Rnse 2014

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République du Sénégal

Un Peuple- Un But- Une Foi


Ministère de l’Education nationale

RAPPORT NATIONAL SUR LA


SITUATION DE L'EDUCATION
2014

Direction de la Planification et de la Réforme de l’Education


Novembre 2014

1
2
SOMMAIRE

Pages
Sigles et abréviations 4
Préface 5
DEVELOPPEMENT INTEGRE DE LA PETITE ENFANCE 6
La demande potentielle d’éducation 7
L’offre d’éducation 8
L’évolution des structures de prise en charge des tout-petits, selon le statut 12
L’évolution des effectifs scolaires 15
Répartition des effectifs selon l’âge 16
Répartition des effectifs selon la zone géographique et le genre en 2014 17
Répartition des effectifs selon le type de structure en 2014 18
La part du Privé et du Communautaire dans les effectifs 19
La participation 20
Les conditions d’enseignement-apprentissage 21
Le personnel enseignant du Public selon le diplôme 22
Le personnel enseignant du communautaire selon le diplôme 24
Le personnel enseignant du Privé selon le diplôme 26
Le personnel de la Petite Enfance selon la langue d’enseignement 28
ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE 29
La demande potentielle d’éducation 30
Evolution du réseau scolaire 31
La diversification de l’offre éducative 33
La présence de latrines dans les écoles publiques 35
La présence de clôtures dans les écoles publiques 37
La disponibilité de l’eau dans les écoles publqiues 38
l’électricité dans les écoles publiques 39
Les cantines dans les écoles publiques 40
La capacité d’accueil des écoles élémentaires 41
Etat et utilisation des salles de classe du public 42
Les tables- bancs 44
L’organisation pédagogique des classes au niveau du Public 45
La taille moyenne des classes pédagogiques dans le public 46
La disponibilité des manuels scolaires dans le public 47
Pourcentage de femmes dans le personnel enseignant 50
La répartition des enseignants selon le statut et le diplôme académique 51
La répartition des enseignants par région selon le diplôme professionnel 52
Les nouveaux inscrits au cours d’initiation (CI) 53
L’évolution des effectifs scolaires 55
La participation du Privé à l’effort de scolarisation 56
Les élèves inscrits dans les écoles publiques à cycle complet 57
L’accès à l’école élémentaire 58
L’intensité de la scolarisation 59
L’efficacité interne du système éducatif 61
L’achèvement du cycle élémentaire 63
Les résultats du Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires (CFEE) 65
ENSEIGNEMENT MOYEN 66
La demande potentielle d’éducation 67
L’évolution du réseau d’établissements d’Enseignement Moyen 68
Evolution de l’accès à l’Enseignement Moyen 69
Evolution des effectifs et de la participation féminine 70
Evolution de la part du Privé dans l’effort de scolarisation 72
Le niveau de scolarisation dans l’Enseignement Moyen 73
La taille des classes pédagogiques 75
La disponibilité des manuels scolaires dans le Public 77
L’efficacité interne du système éducatif au niveau de l’Enseignement Moyen 78
Les résultats du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) 80
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE 82
La demande potentielle d’éducation 83
L’évolution du réseau d’établissements d’Enseignement Secondaire Général 84
L’accès à l’Enseignement Secondaire Général 85
Les effectifs de l’Enseignement Secondaire Général 87
La part des filles dans les effectifs inscrits dans les séries scientifiques en 2012 89
La participation 90

3
La taille des classes pédagogiques 92
La disponibilité des manuels scolaires 94
Evolution de la part des femmes dans le personnel enseignant du Public 95
Les enseignants des lycées et collèges publiques selon le diplôme académique 96
Les enseignants des lycées et collèges publiques selon le diplôme professionnel 98
Le taux de redoublement dans le secondaire général en 2012 99
Les résultats de l’examen du baccalauréat session 2011 100
EDUCATION DE BASE DES JEUNES ET DES ADULTES 102
Les structures d’éducation de base des jeunes et des adultes 104
Les langues d’enseignement codifiées 107
Les effectifs 110
La part des femmes dans les effectifs 117
QUALITE ET EFFICACITE INTERNE DE L’EBJA 119
GESTION 126
FINANCEMENT DE L’EDUCATION 128
Dépenses publiques de l’Etat 129
Dépenses de fonctionnement de l’Etat 130
Dépenses publiques de fonctionnement de l’Education 131
Dépenses en capital de l’Etat sur financement intérieur 132
Dépenses publiques d’investissement allouées à l’Education 133
Dépenses publiques totales allouées à l’Education 135
Part des dépenses allouées à l’Education dans les dépenses de l’Etat 136
Répartition fonctionnelle du budget de l’Education 139
Financement de l’Education non formelle 140

4
SIGLES ET ABREVIATIONS

ANSD :
Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie
BFEM Brevet de Fin d’Etudes Moyennes
:
CAP Certificat d’Aptitude Pédagogique
:
CDF :
Classe à Double Flux
CE1 :
Cours Elémentaire Première année
CE2 :
Cours Elémentaire Deuxième année
CEAP Certificat Elémentaire d’Aptitude Pédagogique
:
CFEE Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires
:
CI Cours d’Initiation
:
CM1 :
Cours Moyen Première année
CM2 :
Cours Moyen Deuxième année
CMG :
Classe Multigrade
CP :
Cours Préparatoire
CPI :
Counter Part International
DEE Direction de l’Enseignement Elémentaire
:
DIPE :
Développement Intégré de la Petite Enfance
DPRE Direction de la Planification et de la Réforme de l’Education
:
ESAM :
Enquête Sénégalaise Auprès des Ménages
PDEF Programme Décennal de l’Education et de la Formation
:
TAMA Taux d’Accroissement Moyen Annuel
TAP : Taux d'Achèvement Primaire
TBPS Taux Brut de Préscolarisation
TBS : Taux Brut de Scolarisation
Programme d’Amélioration de la Qualité, de l'Equité et de la Transparence
PAQUET-EF :
du secteur de l’Education et de la Formation

TBA : Taux Brut d'Admission

5
PREFACE

Dans le cadre du Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la


Transparence dans le secteur de l’Education et de la Formation (PAQUET-EF), le
Gouvernement du Sénégal et ses partenaires se sont engagés à consolider les
avancées significatives réalisées au plan de (i) l’élargissement de l’accès à
l’éducation et à la formation, de (ii) l’amélioration de la qualité des apprentissages et
de (iii) l’efficacité de la gouvernance scolaire, mais aussi à corriger les
dysfonctionnements constatés au cours du programme précédent. Dans cette
perspective, il s’agira de mettre en place un système d’éducation et de formation en
phase avec les exigences du développement durable, plus engagé dans la prise en charge des exclus et qui
repose sur une gouvernance inclusive, une responsabilisation plus accrue des collectivités locales et des
acteurs à la base.

Cette nouvelle vision du développement de l’éducation et de la formation doit se traduire par le relèvement
substantiel du niveau de scolarisation, l’amélioration des performances scolaires et de l’efficacité interne et
externe du système éducatif, une plus grande équité dans l’accès aux services éducatifs et une meilleure
gouvernance scolaire.

Ainsi, le PAQUET-EF qui constitue le cadre d’opérationnalisation de cette nouvelle vision, est plus que
jamais marqué du sceau de la gestion axée sur les résultats. Ce nouveau paradigme de gestion commande
le développement d’un système d’indicateurs permettant de suivre régulièrement les efforts entrepris en
matière d’éducation et de formation, les résultats obtenus ainsi que les progrès qui restent à accomplir.

Pour répondre à cette exigence, le Ministère de l’Education nationale (MEN) a mis en place un système
d’information statistique qui permet de collecter, d’exploiter, d’organiser et de diffuser les données sur les
infrastructures scolaires et leurs équipements, les élèves, les enseignants et les ressources financières. Pour
communiquer ces informations, le MEN utilise divers supports de diffusion tels les annuaires statistiques
qui font l’inventaire le plus exhaustif possible des données scolaires, mais aussi un rapport d’indicateurs qui
renseigne sur l’état du système éducatif au niveau national et les disparités entre les régions, les zones
urbaines et rurales, et selon le genre, à partir d’une batterie d’indicateurs.

L’édition 2014 du rapport national sur la situation de l’Education intègre deux changements majeurs liés à
la démographie. Le premier porte sur les tranches d’âges scolaires qui ont subi une modification pour se
conformer à la politique d’éducation de base de dix ans qui cible les enfants âgés de 6 à 16 ans. Pour être en
harmonie avec cette politique, les groupes d’âges de référence sont désormais constitués par les 3- 5 ans
pour la Petite Enfance, les 6 – 11 ans pour l’Elémentaire, les 12 – 15 ans pour le Moyen et les 16 – 18 ans
pour le Secondaire. Le second a trait à l’utilisation des données démographiques issues des résultats du
quatrième Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage de 2013
(RGPHAE 2013) pour calculer les indicateurs de couverture du système éducatif, en lieu et place des
projections démographiques qui étaient utilisées précédemment. Ces changements engendrent une
discontinuité à prendre en compte dans les analyses de type diachronique.

Par ailleurs, profitant de la disponibilité des statistiques sur l’éducation non formelle recueillies en 2011,
nous publions, pour la première fois dans ce rapport, des informations essentielles sur les programmes
d’éducation de base des jeunes et des adultes (EBJA).

Je profite de cette occasion pour réitérer mes remerciements aux partenaires techniques et financiers qui ont
appuyé la réalisation de ce document qui, je l’espère, fournira aux décideurs et aux planificateurs, mais
aussi aux institutions, aux chercheurs et au grand public, des données fiables, pertinentes et à jour, grâce
auxquelles ils pourront prendre leurs décisions en toute connaissance de cause en vue d’un meilleur
pilotage du système éducatif.

M. Serigne Mbaye THIAM,


Ministre de l’Education nationale

6
DEVELOPPEMENT INTEGRE DE LA PETITE ENFANCE

7
La demande potentielle d’éducation

n 2013, la demande potentielle d’éducation haut par Touba qui constitue l’une des
E préscolaire, constituée par les enfants âgés de 3
à 5 ans, est estimée à 1 357 409 enfants avec
agglomérations urbaines les plus peuplées du
pays. Les plus faibles proportions sont notées à
une légère domination de la population Kédougou, Ziguinchor et Sédhiou.
masculine (51,2%).

Les disparités entre les régions sont Cette situation est corroborée par le rapport du
importantes : les plus fortes proportions sont RGPHAE 2013 qui atteste que ces trois
notées dans les régions abritant de grandes dernières régions sont également les moins
villes comme Dakar, Thiès, Kaolack et peuplées du Sénégal : Kédougou (151 357
Diourbel. Cette dernière région est tirée vers le hbts), Ziguinchor (549 151 hbts), et Sédhiou
(452 994 hbts).

Répartition régionale de la population pré-scolarisable en 2013

Régions Garçons Filles Total % Total % Filles


DAKAR 117 070 113 202 230 272 17,00% 49,20%
DIOURBEL 88 247 83 729 171 976 12,70% 48,70%
FATICK 40 222 38 801 79 023 5,80% 49,10%
KAFFRINE 38 034 36 831 74 865 5,50% 49,20%
KAOLACK 54 629 51 977 106 606 7,90% 48,80%
KEDOUGOU 8 347 7 920 16 267 1,20% 48,70%
KOLDA 40 026 37 932 77 958 5,70% 48,70%
LOUGA 48 820 45 516 94 336 6,90% 48,20%
MATAM 33 559 31 830 65 389 4,80% 48,70%
SEDHIOU 27 177 25 969 53 146 3,90% 48,90%
St-LOUIS 46 414 44 264 90 678 6,70% 48,80%
TAMBACOUNDA 41 069 38 933 80 002 5,90% 48,70%
THIES 88 531 83 248 171 779 12,70% 48,50%
ZIGUINCHOR 23 180 21 932 45 112 3,30% 48,60%
SENEGAL 695 325 662 084 1 357 409 100,00% 48,80%
CV 56,80% 57,10% 57,00% 57,00% 0,50%

8
L’offre d’éducation

E ntre 2013 et 2014, le réseau des


structures de prise en charge de la Petite
Enfance est passé de 2620 à 2823
maternelles
communautaires.
et de 9,2% de cases

établissements, soit 203 de plus. L’offre d’éducation préscolaire reste dominée par
les écoles maternelles et les garderies d’enfants
Les cases communautaires et les classes qui constituent les types de structures les plus
préscolaires à l'élémentaire ont enregistré anciens du réseau.
respectivement une diminution de 9% et de
4%. Par contre les garderies, les cases des tout- En tenant compte de l’objectif de 90 enfants par
petits et les écoles maternelles ont connu une structure, les 2823 recensées en 2014, ne
hausse respective 8%, 15% et 12%. devraient pouvoir accueillir que 254 070 enfants.
Ce nombre reste encore largement inférieur à la
La répartition des structures par type de 2014 demande potentielle (1 357 409 enfants). On
est presque similaire à celle de 2013. En 2014, note ainsi un déficit de 12 013 structures pour la
le réseau est composé de 34,1% d’écoles prise en charge de l’ensemble des enfants âgés de
maternelles, 24,9% de garderies, 23,5% de 3 à 5 ans.
cases des tout-petits, de 34,1 % d’écoles

Évolution des structures par type au niveau national entre 2013 et 2014

2013 2014 Évolution du nombre


Structures Nombre % Nombre % de structures 2013-2014
Case Communautaire 286 10,92% 259 9,17% -27
Case des Tout Petits 579 22,10% 663 23,49% 84
Classe préscolaire à l'élémentaire 246 9,39% 237 8,40% -9
Ecole Maternelle 856 32,67% 962 34,08% 106
Garderie 653 24,92% 702 24,87% 49
Sénégal 2620 100,00% 2823 100,00% 203

Répartition des structures par type en 2014

9
’essentiel des structures de la Petite Enfance a mis en place des groupes de jeu dans bon
L est concentré dans les académies de Dakar,
Thiès et Pikine-Guédiawaye avec
nombre de villages du département de Louga.

respectivement 12,3%, 12,9% et 13,8%. Pour les cases des tout-petits, Tamba arrive en tête
avec 74 structures, suivie de l’académie de
La distribution par type des structures, montre Ziguinchor (73 structures).
une prédominance des écoles maternelles, En ce qui concerne les garderies, l’académie de
suivies des garderies, des cases des tout-petits, Pikine-Guédiawaye est en première position avec
des cases communautaires et des classes 142 structures. Elle est suivie par celle de Thiés
préscolaires à l'élémentaire. (122 structures).

Selon les académies, les écoles maternelles Ainsi le coefficient de variation reste important
publiques et privées sont plus présentes à pour toutes les structures. Cela dénote une forte
Dakar avec 300 structures, les cases dispersion du nombre chaque structure autour de
communautaires à Louga avec 117 structures, la moyenne nationale.
grâce à l’intervention de Plan International qui
Nombre de structures par Académie en 2014

Case Case des Classe


Commu Ecole Total %
IA Tout préscolaire à Garderie
Maternelle général structures
nautaire Petits l'élémentaire
IA Dakar 5 7 12 300 23 347 12,30%
IA Diourbel 46 6 7 81 140 4,90%
IA Fatick 4 40 11 20 34 109 3,90%
IA Kaffrine 31 8 7 3 49 1,70%
IA Kaolack 3 54 14 16 47 134 4,70%
IA Kédougou 1 24 14 4 0 43 1,50%
IA Kolda 49 6 49 5 109 3,90%
IA Louga 117 57 15 12 95 296 10,50%
IA Matam 46 9 12 1 68 2,40%
IA Pikine- 4 8 10 225 142 389 13,80%
Guédiawaye
IA Rufisque 1 9 3 87 17 117 4,10%
IA Sédhiou 55 35 5 11 106 3,70%
IA St Louis 24 42 14 34 47 161 5,70%
IA Tamba 1 74 23 8 15 121 4,30%
IA Thiès 94 48 22 80 122 366 12,90%
IA Ziguinchor 5 73 35 96 59 268 9,50%
Sénégal 259 663 237 962 702 2823 100,00%
Moyenne 24 41 15 60 44 176 6,20%
Min 1 7 3 4 0 43 1,50%
Max 117 74 35 300 142 389 13,80%
Ecart Type 39 20 9 83 43 113 3,90%
CV 167,40% 48,80% 60,00% 138,30% 97,70% 64,20% 63,80%

10
L a zone rurale concentre 83,0% des cases
communautaires,73,0% des cases des tout-
petits, 55,7% des classes maternelles, 19,4% des
En effet, les structures de cases des tout-petits, des
cases communautaires et classes préscolaires à
l’élémentaire prédominent en zone rurale.
écoles maternelles et de 30,5% des garderies. Par contre, les écoles maternelles (80,6%) et les
Les types de structures majoritaires en zone garderies (69,5%) sont prépondérantes en zone
rurale restent les cases communautaires, les urbaine.
cases des tout-petits et les classes maternelles.
L’écart le plus important (588) est noté au niveau
En général, on constate que les structures de la des écoles maternelles en faveur de la zone
Petite Enfance sont plus fréquentes en zone urbaine.
urbaine (1591) qu’en zone rurale (1232).
Répartition zonale des structures en 2014

11
E n 2014, les cases des tout-petits
prédominent avec 39% du réseau en milieu
dont la qualité est facteur d’engouement
pour les populations;
rural. Les garderies (17%) occupent une place - l’adaptation des structures à
significative à côté des écoles maternelles l’environnement socioéconomique
(15%). (population à revenus modestes) ;
L’importance de ces structures en zone rurale - la possibilité pour les femmes de
relève de plusieurs facteurs : disposer de temps pour des activités
- une réponse en termes de paquet de génératrices de revenus.
services (santé, nutrition et éducation)

Répartition des structures par type en zone rurale en 2014

es écoles maternelles (49%) et les garderies garderies et les écoles maternelles sont présentes
L (31%) dominent le réseau des structures de
la petite enfance en milieu urbain et sont
depuis longtemps dans les zones urbaines.
D’autre part, les cases communautaires et les
suivies par les cases des tout-petits (11%). Les cases des tout-petits sont implantées le plus
classes maternelles (7%) et les cases souvent dans les villages et les communautés
communautaires (3%) y sont faiblement rurales où la disponibilité foncière est encore
représentées. Cette configuration trouve son réelle.
explication d’une part par le fait que les

Répartition des structures par type en zone urbaine en 2014

12
L’évolution des structures de prise en charge des tout-petits, selon le statut
a part du Privé dans les structures de prise En 2014, les 87,9% des structures privées de prise
L en charge de la Petite Enfance est passée
de 51,3% à 43,2% entre 2007 et 2014, soit
en charge de la Petite Enfance se trouvent dans
l’IA de Dakar. Les Académies de Pikine-
une baisse de 8,10 %. Guédiawaye (86,4%) et de Rufisque (86,3%)
Cette baisse s’est faite en deux phases : de viennent respectivement en deuxième et troisième
2007 à 2012, elle est passée de 51,3% à 40,6% position. Les régions de Kédougou et Matam
et de 2012 à 2014, elle a connu une légère enregistrent les plus faibles pourcentages avec
progression allant de 40,6% à 43,2%. respectivement 4,7% et 1,5%.

Évolution de la part du Privé entre 2007 et 2014

Répartition régionale du Privé en 2014

13
LadupartDIPEdu Public dans le réseau des structures
affiche une augmentation de 19 %
fait que toutes les cases des Tout-petits qui étaient
codifiées dans le public ont été systématiquement
entre 2007 et 2014, en passant de 17 % à 36% recodifiées avec un statut communautaire. Depuis
entre ces deux dates. Cependant elle a connu 2010, la tendance haussière a repris et dès 2011, le
une baisse de 3,4% entre 2009 et 2010 due au niveau de 2009 (22,7%) a été dépassé.

Évolution de la part du Public entre 2007 et 2014

Répartition régionale du public en 2014

L a part du communautaire dans le nombre de structures de prise en charge de la Petite Enfance

14
est passée de 31,6% à 20,80% entre 2007 et considérable de 4,2% entre 2011 et 2012 due à
2014, soit une baisse constatée de 10,8%. En l’effet conjointe de la stagnation du privé et de
dépit de la baisse entre 2007 et 2009, la hausse du public.
l’augmentation entre 2009 et 2010 résulte de la Mais entre 2012 et 2013 il y a eu une très petite
correction systématique évoquée plus haut. augmentation de 0,3% qui est suivie d’une
Cette part n’a augmenté que de 0,4% entre 2010 baisse de 9,2% entre 2013 et 2014.
et 2011. Cependant on note une baisse

Évolution de la part du Communautaire entre 2007 et 2014

L a part la plus importante des structures


communautaires recensées en 2014 se
trouve dans la région de Louga (80,07%). Elle
Matam où la présence de structure
communautaire n’est pas signalée, les régions
de Tamba (1,65%) et Kaffrine (2,04%) ont les
est suivie des Académies de Diourbel et plus faibles pourcentages.
Ziguinchor avec respectivement 35,71% et
31,97%. En dehors des régions de Sédhiou et

Répartition régionale du Communautaire en 2014

15
L’évolution des effectifs scolaires

L es effectifs scolaires sont passés de


25 392 à 199 024 enfants entre 2000 et
2014, soit un TAMA de 4,1%. Cette nette
(22,4%) où quelques groupes de jeu n’ont pas
fonctionné.

progression des effectifs, depuis 2000, est L’augmentation des effectifs est également
imputable, d’une part, à l’effort consenti dans la imputable à l’apparition de nouveaux types de
mise en œuvre du programme sectoriel de structures de prise en charge des tout petits
l’éducation pour la réalisation des objectifs de notamment les cases communautaires et les
l’Education Pour Tous (EPT) et d’autre part, aux classes préscolaire à l’élémentaire.
stratégies mises en place pour la réalisation du
PAQUET-EF. Cette tendance s’est confirmée Quant à la part des filles, elle oscille autour de
entre 2013 et 2014 avec un taux d’accroissement 53% en 2014 avec un maximum de 57,3 %
de 4,1%. La hausse de cette dernière année est le (Kaffrine) et un minimum de 49,5% (Kolda).
fait de celle enregistrée à Kolda (60,2%), Entre 2013 et 2014, cette part s’est presque
Kédougou (27,5%) et Sédhiou (27,0%). La stabilisée (de 52,2% à 52,4%)
baisse la plus importante a été notée à Louga

Accroissement des effectifs entre 2000 et 2014

Evolution des effectifs par région de 2013 à 2014

Régions 2013 2014 TA


Effectif GF % FILLES Effectif GF % FILLES Total %Filles
Dakar 56024 51,84 56733 51,79 1,3% -0,1%
Diourbel 9508 56,07 9922 56,28 4,4% 0,4%
Fatick 7562 49,03 7925 52,39 4,8% 6,9%
Kaffrine 2700 58,15 3031 57,27 12,3% -1,5%
Kaolack 8782 54,35 9022 54,08 2,7% -0,5%
Kédougou 2397 50,81 3056 51,57 27,5% 1,5%
Kolda 5243 49,84 8398 49,54 60,2% -0,6%
Louga 24572 52,74 19076 53,78 -22,4% 2,0%
Matam 5330 55,35 5421 56,96 1,7% 2,9%
Sédhiou 7315 50,51 9290 50 27,0% -1,0%
St Louis 10084 53,02 10887 53,29 8,0% 0,5%
Tambacounda 8726 50,96 9636 51,63 10,4% 1,3%
Thiès 24622 52,54 26760 53,1 8,7% 1,1%
Ziguinchor 18394 50,21 19867 49,69 8,0% -1,0%
SENEGAL 191259 52,19 199024 52,42 4,1% 0,4%

16
Répartition des effectifs selon l’âge

E n 2013, la répartition des effectifs selon l’âge


montre que sur 100 enfants accueillis au
niveau national, plus de 89 ont l’âge légal
Pour la répartition des enfants d’âge légal selon
le sexe, Dakar (30,2%), Thiès (13,6%) et
Ziguinchor (11,3%) enregistrent les plus forts
compris entre 3 et 5 ans, aussi bien pour les pourcentages.
garçons que pour les filles. Pour l’âge illégal chez les garçons comme chez
Pour toutes les régions, excepté celle de Louga, les filles, les plus forts taux sont enregistrés à
le pourcentage des enfants d’âge légal dépasse Diourbel, Kolda, Matam et Ziguinchor. En
les 90%. revanche, Dakar, Thiès et Ziguinchor dépassent
Le pourcentage des enfants d’âge illégal a atteint largement la moyenne nationale qui est de 7,1%
10,7 % en 2013 contre de 8,4% en 2012. Seule autant chez les garçons et que les filles. Cette
la région de Louga a un pourcentage supérieur notion d’âge légal requiert moins d’importance
au niveau national avec 38,8%. Ce qui dans ce sous-secteur car avec la politique du
s’explique par le grand nombre de tout-petits DIPE, tous les âges sont concernés par les
enrôlés dans les groupes de jeu mis en place par différents types de structure.
Plan International.
Répartition des effectifs par région selon l’âge et le sexe en 2013

Age légal Age illégal


IA
Garçons Filles Total Garçons Filles Total
IA Dakar 88,10% 88,90% 88,50% 11,90% 11,10% 11,50%
IA Pikine- 40,50% 46,10% 43,40% 5,30% 6,30% 5,80%
Guédiawaye
IA Rufisque 253,00% 261,60% 257,50% 27,90% 30,10% 29,10%
IA Diourbel 70,30% 59,40% 64,20% 7,60% 6,00% 6,70%
IA Fatick 90,10% 89,60% 89,80% 9,90% 10,40% 10,20%
IA Kaffrine 94,70% 94,50% 94,60% 5,30% 5,50% 5,40%
IA Kaolack 87,70% 87,40% 87,50% 12,33% 12,60% 12,50%
IA Kédougou 75,70% 75,60% 75,60% 24,30% 24,40% 24,40%
IA Kolda 87,10% 87,80% 87,40% 12,90% 12,20% 12,50%
IA Louga 67,10% 69,40% 68,40% 32,90% 30,60% 31,60%
IA Matam 94,40% 94,30% 94,40% 5,60% 5,70% 5,60%
IA Sédhiou 81,40% 82,30% 81,80% 18,60% 17,80% 18,20%
IA St Louis 92,70% 92,80% 92,70% 7,30% 7,20% 7,20%
IA Tamba 89,90% 90,40% 90,20% 10,10% 9,60% 9,80%
IA Thiès 92,20% 91,90% 92,10% 7,80% 8,10% 7,90%
IA Ziguinchor 96,60% 96,70% 96,60% 3,40% 3,30% 3,40%
SENEGAL 87,90% 88,20% 88,10% 12,10% 11,80% 11,90%
Moyenne 93,80% 94,30% 94,10% 12,70% 12,60% 12,60%
Min 40,50% 46,10% 43,40% 3,40% 3,30% 3,40%
Max 253,00% 261,60% 257,50% 32,80% 30,60% 31,60%
Ecart Type 43,40% 45,30% 44,40% 8,50% 8,40% 8,40%
CV 46,20% 48,10% 47,20% 66,80% 66,80% 66,70%

17
Répartition des effectifs selon la zone géographique et le genre en 2014

L a part de la zone urbaine dans les effectifs est


passée de 55,9% à 59,6% entre 2013 et 2014,
soit une hausse de 3,7 points de pourcentage.
Au niveau de la zone rurale, pour les filles, les
régions de Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine,
Louga, Matam et St Louis ont des pourcentages
Cependant elle reste largement supérieure à celle supérieurs à la moyenne (52,43%).
enregistrée en milieu rural 40,4%. En zone urbaine, sept IA sur les seize sont au-
Pour la répartition des effectifs, les filles sont dessus de la moyenne (53,14%) pour la part des
globalement majoritaires aussi bien en zone filles.
urbaine que rurale avec respectivement 52,41%
et 52,43%.
Part de chaque zone dans les effectifs au niveau national en 2014

Répartition des effectifs par académie et par zone en 2014

Rurale Urbaine
IA
TOTAL GF % FILLES TOTAL GF % FILLES
IA Dakar 29 549 51
IA Pikine- 20 151 52,9
Guédiawaye
IA Rufisque 1 729 52,4 5 304 51,8
IA Diourbel 6 713 56,8 3 209 55,2
IA Fatick 4 840 52,6 3 085 52
IA Kaffrine 1 865 57 1 166 57,7
IA Kaolack 3 166 55,3 5 856 53,4
IA Kédougou 2 033 50,6 1 023 53,6
IA Kolda 4 025 50,4 4 373 48,7
IA Louga 14 501 53,3 4 575 55,2
IA Matam 3 076 57,5 2 345 56,2
IA Sédhiou 6 661 49,9 2 629 50,2
IA St Louis 3 519 53,9 7 368 52,9
IA Tamba 5 091 51,4 4 545 51,9
IA Thiès 11 432 52 15 328 53,9
IA Ziguinchor 11 763 48,7 8 104 51,1
SENEGAL 80 414 52,4 118 610 52,4
Moyenne 5744 53 4 922 53,1
Min 1729 0 1 023 48,7
Max 14501 57,5 29 549 57,7
Ecart Type 3918 2,7 7 552 2,3
CV 68,20% 5,10% 153,40% 4,20%

18
Répartition des effectifs selon le type de structure en 2014
e nombre d’enfants qui fréquentent les
L structures de prise en charge de la petite
enfance se chiffrent à 199 024 en 2014. Dans
Pour les cases des tout-petits, les effectifs les
plus élevés se trouvent à Tamba (6 078),
cet effectif, les 37,7% sont accueillis au niveau Ziguinchor (5 095) et Sédhiou (6 268). Les plus
des écoles maternelles, 24,5% dans les faibles sont enregistrés aux IA suivantes Dakar
garderies, 24,8% dans les cases des tout-petits, (511), Pikine-Guédiawaye (190), et Rufisque
8,2% dans les cases communautaires et 4,8% (73).
dans les classes maternelles. Pour les écoles maternelles, l’IA de Dakar
La case communautaire est inexistante à dépasse de loin les autres IA avec plus de 34%
Diourbel, Sédhiou, Kaffrine, Kolda, Louga et des effectifs, suivie de Pikine-Guédiawaye
Matam. La région de Louga participe à hauteur (14%). Les plus faibles sont notés à Sédhiou
de plus de 46,6% des effectifs du (758), Kédougou (532) et Kaffrine (507).
communautaire, suivie de Thiés (36,31%). Les Dans les garderies, Thiés (9 333) compte les
autres académies présentent des effectifs très effectifs les plus élevés, suivie par Louga (5
faibles et qui sont inférieurs à 4%. 789). Alors que Kédougou ne dispose d’aucune
garderie.

Effectifs par type de structure en 2014

Case des Classe


Case Ecole Total
IA Tout préscolaire à Garderies
Communautaire Maternelle général
Petits l'élémentaire
IA Dakar 511 592 594 25 541 2 311 29 549
IA Pikine- 190 505 350 10 908 8 198 20 151
Guédiawaye
IA Rufisque 73 651 96 5 157 1 056 7 033
IA Diourbel 3 107 253 1 093 5 469 9 922
IA Fatick 151 2 604 427 1 867 2 876 7 925
IA Kaffrine 2 115 299 507 110 3 031
IA Kaolack 148 3 698 564 1 312 3 300 9 022
IA Kédougou 71 1 912 541 532 0 3 056
IA Kolda 3 738 204 3 958 498 8 398
IA Louga 7 667 3 796 462 1 362 5 789 19 076
IA Matam 3 292 307 1 656 166 5 421
IA Sédhiou 6 268 1 652 758 612 9 290
IA St Louis 1 127 2 541 542 2 884 3 793 10 887
IA Tamba 71 6 078 938 1 206 1 343 9 636
IA Thiès 5 964 3 312 932 7 219 9 333 26 760
IA Ziguinchor 453 5 095 1 427 8 988 3 904 19 867
SENEGAL 16 426 49 304 9 588 74 948 48 758 199 024
Moyenne 1 493 3 082 599 4 684 3 047 12 439
Min 71 505 96 507 0 3 031
Max 7 667 6 268 1 652 25 541 9 333 29 549
Ecart Type 2 552 1 699 421 6 211 2 816 7 852
CV 171% 55% 70% 133% 92% 63%

19
La part du Public, Privé et Communautaire dans les effectifs

L a part du privé dans les effectifs est passée


de 41,4% à 43,7% entre 2013 et 2014 et
celle du communautaire est allée de 30,2% à
En ce qui concerne la part du privé, les IA de
Dakar, Thiés et Pikine-Guédiawaye ont connu les
pourcentages les plus importants qui sont
19,2%. respectivement les suivants : 30,0%, 13,9% et
La grande partie des effectifs de la Petite 19,8%. La région de Kédougou a la plus faible
Enfance reste concentrée au niveau du privé part pour le privé avec 0,2%.
(43,7%). Pour le communautaire, à part les régions de
Les parts les plus faibles dans le public sont Matam et Sédhiou qui n’en disposent pas, Tamba
notées dans les IA de Rufisque (0,8%), de (0,6%) se classe en dernière position. L’académie
Pikine-Guédiawaye (1,6%), et Kédougou de Louga enregistre plus de 38% des effectifs ;
(2,9%). elle est suivie de Thiès (19,9%) et
Et les IA qui enregistrent les parts les plus Ziguinchor (15,1%)
élevées sont Ziguinchor (12,8%), Sédhiou
(11,9%) et Kolda (9,9%).

La part du Public, Privé et Communautaire en 2014

IA Public Privé Communautaire Total général


IA Dakar 2 269 26 129 1 151 29 549
IA Pikine-Guédiawaye 1 187 17 254 1 710 20 151
IA Rufisque 572 5 851 610 7 033
IA Diourbel 2 948 3 835 3 139 9 922
IA Fatick 4 125 3 249 551 7 925
IA Kaffrine 2 628 358 45 3 031
IA Kaolack 5 445 3 235 342 9 022
IA Kédougou 2 146 147 763 3 056
IA Kolda 7 325 729 344 8 398
IA Louga 1 907 2 363 14 806 19 076
IA Matam 5 255 166 0 5 421
IA Sédhiou 8 762 528 0 9 290
IA St Louis 5 587 4 060 1 240 10 887
IA Tamba 6 989 2 400 247 9 636
IA Thiès 7 057 12 080 7 623 26 760
IA Ziguinchor 9 411 4 671 5 785 19 867
Total général 73 613 87 055 38 356 199 024
Moyenne 4 601 5 441 2 740 12 439
Min 572 147 45 3 031
Max 9 411 26 129 14 806 29 549
Ecart Type 2 683 6 952 3 990 7 852
CV 58% 128% 146% 63%

20
La participation

Laéducatif
participation des enfants au système
est couramment mesurée par le taux
et pour les garçons, une évolution faible de 0,9
points est notée en passant de 12,7% à 13,6%.
de préscolarisation. Ce taux permet de se faire Concernant les régions, en 2014, seules
une idée assez précise de l’importance de la Ziguinchor, Dakar, Sédhiou, Louga, Kédougou,
préscolarisation dans les différentes zones et et Thiès ont eu un TBPS supérieur au taux
régions. national avec respectivement 44,0% ; 24,6% ;
20,5% ; 20,2% ; 18,8% et 15,6%. Par contre, les
En 2014, les indicateurs du DIPE sont mesurés
régions de Kaolack (10,0%), Matam (8, 3%),
par rapport aux tranches d’âges de 3 à 5 ans au
Diourbel (5,8%) et Kaffrine (4,0%) ont les taux
lieu des 4 à 6 ans calculés jusque-là. Ainsi, entre
les plus faibles.
2013 et 2014, le Taux Brut de Préscolarisation
(TBPS) a connu une variation globale de 3,3% En termes de genre, on note que l’indice de
en passant de 11,4% (en 2013) à 14,7% (en parité du TBPS est en faveur des filles dans
2014). Pour la même période celui des filles a toutes les régions.
varié positivement de 3,7points de pourcentage
Variation du taux brut de préscolarisation entre 2013 et 2014

Variation du
2013 2014
Genre TBPS
TBPS Garçons 12,70% 13,60% 0,90%
TBPS Filles 12,10% 15,80% 3,70%
TBPS Total 11,40% 14,70% 3,30%

Taux brut de préscolarisation (TBPS) en 2014

Régions TBPS Garçons TBPS Filles TBPS GF


DAKAR 23,4% 26,0% 24,6%
DIOURBEL 4,9% 6,7% 5,8%
FATICK 9,4% 10,7% 10,0%
KAFFRINE 3,4% 4,7% 4,0%
KAOLACK 7,6% 9,4% 8,5%
KEDOUGOU 17,7% 19,9% 18,8%
KOLDA 10,6% 11,0% 10,8%
LOUGA 18,1% 22,5% 20,2%
MATAM 7,0% 9,7% 8,3%
SEDHIOU 18,7% 22,3% 20,5%
SAINT-LOUIS 10,0% 10,5% 10,2%
TAMBACOUNDA 11,3% 12,8% 12,0%
THIES 14,2% 17,1% 15,6%
ZIGUINCHOR 43,1% 45,0% 44,0%
SENEGAL 13,6% 15,8% 14,7%
MIN 3,4% 4,7% 4,0%
MAX 43,1% 45,0% 44,0%
ECART TYPE 9,7% 10,1% 9,9%
CV 68,4% 62,0% 65,0%

21
Les conditions d’enseignement-apprentissage
e ratio élèves/section par région en 2014 est Kédougou (29 à 30) , Sédhiou (36 à 39), Kolda
L inférieur ou égal à la norme (30) sauf à
Louga (39),Sédhiou (39) et Kédougou (31 )
(29 à 30) et une tendance baissière dans les
régions de Diourbel (25 à 24), Fatick (27 à 26),
Le niveau national est à 26 avec des variations Louga (49 à 39) ,Tamba (31 à 30) et Kaolack
allant de 18 à 39. (27 à 25).
Les ratios les plus élevés sont enregistrés : Dans le Privé , toutes les régions sont en deçà de
- dans le Public 41à Sédhiou 30 élèves par section à l’exception de Kolda et
- dans le Privé, à Matam(33); Matam
- et dans le communautaire, Tamba (49). Et pour le Communautaire seules les régions de
Entre 2013 et 2014, le ratio moyen Louga, Kolda, Tamba et kédougou sont en deçà
élèves/section au niveau national est de 27. Les du ratio de 30 élèves par section.
ratios élèves/section par région, entre 2013 et Dans le Public seules les régions de Sédhiou et
2014, ont connu une tendance haussière à Kédougou sont au-dessus de la norme.

Ratio élèves / groupe pédagogique en 2014

IA Public Privé Communautaire Total général


IA Dakar 23 25 27 25
IA Pikine-Guédiawaye 21 18 20 18
IA Rufisque 29 20 25 21
IA Diourbel 27 24 22 24
IA Fatick 25 28 29 26
IA Kaffrine 26 21 15 25
IA Kaolack 25 26 19 25
IA Kédougou 32 21 32 31
IA Kolda 30 35 38 30
IA Louga 27 30 43 39
IA Matam 27 83 0 28
IA Sédhiou 41 21 0 39
IA St Louis 24 27 20 24
IA Tambacounda 30 30 49 30
IA Thiès 25 25 22 24
IA Ziguinchor 29 28 24 27
SENEGAL 28 23 28 26
Moyenne 27 29 24 27
Min 21 18 0 18
Max 41 83 49 39
Ecart Type 4 15 13 5
CV 16% 51% 53% 20%

22
Répartition du personnel enseignant du Public selon le diplôme

L es diplômes académiques et/ou


professionnels permettent d’apprécier le
niveau de qualification des enseignants. Au
enseignant constitué par les directeurs, les
éducateurs et les assistants.
Au niveau national, 21,4% de ces enseignants du
Sénégal, le niveau académique exigé des public ont au moins le BAC, contre 72,1%
enseignants du préscolaire est le BAC depuis titulaires du BFEM. Le pourcentage des titulaires
la réforme sur le recrutement des enseignants de diplôme plus élevé que le BAC (plus du BAC)
en 2011. La formation professionnelle des varie entre 0% à l’IA de Pikine Guédiawaye et
enseignants du Préscolaire est sanctionnée par 4,2% à l’IA de Rufisque. Pour les titulaires du
un Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP) BFEM, les pourcentages varient de 52,5% à l’IA
pour les titulaires du baccalauréat. de Dakar à 85,4% à l’IA de Tamba.
Les enseignants sans diplôme académique sont
Cette analyse du niveau de qualification peu nombreux (2,1%). Ils sont plus fréquents
académique est centrée sur le personnel dans l’académie de Pikine Guédiawaye.

Personnel du Public selon le diplôme académique en 2014

BAC et Sans Total


Académie BAC BFEM CFEE Autre
plus diplôme général
IA Dakar 1,9% 29,7% 52,5% 6,3% 8,2% 1,3% 100,0%
IA Pikine-Guédiawaye 0,0% 27,2% 58,3% 5,8% 1,0% 7,8% 100,0%
IA Rufisque 4,2% 20,8% 70,8% 4,2% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Diourbel 2,2% 24,6% 69,6% 0,7% 0,0% 2,9% 100,0%
IA Fatick 2,3% 19,7% 71,7% 2,3% 0,0% 4,0% 100,0%
IA Kaffrine 0,0% 16,7% 78,9% 1,1% 0,0% 3,3% 100,0%
IA Kaolack 2,3% 18,1% 73,6% 1,9% 0,8% 3,4% 100,0%
IA Kédougou 0,0% 24,1% 75,9% 0,0% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Kolda 1,5% 15,9% 78,6% 3,5% 0,0% 0,5% 100,0%
IA Louga 0,9% 34,2% 64,0% 0,0% 0,9% 0,0% 100,0%
IA Matam 1,1% 23,3% 75,0% 0,6% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Sédhiou 0,5% 13,4% 83,8% 0,5% 0,0% 1,9% 100,0%
IA St Louis 1,6% 19,8% 75,5% 2,4% 0,4% 0,4% 100,0%
IA Tamba 0,0% 9,4% 85,4% 1,4% 0,0% 3,8% 100,0%
IA Thiès 0,9% 20,7% 69,9% 5,8% 0,0% 2,7% 100,0%
IA Ziguinchor 1,1% 32,9% 62,9% 1,4% 0,4% 1,4% 100,0%
Total Sénégal 1,2% 21,4% 72,1% 2,5% 0,7% 2,1% 100,0%
Moyenne 1,3% 21,9% 71,6% 2,4% 0,7% 2,1% 100,0%
Min 0,0% 9,4% 52,5% 0,0% 0,0% 0,0% 100,0%
Max 4,2% 34,2% 85,4% 6,3% 8,2% 7,8% 100,0%

23
e pourcentage d’enseignants titulaires du Dans les régions, pour le CAP, en 2014, c’est à
L diplôme professionnel est de 71,4 % en
2014, avec une prédominance
Louga qu’on retrouve le taux le plus élevé
d’enseignants titulaires de ce diplôme (41,2 %) et
d’enseignants titulaires du CEAP. Par contre, le plus faible à Kaffrine et Tamba.
28% des enseignants dans ce sous-secteur sont S’agissant du CEAP, le pourcentage le plus élevé
« sans » diplôme professionnel. Cela pourrait est enregistré à Matam (74,4%) et le plus faible à
être attribué à un problème de collecte de Sédhiou (34,7%).
l’information ou à un manque réel
d’encadrement pédagogique des éducateurs Les diplômés du CEAP sont, numériquement,
nouvellement recrutés. Ces derniers se plus importants que leurs collèges titulaires du
rencontrent le plus souvent dans la région de CAP, malgré le relèvement du niveau de
Sédhiou où ils constituent plus de la moitié du recrutement du BFEM au BAC.
corps, et dans une moindre mesure à Kaffrine
et à Tambacounda.

Personnel du Public selon le diplôme professionnel en 2014

Académie CAP CEAP Autre Sans diplôme Total général


IA Dakar 32,9% 35,4% 3,8% 27,8% 100,0%
IA Pikine-Guédiawaye 32,0% 35,9% 1,0% 31,1% 100,0%
IA Rufisque 41,7% 41,7% 0,0% 16,7% 100,0%
IA Diourbel 29,7% 51,4% 0,0% 18,8% 100,0%
IA Fatick 11,6% 49,1% 0,6% 38,7% 100,0%
IA Kaffrine 6,7% 44,4% 0,0% 48,9% 100,0%
IA Kaolack 17,0% 55,1% 0,8% 27,2% 100,0%
IA Kédougou 20,7% 48,3% 0,0% 31,0% 100,0%
IA Kolda 18,9% 52,7% 0,0% 28,4% 100,0%
IA Louga 41,2% 50,9% 0,0% 7,9% 100,0%
IA Matam 20,6% 74,4% 0,0% 5,0% 100,0%
IA Sédhiou 9,7% 34,7% 0,0% 55,6% 100,0%
IA St Louis 28,9% 51,0% 3,6% 16,6% 100,0%
IA Tambacounda 7,5% 49,5% 0,0% 42,9% 100,0%
IA Thiès 23,7% 49,5% 1,8% 24,9% 100,0%
IA Ziguinchor 26,8% 53,2% 0,0% 20,0% 100,0%
Total Sénégal 21,6% 49,8% 0,9% 27,7% 100,0%
Moyenne 23,1% 48,6% 0,7% 27,6% 100,0%
Min 6,7% 34,7% 0,0% 5,0% 100,0%
Max 41,7% 74,4% 3,8% 55,6% 100,0%
Ecart type 11% 10% 1% 14% 0%

24
Répartition du personnel enseignant du Communautaire
u niveau national, 13% du personnel le système éducatif. Cependant, ils
A enseignant du Communautaire ont au
moins le BAC, contre 60 % qui sont
représentent une infime partie (1 %) au niveau
national. Les pourcentages les plus élevés
titulaires du BFEM. Les taux de diplômés des autres diplômes sont notés à l’IA de
du BFEM les plus élevés sont notés à Kolda Rufisque (5 %), l’IA de Diourbel (2%) et à
et Ziguinchor avec respectivement 92% et 82 l’IA de Dakar (2%).
%. Les plus faibles taux sont enregistrés à Pour les diplômes post- BAC, le pourcentage
Kaffrine (0 %) et à Tamba (18 %). est nul dans toutes les IA à l’exception de
On constate qu’il existe des enseignants qui Dakar (6,5%), Diourbel (1,5%), Louga (1,2%)
officient avec d’autres types de diplômes dans et Thiés (1%).

Personnel enseignant du communautaire selon le diplôme académique en 2014

Académie BAC et BAC BFEM CFEE Autre Sans Total


PLUS diplome général
IA Dakar 6,5% 19,5% 51,9% 11,7% 2,6% 7,8% 100,0%
IA Pikine-Guediawaye 0,0% 8,8% 67,6% 15,7% 0,0% 7,8% 100,0%
IA Rufisque 0,0% 22,0% 58,5% 4,9% 7,3% 7,3% 100,0%
IA Diourbel 1,5% 16,9% 70,6% 9,6% 0,7% 0,7% 100,0%
IA Fatick 0,0% 0,0% 66,7% 27,8% 0,0% 5,6% 100,0%
IA Kaffrine 0,0% 0,0% 0,0% 100,0% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Kaolack 0,0% 19,2% 57,7% 23,1% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Kédougou 0,0% 10,7% 82,1% 0,0% 0,0% 7,1% 100,0%
IA Kolda 0,0% 7,7% 92,3% 0,0% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Louga 1,2% 11,8% 31,4% 1,2% 0,0% 54,5% 100,0%
IA Matam 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
IA Sédhiou 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
IA St Louis 0,0% 20,0% 72,7% 7,3% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Tamba 0,0% 28,6% 28,6% 28,6% 0,0% 14,3% 100,0%
IA Thiès 1,0% 8,7% 59,9% 24,4% 0,7% 5,2% 100,0%
IA Ziguinchor 0,0% 10,3% 78,1% 7,6% 0,0% 4,0% 100,0%
Total Sénégal 1,0% 12,3% 57,9% 11,0% 0,6% 17,2% 100,0%
Moyenne 0,7% 13,2% 58,4% 18,7% 0,8% 8,2% 100,0%
Minimum 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100,0%
Maximum 6,5% 28,6% 92,3% 100,0% 7,3% 54,5% 100,0%
Ecart type 2% 8% 24% 25% 2% 14% 0%

25
C oncernant les diplômes professionnels, les
éducateurs du communautaire diplômés
Le pourcentage d’éducateurs des structures sans
diplômes est encore très élevé (69%) et ceci rend
représentent 30% en 2014, avec une très difficile leur mission d’éveil de l’enfant.
prédominance d’enseignants titulaires du Cette situation recommande une amélioration des
CEAP. enseignement-apprentissages au niveau du
En 2014, la région de Kolda enregistre les taux Communautaire et la mise en place d’une
les plus élevés de diplômés professionnels politique de formation envers les éducateurs.
(61,5% pour le CEAP et 23,1% pour le CAP).

Personnel du Communautaire selon le diplôme professionnel en 2014

Sans Total
IA CAP CEAP Autre
diplôme général
IA Dakar 9,1% 16,9% 1,3% 72,7% 100,0%
IA Pikine-Guédiawaye 0,0% 2,0% 6,9% 91,2% 100,0%
IA Rufisque 17,1% 53,7% 0,0% 29,3% 100,0%
IA Diourbel 8,1% 36,8% 1,5% 53,7% 100,0%
IA Fatick 0,0% 5,6% 0,0% 94,4% 100,0%
IA Kaffrine 0,0% 0,0% 0,0% 100,0% 100,0%
IA Kaolack 0,0% 3,8% 0,0% 96,2% 100,0%
IA Kédougou 10,7% 57,1% 0,0% 32,1% 100,0%
IA Kolda 23,1% 61,5% 0,0% 15,4% 100,0%
IA Louga 4,9% 16,7% 0,0% 78,4% 100,0%
IA Matam 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
IA Sédhiou 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
IA St Louis 9,1% 58,2% 5,5% 27,3% 100,0%
IA Tamba 14,3% 14,3% 0,0% 71,4% 100,0%
IA Thiès 4,9% 25,8% 1,4% 67,9% 100,0%
IA Ziguinchor 1,8% 25,9% 0,0% 72,3% 100,0%
Total Sénégal 5,3% 24,7% 1,2% 68,8% 100,0%
Moyenne 7,4% 27,0% 1,2% 64,5% 100,0%
Min 0,0% 0,0% 0,0% 15,4% 100,0%
Max 23,1% 61,5% 6,9% 100,0% 100,0%
Ecart type 7% 23% 2% 28% 0%

26
Répartition du personnel enseignant du Privé en 2014
qui exercent dans le privé avec d’autres types de
D ans le Privé, 18% des éducateurs ont au
moins le BAC, contre 63,4% titulaires du
BFEM. Les éducateurs du Privé titulaires
diplômes dans le système éducatif.
Ces diplômés représentent 4% du personnel
seulement du certificat de fin d’études enseignant du privé. Les pourcentages les plus
élémentaire foisonnent dans les académies de élevés de ces enseignants sont enregistrés dans les
Matam (67%) et Kédougou 48%) académies de Kaolack, Diourbel, Rufisque et
A l’instar du communautaire public, on Tambacounda.
constate également qu’il existe des enseignants

Personnel du privé selon le diplôme académique en 2014

BAC ET Sans Total


IA BAC BFEM CFEE Autre
PLUS diplôme général
IA Dakar 4,2% 18,2% 55,6% 11,3% 7,1% 3,5% 100,0%
IA Pikine-Guediawaye 1,9% 14,0% 74,0% 6,3% 1,6% 2,3% 100,0%
IA Rufisque 2,5% 14,4% 50,4% 21,2% 5,0% 6,5% 100,0%
IA Diourbel 0,0% 15,4% 67,6% 5,9% 3,7% 7,4% 100,0%
IA Fatick 0,9% 12,3% 55,7% 24,5% 3,8% 2,8% 100,0%
IA Kaffrine 0,0% 7,7% 84,6% 7,7% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Kaolack 4,3% 14,6% 61,6% 10,3% 0,0% 9,2% 100,0%
IA Kedougou 0,0% 11,1% 88,9% 0,0% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Kolda 3,2% 6,5% 41,9% 48,4% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Louga 4,2% 21,0% 61,3% 9,2% 0,0% 4,2% 100,0%
IA St Louis 0,0% 4,5% 89,4% 4,5% 1,1% 0,6% 100,0%
IA Tamba 0,0% 8,4% 80,7% 4,8% 0,0% 6,0% 100,0%
IA Thiès 1,9% 16,5% 58,1% 19,1% 0,8% 3,6% 100,0%
IA Ziguinchor 0,5% 10,2% 74,6% 13,7% 0,0% 1,0% 100,0%
IA Matam 0,0% 0,0% 33,3% 66,7% 0,0% 0,0% 100,0%
IA Sedhiou 4,2% 8,3% 75,0% 12,5% 0,0% 0,0% 100,0%
Total Sénégal 2,6% 15,3% 63,4% 11,6% 3,5% 3,5% 100,0%
Moy 1,7% 11,4% 65,8% 16,6% 1,4% 2,9% 100,0%
Min 0,0% 0,0% 33,3% 0,0% 0,0% 0,0% 100,0%
Max 4,3% 21,0% 89,4% 66,7% 7,1% 9,2% 100,0%
Ecart type 1,8% 5,4% 16,5% 17,5% 2,2% 3,0% 0,0%

27
P our le diplôme professionnel du Privé,
seuls 17% des éducateurs sont identifiés.
Pour ce qui concerne le CEAP, les plus faibles
taux sont notés à Matam (0%), Fatick (2%) et St
Le pourcentage des « sans diplôme » est très Louis (2%). Dans la région de Matam, aucun
élevé (80%). Le maximum est atteint à Matam diplômé du CEAP n’a été recensé. Tandis que les
(100%) et le minimum à St Louis (14%). Les régions de Kaffrine, Kédougou et Matam ne
régions de Kaffrine, Kédougou et Matam n’ont disposent d’aucun enseignant titulaire du CAP.
enregistré aucun éducateur détenteur du CAP.

Personnel du privé selon le diplôme professionnel en 2014

Sans Total
IA CAP CEAP Autre
diplôme général
IA Dakar 6,2% 7,4% 7,7% 78,8% 100,0%
IA Pikine-Guediawaye 2,7% 5,5% 6,9% 85,0% 100,0%
IA Rufisque 3,6% 3,6% 3,2% 89,6% 100,0%
IA Diourbel 2,1% 5,9% 0,5% 91,5% 100,0%
IA Fatick 0,9% 1,9% 4,7% 92,5% 100,0%
IA Kaffrine 0,0% 7,7% 0,0% 92,3% 100,0%
IA Kaolack 6,5% 4,3% 1,6% 87,6% 100,0%
IA Kedougou 0,0% 11,1% 0,0% 88,9% 100,0%
IA Kolda 12,9% 9,7% 0,0% 77,4% 100,0%
IA Louga 8,4% 8,4% 1,7% 81,5% 100,0%
IA St Louis 1,7% 1,7% 83,8% 12,8% 100,0%
IA Tamba 2,4% 6,0% 1,2% 90,4% 100,0%
IA Thies 5,8% 10,4% 3,7% 80,1% 100,0%
IA Ziguinchor 2,0% 12,2% 0,0% 85,9% 100,0%
IA Matam 0,0% 0,0% 0,0% 100,0% 100,0%
IA Sedhiou 4,2% 4,2% 0,0% 91,7% 100,0%
Total Sénégal 4,5% 6,8% 8,2% 80,4% 100,0%
Moy 3,7% 6,2% 7,2% 82,9% 100,0%
Min 0,0% 0,0% 0,0% 12,8% 100,0%
Max 12,9% 12,2% 83,8% 100,0% 100,0%
Ecart type 3,5% 3,6% 20,6% 19,6% 0,0%

28
Répartition du personnel selon la langue d’enseignement en 2014
94% contre 6% pour les enseignants

L e nombre d’éducateurs est passé de 7157


à 8157 entre 2013 et 2014, soit une
arabes.
Dans le Communautaire, les éducateurs en
français représentent 92% et 8% pour les
augmentation de 1000 enseignants. Sur les enseignants d’Arabe. Enfin dans le Privé,
8157 éducateurs, 89% enseignent le 86% enseignent le Français et 14%
français et 11% l’arabe. l’Arabe.
Sur les 7282 éducateurs ayant le français Au total, dans le Public comme dans le
comme langue d’enseignement, 33% sont Privé ou le communautaire, les enseignants
dans le Public, 54% dans le Privé et 13% en Français sont majoritaires.
au niveau du Communautaire. Concernant Les éducateurs en Arabe sont partout
l’arabe, sur les 875 intervenants, on note présents sauf à Kédougou pour le public ; à
17% dans le Public, 73% dans le Privé et Kaffrine, Kolda, Kédougou et Matam pour
10% dans le Communautaire. Dans le le privé et à Rufisque, Fatick, Kaffrine,
Public, les éducateurs en français dominent Kédougou, Tamba, Ziguinchor, Matam
avec Sédhiou pour le Communautaire.

Répartition du personnel selon la langue d’enseignement en 2014

Public Privé Communautaire Total


IA
Total Arabe Français Total Arabe Français Total Arabe Français général
IA Dakar 144 8% 92% 1639 9% 91% 77 13% 87% 1860
IA Pikine-Gued 81 11% 89% 990 15% 85% 97 16% 84% 1168
IA Rufisque 22 5% 95% 256 19% 81% 26 0% 100% 304
IA Diourbel 129 12% 88% 171 50% 50% 121 12% 88% 421
IA Fatick 158 5% 95% 99 10% 90% 13 0% 100% 270
IA Kaffrine 83 5% 95% 12 0% 100% 2 0% 100% 97
IA Kaolack 262 8% 92% 187 22% 78% 28 11% 89% 477
IA Kedougou 63 0% 100% 9 0% 100% 21 0% 100% 93
IA Kolda 168 1% 99% 23 0% 100% 13 8% 92% 204
IA Louga 100 19% 81% 117 52% 48% 150 14% 86% 367
IA St Louis 236 6% 94% 164 2% 98% 49 2% 98% 449
IA Tamba 131 3% 97% 65 3% 97% 0% 0% 196
IA Thies 319 8% 92% 607 13% 87% 259 5% 95% 1185
IA Ziguinchor 252 1% 99% 184 3% 97% 205 0% 100% 641
IA Matam 177 3% 97% 3 0% 100% 0% 0% 180
IA Sedhiou 221 1% 99% 24 4% 96% 0% 0% 245
SENEGAL 2546 6% 94% 4550 14% 86% 1061 8% 92% 8157
Moyenne 159 6% 94% 284 13% 87% 82 5% 76% 510
Min 22 0% 81% 3 0% 48% 2 0% 0% 93
Max 319 19% 100% 1 639 52% 100% 259 16% 100% 1 860
Ecart Type 79 5% 5% 430 16% 16% 78 6% 37% 473
CV 50% 81% 5% 151% 126% 18% 96% 117% 49% 93%

29
ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE

30
La demande potentielle d’éducation
enfants. Les filles représentent 47,9 % de la
oncernant l’enseignement élémentaire, la
C demande potentielle d’éducation est
constituée par la tranche d’âge de la population
population totale considérée.
L’essentiel de cette population habite dans les
âgée de 6 à 11 ans en lieu et place de celle âgée régions comptant de grandes agglomérations
de 7 à 12 ans prise en compte jusque-là. urbaines à l’instar de Dakar (17,8%), Thiès
(13,1%) et à Diourbel (11,7%) et les plus faibles
Selon les résultats du dernier recensement
sont notées dans les régions de Kaffrine (4,8%),
général de la population de l’habitat, de
de Matam (4,7%), de Sédhiou (4,0%) et de
l’agriculture et de l’élevage de 2013, cette
Kédougou (1,2%
demande potentielle est constituée de 2 286 933

Répartition de la population âgée de 6 à 11 ans en 2013

Régions Garçons Filles Total % filles % Régions


DAKAR 207 012 200 397 407 409 49,2% 17,8%
DIOURBEL 142 203 126 138 268 341 47,0% 11,7%
FATICK 71 233 66 153 137 386 48,2% 6,0%
KAFFRINE 56 667 53 859 110 526 48,7% 4,8%
KAOLACK 93 950 83 422 177 372 47,0% 7,8%
KEDOUGOU 13 366 13 010 26 376 49,3% 1,2%
KOLDA 66 668 62 338 129 006 48,3% 5,6%
LOUGA 82 992 72 637 155 629 46,7% 6,8%
MATAM 56 189 50 657 106 846 47,4% 4,7%
SEDHIOU 49 014 43 092 92 106 46,8% 4,0%
SAINT-LOUIS 83 261 75 978 159 239 47,7% 7,0%
TAMBACOUNDA 66 814 60 963 127 777 47,7% 5,6%
THIES 157 020 143 063 300 083 47,7% 13,1%
ZIGUINCHOR 46 058 42 779 88 837 48,2% 3,9%
SENEGAL 1 192 447 1 094 486 2 286 933 47,9% 100,0%
MOYENNE 85 175 78178 163 352 47,8% 7,1%
MIN 13 366 13010 26 376 46,7% 1,2%
MAX 207 012 200397 407 409 49,3% 17,8%
ECAR-TYPE 49 182 46508 95 637 0,8% 4,2%
cv 57,7% 59,5% 58,5% 1,7% 58,5%
régionales sont importantes. La tendance notée
La population en âge d’entrer au primaire est
entre elles dans la population totale de 6-11
de 412487 dont 48,3% de filles. La forte
ans et dans celle âgée de 6 ans est aussi notée
variabilité entre les régions dans la population
dans la population âgée de 11 ans.
scolarisable est aussi notée dans la population
en âge d’admission au primaire.
La population âgée de 11 ans est de 288345
avec 47,80% de filles. Les disparités inter

31
Évolution du réseau scolaire

L a caractéristique la plus remarquable de


l’enseignement élémentaire, au cours de ces
dernières années, est, sans doute, le dynamisme
92,60% des écoles contre 7,40% pour le non
public. L’écart entre le public et le non public
s’est considérablement réduit entre 2004 et 2014,
de son réseau scolaire. Le nombre d’écoles mais reste important. Entre 2013 et 2014,
fonctionnelles a progressé de façon spectaculaire l’augmentation globale des écoles se chiffre à
en passant de 6060 établissements en 2004 à 323, soit une hausse respectivement de 209 dans
9307 en 2014, soit un accroissement global de le Public et de 114 dans le Privé, représentant
53,6%. En 2014, la part du public représente globalement une augmentation de 3,6%.

Evolution du nombre d’écoles entre 2004 et 2014

outefois, le rythme d’augmentation est


T variable d’une région à une autre. Les
hausses les plus importantes sont constatées
constate en 2014 une légère augmentation de la
proportion d’écoles privées qui passe de 13,2%
à 14%. Cette tendance à la hausse suscite de la
dans les régions de Kaffrine et Kolda où elle satisfaction au regard des objectifs planifiés
dépasse partout 7%. En valeur absolue, c’est relativement à la contribution du secteur non
Dakar qui enregistre le plus grand nombre de public dans le développement du réseau.
nouvelles écoles. Toutefois, cette croissance est La part du non public, en 2014, est
liée davantage au dynamisme du secteur privé. particulièrement importante à Dakar où elle
Toutes les régions ont vu leur nombre d’écoles constitue plus de la moitié du réseau scolaire
publiques augmenter en 2013-2014. On (67,42%).

32
Dynamique du réseau d’écoles élémentaires publiques et privées

2013 2014
Régions Nbre % Public % Non Nbre % Public % Non
écoles Public écoles Public
Dakar 1215 34,1% 65,9% 1283 32,6% 67,4%
Diourbel 558 85,1% 14,9% 581 83,8% 16,2%
Fatick 651 95,1% 4,9% 665 94,4% 5,6%
Kaffrine 429 99,3% 0,7% 463 98,7% 1,3%
Kaolack 709 94,9% 5,1% 720 93,9% 6,1%
Kédougou 255 99,2% 0,8% 266 98,9% 1,1%
Kolda 635 98,9% 1,1% 682 99,3% 0,7%
Louga 865 97,2% 2,8% 886 97,1% 2,9%
Matam 396 98,0% 2,0% 398 97,7% 2,3%
Sédhiou 449 97,8% 2,2% 466 97,6% 2,4%
St Louis 708 97,6% 2,4% 736 97,3% 2,7%
Tamba 693 96,7% 3,3% 714 96,8% 3,2%
Thiès 981 88,8% 11,2% 1001 87,3% 12,7%
Ziguinchor 440 92,5% 7,5% 446 92,6% 7,4%
Sénégal 8984 86,8% 13,2% 9307 86,0% 14,0%
Moyenne 642 91,1% 8,9% 665 90,6% 9,4%
Minimum 255 34,1% 0,7% 266 32,6% 0,7%
Maximum 1215 99,3% 65,9% 1283 99,3% 67,4%
Ecart-Type 246 16,3% 16,3% 256 16,7% 16,7%
CV 38,3% 17,9% 182,8% 38,57% 18,4% 176,7%

Accroissement global du nombre d’écoles élémentaires entre 2013 et 2014

33
La diversification de l’offre éducative
d’adaptation de la carte scolaire au contexte
D ans l’optique de réaliser la scolarisation
universelle en 2015 le Sénégal a opté, parmi socio culturel. Ce phénomène se traduit
principalement par le développement des écoles
ses stratégies d’élargissement de l’accès, la
franco arabes publiques qui sont passées de 10,
diversification de l’offre scolaire pour répondre
soit 0,2% du réseau en 2003, à 192, soit 3,62%
aux besoins éducatifs des différentes
en valeur relative en 2014. Ce type d’école qui
communautés. C’est dans ce sens qu’une
répond mieux à la demande sociale de certains
attention particulière a été accordée aux
groupes de population se développe davantage
structures dispensant outre le programme
en zone rurale. Les écoles non publiques de type
français, un enseignement en arabe voire
confessionnel, notamment les franco arabes non
religieux.
publiques ont également connu un essor
L’examen de la composition du réseau scolaire, remarquable (9,1 points entre 2003 et 2014)
entre 2003 et 2014, révèle des efforts aussi bien en zone rurale qu’en zone urbaine.

Répartition géographique des écoles selon le statut en 2014

Public Non Public


Année Zone Total %Franco-arabe Total %Franco-arabe
Rural 4315 0,0% 55 34,5%
2003 Urbain 811 1,0% 488 16,8%
Total 5126 0,2% 543 18,6%
Rural 6677 3,8% 198 51,0%
2014 Urbain 1327 3,8% 1105 24,6%
Total 8004 3,8% 1303 27,7%
Rural 2362 3,8% 143 16,5%
Accroissement Urbain 516 2,8% 617 7,8%
global Total 2878 3,6% 760 9,1%

L a carte scolaire reste dans l’ensemble,


toujours dominée par le public classique
(0,0%), Rufisque (0 ,97%), Pikine-Guédiawaye
(1,21%) et Diourbel (6,38%). Cependant, il
convient de souligner le dynamisme du privé
avec 96,18% des structures. Le public franco
arabe demeure encore très faible (3,82%) et il franco-arabe qui connaît un essor dans les
régions de Matam et Diourbel où elles
est inexistant dans les IA de Dakar, Pikine-
représentent respectivement 100% et 85,11%
Guédiawaye, Rufisque et Kédougou.
des écoles privées, contrairement à la région de
Le non public, dans son ensemble, couvre les Kédougou (0,0%) où elles sont quasiment
14,0% des structures. Il demeure prépondérant inexistantes.
dans l’IA de Pikine-Guédiawaye où il représente
Ce type d’offre éducative devra certainement
les 38,1%. Le privé catholique a la plus grande
être promu dans le cadre du développement du
représentativité dans les régions de, Sédhiou
réseau scolaire afin de booster le niveau de
(81,82%), Kédougou (66,7%), Fatick (64,9%)
scolarisation des régions où des obstacles
Kaffrine (50,0%) et Kolda (40,0%). Les plus
d’ordre socioculturel se posent.
faibles taux sont enregistrés au niveau de Matam

34
Répartition en pourcentage des écoles élémentaires selon le statut en 2014

Ecoles Publiques Ecoles Non Publiques


IA
Total % % Total % % % % Protes % Commu
Classi Franco- Catholi Laïc Franco- tant nautaire et
que arabe que arabe assoc.
IA Dakar 148 100,0 0,0 266 8,3 70,7 16,5 3,8 0,8
IA Pikine-Gued 149 100,0 0,0 496 1,2 72,2 21,9 0,2 4,4
IA Rufisque 121 100,0 0,0 103 0,9 80,6 18,5 0,0 0,0
IA Diourbel 487 79, 3 20,7 94 6,4 8,5 85,1 0,0 0,0
IA Fatick 628 98,6 1,4 37 64,9 10,8 16,2 5,4 2,7
IA Kaffrine 457 90,6 9,4 6 50,0 0,0 33,3 16,7 0,0
IA Kaolack 676 92,3 7,7 44 22,7 22,7 50,0 2,3 2,3
IA Kedougou 263 100,0 0,0 3 66,7 0,0 0,0 0,0 33,3
IA Kolda 677 99,7 0,3 5 40,0 20,0 20,0 20,0 0,0
IA Louga 860 93,7 6,3 26 7,7 38,5 53,8 0,0 0,0
IA Matam 389 98,5 1,5 9 0,0 0,0 100,0 0,0 0,0
IA Sedhiou 455 97,8 2,2 11 81,8 9,1 9,1 0,0 0,0
IA St Louis 716 98,7 1,3 20 20,0 45,0 35,0 0,0 0,0
IA Tamba 691 99,7 0,3 23 13,1 13,1 73,9 0,0 0,0
IA Thies 874 99,2 0,8 127 23,6 49,6 25,2 0,8 0,8
IA Ziguinchor 413 97,3 2,7 33 36,4 30,3 30,3 3,1 0,0
SENEGAL 8004 96,2 3,8 1303 10,4 57,4 28,6 1,4 2,2
Moyenne 500 96,6 3,4 81 27,7 29,4 36,8 3,3 2,8
Minimum 121 79,3 0,0 3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Maximum 874 100,0 20,7 496 81,8 80,6 100,0 20,0 33,3
Ecart-Type 237 5,3 5,3 126 25,4 26,3 27,6 5,9 7,9
CV 47,47 5,5 155,4 154,3% 91,4 89,4 74,8 182,6 288,7

Répartition du nombre d’école selon le statut

35
La présence de latrines dans les écoles publiques

L ’environnement physique des écoles est


marqué par l’insuffisance d’ouvrages
Au niveau national, 73,2% des écoles, disposent
de latrines (toilettes), par contre sept des seize
IA, ont un pourcentage d’écoles disposant de
annexes tels que les latrines, les blocs
latrines, inférieur à la moyenne nationale.
administratifs, les murs de clôture. Cette
situation est liée au fait que la priorité était Les plus fort taux de présence de latrines sont
donnée à l’extension de la capacité d’accueil enregistrés dans les IA de Pikine-Guédiawaye
afin de scolariser le maximum d’enfants. (98,0%), Dakar (94,6%), Rufisque (88,4% ),
Aujourd’hui ce défi est en voie d’être relevé, le Thiès (86,3%), Ziguinchor (85,7%), Fatick
PAQUET-EF devrait davantage intégrer parmi (82,2%), Matam (76,9%), Kaolack (74,0%) et
ses initiatives l’amélioration du confort et de la Louga (73,5%). L’académie où le taux de
sécurité des établissements. C’est pourquoi, présence de latrines est plus faible est celle de
l’option est de mettre le focus sur Kédougou (51,0%).
l’environnement scolaire afin d’avoir la situation
réelle des écoles disposant de ces ouvrages
annexes pour pouvoir agir en les mettant à
niveau.

36
L a présence de latrines dans les écoles
publiques en zone urbaine est en moyenne
satisfaire leurs besoins naturels partent dans le
voisinage, l’installation de latrines séparées et
de l’ordre de 91,3% avec des pointes à Pikine- distantes garçons/filles devient pressante dans le
Guédiawaye (98,0%), Louga (97,1%), Fatick système éducatif là où il n’en existe pas.
(96,2%) et Dakar (94,6%), tandis que la zone L’obligation pour le système de construire des
rurale n’en compte, en moyenne, que 69,6% latrines en nombre suffisant, partout où le
avec une grande disparité. besoin existe, est impérieuse dans le but
Le pourcentage le plus élevé est noté à d’améliorer les conditions d’apprentisage des
Ziguinchor (84,3%) et Thiés (84,3%) ; et le plus élèves dans les écoles.
bas à Kédougou (49,2%). Pour mettre en
sécurité les élèves (surtout les filles), qui, pour

Pourcentage d’écoles publiques ayant des latrines en fonction de la zone en 2014

Rural Urbain Total


IA Nombre % Nombre % Nombre %
IA Dakar 0 0 140 94,6 140 94,6
IA Pikine-Guediawaye 0 0 146 98,0 146 98,0
IA Rufisque 35 83,3 72 91,1 107 88,4
IA Diourbel 275 64,6 57 93,4 332 68,2
IA Fatick 465 80,9 51 96,2 516 82,2
IA Kaffrine 296 70,0 31 91,2 327 71,6
IA Kaolack 413 71,5 87 88,8 500 74,0
IA Kedougou 119 49,2 15 71,4 134 51,0
IA Kolda 350 56,7 48 80,0 398 58,8
IA Louga 565 71,4 67 97,1 632 73,5
IA Matam 259 75,3 40 88,9 299 76,9
IA Sedhiou 271 65,1 28 71,8 299 65,7
IA St Louis 374 64,8 126 90,6 500 69,8
IA Tamba 374 58,9 47 83,9 421 60,9
IA Thies 562 84,3 192 92,8 754 86,3
IA Ziguinchor 290 84,3 64 92,8 354 85,7
SENEGAL 4648 69,6 1211 91,3% 5859 73,2

37
La présence de clôtures dans les écoles publiques
e pourcentage d’écoles élémentaires Cet élément de l’environnement a été très
L publiques clôturées est de 36% dont
seulement 79,34% sont en mur. L’examen
faiblement pris en charge par les programmes de
construction financés tant par l’Etat que par ses
de la situation régionale met en évidence une partenaires. La clôture de l’école a toujours été
disparité nette selon la zone géographique. Les considérée comme une contribution de la
98,0% des écoles urbaines clôturées sont dotées communauté. Il se trouve qu’en raison de leur
de murs contre seulement 72,2% en zone rurale. coût, les collectivités n’ont pas souvent les
moyens d’assurer cette part contributive. C’est
Les écoles des IA de Rufisque, Sédhiou, Kolda,
ainsi que des programmes (Fast Track, BAD 4,
Kédougou et Tamba se signalent par le nombre
CARES, etc.) ont intégré cette exigence dans le
faible d’écoles clôturées en mur (moins de 100
cadre de l’approche école qui consiste à doter
écoles). La région de Louga se signale par la
l’établissement du service minimum requis. Ceci
prépondérance des clôtures en haie vive (63)
est un défi très important pour le PAQUET-EF,
constituées de troncs d’arbres et d’arbustes qui
afin d’assurer la sécurité des élèves, du
sont utilisés pour border l’enceinte des écoles.
personnel enseignant et des écoles en vue d’une
Ce sont d’ailleurs les mêmes matériaux qui sont
éducation de qualité.
utilisés comme clôture des maisons dans ces
zones.

38
La disponibilité d’eau dans les écoles publiques
’école constitue le cadre de vie où les
L enfants passent la majorité de leur temps.
Elle doit par conséquent offrir à ces derniers
établi à 71,1% pour cette zone contre 96,1%
pour celle urbaine. Un investissement
conséquent est nécessaire pour équiper toutes les
des conditions d’existence favorables à leur écoles du pays de points d’eau fonctionnels
épanouissement. Dans cette optique, la surtout en milieu rural pour la préservation de la
disponibilité d’eau est d’une importance santé des enfants.
capitale.
L’eau existe dans la plupart des écoles urbaines. L’eau des écoles provient généralement du
réseau de la SDE (eau courante), des forages et
Le pourcentage d’écoles disposant de points des puits aménagés. Le réseau de la SDE
d’eau en zone urbaine est de 96,1%, contre domine de très loin dans les académies de
seulement 71,1% en zone rurale. En milieu Dakar, Pikine-Guédiawaye, Rufisque, Diourbel,
urbain, seules les régions de Kédougou (85,7%), Kaffrine, Matam, Kaolack, Louga, Thiès et St
Kolda (83,3%) et Tamba (80,4%) sont en deçà Louis. Les forages sont plus présents à
des 90%. En milieu rural, le pourcentage Kédougou et dans une moindre mesure à
d’écoles publiques disposant de points d’eau Diourbel. Quant aux puits, ils prédominent dans
dans les académies de Tamba (51,7%) et Kolda les régions de Kolda et Sédhiou.
(50,1%) est inférieur à la moyenne nationale,

39
La disponibilité de l’électricité dans les écoles publiques
’électricité est peu présente dans les écoles
L publiques. En 2014, 31,1% des écoles
élémentaires publiques disposent d’électricité
zone. Les proportions les plus faibles sont
enregistrées à Kédougou (3,3%), Kolda (4,5%),
et Tamba (8,5%).
contre 23,2% en 2013 soit une augmentation de
7,9 points. A l’exception des IA de la région de En dehors des académies de St Louis (88,5%),
Dakar : Pikine-Guédiawaye (100,0%), de Dakar Diourbel (78,7%), Kolda (73,3%),Tamba
(98,6%), de Rufisque (87,6%) et celle de Thiès (73,2%), et Kédougou(66,7%), partout ailleurs,
(47,3%) toutes les autres régions se situent à en zone urbaine, le taux d’électrification des
moins de 40%. En raison de la politique des écoles est supérieur au taux national (90%).
Technologies de l’Information et de la
Communication en Education (TICE) envisagée L’électricité alimentant les écoles provient
par le Gouvernement, il s’avère nécessaire de essentiellement du réseau de la SENELEC, des
résoudre cet équipement préalable dans les groupes électrogènes et des panneaux solaires.
écoles de grande taille situées dans des localités La deuxième source est rarement utilisée,
disposant d’électricité. Kédougou qui affiche un pourcentage d’écoles
(8,4%) faisant appel à celle-ci est en tête. Le
La disparité s’est beaucoup accrue dans les réseau de la SENELEC est la source la plus
zones géographiques. En zone rurale, 19% utilisée, plus de 50% des écoles électrifiées ont
seulement des écoles disposent d’électricité. Les recours à cette source, avec une très forte
académies de Rufisque (69,0%), Thiés (33,7%) et présence à Dakar, Diourbel, Louga, Thiès et
Matam (31,7%) ont les pourcentages les plus Kaolack. Quant au solaire, sa présence est plus
élevés d’écoles ayant de l’électricité dans cette notée à Sédhiou, Kolda et Kédougou

40
Les cantines dans les écoles publiques

L es cantines scolaires constituent un élément


fondamental de la stratégie d’élargissement
de l’accès et d’amélioration de la qualité de
ont connu une hausse entre 2013 et 2014, toutes
les autres académies ont enregistrées une baisse
du niveau de couverture des cantines scolaires.
l’éducation. Elles permettent aux enfants
habitant des localités éloignées des écoles de Cette dynamique pourrait être expliquée entre
parcourir moins de distance en faisant moins autres raisons par le retrait progressif de
d’effort journalier. Également, les cantines partenaires techniques et financiers dans ce
contribuent à l’amélioration de la valeur domaine notamment le Programme Alimentaire
nutritionnelle, de l’alimentation des élèves, et Mondial (PAM) qui s’active dans le Programme
par conséquent de leur santé. Fort de ce constat, Education et Développement de l’Enfant.
le Gouvernement s’est engagé, avec l’appui des
partenaires, à doter progressivement les écoles Cette tendance baissière s’est beaucoup plus
de cantines fonctionnelles. accentuée dans les régions de Sédhiou (5,3
points), Dakar (7,5 points), Tamba (8,7 points),
Cependant, de 2013 à 2014, le développement Kaffrine (11,8 points) et Kédougou (18,8
des cantines, toutes zones confondues, a points).
enregistré une baisse de 3,2% en passant de La légère hausse notée au nord du pays pourrait
51,8% en 2013 à 48,6% en 2014. s’expliquer entre autres raisons par une
couverture relativement bonne de Counter Part
De même la couverture en cantine a chuté en International (CPI).
milieu urbain de 2,7 points et en milieu rural de
3,1 points. Les cantines scolaires participent dans l’accès,
Selon les IA, à l’exception de Diourbel (+2,1 le maintien des élèves au primaire et contribuent
points), Matam (1,6 points), St Louis (1,5 aux performances scolaires.
points), Fatick (0,3), et Thiès (+0,2 points) qui

Evolution de la proportion d’écoles publiques abritant une cantine scolaire

41
La capacité d’accueil des écoles élémentaires
0,41%) Matam (-0,20%), Thiès (-0,11%), St
a capacité d’accueil du réseau scolaire est Louis-(0,09%) entre 201 3 et 2014.
L évaluée sur la base du nombre de classes
disponibles. Rapporté à la population en âge scolaire, on
Entre 2013 et 2014, le nombre de salles de mesure à l’échelle nationale l’effort qui a été
classe a connu une augmentation de 1187 unités. fourni pour satisfaire la demande éducative. En
L’accroissement du nombre de salles au niveau effet si on comptait une classe pour 76 enfants
du public est de 686 alors qu’il est de 501 dans scolarisables en 2000, ce ratio a été ramené à
le privé. une classe pour 46 enfants en 2008 et à 44 en
La part du privé a connu une hausse de 0,57 2014. L’examen régional de ce ratio montre
point de pourcentage en passant de 16,5% en qu’il y’a encore des efforts à faire en matière de
2013 à 17,07% en 2014. construction dans les académies de Diourbel,
Les régions qui ont enregistré les plus fortes Kaffrine et Tamba où le ratio est encore
augmentations dans le public sont Kolda (202) supérieur à 50. Ces régions se caractérisent par
Sédhiou (159) Kaolack(156). la faible demande d’écoles classiques. Toutefois,
La part du privé dans le nombre de salles de c’est dans celles-ci que les plus gros efforts ont
classe a connu une augmentation dans les été faits en termes d’offre alternative,
régions sauf celles Louga (-0,52%), Sédhiou (- notamment les écoles franco arabes.

Évolution du nombre de salles de classe entre 2013 et 2014

2013 2014 Ecart


Régions Public Non Total %Non Public Non Total %Non Public
Public Public Public Public
Dakar 4 740 5 517 10 257 53,8 4 598 5 774 10 372 55,7 -142
Diourbel 2 691 583 3 274 17,8 2 724 640 3 364 19,0 33
Fatick 3 611 176 3 787 4,6 3 677 196 3 873 5,1 66
Kaffrine 1 684 16 1 700 0,9 1 747 31 1 778 1,7 63
Kaolack 3 857 234 4 091 5,7 4 013 283 4 296 6,6 156
Kédougou 826 15 841 1,8 903 28 931 3,0 77
Kolda 2 546 75 2 621 2,9 2 748 67 2 815 2,4 202
Louga 3 420 208 3 628 5,7 3 503 204 3 707 5,5 83
Matam 2 245 59 2 304 2,6 2 322 52 2 374 2,2 77
Sédhiou 1 994 65 2 059 3,2 2 153 69 2 222 3,1 159
St Louis 3 832 130 3 962 3,3 3 821 153 3 974 3,8 -11
Tamba 2 291 135 2 426 5,6 2 339 136 2 475 5,5 48
Thiès 5 725 869 6 594 13,2 5 600 935 6 535 14,3 -125
Ziguinchor 2 741 242 2 983 8,1 2 741 257 2 998 8,6 0
SENEGAL 42 203 8 324 50 527 16,5 42 889 8 825 51 714 17,1 2234
Moyenne 3 015 595 3 609 9,2 3 064 630 3 694 9,7 49
Min 826 15 841 0,9 903 28 931 1,7 -142
Max 5 725 5 517 10 257 53,8 5 600 5 774 10 372 55,7 202
EcartType 1 235 1 384 2 264 13,1 1 179 1 448 2 255 13,6 94
CV 40,9% 232,8% 62,7% 142,4 38,5% 229,7% 61,1% 139,4 191,4

42
Etat et utilisation des salles de classe du public

L es salles de classe utilisées sont en majeure


partie en bon état. En effet, seuls 9,0% des
salles utilisées sur le territoire national sont en
s’agit pour la plupart de locaux construits avec
du banco pour abriter provisoirement les élèves
en attendant de disposer de bâtiment en dur.
mauvais état. La variabilité entre les groupes Par ailleurs, les salles de classe en bon état non
d’IA est cependant très importante (57,4 %). utilisées sont relativement importantes (4,3 %).
Les salles de classe en mauvais état utilisées Elles sont plus présentes dans les IA de Kaffrine
sont plus nombreuses dans l’IA de Sédhiou avec (8,5 %), de Louga (8,3 %), de Tamba (7,3 %) et
26,0%, suivie de Ziguinchor (13,0%), St-Louis de Diourbel (6,7 %). Assez souvent, il s’agit de
(12,0%), Tamba (11,4%) et Kaffrine (10,0 %). Il nouvelles constructions non encore équipées.

État des salles de classe des écoles publiques en 2014

IA Non Utilisé % Utilisé % Total


non utilisé utilisé général
IA Dakar 64 3,9 1586 96,1 1650
IA Pikine-Guédiawaye 78 4,3 1729 95,7 1807
IA Rufisque 44 3,9 1097 96,1 1141
IA Diourbel 237 8,7 2487 91,3 2724
IA Fatick 401 10,9 3276 89,1 3677
IA Kaffrine 237 13,6 1510 86,4 1747
IA Kaolack 323 8,0 3690 92,0 4013
IA Kédougou 32 3,5 871 96,5 903
IA Kolda 190 6,9 2558 93,1 2748
IA Louga 463 13,2 3040 86,8 3503
IA Matam 314 13,5 2008 86,5 2322
IA Sédhiou 81 3,8 2072 96,2 2153
IA St Louis 195 5,1 3626 94,9 3821
IA Tamba 274 11,7 2065 88,3 2339
IA Thiès 319 5,7 5281 94,3 5600
IA Ziguinchor 94 3,4 2647 96,6 2741
Sénégal 3346 7,80% 39543 92,2 42889
Moyenne 394 7,50% 4652 92,5 5046
Max 463 13,60% 5281 96,6 5600
Min 32 3,40% 871 86,4 903
Ecart-type 130 3,78% 1089 3,8 1173
CV 33,0% 50,2% 23,4% 4,1% 23,2%

43
L ‘abri provisoire désigne au sens le plus
large, toute forme d’occupation de salle de
classe à titre provisoire et /ou précaire.
(26,9%), Ziguinchor (17,8%) et Kédougou
(17,4%) et Kolda (13,9 %).
Il existe d’autres programmes de construction
Le caractère provisoire est lié au titre même de pour le remplacement d’abris provisoires
l’occupation (exemple l’emprunt, la location ou comme le Projet d’ Amélioration des écoles
le bail etc.), la non-conformité des bâtiments à Primaires (PAEP) de la coopération allemande
usage de salle de classe peut être liée aux qui couvre les régions de Kaolack, Kaffrine et
matériaux de fabrication locaux comme la paille Fatick.
ou le banco. Les abris provisoires sont passés de En 2014, un total de 9 052 salles de classes a été
11,4% en 2013 à 8,3% en 2014 soit une baisse aménagé pour les adapter aux handicapés. Dans
de 3,1 points de pourcentage. Les programmes ce lot de salles de classe, les plus importants
comme Fast Track, à travers son volet pourcentages sont rencontrés dans les académies
construction de salles de classe au titre de de Kaffrine avec 30,6% et Ziguinchor 27,2%.
remplacement d’abris dans les écoles
Les académies de Dakar et Diourbel ont
élémentaires, a permis d’atténuer la forte enregistré les plus faibles parts avec
présence d’abris provisoires dans le réseau. respectivement 5,5% et 5,6%.
Les proportions de salles de classe sous abris
provisoires sont plus importantes à Sédhiou

Poids des abris provisoires et locaux aménagés dans le patrimoine en 2014

Locaux aménagés pour Abris provisoires


IA handicapé
Nbre % Nbre %
IA Dakar 121 5,5 6 0,3
IA Pikine-Guediawaye 161 7,0 41 1,8
IA Rufisque 155 10,5 70 4,7
IA Diourbel 196 5,6 190 5,5
IA Fatick 862 17,2 316 6,3
IA Kaffrine 751 30,6 207 8,4
IA Kaolack 1088 20,6 345 6,5
IA Kedougou 150 12,8 204 17,4
IA Kolda 891 25,9 479 13,9
IA Louga 728 13,9 138 2,6
IA Matam 801 24,3 195 5,9
IA Sedhiou 532 19,6 731 26,9
IA St Louis 403 7,7 459 8,7
IA Tamba 618 19,4 277 8,7
IA Thies 623 8,7 444 6,2
IA Ziguinchor 972 27,2 635 17,8
SENEGAL 9052 15,8 4737 8,3
Moyenne 566 16,0 296 8,9
Min 121 5,5 6 0,3
Max 1088 30,6 731 26,9
EcartType 318 8,0 202 6,7
CV 56,3% 49,7% 68,2% 75,9

44
Les tables- bancs
nationale s’engageait ainsi à fournir
U n des indicateurs utilisés pour mesurer
l’amélioration des conditions
d’apprentissage des élèves est le ratio place
suffisamment de tables-bancs aux écoles.

L
assise par élève. Les tables-bancs disponibles
dans les écoles sont principalement de deux
En 2014, on note un surplus de tables-bancs au
niveau national, traduit par un ratio place assises
par élève (2,2) supérieur à 1.
types : les tables-bancs à deux places et ceux à En d’autres termes, il existe 220 places assises
trois places. Dans la composition, les tables- pour 100 élèves (plus de deux places pour un
bancs de deux places s’imposent avec 88,0% élève), soit une sous-utilisation des tables-bancs.
loin devant ceux à trois places 11,2% et les Ce ratio qui était de 0,9 en 2013 a évolué en
autres types avec seulement 0,8%. Par ailleurs, 2014. Cette situation globale se répète, au
on peut signaler l’existence d’un troisième type niveau du public et du privé, dans toutes les
dont la forme est très variable. académies, avec des surplus variant de 1,7 à 2,6.
En créant la Direction des Equipements
Scolaires (DEqS), le Ministère de l’Education

Ratio place assise/élève en 2014

45
L’organisation pédagogique des classes au niveau du Public
en flux unique ; 6,4% (objectif) contre 6,90%
P our répondre rationnellement à la
demande d’éducation, le Gouvernement a
(existant) en double flux et 13,8%
(Objectif) contre 27,22% (existant) en
L mis en place divers modes d’organisation
dont les Classes à Double Flux (CDF) et les
Classes Multigrades (CMG).
multigrade. Ces écarts montrent que des efforts
restent encore à consentir pour une meilleure
qualité des conditions d’enseignement-
Le premier type de regroupement constitue la apprentissages.
principale stratégie pour répondre à la demande Le résultat est qu’on est encore loin de l’objectif
croissante d’éducation dans les zones à forte puisque la part du flux unique est de 14 points
concentration de population. Le deuxième type inférieur à ce qui était attendu.
permet d’offrir un service éducatif complet dans
Aussi, le tableau ci-dessous montre une faible
les régions peu peuplées où la structure
diminution du nombre de classes fonctionnant
classique de l’école (un niveau d’études par
en double flux (0,3 point) et en CMG (5,1
classe physique) ne permet pas de rationaliser
points) entre 2013 et 2014.
les ressources matérielles et humaines. Ces
stratégies ont fortement contribué à Entre 2013 et 2014, les CDF se sont
l’élargissement de l’accès durant le PDEF. Ce particulièrement accrues à Diourbel (1,34),
PAQUET-EF qui s’inscrit dans une dynamique Kédougou (0,27), Kolda (0,26), Louga (0,01) et
d’amélioration de la qualité des apprentissages a Matam (0,59).Des efforts de réduction du
opté pour une réduction progressive des classes nombre de classes à double flux sont constatés
à double flux considérées comme un obstacle à dans les autres régions avec 7,4 points à Dakar,
un enseignement de qualité, compte tenu de la Fatick (1,1), Kaffrine (0,1), Kaolack (0,2),
réduction des heures d’apprentissage qu’elles Sédhiou (1,9), St Louis (0,03), Tamba (1,2),
généraient. Il existe encore des écarts entre les Thiés (0,7) et Ziguinchor (1,1).Les plus fortes
objectifs fixés dans le modèle du simulation du proportions de classes multigrades sont
PAQUET-ET et la réalité obtenue dans la enregistrées à Kaffrine (47,12%), Kédougou
répartition du fonctionnement des classes en (44,41%), Kolda (41,19%), Tamba (40,72%) et
2014: 79,8% (objectif),contre 65,88% (existant) Louga (39,95%).
Répartition des groupes pédagogiques du Public selon le mode de fonctionnement en 2013 et en 2014

Régions Double flux Flux unique Multigrade


2013 2014 2013 2014 2013 2014
Dakar 15,5% 17,8% 83,3% 80,2% 1,2% 2,0%
Diourbel 4,0% 5,3% 66,1% 64,5% 29,9% 30,1%
Fatick 3,3% 2,3% 65,7% 67,6% 31,0% 30,1%
Kaffrine 0,8% 0,7% 49,1% 51,5% 50,2% 47,8%
Kaolack 8,8% 9,1% 61,4% 63,8% 29,8% 27,0%
Kédougou 0,0% 0,3% 51,0% 54,3% 49,0% 45,4%
Kolda 6,2% 6,6% 49,4% 51,4% 44,4% 42,1%
Louga 0,1% 0,1% 57,3% 57,9% 42,6% 42,0%
Matam 2,3% 2,9% 59,6% 59,6% 38,1% 37,4%
Sédhiou 6,6% 4,9% 69,1% 75,7% 24,4% 19,4%
St Louis 3,4% 3,5% 63,9% 65,4% 32,7% 31,0%
Tamba 8,2% 7,4% 49,2% 49,6% 42,6% 43,0%
Thiès 13,2% 14,4% 72,2% 69,7% 14,6% 15,9%
Ziguinchor 2,8% 1,8% 88,7% 90,5% 8,6% 7,7%
SENEGAL 6,6% 6,9% 65,4% 65,8% 28,0% 27,2%
Moyenne 5,4% 5,5% 63,3% 64,4% 31,4% 30,1%
Min 0,0% 0,1% 49,1% 49,6% 1,2% 2,0%
Max 15,5% 17,8% 88,7% 90,5% 50,2% 47,8%
Ecart Type 4,5% 5,1% 11,8% 11,4% 14,4% 13,8%
CV 84,6% 92,3% 18,7% 17,7% 45,8% 45,9%

46
La taille moyenne des classes pédagogiques dans le public
de classes multigrades à grande taille est assez

P our la situation de 2014, il ressort que les


classes à double flux ne répondent pas aux
normes (40-55). La taille moyenne (55) atteint la
souvent lié au manque d’enseignants obligeant
les Directeurs d’écoles à confier deux classes
pédagogiques à un seul maître.
limite maximale fixée (55). Pour les classes à flux unique, excepté les
L’effectif moyen des CDF reste très important académies de Pikine-Guédiawaye (54) et
dans les régions de Kédougou (91), Matam (90), Rufisque (52), l’effectif moyen par groupe
Kolda (85), Louga (70), Saint-Louis(60) et pédagogique est inférieur à la norme standards
Fatick (57). de 48 élèves /classe. La région de Kédougou
Quant à l’effectif moyen des classes multigrades enregistre le plus faible effectif par classe avec
(27), il est inférieur à la norme (45). C’est 31 élèves. La faiblesse de la taille moyenne des
particulièrement à Saint- Louis (16), Matam groupes pédagogiques est en partie liée à celle
(17), Louga (17) et Kaffrine (18) que l’on a des effectifs de certaines écoles rurales où le
enregistré les niveaux les plus faibles d’effectifs potentiel d’enfants à scolariser annuellement est
moyens des classes multigrades. Pikine- faible.
Guédiawaye se particularise par les plus gros
effectifs moyens de CMG (52). Ce phénomène
Taille moyenne des GP dans le public selon le mode de fonctionnement

IA Double flux Flux unique Multigrade Total général


IA Dakar 46 72 20
IA Pikine-Guédiawaye 52 54 52 21
IA Rufisque 52 52 28 33
IA Diourbel 55 44 24 32
IA Fatick 57 34 20 29
IA Kaffrine 44 34 18 26
IA Kaolack 50 33 20 29
IA Kédougou 91 31 19 25
IA Kolda 85 38 27 36
IA Louga 70 34 17 26
IA Matam 90 38 17 31
IA Sédhiou 56 40 37 39
IA St Louis 60 35 16 29
IA Tamba 51 40 24 32
IA Thiés 52 44 20 36
IA Ziguinchor 52 36 22 32
SENEGAL 55 39 21 30
Moyenne 61 40 27 30
Min 44 31 16 20
Max 91 54 52 39
Ecart-type 14,8 6,5 14,6 5
CV 24,3% 16,5% 54,1% 16,9%

47
La disponibilité des manuels scolaires dans le public
Kaffrine (1,2), Fatick (1,4), Kaolack (1,4) et
es manuels scolaires sont considérés comme
L un intrant de qualité. Le Ministère de
l’Éducation ambitionne de doter tous les
Ziguinchor (1,2). Les régions de Kolda,
Sédhiou, St Louis, Tamba et Thiès, enregistrent
des ratios inférieurs à 1.
élèves d’un livre pour chaque discipline
En lecture, au niveau de la première étape, huit
fondamentale, soit deux manuels (Calcul et
élèves sur dix disposent d’un livre. Les élèves
Lecture) pour les élèves de la première étape
des écoles de Dakar et de Pikine-Guédiawaye
(CI-CP) et cinq manuels (Calcul, Lecture,
semblent être privilégiés quant à la dotation en
Histoire, Géographie et Sciences d’Observation)
manuels alors que ceux de Kolda, Sedhiou St
pour les élèves des deuxièmes et troisièmes
Louis et Thiès sont de loin les moins pourvus.
étapes (CE1- CE2 et CM1-CM2).
En Calcul, seuls quatre élèves sur dix en
En 2014, le ratio livres/élève au niveau national
disposent. Une situation extrême s’observe à
est de 1,1 pour la première étape. On constate
Tamba, Kolda et Thiès avec un ratio de 0,2
qu’aucune IA, excepté Dakar (2,6) et Pikine-
manuel de calcul par élève.
Guédiawaye (2,0), n’a atteint l’objectif de deux
(2) livres par élève. On observe également Ainsi, les ratios au niveau de la première étape
d’importantes disparités au niveau académique à sont encore en deçà des objectifs poursuivis.
Rufisque (1,3), Kédougou (1,5), Matam (1,2),

Ratio manuels/élève par discipline en 2014 : Première étape (CI-CP)

IA Calcul Lecture calcul et


Lecture
IA Dakar 0,7 1,8 2,6
IA Pikine-Guédiawaye 0,7 1,3 2
IA Rufisque 0,3 0,9 1,3
IA Diourbel 0,3 0,8 1,1
IA Fatick 0,4 0,9 1,4
IA Kaffrine 0,3 0,9 1,2
IA Kaolack 0,4 1 1,4
IA Kédougou 0,7 0,8 1,5
IA Kolda 0,2 0,5 0,7
IA Louga 0,4 0,8 1,1
IA Matam 0,4 0,8 1,2
IA Sédhiou 0,3 0,5 0,8
IA St Louis 0,3 0,5 0,8
IA Tamba 0,2 0,6 0,8
IA Thiés 0,2 0,5 0,7
IA Ziguinchor 0,4 0,8 1,2
SENEGAL 0,4 0,8 1,1
Moyenne 0,4 0,8 1,2
CV 0,422 0,392 0,383

48
Ratio manuels/élève en 2014

A u niveau des deuxième et troisième étapes


où les ratios moyens sont respectivement
Globalement, malgré les immenses efforts fournis
par le Gouvernement en termes d’acquisition de
2,4 et 3,2 : on est encore loin de l'objectif de 5 manuels scolaires, l’objectif en matière de
manuels par élève. La répartition des manuels fourniture de manuels scolaires n’est pas encore
montre des déficits encore plus importants atteint. Toutefois le ratio semble être affaibli par
pour les disciplines d’éveil (Géographie et le fait que certains Directeurs d’écoles n’auraient
Histoire). On notera aussi qu’en troisième pris en considération que les livres fournis par
étape, malgré la préparation des examens et l’Etat. L’évaluation de la situation est faite en
concours, les élèves restent sous-équipés en rapportant le nombre de manuels recensés pour
manuels (3,2). les disciplines fondamentales, au nombre d’élèves
pour les années d’études concernées.

Ratio manuels/élève par discipline : deuxième étape en 2014 (CE1-CE2)

Sciences Total
Calcul Lecture Géographie Histoire
IA Observation général
IA Dakar 1,1 1 0,4 0,6 0,9 4
IA Pikine-Guediawaye 1 1 0,4 0,5 0,8 3,7
IA Rufisque 0,6 0,5 0,2 0,4 0,6 2,4
IA Diourbel 0,8 0,6 0,1 0,4 0,6 2,5
IA Fatick 0,8 0,5 0,2 0,7 0,7 3
IA Kaffrine 0,6 0,6 0,2 0,4 0,5 2,2
IA Kaolack 0,7 0,5 0,1 0,4 0,6 2,4
IA Kédougou 0,7 0,6 0,2 0,3 0,4 2,2
IA Kolda 0,4 0,3 0,1 0,3 0,3 1,3
IA Louga 0,8 0,7 0,2 0,5 0,8 3
IA Matam 0,8 0,7 0,1 0,4 0,6 2,6
IA Sédhiou 0,4 0,4 0,2 0,2 0,2 1,3
IA St Louis 0,7 0,4 0,2 0,5 0,7 2,5
IA Tamba 0,4 0,3 0,1 0,3 0,4 1,5
IA Thiés 0,6 0,4 0,2 0,3 0,4 1,9
IA Ziguinchor 0,7 0,5 0,2 0,3 0,5 2,4
SENEGAL 0,7 0,5 0,2 0,4 0,6 2,4
Moyenne 1 1 0 0 1 2
Min 0,4 0,3 0,1 0,2 0,2 1,3
Max 1,1 1 0,4 0,7 0,9 4
Ecart-type 0,2 0,2 0,1 0,1 0,2 0,7
CV 27,4% 35,6% 45,0% 33,2% 34,0% 30,2%

49
Ratio manuels/élève par discipline : troisième en 2013 (CM1-CM2)

Total
IA Calcul Lecture Géographie Histoire Sciences
général
IA Dakar 1,4 1,4 0,6 0,9 1,1 5,5
IA Pikine-Guédiawaye 1,3 1,4 0,5 0,7 0,9 4,8
IA Rufisque 0,8 0,9 0,2 0,5 0,8 3,3
IA Diourbel 0,9 1 0,2 0,5 0,8 3,4
IA Fatick 1 1 0,3 0,9 1 4,1
IA Kaffrine 0,9 1 0,3 0,5 0,6 3,3
IA Kaolack 0,8 0,9 0,2 0,5 0,8 3,1
IA Kedougou 0,7 0,7 0,2 0,3 0,4 2,4
IA Kolda 0,3 0,4 0,1 0,3 0,3 1,6
IA Louga 1,1 1,2 0,2 0,7 0,9 4,1
IA Matam 0,9 0,9 0,1 0,4 0,8 3,1
IA Sedhiou 0,6 0,6 0,2 0,2 0,2 1,9
IA St Louis 0,8 0,8 0,2 0,6 0,8 3,1
IA Tamba 0,4 0,5 0,1 0,4 0,4 1,8
IA Thiès 0,7 0,7 0,2 0,4 0,5 2,6
IA Ziguinchor 0,8 0,9 0,3 0,4 0,6 3,1
SENEGAL 0,8 0,9 0,2 0,5 0,7 3,2
Moyenne 1 1 0 1 1 3
Min 0,3 0,4 0,1 0,2 0,2 1,6
Max 1,4 1,4 0,6 0,9 1,1 5,5
EcartType 0,3 0,3 0,1 0,2 0,2 1
CV 32,1% 31,0% 50,8% 37,0% 35,4% 32,3%

50
Pourcentage de femmes dans le personnel enseignant

P our répondre à la demande d’éducation de


plus en plus importante et au développement
Dans l’ensemble, le corps enseignant est plus
féminisé dans le privé que dans le public mais
fulgurant du sous-secteur de l’enseignement on est encore loin de la parité recherchée. On
élémentaire, le Gouvernement a opté pour le peut constater une évolution constante du
recrutement de contractuels afin de subvenir aux pourcentage de femmes dans le personnel
besoins en enseignants. Ainsi une importante enseignant depuis 2010.
évolution a été notée aussi bien en termes de
nombre que de genre. La forte présence des femmes dans les écoles
Entre 2010 et 2014, la part des femmes dans le publiques et privées s’observe davantage dans
personnel enseignant est passée de 30,6% à les IA de Rufisque, Dakar, Pikine-Guediawaye,
32,4%. En 2014, pour le privé le pourcentage Thiès et Saint-Louis. Ce sont dans les régions
des enseignantes est de 39,5% alors qu’il n’est méridionales de Sédhiou, Kolda et Kédougou
que de 30,6% pour le public. que l’on enregistre le moins d’enseignantes.

Pourcentage de femmes dans le personnel enseignant

Public Privé Global


IA Total % Femmes Total % Femmes Total % Femmes
enseignant enseignant enseignant
IA Dakar 2 448 57,9% 3 449 42,4% 5 897 48,9%
IA Pikine-Guédiawaye 2 262 54,2% 4 188 40,4% 6 450 45,2%
IA Rufisque 1 395 49,9% 866 47,8% 2 261 49,1%
IA Diourbel 2 949 31,3% 736 25,5% 3 685 30,1%
IA Fatick 3 804 26,0% 222 34,7% 4 026 26,5%
IA Kaffrine 1 868 25,9% 41 34,1% 1 909 26,1%
IA Kaolack 4 551 26,8% 429 42,7% 4 980 28,2%
IA Kedougou 967 16,8% 27 22,2% 994 16,9%
IA Kolda 2 802 18,3% 78 30,8% 2 880 18,6%
IA Louga 3 674 31,0% 248 26,2% 3 922 30,7%
IA Matam 2 236 21,8% 55 16,4% 2 291 21,6%
IA Sedhiou 2 256 13,4% 83 24,1% 2 339 13,8%
IA St Louis 4 217 34,9% 163 45,4% 4 380 35,3%
IA Tamba 2 259 20,9% 158 20,9% 2 417 20,9%
IA Thies 6 766 36,1% 1 256 41,2% 8 022 36,9%
IA Ziguinchor 2 985 18,9% 342 28,4% 3 327 19,9%
Total général 47 439 30,6% 12 341 39,5% 59 780 32,4%
Moyenne 2 965 30,3% 771 32,7% 3 736 29,3%
Min 967 13,4% 27 16,4% 994 13,8%
Max 6 766 57,9% 4 188 47,8% 8 022 49,1%
EcartType 1 362,9 13,1% 1205,9 9,4% 1806,2 10,8%
CV 46,0% 43,1% 156,3% 28,9% 48,3% 36,9%

51
La répartition des enseignants selon le statut et le diplôme académique
Les titulaires du BFEM du Public (recrutés
E n 2014, les maîtres contractuels et
volontaires constituent la majorité des
enseignants du Public avec 53,5% de
avant 2011 avec ce diplôme) sont plus
nombreux (51,4%) contre (43,3%) pour les
bacheliers.
l’effectif total des enseignants de l’Elémentaire
public. Les fonctionnaires ne représentaient que Aujourd’hui, beaucoup d’enseignants de
43,9% de ces enseignants. Il convient l’élémentaire sont titulaires d’un diplôme
d’examiner le niveau de qualification de ces académique de l’enseignement supérieur. Les
enseignants. Au Sénégal, les qualifications titulaires d’un diplôme de 1ier et 2nd cycles
exigées des enseignants de l’élémentaire sont (DEUG2, Licence et Maîtrise/Master)
spécifiées: une formation générale représentent 3,02% des enseignants. Cette
correspondant au niveau d’études du BAC (à situation montre que le niveau académique des
partir de 2011) et une formation pédagogique enseignants est en train de subir des mutations
d’un an débouchant sur l’obtention d’un profondes qu’il importe d’accompagner par une
Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP). formation professionnelle de qualité.

Répartition des enseignants des écoles publiques selon le statut en 2014

Répartition des enseignants du public selon le diplôme académique en 2014

52
La répartition des enseignants par région selon le diplôme professionnel

E n 2014 le diplôme professionnel a pu être


déterminé pour 70% des enseignants du
Au niveau du Public, à Ziguinchor, les titulaires
du CAP ou du CEAP représentent 93% des
primaire. Au niveau du Public, il a pu être enseignants (le diplôme n’est pas identifié que
identifié pour 83,1% d’entre eux et pour le Privé pour 7% d’entre eux. Ziguinchor est suivie par
19,6%. Au niveau national, parmi les diplômés Rufisque, Kolda St-Louis et Pikine-Guédiawaye
identifiés, les 39% possèdent le CEAP et les avec respectivement 90%, et 89% pour les trois
31% le CAP. Pour le Public ils sont 46,4% à derniers nommés.
avoir le CEAP et 36,7% le CAP. Dans le Privé
10,4% ont le CEAP et 9,2% le CAP. Globalement, aussi bien au niveau du Public que
du Privé le nombre d’« indéterminé » reste très
Au niveau national, à l'exception des IA de élevé. Il se pose un problème d’amélioration du
Dakar (46,9%) et de Pikine-Guédiawaye système de contrôle des questionnaires remplis
(39,1%) toutes les académies ont un pourcentage par les Directeurs d’écoles et planificateurs.
de diplômés professionnels (CAP ou CEAP) qui Des efforts doivent être faits pour la formation
dépasse 50%. Les parts les plus importantes se professionnelle des enseignants surtout ceux du
retrouvent à Ziguinchor, Kolda et Kaffrine avec privé dont la plupart n’a pas reçu une formation
respectivement 87,3%, 87,2% et 83,7%. initiale.

Répartition des enseignants selon le diplôme professionnel en 2014

PUBLIC NON PUBLIC Total


IA CAP CEAP Autre Sans Total CAP CEAP Autre Sans Total général
diplôme diplôme
IA Dakar 42,2% 32,9% 2,20% 22,60% 2 448 13,0% 13,9% 13,20% 59,90% 3449 5897
IA Pikine- 48,0% 40,8% 0,5% 10,7% 2 262 4,0% 8,3% 6,10% 81,6% 4188 6450
Guediawaye
IA Rufisque 53,5% 36,8% 1,0% 8,7% 1 395 6,0% 5,2% 13,90% 74,9% 866 2261
IA Diourbel 38,0% 46,9% 0,4% 14,6% 2 949 3,9% 6,1% 1,60% 88,3% 736 3685
IA Fatick 32,0% 43,1% 0,2% 24,6% 3 804 5,4% 12,2% 12,20% 70,3% 222 4026
IA Kaffrine 18,5% 35,8% 0,6% 45,1% 1 868 17,1% 9,8% 0,00% 73,2% 41 1909
IA Kaolack 31,7% 52,1% 0,6% 15,6% 4 551 15,4% 10,5% 6,80% 67,4% 429 4980
IA Kedougou 23,1% 59,2% 0,0% 17,8% 967 18,5% 11,1% 3,70% 66,7% 27 994
IA Kolda 38,7% 50,5% 0,6% 10,2% 2 802 9,0% 5,1% 15,4% 70,5% 78 2880
IA Louga 29,9% 42,5% 0,5% 27,1% 3 674 14,9% 13,3% 3,2% 68,5% 248 3922
IA Matam 22,1% 63,5% 0,7% 13,6% 2 236 0,0% 3,60% 0,0% 96,4% 55 2291
IA Sedhiou 36,2% 46,1% 0,5% 17,2% 2 256 8,4% 7,20% 3,6% 80,7% 83 2339
IA St Louis 38,2% 50,7% 0,2% 10,9% 4 217 7,4% 3,70% 73,6% 15,3% 163 4380
IA Tamba 26,5% 54,6% 0,5% 18,4% 2 259 7,0% 6,30% 10,8% 75,9% 158 2417
IA Thies 46,5% 42,3% 0,4% 10,7% 6 766 17,5% 13,1% 10,1% 59,2% 1256 8022
IA Ziguinchor 44,3% 49,0% 0,1% 6,6% 2 985 16,1% 18,7% 3,2% 62,0% 342 3327
SENEGAL 36,7% 46,4% 0,5% 16,4% 47 439 9,2% 10,4% 9,7% 70,7% 12 341 59780
Moyenne 35,6% 46,7% 0,6% 17,2% 2 965 10,2% 9,30% 11,1% 69,4% 771 3736
Min 18,5% 32,9% 0,0% 6,6% 967 0,0% 3,60% 0,0% 15,3% 27 994
Max 53,5% 63,5% 2,20% 45,1% 6 766 18,5% 18,7% 73,6% 96,4% 4 188 8022
EcartType 0,1 0,1 0 0,1 1362,9 5,6% 4,1% 16,9% 17,0% 1 206 1806,2
CV 27,3% 17,4% 86,6% 53,4% 46,0% 55,0% 44,8% 152,3% 24,5% 156,3% 48,30%

53
Les nouveaux inscrits au cours d’initiation (CI)
pourcentage de filles est supérieur à 50%. La
L’ effectif des élèves nouvellement inscrits
est calculé à partir des effectifs totaux
région de Matam avec 59,6% de filles parmi
les nouveaux inscrits au CI arrive en tête. Elle
du cours d’initiation (CI) moins les est suivie par celle de Kaffrine avec 55,2%.
redoublants. Les résultats du recensement Les plus faibles pourcentages sont enregistrés
scolaire montrent qu’en 2014, les nouveaux dans les académies de Kédougou (47,5%),
inscrits se chiffrent à 405 951 élèves. Ziguinchor (48,2%) et Kolda (48,8%).
L’examen de l’évolution des nouveaux Il est à noter que la plus importante part des
inscrits, au cours de la période 2004-2014, filles dans les effectifs se trouve dans les
montre une tendance à l’accroissement avec un régions les moins scolarisées, où la
TAMA de 3,6%. Entre 2013 et 2014 l’effectif communauté est encore réticente à l’école
des nouveaux inscrits a augmenté de 6,7%. classique, notamment dans les régions de
La part des filles dans les effectifs Diourbel, Kaffrine et Matam. Une frange
nouvellement inscrits au CI est passée de importante des garçons étant envoyée dans les
51,2% en 2013 à 51,3% en 2014 soit une écoles coraniques.
augmentation de 0,1%. Dans neuf régions le

Évolution des nouveaux inscrits (Public et Privé) de 2004 à 2014

405951
Garçons Filles Global

383773
250000 450000

380325
373241
359295
343625
337163
331534

400000
312545
291067

200000
283859

350000

300000
150000
250000

208 050
197 901
197 019

194 846
200000
192 548

186 754

185 479
182 866

180 693
175 325

176 429

100000
171 321
168 579

168 300
165 842
162 955
157 539
155 006
145 753
145 314
142 438
141 421

150000

100000
50000

50000

0 0
20

20

20

20

20

20

20

20

20

20

20
04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

14

Pourcentage de filles parmi les nouveaux inscrits en 2014

54
L’examen de la structure par âge des nouveaux explique dans une certaine mesure les TBA qui
entrants, montre une entrée tardive des enfants. dépassent 100%. Sur le plan régional seules les
En effet, 33% sont âgés de 6 ans, 61% ont régions de Dakar et Matam laissent apparaitre
entre 7 et 9 ans et ceux âgés de 7 ans des effectifs de nouveaux entrants dominés par
représentent 54%. Cette prédominance des les âgés de 6 ans. Elles enregistrent
enfants âgés de 7 ans et plus par rapport à respectivement 31612 sur 79234 soit 40% et
ceux âgés de 6 ans, âge légal selon la loi 2014, 10191 sur 16437 soit 62
.
Structure par âge des nouveaux entrants au CI en 2014

REGIONS - 5 ans 5 ans 6 ans 7 ans 8 ans Plus de 8ans


Dakar 1 358 9 411 31 612 29 446 5748 1659
Diourbel 71 621 5 232 25 649 1454 58
Fatick 16 734 8 549 14 671 1212 145
Kaffrine 19 197 3 451 9 622 668 77
Kaolack 245 1 256 8 168 19 333 1893 279
Kédougou 0 18 789 5 350 162 34
Kolda 38 699 8 031 16 738 1260 160
Louga 110 879 8 317 13 100 1054 271
Matam 30 348 10 191 5 090 654 125
Sédhiou 11 229 7 814 11 872 1313 170
St Louis 204 1 865 10 446 13 812 1837 431
Tamba 12 205 4 345 17 023 893 90
Thiès 212 2 785 20 857 28 526 4208 545
Ziguinchor 76 1 206 7 625 10 207 760 75
Total général 2 411 20 504 135 421 220 367 23125 4125
Pourcentage 1% 5% 33% 54% 6% 1%

55
L’évolution des effectifs scolaires

es effectifs ont régulièrement augmenté poursuivi au début de la deuxième phase


L entre 2004 et 2014 comme le montre bien
le graphique. Les taux de croissance
(2005-2007) avant de connaître une hausse de
2,7 points de pourcentage l’année suivante.
annuels les plus élevés ont été observés en Entre 2007 et 2013, le taux d’accroissement
2004, 2005, 2007 et 2014. Cette situation est n’a guère dépassé 3,5%. L’accélération
due, en partie à une couverture plus exhaustive enregistrée en 2014 résulte d’une meilleure
de la campagne statistique, mais surtout au couverture de la campagne statistique.
fait que la période 2003 et 2004 coïncident
avec la première phase du PDEF qui avait pour Depuis 2008, la part des filles dans les effectifs
objectif l’élargissement de l’accès. Le a franchi la barre des 50% et n’a cessé de
ralentissement du rythme d’accroissement croître depuis lors, atteignant 51,6% en 2014.
constaté à la fin de la première phase s’est

Évolution des effectifs scolaires entre 2004 et 2014


2 000 000 8,0%
7,4%
1 800 000 7,0%
1 600 000
5,7% 6,0%
1 400 000
1 200 000 4,4% 4,6% 5,0%

1888159
1805170
1 783 178
1 000 000 4,0%
1 725 839
1 695 007
1 652 585
1 618 303

3,0% 3,3%
1 572 178

2,6%
1 487 846
1 444 163
1 382 749

800 000 2,9%


3,0%
600 000 2,1%
1,8%
2,0%
400 000
200 000 1,2% 1,0%

0 0,0%
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Effectifs scolaires taux d'accroissement

Evolution de la part des filles dans les effectifs de 2004 à 2014

56
La participation du Privé à l’effort de scolarisation

D ans le cadre de la libéralisation de l’offre


d’éducation adoptée par le gouvernement,
privé suivie de Matam et Kédougou (2,7%).
Les académies de Dakar (48,2%), Pikine-
il est attendu une participation importante du Guédiawaye (42,8%) et de Diourbel (23,3%)
secteur privé pour l’atteinte de l’objectif de la ont enregistré les taux les plus élevés.
scolarisation pour tous à l’horizon 2015. Le cas de Diourbel peut s’expliquer par le
En 2014, les élèves inscrits dans les écoles dynamisme des écoles privées franco arabe
privées représentent 15,1% du total contre qui constituent le moteur du développement du
11,9% en 2004. Cette performance est sous-secteur. L’académie de Dakar, classée
l’aboutissement d’un processus qui a été première du point de vue de la participation du
enclenché depuis 2004 et qui s’est maintenu au Privé, doit ce rang principalement au
cours des dernières années. Il convient de dynamisme des écoles privées laïques qui ont
souligner l’importante contribution des écoles pu s’implanter à proximité des populations,
franco arabes privées notamment dans les dans les zones où le manque de terrain
zones où l’école classique avait du mal à disponible n’a pas permis la construction
s’implanter. d’écoles publiques.
En zone urbaine, le privé accueille 25,4% des
De 2004 à 2014, la part du secteur privé a
effectifs alors que pour le public, le taux est de
progressé de 3,2 points de pourcentage.
5,3%.
Au niveau académique, Sédhiou (2,4%)
connaît le plus faible taux de participation du

Evolution de la part du Privé de 2004 à 2014

57
Les disparités régionales de la participation du Privé selon le milieu en 2014

IA Rural Urbain Total général


IA Dakar 0,00% 48,20% 48,20%
IA Pikine-Guediawaye 0,00% 42,80% 42,80%

IA Rufisque 13,40% 24,20% 21,60%


IA Diourbel 29,20% 9,80% 23,30%
IA Fatick 3,90% 11,50% 5,20%
IA Kaffrine 0,20% 6,10% 1,70%
IA Kaolack 0,80% 14,30% 6,50%
IA Kedougou 0,00% 11,10% 2,70%
IA Kolda 0,00% 9,20% 2,60%
IA Louga 1,90% 15,40% 6,50%
IA Matam 1,30% 6,20% 2,70%
IA Sedhiou 0,60% 9,70% 2,40%
IA St Louis 0,50% 8,10% 4,20%
IA Tamba 3,80% 10,80% 5,90%
IA Thies 6,60% 17,60% 12,10%
IA Ziguinchor 1,60% 19,00% 9,00%
SENEGAL 5,30% 25,40% 15,10%
CV 183,90% 72,50% 113,80%

58
Les élèves inscrits dans les écoles publiques à cycle complet
n raison de l’impact négatif de la années d’étude. Les écoles à cycle incomplet
E discontinuité de l’offre d’éducation sur
l’accès et le maintien des élèves à l’école, le
constituent ainsi 53,7% du réseau scolaire.
En zone urbaine, les écoles à cycle complet
gouvernement ambitionne de fournir un service représentent 84,3% du réseau. Elles accueillent
éducatif complet à tous les enfants en âge 93,8% de leurs élèves. En zone rurale, la
scolaire. particularité est la prépondérance des écoles à
Les écoles à cycle incomplet présentent cycle incomplet (61,3%). Celles qui sont
l’inconvénient de ne pas permettre le complètes n’accueillent que 66,2% des élèves.
recrutement annuel des enfants en âge scolaire et
n’autorisent pas non plus le redoublement pour Les académies qui comptent le moins d’enfants
les élèves de niveau faible. Cette situation inscrits dans les écoles à cycle incomplet sont
montre l’importance à développer les classes Rufisque, Pikine-Guédiawaye, Dakar, Thiés et
multigrades et les écoles à classe unique Ziguinchor où les pourcentages sont
notamment dans les régions vastes et peu respectivement de 2,96% ; 3,76% ; 3,83% ;
peuplées où l’offre éducative devra davantage 13,52% et 15,26%.
s’adapter aux conditions démographiques. Nonobstant, les efforts fournis pour compléter
Ainsi, l’examen de la structure des écoles les cycles, notamment en termes de construction
montre que celle-ci est marquée par une de classes additionnelles et de réorganisation
prolifération d’écoles à cycle incomplet (4298 pédagogique à travers la politique des classes
en 2014). Parmi les 1 597 575 élèves du Public multigrades et des écoles à classe unique, il n’en
recensées en 2014, seules 1 245 161 soit 77,9% demeure pas moins que des efforts soutenus
ont été accueillis dans des écoles offrant les six devront encore être faits pour atteindre les
objectifs fixés dans ce domaine.
Effectifs inscrits dans les écoles selon le cycle (complet/incomplet) en 2014

Zone Ecole à cycle Ecole à cycle Incomplet Total


complet
Ecoles Elèves Ecoles Elèves Ecoles Elèves
Rurale 2 587 606 216 4 090 310 149 6 677 916 365
Urbaine 1 119 638 945 208 42 265 1 327 681 210
Total 3 706 1 245 161 4 298 352 414 8 004 1 597 575

Proportion d’élèves inscrits dans des écoles à cycle incomplet en 2014


IA Urbain Rural Total
IA Dakar 3,8% 0,0% 3,8%
IA Pikine-Guediawaye 3,8% 0,0% 3,8%
IA Rufisque 5,1% 7% 2,9%
IA Diourbel 5,6% 31% 46,4%
IA Fatick 15,8% 18% 15,5%
IA Kaffrine 27,0% 58% 93,0%
IA Kaolack 6,1% 24% 20,1%
IA Kedougou 14,2% 58% 13,9%
IA Kolda 5,7% 56% 66,0%
IA Louga 2,1% 46% 29,4%
IA Matam 5,5% 17% 16,9%
IA Sedhiou 10,0% 45% 39,1%
IA St Louis 5,8% 31% 19,4%
IA Tamba 6,5% 60% 44,8%
IA Thies 7,4% 19% 13,5%
IA Ziguinchor 5,7% 21% 15,3%
SENEGAL 6,2% 33,8% 22,1%

59
L’accès à l’école élémentaire
Suivent trois autres régions de la Casamance :
‘ accès à l’école élémentaire est mesuré à Ziguinchor, Sédhiou et Kolda et celles abritant de
L partir du taux brut d’admission (TBA) qui
indique le nombre d’enfants nouvellement
grandes villes : Thiès, Dakar, Fatick. Les forts
taux enregistrés dans certaines de ces régions
admis au CI, rapporté à la population ayant pourraient s’expliquer par le recrutement massif
l’âge légal de fréquenter la première année de d’enfants n’ayant pas l’âge légal d’entrer au CI.
l’élémentaire. Le problème de l’état civil se pose encore avec
acuité.
Le taux brut d’admission au CI atteint 98,4% La région de Kaffrine a le plus faible taux
en 2014. Celui des filles est partout plus élevé d’admission au CI avec 64,3%.
comme en témoigne l’indice de parité qui est En 2014, à l’exception des régions de Kédougou
partout en leur faveur, excepté à Kédougou, et de Ziguinchor, les taux d’admission des filles
qui par ailleurs, enregistre le plus fort TBA. au CI sont supérieurs à ceux des garçons.

Disparités régionales dans l’accès au CI en 2014

REGIONS TBA Garçons TBA Filles TBA F&G Indice de


parité F/G
DAKAR 106,51% 109,94% 108,19% 1,03
DIOURBEL 61,43% 77,53% 69,17% 1,26
FATICK 101,11% 104,42% 102,71% 1,03
KAFFRINE 56,54% 72,26% 64,26% 1,28
KAOLACK 88,27% 101,62% 94,66% 1,15
KEDOUGOU 139,42% 129,58% 134,57% 0,93
KOLDA 113,58% 114,25% 113,90% 1,01
LOUGA 77,64% 94,48% 85,63% 1,22
MATAM 66,80% 105,35% 85,44% 1,58
SEDHIOU 122,10% 126,95% 124,43% 1,04
St LOUIS 89,15% 115,25% 101,71% 1,29
TAMBA 85,24% 97,90% 91,27% 1,15
THIES 104,86% 114,97% 109,76% 1,10
ZIGUINCHOR 137,71% 135,89% 136,83% 0,99
SENEGAL 92,87% 104,34% 98,42% 1,12

60
L’intensité de la scolarisation

’intensité de la scolarisation est mesurée tranches d’âges utilisées dans les méthodes de
L par le Taux Brut de Scolarisation (TBS)
qui est le rapport entre les effectifs inscrits
calculs de cet indicateur du système qui est
désormais 6-11 ans pour l’Élémentaire
(Public et Privé) et la population en âge définies contrairement à la tranche d’âge 7-12
scolaire. Cet indicateur mesure la capacité du qui déterminait jusque-là le dénominateur
système éducatif à accueillir les enfants A cette volonté s’ajoute la disponibilité d’une
scolarisables. nouvelle base de données démographiques
Pour des soucis de conformité à la loi portant recueillie au niveau de l’ANSD après le
« l’obligation scolaire 6-16ans » sur l’âge recensement RGPAE de 2013. Ainsi, des
officiel d’accès à l’éducation, assortie de la variations notoires sont remarquées dans les
nouvelle orientation édictée par la lettre de résultats des TBS obtenus entre l’année
politique sectorielle et de l’ensemble des scolaire 2013et 2014 qui ont respectivement
documents de pilotage du système éducatif 93,0% et 82,6 soit une variation de -10,4.
(PAQUET-EF, EDB10, Assises nationales de Cependant l’indice de parité qui détermine la
l’éducation…), le Ministère de l’éducation couverture selon le sexe reste toujours en
nationale veut marquer une rupture sur les faveur des filles avec 0 ,04 .

Variation du Taux Brut de Scolarisation (TBS) entre 2013 et 2014

Genre 2013 2014 Variation du TBS


TBS Garçons 87,9% 76,7% -11,2%
TBS Filles 98,4% 89,0% -9,4%
TBS GF 93,0% 82,6% -10,4%
Indice de Parité du TBS 1,12 1,16 0,04

laquelle l’indice de parité qui de tout temps était


E n 2014, le système éducatif a enregistré un
taux de participation de 82,60%. Ce taux
élevé est dû en grande partie aux efforts
en faveur des garçons a subi un changement en
pour être en faveur des filles avec 1,02. En 2014,
déployés en termes de scolarisation dans les il atteint 1,16. Ce changement est lié à
régions de Ziguinchor (116,1%), Kédougou l’enrôlement de plus en plus important de filles
(110,0%). Les plus faibles taux sont notés dans au CI comme le montre le taux brut d’admission
les régions de Kaffrine (47,5%), Diourbel des filles qui depuis 2004 dépasse celui des
(52,7%) et Louga (66,3%). garçons. Il convient maintenant d’être un peu
Selon le genre, le TBS des filles (89 %) est plus attentif à la scolarisation des garçons dans
supérieur à celui des garçons (76,7%) de 12,3 certaines régions notamment à Matam, Louga,
points. Cet état de fait est le prolongement du Diourbel
phénomène observé depuis 2007, année à

61
Taux brut de scolarisation par région en 2014

REGIONS TBS Garçons TBS Filles TBS G&F Indice


parité F/G
DAKAR 97,2% 104,1% 100,6% 1,07
DIOURBEL 45,7% 60,5% 52,7% 1,32
FATICK 83,0% 91,7% 87,2% 1,10
KAFFRINE 40,9% 54,5% 47,5% 1,33
KAOLACK 71,8% 86,6% 78,7% 1,21
KEDOUGOU 113,2% 106,6% 110,0% 0,94
KOLDA 87,2% 89,4% 88,3% 1,03
LOUGA 58,9% 74,7% 66,3% 1,27
MATAM 52,2% 86,9% 68,6% 1,66
SEDHIOU 98,3% 101,5% 99,8% 1,03
St LOUIS 72,5% 95,0% 83,2% 1,31
TAMBA 69,5% 78,8% 73,9% 1,13
THIES 88,5% 101,2% 94,6% 1,14
ZIGUINCHOR 115,5% 116,7% 116,1% 1,01
SENEGAL 76,7% 89,0% 82,6% 1,16
Min 40,9% 54,5% 47,5% 0,94
Max 115,5% 116,7% 116,1% 1,66

Réduction des disparités de genre au fil des années

1,20
1,16

1,15 Parité filles/garçons 1,12 1,12


1,10
1,09
1,10 1,07
1,05
1,05 1,02
1,00
1,00 0,97
0,96
0,93
0,95
0,91
0,89
0,90 0,87

0,85
20

20

20

20

20

20

20

20

20

20

20

20

20

20

20
00

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

14

62
L’efficacité interne du système éducatif
survivants de cette cohorte sans redoublement,
’efficacité interne permet de savoir ce que
L sont devenus les élèves qui étaient inscrits
dans le système éducatif de l’année
après un ou deux redoublements et par
conséquent de déterminer la capacité de
rétention du système.
précédente. Trois possibilités sont
considérées : Le graphique montre que le système éducatif
demeure marqué par le taux encore élevé des
- soit ils sont promus en classe supérieure,
abandons.
- soit ils ont redoublé la classe,
Sur 100 enfants scolarisés en 2013, les
- ou alors ils ont abandonné. données du recensement montrent qu’environ
Ces trois cas sont étudiés à partir des 3,0 redoublent et 7,7 sont sortis du système.
indicateurs de flux que sont les taux de Ces contreperformances montrent qu’on est
promotion, de redoublement et d’abandon. encore loin des objectifs fixés dans le cadre du
L’application de ces taux à une cohorte PAQUET-EF relatifs aux abandons.
théorique permet de calculer le nombre de

Les flux scolaires selon le sexe en 2013 (Public et Privé)

TAUX GENRE CI CP CE1 CE2 CM1 CM2 Global


Garçons 89,4 92,6 91,2 92,3 84,1 85,8 89,7
de promotion Filles 89,6 92,4 89,7 90,1 81,2 88,4 88,9
(%) Total 89,5 92,5 90,5 91,3 82,7 87,0 89,3
de Garçons 1,1 4,6 1,7 4,9 1,9 3,7 2,9
redoublement Filles 1,1 4,8 1,8 5,1 2,0 4,8 3,1
(5%) Total 1,1 4,7 1,7 5,0 2,0 4,2 3,0
Garçons 9,5 2,8 7,1 2,8 14,0 10,4 7,4
Filles 9,3 2,8 8,5 4,7 16,8 6,9 8,0
d'abandon Total 9,4 2,8 7,7 3,7 15,3 8,7 7,7
(%)

L ’analyse de la situation par année d’étude


montre que les taux de redoublement ont
encore enregistrés dans les classes de CI, CE1
et CM1. Au niveau du CM1, le taux encore
été fortement maîtrisés comparés à leur valeur élevé pourrait être une conséquence du
en 2000. Ils passent d’environ 1,1% au CI à caractère sélectif du concours d’entrée en
5,0% au CE2. Il est plus faible à l’intérieur sixième.
qu’à la fin des étapes. Les plus forts taux d’abandon sont notés en
Le taux le plus élevé est celui du CE2 avec classe de CM1, CE1 et CI. Les abandons
5,0%. Il ressort de cette analyse des flux par précoces sont en partie favorisés par
année d’étude que la directive ministérielle l’éloignement des écoles en zone rurale ainsi
concernant la suppression du redoublement à que les cycles incomplets qui ne permettent
l’intérieur d’une étape a été appliquée avec pas aux élèves faibles de reprendre la classe.
plus de rigueur. Des redoublements sont

63
L ’analyse régionale met en évidence
l’ampleur du redoublement dans les régions
s’agit des régions St Louis (6,6%), Thiès (6,6%)
Kolda (5,8%), Kédougou (4,3%) et Dakar
de Dakar (3,8%), Diourbel (3,6%), Thiès (2,6%).
(3,1%). Ces régions ont un taux de Le niveau élevé du taux d’abandon est
redoublement supérieur à celui du niveau préoccupant dans les régions de Kaffrine,
national (3,0%). Pour le taux d’abandon, il s’est Tambacounda et Kaolack où il atteint
établi à 7,7% au niveau national. Six (06) respectivement 15,8%, 14,6%, et 11,3%.
régions sur les quatorze (14) ont un taux
d’abandon inférieur à celui du niveau national. Il

Les flux scolaires par région en 2013

REGIONS PROMOTION REDOUBLEMENT ABANDON


Filles Garçons TOTAL GF Filles Garçons TOTAL GF Filles Garçons TOTAL GF
DAKAR 94,0% 93,2% 93,6% 3,8% 3,8% 3,8% 2,2% 3,1% 2,6%
Diourbel 86,9% 88,4% 87,6% 3,1% 4,2% 3,6% 9,9% 7,4% 8,8%
Fatick 88,7% 86,5% 87,6% 2,6% 2,8% 2,7% 8,7% 10,7% 9,7%
Kaffrine 81,1% 82,5% 81,7% 2,1% 3,0% 2,5% 16,8% 14,5% 15,8%
Kaolack 86,5% 85,2% 85,8% 2,8% 3,0% 2,9% 10,8% 11,8% 11,3%
Kedougou 93,1% 94,0% 93,5% 2,3% 2,0% 2,1% 4,6% 4,1% 4,3%
Kolda 91,1% 92,4% 91,8% 2,5% 2,4% 2,4% 6,3% 5,2% 5,8%
Louga 85,9% 81,9% 84,0% 2,7% 3,2% 2,9% 11,4% 14,9% 13,1%
Matam 90,3% 86,1% 88,6% 1,8% 3,8% 2,6% 7,9% 10,1% 8,8%
Sedhiou 87,2% 88,3% 87,8% 2,6% 2,4% 2,5% 10,3% 9,3% 9,8%
St Louis 91,9% 90,2% 91,1% 2,0% 2,5% 2,2% 6,1% 7,3% 6,6%
Tamba 83,1% 83,0% 83,0% 2,3% 2,3% 2,3% 14,6% 14,7% 14,6%
Thies 90,8% 89,7% 90,3% 3,1% 3,1% 3,1% 6,0% 7,2% 6,6%
Ziguinchor 90,3% 89,3% 89,8% 2,9% 2,9% 2,9% 6,8% 7,7% 7,3%
Sénégal 89,7% 88,9% 89,3% 2,9% 3,1% 3,0% 7,4% 8,0% 7,7%
CV 4,03% 4,28% 4,05% 19,30% 20,75% 17,22% 42,91% 40,69% 40,99%

A vec les taux actuels de promotion, de


redoublement et d’abandon, pour une
promotion de 100 élèves inscrits au CI, seuls 89
On constate que les niveaux de CM1 (15,3%),
CI (9,4%), CM2 (8,7%) enregistrent les plus fort
taux d’abandon. Cependant, même si les autres
atteignent la dernière année d’études. Il montre niveaux ont les faibles taux, l’abandon reste
aussi que les filles (89,7%) sont légèrement plus encore élevé pour un plus d’efficience du
performantes (88,9%) les garçons de seulement système.
0,8point. En effet, les séries des taux de La réalisation de la scolarisation universelle
promotion et de redoublement sont plus impliquant une utilisation efficiente des
homogènes (CV inférieur à 5%) que celles des ressources, des mesures hardies doivent être
taux d’abandon (CV 40,99%). prises, dans le sens d’une réduction drastique de
la déperdition scolaire.

64
L’achèvement du cycle élémentaire
a scolarisation universelle telle que définie d'accroissement la progression pour l’atteinte de
L dans la nouvelle lettre de politique
sectorielle vise l’achèvement de cycle
l’objectif de la scolarisation primaire universelle
à l’horizon voulu (2020) est engagée.
élémentaire. Le Sénégal s’est fixé comme Cependant, pour une réalisation effective il
objectif à l’horizon 2020 l’atteinte d’un taux faudrait alors s’appuyer sur deux leviers à
d’achèvement de 100%. savoir : l’augmentation de l’admission en
Pour l’année scolaire 2014, le taux première année d’études, mais surtout
d’achèvement s’établit à 73,4%. Cette l’amélioration de la qualité des enseignements
importante progression par rapport à l’année apprentissages afin de permettre aux élèves qui
dernière est liée en partie au changement opérés accèdent au système éducatif, de poursuivre
concernant les données démographie, leurs études jusqu’à termes. Il faudra également
notamment l’utilisation des résultats du dernier veiller sur la réduction des abandons constatés
recensement, et la référence faite à la population au niveau des premières années des étapes du
de 11 ans en lieu et place des de celle âgée de 12 cycle élémentaire, notamment au CI, CE1 et
ans utilisée jusqu’ici. Avec ce rythme CM1.
Evolution du taux d’achèvement du primaire entre 2004 et 2014
90,0%
80,9%
80,0%

70,0% 66,5%
62,6% 73,4%
58,8% 65,6%
60,6%
71,1% 60,4%
71,9%
56,9% 57,3% 58,7% 57,4% 70,8%
60,0% 59,6% 65,9% 66,5%
52,2% 51,3% 55,1%
53,4% 58,4% 60,4% 59,1%
60,9%
49,7% 58,0%
50,0% 48,8% 52,9%
49,8% 48,1%
40,0% 45,3%

30,0%

20,0%

10,0%

0,0%
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Garçons Filles Total

L e tableau ci-dessous, montre que le taux


d’achèvement global qui est de 73,4%,
objectif. Les régions de Kaffrine (40,2%),
Diourbel (46,0), Matam (63,8%) et Louga
(64,6%) en sont encore loin. L’écart s’avère
dépassant ainsi l’objectif de 68% visé en 2014.
ainsi significatif entre régions en termes de taux
Néanmoins on remarque la forte hétérogénéité
d’achèvement.
du taux d’achèvement selon les régions. En
effet, il existe des régions qui sont toujours à la Au niveau des régions, les filles achèvent mieux
traine du fait de leurs taux situé en deçà de la que les garçons sauf à Kédougou et Sédhiou où
valeur 68% visée. le taux d’achèvement des garçons dépasse celui
des filles.
Les régions de Kédougou (113,5%), Ziguinchor
(88,4%) et Sédhiou (83,5%) dépassent cet

65
Taux d’achèvement par région en 2014

Régions TAP Garçons TAP Filles TAP F&G


DAKAR 77,3% 87,4% 82,3%
DIOURBEL 39,5% 53,5% 46,0%
FATICK 65,8% 85,2% 75,0%
KAFFRINE 33,9% 47,0% 40,2%
KAOLACK 62,5% 81,3% 71,3%
KEDOUGOU 116,9% 109,9% 113,5%
KOLDA 82,7% 87,3% 84,9%
LOUGA 55,7% 75,1% 64,6%
MATAM 45,7% 83,4% 63,8%
SEDHIOU 84,7% 82,0% 83,5%
St LOUIS 62,2% 85,6% 73,3%
TAMBA 67,1% 75,6% 71,2%
THIES 72,1% 89,5% 80,4%
ZIGUINCHOR 86,9% 90,0% 88,4%
SENEGAL 66,5% 80,9% 73,4%
Min 33,9% 47,0% 40,2%
Max 116,9% 109,9% 113,5%
EcartType 20,8% 14,8% 17,4%
CV 31,5% 18,5% 24,0%

66
Les résultats du Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires (CFEE)

d’une maitrise progressive de l’APC. Néanmoins


es résultats du Certificat de Fin d’Études
L Élémentaires, entre 2004 et 2014, montrent
d’importantes variations dans le temps comme
l’illustre l’allure en dents de scie de la courbe.
le taux de réussite est supérieur à celui du niveau
national dans cinq académies sur les seize. Le
meilleur score est obtenu à Dakar avec un taux
de 58,46%. Le taux le plus faible est enregistré
La courbe qui, croît entre 2004 et 2006, après un
dans la région de Sédhiou (15,70%) suivi de très
repli, culmine à 69,4% en 2006 avant de tomber
près par Tamba (19,33%).
à 55,9% en 2007 et enfin remonter en 2014 à
Au niveau national, le taux de réussite des filles
34,31%.
L’année 2014 se caractérise par une petite est dominé par celui des garçons de 2,75% et est
hausse (d’environ 0,41 points) du taux de partout inférieur à celui des garçons sauf dans
réussite par rapport à l’année précédente. Les les académies de Dakar et Ziguinchor. Cette
taux de 2013(33,9%) et de 2014 (34,31%) sont situation atteste la nécessité de l’adoption de
les niveaux les plus faibles depuis 2000. Cette mesures pour corriger ce déséquilibre.
légère hausse de 2014 par rapport à 2013 résulte

Evolution du taux de réussite au CFEE

Répartition du taux de réussite au CFEE en 2014


Présents Admis Taux de réussite
IA Garçons Filles Total Garçons Filles Total Garçons Filles Total
Dakar 8560 9 647 18 207 4 913 5731 10 644 57,4 59,4 58,5
Pikine-Gué 11220 13 351 24 571 5 237 6141 11 378 46,7 46,0 46,3
Rufisque 4528 5 242 9 770 1 601 1871 3 472 35,4 35,7 35,5
Diourbel 5538 6 866 12 404 1 922 1988 3 910 34,7 28,9 31,5
Fatick 7520 9 000 16 520 2 010 2094 4 104 26,7 23,3 24,8
Kaffrine 2480 3 085 5 565 618 619 1 237 24,9 20,1 22,3
Kaolack 9213 11 015 20 228 3 214 3318 6 532 34,9 30,1 32,3
Kédougou 1954 1 612 3 566 857 597 1 454 43,6 37,0 40,8
Kolda 6894 6 619 13 513 1 879 1605 3 484 27,3 24,3 25,8
Louga 5237 6 912 12 149 1 825 2056 3 881 34,8 29,7 31,9
Matam 3341 5 445 8 786 827 1117 1 944 24,7 20,5 22,1
Sédhiou 5627 4 716 10 343 964 660 1 624 17,1 14, 15,7
St Louis 7231 9 631 16 862 2 042 2277 4 319 28,2 23,6 25,6
Tamba 4764 5 087 9 851 971 933 1 904 20,4 18,4 19,3
Thiès 16016 19 479 35 495 6 350 6993 13 343 39,6 35,9 37,6
Ziguinchor 7832 7 551 15 383 3 402 3381 6 783 43,4 44,8 44,1
Sénégal 107 955 125 258 233 213 38 632 41 381 80 013 35,8 33,0 34,3
Source : DEXCO

67
ENSEIGNEMENT MOYEN

68
La demande potentielle d’éducation

L a demande potentielle est constituée de la


tranche d’âge de la population globale âgée
de 12 à 15 ans.
supérieure à 50% dans deux académies (Dakar et
Pikine-Guédiawaye). Les plus faibles proportion
de filles s’observent à Sédhiou (45,9%) et
La population de cette tranche d’âge recensée en Kédougou (46%) .
2013 s’élève à 1 373 035 individus parmi
lesquels 48,3% sont de sexe féminin. Etant donné qu’il y a moins de filles que de
L’académie de Thiès concentre la plus forte garçons dans cette tranche d’âge , on devrait
population, suivie de Diourbel et Pikine s’attendre à ce qu’il y ait plus d’élèves de
Guédiawaye. sexe masculin que de sexe féminin.
La part des filles dans la population scolarisable
se situe à 48,3% en 2013, toutefois elle est

Répartition de la demande potentielle en 2014

12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 12-15 ans


Académie Total Filles Total Filles Total Filles Total Filles Total Filles
IA DAKAR 18699 50,9% 21119 51,5% 18822 52,2% 20605 53,0% 79245 51,9%
IA PIKINE-GUEG 30430 49,3% 35485 50,7% 30293 50,9% 31863 51,5% 128071 50,6%
IA RUFISQUE 11296 49,0% 12379 49,6% 10359 49,5% 10686 49,5% 44720 49,4%
IA DIOURBEL 38133 46,3% 41785 48,7% 32519 49,2% 45328 49,5% 157765 48,5%
IA FATICK 21050 47,9% 22305 47,6% 18763 47,6% 20342 47,4% 82460 47,6%
IA KAFFRINE 15855 47,6% 14397 48,9% 12469 48,6% 17258 47,4% 59979 48,1%
IA Kaolack 27698 46,5% 28154 48,1% 23513 49,0% 28196 48,0% 107561 47,9%
IA KEDOUGOU 3947 46,0% 4173 46,8% 3786 46,4% 3884 44,9% 15790 46,0%
IA KOLDA 18764 48,2% 18864 48,6% 16396 48,5% 17518 46,7% 71542 48,0%
IA LOUGA 24089 45,0% 24907 46,5% 21370 47,2% 26459 48,6% 96825 46,9%
IA MATAM 16710 45,9% 16000 47,5% 15183 47,3% 15510 49,3% 63403 47,4%
IA SAINT-LOUIS 23396 46,9% 25757 48,6% 22158 48,5% 24125 50,0% 95436 48,5%
IA SEDHIOU 13900 46,3% 14047 46,7% 12704 46,1% 13270 44,3% 53921 45,9%
IA TAMBACOUNDA 18605 47,7% 18380 48,8% 16783 48,8% 17653 47,4% 71421 48,2%
IA THIES 45235 47,1% 51256 48,6% 42212 48,1% 46301 47,8% 185004 47,9%
IA ZIGUINCHOR 14327 46,6% 16624 47,2% 14257 47,6% 14684 45,7% 59892 46,8%
Total général 342134 47,3% 365632 48,6% 311587 48,7% 353682 48,6% 1373035 48,3%

Part de chaque académie dans la demande potentielle

69
L’évolution du réseau d’établissements d’Enseignement Moyen
qui ont connu une augmentation de 408 unités

L e réseau d’établissements d’enseignement


moyen s’est progressivement densifié entre
2010 (1168) et 2014 (1775) avec une
dont la plupart sont des collèges de proximité
créés dans le cadre du PDEF.
On note une forte concentration de ces
augmentation globale de 607 établissements établissements dans la zone rurale avec 92,2%
abritant un premier cycle du secondaire, soit un en 2014. Cette part prépondérante est due à la
accroissement global de 11,0%. Cette évolution forte poussée des établissements du public,
positive est notée dans les deux zones rurale particulièrement dans les régions de Kaffrine ;
(336) et urbaine (271) avec une avance de 65 Kaolack ; Kédougou ; Kolda ; Matam et Tamba.
établissements en zone rurale par contre elle est Ces dernières ont 100% de leur réseau
plus marquée dans les établissements publics d’établissements abritant le premier cycle du
secondaire constitué par le public.

Evolution du nombre d’établissements abritant le premier cycle du Secondaire

Zone Rurale Urbaine Ensemble


Statut Privé Public Total Privé Public Total Privé Public Total
Année 2010 26 444 470 393 305 698 419 749 1168
Année 2011 76 495 571 385 417 802 461 912 1373
Année 2012 37 655 692 443 407 850 480 1062 1542
Année 2013 50 712 762 508 390 898 558 1102 1660
Année 2014 63 743 806 555 414 969 618 1157 1775
Ecart 2014- 2010 37 299 336 162 109 271 199 408 607

Répartition régionale des établissements abritant un premier cycle du secondaire en 2014

IA Rural Urbain Total


Total %Public Total %Public Total %Public
Dakar 0 0,0% 162 28,4% 162 28,4%
Pikine-Gued 0 0,0% 194 20,6% 194 20,6%
Rufisque 15 53,3% 52 38,5% 67 41,8%
Diourbel 44 70,4% 33 51,5% 77 62,3%
Fatick 102 82,4% 31 48,4% 133 74,4%
Kaffrine 22 100,0% 18 72,2% 40 87,5%
Kaolack 72 100,0% 63 53,9% 135 78,5%
Kédougou 27 100,0% 8 87,5% 35 97,1%
Kolda 58 100,0% 33 66,7% 91 87,9%
Louga 61 96,7% 42 57,1% 103 80,6%
Matam 64 100,0% 18 77,8% 82 95,1%
Sédhiou 60 95,0% 26 50,0% 86 81,4%
St-Louis 64 96,9% 61 77,1% 125 87,2%
Tamba 39 100,0% 33 57,6% 72 80,6%
Thiès 91 87,9% 143 40,6% 234 58,9%
Ziguinchor 87 92,0% 52 48,1% 139 75,5%
Sénégal 806 92,2% 969 43,4% 1775 65,2%
Moyenne 50 80% 61 55% 111 71%
Min 0 0 8 21% 35 21%
Max 102 1 194 88% 234 97%
Ecart Type 31 0 55 18% 54 23%
CV 61,9% 42,3% 91,6% 33,4% 48,8% 32,3%

70
Evolution de l’accès à l’Enseignement Moyen
’accès à l’Enseignement Moyen est Les plus forts taux sont enregistrés à Dakar,
L déterminé sur la base du taux de transition
qui détermine la proportion d’élèves de la
Ziguinchor, Thiès, Saint-Louis, et Kaolack avec
respectivement 97,0%, 92,0%, 90,7%, 89,3% et
classe de CM2 de l’année précédente qui passe 89,2%.
en classe de sixième des collèges l’année Les plus faibles taux se retrouvent dans les
suivante. Cette proportion a connu un régions de, Tamba, Kolda, Kédougou et Kaffrine
accroissement progressif entre 2003/2004 et avec dans l’ordre 58,6%, 70,8%, 73,7% et
2013/2014 en passant de 46,3% à 87,0% soit un 73,8%.
accroissement de 40,7 points de pourcentage en Pour toutes les années le taux de transition des
dix ans et un TAMA de 6,5%. Le taux de filles est inférieur à celui des garçons.
transition a connu une légère baisse de 1,8% La faiblesse des taux de transition pourrait être
entre 2012/2013 et 2013/2014. Il est noté sur liée soit au déficit de structures pouvant
toute la période, l’écart filles-garçons en faveur accueillir les sortants du Primaire soit au
des garçons. Cet écart passe de 3,9 points de caractère sélectif du Concours d’Entrée en
pourcentage en 2003/2004 à 2,6 en 2013/2014. Sixième
Au niveau des régions, on constate des disparités
marquées.
Evolution du taux de transition CM2-6ème au cours des cinq dernières années

Les disparités régionales et de genre dans l’accès à l’Enseignement Moyen en 2013/2014

Régions Filles Garçons Total


Dakar 94,9% 99,3% 97,0%
Diourbel 82,8% 88,8% 85,4%
Fatick 86,5% 89,5% 88,0%
Kaffrine 66,8% 81,8% 73,8%
Kaolack 88,8% 89,5% 89,2%
Kédougou 66,7% 79,6% 73,7%
Kolda 66,6% 75,0% 70,8%
Louga 81,6% 77,8% 79,7%
Matam 78,9% 83,6% 80,8%
Sédhiou 84,2% 87,8% 86,2%
St-Louis 89,7% 88,8% 89,3%
Tamba 55,8% 61,4% 58,6%
Thiès 91,0% 90,2% 90,7%
Ziguinchor 91,7% 92,3% 92,0%
Sénégal 85,8% 88,4% 87,0%

71
Evolution des effectifs et de la participation féminine

L ’effectif du moyen est passé de 186 138 à


531 805 élèves entre 2000 et 2010,
principales bénéficiaires de l’effort de
recrutement consenti par le système éducatif
représentant un taux d’accroissement moyen sénégalais. Leur proportion dans les effectifs
annuel de 11,1%. Il atteint 754 964 en 2014, est passée de 39,7% en 2000 à 50,8% en
soit un TAMA de 9,15% en quatre ans. Cette 2014, soit une progression de 11,1 points de
importante augmentation des effectifs procède pourcentage. Cette situation est corroborée par
du flux croissant des élèves terminant avec le TAMA des filles (11,2%) plus élevé que
succès l’élémentaire et de l’extension du celui des garçons 7,2%.
réseau à travers les structures privées et les
créations de collèges de proximité. Entre 2000 Le rapprochement de l’offre et de la demande à
et 2014, le rythme d’accroissement des enfants travers les collèges de proximité
scolarisés (9,15%) est de loin supérieur à celui particulièrement en milieu rural d’une part et
de la population cible (2,4%). En conséquence, d’autre part les résultats des actions de
si la tendance actuelle est maintenue, le niveau sensibilisation et d’appui pour le maintien des
de la scolarisation dans le cycle moyen sera filles expliquent entre autres facteurs, les
rapidement relevé. Il est à noter que l’évolution avancées dans l’accès des filles au cycle
des effectifs montre que les filles ont été les moyen.

Evolution des effectifs de l’Enseignement Moyen entre 2000 et 2014


TAMA TAMA
Sexe 2000 2010 2011 2012 2013 2014 2000-2010 2010-2014
Garçons 112230 280966 318930 341639 355373 371064 9,60% 7,20%
Filles 73908 250839 298981 331922 356337 383900 13,00% 11,23%
Total 186138 531805 617911 673561 711710 754964 11,10% 9,15%
% filles 39,70% 47,20% 48,40% 49,30% 50,10% 50,85% 1,70% 1,88%

L a répartition des effectifs par région fait


apparaître un poids important des élèves de
la région de Dakar (IA Dakar, IA Pikine-
Kédougou (37,3%), Sédhiou (40,5%), Kolda
(43,8%), Tambacounda (45,9%), Ziguinchor
(47,6%) et Kaffrine (48,6%). Les efforts
Guédiawaye et IA Rufisque) sur l’ensemble. consentis ont permis de renverser la disparité
Dakar représente le quart (24,6%) des effectifs, qui n’est plus en faveur des garçons, mais des
soit 25,6% des filles et 23,5% des garçons. La efforts restent encore à faire surtout dans les
région de Thiès reste aussi importante dans les régions dernièrement citées où les filles sont
effectifs avec 16,2%. Elles sont suivies par minoritaires.
Kaolack (8,1%), Saint-Louis (7,7%), et Fatick La part des régions dans les effectifs connait
et Ziguinchor avec 7,5% chacune. une grande variabilité pour les deux sexes. On
Les plus faibles parts se retrouvent à Kédougou peut, cependant, retenir que cette hétérogénéité
(1,2%) et à Kaffrine (1,9%). est plus forte chez les filles (CV de 65,2%) que
Les filles sont globalement majoritaires chez les garçons (CV de 57,4%).
(50,9%) au Moyen. Cependant, elles sont
minoritaires dans six régions à savoir

72
Effectif par région et pourcentage de filles en 2014

IA Garçons Filles Total %Filles


Dakar 32271 36728 68999 53,23
Pikine-Guediawaye 39603 44929 84532 53,15
Rufisque 15421 16467 31888 51,64
Diourbel 19781 22140 41921 52,81
Fatick 27622 29032 56654 51,24
Kaffrine 7179 6788 13967 48,6
Kaolack 30473 30962 61435 50,4
Kédougou 5607 3342 8949 37,34
Kolda 17309 13500 30809 43,82
Louga 17424 18612 36036 51,65
Matam 10530 13485 24015 56,15
Sédhiou 19684 13400 33084 40,5
St Louis 26663 31401 58064 54,08
Tamba 13832 11748 25580 45,93
Thiès 58014 64437 122451 52,62
Ziguinchor 29651 26929 56580 47,59
Sénégal 371064 383900 754964 50,9
Moyenne 23192 23994 47185 49
Minimum 5607 3342 8949 37,3
Maximum 58014 64437 122451 56,2
Ecart-Type 13308 15637 28818 5
CV 57,4% 65,2% 61,1% 10,5%

73
Evolution de la part du Privé dans l’effort de scolarisation
'objectif du Gouvernement de scolariser un dynamisme du Privé, que l’objectif national
L 70% des effectifs de l’Enseignement
Moyen au niveau du Public est atteint
n’est pas atteint.
Cette part prépondérante du Public résulte du
depuis 2004. Entre 2008 et 2013, la part du fait que les stratégies d’élargissement de
Public est passée de 82,2% à 87,4%. En 2013, l’accès consistent à créer des collèges de
le pourcentage d’élèves inscrits dans ces proximité aussi bien en zone rurale qu’en zone
collèges publics est supérieur ou égal à 90% urbaine. La faiblesse de l’appui au secteur
dans onze régions contre dix en 2010. Ce n’est privé n’a pas permis à ce dernier de se
que dans l’Académie de Dakar, où on observe développer comme souhaité.

Evolution de la part du Privé dans les effectifs inscrits du Moyen

Part du Privé dans les effectifs par région en 2013

74
Le niveau de scolarisation dans l’Enseignement Moyen
’une durée de quatre ans, le sous-secteur de On note également une disparité de la couverture
D l’Enseignement Moyen est destiné à la
population âgée de 12 à 15 ans. En 2013,
selon le sexe : les filles sont plus scolarisées que
les garçons comme en témoigne le TBS qui est
cette tranche d’âge compte un effectif égal à de 57,9% chez les premières contre 52,3% chez
1 373 035 dont 663 236 filles. les seconds. L’indice de parité qui se situe à 1,1
En 2013, le nombre d’enfants fréquentant les a beaucoup évolué entre 2008 et 2014, et est
structures qui offrent l’Enseignement Moyen se encore en faveur des filles, montrant ainsi le
chiffrent à 754 964, soit un taux brut de fruit des efforts fournis pour combler le gap
scolarisation (TBS) de 55,0%. concernant l’équité en matière de scolarisation
dans le Moyen.

Niveau de scolarisation dans l’enseignement moyen en 2014

Population Effectif scolarisé Taux Brut de Indice de parité


Genre scolarisable 2013 en 2014 Scolarisation fille/garçon
Garçons 709 799 371 064 52,3%
Filles 663 236 383 900 57,9% 1,1
Total 1 373 035 754 964 55,0%

U n examen rétrospectif de la scolarisation


au niveau du sous-secteur
l’Enseignement Moyen montre une croissance
de
scolarisation des filles. Le rythme est plus soutenu
à partir de 2003 qui correspondent à l’ouverture de
plus en plus importante de collèges de proximité
régulière du taux brut de scolarisation. Entre notamment en zone rurale.
2004 et 2013, le TBS global est passé de Cette intensification de la scolarisation s’est
27,2% à 58,0% soit un taux d’accroissement traduite par une réduction des disparités de genre.
moyen annuel de 8,8%. Sur la période 2005- En effet, l’indice de parité calculé en rapportant le
2008 le TAMA est de 6,9%. Et en fin sur la TBS des filles au TBS des garçons est passé de
période 2008-2013 le TAMA est de 8,1%. Par 0,62 en 2000 à 0,78 en 2005 puis à 0,83 en 2008
contre durant la première période 2013-204 le et enfin à 1,1 en 2014. Cette dynamique, en
TBS a régressé de 3 points en passant de marche, depuis 2000 pour combler les inégalités a
58,0% à 55,0%. Au cours de la période 2004- fini par assurer l’égalité des chances d’accès et de
2014 le TBS des garçons a connu un TAMA de participation aux différentes catégories de
5,3% et celui des filles, 9,6%. On constate, population ciblée.
qu’un accent particulier est mis sur la

75
Evolution du TBS entre 2004 et 2014

et Kaffrine avec respectivement 35,8%, 26,6% et


A u niveau des régions, le TBS a évolué de
manière irrégulière. Entre 2013 et 2014, le
23,3% sont les moins scolarisées même si des
efforts très importants ont été réalisés en 2014 à
TBS a diminué 3,0 point du fait de la baisse et Tamba et Kaffrine. Les régions où le niveau
observée dans sept régions. Les hausses les plus de scolarisation a été plus élevé sont celles de
importantes sont notées à Ziguichor (11,6 Ziguinchor (94,5%), et Dakar (73,6%) suivies de
points) et Tamba (5,2 points). L’augmentation Fatick (68,7%) et Thiès (66,2%)
est plus faible à Fatick (0,9 point). Dans toutes les régions, à l’exception de
Par contre, on note une baisse importante à Kédougou, Kolda, Sédhiou et Tamba, le taux
Dakar (-15,9%), Kaolack (-10,9%) et Thiès (- brut de scolarisation des filles dépasse celui des
4,6%). En 2014, les régions de Tamba, Diourbel garçons.

Taux brut de scolarisation par région en 2014

Régions Garçons Filles Total


Dakar 70,4% 76,6% 73,6%
Diourbel 24,3% 29,0% 26,6%
Fatick 64,0% 73,9% 68,7%
Kaffrine 23,0% 23,5% 23,3%
Kaolack 54,3% 60,1% 57,1%
Kédougou 65,8% 46,0% 56,7%
Kolda 46,5% 39,3% 43,1%
Louga 33,9% 41,0% 37,2%
Matam 31,6% 44,8% 37,9%
Sédhiou 67,5% 54,2% 61,4%
St-Louis 54,2% 67,8% 60,8%
Tamba 37,4% 34,1% 35,8%
Thies 66,2% 72,7% 66,2%
Ziguinchor 93,0% 96,1% 94,5%
SENEGAL 52,3% 57,9% 55,0%

76
La taille des classes pédagogiques

P our améliorer l’encadrement des élèves


dans le Moyen, le Sénégal s’est donné
70 pour le Privé. En zone urbaine, il atteint 61
dans le Public et 35 pour le Non Public alors
comme norme la taille standard de 45 élèves par qu’en zone rurale, la taille moyenne des classes
classe pédagogique. En 2014, au niveau est de 47 dans le Public et 35 dans le Privé.
national, la taille moyenne des classes s’établit à Cette situation, au niveau du Public, reflète
100. Au niveau du Public le ratio élèves par l’insuffisance de la capacité d’accueil en zone
groupe pédagogique est de 108 alors qu’il est de urbaine.

Taille moyenne des classes pédagogiques selon la zone et le statut en 2014

’importantes disparités régionales se cachent


D derrière ces moyennes nationales. Dans cinq
régions la taille moyenne par groupe
franco-arabes de la région de Diourbel sont
également surchargés compte tenu de la forte
demande qui n’est pas toujours suivie par une
pédagogique est supérieure ou égale à 50 100. offre conséquente en infrastructures. En zone
Les classes pléthoriques se rencontrent rurale, dans le Public, c’est à Kédougou qu’on
principalement dans les collèges publics des enregistre le plus faible ratio (38).
régions de Thiès (59 118), de Dakar (IA En milieu urbain, dans le Public toujours, le
Rufisque) (68 110), de Diourbel (59 109), de nombre d’élèves par groupe pédagogique est au
Kaolack (54 107) et de Fatick (51 102). A moins de 50 dans toutes les régions à l’exception
Dakar, l’indisponibilité de terrain pour la de Kolda (49) et Matam (47). Aux disparités
création de nouveaux collèges ne permet pas inter-régionales s’ajoutent donc celles entre les
d’accueillir l’important flux d’élèves provenant milieux rural et urbain.
des classes de CM2. De même, les collèges

77
Taille moyenne des classes pédagogiques selon la zone (urbaine/rurale) en 2014

Rural Urbain Total


IA
Prive Public Total Prive Public Total Prive Public Total
Dakar 0 0 0 35 60 46 35 60 46
Pikine-Guediawaye 0 0 0 35 75 55 35 75 55
Rufisque 20 63 54 32 67 56 52 130 110
Diourbel 46 51 50 37 63 59 83 114 109
Fatick 31 52 51 30 57 51 61 109 102
Kaffrine 0 43 43 23 55 53 23 98 96
Kaolack 0 49 49 38 63 58 38 112 107
Kédougou 0 38 38 20 57 55 20 95 93
Kolda 0 39 39 34 49 48 34 88 87
Louga 42 45 45 32 59 54 74 104 99
Matam 0 42 42 30 47 46 30 89 88
Sédhiou 32 43 43 37 53 51 69 96 94
St-Louis 39 42 42 36 52 51 75 94 93
Tamba 0 44 44 30 57 52 30 101 96
Thies 43 60 59 35 67 59 78 127 118
Ziguinchor 21 42 41 35 51 48 56 93 89
SENEGAL 35 47 47 35 61 53 70 108 100
Moyenne 17,1 40,8 40 32,4 58,3 52,6 49,6 99,1 92,6
Minimum 0 0 0 20 47 46 20 60 46
Maximum 46 63 59 38 75 59 83 130 118
Ecart-Type 18,9 17,4 16,6 5 7,4 4,3 21,4 17,7 18,7
CV 110,60% 42,60% 41,50% 15,40% 12,80% 8,10% 43,20% 17,80% 20,20%

78
La disponibilité des manuels scolaires dans le Public
régions de Fatick (1,5), Kolda (1,7) et Dakar
objectif du Ministère de l’Education
L nationale est de doter chaque élève de
l’Enseignement Moyen de cinq
(IA Pikine Guédiawaye) (1,8).
Au niveau de la classe de cinquième, les
manuels. En 2014, Le ratio élèves/manuel régions de Kolda (1,8), Dakar (1,9) et Fatick
au niveau national est en moyenne de 2,5 (2) sont les moins dotées en manuels. En
livres par élève en sixième, 2,8 en revanche, les élèves de cinquième des régions
cinquième, 5,0 en quatrième et 4,4 pour la de Dakar (IA Dakar) (3,1), Kédougou (3,4), St-
classe de troisième. Ce qui montre qu’il Louis (3,5) et Kaffrine (3,8) sont assez bien
n’existe pas encore suffisamment de dotés.
manuels dans le cartable de l’élève. En quatrième, l’objectif n’est pas loin d’être
Toutefois, on observe une légère réalisé à Kaolack (4,1), à Tamba (4,1) Diourbel
amélioration en cinquième et quatrième par (4,2), Kolda (4,4) et à Louga (4,9). La région la
rapport à la situation de l’année précédente moins performante est celle de Sédhiou (1,9).
où les ratios étaient respectivement de 2,2 ;
3,6 et 2,5. En troisième et sixième, le ratio a Pour la troisième, Sept régions ont atteint
baissé respectivement de 0,4 et 0,3 point. l’objectif des cinq manuels par élève. Il s’agit
des régions de Dakar (IA Rufisque) (5,4),
A la lecture de la situation générale sur la Ziguinchor (5), Tamba (5,6), Diourbel (5,8),
disponibilité des manuels selon le niveau Kédougou (6,8), et Louga (5,1), St-Louis (5,1),
d’études à travers le pays en 2014, nous Les régions restantes ont des ratios supérieurs à
remarquons malgré la baisse que les classes 3. Le plus faible est enregistré à Dakar (IA
de troisième sont les mieux dotées en Pikine Guédiawaye) (3,2). Des efforts
manuels avec 4,4 livres par élève. L’analyse importants restent à faire, en termes
par niveau et par circonscription nous d’acquisition et d’acheminement de manuels
permet de dire que pour les classes de scolaires jusqu’au niveau de l’école, pour doter
sixième et quatrième, aucune région n’a
les élèves de manuels surtout dans les régions
atteint l’objectif de 5 livres par élève. En comme Fatick, Sédhiou et Kolda (elles
sixième, Les régions de St-Louis (3,3), affichent les ratios les plus faibles à tous les
Diourbel (3,3), Kaffrine (3,4) et Louga (4,2) niveaux).
sont à mi-chemin d’atteindre l’objectif. Les
plus faibles ratios sont notés dans les
Les manuels selon le niveau d’études dans les établissements publics en 2014
IA Sixième Cinquième Quatrième Troisième Total
Dakar 2,3 3,1 3,4 3,8 3,0
Pikine-Guediawaye 1,8 1,9 2,7 3,2 2,3
Rufisque 2,0 2,7 2,3 5,4 2,8
Diourbel 3,3 4,0 4,2 5,8 4,1
Fatick 1,5 2,0 2,2 3,6 2,2
Kaffrine 3,4 3,8 3,8 4,9 3,9
Kaolack 2,6 3,0 4,1 4,5 3,5
Kédougou 2,7 3,4 2,6 6,8 3,6
Kolda 1,7 1,8 4,4 4,3 2,7
Louga 4,2 4,0 4,9 5,1 4,5
Matam 2,5 2,7 2,7 3,7 2,8
Sédhiou 2,0 2,3 1,9 3,8 2,4
St Louis 3,3 3,5 3,9 5,1 3,8
Tamba 2,6 3,0 4,1 5,6 3,7
Thiès 2,6 2,6 12,4 3,7 5,3
Ziguinchor 2,6 2,5 3,9 5,0 3,4
Sénégal 2,5 2,8 5,0 4,4 3,5
CV 27,86% 24,63% 60,98% 21,12% 25,29%

79
L’efficacité interne du système éducatif au niveau de l’Enseignement Moyen

L ’efficacité interne du système est


analysée à partir des taux de flux (taux
de promotion, de redoublement et
On constate de façon globale une
augmentation du taux de redoublement au fur
et à mesure que l’on monte en grade et atteint
d’abandon). Le taux de promotion qui un pic en classe de troisième (25,7% en
indique la proportion d’une cohorte d’élèves 2013). C’est à ce niveau que l’on observe
qui passe en classe supérieure se situe à également le taux d’abandon le plus élevé
71,8% pour le global, 74,8% pour les garçons (14,4%). La combinaison de ces deux
et 74,1% pour les filles. Le taux de variables explique les fortes déperditions
redoublement a augmenté en 2013 (20,0 observées après la classe de cinquième.
contre 16,4 % en 2012) et reste élevé. Le taux Toutefois, cette analyse ne prend pas en
d’abandon a, par contre, baissé de 0,9 point compte les élèves de troisième qui sont
entre 2012 et 2013. orientés dans les lycées techniques ou les
structures de formation professionnelle.

Taux de flux en 2014

Répartition des taux de flux par année d’études en 2014

Taux Genre Sixième Cinquième Quatrième Troisième Global


Filles 73,9% 77,5% 73,0% 57,5% 71,5%
Promotion Garçons 71,5% 77,6% 74,9% 62,2% 72,0%
Total 72,7% 77,5% 74,0% 59,9% 71,8%
Filles 18,6% 17,5% 20,9% 26,8% 20,4%
Redoublement Garçons 18,7% 16,6% 19,8% 24,6% 19,6%
Total 18,6% 17,0% 20,4% 25,7% 20,0%
Filles 7,5% 5,0% 6,1% 15,7% 8,0%
Abandon Garçons 9,8% 5,8% 5,3% 13,2% 8,4%
Total 8,6% 5,4% 5,7% 14,4% 8,2%

80
A u niveau des régions, les plus forts taux
de redoublement sont enregistrés à
Fatick, Sédhiou, Kaffrine et Kolda avec
national (20,4%). Le plus bas taux est à
Dakar (15,3%)
Pour les abandons, les records sont
respectivement 27,8%, 26,3%, 24,8% et enregistrés à Kédougou (17,3%), Tamba
23,3%. Trois régions ont un taux inférieur à (11,9%) et Matam (10,9%) et Diourbel
celui du national (20,0%). Il s’agit des (10,7%). Six régions ont des taux supérieurs
régions de Dakar (IA Dakar), Louga et Thiès. à moyenne nationale (9,2%). La région de
Le taux le plus faible se retrouve à Louga et St-Louis, avec 4,3%, a le plus bas taux
Dakar (IA Dakar) avec 15,6%. d’abandon en 2013.
Chez les filles, dans onze régions, le taux de
redoublement est supérieur à celui du niveau

Répartition des taux de flux par région en 2014

Taux de promotion Taux de redoublement Taux d'abandon


Régions Filles Garçons Total Filles Garçons Total Filles Garçons Total

Dakar 80,2% 73,9% 74,9% 15,3% 15,9% 15,6% 4,6% 10,2% 9,5%

Diourbel 66,8% 69,1% 67,9% 22,8% 20,0% 21,4% 10,5% 10,9% 10,7%

Fatick 63,6% 64,6% 64,1% 29,0% 26,6% 27,8% 7,3% 8,8% 8,1%

Kaffrine 63,9% 71,6% 67,8% 26,6% 23,1% 24,8% 9,6% 5,3% 7,4%

Kaolack 67,2% 72,7% 70,0% 24,7% 21,1% 22,9% 8,1% 6,2% 7,1%

Kédougou 56,4% 65,2% 61,9% 22,4% 19,8% 20,8% 21,2% 15,0% 17,3%

Kolda 64,8% 68,2% 66,8% 24,8% 22,2% 23,3% 10,3% 9,6% 9,9%

Louga 75,3% 74,5% 74,9% 16,4% 14,7% 15,6% 8,2% 10,8% 9,5%

Matam 65,9% 69,0% 67,3% 22,5% 21,0% 21,8% 11,6% 10,0% 10,9%

Sédhiou 62,0% 66,8% 64,9% 27,7% 25,5% 26,3% 10,3% 7,7% 8,7%

St-Louis 70,6% 74,1% 72,2% 24,5% 22,3% 23,5% 4,9% 3,6% 4,3%

Tamba 66,9% 67,7% 67,4% 21,4% 20,2% 20,7% 11,7% 12,1% 11,9%

Thiès 79,8% 77,5% 78,7% 16,6% 16,8% 16,7% 3,6% 5,8% 4,6%

Ziguinchor 69,0% 71,5% 70,3% 21,6% 20,9% 21,2% 9,4% 7,6% 8,4%

SENEGAL 71,5% 72,0% 71,8% 20,4% 19,6% 20,0% 8,0% 8,4% 8,2%

Moyenne 68,0% 70,5% 69,2% 22,6% 20,7% 21,6% 9,4% 8,8% 9,2%

Minimum 56,4% 64,6% 61,9% 15,3% 14,7% 15,6% 3,6% 3,6% 4,3%

Maximum 80,2% 77,5% 78,7% 29,0% 26,6% 27,8% 21,2% 15,0% 17,3%

Ecart-Type 7% 4% 5% 4% 3% 4% 4% 3% 3%

CV 9,8% 5,4% 6,7% 18,5% 16,1% 17,1% 45,5% 34,3% 34,9%

81
Les résultats du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM)
es résultats du BFEM, malgré des pics 2007 et 2009, il baisse avant d’amorcer une
L en
2004, en 2011 et en 2012 connaissent
augmentation qui se poursuivra jusqu’en 2012.
Entre 2012 et 2014, le taux de réussite au
globalement une baisse de 14,2 points sur la BFEM chute à 18,4 points et s’établit à 41,2%
période 2004-2014. Le taux de réussite a en 2013 et reste invariable en 2014.
évolué en dents de scie avec une chute de
25,2 points entre 2004 et 2005, et une
tendance haussière jusqu’en 2007. Entre

Évolution du taux de réussite au BFEM de 2004 à 2014

. Au niveau des inspections d’académie, on


note que Matam et Ziguinchor ont enregistré Cette situation découle de la baisse enregistrée
le taux le plus élevé, alors que les plus faibles des scores dans toutes les académies. Une
taux sont notés dans les trois académies de la baisse d’au moins de 20 points est enregistrée
région de Dakar. dans six académies avec un pic de 26,7 points
Les autres académies se répartissent en deux à Kolda. Elle est comprise entre 10 et 20%
catégories par rapport à la moyenne dans sept académies. La plus faible baisse se
nationale qui s’établit à 41,2% : Thiés chiffre à 7,6% à Kolda.
(40,51%) et Fatick (41,16%) ont des taux
inférieurs à la nationale et Kaffrine (59,43%), Globalement, ces résultats confirment ceux des
Kolda(54,52%), Kédougou (52,84%), Tamba différentes évaluations qui révèlent la faiblesse
(48,87%), Sédhiou (45,38%), Saint- du rendement interne et la nécessité de
Louis(44,52%), Louga (43,31%), développer des stratégies pertinentes mettant
l’accent sur les processus en vue d’améliorer la
Diourbel (42,86%) et Kaolack (42,37%) ont qualité des apprentissages.
des taux dépassant celui de la moyenne
nationale.

82
Le taux de réussite au BFEM par IA en 2014

PRESENTS ADMIS TAUX DE REUSSITE


IA
Garçons Filles Total Garçons Filles Total Garçons Filles Total
Dakar 8231 10814 19045 3380 4301 7681 41,10% 39,80% 40,30%
Pikine-Guédiawaye 11508 14299 25807 3897 3995 7892 33,90% 27,90% 30,60%
Rufisque 4216 5107 9323 1402 1478 2880 32,20% 29,90% 30,90%
Diourbel 4812 5030 9842 2318 1900 4218 48,20% 37,80% 42,90%
Fatick 6840 7270 14110 2958 2849 5807 43,20% 39,20% 41,20%
Kaffrine 1574 1411 2985 1061 713 1774 67,40% 50,50% 59,40%
Kaolack 7592 7571 15163 3599 2826 6425 47,40% 37,30% 42,40%
Kédougou 1155 552 1707 649 253 902 56,20% 45,80% 52,80%
Kolda 3824 2711 6535 1916 1211 3127 50,10% 44,70% 47,90%
Louga 4169 4881 9050 2011 1909 3920 48,20% 39,10% 43,30%
Matam 2203 2632 4835 1548 1604 3152 70,30% 60,90% 65,20%
St-Louis 6361 7591 13952 3130 3082 6212 49,20% 40,60% 44,50%
Sédhiou 3863 2058 5921 1836 851 2687 47,50% 41,30% 45,40%
Tamba 3481 2855 6336 1836 1261 3097 52,70% 44,20% 48,90%
Thiès 14445 16812 31257 6456 6205 12661 44,70% 36,90% 40,50%
Ziguinchor 6823 6271 13094 4148 3755 7903 60,80% 59,90% 60,40%
SENEGAL 91097 87865 188962 42145 38193 80338 46,30% 39,00% 42,50%
Source : DEXCO

83
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

La demande potentielle d’éducation


84
a demande potentielle pour le Secondaire se tranche d’âge seulement que la proportion de
L définit comme étant le nombre d’enfants
âgés de 16 à 18 ans.
filles est supérieure à celle des garçons.
De façon générale, le pourcentage de filles est
supérieur à 50% dans cinq régions, avec une part
En 2014, cette population s’élève à 889 994 plus grande dans l’Académie de Dakar. La plus
individus dont 49,7% de filles. Paradoxalement, faible part est notée à Sédhiou.
la population âgée de 18 ans constitue le plus L’académie de Thiès compte la plus forte
grand nombre. C’est également dans cette demande potentielle d’éducation

Répartition de la demande potentielle en 2013

16 ans 17 ANS 18 ANS 16-18 ANS


IA
TOTAL % Fille TOTAL % Fille TOTAL % Fille TOTAL % Fille
IA DAKAR 20227 54,2% 20467 53,7% 23309 54,1% 64 003 54,0%
IA PIKINE- 30951 51,7% 28955 51,7% 33239 51,4% 93 145 51,6%
GUEDIAWAYE
IA RUFISQUE 10168 50,2% 9254 50,0% 10219 50,5% 29641 50,2%
IA DIOURBEL 28507 50,6% 27678 51,5% 39139 52,6% 95324 51,7%
IA FATICK 16088 48,4% 15447 48,0% 17133 48,6% 48668 48,3%
IA KAFFRINE 10777 48,5% 10564 49,8% 15698 51,6% 37039 50,2%
IA Kaolack 21517 48,9% 20035 49,3% 25080 50,0% 66632 49,4%
IA KEDOUGOU 3314 47,5% 3174 48,2% 3898 50,4% 10386 48,8%
IA KOLDA 14705 47,8% 14418 49,1% 17561 50,0% 46684 49,1%
IA LOUGA 19195 48,6% 17079 49,0% 23270 50,3% 59544 49,4%
IA MATAM 13123 48,3% 11930 48,9% 14180 47,1% 39233 48,1%
IA SAINT-LOUIS 20535 49,5% 19162 49,4% 22225 49,1% 61922 49,3%
IA SEDHIOU 10801 43,9% 9581 43,4% 11661 46,3% 32043 44,6%
IA TAMBACOUNDA 14799 48,2% 13770 48,9% 17879 49,6% 46448 48,9%
IA THIES 39164 49,1% 36277 49,6% 41861 49,1% 117302 49,3%
IA ZIGUINCHOR 14010 46,1% 13874 45,3% 14096 45,4% 41980 45,6%
Total général 287881 49,3% 271665 49,6% 330448 50,1% 889994 49,7%

Part de chaque académie dans la répartition de la demande

L’évolution du réseau d’établissements d’Enseignement Secondaire Général

85
L e nombre de structures accueillant
l’Enseignement Secondaire est passé de 604 en
établissements du Public ont connu un
accroissement moyen annuel de 18,9% en
2013 à 674 en 2014, ce qui correspond à un voyant leur nombre évoluer de 87 à 381 et ceux
accroissement de 11,6% contre 24,8% en 2013. du Privé ont enregistrés un TAMA de 15,9%.
Ce qui traduit un ralentissement dans l’extension L’évolution du réseau est donc essentiellement
du réseau. Ces structures sont composées de due à la forte poussée du Public. En 2014, sur les
collèges dotés d’un second cycle, de lycées avec 674 structures abritant le secondaire, seules 151
un premier cycle ou comprenant uniquement un se retrouvent en zone rurale.
second cycle. Entre 2014, le nombre d’établissements créés est
Entre 2007 et 2014, le nombre d’établissements de 70.
privés est passé de 136 à 381, soit un peu plus du
doublement du réseau. Au même moment, les

Evolution des établissements scolaires entre 2007 et 2014

Etablissements dispensant un enseignement secondaire en 2014

Zone Statut 1er et 2ème cycle 2ème cycle Total


Rural Privé 24 24
Public 102 25 127
Total 126 25 151
Urbain Privé 340 17 357
Public 78 88 166
Total 418 105 523
Total 544 130 674

86
L’accès à l’Enseignement Secondaire Général
contre 65,0% en 2012/2013, soit une baisse de
obtention d’une moyenne annuelle de 10/20
L en classe de troisième (fin du premier cycle
du secondaire) suffit pour passer en seconde
4,1 points de pourcentage.
Au niveau régional, entre 2012/2013 et
indépendamment de la réussite à l’examen du 2013/2014, le taux de transition a connu une
Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM). Par baisse dans toutes les régions excepté celle de
conséquent, le taux de transition de la classe de Kolda qui enregistre une hausse de 13,7 points.
troisième du collège à la classe de seconde est Les régions de Saint Louis, Thiès, Dakar, Louga,
supérieur au taux de réussite au BFEM. Ziguinchor et Kaffrine sont les seules à avoir un
On peut toutefois signaler qu’une partie des taux de transition supérieur à celui du niveau
élèves de troisième s’oriente vers des filières national.
professionnelles. Le taux le plus élevé est atteint à Saint Louis
En 2013/2014, le taux de transition de la avec 69,9% et le plus bas à Kédougou avec
troisième au secondaire général est de 59,9% 41,0%.

. Taux de transition de la troisième à la seconde par région en 2013/2014

S elon le sexe, globalement, le taux de


transition est de 62,16% pour les garçons et
57,52% pour les filles. Chez les garçons, huit
(71,80%), Thiès (67,26%) et Kaffrine (65,90%).
Pour les filles, cinq régions ont un taux au dessus
de celui du niveau national. Les régions de Saint
régions enregistrent un taux supérieur à celui Louis, Louga et Thiès affichent les plus forts taux
du niveau national. Les taux les plus élevés se avec respectivement 68,21%, 61,27% et 61,20%.
retrouvent dans les régions de Saint Louis

87
Taux de transition 3ème -2nde en 2013/2014

Régions Garçons Filles Total


Dakar 64,4% 60,8% 62,5%
Diourbel 53,1% 47,6% 50,3%
Fatick 50,5% 43,9% 47,3%
Kaffrine 65,9% 57,3% 62,1%
Kaolack 63,9% 52,8% 58,7%
Kédougou 42,8% 37,0% 40,9%
Kolda 60,5% 51,9% 57,3%
Louga 63,1% 61,3% 62,2%
Matam 62,2% 57,3% 59,7%
Sédhiou 58,6% 55,3% 57,5%
St-Louis 71,8% 68,2% 69,9%
Tamba 53,4% 49,6% 51,8%
Thiès 67,3% 61,2% 64,2%
Ziguinchor 64,2% 59,6% 62,1%
Sénégal 62,16% 57,5% 59,9%

Guédiawaye (43,5%), Rufisque (38,7%) et


E n 2014, 29,8% des élèves sont inscrits en
séries scientifiques contre 29,1% en 2013,
Diourbel (33,1%).

soit une hausse de 0,7 points. Ce pourcentage La plus faible proportion se trouve à Sédhiou
se décline en 26,9% pour les filles et 32,3% avec 14,9%. Le pourcentage de filles inscrites
pour les garçons. Cette tendance de l’indicateur dans les filières scientifiques est plus important
très en faveur des filières littéraires pose le défi dans les IA de Dakar (40,5%), Pikine-Guédiawaye
de la promotion des sciences et de la (39,1%) Rufisque (35,5%) St Louis (29,8%) et
technologie à relever. Diourbel (27,5%).
Néanmoins, on constate une hausse (1,8%) Par contre, les régions de Ziguinchor (9,8%) et
chez les filles et chez les garçons une légère Sédhiou (9,9%) ont enregistré les plus faibles
baisse (-0,2%) est enregistrée entre 2013 et proportions de filles orientées dans les séries
2014. scientifiques. Compte tenu de cette tendance
En 2014, la plus forte proportion d’élèves baissière et du niveau faible de la proportion
orientés dans les séries scientifiques est d’élèves inscrits dans les filières scientifiques, une
enregistrée à Dakar (43,9%). Suivi de Pikine- bonne politique d’accès et de maintien dans ces
filières, reste une priorité.

88
Part des nouveaux inscrits dans les séries scientifiques en seconde en 2014

IA Garçons Filles Total


Dakar 47,8% 40,5% 43,9%
Pikine-Guédiawaye 48,1% 39,1% 43,5%
Rufisque 41,7% 35,5% 38,7%
Diourbel 38,1% 27,5% 33,1%
Fatick 24,6% 16,8% 21,1%
Kaffrine 34,8% 24,8% 30,7%
Kaolack 28,4% 23,3% 26,3%
Kédougou 23,8% 25,6% 24,3%
Kolda 22,7% 15,4% 20,3%
Louga 28,9% 22,0% 25,5%
Matam 25,0% 17,6% 21,3%
Sédhiou 17,2% 9,9% 14,9%
St-Louis 27,2% 29,8% 28,5%
Tamba 26,3% 20,3% 24,0%
Thiès 35,0% 25,8% 30,6%
Ziguinchor 18,9% 9,8% 15,0%
Sénégal 32,3% 26,9% 29,8%

89
Les effectifs de l’Enseignement Secondaire Général
50%. Le déséquilibre garçons/Filles est plus
epuis 2004, on assiste à une hausse marqué à Kédougou et Sédhiou avec
D régulière des effectifs de l’enseignement
secondaire général. Ainsi, les effectifs
sont passés de 78 626 en 2004 à 277 045 en
respectivement 29,0% et 29,1% de filles dans les
élèves inscrits.

2014, soit un Taux d’Accroissement Moyen De façon générale, les effectifs sont plus
Annuel (TAMA) de 13,4%. importants dans les académies de Thiès (16,5%),
La proportion des filles dans les effectifs de Pikine-Guédiawaye (12,1%), Dakar (11,2%) et
l’enseignement reste en deçà de la parité malgré Ziguinchor (10,1%)
une légère augmentation. L’indicateur est passé L’augmentation des effectifs du Moyen, rendue
de 38,6% à 45,7%, soit un TAMA de 1,7%. possible par la construction des collèges de
En 2014, seule l’académie de Dakar a une proximité, doit trouver un répondant au niveau
proportion de filles dans les effectifs supérieure à des lycées.

L’évolution des effectifs de 2004 à 2014

Les effectifs et la participation féminine en 2014

IA Garçons Filles Total %Filles


Dakar 14480 16640 31120 53,47
Pikine-Guediawaye 16908 16719 33627 49,72
Rufisque 5355 5194 10549 49,24
Diourbel 7410 6232 13642 45,68
Fatick 9096 7959 17055 46,67
Kaffrine 2713 1903 4616 41,23
Kaolack 13023 9295 22318 41,65
Kédougou 1415 578 1993 29
Kolda 5903 2911 8814 33,03
Louga 6808 6056 12864 47,08
Matam 3611 3146 6757 46,56
Sédhiou 7228 2963 10191 29,07
St-Louis 10722 9975 20697 48,2
Tamba 5616 3481 9097 38,27
Thiès 24008 21716 45724 47,49
Ziguinchor 16141 11840 27981 42,31
Sénégal 150437 126608 277045 45,7
Min 1415 578 1993 29
Max 24008 21716 45724 53,47
Ecart type 6090 6117 12086 7
CV 64,8% 77,3% 69,8% 17,1%

90
ntre 2013 et 2014, la part du public dans Chez les garçons, les pourcentages les plus élevés
E les effectifs a perdu 0,5 point en passant
de 73,5% à 73,0%. L’enseignement
sont obtenus à Matam (96,9%) et St-Louis
(91,5%) et Kaffrine (89,2%). Les plus faibles
secondaire général reste encore dominé par le pourcentages sont notés à Dakar (47,5%) Pikine-
public. Globalement, cinq académies (Dakar, Guédiawaye (63,2%) et à Ziguinchor (71,6%).
Pikine-Guédiawaye, Ziguinchor, Sédhiou, et Pour les filles, le maximum est aussi atteint à
Thies) sur les seizes sont au-dessous du niveau Matam (96,3%), suivi de Saint-Louis (91,6%) et
national (73,0%). Les académies de Matam, St- de Kédougou (88,4%). Comme chez les garçons,
Louis et Kaffrine enregistrent les taux les plus les plus faibles proportions sont relevées à Dakar
élevés avec respectivement 96,6%, 91,5% et (51,2%) à Pikine-Guédiawaye (61,2%) et à
88,1%. Ziguinchor (65,8%).
.

La part du Public dans les effectifs en 2014

Total % Public
IA
Garçons Filles Total Garçons Filles Total
Dakar 14480 16640 31120 47,5% 51,2% 49,5%
Pikine- 16908 16719 33627 63,2% 61,2% 62,2%
Guediawaye
Rufisque 5355 5194 10549 77,5% 75,8% 76,7%
Diourbel 7410 6232 13642 77,0% 72,5% 74,9%
Fatick 9096 7959 17055 89,0% 86,1% 87,6%
Kaffrine 2713 1903 4616 89,2% 86,5% 88,1%
Kaolack 13023 9295 22318 77,0% 77,2% 77,1%
Kédougou 1415 578 1993 87,6% 88,4% 87,9%
Kolda 5903 2911 8814 78,9% 71,4% 76,4%
Louga 6808 6056 12864 81,4% 81,9% 81,6%
Matam 3611 3146 6757 96,9% 96,3% 96,6%
Sédhiou 7228 2963 10191 72,0% 67,8% 70,8%
St-Louis 10722 9975 20697 91,5% 91,6% 91,5%
Tamba 5616 3481 9097 81,6% 78,7% 80,5%
Thiès 24008 21716 45724 72,9% 71,7% 72,4%
Ziguinchor 16141 11840 27981 71,6% 65,8% 69,2%
Sénégal 150437 126608 277045 74,2% 71,7% 73,0%
Moyenne 9402 7913 17315 78,4% 76,5% 77,7%
Min 1415 578 1993 47,5% 51,2% 49,5%
Max 24008 21716 45724 96,9% 96,3% 96,6%
Ecart type 6090 6117 12086 12,0% 11,9% 11,8%
CV 64,8% 77,3% 69,8% 15,3% 15,5% 15,1%

91
La part des filles dans les effectifs inscrits dans les séries scientifiques

L ’examen de la part des filles dans les


nouveaux inscrits en seconde dans les
filières scientifiques, montre que les filles
Globalement dans les académies, St Louis
présente le taux le plus élevé en seconde (52,6%)
il est suivie des trois académies de la région de
sont minoritaires dans les effectifs globaux du Dakar, en première (47,9%) et en terminale
secondaire général. Pourtant de 2003 à 2014, (46,3%) l’IA de Dakar sort en tête ensuite
la part des filles a régulièrement augmenté. viennent en deuxième et en troisième position les
Entre 2013 et 2014 elle passe de 37,7% à IA de Pikine-Guédiawaye et de Rufisque. On
39,8%, soit un accroissement de 2,1%. trouve les taux les plus bas à tous les niveaux du
Au plan régional, les hausses ont été plus secondaire, dans l’académie de Sédhiou. Cela
accentuées dans les académies de Dakar, pourrait être imputé à des contraintes
Rufisque Pikine-Guédiawaye et St Louis. Par socioculturelles défavorables à l’accès et au
contre les hausses les plus faibles se signalent maintien des filles dans ces filières.
à Sédhiou, Kolda et Kédougou. Hormis Dakar, les régions de Thiès (38,3%) et
Louga (37,4%) marquent les scores les plus
En classe de seconde S, les filles représentent importants en classe de première. Pour la classe
42,3% et gagnent 3,5 point par rapport à de terminale, c’est à Thiès (38,3%) et Kaffrine
l’année passée. La part des filles s’élève à (38,1%) que la part des filles est plus importante.
38,8% pour la première et à 37,6% pour la
terminale de série S.

Part des filles dans les effectifs des séries scientifiques en 2014

Seconde Première Terminale Cycle


IA
Total % Filles Total % Filles Total % Filles Total % Filles
Dakar 4491 49,6% 3772 47,9% 4104 46,3% 12367 48,0%
Pikine-Guediawaye 4787 46,3% 4467 43,7% 4592 40,1% 13846 43,4%
Rufisque 1491 44,6% 1160 45,5% 1039 39,6% 3690 43,5%
Diourbel 1641 41,2% 1498 36,4% 1283 35,0% 4422 37,8%
Fatick 1348 36,9% 970 36,3% 887 37,4% 3205 36,8%
Kaffrine 506 32,8% 338 27,8% 344 38,1% 1188 32,9%
Kaolack 2045 37,3% 1765 29,3% 1683 30,1% 5493 32,5%
Kédougou 170 31,2% 81 27,2% 91 24,2% 342 28,4%
Kolda 606 24,6% 467 23,8% 455 28,8% 1528 25,6%
Louga 1204 42,9% 894 37,4% 804 32,1% 2902 38,2%
Matam 559 41,3% 365 37,3% 353 32,3% 1277 37,7%
Sédhiou 515 21,4% 487 23,6% 402 20,9% 1404 22,0%
St-Louis 2070 52,6% 966 34,2% 1126 33,8% 4162 43,2%
Tamba 762 33,7% 746 30,2% 597 34,8% 2105 32,8%
Thiès 4980 41,1% 3970 38,3% 4546 38,3% 13496 39,3%
Ziguinchor 1438 31,0% 1024 31,3% 1697 30,8% 4159 31,0%
Sénégal 28613 42,3% 22970 38,8% 24003 37,6% 75586 39,8%
Moyenne 1788 38,0% 1436 34,4% 1500 33,9% 4724 35,8%
Min 170 21,4% 81 23,6% 91 20,9% 342 22,0%
Max 4980 52,6% 4467 47,9% 4592 46,3% 13846 48,0%
Ecart type 1576 8,6% 1382 7,4% 1521 6,3% 4459 7,1%
CV 88,1% 22,7% 96,3% 21,4% 101,4% 18,6% 94,4% 19,7%

92
La participation

L enseignement Secondaire Général
constitue la destination privilégiée des
élèves en provenance des collèges malgré
supérieur à celui du niveau national. Les
taux les plus élevés se trouvent à
Ziguinchor (66,7%), Dakar (40,3%), et
l’existence du secondaire technique et des Thiès (39,0%). La région de Kaffrine a le
établissements de formation taux le plus faible avec seulement (12,5%),
professionnelle. suivi de Diourbel (14,3%) et Matam
Entre 2004 et 2014, le TBS global a évolué (17,2%).
de 11,2% à 31,1%, soit une hausse de 19,9 L’indice de parité, a enregistré une légère
point de pourcentage; Cette amélioration augmentation en faveur des filles en
peut s’expliquer du fait que le TBS des passant de 0,8 en 2013 à 0,9 en 2014. Au
filles a été multiplié par 3,4 ; passant ainsi moment où Dakar et St Louis ont atteint la
de 8,4% à 28,6%. Celui des garçons s’est parité, Ziguinchor, Thiès Fatick, Louga et
vu également multiplier par 2,4 en passant Matam ne sont pas loin de la parité
de 14,1% à 33,6%. Kédougou Kolda et Sédhiou ont des
Les TBS ont connu une variation positive indices de parité inférieur ou égal à 0,5. En
de manière régulière tout au long de la matière de scolarisation, des efforts restent
période sauf entre 2005 et 2006 où l’on à faire pour les régions de Kaffrine,
constate une petite baisse globale de 0,3 Diourbel, Matam, Tamba, Kolda et
point de pourcentage. Kédougou.
Au niveau régional, en 2014, sept régions
ont enregistré un taux brut de scolarisation

Evolution du TBS entre 2004 et 2014

93
Taux brut de scolarisation par région et sexe en 2014

Régions Garçons Filles Total


Dakar 41,1% 39,5% 40,3%
Diourbel 16,1% 12,7% 14,3%
Fatick 36,2% 33,8% 35,0%
Kaffrine 14,7% 10,2% 12,5%
Kaolack 38,7% 28,2% 33,5%
Kédougou 26,6% 11,4% 19,2%
Kolda 24,8% 12,7% 18,9%
Louga 22,6% 20,6% 21,6%
Matam 17,7% 16,7% 17,2%
Sédhiou 40,7% 20,7% 31,8%
St-Louis 34,2% 32,7% 33,4%
Tamba 23,7% 15,3% 19,6%
Thiès 40,3% 37,6% 39,0%
Ziguinchor 70,7% 61,8% 66,7%
Sénégal 33,6% 28,6% 31,1%
Moyenne 32,0% 25,3% 28,8%
Min 14,7% 10,2% 12,5%
Max 70,7% 61,8% 66,7%
Ecart type 14,1% 14,1% 13,9%
CV 44,1% 55,7% 48,2%

94
La taille des classes pédagogiques

A u niveau national, l’objectif de taux


d’encadrement de 45 élèves par
groupe pédagogique pour 2014 est atteint
Dans le Public, l’objectif est loin d’être atteint
avec un ratio de 48 pour le global, 52 en
classe de seconde, 45 en première et 46 en
malgré quelques disparités. Il est passé de classe de terminale. En dehors de Kédougou
39 élèves par groupe pédagogique en 2013 (34), Matam (37), Sédhiou (41) Kolda (42)
à 44 en 2014, soit 5 élèves de plus par Ziguinchor (44) et Saint Louis (44), toutes les
groupe. académies sont bien au-delà de l’objectif de
L’objectif est atteint dans tous les niveaux 45. Cette situation pose le problème de la
du secondaire à l’exception du niveau qualité de l’encadrement pédagogique dans les
seconde où on enregistre un éléve de plus établissements publics de ces localités.
par groupe pédagogique (46), en Première
et en Terminale les ratios enregistrés sont Les ratios au niveau du Public sont plus élevés
respectivement 40 et 44. que ceux du global (Public et Privé réunis)
Au niveau régional, globalement, hormis dans tous les niveaux du secondaire.
Kolda (46), Tamba (46) Thiès (46), L’expansion du privé, liée à la diversification
Kaffrine (47) Kaolack (51) et Diourbel de l’offre éducative, a contribué à réduire la
(52) le ratio est partout ailleurs inférieur à taille moyenne des classes pédagogiques.
l’objectif.

Ratio élèves/groupe pédagogique dans le Public et le Privé en 2014

IA Seconde Première Terminale Total


Dakar 38 34 40 37
Pikine-Guediawaye 44 42 46 44
Rufisque 43 38 41 41
Diourbel 51 52 52 52
Fatick 49 40 39 43
Kaffrine 49 41 54 47
Kaolack 53 46 53 51
Kédougou 36 36 36 36
Kolda 48 43 48 46
Louga 49 37 41 42
Matam 43 34 30 36
Sédhiou 41 39 45 42
St-Louis 49 36 41 42
Tamba 47 43 49 46
Thiès 49 43 47 46
Ziguinchor 47 42 43 44
Sénégal 46 40 44 44
Moyenne 46 40 44 43
Minimum 36 34 30 36
Maximum 53 52 54 52
Ecart-Type 5 5 7 5
CV 10,9% 12,4% 15,7% 11,5%

95
Ratio élèves/groupe pédagogique dans le Public en 2014

IA Seconde Première Terminale Total


Dakar 49 43 50 48
Pikine-Guediawaye 61 55 55 57
Rufisque 53 44 42 46
Diourbel 57 60 52 56
Fatick 55 46 43 48
Kaffrine 51 41 54 48
Kaolack 57 51 55 54
Kédougou 35 33 35 34
Kolda 46 40 40 42
Louga 54 40 43 46
Matam 43 35 31 37
Sédhiou 43 39 42 41
St-Louis 52 38 42 44
Tamba 48 44 48 46
Thiès 56 49 49 52
Ziguinchor 50 42 41 44
Sénégal 52 45 46 48
Moyenne 51 44 45 46
Minimum 35 33 31 34
Maximum 61 60 55 57
Ecart-Type 7 7 7 6
CV 13,0% 16,3% 15,7% 13,7%

96
La disponibilité des manuels scolaires
Pour les classes de seconde, le ratio s’établit
’Etat s’est inscrit dans la perspective de à 3,3 contre 2,9 à l’année dernière. Pour les
L doter chaque lycéen des manuels dans
les disciplines fondamentales dans le but
classes de première, il est de 1,9 contre 2,0 et
pour les classes de terminale, il s’élève à 1,8
de relever le niveau des acquis scolaires des contre 2,0.
élèves et de placer le livre au cœur de leur Au niveau des classes de seconde, première
formation. et terminale seule l’Académie de Diourbel a
Le nombre de manuels par élève n’a pas atteint l’objectif en seconde.
connu d’évolution entre 2013 et 2014. Le Des efforts importants devront être faits en
ratio reste égal à 2 ,4. Non seulement le ratio priorité pour les classes de première et
est stationnaire dans cette période, il reste terminale. Les académies de Fatick,
encore faible par rapport à l’objectif. Toutes Kaffrine, Tamba, St-Louis, Rufisque,
les régions sont en dessous de l’objectif qui Kolda, Matam, Ziguinchor, Thiès et Pikine-
est de 6 livres/élève. Dix régions ont un Guédiawaye devront aussi bénéficier d’un
ratio inférieur à celui du niveau national traitement spécifique en dotation de manuels
(2,4). du secondaire général.

Répartition du ratio manuels/élève par niveau d’étude en 2014

IA Seconde Première Terminale Total


Dakar 4,9 2,1 2,7 3,3
Pikine-Guediawaye 2,7 1,9 1,8 2,2
Rufisque 2,9 0,8 1,1 1,7
Diourbel 6,9 5,1 5,6 5,9
Fatick 1,3 1 1,2 1,2
Kaffrine 2,5 0,7 0,2 1,2
Kaolack 4,9 2,2 2,2 3,2
Kédougou 5,3 2,8 1,2 3,4
Kolda 2,5 1,3 0,6 1,7
Louga 3,7 2,9 3,2 3,3
Matam 2,3 1,4 1,4 1,8
Sédhiou 4,7 1,7 1,2 2,7
St-Louis 2,4 1,4 0,8 1,6
Tamba 1,9 1,2 1,2 1,5
Thiès 3,2 1,6 1,6 2,2
Ziguinchor 2,6 1,7 1,7 2,1
Sénégal 3,3 1,9 1,8 2,4
Moyenne 3,3 1,9 1,8 2,4
Minimum 1,3 0,7 0,2 1,2
Maximum 3,4 1,9 1,7 2,4
Ecart-Type 43,90% 57,60% 73,70% 49,60%

CV 3,3 1,9 1,8 2,4

97
Evolution de la part des femmes dans le personnel enseignant du Public
a part des femmes dans les effectifs du Entre 2013 et 2014, les académies de
L personnel enseignant a connu une légére
hausse entre 2013 et 2014 en passant de
Kaolack, Louga et Saint-Louis sont les
seules où la part des femmes dans le
19,4% à 19,9% . personnel enseignant n’a pas connu une
Si au niveau global, on constate cet état de augmentation en milieu rural. Par contre, en
fait c’est du en partie par la monté de la milieu urbain, en plus de ces trois académies
zone rurale, elle a connu une hausse de 0,9 la baisse s’est notée à l’IA de Ziguinchor.
points en passant de 13,9% à 14,8% alors Les baisses sont souvent dues à l’affectation
qu’en milieu urbain elle s’est faiblement du personnel enseignant parfois non
accrue de 0,2 points, soit 23,1% en 2013 remplacé.
contre 22,3% en 2014.

Evolution de la part des femmes dans les effectifs entre 2013 et 2014 (%)

2013 2014
IA
Rural Urbain Total Rural Urbain Total
Dakar 18,80% 30,10% 29,60% 0,00% 38,90% 38,90%
Pikine- 0,00% 23,60% 23,60%
Guediawaye
Rufisque 21,00% 26,60% 25,60%
Diourbel 16,40% 19,40% 18,20% 18,70% 19,70% 19,30%
Fatick 17,00% 20,00% 17,90% 18,70% 21,60% 19,50%
Kaffrine 8,00% 20,70% 15,90% 12,30% 21,70% 17,90%
Kaolack 13,90% 25,90% 20,40% 12,40% 25,80% 19,70%
Kédougou 11,80% 13,30% 12,40% 14,90% 16,60% 15,60%
Kolda 7,70% 17,00% 12,60% 10,00% 17,40% 14,10%
Louga 19,70% 22,30% 21,00% 19,10% 20,20% 19,60%
Matam 11,90% 16,30% 13,30% 14,10% 17,60% 15,40%
Sédhiou 10,60% 13,20% 11,70% 12,00% 13,40% 12,60%
St-Louis 17,50% 21,30% 19,90% 16,00% 19,50% 18,20%
Tamba 15,30% 17,00% 16,40% 15,90% 19,00% 17,70%
Thiès 16,10% 21,80% 19,70% 17,10% 23,60% 21,10%
Ziguinchor 8,90% 18,90% 13,40% 9,50% 18,60% 13,70%
Sénégal 13,90% 23,10% 19,40% 14,80% 23,30% 19,90%
Moyenne 13,80% 19,80% 17,30% 13,20% 21,50% 19,50%
Minimum 7,70% 13,20% 11,70% 0,00% 13,40% 12,60%
Maximum 19,70% 30,10% 29,60% 21,00% 38,90% 38,90%

Ecart-Type 3,90% 4,40% 4,60% 6,10% 5,80% 6,20%


CV 28,11% 22,26% 26,70% 46,40% 26,90% 31,90%

98
Les enseignants des lycées et collèges publics selon le diplôme académique
n 2014, le personnel est dominé par les sept académies, le pourcentage des titulaires
E titulaires du BFEM qui représente
34,1% des enseignants, ils sont suivis
du Bac est supérieur à celui du niveau
national.
par les titulaires du Bac (33,5%). Les sans Pour 2,6% du personnel, le diplôme autre
diplôme représentent 10,7% du personnel et que ceux qu’on a l’habitude de rencontrer.
les diplômés au-delà du Bac sont de 17,5%. Au niveau des académies, c’est à Saint-Louis
Les parts les plus élevées pour les titulaires suivi de Dakar, Diourbel et Matam que l’on
du Bac sont recensées à Diourbel, retrouve les pourcentages les plus élevés du
Ziguinchor et St-Louis, avec respectivement personnel dont le diplôme n’est pas
46,4% ; 42,0% et 41,5%. Les académies de déterminé.
Matam et de Kédougou ferment la marche Le diplôme académique a pu être identifié
avec respectivement 18,3% et 22,8%. Dans pour 86,7% du personnel.

Pourcentage du personnel par type de diplôme et par région en 2014

DEUG / Maitrise/ DEA/DES Doctorat Sans


IA CFEE BFEM BAC Licence Autre
BAC+2 Master1 S/Master2 /Phd diplôme

Dakar 2,3% 40,6% 26,1% 1,6% 5,0% 4,4% 1,0% 0,1% 13,3% 5,6%
Pikine-Guediawaye 2,3% 46,7% 25,5% 2,5% 6,0% 3,3% 0,7% 0,0% 12,0% 1,1%
Rufisque 2,0% 42,4% 25,1% 1,2% 6,1% 4,1% 1,8% 0,0% 14,9% 2,3%
Diourbel 1,4% 28,1% 46,4% 4,2% 4,7% 3,9% 0,8% 0,0% 5,8% 4,7%
Fatick 2,0% 30,6% 32,8% 5,9% 9,5% 5,3% 2,0% 0,0% 11,3% 0,6%
Kaffrine 1,3% 31,4% 26,9% 3,8% 15,4% 5,1% 2,6% 0,0% 10,9% 2,6%
Kaolack 0,7% 33,2% 38,6% 3,8% 8,0% 4,6% 1,0% 0,3% 7,5% 2,3%
Kédougou 0,0% 42,1% 22,8% 6,1% 12,3% 6,1% 0,9% 0,0% 7,9% 1,8%
Kolda 2,2% 37,1% 30,2% 4,4% 8,9% 3,9% 2,2% 0,0% 10,0% 1,1%
Louga 0,7% 34,3% 34,3% 4,2% 10,3% 4,7% 0,7% 0,0% 9,8% 0,9%
Matam 1,1% 23,2% 18,3% 7,6% 18,6% 8,0% 2,3% 0,0% 18,3% 2,7%
Sédhiou 3,4% 33,1% 34,5% 4,4% 8,5% 4,1% 2,0% 0,3% 7,5% 2,0%
St-Louis 1,1% 21,4% 41,5% 6,0% 7,5% 6,6% 1,5% 0,2% 7,7% 6,6%
Tamba 0,0% 35,8% 33,2% 5,2% 7,5% 4,5% 0,7% 0,0% 11,2% 1,9%
Thiès 1,2% 33,8% 34,7% 1,9% 6,8% 5,0% 0,8% 0,2% 13,9% 1,8%
Ziguinchor 0,9% 33,3% 42,0% 3,4% 6,8% 5,1% 1,1% 0,2% 6,2% 1,1%
Sénégal 1,5% 34,1% 33,5% 3,6% 7,8% 4,8% 1,2% 0,1% 10,7% 2,6%
Moyenne 1,4% 34,2% 32,1% 4,1% 8,9% 4,9% 1,4% 0,1% 10,5% 2,4%
Minimum 0,0% 21,4% 18,3% 1,2% 4,7% 3,3% 0,7% 0,0% 5,8% 0,6%
Maximum 3,4% 46,7% 46,4% 7,6% 18,6% 8,0% 2,6% 0,3% 18,3% 6,6%
Ecart-Type 0,9% 6,8% 7,7% 1,8% 3,8% 1,2% 0,7% 0,1% 3,4% 1,7%
CV 64,0% 19,8% 24,0% 43,0% 42,5% 23,9% 47,8% 146,8% 32,6% 71,2%

99
e personnel enseignant du Moyen BAC ou plus. A l’exception de l’académie
L Secondaire et Général est recruté avec
au minimum le baccalauréat.
de Kolda qui enregistre la plus faible
pourcentage (87,8%), toutes les autres
Les titulaires du Bac ou de la licence académies ont plus de 95% de leurs
enseignent dans les collèges même si enseignantes titulaire au moins du BAC.
quelques-uns parmi eux officient au niveau Chez les hommes, les IA de Kaffrine,
du Secondaire. Ceux qui détiennent la Dakar et Pikine-Guédiawaye se retrouvent
maîtrise ou un diplôme supérieur avec les pourcentages les plus élevés
enseignent au niveau du Secondaire. d’enseignants ayant au moins le Bac. Elles
Le diplôme académique est identifié pour enregistrent respectivement 98,5% ;
tous les enseignants. En 2014, parmi le 97,5% et 97,3%. Kolda, Sédhiou, Fatick,
personnel féminin les 97% ont le Bac ou Matam et Diourbel avec respectivement
plus alors que chez les hommes ils sont 8,1%, 6,8%, 6,3%, 5,7% et 5,0% de
95,6%. pourcentage de diplômés inférieur au BAC
A Louga presque toutes les femmes se retrouvent au bas de l’échelle.
enseignantes (99,6%) sont titulaires du

100
Les enseignants des lycées et collèges publics selon le diplôme professionnel

P our enseigner dans le moyen il faut être


titulaire du Certficat d’Aptitude à
l’Enseignement Moyen (CAEM) ou du
Certificat d’Aptitude à l’Enseignement dans les
diplôme représentent 39%. Ce fort pourcentage
est dû au fait que plus de 60% des enseignants
sont des contractuels ou des vacataires et en plus
la plupart n’ont pas encore reçu de formation à
Collèges d’Ensignement Moyen (CAECEM). la Faculté des Sciences et Technologies de
Toutefois, on retrouve des chargés de cours au l’Education et de la Formation (FASTEF) afin
niveau du moyen qui souvent sont des de passer l’examen professionnel.
instituteurs ayant le Bac. Au niveau de Au plan régional, Fatick (53,7%) et Kolda
l’enseignement secondaire, on devrait retrouver (50,4%), ont chacune plus de la moitié de leurs
les détenteurs du Certificat d’Aptitude à enseignants sans diplôme ou indéterminé. Après
l’Enseignement Secondaire (CAES). A ce Matam, les pourcentages les plus élevés sont
niveau aussi, on retrouve aussi bien les titulaires enregistrés à Sédhiou, Fatick et Kaolack avec
du CAEM que du CAECEM. Depuis respectivement 57,6% 55,8% et 55,4%.
l’avénement des vacataires certains enseignants L’académie de Dakar, avec 19,4% de « sans
sont sans diplôme professionnnel. diplomes et/ou d’indéterminé » est celle qui a le
En 2014, le diplôme professionnel n’a pu être plus de personnel qualifié. Elle est suivie par
identifié que pour 61% des enseignants, soit un Thiès et Rufisque avec respectivement 26,6% et
peu plus de la moitié. Ceux dont le diplôme n’a 30,1%.
pas pu être identifié ou ont un autre type de

Taux de qualification par type de diplôme professionnel en 2014

Indéterminé
CAES/
IA CEAP CAP CAECEM CAEM &
CAPES Sans diplôme
Dakar 0,60% 2,30% 22,00% 32,60% 23,00% 19,40%
Pikine-Gued 0,20% 3,10% 22,00% 27,10% 14,30% 33,40%
Rufisque 0,40% 4,70% 21,60% 26,50% 16,60% 30,10%
Diourbel 0,10% 1,70% 25,90% 19,10% 10,30% 42,90%
Fatick 0,90% 2,20% 25,50% 12,50% 5,20% 53,70%
Kaffrine 0,00% 0,80% 37,80% 20,50% 12,30% 28,60%
Kaolack 0,50% 4,50% 22,50% 19,40% 7,60% 45,60%
Kédougou 0,00% 1,80% 37,20% 17,50% 8,60% 35,00%
Kolda 0,20% 4,50% 26,00% 12,60% 6,20% 50,40%
Louga 1,10% 5,10% 26,60% 17,50% 12,70% 36,90%
Matam 0,10% 0,80% 28,30% 19,10% 7,20% 44,40%
Sédhiou 0,20% 1,80% 29,30% 15,10% 5,50% 48,10%
St-Louis 0,50% 1,80% 25,10% 20,10% 9,70% 42,80%
Tamba 0,00% 0,80% 25,80% 17,80% 9,50% 46,10%
Thiès 0,90% 2,60% 30,90% 25,90% 13,10% 26,60%
Ziguinchor 0,20% 1,00% 30,50% 17,30% 7,30% 43,70%
Sénégal 0,50% 2,50% 26,80% 20,60% 10,60% 39,00%
Moyenne 0,40% 2,50% 27,30% 20,00% 10,60% 39,20%
Minimum 0,00% 0,80% 21,60% 12,50% 5,20% 19,40%
Maximum 1,10% 5,10% 37,80% 32,60% 23,00% 53,70%
Ecart-
Type 0,40% 1,50% 4,90% 5,50% 4,70% 9,60%
CV 93,10% 60,50% 18,00% 27,30% 44,30% 24,40%

101
Le redoublement dans le secondaire général
n fin d’année scolaire 2013, le taux de
E redoublement global au niveau du
secondaire général est de 21,9% contre 20,9% en
Kolda qui a le taux le plus élevé (34,6%) et
Dakar le plus faible (16,2%).
L’examen du redoublement par niveau et par
2011/2012. Soit une augmentation de 1 point de sexe révèle que le taux des garçons est inférieur
pourcentage. Il est de 21,4% chez les garçons et à celui des filles aussi bien en seconde qu’en
de 22,5% pour les filles. Au niveau global, neuf première et terminale. L’écart entre les sexes
régions ont un taux de redoublement supérieur à pour ce taux est de 2 points en seconde, 4 points
celui du niveau national. Le plus fort taux est en Première et 1,5 point en Terminale.
enregistré à Kolda (34,8%) et le plus faible à la Pour la seconde, c’est à Kédougou qu’on
région de Dakar (16,4)%. retrouve les taux les plus élevés (30,6%) avec
Chez les filles, dix régions ont enregistré un taux 29,0% pour les garçons et 29,5% pour les filles.
supérieur à celui du niveau national. Les régions Au niveau de la classe de première, c’est
de Kolda et de Dakar se retrouvent dans les deux Ziguinchor qui enregistre la plus forte valeur
extrémités avec respectivement 35,1% et 16,7% (26,3%) avec 24,7% chez les garçons et 28,7%
enregistré. chez les filles. En terminale, c’est l’Académie de
Pour les garçons, neuf régions ont un taux au- Kolda qui a le plus fort taux pour le global
dessus du national. Comme chez les filles, c’est (53,4%) .

Taux de redoublement du secondaire général par niveau en 2014 (%)

Régions Seconde Première Terminale cycle


Filles Garçons Total Filles Garçons Total Filles Garçons Total Filles Garçons Total
Dakar 12,2 11,9 12,1 11,5 10,5 11,0 26,7 26,5 26,6 16,7 16,2 16,4
Diourbel 17,1 13,9 15,4 19,2 16,5 17,6 21,1 24,3 23,0 18,9 17,9 18,3
Fatick 30,6 22,2 26,1 23,2 23,2 23,2 43,8 35,3 39,1 31,7 26,1 28,7
Kaffrine 8,2 8,2 8,2 16,5 19,0 17,9 54,7 48,6 51,0 23,0 22,7 22,8
Kaolack 12,9 10,7 11,6 20,8 18,6 19,5 33,2 32,6 32,9 20,8 19,3 20,0
Kédougou 31,0 17,4 21,0 21,4 22,7 22,4 37,7 26,8 29,2 30,2 21,4 23,5
Kolda 30,6 29,0 29,5 25,4 21,2 22,6 50,8 54,7 53,4 35,1 34,6 34,8
Louga 13,0 14,3 13,7 12,6 10,1 11,3 31,3 28,2 29,6 18,4 17,2 17,7
Matam 24,7 23,4 24,0 23,5 17,1 20,0 39,3 41,1 40,3 27,3 25,7 26,4
Sédhiou 16,1 14,8 15,2 30,0 24,9 26,2 35,1 38,6 37,7 25,7 25,4 25,5
St-Louis 19,8 17,8 18,8 23,2 17,7 20,3 41,8 32,7 36,6 26,6 22,2 24,3
Tamba 21,4 16,0 18,0 19,4 14,9 16,5 33,2 28,4 30,2 24,3 19,2 21,0
Thiès 18,0 18,0 18,0 16,8 15,3 16,1 37,6 34,1 35,7 23,8 22,5 23,1
Ziguinchor 22,3 20,3 21,2 28,7 24,7 26,3 40,1 38,6 39,2 29,8 27,6 28,5
Sénégal 17,5 16,2 16,8 17,7 16,5 17,0 33,8 32,7 33,2 22,5 21,4 21,9
Moyenne 19,8 17,0 18,0 20,9 18,3 19,3 37,6 35,0 36,0 25,2 22,7 23,6
Min 8,2 8,2 8,2 11,5 10,1 11,0 21,1 24,3 23,0 16,7 16,2 16,4
Max 31,0 29,0 29,5 30,0 24,9 26,3 54,7 54,7 53,4 35,1 34,6 34,8
Ecart-Type 7,3 5,5 5,9 5,4 4,7 4,7 8,8 8,7 8,6 5,4 4,9 5,0
CV 37,0 32,2 32,9 25,9 25,8 24,5 23,4 24,9 23,8 21,5 21,6 21,0

102
Les résultats de l’examen du baccalauréat session 2014

L es performances du secondaire, appréciées


par le taux de réussite au Bac ont évolué
en dents de scie durant les dix dernières
entre 2009 et 2010, il s’est dégradé de 4,1
points entre 2010 et 2011, passant ainsi de
42,2% à 38,1%.
années. Sur la période 2003-2013, l’indicateur Depuis 2011, le taux de réussite au Bac oscille
a perdu 1,4% en moyenne annuellement. autour de 38%, avec une légère avance des
Son niveau le plus élevé a été atteint en 2006 à garçons sur les des filles.
50,2% alors que son plus bas niveau est celui Au niveau des régions, quatre sur les quatorze
de 2009 (34,4%). ont un taux inférieur au niveau national 38,5%.
Même si le taux de réussite a enregistré une Les taux enregistrés varient de 24,1% à Kolda
augmentation de 7,8 points de pourcentage à 62,7 % à Dakar.

Evolution du taux de réussite au Bac de 2004 à 2014

Répartition du taux de réussite au baccalauréat en 2014

TOTAL DES INSCRITS TAUX DE PARTICIPATION TAUX DE REUSSITE (%)


REGIONS
Filles Garçons Global Filles Garçons Global Filles Garçons Global
Banjul 11 25 36 100 100 100 63,6 68 66,7
Dakar 10444 8963 19407 97,1 95,9 96,5 38,2 40 39
Diourbel 2413 3120 5533 98,3 97,8 98 29,2 38,5 34,4
Fatick 2628 3050 5678 98,6 98,8 98,7 31,5 39 35,6
Kaffrine 698 1010 1708 97,6 97,6 97,6 16,9 26,1 22,3
Kaolack 3762 5187 8949 98,6 98,3 98,4 26,3 34,6 31,2
Kédougou 237 692 929 95,8 96,7 96,4 25,6 21,8 22,8
Kolda 1851 3492 5343 97,1 97,2 97,2 15,1 20,6 18,7
Louga 2196 2554 4750 97,5 98 97,8 25,6 35,6 31
Matam 847 1151 1998 97,6 98,5 98,1 37,1 48,4 43,7
Pikine 8620 8767 17387 97,7 97,4 97,6 33,3 39,3 36,3
Rufisque 2740 2562 5302 97,9 97,6 97,8 31,6 38,5 34,9
Saint - Louis 4207 4671 8878 98,3 98,3 98,3 27,8 36,7 32,5
Sédhiou 1084 2758 3842 97,7 98,1 98 13,9 21 19
Tambacounda 1319 2077 3396 97,9 97,1 97,4 22,4 29,8 26,9
Thiès 9329 9880 19209 98,6 98,2 98,4 29,7 38,2 34
Ziguinchor 6380 8815 15195 97,5 97,7 97,6 17,6 22,5 20,4
TOTAL 58766 68774 127540 97,8 97,6 97,7 29,1 34,1 31,8
Source : Office du BAC

103
Le taux de réussite au baccalauréat général et dans le modèle de simulation (64%). Les
technique 2014 est 31,9% soit une baisse de facteurs explicatifs de ces performances
6,1 points par rapport à l’année 2013 (38% insuffisantes au bac sont entre autres : le déficit
d’admis). de formation continue des professeurs, de
Les résultats au bac qui évoluent en dents de manuels, de matériel didactique et du temps
scie se situent en-deçà de la valeur cible d’apprentissage.
retenue

Résultats du baccalauréat par série en 2014

SERIE TOTAL DES TOTAL ADMIS


INSCRITS Effectif %
L1a 26 21 80,8
L1b 14 13 92,9
L’1 41 645 11 775 29
L2 50 855 14 404 28,9
LA 75 16 21,6
L-AR 3 845 1 045 29
S1 537 480 90,9
S2 26 093 9 730 37,9
S2A 20 9 45
S3 105 70 68,6
S4 69 36 52,2
S5 41 12 30,8
G 3755 1 831 50,2
F6 17 7 41,2
T1 237 110 48,2
T2 206 79 40,9
TOTAL 127 540 39 638 31,8

104
EDUCATION DE BASE DES JEUNES ET DES ADULTES
EBJA

105
Le sous- secteur de l’Education de Base des Jeunes et des Adultes (EBJA), communément appelé
Education Non Formelle, est un sous- secteur stratégique dont l’impact socioéconomique est
hautement salutaire.
En effet, l’alphabétisation et les langues nationales sont de puissants leviers qui permettent aux
citoyennes et aux citoyens sénégalais de se doter de connaissances, de compétences et de valeurs
socioculturelles, de contribuer à la sauvegarde de leur environnement et au développement
endogène et durable de leur milieu.
Toutefois, le sous- secteur manque aujourd’hui de visibilité du fait de l’absence de données
statistiques exhaustives et fiables susceptibles d’édifier les autorités de la République et les
différents acteurs et partenaires sur l’état d’évolution des programmes d’alphabétisation et le
niveau réel d’utilisation des langues nationales dans le pays.
Dans l’optique de corriger ces insuffisances, la DALN, sous l’autorité du Ministère de l’Education
nationale (MEN) et en collaboration avec la Direction de la Planification et de la Réforme de
l’Education (DPRE), a initié un ensemble d’actions qui ont induit d’importants résultats qui
méritent d’être partagés. Parmi ces stratégies, il convient de rappeler, ici, le Système
d’Information Statistique pour l’Education et la Formation (SISEF). Le SISEF a développé des
innovations qui ont, non seulement, permis de corriger les limites antérieures mais également
d’arriver à des résultats probants, tels : une application informatique harmonisée (‟le stat éduc″)
pour les différents sous- secteurs du système éducatif, des outils adaptés et un dispositif
opérationnel de collecte et de traitement de données.
Le processus de collecte des données, faut-il le reconnaître, a connu certaines difficultés, telles
que : des limites budgétaires et une absence de superviseurs qui ont affecté l’exhaustivité et la
fiabilité des données (certaines régions et certains indicateurs n’ont pas été correctement
renseignées).
Toutefois, malgré les insuffisances et les retards constatés, les résultats sont là bien palpables et
assez pertinents : le sous secteur de l’EBJA dispose désormais d’un annuaire statistique et d’un
rapport sur les indicateurs dûment élaborés par des équipes bien formées à la tâche. Aussi, les
équipes techniques du sous- secteur de l’EBJA (DALN et CNRE) sont- elles maintenant bien
outillées et suffisamment aptes à reproduire tout cet important travail.
Le présent rapport a été produit dans un contexte de mutations politiques et administratives
marqué, entre autres, par l’avènement du Secrétariat d’Etat à l’Alphabétisation et à la Promotion
des Langues nationales et la nomination de Monsieur Youssou TOURE à la tête dudit
département.
Nous remercions Son Excellence Le Président de la République, Monsieur Macky SALL, pour
cette importante décision politique qui vise à éradiquer l’analphabétisme et à promouvoir les
langues nationales au Sénégal.
Nos remerciements vont, également, à l’endroit de l’AFD, l’UNESCO - BREDA, la DPRE et la
CIME pour tout l’appui technique et/ou financier qu’elles n’ont cessé d’apporter au secteur de
l’éducation, en particulier au sous - secteur de l’éducation de base des jeunes et des adultes
analphabètes.
Enfin, nous félicitons la DALN, le CNRE, les Inspections d’Académie (IA) et les Inspections de
l’Education et de la Formation (IEF) pour l’excellent travail abattu et les exhortons à poursuivre
cette dynamique pour que les différents acteurs et partenaires du sous- secteur soient suffisamment
informés et que celui-ci soit à jamais bien visible. /.

106
I- LES STRUCTURES

A) Répartition des structures par statut et par région

En 2010 /2011, le nombre de structures recensées est de 1309 dont 73,9% du privé, 15,9% du
communautaire et 10,2 % du public.
Pour la même année, la région de Kaffrine abrite 16% des structures. Elle est suivie par la
région de Tambacounda avec 14,4%.
Par statut, on retrouve 38 % des structures dans le communautaire à Thiès, 21,6% à Saint-
Louis. Les régions de Dakar et Kaolack n’abritent pas le communautaire. Sur les 967
structures privées, 19,6% se trouvent à Kaffrine, 19,5% à Ziguinchor. La région de Kaolack
a le plus faible taux avec 1%.
Au niveau du public, qui compte 134 structures, les 29,9% se retrouvent à Kédougou, 27,6%
à Saint-Louis. Les régions de Kaolack et Ziguinchor n’enregistrent aucune structure.

Tableau 1 : Répartition des structures par statut et par région

IA COMMUNAUTAIRE PRIVE PUBLIC Total


IA Dakar 24 15 39
IA Kaffrine 12 190 10 212
IA Kaolack 1 1
IA Kédougou 1 123 40 164
IA Kolda 1 95 2 98
IA Matam 33 60 18 111
IA St Louis 45 34 37 116
IA Tambacounda 35 145 9 189
IA Thiès 79 106 3 188
IA Ziguinchor 2 189 191
Total 208 967 134 1309
Source : Campagne statistique 2010/2011

B) Répartition des structures par zone, région et par statut

En 2010/2011, la zone urbaine abrite 36,6% des structures contre 63,4% en zone rurale. En
zone rurale, qui compte 830 structures, les 16,4% se trouvent dans la région de Kédougou, les
16,0% à Kaffrine. Dakar n’abrite pas de structures en zone rurale.
En milieu urbain, qui abrite 479 structures, les 20,7% sont dans la région de Thiès. Les
régions de Kaffrine et Ziguinchor compte chacune 16,5% des structures. La région de
Kaolack n’enregistre aucune structure en zone urbaine.
Par statut, en zone rurale, le privé enregistre 75,7% des structures avec 18,8% pour la région
de Kaffrine et 17,7% pour Ziguinchor. Pour le communautaire qui abrite 15,8% des
structures, les 29,8% sont dans la région de Thiès. La région de Kaolack n’abrite pas de
communautaire.

107
S’agissant du statut des structures en zone urbaine, le privé enregistre 70,8% des structures.
Les 23,0% des structures de la zone urbaine se retrouvent à Ziguinchor, les 21,2% à Kaffrine.
Le communautaire abrite 16,0% des structures en zone urbaine. La région de Thiès enregistre
près de 52% des structures du communautaire. Les régions de Dakar, Kaolack, Kaffrine,
Kédougou et Kolda abritent pas du communautaire en zone urbaine. Le privé enregistre
13,1% en zone urbaine avec 44,4% à Saint-Louis et 23,80% à Dakar.

Tableau 2 : Répartition des structures par zone et par région

Rural Urbain
Total
Régions COMM PRIVE PUBLIC Total COMM PRIVE PUBLIC Total
Dakar 24 15 39 39
Kaffrine 12 118 3 133 72 7 79 212
Kaolack 1 1 1
Kédougou 1 101 34 136 22 6 28 164
Kolda 1 90 2 93 5 5 98
Matam 21 40 12 73 12 20 6 38 111
St Louis 34 22 9 65 11 12 28 51 116
Tambacounda 22 98 8 128 13 47 1 61 189
Thiès 39 47 3 89 40 59 99 188
Ziguinchor 1 111 112 1 78 79 191
Total 131 628 71 830 77 339 63 479 1309
Source : Campagne statistique 2010/2011

C) Répartition des structures par type et par région

En 2010,2011, sur les 1309 structures de formation recensées, les daara représentent 66,3%,
les CAF/CAL 33,2% et les ECB 1, 5%.
Au niveau des daara, 21,3% des structures se retrouvent dans la région de Ziguinchor, les
20,2% à Kaffrine. La région de Kaolack ne compte pas de daara. La situation au niveau de
Kaolack est due à un problème de collecte de données.
Pour les CAF, la région de Kolda totalise 18,6% des structures, suivie par la région de Matam
avec 15,5%. La région de Kaolack vient en dernière position avec 0,25%. La région de Dakar
n’enregistre aucune CAF.
Concernant les CAL, on les retrouve dans les régions de Kolda, Dakar, Kaffrine et Ziguinchor
avec respectivement 51,1%, 38,3%, 8,5% et 2,1%.

108
Tableau 3 : Répartition des structures par type et par région

Régions AUTRE CAF CAL DAARA ECB Total


Dakar 18 21 39
Kaffrine 33 4 175 212
Kaolack 1 1
Kédougou 32 132 164
Kolda 72 24 2 98
Matam 60 51 111
St Louis 3 73 40 116
Tambacounda 1 59 129 189
Thiès 54 133 1 188
Ziguinchor 4 1 185 1 191
Total 4 388 47 868 2 1309
Source : Campagne statistique 2010/2011

D) Répartition des structures par programme


Par programme, sur les 1309 structures recensées, les 1245 soit 95,1% n’ont pas été classées par
type de programme. Les 2,7% des structures sont financées par le Budget Consolidé
d’Investissement (BCI) et 2,2% par le Programme d’Alphabétisation Intensive au Sénégal (PAIS).
Parmi les structures non classées par programme, la région de Kaffrine abritent le plus fort
pourcentage avec 17,0% et celle de Dakar le plus faible avec 2,3%.
Les structures financées par le BCI se retrouvent uniquement dans les régions de Thiès, Dakar et
Kaolack avec respectivement 66,7%, 30,6% et 2,7%.
Les régions de Saint-Louis, Thiès et Kédougou abritent les structures du PAIS avec
respectivement 75,0%, 21,4% et 3,6%
Tableau 4 : Répartition des structures par programme et par région

Régions AUTRE BCI PAIS Total


Dakar 28 11 39
Kaffrine 212 212
Kaolack 1 1
Kédougou 163 1 164
Kolda 98 98
Matam 111 111
St Louis 95 21 116
Tambacounda 189 189
Thiès 158 24 6 188
Ziguinchor 191 191
Total 1245 36 28 1309
Source : Campagne statistique 2010/2011

109
II- LES LANGUES D’ENSEIGNEMENT CODIFIEES

A) Les langues codifiées


De 1971 à 2011, 19 langues sont codifiées, 6 langue en 1971, 2 langues entre 1971 et 2000 date à
partir de laquelle au moins une langue est codifiée par an. Cette évolution dans le processus de
codification des langues est due par la constitution de 2001 qui stipule que toute langue codifiée
devient langue nationale avec la possession d’un décret relatif à l’orthographe et la séparation des
mots de cette langue. Le décret de 2001 a suscité un grand intérêt au niveau des communautés
linguistiques pour voir leur langue érigée au rang de langue nationale afin d’être introduite dans
l’ENF ou le formel.

Tableau 5 : Répartition des langues par année de codification

N° Langues Date de codification


1. Wolof 1971
2. Seereer 1971
3. Pulaar 1971
4. Joola 1971
5. Mandinka 1971
6. Sooninke 1971
7. Hasaniya 1995
8. Balant 2000
9. Mankaañ 2001
10. Noon 2002
11. Manjaaku 2002
12. Mënik 2004
13. Oniyan 2004
14. Saafi-saafi 2004
15. Guñuun 2005
16. Laalaa 2005
17. Kanjad 2006
18. Jalunga 2007
19. Ndút 2008

B) Nombre de langues utilisées dans les programmes


En 2010/2011, sur les 19 langues codifiées, seules 9 sont introduites dans l’ENF. Il s’agit du
wolof, pulaar, seereer, joola, mandinka, sooninke, balant, mankaan, manjaaku plus les 2 langues
étrangères l’arabe et le français.
la répartition des langues dans les régions montre que seuls l’arabe et le Pulaar sont présents dans
presque toutes les 10 régions.
L’absence du wolof à Dakar, de l’arabe à Kolda et à Kaolack, du seereer dans toutes les régions
pose problème. Elle peut être liée à un problème de collecte.
On note la présence des langues laalaa, saafi saafi, noon et Ndút.

110
Tableau 6 : Langues utilisés par la région
Régions

MANJAAKU
MANDINKA

SOONINKE
FRANCAIS

MANKAAN

SEEREER
PULAAR
BALANT

WOLOF
ARABE

JOOLA
Total

G F G F G F G F G F G F G F G F G F G F G F G F

Dakar 96 50 36 33 30 120 162 203

Kaffrine 3522 1519 13 10 6 2 22 307 95 225 114 691 50 3772 2804

Kaolack 30 89 30 89

Kedougou 1049 808 35 19 5 10 6 436 30 34 304 1129 1607

Kolda 15 57 1648 4860 52 397 1715 5314

Matam 1299 694 167 79 1250 1150 875 1875 3 1 3594 3799

St Louis 797 260 54 27 698 622 38 16 323 1369 43 579 1953 2873

Tamba 1847 1581 55 476 0 30 457 1100 76 116 148 929 2583 4232

Thies 4274 1447 40 160 44 496 33 1327 35 4391 3465

Ziguinchor 7334 4252 207 168 137 59 48 15 1 10 7727 4504

Total 20218 10611 269 135 1995 1817 245 184 220 1278 0 30 15 87 3550 10028 44 496 300 2813 200 1411 27056 28890

111
III- LES EFFECTIFS

A) Evolution des effectifs enrôlés par l'éducation non formelle


Entre 2005 et 2011, l’effectif global de l’ENF est passé de 246 497 apprenants à 72 593 soit un
écart de 173 904 en valeur absolue et -70,6% en valeur relative.
Pour les hommes l’effectif a connu, en valeur absolue, une baisse de 5 593 contre 168 311 chez
les femmes.
L’effectif global a connu un pic en 2006 avec 289 999 apprenants et un creux en 2007 avec
62 223 apprenants.
L’évolution des effectifs en dents de scie, durant la période 2005-2010, est due au fait que
beaucoup de projets ont été clôturés au cours de cette période.

Graphique 1 : Evolution des effectifs de l’ENF de 2005 à 2011

Source : Campagne statistique 2010/2011

B) Effectifs par programme


En 2010/2011, sur un effectif total de 72 593, les 69 479 sont dans des programmes autres que le
BCI et PAIS. Le BCI a enrôlé 2 218 auditeurs et le PAIS 896. Ces deux programmes ont
enregistré le plus fort taux de femmes avec respectivement 87,7% et 87,1% de femmes.

112
Tableau 7 : Répartition des effectifs par programme

PROGRAMME HOMME FEMME TOTAL %Femmes


AUTRE 39128 30351 69479 43,7%
BCI 272 1946 2218 87,7%
PAIS 116 780 896 87,1%
Total 39516 33077 72593 45,6%
Source : Campagne statistique 2010/2011

C) Effectifs par type de centre


L’effectif total enrôlé par les différents centres Autres, CAF, CAL, DAARA et ECB est de 72
593 réparti comme suit:
- 51 850 par les daara avec 30,8% de femmes ;
- 18 790 par les CAF avec 81,4% de femmes ;
- 1 726 par les CAL avec 92,9 % de femmes ;
- 145 par Autres avec 91,0% de femmes ;
- 82 les ECB avec 82,9% de femmes.
La prédominance de l’effectif des daara sur les autres types de centres s’explique par le type
d’enseignement dispensé. Traditionnellement le daara assurait l’éducation de base des musulmans
et jusqu’à nos jours il continue de recevoir une importante demande en éducation.
Dans les daara les hommes représentent plus de 69% des effectifs.

Tableau 7 : Répartition des effectifs par type de centre

TYPE_CENTRE HOMME FEMME TOTAL %Femmes


AUTRE 13 132 145 91,0%
CAF 3486 15304 18790 81,4%
CAL 122 1604 1726 92,9%
DAARA 35881 15969 51850 30,8%
ECB 14 68 82 82,9%
Total 39516 33077 72593 45,6%
Source : Campagne statistique 2010/2011

D) Effectifs par statut


En 2010/2011 sur les 72 593, les 57 881 sont dans le privé, 10 206 fréquentent le communautaire
et 4 506 sont au niveau du public. Les femmes sont plus présentes au niveau du public où elles
représentent 82,6% de l’effectif contre 55,7% et 40,9% respectivement au niveau du
communautaire et du privé.

113
Tableau 8 : Répartition des effectifs par statut

STATUT HOMME FEMME TOTAL %Femmes


COMMUNAUTAIRE 4523 5683 10206 55,7%
PRIVE 34208 23673 57881 40,9%
PUBLIC 785 3721 4506 82,6%
Total 39516 33077 72593 45,6%
Source : Campagne statistique 2010/2011

E) Effectifs par zone


En 2010/2011, sur les 72 593 les 43 712, soit 60,2%, sont enrôlés en zone rurale et 28 881 en zone
urbaine soit 39,8%.
Tableau 9 : Répartition des effectifs par zone

ZONE HOMME FEMME TOTAL % par zone


Rural 21430 22282 43712 60,2%
Urbain 18086 10795 28881 39,8%
Total 39516 33077 72593 100%
Source : Campagne statistique 2010/2011

F) Part de chaque région dans les effectifs


Sur un effectif de 72 593, les régions de Ziguinchor, Thiès, Kaolack et Tambacounda enregistrent
les plus forts pourcentages avec respectivement 23,2%, 16,5%, 14,5% et 13,9%. Les régions de
Matam, Kolda, Kédougou et St-Louis totalisent 29,4% de l’effectif total. Les régions de Dakar
avec 1,8% et de Kaolack avec 0,7% enregistrent les plus faibles taux.
Graphique 2 : Part de chaque région dans les effectifs en 2010/2011

114
G) Part de chaque type de centre dans les effectifs et par région
En 2010/2011, les daara abritent 71,4% de l’effectif total de l’ENF, les CAF/CAL/Autres 28,5%
et les ECB 0,1%.
Au niveau des régions de Ziguinchor (98,3%), Kaffrine (86,8%), Kédougou (81,1%), Thiès
(78,5%), Tambacounda (66,4%) l’essentiel des effectifs se retrouve au sein des daara. A Dakar,
Matam et St-Louis les effectifs dans les daara représentent respectivement 58,0%, 50,2% et 41,8%
de l’effectif total. C’est à Kolda que les daara enregistrent le plus faible pourcentage dans les
effectifs avec 1,9%. A Kaolack on n’enregistre pas d’effectifs dans les daara.
Pour les CAF/CAL/Autres, représentent 28,5% des effectifs de l’ENF en 2010/2011. C’est au
niveau des régions de Kaolack (100%), Kolda (98,1%), St-Louis (58,2%) que les
CAF/CAL/Autres enregistrent les plus forts pourcentages dans les effectifs. Les plus faibles taux
se retrouvent à Kaffrine (13,2%) et à Ziguinchor (1,5%).

Tableau 10 : Part de type de programme dans les effectifs et par région

IA Autre CAF CAL Daara ECB


IA Dakar 0,0% 0,0% 42,0% 58,0% 0,0%
IA Kaffrine 0,0% 10,1% 3,1% 86,8% 0,0%
IA Kaolack 0,0% 100,0% 0,0% 0,0% 0,0%
IA Kédougou 0,0% 18,9% 0,0% 81,1% 0,0%
IA Kolda 0,0% 85,2% 12,9% 1,9% 0,0%
IA Matam 0,0% 49,8% 0,0% 50,2% 0,0%
IA St Louis 2,4% 55,8% 0,0% 41,8% 0,0%
IA Tambacounda 0,3% 33,3% 0,0% 66,4% 0,0%
IA Thiès 0,0% 21,1% 0,0% 78,5% 0,4%
IA Ziguinchor 0,0% 0,6% 0,9% 98,3% 0,2%
Total 0,2% 25,9% 2,4% 71,4% 0,1%
Source : Campagne statistique 2010/2011

A) Répartition des effectifs par programme et par région


L’effectif de 72 593 est réparti dans les trois programmes comme suit :
- Au niveau du PAIS, pour un effectif de 896, les régions de St-Louis et Thiès enregistrent à
elles seules plus de 97% des effectifs (75,8% à St-Louis, 22% à Thiès). Les plus faibles
pourcentages se retrouvent à Kédougou avec 2,2%. Sept régions sur les dix n’abritent pas
le programme PAIS.
- Pour le BCI, les régions de Thiès et Kaolack enregistrent respectivement 62,4% et 22,9%
des effectifs. La région de Dakar avec 14,7% a le plus faible pourcentage. Le programme
n’est pas présent dans les autres régions du pays. Cette absence pourrait s’expliquer par
des manquements au niveau de la collecte des données.

115
- Au niveau des Autres programmes, pour un effectif de 69 479, les régions de Ziguinchor,
Kaffrine, Thiès et Tambacounda abritent respectivement 24,2%, 15,1%, 14,9% et 14,5%.
Le plus faible pourcentage est enregistré par la région de Dakar avec 1,4% des effectifs.
La région de Kaolack est la seule à ne pas abriter un programme autre que la BCI et le
PAIS.
Tableau 11 : Répartition des effectifs par programme et par région

AUTRE BCI PAIS Total


Régions F H F H F H F H
IA Dakar 464 518 326 0 790 518
IA Kaffrine 3266 7252 3266 7252
IA Kaolack 310 198 310 198
IA Kédougou 2449 2618 7 13 2456 2631
IA Kolda 4221 1160 4221 1160
IA Matam 3572 2751 3572 2751
IA St Louis 2269 1628 581 98 2850 1726
IA Tambacounda 4949 5152 4949 5152
IA Thiès 3716 6659 1310 74 192 5 5218 6738
IA Ziguinchor 5445 11390 5445 11390
Total 30351 39128 1946 272 780 116 33077 39516
Source : Campagne statistique 2010/2011

B) Répartition des effectifs par zone


En zone rurale pour un effectif de 43712 apprenants, les régions de Ziguinchor, Tambacounda et
Kaffrine abritent respectivement 22,2%, 5,7% et 13,3% soit un total de plus 50% des effectifs. Le
plus faible pourcentage est enregistré à Kaolack (1,2%). La région de Dakar n’a pas d’effectif en
zone rurale.
En milieu urbain, l’effectif total des apprenants est de 28 881. Les régions Ziguinchor (24,7%),
Thiès (24,4%) et Kaffrine (16,2%) abritent plus de 64% des effectifs. Les régions de Kédougou
(3,0%) et Kolda (0,9%) ont les plus faibles pourcentages. La région de Kaolack n’enregistre pas
d’effectifs en zone urbaine.
Tableau 12 : Répartition des effectifs par zone et par région

Rural Urbain Total


REGIONS F H T F H T F H T
IA Dakar 790 518 1308 790 518 1308
IA Kaffrine 2016 3818 5834 1250 3434 4684 3266 7252 10518
IA Kaolack 310 198 508 310 198 508
IA Kédougou 2022 2194 4216 434 437 871 2456 2631 5087
IA Kolda 3988 1129 5117 233 31 264 4221 1160 5381
IA Matam 2351 1673 4024 1221 1078 2299 3572 2751 6323
IA St Louis 1424 1137 2561 1426 589 2015 2850 1726 4576
IA Tamba 3784 3065 6849 1165 2087 3252 4949 5152 10101
IA Thiès 2523 2376 4899 2695 4362 7057 5218 6738 11956
IA Ziguinchor 3864 5840 9704 1581 5550 7131 5445 11390 16835
Total 22282 21430 43712 10795 18086 28881 33077 39516 72593
Source : Campagne statistique 2010/2011

116
C) Répartition des effectifs par statut et par région
Sur un effectif total de 72593, le communautaire comptabilise 14,1%, le privé 79,7% et le public
6,2%.
Au niveau du privé, l’essentiel des effectifs se retrouve dans les régions de Ziguinchor, Kaffrine,
Tambacounda et Thiès avec respectivement 28,8%, 16,6%, 14,1% et 13,3% des effectifs.
Pour le public, les régions de Kédougou (27,3%), St Louis (27,1%) et Matam (15,8%) abritent à
elles seules plus de 69% des 4 506 apprenants. La région de Kolda a le plus faible pourcentage
avec 1,6%. Les régions de Kaolack et Ziguinchor n’ont pas d’effectifs.

Tableau 13 : Répartition des effectifs par statut et par région

COMMUNAUTAIRE PRIVE PUBLIC TOTAL


REGIONS F H F H F H F H
IA Dakar 328 518 462 0 790 518
IA Kaffrine 434 122 2714 6898 118 232 3266 7252
IA Kaolack 310 198 310 198
IA Kédougou 24 0 1419 2412 1013 219 2456 2631
IA Kolda 30 4134 1146 57 14 4221 1160
IA Matam 777 792 2271 1769 524 190 3572 2751
IA St Louis 1096 1011 663 585 1091 130 2850 1726
IA Tamba 670 996 4003 4156 276 0 4949 5152
IA Thiès 2577 1503 2461 5235 180 5218 6738
IA Ziguinchor 75 99 5370 11291 5445 11390
Total 5683 4523 23673 34208 3721 785 33077 39516
Source : Campagne statistique 2010/2011

D) Effectifs par étape au sein des daara


L’effectif total par étape au sein des daara est de 41 412 apprenants dont 34 364 en Etape1, 5 473
en Etape2 et 1 575 en Etape3. Les effectifs diminuent au fur et à mesure que l’on progresse ; de
34 364 en 1ère étape on se retrouve à 1 575 en 3ème étape soit un écart de 32 789. La région de
Dakar n’a pas d’apprenants en 2ème et 3ème étape. La région de Kolda n’a pas d’effectifs pour la
3ème étape. Pour toutes les étapes, sauf à Matam pour la 3ème étape, l’effectif des hommes est
supérieur à celui des femmes.

Tableau 14 : Répartition des effectifs des daara par étape et par région

ETAPE 1 ETAPE 2 ETAPE 3 Total


REGIONS M F M F M F M F
IA Dakar 486 262 486 262
IA Kaffrine 3904 1253 1948 591 387 120 6239 1964
IA Kédougou 2285 1424 123 48 91 32 2499 1504
IA Kolda 32 28 23 20 55 48
IA Matam 650 505 114 62 0 35 764 602
IA St Louis 1017 555 278 123 63 18 1358 696
IA Tambacounda 2999 1700 180 62 22 10 3201 1772
IA Thiès 4383 1646 436 50 120 147 4939 1843
IA Ziguinchor 7916 3319 815 600 366 164 9097 4083
TOTAL 23672 10692 3917 1556 1049 526 28638 12774
Source : Campagne statistique 2010/2011

117
E) Effectifs par niveau au sein des CAF/CAL/Autres
En 2010/2011, l’effectif total par niveau au sein des CAF/CAL/Autres est de 20 270 dont 12 120
pour le Niveau1, 7 465 pour le Niveau2 et 685 pour le Niveau3. On note un déséquilibre des
effectifs entre les différents niveaux.
Les régions de Dakar, Kédougou et Ziguinchor n’enregistrent pas d’effectifs au Niveau2. Au
Niveau3 on ne retrouve pas d’effectifs pour les régions de Dakar, Matam, Tambacounda et
Ziguinchor.
Le fait qu’on ne retrouve pas d’effectifs au niveau de certaines régions pourrait être dû au
problème de collecte des données.

Tableau 15 : Répartition des effectifs des CAF/CAL/Autres par niveau et par région

NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3 Total


REGIONS M F M F M F M F
IA Dakar 5 515 5 515
IA Kaffrine 211 863 51 113 4 146 266 1122
IA Kaolack 43 67 100 144 55 99 198 310
IA Kédougou 24 901 6 6 30 907
IA Kolda 599 1934 497 2029 8 176 1104 4139
IA Matam 708 2288 35 120 743 2408
IA St Louis 50 1098 254 900 11 81 315 2079
IA Tambacounda 56 696 558 2205 614 2901
IA Thiès 41 1796 39 420 35 58 115 2274
IA Ziguinchor 71 154 71 154
Total 1808 10312 1534 5931 119 566 3461 16809
Source : Campagne statistique 2010/2011

118
IV- PART DE FEMMES DANS LES EFFECTIFS

A) Pourcentage de femmes dans les effectifs par région


En 2010/2011, sur un effectif total 72 593, les femmes sont présentes à 45,6%. Le taux
relativement moyen pourrait s’expliquer par la prédominance des hommes dans les Daara.
Au niveau des régions les femmes sont plus présentes dans celle de Kolda (78,4%) suivie des
régions de Saint Louis (62,3%) et de Kaolack (61%). Par contre, les effectifs des femmes sont en
dessous de la moyenne dans les régions de Thiès (43,6%), Ziguinchor (32,3%) et Kaffrine
(31,1%).

Graphique 3 : Pourcentage de femmes dans les effectifs par région en 2010/2011

Source : Campagne statistique 2010/2011

B) Pourcentage de femmes dans les effectifs selon zone


En 2010/2011, en zone rurale, les femmes représentent 51,0% des effectifs enrôlés. Pour le
milieu urbain, le pourcentage des femmes dans les effectifs est de 37,4%.
Graphique 4 : Pourcentage de femmes dans les effectifs selon la zone en 2010/2011

Source : Campagne statistique 2010/2011

119
C) Pourcentage de femmes dans les effectifs selon le programme
Pour tous les programmes, le BCI est celui qui enrôle le plus de femmes avec 87,7%. La
prédominance des femmes est due à la priorité accordée à celle-ci par les manuels de procédures
des bailleurs.
A la suite du BCI, c’est le PAIS-Etat, qui enrôle le plus de femmes avec 87,1%. Au niveau de
l’ensemble des autres programmes les femmes représentent 43,7% des effectifs.
Le faible pourcentage des femmes dans les autres programmes pourrait s’expliqué par le fait que
la plupart de ces derniers sont destinés à des producteurs (SODAGRI, SODEFITEX, SAED, etc.).
Graphique 5 : Pourcentage de femmes dans les effectifs selon le programme en 2010/2011

Source : Campagne statistique 2010/2011

120
QUALITE ET EFFICACITE INTERNE
a) Pourcentage des apprenants ayant atteint le seuil de maîtrise des compétences
en langue et communication (lecture et expression écrite), en mathématiques et
éducation à la science et à la vie sociale.
En 2010 /2011, le pourcentage d’apprenants ayant atteint le seuil de réussite (52.26 %) dans toutes
les disciplines évaluées a été très en dessous des prévisions (75 %).
En langue et communication (lecture et expression écrite), mathématiques et en éducation à la
science et à la vie sociale, la situation est la même, les taux de réussite des apprenants ont tous été
très faibles par rapport aux normes dans le sous secteur de l’ENF.
Ces bas taux pourraient s’expliquer par :
- des objectifs trop ambitieux,
- des personnels enseignants non qualifiés,
- de mauvaises conditions de travail des apprenants,
- des programmes inachevés,
- des insuffisances de productions d’écrits des apprenants,
- des insuffisances de matériels et supports didactiques etc.

Tableau16 : Seuils de maîtrise par discipline

Indicateurs de résultats
Référence en Prévu en Réalisé en
2010 2011 2011 Ecart
% des apprenants Langue (lecture) 80.95 85 52.51 -32,5
ayant atteint le seuil Langue (expression écrite)
de réussite en :
78.68 80 49.74 -30,3
Mathématiques 64.25 75 57.36 -17,6
Education sociale (Thèmes
fonctionnels) 77.95 75 49.41 -26.41
% d’apprenants ayant atteint le seuil de réussite dans
toutes les compétences évaluées
55.65 75 52.26 -23.26
Source : rapport d’évaluation 2011 de la DALN.

121
b) Taux d’abandon par sexe et par région pour le BCI.
Le sous-secteur de l’ENF recommande, dans l’exécution des programmes d’alphabétisation
fonctionnelle et d’éducation de base non formelle, la mise en place de stratégies efficaces de
sensibilisation et de mobilisation sociales pouvant permettre de réduire la déperdition (les
abandons). A ce titre, le taux d’abandons ne devrait pas dépasser les 10 % des effectifs.
La lecture du tableau ci- dessous indique un taux d’abandon global de 11,7 % supérieur à la
norme du sous-secteur de l’ENF, en 2010 / 2011.
Le plus fort taux d’abandon est enregistré chez les hommes avec 39, 6 %. Les femmes ont le plus
faible taux d’abandon (10,2 %), inférieur au taux global et dépassant légèrement la norme fixée
dans le sous-secteur.

Tableau 17: Taux d’abandon par sexe et par région

Effectif au départ de programme Effectif en fin de programme Taux d'abandon par sexe
Région Femme Homme Total Femme Homme Total Femme Homme Total
Dakar 152 0 152 120 0 120 21,1% 21,1%
Diourbel 240 0 240 216 1 217 10,0% 9,6%
Fatick 150 0 150 147 0 147 2,0% 2,0%
Kaffrine 177 5 182 142 4 146 19,8% 20,0% 19,8%
Kaolack 285 15 300 261 13 274 8,4% 13,3% 8,7%
Kédougou 147 38 184 97 11 108 33,7% 70,7% 41,3%
Kolda 153 27 180 150 16 166 2,0% 40,7% 7,8%
Louga 455 20 475 428 12 440 5,9% 40,0% 7,4%
Matam 237 3 240 193 1 193 18,6% 66,7% 19,6%
Sédhiou 248 22 270 225 20 245 9,3% 9,1% 9,3%
St Louis 226 14 240 202 7 210 10,6% 50,0% 12,5%
Tambacounda 288 20 309 275 14 290 4,4% 31,1% 6,2%
Thiès 196 0 196 188 0 188 4,1% 4,1%
Ziguinchor 235 5 240 219 3 222 6,8% 40,0% 7,5%
Total 3189 169 3358 2864 102 2966 10,2% 39,6% 11,7%
Source : rapport d’évaluation 2011 de la DALN.

c) Taux de fréquentation des apprenants par zone


Le tableau ci-dessous montre qu’en 2010 / 2011, le taux moyen global de présence des
apprenant(e)s est de 87,6%. Il est supérieur à la norme (75%) fixée dans le sous secteur de l’ENF.
Ce fort taux de présence pourrait s’expliquer par la présence massive des femmes dans ce
programme.
Les régions de Sédhiou et Saint Louis affichent les taux de présence les plus importants avec
respectivement 93,5 % et 93,5%. Elles sont suivies de Kolda (93,3%) et de Fatick (91,5%.) La
région de Kédougou enregistre le taux de présence le plus bas avec 76,2% qui est très en deçà de
la moyenne nationale.

122
Cette situation particulière de Kédougou est certainement due en grande partie au statut de zone
aurifère de la région qui fait que les apprenant(e )s sont plus occupé(e)s par les activités
d’exploitation de l’or ou de celles connexes à cette dernière (exploitation de gargote, petit
commerce aux alentours des mines etc.)
Tableau 18 : Taux de fréquentation par région

Région Moyenne Écart-type Minimum Maximum


Dakar 91,3 2,8 87,6 95,0
Diourbel 88,8 8,8 75,0 98,5
Fatick 91,5 5,9 83,5 96,0
Kaffrine 87,6 0,0 87,6 87,6
Kaolack 89,0 6,1 75,8 95,8
Kédougou 76,2 20,8 40,0 88,9
Kolda 93,3 5,3 85,0 98,0
Louga 87,3 8,0 73,6 99,1
Matam 79,8 22,0 40,0 98,0
Sédhiou 93,5 4,3 86,0 97,8
St Louis 93,5 2,8 90,0 98,0
Tambacounda 78,1 12,1 50,8 87,6
Thiès 91,2 3,5 87,6 96,4
Ziguinchor 85,4 7,9 75,0 95,9
Global 87,6 10,8 40,0 99,1
Source : rapport d’évaluation 2011 de la DALN

d) Taux de réussite au CFEE


Le tableau ci-dessous montre qu’en 2010/2011, seules les régions de Thiès et de Ziguinchor ont
renseigné sur la réussite au CFEE lors de la collecte. Pour ces deux régions le nombre global
d’admis est de 111 sur 145 présents. Les filles représentent 56,7% des admis contre 43,3% pour
les garçons
L’IA de Thiès occupe la première place avec 75 admis sur les 111, soit 67,6% contre 32,4% pour
la région de Ziguinchor.
Selon la zone, à Thiès le taux de réussite en zone rurale est de 42,9% contre 87,8% en milieu
urbain. Au niveau de Ziguinchor, où on a que la zone rurale, le taux de réussite est de 64,3%.
Tableau 19 : Taux de réussite au CFEE

Nb.d'inscrits Nb.de présent Nb.d'admis Taux d'admission

IA ZONE G F Total G F Total G F Total G F Total


Rural 7 7 7 7 3 3 42,9% 42,9%
Thiès Urbain 30 52 82 30 52 82 23 49 72 76,7% 94,2% 87,8%
Total Thiès 37 52 89 37 52 89 26 49 75 70,3% 94,2% 84,3%
Ziguinchor Rural 35 21 56 35 21 56 22 14 36 62,9% 66,7% 64,3%
Total Ziguinchor 35 21 56 35 21 56 22 14 36 62,9% 66,7% 64,3%
TOTAL GLOBAL 72 73 145 72 73 145 48 63 111 43,3% 56,7% 76,6%
Source : Campagne statistique 2010/2011

123
e) Ratio manuels par apprenant et par niveau au sein des Cal/CAF/Autres
En 2010/2011, le ratio moyen manuels par apprenant au niveau national par niveau est de :
- 2 manuels au niveau 1,
- 3 manuels au niveau 2,
- et 1 manuel au niveau 3.
Ces ratios sont conformes aux normes établies au niveau du sous-secteur de l’ENF.
Tableau 20 : Ratio manuels/apprenant

IA NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3


IA Dakar 1
IA Kaffrine 2 5 4
IA Kaolack 1 1 0
IA Kédougou 1 0
IA Kolda 4 3 0
IA Matam 2 0
IA St Louis 1 5 1
IA Tambacounda 1 2
IA Thiès 3 5 0
IA Ziguinchor 3
Total 2 3 1
Source : Campagne statistique 2010/2011

f) Pourcentage de CAF/CAL, Modèles alternatifs bénéficiant d’un financement


pour AGR
Les Activités Génératrices de Revenus (AGR) sont des éléments constitutifs des sous projets dans
le sous secteur de l’ENF. Elles ont une double finalité :
- servir de cadres pédagogiques appropriés pour le réinvestissement des acquis des
enseignements / apprentissages théoriques.
- fournir les ressources nécessaires à la pérennisation de la CAF/CAL en vue d’une
insertion dans le tissus économique et socioculturel du milieu de l’apprenant(e).
Les raisons que voilà justifient aisément l’existence à 100% d’AGR pour tous les programmes.
Les ECB bénéficient de microprojets productifs.

g) Répartition du personnel de l’ENF selon le diplôme académique


En 2010/2011, sur les 1 573 agents de l’ENF, les 1 268 sont des hommes et 305 des femmes, soit
respectivement 80,6% et 19,4%.
Globalement, 47,9% du personnel de l’ENF, soit prés de la moitié, sont sans diplôme académique.
Par contre, 16,6% sont titulaires d’un BFEM, 9,5% d’un CFEE, 7% d’un BAC/BT, 0,6% d’un
DEUG/DUT/BTS et 18,4% détiennent une attestation.

124
Chez les femmes, 31,5% sont titulaires du BFEM, 23,9% du CFEE et 3,9% d’un BAC/BT,
25,6% détiennent une attestation et 15,1% sont sans diplôme. Pour les hommes, 55,8% sont sans
diplôme et 16,6% détiennent une attestation, seuls 13,0% sont titulaires du BFEM, 7,7% du
CFEE et 6,1% du BAC/BT.
La région de Thiès enregistre le plus fort pourcentage de personnel titulaire de diplôme
académique (17,7%). Elle est suivie en cela par Saint-Louis (16,8%), Tambacounda (13,8%),
Matam (13,0%), Kolda (12,1%) et Ziguinchor (11,2%).
Les régions ayant enregistré les plus faibles pourcentages de personnel titulaire de diplôme sont :
Kaolack (0,2%), Kédougou (4,3%), Dakar (4,6%) et Kaffrine (6,2%).

Tableau 21 : Répartition du personnel de l’ENF selon le diplôme académique

FEMME HOMME
Attest BAC BFE CF Sans Attest BAC BFE CF DEUG/DU Sans
REGIONS ation /BT M EE diplôme ation /BT M EE T/BTS diplôme
Dakar 4 19 2 1 3 8 1
Kaffrine 14 3 1 17 2 12 3 172
Kaolack 1 1 1
Kédougou 1 1 5 4 2 6 6 12 2 130
Kolda 11 11 13 5 18 22 24 7
Matam 7 14 14 1 25 7 31 7 2 19
St Louis 7 1 40 25 10 16 9 33 7 33
Tambacounda 12 1 1 4 71 9 13 5 1 84
Thiès 21 8 9 10 19 50 24 15 6 2 121
Ziguinchor 3 1 11 38 25 13 2 141
Total 78 12 96 73 46 211 98 165 77 10 707
Source : Campagne statistique 2010/2011

h) Répartition du personnel de l’ENF selon la fonction


En 2010/2011, onze (11) types de fonction sont répertoriés dans le sous secteur de l’ENF, comme
l’indique le tableau ci-dessous.
Sur un effectif de personnel de 1573, les maîtres coraniques, les facilitateurs, les maîtres français
et les maîtres arabe représentent respectivement 49,6%, 28,8%, 8,6% et 3,3%.
Tous les autres types de fonction représentent globalement à peine 9%. Ce sont particulièrement :
les directeurs (1,1%), les maîtres en langue nationale (1,1%), les formateurs (0,8%), les cuisiniers
(0,6%), les responsables de classe (0,6%), les gardiens (0,4%), les surveillants (0,4%) et les autres
(3,8%).

125
Tableau 22 : Répartition du personnel de l’ENF selon la fonction

FEMME HOMME

LANGUE

LANGUE

RESPONSABLE DE LA
MAITRE CORANIQUE

MAITRE CORANIQUE
MAITRE FRANCAIS

MAITRE FRANCAIS
MAITRE ARABE

MAITRE ARABE
FACILITATEUR

FACILITATEUR

SURVEILLANT
FORMATEUR

FORMATEUR
NATIONALE

NATIONALE
DIRECTEUR

DIRECTEUR
CUISINIER

CUISINIER
GARDIEN

GARDIEN
MAITRE

MAITRE
AUTRE

AUTRE
REGIONS
IA Dakar 24 1 7 5 1
IA Kaffrine 17 1 41 2 1 1 148 13
IA Kaolack 2 1
IA Kédougou 1 8 1 1 5 11 3 4 119 6 2 3 5
IA Kolda 37 2 1 1 65 2 3
IA Matam 21 14 1 2 33 3 16 32 5
IA St Louis 51 1 28 3 35 1 23 32 5 1 1
IA Tamba 18 4 40 13 104 11 2 1 8
IA Thiès 2 1 41 1 1 13 2 4 2 1 9 12 4 1 16 155 4 2 2 4 8
IA Ziguinchor 1 1 2 5 1 13 197 1 2 11
Total 3 1 220 2 2 2 18 45 7 5 6 16 249 11 4 50 762 90 10 8 7 55
Source : Campagne statistique 2010/2011

i) Répartition du personnel de l’ENF selon la qualification professionnelle


En 2010/2011, l’effectif global du personnel de l’ENF est de 1573 dont 305 femmes, soit 19,5%
et 1268 hommes.
Les femmes :
Pour la même année, sur un total de 305 femmes les 161 soit 52,8 % détiennent des attestations,
29,5% ont un diplôme autre que ceux répertoriés, 15,7% sont sans diplôme et 2,0% sont titulaires
du CEAP.
Les hommes :
Au niveau des hommes, pour un effectif de 1268 les 556 soit 43,8% ont un diplôme autre que
ceux répertoriés, 33,3% sont sans diplôme, 19,0% sont détenteurs d’une attestation, 2,4% ont le
CAP et 1,5% détiennent le CEAP.

126
Tableau 23: Répartition du personnel selon la qualification professionnelle

FEMME HOMME
SANS
ATTESTA CEA ATTESTA SANS
CEAP TION
DIPLOM AUTRE CAP TION
AUTRE
REGIONS P DIPLOME
E
IA Dakar 1 24 4 7 2
IA Kaffrine 10 1 7 1 1 14 32 158
IA Kaolack 2 1
IA Kédougou 5 1 5 7 5 5 83 58
IA Kolda 17 8 15 40 8 23
IA Matam 4 21 5 6 4 5 40 11 31
IA St Louis 1 42 16 24 3 2 37 14 42
IA Tamba 12 1 5 3 5 72 43 60
IA Thiès 27 15 25 3 1 15 96 103
IA Ziguinchor 1 1 2 5 11 135 79
Total 6 161 48 90 30 19 241 422 556
Source : Campagne statistique 2010/2011

127
GESTION
A) Nombre de programmes
Le nombre de programmes intervenant dans le NON FORMEL répertorié en 2011 est de 11:
Il s’agit de : BCI ; WORD VISION ; TOSTAN ; ADLAS ; CHILDFUND, ENFANCE ACTION ;
EGLISE LUTHERIENNE SENEGALAISE ; OFAD NAFORE ; SAYE FODDE ; BAMTAARE ;
CONSORTIUM 7a-ANAFA et PASA PAD.

B) Nombre de daara pratiquant le trilinguisme.


Le nombre de daara pratiquant le trilinguisme est de quatre-vingt (80) dont vingt(20) daara option
passerelle.
Par région le nombre de daara pratiquant le trilinguisme se présente comme l’indique le tableau
ci-dessous.

Tableau 24 : Daara pratiquant le trilinguisme

Régions Nombre daara

Thiès 3

Kaolack 5

Diourbel 7

Dakar 5

Total 20

C) Nombre de daara intégrant la formation professionnelle.


Le nombre de daara intégrant la formation professionnelle est soixante(60). Sur les 60 seuls les
sept(7) ont subi la formation en menuiserie, teinture, etc.

D) Taux d'exécution du POBA


Le taux d’exécution du POBA en 2011 est de 99,90%

E) Part de l’ENF dans le budget du secteur de l’éducation


En 2011, la part de l’Education Non Formelle dans des dépenses courantes d’éducation est de
0,05% pour une prévision de 0,84%, soit 0,79 points de moins. Ce résultat est égal à la référence
de 2010 qui était de 0,05%.

128
Ce taux est loin de la recommandation issue de la conférence de Bamako qui demander de faire
passer ce taux à au moins 3% du budget de l’Education.

F) Pourcentage de centres ENF dotés de comité de gestion fonctionnel


En 2010/2011, sur les 1309 centres que compte l’ENF, seuls 405 sont dotés de comité de gestion
fonctionnel soit 30,9%.
Au niveau du privé, 24,6% des centres ont des comités de gestion fonctionnels contre 49,3% pour
le public et 48,6% pour le communautaire.
Au niveau du privé, la région de Dakar est la seule où aucun centre n’est doté d’un comité de
gestion fonctionnel. Pour le public, les régions de Kaffrine, Tambacounda et Thiès n’ont pas de
centres avec un comité de gestion fonctionnel. Au communautaire, Kaffrine est la seule région où
il n’y a pas de centre ayant un comité de gestion fonctionnel.

Tableau 25 : Nombre de centres ayant un comité de gestion fonctionnel

Régions Privé Public Commu


IA Dakar 0 5 nd
IA Kaffrine 4 0 0
IA Kaolack 1 nd nd
IA Kédougou 3 14 1
IA Kolda 87 1 1
IA Matam 51 14 26
IA St Louis 10 32 13
IA Tambacounda 55 0 30
IA Thiès 8 0 29
IA Ziguinchor 19 nd 1
Total 238 66 101

129
FINANCEMENT DE L’EDUCATION
Cette partie traite des indicateurs financiers du secteur de l’Education et de la Formation.
L’analyse porte d’une part, sur les projections des modèles de simulation (SIMUL) et les
budgets votés et d’autre part sur l’exécution des budgets votés.

130
Dépenses publiques de l’Etat

L es dépenses publiques totales de l’Etat sur


financement intérieur ont connu, s’agissant
du budget voté, une augmentation de 1 359,9
pour les années 2000, 2001 et 2002.
Sur toute cette période, le budget n’a jamais été
exécuté entièrement à l’exception de l’année
milliards en valeur absolue entre 2009 et 2012 soit 2005 où le montant exécuté dépasse le budget
69,5% en valeur relative. voté. Ceci s’explique par des dépenses réalisées
Sur toute la période 2000-2012, les dépenses et régularisées après le vote du budget.
votées sont supérieures aux simulations surtout
Evolution entre 2000 et 2013 des dépenses publiques de l’Etat (en millions)

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Dépenses publiques totales
de l’Etat sur financement
intérieur (SimulPDEF) 113,2 111,1 117,0 694,8 743,9 796,0 851,5 873,0 936,1 961,8 989,2 1018,5 1049,8 1083,2
Dépenses publiques totales
de l’Etat sur financement
intérieur (LFR) 597,9 702,9 706,3 968,1 1069 1000 1067,6 1309 1371,6 1486,8 1595 1915,2 1958 2053,6
taux de couverture des
prévision par le budget 5,3 6,3 6,0 1,4 1,4 1,3 1,3 1,5 1,5 1,5 1,6 1,9 1,9 1,9
Dépenses publiques de l’Etat
sur financement intérieur
( exécution budget) 499,3 634,3 602,3 702,0 905,8 1154,7 1242,2 1288,3 1139,4 1404,7 1549,5 1769,1 1854,0
Taux d'exécution du
budget 83,5% 90,2% 85,3% 72,5% 84,7% 115,5% 82,2% 98,4% 83,1% 94,5% 97,2% 92,4% 94,7%

Source DPRE

131
Dépenses de fonctionnement de l’Etat
ntre 2009 et 2013, les dépenses de réalisations a connu une augmentation de
E fonctionnement de l’Etat votées ont connu
une augmentation de 374 500 millions en
378 450 millions
Sur la période 2006-2013, les dépenses de
valeur absolue et 26 % en valeur relative. fonctionnement (réalisation) de l’Etat ont
Durant la période, les ressources mises à la connu un taux d’accroissement moyen annuel
disposition du secteur couvraient largement les de 4,73%. Durant toute la période le budget de
prévisions. L’écart entre les prévisions et les fonctionnement de l’Etat n’a connu une
exécution complète sauf pour l’année 2009.

Evolution des dépenses de fonctionnement de l’Etat de 2006 à 2013 (en millions)

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013


Prévisions 557,1 597,8 483,0 520,7 519,4 518,1 516,8 515,4
voté 747,3 825,1 966,2 1079 1173,3 1396,1 1453,5 1738,3
Ecart entre voté et prévisions
190,161 227,31 483,20 558,28 653,88 878,00 936,73 1222,876
Taux de couverture des
prévisions par le budget voté 134,1% 138,0% 200,0% 207,2% 225,9% 269,5% 281,3% 337,3%
Exécution 551,5 791,7 813,8 1079,0 1125,0 nr nr
Taux d'exécution du budget
voté 73,8% 95,9% 84,2% 100,0% 95,9% nr nr 0,0%

Source : DAGE/DPRE

132
Dépenses publiques de fonctionnement de l’Education
ntre 2006 et 2013, les dépenses publiques de Sur la même période, les dépenses allouées à
E fonctionnement allouées à l’éducation ont
été multipliées par 2 ainsi, couvrant
l’éducation (votées) ont connu un taux
d’accroissement moyen annuel de 10,7%.
largement les prévisions de la période .

Evolution des dépenses publiques de fonctionnement de l’Education de 2006 à 2013(en millions)

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013


Prévisions 229,1 203,08 202,574 202,06 201,54 201,015 200,484 199,947

voté 225,408 228,01 188,272 216,8 323,66 363,811 371,161 459,955

Taux de couverture des prévisions par


le budget voté 98,4% 112,3% 92,9% 107,3% 160,6% 181,0% 185,1% 230,0%
Exécution 213,709 225 297,751 305,81 324,16 378,289 404,91 450,982

Taux d'exécution du budget voté 94,8% 98,7% 158,1% 141,1% 100,2% 104,0% 109,1% 98,0%

Source : DAGE

Pourcentage de réalisation des dépenses publiques de fonctionnement


D’éducation par rapport aux prévisions

133
Dépenses en capital de l’Etat sur financement intérieur

S ur la période 2006-2013, les dépenses en


capital de l’Etat sur financement intérieur
ont connu un accroissement de 299,1 soit une
supérieures aux prévisions notamment dans les
trois dernières années.
Entre 2008 et 2010, les dépenses en capital ont
moyenne annuelle de 42,7 millions. Sur toute la connu une baisse de 2,5% par an avant de
période considérée, les dépenses réalisées sont stabiliser.

Evolution des dépenses en capital de l’Etat de 2006 à 2013(en millions)

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013


Prévisions 253,7 390,0 415,4 442,4 471,1 501,7 534,4 569,1

voté 613,3 750,6 697,1 654,8 694,8 775,6 920,7 912,4

Exécution 321,9 390,0 463,4 407,8 439,5 nr nr


Taux d'exécution du budget voté
52,5% 52,0% 66,5% 62,3% 63,3% nr nr 0,0%

Source ; DAGE

134
Dépenses publiques d’investissement allouées à l’Education
Les dépenses publiques d’investissement Ces efforts fournis dans la dotation budgétaire
allouées à l’éducation (allocation) ont connu un ne sont pas capitalisés dans l’exécution qui
accroissement moyen annuel de 2 500 millions évolue en dents de scie sans jamais atteindre les
en passant de 55 200 à 78 400 milliards sur la 100%.
période 2006-2013,.

Evolution des dépenses publiques d’investissement allouées à l’éducation de 2006 à 2013

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013


Prévisions 22,8 48,6 37,4 39,8 42,4 45,2 48,1 51,2
budget voté 55,2 90,1 62,7 58,9 62,5 66,1 86,9 78,4
Ecart entre voté et prévisions
32,4 41,5 25,4 19,1 20,1 20,9 38,8 27,1
Taux de couverture des prévisions par
le budget voté
241,8% 185,3% 167,8% 148,0% 147,5% 146,3% 180,7% 153,0%
Exécution 50,79 41,199 55,77 29,685 49,079 32,338 73,018 39,143
Taux d'exécution du budget voté
92% 46% 89% 50% 78% 49% 84% 50%

Source : DAGE

Ecart entre réalisation et prévision

135
136
Dépenses publiques totales allouées à l’Education
lobalement sur l’ensemble de la période des montants votés à l’exception de 2008 et 2009.
G 2006-2013, les dépenses publiques totales
allouées à l’éducation (voté) ont connu un
Entre 2009 et 2013, les dépenses publiques totales
allouées à l’éducation ont enregistré une
accroissement moyen annuel de 27,23 milliards augmentation de 262,6 milliards soit un
passant environ de 280,6 à 467,4 milliards. accroissement moyen annuel de 65,6 milliards.
Sur les huit années, les exécutions sont en deçà

Evolution des dépenses publiques totales allouées à l’Education de 2006 à 2013

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013


Prévisions 284,297 293,15 265,313 260,99 264,07 270,819 283,347 254,495
voté 280,6 318,1 251,0 275,7 386,2 433,6 454,0 467,4
Taux de couverture des prévisions par
le budget voté 98,7% 108,5% 94,6% 105,6% 146,2% 160,1% 160,2% 183,7%
Exécution 264,499 266,2 353,519 335,5 373,24 410,627 442,809 0
Taux d'exécution du budget voté 94,3% 83,7% 140,8% 121,7% 96,6% 94,7% 97,5% 0,0%

Source : DAGE

Ecart entre réalisation et prévision

137
Part des dépenses allouées à l’Education dans les dépenses de l’Etat

A- Part de l’Education dans les dépenses de fonctionnement de l’Etat

a part de l’Education dans les dépenses de


L fonctionnement de l’Etat hors dette et
dépenses communes (voté) a connu un
passant de 30,9% en 2000 à 41 % en 2012.
Ces trois dernières années, on note que les
réalisations dépassent les prévisions sur plusieurs
taux d’accroissement moyen annuel de 2,62% en années.

Evolution de la part de l’Education dans les dépenses de fonctionnement de l’Etat

2 006 2 007 2 008 2 009 2 010 2 011 2 012 2 013

Part de l'éducation dans les dépenses de


fonctionnement de l'Etat (prévision) 47% 39% 39% 39% 39% 39% 39% 39%
Dépenses de fonctionnement de l'Etat
(Budget voté) 747,3 825,1 966,2 1079 1173,3 1407,1 1453,5 1538,3

Dépenses de fonctionnement de l'Etat hors


dette et dépenses communes 505,285 571,43 610,47 724,28 790,3 801,301 853,242 830,048
Dépenses publiques de fonctionnement
allouées à l'éducation (Budget voté) 225,408 228,01 188,272 216,8 323,66 363,811 371,161 412,874
Part de l'éducation dans les dépenses de
fonctionnement de l'Etat hors dette et
dépenses communes (budget voté) 44,61% 39,90% 30,84% 29,93% 40,95% 45,40% 43,50% 49,74%

Source : DAGE

138
B- Part de l’Education dans les dépenses d’investissement de l’Etat
ur la période 2006-2013, la part de enregistré un taux d’accroissement moyen

S l’éducation dans les dépenses


d’investissement de l’Etat (réalisation) a
évolué en dents de scie. Globalement, elle a
annuel de 1,5%.
Les réalisations restent inférieures aux prévisions
pour toutes les années.

Evolution de la part de l’Education dans les dépenses d’investissement de l’Etat


de 2006 à 2013

2 006 2 007 2 008 2 009 2 010 2 011 2 012 2 013


Prévision 9,0% 12,0% 9,0% 9,0% 9,0% 9,0% 9,0% 10,0%
Réalisation 8,20% 8,50% 8,00% 8,50% 9,00% 8,52% 9,44% 9,11%
Ecart entre les montants votés
et les prévisions -0,80% -3,50% -1,00% -0,50% 0,00% -0,48% 0,44% -0,89%

Source : DAGE

Ecart entre réalisation et prévision

139
C- Part de l’Education dans le budget de l’Etat
ur la période 2006-2013, la part de l’éducation
S dans le budget global a évolué en dents de
scie. La période 2007- 2009, la part du budget de
de pourcentage par rapport à 2013.
Durant la même période, les dépenses publiques
totales de l’Etat sur financement intérieur ont
l’éducation a enregistré une baisse de 5,8 points connu une baisse de 3,6 %.

Evolution de la part du budget de l’Education dans le budget de l’Etat


sur financement intérieur entre 2000 et 2010

2 006 2 007 2 008 2 009 2 010 2 011 2 012 2 013


Dépenses publiques totales de
l’Etat sur financement intérieur
(réalisation) 1067,6 1309 1371,6 1487 1595 1915,2 1957,8 2053,6
Total dépenses publiques
d’éducation (réalisation) 278,393 276,9 228,69 263,5 378,9 426,87 449,22 462,85

Dép.publi.Education en % des
dépenses totales de l’Etat sur
financement int. 26,1% 21,2% 16,7% 17,7% 23,8% 22,3% 22,9% 22,5%

Source : DAGE

Dépenses publiques d’éducation en % des dépenses totales


de l’Etat sur financement interne

140
Répartition fonctionnelle du budget de l’Education
n 2013, l’enseignement primaire, professionnelle et technique avec respectivement
E première priorité de l’Etat en matière
d’éducation a absorbé 42,46% du budget
alloué à l’éducation. Malgré ce fort taux, la
15,1% et 8 % des ressources consommées se
classent en troisième et quatrième position.

prévision de 54,3% n’est pas atteinte. L’EBJA et le Développement Intégré de la Petite


L’enseignement supérieur vient en deuxième Enfance ont absorbé respectivement 3% et 0,3%
position avec 19 % et l’administration 15,5%.
Le Secondaire général et la formation
Evolution de la part de chaque sous-secteur dans le budget alloué à l’Education de 2006 à 2013

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013


Administration générale
- % prévu 6,1% 5,0% 5,0% 4,0% 4,0% 4,0% 2,9% 1,6%
- % réalisé 5,2% 5,3% 3,6% 3,2% 6,9% 15,7% 9,4% 15,5%
Ecart entre réalisé et prévu
-0,9% 0,3% -1,4% -0,8% 2,9% 11,7% 6,5%
Développement Intégré de la Petite Enfance
- % prévu 0,5% 1,0% 1,0% 1,0% 1,0% 1,0% 0,6% 1,4%
- % réalisé 0,7% 0,4% 0,8% 0,3% 0,6% 0,4% 0,5% 0,3%
0,2% -0,6% -0,2% -0,7% -0,4% -0,6% -0,1% -1,1%
EBJA
- % prévu 1,0% 1,0% 1,0% 1,0% 1,0% 1,0% 0,8% 1,1%
- % réalisé 0,3% 0,2% 2,1% 1,7% 1,4% 1,0% 3,0% 0,8%
-0,7% -0,8% 1,1% 0,7% 0,4% 0,0% 2,2% -0,3%
Elémentaire
- % prévu 46,1% 47,0% 47,0% 47,5% 48,0% 48,0% 56,2% 54,3%
- % réalisé 45,3% 44,6% 45,0% 41,9% 41,2% 38,9% 49,8% 42,46%

Ecart entre réalisé et prévu -0,8% -2,4% -2,0% -5,6% -6,8% -9,1% -6,3% -11,8%
Moyen
- % prévu 8,5% 9,0% 9,0% 9,0% 9,0%
- % réalisé 9,4% 10,5% 10,8% 11,3% 10,8%
Ecart entre réalisé et prévu 0,9% 1,5% 1,8% 2,3% 1,8% 0,0%
Secondaire général
- % prévu 8,3% 9,0% 9,0% 9,0% 9,0% 18,0% 11,1% 10,3%
- % réalisé 12,7% 9,3% 11,0% 12,6% 11,0% 18,8% 11,0% 15,1%

Ecart entre réalisé et prévu 4,4% 0,3% 2,0% 3,6% 2,0% 0,8% -0,1% 4,8%
Formation Professionnelle et Technique (FPT)
- % prévu 7,1% 8,0% 7,0% 8,0% 7,0% 7,0% 5,6% 5,1%
- % réalisé 3,2% 3,4% 7,3% 9,1% 7,1% 6,3% 8,0% 6,8%

Ecart entre réalisé et prévu -3,9% -4,6% 0,3% 1,1% 0,1% -0,7% 2,4% 1,7%
Supérieur
- % prévu 22,4% 21,0% 21,0% 20,5% 21,0% 21,0% 22,8% 26,2%
- % réalisé 23,5% 26,3% 19,2% 19,9% 21,2% 18,9% 18,0% 19,5%
Ecart entre réalisé et prévu 1,1% 5,3% -1,8% -0,6% 0,2% -2,1% -4,8% -6,7%
Total 100% 101% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

141
FINANCEMENT DE L’EDUCATION NON FORMELLE
A) Part de l'ENF dans les dépenses (fonctionnement et investissement) du ministère de
l'éducation
La répartition du budget de l’éducation non formel de 2008 à 2011 se présente comme suit :
- de 2008 à 2010 on note une augmentation sur le budget de l’ENF qui passe de 0,47% à 1,11%
- en 2011 la part du budget de l’ENF dans les dépenses du ministère de l’éducation représente 0,98%.
Ce qui constitue une baisse par rapport à l’année précédente.
Ce tableau fait ressortir que l’ENF est insuffisamment pris en compte dans le budget du MEN.
2008 2009 2010 2011
Budget Education 353 751 904 859 408 442 008 334 422 364 407 258 474 238 215 097
Budget ENF 1 677 838 627 3 163 631 493 4 677 215 634 4 656 444 927
% ENF/EBJA 0,47 0,77 1,11 0,98
Source: POBA 2008 à 2011

B) Répartition du financement de l'ENF par source (PTF, Etat, CL, FDD, Privé, etc.)
En 2010/2011 la somme globale allouée à l’ENF par l’ETAT et les partenaires s’élevait à 6 958
460 077 dont ACDI : 35,38%, BID/PALAM : 34,62% et l’ETAT : 21,51%. Cependant la CNEPT,
WORD VISION et COSYDEP ont contribué à hauteur respectivement de 0,20% ; 0,20% et 0,04% dans
le financement de l’ENF. La part de l’Etat dans le financement de l’ENF (1 496 916 000) représente
0,3% du budget de l’éducation (444 523 079 636). La contribution du BID/PALAM figure dans le
budget de l’ENF, cependant le programme n’avait pas démarré leurs activités (ouverture des classes).

Tableau 25: Financement par bailleur

Programme Montant % Source de financement


BCI;PAIS ETAT 1 496 916 000 21,51% ETAT
PALAM 2 408 800 000 34,62% BID/PALAM
PROGRAMME RENFORCEMENT DE
CAPACITE FEEB
2 499 863 276 35,93% ACDI
CNEPT 14 000 000 0,20% CNEPT
COSYDEP 2 500 000 0,04% COSYDEP
PEQPT2 367 388 801 5,28% BM
ECB WORD VISION 13 992 000 0,20% WORD VISION
PRC 155 000 000 2,23% PRC
TOTAL 6 958 460 077 100,00%

C) Coût moyen par apprenant et par programme


En 2010/2011 le coût par apprenant varie d’un programme à un autre.
Pour le BCI il est de 30 030 F et pour le PAIS-ETAT de 6 000 F.
Pour les programmes financés par les ONG seul le coût apprenant de l’ADLAS est disponible et il est de
10 730 F. Cette variance de coût s’explique par l’existence d’AGR et par l’importance du montant
accordé à celle-ci.
Tableau 26: Coût moyen par apprenant et par programme
Programmes Coût moyen par auditeur Observations
BCI 30 030
PAIS-ETAT 6 000
ADLAS 10 730
TOSTAN Nd
Nd : non déterminé

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