7% 23,8% 22,3% 22,9% 22,5%
Source : DAGE
140
Répartition fonctionnelle du budget de l’Education
n 2013, l’enseignement primaire, professionnelle et technique avec respectivement
E première priorité de l’Etat en matière
d’éducation a absorbé 42,46% du budget
alloué à l’éducation. Malgré ce fort taux, la
15,1% et 8 % des ressources consommées se
classent en troisième et quatrième position.
Ecart entre réalisé et prévu -0,8% -2,4% -2,0% -5,6% -6,8% -9,1% -6,3% -11,8%
Moyen
- % prévu 8,5% 9,0% 9,0% 9,0% 9,0%
- % réalisé 9,4% 10,5% 10,8% 11,3% 10,8%
Ecart entre réalisé et prévu 0,9% 1,5% 1,8% 2,3% 1,8% 0,0%
Secondaire général
- % prévu 8,3% 9,0% 9,0% 9,0% 9,0% 18,0% 11,1% 10,3%
- % réalisé 12,7% 9,3% 11,0% 12,6% 11,0% 18,8% 11,0% 15,1%
Ecart entre réalisé et prévu 4,4% 0,3% 2,0% 3,6% 2,0% 0,8% -0,1% 4,8%
Formation Professionnelle et Technique (FPT)
- % prévu 7,1% 8,0% 7,0% 8,0% 7,0% 7,0% 5,6% 5,1%
- % réalisé 3,2% 3,4% 7,3% 9,1% 7,1% 6,3% 8,0% 6,8%
Ecart entre réalisé et prévu -3,9% -4,6% 0,3% 1,1% 0,1% -0,7% 2,4% 1,7%
Supérieur
- % prévu 22,4% 21,0% 21,0% 20,5% 21,0% 21,0% 22,8% 26,2%
- % réalisé 23,5% 26,3% 19,2% 19,9% 21,2% 18,9% 18,0% 19,5%
Ecart entre réalisé et prévu 1,1% 5,3% -1,8% -0,6% 0,2% -2,1% -4,8% -6,7%
Total 100% 101% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
141
FINANCEMENT DE L’EDUCATION NON FORMELLE
A) Part de l'ENF dans les dépenses (fonctionnement et investissement) du ministère de
l'éducation
La répartition du budget de l’éducation non formel de 2008 à 2011 se présente comme suit :
- de 2008 à 2010 on note une augmentation sur le budget de l’ENF qui passe de 0,47% à 1,11%
- en 2011 la part du budget de l’ENF dans les dépenses du ministère de l’éducation représente 0,98%.
Ce qui constitue une baisse par rapport à l’année précédente.
Ce tableau fait ressortir que l’ENF est insuffisamment pris en compte dans le budget du MEN.
2008 2009 2010 2011
Budget Education 353 751 904 859 408 442 008 334 422 364 407 258 474 238 215 097
Budget ENF 1 677 838 627 3 163 631 493 4 677 215 634 4 656 444 927
% ENF/EBJA 0,47 0,77 1,11 0,98
Source: POBA 2008 à 2011
B) Répartition du financement de l'ENF par source (PTF, Etat, CL, FDD, Privé, etc.)
En 2010/2011 la somme globale allouée à l’ENF par l’ETAT et les partenaires s’élevait à 6 958
460 077 dont ACDI : 35,38%, BID/PALAM : 34,62% et l’ETAT : 21,51%. Cependant la CNEPT,
WORD VISION et COSYDEP ont contribué à hauteur respectivement de 0,20% ; 0,20% et 0,04% dans
le financement de l’ENF. La part de l’Etat dans le financement de l’ENF (1 496 916 000) représente
0,3% du budget de l’éducation (444 523 079 636). La contribution du BID/PALAM figure dans le
budget de l’ENF, cependant le programme n’avait pas démarré leurs activités (ouverture des classes).
142